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on va démarrer ce nouveau temps et ce nouveau parcours un petit peu de formation de cet après-midi merci à toutes et à tous de nous retrouver en ligne pour ce nouveau webinaire organisé
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par la carte Créteil autour de la question de la professionnalité enseignante alors il y a à peu près un an Catherine Guéguen qui nous avait accompagné avait apporté son regard sur
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ce que pouvait ressentir les enseignants dans le cadre de leur travail après cette fameuse crise sanitaire que nous avons tous traversé et qui continue d'une façon d'une autre à nous impacter ces années avaient été marqué par des
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situations professionnelles inédites parfois déstabilisantes et avec elle nous avions cherché comment se retrouver avec nos élèves elle nous avait apporté son éclairage et vous pouvez retrouver son intervention très riche également
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sur le site de la Cardi aujourd'hui donc un an après nous allons poursuivre cette exploration de la relation pédagogique en nous interrogeant sur ce qui peut faire sens et sur ce qui peut donner du sens
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travail dans la classe à la mission des enseignants du primaire au lycée qu'est-ce qu'être enseignant éducateur et transmettre comment penser comment repenser sa professionnalité aujourd'hui
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entre dilemme tension complexité et valeur pourquoi complexité parce que le monde de l'école et vous le savez puisque vous en êtes des praticiens au quotidien ce monde de l'école est de plus en plus complexe ce qui peut légitimement fragiliser rendre plus
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vulnérable alors que la plupart du temps nous n'avons pas choisi ce métier par hasard alors grâce aujourd'hui à six enseignants qui ont accepté de témoigner de leur pratique et de leur cheminement souvent ponctués de doute on fait de
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difficultés nous allons ensemble interroger notre professionnalité c'est parcours seront commentés par vous Christophe Marsollier que nous remercions vraiment infiniment d'être parmi nous vous êtes inspecteur général de l'éducation du sport et de la
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Recherche docteur en sciences de l'éducation et vous vous intéressez plus spécifiquement à la question de l'éthique relationnelle donc grâce à vous nous allons pouvoir avoir un éclairage sur ce que les enseignants vont partager et je vous propose que
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l'on démarre immédiatement donc je le répète n'hésitez pas à poser vos questions via le chat et nous y répondrons nous allons les regrouper pour ensuite transmettre ces questions à Christophe marcellier et nous allons
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donc démarrer par l'école primaire avec l'intervention du réseau Jean Lolive de Pantin bonjour à tout le monde je suis Pascal life je suis coordonnateur réplus sur un réseau d'éducation prioritaire à
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Pantin et on a un travail collectif depuis maintenant quatre années avec bon nombre d'enseignants sur une démarche
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comment construire les compétences psychosociales des élèves à l'école élémentaire l'école primaire d'une façon générale et puis dans cette démarche il est aussi question de de
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voir comment ce travail incite les enseignants à leur réflexion à leur propre capacité de transformation et à redéfinir aussi leur
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métier voilà ce que je peux pour l'instant dire donc on fait ça depuis 4 ans on est organisant collectif ça se passe à la fois sous la forme de formation théorique et aussi
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d'observation collective en des classes et depuis l'année dernière on collabore avec la Cardi parce que ça offre une nouvelle dimension à notre travail notamment cette dimension reflective réflexive partagée alors peut-être
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rappeler utilise beaucoup mais qui mériterait d'être repartagés on va dire grosso modo que c'est sa concerne en fait tout ce qui va permettre à l'élève à l'élève pardon
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d'appréhender soit ses émotions d'appréhender sa relation à l'autre d'appartenir au groupe en fait c'est tout ce qui va le faire devenir un moment donné un futur citoyen
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donc c'est la capacité à être en dialogue à être en échange en discussion en collaboration avec les autres et puis c'est aussi des compétences qui permet à l'enfant lui-même de construire sa
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propre capacité à s'appréhender à se gérer très bien alors oui donc comme l'a dit Pascal ça fait plusieurs années qu'on suit en fait un projet autour de en fait le travail sur
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les compétences psychosociales des élèves et en fait cette année j'ai pour la première fois en fait la chance de d'accueillir dans ma classe des élèves qui donc du coup quand bénéficié de ce
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travail là avec deux de mes collègues donc Audrey vigneron donc il n'arrive pas à se connecter et Madame Marion grand et comme je le dis en fait comme je n'avais déjà parlé avec Pascal et
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avec les différents participants en fait c'est la première année où je me retrouve avec un groupe d'élèves avec lequel je n'ai pas eu ce qu'on attend généralement en début d'année je précise
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que j'ai des élèves de CM2 donc on aurait plus ou on a l'habitude de faire un petit peu le gendarme mettre en place les règles de vie et autres et en fait je me suis retrouvé très rapidement avec des élèves déjà en fait consciente tout
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ça capable de en fait de réagir tout de suite en cas de problème de discipline parce que c'est discipline
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mais de conflit entre eux ou en fait il y a même des fois où certains de leurs de leurs conflit en fait ne transparaissent même pas parce qu'ils sont capables de les gérer en amont
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entre eux et j'apprends par la suite dépasser quelque chose et en fait ce qui transparaît dans en fait dans mon travail en tant qu'enseignant c'est que j'ai des élèves avec lesquels
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je peux tout de suite entamer un travail pédagogique dans d'autres dans d'autres matières parce qu'en fait ils sont hyper très à l'écoute dans l'empathie entre eux et avec moi ce
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qui fait que ils sont vraiment très disponibles dans les apprentissages et ce qui crée en fait une très belle cohésion dans la classe et ce depuis le fait depuis le début de l'année
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ce qui permet en fait moi en tant que professionnel d'être beaucoup plus apaisé aussi et en fait c'est ce que c'est ce qui ressort un petit peu de ce projet qu'on a suivi en fait de plusieurs années ou au départ en fait je
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vous avoue j'étais totalement sceptique en me disant bon bah encore une fois qu'est-ce qu'on va qu'est-ce qu'on qu'est-ce qu'on va essayer de nous apprendre parce qu'en fait je voyais que l'intérêt pour l'élève est pas pour moi
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et au final en fait j'ai été vraiment très en fait très surpris de voir que ça m'a impacté moi-même humainement et professionnellement ou quand je dis je fais confiance à mes
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élèves c'est ce n'est plus seulement en fait de la théorie mais c'est réellement le cas je leur fais confiance autant en tant qu'individu et en tant qu'elle aime de par leur capacité aussi bien dans le travail pédagogique que dans leur en
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fait dans leur attitude en tant que élève et le futur citoyens qui fait que là par exemple on est parti en classe de neige au mois de janvier et pas une fois je n'ai besoin réellement
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de les rappeler à l'ordre ou de leur rappeler les les règles de vie parce qu'en fait c'était en fait c'est installé chez eux il fait qu'en fait c'est je dis que j'ai beaucoup de chance en
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fait d'avoir fait de profiter de cela et de le vivre merci est-ce que Audrey va réussir à parler on vous est alors je vais je vais rebondir sur ce
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qu'a dit Tarek et puis je vais poser deux petites questions à Monsieur Marsollier donc effectivement nous sommes partis en classe de neige ensemble donc moi j'ai une classe de CE2 dans la même école que tu arrêtes et en
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fait il y a eu on a tous les deux des élèves autonomes responsables ils s'autorégulent en fait on n'a pas eu de soucis de recadrage
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il y a quand même une grande différence d'âge entre nos élèves mais en fait on avait mélangé les garçons et les filles même dans les classes donc ça donne des élèves comment un sentiment je pense d'appartenance
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au groupe et qui et qui en fait voilà quel que soit le groupe en fait il y a une capacité à trouver sa place et être singulier parmi
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les autres il me semble que ça c'est c'est ouais c'est une de un des avantages de nos élèves voilà alors
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la question que nous avions à poser donc à Monsieur Marsollier c'est est-ce que vous pensez que c'est envisageable en fait d'intégrer dans la formation des jeunes enseignants mais aussi des moins jeunes
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le développement des compétences psychosociales puisque en fait nous on envoie le bienfait et puis la deuxième question c'est que comme c'est quand même un travail oui un
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cheminement personnel et impliquant par nous appliquant individuellement comment faire que la majorité des enseignants et adhèrent comment faire qui est pas de réticence
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voilà merci merci beaucoup donc si pour le groupe de Jean Lolive c'est bon monsieur marcellier une petite
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réaction puis ensuite on va donner la parole à Anne-Laure oui donc bonjour à tous et toutes j'espère que vous m'entendez bien votre passé ce moment avec vous mercredi
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et que notamment qu'on parle de ces fameuses compétences psychosociales qui dont on entend le plus en plus parler au niveau national et qui de depuis une
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vingtaine d'années sont déjà je dirais dans certains pays des objets de réflexion parce que de nombreux acteurs ont mesuré que il s'agit de la trame de fond des compétences qui sont
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en jeu à la fois dans la capacité des élèves à mieux réussir et donc à appréhender les difficultés qu'il rencontre dans leurs
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apprentissages mais aussi les difficultés qui les rencontrent sur le plan relationnel et les difficultés de leur vie du coup ça a un incidence aussi pour la question de la gestion mentale de la capacité à maintenir un équilibre
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un bien-être donc un équilibre dans les besoins cette physique physiologique et surtout psychologique donc en termes de prévention de la santé mentale de réussite d'épanouissement et
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d'émancipation c'est essentiel alors par rapport à la question que vous me posez puisqu'il y a de plus en plus de de d'académie qui travaille sur ce sujet là et qu'on nous avons depuis le mois de
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août dernier au niveau de l'éducation nationale et notamment de la direction générale de l'enseignant scolaire signé cossigné avec cet autre direction ministérielle une instruction interministérielle qui a été rédigé par
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santé publique France sur la formation compétences sociales d'ici un horizon à 2037 il y a d'une certaine manière un engagement un processus qui se met en
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place sur le plan de ces 8 ministères pour former la population et notamment les jeunes au sein de l'éducation nationale à être formés donc il va falloir former les professeurs et nécessairement dans les mois qui
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viennent les choses vont se mettre en place elles se mettent déjà en place dans certaines académies certaines spé qui ont déjà pris la mesure de cette réalité là il faut savoir que comme l'avait montré l'enquête de Damien Tessier qui est
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maître de conférence à l'Université de Grenoble il avait fait une enquête sur les Inns le développement de la formation option psychose sociale dans les INP c'est quelque chose qui est en train de se
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mettre en place progressivement alors il y a un décalage parfois entre il le montre très bien dans sa recherche entre le fait que des formateurs affichent ou des académies dans le cadre
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de la formation continue affiche comme étant philosophia et le et ce qui peut y avoir à l'intérieur de la formation donc c'est pas encore complètement uniformisé mais on peut dire que le référentiel de santé publique France qui a été publié en cours de l'année
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2022 en février 2022 vise d'une certaine manière à uniformiser le cadre de référence pour la formation sociale et valorise un
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certain nombre de pratiques donc c'est pratique sont notamment comme le montre un certain nombre de méta-analyse de travaux d'analyses de travaux de
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recherche montre leur efficacité donc on a toutes les conditions sont réunies pour que l'on puisse commencer dans certaines académies on peut dire même à l'échelle nationale des la formation initiale et la
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formation continue on peut dire que globalement toutes les académies sont préoccupent elles sont avancées à des degrés différents dans laquelle il Créteil vous êtes la l'Académie la plus avancée on peut le dire parce que il y a
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eu déjà depuis à peu près 4 ans un travail entamé autour du groupe BCR qui qui me tourne vers Séverine kitten vous
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êtes coopération réussite voilà qui est piloté par Madame art qui est inspectrice de SVT tout à fait voilà donc le recteur de la cuisine Créteil auvergneau a beaucoup soutenu ce
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projet qui est un projet un peu pionnier qui est en plus accompagné de chercheurs notamment Rebecca Champlan qui est l'un des spécialistes des spécialistes de ces de
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ce sujet et on voit bien alors il y a les orientations qui sont prises il éclaire selon les académies voilà et certaines académies qui vont axer sur certains points plus que sur d'autres il y a plusieurs entrées possibles pas trop s'inquiéter sur ce
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sujet là il faut savoir que lorsqu'on commence à tirer le fil que ce soit d'une entrée ou d'une autre les autres entrées sont viennent avec donc il y a quand même néanmoins des aspects
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essentiels qu'on va peut-être amené à rappeler dans sur les comptes antiques sociales comme le fait de de travailler sur des pédagogies expérientielles qui sollicitent notamment l'évocation de situations
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à risque vécu par les élèves toi dans le cadre de l'école ou en dehors de l'école et d'utiliser du coup des espaces de parole qui permettent aux élèves dans toute sécurité de pouvoir
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développer leur propose sur ces sujets là et puis des pratiques qui sont plus liées à des jeux de rôles qui sont des pratiques extrêmement puissantes comme
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le théâtre forum ou le jeu des trois figures mais le théâtre de forum est en véritablement un espace pour pouvoir changer de rôle facilement et permettre les élèves de discuter d'associer jeux
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de rôle dans lequel on se met la place d'un camarade ou on revint scénette et aussi des débats des discussions autour de certaines questions que posent le fait de
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ne pas respecter certains besoins d'un camarade ou voilà certaines attentes certains exposées à certains risques alors le retentissement pour terminer sur les questions
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[Musique] on voit bien que beaucoup de coups d'enseignants s'intéressent de plus en plus ces compétences exigosociales parce que les problématiques de climat scolaire
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sont première et dès lors que dans une classe il y a pas un bon climat là pour travailler ou que des élèves sont mal d'une certaine manière pour appréhender la les efforts que engagent les apprentissages
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cela met en jeu des compétences comme le disait à l'instant Pascal Lahaye des compétences de résolution de problèmes de communication de gestion des émotions qui sont des compétences qui font partie
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des compétences psychosociales et qui sont celles les compétences que l'on faut bien maîtriser pour réussir et pour dépasser ces difficultés et les enseignants du coup se trouvent engagés à faire cette formation et du
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coup à travailler sur eux pour pouvoir dépasser eux-mêmes la difficulté de passer d'une posture de sachant à une posture d'écoutant une posture d'animateur de ce type d'espace de parole qui n'est pas sans poser sans
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bouleverser quelque part l'exercice du métier d'enseignant merci alors je propose à Anne-Laure d'apporter son témoignage donc à de leur Fourment est enseignante en histoire-géographie en collège j'ai
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également à Pantin je vais me présenter parce que je crois que ça a une incidence sur d'où je parle donc moi je suis enseignante en collège en histoire-géographie dans l'éducation
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prioritaire aurait plus depuis 19 ans d'abord à Sevran et puis maintenant à Pantin depuis tout récemment alors qu'est-ce que ce parcours dans
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l'éducation prioritaire a sans doute façonner un peu mon identité professionnelle parce qu'enseigner dans les dans l'éducation prioritaire ce n'est pas enseigné en centre-ville et c'est l'appui de la sociologie
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d'inégalité scolaire rencontrée au bout d'une dizaine d'années qui m'a sans doute aidé à penser et à trouver aussi du sens à mon action et à peut-être changer quelques pratiques pédagogiques et deuxième
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élément important pour expliquer d'où je parle c'est que je suis praticienne de la pédagogie institutionnelle je suis membre d'un groupe depuis une quinzaine d'années le gpipc groupe de pédagogie
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institutionnel Paris Créteil et alors c'est une histoire de rencontre parce que moi je suis arrivée à Sevran en 2005 2004 au moment des émeutes et il m'a fallu aussi trouver des espaces pour penser et à plusieurs ce que nous
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vivions en tant qu'enseignant dans des cirques dans des circonstances qui ne bousculaient en tant que jeune enseignant et il se trouve que j'ai trouvé d'autres enseignants qui participaient à ce groupe
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et du coup ces deux aspects pour moi me construisent construisent mon identité professionnelle et sans doute m'aide à penser en même temps éducation c'est à dire au sens d'épanouir développer la
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personnalité et transmettre des connaissances et des aptitudes à réfléchir et à penser toute la difficulté c'est d'associer les deux et de de les faire cohabiter
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du coup j'ai choisi de partager un une expérience dans ma classe autour de ces deux aspects mais peut-être juste avant définir peut-être la pédagogie institutionnelle en quelques secondes
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c'est un courant pédagogique qui est issu du mouvement Freinet alors dans les années 50-60 mais qui s'est développée de la maternelle à l'université aujourd'hui il y a des praticiens dans à
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tous les échelons du système éducatif et universitaire qu'est-ce que ça veut dire être praticien ça veut dire essayer de mettre en place des institutions dans les groupes dans les classes ces
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institutions se sont les conseils par exemple les responsabilités ou les métiers et puis le quoi de neuf les ceintures d'apprentissage le coin petit en tout cas par institution faut
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entendre une définition des lieux des moments des statues de chacun selon ses possibilités des rôles des réunions des rites des pratiques de coopération donc ça c'est l'aspect un des aspects de la
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pédagogie institutionnelle mais c'est aussi prendre en compte la dimension collective et penser ce qu'est un collectif et quel place on fait à ce collectif comme on le pense
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et puis troisième pied de la pédagogie institutionnelle c'est essayer de penser l'inconscient ou en tout cas tenir compte des affects qui nous traversent nous les élèves
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quand on est en situation groupale ou dans la classe ça signifie aussi et ça c'est important pour pour mon idente pour qui je suis c'est à dire que faire de l'API c'est aussi participer à un groupe de travail
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donc sur du temps informel mais c'est des réunions de trois heures et ce groupe de travail il se fait à partir de monographie c'est à dire de récits professionnels mais il permet de penser à plusieurs la complexité de notre
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métier et c'est donc ce qui a accompagné ma pratique c'est donc un étayage régulier pendant toutes ces années avec une fois par mois d'autres où on essaye de de questionner
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ce qui nous bouscule de trouver des solutions ou en tout cas de les penser et avec un aller-retour avec parfois un nettoyage un peu théorique ou en tout cas on essaye et c'est ce que d'autres appellent la praxiste c'est-à-dire une
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manière spécifique un peu d'articuler théorie et pratique ces deux éléments éducation prioritaires et puis pédagogie vont m'ont permis de penser mon action
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dans l'enseignement alors concrètement qu'est-ce que j'ai envie de partager avec vous mais c'est peut-être une des institutions mises en place dans ma classe à savoir les ceintures
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d'apprentissage alors les ceintures sont une des institutions de la classe elles sont une parmi d'autres c'est à dire que l'idée pour moi c'est de mettre en place un système qui va essayer de tenir compte des techniques de la dimension
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collective ce système il est composé d'un conseil d'une heure de plan de travail ou ce que j'appelle tant de travail individualisé de ceinture pour grandir qui serait des ceintures de comportement des ceintures
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d'apprentissage c'est ce que je vais essayer de présenter rapidement un quoi de neuf dans le monde des temps citations des responsabilités la production de la recherche documentaire un marché des connaissances et c'est toutes ces institutions qui
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vont faire système moi ce que je vais déplier ce sont mes ceintures d'apprentissage parce qu'il me semble que c'est ce qui me permet d'être vraiment d'articuler éduquer et transmettre
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alors de quoi s'agit-il il s'agit de d'abord de pratiques de différenciation de personnalisation les élèves vont choisir niveau de ceinture par compétence alors
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il y en a 6 en histoire-géographie ici c'est se repérer dans le temps et pour se repérer dans le temps il y a un fichier auto correctif avec des exercices numérotés dans les fichiers
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un fichier correction et puis un fichier passage de ceinture ça c'est pour moi les enfants choisissent les élèves choisissent pardon un parcours c'est à dire qu'ils
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vont choisir un niveau de ceinture pour leurs compétences ils vont aller chercher en autonomie les exercices et vont avoir la possibilité de solliciter les pères ils utilisent le fichier auto correctif pour vérifier
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leur réponse et c'est là que c'est intéressant parce que je vois exactement ce que la littérature décrit des élèves dans le rapport au savoir à savoir les élèves les moins performants ou parmi
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les élèves les moins performants certains vont prendre les ceintures les plus élevées c'est à dire la ceinture verte et puis finalement quand ils sont confrontés à la réalité quand ils ont la
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ceinture verte à passer ils reviennent en disant ah mais je suis pas prêt en fait et c'est exactement ce qui est intéressant parce que c'est c'est les élèves les plus faibles
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ils ne savent pas qui ne savent pas et en fait avec ce système tout d'un coup on se rend compte que ils prennent conscience que ils ne savent pas et il y a une partie du chemin qui est fait parce que si savent pas ils vont aller développer des stratégies pour essayer
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de savoir pour ces élèves là c'est plus la facilité c'est plus la fatalité c'est à dire que c'est pas j'y arrive j'y arrive pas comme certains élèves les comme le décrivent la littérature sur les élèves
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les moins performants mais cette fois il y a une alternative et donc du coup ça ouvre des perspectives alors parmi les élèves les plus performants au contraire et ben certains vont décider de passer
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toutes les ceintures jaune orange vert pour se rassurer certainement eux ont conscience des attendus et des exigences et il se risque moins facilement il y a quelque chose ici pour moi qui
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s’éprouve peut-être pour les élèves de l'autonomie au sens de identifier ses besoins savoir que je sais découvrir donc savoir que je ne sais pas et surtout trouver des stratégies pour y répondre et là ça va
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permettre d'utiliser des outils en situation qui vont prendre tout leur sens le lexique le sommaire du manuel les fiches outils et tout ça tout d'un coup va avoir
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un sens actif peut-être je dirais comme ça alors deuxièmement ce dispositif me permet d'expliciter les compétences et les critères de réussite
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ça me permet aussi d'expliciter les les procédures de développer les stratégies d'apprentissage et puis alors voilà là ce sont les ceintures c'est une échelle descriptive globale les critères sont des
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indicateurs et pas tout à fait la compétence mais bon c'est une des limites mais en tout cas c'est une évaluation qui va permettre de donner des critères de réussite les élèves choisissent le moment où ils veulent
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passer leur ceinture et la ceinture en fait c'est ce qui m'intéresse moi c'est que ça sanctionne les réussites et non les manques c'est à dire que pour valider sa ceinture il faut 100% de
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réussite à l'évaluation si on n'a pas 100% et ben on la repasse c'est à dire que là on serait plutôt dans une évaluation formative on sait ce qu'il reste à travailler et l'élève repart travailler et quand ils repassent la
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ceinture et qu'il obtient 100% et bien on est plutôt du côté de l'évaluation somatique et on valide au moins les réussites et qu'il peut remobiliser dans d'autres contextes et
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notamment dans la situation d'aide la réussite elle est visible elle est par un petit système de gommettes comme ça et ça permet à chacun de se situer de dire ben voilà moi j'ai réussi ça et je
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peux aider aussi si je suis même si je suis ceinture jaune je peux aider je peux être un élève en difficulté même suivi par un aesh je pense à Houssen et faire partie des élèves qui ont validé le plus de ceintures même si ces
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ceintures sont jaunes ça permet aussi ce système bon là c'était pour montrer des évaluations sur une même ceinture trois niveaux d'évaluation et en fait c'est un temps qui me permet
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de formaliser l'aide et l'entraide et surtout ceux-ci se ceintures d'apprentissage et ce temps de travail individualisé permet de valoriser les différences dans la classe et même de rendre positive les
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caractéristiques hétérogènes du groupe c'est à dire quand les rangs visibles elles permettent de développer la coopération et de formaliser l'aide quand on a besoin d'aide on vient
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s'inscrire au tableau en indiquant l'exercice et la ceinture il y a un élève peut répondre et du coup peut aller proposer son aide ça aussi c'est assez chouette à observer
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alors il y a des outils pour aider c'est à dire que voir le sentiment d'estime de soi d'élèves quand ils sont en situation d'aide c'est drôlement intéressant à observer alors il y a aussi d'autres
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situations récemment une élève me disait moi qui sont reconnus comme expliquant bien et Sarah qui disait au mois de décembre moi j'en ai marre d'aider je suis tout le temps sollicitée ça va être l'occasion
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pour nous d'en faire une nouvelle règle au Conseil puisque ce système et bien il est régulé également par un conseil d'histoire-géographie une fois
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par trimestre et dans ce conseil on va dire à partir d'une météo de du plan de travail comment je me suis sentie dans ce plan de travail de critiquer aussi l'organisation c'est-à-dire ce qui ne va pas et de faire des propositions pour
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que ça s'améliore un exemple cette année il y avait des tablettes sauf que les tablettes étaient monopolisées et ben du coup on a fait une nouvelle règle maintenant on s'inscrit pour prendre la tablette avec l'heure de passage et on a limité à 15 minutes l'utilisation de la
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tablette pour certains exercices cette organisation elle va aussi nécessiter des responsabilités donc de prendre place dans le groupe d'une autre manière alors par exemple il y a responsable des affichages éphémères puisque tout se
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fait avec des aimants responsables de l'inventaire des fichiers d'exercices parce que il manquait des exercices du coup on a fait une fiche et un responsable qui note pour la semaine suivante un responsable du temps parce qu'on peut pas passer sa ceinture à deux
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minutes de la fin donc le responsable du temps rappelle 15 minutes avant la fin que c'est les derniers temps de passage de ceinture et puis les responsables du matériel technique à titre d'exemple alors évidemment il y a des limites
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faire de l'histoire-géo c'est pas passer des ceintures ce n'est même pas tout à fait apprendre mais en tout cas et autres limites c'est que maîtriser des procédures des procédures c'est peut-être pas forcément
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maîtriser des compétences en situation l'explicitation des procédures et des stratégies peut-être un peu trop décontextualisées ou trop décloisonné puisqu'elles sont par compétence bon en tout cas c'est des questions qui animent
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la réflexion quand on met en place ce dispositif mais elle me permettent moi de penser un équilibre entre la dimension collective des apprentissages à travers la
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coopération la place et les places dans le groupe qui sont sans arrêt redistribués avec les ceintures de compétence on peut être jaune en se repérer dans le temps et vers en réaliser une tâche cartographique je parle des compétences propres à ma
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discipline mais aussi donc cet équilibre entre la dimension collective et la dimension individuelle je travaille seul et je passe des ceintures entre éduquer faire grandir s'épanouir l'estime de soi le sentiment je sais pas
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si c'est d'efficacité ou en tout cas un sentiment de performance et transmettre c'est à dire les enjeux didactiques de ma discipline et puis il y a une autre forme d'équilibre pour moi c'est à dire le
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plaisir de bricoler des dispositifs alors nourris de différentes références sociaux logiques didactique de pédagogie institutionnelle mais aussi d'observer les effets produits et ça
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c'est aussi une dimension de mon travail c'est à dire de prendre des notes de ce que j'observe pendant ces temps là voilà le témoignage et moi évidemment il y a quelque chose autour de la dimension
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collective qui m'anime et puis c'était les questions que je posais moi c'était en termes de collectif c'est à dire comment parce que ce travail-là je l'ai fait à la fois je
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le mène à la fois moi dans ma classe mais à la fois dans mon groupe et à la fois dans des groupes de travail histoire-géo qu'on a pu créer dans l'éducation prioritaire et cette question qui m'anime c'est quelles
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organisations collectives pour penser à plusieurs la professionnalité enseignante sur le terrain et même de quelle place penser le travail collectif dans les établissements voilà merci beaucoup
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pour témoignage et c'est photos qui permettent de rentrer un petit peu dans la classe monsieur marcellier une petite réaction avant de passer au témoignage d'éloïs spirale oui donc
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[Musique] on voit bien que l'expertise madame Fourmond au fait de participer pendant des années un groupe sur une pédagogie qui est très spécifique qui est peu développé en France qui est déjà
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ancienne qui a une vie très spécifique au sens où elle bouleverse complètement le rôle de l'enseignant qu'il devient beaucoup plus qu'une personne ressource personne qui va aider
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accompagner et c'est une pratique qui demande une formation [Musique] et une capacité à se défaire des
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représentations que l'on a du rôle classique de leur de l'enseignant au sens où là et bien tout va être beaucoup dans l'organisation comme malinfo très bien dit l'organisation de des
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conditions pour que l'élève soit autonome exerce sa responsabilité s'organise lui-même par rapport à l'auto-évaluation qu'il fait à grâce aux
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outils qu'à préparer l'enseignante des compétences qu'il où il en est dans ses compétences et donc sur par rapport à la question que vous
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posez plus spécifiquement sur les organisations des collectifs pour penser à plusieurs la professionnalité enseignante sur le terrain il est clair que si on veut faire évoluer on s'en est vraiment aperçu en mettant en place les
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constellations notamment en cycle 1 enfin aussi que à l'école dans le premier degrés aussi que le cycle 3 on s'est rendu compte que ce sont des leviers extrêmement puissants déjà les travaux sur
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les communautés d'apprentissage professionnels qui sont beaucoup nés au Canada mais qui d'une certaine manière dans les groupes tels que le jeu FN le CMEA tous les groupes liés aux pédagogie
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alternatives qui se sont développées dans le cadre du mouvement de l'éducation nouvelle avait fait naître cette idée que si on veut que les enseignants vraiment acquérir un haut niveau il faut que il
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faut créer les conditions pour qu'il travaille ensemble et donc ça recouvre un peu la question que vous posez comment faire cela alors comment faire cela ça suppose à mon avis que on
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autorise les enseignants beaucoup plus à se faire confiance à innover et à que l'on mise sur leur capacité ensemble à trouver des solutions et arrêter de
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penser que c'est en publiant DVD des mécums des manuels en leur expliquant ce qu'ils ont à faire qu'on va améliorer les choses non pas que c'est manuels soient inutiles parce que je pense qu'ils sont très utiles notamment pour les formateurs ce sera 15 enseignants
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sont sensibles et les utilisent indéniablement mais il y a beaucoup d'enseignants qui sont beaucoup plus à même d'évoluer et de progresser en travaillant ensemble en ouvrant leur porte dans leur classe en expérimentant
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et en réfléchissant ensemble à des processus pour améliorer et les l'enseignements et les apprentissages et je dirais que le travail que fait que font ces groupes sur la pédagogie
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institutionnelle même s'ils sont peu répandus et que cela correspond finalement à des pratiques assis isolées sont déjà de nombreuses années en avance sur ce que l'on n'est amené maintenant à
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considérer comme priorité quoi et ça a été préfigurateur alors il y a quand même vous l'avez entendu à travers le le témoignage du madame Fourmond il y a des spécificités liées à au caractère
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institutionnalisant de certaines décisions prises collectivement donc on décide ensemble que la mise en place de règles de rituels de méthodes de rôle de responsabilité
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tout cela c'est cette décision collective prend une force extrêmement importante et une place extrêmement importante dans le fonctionnement de la classe et dans ce
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que dans les actes qui vont être ceux de l'enseignant et ceux des élèves et du coup c'est une petite société qui s'organise et d'une certaine manière dans la pédagogie
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institutionnelle on était qualifiés de pédagogie libertaire au sens où c'est fondé sur la sur la liberté que l'on octroie aux élèves de d'interroger de penser de
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questionsner la vie de la classe et d'essayer de l'améliorer quoi donc ce qui est une confiance qui est attribuée aux élèves et je crois que il y avait vraiment un côté précurseur
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dans cette pédagogie et que l'on retrouve un peu maintenant lorsqu'on entend dire que il faut absolument que les adultes arrêtent de régler les problèmes qu'on les rencontre les élèves les réglant de leur point de vue
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d'adulte mais qui le fasse avec les élèves et la pédagogie institutionnelle était déjà dans ce dans cette logique de faire confiance à la capacité des élèves à s'auto-organiser et à construire
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ensemble des outils des moyens des règles et rituels des responsabilités pour pouvoir t'améliorer et progresser et apprendre et je crois que
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c'est une grande c'est une philosophie une règle une règle d'or faisons confiance aux élèves la pédagogie institutionnelles en âme montré l'intérêt et la puissance et je crois
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que qu'il s'agisse des questions de vivre ensemble de comportements tels que les fameux conseils d'élèves les traites ou alors des projets que des
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élèves peuvent avoir envie de faire et des aspirations qui peuvent être qui peuvent être les leurs leur donner la possibilité de discuter ensemble de chercher ensemble de d'émettre de produire des
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initiatives et les mettre en oeuvre c'est la révolutionne le rôle des enseignants mais c'est une occasion extraordinaire pour créer les conditions pour que l'école devienne plus efficace et alors
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il y a une question la deuxième question que vous posez sur penser le travail collectif en républue il y a dans Red plus des conditions réunies pour que les enseignants disposent de de marge
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horaire de de temps de concertation et qu'elle soit institutionnalisées parce que c'est inscrit dans sur le plan horaire dans la ce qui doit être le travail hebdomadaire
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des enseignants et on sait qu'il y a certains enseignants qui considèrent que voilà les réunions ça s'ajoute et que c'est déjà de semaine chargées c'est ce qui est vrai mais je crois que en vrai
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plus les conditions et les contraintes sont telles que il a incontournable de se donner les moyens de réfléchir ensemble et réfléchir ensemble notamment sur
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de manière fréquente sur les évolutions que l'on observe chez les élèves dans raiplus il y en a tellement on a un taux si important d'élèves qui sont en situation de grande
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vulnérabilité que le fait que l'équipe se réunisse tous les 15 jours voir une fois par semaine pour identifier les élèves qui donnent des signes de mal-être qui donne des signes que ils
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ont besoin qu'on s'occupe plus particulièrement d'eux qu'on les accompagne c'est une condition absolument indispensable pour pouvoir favoriser la réussite des élèves leur accompagnement et permettre aux
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enseignants de discuter entre eux et de trouver des solutions en fonction de ce que les uns et les autres identifiés chez les élèves et d'une certaine manière il y a pas de très grande différence on fait on
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distingue beaucoup le les établissements les écoles qui sont en éducation prioritaire et ceux qui ne le sont pas et ceux qui ne sont pas mais on a quand même ces moyens donner aux établissements prioritaires en termes de réunion qui font la différence
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par ailleurs on se rend compte que dans l'éducation prioritaire la caractéristique commune aux élèves c'est celle de se vivre beaucoup plus de
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situations de grandes vulnérabilité que dans les autres établissements parce que il y a une relation sociologique et psychologique très étroite entre le fait d'appartenir à un milieu défavorisé le
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fait d'être exposé à des situations qui vulnérabilisent grandement les élèves donc ce constat-là il a été pour moi un constat extrêmement important ce qui m'a amené à prendre la
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mesure de l'importance de faire ce travail d'identification de suivi d'attention et d'accompagnement des élèves et de le faire collectivement et que c'est sans cela et d'ailleurs je
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l'ai conceptualisé mais il y a bien sûr l'immense majorité des équipes d'éducation prioritaire qui sont déjà dans cette voie là sans qu'on l'aurait on les conceptualisé comme cela on parle pas forcément
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partout de grandes vulnérabilité mais la notion de vulnérabilité à l'intérêt quand même de nous emmener sur le terrain puisque vous le nous le nous c'est la blessure sur le terrain de tout ce qui relève de la blessure
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psychologique de le fait que l'endroit de leurs besoins fondamentaux parce que des élèves en situation de grande vulnérabilité ce sont des élèves qui sont touchés fragilisés affectés à l'endroit d'un ou plusieurs de leurs
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besoins du coup ça suppose que ces élèves là les enseignants se donnent les moyens organisationnellement de dialoguer avec les élèves il peut pas y avoir de progrès si c'est si ça se fait
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pas avec les élèves du coup la pédagogie institutionnelle elle prend toute sa puissance là parce que elle va [Musique] permettre aux élèves de de parler des exprimer d'exercer
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des rôles de de se responsabiliser par rapport à leurs apprentissages à leur avenir et on voit bien que dans les écoles qui la mettent en place cela
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donne des un climat apaisé et ça donne des élèves beaucoup plus engagés et il y a c'est à mon avis l'un des intérêts majeurs pour de cette pédagogie qui peut
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être mise en œuvre sous des niveau de d'engagement différents on peut avoir des il y a des écoles des collèges qui sont ils sont très peu nombreux quand même ça se chiffra
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moins d'une centaine dans le pays mais on a des établissements qui ont inspirés par la télévision institutionnelle qui pour mettre juste en place le concéder la juste en place le quoi de neuf qui est quand même certes le cela très
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beaucoup plus répandu mais des établissements des collèges et des écoles qui sont vraiment à 100% dans dans la conception de Fernand Aubry et davasquez c'est qui avec leur ouvrage
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sur la pédagogie institutionnelle qui avait fait beaucoup de bruit dans les années 60 on en a très peu très très peu et c'est sans doute dû au sans doute à la complexité de ce que cela suppose comme
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thème de comme type de formation on a peu de formateur capable de former à grande échelle aussi à la pédagogie sociale dans le pays voilà je veux pas trop développer sur ce sujet qui merci on va donner la parole à Héloïse pour le
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dernier témoignage on est en train de noter un petit peu d'éventuelles questions qui arrivent dans le chat voilà donc Éloïse Pierret l'enseignante de FLS en lycée polyvalent à Bagnolet et
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aussi coordinatrice up2a donc avec les élèves allophones voilà et puis ensuite après cette intervention monsieur marcelier on vous laissera développer les points qui vous semblent les plus importants pour compléter déjà les
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réactions que vous avez pu faire aux deux témoignages précédents donc bonjour moi je suis Héloïse PIREL je suis à l'origine PLP la histoire j'enseigne depuis 20 ans et entre temps donc j'ai passé la
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certification français langue seconde et depuis 14 ans j'ai le bonheur donc d'enseigner le français langue seconde auprès d'élèves du pe2a donc comme je ne sais pas si tout le monde connaît le
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dispositif donc c'est une unité pédagogique pour élève nouvellement arriver et j'ai donc dans ma classe des élèves qui arrivent sans maîtriser du tout la langue française et j'ai aussi
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des élèves qui peuvent être francophones et avec lesquels je vais plutôt travailler on va dire souvent l'écrit et j'ai donc dans ma classe pour les collègues de langues vivant des élèves qui ont un niveau A1 du CECRL jusqu'à
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des élèves qui ont un niveau plutôt bien à l'oral et plutôt à deux à l'écrit mais en tout cas ces élèves ont réunies par un objectif commun qui est celui de poursuivre en fait leur scolarité en
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classe ordinaire après être sorti de l'ue2a et donc moi je suis en lycée j'ai donc des élèves qui ont en somme entre 15 ans trois quarts et 18 ans donc voilà un public très varié
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aujourd'hui donc quand madame kitaine et m'a proposé d'intervenir et de réfléchir à mes gestes enseignants finalement je me suis posé la question de qu'est-ce que je pouvais bien vous raconter
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qu'est-ce que je pourrais bien vous dire et en fait ce qui m'est venu à l'esprit c'est un parallèle avec le métier de tisseur alors je sais ça peut paraître un peu étonnant comme ça mais je vais vous développer mon propos à travers
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trois petites entrées donc je vais être je vais essayer d'être un peu courte la première je pense que comme les t-shirts en fait on est dans un processus de création d'apport parce qu'on a quand même même si on a du prescrit et que nous avons des programmes on a quand
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même une liberté pédagogique qui fait qu'en fait on va aussi être des créateurs des créateurs de contenu des créateurs de séances pédagogiques et donc en ça il me semble qu'on peut
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clairement ce comparer au t-shirt on va aussi être des co-créateurs de de compétences de construction de compétences qui me semble notamment disciplinaire que l'on va co-construire
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avec nos élèves parce qu'il me semble qu'ils ont une part complètement entière à côté de nous dans la manière dont ils vont construire ces compétences notamment disciplinaires nous allons aussi nous construire des compétences
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dans nos gestes professionnels et il me semble en fait qu'on monte en compétence ensemble c'est à dire que les élèves vont monter en compétences en termes de connaissances disciplinaire et nous on va aussi monter en compétences parce qu'on va aiguiser nos regards nos
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pédagogies les gestes enseignants en fait qu'on va mettre en place dans nos classes et on va aussi co-construire avec nos élèves leurs compétences psychosociales d'ailleurs là j'ai envie de dire peut-être qu'on va aussi nous les co-construire puisque les compétences psychosociales on les affine
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aussi en fait pour soi-même dans nos gestes professionnels et il me semble que c'est compétences psychosociales elles vont être vraiment vraiment importante parce qu'elles vont elles sont nécessaires à la construction de soi effectivement dont on va avoir
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besoin dans la classe quand on est avec nos pères mais aussi dans la vie et c'est d'autant plus important qu'on va co-construire ces compétences psychosociales à une période Chanel
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charnière de la vie puisqu'en fait finalement on pose aussi des bases en fait quand on est à l'école et à l'âge où on rencontre nos élèves alors là effectivement je pense pas qu'aux lycéen
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je pense vraiment en fait de la maternelle jusqu'à l'université ensuite enfin le parallèle avec le métier de tisseur parce que le métier les tisseurs
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vont utiliser donc une machine à tisser et il semble il me semble que nous aussi on va utiliser des outils alors les nôtres sont plutôt didactiques et pédagogie et pédagogique mais ils vont être essentiels à la transmission du savoir ils vont passer par le choix des
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supports par le choix des le choix des pédagogie par le fait de s'intéresser justement à des pédagogies comme on a entendu avec Madame Fromont fournon sur la pédagogie institutionnelle la
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pédagogie différenciée voilà sur le qu'est-ce qu'on décide de mettre en place et à quel moment on décide de mettre en place en fait c'est pédagogies et enfin et le dernier la dernière entrée qui me semble pour moi
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vraiment essentiel c'est et qui est à nouveau un parallèle avec le métier de tisseur c'est la complexité de ce que nous proposons et là c'est à deux échelles d'un côté du côté des lèvres on voit bien que c'est complexe parce que
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l'élève va être tenu de mobiliser cognitivement enfin il va se mobiliser cognitivement il va devoir mettre en place des stratégies d'apprentissage il va devoir manipuler des connaissances donc je le redis à un moment de la vie
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qui est charnière en sachant qu'il est aussi en devenir dans sa posture d'élève et de l'autre côté il y a un acte complexe du côté de l'enseignant où effectivement on va devoir en fait se poser la question de
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je mets en place qu'est-ce qui va être propice à la construction et la transmission du savoir pour mes élèves comment en fait je prends considération le fait que dans ma classe peut avoir une hétérogénéité qui est parfois extrême comment en fait je fais pour
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prendre en considération en fait tous les élèves de la de leur ligne de départ qui leur est propre finalement et en ça il me semble en fait qu'on est dans des dans un dans des actes qui sont extrêmement complexes donc pour conclure
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je voudrais dire que finalement quand on observe le travail du métier de tisseur mais aussi d'enseignants on en mesure toute la beauté et en même temps on en mesure en fait toutes les difficultés qu'on a pu rencontrer pour arriver en fait à ce résultat
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et donc ma question portera plutôt cette fois sur le métier d'enseignant puisqu'on voit que certains enseignants parfois ne donnent plus toujours de sens ou en tout cas n'arrive plus à construire du sens à avoir en fait tout
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ce qu'il dit avec leurs élèves pour des raisons qui peuvent être tout à fait audible et variés ma question c'est comment on accompagne finalement cet écart entre la beauté des gestes enseignants et des difficultés qu'on peut parfois ressentir au sein de sa
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classe voilà je vous remercie merci beaucoup monsieur marcellier voilà on va vous laisser maintenant pouvoir développer peut-être certains points qui vont
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apporter un éclairage sur le témoignage d'Héloïse et puis nous donner quelques pistes supplémentaires sur cette professionnalité enseignante qui ont le voit bien à travers les trois témoignages mais beaucoup de choses
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comme on le disait avec beaucoup de complexité et que le chemin est possible avec une envie de partager réellement avec les élèves on vous laisse la parole Monsieur marsolier Merci
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oui donc merci pour ce témoignage madame Pierret enfin intéressant parce que depuis le début de notre de ce moment
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ensemble on employé à plusieurs reprises le mot de complexité et vous savez que complexus c'est ce qui est tissé ensemble et en latin et donc c'est une
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notion qui est très chère à Edgar Morin donc vous savez qu'il a 101 ans et il va bientôt avoir 102 ans et c'est un homme qui a cherché qui a cherché avec il est pas le seul mais qui
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a cherché à nous aider à penser la complexité et il se trouve que bon je suis en train avec un collègue de travailler à ce sujet m'inspirant un petit peu de dans ce que
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j'en comprends des travaux d'Egger Morin entre autres sur la complexité de l'école et quand vous utilisez la métaphore du Tisseur c'est bon je pense qu'on a on a vraiment intérêt effectivement s'appuyer sur des
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métaphores pour mieux comprendre et utiliser la langue française et le langage quand parle en France beaucoup pour expliquer des choses compliquées on utilise des métaphores du coup la métaphore de
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tisseur nous aide effectivement alors elle me fait penser à ce qu'a écrit des robinars que vous connaissez philosophe qui a écrit cet ouvrage sur les
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tisserans et qui parle de de cette importance dans le monde d'aujourd'hui de reconstruire de
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réparer le tissu déchiré du monde et de décider de puisque c'est aussi une idée qui était chère à de nombreux philosophes que le monde est un une
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sorte de tissu qui est tendue tendu tendue et qui aurait tendance comme beaucoup de tissus sur lequel on tire un petit peu trop à s'abîmer se déchirer et on espère que et on espère que
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à force que de tirer sur le le tissu il ne se déchira pas malheureusement c'est ce que les collapsologues ont tendance à défendre comme idée qui a un risque de rupture alors lorsqu'on parle de
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tisseurs on parle de on utilise donc une métaphore on peut en utiliser d'autres celle du bâtisseur celle du navigateur puisque comme c'était un métier complexe le métier d'enseignant qui se complexifie beaucoup
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et que l'école se complexifie beaucoup on a on est dans la recherche de métaphore pour vous nous aider à penser notre métier vu qu'il se complexifie beaucoup et qu'on a du mal à
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y voir clair dans les solutions qu'il pourrait permettre d'aller mieux alors pour vous aider juste à comprendre je fais une sorte d'aparté sur la
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complexité mais à quoi ça sert de penser la complexité et d'essayer de le conceptualiser et bien si on imagine si on ne sait pas de
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caractériser en quoi par exemple l'école est complexe et bien on est en attendant à laisser la place à dépenser simplificatrices simpliste erronée manichéenne et donc
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si on laisse la place à ces pensées là elles circulent elles deviennent de représentation et elle débouche sur des décisions qui sont inopportunes non pertinentes inefficace et c'est ce qui se passe depuis un certain nombre
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d'années dans l'éducation nationale comme dans beaucoup d'autres systèmes dans notre système scolaire on a tendance par exemple à opposer les pédagogies ce qui est en train de se passer dans certains écoles où en innove
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et la tradition recourt à la tradition pourquoi parce qu'on refuse de penser la complexité d'entrer dans les nuances or la complexité quelles sont ces critères c'est la multiplicité
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des facteurs c'est l'enchevêtrement des facteurs l'interdépendance des processus c'est l'adaptation permanente c'est l'incertitude et s'il y a bien un sujet un critère qui rend l'éducation complexe
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c'est que l'éducation est un processus inter-humain interdépendant et donc évidemment complexe parce qu'il est essentiellement humain donc on a là une invitation
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à penser la complexité donc quand vous utilisez la métaphore du Tisseur vous nous invitez à faire un pas de côté utiliser un prisme qui est celui de cette métaphore pour
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essayer de trouver des solutions pour être plus efficace avancer et donc si on continue à filer un peu cette
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métaphore puisque on est sur le tissage on peut dire filer la nettoie fort de manière encore plus opportunes il y a bien ici dans la notion de tissage la notion de lien quoi et donc l'important c'est moi il me semble que
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votre métaphore allait manger je l'apprécie beaucoup parce que elle correspond bien aux voix qui se dégage actuellement autour de l'école madame fournon a parlé tout à l'heure de l'importance de de
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vrai avec les élèves de leur faire confiance de les autonomiser de la responsabiliser à travers l'exemple de la télévision institutionnelle et d'une certaine manière lorsqu'on les responsabilise lorsque on leur donne la
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parole on leur donne les moyens de nous aider à les aider on crée avec eux des liens tels que sont des liens qui nous engagent réciproquement on met en place des
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réciprocités et c'est autour de ces réciprocités réciprocités autour de la confiance parce que Ben effectivement il faut que les élèves fassent confiance aux profs c'est évident mais il faut surtout aussi
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que les professeurs fassent confiance aux élèves alors ce type de pédagogie pédagogie institutionnelle ou cette approche par le fait que on va tisser avec les élèves nous engage autour de la
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confiance deuxième réciprocité c'est le respect mutuel dès lors que on autonomise les élèves avec ces ceintures que vous qui ont été présentées avec des
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dispositifs qui les amènent à s'engager et bien forcément les élèves sont ne peuvent pas faire autre chose que à un moment donné de mettre les pieds dans le plat mettre les mains dans le cambouis
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et essayer de voir où ils sont où ils en sont qu'est-ce qu'ils peuvent faire et il y a dans la pédagogie institutionnelle tout comme dans des pratiques qui sont des pratiques des pédagogies actives quelque chose qui est
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beaucoup plus efficace parce que ça relève des pédagogies qui engage les élèves et très souvent il y a beaucoup d'enseignants qui sont actuellement désemparés parce que il sait l'effort à
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la place des élèves il s'engage à la place de la vie j'ai été un enseignant comme ça il y a longtemps il y a une trentaine d'années où je m'épuisais parce que je faisais l'effort à la place des élèves il faut que les élèves
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fassent eux-mêmes une part de la de l'effort et qu'il s'engage et que cet engagement et se contractualise troisième
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réciprocité c'est le respect ce respect bien sûr que l'on doit aux élèves et se respectent les élèves doivent aux enseignants et que réclament souvent les enseignants mais il y a cette réciprocité et cette réciprocité
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elle se contractualise on peut dire que lorsqu'un enseignant n'est pas suffisamment juste en ses évaluations lorsqu'il a pas suffisamment écouté un élève lorsqu'il y a eu un petit différent et que il a amené à sanctionner un peu trop rapidement sans
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avoir écouté les lèvres il ne le respectent pas et les élèves sont avant tout des personnes et ils ont besoin d'être éminemment respectés et je crois que tous les enseignants qui
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donnent avoir des comportements qui respectent beaucoup les élèves les élèves le savent et leur en sont très reconnaissants et c'est ce type de comportement qu'il faut valoriser il y a
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un quatrième réciprocité qui me semble fondamental c'est l'écoute parce que si les enseignants dans leur quand ils sont dans un mode extrêmement magistral et traditionnel de
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sur le plan pédagogique pour enseigner ils sont dans un mode qui sollicite beaucoup l'écoute passive de l'élève or les élèves font aussi ont besoin d'être dans une écoute qui soit la plus active
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possible et qui engage les engages sur le plan de l'action sur le plan de ce qu'ils vont faire sur le plan des difficultés qu'il rencontre et leur possibilité de trouver l'écoute de l'enseignant et de bénéficier de leur
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conseil de leur aide et de leur soutien or pour cela et bien il faut une réciprocité parce que si les enseignants ont besoin d'être écoutés quand si on y sont dans ce type dans ces longs magistral les élèves aussi ont besoin
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d'être écoutés entendus face aux difficultés aux erreurs aux incompréhensions qu'ils rencontrent alors des fois on rajoute une autre réciprocité qui est le droit à l'erreur enfin c'est ce que je fais souvent quand je parle de ces réciprocités parce que certes les élèves ont droit à l'erreur
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en principe l'école est faite pour ça mais les enseignants aussi ont droit à l'erreur il faut savoir parfois s'excuser quand on a enseignant et en tout cas s'autoriser à le faire
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pour les élèves bien sûr dans ce cas là rendent en tout cas l'enseignant leur paraît beaucoup plus accessible lorsque il reconnaît qu'il a pu se tromper se tromper dans une évaluation voir dans un
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calcul pour ne prendre que cet exemple alors pour rester sur la la enfin sur cette idée de métaphore du tissus du tisserand du tissage et des liens
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c'est je terminerai sur sur ce point-là sur les travaux d'adhémorvida qui dit dans les tisserands justement il parle de cette triple reliance la reliance à soi la reliance aux autres et la
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reliance et la nature qu'il faut cultiver et je crois que il y a une aspiration très forte actuellement les jeunes à face à la dégradation de
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notre planète à ces problématiques climatiques qui sont très anxiogènes pour les nouvelles générations un besoin se relier à l'essentiel et ça
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a été dit tout à l'heure je crois au niveau des compétences psychosociales la nécessité de permettre aux élèves de devenir eux-mêmes d'apprendre à se connaître soi et à
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devenir soi-même et du coup de à ce qu'il suppose de se relier à soi dans les compétences psychosociales ce sont des compétences qui favorisent le vivre ensemble et qui favorise une reliance saine et
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et respectueuse de l'autre et de fait développer former aux compétences psychosociales ça engage à bénéficier et à explorer des espaces de
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parole où on va pouvoir partager ensemble ce que les risques qui sont des risques auxquels la vie nous expose mais aussi des difficultés des différents que l'on rencontre dans cette dans cette vie
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commune dans cette vie scolaire en l'occurrence et si c'est compétences psychosociales on en parle beaucoup c'est que elle devienne incontournables pour permettre
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aux élèves de d'apprendre tout cela et d'essayer de bénéficier des de circonstances qui soient favorables à au bonheur de se retrouver au bien-être
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de vivre la scolarité ensemble alors qu'on le voit bien dans le développement des pratiques qui favorisent le bien-être les compétences psychosociales sont extrêmement
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convoquées extrêmement appelés sollicité pour essayer de d'amener les élèves à permettre d'exprimer leurs émotions à
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évoquer les sujets qui sont des sujets de mésentente de différents et aussi à construire des capacités à communiquer et à développer des relations
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des relations qui soient saines transparentes authentique c'est une notion qu'on a qu'on ne qui apparaît peu dans l'éducation nationale la notion de d'authenticité et pourtant on le voit
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les classes et les enseignants qui parviennent à créer des climats extrêmement favorables au développement de l'épanouissement au sein à la sensation de bien-être ce sont des enseignants qui sont dans
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des toujours conscient d'ailleurs dans des dans une communication très authentique avec les élèves il ne veut pas dire qu'ils s'autorise à dire tout mais en tout cas qui sont
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capables de de s'émanciper de et de prendre de la distance par rapport à une conception un peu trop académique du métier où on joue un rôle et reproduit un rôle
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que l'on a connu et dont on a parfois subi certains effets négatifs ou délétères et donc dans le dans le monde d'aujourd'hui je crois que beaucoup d'élèves notamment les plus en
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difficulté aspire véritablement à ce que les enseignants des enseignants qui soient capables de communiquer et donc du coup de développer une relation puisque la communication c'est la partie visible de
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la relation la partie manifeste une relation qui soit plus authentique plus sincère plus transparente alors c'est un moment sur le terrain de la relation c'est un des sujets que je voulais un petit peu développer avec vous
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parce pour vous dire que à travers le cette horizon quel horizon de favoriser le bien-être à l'école qui est une des priorités fichées par le ministre le
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bien-être n'est pas une finalité de l'école mais bien une condition pour favoriser la réussite et bien il ne peut pas y avoir à mon sens et je le vois bien partout là je suis dans un collège
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où il y a un projet très fort sur le cette question du bien-être dans l'académie de Nice là d'où je vous parle et dans ce collège ils ont été extrêmement attentifs à
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développer comme le font beaucoup d'établissements qui essayent d'améliorer le climat scolaire développer la qualité des relations ce que j'appelle les tics relationnels et une qualité de relation c'est une relation qui est
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notamment fondée sur l'auteur du site l'authenticité mais aussi beaucoup sur des moments où autour des exigences liées aux apprentissages que l'on formule l'enseignant cherche au
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maximum à favoriser le bon le bon passage le bon dépassement des difficultés parce que qui dit bien-être ne dit pas empêchement dans de vivre des
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difficultés c'est pas du tout ça c'est permettre à l'élève de bien dépasser les difficultés profs à propre aux apprentissages cognitifs et d'essayer de vivre une relation aux
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apprentissages qui soit une relation qui soit surtout sur le plan des relations entre profs et des relations entre prof et élèves qui soient pas une relation de souffrance qui est la souffrance sur le plan de des
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exigences cognitives qui sont parfois difficiles à respecter qui est des souffrances parce qu'on a beaucoup travaillé qu'on ne se sent pas récompensé que les évaluations nous
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renvoient à des difficultés on estime de soi ça c'est je dirais ça fait partie du développement de tout être humain par contre qu'il y ait la souffrance relationnelle parce que des élèves s'entendent pas ou parce que prof et
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élèves ne parviennent pas à trouver un module Vivendi dans la manière de communiquer ce n'est pas acceptable et ce sont des sujets sur lesquels on doit pouvoir trouver des solutions pour que le climat relationnel s'améliore et donc
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un climat de bien-être peut-être un climat qui favorise le dépassement des défilés cognitifs dans un esprit de qualité de qualité relationnelle
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indéniable quoi et de ce point de vue là beaucoup d'enseignants l'ont compris depuis longtemps et le arrive à le [Musique] mettre en œuvre notamment avec la
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qualité des relations et les espaces de parole les deux leviers qui me semblent les plus importants ce sont des sets de levier là qui souvent engage l'autre si on veut développer une qualité de relation on est obligé de développer de
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laisser la parole aux élèves et ça a été sans doute une défense de la pédagogie institutionnelle que de d'organiser d'instituer des espaces des paroles comme le quoi de neuf mais aussi comme le Conseil de coopération ou du conseil
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de coopérative ou conseil des élèves on l'appelait différemment selon les enseignants qui le mettaient en œuvre ça a été de considérer que l'élève peut être un
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interlocuteur valable quelqu'un ce qui a la capacité d'agir de penser de prendre le pouvoir et en tout cas d'exercer du pouvoir sur les décisions qui vont être prises alors la peur ça a été qui
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prennent le pouvoir mais en tout cas qu'il est d'accéder à une forme de pouvoir d'influence sur les décisions prises ça c'est important qu'on lui reconnaisse et qu'on le lui donne
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l'occasion de le vivre parce que vivre cette expérience là vive une expérience où on bénéficie d'un espace de parole et notamment un espace de parole où on peut être entendu dans le cas d'une crise de décision
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les spécifique au Conseil des lèvres vous savez que il y a différents types de spaces de parole et que par exemple les espaces de parole type atelier à Visé philosophique sont pas
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des espaces on prend des décisions c'est des espaces où on discute on argumente on problématise on va éventuellement conceptualiser sur des sujets mais on ne prend pas de
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décision on va partager ces points de son point de vue les mettre en perspective éventuellement voir les limites voir les si les arguments sont tenables ou pas on prend pas de décision sur la vie de l'élève alors que là son nom nous parle de la pédagogie
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coopérative est-ce qu'on nous parle ce dont nous parle nous parler Célestins Freinet c'est véritablement la possibilité de nos élèves d'agir sur ce qu'ils vivent et d'être véritablement
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pas simplement des auteurs mais des acteurs de des décisions au sens de les mettre en oeuvre de les faire vivre et de vérifier est-ce qu'elle soit bien
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mise en oeuvre c'est en cela que dès lors qu'il y a des espaces de parole dans un école dans une école ou un collège le fait que cet espace de parole existe il continue à exister dans les moments où les élèves ne se réunissent pas c'est-à-dire que les élèves entre eux
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ils savent très bien qu'il y a des problèmes ils vont dire à leurs camarades on en parlera aux conseils on parle au Conseil et du coup la possibilité de pouvoir être en temps de dialoguer ensemble dans
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un espace protégé sécurisant de d'expression de ses idées donne la du pouvoir et quelque part sécurisent les élèves et leur donne la
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possibilité de d'avoir la garantie que ils seront entendus perçus dans les émotions qu'il ressentent face à des différentes le patron parler puisque j'imagine que
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mon mes propos doivent susciter les questions qu'il doit y avoir déjà des questions dans le chat alors on va merci beaucoup on va les remonter un petit peu d'abord pour parce que ce
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milieu de l'école est effectivement un espace de travail celui de l'école et on a parlé d'enfants et d'élèves et l'équilibre il faut quand on est enseignant travailler avec l'élève mais ne pas
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oublier l'enfant donc il y avait une question au niveau étymologique sur enfant élève et comment concilier ces deux aspects par rapport à à la posture
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de l'enseignant qui est enseignant donc qui s'adresse avec à des élèves mais ces élèves se sont aussi des enfants est-ce que vous pourriez apporter quelques éléments à ce sujet monsieur marcellier voilà l'étymologiquement l'enfant c'est
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celui qui qui ne parle pas quoi qui est on voit bien que il y a presque une sorte de d'imprégnation presque transgénérationnelle ou jusqu'à
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la fin du 19e siècle l'enfant on le considérait pas comme une personne et même on l'a considéré l'enfant comme une personne à partir des années 70 1970-1980 grâce à certains psychanalystes
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il faut le reconnaître et l'enfant a été très longtemps négligé et incompris et du coup maltraiter ce qui fait dire à certains défenseurs de
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la condition enfantine que beaucoup que 100% des élèves sont l'objet de violence éducative ordinaire parce qu'on leur attribue un manque des manques ou des
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l'absence d'aptitude qui sont infondées c'est-à-dire que en fait l'enfant il comprend bien avant de pouvoir s'exprimer il comprend bien avant de pouvoir parler donc si
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on néglige cela et bien effectivement on néglige l'enfant on néglige l'élève et heureusement la pédiatrie la psychologie a fait énormément de progrès et on sème
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maintenant quand on communique parfois même avec les enfants avant leur naissance la ptonomie a été sans doute par ses possibilités de communication par les gestes avec
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l'enfant lorsqu'il est une utero une étape considérable dans le la découverte des capacités de l'enfant et du terreau à communiquer avec sa maman et avec son environnement sans aller jusque
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là on s'est rendu compte à maintenant une quarantaine d'années que on avait on a tout intérêt à considérer les élèves comme des personnes et c'est encore je
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dirais une voix sur lequel il y a du chemin à accomplir puisque trop dans trop d'adultes le considère les enfants des déjà non pas de manière unique comme des individus avec leur
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personnalité mais souvent comme les membres d'un groupe et on a appréhende leur classe comme une entité vivante et c'est vrai que gérer une classe un groupe c'est plus difficile c'est pas uniquement la somme d'individus mais c'est quelque chose de complexe puisque
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c'est plus que la somme des individus donc il y a là un objet et il y aurait sans doute en formation à réfléchir en premier sur qu'est-ce que ça veut dire
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que quatre enfants et aussi qu'être élève puisque élève ça vient de de enfin moi je l'associe à élever et du coup l'élève c'est celui que on élève au sens
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du verbe et que l'on va d'une certaine manière amener à sortir de sa condition à s'élever au-dessus de sa condition de petit qui n'a pas encore toutes les
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possibilités bien sûr du fait de son immaturité physique et physiologique et c'est de ce point de vue là à mon avis qu'il faut considérer l'élève
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comme un être qu'il faut porter plus haut par justement les expériences qu'on va lui amener à vivre et la confiance qu'on lui accorde s'il y a bien autour de l'étymologie de
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ces notions là quelque chose qui peut nous aider à grandir sur le plan pédagogique c'est un l'axe qu'on appelle ce que le pédagogue est philosophe Carl Rogers
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appelait la considération positive inconditionnelle être en relation avec les élèves en étant dans une relation de considération positive professionnelle ou parce que des lumières dans lequel les vitres
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français appelait l'acceptation à conditionnel de l'autre accepter un conditionnement l'élève en tant que personne de ce qu'il est c'est quelque chose qui dans le rapport à autrui
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va venir conditionner radicalement le langage la manière dont on s'exprime et la manière dont on va évaluer dont on voit accepter les difficultés de l'élève
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et ça ça me semble être philosophiquement une étape indispensable pour pouvoir accepter les difficultés accepter les dérapages verbaux les maladresses accepter les
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incompétences accepter l'élève là où il en est quoi il y a autour de la notion d'acceptation quelque chose de très puissant d'accepter l'élève de manière inconditionnelle quoi ça veut pas dire et c'est là que c'est il y a parfois des
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confusions comme sur la considération positive et conditionnelle l'acceptation inconnu de l'autre c'est pas accepter tout ce que dit ou tout ce que fait l'élève c'est accepter la personne de l'autre donc s'accepter d'accepter dans
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son altérité et faire ce travail intérieur de l'adulte qui vient va faire taire tout ce qui l'empêche d'accepter beaucoup de d'adultes ont des problèmes
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de c'est bien normal ça fait partie aussi de la vie des problèmes d'acceptation d'événements vécu mais aussi d'acceptation de personnes et dans le métier même de métier et le métier
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d'enseignant accepter les lèvres pour ceux qui l'est en tant que personne dans sa dignité dans ses potentialités et lui accorder toute sa confiance ce qu'on appelle le
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la confiance en l'éducabilité cela correspond véritablement à une posture philosophique et qui est pour moi indispensable à l'exercice du métier d'enseignant cette notion de Philippe merveilleux la foi en l'aide du cabilité
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de l'autre c'est une notion magnifique qui mérite d'être parfois rappelé et qui nous replace au cœur de ce que doit être une philosophie l'éducation
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respectueuse de de la condition infantile et sur ce dernier point que vous venez d'évoquer il y a deux questions qui sont évoquées dans le chat ce que vous disiez c'est
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que ça peut être difficile de faire face justement à ces tensions dans une classe et qu'est-ce qu'on pourrait dire à des enseignants qui sont tentés ou qui sont pris par une forme de découragement ponctuellement face à toute l'énergie
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qui m'aide justement à essayer d'accepter l'élève au sein du groupe et d'accepter le groupe pour avancer qu'est-ce qu'on pourrait leur dire en leur disant que la relation elle est fondamentale et même si on sait que
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c'est difficile et puis une autre question qui est précisément sur celle de comment susciter ce dialogue dans la classe pour pour articuler le jeu avec le nous parce que parce que voilà être enseignant c'est faire travailler un
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groupe et on sait que sans le groupe on a du mal à avancer mais ce groupe il est aussi fait d'individualité donc voilà sur ces sur ces questions très délicate et très complexe qu'est-ce
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que qu'est-ce qu'on pourrait apporter aux personnes qui sont connectées aujourd'hui avec nous sont des questions importantes que la première elle me parle beaucoup le deuxième est peut-être plus compliqué pour moi mais la première me parle
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beaucoup au sens où c'est vraiment quelque chose que ressemble beaucoup d'enseignants on a tous ressenti ça qu'on a enseigné des moments où on peut plus parce que c'est difficile c'est un métier extrêmement difficile je pense que c'est avec
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les métiers de la police c'est les métiers extrêmement compliqués extrêmement compliqués sont des métiers de la relation et [Musique] donc du coup il y avait quand même des règles d'or qui peuvent nous guider tout
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d'abord lorsqu'on n'est pas bien et vraiment pas bien et que c'est dû au comportement des élèves ça peut être intéressant par moment de le dire mais pas de le dire à chaud parce que très souvent
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on va en parler à chaud mais à froid de dire combien c'est difficile et combien on a besoin de qui ne les élèves nous aident à les aider et nous aide à améliorer le climat de classe et
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en tout cas c'est pas pour le dialogue et très souvent on va voir des enseignants de les moments où émotionnellement c'est trop difficile qui vont exploser émotionnellement et qui vont sortir de du cadre dans lequel
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ils ont l'habitude de fonctionner et qui peuvent avoir des paroles qui vont peuvent être violentes n'ont pas que ce soit inutile mais quand ça se multiplie trop souvent ça crée un climat qui est contraire à ce qui peut
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être favorable aux apprentissages et au bien-être des uns et des autres et du coup il me semble qu'une des règles d'or c'est d'essayer de parler collectivement de partager collectivement de chercher ensemble des solutions et de rappeler des fondamentaux et dans
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les fondamentaux on en a quelques-uns des fondamentaux sur les règles qu'on a construit ensemble dans la classe et des règles de respect mais aussi rappeler aussi
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la confiance que l'on a que l'on accorde leur donner la parole s'il y a des élèves qui font du bruit qui dérangent c'est qu'en général ce bruit et il est
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symptomatique de quelque chose qui ne fonctionne pas bien soit parce que la pédagogie que propose l'enseignant n'est pas adapté soit parce qu'il propose des activités qui ont pas beaucoup de sens mais aussi de l'autre côté toi parce que des élèves sont en
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véritable souffrance en souffrance par rapport à ce qu'ils ont vécu dans la classe sous tension qu'il y a dans la classe donc s'il y a comme cela beaucoup de tensions dans la classe il faut en discuter collectivement faire un moment spécifique pas à chaud mais à froid
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si possible alors parfois on n'a pas la possibilité de le faire autrement cachot dans ce cas-là essayez de prendre un petit peu de distance dans l'immédiat et prendre ce quart d'heure c'est 20 minutes qui vont permettre on sait pas
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du temps de perdu d'en gagner après parce que on va avoir formulé un certain nombre de faits et notamment il y a en termes de je crois que les travaux dans le champ
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de la recherche ont permis d'avancer à ce niveau là des quelques points repères qui peuvent vous être utiles que vous connaissez mais je me permets de les rappeler c'est tout d'abord d'établir l'effet ensemble qu'est-ce qui s'est passé pour que ce soit tendu à établir les faits
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ensuite deuxième chose on peut aussi s'emparer sur la directement sur l'effet j'observe voilà il y a eu tel comportement qu'est-ce que vous ressentez à aller sur le terrain des émotions parce que des élèves qui
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arrivent à nommer leurs émotions c'est à dire qu'ils font déjà aller mieux et puis derrière ça nous emmène que ce soit l'effet ou les émotions les deux de toute façon doivent être exprimées aller sur le terrain des besoins fondamentaux c'est quoi les quels sont les besoins
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qui me font que vous n'êtes pas bien c'est un besoin de parler c'est un besoin d'être reconnu c'est parce qu'il y avait de l'injustice c'est un besoin d'être sécurisé c'est quoi le besoin donc du coup les élèves ça va être un petit peu plus dur en général d'y
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accéder mais on va sont des grands ils vont se dire y accéder plus facilement que les petits mais c'est très souvent les mêmes besoins c'est le besoin de reconnaissance c'est le besoin de justice c'est le besoin de dialogue le besoin de considération d'être écoutés
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d'être apprécié et c'est parfois le besoin d'être beaucoup plus en sécurité parce que effectivement ce qui a été mis en place est trop insécurisant ou que il y a des élèves dans la classe qui agressent les autres et que elle doit
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être des élèves qui se sentent mal donc on est sur en général sur ses besoins fondamentaux qui sont toujours les mêmes et qui sont ceux que qui mettent à mal les élèves et alors bien sûr dans ses
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besoins il y a aussi beaucoup beaucoup de choses vécues par des élèves et qui sont liés à ce qu'ils vivent sur le plan privé dans leur vie personnelle on a beaucoup dans certains quartiers des élèves qui vivent beaucoup de violence [Musique]
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inter-individuel entre entre eux et surtout de la violence éducative ordinaire un train familiale qui ferme que ce sont des enfants qui grandissent beaucoup dans la violence éducative ordinaire et dans la diversité chronique et ce sont des élèves extrêmement
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réactifs parce qu'ils ont des besoins fondamentaux complètement insatisfait et ils ont besoin d'écoute de considération alors je vois que Madame c'est Madame Slimani qui parle de présence présente à soi aux autres c'est
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effectivement essentiel la qualité dans la relation vous avez quelques grands leviers et cela en fait partie la présence le fait d'être bien ancré de ne pas déborder sur le plan émotionnel et
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de donner sereinement la possibilité aux élèves de parler de du coup d'être présent à eux-mêmes d'accorder de l'importance de valoriser leurs propos leur donner une qualité d'écoute va permettre
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de d'exercer cette éthique de la présence qui fluidifie les relations et qui permettent aux élèves de se sentir écouté reconnu lorsqu'on a fait dans le cadre du
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séminaire national sur les vulnérabilités on a fait venir madame Virginie muniglia qui est une sociologue qui travaille à l'école à l'École des hautes études en santé et bien
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[Musique] elle elle a fait elle a mené des travaux sur les vulnérabilités et en travaillant sur auprès des jeunes les plus vulnérables et il y en a beaucoup dans le champ de l'éducation prioritaire ils
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ont découvert avec d'autres chercheurs et la découverte avec d'autres chercheurs que l'un des plus grands besoins qui éprouvent les jeunes pour aller mieux c'est de trouver chez
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les adultes la capacité à ce qu'on s'intéresse à eux c'est à dire que la rôle in ils veulent que inconsciemment que l'adulte les reconnaisse la singularité de qui ils
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sont et de ce qu'ils vivent comme de difficile dans leur vie personnelle et qu'ils sentent l'adulte s'intéresse à eux et tant que l'adulte est dans le traitement de leurs difficultés ou même titre que le traitement des autres pour
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un élève qui va bien et qui dérape un moment donné c'est pas gênant il va tout de suite rectifié mais pour tous ces élèves ils sont très nombreux qui sont vulnérabilisés par ce qu'ils vivent qui sont blessés qui sont exposés à des risques de grandes vulnérabilité liées à
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ce qu'ils vivent beaucoup dans leur quartier dans leur famille ce sont des élèves qui ont besoin qu'on les comprenne qu'on les comprennent dans ce qu'ils vivent de particulier et qu'on y accorde de l'importance et de la
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valeur et tant qu'on est dedans ils gardent la tête hors de l'eau et se sentent écouter c'est comme une ça leur donne la possibilité c'est comme si ça les oxygénettes quoi c'est le donne la possibilité de rester en vie une certaine manière psychiquement sinon
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c'est l'implosion et ça se traduit par des comportements qui peuvent être des comportements qui sont symptomatiques parle de l'ouvrage de d'Éric praira
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éduqué avec tact d'un ouvrage qui est un peu difficile quand même effectivement c'est une très très belle notion qu'on a un peu perdu la notion de du tact qui est la capacité à
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réagir et à trop avoir les bons gestes et les bons mots au bon moment en s'adaptant à chaque personne donc effectivement [Musique] elle est très proche de cette notion de
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s'intéresser à l'élève mais c'est pas quand même la même chose c'est à dire que de notions très proches très complémentaires pour moi [Musique] à ne leur Fourment parler aussi de la
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capacité à accueillir l'imprévu qui peut énormément déstabiliser un enseignant et justement comment faire face à l'imprévu alors ça rejoint peut-être cette idée de tag de souplesse
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de flexibilité de de réaction bien dosée dans de bonnes conditions en étant toujours à l'écoute mais voilà il y avait une question aussi sur pour bien vivre la relation quelle était la capacité à gérer l'imprévu puisque une
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classe c'est aussi une succession d'imprévus oui alors il y a je sais pas si mal info d'accueil c'est à dire alors elle dit accueillir oui c'est ça
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accueillir la prévue dans la classe est extrêmement importante un enseignant qui veut développer une qualité de la relation il va il va il va devoir travailler sur la qualité de
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l'accueil accueillir l'imprévu c'est accueillir les émotions c'est accueillir les idées c'est accueillir l'inattendu et c'est aussi dans l'accueillir l'imprévu c'est accueillir ce qui n'a
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pas ce qui pour soi a priori n'avait pas sa place quoi et qui est inattendu et ce qui n'a pas été pensé à l'avance ce qui n'est ce qui n'est pas habituel et ça
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c'est du coup accueillir l'élève dans ce qu'il a de singulier donc effectivement ça rejoint complètement l'homme le très bel ouvrage effectivement admir de Mireille un
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métier impossible éduquer un métier impossible c'est effectivement Mirac il fallait sans doute une des plus grandes cliniciennes de dans le champ de de l'éducation
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elle a justement merveilleusement à écrire et décrit et analysé ce que peuvent être ces compétences qui permettent à l'élève de s'épanouir de se
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sentir sécurité en sécurité psychologique auprès d'un adulte à travers toutes ces aptitudes que sont l'accueil la considération positive
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inconditionnelle l'écoute active l'exigence bienveillante tout ce qui va permettre à un élève de pouvoir apprendre à devenir lui-même en toute sécurité quoi et
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même si mes règles sifflalides est-ce que bon c'est vrai qu'elle donne quasiment plus de conférences elle est en retraite mais elle appelle publié encore très ponctuellement et elle
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dans un de ces articles parus dans les Cahiers pédagogiques numéro du de 2000 de 2022 sur le bien-être elle s'interroge chez il faut utiliser le site bien-être est une notion indispensable ou pas utile ou parce
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qu'elle n'a jamais utilisé et contrairement à ce qu'elle pense je pense que les utile parce que dès lors qu'on notamment quand lorsqu'il s'agit de concepts et le bien-être est un concept lorsqu'on conceptualise autour du
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bien-être et qu'on développe la notion on ouvre un champ et un univers notamment par exemple en mettant en perspective le bien-être hédonique et le bien-être démonique de deux conception qui sont
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pas convergentes et qui permettent de distinguer et de faire taire des peurs à l'école les opposants au bien-être à l'école comme conditions essentielles pour réussir pour les élèves les plus fragiles notamment ils ont ils ont peur
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parce que ils voient dans le développement du bien-être à l'école le développement de l'hédonisme or ce dont il est question sans que ce soit explicitement dit c'est de défendre le bien-être eu démonique c'est-à-dire ce
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bien-être que l'on ressent lorsqu'on est intéressé captivé ou complètement absorbé par l'intérêt d'une activité que nous propose l'enseignant alors ça on va le retrouver
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effectivement dans les pédagogies coopératives la pédagogie institutionnelle mais aussi parfois dans des enseignement magistrat où l'enseignante propose des exercices qui sont tout à fait adaptés aux élèves les élèves sont tellement intéressés qu'ils en oubli les contraintes ils vont
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dire ah tiens ça vient de sonner et déjà c'est l'indicateur comme quoi ils étaient dans une forme de bien-être démonique c'est-à-dire une forme de bien-être ou on oublie c'est ce qu'on appelle l'expérience autotélique on oublie c'est l'expérience du bien-être
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optimal qui conjugue le bien-être cognitif émotionnel psychologique et physique mais pourtant j'apprécie beaucoup même si je suis pas d'accord sur ce sujet avec mère ici pas d'accord elle ne dit
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pas qu'elle opposée mais visiblement elle voit pas trop l'intérêt dans son article de développer le concept de bien-être alors que moi j'y vois beaucoup d'intérêt plus je l'export plus je le trouve intéressant
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et on voit d'ailleurs que il y a 5 ou 10 ans des pas encore prêt dans l'éducation nationale cultiver la notion alors que maintenant même si on a un minorité d'opposant on sent que c'est une notion qui parle à beaucoup et notamment et ce
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que je découvre en circulant dans le pays c'est que c'est une notion qui suscite beaucoup d'enthousiasme et il y a beaucoup de on a tellement travaillé sur des problèmes les anciens travail tellement sur des problèmes de
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harcèlement décrochage de radicalisation et là on est sur un sujet qui est positif et je crois que le monde enseignant a beaucoup besoin de se retrouver autour de quelque chose qui donne de l'espérance quoi et dans un
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métier qui est devenu vraiment difficile et le titre j'aime beaucoup de ce titre de mes réc un métier impossible il peut devenir impossible si lorsqu'on n'a pas suffisamment le temps de se former de
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lire de s'interroger ou qu'on est fatigué épuisé qu'on se donne trop et qu'on a plus en disponibilité pour reprendre un terme qui a proposé cette notion de disponibilité de se
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rendre disponible en suivant de se rendre présent la qualité de la présence qui suppose la qualité la disponibilité à soi et à l'autre alors il y a Marie qui pose une question sur le travail dans les inspects donc
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juste pour lui dire que les formations qui soient qui sont choisies dans les INP sont très variables d'un inspect à l'autre en tout cas à Créteil dans un certain nombre de disciplines on
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valorise beaucoup aussi l'analyse de pratiques professionnelles auprès des jeunes enseignants qui interrogent justement cette relation humaine à travers des pratiques d'analyse professionnelle
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ce qui est aussi intéressant mais là c'est à chaque inspect de de penser son offre de formation et et les axes de formation qui choisissent dans un cadrage bien sûr national voilà il y a
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pas d'autres questions qui sont apparues beaucoup de partage de ressources qu'on mettra sur la synthèse avec l'enregistrement voilà et encore un immense merci à vous
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peut-être quelques mots de fin pour clôturer les webinaires monsieur Marsollier je on s'est permis de mettre deux citations qu'on trouvait intéressantes voilà une d'Albert Camus l'école prépare les enfants à vivre dans un monde qui
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n'existe pas et une autre de Philippe Mérieux la question n'est pas quel monde laisserons nous à nos enfants mais qu'elles enfants laisseront nous au monde voilà quelques mots de fin mais le
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laisser deux questions me laisse un frisson dans le dos parce que elles sont d'une cruelle activité et jamais eu autant de sens que aujourd'hui
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et c'est toute la difficulté les grands défis de l'école que vous posez en choisissant ces défis c'est citations qui sont celles d'arriver à avoir suffisamment de lucidité
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non pas pour les amener à vivre à deviner dans le monde dans lequel ils vivront mais essayez de les de faire en sorte de les aider à créer le monde dans lequel ils veulent vivre de les rendre
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acteurs du monde de demain et du coup je crois beaucoup dans la puissance des pédagogies qui responsabilisent parce que nous aurons vraiment grand besoin d'adultes responsables d'adultes engagés
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d'adultes qui n'est pas peur de prendre leur responsabilités d'exercer leur liberté d'opinion et
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et vous pourrez quelque part contribuer à penser le monde de demain mais ce sont des grandes des questions qui nous laissent un peu sans mot il y a des citations qui me baissent sans mot en
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tout cas merci pour votre écoute merci aux quelques juste un conseil à un jeune professeur il y en avait connecté j'en ai j'ai retrouvé des noms là que je connais bien parce que je sais qu'ils sont stagiaires ou néotitaires qu'est-ce
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qu'on peut dire à un jeune enseignant qui a choisi de s'engager et voilà qui commence à naviguer dans ce monde très complexe où il faut trouver son équilibre une petite phrase pour eux
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alors la conseil que je vais vous donner que la vie m'a fait conscientiser et vérifiée c'est que là vous allez être efficace et là vous allez vous épanouir c'est là où vous
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allez aller en vous laissant guider par ce qui vous met en joie c'est-à-dire aller vers les lectures les idées qui vous réjouissent qui vous mettent en joie les
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hypothèses les méthodes les pratiques qui vous parlent à vous essayer pas de faire son qu'on vous demande de faire absolument de faire comme étant la priorité à suivre bien sûr que vous êtes
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agent du service public donc vous devez bien sûr un certain nombre il y a des réformes à mettre en oeuvre on vous le demande d'y être acteur mais suivez aussi vos intuitions dans la manière de faire et c'est beaucoup dans la manière
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et donc ce critère de la joie est un critère sur lequel je peux pas développer mais qui est un critère essentiel parce que c'est celui qui vous permet de rester aligné et de rester créatif créateur et créatif et quand on
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est dans la joie et bien on est beaucoup plus inspiré et les paroles et à la fois les actes que l'on produit ont beaucoup plus d'impact et pour les autres et on
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dit très souvent que les bonnes paroles les bonnes pratiques sont des paroles qui est des bonnes et des pratiques qui ont de l'impact et de l'efficacité mais elles en ont parce que elles se sont celles qui sont bonnes
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pour nous du coup on est dans la joie et quand on les exprime elle nous paraissent bonnes et c'est pour ça qu'on les transmet cette forme de tautologie que je vous transmets là à travers laquelle je vous invite à vous laisser
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guider par votre joie vous en ferez l'expérience j'imagine vous avez vous en avez déjà fait l'expérience c'est manifestement une leçon de vie qui sur laquelle on n'a pas trop d'explications mais qui de mon point de vue peut être
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quelque chose de précieux à conserver dans son cœur voilà merci pour ces très jolis mots de fin d'intervention merci beaucoup monsieur marcelet d'avoir pris le temps donc tout le monde pourra trouver
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le partage du webinaire en ligne merci à tous nos témoins pour ce cheminement qu'ils font et pour cette place qui donne à leurs élèves voilà quelques prochains rendez-vous qui vous sont proposés par la carte Créteil le 24 mai
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prochain une journée académique de l'innovation avec plein de témoignages incarnés plein d'expériences à partager le mercredi 7 juin un autre webinaire autour de la question de l'autonomie des élèves qui a été un petit peu évoqué
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aujourd'hui et puis vous retrouvez toutes les ressources sur le site la journée académique des pratiques ludiques le webinaire de Michel Tozzi quand on a parlé de la place de la parole de l'élève ou encore l'intervention de Lucie motil Lopez de
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Genève sur l'évaluation des projets et l'impact des projets que vous mettez en place voilà un immense merci à vous tous d'avoir été parmi nous et très belle fin de journée un petit peu en avance de
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beaux congés de printemps qui vont finir par arriver en tout cas pour Créteil on les attend et à très bientôt merci beaucoup bonne fin de journée au revoir et pour tous vos témoignages de gratitude et merci olympique au revoir
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merci à vous au revoir
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