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en manageidu moi je suis Christophe peut-être aussi pour parler de manager Dieu qu'il connaît par ailleurs mais c'est vrai que moi je suis hyper vs j'ai été longtemps chef d'établissement j'étais CPE avant et le
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ça n'existait pas le numérique a des avantages et des inconvénients des gros avantages c'est d'avoir des communautés d'intérêt parfois les réseaux sociaux moi j'utilise aussi les réseaux sociaux parce que tout le monde ne fait pas mais je trouve que on peut trouver des
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ressources d'un maladies qui sont intéressante qui sont des ressources professionnelles et c'est vraiment un espace d'horizontalité dont je profite voilà donc je suis toujours heureux de pouvoir intervenir sur des sujets qui
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m'intéressent génial merci beaucoup Benjamin je te propose de commencer sans plus tarder de toute façon les gens arrivent de manière continue voilà
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on va laisser Christophe se présenter parce que du coup j'en ai profité pour me présenter le micro est coupé en fait Christophe merci bonjour à toutes et tous je suis ravi de vous retrouver en tout cas de
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vous retrouver certaines personnes je reconnais à travers les noms quelques personnes qui je l'occasion de avec qui j'ai l'occasion de travailler participer à une communauté comme ça c'est toujours une expérience intéressante surtout que on a
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actuellement de nombreuses questions et à partager et on va essayer avec Benjamin de portugais on est sur une thématique de bienveillance moi je suis IP rétablissement et vie scolaire dans
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l'académie de Toulouse ça doit s'entendre et donc on est parti vous l'avez vu sur proposition de Christophe d'une du d'un questionnement sur la bienveillance à l'école oui mais pourquoi à la fois parce que il y a un
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large consensus sur ce cette idée ce concept il y a aussi des résistances donc pour lancer un petit peu le débat entre nous on va dire ou le les échanges quelques quelques exemples de résistance
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observés sur le terrain moi j'ai été confronté régulièrement des enseignants en tant que chef d'établissement qui nous disait que ils étaient gênés par le mot de bienveillance parce que ça a laissé entendre que il n'avait pas été jusque là ils avaient pas été attentif
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puisque là et aussi des des enseignants des professionnels qui opposent la bienveillance à l'exigence et aux efforts qui sont toujours un peu nécessaires pour réussir et qui porte un
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regard un peu connoté on va dire à force de porter des élèves est-ce que vraiment on les prépare à réussir donc à cette interrogation derrière il y a aussi des gens qui clairement opposent
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la bienveillance à l'autorité dans un quotidien d'établissement où il y a des manquements réguliers c'est ma commande qui sont très chronophages on est dans une logique de réponse parfois ça réfléchir et donc on
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reproche souvent de façon un peu systémique au CPE d'être pour faire la direction d'être trop bienveillante je me dis qu'il y avait et puis il y a aussi les élèves a besoin particulier pour qui sont très nombreux qui ont des
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profils multiples et qui mettent parfois des équipes même si c'est un sujet sur lequel il y a beaucoup de formations dans les AFC qui sont qui sont montés le déploie mais on est quand même régulièrement interpellé par des chefs d'établissement qui savent plus trop
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comment le faire donc ça amène à une à une réflexion moi pour moi la bienveillance c'est une garantie d'équité et d'efficacité dans un système où le système français et ce sont les élèves les plus vulnérables qui qui ne réussissent pas suffisamment et donc
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pour moi c'est pas incompatible avec l'excellence et encore moins avec la réussite mais ça nous amène à la première question en gros qu'est-ce que qu'est-ce que qu'est-ce qu'elle nous dise en fait Christophe c'est résistance par rapport à ce concept de bienveillance et cette
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idée de bienveillance oui alors d'abord vous dire que c'était un sujet complexe et s'il y a des résistances c'est qu'il y a des incompréhensions mais qu'il y a aussi des questions et
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les résistances elles masquent souvent des questions qui sont pas forcément clairement explicitées et je vais en aborder quelques-unes tout à l'heure et
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vous dire qu'il y a un besoin de clarification qui est indéniable quand on circule dans le pays on se rend compte que il y a beaucoup de personnes qui se là c'est effectivement ou d'autres qui sont vraiment convaincus
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qu'il y a là une notion essentielle et comme beaucoup de sujets en éducation la bienveillance c'est un sujet complexe qui peut pas être éclairci simplement juste en deux trois minutes ça demande un peu plus de temps et on peut pas
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prendre la mesure de la complexité d'un sujet si on laisse se développer des représentations simplissent simplificatrices caricatural voire erronée qui risque de de nourrir
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d'alimenter des représentations qui vont être complètement inadaptées aux situations éducatives et même des décisions inadaptées or la bienveillance vous le savez tous ça a été
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à partir de la circulaire de 2014 ou la notion a été employée à plusieurs reprises au moment essentiels et à partir de 2014 on a commencé à beaucoup de l'employés cette vertu éducative relative et qui est vraiment devenu une
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certaine manière une valeur en éducation mais pas seulement aussi dans dans l'éducation elle était déjà dans le monde de l'entreprise et on voit bien que dans les services publics dans la relation sociale c'est une notion qu'on en fait
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de plus en plus maintenant même dans les commerçants l'emploi donc il y a bien quelque chose de qui relève de la recherche d'une qualité de relation alors on la critique
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[Musique] mais je pense que il y a matière à explicitation et ne serait-ce que si on va voir du côté des définitions littéralement la bienveillance c'est
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vouloir du bien autrui c'est veiller sur le ce qui est bien pour l'autre et donc du coup ça engage autour de cela une réflexion sur la distinction entre le cours terme et le
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long terme et parfois il faut être en mesure notamment dans le champ des éducation vis-à-vis des jeunes le sacrifier le court terme pour envisager ce qui est bien pour l'élève à long terme et c'est là qu'il y a quelque chose qui est essentiel parce que
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à court terme ça peut être bien notamment d'être particulièrement ferme d'être extrêmement exigeant et voir de punir et ça peut être une démarche bienveillante si on l'explicite si on le fait en
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expliquant aux jeunes pourquoi on le fait et qu'on le fait en le respectant dans la communication mais quand on le fait avec fermeté et là il y a quelque chose pour moi qui n'est pas compris puisque il y a assimilation pour
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certaines personnes de la bienveillance au laxisme à la complaisance à la mansétude alors c'est pas c'est ni la complaisance ni la mon contenu ni laxisme la bienveillance c'est juste un
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regard une considération vis-à-vis de ce qui est bien pour l'autre à long terme alors du coup on voit déjà on y voit un peu plus clair quand on dit cela moi j'aime bien cette définition qui
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consiste à dire c'est une autre définition de la bienveillance qui est très proche de celle que je viens de donner disposition favorable envers autrui donc c'est ça dépend de soi aussi la bienveillance puisque c'est une disposition il y a des moments on est
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plus ou moins disposés et envers autrui donc c'est pour nous en éducation c'est souvent envers les élèves mais ça peut être aussi envers les collègues et on retrouve dans des définitions aussi disposition favorable envers autrui qui
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vise à garantir ce qui est bien pour le développement la Russie la réalisation personnelle de l'autre et Monique cantosperber elle nous dit sans que ce qui est bien pour l'autre la
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représentation qu'on en a coïncide forcément avec celle qu'il en a lui et c'est ça qui est justement l'éducation fait toute la différence c'est que en éducation souvent les jeunes n'ont pas la conscience de ce qui est bien pour
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eux et donc c'est aux adultes d'expliquer leur choix et ce qui motive certaines exigences et du coup en faisant cela ils deviennent bienveillants
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alors je vais un petit peu continuer à m'en suivre désolé mon instruction un peu longue mais elle est essentielle pour comprendre du coup où est-ce que ça peut résister si on comprend pas bien les ces définitions ces aspects un peu
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épistémologiques on parle aussi dans la DG SCO avait fait en 2013 un essai de définition qui est assez intéressant qui est qu'on peut retrouver encore je crois sur le site du
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soir on va pouvoir retrouver ensemble d'études physiques morales psycho-affectif de comportement qui sont positifs et constant de respect de bons soins de marques de manifestation de
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confiance et jusqu'au vais ajouter l'encouragement et d'aide envers les personnes ou les groupes donc on voit bien que ils avaient essayé dans une définition d'inclure d'embrasser tout un ensemble
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d'idées de vertus qui correspondent à tout ce que l'on peut faire pour que l'élève soit dans les meilleures conditions pour réussir alors du coup on peut dire que d'une certaine manière la bienveillance elle
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est facilitatrice elle facilite l'expression des exigences et elle facilite surtout l'acceptation du point de vue de l'élève de 16 exigences et l'usage de la notion de bienveillance en éducation elle gagne être employée
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la bienveillance avec la notion d'exigence moi je parle je suis assez favorable à parler d'exigences bienveillante pour signifier fréquemment que vis-à-vis d'élèves qui peuvent se
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braquer vivre avec vivre des moments difficiles et bien on va ramener l'élève sur des rails autour d'un cadre qui est exigeant mais on va le dire en
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employant des mots qui soient respectueux et qui essayent d'être attentif à ne pas le démotiver à parler et donc il y a un lien très fort avec la
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performance du système et sans doute avec les élèves a besoin du captif particulier comme le disait à l'instant Benjamin puisque les élèves a besoin du particulier ce
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n'est pas que c'est pas que des élèves en situation de handicapent pas que les élèves qui ont des troubles au développement taux des troubles organiques ou des coupes troubles psychologiques voire de les élèves au potentiels qui peuvent être
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inclus dedans comme les élèves allophones non les élèves a besoin éducatif particulier ce n'est pas que cela c'est aussi tous ces élèves qui momentanément sont pas très bien parce que dans la famille il se passe des choses qui font qui sont pas trop disponibles et des moments difficiles et
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ça ça concerne énormément d'enfants beaucoup plus de jeunes que les élèves conscience situation handicapés or c'est pour tous ces jeunes là traverse des moments vulnérabilité que la bienveillance à toute son importance
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parce que c'est ce qui les empêche de décrocher de vivre des moments où ils vont risque de s'effondrer voilà ce que je voulais dire en introduction pour cadrer un petit peu sur le sens de la bienveillance désolé d'avoir été un peu
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long non non c'est très clair et puis c'est il y a une construction logique avec la deuxième question qu'on s'est posée c'est à quel périmètre d'exigence et de gestes professionnels renvoient l'attention personnelle à se comporter
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de manière bienveillante moi j'ai gardé sur pour cette question pour avoir un périmètre d'exigence et de gestes professionnels deux exemples l'exemple du programme PHARE que chacun connaît ici probablement le programme de lutte
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contre le harcèlement à l'école qui me semble un peu révélateur pour deux raisons en fait d'abord parce que tous les élèves sont concernés par cet enjeu tous les élèves sont dans une cour d'école par essence c'est quand même un
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lieu de lien social c'est là où se nous les relations et bon il y a une école avec ses grands principes notamment lutte contre toute forme de discrimination et puis quand même il y a des études il y a notamment une étude de
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jean-Pierre Bellon qui dit que régulièrement 10% des élèves se disent harceler dans une cour d'école c'est moi je trouve ça colossal et puis ce programme qui a l'ambition de former tous les acteurs l'ensemble des acteurs
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de la communauté des écoles et des collèges en quelques années alors sur des formats hybrides avec quelques heures pour les établissements et ça c'est le premier élément qui me semble important tous les élèves sont concernés
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et l'ambition récente de dire on va essayer de le faire de faire de développer ce programme déployer ce programme dans toutes les écoles et tous les collèges la méthode bon la méthode la préoccupation partagée qui est connue ou pas connue moi c'est pas qu'elle
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m'importe moins ce qui m'intéresse c'est que dans cette démarche il y a d'abord un temps d'évaluation qui est prévu dans le déploiement de dispositif phare et puis on parle de communauté protectrice
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donc on identifie les professionnels des acteurs des personnels et même certains élèves comme étant membres d'une communauté protectrice qui développe des compétences communes c'est ça qui m'intéresse en gros on s'engage
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concrètement à à dire aux intimidateurs moi aussi ce qu'on appelle un homme blanc on va pas forcément te punir on va essayer de te mettre en contact avec la personne que tu harcelais qu'on appelle la cible et
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puis on va t'accompagner pour développer des d'autres compétences on te propose une alternative aux réponses historiques qu'on a toujours utilisé et moi ce que je trouve bizarre disons dans ma pratique c'est que je passe dans l'état
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d'endroit où ça serait utile de le déployer presque en urgence quand je vois moi avec mon regard extérieur d'inspecteur on va dire voilà mais les gens me répondent mais je ferai ça vous êtes gentil mais je ferai ça quand ils
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seront des câlins dans la cour on me répond parfois ça donc ça me je trouve des arguments pour réagir ça c'est mon mon premier exemple sur les périmés d'exigence et après le deuxième exemple que j'ai en tête c'est quand même la nécessité c'est ce qui est intéressant
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d'avoir de partager un diagnostic si on veut mettre en oeuvre collectivement des gestes professionnels si on veut se comporter de manière bienveillante il faut pas choisir peut-être 36 axes mais peut-être commencer par faire un petit une petite
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évaluation choisir quelques axes peut-être volontairement restreint parce que notre école elle est diverses alors l'école c'est la comment dire la déclinaison
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nationale de d'un plan mais c'est une déclinaison au plan local avec plein de singularités ce qui fait la richesse mais ce qui fait la complexité en fait de l'école et en gros moi ça me renvoie un peu la phrase de jouer sur le courage
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le courage c'est de chercher la vérité de la dire et surtout de mieux appréhender le réel pour aller l'idéal parce que je pense que les vulnérabilités des élèves ou les besoins des élèves sont pas forcément les mêmes dans une même ville si on est dans un contexte social qui est extrêmement
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différent donc il y a le côté collectif de la pratique il y a le côté diagnostic qui me semble incontournable oui ce périmètre d'exigence et de gestes là il est il est
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très alors c'est vrai le harcèlement en citer déjà alors c'est vrai autour de micro là oui je pense qu'il y avait des micro-ouverts je vais continuer sur les périmètres des
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exigences et des gestes professionnels il y a pas mal de travaux de recherche qui ont essayé de d'y voir clair sur ce sujet puisque bon il y a eu les travaux notamment de gwenolareto qui a fait sa
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thèse de doctorat sur la bienveillance en 2018 et aussi elle a écrit un bouquin en 2019 et celle de et le travail de Julien Masson écrit un ouvrage aussi sur la bienveillance
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donc si on essaie de voir du coup le périmètre pour moi il y a quelque chose dans la bienveillance il y a le mauvais il y a le verbe veiller qui est là qui est dans la bienveillance qui qui signifie quelque chose autour de la
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tension et donc pour moi il y a l'attention aux élèves la tension tous les signes de découragement la tension à ce que peut proposer des élèves les représentations qui peuvent avoir vis-à-vis de leur travail leur
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discours plus ou moins positifs ou négatifs vis-à-vis de l'école la tension par rapport à leur présence à leurs absences aux arythmies donc dans certains peuvent témoigner
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aux difficultés bien sûr d'apprentissage la tension aux sentiments de l'insécurité ou signe d'insécurité les élèves qui ont peur qui sont timides qu'on honte de prendre la parole la tension par rapport au passage ses
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élèves qui vont fréquemment voir le CPE voir l'infirmière et qui donc qui témoignent d'une forme de fragilité la tension d'angoisse il faut vie scolaire au moment où en
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situation de mutisme aussi à l'isolement voilà donc il y a beaucoup de sujets d'attention qui à mon avis invite à la bienveillance de même que si on va regarder du côté
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des besoins fondamentaux puisque se comporter de manière bienveillante ça suppose d'accompagner l'élève par une qualité de relation une relation qui va être éthique si on est en relation qui va être attentif à ce qui est bien pour
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l'autre donc la notion d'éthique est très très proche de la nation de bienveillance d'ailleurs dans son sens dans son acception éducative et du coup quand on regarde dans les littérature on va voir que les gestes professionnels
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qui contribuent à la relation pédagogique de ce que dit la réalité scientifique c'est que le geste le plus puissant et ça c'est confirmé par les travaux de johnati même s'ils ont été un peu critiqués les gars mettaient
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quand même les feedbacks les feedbacks positifs qu'on formule les encouragements les feedbacks pendant la tâche qui sont centrés sur l'activité de l'élève sur
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les méthodologies qui l'utilisent c'est extrêmement puissant ça fait partie et quand c'est 10 chaleureusement dans le respect du travail en témoignant de la confiance de l'espoir dans la capacité l'élève
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parvenir ça c'est vraiment un geste professionnel très puissant et toutes ces années où j'ai été en ufm formateur et en ayant la possibilité de voir beaucoup d'enseignants et de jeunes enseignants et de moins jeunes aussi
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parfois dans le cadre de la préparation des examens pour devenir maître formateurs académique et bien j'ai vu j'étais très surpris de constater qu'il y a beaucoup d'enseignants qui font très peu de feedback positifs et qui oublient
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et je pense qu'on devrait mettre parfois une petite étiquette sur son bureau feedback positif pour y penser parce que les élèves en ont terriblement besoin alors il y a d'autres leviers le fait d'être présent à soi et d'être présent à
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l'élève d'être dans une vraie écoute quand on écoute on écoute vraiment de pas trop parler le savoir écouter les élèves de faire preuve d'empathie de transparence et il
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y a même une vertu qui que j'associais la bienveillance qui est celle d'être capable et Benjamin je crois en parler en introduction de dans une relation d'horizontalité d'être en dans une
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communication authentique sincère les nouvelles générations ils ont et surtout les élèves les plus fragiles ils ont surtout besoin que les enseignants jouent pas auront un rôle de prof ce soit des personnes et que quand ça passe
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pas quand il y a des moments où ça frotte un peu ou on s'entend pas ou c'est difficile on se parle de personnes à personne et on se parle en horizontale quoi pas en surplombant en marquant son
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autorité ou son pouvoir ça il y a beaucoup d'élèves qui ne supportent plus ça dans les nouvelles générations ils sont tellement imprégnés d'images de communication à travers les réseaux sociaux et surtout les films qu'ils voient sur les dans les séries que ils
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aspirent vraiment à une qualité de communication où il se sentent considéré comme une personne même si c'est ils sont plus jeunes même s'ils ont des difficultés d'apprentissage alors il y a beaucoup d'autres petits gestes qu'on pourrait évoquer se rendre
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stable prévisible donner des signes de confiance voilà tout ça ça participe la bienveillance et j'ajouterai pour terminer le fait d'accompagner
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positivement de renvoyer un discours qui soit positif même s'il y a des erreurs tout cela participe de la bienveillance c'est à cela que auquel le discours de de Vincent Peillon
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qui avait précédé notamment la circulaire de 2014 avait initié le pays et ça a été repris par les tous les ministres qui ont suivi un discours positif un discours qui accompagne un discours
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qui montre que et bien on attache de plus en plus de considérations moi ce que j'observe depuis l'éducation nationale depuis une quarantaine d'années maintenant donc ça
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commence à faire et ce que j'observe c'est que depuis 20 ans il y a vraiment de plus en plus de bienveillance et notamment depuis ces 7 8 dernières années il y a une accélération et il y a
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de moins en moins d'enseignants qui sont alors il y en a encore quelques-uns bien sûr je ne meurs pas mais qui sont dans des propos irrespectueux sur le plan verbal sur le plan de du thon aussi
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parce que c'est pas que les mots la bienveillance c'est aussi le ton sur lequel on s'exprime et on l'observe de moins en moins il y a parmi vous des chefs d'établissements ils sont expérimentés peut-être vous pourriez témoigner peut-être tout à
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l'heure à savoir que bien sûr qu'il reste quelques enseignants il en reste mais je trouve personnellement que il y en a moins et je fais content de vous écouter peut-être sur ce sujet et pour
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aller dans ce sens là juste transition quand on regarde l'auto-évaluation des établissements pour moi il y a une opportunité et la bienveillance et les actualités si on regarde le domaine 2 le domaine 1 c'est les apprentissages et
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les parcours le domaine 2 c'est la ville le bien-être des élèves et le climat scolaire et quand on regarde dans la boîte à outils du C2E ce que j'ai fait en préparant un peu ça j'ai surveillé des petites choses le climat et le bien-être à l'école c'est ce sont des
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dispositifs de mise en oeuvre d'un climat scolaire serein et la mesure de leurs effets sur les acteurs c'est ambitieux mais bon l'égalité fille garçon l'accompagnement de la grande pauvreté on parlait des vulnérabilités le développement la reconnaissance de
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l'engagement des élèves au sein de l'école donc l'horizontalité pour moi le fait qu'ils soient moteur il soit acteur de ce qui se passe même au sein de l'arrêt de l'élaboration de la règle du temps des espaces l'attention portée au
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temps de l'élève à son travail personnel à l'école assez rythmes c'est c'est la boîte à outils du C2E je parle donc notre troisième question pour ne pas m'égarer c'est dans quel type de situation de la bienveillance
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de couper son micro donc pour savoir la capsule de situation la bienveillance se trouve au questionné moi je reprends un truc à l'air un peu classique comme ça au premier abord mais j'ai regardé l'Académie là dans le cadre de notre
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école faisant ensemble l'appel un projet du Conseil national de la refondation et j'ai pris un collège que je connais bien pour être tout à fait sincère j'ai mon enfant mon grand fils qui est dans ce collège en cinquième donc je connais ce
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collège qui est une caractéristique d'un Gers il y a l'absence de famille très favorisée et puis ils ont déjà mis en oeuvre des choses qui me semble être dans le sens de la bienveillance avec le contrat de confiance pour les évaluations trois formats d'évaluation
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pour qu'elle soit vraiment explicite il y a un bar un bureau d'aide rapide etc et là ils viennent d'être récompensés on va dire parce que ils ont proposé de mettre en oeuvre avec des élèves un jardin zen avec des élèves de l'Ulysse
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ils vous proposer de travailler une salle calme et elle échappe aux giron de la vie scolaire ce sont tous les enseignants qui disent bon on va inventer un espace pour venir lire pour écouter un livre audio pour se reposer
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pour dessiner pour faire des activités qui sont des activités des calmes avec des meubles dédiés en fait des équipements dédiés on va essayer de différencier par l'informatique mais de réellement différencier y compris pour ceux qui ont fini plutôt qui veulent y
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aller et puis on va essayer parce que ça marche pas vraiment devoir faire dans la configuration rurale on va essayer de faire tourner un bus pour les élèves qui voudraient bien rester mais qui sont tenus par le bus donc ce sont des
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salaires d'être des petites attentions mais moi ce que je retiens c'est que il y a une opportunité colossale avec le CNR et puis c'est quoi l'enjeu derrière l'enjeu c'est je parlais de clarifier l'évaluation ça me paraît important
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d'éviter tout ce qui est implicite qui est que les adultes comprennent et qui qui permet pas à tous les élèves d'accéder à ce qu'on fait évidemment de multiplier les feedbacks ça a été dit mais je pense que c'est très important de d'avoir des lieux des temps des
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espaces pour réinventer la relation qu'on a qu'on entretient nos élèves et ça se joue beaucoup sur ce qu'on appelle la vie scolaire mais qui concerne vraiment tout le monde offrir d'autres inventer offrir d'autres espaces c'est pas si difficile je traverse beaucoup de
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salles d'études je suis toujours surpris dans des établissements tout neufs de voir des salles d'études qui ressemble à celle des choristes pour le dire de manière un peu drôle alors que je vais dans les parfois l'éducation de prioritaire et que il y a des salles d'études on peut travailler debout il y
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a des salles d'études on a le droit d'aller fabriquer des choses on leur donne des noms etc donc il y a des espaces de coworking qui sont inventés tout ça pour dire que l'intérêt c'est que on peut commencer à demander aux élèves et à l'enjeu c'est
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sans doute de leur proposer de construire avec nous et qui soit réellement acteur d'évolution concrètes si c'est comme ça que je la ressens la bienveillance c'est quelque chose qui est en action et qui permet aux élèves
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aussi aux parents de dire mais nous on a nos besoins ils sont là et chercher pas voilà on veut casser la salle d'études avec j'ai envie de leur dire laisser les faire laissez-les vous aider à inventer l'étude de plus tard
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oui ce sujet des je pense que le il y a des circonstances et des contextes qui sont délicats quand on est dans les métiers de l'éducation il y a des moments où il y a de la prise
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de risque dans la relation et ces moments délicat pour le l'enseignant notamment ou ça peut être aussi pour le CPE parce que une direction moi je pense notamment en classe ces
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moments délicat ou l'élève il risque de se décourager de motiver décrocher ces moments là sont essentiels pour mobiliser la bienveillance parce que les
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enjeux et donc je pense notamment à trois types de moments les moments d'accompagnement des résistances quand les élèves ils résistent parce que soyez comprend pas soit il veut pas travailler soit il est fatigué soit il est découragé donc c'est le moment où ça
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résiste là le l'engagement le fait que la bienveillance soit active c'est à dire que l'enseignant il aille vers l'élève pour lui demander ce qui est effectivement
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[Musique] de lui demander où est-ce qu'il a des difficultés de quoi il a peur comment il appréhende telle situation nouvelle dans d'apprentissage
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[Musique] ça ça fait partie à mon avis d'un point essentiel deuxième type de moment les moments autour de l'évaluation en classe on sait que Ben les enquêtes nous
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montrent qu'on a 50 à 60% des élèves qui sont angoissés à l'idée d'être évalué parce qu'on part au collège à l'école ou au lycée le matin on en a environ 60% le niveau national ça c'est les enquêtes de
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l'UNICEF notamment et puis d'autres les enquêtes sauces qui ont été faites sur la dernière année en 2021 le rapport des élèves à l'école et qui nous montre que il y a quelque chose
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autour de l'évaluation qui fragilise les élèves et qu'il est stress alors vous me direz on ne stresse on en a toujours connu mais le problème c'est que pour les élèves qui ont des facilités le stress il s'en a commode quand ils ont des personnes qui discutaient à la
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maison se rassurer mais pour tous les élèves les plus fragiles et ça représente beaucoup d'élèves et bien c'est discriminant et donc du coup il y a dans la manière dont on présente l'évaluation dans la dont on l'a fait
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vivre et dont on l'exploit après quelques et encore des marges de progression chez beaucoup d'enseignants qui ont qui reproduisent les modèles sur lesquels même on était éduqués ont appris à l'école au collège ou au lycée
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donc je crois que les nouvelles générations si on veut créer les conditions du bien-être sans en rabattre avec les exigences intellectuelles il faut que sur l'évaluation on soit beaucoup plus rassurant que ce soit
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beaucoup plus serein et tout le travail qui a engagé dans les lycées depuis deux ans sur l'évaluation ces notions là qui apparaissent et qui participe de la bienveillance et
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puis le troisième axe délicats le troisième type de moment c'est les moments où c'est l'autorité ou par parce que pour X raisons l'enseignant doit faire preuve d'un
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d'une forme d'autorité et bien cette autorité il faut qu'elle s'exerce de manière bienveillante c'est-à-dire que la bienveillance c'est tout à fait compatible avec l'autorité dire un élève que ce comportement n'est
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pas acceptable que pour la il dérange etc il y a mille et une façon de le dire et les élèves ils ont pas forcément ils apprécient pas et ils se sentent irrespectés dès lors que on le fait avec
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des paroles un ton qui porte atteinte à l'ordinité alors intégrité morale que sais-je donc là-dessus je crois il y a beaucoup d'adultes qui savent très bien s'y prendre mais il y a aussi parfois des personnes qui dérapent nul n'est parfait
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et une certaine manière peut-être inviter les enseignants bienveillants avec eux-mêmes aussi par rapport à ça parce que c'est pas toujours simple il y a des moments où les élèves ils nous poussent à bout aussi hein pour avoir aussi quelques années j'ai des souvenirs
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d'avoir dérapé bien sûr comme toute comme tout enseignant et savoir s'excuser savoir revenir et dire bah là j'ai peut-être été un peu dur mais quand vous poussez à bout attention là donc attention attention comportement vous
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avez parce que en classe il faut qu'on puisse s'entendre ensemble pour réussir donc tout ça ça peut se discuter sincèrement et je crois que les jeunes ils ont ils sont même d'entendre cette
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sincérité et c'est limite pour l'enseignant parce que c'est un métier extrêmement difficile maintenant avec les d'originalité des classes qui est dû à aux objectifs qu'on a signé aux enseignants il y a des classes où
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il y a une interrogénéité telle que conduire la classe ça ne suppose de d'avoir régulièrement des moments d'exercices de l'autorité qui vont supposer beaucoup d'habilité
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associant fermeté et bienveillance on peut passer sur des questions éthiques moi je suis pas sûr avoir la prochaine question qui est la quatrième donc l'avant-dernière ça nous laissera la place pour les questions ce qui est
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très bien c'est quelle question éthique soulève la bienveillance moi c'est l'exemple que j'ai essayé de prendre c'est un exemple concret c'est que je me suis rendu la semaine dernière dans un établissement d'éducation prioritaire à Toulouse que je connaissais il y a 20
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ans mais qui a été reconstruit et puis plusieurs choses qui m'ont interpellé donc je suis même pas sûr d'avoir répondu à la question mais je me lance à la fois je me suis senti accueilli parce que on avait signalé que j'arrivais et tout le monde m'a dit bonjour les
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adultes les parents qui étaient là j'ai été présenté par l'équipe de direction un peu dans partout j'ai été visité découvrir un peu redécouvrir cet établissement donc il y avait un côté agréable d'être à la fois attendu
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accueilli tout le monde est accueilli on sent bien que les gens sont très vigilants sur le le la qualité de la relation sociale donc première élément éthique et puis je suis arrivé à 10h et puis il y avait des oranges dans la rotonde dans l'entrée j'ai posé la
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question il y a des orages mais oui il y a en fait les restes de fruits de la veille à la cantine sont redistribués sous la forme de fruits au petit déjeuner ou de pain et de fruits à 10h et ça a beaucoup questionné les
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enseignants ça a même créé des points de tension les gens se sont dit mais si vous commencez à mettre le doigt là dedans etc et puis ce qui était très intéressant c'est de voir que ça avait d'abord été mis dans une salle mais la salle ça avait des inconvénients donc
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ils ont mis dans l'entrée et quelque part les élèves et les enseignants partagent un quart de d'orange à 10h ou deux quarts d'orange ou des bouts des demi banane et je trouve que en termes de relations c'est il se joue quelque
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chose c'est le mot compagnon vient du fait de partager le pain mais l'enseignant il est dans une autre relation et l'école elle a une autre attention quand elle met des fruits en libre-service que les gens peuvent aller chercher ou pas chercher
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qui soit quelque chose qui soit pas discriminant en fin qu'on puisse pas voilà mais ça quand même interrogé les équipes et puis troisième élément dans cet établissement on m'a dit on avait beaucoup d'élèves on avait identifié 12 élèves vraiment décrochage
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complètement en quatrième depuis des années on s'est différents dispositifs on a quelques moyens qu'on mobilisait là on a décidé de mettre dans une seule la même classe le troisième et tout pareil les équipes étaient partagées en disant
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c'est très bien mais on connaît ce genre de dispositif en fait c'est un dispositif je dis pas au rabais mais on va avoir moins d'exigences avec les élèves en réalité c'est pas ce qui s'est passé parce qu'ils sont restés très exigeants sur ce qui propose aux élèves évidemment ils ont consacré du temps ils
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ont consacré des moyens et de l'engagement de professeurs principaux qui est assez remarquable mais c'est très intéressant de voir que ça a partagé les choses et que c'est
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cette année cette classe de troisième c'est la classe où il y a le moins d'élèves absentéistes du collège parce que ça a été un sujet ça a été un sujet qui a été partagé sur le sens de l'école notamment avec les familles donc ça nécessitait d'entrer en relation avec
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les familles et j'arrête il y a aussi un dernier exemple pour ce collège qui les a partagé en terme d'éthique ils se sont proposés de de faire des études du soir pour les élèves qui sont au lycée et qui sont dans les lycées du quartier mais
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qui n'appartiennent plus au collège pour dire on n'aura plus la même relation mais vu que vous êtes vous faites partie des élèves qui réussissent le moins quand on entre en seconde générale nous on accepte de continuer à veiller sur
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vous donc voilà mais à chaque fois ça interroge et ça partage les équipes ce qui les rend pas facile à diriger clairement je partage vraiment ton regard Benjamin sur sur ce sujet de l'éthique et
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la notion de notion très très proche de la notion de bienveillance l'éthique c'est c'est chiant qui est nature moral dès lors qu'on a une réflexion nature morale sur ce qui est
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bien ou pas bien on est dans une démarche éthique et on dès lors qu'on ouvre ce petit espace de délibération de réflexion personnelle ou en s'interroge et on se dit est-ce que c'est bien ou pas que je fasse ça et je vais faire ça parce que c'est bien et là on est dans
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une réflexion éthique et donc du coup ça convoque tout de suite la bienveillance quoi et tu as parlé de l'accueil là c'est vraiment quelque chose de central quoi un enseignant qui est capable d'accueillir l'élève tel qu'il est qui
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soigne la manière dont il entre en relation avec les élèves le matin ou en début d'un cours et qui accueille les idées de la diversité des idées qui accueillent les émotions c'est un enseignant qui est
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nécessairement dans une promaine dans une démarche éthique quoi alors on la retrouve cette notion dans dans le référentiel de compétences je regardais la le en préparant ce moment avec vous
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les différentes entrer dans ton dispose dans l'éducation nationale et le référentiel de compétences de 2013 nous donne des éléments sur ce que c'est que que
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l'éthique et moi je trouve qu'on peut donc aussi ajouter que et notamment pour les chefs d'établissement qui sont des acteurs qui doivent être
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attentifs à la sécurité à ne pas avoir oublié certains points sur le plan déontologique l'éthique elle pose la question de l'intervention quoi à quel moment est-ce qu'il est bon ou pas que
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j'intervienne [Musique] situation des fois la démarche éthique ça va être de pas intervenir est-ce que si j'ai interviens j'interviens de quelle manière pour dire quoi dans quel
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but ça ce sont des dès lors qu'on est porté par l'idée de bien faire on est dans une démarche éthique et du coup ça convoque régulièrement la bienveillance ce type de questionnement
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à savoir que je le redis là parfois la démarche éthique ça va être de ne rien faire d'en dire le moins et ou dans le circonstances d'être de
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réagir immédiatement tout ça c'est vraiment c'est éthique dès lors qu'on se on est regardant et on est attentif à ce qui est bien pour le groupe ou pour l'élève en particulier ou en l'occurrence ou un collègue si c'est si
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c'est un collègue qui qui est ici considéré donc cette question de l'éthique pour moi elle est aussi elle interroge les
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[Musique] toute la dimension morale qui doit être celle de quelqu'un qui essaye de de faire le mieux qu'il peut et dès lors qu'on est dans une logique de
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service de donner le meilleur de soi il me semble qu'on est naturellement dans une démarche bienveillante et dans une démarche éthique parce que on va on essaye de ne pas regretter ce que l'on a fait vis-à-vis de la personne qui est
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concernée par la décision ou la discussion qu'on va avoir avec lui sur la situation qui nous réunit voilà ce que je pourrais dire sur ce sujet de
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l'éthique on mériterait aussi d'autres au développement sur notamment la question du Caire du soin ou de la de l'articulation que la déontologie mais bon et après
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dernière question c'est quel repère peut-on dégager pour clarifier l'usage et pour un clarifier d'usage de la bienveillance et les enjeux moi j'ai essayé de rapidement et de
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dégager trois choses qui me semblent un peu importantes et prioritaires déjà c'est une forme d'état d'esprit à partager la qualité des relations on en a beaucoup parlé mais la qualité de l'écoute clairement le fait de sortir
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des jugements de certaines pratiques isolées ça a été dit donc j'y reviens pas vraiment qui sonne réponse un peu historique un peu culturelle surtout parce que il y a pas d'autres ressources personnelles ou parce qu'on n'a pas d'autres ressources collectives donc là
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de mon point de vue le levier pour avoir un état d'esprit à partager c'est quand même la formation qui a levier puissant avec les EFC qui réinventent les formations sur le plan local la formation des adultes bien sûr la
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formation des élèves mais pour moi l'information des adultes elle est première si on veut réellement accompagner les gens sur ce que ce qu'est la bienveillance il y a peut-être des formations collectives à porter d'un point de vue après ce qui me semble
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important je pense que je l'ai porté c'est la nécessité d'un diagnostic alors bien sûr le diagnostic il est forcément quantitatif mais il est surtout qualitatif pour moi il doit intégrer l'ensemble des usages donc bien sûr les
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équipes bien sûr les parents mais évidemment les agents et là pour le coup le taux évaluation c'est à la fois une chance mais c'est aussi quelque chose de compliqué parce que c'est pas encore inscrit dans la culture cette
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auto-évaluation elle est encore comment dire diverses envies et discrète et pour moi je garde le sens d'évaluer qui est très connu mais il faut jamais oublier que c'est extraire de la valeur donc faut pas avoir de crainte apporter un
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regard critique et un regard collectif sur sa sur la pratique donc ça c'est très important et après c'est quand même beaucoup l'action de mon point de vue c'est à dire il y a des dispositifs qui sont des occasions je prends le quart d'heure en lecture qui peut être une
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occasion de bien-être ça peut s'apparer être bon c'est dans le Gironde de l'EVS mais pas que le liseur de vie de classe qui 312 nous investit qui sont quand même des espaces de parole je reviens pas sur le projet d'établissement mais
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j'ai un tête juste un exemple qui était principal il y a une dizaine d'années dans un établissement très rural où on avait retenu qu'on avait supprimé des notes mais en réalité c'est pas essayer de faire les équipes les équipes elles étaient partis d'élèves très démotivés
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qui arrivait en échec dès la 6e et qui s'engageait plus dans la tâche ils avaient inventé un projet qui s'appelait envie d'apprendre et qui avait l'ambition de faire de l'auto-évaluation de réinventer l'évaluation de dire tu as
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le droit de recommencer si tu te trompes si tu viens à un soutien tu auras le droit tu seras renoté de parler davantage avec les parents de travailler sur la qualité du bulletin de voir de fabriquer des outils le travail sur le sens de l'école et ça s'appelait envie
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d'apprendre et les gens n'ont retenus que Ben la crainte de la suppression des notes parfois avec les meilleures intentions du monde on passe quand même à côté mais donc trois choses le fait d'avoir
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un état d'esprit collectif le fait de quand même avoir un petit diagnostic et puis le fait concrètement d'utiliser les outils qui sont des outils en notre portée et que parfois on réinterroge pas assez je pourrais faire moi aussi
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beaucoup de temps sur une salle d'étude questionner des AED pour savoir ce qu'ils attendent des élèves en études c'est toujours un grand moment pour un inspecteur de vie scolaire oui oui effectivement cette question
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d'état d'esprit c'est pour moi un état d'esprit où on doit s'entendre et être tout en disposition de rechercher les conditions qui sont favorables au bien-être quoi au
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bien-être des élèves et alors et c'est pas rechercher la le bien-être comme finalité le bien-être ça dans ces trois les trois préférés des trois priorités là pour cette année c'est pas une finalité de l'école c'est une condition
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qui va favoriser la réussite de tous les élèves et notamment des plus fragiles et qui va vraiment être indispensable ce n'est pas favorable attentif au bien-être des plus fragiles ils
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décrochent beaucoup plus rapidement que les autres et donc cette attention au bien-être comme condition de réussite elle nous engage à bien avoir en tête
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quels sont les priorités qui favorisent le bien-être et parmi toute la liste des pratiques j'étais amené à pas mal travailler dessus ces derniers mois parce qu'il y avait beaucoup de sollicitations sur le bien-être il y a
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comme tu le disais Benjamin la question première c'est la relation pour moi c'est premier parce que on peut mettre tout ce qu'on veut dans une classe dans un établissement comme technique comme pratique qui vont
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favoriser le bien-être mais si la dans la relation avec les adultes les élèves se sentent pas en sécurité en possibilité de pouvoir demander de l'aide pouvoir faire des erreurs sans
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avoir peur et bien s'ils ont pas cette possibilité de bénéficier d'une qualité d'une éthique de la relation et bien on n'a pas finalement une démarche globale
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bienveillante vis-à-vis de donc ça c'est la première pour moi c'est la priorité deuxième chose sur on a parlé aussi c'est la bien les espaces de parole on manque d'espace de parole dans le système je pense scolaire indéniablement l'espace de parole c'est le CVC le CVL
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c'est réduit à aux élèves en ont moins besoin globalement donc on a besoin de beaucoup plus que ça on a besoin de faire vivre les heures de vie de classe comme des vrais espaces de parole et le faire ou plus il faut nous mettre en place des SAS pour les élèves qui sont
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en des difficultés pour que en quelques heures en ayant en allant d'autres trois ou quatre fois dans un sas pour discuter avec un prof qui est formé à l'écoute active et ils aient la possibilité de parler de ce qui les chagrine de ce qui va pas de ce qui est difficile pour
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aller mieux et donc ça ça participe pour moi de la bienveillance donnez-moi ça c'est les espaces de parole j'ai publié là dessus parce que ça fait des années je travaille sur ce sujet le troisième sujet
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pour moi dans les classes que ce qu'on leur propose c'est du sens proposer des activités qui ont vraiment du sens et on le sait bien il y a des profs qui avec lesquels la classe ça marche du il y a pas de problème avec
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des classes difficiles ils s'en sort parce que ben il varie les supports il choisit des choses qui sont adaptées à la culture des élèves pour les emmener dans un ailleurs qui peut qu'ils n'ont qu'ils vont découvrir
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il va il varie les pédagogie il va les organisations ils sont attentifs à les motiver chose que d'autres c'est vrai que ça demande du travail de l'effort il y a une attention hétérogénitée la différenciation et ça ça contribue à ça
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fait partie d'une forme de bienveillance et en étant justement d'exigeant et je et ça fonctionne ça fonctionne je parlais du quart d'heure lecture hier j'étais dans un collège où j'ai assisté un quart d'heure lecture
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et dans une classe où il y avait quand même quelques numéros et bien ils ont ils ont joué le jeu et c'était étonnant quoi étonnant de voir que il y a eu des moments dans ce quart d'heure oui c'était tous en train de lire alors il y
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en a deux ou trois des moments ils avaient décroché un peu mais et on se dit mais il se passe quelque chose quoi parce qu'il y a des jeunes qui ne lisent plus et certains alors que il y avait eu un petit signe pour la fin du quart d'heure continuait à lire donc le dîme il se passe quelque chose on gagne quoi
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on est gagnant là alors ça c'est la troisième priorité sens le sens de la créativité et la coopération et puis je rajoutais une quatrième chose c'est de permettre aux élèves de bouger quoi et
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je vois de plus en plus de classe d'établissement d'écoles qui mettent en place forcément ces 30 minutes d'activité physique quotidienne mais aussi qui dans les classes mettent en place des dispositifs qui permettent aux élèves de bouger
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alors il y en a qui mettent des des ballons là qui mettent en place pour ça pour permettre aux élèves d'être assis sur quelque chose qui leur permet quand même un peu de bouger il y a des systèmes
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encore très développés en France mais qu'on voit à l'étranger les élèves peuvent pédaler en travaillant alors j'ai eu des travaux de recherche là-dessus qui montrent que pour les élèves hyperactifs ils arrivent à mieux se concentrer quoi et c'est prouvé quoi
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donc il y a quand même bien des marges de progrès des élèves qui peuvent aller travailler assis dans des fauteuils et je crois qu'il y a des choses à inventer alors ça peut c'est un peu dérangeant ça dérange les représentations qu'on a
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traditionnelle de l'école il y a des élèves qui s'y retrouvent et qui sont qui sont plus efficaces plus attentifs dans des candidats comme ça alors vous m'éloigne un petit peu de la bienveillance là on est dans les conditions qui favorisent le bien-être d'une certaine manière ça participe une
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bienveillance générale alors à côté ça il y a et tout d'une foultitude de pratiques qui à côté peuvent être mais je voulais insister sur ces quelques pratiques là qui c'est quelques priorités qui me semblent essentielles voilà
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donc on a fait un tour d'horizon mais on a quand même moi j'ai pris beaucoup de plaisir j'espère que vous aussi on a même du temps pour des questions avec un donc les gens peuvent se lancer parce qu'il y a pas beaucoup de questions dans
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le dans le chat n'hésitez pas on s'était dit que pour les questions chacun levait la main grâce à l'interface des zoom et du coup dès lors
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que je dis votre nom vous êtes invité à parler et même sur des témoignages qu'appelaient tout à l'heure Christophe d'établissement cette relation avec la bienveillance par exemple
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en attendant toutes les questions à émergent je peux vous parler de chercheuse qui s'appelle Virginie muniglia qui intervient dans le séminaire national sur les vulnérabilités on a un séminaire qui
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commence sa troisième année cette personne elle est sociologue elle travaille à l'École des hautes études sur la santé publique et elle a fait un travail auprès des élèves
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qui sont vraiment en situation difficile on traverse des périodes très très difficile les sites comprendre comment tous ces élèves qui sont décrochés au potentiellement décrocheur ou qui sont les limites voilà et elle se sont rendu
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compte en faisant des entretiens avec beaucoup de ces élèves et de ces jeunes que l'un des qualités essentielles qui participent de la bienveillance qui peut les aider à raccrocher c'est qu'on
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s'intéresse à eux à ce qu'ils vivent singulièrement et que mais personnellement c'est à dire que on ne les considère pas comme des élèves en difficulté qu'on est difficulté comme d'autres qui ont des difficultés non qu'on aille à la rencontre donc ils sont
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dans une logique de l'éducation par la rencontre d'accompagnement par la rencontre et qu'on s'intéresse à ce qu'ils vivent et alors elle fait dans sa conférence dure 40 minutes je crois
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et c'est sur le mystère c'est une démonstration de pour arriver à cette conclusion qui moi m'a confirmé quelque chose que je ressentais mais elle en a fait la démonstration et j'ai trouvé ça très fort quoi et elle s'appelle Virginie
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muniglia muniglia et c'est une sociologue qui a fait sa thèse de l'octorat d'ailleurs sur l'accompagnement de la des vulnérabilité des adolescents et très intéressant parce que je sais qu'il
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y a des professeurs pour avoir côtoyé certains qui accompagnent les jeunes en situation de décrochage et qui utilisent ce ressort là sans forcément l'avoir conceptualisé et ça fonctionne et à
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contrario dans le processus de radicalisation on sait que c'est quelque chose qui est utilisé pour attirer les jeunes s'intéresser ce qu'ils vivent valoriser leur comportement pour les emmener sur un terrain qui lui n'est pas
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forcément bien sûr et qui est complètement défavorable au bien-être dans la société mais pour vous dire que ça peut être fractionné ce bien-être ce levier de la de
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qui consiste à s'intéresser autrui à des fins qui peuvent être manipulatoires aussi donc faut bien comprendre qu'il y a là un levier très puissant et utilisé à des multiples fins qui mériteraient à des fins de de
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raccrochage et à des fins de remotivation d'être plus utilisé qu'il ne l'est dans le monde de l'école et l'éducation où on est un peu trop peut-être encore dans une conception
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académique des métiers [Musique] entrer dans une relation plus authentique je reviens d'authenticité c'est ce que ça engage notamment le fait de s'intéresser à
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l'autre alors il y a une question qui pique un peu moi je trouve qu'il est intéressantes n'y a-t-il pas des contraintes institutionnelles ou systémiques qui sont difficiles à affronter pour les élèves quand vous évoquez une évaluation bienveillante nos
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élèves viennent de recevoir les résultats des épreuves des enseignements de spécialité pour le bac et pour certains c'est compliqué à vivre ou c'est une très belle question de ça parce que justement c'est moi je trouve que c'est de la responsabilité des
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équipes de travailler sur la question de la pression évaluative à la fois en permettant aux élèves de s'interroger de aussi de les accompagner de manière active pour faire en sorte qu'ils soient résilient parce qu'on doit les amener à
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être quel que soit leur origine sociale certains sont beaucoup plus résilients que d'autres on le sait par les études il y a des relations avec la finance les fils d'enseignants sont plus résiliants mais c'est voilà je laisse pas parler
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Christophe pour le coup oui mais je partage ton analyse ça fait partie du travail que doivent mener un enseignant parce que se préparer à être au top à un moment dans ton exerce un métier on
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l'Ouest préparer un moment donné pas forcément pour une évaluation mais quoi qu'il y a des moments d'évaluation dans l'exercice de nombreux métiers mais se préparer pour un le jour J à donner le meilleur de soi c'est ce que scapellent
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les moments d'évaluation ça se travaille dans la relation avec les élèves où je partage effectivement ton point de vue et que ça fait partie des défis et c'est pas simple et mais effectivement la
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question montre que on a autour de l'évaluation voilà des des défis à surmonter en classe dans la relation aux élèves et on doit pas négliger parce qu'il y a effectivement énormément de stress
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autour de ces évaluations notamment en première question ou réaction Thierry deck rapidement on échangeait tout à l'heure tu as parlé Benjamin de formation du
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renouveau des ESC par rapport à la bienveillance et échanger avec Lydia Dijon et également sur la visio nous on voit un lien avec des formations liées à la QVT qualité de
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vie au travail des personnels et comment en amenant les collègues à être mieux dans leur pratique cela bien évidemment réagit sur l'élève et quelle formation derrière peut-être penser au niveau des
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URSS là je suis d'accord sur tu l'as posé comme une question Thierry moi je pense que ça peut être une affirmation c'est-à-dire que je fais le lien entre la qualité de vie au travail qui a un enjeu quand les
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équipes sont stressées ou quand la qualité de la relation avec les élèves est compliquée c'est ce qui fera pas en fait j'étais très longtemps sur d'établissement je me dis pas on me disait partout ici c'est vous verrez si c'est différent et c'était partout vrai
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il y a des endroits où c'était plus vrai que qu'ailleurs si j'ose dire mais pour sortir de ce cette petite blague ce qui est ce qui me paraît extrêmement intéressant dans ce que tu dis c'est que il y a un
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défi collectif quoi à relever et moi ce que je trouve d'intéressant dans le FC c'est que on peut presque faire du coup humain sur des demandes avec ce lien après comment j'ai pas de réponse que Christophe il a
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un grand sujet entre la capacité qu'on va pouvoir à être au maximum dans une exigence bienveillante avec les élèves et dans des moments de qualité de relation avec eux et qui va
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retentir sur le rapport au métier donc de la qualité de votre travail mais ça suppose aussi que dans la relation dans au sein des équipes et ça les chefs d'établissement ont un rôle extrêmement
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important pour susciter des moments de convivialité une qualité de relation horizontale savoir déléguer faire confiance avoir du feedback positif vis-à-vis des collègues
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on gagne énormément en autorité et en et en qualité de votre travail lorsqu'on est on est dans ces logiques là il y a de plus en plus de chefs d'établissement qui qui sont dans dans je le vois en
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conduisant plus alors c'est pas toujours facile parce que il y a des moments très difficiles pour les chefs d'établissement vous en avez traversé de très dur au moment de la crise là et puis ça reste encore ça m'est devenu un métier extrêmement exigeant mais de
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privilégier l'humain quand même quand on dans ces métiers des métiers d'encadrement quand on est dans des dans du on descendent son pied des stages et que on est dans la recherche de de
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qualité de relation au sens la manière dont on se parle dans ton s’écoute dans ton se regarde quand on se considère il se passe quelque chose qui est du qui fait que on est mieux dans nos métiers
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et c'est valable de l'Inspection Générale jusque bien sûr au directeur d'école dans toutes ces fonctions d'encadrement et je crois que il y a là à comprendre quelque chose d'essentiel parce que du coup le retentissement sur
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les équipes il est tellement fort que le métier il prend une autre dimension dans notre vie quoi la preuve c'est qu'on est capable vous voyez on est tous réunis il est 6h moins
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de communiquer autrement que on le faisait il y a 10 ans ou 20 ans dans nos métiers et on essaie un peu de le montrer par ce moment-là on descente communiquer ensemble et et
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en essayant d'aborder et sincèrement les pistes solutions à ces questions qui sont pas simples et je pense qu'on est sur des bonnes pistes et moi je trouve que on a parlé tout à l'heure dans notre
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école du bien-être la bienveillance c'est un sujet qui donne qui suit beaucoup d'enthousiasme et qui et qui est régulièrement convoqué dans plus ou moins directement dans les sujets qui sont quand les
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projets qui ont été élaborés sur cette question là de Thierry je me souviens quand on a repris après le confinement on a fait Noël avec les élèves c'est un repas de Noël vous allez penser que je suis obsédé par le fait de
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manger mais ça n'a rien à voir et le gestionnaire comptable a proposé que le restaurant Le chef du restaurant étoilé qui était dans le la ville Vienne aider les agents on lui a envoyé une missile
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pour savoir s'il viendrait nous aider à faire le repas de Noël et ça a été un moment extraordinaire parce que les élèves avaient fait une collecte pour un solidarité pour les commerces qui étaient fermés et ça a été un moment de
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d'échange autour de l'assiette après dans la cour ou en fait le chef de brigade a pris de la parole pour dire voilà moi je travaille dans un restaurant étoilé j'ai pas le matériel que vous avez vous dans vos cuisines ce matériel il est financé par la Région et
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surtout j'ai travaillé avec des gens qui sont déjà des agents extraordinaires et qui ont préparé un repas avec énormément de soins et ça paraît rien ça paraît anecdotique ça ça finit bien l'année où
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ça commence bien l'année d'après voilà c'est vraiment un temps et c'était un temps improvisé à l'initiative d'un gestionnaire qui avait dit le restaurant est fermé pour Noël pourquoi il viendrait pas exercer leur talents de chez nous et pourquoi on mettrait pas des élèves dans le coup et pourquoi ça
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valoriserait pas les agents et effectivement ça a marché parce que ça nous a rien coûté nous a rien demandé en fait donc c'est une pour faire un petit pas de côté en fait il faut s'obliger
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je pense que on est au bout de cet échange très agréable il est l'heure de dîner maintenant c'était un plaisir vraiment
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et puis merci pour vos questions et au plaisir de vous retrouver peut-être dans une autre un autre moment comme ça je peux pas parler de table ronde mais de moments de dialogue
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en direct avec vous merci à tous une très bonne fin de soirée et puis à bientôt sans doute merci beaucoup à bientôt merci Benjamin merci
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toujours au top que merci je vais vous dire les ateliers pour les gens qui partent à peu on a un atelier sur la préparation de son évaluation
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hier chic le 19 de ces à 17h30 pour les membres abonnés et le 26 on a un webinaire sur les lycées professionnels avec l'intégration de l'apprentissage dans les lycées professionnels
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