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[Musique] [Musique] bon bonsoir à toutes bonsoir à tous euh en ce beau en cette belle après-midi de
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printemps euh nous avons la la joie d'avoir avec nous Élise Willer pour cette nouvelle séance du cycle agir pour l'éducation Élise va nous parler euh ah ben comme comme abitit l'avait fait la
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dernière fois encore des années euh critique de disons de de l'adolescence de la jeune adolescence les années collèges dont on a beaucoup euh entendu parler beaucoup parler en France euh ces derniers mois et semaines et euh en
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particulier de la même manière kabjit un autre aspect de ce qu'on pourrait appeler disons la la métacognition ah c'est-à-dire les Capac non pas comment
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enseigner des contenus mais comment enseigner à apprendre comment les enfants comment les élèves peuvent découvrir comment queles sont les meilleures stratégies quels sont les meilleurs comportements qui peuvent qui
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peuvent avoir à la fois à l'école et dans la vie pour s'emparer du réel autour de de donc là où abidit avait parlé d'esprit critique etlise va parler de de de comportement et de de contrôle
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de soi à partir de certains de ses travaux et certains travaux d'autres d'autres chercheurs ÉIS est professeur à Dauphine un chercheur affilié à jipal depuis longtemps et travaille à la fois
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dans les pays les plus pauvres euh dans le monde entier fait beaucoup de beaucoup de travail dans différentes dans différents pays d'Afrique et depuis plusieurs années de manière très intense en France
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Merci Merci beaucoup bonjour à toutes et à tous et merci beaucoup Esther pour oui alors du coup si je m'éloigne ça marche je j'étais pas sûr donc merci beaucoup Esther pour
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l'invitation je suis très heureuse de pouvoir faire cette cette lecture aujourd'hui donc c'est effectivement le alors ça ne défile pas voilà donc ce que je voulais vous présenter euh concerne
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ce qu'on appelle les compétences sociales et comportementales euh au sens large et donc ici par exemple dans le titre je vous montre euh trois termes trois comportements qui se rattachent à ces compétences sociales et
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comportementales la confiance à la fois en soi et en les autres la coopération et l'autonomie des élèves et donc ce que je vais essayer de vous montrer à à
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travers les les travaux de recherche euh qui se sont beaucoup développés depuis une dizaine d'années c'est l'importance de ces compétences sociales et comportementales dans la réussite scolaire mais pas seulement on va voir aussi l'importance qu'elles ont au-delà
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de la réussite scolaire et comment est-ce qu'on peut développer ces compétences sociales et comportementales qui est en fait un un champ de recherche très actif à la fois en France mais aussi dans dans plein d'autres pays euh
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alors on va d'abord définir ce que sont les compétences sociales et comportementales et ensuite je vous montrerai et là ça va vraiment s'intér enfin ça va vraiment exclusivement concerner la France à quel point est-ce
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que les élèves français manquent de ces compétences sociales et comportementales de manière très singulière par rapport aux autres pays de l'OCDE et puis donc une fois qu'on aura défini et dit quel
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était le déficit français dans ses compétences sociales et comportementales je vous montrerai les effets donc ce qu'on appelle le triple dividende c'est-à-dire des effets de ces compétences à la fois sur la réussite scolaire sur l' professionnelle et aussi
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d'autres bénéfices publics que je vais vous présenter rapidement puis qu'on a quelques travaux il sont très rares notamment un travail sur lequel je reviendrai en détail bien sûr pour montrer les bénéfices au-delà des bénéfices privés pour l'individu en
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terme d'éducation et d'insertion professionnelle et puis enfin on conclura en en essayant de discuter quelques recommandations pour l'école de manière à ce qu'elle développe davantage les compétences sociales et
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comportementales alors de quoi est-ce qu'on parle on parle à la fois du rapport à soi et du rapport aux autres donc la la dimension comportementale des compétences sociales et comportementales c'est la qualité de rapport à soi et
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donc dans cette catégorie qui est large on va faire rentrer essentiellement ce qu'on appelle la enfin l'optimisme par rapport à soi-même c'està-dire le la confiance en soi l'autoefficacité c'est le sentiment d'être capable de réussir
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des tâches on va avoir l'état d'esprit de développement état d'esprit de développement c'est un état d'esprit qui se caractérise par le fait que vous pensez pouvoir progresser si aujourd'hui vous n'êtes pas en réussite vous avez
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confiance dans le fait que vous allez pouvoir développer cette réussite et non pas que vous êtes nul nul de manière Intrinsec ou comme un état donc ça c'est c'est c'est un un comportement qu'on appelle l'état d'esprit de développement
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le locus de contrôle locus de contrôle ça veut dire s'il est interne ça veut dire que vous pensez que ce qui vous arrive dépend surtout de paramètres que vous maîtrisez alors que s'il est
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externe vous pensez que ce qui vous arrive dépend surtout de phénom de facteurs extérieurs que ne vous ne contrôlez pas et ce locus de contrôle à nouveau il a un lien avec les chances perçues de sa réussite puisque si on
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pense que ce qui nous arrive dépend de facteurs qu'on contrôle pas on peut pas y faire grand-chose alors que si on pense que ce qui nous arrive dépend de facteurs internes sur lequel on peut agir comme son travail des stratégies d'apprentissage et cetera dans ce cas-là
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on a le sentiment qu'on peut progresser le contrôle de soi également dans ses compétences comportementales donc le contrôle de soi c'est la capacité à freiner un plaisir immédiat pour un bénéfice futur plus important ou encore
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l'autodiscipline qui est une notion proche du contrôle de soi qui veut dire qu'on est capable effectivement de se discipliner de s'imposer des efforts quit à renoncer à des plaisirs immédiats mais dans un but
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futur donc qu'on a bien en tête et puis en en parallèle de ces compétences comportementales il y a les compétences sociales et donc là c'est la qualité du rapport aux autres qui passe par euh notamment évidemment la coopération la
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capacité à coopérer avec d'autres donc à s'organiser ensemble pour réaliser une tâche l'empathie le fait d'être capable de prendre en en considération le point de vue des autres et puis aussi les effets de son propre
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comportement sur les autres le respect la tolérance le sentiment d'appartenance c'est aussi quelque chose d'important le sentiment d'appartenance c'est le sentiment de faire partie d'une équipe c'est-à-dire que c'est le sentiment de faire partie d'un groupe d'être soutenu par ce groupe et soi-même de de
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contribuer au de d'être en face avec les valeurs et de de contribuer de à la réussite de ce groupe alors pourquoi est-ce que on on là j'ai défini j'ai défini ses
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compétences un petit peu en en détail il y a des terminologies très dispersées en fait vous avez peut-être sûrement entendu parler des des compétences sociales et comportementales mais sous d'autres termes par exemple on parle des
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soft skills on parle aussi des compétences non cognitives par rapport par rapport par opposition compétences cognitives ce qui est une mauvaise façon de décrire ces compétences parce qu'en réalité non cognitif ça voudrait dire que ça se passe pas dans le cerveau
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alors qu'en fait évidemment que la coopération l'empathie la confiance en soi ça se passe dans le cerveau donc les on a tendance à parler de de compéence non cognitive à tort mais c'est juste pour peut-être faire le lien avec des
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des notions que vous auriez pu voir ailleurs sof skills donc on dit les compétences douces bon elles sont elles par opposition à des hard skills qui seraient l'intelligence pure la l'intelligence fluide ça c'est une autre
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façon de les désigner ou alors on parle aussi de compétences socio-émotionnell en tout cas on on parle de ces compétences là en rapport ou par opposition à ce qu'on appelle l'intelligence l'intelligence fluide la
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la la CAP la vitesse de traitement de l'information la mémoire donc ce sont des intelligigences ce sont des des compétences strictement intellectuelles et et et on a donc ce bloc de compétences sociales et comportemental
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qui justement complète et on va voir quel est quel est leur rôle important dans les apprentissages c'est ces compétences intellectuelles alors pour vous donner une idée de comment on mesures et après
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on évidemment on on j'ai j'ai j'ai j'utiliserai ces mesures pour vous montrer les statistiques euh et donc le niveau des élèves par rapport à ces compétences alors on va essentiellement
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mesurer ces ces compétences à travers des questionnaires des questionnaires qui sont remplis par les élèves à différents âges on peut avoir des compétences sociales et comportement de mesurer chez les petits vers 6 7 ans on peut commencer à mesurer la confiance en
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soi l'état d'esprit de développement c'est en général moins fiable que chez des adolescents où ils sont davantage capables de répondre à des questions mais on va poser des questions du type donc par exemple pour l'estime de soi
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alors il y a il y a tout un tas de mesures qui existent je donne un exemple par exemple qui est issu de l'échelle de arterur Arthur estant Suzanne artherur une une une chercheur en psychologie sociale elle demande par PARM d'autres
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items on demande aux jeunes certains jeunes apprécient ce qu'ils sont d'autres jeunes souhaiteraient être quelqu'un d'autre et toi à qui tu ressembles donc on leur demande s'il ressemblent plutôt aux jeunes qui apprécient ce qu'ils sont ou s'il
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ressemblent plutôt aux jeunes qui aimeraient être quelqu'un d'autre et puis sil se situeent parmi ceux qui pensent que ils apprécient ce qu'ils sont bah on va les on va le on va leur mettre un indice d'estime de soi plus
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élevé et inversement s'ils aimeraient être quelqu'un d'autre ils vont avoir une estime de soi plus faible et on va poser de nombreuses questions de ce type pour faire un indice ensuite qui donne un score en fait d'estime de soi et on
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peut mesurer les Simes de soi par rapport à sa valeur comme ici la valeur globale on peut mur les Simes de soi sur son comportement scolaire sur sa compétence scolaire sur plein de dimensions de la vie pour le sentiment d' d'efficacité personnelle donc il y a
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une notion qui a été développée par un un chercheur en psychologie également qui s'appelle Albert bandoura on va demander des questions du type je sens que je peux gérer plusieurs choses à la fois est-ce que tu es pas du tout
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d'accord un peu d'accord d'accord ou tout à fait d'accord et euh le le fait de se sentir capable de gérer plusieurs choses à la fois effectivement c'est un sentiment d'être d'avoir d'avoir une certaine efficacité on va poser plein de
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questions de ce type à nouveau sur le sentiment d'être capable de réaliser des tâches et on va avoir un score plus élevé si les élèves répondent qu'ils sont tout à fait d'accord ou plus d'accord avec ce ce type de d'item euh
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le locus de contrôle une un exemple de question qu'on pose c'est par exemple sans une bonne part de chance personne ne peut accéder à des responsabilités et donc on demande à nouveau aux élèves s'ils sont d'accord enfin aux adultes aux enfants s'ils sont plus ou moins
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d'accord et donc s'ils répondent qu'ils sont tout à fait d'accord avec ce genre d'item sans une bonne part de chance personne ne peut accéder à la responsabilité on va leur attribuer un locus de contrôle plus externe puisqueen fait là ça veut dire qu'ils attribuent au fait d'avoir des responsabilité un
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facteur externe qui est la chance alors qu'on va avoir des des items du type je je mes efforts favorisent ma réussite là ça va être un contrôle un locus de contrôle
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interne donc on va avoir encore une fois tout un tas de questions qui permettent de construire des des scores alors l'état d'esprit de développement ça j'y reviendrai pas mal dans la suite parce que on a mené une étude intéressante sur l'état d'esprit de développement donc c'est important que je dise comment
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est-ce qu'on le le mesure on va le mesurer par une une notion assez simple qui est est-ce que l'intelligence est fixe ou est-ce que l'intelligence est quelque chose que je peux faire évoluer si je pense que l'intelligence est
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quelque chose de fixe je j'ai un état d'esprit fixiste c'est-à-dire que j'ai j'ai j'ai j'ai le sentiment que quoi qu'il arrive quel que soit le travail que je fournis les entraînements que je
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peux faire mon niveau d'intelligence progresse pas c'est quelque chose de donné dès le départ par ma naissance ma génétique ou des facteurs sociaux mais sur lequels je peux pas influer et inversement un état d'esprit de
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développement donc par par opposition c'est un état d'esprit où on pense que on peut changer son niveau d'intelligence que l'intelligence c'est comme un muscle ça progresse en s'entraînant on va connecter des neurones en s'entraînant et donc on va
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développer son intelligence et donc ça c'est l'état d'esprit de développement donc c'est vraiment en rapport avec la plasticité cérébrale finalement qu'on définit l'état d'esprit de développement le le sentiment d'appartenance donc à nouveau tout un tas de questions du type
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je me sens comme un étranger à l'école donc là c'est si l'élève est très d'accord avec cette phrase il est il a pas un sentiment d'appartenance très élevée inversement il y a d'autres items du type je je j'aime j'aime mon école
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j'aime mon école c'est un item qui donne un enfin qui est scoré sur un un sentiment d'appartenance plus plus élevé et puis je mentionne également que en dehors de ces questions donc qui sont des questionnaires avec beaucoup
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beaucoup d'items pour essayer de faire des indices synthétiques qui agrègent les réponses des des élèves à ces différentes questions il y a aussi des jeux des tâches comportementales qui ont été développées pour mesurer des choses par exemple comme la la confiance ou la
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coopération globalement sans rentrer dans les détails on va faire jouer deux personnes deux élèves par exemple à alors les élèves on va pas les faire jouer à un jeu d'argent mais ça s'est développer surtout chez les adultes on va les mettre en situation de il y a un
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individu a un individu B et on on va demander à l'individu a de donner une certaine somme d'argent à à l'individu B et si on donne plus d'argent enfin la quantité qui va t donné à l'individu B
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va être doublé et l'individu B va pouvoir rendre de l'argent à l'individu a et donc donc en fait si l'individu a a confiance dans l'individu B il va lui donner tout parce que ça sera doublé il aura confiance que la personne va lui
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rendre une une une une plus grosse partie enfin une partie de l'argent et comme ils auront doublé leur gain à eux deux ils auront tous les deux plus d'argent et donc là on voit bien que plus on plus l'individu a donne à l'individu B plus il a confiance dans
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l'individu B inversement s'il garde tout pour lui dès le départ et qu' lui donne zéro B ben lui il a 100 l'autre il a zéro et ça ça ça ça signifie qu'il avait pas confiance dans l'individu B du de de dans sa capacité à lui rendre de
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l'argent donc c'est ce genre de jeu et donc là on met vraiment les gens en situation pour voir vraiment comment ils se comportent et on on estime qu'effectivement c'est un petit peu plus fiable que les réponses qu'on peut donner à des questionnaires donc on fait un mixte en
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fait entre des questionnaires et puis des tâches de ce type pour essayer d'évaluer chez les individus quel que soit leur âge leur compéten social et comportemental alors où on en est au
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niveau français dans ses compétences euh pour l'état d'esprit de développement par exemple qui a été mesuré dans PISA 2018 donc PISA c'est cette grande enquête internationale qui est faite en
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2018 c'était dans 89 pays à l'âge de 15 ans et dans PISA on voit que la France donc qui est signalée ici par la barre plus foncée par rapport à la moyenne des pays de l'OCDE qui est le niveau zéro
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ici donc tout a été normalisé pour que la moyenne des pays soit à zéro vous voyez que la France a une barre qui est négative donc ça veut dire que l'état d'esprit de développement en France est inférieur à la moyenne des pays de
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l'OCDE euh alors c'est pas le la la situation la la plus catastrophique hein la Pologne a le niveau d'état d'esprit de développement le plus bas de tous les pays de l'OCDE le la Grèce le Mexique
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les Pays-Bas on aussi un niveau inférieur à la France mais effectivement on est quand même plutôt dans dans le bas avec beaucoup de pays qui euh sont au-dessus de la moyenne donc voilà l'état d'esprit de développement en France est plutôt en dessous de la
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moyenne assez nettement on a ici on a représenté donc ça c'est avec yanalgan et Corine Prost on a fait à partir des données de PISA 2012 une une
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on a dressé un un tableau plus complet des compétences sociales et comportementales dans le premier indice alors comment le lire à nouveau zéro c'est l'OCDE c'est la moyenne la barre noire c'est la la la la
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France le bleu foncé c'est l'Allemagne le bleu moyen les États-Unis et le bleu plus clair les pays du Nord donc on a pris des des pays comme point de comparaison et puis le zéro qui est la moyenne de tous les pays et donc sur le premier indice que l'on voit c'est que
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l'indice d'anxiété alors l'anxiété c'est un une une façon négative de de représenter la confiance en soi c'est on est anxieux quand on a peur de de pas y arriver quand on a peur d'échouer donc
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c'est un c'est pas exactement la confiance en soi c'est pas exactement l'inverse de la confiance en soi mais ça s'en rapproche assez fortement et donc on voit que l'anxiété en France est au-dessus de la moyenne des pays de
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l'OCDE et surtout enfin au-dessus de la moyenne de l'Allemagne de des pays du nord des États-Unis il y a quelque chose d'un petit peu anormal dans l'anxiété des des élèves français le deuxième indice qu'on représente ici c'est la
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perception de ses compéten c'est-à-dire la le le sentiment de compétence en mathématique on demande aux élèves des questions qui montre si qui qui donc c'est ce score est plus élevé si les
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élèves se sonent plus compétents et et là on voit euh que les élèves français sont en dessous de la moyenne des pay CDE alors vous pourriez me dire oui mais en vrai ils sont en dessous donc ça se trouve ils sont rationnels ils ont
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conscience d'être en dessous de la moyenne des poc2 en fait non dans les tests PISA et ça a toujours été le cas depuis le début des tests PISA les élèves sont à peu près à la moyenne des pays l'OCD on est parti un peu au-dessus
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de la moyenne pour reprendre l'historique de PISA en 2000-2003 on était légèrement adessus de la moyenne en mathématique comme comme en français ensuite on a eu pendant beaucoup d'années jusqu'en 2018 un score
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exactement à la moyenne et puis là le dernier PISA 2022 on est descendu un peu en dessous de la moyenne parce qu'on a plus chuté que les autres pays après le covid euh ce qui d'ailleurs est étonnant puisqu'on a eu moins de fermeture d'école donc j'en profite pour le dire
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en passant mais on est quand même encore très proche de la moyenne enfin tout ça pour dire que du coup c'est anormal que les élèves français se sentent moins compétents en moyenne que la moyenne alors qu'ils ne le sont pas moins
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d'accord donc il y a à nouveau un un problème de de perception de ces compétences enfin il y a un problème le troisième indice queon représente ici c'est la persévérance alors la persévérance je l'ai pas mentionné dans les compétences comportementales mais
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c'est très important et c'est très rattaché justement à l'état d'esprit de développement à la confiance en soi c'està-dire qu'on per sévère quand on pense qu'on va y arriver et que il faut il faut répéter répéter pour y arriver
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or les élèves français ils lâchent davantage l'affaire quand ils y arrivent pas il persévèent pas et c'est en lien avec cet état d'esprit de développement qui est moins élevé ce sentiment de compéten qui est moins élevé ce qui fait
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que quand on échoue en fait on n pas l'impression qu'on va pouvoir s'améliorer et et et progresser donc on abandonne plus rapidement et là on voit très nettement un déficit de personne
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persévérance on voit également un déficit d'ouverture dans à la résolution de problème donc cette ouverture à la résolution de problème c'est un un comportement qui est mesuré dans PISA par rapport à des tâches qui n'ont qui
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sont un peu nouvelles enfin par rapport à un exercice nouveau le PISA mesure si les élèves sont ouverts au fait de de de s'y attaquer d'essayer de en fait on
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plaisir quelque part à résoudre des problèmes qu'il ne savent pas forcément résoudre et on voit que les élèves français ont moins plaisir qu'ailleurs à découvrir des problèmes et à essayer de les résoudre et puis le dernier indice
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qu'on mesure ici c'est le locus de contrôle donc j'ai expliqué interne c'est quand on pense que ce qui agit sur notre réussite vient plutôt de nous externe vient plutôt de l'extérieur et là on voit que les élèves
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français ont un locus de contrôle beaucoup plus externe que la moyenne beaucoup moins interne que la moyenne euh et ce qui veut dire qu'ils ont la perception que ce qui leur ce qui ce qui favorise leur réussite et est
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essentiellement enfin plus souvent qu'ailleurs lié à des facteurs extérieurs qu'il ne contrôleent pas donc là on a une image de la psychologie des élèves français qui est pas très réjouissante
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hein je je je veux mais j'espère que après je vous redonnerai confiance enfin en tout cas de l'optimisme par la suite de la présentation mais on a un vrai problème dans la psychologie des élèves français puisque tous ces facteursl tous
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les facteurs que j'ai Pr présenter le manque de confiance en soi le manque de persévérance l'impression que ce qui nous arrive dépend plus de l'extérieur plus de facteurs extérieur plus d'anxiété
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euh moins de moins d'ouverture à la résolution des problèmes enfin voilà tout ça c'est pas du tout positif et alors pour ce qui est des compétences sociales on va dire c'est encore pire on
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a le niveau de coopération qui est le plus faible de tous les pays de l'OCDE donc là au moins c'est clair et net les Français les élèves français souffrent de enfin souffrent on sa pas s'ils en
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souffrent en terme de bien-être mais en tout cas voilà ils ont ce niveau de coopération le plus faible de tous les pays un sentiment d'appartenance également qui est plutôt négatif alors là on peut enfin avoir l'impression
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qu'on n pas les pires les États-Unis ont un sentiment d'appartenance qui n'est pas non plus très élevé par rapport à l'Allemagne par exemple au pays du Nord où là le sentiment d'appartenance à l'école et est plus
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et puis relié au manque de d'attitude vis-à-vis de la coopération PISA donne également des exercices à traiter collaborativement aux élèves et là le score de résolution collaborative est à
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nouveau inférieure à la moyenne euh on retrouve on retrouve c'est non c'est pas ça que je voulais montrer euh oui on retrouve bon on va je vais pas je
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vais pas détailler parce que je pense qu'en plus vous en on avait assez de de tous ces toutes ces nouvelles un peu négatives sur les élèves français en tout cas on retrouve ses résultats en 2018 essentiellement et une dernière
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chose que je voulais dire quand même par rapport à ce déficit en compétenence sociale et comportementale c'est que il il y a un facteur d'inégalité sociale dans ce déficit que que je ne peux pas
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ne pas mentionner donc ici là je je reprends des résultats qu'on a obtenu avec Nina Guillon dans une étude sur euh le sentiment de compétence sur l'estime
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de soi scolaire donc on mesure chez des élèves à travers les question les questions que je vous ai mentionné tout à l'heure leur perception de leurs compétences scolaires et on
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regarde par niveau scolaire donc ici on a fait un vrai test de maths pour savoir déjà quel était le vrai niveau des élèv et on voit que le sentiment de compétence il croit avec le niveau au
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test tout va bien c'est logique les élèves qui réussissent mieux au test de math ont un sentiment de compétence plus élevé en math la barre rouge elle elle elle
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correspond à la moyenne pour des élèves d'origine sociale favorisé et la barre bleue pour des élèves d'origine sociale défavorisé et ce que l'on observe à tous les niveaux même chez les fors enfin à
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tous les niveaux c'est que systématiquement alors qu'ils réussissent de la même manière au test les élèves défavorisés se perçoivent comme moins bons que les élèves
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favorisés donc on a euh une on a un déficit chez les élèves français en général mais on a aussi un un déficit plus prononcé chez les élèves qui sont
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d'origine sociale défavorisé à niveau égal d'accord et d'ailleurs c'est vrai aussi chez les filles euh qui ont des perception de leurs compéten plus faible que les garçons à niveau égal donc il y
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a évidemment ces inégalités qui se qui s'insèent qui s'imbrique dans ce déficit global euh je vais passer ce ce ce résultat alors maintenant on pourrait on pourrait
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on pourrait ne pas s'inquiéter de ces statistiques s'il tentait que l'estime de soi euh l'optimistme l'état d'esprit de développement la opération tout ça
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n'avait pas d'effet sur les performances scolaires ou sur tout autre indicateur d'accord ça pourrait être on dit les les Français sont pessimistes c'est un peu un trait
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culturel bon c'est pas grave d'accord si enfin ça pourrait ne pas être grave en fait s n'avait pas de conséquence donc en fait ce que les chercheurs ce à quoi s'intéressent les chercheurs c'est évidemment les effets en tant que tel de
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ses compétences toutes choses égal par ailleurs sur euh bah sur les trajectoires scolaires quand on s'intéresse à l'éducation mais aussi professionnelle et cetera et donc c'est maintenant un peu la la synthèse des
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certains travaux sur ces effets que je vais vous présenter alors on a maintenant un assez grand nombre de papiers qui montre que développer l'état d'esprit de développement chez les
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élèves est un facteur de réussite scolaire donc on a on a des travaux qui sont issus de de papiers assez récents 2018- 2019 2019 et
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puis un travail sur lequel je vais plus revenir qu'on a fait en France et qui est en train d'être publié actuellement donc je reviens sur le le travail le premier de 2019 en Norvège ce
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qu'ils ont fait en Norvège c'est qu'ils ont pris des classes d'élèves de seconde et dans ces classes d'élèves de seconde ils ont proposé trois séances de 45 minutes chacune sur la plasticité du
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cerveau donc chaque enfant de seconde était dans une salle informatique a avec un ordinateur et faisait 3 xis 45 minutes euh des activités et recevait des informations sur la plasticité
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cérébrale et euh c'est cette cette intervention donc elle a été randomisée donc certaines classes tirées au sort ont eu accès à ces séances et d'autres classes tirées au sort n'ont pas eu
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accès à ces séances et on les chercheurs ont regardé l'effet sur un test d'algèbre lié à l'effort juste après la 3e séance ce qu'ils ont constaté c'est un effet positif de ces interventions
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sur la réussite au test d'algè juste après donc ça ça donnait une première indication c'est un effet à très court terme et c'est un effet juste sur l'algèbre et juste sur un test qui n'était pas un test scolaire je veux
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dire un test donné par le professeur mais un test fait par les chercheurs donc ça ça ça ça ça avait une portée un peu limitée encore mais au moins ça suggérait que à très court terme en tout cas avoir la notion de que le cerveau est quelque chose qui peut se développer
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que c'est pas fixe l'intelligence n'est pas fixe ça les a fait mieux réussir au test qui venaient juste après ensuite il y a eu euh euh deux autres papiers euh qui sur des beaucoup plus grands
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échantillons ont permis euh d'enfoncer on va dire le le clou en tout cas de de de d'aller dans le même sens mais en donnant des des preuves plus robustes donc le papier de de yeiger aux États-Unis sur un très grand
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échantillons représentatif de plusieurs dizaines de milliers d'élèves enfin sur euh 20000 élèves environ ils ont euh montré que une séance une seule séance de 45 minutes sur l'état d'esprit de
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développement et la plasticité cérébrale a a permis d'augmenter les notes donc là cette fois c'est plus juste un test fait par les chercheurs c'est vraiment les notes que les élèves reçoivent toute l'année après l'intervention et a permis
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de baisser le le le pourcentage d'élèves qui obtenai des notes éliminatoires donc il était obligé de de redoubler et ils ont pu mesurer cet effet sur l'ensemble de l'année scolaire qui a suivi cette
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séance sur la pl cérébral euh Chouet Allan qui est une chercheur du jipal également a montré que en formant les enseignants cette fois à
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l'état d'esprit de développement pour des élèves qui sont des élèves de CM1 les enseignants étaient formés eux-mêmes et ensuite refaisaient en classe des séances sur l'état d'esprit de développement avec leurs élèves et
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sur la persévérance et l'idée que on est on on en en en travaillant en réessayant en se réentraînant on peut progresser et elle a trouvé un effet positif sur les
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apprentissages qui qui elle a pu mesurer jusqu'à 2 ans et demi après l'intervention donc là on a des effets de plus long terme qui évidemment renforc beaucoup la la validité des premiers résultats qui étaient à très très court terme et puis nous avons
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nous-même mené donc avec une équipe de chercheurs en France une expérimentation d'un programme qui s'appelle énergie jeune et qui a un programme dont sur lequel je vais vous présenter quand même quelques éléments puisque c'est c'est
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dans le contexte français euh et donc ça ça ça ça ça peut vous donner l'idée que ça justement ça marche même en France où les où les élèves ont cet état d'esprit particulièrement défavorable alors
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qu'est-ce que fait le programme énergie jeune l'objectif du programme c'est de lutter contre le décrochage scolaire et leur hypothèse c'est que les élèves se découragent et se démotivent parce qu'ils ont l'impression de ne pas être
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capable d'apprendre et de réussir donc il l'association a vraiment euh travaillé sur un programme qui arrive à D construire cette idée fixiste du
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niveau scolaire et euh euh de de de l'intelligence donc ce qu'ils ont fait c'est qu'ils ont euh euh développé 12 séances qui se passent de la 6e à la 3e trois fois par an et c'est des séance
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d'une heure enfin 55 minutes dans des dans des heures de vie de classe qui sont animé par des bénévoles de l'association énergie jeune donc ce sont des gens extérieurs à l'éducation nationale qui viennent dans les classes par euh deux faire ses séances animer
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ses séances et les deux notions sur lesquell vraiment le travail travaille beaucoup c'est état d'esprit de développement donc l'idée que l'intelligence n'est pas fixe mais qu'elle elle elle elle est comme un muscle et elle se développe quand on s'entraîne quand on on utilise les
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bonnes les bonnes stratégies et puis l'idée que le les les les facteurs de réussite certes il y a des facteurs externes mais que les facteurs internes sont également importants et donc de
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remobiliser un peu le sentiment que les élèves maîtrisent dans une certaine mesure en tout cas ce qui leur arrive et ce programme il a été mis en place dans des dans des collèges REP et REP plus donc éducation prioritaire éducation
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prioritaire renforcé pour justement cibler les élèves qui en ont le plus besoin c'estàdire les élèves qui sont d'origine sociale défavorisé et chez qui on on a justement ce cette cette documentation que leur état
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d'esprit développement est encore moins développé donc on a pris 97 collèges répartis dans seette académie donc éducation prioritaire on a observé deux cohortes de 6e ceux qui est rentré en 6e
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en 2014 ceux qui est rentré en 6e en 2015 donc aujourd'hui ils sont grands hein ces élèves et puis on a tiré au sort dans chaque collège une cororte une des deux coortes allait être allait
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bénéficier du programme de la 6e à la 3e et l'autre coorte allait euh ne pas bénéficie du programme c'est-à- direire avoir tout ce qu'ils ont par ailleurs mais pas ce programme énergie jeune et donc au total ça nous a donné 23000
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élèves qu'on a suivi de la 6e à la 3e et on a pu suivre grâce au registre scolaire on a pu suivre leurs notes on a pu suivre leurs absences leurs punition leurs sanctions on a pu également suivre leur jusqu'au brevet leurs résultats au
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brevet et puis on a aussi fait des enquêtes individuelles tous les ans dans les collèges où on aller dans les collèges avec des tablettes et des questionnaires sur les tablettes pour mesurer leur état
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d'esprit de développement leur bien-être la perception qu'ils avaient du déterminisme social des choses qui évidemment étaient au cœur du programme et que les registres scolaires ne pouvaient pas nous donner et donc ce qu'on a observé là je vous montre
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l'effet sur les notes seulement euh donc les notes au global par rapport à au groupe de contrôle qui est en jaune ici les notes du groupe de traitement au
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global ont progressé de 7 % d'un écarttipe alors 7 % d' écart type c'est pas énorme comme effet pour un programme éducatif c'est déjà pas mal parce qu'en fait là quand on voit des métaanalyses sur les
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programmes éducatifs on a en fait rarement des effets très gros ça c'est c'est c'est une question d'ailleurs qui qui pour les chercheurs un peu un peu philosophique pourquoi est-ce qu'on a
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autant de mal à augmenter avec les dispositifs même des dispositifs très ambitieux les notes en tout cas ce qui est intéress c'est justement ce dispositif n'est pas très ambitieux il a un effet euh qui est très important
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relativement à l'investissement que ça demande 12 séances en 4 ans de 55 minutes c'est pas grand-chose et pour autant euh l'effet sur les notes est et est à peu près comme l'effet de
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dispositif bah de la de dispositif beaucoup plus ambieux par exemple pour vous donner un point de comparaison même si c'est à un âge très différent le dédoublement des classes de CP euh est un dispositif qui euh a un impact entre
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8 % et 13 % d'un écart type donc juste un peu au-dessus de programme énergie jeune alors que dédoubler descp c'est évidemment recruter des enseignants c'est un effort en terme de budgétaire et en terme de recrutement de prof beaucoup plus important que le programme
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énergie jeune donc on a on a un programme qui a un rendement étant donné le le coût de ce programme qui est tout à fait euh intéressant euh et euh et donc on se
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demande par là est-ce que le les ces séances ces 12 séances pour développer l'état d'esprit de développement euh comment est-ce qu'on pourrait faire pour infuser davantage le système éducatif VI a les preuves les parents pour qu'en
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fait cette cet effet il soit potentiellement beaucoup plus important que les 7 % d'un écart type que l'on obtient ici euh et ça ce sera justement euh j'y reviendrai quand je vous montrerai les la la fin de la
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présentation les recommandations pour l'école euh si on regarde et ça peut être aussi intéressant de voir les effets selon des sous-groupes on voit que les filles euh réagissent apparemment un peu plus un peu plus que
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les garçons euh euh même si les écarts entre ces deux effets l'écart n'est pas forcément significatif euh elles ont un un effet un un une estimation un petit
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peu plus importante les non boursiers donc ceux qui euh il y a 20 % de boursiers et et et et 80 % de boursiers il réagissent également un petit peu plus là c'est un petit peu plus significatif là pas du tout entre les
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élèves selon leur niveau d'entrée en 6e qui soit bonne bon ou mauvais élèves en 6e ça change rien du tout à l'effet alors par contre il y a vraiment une différence importante selon le niveau de discipline à l'arrivée en 6e qu'on mesure par les retards les sanctions les
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punitions les élèves qui avaient des comportements plus disciplinés à l'arrivée en 6e euh réagissent plus fort au programme et chez eux l'effet il est vraiment fort alors que les élèves qui avaient au départ un niveau d'absence de
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punition et de sanction plus fort ils réagissent moins alors ça c'est un peu le problème de ce programme parce que si on se rappelle de l'objectif il fallait développp il fallait limiter le décrochage le décrochage il va évidemment être plus tôt chez ces
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élèves-là et c'est ceux-l qui réagissent moins alors que les élèves alors c'est très bien pour ces élèves-là parce que ces élèves-là ils sont déjà en éducation prioritaire et le fait d'avoir un programme de 12h qui leur augmente de 13
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% d'un écarttiple al note c'est c'est c'est super pour ces élèves-là mais voilà on n' pas réussi à atteindre ces élèves plus difficiles qui ont des comportements indisciplinés à l'arrivé en 6e donc ça c'est quelque chose sur
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lequel il va falloir progresser comment atteindre ces élèves qui sont à risque de décrochage en tout cas le programme énergie jeune au global il a des effets et il a des effets effectivement pour certains groupes d'élèves qui sont vraiment très importants donc ça la
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conclusion c'est qu'en développement en développant l'état d'esprit de développement euh et que ça d'accord on n absolument pas travaillé les mat le français rien du tout on arrive à augmenter les résultats scolaires et
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pourquoi est-ce qu'on arrive à augmenter les résultats scolaires en fait quand on quand on regarde un peu plus les mécanismes on voit qu'on arrive à changer les perceptions des chances de réussite donc ça c'est l'objectif du programme c'est d'augmenter les
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perceptions que les des chances de réussite qu'ont les élèves donc c'est vraiment changer les perceptions et c'est ça que le programme fait ça améliore les comportements en classe ça diminue en 4e les retards les absences et les sanctions et c'est en pardon en
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3e et c'est c'est justement en 3oisème que ces retards ces sanctions et ces absences elles augmentent fortement donc c'est à cet âge là que le programme arrive à les diminuer donc ça c'est très très bien et donc ça c'est l'effet que je vous ai montré et puis on voit un
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effet également sur les aspirations pour faire des études on voit un petit effet sur également donc les ambitions scolaires à plus long terme donc donc l'état d'esprit de développement il arrive à changer les perception enfin
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les interventions arrivent à changer les perceptions changer les comportements en classe et donc les résultats scolaires donc là on comprend pourquoi est-ce que enfin comment marche en fait cette cette cette intervention et si on
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compare le coût du programme donc énergieèe c'est 65 € par an et par élève avec un effet de 7 % d'écart type avec d'autres programmes qui ont été évalués donc le programme par exemple internat
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d'excellence qui est un programme qui marche très bien mais qui est beaucoup beaucoup plus coûteux le dédoublement de CP dont je vous parlais qui est un programme évidemment aussi beaucoup beaucoup plus coûteux avec un effet qui
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est sensiblement le même même si c'est un petit peu supérieur en math euh euh on on voit le le le le rendement important d'énergie jeune et puis si on compare avec d'autres programmes de
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récite éducatif qui ont été évaluer comme le programme coup de pousce clé qui essae après la classe pendant 1 he et de tous les jours de aider les élèves à à apprendre à lire en CP c'est un
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programme qui n'a pas montré d'effets euh pareil pour d'autres dispositifs je vais pas rentrer dans les détails mais donc en fait euh c'est cette cette expérimentation elle nous indique que il
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y a un levier dans l'état d'esprit développement il y a un levier à actionner chez les élèves euh euh qui nous semble tout à fait pertinent parce que puisque euh on peut voir un effet
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d'actionner ce levier et c'est quelque chose qui peut être fait sans investir euh énormément même si il faut faudrait effectivement sûrement faire mieux que juste 12 séances par des gens extérieurs
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bénévoles il faudrait sûrement faire mieux donc je'y reviendrai après comment est-ce qu'on peut faire mieux alors je vais prendre un autre exemple pour montrer que agir sur les compétences sociales et comportementales a des effet
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sur les résultats scolaires c'est un exemple tout à fait passionnant d'une expérimentation qui a démarré dans les années 80 et dont le suivi par les
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chercheurs euh c'est s'est prolongé jusqu'à aujourd'hui euh C c'est un programme qui s'appelle le programme longitudinale de Montréal et qui a été étudié par deux collègues Yann Algan et
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Elizabeth Bisley il visent des garçons défavorisés avec des comportements disruptifs des comportements euh d'impulsivité et de et de et de d'indiscipline et elle durait 2 ans et
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elle visait vraiment à renforcer le contrôle de soi et renforcer les habilités sociales donc la qualité des interactions entre entre les pères c'était vraiment ces deux compétences-l qui étaient travaillé dans le programme
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et euh les chercheurs ont pu voir des impacts très forts euh sur les compétences sociales et sur les trajectoires scolaires donc je vous montre par exemple sur les compétences sociales vous voyez le groupe de
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contrôle ou ce que j'ai pas dit c'est que l'intervention a été randomisé euh entre des enfants euh qui avaient les tous ses comportements disruptifs certains sont rentrés dans le programme et d'autres noms donc on a pu comparer enfin les chercheurs ont pu comparer un
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groupe traitement et un groupe contrôle le groupe contrôle il est en bleu le groupe traitement il est en rouge et puis le groupe vert c'est le groupe des élèves qui n'étaient pas éligibles parce qu'ils étaient pas problématiques en terme de comportement donc ce sont les
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élèves non élégim au programme et ce que l'on voit c'est ici par exemple pour ce qui est de l'impulsivité on a le groupe bleu qui a un niveau d'impulsivité qui est ici et le groupe rouge on voit qu'il
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est il est shifté vers la droite il est il y a une translation vers la droite ce qui veut dire que les niveaux d'impulsivité enfin de contrôle de l'impulsivité ont monté donc il y a une amélioration et qui qui rapproche les
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élèves presque au niveau mais pas encore du groupe normal j'allais dire c'est pas tout à fait politiquement correct de groupe non éligible on voit également et là c'est c'est à nouveau spectaculaire à
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quel point le groupe traitement s'est rapproché du groupe vert le groupe non éligible pour ce qui est de la confiance donc ce programme il a permis d'augmenter la confiance entre les paires la confiance les uns envers les
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autres par rapport à un groupe de contrôle ù évidemment le niveau enfin le niveau de confiance est nettement inférieur et puis on a ce sur les effets de long terme les chercheurs ont vu des
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effets très importants sur la probabilité de d'obtenir le de finir le lycée donc ici le groupe vert non éligible le groupe traité et le groupe
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contrôle VO voyez que le groupe traité il a fait la moitié du chemin finalement entre le groupe contrôle et puis le groupe des enfants qui dont les comportement n'était pas problématique donc il y a un très fort rattrapage même
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s'il est pas complet sur la probabilité de finir le lycée on a également un rattrapage sur un autre indicateur qui est le le fait d'être d'avoir besoin d'être dans des programme d'éducation
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spéciale les le groupe bleu a beaucoup plus de probabilité celui qui était contrôle d'avoir ce programme d'éducation spéciale donc pour des élèves en difficulté alors que ceux qui ont été traités euh à terme rejoignent
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complètement non pas une plus grande probabilité que ceux qui n'étaient pas traités de d'être dans ce programme d'éducation spéciale euh alors si on prend un là je suis
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rentré dans deux études spécifiquement si on prend un peu plus largement euh le l'ensemble des études qui existent euh il y a une synthèse euh de
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de education endowment Foundation qui est un organisme anglais qui essaie de synthétiser toutes les recherches en éducation pour essayer de tirer des des leçons de politique publique et dans leurs recherche ce qu'ils essayent de
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faire c'est classer les programmes selon la taille de l'effet donc selon l'impact qu'ils ont sur les élèves sur leurs apprentissages et le coût donc en ici dans l'axe des ordonné les programmes sont classés selon leurs coût et ici
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selon leur impact et pour par exemple pour ce qui est de l'apprentissage coopératif euh cette cette le fait de apprendre aux élèves à à apprendre ensemble de manière
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coopérative le la le le coût est très très faible parce qu'en fait il faut former les enseignants à mettre en place de l'apprentissage coopératif en classe mais en dehors de la formation des enseignants qui peut durer 1 2 3 jours
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il y a pas d'autrees coût et euh les effets en moyenne ce qui qui sont reportés dans cette littérature sont tout à fait substantielles avec ici sur
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l'axe un effet moyen de près de 40 % d'un écartipe donc bon c'est il y a toutes les études ne sont pas d'un niveau de qualité scientifique parfaite donc il faut prendre avec un peu de précaution ces synthèses parce qu'elle
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mélange des études qui ont des très très bons niveau de robustesse scientifique et d'autres moins mais ça suggère que l'apprentissage coopératif donc apprendre la coopération c'est une façon
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d'augmenter les performances des élèves sans que ce soit un coût très important pour les pouvoirs publics par par contraste par exemple la réduction de la taille des classes elle a un coûp beaucoup plus élevé c'est ce pointl pour
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un pour un pour un impact plus faible alors il y a d'autres programmes qui sont encore plus prometteurs si tentz que justement il faudrait répliquer avec des études randomisées très bien faites
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c'est les programmes qui essaie de développer la métacognition chez les élèves donc la capacité à à prendre un recul réflexif sur ce qu'on fait avant de le faire pendant qu'on fait et après d'avoir ce ce ce cette réflexivité par
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rapport à ce qu'on est en train de faire ça c'est la métacognition et le feedback c'est-à-dire la capacité des enseignants à faire des retours encourageants constructifs aux élèves pour les aider à
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progresser si on forme les enseignants à faire ses retours encourageants constructifs pour aider les élèves à progresser c'est peut-être ça qui aurait d'après cette revue de littérature cette synthèse l'impact le plus important donc
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là on est on est dans un dans un champ de recherche où on a ce sentiment que sur le plan scolaire des apprentissages scolaires il y a beaucoup d'investissement à faire en France et ça
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passe forcément par la formation des enseignants pour que les enseignant développe davantage la confiance en soi l'état d'esprit de développement la coopération entre élèves avec des effets potentiellement
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importants pour pour les élèves et ça s'arrête pas à la scolarité donc ce que je voulais aussi évoquer parce que c'est tout à fait unique comme recherche c'est l'effet des programmes à très long terme
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sur euh des des des indicateurs d'insertion professionnelle euh le programme dont j'ai parlé à Montréal sur le contrôle de soi et les habilités sociales des élèves a montré des effets
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à très long terme jusqu'à 37 ans sur les revenus du travail plus 20 % de revenus de travail pour ces pour les les les les les enfants qui avaient reçu ce
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programme une baisse du taux d'inactivité de 10 points de pourcentage donc ce sont des effets très importants et ça ça s'arrête pas seulement aux effets professionnels il y a aussi une
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baisse de la criminalité euh une baisse du nombre d'arrestation de 33 % et puis une baisse du niveau de dépendance aux aides sociales donc là on a tout un ensemble de bénéfices finalement de ce programme qui à l'âge de 7 8 9 ans a
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essayé d'aider les enfants à gagner en contrôle de soi en autodiscipline en baisser l'impulsivité a eu tous ces effets sur la scolarité mais aussi sur l'emploi la criminalité la dépendance
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aux aêes social ce qui amène les chercheurs à faire un calcul coût bénéfice très intéressant euh quand il compare le coût du programme ici en rose à 7 8 et 9 ans avec tous les bénéfices
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retirés du programme à long terme donc dans les bénéfices il y a la zone bleue la grosse zone c'est les revenus du travail supplémentaire les 20 % de revenus du travail supplémentaire mais aussi la réduction des aides sociales
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qui est ce gain jaune là la réduction de du redoublement la réduction de des programmes d'éducation spéciale et puis la réduction de la criminalité tous ces
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bénéfices là sont très nettement supérieurs au au coût et donc le le le calcul des auteurs amène à à à conclure que 1 € investi dans le programme ici à
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7 8 9 ans a rapporté à la société et à l'individu quand on met tous ses bénéfices ensemble 11 dollars à l'âge de 39 ans donc c'est des investissement qui peuvent être
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importants dans certains programmes mais qui sont largement compenser à long terme par tous ces bénéfices éducatifs professionnels et autres comme on vient de le voir donc ça suggère qu'il
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faut il faut comment dire pas il faut pas voires programmes comme des coût mais comme des investissements en réalité sociaux alors j'ai j'ai pas parlé de cetteutre programme d'ailleurs
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effectivement de Perry preschool Project qui est un autre programme qui travaillait sur les interactions en groupe et l'autodiscipline et on voit également des effets à très long terme euh James Eckman et d'autres co-auteurs
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ont également pu montrer qu'à l'âge de 40 ans il y avait des hausse de salairire très important des études plus longues et c'était un programme qui visait également des des des enfants qui avaient de plus gros problèmes de
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d'autodiscipline et d'interaction sociale alors euh pour conclure donc les la première conclusion que que qu'on qu'on peut faire c'est les
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élèves français souffr alors d'ailleurs j'ai dit les élèves français mais on le retrouve à l'âge adulte toutes ces déficits de compétences sociales et comportementales dans les études dans les enquêtes PIAC qui sont les études les enquêtes PISA pour les adultes
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faites par le CDE également donc globalement les la société française est caractérisée par un déficit dans de compétence sociale et comportementale donc ça c'est la première leçon la deuxième leçon c'est
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que ces compétences elles jouent un rôle important dans la réussite scolaire dans l'insertion professionnelle et dans d'autres aspects de la vie des adultes euh comme l'ont montré certaines étude
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en tout cas pour la la réussite scolaire maintenant on a une accumulation d'études assez conséquente pour le montrer et la bonne nouvelle c'est que ces compétences ne sont pas fixes c'est
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pas un trait culturel des définitif les Français sont comme ça et cetera c'est on on l'a vu avec énergie jeune et et on le voit dans d'autres études qui cherch à développer ses compétences sociales et
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comportementales ce sont des choses que l'on peut faire évoluer sans investir de manière délirante du tout donc en fait c'est le paradoxe quelque part c'est que on a ce fort déficit mais en fait c'est
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facile à faire évoluer que énergie jeune c'est que 12h en 4 ans et pourtant les élèves changent leur per avec des effets concrets dans leur comportement et leur réussite donc ça c'est la bonne nouvelle et ça veut dire
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que il est il est tout à fait possible de essayer de rendre l'école plus performante
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en en agissant sur trois piliers dans l'école et de manière plus systématique que le programme dont je vous ai parlé en investissement dans en investissant dans la apprentissage coopératif dans
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l'état dans le développement de l'état d'esprit de développement dans des méthodes d'évaluation les méthodes d'évaluation françaises sont des méthodes qui euh par rapport à ce qui se fait dans d'autres pays euh
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accentueent un état d'esprit fixiste accentue un sentiment d'incompétence parce que même si c'est des points rouges et pas des notes ou même si c'est des des des petits smiley qui qui qui
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qui sont tristes dès le CP CE1 les enfants qui ne sont pas qu' on pas les points verts ou qu' on pas les les petits bonhommes qui qui sourit on leur renvoie assez tôt cette idée qu'ils ne
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sont pas forts d'accord donc on a changé les notes en point rouge pour simplifier mais en fait on n pas vraiment changé l'effet que ça fait sur un élève où l'élève il a quand même ce sentiment de
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d'échec et et donc on a à travailler nos modes d'évaluation on a un mode d'évaluation qui euh renvoie trop euh souvent le l'idée aux élèves qu'il ne
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sont pas compétents alors que dans d'autres pays on pratique des modes d'évaluation très différents où en fait on ne on ne renvoie pas à l'élève ni un point rouge ni rien on lui on lui explique ce qu'il a bien fait on lui
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explique ce qu'il a mal fait et on lui donne des conseils et on le fait travailler retravailler ce qu'il a mal fait mais sans lui coller un point rouge comme comme comme on a l'habitude de le faire donc il faut retravailler ces
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éléments là et ça passe par la formation des enseignants à la fois formation initiale et continue donc ce qu'on est en train de développer actuellement avec des collègues dans la salle notamment
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c'est un programme une autre expérimentation pour essayer on va dire pour simplifier de généraliser motivation énergie jeune grâce à une auprès des enseignants pour que les
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enseignants soient eux-mêmes finalement des des des des des comme comme s'ils étaient eux-mêmes des intervenants énergie jeune donc que les enseignants euh puissent véritablement eux-mêmes
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changer leur état d'esprit de développement alors pas seulement l'état d'esprit de développement ça c'est le premier module de formation mais on a aussi un module pour leur permettre de changer de mode d'évaluation des élèves et pour leur permettre d'utiliser
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l'apprentissage coopératif en classe donc on a vraiment ces trois pilier dans la formation motiveaction on est en train de former 750 enseignants dans plein d'académies avec des enseignants qui sont pour l'instant témoins donc des
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enseignants qui pour l'instant ne sont pas formés et d'autres qui sont formés de manière à ce qu'on puisse comparer les résultats de leurs élèves sur sur quelques années pour voir si en formant les enseignants à
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développer les compétences sociales et comportementales on peut généralis enfin on peut amplifier le gain en terme de compéten social et comportemental mais aussi le gain en terme d'apprentissage scolaire
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de des chez les chez les élèves par rapport à ce qu'on a pu observer pour énergie jeune donc voilà le protocole qu'on est qu'on est en train de développer il y aura 150 enseignants par
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groupe un groupe qui suit les trois modules de formation c'est-à-dire état d'esprit développement évaluation pour favoriser les progrès et apprentissage coopératif il y aura 150 enseignants qui vont faire que l'état d'esprit de
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développement 150 qui vont faire que l'évaluation en faveur des progrès et 150 qui vont faire que l'apprentissage coopératif parce qu'en fait on veut voir ce que chaque euh chaque module qui euh
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touche une euh un aspect des compétences sociales et comportementales euh permet de changer et puis on veut voir avec le le le groupe a on veut voir la complémentarité entre entre ces modules
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euh voir s'ils sont substitut au complément euh l'un de l'autre et puis on a un groupe témoins et ce groupe témoins recevra la formation euh plus tard mais pour l'instant pendant la phase expérimentale il ne la reçoit pas
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de manière à ce qu'on puisse en comparant les élèves de ces différents enseignants voir l'effet du programme donc on est en cours et on aura les résultats dans en 2025 donc je
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reviendrai j'espère vous présenter ces résultats là merci beaucoup pour votre [Applaudissements]
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attention [Musique]
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