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bonjour à toutes et à tous je suis Chloé Chambé je suis ravie de vous accueillir pour cette conférence du Printemps de la recherche en éducation l'enjeu de cette manifestation
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pour et de est de promouvoir la place des recherches en éducation dans la formation universitaire et professionnels des enseignants et des personnels d'éducation et ça que ce soit en formation initiale ou en form
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continue le thème choisi pour cette 10e édition du Printemps de la recherche en éducation est celui du bien-être à l'école une thématique très importante qui est traitée au cours de ce cycle de conférence du point de vue d'une
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diversité de disciplines de recherche en éducation aujourd'hui je vais assurer la fonction de modératrice en effet au cours de cette conférence vous allez pouvoir poser des questions en cliquant en bas à droite de
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votre écran sur l'icône voilà moi je ferai ensuite une synthèse de toutes vos questions je les compilerai et puis je les poserai à la fin de la présentation à notre conférencier du jour j'ai donc le
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plaisir de vous présenter aujourd'hui Monsieur Christian budex Christian budex est conseiller au centre académique d'aide aux écoles et aux établissements parfois connu sous l'acronyme c2a2 UF au
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sein de ce centre il est chargé de mission recherche il est également cher chercheur associé au Centre de recherche en éducation de Nantes et docteur en sciences de l'éducation dans le champ de l'éducation
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à la fraternité et dans la pratique de la philosophie avec les enfants de la discussion à Visé démocratique et philosophique avec les enfants Monsieur Christian budex du coup intervient aujourd'hui pour une
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conférence portant sur la prévention des violences au cœur du climat scolaire le harcèlement entre père à l'école et il abordera aussi bien la compréhension du phénomène que la méthode de prise en charge et les pistes de
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prévention Monsieur budex Merci à VOUS d'intervenir aujourd'hui c'est à vous merci beaucoup merci Claudé Chambé pour cette introduction merci au réseau desisinp de m'avoir invité à euh euh
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parler de la question de la prévention des violences donc euh et notamment du harcellement entre repère à l'école euh mon intervention elle se déroulera donc selon effectivement le le le titre qui a été évoqué là d'abord une compréhension
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du phénomène puis euh euh une présentation une explicitation de la méthode de la préoccupation partagée qui est une des méthodes utilisées pour prendre en charge les situations de harcèlement entre père à l'école et puis
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ensuite dresser quelques pistes de de de prévention donc si on si on commence par la compréhension du du phénomène il faut peut-être préciser qu'il y a un programme d'envergure qui
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s'appelle le programme phare de prévention du harcèlement qui vise à prévenir et à traiter les situations de harcèlement à l'école qui qui a été mis en œuvre en en 2021 d'abord en direction
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des des écoles primaires et des collèges on reviendra peut-être sur les raisons qui ont motivé cette première rentrée puis depuis la rentrée précédente dans tous les lycées de France et ce programme il fait notamment obligation à
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tous les établissements donc de euh se doter d'une équipe ressources pour traiter des situations hein c'est le sens de la charte d'engagement sur 2 ans qui oblige les les établissements à un certain nombre de points vous voyez des
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il est là d'abord donc se doter d'une équipe ressources pour traiter les situations de harcèlement en utilisant notamment la méthode de la préoccupation partagée sur laquelle je reviendrai il invite enfin il oblige il
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invite pas à formaliser un protocole de traitement à dire comment on s'y prendre dans cette école ce collège ou ce lycée pour traiter les situations à former pour les collèges et les lycées des élèves ambassadeurs à mettre en place un
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temps dans l'année de sensibilisation à la prévention du harcèlement et des cyber violences envers les f amille et puis à à participer aussi à deux temps forts le concours non au harcèlement qui
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invite les classes à réaliser des affiches ou des vidéos autour de la question de la prévention du harcèlement et des cyberviolences ça c'est le premier temps auquel les établissements sont invités à à participer puis un
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temps consacré au cyberviolence qui est le le Safer Internet Day qui est une journée dédiée euh à la question du cyber au mois de février et puis enfin il fait obligation d'intr produire 10
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heures d'enseignement par classe sur la prévention du harcèlement et et des cyberviolences on aura l'occasion d'en reparler à propos des pr des pistes pardon de de prévention je voudrais essayer de montrer donc dans cette intervention que malgré peut-être les les les défauts
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inhérents à ce type de programme ciblé dont la France est un peu la spécialiste et bien ce programme pH recè un grand nombre de leviers pour je crois repenser utilement la relation éducative introduire j'y reviendrai un nouveau
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paradigme de justice scolaire et puis ouvrir la voie de ce qu'on peut appeler une éthique relationnelle et même une éducation à la fraternité euh je reviendrai également je précise d'emblé que mon intervention elle se situe entre
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la recherche et puis le retour d'expérience de terrain comme Chloé Chambel l'a indiqué tout à l'heure j'appartiens à un centre académique d'aide au personnel qui œuvre dans le champ de la prévention des violences et
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du climat scolaire et qui a élaboré dès 2014 en collaboration avec Jean-Pierre Béon et bien à Versailles ce qu'on peut appeler la matrice du programme PHARE et
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ce à partir à des travaux notamment euh d'Anatole picass qui a été un des chercheurs nordeuropéens à à travaillé dès les années 70 80 sur la question du harcèlement euh le centre académique
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d'aide aux écoles et aux établissements donc le c2a2e auquel j'appartiens et bien il a formé depuis 2014-25 les personnels de ces équipes ressources que le programme PHARE aujourd'hui euh et
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bien développe au National euh ce centre il accompagne également au quotidien les établissements sur des situations de violence et notamment de harcèlement hein c'est un centre dont les membres sont destinataires et bien des remontées d'incidents qui pour beaucoup ou un
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certain nombre en tout cas concerne des situations de harcèlement et de cyber violence un centre dont les personnels sont également derrière un un numéro de SOS violence qui lui aussi est comment dirais-je alimenté par un
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bon nombre d'appels relatifs à des situations de harcèlement donc euh c'est aussi sur cette expérience là que le propos d'aujourd'hui s'appuie pour essayer de de relayer un petit peu les les les les l'expérience accumulée de ce
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de de de ces différents champs d'intervention alors bien que la littérature scientifique n'est pas énormément relayé le travail du CES de à Dee à l'exception peut-être d'un article en 2017 de Stéphanie mirud et Christian
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budex donc moi-même sur cette question c'est vrai que ce centre occupe une position singulière qui sera un peu celle de mon propos aujourd'hui entre terrain formation accompagnement des situations et puis en tant que Chargé de
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mission recherche de ce centre position qui m'autorisera à au-delà du retour d'expérience formuler quelques pistes peut-être pour la pour la recherche euh mais si on veut d'abord entrer dans la
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compréhension du phénomène peut-être quelques chiffres pour dire qu'entre 5 et 10 % de nos élèves si on s'appuie notamment sur les derniers résultats statistiques de cette enquête de laadep de 2023 environ 5 à 10 % de nos élèves sont victimes de situation de
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harcèlement euh avec la déclinaison selon les cycles que vous voyez ici peut-être si on y regarde d'un petit peu plus près en considérant des situations que cette enquête nomme comme étant à surveiller on voit qu'il y a notamment
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19 % des écoliers qui seraient concernés par ces situations euh je précise aussi que c'est une violence don la particularité et c'est quelque chose qui n'est pas toujours clairement compris c'est une violence qu'on pourrait dire
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transcatégorie socio-pressionnelle on on la livre on la trouve pardonnez-moi dans dans tous les milieux ces chiffres ici je le précise ici ne concerne pas non plus les cyber violences mais seulement ce qu'on appelle le harcèlement entre
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père à l'école celui-ci il faut le dire aussi fait l'objet d'une ou a fait l'objet d'une communication gouvernementale et d'une médiatisation importante notamment à la lors de la dernière rentrée c'est un phénomène qui
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est a également fait l'objet d'une juridication assez récente depuis la loi balanan de du 2 mars 2022 qui a créé un délit de harcèlement scolaire donc vous voyez ici les fction attenante et c'est
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vrai que cette médiatisation et cette juridicisation elle conduisent parfois à plaquer la notion de harcèlement sur des violences qui sans les minimiser bien sûr et en les prenant bien évidemment en
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considération pour les les traiter autant que faire ce peu des violences qui ne relèvent pas toujours de ce type de violence bien particulier qu'on appelle le harcellement entre père à l'école et sur lequel je voudrais
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m'arrêter quelques instants pour au minimum on donné la définition et quelques caractéristiques euh en milieu scolaire le harcèlement c'est le fait vous le voyez pour un élève ou un groupe d'élèves de faire subir de manière
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répétée à un camarade des propos des comportements négatifs voir violent les trois caractéristiques que l'on reconnaît euh au harcèlement en milieu scolaire pour les distinguer d'autres types de violence sont d'abord la
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répétition de ces conduites négatives qui peuvent prendre des formes très diverses physiques euh psychologique et éventuellement des des formes de mise à l'écart ou d'ostracisation si je prends
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un exemple très concret on a croisé par exemple l'année dernière une situation que j'évoque parfois en CYC 3 je crois d'un enfant sur la table duquel tous les matins ont déposer un savon pas de pas d'agression physique pas d'injure ou pas
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de moquerie ce simple acte qui consiste à déposer un savon sur la table de cet enfant que l'équipe éducative a fini par retrouver euh la peau entièrement rougie à force de se frotter de de se laver euh
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voilà le type d'acte aussi que l'on peut retrouver lorsqu'on parle d'action négative et lorsqu'on parle de répétition il faut aussi avoir en tête qu'il s'agit de la répétition vécu du point de vue de la victime hein on peut
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avoir un un enfant qui le matin va mettre une tape sur la tête d'un de ses camarades et puis qui va passer à tout à fait autre chose le seul problème c'est que après celui-là il y en a un autre
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puis encore un autre et puis 10 autres et du point de vue de la victime il y a cet effet du 1 + 1 + 1 + 1 que l'on appelle de la répétition de la répétitivité décuplé quand il s'agit des
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cyberviolences ou là avec le pouvoir de dissémination rapide de l'objet technologique et bien c'est 1 + 100 + 1000 + 10000 et dans un temps extrêmement rapide ce qui évidemment renforce l'effet de l'effet de violence
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2è critère des situations de harcèlement milieu scolaire c'est ce qu'on appelle la disproportion des forces il faut pas confondre une situation de harcèlement avec une situation de conflit dual dans lequel les parties sont à peu près
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équilibré dans leur dans leurs actes éventuellement négatifs avec le harcèlement on est plus proche de la maltraitance que de ce qu'on appelle un conflit c'est un rapport de force et de domination la plupart du temps d'un
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groupe sur un ou une élève euh découle de ce deuxè critère un troisième qui est l'isolement de la victime engendré par la disproportion isolement qui produit dans une sorte de cercle vicieux à la
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fois perte de confiance honte intériorisation de la responsabilité donc culpabilité peur de sorte que on a un taux de confession entre guillemets à l'égard des situations de violence qui
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est parfois encore trop faible de la part des enfants qui en sont victimes et puis à propros du harcellement il faut peut-être préciser que la prévention de ce phénomène de violence se heurte encore à des idées reçues très ancrées
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dans euh la culture française du type ça a toujours existé ça n'est qu'un jeu il faut bien que jeunae se passe ou ça forge le caractère représentations qui
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sont encore très présentes y compris chez chez les collègues hein voilà la traduction par exemple anglaise de il faut bien que jeunaisse se passe et je crois boys will be boys
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elle indique déjà sans doute dans la culture éducative française la trace d'injonction viriliste et de stéréotype de genre dont nous reparlerons un petit peu plus tard je voudrais vous proposer de m'attarder un petit peu maintenant
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sur la nature disons psychosociologique de cette violence particulière que le harcèlement entre père à l'école pour comprendre que c'est essentiellement un phénomène de groupe un phénomè de groupe
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qui réunit différents protagonistes dans une triangulation dont on voit ici le le schéma euh il s'agit d'une violence qui a la particularité au-delà d'être d'un phénomène d'être un phénomène de groupe
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une violence qui a la particularité d'obéir à un régime qu'on appelle d'invisible visibilité ce sont des violences qui sont faites pour être caché aux adultes ce qui les rend plus difficile à repérer et montrer aux
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groupes euh d'enfants euh qui assiste entre guillemets à à ce spectacle c'est aussi une violence dont la particularité est de donner lieu à ce qu'on appelle une porosité des rôles ça veut dire quoi
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bien ça veut dire que les rôles changent ne sont pas fixes euh euh une cible peut devenir auteur des témoins peuvent devenir auteur peuvent devenir ciblees euh ça bouge et de ce point de vue-là
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évidemment il y a euh un élément particulier à prendre en considération c'est que tous les protagonistes de cette situations sont finalement euh soudé ou cimenté par un régime de peur
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on y reviendra si on s'attarde un peu sur le rôle des témoins on peut en distinguer au moins trois il y a des témoins disons actifs qui participent à la situation d'intimidation de harcèlement qui la renforce des témoins passifs qui sont en retrait et puis plus
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rar peut-être mais ce sont les défenseurs hein ceux qui vont intervenir pour tenter de mettre fin à la situation d'intimidation on verra que là aussi c'est sur cela peut-être que souvent la
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prévention essaie d'insister dans les affiches ou les vidéos que les élèves dans le cadre du concours non harcèlement on voit un bon nombre de productions qui sont orientées autour du rôle de ces fameux témoins défenseurs
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euh même si on aura bien évidemment à l'esprit qu'il est toujours très difficile de s'opposer au groupe et que ce n'est pas une simple incitation morale comme ça qui va permettre à ces témoins de devenir des défenseurs si on
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regarde encore un petit peu plus près la manière dont fonctionne ce phénomène de groupe et bien il faut avoir à l'esprit qu'il obéit à une logique d'inclusion exclusion de ce que j'appelle des fraternités communautaires he des groupes c'est dans la logique si vous
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préférez d'un groupe en particulier peut-être aux alentours du cycle 3 c'est la raison pour laquelle le programme PHARE avait d'abord ciblé les écoles et le collège c'est dans la logique d'un groupe dans sa construction de renforcer
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sa dynamique identitaire par de l'exclusion et de faire du nous contre du e il y a si on veut le dire rapidement dans le phénomène du harcèlement entre père à l'école un
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phénomène du Bou émissariat et euh cette logique d'inclusion exclusion euh elle se fait euh comme euh le rappel par exemple le roman de William Golding sa
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majisté des mouches euh elle se fait dans la violence et à partir finalement euh euh du rejet de la différence quelle qu'elle soit ça c'est un des points aussi euh euh qui est assez visible
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aujourd'hui euh on voit des enfants qui sous l'impulsion d'un ou plusieurs meneurs et sous le poids conformiste du groupe des enfants qui discriminent celles et ceux qui sortent de la norme
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et qui sont différents et euh les enfants les adolescents n'auront pas de mal à trouver hein des différences pour les stigmatiser et produire de l'exclusion chaque société produit des normes donc des différences sous nos
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latitudes les différences les plus stigmatisées et bien euh euh les plus connus renvoi euh euh soit des caractéristiques physiques l'obésité la couleur de peau de cheveux par exemple
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soit à des situations de handicap soit à l'orientation sexuelle et donc on verra souvent des enfants des adolescents victimes de harcèlement qui se retrouvent dans ces situationsl mais il
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faut bien avoir en tête que parfois le groupe inventera lui-même pour se renforcer dans sa construction de la norme et de la différence ici on verra euh les riches discriminer les pauvres
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on a vu des situations comme celle-là ou alors les enfants nés en 2000 ça c'est pas une norme que nous avons nous adultes euh je dirais élaboré hein c'est eux qui se la sont fait tout seul parfois ce sera l'humour au second degré
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d'un enfant qui sera l'objet d'une discrimination comme le montre cette production du concours non harcèlement que j'évoquais qui a été fait par des des collégiens je crois et bien
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l'oppression conformiste de la norme pèse et ordonne l'exclusion pourquoi moi et bien parce que trop grand trop électrique trop vert trop point
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d'interrogation si donc on regarde d'un petit peu plus près maintenant les motifs pour lesquels des enfants des des adolescents deviennent intimidateurs intimidatrices
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harceleur on verra que le poids des mots peut aussi jouer si on essaie de regarder un petit peu plus près les un petit peu plus près les motifs pour lesquels donc on devient intimidateur pour mieux comprendre la logique du
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harcèlement et aussi les moyens de prévenir on peut essayer de répondre à cette questionlà pourquoi devient-on intimidateur et quel est le degré d'intention de nuire de la part de ses
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enfants et de ses adolescents et bien il faut le dire ce que l'on découvre et bien c'est que il y a aux extrêmes et qui sont minoritaires alors certainement des enfants pas bien
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dégossi de l'empathie si vous me passez l'expression he ce sont des êtres en construction sans doute conscient de leurs actes mais pas nécessairement de leurs effets en particulier de l'effet
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du 1 + 1 + 1 + 1 que l'on évoquait tout à l'heure de l'autre côté sans doute des enfants qui peuvent relever de la catégorie pathologique de la perversité selon le docteur Nicole
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kathlin sont 2 à 3 % des intimidateurs ou des auteurs de situation de harcèlement qu'on range qu'on trouverait dans cette catégorie et puis entre les deux et bien il y a la grande masse de ceux qui effectivement
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deviennent des intimidateurs et des intimidatrices alors pas parce que ils sont en manque chronique d'empathie ni parce que ce sont les enfants pervers mais parce que les autres le font aussi comme ils le disent ou parce qu'ils
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n'ont pas su ou pu s'affranchir du groupe et là on retrouve effectivement à la fois l'oppression conformiste que l'on évoquait jusqu'alors euh
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particulièrement renforcé peut-être aussi par le désengagement moral hein que le groupe autorise dans la mesure où la dilution de la responsabilité y est à l'œuvre c'est ce que j'appelle la force centrifuge du nous on a là une pression
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du groupe qui conduit à faire euh commettre aux enfants et aux adolescents un certain nombre d'actes et puis il y a un autre motif qu'on a vu
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apparaître des enfants des adolescents deviennent intimidateur par stratégie sociale parce qu'ils ont intériorisé la norme dominante de notre société euh qui est la suivante c'est que pour être
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populaire pour réussir sa vie comme on dit il faut entrer dans des logiques de domination alors ça c'est intéressant entre guillemets aussi parce que euh ça nous permet de de comprendre euh là quel
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est le poids sans doute de ce que j'évoquais tout à l'heure c'est-à-dire des injonctions virilistes et des stéréotypes de genre ça indique déjà euh sans doute aussi quelques pistes euh de
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de prévention ça nous permet de comprendre que les motifs ou les causes sont plutôt à chercher du côté du poids du groupe et du poids des normes si vous me l'autorisez ainsi ce que nous a
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montré donc et ce que nous montre les le terrain et les enquête c'est qu'une approche théorique finalement l'a emporté sur une autre pour répondre à la question que nous avions sous les yeux
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pourquoi devient-on intimidateur alors pourquoi devient-on intimidateur est-ce estce que c'est parce qu'on est un méchant bouli comme la comme l'avance par exemple le chercheur nord-européen
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d'oldveus parce qu'on serait doté d'une mauvaise nature le bouli en anglais c'est le petit caï la petite frappe la petite brute est-ce qu'on devient donc intimidateur parce qu'on est doté effectivement parce qu'on est un méchant
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bouli ou bien comme le pense un autre chercheur nord-européen qui a très tôt travailler sur la question parce que on est incapable de franchir de la pression du groupe et
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Anatole picas a choisi lui le terme de mobbing pour caractériser le harcèlement mob en anglais ça désigne la foule et et la foule plutôt dans sa dimension intimidante et pour Anatole picas pas de
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doute les perv sont rarissimes à l'école on le disait tout à l'heure 2 à 3 % selon Nicole Katheline en revanche les adolescents qui sont soumis au conformisme du groupe sont bien plus nombreux on le redit encore une fois le
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harcèlement est essentiellement un phénomène de groupe dans lequel le rôle de chacun ne dépend pas tant d'une nature que d'un contexte d'où le choix d'un vocabulaire peut-être plutôt intimidateur présumé que harceleur
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plutôt cible que harcelé alors chaque mot chaque sémantique a évidemment ces inconvénients mais l'idée c'est de ne pas figer un destin ou une nature en la confondant avec des actes distinction
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essentielle il y a des voles mais pas de voleurs et bien là de la même manière il y a un moment des situations qui conduisent des enfants à être impliqués dans un fait de harcèlement entre père à l'école l'approche de
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danoldveus qui ferait effectivement du harcèlement un phénomène individuel et donc statique est une approche essentialisante déterministe très répandu dans l'opinion
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mais démenti par l'expérience notamment par un élément que nous avons vu tout à l'heure qui est celui de la porosité des rôlesin sat tourne on peut devenir auteur on peut devenir des témoins peuvent devenir cibles ou
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auteur si c'était une nature ou un déterminisme on ne verrait pas ce phénomène de la porosité pour un chercheur comme Benoît galant qui a compilé un très grand nombre de recherches sur le sujet dans un livre au titre assez évocateur d'ailleurs hein le
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harcèlement à l'école entre mythe et réalité c'est dans la nature dit Benoît Ganon c'est dans la nature de la relation entre les élèves qu'il faut rechercher l'origine du harcèlement plus que dans la personnalité des
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auteurs ou ou des victimes toutefois c'est vrai que ce ce ce mythe ou ce préjugé he perdure est assez ancré dans l'esprit d'un certain nombre d'entre nous famille
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personnel de l'éducation et pour deux motifs pour deux raisons principalement c'est vrai que nous sommes parfois indignés par la violence des actes qui sont commis en repensons au savon déposés sur la table de cet enfant que j'évoquaé tout à l'heure et
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donc indigné ou choqué par la violence des actes commis nous peinons parfois et à forceerie pour les parents de ses enfants dont il découvre la situation très souvent avec euh euh un délai
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important plusieurs semaines parfois plusieurs mois après que la situation ait commencée et nous peinons parfois donc à dissocier la cause des effets euh or ce n'est pas parce que les actes sont violents qu'ils sont de qu'ils sont
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comment dirais-je le fait d'individus nécessairement per ver entre les deux se joue la dynamique de groupes faites nous l'avons vu depression conformiste de stratégie sociale de désengagement moral
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plus que d'intention perverses d'infliger des souffrances la violence du groupe n'est pas celle des individus mais il est vrai aussi que l'essentialisation c'est un refuge
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intellectuel moral tout comme la punition mécanique d'ailleurs assez commode c'est facile c'est rapide c'est simple c'est confortable je voudrais maintenant essayer de montrer comment la
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compréhension des logiques à l'œuvre dans le phénomène du harcellement et bien qu'on vient d'essayer d'éclairer là elle commande à la fois la méthode de prise en charge des situations et le travail de prévention je commence par la
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méthode en l'occurrence la méthode de la préoccupation partagée qui est la méthode qui a été retenue dans le cadre du Programme national phare pour prendre en charge certaines situations de
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harcèlement à l'école alors pas toutes mais les plus courantesin pas toutes mais les plus nombreuses et je voudrais essayer de montrer que cette méthode de de de traitement des situations elle
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repose sur cinq fondements théoriques qui eux-mêmees découlent des éléments de compréhension que qu'on a essayé de mettre à jour ensemble jusque-l alors c'est ces cinq options théoriques euh
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c'est d'abord on vient de le dire que la violence du groupe n'est pas celle des individus c'est en ensuite qu'il y a parmi les protagonistes de la triangulation quelque chose qui leur est commun c'est la peur c'est ça qui est le
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ciment du groupe c'est assez facile à comprendre pour la cible c'est sans doute assez facile de comprendre de le comprendre pour les témoins qui ont peur d'être à leur tour la cible des situations c'est peut-être moins évident
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pour les auteurs dont on a parfois du mal à considérer que ce sont des enfants qui souffrent qui sont en malêtre aussi peut-être à cause de l'approche essentialisante la troisème option théorique c'est et elle est liée à la
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seconde il existe chez les membres du groupe un désir de sortir de cette situation d'intimidation le 4e fondement qui est sans doute celui qui génère le plus de résistance parce qu'il vient
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heurter une culture disons euh punitive de la sanction profondément ancrée dans l'inconscient collectif éducatif en France le 4è fondement ou le 4èe option théorique c'est que les
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remontrances les sanctions et les appels moralisateurs à l'empath sont sans effet voire contreproductif parfois pour la sanction qui va générer davantage de représailles encore plus souterrain encore plus
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invisible c'est inefficace dans un grand nombre de cas alors pas dans tous les cas nous l'avons dit pas dans les plus graves peut-être où la sanction reste à savoir laquelle doit être posée mais
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dans un grand nombre de situations les plus courantes et les plus nombreuses c'est la méthode de la préoccupation partagée qui est préconisée en comptant sur une posture que l'on appelle la
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posture du diplomate et qui renvoie à une éthique qui a des gestes professionnels à l'œuvre dans la conduite des entretiens que les adultes vont mener dans le cadre de cette méthode avec tous les protagonistes de
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la situation donc si on veut essayer de comprendre en quoi consiste cette méthode et bien elle va consister en une série d'entretien mené selon une approche nonblamante ça c'est la partie particulièrement originale de cette
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méthode on reçoit les protagonistes notamment les intimidateurs et les intimidatrices présumées en mettant la sanction de côté au moins dans un premier temps et en jouant sur cette déstabilisation provoquée chez les
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élèves qui ne s'attendent d'ailleurs pas à cette à cette situation on mène des entretiens avec tous les protagonistes d'abord la cible bien sûr puis ensuite des intimidateurs des intimidatrices et des témoins les entretiens qui sont
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réalisés par les adultes donc de ces équipes ressources que nous avons évoqué tout à l'heure formé à cette méthode avec comme contenu de ces entretiens qui peuvent être très brefs deux objectifs
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un au minimum partager avec les protagonistes la préoccupation ça passe par des éléments de langage extrêmement simple du type bonjour merci d'être venu me voir je voulais vous voir parce que je suis très préoccupé par la situation
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de Camille elle n'a pas l'air d'aller bien en ce moment je voulais savoir ce que vous pouvez m'en dire et une fois cette préoccupation partagé si elle est reconnue par l'élève ou par les élèves
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inviter éventuellement ces derniers à formuler des suggestions qui pourrai améliorer la situation alors pourquoi est-ce qu'on agit ainsi et bien parce que le mécanisme du phénomène comme nous l'avons éclairé tout à l'heure et bien
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le le commande euh nous avons tout à l'heure effectivement précisé que notre objectif c'était de faire cesser les violences au plus vite hein c'est ça que les parents veulent c'est ça que les enfants veulent
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c'est ce que nous voulons aussi nous avons dit que c'était un une dynamique de groupe nous souhaitons casser l'effet de groupe d'où la nécessité de mener des entretiens individuels nous avons dit que c'était une violence dont la
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particularité é qu'elle était particulièrement invisible et bien nous voulons briser l'invisibilité en mettant la situation à jour désormais les adultes sont dans la partie alors que jusqu'à présent ça se jouait dans leur
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dos nous voulons permettre à tous les protagonistes de sortir par le haut de cette situation il y a là un parier éducatif effectivement qui est un peu contreculturel par rapport à la culture peut-être punitive de la sanction que
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j'aiévoqué tout à l'heure et puis il s'agit de compter aussi sur l'obstination du diplomate qui va mener des entretiens dans un délai assez rapproché 15 jours environ euh de manière extrêmement serré et plusieurs jusqu'à ce que la dynamique de groupe
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évolue pour non pas aboutir à des grandes confessions lors des entretiens c'est pas du tout l'objectif mais obtenir la cessation des violences quand bien même un enfant dans un entretien ou un adolescent ser je comprends pas pourquoi je suis là je comprends pas
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pourquoi on m'a convoqué je j'y suis pour rien euh euh peu importe qu'il ne souhaite pas euh euh faire part d'une grande conversion morale ça viendra peut-être plus tard ce qui importe c'est la c'est la cessation des violences et
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dans les délais les plus brefs cette méthode pour le dire rapidement elle porte ses fruits n'est pas miraculeuse mais le retour du terrain indique qu'elle permet de résoudre environ 80 % des situations pour lequell elle est pertinente c'est-à-dire nous le répétons
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pas toutes notamment pas les plus graves mais en tout cas les plus courantes les humiliations les mises à l'écart les MRIs qui sont encore monnaie courantes dans nos écoles notamment au cycle 3 et
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puis cette méthode elle a un autre mérite qui est intéressant je crois du point de vue du climat scolaire c'est qu'elle introduit par ailleurs un un nouveau paradigme de justice scolaire
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et d'autorité éducative on l'a dit c'est une méthode nomblamante euh c'est assez original dans le système éducatif français qui est un système qui fonctionne beaucoup autour de la punition et de la sanction de
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l'exclusion en particulier de ce point de vue-là il y a dans la méthode de la préoccupation partagée un renoncement à une conception que j'appelle expiatoire et doloriste de
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la punition un renoncement aussi nous l'avons vu dans les entretiens à l'attribution accusatoire d'une responsabilité c'est pas l'objectif de chercher une une grande épiphanie morale
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grande conversion morale savoir qui a fait quoi c'est pas l'objectif des entretiens l'objectif de ces entretiens la méthode de la préoccupation partagé c'est que la situation cesse et de ce
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point de vue-là parfois il faudra choisir au cœur d'une alternative entre faire justice autrement dit avoir la tête de l'auteur ou faire en sorte que les violences cessent et de ce point de vue-là la méthode de la préoccupation
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partagé contrairement aux critiques qu'on peut formuler parfois à son égard n pas candide elle vise l'efficacité d'un point de vue pragmatique ce qu'elle veut c'est la cessation des violences or
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les sanctions les punition nous l'avons dit tout à l'heure ne sont pas efficaces dans un certain nombre de cas elles sont même contre-productives il faut donc penser autrement et puis c'est une méthode qui recherche si c'est possible
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quand c'est possible plutôt une sanction réparatrice plutôt associer les protagonistes à l'amélioration de la situation sans attendre pour autant forcément ce que j'appelle fa une épiphanie morale c'estàd onattend pas
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des intimidateurs des intimidatrices des scènes de larmes où ils nous confient c'est vraiment très mal ce qu'ils ont fait ce qu'on veut d'abord c'est qu'il cesse l'intimidation et les brimades et puis si ensuite ils peuvent améliorer la situation alors bien sûr pourquoi pas
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l'approche essentialisante que nous avons évoqué tout à l'heure et qui repose sur cette culture punitive de la sanction et bien est sans doute une mécanique confortable
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et rassurante nous l'avons dit mais elle est inefficace aujourd'hui elle pose voilà une question très importante que je n'ai pas le temps d'évoquer ici mais que la méthode de la préoccupation
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partagée vient véritablement convoquer c'est la question de l'efficacité de la place de la sanction et de la culture punitive de la sanction dans l'école française je m'arrête là pour la méthode
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de la préoccupation partagée je voudrais dans un dernier temps rappeler que si la compréhension donc des logiques à l'œuvre dans le phénomène du harcèlement entre père à l'école justifie les les
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éléments de la méthode de la préoccupation partagée hein si elle fonctionne de telle ou telle manière et bien c'est parce qu'elle tire les leçons de la compréhension de ce phénomène dans sa dynamique groupale notamment euh si
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elle permet donc d'éclairer un peu les les les leviers de la méthode elle permet également d'indiquer des pistes pour le travail de prévention c'est le dernier point sur lequel je voudrais peut-être
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m'attarder si on on revient sur le schéma tout à l'heure que je vous ai montré là qui nous permettait de comprendre sur comment fonctionne un petit peu et bien
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la logique du harcèlement on voit des leviers pour agir dans le champ de la prévention ce schéma nous avait permis de comprendre que les que les causes du harcèlement sont pas tant à chercher dans la perversité des auteurs ni même
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dans leur manque d'empathie chronique que dans un double besoin d'appartenance et de reconnaissance qui concerne de très près la question de de l'altérité même si j'osais de la fraternité d'un
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côté en haut c'est ce qu'on avait appelé la force centrifuge du nous on a la solidarité conformiste et négative solidarité de meut qui est à l'œuvre parfois dans le harcèlement et dans les cyber violences
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et puis en bas nous avons de l'autre l'intériorisation des injonction viriliste dominant et des stéréotypes de genre he qui commandent de dominer pour que une vie soit
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réussie et si on considère par ailleurs le fait que les cyberviolences on n pas évoqué d'avantage ici mais dont on sait aujourd'hui que la porosité est très grande avec les situations de harcèlement ce que ça veut dire c'est
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que ce qui se passe dans la cour se prolonge sur les réseaux sociaux et ce qui se passe sur les réseaux sociaux se poursuit dans la cour de l'école ou du collège si donc on considère ce qui est établi aujourd'hui que les
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cyberviolences sont éminemment cybersexistes hein je donnerai quelques ressources pour finir par exemple les ressources du centre ubertin au clerc de la région île-de-fance qui travaille énormément sur cette question si donc on
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considère que les faits de cyberviolence sont éminemment cybersexistes on comprend que la prévention du harcèlement et des cyberviolences et bien a une racine commune avec la
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prévention des violences sexuelles et sexistes et cette racine commune elle est à trouver à chercher dans la déconstruction des stéréotypes de genre parce qu'il y a un continuum des
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stéréotypes à la violence comme tente de le montrer l'articulation de ses roues et on retrouve pour une bonne part des situations de harcèlement effectivement le rôle patent de ces
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stéréotypes de genre donc si on veut regarder quelques outils de prévention qui nous permettrai par exemple d'alimenter les 10h consacré à la prévention du harcèlement et des
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cyber violences qui sont prévu par le programme phare hein pour chaque classe dans toutes les écoles dans tous les collèges dans tous les lycées de France et qui peuvent certainement s'inscrire dans le cadre du programme
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d'enseignement moral et civique dont on attend la la la nouvelle mouture et bien si on veut regarder quelques pistes de prévention quelquesunes bien sûr pour pouvoir prévenir les situations de harcèlement
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et de cyberviolence et bien on l'a vu le travail du développement de l'esprit critique et de de l'anticonformisme par exemple euh par les ateliers philos hein je suis rattaché à la chair de l'UNESCO
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pratique de la philosophie avec les enfants et les adolescents et donc évidemment c'est un champ euh possible en toute modestie c'est pas un outil miraculeux non plus mais aller interroger avec nos élèves dans des temps de discussion de réflexion
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collective bah la distinction entre rire avec et s moquer d'eux aller travailler avec eux un petit peu ce que c'est que la normalité essayer d'interroger de déconstruire le lien entre euh la norme
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la différence et la hiérarchie et les violences qui s'en suivent euh essayer d'interroger un petit peu les notions de de de de pouvoir de popularité de réussite sociale et de domination dans
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ces temps soit de débat interprétatifs par exemple à partir de littérature de jeunesse il y a ici un exemple par exemple d'un album rouge qui permet avec le cycle 3 d'initier des discussions des débats argumentés autour de ces
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thématiques en essayant d'éviter évidemment l'écueil de la leçon moral que ce soit plutôt un temps réflexif éventuellement intégrant des moments de dilemme qui permettent des projections empathiques et réflexive donc ça peut
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être des pistes comme cellees-ci ça peut être évidemment un travail sur la coopération et la solidarité on l'a dit euh comme le montre de nombreuses productions du concours non harcèlement que j'aiévoqué tout à l'heure hein qui
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mettent en avant le rôle des témoins en particulier bah il s'agit à nos élèves d'essayer de de vivre alors soit dans des ateliers de discussion à vie démocratique soit dans des pratiques
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coopératives soit par exemple dans des acatons de vivre des expériences de solidarité joyeuse qu'ils connaissent dans le sport dans la musique dans l'art dans la culture pour inverser le le
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mimétisme négatif des solidarités de meut qui sont à l'œuvre dans le harcèlement et les cyberviolences et puis enfin un travail sans doute sur le développement des compétences psychosociales je ne reviens pas ici sur
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les interventions qui ont lieu tout à fait passionnante sur ce sujet avec si on s'intéresse en particulier à la triple dimension cognitive émotionnelle et social de ces compétences peut-être
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pour les situations de harcèlement travaillé en particulier sur la connaissance de ses forces et de ses limit la capacité à gérer ses impulsions à faire des choix responsables bien sûr le travail de régulation émotionnelle la
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capacité peut-être si on regarde la dernière trilogie à savoir demander de l'aide hein la dernière enenquête que nous évoquions tout à l'heure sur le harcèlement qui a été opéré à la rentrée
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montre que 30 % des écoliers seulement 50 % des collégiens et des lycéens connaissent le 3018 le numéro qui leur permet d'obtenir très rapidement aide conseil et soutien euh c'est modeste
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mais c'est néanmoins un effort qui peut-être accompli dans le champ du développement des compétences psychosocial euh pour conclure je voudrais peut-être dire que la la prévention du harcèlement
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n'est pas un adjuvant quoi c'est quelque chose qui importe parce que ça permet de rétablir le contact entre prévention des violences et réussite scolaire comme une évidence peut-être un peu oubliée et que
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vient rappeler au-delà de la seule prévention des violences et bien les conditions de l'entrée dans les apprentissages que les réflexions récentes sur le bien-être à l'école le développement des compétences psychosociales que j'évoquais disent
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aussi l'importance pour apprendre voilà peut-être l'évidence ici il faut être en sécurité physique psychologique cognitive social il faut peut-être rappeler c'est le sens
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de ce schéma que au cœur des SEP axes du climat scolaire que vous voyez ici dans ce schéma et bien la qualité des relations relation entre les élèves relation entre les élèves et les adultes
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relation entre les adultes bien sûr aussi et la toile de fond du climat scol ce qui nous invite sans doute d'ailleurs à ne pas restreindre le développement des compétences psychosociales aux élèves hein en 2015
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le programme d'enseignement moral et civique a considéré qu'il était absolument central d'éduquer nos enfants et nos adolescents à la connaissance à la reconnaissance à la verbalisation de leurs émotions au travail sur l'empathie
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au travail sur la communication bienveillante qu'en est-il exactement de ce même travail pour les adultes est-ce que c'est vendu avec le fait d'être enseignant je ne le crois pas il y a là un travail évidemment tout à fait
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important euh il est sans doute central aujourd'hui de considérer les métiers de l'éducation comme des métiers de la relation et de faire de ce que Christophe marcelier nomme l'éthique
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relationnelle ici une boussole non seulement pour les enseignants mais aussi pour tous les personnels de l'éducation car de recompris il y a des savoir-faires
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relationnels propres au métier d'éducateur et qui conditionne la transmission des apprentissages la réussite des élèves la qualité de vie à l'école euh ils doivent je crois davantage devenir un objet professionnel
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de recherche et de formation des personnels de l'éducation alors un dernier mot peut-être euh pour reprendre un petit peu de hauteur et puis essayer de de comprendre le sens de la présence d'un
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plan de prévention des des violences et du harcèlement euh et bien peut-être on peut le Repac dans l'histoire plus générale de l'éducation notamment la la place prise par ce qu'on appelle les les
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éducations r on a ici quelques exemples listés dans un historique où on voit la prévention du harcèlement et des cyber violences en 2021 il faudrait y ajouter le développement des compétences
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psychosociales que je viens d'évoquer pourquoi donc ce développement des éducation a pourquoi accorder autant de place aujourd'hui à la prévention des violences au développement de ses compétences psycho social une piste de
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réflexion conclusive peut-être peut-être donnée par cette formule du philosophe Michel Farbre qui dit que l'éloignement entre la culture scolaire et les formes de vie de la jeunesse que
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la progression de la violence dans la société et à l'école même à moins que ce ne soit notre plus grande intolérance à l'égard de la violence je pense qu'il y aurait une discussion la montée dit-il
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d'un certain relativisme à l'égard des savoirs qu'on a vu à l'œuvre notamment peut-être pendant la période de la covid tout ceci dit Michel fare conduit la pensée pédagogique à privilégier le souci du bien sur celui
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du vrai on aurait un tournant éthique de l'école dont le développement de l'approche par compétence et des éducations témoigne il y aurait un primat de la quête du bien sur celle du
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vrai dans la post-modernité qui est la nôtre avant dit Michel Fabre pour finir cette formule et bien le barbare cétait l'incu c'était l'ignorant aujourd'hui
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peut-être semble-t-il dire le barbare ce serait non pas l'inculte ou l'ignorant mais ce serait le le violent de sorte qu'il y aurait aujourd'hui dans l'école et dans la société une place plus plus
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importante à accorder au bien qu'au vrai au souci de l'autre plutôt qu'au souci de la connaissance de de l'être je vous laisse sur cette réflexion finale qui peut-être permett de donner un peu plus
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de sens à la présence dans l'école des éducations a et en particulier de la prévention des violences si d'aventure la simple observation de l'indispensable
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lien entre sécurité physique psychique euh euh sociale et cognitive ne suffisait pas pour nous convaincre qu'il faut évidemment pour permettre la réussite
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des élèves à l'école garantir qu'ils ne subissent pas des violences dans le quotidien qui qui est le leur je vous remercie pour votre attention et puis je suis disponible pour quelques questions
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j'espère cl merci beaucoup Christian merci euh oui il y a effectivement quelques questions des participants et participantes euh peut-être une enfin une première
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question un regroupement de questions porterait sur sur l'évaluation de ces de ces dispositifs en fait les apports de la recherche euh pour voir l'efficacité
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de aussi bien de de la méthode la MPP la méthode de préoccupation partagé mais aussi peut-être aussi une une évaluation des actions de prévention puisque il y a eu de dans dans cette présentation plusieurs actions de prévention cité
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quel queles apports de la recherche à ce niveau quelles évaluations possibles et ben c'est bien le c'est bien l'enjeu de de de ma curiosité et de la volonté d'évoquer ce sujet dans cette dans dans
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ce dans dans cette conférence c'est que à l'égard de la méthode de la préoccupation partagée il me semble que au-delà des des évaluations qui sont faites alors de manière académique
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j'entends par académique au niveau des académies par exemple l'académie de Versailles il me semble qu'il n'y a pas d'évaluation scientifique des bienfaits ou des limites de cette méthode mais pour l'heure me semble-t-il et je
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l'appelle de tous mes vœux ce travail scientifique une évaluation empirique qui n'est pas négligeable he je le disais tout à l'heure quand on fait des questionnaires et qu'on invite les équipes ressources ce qui a été fait
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dans un certain nombre d'académie à à qualifier le nombre de situations de harcèlement qui ont été pris en charge par la méthode de la préoccupation partagée et résolu par la méthode de la préoccupation partagée on a des chiffres
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qui tourent autour de 80 % mais oui je crois qu'il y a là une nécessité à avoir une évaluation fine qualitative qu tive des éléments de la méthode de la préoccupation partagée et pour l'heure
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je crois qu'elle est encore manquante pour ce qui est du programme de des programmes de prévention mais je j'en dirais tout autant ce qui semble aujourd'hui assez net ce sont les lien
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qui justifie le travail de prévention par exemple le continuum entre les stéréotypes et les violences aujourd'hui il y a quand même un certain nombre de travaux qui permettent de voilà de de considérer qu'on en est plus à se
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demander si ce lien serait euh pertinent ou pas ça c'est établi euh en revanche il y a un travail en cours et il est dans le champ des académies je dirais
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euh euh encore peut-être restreint aux 3h d'éducation euh à alors à la vie affective et à la sexualité selon le nom qu'on veut bien lui donner he 3h par an pour pouvoir travailler à la
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déconstruction de ces stéréotypes ou les 10h de prévention du harcèlement que j'évoquéis tout à l'heure ou les temps lors du programme d'enseignement moral et CIVI mais à ma connaissance en tout cas des recherches qualitatives ou
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quantitatives qui viendraient évaluer la pertinence de ce de ces travaux sont encore à venir je crois que dans le champ des développement des compétences psychosociales je l'voque pas davantage puisqu'il me semble que Damien Tessier et natachan noulov qui ont déjà
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participé à ces conférences ont dû sans doute en dire des mots on voit effectivement des recherches qui nous montrent que le développement intégré ou une approche intégrée du développement des compétences psychosociales dans le champ de la prévention être absolument
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indispensable merci beaucoup du coup je je fais le lien avec deux autres questions euh puisque vous avez parlé là de de l'éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle il y a
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d'autres types d'éducation a qui ont été cité tout à l'heure on a une question sur les les nouveaux programmes de mcéducation morale et civique euh la personne demande si ça semble cohérent
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avec avec les propos tenus lors de la conférence ou si c'est assez éloigné et une autre question qui qui porte sur comment comment travailler le cyberhcèlement euh par rapport à à à votre connaissance scientifique du
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terrain quelle serait la problématique qui devrait être travaillée pour travailler le cyberhcèlement alors sur euh sur la première question je je je ne lis pas dans le secret euh euh euh des dieux
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donc pour ce qui est du du futur programme d'enseignement moral et civique je ne saurais vous en délivrer le contenu je ne le je ne le connais pas pour ma part en tout cas ce qu'on peut peut-être euh espérer ou attendre c'est que ce soit et j'évoqué la question des
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ateliers philo tout à l'heure dans le champ de l'enseignement moral et civique un programme qui invite euh non pas simplement à un travail intellectuel par exemple sur les sur les valeurs ou
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sur l'empathie mais un travail que qu'on appelle psychoaffectif et conatif quoi il s'agit pas tant de simplement inviter nos élèves à à réfléchir sur la jeis c'est pas la
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liberté l'égalité ou la fraternité ou la laïcité mais à leur donner des occasions peut-être de l'éprouver et de la vivre en acte il y a là dans la dimension conative donc par exemple des valeurs quelque chose de très important dans le
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champ de l'enseignement moral et civique et on on l'évoquait tout à l'heure pour la prévention du harcèlement et et j'en finis par là il y a derrière les appels moralisateurs derrière les sanction
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punitiv derrière la recherche d'attribution de responsabilité des des pistes qui sans doute sont assez inefficaces pour prévenir les violences et j'espère que le programme
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d'enseignement moral et civique et bien tirera peut-être les leçons de toute une approche je dirais injonctive qui n'a pas beaucoup d'efficacité en réalité dans le champ de la prévention des
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violences quant à au traitement des cyberviolences il y a parfois euh euh quelque chose qui est un petit peu déroutant pour les adultes voir pour les personnels enseignants c'est qu'ils ont le sentiment que n'étant pas des
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technophiles ils seraient en difficulté pour pouvoir accompagner nos jeunes sur la question des des des cyberviolences alors bien sûr il y a un enjeu familial de régulation du temps d'écran ça il est
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très nettement établi aujourd'hui les dernières enquêtes nous montrent que ça va quand même mieux hein en sortie de covid on avait encore je crois dans une enquête de génération numérique euh euh presque euh euh voilà 50 % ou la moitié
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des parents qui ne régulaient pas du tout le temps d'usage d'écran de leurs enfants ou adolescents je crois que ces chiffres ont fortement augmenté aujourd'hui on est plutôt 7 75 % je crois de mémoire donc il y a bien une
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prise de conscience il y a bien aussi mais c'est un enjeu politique dont on sait qu'il est récurrent et pour l'instant pas tout à fait encore abouti sur la modération des contenus quoi et
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la libéralisation de ce qui peut s'y produire il y a encore aujourd'hui un âge moyen en environ euh de visionnage de premièr vidéos pornographique qui est
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en aux alentours de 10 ans donc là il y a il y a quelque chose évidemment là qui qui échappe en partie à l'école mais le travail peut-être aussi fait autour de la question de de l'empathie il y a dans
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ce qu'on appelle la net étiquette un comportement de citoyenneté numérique qui peut tout à fait être travailler avec les élèves sans que nous soyons des spécialistes de la technologie et euh euh et des réseaux sociaux alors il y a
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je donnerai quelques ressources dans le support que j'ai utilisé vers le centrebertino clar qu'on évoquait tout à l'heure vers des magistères et des parcours sur le cybersexisme ont été réalisés et qui donnent tout un tas de pistes et d'outils pour que les
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collègues puissent se sentir un peu moins démuni par ce phénomène qui effectivement est massif aujourd'hui et qui les met dans des difficultés certaines il y a des pistes il y a des outils merci beaucoup
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euh de de de l'autre côté de de l'échelle d'âge on a beaucoup de questions qui portent sur les les plus petits euh avec une première question qui qui est est-ce qu'on peut parler de
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harcèlement entre pèr avant 6 ans et ensuite plusieurs questions qui portent sur les ressources dont on dispose actuellement pour travailler cette question et prévenir le harcèlement avant le cycle 2 en maternel notamment
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alors là je j'en profite pour montrer ça quelques ressources du c2a2e le centre ici bah par ex exemple la mascotte Nouna pour travailler dès le cycle 1 et jusqu'au cycle 3 au développement
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d'un certain nombre de compétences psychosociale dont on a évoqué tout à l'heure l'intérêt pour travailler dans le champ de la la prévention du harcèlement il y a une malide classe respect aussi et qui répond d'ailleurs à une des questions de tout à l'heure parce que la difficulté c'est parfois
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que les enseignants notamment dans le cycle 1 veulent avoir ils ont bien raison des séances qui soient des séquences clé en main qui leur permettent effectivement de pouvoir travailler sur ces sujets sans perdre le
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fil de l'ordinaire de leur quotidien pédagogique euh quant à la question de savoir si on parlait de harcèlement pour des petits enfants par exemple voilà en matère enfin en grande section en
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moyenne section c'est vrai qu'on voilà on est plus prudent à l'égard de la dynamique de groupe que nous avons tout à l'heure évoqué à propos de la situation de harcèlement quand il s'agit des plus petits
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euh ce qu'on voit c'est que la méthode de la préoccupation partagée qui est fait aussi d'entretien mené avec les protagonistes sera plus compliqué lorsqu'on descend en âge avec des des
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tout petits qui seraient en moyenne ou en grande section donc on on sera plus plus attentif peut-être à pas plaquer comme je l'évoquais tout à l'heure la la notion de harcèlement trop vite sous prétexte qu'on a à faire alors évidemment à des à des actes des
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conduites qu'il faut prendre en considération il s'agit pas du tout de minimiser les violences que les enfants peuvent s'infliger et il est absolument indispensable que les que les adultes interviennent mais voilà ce qui caract le harcèlement c'est une dynamique de
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groupe est-ce qu'elle est à l'œuvre dans les voilà dans les premiers âges ça c'est pas c'est pas tout à fait avéré je crois donc je crois qu' faut être faudra faudra être prudent et de la même façon voilà avoir en tête que dans la
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construction identitaire des enfants il y a aussi quelque chose qui peut dégénérer en harcèlement qu'on appelle parfois les amitiés toxiques he qu'on trouve plutôt voilà au cycle 3 au collège et qui sont parfois génératrices
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de situation le harcellement et qu'on trouvera peut-être pas dans des âges plus précoces merci beaucoup euh une question qui euh qui peut-être fait le lien avec ce qui vient juste d'être dit c'est euh est-ce qu'on peut
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imaginer dévoiler assez tôt dans l'éducation des enfants euh cette cette tendance du groupe à fonder son unité sur une violence victimaire euh tous se travaille sur la norme en fait
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alors dans le champ de l'éducation à la fraternité c'est évidemment un sujet qui me préoccupe de savoir si et c'est ce que j'évoquéis à propos des du travail sur les valeurs tout à l'heure la fraternité fait partie de la devise de la République c'est donc une entrée dans
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le programme d'enseignement moral et civique sans doute qu'il ne faut pas attendre de miracle d'une réflexion intellectuelle sur la fraternité pour pouvoir prévenir les violences que les individus
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se s'infligent sans doute qu'il y a dans la construction identitaire quelque chose je sais pas si on peut dire d'inévitable dans ce phénomène du Bou émissariat en tout cas si les adultes
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n'interviennent pas c'est la leçon de Sa Majesté les mouches alors oui là cette dynamique elle va se produire et elle va produire des violences est-ce qu'on peut travailler dans le champ de la prévention auprès des enfants à la prise
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de conscience que leur solidarité mimétique négative produis en terme de violence je crois que oui je pense qu'il le faut je pense aussi qu'ils sont sensibles à des expériences de
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solidarité joyeusees que ce soit dans le sport dans l'art je l'évoquéis tout à l'heure donc je pense qu'il y a moyen pour eux de leur faire vivre des expériences empathiques solidaires joyeuses si on le dit dans le
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vocabulaire philosophique du d'un philosophe comme Spinoza par exemple et que là il y a y a quelque chose à faire que ça suffise je ne sais pas mais en tout cas je pense qu'on peut faire ce ce travail donc oui travailler à partir d'album de
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littérature de jeune sur la question de la solidarité de la fraternité leur faire vivre des expériences psychoaffectives et conatives les faire vivre en acte les expérience de solidarité positive tout cela je crois est un
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travail qui peut et qui doit à mon avis être fait pour pouvoir prévenir ces violences et et favoriser une prise de conscience mais encore une fois il faut aussi que les adultes interviennent régulent soit aussi eux-même exemplaire
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dans un certain nombre de leur conduite pour pouvoir et bien à un moment ne pas tout attendre de l'éducation des enfants non plus en particulier dans le champ de la prévention du harcelllement on l'a dit les ambassadeurs par exemple du programme PHARE ils sont pas là pour
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traiter les situations he ils sont simplement là éventuellement pour être des relais ou des lanceurs d'alerte ou pour faire de la sensibilisation entre pères mais c'est aux adultes de prendre en charge les situations de
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violence merci beaucoup peut-être qu'on peut s'accorder une toute dernière question avant de avant de conclure une question qui est qui porte sur la place des parents au sein du programme phare et donc au sein de la
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méthode de la préoccupation partagée avec le l'idée qu'il y a parfois un flou et on le retrouve aussi he dans nos formations sur l'académie de Versailles un flou entre le fait de les associer dès le départ ou de les prévenir en
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cours de procédure voilà quit des parents dans cette méthode qui se veut non blamante alors assurément et c'est un des c'est c'est c'est une des leç de l'expérience accumulée de depuis 2014 et
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le lancement de de la matrice du programme pH assur il faut associer les parents à la compréhension du phénomène euh car je l'ai dit l'approche essentialisante elle est très ancrée dans dans la culture française mais elle
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est elle génère souvent des des impasses elle est contreproductive on voit des parents et très légitimement qui sont effarés par la violence subie par leurs enfants qu'il découvrent souvent je l'ai dit avec un temps de de retard donc je
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crois qu'il faut entendre la tempête émotionnelle qui est la l'heure il y a eu suffisamment d'affaires plus ou moins médiatisé à ce sujet pour autant il faut réussir à faire alliance avec eux c'est le travail de Marie carartier
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Jean-Pierre Béon qui qui le rappelle faire alliance avec les familles pour que nous ne tirions pas chacun dans un sens si on essaie de traiter la situation avec la méode de la préoccupation partagée qui a son efficacité et que pendant ce temps-là on
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a des parents qui tentent de régler entre eux dans le quartier la situation évidemment ça ça génère des des contradiction donc il faut les y associer quand à prévenir lors de la
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méthode de la préoccupation par ager bahà encore une fois c'est une affaire de confiance et d'alliance elle est à gagner c'est c'est loin d'être le cas dans tous les territoires mais on voit que les équipes ressources qui sont formées et qui prospèrent sur les
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territoires là gagnent cette confiance et font reculer les situations de de harcèlement en les prenant en charge dans des délais qui soient acceptables par les parents et avec une considération qui permett d'obtenir cette confiance or là il y a encore
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quelque chose à faire pour la gagner trop souvent peut-être encore voilà l'institution peine à prendre la mesure des des violences subies et ça c'est une révolution hein qu'on évoquait avec la
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conclusion de Michel Fabre sur la manière dont on doit peut-être plus attentif aux violences subies à l'école pour bien apprendre il faut être en sécurité merci beaucoup Christian pour
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pour cette cette conférence et pour et pour toutes ces toutes ces réponses aux questions euh merci beaucoup au public pour pour votre participation et pour vos questions riches et variées
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euh nous on vous invite du coup à à poursuivre cette réflexion sur le bien-être à l'école lors de la prochaine conférence qui aura lieu le 3 avril à 17h avec Omar Zana sur l'éducation par
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le corps à l'empathie à l'école voilà je vous rappelle que l'inscription est gratuite pour assister à ces à ces conférences mais qu'elle est obligatoire donc il faut tout de même faire cette démarche il vous suffit de se de vous rendre sur la page dédiée du site du
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réseau des insp merci beaucoup on vous souhaite une bonne soirée merci à vous merci clé
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