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[Musique] bonjour et bienvenue dans notre émission parlez-vous public une émission proposée par VK en partenariat avec la caserne
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Banque Populaire la banque coopérative de la fonction publique une émission dans le principe est simple un thème trois invités et mes questions le thème que nous avons choisi pour cette émission et celui de l'inclusion une
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inclusion vue comme un idéal de société qui passe par l'éducation vaste sujet en 30 minutes me direz-vous mais notre ambition n'est pas de vous faire une conférence elle est de
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susciter chez vous une envie l'envie de vous intéresser à ce sujet de la société inclusive grâce à trois regards à trois invités que je m'empresse de vous présenter Béatrice Laurent
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vous êtes responsable de syndicat national l'INSA éducation en charge des politiques éducatives je précise que l'une ça bonjour se précise que l'INSA éducation fédère 23 syndicats qui
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représentent une soixantaine de métiers tous au service de l'éducation de la formation et de la jeunesse et tout au long de la vie par ailleurs vous êtes professeur des écoles et formatrices de jeunes enseignants et enseignants
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l'Institut national du professeur et d'éducation à Besançon au cours de leur master sociologue professeur au CNAM titulaire de la chair accessibilité une expérience
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internationale à travers des collaborations avec la Commission européenne le CDE l'ONU et l'Agence européenne pour l'éducation adaptée inclusive et de nombreuses universités étrangères je précise aussi que vous
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avez publié divers ouvrages je cite les deux derniers l'accessibilité ou la réinvention de l'école chez east-édition et l'école inclusive privilège ou droit chez Pug Pug je précise est en
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grenoblois que ce sont les presse universitaires redabloise bonjour Serge vous êtes délégué général de l'association française des managers de la diversité la FMD vous y êtes depuis
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11 ans et mais délégué général depuis octobre 2016 si je me trompe pas c'est une association qui réunit des managers souchieux et soucieuses de gérer au mieux la diversité de leur collectif et
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de travail c'est un réseau d'espace des changes laboratoire d'idées et qui réunit aujourd'hui environ je crois 165 organisations dans lequel il y a aussi bien des entreprises que des collectivités locales des universités
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des assos des grandes écoles et merci à tous les trois de vous prêter avec moi à cette exercice pour commencer avec vous dans vos
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travaux vous faites le lien entre la question de la société inclusive et la redéfinition du fait collectif un fait collectif qui dissocierait l'individu à son environnement
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à la place d'une ambition je dirais intégrative traditionnelle vous prenez le fait de placer les personnes à tout âge de la vie en position de sa propriété et d'exercer leurs droits
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alors la question que je me pose c'est de savoir si cela ne donne pas de profonde réorganisation globale mais particulièrement sur l'éducation voir à une réinvention de l'école comme vous le citez d'ailleurs dans un de vos ouvrages
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alors ce qui est intéressant avec cette notion d'inclusion c'est que généralement on la ramené ramène à la question du handicap or on se rend compte que la question du
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lac de l'inclusion dépasse largement la question du handicap elle renvoie à une nouvelle conception de l'inbrication entre les individus et la société une
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nouvelle manière de faire société c'est à dire que la société de la connaissance dans laquelle nous sommes autour d'une anthropologie de la participation sociale
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qui admet que tout individu est autonome que tout individu est en position de s'impliquer activement dans le bien-être
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et le développement de la société et ce qui fait que l'enjeu autour des quais duquel se joue la cohésion sociale autour duquel se joue l'appartenance
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sociale à radicalement changé puisque les sociétés trouvent leur bien-être économique et leur possibilité de développement dans l'engagement de tout un chacun
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la société salariale associée la société un rapport dialectique entre un corps et des individus le corps social assumait une responsabilité à l'égard des plus faibles des plus démunis ceux-ci
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s'engager à se rapprocher des normes là on est dans une conception différente puisque c'est la participation et l'engagement de tout un chacun dans le développement et le bien-être de la société qui va
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faire cohésion sociale qui va faire lien social et c'est à ce titre là que plutôt que de se penser intégrative la société se pense inclusive il s'agit
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moins d'intégrer les personnes qui se trouvent à la marge que de permettre à tout un chacun de s'engager et c'est là me semble-t-il que se joue une reconfiguration relativement
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importante du rôle des services publics puisque leur rôle est peut-être plus d'être service du public c'est bien ce glissement de
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perspective qui me paraît relativement important et qui touche aussi l'école puisque de nombreux travaux montrent que les missions de l'école ne consiste plus
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prioritairement à instruire les élèves accueillis mais à les armées les outiller pour qu'ils se protège face
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aux vicissitudes de la vie le socle commun des compétences et des connaissances constitue une promesse une promesse faite aux élèves qu'à l'issue
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du collège il maîtriseront un certain nombre de compétences qui leur permettront de s'inscrire professionnellement qui leur permettront de s'inscrire socialement donc le rôle
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de l'école consiste non seulement à transmettre des savoirs mais aussi à construire des parcours à travers lesquels les élèves à l'issue de lorsque la réalité vont être à même d'avoir un
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certain niveau de qualification et maîtriser certaines compétences c'est pas spécifique à l'école ça concerne aussi si vous voulez les les administrations puisque des enjeux majeurs mais semble-t-il à l'heure
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actuelle c'est de veiller à prévenir le non recours parce qu'à partir du moment on a admet que ce qui va faire société c'est l'engagement de tout un chacun dans le bien-être et économique et
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social l'enjeu c'est que les personnes soient en position de faire valoir et d'exercer leurs droits les dos et quand
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on parle de droits ce sont plus les droits tels qu'ils se sont développés en 45 le droit de la sécurité sociale ou le droit du travail qui sont des droits qui protègent
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a priori et collectivement ce sont des droits individuels des droits fondamentaux dont les individus sont porteurs c'est à dire que le droit l'éducation le droit l'insertion les différents rois reconnus par la
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Convention des Nations Unies où la Convention des droits de l'enfant sont autant de droits qui se concrétisent à travers la manière dont on va les inscrire dans des contextes et c'est
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cette contextualisation qui va permettre aux personnes d'exercer leurs droits et c'est à ce titre là que un des risques c'est qu'effectivement les personnes ne recourt pas au droit
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qu'on leur reconnaît et l'inclusion c'est en cela ce qui va permettre de garantir tout un chacun la
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possibilité d'exercer ses droits et de s'engager dans la société sans aucun risque de discrimination vous êtes secrétaire vous national d'une
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fédération qui porte un projet éducatif de société donc j'imagine que serait intéressant de vous écouter d'écouter vos réactions aux propos de Serge Anderson d'avoir réagir à ça et puis qu'elle diagnostic vous vous portez sur
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sur la mise en place d'un idéal d'inclusion dans l'éducation et surtout quel changement doit-on mettre en place la première chose qu'on peut dire c'est que effectivement inclure celle contraire d'exclure et que
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une société inclusive c'est forcément une société qui est radique toute forme de discrimination on peut dire aussi que un enfant quand il entre à l'école dès l'école maternelle c'est là où il va
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rencontrer la diversité il va sortir de son noyau familial il va rencontrer des pères il va rencontrer autrui et il va se confronter à la diversité c'est là aussi qu'il va rencontrer
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pour la première fois peut-être à le partager avec d'autres les valeurs de la République la liberté l'égalité la fraternité égalité fraternité ce sont des valeurs qu'il va
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qu'on va lui qu'on va lui faire partager dans le système scolaire et c'est ce qui va faire c'est ce qui va constituer sa citoyenneté et qui va faire qui va pouvoir accepter autrui et devenir et
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vivre ensuite dans une société qu'on espère sans discrimination alors évidemment c'est encore un idéal on ne l'a pas encore atteint collectivement mais le monde de l'éducation il prend sa
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part et moi je voudrais dire que en fait la société ne pourra à atteindre cet idéal d'inclusion que en passant par l'éducation en passant par les jeunes générations à qui on va faire vivre ce
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processus les processus les processus inclusifs pour qu'ils puissent les incorporer et que ça devienne naturel et que ce soit et que ce soit comme ça qu'on grandit à l'école et et ailleurs
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mais je voudrais aussi préciser que le temps de l'école ce n'est qu'un temps éducatif de l'enfant et que la société inclusive elle ne peut reposer uniquement sur l'enjeu de l'école inclusive il faut bien prendre en compte
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tous les temps éducatifs de l'enfant éduquer un enfant c'est vraiment une affaire de complémentarité et dans mon organisation à l'insécution on travaille avec une soixantaine de métiers vous l'avez dit dans votre présentation et
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dans cette dans cette complémentarité il faut vraiment aller chercher tous les restaurants toutes les responsabilités elle est faire travailler ensemble pour pour réussir à éduquer un enfant dans
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tous ces temps parce que le temps de l'école ça va être 6 7 heures dans la journée mais il y a aussi le temps des vacances et on peut rencontrer des animateurs de centre de loisirs de ce colonie de vacances qui vont aussi
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devoir faire en sorte que tous les enfants soient inclus dans ces temps-là mais aussi des éducateurs culturels ou des éducateurs du service du secteur
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médico-social ou des éducateurs de santé et qui plus est dans le domaine du handicap ou dans le domaine des besoins éducatifs particuliers puisque c'est aussi comme ça qu'on nomme les choses dans le dans le grand système éducatif
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français et bien il y a vraiment besoin d'une complémentarité autour d'un enfant et ne pas faire reposer sur la seule responsabilité des enseignants et des enseignantes cette idéale d'inclusion
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donc ça c'est un vrai enjeu et ce qui perturbe beaucoup le système scolaire c'est que depuis quelques années on a objectifs qui nous a été donné de 100% écoles inclusive nous à l'INSA éducation
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on aimerait vraiment que ce soit 100% éducation inclusive et quand on dit éducation on englobe un collectif et on englobe pas seulement la responsabilité de l'école alors évidemment ça pose
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beaucoup de soucis aux professionnels de l'éducation parce que ça bouscule les habitudes ça bouscule les métiers parce qu'il faut apprendre à travailler avec
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toute la diversité des enfants et notre modèle dans le système scolaire il est basé sur une classe d'élèves avec 20 25 30 voire 35 élèves
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en lycée et un seul adulte en face et c'est le modèle c'est le modèle de qui existe depuis des la nuit des temps et c'est ce modèle là qui est vraiment
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bousculé par le système qui nous impose maintenant l'inclusion une question en relisant des textes écrits par vous Serge la personne j'avais noté cette possibilité un
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autrement capable que vous proposiez c'est à dire penser une école si j'ai bien compris c'est parce que une école inclusive hors d'énormes usuelles si je puis dire est-ce que ça c'est pas quelque chose qui peut d'une certaine manière rassurée les professeurs et les
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élèves très brièvement autrement capable que ce que qu'est-ce que ça signifie et puis peut-être votre votre réaction c'est très brièvement oui il est paradoxal pour un système
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éducatif de devoir conjuguer performance et prendre en considération les plus vulnérables et c'est d'autant plus paradoxal si vous voulez que les enseignants ne sont pas
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outillés pour penser l'élève comme un élève c'est-à-dire que c'est un élève dans le besoin c'est en élève en difficulté c'est un élève inadapté et par la même
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les enseignants n'arrivent pas à penser l'élève comme un élève d'abord et donc à faire les petits pas de côté leur permettant de
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différencier leur pratique pédagogiques et de prendre un peu de distance avec la forme scolaire c'est là que l'autre manque capable elle me paraît intéressant parce que ça permet non pas de mettre l'accent sur les difficultés
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de l'élève mais sur l'Autrement à prendre et cet autrement apprendre permet à l'enseignant de visibiliser un autrement enseigné je pense qu'il faut vraiment
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que ce soit possible rendu possible dans la formation initiale des enseignants et des enseignantes mais aussi dans la formation continue parce que ça bouscule vraiment le modèle traditionnel et puis on n'oublie pas que
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nous avons un système éducatif où il y a beaucoup de pression la pression des programmes la pression du diplôme la pression de la réussite on nous parle beaucoup de parcours d'excellence d'égalité des chances donc finalement
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toute cette pression repose sur l'ensemble des professionnels qui ont en charge des enfants et il faudrait que collectivement effectivement ce soit possible de penser autrement et de se
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dire qu'il y a des parcours qui sont différents et que tous n'ont pas le même parcours mais que chaque enfant chaque jeune va vers sa réussite non pas vers une réussite qui serait une réussite la
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même pour tout le monde mais versa réussite si ma réussite c'est de réussir à avec un en terminant avec un CAP de plomberie parce que j'y ai trouvé le patient c'est ma réussite
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on parle d'inclusion mais d'inclusion tout au long de la vie enfin on l'a on l'a dit à plusieurs reprises dans le cadre de votre association vous vous faites la je dirais le pont entre entre la recherche d'une certaine manière et
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le terrain quel est votre vision que vous très courte évidemment une société inclusive surtout qu'elle en sont qu'elles en sont les objets de quoi on parle quand on quand on parle de de démarche inclusive
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alors nous ce qu'on a ce qu'on a ce qu'on a vu en effet on fait le pont entre la recherche et le terrain dans ce que ça veut dire c'est qu'on va rassembler dans une salle des entreprises publiques et privées et des
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chercheurs et on va essayer de comprendre ce qui se joue dans les organisations pour qu'il y ait justement là on l'a fait pour la notion d'inclusion on s'est dit mais concrètement qu'est-ce que ça veut dire faire de l'inclusion dans une
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organisation dans un monde du travail donc c'est des travaux qu'on a mené avec piston et Patrick schwicherninsky avec 13 membres de l'association grands petits publics privés comme je l'ai dit et grandes écoles université également
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ont participé à ce à ce travail là parce que ce qu'on voulait c'était aussi essayer de comprendre ce que pourrait être l'inclusion à la française et pas dans une vision un peu anglo-saxonne qui est la vision qui est d'abord entrée dans le monde du travail cette vision
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d'inclusion à l'anglo-saxonne et donc je vais reprendre certaines mots clés que vous avez dit qui est assez importants je vais vous les redire là donc l'inclusion consisterait donc à
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organiser un collectif de travail afin que tout le monde puisse y participer c'est un peu ce que vous vous avez dit et si je mets ça dans le monde du travail ça voudrait dire que chaque employé se sent appartenir à
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l'organisation ce sont capables de prendre la parole d'exprimer ses opinions de contribuer en fait aux collectif et de contribuer à cet environnement de travail pour que celui-ci soit exclusif et donc en effet
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il y a la question de participation il y a la question comme vous le disiez d'accepter l'unicité de la personne la personne est telle qu'elle est il y a pas de modèle sur sur ce point-là après il y a cette
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théorie il y a comment on l'applique de manière concrète avec des dispositifs des process une façon de mener les réunions et puis voilà après on peut discuter de concrètement comment on transforme c'est un impact évident sur
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le management et les processeursh exactement en fait et je repense que vous avez dit et aussi un peu vous Serge on peut pas lancer une démarche inclusive sans reprendre les bases qui
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sont la les politiques de non discrimination je vais vous donner deux chiffres qui me semblent vraiment important le premier donc on a mené avec la Conférence des grandes écoles une enquête sur les stéréotypes de genre des étudiants et
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des étudiants pour pour un peu comprendre quelles étaient leurs choix d'orientation parce que ce qui nous intéressait je pense que un en jeu c'est la mixité des métiers par exemple et
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58,3% de ces étudiants et de ses étudiants de constatent que ils n'ont pas les mêmes chances de choisir le métier leur métier dans le futur à côté de ça les gens qui
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je prends le deuxième chiffre 8 femmes sur 10 10 avoir vécu des situations de sexisme au travail donc là on a à la fois quelque chose qui se passe dans le cas de l'enseignement supérieur et dans
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le cadre du travail si on met pas en place des politiques de non discriminations on ne peut pas faire baisser ces chiffres on peut pas se dire que les étudiants étudiantes pourront percevoir
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que je peux faire le métier de mon choix je peux choisir une orientation qui n'est pas celle choisie par ce qu'on attend les personnes ce que les personnes ont de moi et pareil vu femme
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sur 10 qui sont victimes sexy je pense que c'est un chiffre beaucoup trop élevé donc c'est un baromètre qu'on a mené avec l'initiative stop et l'idée c'est de faire baisser ces chiffres ça c'est le premier point et le
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deuxième point je réagis parce que pourquoi on fait des politiques de non discrimination pourquoi on fait des politiques d'inclusion c'est la cohésion sociale et un des le deuxième enjeu fort pour moi c'est vraiment comment on fait
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cohésion sociale dans un collectif de travail et non pas dans une société enfin en plus au-delà de la société parce que dans la société on choisit ou on vit on choisit qui on est on choisit avec qui on
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on parle on interagit ce qui n'est pas le cas dans le monde du travail et donc faire cohésion dans ce dans ce collectif là c'est voilà il y a j'avais derrière petit coup de pouce à avoir
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j'aimerais à ce stade comment on construit un peu tous les trois vers l'avenir si je puis dire c'est vrai qu'on est tous conscient qu'on est dans une société qui qui s'organise qui est à construire avec des transitions dans ton
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nombreuses et dont on parle souvent avec des crises qui qui commence qui se répètent et qui seront toutes de de nature différente donc imprévisible comment est-ce qu'on peut concevoir
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alors j'ai pris l'expression un collègue journaliste je suis désolé mais je la trouvais très bien comment concevoir un monde d'après exclusif et ça à tous les âges de la vie bien sûr
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il faut déjà qu'on puisse résoudre le problème qui se pose aux professionnels de l'éducation parce que aujourd'hui la société inclusive qui se qui se vit
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dans l'école c'est un souci de préoccupation majeure pour tous les collègues qui travaillent dans le système éducatif c'est un souci qui parfois peut être un souci de aller
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jusqu'à la souffrance au travail mais c'est aussi de la souffrance de la part des familles et de la souffrance de la part des enfants qui seraient mal inclus on va dire on va le dire comme ça on a
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entendu récemment à l'occasion de la rentrée où on parle beaucoup de l'école que des associations de famille s'insurgent contre le fait que tous les enfants ne sont pas encore inscrits à
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l'école tout ce ne sont pas encore inclus parce qu'on fait reposer la condition de l'inclusion sur l'accompagnement une une aide humaine qui va aider les enfants à suivre leur
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parcours dans l'école et il n'y en a pas encore assez alors évidemment on en a beaucoup beaucoup embauché dans ces cinq dernières années mais ce sont des métiers donc un métier qui s'appelle aesh accompagnant de d'enfants en
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situation de handicap sont des métiers qui sont encore peu reconnus peu valoriser et on a du mal à très mal rémunéré on a beaucoup de mal à embaucher et puis et puis la conséquence
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c'est que quand il n'y a pas d'aesh il peut ne pas y avoir de scolarisation donc il peut y avoir encore beaucoup d'enfants exclus de d'un parcours de formation et donc pour répondre à votre question il faut déjà résoudre ces
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problèmes professionnels accorder vraiment beaucoup plus de formation à l'ensemble des professionnels de l'éducation pour qu'ils puissent mieux incorporer et
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mieux faire de leur mieux pour réussir cette inclusion à l'école on a vraiment besoin que l'employeur état comprenne ça et accompagnent mieux et ne se contente pas de vanter la
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réussite de l'école inclusive par les chiffres qui augmentent il y a plus d'enfants inclus ils sont 400000 aujourd'hui dans le système scolaire à être inclus avec 125000 accompagnants
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c'est une réussite mais ce n'est pas encore assez et puis surtout ça ne parle pas du tout de la qualité de l'inclusion et de la qualité de l'éducation qu'il puis qu'ils reçoivent et inclure un
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enfant c'est pas seulement une présence à l'école c'est aussi ça participation et puis sa réussite comme je le disais tout à l'heure et ça ça ne peut passer que par un meilleur accompagnement des professionnels et comme je le disais
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aussi tout à l'heure la société ne deviendra pas inclusive si l'éducation n'est pas inclusive donc il faut vraiment mettre beaucoup de moyens sur pour la réussir mieux et les professionnels ont envie de réussir ils
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sont en tension entre une chose impossible à faire et et l'envie de réussir parce que ça fait partie de leur métier donc il faut vraiment que l'employeur entendent qu'il faut améliorer les choses avant de vous
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passer la parole sur d'autres moyens que les moyens formation et financier etc j'aimerais bien votre avis maillagé sur cette question de d'un monde d'après inclusif du coup pour moi il y avait il
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y a au moins deux volets et je reprends d'abord peut-être le volet éducatif nous on travaille plutôt avec l'enseignement supérieur pas forcément les élèves plus jeunes pour moi il y a un vrai sujet de
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peut-être mettre en place des modules d'enseignement pour les élèves et les étudiants sur les stéréotypes et de pour que ces étudiants notamment encore une fois je parle là du supérieur puisse
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maîtriser enfin prendre conscience et maîtriser ces stéréotypes parce que on se rend bien compte au quotidien par exemple dans leur choix encore une fois leur choix de métier leur choix leur vocation que il y a
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j'allais dire et ce bride les étudiants se brident encadrer de leur vocation on pourrait oui mais quand même si on regarde par exemple les compétences on leur a demandé on a demandé à des milliers
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d'étudiants s'il y avait des compétences féminines et des compétences masculines dans 83% des cas il nous est non non les hommes et les femmes ont les mêmes compétences et qu'on leur donnait une liste de compétences d'un seul coup il est rangé dans du masculin et du féminin
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donc c'est pour ça que prendre conscience et maîtriser ces stéréotypes c'est pouvoir se dire je pense que les femmes ont plus d'écoute mais c'est pas pour ça que je vais voir la personne en
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face de moi comme une personne avec plus d'écoute donc pour moi il y a ce vrai enjeu pour concevoir une société inclusive de maîtriser les stéréotypes et puis donc par là par exemple un module d'enseignement mais il y a peut-être
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plein d'autres objets et puis le deuxième point c'est dans le monde du travail si on prend des choses très pratiques aux pratiques tout à l'heure vous parliez de remettre à plat les process RH je pense par exemple à
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se poser la question de comment on rédige une offre d'emploi comme on rédige une fiche de poste comment on pense les compétences lorsqu'on fait le recrutement bon ça c'est pour la partie recrutement ou
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comment j'allais dire on communique sur ces offres est-ce qu'on communique vraiment partout publique comment on construit les jeunes exactement et pareil sur la question des carrières comment on construit des comités carrière qui est dans ce comité
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comment sont jugés les personnes est-ce que il y a autant de temps pour les femmes que pour les hommes quand on fait les revues etc donc ça c'est des choses très pratiques et qui reviennent à vraiment la base de remettre à plat ses
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process RH alors on a parlé effectivement des moyens nécessaires qui soient financiers qui soient de formation vous en avez évoqué d'autres ça j'ai personne quand on avait préparé cette émission vous
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aviez dit ok des évoqués des moyens symboliques et des formes de reconnaissance à quoi est-ce que vous faisiez allusion la non discrimination suppose accessibilité
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et il me semble intéressant de considérer l'accessibilité comme une propriété sociale que nous possédons grâce à laquelle nos
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possibilités de participation sociale se trouve protégée et à travers lesquels nous sommes placés il y a égalité de chance et je pense que penser l'accessibilité
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comme une propriété sociale c'est conjuguer le droit à que nous reconnaissent les pouvoirs publics avec le droit de qui consiste à exercer le
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métier d'élèves être à parité de participation et c'est là que la notion d'accessibilité me paraît extrêmement intéressante parce que la notion d'accessibilité peut être
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intéressante lorsqu'on analyse les pratiques des professionnels du travail depuis des publics vulnérables ou des enseignants l'accessibilité peut protéger les pouvoirs d'agir c'est-à-dire que
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l'accessibilité à une fonction de conversion qui consiste à aller au-delà de l'attribution de moyens comme les aesh ou les ordinateurs il y a le nombre
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d'élèves a besoin éducatif en situation de handicap a été multipliée par trois le nombre d'avressh par 9 comme si les agesh étaient une fin en soi or un des enjeux c'est que les
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protège le pouvoir d'agir de l'élève mais aussi de l'enseignant et c'est là que un des enjeux c'est d'aller au-delà de la compensation aller au-delà de
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l'attribution des moyens pour s'interroger sur l'effet capacités en quoi l'enseignant est-il la même de faire ce qui est censé faire en quoi le collègue de travail est-il un même de
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prendre en considération la diversité en quoi la personne concernée est-elle à même de faire ce qu'elle est censé faire enjeu de l'accessibilité c'est la
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protection du vouloir d'agir parce qu'effectivement on nous reconnaît un droit à la participation mais c'est pas pour autant qu'on a envie de participer et c'est là que prendre en considération les savoirs d'usage des personnes et savoir d'usager
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des enseignants des personnes vulnérables c'est ce à travers quoi on va pouvoir construire un prendre place et enfin il y a une troisième fonction de l'accessibilité et je vais m'arrêter là-dessus c'est ce que j'appelle une
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fonction de sécurisation nous avons tous des capacités différentes mais l'enjeu c'est que les soutiens des aménagements nous mettent à équivalence de pouvoir d'agir
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c'est-à-dire dans des contextes ou des situations données nous ayons tous soyons tous à équivalence de pouvoir d'agir alors que nous avons des capacités différentes si à travers cela si vous
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voulez que l'égalité peut-être réelle et l'égalité des chances peut effectivement être un objectif apparaissant réaliste pour les uns et pour les autres ça dépasse largement la
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question des moyens financiers parce que ça renvoie à la question du sens en tout cas on tiendra de vos propos que l'inclusion c'est un sujet éminemment et fondamentalement politique
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je pense et que si on réfléchit la société qu'on souhaite construire ce sera très il faudrait que ce soit intégré je dirais dans la plupart des politiques publiques qui sont développées nationalement sur les
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territoires merci infiniment à vous trois merci à la caisse d'Inde populaire je n'attends coopératif de la fonction publique nous a permis de faire cette émission et à bientôt [Musique]
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