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moi j'aurais très peur d'une définition globale s'élève global elle sera nécessairement flou elle conviendra n'importe quoi parce que finalement que mon travail est tellement employé quand on sait plus du tout ce qu'il signifie
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au contraire lorsque je vous propose c'est donc adopté une définition très restrictive très précise et pour cela de revenir à l'étymologie l'étymologie on la connaît c'est un mot latin tripalium
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et un tripalium c'était un trépied est entré pied que l'on utilisait pour torturer soin des animaux soient des hommes le travail au départ c'est la torture est d'ailleurs là certaines expressions
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ou c'est bien dans ce sens là qu'on emploie le mot la salle de travail dans les cliniques d'accouchement c'est l'endroit où la pauvre femme qui va accoucher va souffrir donc le travail c'est la torture c'est
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la souffrance et puis malheureusement peu à peu ce nom a été utilisé beaucoup plus largement comment je vous propose de nous employer le mot travail mais c'est une discipline pas facile à respecter uniquement dans le cas d'un
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travail qui est une torture qui est à quelque chose d'imposé auquel on se soumet alors à ce moment-là on s'apercevra que bien sûr moyen de travail mieux ça vaut par exemple un
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instituteur ne travaille pas un instituteur c'est quelqu'un qui va dans une école qui échange qui au fond vie et à ce moment là ce n'est pas quelque chose de subi ce n'est pas une torture de même un acteur d'un extra si bien que
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la plupart des gens pourraient dire que le plus souvent ils ne travaillent pas mais ils ont une activité et cela met tout de suite l'accent sur l'absence de travail que l'on déplore souvent alors
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qu'on devrait au contraire relais sans s'en réjouir l'absence de travail est devenu l'absence d'une fonction l'absence d'un rôle et je crois qu'il vaudrait beaucoup mieux représenter les femmes et chômeurs comme des individus à
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qui on refuse l'accès à une fonction d'accès un rôle dans la société on comprend mieux à ce moment là que effectivement c'est la torture ses absences de travail pour eux il y a dix
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sept mille ans vingt mille ans des hommes qui n'étaient pas encore civilisé qui ne travaillait pas on peint les grottes de lascaux les grottes d'altamira et cetera faisant ça ils ont
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commencé à créer la civilisation la civilisation c'est justement commencé à regarder le monde autrement à s'imaginer ce qui quand même une idée très étrange que en peignant un bison sur le fond de la grotte
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eh bien on va intervenir sur le résultat de la chasse ils ont commencé et ça c'était cinq six dix mille ans avant l'invention de l'agriculture et donc l'invention du travail non le travail n'est venu que bien après
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et en fait le travail pour moi c'est un épisode dans l'histoire de l'humanité n'est plus un tueur a duré une dizaine de milliers d'années et qui disparaîtra malheureusement aussi un petit peu trop habitués et on a cru que c'était une
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nécessité mais non le travail n'est pas une nécessité dans la nature c'est un concept qui n'existe pas moi je mettrais pas du tout le point de départ la civilisation à l'invention de l'agriculture et élevage
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ça a été un certain progrès vous face d'une direction un peu nouvelle mais la civilisation avait commencé bien avant la civilisation elle a commencé comme professeur on a imaginé d'apprivoiser le feu ça
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c'est un bon en avant extraordinaire le feu était un ennemi c'est devenu un allié c'est devenu un outil mais on travaille pas pour 20 du feu on le surveille on arrive de temps en temps en frotter des bois ou des cailloux les uns contre
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les autres pour provoquer du feu ne s'est pas un travail et puis surtout surtout une fois dans les grottes quand on sait très bien réchauffée avec du feu on s'est aperçu qu'on avait du temps libre et qu'est ce qu'on a fait on se met à peindre des
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bisons fond de la grotte a pas de même des mains humaines c'est extraordinaire c'est ça la civilisation ça n'a rien à voir avec le travail je dirais qu'au contraire la civilisation commence quand on s'aperçoit que on a du temps qu'il
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faudrait bien l'utiliser à faire des choses amusantes comme de construire des images comme d'inventer des comptes comme d'inventer des religions comme nous se mettre à faire de la poésie et
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la peinture c'est ça la civilisation au contraire le travail c'est une vraiment une perversion dans cette activité civilisatrice échanger c'est pas nécessairement le
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fruit de son travail on peut échanger le fruit de ce qu'on a trouvé je suppose que quand on tombe on était sa soeur cueilleurs et bien on échange et un animal contre kg de fruits et
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c'était aussi en échange ce n'était pas le résultat d'un travail allait à la chasse c'est pas un travail cueillir des fruits c'est par un travail quand on se promène dans la forêt si bien que les véritables échanges n'était pas des
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échanges de choses que l'on avait produites ou alors surtout c'était des échanges d'idées et un échange dit et c'est pas du tout le fruit d'un travail si bien que notre civilisation actuelle
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nous fait croire que les seuls biens échangés sont ce qu'on a produit non les vrais biens échangés sont des idées et ça c'est tellement plus important avec surtout ce résultat que quand on échange
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des biens et bien on ne crée rien tandis que quand on échange des cités ont créé j'ai une idée vous avez une idée on se rencontre quand on aurait changé entre nous nous aurons chacun deux idées chacun trois idées chacun 1000 idées pas
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dit que j'ai un kilo de pommes vous avez un kilo de cerises on échange à la sortie on a toujours le même nombre de pommes et de cerises les échanges des biens matériels est un échange qui ne produit pas alors que les
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changes décide est un échange qui produit on est lois du travail on est en pleine civilisation les fameuses race dont on a tant parlé surtout au 19ème siècle et encore maintenant de temps en temps sont des
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rats des concepts défini à partir de l'apparence des gens alors bien sûr il ya des gens à vouloir des gens à peau blanche cetera on avait cru pouvoir en faire des races on s'aperçoit que cela n'a pas de sens mais mais il ya eu aussi
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une notion de race en décomposant l'humanité en différents groupes qui pouvait paraître tout à fait hétérogènes au fond il y avait ceux qui travaillent est par nature et ceux qui avaient le
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droit de ne pas travailler par exemple parce qu'ils étaient des nobles parce qu'il savait du sont réputés bleu alors que les autres ont du sens que l'on constate bien être rouge finalement il y a eu comme une espèce
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d'acceptation d'une fatalité que certains étaient faits pour ceux ci et d'autres été fait pour cela et ça se retrouve encore maintenant quand l'école joliot celui là il est fait pour être un manuel celui là il est fait pour être un
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intellectuel celui là il est fait pour être bon en maths celui là il fait pour être moi en rien et bien cette vision là qui est l'acceptation d'une fatalité elle ne correspond à rien de vrai si c'était vrai il faudra l'accepter même
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sur brosse un peu déplaisant il se trouve que ça ne correspond à rien de vrai sauf cas particuliers pathologique il n'y a pas vraiment de fatalité est ce cela c'est contre cela qu'il faut lutter
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l'acceptation d'une fatalité d'une classification des qui lie à gratification il y a finalement un peu de racisme ce que je produis n'appartient évidemment et puis je peux le donner par conséquent
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échangés mais le plus souvent ce que j'ai produit du produit avec plaisir est absolument donc sans torturer donc son travail si on accepte la définition qu on la donnait au début c'est bien que je ne
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lirai pas du tout moi le travail à la possession tout au contraire il se trouve que quand on va travailler à l'usiné et que c'est un véritable travail d'un véritable torture parce qu'on ne peut pas faire autrement
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et bien justement ce que l'on produit ne vous ai pas donné et de donner aux patrons il est donné à la société qui vous emploie mais c'est pas vous et ça fait partie justement de la torture de penser que
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ce que l'on a contribué à créer à produire et bien ne vous appartient pas je dirais qu'à partir du moment où on possède un bien parce qu'on l'a fait le temps qu'on a mis à le faire les efforts
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qu'on a mis pour le faire voyager vite mon travail et bien non pas été du travail n'ont pas été une torture et j'espère que peu à peu on va entrer dans une société où effectivement on dira un chacun ce que
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tu as produit par exemple les idées que tu as produite le livre que tu as là l'oeuvre d'art que tu as fait et bien elle tu appartiens mais elle appartient dans un sens au fond qui te permet tout simplement d'échanger
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car l'essentiel c'est de comprendre que pour vivre il faut échanger non seulement pour vivre matériellement parce qu'il faut échanger les pommes de terre contre des biftecks non ça c'est
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un peu dérisoire mais pour vivre il faut se construire il faut peu à peu devenir une personne et on ne peut devenir une personne que par les changes les changes
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qui est justement la finalité même de l'appropriation la finalité même de la production j'espère surtout qu'il n'y aura plus de travail du tout par conséquent voilà qui sera concret c'est
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une société où l'idée même d'aller travailler ne viendra plus à personne puisqu'il y aura des robots pour faire ça c'est ce que nous sommes en train de vivre depuis un siècle le nombre d'heures de travail nécessaires pour produire un quintal de
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blé eau pour produire une voiture ce nombre a été divisé par 10 peut-être par cent dans certaines conditions et par conséquent il va bientôt tendre vers zéro le nombre d'heures de travail alors il n'y aura plus de travail qu'est
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ce que nous ferons à ce moment là il faut s'apercevoir que vraiment ne plus avoir de travail est une bonne chose à condition ce soit remplacé par un certain projet humain quel peut être le projet humain quel est-il normalement eh
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bien il suffit de se rendre compte de ce que c'est qu'un homme un homme c'est un animal d'accord et les soumet aux mêmes contraintes que les autres animaux d'accord mais hélas quelque chose en plus c'est qu'à partir de l'individu qui
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vient de naître peu à peu va se construire une personne c'est à dire quelqu'un de conscient et capable de choisir ce qu'il devient et pour construire cette personne chacun a besoin de tous les
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autres et du coup tout naturellement eh bien chacun va être considérée comme nécessaire l'idée que certains sont en trop tout simplement parce qu'on ne voyant en eux que des travailleurs et qui a plus de travail et bien cette idée là est complètement
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monstrueuse ans nous sommes en train d'accepter qu'il y ait des gens dont on ne sait pas quoi faire pour les appels des chômeurs et c'est le pire pour cependant avoir de travail je n'aime pas ne pas avoir de ressources
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c'est d'être considérés comme des gens dont personne n'a besoin c'est toujours toujours toujours faux ma vision elle essaie d'être lucide et je me dis que quand on parle de 2 1 bien sûr je prétends pas connaître demain
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mais je peux essayer de décrire dès demain possible dès demain possible c'est la continuation de ce que nous sommes en train de faire actuellement et qu'est ce que nous sommes en train de faire nous sommes entrain finalement de
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donner le pouvoir à une catégorie de personnages parfaitement respectable mais qui sont très dangereux des banquiers qu'est ce que c'est qu'un banquier j'ai réfléchi il me suis aperçu qu'un banquier était quelqu'un qui
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vendait des biens qu'ils n'avaient pas eu à produire un paysan produit du lait avant le blay un artisan produit une armoire et vos l'armoire mais avant qui disent qu'ils vont ils vous ont finalement l'espoir que vous avez que
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pour vous les choses vont s'arranger demain en effet et vous prête mille francs aujourd'hui et vous lui rendrez 1050 francs dans un an et les 50 francs supplémentaires c'est vous fait la valeur de l'espoir que vous aviez que
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vous vous à faire aller s'allonger c'est ça que vous voulez banques et c'est pas très raisonnable c'est pas très respectable finalement est ce que l'on peut espérer c'est que les banquiers ne seront pas les guides de la
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société de demain s'il reste les guides alors on va nécessairement faire une société où il y aura de plus en plus de gens dont on n'a pas besoin est dans ce livre j'ai proposé un néologisme dans ce
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livre ce seront des en trop zantas51 être un an trop c'est pas possible c'est pas acceptable et naturellement content on croit en trop on a que deux solutions
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le suicide ou le feu à tout j'espère qu'on va y est j'ai échappé à ça alors l'autre l'autre perspective l'autre petite fable que j'ai proposé c'est la victoire de l'humanitude l'humanitude c'est un mot
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que j'ai un peu pris à senghor senghor qui avait parlé de la négritude est la négritude c'était la richesse apportée aux hommes par les gens pour noir non pour moi l'humanitude c'est la richesse apportée aux hommes par les hommes
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partout les hommes et on peut espérer qu'on deviendra raisonnable et que peu à peu justement ayant complètement oublié la contrainte du travail on se dira qu'il ya cette contrainte merveilleuse
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cette possibilité merveilleuse qui est de participer chacun à la construction des autres et cela c'est sans fin et du coup on aboutit à une extraordinaire définition de chacun qu'est ce que je
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suis je suis les liens que je tisse ce n'est pas en ne regardant que vous me connaissez ça n'est même pas en écoutant ce que je suis en profondeur c'est les liens que je suis capable de tisser avec
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les autres nous sommes en train d'accepter ce monde là et ce qui est pire aussi encore c'est que ceux qui en sont les victimes ces fameuses en trop eh bien ils commencent à l'accepter commence à
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croire c'est de leur faute et finalement il se contente de ce qu'on leur donne ce qu'on leur donne bien sûr c'est de quoi survivre et on leur donne surtout de quoi le plus posé de question on peut s'apercevoir que hélas le sport
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la télévision qui pourraient être des choses admirables sont utilisés pour permettre à certains de se contenter d'une vie virtuelle alors bien sûr ils n'ont pas assez d'argent pour aller au pôle nord mais le pôle nord il devra la
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télé ils ne seront pas assez beau pour épouser la princesse caroline mais à la télé ils peuvent imaginer qu'il qu'il épouse et puis surtout ils sont pas assez forts où ils sont passés à droit pour être des
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champions du foot ou du basket mais ça ne fait rien il regarde ça dans leurs pantoufles il voit ça à la télé et puis même ils sont tous dias pour les uns ou pour les autres alors qu'au fond ça leur échappe complètement le pire actuellement c'est
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l'acceptation d'une vie virtuelle par un nombre de plus en plus grande joie et il faudra donc provoquer un sursaut oui de mes deux fables la fable triste la victoire des banquiers
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bien sûr elle est la plus probable elle a déjà commencé mais j'espère que l'on peut obtenir un changement une véritable révolution une révolution non violente qui nous permettra de comprendre que
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c'est l'autre fable qu'il faut absolument faire vivre qui peut faire cette révolution je les connais ce sont des instituteurs ceux qui parlent aux enfants et il faut qu'il dira son enfant n'acceptez jamais
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de vivre une vie virtuelle vivait une véritable vie une vie qui vous permettent de rencontrer les autres les vrais hommes et femmes politiques sont ceux qui ont du pouvoir avoir du pouvoir
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changer ce qu'il ya dans la tête des autres quand un homme politique bien connue parle il ya des millions de personnes crient l'écoutent neuf personnes de longtemps on sait d'avancé qu'il va dire quand une institutrice
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parle à 25 gamin elle est écoutée par conséquent les hommes et les femmes qui ont de pouvoir eux qui vont faire la vraie politique ce sont des instits c'est à eux qu'il faut s'adresser pour
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essayer que demain soit vivable c'est pas vrai ils sont pas désintéressés ils sont désintéressés du bac ils sont désintéressés de l'accumulation du savoir mais ils sont passionnés par la construction d'une
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compréhension du monde et quand je vais dans les écoles je vous assure que ça n'est arrivé une seule fois sur des dizaines et des dizaines de rencontres et de rencontrer quelques enfants qui semblaient totalement in intéressé par
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tout ce que je pouvais leur dire la plupart au contraire sont passionnés les enfants sont passionnés ils ont envie de vivre autrement mais ils savent bien eux alors que en général les grands maîtres de
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l'éducation nationale ne le savent pas ils savent qu'ils vont à l'école non pas pour préparer des examens pour construire leur personne et ils ont raison l'erreur c'est de croire qu'on va au
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lycée pour préparer le bac non on va au lycée pour devenir intelligent construire cette intelligence et bien ça les enfants le savent ils sont désintéressés des examens mais elles sont intéressées de la construction de
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leur personne on nous fait croire que la compétition est nécessaire on nous se croire que dans la nature c'est elle qui a permis l'amélioration des espèces ce n'est pas du tout vrai en fait et en particulier dans la vie des hommes
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la compétition est un poison ce qu'il faut bien sûr c'est avoir un moteur en soi mais le moteur en soit il n'est pas de vaincre contre l'autre mais de vaincre contre eux soit et ça ça
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s'appelle non plus la compétition mais l'émulation oui il faut que je me compare à l'autre non percevoir que l'autre meilleur que moi est par conséquent je peux faire des progrès mais ces progrès n'ont pas pour but de passer devant lui
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ils ont pour but de faire que je devienne meilleur que moi quand je cours je n'ai pas à courir plus vite que carl lewis j'ai à courir plus vite qu albert jacquard et c'est d'ailleurs beaucoup plus facile vous me direz c'est vrai
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mais c'est ça que je dois avoir comme objectif eh bien il faut que dès l'entrée dans des écoles on explique aux enfants qu'ils ne sont pas là pour être meilleur que les autres mais pour utiliser au maximum le potentiel extraordinaire qu'il y en eu
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je crois que la révolution non violente que j'évoquais c'est là qu'elle se situe faire comprendre aux enfants qu'il faut remplacer la compétition par l'émulation
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s'apercevant par exemple que tout dans le sport va changer à quoi ça sert de vaincre ce qui compte c'est de faire une belle partie je n'arrive pas à accepter que l'on finalement que l'on empoisonne
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l'esprit des enfants en leur faisant croire que l'important c'est de l'emporter sur l'autre ils ont l'impression à ce moment là que l'autre n'est qu'un un obstacle alors qu'il faut leur dire parce que c'est la vérité que
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l'autre est toujours une source le mou chômage c'était un goût très positif il ya un siècle quand il y avait enfin un jour chômé parce que c'était là sa machin tout le monde était content ensuite demain c'est un jour chômé
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vive le chômage peut y aura deux jours font même mieux ça vaudra et puis il ya eu ce renversement où le chômage est finalement une activité subit de même que l'activité ait subi la clé c'est
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justement dans le mot subir un homme n'est pas là pour subir et c'est vrai dans la nature les animaux subissent bien sûr ils subissent toutes les contraintes de l'environnement les hommes ne subissent pas quand il avait froid au départ et a très
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longtemps il grelottait et puis un jour ils ont inventé le jeu et ne grelotte plus autrement dit au lieu de subir il arrive à vivre en fonction de ce qu'ils sont décidés et bien c'est vrai pour le ce qu'on a appelé le travail quand il
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est subi il faut le supprimer je vais aussi pour l'absence d'activité quand elle est subie il faut la supprimer il faut donc avoir une société qui soit capable et c'est pas difficile de
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proposer une activité unis l'activité à chacun a le vent bien sûr chacun choisira il ya ceux qui préfèrent chanter il ya ceux qui préfèrent courir il ya ceux qui préfèrent écrire des livres lire peu importe mais il ya vraiment de quoi s'occuper
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la vie est si courte on s'en aperçoit quand il n'en reste plus que quelques années d'espérance de vie alors qui va faire le travail j'ai déjà pensé prenez l'exemple du ramassage des
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poubelles tous les matins effectivement si on fait ça tout fournée des années entières réellement c'est pas drôle mais si on répartissait imaginer que un professeur d'université soient obligés
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deux ou trois jours par an pas beaucoup d'aller ramasser les poubelles mais il serait très content bien sûr ça m'embêterait seul vers 5 heures du matin même plus tôt mais au fond ça serait une expérience au cours de son année et
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comme ça dure deux trois jours y a pas de quoi en faire une histoire autrement dit ça serait un partage qui permettrait de transformer ce qui est un travail qu'on fait contre un camp c'est obligatoire en une activité très ludique
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quand on le fait de temps en temps et je dirais tient dans un mois g mais deux trois jours de ramassage des poubelles chic je vais rencontrer un tel je vais rencontrer des gens différents je vais voir paris autrement que je ne le vois
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d'habitude notre joyeux en tout cas avant j'étais volontaire pour aller ramasser les poubelles à condition qu'on m'oblige pas à le faire toute ma vie conclusion c'est au tour pauvre deux jours c'est à toi pourquoi pas
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il y a un siècle ou deux on expliqué qu'il y avait deux sources à la dignité le travail pour les uns et la propriété pour les autres car les grands propriétaires les grands noble qui avait d'une fortune colossale
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il n'avait pas besoin de travailler mais ça suffisait du moment qu'il avait des propriétés ils avaient le droit de vivre quant aux autres ils devaient acquérir de droits de vivre en travaillant mais c'est une monstruosité à peu près
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équivalente à celle qui nous faisait croire que on pouvait accepter toutes les tortures dans cette vie et qu'on aurait d'une récompense plus tard dans l'au delà non il faut pas croire en son genre de choses c'est dans l'immédiat qu'il me
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faut comprendre que tous les hommes ont le même potentiel ou du potentiel différents en tout cas extraordinaires et que ce n'est pas par le travail que je fais compenser le fait que je suis né sans propriété le propriétaire
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finalement n'est jamais que quelqu'un d'un peu abusif et le travail est une torture dont je peux me passer ma dignité je la trouve en échangeant et en échangeant de préférence d'hésiter
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l'économie n'est jamais qu'une espèce de façon de regarder le fonctionnement de la société en donnant une valeur à peu près à tous mais à tout ce qui peut être marchander alors effectivement l'économie nous
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apprend qu'elle est la valeur d'un kilo de blé par rapport à une bicyclette mais l'économie est incapable de le dire ce que ça vous ce que produit une infirmière en guérissant quelqu'un ou ce que produit une institutrice en donnant
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de l'intelligence à un enfant et par conséquent l'économie au fond ça m'est complètement égal elle ne concerne que la part des activités humaines qui produit les biens marchandable or cette part vient de
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diminuer de moitié au xviiie siècle 97 ou 98 % de l'activité dé en produisait des biens marchands d'art donc avait une valeur comme dans les économistes pouvait s'occuper mais aujourd'hui c'est
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moins de la moitié est dans un demi siècle ce sera au moins du quart autrement dit le domaine où les raisonnements des économistes s'applique est un domaine qui est en train de se réduire comme une peau de chagrin pendant d'autres choses parlons de ce
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qui n'a pas de valeur pas de valeur marchande mais qui est la véritable valeur humaine alors là il faut rêver et pourquoi pas rêver il faut rêver en saison en se réveillant on aura tous un programme un
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programme qui sera pas imposée parce qu'il faut bien vivre parce que cela met un programme qui tiendra compte des autres et août dans lequel on va choisir et quand je pense chaque jour on choix je suis obligé de faire moi qui suis
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juste justement bénéficiaires de beaucoup de temps libre je n'en ai jamais assez il ya tellement de choses qu'il faut qu'enfin il faut que je termine à lire il faut commencer un autre il faut que je rencontre un tel il faut que j'aille à tel endroit
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et puis j'aimerais tant prendre l'avion pour tel autre endroit et c'est la société du temps libre c'est la société du choix du choix personnel bien sûr un choix qu'il faut rendre le moins égoïste possible mais comme ce
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choix abouti le plus souvent à rencontrer d autres rencontres et des regards alors je deviens moi je deviens moi en regardant les autres et c'est ça la
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société du temps libre celle où on aura surtout le temps d'échanger des regards et puis de temps en temps des sourires et peut-être même encore mieux
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