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bonjour à tous et à toutes donc ici et ailleurs derrière son écran le thème de la crise bien ancrée puisque on a quand même beaucoup développé la visioconférence par le biais suite à la
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crise du covid et donc on est en plein dedans bienvenue à la journée clôture de pollen 2023 qui s'intitule crise quels outils et ressources pour y répondre en contexte scolaire alors je vais essayer de développer un peu ce qu'on entend par
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ces différents éléments juste un petit rappel sur ce qui est pollen ça a été créé l'année dernière et je remercie les équipes je vais le faire à la fin parce que Jimmy cricket m'a bien noté toutes les personnes que je devais remercier à la fin mais je les remercie vraiment
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pour leur dynamisme et pour la qualité des interventions j'ai vu celle de l'année dernière je verrai celle de cette année je ne doute pas de la qualité de la programmation de cette année pollen on l'a appelé quinzaine
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culture et recherche de l'infp l'âge de France je vous raconte pas le nombre de réunions qu'on a eu pour déterminer pollen ça a été de grandes discussions entre nous pour trouver le terme qui
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pouvait accompagner cette journée là notre objectif c'est vraiment d'offrir un un éclairage transversal sur une thématique et éducative d'actualité la question de la crise on est en plein d'actualité je vais un peu plomber l'ambiance après mais je vous
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j'essaierai de remonter le moral juste après pour lequel effectivement les enseignants et les conseillers principaux d'éducation et des cadres de l'éducation nationale de manière générale sont en fait des acteurs de la
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société et donc à ce titre traversé aussi par ses crises notre souhait c'est également de croiser des approches des regards et des expertises pour pour vous outiller et donc notre idée c'est de
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faire intervenir des chercheurs de disciplines différentes ça c'est un premier élément mais aussi d'aborder ces questions là d'une manière peut-être un peu plus originale je vous avoue que c'est pas forcément pas très habitué en tant qu'enseignant de chercheuse à avoir
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des éléments d'ordre culturel et je pense que c'est un un très bon levier pour pouvoir retenir développer des compétences mais également retenir un certain nombre d'informations et donc cette
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programmation elle est plurielle atelier conférence et exposition et le public vous le voyez il est composé d'étudiants et d'étudiants de l'INSP de formateurs de personnels de
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l'Institut mais on espère également dans saignants et on espère également regrouper un moment donné des personnes de la société civile qui seraient intéressées par ces sujets d'éducation notre idée c'est de faire de l'Insee
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ça commence la crise notre idée c'est de de créer une maison commune de l'éducation avec le fait de permettre à l'ISSP d'être identifié comme un lieu pour
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lequel on peut venir apprendre sautiller développer ses compétences alors aujourd'hui c'est une journée de clôture c'est-à-dire que pendant 15 jours il y a eu un certain nombre d'activités d'animation qui ont eu lieu sur les
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différents sites et donc si je fais un résumé de tout ce que je vous ai dit si vous ne m'avez pas écouté auparavant et que vous avez besoin d'un petit résumé je remercie florene pollen c'est 15 jours multi NSP pluri regard pluriacteur
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et public pluriel alors j'en viens à la thématique de cette année la thématique est je l'ai dit au début sur les crises alors je suis allé voir la définition d'une crise
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manifestation brutale et violente ça commence bien alors vous le savez on vit un certain nombre de crises actuellement je voulais liste mais ne vous inquiétez pas il y a pas toujours du négatif dans
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les crises la crise sanitaire la crise écologique la crise militaire politique sociale financière familiale d'identité d'adolescence ma collègue n'a pas mis la crise de la quarantaine mais étant donné
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que je suis en plein dedans crise de la quarantaine va pas dans la crise mais dans la quarantaine crise également de la quarantaine on y voit un peu et on y met ce qu'on veut on a voulu illustrer différents types de crises
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pour vous l'idée c'est d'avoir des éléments d'ordre transférables l'idée en fait c'est de pouvoir faire des analogies entre les différentes crises et voir comment on peut comment on peut y répondre alors je vous l'ai dit quand
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j'ai quand j'ai lu ça je me suis dit ça ça met un peu le moral à zéro si on essaye d'analyser toutes les crises qui nous traversent d'ailleurs à la des âges différents j'ai lu quand même qu'il y avait un certain nombre de bienfaits pas que des
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effets négatifs alors j'ai lu beaucoup de choses sur la crise financière j'ai un peu de mal à voir les effets positifs pour l'instant puisque j'ai entendu ce matin que du point de vue des banques il y avait un certain nombre de difficultés du coup je me suis dit mauvais exemple
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pour ce matin on change d'exemple le covid covid aspect positif quand même il y a eu pendant un temps une baisse de la pollution il y a eu des innovations majeures en termes de Médecine mine de rien on a pu progresser d'un point de
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vue scientifique on a eu aussi une forme de révolution du point de vue du travail un peu plus de télétravail un peu plus de flexibilité bon vous allez dire les mauvaises foi ok flexibilité mais quand même aussi un
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certain nombre de conséquences négatives je vous propose juste pour amorcer positivement et avoir des émotions positives après les facteurs d'amour de retenir plutôt les conséquences positives
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du coup on est quand même ici à l'infp ce qui nous intéresse et l'éducation et donc l'idée quand même c'est que nos élèves enfin les élèves excusez moi de la République sont traversés par ces crises nous sommes en tant que
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professionnel traversé par ces crises et donc l'idée c'est de venir apporter un certain nombre d'éclairages pour vous permettre de comprendre ces crises je prends la crise d'adolescence par exemple il faut comprendre ces manifestations se dire que quand son
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élève sort son portable à longueur de temps ou est fatigué parce qu'il a joué toute la nuit c'est des éléments qui sont aussi liés à son développement je dis pas qu'il faut pas y réagir mais ça permet de pouvoir comprendre l'opposition d'un certain nombre
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d'adolescents on peut en être inquiet en tant que parents on peut être gêné en tant qu'enseignant mais l'idée c'est de mieux comprendre cette crise d'adolescence et ces manifestations pour pouvoir y répondre alors
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du point de vue des différents ateliers je vais vous les citer ceux qui auraient dû être et qui ne sont pas ceux qui auront effectivement lieu on a un premier atelier d'éducation médias et l'information et notamment pour mieux
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comprendre ce que sont les fake news nous avons également un atelier artistique et culturel pour aborder et répondre éventuellement aux préoccupations des élèves et donc on a deux petites formes de spectacle il y a
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un atelier en lien avec la pratique photographique également un atelier sur l'expression des besoins et la communication et le bien-être donc on a un atelier sur la
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communication non-violente et malheureusement nous avons dû annuler un atelier sur la pleine conscience faute d'inscription nous avons également un atelier sur l'approche par les partenaires de l'école avec la
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découverte d'un accompagnement pluriel des adolescents et on avait un atelier sur l'éducation à la défense et l'analyse des crises militaires mais qui a été également annulé faute de participants vous n'y voyez pas un moyen
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de vous culpabiliser de ce point de vue là vous êtes là donc absolument pas absolument pas à l'idée je termine par les remerciements Je remercie d'abord nos deux
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intervenants en plénière Julien Caron et Nicolas gaullepierre pour leur intervention je remercie également Elena Salazar de bienfaits pour tacom qui va réaliser une facilitation graphique
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c'est comme ça qu'on dit vous allez voir c'est comme à la télé c'est génial et c'est génial en dehors du fait que c'est comme à la télé je remercie également le Clemi et canopée Lille le
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grand bleu sanar enfant jeunesse de l'île l'association déclic CNV et notamment Kathleen deblar j'espère que j'ai pas écorché le nom la maison des ados de Lille Métropole est Monica
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tolosso et les trois étudiants volontaires pour être les facteurs d'amour de la journée je vous remercie pour ces facteurs d'amour qui nous ont permis d'être dans de les conditions ce matin et bien évidemment je remercie
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l'équipe organisatrice de l'infp le service Recherche et Développement la culture et le partenariat la BU la communication cellule audiovisuelle desédiles et la restauration
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j'ai oublié de vous dire tout à l'heure c'était noté sur le papier mais je ne lis pas que le papier c'est un projet inter service et c'est aussi un moment important pour nous parce qu'au sein de
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l'ENSP différents services vont travailler ensemble pour pouvoir se connaître c'est très bien pour aller déjeuner le midi à la cantine et avoir des bons moments mais c'est aussi très bien pour la santé de notre in.sp parce
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que ça permet de se découvrir et de savoir ce que l'un et les autres font et donc d'avoir un train un vrai travail d'écrit d'équipe au service de l'ENSP voilà j'avais dit que je ne serai pas longue j'ai été beaucoup plus long que
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ce que j'avais prévu d'être mais c'est souvent comme ça ou pas voilà 3 minutes de retard voilà je vous remercie beaucoup pour votre attention et donc je propose à Julien CAO de de
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s'installer pour pour sa conférence merci [Applaudissements] bonjour à toutes et à tous je voulais
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aussi remercier en toute l'équipe organisatrice de l'inseed de Lille pour cette invitation à présenter cette conférence avec une approche historique justement sur ces crises et comme ça a
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été rappelé précédemment par Caroline 2 ombres il suffit de sonder l'espace médiatique de ces derniers mois de ces dernières semaines voire de ces derniers jours pour constater l'omniprésence des
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crises aujourd'hui ça a été rappelé cri du coronavirus ukrainienne crise des gilets jaunes crises des retraites de la démocratie et j'en passe même si l'histoire du mot un crise un
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monstre aussi son extension en réalité très progressive depuis l'Antiquité en passant de la médecine jusqu'au politique notamment à l'époque des révolutions puis à l'économie et la
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finance en particulier au 19e siècle qui est comme vous le savez sans doute le siècle de l'industrialisation alors le monde de l'éducation et de la formation n'échappe pas à la crise on ne
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compte plus les usages qui sont faits de ce terme crise de l'école crise de l'enseignement crise de l'université crise de l'orthographe crise du recrutement des enseignants crises des vocations
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crises de la formation et j'en passe sans doute aussi également un crise de l'autorité par exemple alors une simple exploration des données de Google engram à travers ce graphique montre en
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particulier la montée de la thématique de la crise dans l'école la crise de l'école dans l'espace imprimé français en particulier à partir des années 1960 alors je mets de côté un petit peu ce
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pic autour des années 1900 qui en réalité un désigne la crise de l'enseignement secondaire autour de la réforme de 1902 et on voit une forte présence maintenue
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de cette thématique de la crise de l'école dans les années 80 et depuis les années 80 précisément dans une période où justement se font sentir les effets
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des politiques de massification et de démocratisation de l'enseignement comme l'on analysé en particulier les travaux de la sociologue Ludivine bantini Ludivine Balan pardon qui en montre en
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particulier la politisation la crise écrite elle est une catégorie de perception du monde scolaire et de ses transformations devenues en France une sorte de doxa contemporaine pérenne dont
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le succès tient en grande partie à son flou qui favorise de multiples débats polémiques et controverses autour des mesures à prendre pour y remédier car le discours public sur la crise n'est
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jamais politiquement neutre appelant toujours une forme d'action pour remédier aux problèmes ainsi désignés alors beaucoup de chercheurs et quel que soit leur domaine de spécialité
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s'accordent sur la polysémie et le flou du concept de crise certains allant même jusqu'à reconnaître le son caractère galvaudé cependant il
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reste un concept opératoire notamment pour saisir l'institution scolaire pour saisir son histoire car le mot crise désigne à la fois un événement brutal une rupture de stabilité dans un système
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mais aussi une évolution longue qui révèle des faiblesses structurelles inhérentes à un système autrement dit ce que je vais essayer de vous présenter et il sera surtout ici
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question de crise externe à l'école on pourra parler de crise sanitaire un ou de crise pandémique voire militaire dans notamment dans les deuxième dans les premiers secondes partie que je vous
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présenterai mais en réalité il est souvent difficile de d'écarter les crises internes au système éducatif qui peuvent être révélés justement par un contexte de crise on le verra en
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particulier dans les dans les contextes militaires mais on a pu aussi voir ces dernières années comment la crise covid avait aussi révélé certaines faiblesses du de l'institution scolaire
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alors cette histoire en s'étend du XIXe siècle jusqu'à aujourd'hui parce que c'est le XIXe siècle et le moment où s'affirme un réellement une école d'État un tandis que le 20e siècle voit une
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généralisation des scolarisation prolongée ce concept de crise est aussi précieux pour une étude de la prise de décision en éducation parce que justement
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la prise de décision en éducation se situe à l'intersection des acteurs individuels et collectifs donc des acteurs de terrain et des acteurs de l'institution scolaire à la charnière du
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politique et du social voir à la charnière des échelles nationales et locales la crise c'est justement le moment où l'action est décisive un moment désorganisation où les actions
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individuelles jouent aussi un rôle déterminant entre capacités et volonté d'agir mais aussi un contrainte qui peuvent limiter les possibles donc les réponses à ces situations de
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crise en contexte scolaire en particulier était au cœur de des gestion de crise un vécu plus récemment un ces dernières années que ce soit à travers un des contextes pandémiques ou une
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autre ou un autre type de crise le contexte des attentats terroriste en plusieurs écueils sont évidemment à éviter dans ce type d'approche le premier et l'anachronisme au delà vous
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verrez de certaines continuités et comparaison le deuxième écueil à éviter c'est de voir des crises partout on sait que dans tout processus historique il y a des tensions il y a des déséquilibres des mutations qui sont en quelque sorte
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des données permanentes de l'histoire et à l'inverse le dernier recueil c'est de surestimer la stabilité de certaines périodes à priori non marqués par des crises pour cela je m'appuierais sur des
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publications récentes dans le champ de l'histoire de l'éducation mais aussi un projet collectif que j'ai eu le plaisir de coordonner qui était soutenu par la mèche de l'île et qui a en particulier
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travaillé sur l'histoire de l'école à l'épreuve des crises épidémiques depuis le 19e siècle et puis évidemment sur quelques-uns de mes propres travaux donc tout d'abord la question des
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contextes épidémiques au XIXe siècle voilà avec un point d'interrogation parce que dans la société du 19e siècle il est parfois on se rend compte qu'il est parfois difficile de parler de crise concernant ces moments de d'épidémie
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voire de pandémie on va y revenir notamment quand il est question du choléra parce que les épidémies sont en quelque sorte quasiment indissociables des conditions de vie individuelles et collective de l'époque
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c'est pour ça qu'on les épidémies sont quasiment une donnée quotidienne et récurrente du XIXe siècle parce que tout au long du XIXe siècle l'école doit faire face à des situations épidémiques
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récurrentes la variole le choléra en particulier qui font des ravages dans toute l'Europe mais aussi la tuberculose à partir de la fin du 19e siècle alors bien qu'avant 1882 l'instruction ne soit
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pas obligatoire il apparaît très vite que l'école pouvait être un foyer de contamination et de transmission de ces maladies infectieuses sur lesquelles les connaissances médicales sont assez limitées même si les médecins savent en
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repérer les symptômes sur le malade les conditions favorables également à son développement ainsi avant que les médecins ne soient en mesure de prévenir et de soigner ces épidémies les mesures prises par l'État sont d'abord des
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mesures de contrôle de l'hygiène et de la propreté des lieux fréquentés une autre série de mesures un concernant concerne en particulier l'organisation de l'action publique dans ce domaine par
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exemple en 1852 et crée un conseil d’hygiène publique dans chaque département mais aussi au niveau national ainsi qu'un comité central de vaccination et on remarque aussi que l'Académie de
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médecine intervient de plus en plus à partir du milieu du XIXe siècle dans ses débats proprement lié à la jeunesse scolarisée alors dès la première partie du XIXe siècle les épidémies sont une
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préoccupation pour la commission puis le ministère de l'Instruction publique un créant en 1824 et alors même que la vaccination alors spécifiquement ce qu'on appelle la
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variolisation la vaccination contre la variole n'est pas obligatoire pour l'ensemble de la population l'école semble faire figure d'exception dès 1817
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pour être admis dans un collège royal un élève quel que soit son statut devait justifier par un certificat en bonne et due forme qu'il avait eu la variole ou qu'il avait été vaccinée faute de quoi
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il était tenu de se soumettre sur le champ à l'opération de même dans les écoles primaires des maires expulsent des élèves non vaccinés c'est le cas à Amiens par exemple en
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1819 cependant il est probable que cette forme d'obligation vaccinale ne soit pas vraiment suivie des faits parce qu'en dehors des textes si l'on juge par les rappels incessants
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qui sont faits par des arrêtés des circulaires ou des lettres envoyées notamment par le ministre recteur il est peu probable que ces
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normes ont été suivies en pratique par exemple une circulaire ministérielle du 17 août 1851 fait inclure dans le règlement des écoles primaires une obligation de vaccination je cite afin
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de diminuer le nombre d'enfants qui ne sont pas vaccinés donc il n'est pas question en réalité d'obliger quoi que ce soit ou d'interdire et d'ailleurs cet article du règlement modèle scolaire de
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1851 est repris à l'identique en 1880 dans l'arrêté de Jules Ferry fixant le règlement modèle des écoles primaires en effet si le maître peut refuser un
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élève non vacciné aucune loi n'oblige à l'école les parents à accepter cette mesure et d'ailleurs je le ferry dans les discussions sur la loi du 28 mars
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dit 1882 sur l'obligation scolaire tente d'inclure cette disposition dans la loi mais elle est jugée attentatoires à la liberté des pères de famille et il faut en réalité attendre à la loi de 1902 sur
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la santé publique pour qu'une obligation vaccinale antivariolique soit instaurée et c'est également dans la seconde moitié du XIXe siècle que dans les programmes scolaires sont inclus très
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progressivement des notions d'hygiène scolaire en particulier dans les cours de sciences et de morale en ces épis du quotidien en tranches en
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réalité avec la pandémie de choléra qui frappe de manière très meurtrière et à plusieurs reprises l'Europe est en particulier la France à partir de en
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tout cas en 1866 1867 et cette pandémie en 1866 affecte particulièrement la France pour prendre un exemple local dans le département du Nord en 1866 il y
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a eu plus de 21000 malades alors ça représente environ 3% de la population du département dont la moitié la moitié de ces malades sont décédées avec une surmortalité en particulier dans la
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population enfantine et dans les milieux les plus pauvres parce qu'on sait que les conditions sanitaires dans ces milieux populaires sont sont les plus dégradés en particulier au niveau de l'insalubrité des logements mais aussi
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de la qualité de l'alimentation alors concernant les établissements scolaires plusieurs circulaires ministériels donnent des instructions mais aussi
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donne des premières mesures de précaution à prendre contre le choléra mais il n'y a pas en réalité dans ces textes dont je vous ai mis ici quelques extraits de consignes particulières il
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s'agit plutôt d'un rappel de l'application stricte de norme d'hygiène dans ces établissements avec une attention particulière qui est portée sur l'eau sur l'air et sur les travaux
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d'assainissement à mener bref des précautions dont on rappelle qu'il faut prendre qu'il faut les prendre discrètement pour ne pas alarmer les élèves et leurs familles c'est ce qu'indique par exemple
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une circulaire ministérielle confidentielle du 14 octobre 1865 alors malgré les limites là encore on est sur des textes normatifs sur les sur les sur l'hygiène dans ces
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établissements mais on sait que les conditions sanitaires des établissements de cette époque sont assez limitées souvent insatisfaisants souvent critiquée dénoncer à la fois par des
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médecins par la presse pédagogique mais aussi par des témoignages d'anciens élèves de ces établissements collèges ou lycée qui accueillent par rapport aujourd'hui de nombreux internes mais
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ces établissements sont aussi un malgré les limites des conditions d'hygiène des lieux où cette ces conditions d'hygiène sont bien meilleures que celles qui existent dans la plupart des
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logements de l'époque on peut ainsi affirmer que collège et lycée fournissent un cadre relativement protecteur contre l'épidémie de choléra
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par exemple le lycée d'Amiens qui à l'époque dans l'académie de Lille continue de fonctionner pendant cette cette vague épidémique
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mais ferme quand même quelques temps en 1866 suite à la mort d'un surveillant en revanche peu de traces un son conservé pour les écoles primaires à l'exception
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de l'engagement de certains instituteurs auprès des malades de leur commune récompensés par des médailles comme vous voyez ici sur cette diapositive médaille décernée par le ministère de l'Agriculture qui avait à l'époque en
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charge la gestion des épidémies avant la création d'un ministère de la Santé en 1920 alors vous le voyez peut-être ici la doctrine à l'époque est de maintenir
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les écoles ouvertes et cette doctrine est en réalité affirmée et confirmé à la fin du 19e siècle plus précisément en 1893
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nombre d'enfants sont touchés je les précisé pour le choléra mais nombre d'enfants sont touchés par des maladies infectieuses plus ou moins banales mais qui entraîne souvent une forte
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abstention et peuvent être mortels un tel la diphtérie la coqueluche les oreillons la fièvre typhoïde ou encore la grippe et dans cette situation d'apparition d'une épidémie dans la
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classe les deux principales mesures qui sont prises sont l'isolement alors qu'on appelle à l'époque aussi l'éloignement les victions et aussi licenciement c'est le terme qui est employé à l'époque très
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couramment et la deuxième mesure c'est la désinfection des classes du mobilier du matériel pédagogique voire même la destruction de ce matériel des écoles peuvent être fermées en cas
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de nécessité mais la doctrine en matière d'épidémie change dans les années 1890 alors que la fermeture des classes en raison de maladies épidémiques ont été assez régulière et fréquente auparavant
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elle devient beaucoup moins évidente à partir de cette décennie et la règle qui est adoptée alors c'est l'éviction des élèves au cas par cas et de manière successive éventuellement leurs frères
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et soeurs mais désormais on préfère ce type de mesure à la fermeture de l'école qui ne doit être appliquée que de manière très exceptionnelle en dernier recours et dans des cas bien spécifiques c'est-à-dire quand on ne peut plus
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prendre aucune mesure soit parce que l'épidémie est généralisée soit parce qu'elle s'étend et s'aggrave malgré les précautions prises c'est ce que prescrit l'article 7 de
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l'arrêté du 18 août 1893 signée du ministre de l'instruction publique Raymond Poincaré et cette mesure s'appuie en particulier sur un rapport du docteur Napias rédigé au nom du
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comité consultatif d'hygiène d'hygiène de France et ce rapport est justement annexé à l'arrêté dont je vous ai donc je vous projette ici un extrait alors ce principe est justifié de la manière suivante
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par le rapporteur par le par le docteur du commissité consultatif d'hygiène il écrit c'est un contresens hygiénique car si le licenciement des écoles peut être une mesure indispensable dans certains
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cas le corollaire nécessaire de cette mesure est d'appliquer les mêmes règlements sanitaires à toutes les écoles sans exception mais l'enfant de l'école que le licenciement renvoie chez lui est une cause de gêne le père la
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mère sont à l'atelier pendant les heures de classe que faire de l'enfant pendant toute la journée il faudra bien confier aux soins et à la surveillance d'une voisine qui sera souvent la mère d'un enfant malade si bien que le
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licenciement de l'école ont loin de remédier aux dangers de la contagion tendra plutôt à la favoriser aussi à ce moment là que sont donc définis des règles d'éviction et des
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durées d'éviction des élèves en fonction du type de maladie et en fonction de la de la contagiosité de ces maladies un arrêté du 3 février 1912 mais à jour
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les durées d'éviction des élèves malades par exemple je vous ai mis ici le cas de la diphtérie ou entre 1893 et 1912 la durée d'éviction passe de 40 à 30 jours
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pour l'élève malade et on voit qui est ajouté notamment cette phrase le délai d'éviction peut être abaissé si après deux ans semencement on appellerait ça aujourd'hui des tests opéré à huit jours
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d'intervalle l'examen bactériologique et négatif de même un arrêté du 13 juillet 1927 modifie celui de 1912 un la durée d'éviction passant par exemple pour la
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coqueluche de 30 jours après disparition complète des quintes à 30 jours après le début des quintes donc on voit que c'est durée d'éviction elles sont périodiquement mises à jour en fonction
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des connaissances qui s'affinent sur tel ou telle maladie de nouvelles mesures sanitaires sont même échafaudées suite à une inquiétante épidémie de poliomyélite qui se développe en Europe au début de
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l'automne 1945 et parce que cette épidémie échappe aux mesures traditionnelles de santé publique que sont l'isolement et la désinfection un les mesures sanitaires du ministère de l'Éducation nationale tendent pour cette
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maladie à s'écarter de la double règle d'éviction des élèves malades au cas par cas et de fermeture des classes en dernier recours puisque comme vous le voyez sur les deux extraits de cette circulaire il est prévu de fermer la classe en totalité pendant 30 jours dès
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qu'un premier cas est déclaré alors en revanche au XIXe siècle vous savez sans doute il y a des crises politiques des révolutions des crises militaires mais qui ont des effets
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relativement limités sur l'école même si comme la montre et l'historienne Agnès tiercé des élèves des collèges et lycées peuvent participer aux journées
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révolutionnaires de 1830 et 1848 et à diverses troubles où émeutes dans les établissements et même si les revers un militaires que connaît la France à cette époque ont pu entraîner un évacuation
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des lycées du nord de l'Empire napoléonien en 1814 ou encore la transformation de certains établissements scolaires de la France septentrionale en ambulance militaire ou
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en lieu de casernement un lors de la guerre de 1870 donc des bouleversements des effets assez limités mais il en est tout autre en revanche au moment des deux guerres mondiales qui sont ici en
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deux véritables crises militaires qui déstabilise en revanche l'institution scolaire et les classes de trois manières et je vais essayer de vous montrer que tout d'abord c'est par la
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mobilisation massive du personnel enseignant puis par les réquisitions qui touchent une partie des bâtiments scolaires et évidemment par les combats qu'il s'agit d'invasion ou de bombardements
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alors tout d'abord les mobilisations massives du personnel enseignant masculin en août 1914 et en septembre 1939 un crée un vide conséquent dans les écoles puisqu'elle retire des classes
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des milliers d'enseignants en âge de combattre ainsi en 1914 un niveau de l'instruction publique primaire dans la seule qui concerne à l'époque un ensemble d'une classe d'âge son
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mobilisés plus de 34 000 instituteurs un sur environ 65000 instituteurs hommes de ce corps soit plus de la moitié dans toute la France et il en est de même en 1939 par exemple
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si je prends l'échelle d'un département le département de la Somme ce sont près de deux tiers 69% des instituteurs de ce département qui sont appelés sous les drapeaux en septembre 1939
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alors comment les remplacer et bien afin de remplacer les instituteurs mobilisés les inspecteurs d'académie font appel soit à des maîtres ou des maîtresses retraités soit des élèves étudiants en
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dernière année d'école normale ou à ce qu'on appelle des intérimaires de guerre qui sont souvent des femmes d'ailleurs qui exercent avant guerre d'autres métiers faute de personnel suffisant des classes
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voire des écoles peuvent même être réunies en fusionner en tout cas les lettres des mers qui affluent sur les bureaux des préfets et qui ont été conservés et archiver témoignent de la
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désorganisation des écoles à la veille des rentrées scolaires d'octobre 14 et 39 désorganisation qui tranchent avec le discours officiel des autorités scolaires et militaires vous en avez un exemple ici
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qui assure que des mesures ont été prises pour que la vie scolaire je cite continue son cours normal enfin autre mesure des enseignants réfugiés c'est-à-dire des enseignants
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venant d'autres départements voisins parce qu'ils ont fui les combats parce que ils ont fui leur département occupé sont réaffectés dans les écoles de leur département d'accueil pour
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pallier justement ce manque d'enseignants ce flux de population réfugiés parmi lesquels on trouve de nombreux enfants modifient aussi la demande de scolarisation je prends deux exemples
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locaux en Charente ou près de 8000 réfugiés sont accueillis l'inspecteur d'académie comptabilise au premier décembre 1917 1813 enfant réfugiés donc supplémentaire à scolarisé
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dans son département autre exemple à Calais en novembre 1914 on a des chiffres à peu près similaires qui sont importés ici par un quotidien progrès de l'Oise faute de place dans les bâtiments scolaires existants les
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nouveaux écoliers réfugiés suivent les cours dans le théâtre de la ville de Calais en deux groupes 700 filles le matin 700 garçons l'après-midi si ce déficit du personnel enseignant
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concerne l'ensemble du territoire français pour les deux guerres mondiales s'y ajoute en lors de la seconde les milliers d'enseignants retenus prisonniers de guerre en Allemagne et
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ensuite au combat de mai juin 40 ou ces milliers d'enseignants révoqués par le régime de Vichy soit pour leur engagement à gauche à un moment du Front populaire soit pour leur appartenance à
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la franc-maçonnerie ou parce que juifs la période 40-44 est aussi marquée par les effets de la guerre mais il est aussi un par l'installation en juin 40 d'un
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régime autoritaire qui engage de profonde réformes scolaire au nom de l'idéologie indique de la Révolution nationale sur lequel je ne reviendrai pas ici parce que je serai de m'écarter trop du thème de la crise mais aussi par
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la lourdeur de l'occupation allemande et les réquisitions en effet des locaux scolaires ont pu être réquisitionnés tout d'abord au moment de l'entrée en guerre pour
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accroître la capacité des hôpitaux militaires et les écoles sont d'autant plus facilement réquisitionnable quels sont libres puisque c'est la période des vacances estivales la rentrée est en lieu à cette
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époque début octobre et la réquisition des locaux scolaires par les services de santé des armées perturbent justement cette rentrée de 1914 et en 1939 même si la situation est
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en réalité très variable d'une localité à l'autre de plus pendant les deux conflits mondiaux des réquisitions de locaux scolaires continuent à entraver le bon déroulement des enseignements dans certains territoires
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puisque des écoles servent à loger des troupes haloger des populations réfugiées voire à stocker du matériel militaire soit de manière continue pendant toute la guerre soit de manière
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transitoire mais souvent répétée par exemple lors de l'offensive Nivelle d'avril 1917 toutes les écoles à proximité de l'an et du chemin des tames sont réquisitionnés et donc fermés pour
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loger des troupes de même entre 40 et 44 un l'armée allemande transforme en partie ou en totalité les écoles des chefs-lieux de cantons voire même certaines écoles rurales en magasin de stockage ou en garage pour les engins
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militaires par exemple au cours de l'année scolaire 43-44 une classe d'une école rurale d'une petite école rurale à Harbonnières dans la somme sert à la fois de dépôt militaire pour les
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munitions allemandes mais une autre classe de cette école est aussi transformé en prison pour des soldats russes les réacteurs et inspecteurs tentent
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tant bien que mal de récupérer les locaux pour faire la classe et multiplie les démarches auprès des autorités civiles et militaires mais en réalité il faut souvent trouver un d'autres solutions
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pour que l'enseignement continue à être assurés alors bien souvent les communes trouvent des locaux de fortune une grange l'arrière salle d'un café par exemple ou de manière insolite mais qui
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ne semble pas isolé l'instituteur ou l'institutrice transforme sa salle à manger en salle de classe comme vous voyez ici sur la photo de gauche par exemple à Nantes et autres exemples singulier dans l'Aisne à Pecy près de
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Craonne un village qui a été totalement détruit en 14-18 les élèves de l'école sont installés dans une grotte qui sert de chapelle en réalité pour se protéger des bombardements
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en effet bien souvent on constate que il faut continuer malgré le contexte de crise militaire malgré les combats bien souvent à proximité dans les écoles du Nord et du Nord-Est il faut continuer à
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faire classe un malgré les réquisitions malgré les bombardements et entre 1914 et 1918 dans les zones soumises à bombardement donc à proximité du front bien sûr mais bien souvent aussi dans
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les villes en arrière des lignes françaises des écoles ferment où s'arrêtent au plus fort des tirs d'obus mais continue globalement à fonctionner malgré les risques et tout au long de la Grande Guerre qui devient une guerre de
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position assez rapidement des écoles sont fermées parfois par précaution lors de tir d'obus mais malgré la menace constante en l'inspecteur d'académie propose bien souvent et très rapidement leur réouverture sous réserve qu'il
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existe une cape solide ou pourront s'abriter les élèves et les personnels en cas de bombardement bon dans tous les cas vous imaginez bien que les jours qui suivent en bombardement intense à proximité d'un
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établissement il y a un fort absentéisme parce qu'évidemment les parents rechignent à envoyer les enfants à l'école dans les jours qui suivent mais encore une fois la situation est très variable en fonction du contexte local
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en fonction des évolutions des combats entre 1914 et 1918 dans les zones les plus proches du front comme dans les Territoires du Nord et du nord-est de la France en partie occupé par l'armée
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allemande un l'activité scolaire semble beaucoup plus réduite dans ces zones occupées comme en témoignent par exemple après le confit le conflit par non dans le cadre d'une enquête demandée par le réacteur de l'académie
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de Lille on voit comme en témoigne ici cette instituteur d'un village de l'Aisne on voit les interruptions continuelles et l'un des interruptions
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quasi continue de la classe pendant ce conflit dans la zone occupée ce qui inquiète grandement on y reviendra ces instituteurs de ces zones dans les zones de dans les anciennes zones de combat à la sortie du conflit
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alors dans ce contexte la volonté politique est donc de maintenir à tout prix Une vie scolaire dans des contextes de crise et ce y compris encore une fois lors de l'offensive allemande de mai
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juin 40 qui ébranle encore une fois les structures scolaires de la France du Nord et de la région parisienne lors de l'invasion de mai-juin 40 ainsi une grande majorité des enseignants mais
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aussi de l'administration de l'éducation nationale des parents et des élèves partent sur les routes de l'exode un service scolaire minimum reste assuré sur place un c'est le cas dans chaque arrondissement et dans chaque commune de
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la banlieue parisienne par exemple partout l'école a été interrompu par l'offensive allemande les services académiques travaillent à rouvrir les établissements le plus rapidement possible dès le mois de juillet mais ce
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hurt en réalité à des difficultés de circulation un lié à la fois à la durée des trajets mais aussi à la pénurie d'essence au nouveau découpage du territoire français entre zones
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interdite zone nord occupée zone sud dite libre et la mise en place de lignes de démarcation qui nécessite l'obtention de laisser passer à partir de 1943 une
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sorte de protocole Scolaire de Sécurité et établit même un zonage spécifique des départements en quatre catégories en fonction un des possibilités de mise à
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l'abri des enfants suite à l'intensification des bombardements alliés les écoles de la première catégorie qui sont les écoles ciblées et très exposées au bombardements sont
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totalement fermés celle de la deuxième et de la troisième catégorie fonctionne en horaire réduit en limitant à la présence simultanée d'un trop grand nombre d'élèves dans l'école et enfin
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les écoles de la dernière catégorie sont en service scolaire dit normal cependant la situation est susceptible d'évoluer au fil des opérations militaires et en 1944 un face à
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l'hypothèse d'un débarquement un plan d'évacuation et des scénarios de repli un prévoit même la fermeture des écoles urbaines mais aussi des écoles de la zone côtière ainsi que le transfert de la population scolaire des secteurs
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menacés enfin les conséquences du conflit sur le déroulement des classes ont pu conduire à intensifier de nouvelles pratiques pédagogiques soit de plein air lorsque
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les classes sont situées à la campagne ou consacrés à des activités manuelles dans le cadre d'oeuvres sociales ou de soutien à la guerre mais d'une manière générale l'action du personnel des
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écoles consiste pour l'essentiel à amortir les préoccupations matérielles du temps pour mieux prolonger la vie des écoles telles qu'elles se déroulait avant guerre malgré de nombreuses pénuries notamment de papier et d'encre
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c'est d'ailleurs en 1939 après l'entrée en guerre que l'État créa la hâte un service d'enseignement à distance à l'époque c'est par correspondant c'est radio pour l'enseignement secondaire uniquement
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conçu comme temporaire un système et même repris et structuré par le régime de Vichy et l'enseignement par correspondance est organisée au début de l'année scolaire 43-44 pour les élèves scolarisés
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uniquement dans les établissements secondaires et en cas d'absence de locaux de replie c'est en mai 1944 qui est créé le Centre national d'enseignement par correspondance le
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CNEC qui est en réalité l'ancêtre du CNED actuel cependant ces crises militaires ce double aussi d'autres types de crises crispendémique crise alimentaire en
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s'étend de guerre qui révèle aussi les limites structurelles de certains secteurs l'éducation bien évidemment mais aussi l'énergie c'est en cela que les guerres et les crises d'une manière générale sont à la fois des générateurs
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et des révélateurs de crises pour l'école alors première crise amplifiée par la guerre ce sont à nouveau les crises pandémiques c'est en
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quelque sorte l'autre front en particulier de la grande guerre mais on va le voir aussi de la Seconde Guerre mondiale parce que la Grande Guerre modifie tout d'abord la situation sanitaire la population civile est en
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effet touchée par des épidémies parfois sévères et le conflit favorise d'autant plus leur circulation que les mouvements et brassage de troupes comme des populations civiles réfugiées ont pu en
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accélérer la propagation et dès le début du premier conflit mondial un décret du 14 août 1914 prend une série de mesures exceptionnelles en vue de prévenir et de combattre des maladies infectieuses
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pendant toute la durée de la guerre parmi laquelle on retrouve par exemple à la division administrative des départements en circonscription sanitaire qui sont placés sous la direction d'un médecin délégué lui-même
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sous l'autorité du préfet et ce médecin délégué est chargé de prendre des mesures d'isolement non seulement des malades mais aussi de ce qu'on appelle des suspects à domicile ou dans un établissement hospitalier pour tout type
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de maladie fièvre typhoïde varios carlatine diphtérie fièvre jaune etc sans oublier la tuberculose qui est considéré alors comme le plus grand fléau du pays et ce médecin est chargé
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de procéder aussi au relaxation anti variolique on ne parle pas de rappel à l'époque de la population de sa circonscription dans le cas d'apparition de cette maladie de même une loi du 7 septembre 1915
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modifie la Loi Générale sur la santé publique de 1902 afin de rendre possible par décret ou arrêter préfectoral l'obligation de vaccination ou de revaccination contre la variole pour
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toute personne qui ne pourra justifier d'avoir reçu une injection depuis moins de 5 ans alors dans le domaine scolaire Suite à des épidémies de diphtérises carlatine
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de rougeole des écoles peuvent être fermées encore une fois pour une durée allant généralement de 5 à 15 jours il s'agit pendant cette période de permettre la désinfection des locaux
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mais aussi un d'éviter la propagation des épidémies dans la population civile mais aussi militaire c'est ce que précise en particulier les instructions médicales et militaires diffusées dans
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les écoles entre 14 et 18 à l'automne 1918 c'est assez connu l'épidémie grippe espagnole et la cause d'un très fort absentéisme comme le montre les quelques registres conservés pour certaines écoles vous en avez là un
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exemple qui est le cahier d'appel d'une école de l'Oise à Ponchon alors c'est peut-être difficilement lisible mais vous voyez toutes les petites croix ce sont les élèves qui sont absents et on constate un que dans la deuxième quinzaine du mois d'octobre de cette
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école tous les élèves sont quasiment tous les élèves sont absents pour cause de grippe et cette pandémie oblige même certaines préfectures à prononcer la fermeture totale des établissements
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publics comme privés de leur département pendant trois semaines de la fin octobre à la mi-novembre 1918 ce type de décision est en réalité exceptionnelle je la rappelais tout à l'heure
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la doctrine du ministère en matière d'épidémie scolaire a changé depuis 1893 même si on voit que dans ce contexte particulier elle peine à s'imposer et cette période fait figure d'exceptionnel
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et Léon Bérard qui est le ministre de l'instruction publique en 1919 rappelle dans une circulaire du 12 décembre 1919 la règle à suivre en cas d'épidémie il
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rappelle en réalité la circulaire de 1893 et il rappelle deux arguments qui viennent étayer ce choix d'une part l'autorité du comité consultatif d'hygiène de France
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d'autre part les conséquences sanitaires d'une fermeture des écoles qui rappelle-t-il favoriserait la diffusion de l'épidémie au lieu de la contenir et c'est pourquoi sont à nouveau rappelés la règle d'éviction au cas par cas et de
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non fermeture des écoles en la sortie des deux conflits mondiaux un révèle par ailleurs l'état sanitaire dégradé des populations conséquences aussi d'un certain nombre de pénuries
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mais aussi de pénurie alimentaire et d'autres types de pénuries sur lesquels je vais revenir entre 1914 et 1918 comme entre 40 et 44 les restrictions les pénuries alimentaires le rationnement ne
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permettent pas à tous les enfants de s'alimenter convenablement de plus on sait que le rationnement reste de mise dans les années qui suivent à la fin des deux guerres la vulnérabilité des plus jeunes enfants mais aussi des
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adolescents un transparés dans divers rapports et plusieurs enquêtes un d'ordre médical ou interne à l'institution scolaire portant sur la situation sanitaire des écoles ou plus généralement de la jeunesse ou plus
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spécifiquement sur l'alimentation par exemple des octobre 14 un rapport établi à la demande du secrétariat d'État au ravitaillement alerte je cite sur les conséquences des rectrices des restrictions actuelles pour les enfants
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qui risquent d'être extrêmement grave car la ration actuelle est non seulement insuffisante d'un point de vue énergétique elle est en outre profondément déséquilibrée qualitativement et quantitativement un de même un
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inspecteur primaire dans le département de la Somme constate des restrictions dramatiques des carences et une sous-alimentation un des aliments des enfants ce scolarisés un dont certains
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dit-il ne peuvent même pas tenir debout à l'estrade devant le tableau donc un constat un dramatique un qui converge avec les divers rapports médicaux de l'école l'époque qui montre aussi des
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amaigrissements fréquents des retards de croissance une faible résistance à l'effort et une vulnérabilité accrue aux épidémies donc un tableau très alarmant il faut y ajouter aussi d'autres causes
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qui forment une sorte de cercle vicieux un au-delà des liens entre une mauvaise alimentation et certaines infections de l'appareil digestif je pense aux épidémies diphtérie qui sont assez
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régulières à l'époque le manque d'hygiène lié notamment une pénurie de savon des pénuries de médicaments également des difficultés à se procurer de l'alcool iodée entre autres tendent à
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allonger les périodes de guérison la promiscuité également en particulier dans les écoles mais aussi dans les camps de jeunesse explique la recrudescence de poux et autres parasites comme la teigne enfin les
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vagues de froid ont provoqué chez des enfants une recrudescence des bronchopneumonies dans le contexte d'une pénurie des moyens de chauffage au cours de la seconde comme de la Première Guerre mondiale un des pénuries de charbon
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oblige même certaines écoles à fermer pendant les rues de semaine d'hiver alors dans le domaine de l'énergie vous le voyez aussi les crises et les pénuries marquent l'ensemble des années 40 alors dans un contexte de
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sous-équipement de la France à ce niveau mais aussi de la réorganisation de l'ensemble du secteur nationalisé en 1946 au moment de la création d'EDF la consommation d'électricité avait
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ainsi déjà été sévèrement limitée pendant la période 40-44 avec toute une série de mesures draconiennes un diminution d'éclairage public interdiction d'éclairage des vitrines par exemple et après la fin du conflit
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les établissements scolaires sont particulièrement affectés comme le rappelle deux circulaires de décembre 47 et novembre 49 relatives aux coupures de courant et mesure de délestage dans les établissements scolaires du second degré
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donc un contexte de crise multiforme qui rend d'autant plus pesant la situation de l'enseignement qu'il révèle des limites inhérentes au système scolaire et on peut véritablement parler à la
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sortie des deux conflits mondiaux d'une crise de l'enseignement évidemment alimenté par tout ce contexte de crise multiples mais aussi un qui révèle des limites internes et une crise interne au
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système scolaire la crise est d'abord matérielle au lendemain des deux conflits le problème matériel est lié aussi aux nombreuses destructions d'écoles et nombre d'entre elles ne sont
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pas en mesure de recevoir des élèves vous le voyez sur cette photo par exemple et en particulier dans les anciennes zones de guerre parce que les bâtiments mais aussi le mobilier sont en
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partie ou en totalité détruite je prends l'exemple d'un département que je connais bien le département de la Somme au lendemain de la Grande Guerre ce sont 625 écoles détruites en totalité
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ou en partie c'est la moisie la moitié du réseau scolaire public du département qui est affecté et la reconstruction s'étale pour la plupart jusqu'à la moitié des années 20 mais pour une petite partie des écoles jusqu'au début
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des années 30 la reconstruction est aussi saisie comme l'occasion d'appliquer à ces écoles des règles sanitaires collectives et en 1919 la commission permanente de préservation
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contre la tuberculose un rattaché au ministère de l'Intérieur recommande dans les écoles de ces régions libérées et au service d'architecture de prévoir une hauteur sous plafond minimale de 3
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mètres 50 et de très larges fenêtres sur les deux faces opposées afin de favoriser la circulation de l'air mais aussi des prises d'air à vanne réglables au niveau des planchers et des carrelages afin de permettre
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l'assainissement de l'air des écoles en cependant on reste à l'état des textes normatifs et dans en pratique les conditions matérielles s'améliorent très peu et très difficilement un d'autant
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plus lorsque les maîtres et les élèves sont des écoles détruites sont relogées dans des baraquements en bois ou en tôle et le manque d'aération on le voit dans les années 30 au lendemain de la Seconde
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Guerre mondiale également un reste un problème général et récurrent dans les établissements scolaires en les conditions matérielles sont aussi précaires au lendemain de la Seconde Guerre mondiale plus de 8000 écoles ont
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été détruites dans l'ensemble de la France soit en totalité ou parce qu'elles sont très gravement endommagées et donc sont à reconstruire et en particulier le voyait sur cette carte issue des travaux d'un collecte qui
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s'appelle Mathieu des vignes on voit en particulier dans la France du Nord du Nord-Ouest dans le département de la Manche par exemple un durement frappé par le débarquement mais aussi par les combats de la Libération c'est la moitié
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des 1057 écoles qui ont été détruites en 1944 [Musique] et à la fin des années 40 un de manière générale pour tout le territoire français et à très court terme il faut
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également rénover un réseau scolaire vétuste et édifié à la fin du 19e siècle et c'est pourquoi l'État prévoyait à la fin des années 40 la reconstruction de plus de 18000 écoles dans les quatre
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avenaient à venir et un effort beaucoup plus durable et plus considérable pour les établissements scolaires du second degré a mené jusque dans les années 80 était-il prévu alors la question cette
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question matérielle se double d'une crise du recrutement des enseignants notamment à cause de la saignée démographique dans le dans chez les instituteurs dans le corps enseignant en
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1914-18 qui pose le problème à venir du recrutement et ce problème du recrutement il est anticipé en tout cas il est il est prévu dès 1915 puisqu'il
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s'agit par exemple ici dans un journal des instituteurs qui est un journal un désigné à la corporation il est prévu notamment de remplacer non
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seulement les morts mais aussi les blessés qui seront empêchés d'enseigner donc la question de la crise de recrutement en se pose aussi après 45 mais dans un contexte différent marqué
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par la massification du second degré vous voyez ces coupures de presse dans les années 50 qui révèle qu'il manque un certain nombre d'enseignants pour assurer justement les cours dans un certain nombre de
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disciplines en revanche une chose commune et l'épuisement professionnel qui pèse sur les acteurs de l'époque et comme la montrait Matthieu des vignes dans sa thèse après 45 je reprends sa
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formule nombre de hussards noirs broie du noir gagné par une grande lassitude autre crise de l'enseignement et autres problèmes qui se posent et la question du retard
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accumulé par un certain nombre d'élèves qui n'ont pas pu aller à l'école ou qui ont manqué de manière assez longue les cours pendant ces périodes de guerre et
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même jusqu'au ministère on s'inquiète d'une éventuelle baisse du niveau scolaire des élèves vous voyez ici c'est encore une fois un instituteur qui s'inquiète justement du
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retard pris par les élèves un lendemain du premier conflit mondial de manière plus générale les crises sont donc un révélateur de l'urgence de réformer l'école en cela témoigne aussi des
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attentes de la société vis-à-vis de l'institution scolaire dans ces périodes de crise qui questionnent quasiment systématiquement le rôle voir la responsabilité de l'école et des enseignants comme la rappeler un
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historien Robert Paxton dans la France de Vichy le procès de l'école est souvent instruit en période de crise il écrit l'école sert souvent de bouc émissaire dans un pays qui est suivi un des échecs
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et on voit alors le régime de Vichy accuse directement les instituteurs d'être responsables de la défaite mais on voit que le traumatisme de la défaite de mai-juin 40 un provoque une réaction beaucoup plus large beaucoup plus
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ambitieuse sur l'école et sa réforme parmi les intellectuels parmi les résistants parmi lesquels on retrouve une volonté commune d'engager un processus de démocratisation de l'enseignement secondaire dit promouvoir
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de nouvelles méthodes pédagogiques un comment témoignent entre autres un article de l'historien Marc Bloch que vous avez ici sur la réforme de l'enseignement publié en août 43 dans une revue clandestine où il évoque les
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réformes scolaires à mener au lendemain de la guerre et appelle à ce que des moyens supplémentaires soient investis dans l'éducation nationale pour permettre entre autres de revaloriser le salaire des enseignants
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en effet on voit que dans ces réflexions la défaite de 40 n'est pas considérée comme une seule défaite comme une unique défaite militaires mais révèle une désagrégation profonde du pays et de ses
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valeurs et même au sein de la France libre on développe très tôt des structures de réflexion sur l'avenir de l'école l'avenir de la France et donc des réformes à engager dans le milieu scolaire en d'autres termes l'école est
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conçu comme l'instrument de redressement du pays et elle reste un enjeu un de premier plan dans la France libérée c'est notamment la mission de la commission l'Angevin wallon comme après
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la Grande Guerre le projet un des compagnons de l'université nouvelle avaient montré un urgence de réformer le système scolaire et c'est notamment les réformes que
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mèneront les politiques des débuts de la 5ème république or durant ce second 20e siècle c'est un système éducatif massifié qui a dû affronter plusieurs crises inédites
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sur lesquels je vais revenir une crise sociale en mai-juin 68 un risque pandémique d'un titre nouveau depuis le début du 21e siècle et enfin les risques d'attentat terroristes alors le mouvement social de mai juin 68
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un constitue une crise à la fois sociale et politique dont les débuts il faut le rappeler se déroule dans le système éducatif et plus particulièrement à l'université et on le sait cette crise
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relève de transformation révèle des transformations nécessaires un de structures scolaire et de méthodes pédagogiques injugés inadapté et le les cours sont interrompus à partir de la
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mi-mai jusqu'à début juin et le problème qui se pose alors et l'organisation des examens et en particulier du baccalauréat dont les écrit devaient se tenir au cours de cette période mais la paralysie des lycées mais aussi des
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services administratifs de l'éducation nationale rendent impossible en leur tenue ordinaire et le choix qui est fait début juin et de modifier de manière
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exceptionnelle le décret qui organise les épreuves pour organiser un baccalauréat uniquement avec des épreuves orales les conseils de classe étant chargé de
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formuler des avis sur les capacités écrites des élèves et on c'est moins connu mais d'autres examens sont aussi organisées sur ce format on va dire
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remanier c'est le cas du BEPC par exemple le l'ancêtre du brevet des collèges et c'est aussi sur ces la question des examens que ce cristallise les
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les scénarios d'adaptation des apprendre des examens en contexte en contexte pandémique et épidémique
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et l'éducation nationale comme d'autres ministères d'ailleurs c'était en tout cas préparé à un contexte pandémique bien avant le covid puisque un plan de prévention contre la grippe aviaire H5N1 était
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laborée en 2006 pardon par le cabinet de Gilles de Robien et réactualisé ensuite afin de pouvoir se décliner pour tout type de pandémie et ces plans ministériels envisagent pour la première
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fois un dès 2006 le scénario d'une fermeture généralisée des établissements scolaires et d'une continuité pédagogique cependant cette fermeture généralisée a toujours été jugée
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irrationnel et irréaliste par le gouvernement que ce soit lors de la rentrée scolaire de 2009 un marquée par le début d'une épidémie de grippe H1N1 ou encore leur de la discussion
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d'un nouveau plan anti pandémie en 2013 puisque la ministre de la Santé Marisol Touraine estimait que cette mesure donc de fermeture de tous les établissements du territoire étaient difficilement envisageable car disait-elle elle provoquerait un choc
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dans l'opinion une circulaire interministérielle du 25 août 2009 un relative à la pandémie grippale H1 N1 envisage en revanche des fermetures localisées de classe voire
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d'établissement au delà de trois élèves présentant les symptômes grippaux et pour une durée un de six jours soit la période de contagiosité et donc quelques établissements à son fermé en 2009 sur
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le territoire de manière isolée [Musique] on l'a vu tout à l'heure un des mesures de fermeture des établissements scolaires ont depuis longtemps été envisagées effectué localement lors de
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l'épidémie grippe espagnole mais c'est aussi le cas lors des épidémies gris asiatiques en 57 grip de Hong Kong 68 69 ou tout simplement lors d'un fort épisode de grippe saisonnier dans les années 70 et 80 des établissements
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peuvent être fermés une ou deux semaines alors concernant l'autre mesure inédite de ces plans antipendémies des années 2000 c'est-à-dire la continuité pédagogique elle s'appuie dès 2006 sur
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un dispositif d'enseignement à distance mobilisant les sites institutionnels du ministère des académies des établissements les ENT ainsi que les ressources du CNDP devenu canopée mais
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aussi du CNED pour alimenter la télévision scolaire le ministère table à l'époque sur l'équipement massif des familles en téléviseur pour assurer cet enseignement à distance depuis la maison
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ainsi en 2009 12 semaines de cours près de 600 heures d'émissions sont prêtes à être diffusées sur France 5 et France Culture à raison de 5 à 6 heures par jour et 4 jours par semaine dans l'éventualité d'une fermeture
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généralisée mais l'ensemble des champs disciplinaires et des niveaux d'enseignement ne sont pas couverts en effet alors que le plan de lutte contre la pandémie 2006 définissait la continuité pédagogique comme je cite
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destiné avant tout à entretenir chez les élèves les connaissances déjà acquises et le goût des études pendant les journées passées à la maison une nouvelle attente émerge en 2008-2009 lors de l'actualisation du plan anti
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pandémie qui donne lieu à une nouvelle définition de ce que doit être la continuité pédagogique qui désormais vise je cite à entretenir les connaissances déjà acquises tout en permettant l'acquisition de
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connaissances nouvelles cependant dès 2006 un certain nombre de problèmes d'organisation de cette hypothétique confinement sont soulevées par la mission d'information parlementaire qui auditionne Gilles de
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Robien l'Assemblée nationale le 29 mars 2006 dont je vous ai mis un extrait ici de l'échange un cagile de Robien avec le président de cette commission qui souligne les défauts sanitaires des établissements les problèmes de respect
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du protocole sanitaire en récréation l'inégale couverture Internet au débit du territoire les problèmes de garde des enfants en cas de confinement ou encore l'utilisation par les enseignants de leur forfait téléphonique ou leur
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connexion internet personnelle dans le cadre de leur fonction rat tout autre tout autre crise et on terminerai par là et celle posée par les attentats terroristes de ces dernières années
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les récents travaux d'histoire du temps présent sur la manière dont l'école a vécu les attentats de janvier novembre 2015 en particulier je pense aux travaux d'Emmanuel saint-fusiens et de Sébastien Ledoux montre que les attentats ont
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ébranlé l'institution scolaire de différentes manières et à différentes niveaux il rappelle tout d'abord que ces attentats terroristes qui menacent la sécurité des établissements et qui sévissent dès 2012 à Toulouse se déroule
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dans un contexte de crise morale qui entoure le système éducatif perçu depuis plusieurs années à tort ou à raison comme incapable de relever une partie de ses missions voir à bout de souffle un sur fond de remise en cause de la
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laïcité en milieu scolaire et des valeurs émancipatrices de l'école et ce contexte exacerbe en retour les débats politiques et médiatiques sur l'école après les attentats contribuant à
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alimenter un peu plus l'idée d'une crise de l'école dans le débat public deuxièmement les attentats terroristes de 2015 constituent en eux-mêmes des événements potentiellement traumatiques ainsi le ministère de l'Éducation
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nationale met en ligne quelques jours après l'attentat de janvier 2015 un texte cosigné par des psychologues et Eric de Barbieux un professeur en sciences de l'éducation spécialiste des violences scolaires alertant je cite sur
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le caractère traumatique que peut revêtir pour un enfant ou un adolescent la confrontation même indirecte via les différents médias à un événement comme celui de la tact terroriste contre le journal Charlie Hebdo les attaques
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terroristes dans Paris et Saint-Denis novembre 2015 un revendiqué par daesh ce coup encore plus l'ensemble du pays marque fortement un la mémoire nationale et ouvre une brèche un peu plus profonde
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dans le sentiment de sécurité de la population française comme le montre en particulier une enquête du creddock de 2018 de plus la présence de membres de la communauté scolaire parmi les victimes
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du 13 novembre renforce l'émotion partagée dans de nombreux établissements scolaires troisièmement le rituel de la minute de silence en pratique éducatif qui remonte aux années 1920 et au commémoration du
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11 novembre mais réactualisée avec les attentats djihadistes créent une suspension soudaine du temps ordinaire de la classe pour les élèves et leurs professeurs malgré des disparités dans
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les réalisations de ce moment qui est à la fois un moment de recueillement d'hommage mais aussi de défense des valeurs nationales l'attentat est ainsi interprété comme un événement qui met en jeu la nation et parce que l'école a joué historiquement
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à rôle essentiel dans la construction de la nation comme dans le projet républicain elle devient un lieu où doit s'exprimer l'unité du pays dans l'épreuve la minute de silence qui est un rituel immédiat éphémère doit aussi exprimer le
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rôle que doivent jouer les personnels éducatifs porter l'idéal de la République ainsi que l'exprime en la ministre de l'époque Najat Vallaud-Belkacem dans une lettre adressée aux enseignants le 8 janvier
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2015 cela explique en partie le renforcement de l'éducation à la liberté d'expression et à ce que mon collègue ismaïf Ferhat appelle la pédagogisation de la laïcité au sein du système éducatif notamment dans le cadre de
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l'OMC qui depuis 2015 symbolise cette nécessité de réinventer les pratiques pédagogiques sur ces questions socialement vive et vous le savez c'est dans ce contexte qui est survenu un nouvel attentat terroriste avec
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l'assassinat du professeur d'histoire-géographie Samuel Paty près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine le 16 octobre 2020 qui a constitué aussi un choc très
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durable dans le monde enseignant alors que conclure sur ce panorama de deux siècles de l'école face à des crises multiples alors tout d'abord
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c'est le concept de crise qui est en définitif précieux pour une compréhension globale de l'école de l'institution scolaire de ces acteurs qui permet de décaler le regard sur son
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histoire on peut faire trois autres constats sur cette institution scolaire et sur ces acteurs en particulier le monde enseignant tout d'abord c'est la plasticité et la résistance d'une
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institution qu'on a souvent comparé à mammouth incapable de se mouvoir qui a donc traversé vous voyez au cours de 200 ans des épreuves multiples et très dures et au-delà des enjeux propres à chaque
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crise en remarque d'ailleurs que le ministère de l'Instruction publique puis l'éducation nationale priorise quasi systématiquement le maintien à tout prix d'une vie scolaire doublée d'une réponse pédagogique du point de vue de l'État
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dans la rhétorique un des discours gouvernementaux les écoles sont en effet des lieux d'asile comparé souvent à un sanctuaire mais aussi des lieux d'apprentissage deuxième constat c'est la résilience des divers acteurs
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éducatifs dont l'action aussi là encore une fois par-delà les contextes propres à chaque crise entre d'une part la volonté d'atténuer les divers effets des crises et d'autre part un réagencement
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plus ou moins important plus ou moins volontaire des pratiques pédagogiques troisième constat peut-être un peu plus pessimiste les crises sont certes des moments de bilan de débats sur l'état du
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système scolaire de ses faiblesses internes accélérant les réflexions sur l'école d'après mais ces moments de remise en question sont avant tout des moments de transition une fois de plus on peut dire que le temps court de la
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crise le temps court du politique celui des débats celui des affrontements partisans qui font de la 1 qui font de l'école un des champs de bataille des parties politiques s'articule difficilement avec le temps
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long des nécessaires transformations et réorganisation ou réforme du système éducatif je vous remercie de votre attention et je suis bien évidemment votre disposition pour échanger plus en avant sur ces questions
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[Applaudissements] oui merci beaucoup alors on a des questions [Musique] éventuellement à distance et ici
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comme c'est toujours la première comme on dit qu'il est la plus difficile je vais me permettre une question je vous remercie beaucoup enfin j'avais oublié plein d'éléments le H1 du coup je suis allé voir je me souvenais plus du tout à
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quelle date c'était je et c'est vrai que on a il y a des crises qui nous ont plus marqué que d'autres et c'est assez éclairant de voir que à l'époque ils se sont posés un certain nombre de
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questions pour pour répondre à ça avec on a quand même le sentiment que du coup on s'est reposé exactement les mêmes questions avec le covid comme si on était en tout cas de mon point de vue eu le sentiment qu'on n'était pas forcément
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préparé j'ai du coup deux questions ma première elle concerne la France sur le fait que vous avez le sentiment que du coup les différents aux différentes
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périodes on a appris des éléments précédents ça c'est un premier élément et la seconde elle est plutôt à l'international est-ce que vous savez j'ai retenu de votre intervention entre
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autres que on a toujours souhaité maintenir du coup le la scolarisation ce qui est quand même assez étonnant de voir des élèves dans une grotte en plein bombardements pour lequel c'est quand même assez étonnant mais il me semble
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qu'en Ukraine c'est aussi ce qui se passe est-ce que dans les autres pays on maintient également l'éducation ou est-ce que en fonction des pays éventuellement de leur régime on a du coup
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des maintiens plus ou moins différents voilà c'est une question difficile parce que ça demanderait justement un des recherches voilà en histoire comparée
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entre différents pays vous avez vu que les crises les contextes sont différents en effet les contextes politiques les contextes nationaux en peuvent être aussi différents on l'a vu au moment de la crise covid les pays ont adopté à des
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politiques différentes alors c'est difficile de répondre en tout cas sur un point de vue international je pense que ça demanderait vraiment des recherches plus fouillées pour pouvoir répondre à cette question sur la question
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sur la question des la continuité en fait des politiques publiques là encore voilà on peut avoir l'impression en effet que finalement
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on apprend pas de la crise précédente mais quand on travaille sur le sur le sur le ministère de l'Éducation nationale et on mène un travail collectif aussi sur l'histoire de ce
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ministère et la manière de de la gouvernance on se rend compte qu'il y a en réalité au-delà de la façade une grande quand même une grande continuité dans les politiques qui sont menées y
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compris d'ailleurs quand il s'agit de ministres de de couleur politique différentes il y a quand même une assez grande continuité même si ce que l'on voit en surface peut laisser penser
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justement que finalement on n'apprend pas donc il y a un peu ce paradoxe là et par exemple mais là encore ce serait quelque chose à creuser à un moment de
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la crise enfin de la potentielle crise pandémique causée par la grippe H1 en 2009 le directeur de cabinet de Luc Châtel n'est autre que Jean-Michel Blanquer et on a du mal à penser que ce
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qui était vécu mais là ça ne manquerait des investigations les archives sont pas encore ouvertes on a du mal à penser j'en ai pas la preuve que finalement on s'est pas servi de ce qui s'est passé en
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2009 pour penser justement ce qui a été mis au point en 2020 c'est pas j'en ai pas la preuve je peux pas en faire la démonstration mais en tout cas il y a trop de points communs entre le plan de
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entre le plan type pandémie un réactualisé en 2009 et ce qu'on a vécu en 2020 pour pour ne pas y avoir fait référence moi j'ai une question qui est plus
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personnelle donc je vous laisse y répondre comme vous le souhaitez ou ne pas y répondre mais je me disais de par vos fonctions et du coup de d'historiens et le recul que vous avez par mois pratique de recherche et l'observation
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de ces multiples crises on voit des éléments qui dans les grands motifs en tout cas et pas dans les détails sont récurrents la ligne crise de une crise de vocation une crainte de baisse de résultats des élèves il y a des éléments
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des motifs qui reviennent du coup là en tout cas dans le cadre de cette conférence depuis 19e siècle comment vous percevez les crises qu'on traverse là aujourd'hui notamment à l'école à titre personnel en fait est-ce que le
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fait d'être historien vous donne ce recul là un autre angle d'analyse quelque chose peut-être de moins émotionnel enfin voilà je j'avais envie d'avoir votre point de vue alors sur sur les sur les crises par
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exemple vous prenez la crise du recrutement c'est vrai quand on prend l'histoire ne serait-ce que sur un demi-siècle un siècle on voit qu'elles sont elles sont récurrentes elles sont récurrentes ces crises mais à mon sens
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justement quand on les remet dans leur contexte elles peuvent avoir un sens différent je parlais tout à l'heure j'évoquais un rapidement la crise des années 50-60 sur le recrutement on voit il manque des milliers de professeurs dans tel ou tel discipline mais le
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contexte est différent à cette époque parce que le système scolaire connaît ce qu'on appelle une crise de croissance c'est le moment de la massification le nombre de lycéens double voire triple c'est pareil dans les collèges donc on a besoin d'ouvrir de nouveaux
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établissements de nouvelles classes justement le la crise qu'on appelle du recrutement aujourd'hui elle a mon sens peut-être une dimension différente on a
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appelé crise d'évocation également alors en effet c'est quelque chose qui qui est on va dire permanent mais récurrent ou régulier en histoire mais ça ne doit pas justement nous conduire à effacer la
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spécificité justement de chacune de ces crises et puis vous évoquiez aussi voilà sur la question de la permanence il faut aussi bien voir sur la question voilà les élèves en retard par exemple action
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du retard des élèves la question là qui sont posées et qui sont posées à travers chaque crise elle s'en sert aussi dans des discours beaucoup plus généraux et qui sont quasiment des archétypes des discours du
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temps de crise qui systématiquement se focalise sur la jeunesse parce que la jeunesse porte en elle justement l'espoir du monde de demain et d'un monde meilleur et justement il y a aussi ce cet aspect là qui est à prendre en
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compte un systématiquement au lendemain des crises on s'interroge sur la jeunesse on s'interroge sur l'école parce que l'école porte aussi justement une formation future et la nécessité d'une meilleure éducation et
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systématiquement on retrouve ça à travers les crises donc il y a aussi ces discours là réinsérer dans les discours plus généraux qui sont portés sur la jeunesse et sur l'avenir [Musique]
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merci beaucoup pour votre intervention qui était passionnante moi j'avais deux petites questions la première c'était est-ce que au regard du coup de l'histoire et de ce que ce qu'on voit quand même qu'il y a eu beaucoup de choses qui ont été décidées pensées
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autour de l'école à chaque à chaque à chaque crise entre guillemets est-ce que vous pensez que du coup de miser beaucoup de choses sur l'éducation et donc du coup sur l'éducation nationale lors d'une crise ça va être un levier
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majeur dans le fait que la crise puisse se résoudre de façon la plus favorable possible en fait est-ce que c'est un levier positif donc est-ce qu'il faut en gros miser des choses sur l'éducation effectivement
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dans ces moments en particulier et puis la deuxième question que j'avais et peut-être plus dur à répondre mais c'est la crise qu'on traverse actuellement alors en lien effectivement avec la crise sanitaire qu'on a connue est-ce
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que vous n'arriveriez à dire si ce qu'elle a de différentes par rapport aux autres si vous avez une idée déjà un petit peu regarder différentes crises qu'on a pu traverser historiquement de la façon dont ça va la tendance que
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c'est en train de prendre en termes de résolution ou en termes de tissu ou pas c'est peut-être une question très compliqué merci pour ces questions alors plusieurs questions alors en effet ce qu'on constate dans les différentes crises
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plus ou moins récentes c'est que l'école est un lieu un des maillons importants justement de la chaîne dans dans la résolution de la crise ensuite la deuxième question elle
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portait plutôt justement sur regarde un petit peu de l'histoire et la façon dont les autres crises se sont alors résolus en tout cas peu importe l'issue mais est-ce que vous il y a déjà des tendances un petit peu qui s'affichent sur comment les choses vont
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se vont se résoudre ou au contraire est-ce que c'est en train de s'enliser est-ce qu'il y a des choses qui se je pose cette question parce qu'on a l'impression évidemment quand on est dedans c'est toujours très compliqué quand on est au moment d'une crise d'imaginer que les choses puissent
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positivement se résoudre on se rend compte que les choses généralement évoluent différemment et que lorsque les crises sont résolues on revoit les choses sous un autre angle mais du coup est-ce qu'il y a des indicateurs au moment de la crise qui nous permettent
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ou qui vous permettent de vous vendre historiens de sentir un petit peu déjà des choses sur la façon dont ça va se résoudre sur la temporalité sur sur ce qui est compliqué sur sur des effets boule de neige un petit peu d'autres événements d'adversité sociaux on va
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dire qui sont en train de se préparer on a fait une question c'est une question difficile alors ce qu'on peut dire par rapport à la crise alors peut-être la crise covid ou la crise en général je sais pas sur
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la question de la résolution mais ce qu'on peut dire c'est aussi au-delà des plans qui essayaient d'anticiper la crise qui ont été mises à jour plusieurs fois anticiper une crise pandémique c'est contrairement à ce qu'on a vécu
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ces plans ont toujours ces plans n'ont jamais été mise en œuvre et c'est peut-être là la grande différence avec la crise de on va dire 2020 2022 et les crises pandémiques qu'on avait tenté d'anticiper ces plans
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sont restés à l'état de plan on les a jamais confrontés au réel sur la question de la sortie de crise et des temporalités la question de la résolution alors c'est aussi une une
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question difficile parce que on a assez peu de recul mais ce qu'on peut quand même essayer de dire c'est que finalement on remarque en effet quand on est dans la crise on est dans la réflexion sur la résolution la sortie de
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crise et sur ce qu'il faudra changer par la suite et puis c'est un petit peu la réflexion que je faisais que je faisais en conclusion quand on est dans ce temps-là on est sur une temporalité
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courte mais le temps du changement dans l'éducation le temps de la réforme on est sur une temporalité beaucoup plus longue donc il faut pas espérer qu'on change tout ce qui n'allait pas pendant
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la crise qui s'est révélée ces dernières années qu'on change tout ce qui n'allait pas maintenant un cette année ou l'année prochaine ou même d'ici quelques années ce sera peut-être la décennie prochaine
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enfin c'est peut-être pessimiste mais on voit en effet un certain nombre de de choses sont davantage prises en compte je pense à la question de notamment de l'équipement des établissements et la
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nécessaire un prise en compte de la question matérielle dans les établissements qui a vraiment là pendant la crise covid a révélé un peu plus alors on les enseignants le savait que c'est un certain nombre de bâtiments
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étaient plus ou moins bien équipés un problème simple problème d'ouvrir la fenêtre par exemple pour aérer etc mais ces changements-là ils prendront encore des années et des années donc on n'est pas dans la même temporalité en effet et
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là quand on va être dans le temps de l'action politique de la réforme et du changement là on va être sur une temporalité beaucoup plus longue et c'est difficile de donc de dessiner
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déjà ce qui va advenir dans dans les années à venir une dernière question merci beaucoup également pour votre intervention j'en profite également pour
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remercier la collègue qui travaille sur les synthèses graphiques parce que l'intrication est vraiment extrêmement intéressante sur le plan pédagogique alors avant d'évoquer tout à l'heure les
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conséquences de la crise covid sur les enfants et sur les adolescents je voulais vous demander si vous aviez également un peu réfléchi aux conséquences de la crise covid sur
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l'université d'une manière plus générale à la fois la question peut-être de l'autonomisation des apprentissages de nos étudiants la question qui est peut-être liée aussi de l'absentéisme
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est-ce qu'on a des chiffres ou est-ce qu'il est encore un peu trop tôt et est-ce qu'on observe déjà de véritables liens causalité entre 2020 enfin le premier confinement
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l'année universitaire qu'on a connu ou effectivement on a fait on a zoomé on a zoomé voilà est-ce qu'il y a des choses très très concrètes déjà sur ces questions merci
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ma connaissance j'ai pas de j'ai pas de données concrète en tout cas sur sur l'université mais ce que je peux vous dire c'est qu'un projet ANR a été menée justement par Christine muslin qui est
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sociologue spécialiste de l'université qui a écrit deux ouvrages sur la foi la grande marche les université la grande course qui était l'une des porteuses de ce projet qui a publié il s'est disponible en ligne donc un rapport de
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recherche justement sur la manière dont l'université avait justement vécu cette crise covid en 2020 21 mais on est davantage sur les structures et moins
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sur les effets qui sont encore à mesurer en effet sur les effets de la cette crise sur la génération en fait on va dire la génération 2020-2023 Amiens il y a aussi
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une thèse qui est en cours justement en sciences de l'éducation avec une orientation psychologique sur les effets de la crise 21 sur cette génération d'étudiants
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génération qu'on a tendance à appeler génération covid on met des guillemets mais sur la génération 2020 23 c'est les étudiants qui sont aujourd'hui en Licence 3 et qui ont qui sont arrivés à
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l'université justement en plein moment L1 au moment de cette crise donc on est fait on attend avec impatience voilà des des données objectives sur sur les
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effets de cette crise là mais je suis désolé de pas pouvoir voilà répondre de manière plus précise sur sur ces aspects vraiment beaucoup plus récents les gens profitent peut-être pour indiquer si vous voulez approfondir
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voilà le sujet j'avais préparé quelques ouvrages ou quelques publications qui reviennent justement soit sur les crises militaires alors Jean-François Condette que l'on connaît bien ici à Lille à beaucoup travaillé sur l'école et la
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guerre mais il y a d'autres publications aussi j'en ai cité quelques-unes que vous pourrez retrouver ici et je pourrais le diaporama voulant vous l'envoyer et on pourra vous le diffuser je vous remercie
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ça donc c'est peut-être à mon tour maintenant donc effectivement je m'appelle Elena Salazar je suis fascicatrice graphique au sein d'une coopérative de communication lilloise qui s'appelle
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bien fait pour ta com donc mon métier c'est en quelque sorte un travail d'interprétariat j'essaye de traduire les idées en dessin ou en tout cas peut-être à les cartographier c'est à
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dire les spatialiser et essayer de donner c'est un peu comme si je les capturé et que j'essayais de leur donner une un corps quoi on va les matérialiser bon voilà vous allez voir peut-être plus précisément ce que ce que j'entends par
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là alors là c'est compliqué avec le micro et la tablette je vais peut-être me mettre sur la à côté de Monsieur voilà
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alors je vais essayer de j'ai fait un truc nouveau par rapport à aux autres fois je suis intervenu à lindspace c'est que j'ai essayé de de rendre un peu plus
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visible comment j'ai l'avancé de mes idées du coup donc là c'est un peu le l'introduction donc ce terme de crise qu'on qui prend différents sens qui a
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auquel on fait appel dans plein de contextes différents depuis longtemps et en fait comment ça enfin le point de départ c'est un peu comment ça perturbe ou pas l'école les ce que ça révèle
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enfin cette crise elle peut avoir des effets des des causes extérieures ou intérieure en tout cas il y a cette cette image un peu d'une école qui est qui essaie de se stabiliser voilà qui est un peu bousculé
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de différentes façons voilà un peu ce que je comprends de au départ premier premier temps voilà les les épidémies qui ont été les premières à bousculer en tout cas dans ce que j'ai
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compris l'école est déjà donc la mise en place de certaines précautions à cette époque là et déjà en ce que j'ai retenu c'est l'envie de maintenir
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l'école ouverte coûte que coûte ensuite avec les guerres c'est d'autres choses qui arrivent d'autres questions donc là on voit que le personnel enseignant qui parle les
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enfants qui se réfugient et les locaux qui sont réquisitionnés du coup qu'est-ce qui reste et ben malgré tout ce que je retiens c'est aussi toujours cette histoire de maintenir l'école
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ouverte coûte que coûte quitte à ce que ce soit dans une grotte et bon là pour rigoler j'ai juste mis un petit enfant qui dit on pourrait pas plutôt aller au café parce que j'avais entendu dire que j'avais entendu dans la conférence que certaines écoles étaient ouvertes dans
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les cafés dans les dans les salons des enseignants etc et déjà à ce moment là aussi la nécessité d'adapter l'enseignement donc ce que j'ai retenu c'est des cours à l'extérieur et le développement des cours par
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correspondance à ce moment là ce que je retiens ensuite c'est que après les guerres en fait c'est pas fini qu'il y a plein de choses qui continuent à perturber la stabilité l'enseignement on va dire les épidémies la pénurie avec
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l'image de cet enfant qui est malade sale qui a des poux et enfin voilà et tellement malade qui peut même pas se lever pour aller au tableau donc ça c'est des petites choses qui m'ont marqué le manque d'énergie et puis bah
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derrière c'est à l'intérieur de l'école c'est des bâtiments détruits la crise du recrutement des enseignants avec un tableau noir ou qui se dit qu'ils sont seuls la baisse du niveau scolaire
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pardon et puis à ce moment là déjà des des personnes qui disent il est urgent de réformer l'école donc qu'est-ce qui se passe après après c'est
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d'autres crises qui qui attaquent en quelque sorte l'école à nouveau les pandémies avec un virus qui dit c'est encore nous mais 68 et puis les attentats terroristes avec une nouvelle quelque chose de nouveau qui apparaît à
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la minute de silence quand je dis nouveau mais je sais pas si si c'est totalement nouveau en tout cas voilà en fait c'est un peu ça l'image que je retiens c'est un petit peu c'est différentes toutes ces flèches voilà qui
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vont venir perturber ou pas la stabilité de l'école et de l'enseignement et les trois les trois constats en tout cas le son
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constat qu'on peut faire c'est effectivement la résistance pour maintenir l'école ouverte donc cette image de l'école ouverte cette image aussi de résilience avec l'enseignement qui essaye de passer au dessus des crises en tout cas de s'adapter coûte
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que coûte et la transition vers un changement donc on parle de réforme depuis longtemps et puis du coup il y a une école qui est là avec son sac qui essaie de malgré tout d'aller vers quelque chose d'autre mais avec cette idée que c'est que ce changement est
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long voilà voilà ce que je peux retenir globalement tout ça donc les images qui m'ont marqué merci beaucoup ces éléments là donc la présentation de
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la présentation de Julien chaos et le document réalisé par Elena Salazar vous seront communiqués du coup par mail suite à votre inscription à l'issue de à l'issue de la journée là on vous propose une pause d'un quart d'heure qui vous
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permet de d'aller boire un coup prendre des viennoiseries et surtout de retrouver nos facteurs d'amour qui vont faire la suite du coup de leur lecture et déclamation poétique et littéraire
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ok ce que vous m'entendez c'est bon je suis désolé j'ai du coup comme je marche beaucoup quand je j'interviens du coup on m'a mis un micro comme ça mais l'impression que je me la pète un peu mais j'ai pas j'ai j'ai pas choisi je vous assure c'est pas du tout un souhait
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de ma part donc je fais avec voilà donc je me présente déjà Nicolas gauche je suis pédopsychiatre praticien hospitalier sur le CHU de Lille et donc je m'occupe à la fois des urgences psychiatriques de l'enfant et
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de l'adolescent qui est une unité d'urgence individualisée au sein du Sud Lille qui reçoit des enfants et des adolescents donc de 0 à 18 ans sur en gros une
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consultation sans rendez-vous c'est à dire qu'ils viennent effectivement lorsqu'ils ont besoin en articulation avec un système de garde et puis aussi l'intervention sur les urgences pédiatriques je le dis parce que ça va avoir une importance un peu sur le ce que je vais vous présenter et puis mon
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autre temps c'est sur le Centre Régional psychotrope des Hauts de France j'ai eu l'occasion d'intervenir déjà ici plutôt sous cet angle là voilà donc la question d'aujourd'hui qu'on m'a demandé d'aborder avec vous
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c'était les effets de la crise sanitaire principalement liés à la pandémie donc de covid-19 sur la santé mentale des enfants et des adolescents une question un petit peu ardue puisque aujourd'hui on est alors on est plus
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complètement dedans en tout cas la crise sanitaire propre à proprement parler concernant effectivement le covid 19 et les restrictions qui sont liées au covid-19 et à l'épidémie sont terminés mais du coup effectivement on est encore
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avec au balbutiements en termes de chiffres en termes d'hypothèse en termes de compréhension un petit peu de ce qui se passe sur la santé des jeunes ce qui est sûr c'est qu'on a vu des modifications sur la santé mentale des jeunes on essaye d'objectiver on essaie de
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comprendre un petit peu ce qui se passe tout ce que je vais vous dire aujourd'hui ça reste un petit peu alors d'une part de chiffre préalable concernant ces concernant l'état mental des jeunes il y a quand même des tendances qui commencent à se dégager et
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puis moi la façon dont je vais vous en parler un petit peu aujourd'hui et le modèle que je vais utiliser pour vous en tout cas tenter d'expliquer un certain nombre de choses face à ces concernant ces jeunes que vous rencontrez au
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quotidien ou que vous allez rencontrer voilà ça reste un modèle explicatif qui n'est pas une vérité en soi et qui sera peut-être à relire ultérieurement voilà tout à l'heure je posais la question effectivement de est-ce qu'on pouvait déjà dessiner des
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choses par rapport à l'issue de cette crise mais c'est vrai que le ce qu'on voit nous d'un individuel c'est que lorsqu'on est en plein dans la crise on a tendance à vouloir trouver des solutions rapides des solutions drastiques des solutions entières des
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solutions un petit peu en tout ou rien en noir ou blanc pour pouvoir résoudre des problèmes aigus des problèmes urgents et donc du du coup c'est un peu pareil avec la avec ce que je vous présente aujourd'hui on a envie de
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comprendre on a envie de savoir on a envie de savoir pourquoi les jeunes vont pas bien on a envie de savoir qu'est-ce qu'on peut trouver comme solution là maintenant immédiatement on a envie de trouver des solutions au niveau de l'éducation nationale on a envie de trouver des solutions au quotidien dans les familles on y arrivera pas ça c'est
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pas possible parce que effectivement les solutions bah comme on était assez d'accord en tout cas d'un point de vue probablement historique et social ces solutions elles vont se trouver à plus long terme et que de répondre effectivement dans l'aigu par des
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solutions très très entière très très massive ne résoudrait pas le problème aurait tendance plutôt à le complexifier donc voilà donc apprendre avec précaution parce que je vais vous présenter là
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je vais d'abord vous présenter un petit peu des chiffres c'est un peu barbant mais c'est quand même avoir d'essayer de dégager un peu une idée de c'est quoi l'état l'état de santé mentale des jeunes à travers les études qu'on a actuellement en France alors je me suis
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ciblé sur des données françaises j'avoue que je n'ai pas trop cherché des des données internationales à ce sujet là je referai un petit point sur pour expliquer ensuite mon propos enfin pour illustrer un peu mon propos sur les
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particularités à l'adolescence alors dans l'enfance en particulier en particulier à l'adolescence les particularités développementales de des enfants et des adolescents pour illustrer par le modèle de la crise nous on a un modèle de la crise aussi donc un
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animal de la crise un peu partout mais il y a un modèle de la crise qu'on utilise beaucoup en psychiatrie et en psychologie d'une manière générale et donc je prendrai le temps de vous présenter un petit peu ce modèle et pour pouvoir essayer de comprendre avoir une
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de comprendre un petit peu en tout cas d'avoir une vision un petit peu de ce que ces ados et ses enfants traversent suite à la crise sanitaire pour essayer effectivement d'en tirer un petit peu des hypothèses sur lesquelles
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on peut on peut s'appuyer alors ce que déjà pour avoir un petit peu des données épidémiologiques il y a eu beaucoup évidemment vu le timing on est à on est à peu de temps après le
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début de la crise sanitaire encore moins de temps depuis la fin de de vraiment de la période de crise on a pas des masses de données et les données qu'on a principalement sont
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ciblées sur les confinements sur les périodes de confinement et notamment sur la période du premier confinement ce qui est sûr c'est que en tout cas les données qu'on a pu ressortir alors vous allez voir qu'il y a quand même un certain nombre de choses qu'on arrive à dégager à vous aurez le powerpoint je
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pourrais le transmettre il y a pas de problème déjà un point très très important qu'on est sur lequel on était pas sur il y a eu des données contradictoires à un moment c'est le fait qu'il y a beaucoup plus de violences qu'on qualifie domestiques c'est-à-dire de violence au
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domicile avec des enfants qui étaient plus à risque de violence et à leur rencontre et de difficultés psychologiques liées à ça en l'occurrence dans une étude qu'on a menée dont je vous parlerai tout à l'heure on a repéré que lors du premier
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confinement on a eu des évaluations de protection de l'enfance au cours des deux premiers confinement qui ont été significativement plus importantes à chaque fois que je vous donne des chiffres dans ce que je dis c'est des chiffres qui sont significativement plus
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importants c'est à dire que c'est pas juste un petit peu plus c'est que vraiment ça il y a quelque chose qui a été noté comme une forte tendance à une modification autre chose qui est sorti c'est que la
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corrélation entre le sentiment de solitude enfin le sentiment de solitude était très corrélé au développement par la suite de troubles anxieux et de troubles dépressifs chez les jeunes alors chez les jeunes et chez les moins jeunes aussi bon ça paraît un peu bateau
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ce que je vous dis mais on a eu besoin quand même d'objectiver ces choses-là parce que il y avait des évidences à certains moments ou des choses qu'on suspectait des choses qu'on pouvait même imaginer certaines se sont vérifiées d'autres ne se sont pas vérifiés on en parlera un petit peu après beaucoup plus
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d'hospitalisation en 2021 c'est à dire dans l'année qui a suivi le début de la crise sanitaire et plus de passage pour tentative de suicide en 2020 et en 2021 alors vous allez voir que finalement
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c'est ces chiffres on va retrouver un peu des tendances similaires dans la suite il y a une grosse grosse étude qui a été faite qui est l'étude qu'on fait ado qui est une étude française qui a évalué l'impact du premier confinement vous voyez qu'on a encore sur l'impact du premier confinement sur la santé
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mentale des 9-16 ans ce qui en ressort c'est vous voyez c'est c'est quelques petites choses donc on n'a pas forcément des milliers de des milliers de choses un premier point qui me paraît important et c'est des choses
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qu'on va retrouver chez dans plusieurs études c'est le fait que la catégorie de la population qui a été la plus impactée quand on parle des mineurs c'est la catégorie 13 18 alors même on retrouve en fait que c'est la plus petite frange
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des 13-18 donc plutôt la frange alors 12 12 15 qui est plus qui est plus impacté qui a été plus impacté en tout cas par le confinement ce qui ce qui correspond à peu près à l'âge des collégiens et ça dans les
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études c'est un peu une tendance qu'on commence à retrouver c'est que l'écollégiens ont été la catégorie en tout cas chez les mineurs la catégorie qui a été alors tout milieu confondu la plus impactée par le confinement une
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santé mentale plus impactée chez les filles et puis un autre facteur qui a été un facteur qui a été très identifié comme un facteur de risque de vulnérabilité ou dans tout cas de pouvoir aller moins bien d'une manière générale c'est l'infection ou
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l'hospitalisation d'un proche Suite au covid-19 c'était un facteur de stress qui était extrêmement important et qui a joué un rôle majeur dans la vulnérabilisation de certains jeunes une notion qui est sortie que pas une
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notion nouvelle mais qui en tout cas a été sorti de cette étude là et qui était qui était majeur dans la compréhension effectivement de l'impact de cette crise sanitaire et des confinements sur sur
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les familles c'est que finalement tout le monde n'a pas été tous les enfants n'ont pas et tous les ados n'ont pas été égaux face à cette crise sanitaire en termes de détresse qui en a suivi en termes de vulnérabilisation en termes de
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troubles qui ont pu découler tout ça en gros l'idée générale ça paraît un peu bateau aussi mais c'était bien de pouvoir l'objectiver c'était que les familles les plus vulnérables les enfants les plus vulnérables au préalable étaient les enfants qui ont été le plus fortement impactés on a même
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pu quand même voir dans certaines études que les enfants qui n'avaient pas de facteur de risque c'est à dire qui était dans des familles qui ne cochaient pas un certain nombre de toutes ces cases qu'on va détailler là donc il était
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plutôt dans un environnement où ça fonctionnait bien qui sortait quand même à l'extérieur par exemple donc des familles qui avaient un jardin des familles qui ont pu garder des activités ensemble des enfants qui ont pu partager des activités avec leurs parents avec un rythme de vie qui a pu
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continuer avec des parents qui ont pu gérer aussi leur stress où il y a pas eu de violence des choses comme ça on finalement été globalement assez peu impacté sur le plan de leur développement et sur le plan de leur vulnérabilité ce qu'on peut se dire
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c'est que le notamment le confinement puisque c'est ces études là sont sur le confinement on le sait maintenant je pense que on en a beaucoup parlé dans la presse et que le confinement a eu à la fois des effets négatifs et à la fois des effets positifs ça a été à la fois
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un élément stresseur et ça a été un élément aussi de découverte de nouvelles choses pour beaucoup de familles mais ce dont on se rend compte c'est que ça a été plutôt les facteurs de risque ont été plutôt retrouvés dans les
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familles effectivement déjà en difficulté tout ce qui était toutes les enfants qui étaient déjà vulnérables avec des familles vulnérables avec des tendances effectivement quand il y avait des mauvais traitements quand il y avait des conditions de logement difficiles ou des choses comme ça bah évidemment ça
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c'est aggravé alors que les familles effectivement qui étaient plutôt dans de bonnes conditions avec des parents qui avaient des bonnes stratégies effectivement sur le plan parental déjà à la base sont plutôt des familles qui ont absorbé on va dire les effets
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positifs de la crise et qui ont pu contrebalancer finalement les effets négatifs de la crise c'est un peu le ce que nous on voit en psychiatrie c'est un peu le comment effectivement pour une même personne il
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peut y avoir face à une situation donnée des facteurs de risque c'est à dire des facteurs de risque qui vont venir phase dans cette situation provoquée en tout cas favoriser l'émergence de troubles voire l'appareil
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espoir va l'émergence et le maintien de certains troubles et les facteurs de protection qui sont plutôt des facteurs qui n'existent pas en tant que tel qui n'existe que parce qu'il y a des facteurs de risque les facteurs de protection ce sont tous ces facteurs qui vont venir diminuer l'impact des
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facteurs de risque on s'est rendu compte que pour ces familles effectivement plus en facilité plus sécure avec des meilleures conditions de vie et bien il y avait des meilleures facteurs de protection c'est à dire que tous les facteurs de risque liés au confinement
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en fait de rester chez soi de plus aller à l'école de travailler à la maison des choses comme ça ont été diminués et ont eu beaucoup moins d'impact donc les familles les plus fragiles c'était celle qui était donc c'était des familles alors ça c'est épidémiologique c'est les
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données qu'on en a sorti évidemment on pourrait détailler ces choses là c'est les familles monoparentales avec un niveau d'étude du côté des parents qui étaient plus faibles davantage ouvrier et employés né à l'étranger ou en situation d'isolement social et qui
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était aussi alors c'est pas toutes les conditions ensemble ça a été des conditions qu'on peut faire un peu un mélange mais généralement ça a beaucoup aller ensemble des conditions de logement difficiles des conditions économiques financières donc difficiles
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avec la possibilité de sortir à l'extérieur qui était complètement des possibilités qui étaient complètement réduites moins d'activités en particulier moins d'activité entre parents et enfants ça a été un truc qui est sorti des études c'était que le la
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question de l'activité c'était surtout le partage d'activités entre les parents et les enfants beaucoup plus de consommation d'écran moins de contacts sociaux alors évidemment on va dire les contextes sociaux ils étaient arrêtés alors non ils étaient pas arrêtés puisqu'il y avait des contacts sociaux
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qui se faisaient par écran là on parle de zoom on parle de team c'est tout ça mais c'était à l'époque effectivement ce qui permettait de garder des contacts sociaux notamment pour les enfants moins d'activités donc ludique avec les adultes et des enfants qui étaient plus dépassés enfin des familles qui étaient
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plus dépassées par les devoirs que les autres on sait que grâce à eux un impact énorme sur les familles c'est à dire la question de comment on fait cours à la maison et comment surtout on gère la question des devoirs avec des parents qui en plus étaient potentiellement en
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télétravail et du coup avec un télétravail qui faisait notamment que les parents n'arrivaient plus à donner de limite à leur travail ce qui a été un des gros inconvénients du télétravail c'est comment on coupe un moment entre et puis avec les enfants qui sont toujours dans les pattes enfin bref ça
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on connaît un petit peu on connaît un petit peu tout ça et puis il y a eu d'autres études qui ont été menées il y a eu des bulletins qui étaient des bulletins hebdomadaires qui étaient je crois que c'était santé publique France qui faisait ses bulletins là bulletins hebdomadaire de surveillance de la santé
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mentale ce qui a été regardé un petit peu c'est ces éléments là c'est d'une part le suivi de recours pour geste suicidaire troupe de l'humeur donc c'est principalement les troupes dépressifs ou
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troubles anxieux à partir des passages aux urgences on a regardé en France au niveau donc national alors nous on est à contribué mais on donnait son jamais sorti on n'a jamais compris pourquoi mais en tout cas on
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recensait depuis le moment du alors c'est arrivé un petit peu après le premier confinement on sortait nos chiffres toutes les semaines sur quel était le recours des jeunes aux urgences il y a eu les consultations de SOS médecins qui ont été prises aussi comme
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comme un repère et puis il y a eu des points mensuels régionaux d'autres sources comme ça qui ont été utilisés pareil au niveau national depuis des débuts 2021 donc depuis début 2021 vous voyez qu'on est déjà un on est
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quand même bien après on est après le deuxième confinement l'augmentation ce qu'on voit en tout cas à ce moment-là alors moi ça je vous en dirai un mois après sur ce qu'on a vu nous sur les une augmentation des passages aux urgences principalement pour des gestes
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suicidaires des idées suicidaires et des troupes de l'humeur chez les 11-17 ans avec comme je vous le disais tout à l'heure les plus impactés qui sont les qui étaient à ce moment-là les collégiens les 11 14 ans étaient beaucoup plus impactés que les autres pareil c'est toujours des chiffres qui
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sont faits avec une signification significativité importante et puis après fin 2021 et début 2022 on voit que les études montrent que le
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passage pour les troupes de l'humeur donc plutôt les troupes dépressifs tendent à retrouver les niveaux antérieurs je suis désolé j'ai fait des des fautes d'orthographe un peu partout ce n'est pas bien relu mon PowerPoint donc
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donc ça attend ça a repris le niveau antérieur c'est à dire avant la crise avant la crise sanitaire contrairement au passage pour IDS et geste suicidaire qui reste encore actuellement à des niveaux à des niveaux supérieurs par
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rapport à ce qu'on a connu avant et significativement supérieur c'est hyper important et je ces éléments-là sont hyper importants parce que on va ça va permettre de le modèle que je vais vous présenter un peu sur le modèle de la crise après
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permettra en tout cas de donner peut-être des explications par rapport à ça mais en tout cas c'est important de se dire qu'effectivement c'est ces choses voilà toute la question de la crise et de la crise suicidaire notamment qui a été qui reste encore une
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problématique une problématique majeure encore aujourd'hui ça c'est d'autres études à Lille excusez-moi pour ce schéma qui est particulièrement invitable c'est l'étude qu'on a mené nous sur le
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service des urgences à posteriori c'est un travail qui a été fait a posteriori par un interne du service qui du coup a voulu se sortir un peu de la question des confinements parce que toutes les études
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étaient beaucoup sur les confinements et sur la question de voilà on est on est l'étude a été faite en fin d'année dernière je crois mais plutôt lui il a voulu réfléchir sur la question des
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restrictions sociales c'est-à-dire en regardant un petit peu la crise sanitaire quelles ont été lui l'hypothèse qu'il en faisait c'était que ce qui a été le plus compliqué dans la crise sanitaire un facteur énorme c'est les restrictions sociales c'est à dire
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tout ce qui a entravé la possibilité d'être en lien avec les autres et de partager des choses avec les autres et on sait que c'est mesures de restriction sociale ont duré beaucoup plus longtemps que non durer les confinements puisque vous avez vous vous souvenez qu'il y a
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eu effectivement bah il y avait des déjà des même lorsqu'on a même lorsqu'on a été déconfiné évidemment on approchait peu des gens on avait peur de faire la bise faire la bise faire la bise aux
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gens se serrer la main des choses comme ça sont des choses qui sont revenues pour certains je pense que ça n'est même pas revenu les jeunes eux se sont vite réapproprié ça il y a beaucoup de jeunes qui effectivement ont bravé un petit peu les interdits donc ce sont fait la bille se faisaient des embrassades des
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accolades mais on voit bien qu'il y a quelque chose effectivement dans la question du du lien à l'autre qui s'est profondément modifié et d'un point de vue très concret les restrictions sociales ont mis beaucoup de temps effectivement à pouvoir être
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complètement levé entre les couvre-feu les règles de distanciation le nombre de personnes qu'on peut être dans un magasin le même les protocoles qu'il y avait à l'école qu'on a tous connu qui était absolument terrible pour du masque pour
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les plus de 6 ans des choses comme ça qui les ports du masque qui est une mesure de distanciation sociale en soi ça c'est ça c'est hyper important et donc du coup il a comparé un petit peu trois périodes il a comparé avant le covid donc là on avait fait les chiffres
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de 2017 jusqu'à à 2020 pendant ce qu'il a appelé les mesures de restriction sociale donc de 17 mars 2020 donc la date du premier confinement et le 19 mai 2021 au moment où les dernières mesures
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de restriction sur le plan des des sur le plan des restrictions sociales ont été levés et ensuite après 2021 ce qu'on retrouve et qui est important c'est que ou qu'on se situe donc là vous
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voyez parce qu'en fait il a fait deux études un avant-pendant et puis un avant après ce qui ressort de ces données là c'est alors certes l'augmentation des prescriptions médicamenteuses moi ce que je retiens beaucoup dans tout ça c'est
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qu'on a eu une augmentation du motif idée suicidaire qui était beaucoup retrouvé et qu'on retrouve finalement entre pendant avant mais qu'on a retrouvé aussi dans le après avant la
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crise sanitaire et donc du coup avec une augmentation significative toujours de ce motif idées suicidaire je vous disais dans l'étude d'avant c'est aussi ce qu'on retrouvait donc voilà avec une augmentation aussi du nombre d'hospitalisation une
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augmentation de la rédaction d'information préoccupante et finalement judiciaire alors ces deux données sont des données qui sont pas significatives c'est à dire qu'on n'a pas retrouvé une nette nette augmentation quand on regarde après et avant le covid une
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explosion de ces chiffres là attention ces chiffres là c'est pas des chiffres qui sont qui ne Manent pas de la cellule de recueil des informations préoccupantes de la protection de l'enfance ça émane des services hospitaliers donc on a forcément un biais qui est pas représentatif de de la
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question voilà alors ce qui ce qui ressort aussi c'est qu'effectivement aussi pendant les pendant les confinements pendant les confinements en fait pendant toute la période des restrictions ce qui a été plus compliqué c'est que l'accès aux soins a été plus difficile il y avait
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une peur de contact des paires une peur du virus et puis un caractère plus strict et contrôler évidemment lors du premier confinement ce qui fait que les la mobilité finalement des personnes vers les lieux de soins a été considérablement diminuée même si on
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pouvait aller aux urgences on pouvait se rendre aux urgences on pouvait se rendre en consultation nous on a fermé par exemple les centres médicaux psychologiques ont été fermés pendant le premier confinement mais c'est tout ensuite on a repris les choses mais l'accessibilité après a été beaucoup
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plus compliqué aussi parce que le mouvement de pouvoir y aller était rendu plus difficile avec un recours au médecin généraliste qui était beaucoup plus important le problème c'est que comme on a eu une vulnérabilisation très forte d'une grande partie de la population à ce moment-là et notamment
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d'une certaine partie de la population chez les jeunes et bien du coup on a eu un engorgement qui s'est fait en plus de ça de tous les systèmes de soins avec maintenant une difficulté à accéder aux soins qui est en plus lié au fait que les systèmes ont été engorgés et que
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tous les systèmes préexistants qui étaient déjà pas très vaillants nous les centres médicaux psychologiques c'était quand même pas la panacée mais les systèmes d'urgence c'était déjà un peu le cas sont actuellement complètement sur saturés et ça on ne descend pas on
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ne descend pas là-dessus on ne se renardise pas et c'est assez catastrophique vous avez dû probablement entendre que sur les urgences de salle en gros il y a peu de temps on a eu effectivement deux morts du fait de
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l'attente aux urgences qui des fois dépassaient 18 heures ce qui évidemment inacceptable pour les médecins qui travaillent là-bas on a eu des médecins qui sont partis de différents services d'urgence ne n'arrivant plus à travailler dans ces conditions là ils ne
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supportant plus ces choses là bon ça c'est un autre c'est un autre débat en tout cas voilà l'étude du du CHU de Lille montrait en tout cas enfin montrait en tout cas les tendances qu'on pouvait qu'on pouvait retrouver c'était
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ce que je disais tout à l'heure et puis donc l'augmentation du nombre de consultations ça a été très très fort consultation dans les CMP donc là c'est en question de santé mentale augmentation de l'âge moyen de consultation augmentation du taux de
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patient du genre féminin augmentation du motif IDS des prescriptions médicamenteuses et une augmentation de rédaction 10 p donc d'information préoccupante des signalement judiciaires et de motifs tentatives celui-ci non significatif
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donc ce qui est surtout ce qui reste aujourd'hui c'est une augmentation du nombre de patients en tout cas moi ce que je retiens d'un point de vue psy après évidemment il y a plein d'autres choses c'est le motif idées suicidaire qui est qui est très très important
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du coup juste peut-être se dire un mot sur avant d’aborder effectivement la question de du modèle de la crise un peu sur les particularités développementales aussi des enfants et des adolescents alors d'habitude je vais pas vous apprendre des milliers de choses je pense que vous connaissez déjà pas mal
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de choses mais qui sont en tout cas importantes à se dire parce que finalement elle les impactent elles impactent énormément la façon dont les enfants et les adolescents sont en train d'essayer de sortir de cette crise et comment à un moment ils ont ils se sont
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retrouvés complètement submergés par la question de la crise et par la question de ce qu'elle impliquait nous en tant qu'adulte on a dû gérer un certain nombre de choses on est aussi grand donc il y a des choses déjà qu'on a eu du mal à gérer mais on a dû gérer un certain nombre de choses mais avec un bagage
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avec nous beaucoup plus conséquent que les que des enfants ou des adolescents on a un bagage pour faire face à ce qui s'est passé qui est lié aussi à notre expérience même si c'était quelque chose de nouveau on a quand même essayé de puiser là dedans pour faire face à ça
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pour gérer ça on l'a géré plus ou moins bien et donc les enfants ont dû effectivement soit effectivement apprendre de nous voir un petit peu comment on faisait et donc soit on a réussi à montrer ça ce sont déjà nous on a réussi à tenir un peu les choses puis aussi à leur transmettre un petit peu
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des choses aussi sur la façon de gérer ça moi je me souviens à ma fille alors moi en tant que médecin du coup ma fille elle pouvait aller dans une école dans une école du confinement ça fait une école de confinement à l'époque et puis
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après le couvre-feu les choses comme ça c'est sûr il fallait expliquer aux enfants il fallait expliquer mais il fallait leur donner aussi des stratégies c'est à dire à la maison c'est tout se retrouver sur des enfants confrontés aux enfants qui ont plus voulaient qu'on leur construise des cabanes parce que c'était le confinement et parce que
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beaucoup d'enfants ont demandé à ce qu'on construisent des cabanes il a fallu faire faire preuve d'innovation un petit peu face aux face aux enfants et donc ça ça change effectivement la donne a effectivement on peut imaginer que des enfants qui n'ont pas eu des parents qui ont été en capacité de pouvoir faire ça
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ou alors qu'ils ont été submergés par les effets de la crise sanitaire confinement ou après on s'en souvient non pas pu effectivement forcément faire face et n'oublions pas que cette crise sanitaire en tout cas
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les effets immédiats de la crise sanitaire ça a duré longtemps ça n'est pas effectivement un truc qui s'est limité au confinement chez les enfants les particularités c'est que du coup sur le plan cognitif il y avait des choses qui étaient plus compliquées à comprendre c'était difficile à
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comprendre moi quand j'ai dû expliquer à ma free à ma fille pour qu'on était confiné j'en ai chié hein franchement c'était c'était compliqué de pouvoir expliquer ce qui était en train de se passer et donc du coup il peut y avoir des difficultés de compréhension des enjeux du confinement des enjeux de la
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crise sanitaire et des évidemment aussi des réactions parentales vous imaginez les parents mais ça alors ça je dis vous imaginez mais on a tous connu ça d'être à la maison en permanence de devoir effectivement fonctionner à huis clos
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donc avec du stress en plus avec la question du télétravail avec la question de des enfants qu'on a en permanence avec nous et qu'il faut tenir bref des facteurs de stress très important qui fait qu'on a probablement eu en tant que parents des réactions qui étaient
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difficiles à comprendre des fois pour les enfants et des enfants qui nous ont vu fonctionner très différemment entre du jour au lendemain et donc ça c'était très important c'était très compliqué pour les enfants de comprendre
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comprendre ce qui se passait dans les réactions parentales dans le fonctionnement parental qui se modifie complètement d'autant plus si les adultes ont été impactés une immaturité psycho-affective liée au développement qui est une difficulté de régulation des émotions en situation stressante donc
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forcément on a eu des enfants qui ont été plus en difficulté pour pouvoir gérer leur stress et puis des parents qui eux-mêmes ont été plus en difficulté aussi pour gérer le stress de leur enfant ça je vais revenir dessus pour vous expliquer un petit peu ce que c'est puisque c'est va être le centre un petit
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peu de mon propos c'est le faible le faible registre de stratégie de coping je vous explique après ce que c'est et puis évidemment les enfants sont plus son petit plus ils sont très très
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ils sont très très dépendants de leur figure d'attachement je pense que ça la théorie de l'attachement c'est probablement quelque chose qui doit vous parler dans l'enseignement c'est des choses auxquelles vous êtes familiarisés mais du coup évidemment en situation de
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stress quelle que soit la durée de la situation de stress une des premières choses qui réactivait c'est la question de l'attachement donc vous avez des enfants qui vont être plus en détresse vous avez des parents qui vont être qui vont voir en tout cas amené à voir plus
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de détresse chez leur enfant et donc ça va être la question d'une part de est-ce que mes parents dans cette situation là sont capables de voir que je suis plus en détresse et est-ce qu'ils sont capables d'avoir des réactions et d'avoir des actions face à mes signaux de détresse pour pouvoir diminuer cette
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détresse là-bas vous voyez bien que déjà quand on dit ça et quand on pense à ce que c'était que le confinement ce que ça a été que la crise sanitaire avec tout ce que ça engendré comme comme tristesse comme comme des tresses comme colère des choses comme ça font que probablement ça
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a été plus dur pour les adultes aussi à ce moment-là de pouvoir des fois voir les signaux de détresse de leur enfant et des fois de pouvoir réagir et d'agir pour diminuer la détresse de leurs enfants la question des stratégies de coping je
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sais pas si ça parle à tout le monde cette notion là ça me paraît important parce que je pense que c'est ça qui est un petit peu enfin c'est une façon d'expliquer un petit peu les choses les stratégies de coping ça parle pas forcément tout le
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monde non les stratégies de copines ou stratégie d'adaptation c'est toutes ces petites stratégies que vous mettez en place depuis que vous êtes tout petit ou toute petite pour pouvoir faire face à des éléments d'adversité quand vous êtes confronté à un élément positif dans votre vie vous avez pas besoin de le
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gérer globalement ça se gère vous allez si on vous dit demain vous allez prendre un alors sauf si vous n'avez pas l'avion vous avez peur de l'avion mais si vous devez aller sur une plage siroter un cocktail si vous aimez l'alcool sinon c'est autre chose
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siroter un cocktail et n'avoir rien à penser globalement vous n'avez pas à y faire face vous allez accepter la chose telle qu'elle vient sauf si vous êtes un peu maso mais vous allez accepter la chose telle qu'elle vient vous allez en profiter vous avez pas besoin de faire
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d'efforts particuliers pour pouvoir le faire la seule chose que vous pouvez éventuellement être en difficulté c'est de lâcher prise un peu sur le boulot des choses comme ça ça peut être compliqué mais si vous êtes confronté à des éléments de vie négatifs ça peut être plein de choses ça peut être une rupture
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amoureuse ça peut un échec et un examen ça peut être un deuil d'un animal d'une personne ça peut être un événement traumatique ça peut être voilà plein de petites choses des fois que vous viviez plein de petites ou de grandes choses que vous vivez dans votre vie qui sont
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des éléments qui vous mettent dans un état de stress c'est-à-dire que tous ces éléments d'adversité ce sont des éléments qui provoquent chez vous des émotions négatives qui vont être de la peur de la tristesse de la colère de la honte du dégoût de tout ce que vous
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voulez comme émotion négative et l'inconvénient d'une émotion négative c'est qu'elle provoque n'importe qui une situation de tension psychique c'est-à-dire que lorsque vous éprouvez de la peur de la tristesse de la colère vous êtes en situation de tension
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psychique c'est-à-dire que vous ne vous ne pouvez pas le supporter très longtemps quand on n'est pas bien on va essayer de trouver des solutions pour aller mieux de toute façon on est on est conditionné à ça le le l'être humain est
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conditionné à ne pas supporter un état de tension psychique il a besoin de retrouver un état où il est plus en équilibre et où souffre moins on n'aime pas souffrir il y a des choses qui font que des fois on y arrive pas ça c'est clair mais en tout cas on a ce réflexe
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là naturel de trouver des solutions ces solutions que vous allez trouver pour essayer de faire diminuer votre état de tension psychique donc de diminuer l'impact des émotions négatives ça s'appelle des stratégies d'adaptation des stratégies de coping ces stratégies
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de copine aujourd'hui vous en avez plein vous avez plein vous avez un petit sac dans lequel va même un gros sac dans lequel vous avez plein de stratégies de copines vous vivez aujourd'hui une rupture amoureuse vous allez déployer un certain nombre de choses bien sûr vous allez être triste ça va vous mettre dans
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un état peut-être en colère vous avez vous mettre dans un état de tension psychique mais vous allez essayer de trouver des solutions pour y faire face vous allez aller appeler votre meilleur ami boire un coup avec un copain faire du sport partir en vacances partir en
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week-end quand on est plus jeune aller chez ses parents on le fait moins quand on grandit mais bon après chacun fait comme vous voulez je ne juge absolument pas mais en tout cas on trouve des on essaye de trouver des solutions on
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essaye de trouver des solutions des stratégies de copies mais vous voyez bien quand vous étiez bébé vous savez vous saviez pas à faire ça quand vous étiez tout petit ou toute petite vous n'aviez pas de stratégie de coping un bébé qui se met à pleurer tout d'un coup vous imaginez un tout petit bébé qui se met à pleurer d'un coup parce qu'il a
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faim parce qu'il a peur parce qu'il a mal bah si personne ne l'aide à avoir moins mal moins peur et donc à être moins en tension moins mal mais il va pas y arriver tout seul il faut le faire donc
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en général c'est quand le parent va prendre son enfant va lui chanter une chanson le bercer l'Huma c'est le ventre des choses comme ça là je parle d'une situation un peu secure et puis vous êtes d'accord aussi dans le sens inverse et que aujourd'hui vous
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n'avez plus besoin de ça quand vous avez quand vous avez vous êtes stressé vous avez pas besoin qu'on vous chante une petite chanson qu'on vous prenne dans les bras ou qu'on vous fasse un massage du ventre peut-être que vous aimez bien quand même les massages du ventre mais vous n'avez pas besoin absolument qu'on
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vous fasse ça vous trouvez vous-même des solutions des fois auprès des autres mais vous trouvez d'autres solutions entre ces deux moments il y a eu une grande évolution et vous avez appris plein de choses c'est à dire que les stratégies de coping les stratégies
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d'adaptation vous les avez apprises au début c'est pas vous qui les vous avez fait c'est vos parents enfin je dis parents figure d'attachement les personnes qui vous ont élevées vous ont donné des stratégies de coping le parent qui donne à manger qui massent le ventre
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qui qui calme son enfant voilà ça ça vient du parent et puis quand l'enfant grandit ben du coup ça va être de plus en plus l'enfant va commencer à faire des petites expériences par lui-même il va se casser la figure il va tomber il
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va se disputer avec un copain au début on intervient en tant que parents et puis au fur et à mesure on va le laisser un peu se casser la gueule faire des expériences un petit peu d'adversif pour voir si lui il peut trouver des petites stratégies souvent des stratégies qu'on lui a déjà apprises pour voir s'il
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arrive à les réutiliser puis au bout d'un moment il va en trouver par lui-même moi je me souviens une des premières fois où j'étais pas une des premières femmes et au parc avec ma fille quand elle a commencé à pouvoir marcher et et s'amuser s'éloigner un petit peu de moi de façon secure ben
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évidemment au début quand elle tombait j'accourrai quand elle a commencé à grandir ben moi je me suis il faut pas que j'accouche à chaque fois faut qu'elle se débrouille un petit peu toute seule pour voir ce qui se passe et notamment je me souviens d'une fois où elle s'est bagarrée où elle était enfin bagarrer elle était pas contente et il
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est en train de se disputer un jouet avec un autre gamin que je connaissais pas donc de scarification en fait dont on se rend compte c'est qu'il y en a qui sont authentiquement des jeunes qui sont vulnérables et qui se scarifient qui vont mal et d'autres jeunes qui vont se
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scarifier par mimétisme mais qui ont très rapidement arrêté parce qu'en fait ça ne se rendent compte que c'est pas une bonne stratégie de une bonne stratégie d'adaptation en tout cas ça leur convient pas à ce moment-là bref la question des stratégies de copines c'est hyper important ça va être hyper
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important parce que c'est ça qui va permettre un certain nombre de choses donc quand vous avez eu la possibilité dans votre enfance de faire de nouvelles expériences dans un cadre d'un attachement plutôt secure que vous avez expérimenté l'échec et que vous avez trouvé des solutions soit à l'intérieur
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de vous que vous avez créé soit à l'extérieur de vous quand vous a donné ou qu'on vous a suggéré ou vous avez pu récupérer à l'extérieur vous avez pu développer tout un registre de stratégie de coping qui est un registre le petit sac là dans lequel vous avez plein de
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solutions riches nuancées diversifiées et flexible aujourd'hui vous êtes capable de faire face sans vous en rendre compte à plein d'éléments d'adversité des moments de stress des moments de peur des moments d'angoisse et moment de tristesse en sortant de votre sac plein de petites techniques qui vont vous permettre de gérer ça plus
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vous avez un registre de stratégie de copine qui ressemble à ça qui est riche nuancée diversifié et flexible plus vous allez être en capacité de réguler vos émotions vous avez des outils donc vous êtes si attendez vous avez des outils et plein d'outils et vous savez les
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utiliser vous êtes bien formés à les utiliser bah du coup vous allez mieux gérer les choses donc vous allez mieux gérer les émotions vous allez mieux gérer vos comportements vous allez mieux gérer aussi vos relations c'est à dire si vous êtes en face de quelqu'un qui est un peu compliqué dans la relation qui vous met un petit peu à malbe quand
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vous savez faire un petit peu d'une part vous avez un bon sentiment de compétence personnelle c'est à dire que quand vous avez plein d'outils dans votre sac vous savez que vous savez faire face vous savez que vous allez vous débrouiller et en plus de ça comme vous avez plein d'outils vous allez utiliser
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tous ces outils là pour essayer de gérer la relation avec l'autre pour que ça se passe le mieux possible il y a des moments dans la vie c'est moins possible par exemple il y a des moments où vous n'êtes pas bien vous êtes traversé des moments bon là vous gérez beaucoup moins bien les émotions mais c'est parce que vous avez beaucoup moins de facilité à
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accéder à vos à vos stratégies de copines et donc du coup vous avez des théories des concernant vous-même concernant les autres et concernant le monde qui sont plutôt Secure vous vous portez plutôt compétents quand je dis qu'on se pense plutôt compétences et pas narcissique c'est pas le truc ça
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n'empêche ça veut pas dire qu'on se kiffe pas forcément on a le droit d'avoir une théorie on a le droit de se trouver compétent tout en souvent moi je devant une glace le matin ça n'empêche rien mais les théories sécure concernant les autres c'est de se dire globalement
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je me sens pas menacé par les autres au quotidien je pense que les autres sont plutôt bienveillants et puis je pense que le monde le monde dans lequel j'ai voulu est plutôt et plutôt secure et puis si les adolescents il y a une vulnérabilité physiologique alors c'est
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un point particulier c'est que les adolescents il va se passer un truc c'est à dire que tout d'un coup alors tout d'un d'un coup ça va plus ou moins vite mais quand même tout d'un coup il se passe un truc qui relou quand même parce que les
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enfants déjà ils ont galéré ils ont galéré ils sont construits les parents aussi ont galéré pour les construire ils ont acquis un certain nombre de trucs ils ont acquis des stratégies de coping une façon de fonctionner vous prenez un enfant vers 8-9 ans il a ça y est c'est souvent c'est moins compliqué il gère
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plus leurs émotions ils gèrent plus leur comportement attention il y en a c'est plus compliqué mais il gère plus leur comportement ça commence à rouler c'est bon ils sont rentrés dans les apprentissages le CP est passé moi je vois le CP la Mafi alors dans un truc un peu fou ou le CP ils acceptent encore
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que les enfants prennent des doudous alors ça ça me gonfle un peu mais bon du coup why not mais bon donc alors qu'on avait dit en grande section qu'on a arrêté le doudou au CP mais bon la maîtresse elle dit vous pouvez prendre vos doudou mais on voit bien qu'on est encore dans un petit temps de mais bon
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que le CE1 ce sera terminé en tout cas j'espère et que du coup ça roule un peu sauf qu'arrive l'adolescence qui vient un grand coup de poing là-dedans et du coup on arrive d'une sur quelque chose qui va être compliqué parce que ça
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va entraîner une vulnérabilité qui est physiologique des changements corporels et hormonaux qui vont être assez rapide et soudains qui sont très inconnus je vais vous en parler après une dissonance route limbique donc ça c'est sur le plan neurologique et des modifications psycho-affectives tout ça qui va se
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coupler assez rapidement avec des enjeux identitaires de qui je suis qui je suis en tant que personne des engins narcissiques qu'est-ce que je vaux et une réactualisation de l'attachement je suis dans une situation
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où tout est bousculé en moi donc ça me stresse quand je suis dans une situation de stress la question de mon attachement va se réactualiser en plus avec l'idée que l'attachement il est pas facile à ce moment-là parce que ça serait actualise j'ai besoin de mes figures d'attachement
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pour me sécuriser parce que je me sens stressé et en même temps mes figures d'attachement je veux je veux m'en détacher parce que je suis en train de grandir je suis en train d'essayer de trouver qui je suis personnellement et donc du coup ben je m'a filé aussi à mes paires mais sauf que mes pères
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représentent pas et forcément une base de sécurité en tout cas en situation de danger c'est pas forcément les pères qui représentent ça et donc du coup je suis coincé je suis vraiment coincé donc du coup c'est le moment où j'envoie chez mes parents et tout et compagnies alors qu'en même temps je montre tout le temps
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que j'ai besoin de rester avec eux chez eux je reste j'aime bien rester dans mon lit sous ma couette et en même temps et j'aime bien qu'on fasse qu'on prépare tout à la maison et je suis incapable de faire des nouilles et de pouvoir faire
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ma lessive tout seul mais par contre je vais me débrouiller tout seul on voit bien un peu le paradoxe que ça emmène la dissonance front olympique c'est quoi ça il y a des articles qui beaucoup d'articles qui montrent qui parlent bien
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de ça c'est le fait que vous avez de toute façon le votre cortex préfontal qui donc est plutôt une structure qui va gérer à la fois les fonctions exécutives donc la planification l'inhibition le jugement les capacités du jugement mais aussi la régulation émotionnelle
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l'impulsivité la prise de décision la conscience de soi la motivation dont je vous connaissez je pense un petit peu tout ça le cortex préfrontal parallèlement à ça vous avez le système limbique qui lui va être un système beaucoup plus archaïque lié à au système
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de récompense à la à l'appétit la recherche du plaisir ces deux systèmes là ne grossissent pas n'évolue pas ne se développe pas la même vitesse alors quand on est enfant c'est pas trop trop grave parce que bah déjà
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c'est c'est le prof de l'enfance d'être beaucoup plus limbique c'est-à-dire d'être beaucoup plus sur le question du plaisir sur la question du jeu on voit bien voilà je suis désolé je fais référence à ma fille en permanence mais mais je l'aime bien mais du coup en ce
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moment ma fille elle est elle est voilà jouer c'est c'est ce qui lui importe le plus c'est la prise de plaisir qui est importante elle aime bien quand même aller à l'école elle aime bien apprendre des trucs ouf mais je vois bien que c'est ça ce serait quelqu'un qui a 18 ans qui me ferait le même truc je
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m'inquiéterais en disant c'est pas normal de vouloir jouer Lego et aux poupées toute la journée le problème c'est qu'à l'adolescence vous avez sur le plan hormonal et sur le plan physiologique vous allez avoir une
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explosion sur le plan limbique c'est-à-dire que les hormones en elle-même vont venir extrêmement stimuler ce système limbique tout ce système émotionnel ce système un peu archaïque il va prendre beaucoup de place et votre cortex préfrontal qui lui
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est à la ramasse il est derrière il est en train de se développer pépère mais il est pas du tout c'est pas du tout terminé ça va se terminer vers 18 20 ans voir pour certaines fonctions beaucoup plus tard et donc du coup vous allez vous voyez jusqu'à 20e année mais il y a
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des trucs c'est même jusqu'à 24 25 ans et donc du coup vous allez avoir un système limbique qui prend toute la place et ainsi un système cortical qui lui ne va absolument sommes pas réussir à réguler ça et donc du coup vous allez avoir un différentiel
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très important notamment durant le début et l'ami adolescence on est à nouveau dans le cadre des collégiens vous voyez que là il y a un truc qui commence à se nouer un petit peu avec un Desil équilibre développemental entre guillemets c'est à dire un déséquilibre mais qui est propre au développement qui
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est pas pathologique qui va favoriser des comportements dirigés par l'émotion et les récompenses par rapport aux prises de décision c'est à dire au comportement qui sont qui sont plus rationnels qui vont être gérés par la prise de décision dans lesquelles le
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jugement va être plutôt affûté notamment lorsque les jeunes vont être surtout dans les situations stimulantes ou stressantes puisque les stimulions les stimulants les situations pardon stimulant tout stressantes sont des situations qui vont activer beaucoup le
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système limbique et qui n'ont pas particulièrement activé le système préfrontal et donc du coup vous allez avoir comme ça quelque chose qui va expliquer entre autres ça n'explique pas tout mais qui explique effectivement les comportements compliqués à l'adolescence et cette vulnérabilité c'est une vraie
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vulnérabilité parce que quand on est porté uniquement par son système limbique et que le cortex préfrontal ne peut rien faire dessus ça peut potentiellement être compliqué quand on va quand on se met en danger et que la seule chose qui compte c'est à ce
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moment-là la prise de plaisir le risque les sensations fortes bah si à un moment on a vraiment notre texte frontal qui n'intervient jamais on peut se mettre en danger que des ados soit un peu là-dedans ok why not mais il faut que ça
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puisse se réguler quand même le problème c'est quand ça se régule pas du tout et donc du coup ce qu'il faut se dire c'est aussi envisager la question de l'adolescence comme une crise c'est à dire que tout d'un coup ces adolescents ils vont se retrouver confrontés à des états de
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à quelque chose qui se modifie très rapidement et que du coup ben forcément là où il avait acquis un registre de stratégie de copine qui tenait bien la route jusque là et ben tout d'un coup il a plus de stratégie de copie il sait plus faire face à ce qui est en train de se passer il a plu les outils pour faire
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face et à nouveau c'est les parents qui vont devoir prendre un petit peu le relais sauf que c'est compliqué avec nos parents nous donnent des conseils nous disent comment faire donc on va essayer de choper auprès des pères pour essayer de trouver que voir comment les autres font un petit peu pour essayer de faire face à tout ça et donc du coup on est
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dans un état de vulnérabilité parce que à ce moment-là on ne on ne sait pas bien faire face à ça on n'a pas les outils on n'est pas outillés pour faire face à ça le modèle de la crise sur lequel je vais
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je vais passer je pense assez assez rapide enfin assez rapidement mais en tout cas c'est c'est assez simple c'est un petit schéma sur lequel je vais je vais revenir régulièrement c'est pour dire que globalement là je vais sortir
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un peu de la question de l'adolescence mais c'est habituellement on fonctionne en état d'équilibre je suis désolé on voit pas les couleurs dans son fiche un peu c'est pas grave on fonctionne en état d'équilibre alors l'état d'équilibre c'est l'état de tous les jours c'est le quotidien l'état d'équilibre c'est pas un état de
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parfaite harmonie vous n'êtes pas toujours heureux dans votre vie et pas toujours nickel la journée est pas toujours super c'est un état dans lequel vous avez des petits moments qui sont compliqués d'autres moments qui sont mieux bref un état fluctuant mais
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ce que je vous disais c'est que c'est cet état là c'est un état où on reprend les stratégies de coping ou tous ces petits moments compliqués de la vie même des fois un truc une rupture amoureuse et bien vous êtes capable d'y faire face avec vos stratégies de coping vous avez
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vos petites stratégies de coping vous les sortez et donc du coup vous allez pouvoir diminuer votre état de tension pour retrouver un état d'apaisement et ça pour ça vous allez utiliser des stratégies de copines qui sont plutôt adaptatives c'est-à-dire aller boire un
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coup faire du sport lire un livre parler avec des amis ne pas vous isoler des choses comme ça c'est plutôt des ce qu'on appelle les stratégies de coping fonctionnel adaptatives c'est à dire qu'elles permettent de résoudre le problème et en plus de ça elle ne vous mettent pas en danger et donc
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l'équilibre cette période d'équit cette phase d'équilibre c'est la capacité en tout cas dans ce moment là la personne est en capacité de faire face aux difficultés de la vie émettre en pratique des stratégies de coping lorsqu'elles sont confrontées à un
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stresseur ou à des contraintes de la vie quotidienne et puis il se peut que vous arriviez dans cette phase de vulnérabilité cette phase de vue une habilité c'est quand les éléments d'adversité deviennent un peu trop nombreux et s'accumulent vous perdez votre job votre femme vous quitte et
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vous je n'hésitez pas et vous perdez votre logement ça fait quand même un certain nombre de facteurs d'adversité qui fait que vous n'allez pas réussir à retrouver à l'état d'équilibre vous allez déployer plein de stratégies de coping que vous utilisez d'habitude pour pouvoir aller mieux résoudre les
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problèmes mais aussi résoudre votre état de tension interne mais vous n'y arrivez pas parce que ce sur ajoute à chaque fois un événement qui va en rajouter et qui va faire qu'en gros vous allez couler un petit peu et donc du coup vous allez arriver dans cette phase de vulnérabilité cette phase devenue de
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vulnérabilité elle est provoquée généralement par un état de stress intense et prolongé elle peut faire suite un état d'équilibre comme je vous le disais sur le schéma mais elle peut aussi être permanente elle peut aussi être permanente c'est à dire quelqu'un qui depuis la petite enfance et
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vulnérable déjà de base c'est à dire que il n'est pas construit de façon secure il n'a pas les stratégies de copie on lui a pas donné les stratégies de copines qu'il fallait pour pouvoir rester dans cet état d'équilibre et la caractéristique de cet état de
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vulnérabilité c'est que la personne peut déployer des stratégies de coping peut déployer des petites solutions pour essayer d'aller mieux pour essayer de ça sauf que ces stratégies de coping ont tendance à ne plus très fonctionnel ni adaptatif c'est par exemple les
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scarifications le fait de picoler à outrance le fait de ça peut être aussi le fait de se restreindre sur le plan alimentaire d'avoir un trouble du comportement alimentaire ça peut être le fait de se bagarrer ça peut être le fait de s'isoler ça va être le fait de voyez
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toutes ces toutes ces stratégies de copines qui servent permettent de diminuer l'état de tension interne vous êtes un état de tension et vous picolez toute la soirée ça va vous apaiser on est bien d'accord là-dessus le problème c'est que ça va avoir un impact négatif qui est que le lendemain vous allez vous
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dévalorisez beaucoup parce que vous allez vous dire je suis une merde de picoler comme ça vous n'allez pas réussir à vous lever pour aller à Pôle Emploi vous n'allez pas pouvoir faire des démarches pour pouvoir aller retrouver une maison et ça va engendrer comme ça un risque qui va se majorer et
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donc c'est des stratégies de coping qu'on va appeler plus inadaptative et dysfonctionnelle en gros ce qu'il faut retenir c'est que ça fait un truc rouge ça se fait ah ouais les stratégies de copines qu'on disait au début adaptatif elle permettent tout comme les
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stratégies de coping inadaptative de diminuer l'état de tension interne mais par contre celle-ci ont plutôt un effet positif sur le long terme alors que celle-ci ont un effet négatif sur le long terme et donc ce qui risque de se
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passer c'est que si vous continuez dans cette dans cette voie là et donc le risque c'est souvent quand vous devenez vulnérable bah ça va s'emballer parce que du coup il y a des nouveaux facteurs d'adversité qui vont arriver et bien vous arrivez dans un état de crise un état de crise avec l'issue de l'état de
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Christ c'est le risque du passage à l'acte notamment chez les adolescents ça va être le passage à l'acte suicidaire qu'on voit le plus souvent mais vous avez d'autres passages à l'acte qui vont être le passage à lac hétéro agressif la crise d'agitation la rupture scolaire aussi des fois tout d'un coup le moment
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où l'enfant taille des croches il vient plus à l'école vous savez se refus scolaire anxieux qui se déclenche un jour et qui font que l'enfant n'arrive plus à aller à l'école ça c'est des c'est en gros l'équivalent d'un passage à l'axe c'est-à-dire à un moment j'arrive dans un état de Christ
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c'est-à-dire un état de tension extrêmement interne intense dans lequel mes émotions prennent toute la place je suis débordé par des émotions négatives et je n'arrive plus à mettre en place aucune stratégie de coping en tout cas toutes celles que je mets en place
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qu'elles soient fonctionnelle ou dysfonctionnelle elle ne permettent plus de diminuer mon état de tension je reste dans un état de tension de plus en plus important et donc du coup j'essaye j'essaie de trouver des stratégies de copines mais je n'y arrive pas je suis
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en train de m'enfoncer donc aucune des stratégies ne fonctionne et donc du coup on s'en fiche ça commence par une des phase des organisations ça va ça risque d'arriver en tout cas ça risque d'aboutir au passage à l'acte
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c'est-à-dire le passage à la qu'il faut le voir vraiment comme l'ultime solution une espèce de non solution pour diminuer l'état de tension interne et pour s'apaiser ça j'ai pas trop insisté là-dessus c'est juste pour se dire que
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ce qui est important c'est que suite à un passage à l'acte on sent mieux les jeunes qui font des passages à l'acte suicidaire après le passage à l'acte souvent ils se sentent beaucoup mieux il y a un état de relâchement qui leur fait du bien faut être assez vigilant c'est
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que on en est là c'est à dire ok il récupère ils sentent mieux mais ils sont pas là donc ça veut dire que souvent après un passage à l'acte il faut faire gaffe parce que ces jeunes restent encore en crise même s'ils ont pas l'air en crise sur le plan ils sont pas désorganisés ils sont pas agités ils
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sont ils ont pas l'air d'aller mal mais ils sont quand même en crise et donc du coup il reste quand même il reste quand même fragile voilà ça c'est juste pour vous illustrer sous un autre angle c'est que là vous
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êtes dans la phase d'équilibre vous avez plein de stratégie de coping adaptative et puis plus vous avancez vers je rencontre plein de choses nulles dans ma vie et c'est compliqué plus vous allez avancer par là donc vous allez avoir de moins en moins de stratégies de camping adaptative de plus en plus de stratégies
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de coping inadaptative avec le risque comme issu du passage à l'acte j'ai jusqu'à écart il me reste 10 minutes c'est bon jusque là je sais pas si c'est clair pour tout le monde un petit peu ce que
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je raconte ouais ça c'est important parce que vous voyez que la question des stratégies de copines je vous disais tout à l'heure que l'adolescence en l'occurrence c'est un moment de vulnérabilité c'est à dire qu'on peut considérer que au moment de
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l'adolescence les jeunes ne vont pas ne vont pas pouvoir facilement trouver des stratégies de copines qui sont adaptatives à ce moment là et pouvoir faire face à tout ce qui se passe en deux alors vous imaginez très bien que si au moment de
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l'adolescence et donc on parle quand je vous parle de l'adolescent je vous parle de la prime adolescence c'est-à-dire ces fameux 11-14 ans c'est collégien qui sont en train de subir toutes ces modifications qui du coup sont les plus pauvres et les plus vulnérables en
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termes de stratégie de coping aussi parce que imaginez qu'ils ont pas beaucoup de stratégie de copines pour faire face à l'adolescence mais en plus de ça il sollicite peu leurs parents alors que les petits même s'ils avaient peu de stratégies de coping il sollicitaient leurs parents leurs
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parents de toute façon ce mobilisaient donc vous êtes quand même sur des jeunes voilà vulnérabilité elle est importante et qui du coup vont là tout d'un coup alors qu'ils sont censés rentrer dans une phase où ils
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vont continuer à développer des stratégies de coping vous savez tout leur boulot l'adolescence de développer des stratégies de copines qui vont tenir la route qui vont leur permettre de passer cette phase de la du début de l'adolescence qui est quand même très très compliqué BIM vous avez une crise
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sanitaire qui leur arrive sur le coin de la tronche ils vont rester avec leurs parents tout le temps et dans un situation de précarité faut imaginer quand même que même pour les familles les plus pour laquelle ça c'est le mieux passé c'était quand même une situation
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de précarité familiale sociale qui a pu être bien compensé bien géré par les gens notamment au moment des confinements mais qui a été explosif pour d'autres et explosif ça veut dire quoi ça veut dire qu'effectivement ça impacté la capacité des gens à pouvoir
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alors notamment des adolescents à pouvoir continuer à se construire à pouvoir développer des stratégies de coping adaptées vous les retrouvez plus tard ces jeunes c'est pas parade alors vérifie juste que je ouais c'est pas par hasard si c'est
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jeune en l'occurrence se retrouvent aujourd'hui on les retrouve avec beaucoup d'idées suicidaires vous vous souvenez alors ce que je vous disais dans les études c'est que les études elles montent principalement à des trucs qui ressort beaucoup et nous ça on le
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voit de façon très concrète c'est que le motif qui reste très élevé de consultation aux urgences c'est les idées suicidaires et quand on reprend le schéma dont je vous ai parlé ici ce schéma là les idées suicidaires c'est juste avant le passage à l'axe c'est ici
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c'est les choses très bon moment les stratégies de coping sont inadaptatives on est devant des jeunes en tout cas moi c'est l'hypothèse que j'en fais et après ça on verra si ça se confirme ou pas c'est que ces jeunes ce sont soit ils étaient déjà très vulnérables à la base
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et ça c'est ce qu'on a vu c'est que tous ces jeunes qui étaient déjà vulnérables à la base donc qui étaient déjà dans cette phase je le retrouvais dans cette phase là ben ils sont déjà très fragiles à la
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base donc vous leur mettez une crise sanitaire sur le coin du nez avec une période quand même de crise qui est assez longue je suis assez d'accord sur le fait que on parlait de la deux types de crise il y a la crise qu'on voit en aiguë c'est à dire le haut de la courbe de tout à l'heure et puis il y a le
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processus de la crise on voit bien que la crise sanitaire ça a duré longtemps bah évidemment ces jeunes là tout de suite ils vont très vite passer en crise et donc du coup c'est tous ces jeunes là qu'on a vu avec des forts taux de tentatives de suicide et des jeunes qui maintenant tous ces jeunes là on les voit passer aux urgences très
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régulièrement avec des idées suicidaires ils n'ont pas pu développer pendant deux années ce qui est énorme pour des adolescents pendant deux années ils n'ont pas pu développer correctement des stratégies de coping adaptatives ou en tout cas les plus adaptatifs possible en
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tout cas continuez à évoluer un petit peu voir certains ont eu d'autres éléments d'adversité on a vu la question des maltraitances à domicile et notamment des jeunes qui comme ça ont eu des choses qui se sont plutôt dégradées en plus de ça le milieu scolaire ça
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permet quand même ça je vais rien vous apprendre ça permet de sortir de la maison c'est hyper important pour ça c'est à dire que c'est hyper important alors les familles où ça fonctionne bien on peut se dire OK les familles ça fonctionne mal on sort les enfants de la maison ce qui peut être très salvateur
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pour un certain nombre de d'enfants il faut pas oublier en plus de ça que les adultes ont été vulnérabiliser là-dedans et donc la capacité des adultes c'est-à-dire ce qu'on appelle les stratégies de copines parentales c'est-à-dire la capacité de l'adulte du
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parent à pouvoir trouver des stratégies de copines pour son ado pour son enfant se sont retrouvés réduites pendant les confinements évidemment pendant les mesures de restriction sociale mais sont encore très très perturbés alors qu'on
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était déjà dans un système et ça la littérature le montre quand même pas mal ou déjà que les stratégies de coping parentales avaient tendance à être pas mal mise à mal les derniers temps sur le plan général avec une tendance mais vous en tant qu'enseignant vous l'avez bien
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vécu ce fait que les parents ont une tendance à gérer la souffrance de leur enfant ou les difficultés de leur enfant de façon complètement parfois anarchique et alors on est passé d'un système je pense très ortho dans le sens à l'époque
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l'éducation des parents était très stricte très avec une conscience de de du côté émotionnel de leur enfant de la souffrance de leur enfant n'hésitez pas beaucoup un système qui est passé complètement à l'inverse où il y a une espèce d'hypersensibilité à la souffrance de l'enfant avec et
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heureusement on commence à en parler les effets néfastes aussi de la parentalité positive que vous vous voyez aussi effectivement sur le plan sur le plan sur le plan scolaire mais on voit bien que déjà on avait pour beaucoup un pas pour tout le monde mais le vulnérabilité
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déjà sur le plan parental sur le plan des stratégies de camping parental qui se sont complètement aggravés pendant la pendant la crise sanitaire et puis alors évidemment se rajouter à ça des considérations écologiques qui sont très fortes alors qu'effectivement c'est
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accentue et en fait c'est un peu l'idée que au moment où on est dans la crise on est très fragile on est vulnérable et donc du coup tout ce qui se passe tout ce qui est compliqué prendre l'ampleur pas possible attention ça veut pas dire c'est pas grave je dis moi je parle en termes de vécu en termes de vécu ça
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devient très très compliqué quand on parle effectivement de vous rajouter à ça l'Ukraine vous dites les crises sociales la crise économique la crise écologique vous rajoutez de ça ça prend une ampleur pas possible et tout le monde se sent un peu démuni sans savoir comment faire alors qu'en fait si on a
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des stratégies de coping c'est pas c'est c'est on peut trouver des solutions pour faire face mais n’empêche que beaucoup de parents se retrouvent complètement démunis et ne savent pas effectivement ne savent pas effectivement faire face
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en tout cas aider leur enfant à faire face et donc beaucoup de jeunes qui étaient dans cette phase là avant la crise sanitaire se sont retrouvées maintenant dans cette phase là deviennent des enfants des jeunes qui sont vulnérables et un des trucs qui va
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falloir enfin qui va être important qu'on puisse voir c'est qu'est-ce que ça engendré en terme de développement c'est à dire que est-ce qu'il y a moyen de revenir en arrière pour ces jeunes c'est-à-dire est-ce qu'on va pouvoir leur permettre de retrouver ce registre
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de stratégie de coping qui va être suffisamment riche nuancier flexible qui va leur permettre de faire face à la suite de leur vie ou est-ce que c'est des jeunes qui vont rester entre guillemets handicapés sur le plan des stratégies de coping et qui vont toujours avoir une certaine
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vulnérabilité qui vont toujours avoir une tendance à être un petit peu haut dans la cour même si son état d'équilibre mais un petit peu à la frange et que du coup ils vont très vite se vulnérabiliser dès qu'il va y avoir des éléments de stress ou qui vont très vite passer en état de crise
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où les émotions vont prendre le dessus et qui font qu'ils resteront un peu inadaptés donc la question qui va se poser je trouve dans les années qui vont suivre vont être la question de comment on va faire pour
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aider ces jeunes à s'adapter à au monde qui est le nôtre et qui a toujours été un monde avec des choses compliquées et des choses simples je pense pas qu'on fait on fait face à beaucoup de choses compliquées mais aussi il y a des choses belles
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et comment la société va devoir s'adapter et donc du coup j'imagine qu'on va demander à l'éducation nationale de s'adapter aussi à ces jeunes qui se sont un peu vulnérabilisés des fois c'est un peu c'est sensible c'est pas forcément une grosse
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vulnérabilisation mais ils se sont un petit peu vulnérabiliser comment l'éducation nationale va s'adapter à ça sans devenir elle-même un facteur de risque pour les enfants et pour les parents c'est-à-dire comment est-ce qu'effectivement on peut éviter à l'éducation nationale à un moment de se
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retrouver piégé par la question de cette vulnérabilisation et qu'on vous demande de faire quelque chose qui n'est pas votre rôle dans dans le ouais dans le soin entre guillemets qu'on peut apporter comment on peut apporter à ces jeunes moi je trouve que c'est des fois
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ce qu'on demande beaucoup à l'éducation nationale c'est beaucoup plus que de l'éducatif et que on vous demande des fois je pense d'avoir d'avoir un rôle aussi de psy cette espèce de tout comme la
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parentalité positive je trouve qu'il y a l'école la scolarisation positive avec un truc où on dit plus rien ou on dit plus rien aux enfants et donc il y aurait comme ça ce côté les pauvres enfants ils sont fragiles donc mon propos et pas de dire attention les jeunes vont devenir un peu plus
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vulnérables donc il faut prendre soin d'eux c'est surtout la question de comment on va faire face à ça tout en permettant à chacun de garder le rôle qu'il est censé incarner ça je pense qu'on ne le sera pas tout de suite et que c'est des choses qu'on va apprendre par la suite en tout cas vous voyez que voilà c'est un petit résumé de ce que je
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vous ai dit sur la vulnérabilité antérieure qui me paraît important puisque ceux qui vont le plus mal sont ceux qui ont effectivement eu vulnérabilité antérieure ne l'oublions pas tous les jeunes ne vont pas plus mal aujourd'hui il faut pas croire ça non plus avec l'impossibilité de développer des
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stratégies de coping adaptées à la crise sanitaire mais aussi à la période nouvelle période qu'elle adolescence avec du coup un niveau de stress qui va être globalement plus élevé chez tous les jeunes un développement de stratégie de coping plus précaire plus rigide une
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vulnérabilité plus importante et moi je suis effectivement notamment inquiet sur la question alors inquiet et pas inquiet moi j'avais fait ma thèse sur la question de consommation d'alcool à l'adolescentes un petit peu ce que vous disiez sur le fait que dans les périodes de crise et ça toutes les études le
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montrent et il y a beaucoup d'auteurs qui ont écrit là-dessus le fait que on focalise toute notre attention sur l'adolescence en particulier et les adolescents quand on est en crise sociale on aime bien dire que les adolescents vont mal c'est pour plein de raisons effectivement alors à la fois parce que ça on est inquiet pour eux
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mais aussi parce que on se on stigmatise un petit peu une population c'est des fois plus facile et que donc du coup je pense qu'il faut qu'on fasse attention à la façon qu'on va avoir de de traiter cette question là sur le plan sur le plan social je vous ai mis une petite
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une toute petite bibliographie des des études et des éléments que j'ai utilisé pour cette présentation il est midi 14 je pense que je suis dans les temps je vous remercie de votre attention
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[Applaudissements] merci beaucoup pour votre présentation m'a beaucoup parlé l'idée des adolescents aussi je parle beaucoup de mes enfants
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est-ce qu'il y a des questions oui bonjour alors tout d'abord je vous remercie pour cette intervention qui était plus qu'intéressante moi je voudrais aborder la question parce qu'on est fait on a un gros impact
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du covid pour nos élèves au collège mais moi ça me pose question c'est pour la suite du coulisser donc moi je travaillais en lycée et je me suis retrouvé notamment avec des classes de Première par rapport à la réforme
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du baccalauréat avec des classes complètement cassées en fait où les élèves n'ont plus le groupe classe en dehors du tronc commun et se retrouve divisé un peu entre les filières les
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spécialités donc moi ça me pose déjà question premièrement au niveau de la sociabilité ou il y a des élèves qui ont pas fait une rentrée on va dire normale en seconde où ils se sont peut-être retrouvés dans des établissements moins
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familiaux avec une typicité de l'environnement plus de rencontres une échelle un peu plus grande donc moi j'ai une problématique de mallette par rapport à ça à ses élèves
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là qui ne se retrouvent plus dans des groupes de pairs qui ont du mal à se retrouver dans un groupe de père et qui ont développé en fait une phobie scolaire parce qu'ils ne connaissent pas établissement et ne connaissent pas les différents moyens qu'on peut avoir
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donc déjà cette première question c'est comment permettre à ces élèves là en effet de développer une stratégie de coping quand le lien social est rompu et qui ont du mal à le mettre en place
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comment est-ce qu'on peut accompagner les parents parce qu'en effet il y a des parents qui qui certes ont développé des stratégies et pour autant on en a qui se retrouvent avec des difficultés une incompréhension pour leurs enfants à les
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remettre dans un cadre scolaire à les remotiver notamment par rapport aux questions de l'orientation donc nous moi dans mon établissement ça fait depuis le covid qui met en place une enquête en sondage par rapport à l'orientation
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notamment en seconde pour dans les orientations dans les filières et bien plus tard on terminait pour savoir au niveau des études et on se rend compte que on a des élèves qui
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font des choix d'études plus courtes maintenant plutôt que plus longues qui ont envie de rentrer sur le marché du travail plus rapidement d'avoir un peu plus de concret moins d'abstraits ensuite moi ce qui me pose question
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niveau pareil d'associabilisation c'est qu'on a des élèves qui ont développé une phobie scolaire qui ont du mal à venir sur le lieu de l'école du lycée du collège et nous on a comme moyen en soi de
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mettre en place des pays donc des aménagements d'emploi du temps notamment or est-ce que retirer ces temps là de cours c'est en a de sensibilisation est-ce que c'est vraiment un outil
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justement parce que ces élèves ne se retrouvent se retrouvent moins confrontés à leurs difficultés et pour autant il y en a aussi qui arrive et on a malgré ces aménagements qui ne pas
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donc moi voilà c'est moi ça me pose ces questions là par rapport à la sociabilisation aussi la séparation donc psychosociale avec les parents et le rapport au groupe de père dans ce contexte là moi je me demande quels sont
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vraiment nos moyens en fait pour réintégrer ces jeunes et puis leur redonner de la motivation du goût en fait à revenir dans les établissements je voudrais faire une intervention d'une heure et demie maintenant du coup donc
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on a vos questions mais qui sont effectivement très intéressants parce que je trouve que dans vos questions il y a effectivement à la fois le fait que déjà d'un point de vue très très social très politique je
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trouve que le fait de mener des réformes sur le plan de l'éducation nationale mais enfin quand même à d'autres endroits de mener des réformations sur le plan d'éducation nationale juste après la crise sanitaire me paraît une erreur non pas sur la question des décisions qui sont prises ça ça me
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regarde pas et j'ai pas forcément un avis sur la question si ce n'est un avis personnel de parents mais du coup je pense que c'est une erreur parce que c'est pas un moment de mener des choses surtout que c'est des effectivement comme vous le ciblez c'est
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des mesures qui sur le plan d'éducationnel au salon sur le plan d'éducation nationale ont tendance à diffracter et à séparer là où effectivement on aurait aimé que les enfants puissent retrouver à dos puissent retrouver effectivement au sein
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de la scolarité un contexte de père enfin un contexte en tout cas de de communauté qui puisse faire quelque chose parce que le risque que je trouve là-dedans c'est que vous vous retrouviez et c'est ce que vous dites aussi très clairement et qu'on se retrouve
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confronté c'est que vous vous retrouvez à aménager beaucoup de choses c'est-à-dire que vous développez vous au niveau de l'éducation nationale beaucoup de stratégies de coping qui vous paraissent pas très cohérente c'est à dire que mener des pays avec plein de gamins moi je le vois parce qu'en fait
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on en a plein aux urgences qui viennent pour des refuses scolaires anxieux et je pense que on fera qu'on voit les chiffres un petit peu dans quelques temps mais c'est effectivement le risque ben le problème c'est qu'effectivement on va se retrouver à bricoler à bricoler des petites choses qui sont pas forcément très très efficaces qu'on est
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finalement des effets paradoxaux mettre un pays un enfant qui est en refus scolaire anxieux parce qu'il n'arrive pas non plus effectivement à retrouver dans la soute dans la communauté scolaire quelque chose qui le stabiliser ou alors qui au contraire est beaucoup trop impacté par ce qui se passe à la maison enfin bref peu importe la raison
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ben on va pas y arriver en fait à ce rythme là j'aurais envie de vous dire que des solutions comme ça là dans l'immédiat j'en ai pas si ce n'est que ce qui est important et ce qui me paraît important c'est de continuer à chercher des solutions c'est toujours la question des stratégies de coping c'est que tant
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que vous allez essayer de trouver des solutions on est sauvé ça va mettre du temps ça va mettre ça va pas se faire tout de suite c'est évident on est dans on est encore dans les effets de la crise et donc du coup dans les effets de la crise on aimerait bien des solutions operaines je pense que le fait de ne pas
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se désespérer de se dire qu'il y a un moment les choses qu'on met en place maintenant elles vont peut-être fonctionner elles vont peut-être ne pas fonctionner et dans ce cas là on en tirera les conclusions un moment mais en tout cas ça risque de se réguler un moment en tout cas vous ce que vous pouvez faire après évidemment niveau
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politique c'est plus compliqué c'est pas vous qui vous pouvez forcément impacter directement ça mais de continuer à faire ça moi je pense et c'est très important c'est qu'on ne peut pas tordre notre cadre en permanence c'est à dire que l'éducation nationale doit rester
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l'éducation nationale à la démission qui sont majeures elle a pour ça alors qu'il faut que je connais pas par cœur vous connaissez bien mieux que mais elle a des missions qu'il faudrait pas tordre et je pense que le fait de et que
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certains enfants oui faire un PAI ça a du sens pendant un temps par exemple ça peut être pendant un temps faire un PAI mais il faut que ce soit une solution qui permette effectivement quelque chose quand ça permet pas quelque chose il faut réinterroger le pic c'est pas je pense qu'il faut pas raisonner en terme de est-ce que le PAI c'est bien ou c'est
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pas bien c'est ok bon en ce moment c'est un peu le cirque en ce moment c'est un peu le bordel on nous a pas facilité la tâche on va essayer collectivement dans un établissement au moins individuellement en tant que prof je vais essayer de trouver des trucs ok j'ai mis un pays en place là bon
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clairement chez ce gamin-là ça ne va pas c'est pas ça qui fonctionne bon bah je vais essayer de trouver une autre solution avec les parents avec les autres enseignants avec éventuellement CMP s'il est suivi et puis d'autres vous allez vous rendre compte que ça va bien marcher ça va faire un déclic ça va
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permettre de le problème c'est que je trouve que on n'a pas actuellement une grille de lecture suffisamment avec suffisamment de distance pour savoir exactement ce qui est ce qui est efficace on peut supputer certaines choses et je vous rejoins assez sur le
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fait que je pense que il y a une perte de repères actuel qui est compliqué aussi pour les parents mais que il faut rester c'est aussi le principe de la crise c'est qu'il faut il faut à la fois garder son
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fonctionnement antérieur quand même faut pas le déstructurer complètement une institution ne doit pas être complètement désorganisé du fait d'un élément de crise mais par contre il va falloir s'adapter à un certain nombre de choses donc c'est comment l'éducation nationale garde ses missions première
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garde son cadre permettent de donner et s'interroge sur qu'est-ce qu'on donne nous c'est quoi notre rôle qu'est-ce qu'on donne à ses enfants là et qu'est-ce qu'on ne peut pas faire le problème c'est que vous vous retrouvez dans une place où les parents vous demandent beaucoup de choses sur comment ils doivent faire comment ils doivent
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gérer moi je suis effaré de voir aujourd'hui comment ça se passe la sortie de l'école ou bon voilà moi ça c'est mon point de vue de parent mais comment ça se passe à la sortie de l'école ça ressemblait pas du tout à ça quand j'étais plus jeune mais je comprends effectivement vous inquiétudes le message que j'aurais tendance à vous
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dire c'est je sais pas s'il y a de très bonnes solutions mais continuer à essayer continuer à essayer avec ces jeunes à trouver des solutions avec eux à accompagner ses parents c'est aussi leur dire que l'école peut pas tout faire il y a des choses
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effectivement bah des fois il y a il y a des choses qui se traitent pas forcément avec vous et que de des fois de tenir un peu tête aussi sur un certain nombre de choses je disais ça parce que c'est vrai qu'on a tendance
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des fois un peu trop assouplir tout pour les enfants pour que leur compréhension pour leur bien-être en machin moi je trouve ça une connerie monstrueuse mais c'est la question aussi de tenir tête mais pas tenir tête méchamment c'est aussi de tenir tête donner un cadre mais bon je pense que ça ça vous parle tenir
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tête garder un cadre garder un cadre institutionnel c'est ce qui permet de sécuriser les choses et ce qui permet de donner de l'espoir sur le fait que tout ne va pas s'effondrer donc malheureusement ça tient à vous ce genre de choses effectivement aux enseignants
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et aux personnels d'éducation nationale les moyens qu'on vous donne pour faire ça c'est pas génial toujours mais ça vous appartient effectivement merci beaucoup donc en fait moi je suis enseignante en maternelle donc je vais
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parler en tant que maman parce que mes deux enfants sont dans la tranche d'âge 11-14 et en fait donc j'ai pas de question c'est juste
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donc en fait ma fille est un troisième c'était quelqu'un qui était très ouverte et en fait c'est intéressant la stratégie d'adaptation qu'elle a mis en place ça fait au début c'était vraiment
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un chouette d'être en vacances et après vraiment étant donné que même l'école a favorisé les écrans donc en fait elle a créé des amitiés avec les élèves de du collège mais seulement par téléphone
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finalement et elle est retournée au collège et elle est jamais allée voir ces personnes la relation en continu et en ligne toujours et elle a toujours parlé de ces personnes là et j'imaginais
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qu'elle est côtoyé et du coup en fait elle a développé vraiment elle est devenue très fermée et donc en fait cette enfermée complètement et en fait
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elle s'est retrouvée au lycée et du coup en fait je suis entièrement d'accord avec vous que l'éducation nationale a un rôle majeur et que on peut pas tout faire mais en fait du coup elle s'est retrouvée avec
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ses options dans une classe où ils sont 30 mais finalement il y a six groupes donc en fait ça pas favorisé du tout de parce que pour moi cet attachement je m'attache aux autres je suis étant donné
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que je vis mes journées avec eux donc ça manquait en fait et du coup là il y a donc là tout va bien elle est amoureuse donc du coup c'est un développement voilà mais il y a donc
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l'ami avec qui elle a développé cette amitié en ligne s'est suicidé donc elle s'est pendue et donc en fait du coup moi j'étais perdue parce que ma fille m'a dit mais c'était certainement ma faute je suis détachée d'elle et du coup le
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médecin traitant m'a dit d'aller voir un psychologue donc en fait du coup parce que comme vous aviez dit c'est vraiment l'âge ou en tant que parents donc elle m'écoute
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pas et du coup j'étais je lui ai déjà dit d'aller voir quelqu'un peut-être et en fait non donc là maintenant que le médecin a dit elle est allée voir et tout ira bien et j'étais étonné que étant donné que le suicide se passait
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pas au sein de l'éducation nationale donc pas au lycée il y avait pas de suivi du tout et en fait la situation était plus compliquée car les parents ont donné une liste qui pouvait aller à
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l'enterrement qui pouvait pas aller donc du coup cette tranche d'âge je trouve que c'est très très compliqué mais par contre comme vous aviez dit ça dépend des enfants parce que mon fils qui a 2 ans de moi pas du tout vécu comme ça
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mais je me dis comme vous dites quel impact pour pour long terme en fait c'est voilà oui tout à fait mais un témoignage effectivement
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je pense que la question de de pouvoir retrouver très rapidement après la crise sanitaire et ça ça pas je pense c'était anticipé c'est-à-dire la question de retrouver des lieux de communauté et effectivement de comment comment on allait repenser le lien après le lien de
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l'ado avec les autres ou le lien de l'ado avec ses parents après la crise sanitaire je pense que ça a été mais de fait enfin je pense que c'est les gens étaient pris dedans non plus c'est des choses qui vont probablement se travailler au fur et à mesure mais pour l'instant je suis pas sûr que les réformes effectivement de l'éducation
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nationale là-dessus ont été une grande aide très bien merci tout à l'heure donc là c'est le moment on se rend compte effectivement si ce qu'on a dit éclair en tout cas pour moi je suis pas si je suis là moi je suis toute jeune maman
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mon fils il a six mois donc je suis pas encore dans tout ça mais c'est bien ça me donne je me prépare quelle crise y vivra dans 18 ans
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certainement plus la crise écologique ou peut-être c'est à nouveau des guerres on sait pas moi je suis assez pessimiste sur l'avenir de notre société mais c'est pour ça que j'ai fait un enfant d'ailleurs donc ça n'a rien à voir avec
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je reviens donc notre propos ici sur l'introduction donc ce que j'ai retenu moi les images qui me sont venues c'est à nouveau cette image de confinement de porte fermée avec tous
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les effets que ça a pu avoir chez les chez les uns chez les autres et un impact surtout sur les sur les sur les jeunes donc les collégiens ce qu'on parlait ce dont on parlait
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et la grosse différence de ces impacts là ça a été la fracture sociale enfin c'est ça révélé la fracture sociale entre on va dire les familles qui où il y avait un certain équilibre familial et les familles plus fragiles où on voit
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vraiment ici une rupture entre bon j'imagine entre les parents les enfants mais enfin au sein des familles avec enfin voilà dont
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excusez-moi je suis un peu fatiguée les les racines sont liées enfin voilà de voir le manque de relation sociale le manque d'activité etc enfin voilà donc les
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si on regarde les chiffres de manière plus globale donc le bulletin le bulletin météo de surveillance de tout ça ça a été l'augmentation la crise suicidaire d'augmentation de les consultations et notamment voilà enfin
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ce que je retiens cette image d'un d'un jeune qui a ses idées morbides qui voilà c'est plutôt ça la météo que je retiens je suis peut-être pas très clair
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excusez-moi à l'oral je fais au mieux aujourd'hui c'est pas cet ordre là hop qu'est-ce qui arrive après ce que j'ai retenu chez les enfants cette situation de stress
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des questions des questions qu'est-ce qui se passe que je comprends pas ce qui se passe mais heureusement enfin voilà dans la construction des enfants ce que je retiens c'est que ben voilà
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ils prennent avec eux des ils ont une sorte de petit bagage et petit à petit il se construisent au niveau psycho-affectif et notamment on a beaucoup abordé la question de la stratégie de coping et là j'imagine un
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enfant qui dit ah bah non mais c'est bon en fait j'ai plein d'outils dans ma besace pour faire face à l'adversité donc je vais trouver je vais piocher là dedans je me débrouiller avec tout ça
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sans compter que là il y a un adolescent qui dit sauf que maintenant je suis ado et voilà qui suis-je et qu'est-ce qui va m'arriver et c'est là on arrive à la période
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chez les adolescents qui eux sont déjà sur une une pente où ils ont un ils vivent un déséquilibre développemental j'ai noté ou bah du coup
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dans la besace il y a plus grand chose on fait en tout cas ils savent plus trop ce qu'ils doivent piocher et où ils doivent piocher et ils sont vraiment dans une un état de déséquilibre qui peut les amener dans cet état de vue une
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dérabilité enfin c'est ce que j'ai compris et avec au dessus cette espèce de d'entonnoir où viennent s'accumuler plein de choses qui peut les amener à passer à passer à
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l'acte à l'acte suicidaire comment diminuer mon état de tension intérieure bah du coup ça va être le recours à l'acte suicidaire à cela vient s'ajouter en quelque sorte dans cette entonnoir la crise sanitaire
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avec les fêtes que l'école est fermée d'ailleurs j'ai oublié un e que les parents sont plus vulnérables sont stressés etc sans rajouter toutes les autres crises qui peuvent tourmenter les
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jeunes et du coup pour conclure c'est un peu comment on fait maintenant pour accompagner ces jeunes vulnérabilisés à la fois nous en tant qu'adulte voilà les parents qui témoignent aujourd'hui la
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société et l'école à plus long terme voilà un petit peu ce que je retiens de cette présentation merci beaucoup
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[Applaudissements] je crois que ça démontre que vous étiez clair donc ça tombe plutôt bien très bien merci beaucoup
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à tous les trois cet après-midi il y a des ateliers il reste encore de la place dans les différents ateliers on va vous projeter en fait les salles sauf a priori mais si
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vraiment vous y tenez on sait jamais parfois on a des étudiants qui s'inscrivent et qui ne viennent pas normalement l'atelier communication non violente et plein mais encore une fois il arrive que des personnes s'inscrivent
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et ne viennent pas et donc on vous projette les salles si vous n'êtes pas inscrit dans des ateliers on vous invite à y aller directement sans même passer par
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nous vous avez l'ensemble des ateliers voilà merci encore [Musique] [Applaudissements]
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