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[Musique] bonjour donc merci d'être venu nous écouter et je voulais aussi vraiment remercier les intervenants précédents
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qui donc qui m'a vraiment rassuré sur le fait que nous exposer à l'épave ou perturbés par des confrères et par d'éventuelles contradictions mais qui au contraire donc a dit des choses que
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j'estimais importantes à dire que je craignais de manque de temps pour les dire et donc du coup peut-être j'ai plus de chances d'arriver au bout de mon exposé dans les temps grâce à lui bon la
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seule chose c'est ce qu'il a dit sur les sociologues qu'il a assimilé un petit peu aux personnes qui étudient les inégalités scolaires un peu plus tôt d'un de loi d'un peu
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loin avec des approches plutôt statistiques sans forcément s'intéresser au processus bon lui même a des exemples de sociologues comme comme notamment bernard lahire ou ou même comme matthias
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meyer qui au contraire sont attentifs et une partie des sociologues qui essaient de combiner justement des approches statistiques mais fondé beaucoup sur des enquêtes de terrain des enquêtes par
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entretiens par études de cas et c'est bon je fais plutôt partie de ces sociologues peut-être d'ailleurs en lien avec le fait que j'ai été longtemps psychologue avoir d'état scio log donc ça j'en dirais juste un mot tout à l'heure et de
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même qu'il faudrait que j'explique un tout petit peu mon rapport un peu particulier enfin le rapport à peu particulier que j'établis entre les travaux sociologiques et puis les questions pédagogiques voilà je prendrai quelques quelques
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secondes quelques minutes pour ça et justement parce que mes recherches fait ma trajectoire et mes expériences de
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praticiens psychologue pédagogue souvent en parallèle avec les moments où j'ai effectué des recherches sociologiques donc font que j'ai une sorte de focalisation un peu particulier r sur cette idée que les inégalités
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sociales de réussite scolaire sont effectivement lié à un tas de facteurs sociaux extérieurs à l'école aux inégalités sociales existant à la société mais qu' il y a aussi de très
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grandes sources de variations de ces inégalités scolaires dans des réussites des échecs scolaires qui sont liés a aussi tout simplement aux ressources pédagogiques qu'une partie des masses
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des variations de réussite entre les élèves d'un même groupe social peuvent aussi en grande partie s'expliquer par le fait qu'ils ont eu des occasions différentes d'apprendre dans des contextes pédagogique différents avec des enseignants différents et que c'est
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aussi une grande très grande source de variation quand on fait des études de cas où l'on aperçoit rapidement mais ça peut disparaître si on en reste à des moyens effectivement selon l'origine sociale donc je vais commencer quand même par
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rappeler quelques faits concernant les inégalités sociales de réussite scolaire mais je vais pouvoir aller effectivement plus vite un grâce à l'invention précédente bon j'essaierai justement
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d'aller plus vite pour faire une sorte d'approché stemi qu'un de différents facteurs en jeu dans les variations d'inégalités scolaires en france en tenant compte des travaux les plus récents qui montrent certaines
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particularités des des résultats des élèves français des acquis des élèves français tels qu'ils apparaissent dans les évaluations nationales et internationales mais j'essaierai aussi
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de placer assez vite sur la question justement des variations liées à des facteurs pédagogique en m'intéressant aux enseignants au point de vue des enseignants aux perceptions des enseignants concernant les bons et les mauvais élèves comment comment il qu'est
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ce qu'ils perçoivent comment ils interprètent j'essaierai de mettre un petit peu l'accent là dessus pour avoir un point de vue d'ailleurs assez compréhensifs un de leurs perceptions et avec la question d'ajustement même si
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effectivement on peut constater que les enseignants ont souvent des perceptions un peu fataliste un vis-à-vis de l'échec des élèves de certains milieux la question c'est pourquoi ils ont cette perception et à quelles conditions on peut effectivement réussir à la faire
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évoluer voilà c'est un des points sur lequel je serai de d'insister et pour cela bon je m'appuierai en particulier sur une recherche récente enfin qui a été d'ailleurs en grande
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partie organisée dans le nord-pas-de-calais et aussi dans l'académie de créteil est en lien avec des collègues d'autres d'autres espèces paix maintenant sur les informations et les premières années d'enseignement à
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l'école primaire en particulier pour justement comprendre comment évoluent les perceptions des enseignants débutants et leurs pratiques notamment vis-à-vis de leur façon d'appréhender les difficultés des élèves voilà ce sera
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là tout ça pour essayer d'en tirer quelques idées quelques leçons sur les possibilité d'influer sur ces processus notamment dans le cadre des formations mais je vais commencer justement parc à
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dire quelques mots sur les particularités de ma trajectoire dont j'ai déjà donné un petit aperçu et qui donc explique cet alliage un peu particulier chez moi entre approches sociologiques et pédagogique donc au
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départ je devais pas du tout à cela j'ai été près de 20 ans psychologue et j'avais fait aussi des études de mathématiques qui vont amener à avoir très vite l'occasion de travailler sur les difficultés en mathématiques même
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que déjà quand j'étais étudiant même lycée un petit peu déjà est donc en fait j'ai c'est comme si avant même de devenir ce cela que j'avais fait beaucoup d'études de cas mais en étant en observation participante on va dire
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sur des évolutions d'élèves des évolutions donc qu'est ce qui fait que des élèves sont en échec pour qu est ce qui peut les aider à les aider à surmonter leurs difficultés c'est des choses que j'ai travaillé
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pendant plus de 20 ans et que j'ai retravaillé encore récemment dans des recherches actions tout en effectuant des recherches sociologiques plus plus classique mais en essayant de faire des va-et-vient entre entre les deux sources de réflexion donc là juste
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deux mots sur les deux les deux plus longues expériences que j'ai effectués y en a il y en a d'autres en fait hein mais ce serait un petit peu long donc là peut-être la plus importante celle qui avait peut-être été la plus décisive
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pour me sensibiliser à cette question des inégalités sociales de réussite scolaire c'est c'est celle que j'ai effectués dans un centre social d'un
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quartier urbain très défavorisés avec beaucoup de familles immigrées de parents très peu scolarisées etc et/ou des collégiens venaient faire leurs devoirs et l'autre encore plus longue
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expérience là parallèlement donc à marja sociologique ses vingt ans d'exercice à mi temps dans un centre médico psycho pédagogique où mes collègues me confiaient volontiers tous les cas d'échec scolaire puisque était plus plus
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comment dire plus intéressés par la dimension psychanalytique 1 qui d'ailleurs m'intéressait aussi fini seulement mais voilà que moi j'ai volontiers accepté de m'intéresser aux difficultés et aux situations d'échec des élèves
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dans ce cadre en m'appuyant justement sur mon expérience intérieure dans un centre social qui m'avait fait constater que en créant de très bonnes conditions d'encadrement des élèves puisque
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c'étaient ces collégiens pouvaient venir trois ou même parfois quatre fois par semaine il y avait deux heures d'ouverture on était avait un bon taux d'encadrement des gens comme moi qui était stable et qu'ils avaient souvent qu'ils étaient souvent un 3ème cycle universitaire donc c'était des
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conditions très privilégiée j'ai mis longtemps à comprendre d'ailleurs est-ce que effectivement il ya beaucoup d'autres expériences des devoirs etc qui n'ont pas du tout les mêmes les mêmes les mêmes effets mais en tout cas avant
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le résultat principal que je résume assez que une fois bien bien rodée ce fonctionnement des devoirs dans ce cadre au bout de quelques années on s'est aperçu qu'en fait aucun des élèves qui
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fréquentaient ce club a que de voir n'était en échec faye avait plus aucun redoublement ils passaient tous sens en seconde générale alors qu'à l'époque c'était encore une minorité d'élèves qui passaient et surtout dans ces milieux là et donc
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voilà pourquoi ça a créé chez moi bien que ce soit devenu sociologue un rapport un peu particulier cette question des variations possibles de réussite scolaire après ce long de milieu social après en train comme psychologue avec
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des enfants en échec scolaire avec des troubles de différents milieux j'ai eu le sentiment que finalement les processus était quasiment les mêmes pour des élèves de milieux relativement favoriser met en échec scolaire finalement les processus de d'échec de
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découragement de comparaison même avec les frères ou soeurs qui réussissent et avait un peu les effets que vous avez décrit et produisait des désinhibitions des difficultés qui pouvaient tout à fait surmonter mais à des conditions qui
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étaient quasiment jamais réunie en classe et donc ça aussi c'est une des choses qui m'a poussée vers la sociologie sénat percevoir que effectivement au delà d'un certain degré de difficulté pour les élèves la classe n'est plus du tout un milieu favorable à
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une régulation de ces difficultés alors qu'elles sont tout à fait surmontable mais à condition de prévoir d'autres modes d'encadrement une disponibilité un peu plus grande des dvd technique dt l'aja aussi qu'ils sont encore peu peut
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travailler dans les formations d'enseignants voilà donc tout ça pour pour expliquer pourquoi tout en étant sociologue j'ai accordé une attention particulière aux questions d'ordre pédagogique on va
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dire alors oui ça s'est traduit d'ailleurs par le fait que même en deux ans sociologue j'ai passé beaucoup de temps à faire des études de cas d'élèves à suivre longuement des élèves a étudié lors de
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ces scolaires à les interroger par leur enseignante état pour comprendre rejetant les processus en juin dans les variations de réussite scolaire et en privilégiant d'ailleurs les cas où les réussites scolaires variait beaucoup c'est ça les cas les plus instructifs
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c'est quand on étudie des cas d'élèves soit qu'ils étaient en échec et qui progresse nettement soit au contraire qui décroche un moment donné alors qu'ils étaient en réussite précédemment c'est en étudiant très précisément ce genre de cas qu'on apprend beaucoup
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justement sur les facteurs jeu dans les variations de réussite et on peut cerner la combinaison des facteurs sociaux et pédagogique justement dans ces variations de réussite donc voir en tant que formateur mais puisque j'ai oublié de le préciser mais peut-être
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c'est plus sympa si ça devait apparaître j'encourage beaucoup à mes étudiants dont je suis en mémoire de master à et faire des études de cas parce qu'effectivement on va oui on doit on peut apprendre beaucoup
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de choses dans un des études de cas effectivement le problème quand on manque de temps c'est qu'on fait peu d'études de cas et c'est difficile du coup d'en tirer des régularités des hypothèses mais en recoupant sacs des travaux déjà effectués sur d'autres
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études de cas on peut apprendre et comprendre beaucoup de choses alors c'est aussi ce qui a poussé ensuite à ce que ce genre de démarche de suivi d'études des variations soient appliqués
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aussi aux professeurs eux-mêmes un pour essayer de comprendre en fonction de quoi varier leur optimisme pédagogique leur engagement leur façon de percevoir les élèves et puis ou au contraire leur renoncement
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selon des processus des chèques qui finalement ressemble beaucoup à ceux des élèves d'ailleurs mais j'y reviendrai tout à l'heure alors là je fais un tout petit retour mais qu'il fallait être
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rapide puisque beaucoup de choses ont déjà été dites sur les inégalités scolaires donc le fait qu' on s'est intéressé qu'à s'est tardivement à partir des années 60 surtout aux questions d'inégalité de performances
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scolaires alors qu'auparavant les inégalités la plus flagrante c'est l inégalité d'accès notamment au collège au lycée et c'est donc là j'ai passe rapidement bon les choses qui sont bien connus à
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qui ont été constatées de façon récurrente il y en a surtout deux là je vais retenir parce que en un temps limité c'est au tour du fait que l'échec scolaire et bons associés aux milieux
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défavorisés souvent c'est l'impression qu'on emploie moi aussi je l'emploie mais sans forcément clarifier ce qui est en cause principalement dans le milieu social c'est à dire du côté des ressources économiques financières des
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revenus des parents ou le niveau d'études je pense ça a été un tout petit peu évoqués quand même déjà c'est ce qui ressort des comparaisons qu'on peut faire puisque pour un même revenu un les niveaux d'étude et par un peu varié et inversement
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voilà quand on fait des croisements comme ça a été fait des années 60 par pierre brodeur notamment eh bien on s'aperçoit que les la réussite scolaire varie beaucoup selon le niveau d'études
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des parents très nettement alors qu'elle varie moins nettement selon les revenus des parents sauf dans les cas de grande pauvreté ou là évidemment les conditions de vie conditions matérielles font qu' il ya une perturbation de la scolarité liés à des situations un petit peu
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extrême mais dans les autres cas le facteur qui s'avère le plus décisif ce sont les ressources qu'on qualifie classiquement de culturelle des parents moi je trouve important de puteaux de
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prolonger cette expression par l'idée de ressources scolaire les parents connaissent l'école ont des connaissances scolaires maîtrise les programmes par exemple et des ressources pédagogiques hostile c'est à dire les parents sont ont des compétences
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différentes pour savoir comment faire travailler à la maison l'enfant comment soit remédié certaines difficultés soit même anticiper sur les programmes soient les aider à approfondir les questions qui sont envie de poser donc tout ça
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renvoie à des ressources ressources à la fois scolaires et pédagogiques qui sont très inégalement distribuées selon les parents et qui sont une très grande source d'inégalités sociales de réussite scolaire
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alors donc ça c'est le point le qui à la base même de la théorie de l'héritage culturel de bourdieu et passeron un qui a déjà été évoqué alors il ya un autre fait qui lui est plus est très connue
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aussi que les sociologues ont aussi entériné depuis plus de 50 ans on retrouve encore cette idée dans des travaux récents mais qui en fait d'après les recherches que j'ai fait beaucoup plus discutable c'est autour de l'idée
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d'une importance des inégalités d'orientation à noter galles depuis les années 60 on a constaté régulièrement qu'effectivement les élèves de milieux sociaux différents quand ils avaient les mêmes notes il y avait on pouvait observer des
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orientations plus ambitieuse plus élevé on va dire dans de la part des enfants issus des milieux plus favorisés socialement au point que alors c'est peut-être au
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point que certains commentateurs de ces travaux certains sociologues alors on reviendra là dessus après au poids que donc certains beaucoup de sociologues encore actuellement donc estime que les inégalités d'orientation
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ont une influence sur les inégalités de parcours scolaire et d'obtention de diplôme qui seraient au moins égal à l' influence propre des inégalités de d'apprentissage scolaire c'est-à-dire il ya cette idée de que les inégalités de
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parcours et d'obtention de diplôme serait une sorte de combinaison de facteurs de l'apprentissage de réussite scolaire et de facteurs d'orientation avec cette idée que puisque à noter galy
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s'oriente un peu différemment voilà il ya des soyez en sûr sélection venant des enseignants soit il ya une auto sélection des familles de milieux défavorisés qui du coup pèserait fort
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dans la production des inégalités scolaires donc cet idéal reste très présente et en fait il ya un tas de travaux depuis maintenant une trentaine d'années qui incite à considérer qu'il faut surtout
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faire attention à ne pas surestimer ce poids propre des inégalités d'orientation parce qu'il me connaît un certain nombre de processus que j'aurais pas le temps de tout détailler mais j'ai
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trouvé utile comme d'attirer votre attention là dessus et pour ce qu'il soit j'ai mis quelques références que vous pouvez consulter pour la démonstration complète de quelque chose qui est encore bien installée dans le dans la culture mame sociologique
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actuelle sur l'importance quasiment égale des inégalités d'orientation par rapport aux inégalités de réussite est avec une implication importante parce que si ce qui est en cause c'est avant
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tout les inégalités d'apprentissage bombasse du coup si on veut lutter contre les inégalités il ya surtout à se demander comment aider les élèves à apprendre comment assurer davantage des apprentissages des élèves donc avec des l'idée de ressources pédagogiques
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alors que si on pense que les inégalités sont produites en grande partie par des décisions prises soit par les professeurs soit par les parents là on a l'impression que pour lutter contre zoug et il faut surtout arriver à faire évoluer des perceptions des ambitions et
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s'est du coup il ya un enjeu très important c'est pour ça que ça vaut la peine de se pencher sur sage et personnellement bon après toutes mes études de cas des loges des milliers en fait en tout depuis plus de 20 ans
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j'ai vraiment perçu qui avait une sorte d'erreur dans le fait d'attribuer une grande importance aux inégalités d'orientation dans le sens où en fait ces inégalités d'orientation à noter galles j'espère que c'est à peu près
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clair au besoin vous le signaler elles sont en fait des sorte d'anticipation de risque inégaux d'échec c'est à dire que quand des élèves ont les mêmes notes quand ils sont dans un milieu favorisé
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ils ont beaucoup plus de conditions et de chance de continuer à progresser quand même plus que la moyenne tandis que les élèves de milieux socialement défavorisés de qui bénéficient de moins de reçus de moins de ressources scolaire
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et pédagogique dans leur milieu familial sont beaucoup plus exposés a éprouvé des difficultés à décrocher et c est une sorte d'anticipation de série skins ego qui est fait en fait surtout par les
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enseignants parce que c'est eux qui sont habitués à voir passer des élèves à savoir un petit peu ce que devient l'élève l'année suivante à avoir des éléments là dessus du coup ce sont surtout les professeurs qui sont capables d'anticiper sur le fait qu'à
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note égale les chances de réussite sont inégales et d'ailleurs on sait maintenant depuis trente ans que les élèves de milieux défavorisés qui semble plus prudent ou qui semble sûr
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sélectionné quand on regarde les orientations quand on regarde quelques deux ou trois ans après leurs résultats au baccalauréat on s'aperçoit qu'ils apparaissent plutôt comme sous sélectionnés dans le sens où il échoue beaucoup plus souvent aux
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épreuves du baccalauréat dans toutes les sections en fait les taux d'échecs sont plus élevés parmi les milieux socialement défavorisés et on pourrait presque dire du coup que les inégalités d'orientation on anticipe que
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partiellement sur ces risques inégaux d'échec voilà alors je sais que c'est pas simple à comprendre j'ai pas mal de même deux collègues qui me disent que ils ont du mal à soi à comprendre c'est en tout cas le faire passer donc je suis désolé un là je peux
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pas y passer beaucoup plus de temps parce qu'il ya d'autres questions abordées mais en tout cas si pour ce que ça peut intéresser aux concernés j'ai mis quelques références donc pour des
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travaux il a de toute façon beaucoup plus systématique et précises parce que plein de facteurs qui ont contribué à entretenir cette idée cette surestimation des inégalités
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d'orientation et donc qu'est ce que je vais dire déjà oui ça me semble
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important oui à ce que je voulais dire surtout c'est ça c'est que j'ai eu beaucoup d'occasions dont d'exposer à c'est cette thèse un devant d'autres sociologues et mme g jeu pratiquement jamais vu deux personnes qui avaient des
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objections un petit peu solide vis-à-vis de cette démonstration bon le seul qui a seule qui insistaient beaucoup c'est ce qui du coup avait fondé toute leur carrière sur les inégalités d'orientation et qui évidemment tout
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désolé qu'on est là finalement mais dans l'ensemble quand les gens prennent le temps de s'intéresser à tous les éléments explicatifs on s'aperçoit qu'effectivement c'est un cas un peu particuliers et extrême ou
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une idée en grande partie fausse a pu durer comme ça pendant près de près de 50 ans dans les travaux sociologiques bon on assiste pas pas plus donc ça
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c'est le détail mais bon ça au cas où il ya des questions là-dessus on pourra peut-être de passer vraiment cette question des ressources pédagogiques des questions de formation etc
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je voulais quand même vous aider à avoir un aperçu un petit peu précis de ce qu'on sait sur l'état actuel du système scolaire et des inégalités et alors là
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je vais directement aux inégalités d'acquis scolaire de performances scolaires telles qu'elles apparaissent dans les évaluations standardisés qui permet de faire des comparaisons un peu sérieuse arrêté il ya un tas d'autres
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indicateurs le redoublement le taux d'accès à l'hôtel classe les taux de passionnés qui sont d'autres indicateurs qui montrent pas les mêmes choses c'est à dire que en fait pour résumer la situation au
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cours des trente dernières années des trente ou quarante dernières années même si on regarde par exemple les taux d'accès au bac ou à l'université on a le sentiment d'un progrès même les taux de redoublement ont énormément
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baissé de façon très volontariste et avec d'ailleurs l'argument que c'est le redoublement qui explique des inégalités etc mais en fait en réalité dès qu'on regarde non pas simplement des taux d'accès ou des choses qui sont en fait
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décidé de façon en partie arbitraire enfin ou en fonction de la réglementation imposée par les pouvoirs publics on s'aperçoit qu'en fait c'est progresser semblant de progrès finalement ne correspondent à aucun
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progrès du point de vue des apprentissages tels qu'ils sont évalués dans des épreuves standardisés et et on pourrait même aller jusqu'à dire que effectivement les politiques donc qui
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annoncent toujours des programmes démocratisation etc ont fait ce qu'il fallait pour que certains indicateurs semblent valider leur politique mais en revanche dès qu'on prend comme critère
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belle évolution des connaissances des élèves telles qu'elles peuvent être évalués là on s'aperçoit qu'au contraire il ya plutôt double évolution négative qui est donc les détails ici c'est à la
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fois une accentuation des inégalités scolaires dans tous les domaines évalués c'est une tendance lourde est disons des 20 dernières années et puis après on peut détailler avec des
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différences au niveau de l'école primaire par exemple c'est surtout ce qui est frappant surtout c'est la maintenance et la faiblesse générale des scores plutôt plus que l'ampleur des
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inégalités constatées et puis là je vais un petit peu précisé ansa tout à l'heure tandis qu'à 15 ans avec l'évaluation pisa ce qui est frappant dans le cas de la france c'est justement plus tôt
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l'ampleur des inégalités de réussite de performance avait acquis scolaires ou d'acquis de connaissances et selon le milieu social donc là encore bon je vais pas m'arrêter là dessus mais ça mais ça peut mériter
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un analyses complémentaires pour comprendre ce décalage entre ce qu'on voit au niveau de l'école primaire est ce qu'on voit ensuite au niveau du collège j'espère qu'ici un peu plus de personnes
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qui sont voilà vous l'entendez oui donc je vais un petit peu plus me pencher sur ce qu'on voit au niveau du premier degré
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de l'école primaire alors au niveau de l'école primaire les évaluations alors je n'ai pas voulu passer trop de temps donc là j'ai privilégié les évaluations internationales parce que c'est quand même intéressant de situer la france par
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rapport à d'autres pays mais en fait l'essai tendance on les voit aussi dans les évaluations nationales quand elles sont bien standardisés assurée par là par l'adeps on voit les mêmes tendances 1 je précise tout de suite mais dans les
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évolutions internationales il ya une évaluation qui est fait depuis longtemps auquel la france participe depuis longtemps c'est l'évaluation pearls et qui permet de comprendre qu'
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il ya vraiment une évolution de l'école française qui est plus beaucoup plus négatif que l'évolution des autres pays européens qui a donc des particularités françaises à qui mérite d'être un petit
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peu creusé pour ce qui est des évaluations en maths et en sciences il ya eu simplement une première participation française en 2015 donc on peut pas parler d'évolutions mais par
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contre les résultats sont assez impressionnants dans le sens où ce sont les scores les plus faibles de tous les pays européens et même de le céder aussi on si on intègre les différentes disciplines
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on arrive à ce résultat assez assez frappant je vais faire apparaître plus clairement alors peut-être avant de passer au graphique ce qui est à mon avis assez
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assez frappant c'est que en maths et en sciences qui sont deux disciplines bien différente avec même des statuts très différents en france la france obtient des résultats extrêmement proches et avec un décalage
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également très similaire avec la moyenne des autres pays européens alors pourtant et puis pareil lorsqu'on voit les élèves de niveau world race et on voit exactement les mêmes tendances
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je sais qu'il faut pas que je me mettais n'a pas caché le tableau mais alors pour tant qu'enfant aux mathes conscience et
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que là on est même au dessus de la moyenne là on est en dessous des moyennes et pourtant et pourtant les résultats sont quasiment les mêmes c'est à dire que ça mais ça comment dire ça met en doute presque le fait que la
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quantité d'heures soit extrêmement déterminante puisque avec des heures les différences helder très important entre maths et sciences en france obtient des résultats tout aussi faible ce qui
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pousse à considérer que je ferai pas de changer une quantité mais qui a vraiment changé quelque chose au niveau de la qualité quelque part à de l'enseignement des formations des conditions d'exercice du métier et c'est pour essayer de faire
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évoluer tout ça voilà parce que je sais je dis ça parce qu'il ya quand même beaucoup de travaux qui insiste sur cette question du temps là vraiment il ya une sorte de contre exemples qui montrent à quel point ça n'est qu'une des variables parmi beaucoup d'autres
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probablement plus plus décisive donc là c'est juste comme ça pour bien vous puissiez vérifier que je n'exagère pas par rapport à la france qui est tout en bas donc tout en bas ça veut dire c'est celle qui a les résultats les plus
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faibles des résultats sont ici un donc c'est quasiment le seul pays qui est en nettement en dessous de 500 alors que tous les autres pays se situe au dessus
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sauf là pour les policiers s'y ajuste chypre 1 qui fait un peu moins bien mais bon est-ce qu'on peut comparer la france avec chypre un niveau des ressources dans la fois économique et culturel donc
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là il ya quelque chose qui quand même à interroge interpelle alors cette évaluation qui met en évidence ce genre de résultat donc au niveau de paul c'est presque pareil à part qu'il ya je crois qu'il ya comme un
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pays qui a des résultats moins bons que la france et ça veut quand même jeter un il ya un problème au niveau de l'état de
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l'école française tips a été associé à des questions posées aux enseignants qui fournissent quand même un début d'éclairage sur la situation française
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est tirée tant le fait que les enseignants urbain se déclarent moins à l'aise que d'autres enseignants d'autres pays pour notamment améliorer la compréhension des mathématiques en pour
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des élèves qui ont des difficultés ou de savoir s'adapter au fait que certains élèves peuvent plus loin et c'est dans ce cas il ya déjà une sorte de signal quoi au niveau de l'aisance des
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enseignants est peut être lié un autre constat qui ressort de cette enquête que tout simplement les enseignants français au moins deux formations que les autres que la moyenne en tout cas européenne
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nettement est bon là il s'agit surtout de la formation continue puisque on interroge un seigneur de tout ancienneté à ceux là effectivement on peut ajouter
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le fait que la formation initiale en france est nettement plus brève que est nettement plus brève et enfin que dans les pays qui ont des résultats bien meilleurs et aussi mais en dehors du
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fait d'être preuve elle a d'autres particularités notamment le fait qu'ils aient plutôt une longue phase de ta partie qui reste vraiment théorique a coupé des réalités professionnelles et que l'alternance 1 qui permet justement
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de d'utiliser les outils théoriques pour les rôder dans une pratique cette phase là est particulièrement courte en france puisque c'est vraiment à la fin du processus et seulement presque seulement après la réussite du concours
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il y à une année de formation réellement en alternant et dans des conditions qui sont loin d'être satisfaisantes sur la compa d'autres pays voilà donc là il ya
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un coup sûr un problème qui d'ailleurs se traduit aussi par le fait que les enseignants de tavan selon l'ancienneté
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ont une sorte de processus de de désenchantement vis-à-vis de leur situation professionnelle de leurs sentiments sans doute aussi de exercer leur métier de façon satisfaisante et donc quand on les interroge sur la
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satisfaction éprouvée globalement 1 après il ya des questions plus précises sur les satisfactions avec les élèves avec les parents vis-à-vis des politiques etc mais globalement on voit que
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paradoxalement c'est en première année d'enseignement que le taux de satisfaction est le plus élevé et je n'y reviendra tout à l'heure à propos de recherche justement sur les professeurs des écoles débutants pour essayer de
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justement de un petit peu éclairé ce constat à première vue étonnant parce que quand on débute à priori c'est le moment où d'éprouver les plus grandes difficultés il ya souvent l'idée d'un choc de la réalité qui après est dépassé et qui fait qu'après on est plus à l'aise et
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que donc on peut éprouver plus de satisfaction est là malheureusement ce que ce qui ressort c'est que plus des enseignants'' anciens plus ils sont insatisfaits de leur situation
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professionnelle et avec une baisse qui est partie roi rapide au cours des cinq premières années bon mais qui restent avant plus élevé que pour les plus anciens parmi tous ceux qui ont fait déjà des stages dans les écoles je suis
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sûr que vous pouvez recoupées avec ce que vous avez pu ressentir de la part des enseignantes sur leur métier selon l'ancienneté un mois qui entend énormément de d'étudiants qui font qu'ils font des stages c'est quelque
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chose qui ressort nettement et qui traduit bien une sorte d'échec des politiques puisque c'est comme si les enseignants plus anciens avaient subi toute une série de changements qu'ils n'ont pas pu maîtriser et qui les ont conduits avait vraiment des idéalisé
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leur institution presque à perdre confiance dans leurs institutions et sur l'estrade notamment par sa et par un tas d'autres données d'enquêté notamment sur leur insatisfaction par rapport à la
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formation continue notamment et par rapport aux politiques menées aux changements incessants qui n'arrive pas à vraiment à digérer à maîtriser alors
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on va pas s'arrêter trois dessus parce que justement je préfère insister sur les aspects pédagogiques mais quand même il ya un lien étroit évidemment entre les conditions d'exercice pédagogique des enseignants et les politiques menées donc il faut carrément dire un tout petit peu quelque
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chose donc là j'ai été très vite mais personne ne conteste qu'il ya vraiment un échec des politiques scolaires et que les évolutions en tout cas dès qu'on regarde les connaissances des élèves
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d'évolution sont clairement négative que ce soit en terme d'efficacité ou d'équité où que ce soit en regardant le moral des enseignants si on compare les enquêtes effectuées à des époques différentes on voit que ça ne fait que se détériorer plutôt le
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sentiment de des enseignants et que le qu'on appelle le malaise enseignant quand même il ya des indices sérieux qui montre qu il ya d une tendance assez assez nette dans le sens d'une aggravation des choses j'ai quand même
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envie de dire tout de suite que je connais aussi beaucoup d'enseignants qui sont satisfaits de leur métier je connais beaucoup de débutants qui arrive à vraiment être fiers de ce qu'ils font donc je veux surtout pas le présenter comme une sorte de tendances
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sociologiques déterministe absolue comme si c'était inévitable est vrai pour tous ce que la sociologie monde souvent ces deux tendances et qui correspond pas à des règles systématique un qui concernerait tous les enseignants on
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voit bien que même tout à l'heure en voyez bien que c'était des pourcentages élevés de satisfaction mais c'est pas non plus 100 % et donc ce qui est intéressant aussi c'est de comprendre à quelle condition les enseignants sont plus ou moins
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insatisfait reste plus ou moins motivés par leur travail etc et donc voilà je tiens à dire qu'il ya quand même un tas de facteurs qui font qu'il ya pas nécessairement à désespérer mais à condition peut-être de comprendre certaines choses
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oui donc juste quand même sur ses politiques qu'est-ce qu'il faudrait sans doute changer parce que c'est vraiment quelque chose qui dure maintenant ça fait quand même c'est pas depuis cinq ans ça fait maintenant 20 ans que ce que l'évolution
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est franchement négative donc parmi les choses les plus évidentes qui ressorte de toutes les enquêtes et qui sont soulignées par donc le cne sco l'unesco donc c'est le conseil national
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d'évaluation du système scolaire qui lui-même est censé synthétiser un tas d'autres travaux un tas de travaux de différents chercheurs bon bah qu'est ce qu'il fait le constat d'une école française marquée par des
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inégalités sociales et migratoire forte et croissante bon c'est ce qu'il reçoit associé à un nombre très important d'élèves en grande difficulté scolaire à qui est effectivement plus beaux nettement plus important que dans la
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plupart des pays comparables à la france est donc ce que pointe le cne ce qu entre autres un village évidemment après qu'un tout petit extrait c'est le fait de rompre avec une sorte de logique de réforme à répétition ou on change sans
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arrêt alors en sont sans arrêt les programmes et céréales et des référentiels de compétences les préconisations les priorités etc on change aussi d'ailleurs les bons les organismes de formation à un rythme
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particulièrement accéléré depuis depuis dix ans on n'a jamais eu des changements aussi aussi rapprochés et donc ces changements en gros ce qui ressort des résultats c'est que au lieu de favoriser
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les changements il provoque plutôt des perturbations mais mais justement il ya quand même quelque chose qui pousse à continuer à opérer tous ces changements ne serait ce que pour au moins
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entretenir l'illusion qu'on est en train d'améliorer les choses quand ça va très mal on peut pas ne rien faire donc on est obligé de changer quelque chose la question c'est qu'est-ce qu'on change pourquoi en veillant à assurer ou non de
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ce qui est fait d'eux des preuves des effets que ça produit avec les efforts plus plus ou moins poussés pour réguler aux besoins des dysfonctionnements qu'on percevrait au moment des changements alors là on est toujours dans la même
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situation c'est à dire qu'on peut toujours espérer qu'on est en train effectivement d'améliorer les choses et sans doute que la communication du gouvernement va clairement dans ce sens c'est toujours le cas après on a ce qu'on peut
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constater c'est que ces évolutions très négatif depuis depuis maintenant 20 ans font que sacré comme une sorte de scepticisme à un manque de confiance et que même si effectivement il ya des mesures qui sont prises qui sont positives
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elle ne rencontre pas d' enthousiasme de la part notamment des enseignants justement parce qu'il ya une trop longue phase où les changements n'étaient pas du tout associé à des progrès mais plutôt au contraire à des difficultés accrues
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alors bon il ya pas mal dans ces deux chercheurs qui avait déjà attiré l'attention sur les fêtes que voilà on avait créé par un plaisait pas on avait mis en avant la réussite de tous et c'est m'écoeure en réalité des cons et
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des enquêtes de terrain ce qu'on voyait c'était beaucoup d'enseignants qui se sentaient impuissants devant les difficultés d'un certain nombre d'élèves la réussite de tous sur le papier elle malheureusement elle correspond pas aux
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réalités qu'on peut percevoir dans beaucoup de classes et donc par exemple j'ai froid 1 dès 2001 avait vraiment à faire un article qui soulignait cette ce sentiment d'impuissance qui se traduisait par l'expression notamment
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élèves en difficulté au lieu de vraiment se demande enfin au lieu d'être dans une posture où on peut analyser précisément des difficultés et des moyens d'essayer de surmonter mais d'en rester à une sorte d' approche très globalisante qui
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quelque part revient principalement étiqueter les élèves plutôt que de vraiment chercher les moyens d'agir précisément sur leurs difficultés alors l'autre chose quand même qui mérite d'être soulignée qui peut
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expliquer la courbe qu'on a vu tout à l'heure par rapport à l'ancienneté des enseignants c'est que on pourrait dire que en fait jusqu aux années 70 les enseignants avaient un peu comme carte
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blanche pour évaluer les élèves estimé que certains étaient avec l'aptitude ou scolaires voulus pour poursuivre leurs études et à partir surtout des années 80 ce qui a été mis en avant c'est l'idée d'une réussite de tous que les
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enseignants devaient assurer c'est à dire quand on a mis la barre très haut en assignant aux enseignants ses objectifs beaucoup plus élevé mais force est de constater que d'après les évaluations n'y a pas eu du tout les conditions réunies pour que les
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enseignants réellement faire mieux que précédemment et donc là ça renvoie bien à cette question des ressources pédagogiques qui permettent ou nos enseignants effectivement d'améliorer leurs pratiques et de se rapprocher au - delà
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de la réussite de tous alors que malheureusement sur les dernières décennies c'est pas du tout l'évolution qu'on peut percevoir alors là je reviens beaucoup plan d'intervention pour vous
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comprenez où on en est à peu près donc là maintenant on va aborder plus précisément la question je demande des perceptions des enseignants vis-à-vis des difficultés des élèves des vies des bons et des mauvais élèves pour aller
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pour recommander un peu comme rejoint les questions abordées tout peur d'eux comment se joue les perceptions des enseignants qu'est ce qui se passe et comment on peut espère éventuellement faire évoluer ses perceptions pour
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qu'elles soient moins souvent fataliste et plus optimistes ou plus assurer un de de réussir à surmonter certaines difficultés voilà donc ce genre de question de
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quelle perception les enseignants en des différences sociales et des difficultés des élèves a été travaillé très très longtemps déjà notamment par howard becker et ski remarquer à l'époque et un
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peu évident à chaque fois qu'on va sur le terrain et que mais quand on enquête un peu près sur les perceptions des enseignants c'est que les enseignants surtout quand justement les conditions ne sont pas réunies pour qu'il puisse faire réussir tous les tous leurs élèves
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bah il remarque que bien qu'il ya des bons élèves qui comprennent vite qu'ils s'intéressent qui progresse en difficulté et leurs parents sont plutôt c'est plutôt leurs parents qui viennent facilement à l'école qui se sentent à
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l'aise à l'école et et qui manifestent leurs remarques que au contraire les parents des mauvais élèves et bien ce qu'ils aiment leur pose plus de problème pour des raisons qui ont
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déjà été bien bien analysé sur toutes les causes qui font que que les mauvais élèves sont beaucoup plus souvent des élèves de milieux socialement défavorisés donc leurs parents sont moins à l'aise comme unique moins
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facilement avec les enseignants ou même ne viennent pas l'école reste invisible à l'école mais pour des raisons évidemment qu'on comprend très bien des condés qu'on fait des enquêtes un petit peu un petit peu poussé donc ce
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constat d'une sorte de corrélation entre le milieu social la présence et à l'école des parents et les résultats des élèves forcément à un effet sur sur la
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façon dont les enseignants interprète ces différences sociales et donc évidemment qu'ils n'ont pas tous les mêmes réactions ça dépend de leur propre trajectoire scolaire à leur propre famille et c'est leur propre
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compréhension des différences sociales mais il ya quand même une tendance qui apparaît extrêmement nettement à chaque fois enfin moi je le constate constamment dans les retours de stages ou non c'est tout simplement que
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évidemment que quand il ya des difficultés de l'échec pas les enseignants sont mal à l'aise à cause de ces de ses échecs et qu' ils sont
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évidemment logiquement psychologiquement et logiquement tenté d'expliquer les difficultés par des facteurs qui leur sont totalement extérieures et que donc en plus comme il ya cette corrélation entre les parents qui viennent à l'école ou pas etc
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ils sont très vite tenté par le fait d'expliquer les difficultés des élèves et leur manque de motivation par le fait que que les parents n'accorde pas d'importance à l'école avec comme indice
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le fait qu'ils viennent pas l'école ou que le travail n'est pas faire la maison alors qu évidemment qu'il ya plein d'autres raisons qui font que le travail n'est pas faire la maison et que ou alors qu'ils ont des carences éducatives qui font que les enfants ne peuvent pas
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se concentrer et c'est ça c'est des explications qui sont omniprésentes et qui effectivement on a un effet de sûrement de soulagement psychologique pour les enseignants pour éviter que eux-mêmes se sentent personnellement en
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échec toutes les recherches que je connais et auquel j'ai participé montre à quel point cette vision est injuste et beaucoup trop sévère vis-à-vis des parents de milieux défavorisés moi j'ai
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fait beaucoup de recherches sur le décrochage scolaire sur les cas extrêmes d'échec scolaire j'ai rencontré les parents et je peux vous garantir que c'était quasiment ça n'arrive quasiment jamais que les parents soient indices
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ces problèmes scolaires simplement ce qui apparaît c'est pratiquement toujours c'est que il n'avait pas les ressources pour être à l'aise à l'école pour savoir comment aider leurs enfants quand ils essayaient ils n'y arrivaient pas et en
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plus dès que des élèves en difficulté pédagogiquement ça devient extrêmement difficile donc c'est évident que c'est pas les parents qui peuvent résoudre ces problèmes donc forcément il abandonnait cet effort d'essayer de travailler avec
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leurs enfants puisqu'il voyait bien qu'il n'était pas compétent et donc c'est tout ça qui aide à comprendre que voilà l'interprétation la plus courante des enseignants est évidemment une
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interprétation qui est qui est tentante pour eux mais qui n'est pas juste du point de vue de la réalité alors la question après c'est comment comment est-ce qu'on peut aider les enseignants
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à justement ne pas être dans cette vision fataliste c'est un peu comme quand on constate d espèce de discrimination dans les fréquences pour interroger les élèves etc il ya toujours la question de mais qu'est ce qui peut contribuer à ce que
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les enseignants des parce qu'on préserve c'est ce genre de problème source d'inégalité et donc moi il me semble intéressant de quand même bien distinguer deux perspectives
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une première perspective cdma de penser que effectivement en donnant à connaître aux enseignants des résultats de recherche ça va les aider à dépasser certains préjugés à rectifier leur représentation
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et qui y vont du coup être moins fataliste notamment par rapport aux difficultés des élèves mais on verra tout à l'heure pour quoi il ya une autre perspective qui moi qui finalement
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s'avère un peu plus consistante on va dire c'est tout simplement que ce qui fait évoluer les ce qui peut faire évoluer les enseignants c'est tous simplement d'être un peu mieux armé pour
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faire face aux difficultés et ne pas se sentir dépassé et en échec devant ces difficultés donc là ça c'est une autre perspective il suffit pas de transmettre résultats de travaux de recherche il faut enfin
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sauf si ces résultats justement comme ça arriver tout à l'heure font apparaître des alternatifs pour dire d'organisation la classe de façon de concevoir l'interrogation des élèves dès lors que l'on se contente pas de
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juste faire apparaître des résultats qui risque d'avoir comme principal effet simplement de culpabiliser les enseignants mais dès qu'on fait apparaître des petites peines alternatives pédagogique qui peuvent donner des chances aux enseignants de
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réussir autrement les choses à ce moment là on est dans la deuxième perspective c'est à dire de justement faire atténuer leur besoin d'expliquer l'échec par des par des facteurs extérieurs tout simplement parce que ils sont moins
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d'échecs on leur a donné les moyens de mur d'où des problèmes donc j'espère que c'est à peu près clair la distinction entre simplement transmis des résultats de recherche et puis contribuer à outiller les enseignants
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pédagogiquement pour savoir pour mieux maîtriser les situations pédagogiques et les difficultés des élèves donc effectivement après on peut quand même espérer que transmettre des
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connaissances que transmet des connaissances peut aider dans la mesure où dans la mesure où c'est pas seulement parce qu'ils sont en échec que qui vont
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avoir une vision fataliste la vision fataliste elle peut aussi se transmettre dans un milieu se s'est elle donné dans une école moi je connais plein de débutants qui me disent à peine arrivé donc comme stagiaire par exemple on leur
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dit tout de suite ou et toute façon c'était le lay c'était là c'est pas la peine voilà ça c'est hyper répandu en fait et c'est grâce à une recherche qu'on a fait qu'on a pu le comprendre à quel point s'est répandue donc là il ya une sorte
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de diffusion de représentations qui a même antérieur au fait que l'enseignant soit un échec c'est à dire avant même qu'ils sont en échec on lui dit non c'est même pas la peine toute façon tu y arriveras pas donc là effectivement mois dans un informateur a souvent j'ai des
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contrats jeudi essaye et puis concentre toi tu vas voir si tu te concentres sur un petit nombre d'élèves dans son mémoire en prenant du temps pour bien analyser ces difficultés pour expérimenter des choses tu vas tu apercevoir qu en fait ça peut tout à
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fait évoluer et la plupart du temps effectivement ça évolue mais ça suppose de se concentrer suffisamment sur des cas précis des d'élèves mais ça justement c'est là où on peut espérer que quand même il ya un effet propre de la transmission de certains
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résultats de recherche dans la mesure où on peut au moins et départ du temps à être ouvert à la perspective qu'on peut faire quelque chose même si on leur dit non c'est pas possible
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voilà donc ça c'est alors ce qui aide à avoir les idées plus claires par rapport à ces questions là on a su revenir donc c'est ce qui peut aider à
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comprendre puisque j'ai amorcé la cje us te ment d'étudier comment évoluent les perceptions et les priorités même des enseignants notamment devant les difficultés des élèves et c'est la
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recherche qu'on a menées depuis 2010 et qu'on continue d'ailleurs amené à m6 on n'a pas toujours tous les moyens qu'on voudrait pour le faire c'est c'est donc une recherche qui cherche à bien
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comprendre en fonction de quoi évolué à l'ailé vision et les pratiques des enseignants débutants notamment des enseignants d'écoles primaires vis-à-vis notamment
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des difficultés alors je vais essayer d'aller assez vite sur bon ben là c'est les termes qu'on utilise donc c'est juste pour bien expliquer que quand on étudie ces évolutions d'enseignants on
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est très bon d'utiliser des outils d analyse qui sont notamment des termes comme socialisation et même aussi bon positionnement on devient tout à l'heure c'est à dire que l'idée en sociologie
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ces coeurs on est construit socialement de par notre histoire sociale et que c'est les expériences sociales convient longuement qui contribue à nous faire évoluer à faire veulent une autre vision de perception de nos jugements et et
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nous et aussi nous nous pratiquement nos actions donc si on veut comprendre en fonction de quoi évoluent les perceptions des enseignants et leur pratique il faut être attentif aux conditions de leur socialisation
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il faut étudier leurs contextes de travail au moins autant que de simplement les interroger et les écouter bon là ouais vrai que là comme l'écran ça va je pense que c'est quand même à peu près le visible
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c'est un petit peu chargé donc voilà l'objectif principal je les ai déjà exprimé c'est d'étudier l'évolution des préoccupations prioritaires durant leur formation a les deux années
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pour ce qui fait un master et leur première année d'exercice sachant que on a poursuivi finalement ses recherches on a trouvé utile de poursuivre bien d'autres athlètes qui peuvent aller
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jusqu'à 7 ans principalement dans la cabine de lille et de créteil en combinaison en combinant pardon des entretiens et aussi des observations pour justement prendre connaissance du
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contexte et puis même repéré des décalages parfait entre les déclarations et puis les pratiques réelles ou pour avoir plus d'idées de questions à poser en observant les pratiques alors mais je
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vais commencer plutôt aller de la phase où ils sont en formation parce que c'est la phase comment on a pu aussi faire passer des questionnaires en grand nombre et pouvoir du coup tester statistiquement les hypothèses inspirer
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à tous les entretiens qu on avait pu réaliser sur l'évolution des priorités et des objectifs des priorités des professeurs débutants donc c'est une
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recherche terry j ai donc par christophe joigneaux stéphane dassé jet ski et moi même depuis 2010 avec presque une
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dizaine en tout deux chercheurs collègues qui ont participé à cette recherche bon ça je n'ai déjà bon positionnement c'est la façon justement en sociologie bourdieusienne notamment on parle de
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dispositions c'est à dire les choses qu'on à intégrer durablement alors que l'idée de positionnement c'est plus l'idée associé à l'idée que ça peut varier les positionnements selon les expériences selon les situations mais si on occupe longtemps la même
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position et qu'on a longtemps le même positionnement on finit par incorporé ça sous forme de disposition un pour dire des choses un petit peu rapidement mais nous on s'intéresse plutôt aux variations
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justement de positionnement réalisation on peut d'abord même si finalement les
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phases de d'une phase initiale qui les a menés au projet d'enseigné pour des raisons bien particulière avec un vécu particulier et que ça on peut l'interroger par entretiens mais c'est
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parce qu'on peut le mieux étudier puisque c'était dans le passé on étudie beaucoup plus précisément c'est ce qui se passe pendant la formation et au cours des années suivantes et pour donner un aperçu tout de suite
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un des tendances qui se dégagent c'est que en fait on voit que nation il n'y a pas du tout le fatalisme qui règne
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chez les enseignants les plus anciens au contraire ya l'espoir donc pendant la phase de formation on va le voir même
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dans l'est aussi bien les entretiens que les réponses au questionnaire il ya plutôt une adhésion aux idéaux de l'école et au souci de faire progresser tous les élèves et c'est plutôt dans la phase ultérieure l'information que il ya une évolution dans le sens d'un
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découragement et d'une démobilisation voilà donc c'est ça qui ressort assez que bon ça c'est un peu ce que j'ai déjà dit donc pendant la formation bon bien sûr il ya des doutes il ya des grandes
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difficultés notamment pour les stagiaires pendant les premières semaines voire les premiers mois mais justement les enquête par questionnaire montre qu'il n'y a pas un effritement oui très léger en tout cas de des
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ambitions et du souci de justement je trouver des moyens de favoriser les progrès de tous les élèves pour je reste un petit peu accès sur cette question là c'est vraiment tout simplement parce que
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même si le fait que les stagiaires soit depuis quelques années directement et brutalement à mi-temps d'aidé dès le début de l'année scolaire ça provoque effectivement un choc à une perturbation qui est d'ailleurs qui les
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amène à se désintéresser pratiquement du reste pendant un certain temps pour essayer de surmonter cette épreuve mais n'empêche qu'il ya une stabilité de la situation c'est la même classe toute l'année il ya quand même un encadrement il ya quand même des interlocuteurs
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d'autres stagiaires des collègues enseignants des formateurs des tuteurs et à tous a ajouté fait qu' il ya ya pas un processus massif du tout de découragement dès cette année là au contraire il ya plutôt le sentiment de
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progresser souvent sur la fin de l'année les professeurs stagiaires exprime la fierté d'avoir su remonter un certain nombre de difficultés et c'est comme ça qu'on peut comprendre les résultats de l' enquête de tout à
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l'heure qui indiquait que en prêt lors de la première année d'enseignement c'est là où le taux de satisfaction était finalement le plus élevé là où ça se dégrade c'est après la titularisation parce que justement les postes suivants
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alors pardon en fait un des indices quand même d'une adhésion aux idéaux de l'école et au souci de remédier aux difficultés des élèves ça apparaît dans le questionnaire anonyme a donc ce n'est
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pas tellement de raison que les réponses ne corresponde pas à aux convictions lorsqu'on les interroge sur leur façon de percevoir les pratiques de leurs collègues
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les réponses sont très proches ou en première et en deuxième année donc c'est comme je disais n'y a pas vraiment de décrochage et c'est une exception qui surtout d'ailleurs en deuxième année et une perception assez critique des pratiques de leurs
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collègues du point de vue de leur façon de gérer les difficultés des élèves et vous pouvez remarquer que que là où là
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où le jugement porté c'est que c'est insuffisant ce qui est fait par leurs collègues là où ça dépasse 50% house est majoritaire c'est justement sur les deux questions se rapportant aux difficultés
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des élèves c'est quand même l'un disent qu'il n'y a là rien ne les oblige à se démarquer leurs collègues ainsi le 6 le déclare de cette façon c'est bien qu'il ya pour eux une sorte de décalage un peu choquant même entre
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les idéaux qui sont défendus en formation et puis la réalité de bon nombre de pratiques à au moins dans les écoles buisson qui sont souvent effectivement des écoles ou des postes et qui sont des écoles pas facile donc
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voilà déjà pas tous les indices qu'effectivement pendant l'information il n'y a pas encore une des mobilisations massives et qu'elle survient plus tôt au cours des années suivantes bon là c'est un peu le détail de ce que
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je viens de dire sur les quelques évolutions qu'on perçoit entre la première et la deuxième année mais bon qui sont pas le qui sont quand même pas des évolutions aussi spectaculaire que
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ce convoi par la suite j'ai déjà dit à peu près tout ça donc là c'est comme ça un point juste pour pas que ça restait
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ouais d'accord donc donc là c'est un exemple te mens 2 du décalage entre la halle à les intentions on va dire des professeurs débutants et puis souvent ce
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qu'ils trouvent ou en fait justement eux quand ils viennent en disant nous on pense que quand même en tant qu'enseignant on doit essayer de faire progresser tous nos élèves ils peuvent se heurter à des cas des équipes où
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c'est trop décalé des normes installé dans l'école et où là ça peut conduire à ce que effectivement ils soient qualifiés d'utopistes par par les autres enseignants là c'était en l'occurrence
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le directeur et puis un petit noyau d'enseignants voilà donc cgt juste pour vous donner une petite illustration j'en ai des dizaines d d d entretien de ce type avec à chaque fois cette espèce
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de décalage entre les idéaux qui sont quand même en partie incorporé par les débutants et puis les pratiques ordinaires qui quelque part sont plus comment dire le reflet de ce qu'on voit aussi dans les évaluations c'est à dire beaucoup de difficultés dans surmonter
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et puis un fatalisme qui finit pas renier par rapport à ça alors ça peut être dès l'année où ils sont stagiaires à que ce que s'amorcent ce processus de démobilisation notamment lorsqu'ils ont de grandes
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difficultés et puis que ceux qui les encadrent ne sont pas suffisamment encourageant ou efficaces dans leurs conseils pour les aider à surmonter leurs difficultés si on doit isoler un peu les principaux
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facteurs qui expliquent la démobilisation ultérieure c'est donc le fait que ce sont des postes beaucoup plus précaire avec souvent plusieurs classes à gérer dans la même semaine même dans plusieurs écoles avec des
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double niveau des choses complètement nouvelle pour les débutants puisque c'est bon une seule classe donc c'est à ce moment là que ça devient ça devient pour eux impossible d'assurer les progrès de tous leurs élèves
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puisqu'ils en ont trop dans trop de casse différentes avec des niveaux nouveau et c'est donc c'est à ce moment là qu'ils ressentent cette impossibilité que leur exprimer leurs collègues et du coup c'est là qu'ils peuvent adhérer au discours de leurs collègues plus fataliste puisque même son prix dans ce
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fatalisme du fait qu'ils sont vraiment dépassés par les difficultés et quand ils s'obstinent à vouloir par exemple rester proches de leurs idéaux ils peuvent vraiment s'épuiser et donc il ya
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une réaction de protection de soi qui est tout à fait compréhensible et qui explique du coup même l'attitude des plus anciens c'est à dire que les plus anciens ils sont passés par là et leur disent d'ailleurs qui sont passés par là donc si vous voulez la compréhension
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qu'on a quand on étudie les débutants je trouve qu'elle doit s'appliquer au plus anciens parce que malheureusement leur socialisation professionnelle avec des cheminements à chaque fois un peu différent les a en quelque sorte un peu
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comme décourager voire désespérée et refaire renoncer à des idéaux qu'ils avaient antérieurement beaucoup d'enseignants siens que j'ai pu interroger disent oui moi aussi au début je croyais à pouvoir révolutionné l
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école réussir et puis voilà j'en suis revenu enfin c'est vraiment un discours qu'on entend et qui quelque part se rejoue malheureusement de génération en génération alors bon là c'est encore des exemples la série en frappant je passe rapidement
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c'est une heure c'est là la même la même même débutantes qui elle même est choqué dans un premier temps par la pratique d'une enseignante qui se retrouve
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l'année suivante dans la même école que cette enseignante qui hasard a justement une classe du même du local qui accepte de l'aider et du coup cette enseignante qui était perçu de façon très critique
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dans un premier temps deviendra en fait elle devient une référence au moins elle elle sait de quoi elle parle et au point que adoptent cette idée de laisser
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tomber certains élèves voilà c'est juste un raccourci pour vous donner un aperçu de quelque chose qui d'habitude se joue beaucoup plus en plusieurs étapes sans que cela soit aussi aussi flagrant bon après voilà il
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ya une explication donc ces dépôts sont plus difficiles ils ont presque plus d'encadrement de formation et du coup ils ont absolument besoin du soutien à leurs collègues quand on est en
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situation difficile c'est un réflexe pas fait logique de chercher à avoir le soutien social au moins des collègues donc c'est pour ça aussi que ça les pousse à adopter les mêmes visions elles
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mêmes pratiques que la peine un oui donc voilà le retour un peu ce que je voulais faire juste attendre c'était donc de nouveau sur cette perspective qu est-ce qui peut effectivement aider les
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enseignants à évoluer dans leur orientation je pense enfin pour nous en tout cas aller chez cette recherche on estime qu' il faut absolument intégrer tout simplement le fait quand les enseignants sont en échec du fait
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qu'ils sont pas armés et finalement pour affronter des situations beaucoup trop difficile avec trop peu de temps trop peu d'accompagnement de formation etc et bien c'est normal qu'ils se vous m'entendez oui qu'ils se protègent
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notamment en essayant de limiter la charge de travail de responsabilité en se disant effectivement si l'on peut rien pour eux c'est une façon d'essayer de se soulager et qui est la norme en plus dans ces temps pas mal de l'école
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malheureusement est donc ce qui peut les aider à évoluer c'est pas juste de leur attirer l'attention sur des résultats de recherche c'est clair que c'est vraiment de leur faire apparaître des alternatives des moyens d'action meilleur des ressources
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pédagogiques supplémentaires des formations du temps supplémentaire d occasion de progresser dans leurs pratiques pédagogiques tout simplement et c'est seulement à cette condition est donc à la condition d'être moins en échec qui devrait être capable d'être
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moins fataliste et de moi entérinait des inégalités sociales à qui guy apparaissent de façon flagrante à leurs yeux entre les élèves qui réussissent et puis ceux pour lesquels ils ne voient pas ce qu'ils peuvent faire en fait donc
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là je pense que c'est un point important qui met en avant évidemment là l'importance des ressources pédagogiques des formations mais pas seulement des formations axées sur des cas aussi les conditions d'exercice qui rendent le travail le
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métier trop difficile par rapport aux outils dont on dispose faut que je m'arrête là où je peux prendre encore attendez je regarde si autre chose je voulais préciser
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ouais c'est quasiment égaux bouée par contre je sais que le capable de séparer c'est un cas qui prête à beaucoup de polémiques et peut-être qu'il vaut mieux même pas l'aborder
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je voulais peut-être surtout souligner le fait que ça fait longtemps que notamment pour dieu a souligné à quel point si on veut limiter les inégalités la meilleure chose à faire c'est de
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d'assurer des conditions d'apprentissage à l'école qui limite l'impact des transmissions à qui ça qui se déroule hors de l'école c'est seulement à cette condition qu effectivement on peut espérer y arriver et d'ailleurs il ya
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beaucoup d'expérimentation pédagogique qui ont montré que c'était tout à fait possible en créant de très bonnes conditions pédagogiques d'apprentissage d'assurer puis ce qu'on appelle maintenant là est ce qu'on décide par la réussite de tous c'est à dire le fait
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que quand on réunit ces conditions tous les élèves même ceux issus des milieux sociaux les plus défavorisés réussissent nettement mieux que la moyenne habituelle ce qui montre bien que les facteurs extérieurs à l'école effectivement un poids important quand
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les cov à une action insuffisante mais que dès lors que l'action est davantage garantie par de meilleures conditions pédagogiques d'enseignement et bien on peut tout à fait réduire ces inégalités en tout simplement en élevant le niveau
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général au dessus de la moyenne voilà je peux m'arrêter là aussi [Applaudissements]
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merci beaucoup pour cette présentation des questions je voulais vous demander alors ben moi je viens d'un milieu défavorisé et comme vous l'avez dit moi je vois mes
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parents 6e il était déjà un père du coup et je suis arrivé au lycée j'ai fait un bac st2s parce qu'à la base je voulais faire un bac s on n'a pas voulu et j'avais un des très bonne moyenne plus
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de 16 de moyenne bref et j'ai voulu faire une licence de biologie et c'est ce que j'ai fais d'ailleurs sauf que en bac st2s on a voulu absolument soit faire me faire passer les concours d'infirmière soit les éduque spe et mes
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professeurs et mon conseiller d'orientation ont dit qu en gros si j'allais en lissant j'arriverai pas et que j'aurai pas de diplôme et voilà bref et je vois vous vous lavez vous avez raison d'attirer l'attention sur ce
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genre de situation et je me suis dit ben par rapport à l'inégalité d'orientation pas forcément bon toi tes parents ils sont bons dont tu as fait un bac s es tu toi tes parents ils sont ouvriers dont tu vas faire un bac pro et je me suis
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dit les balles échec scolaire viendrait peut-être de sa wii comprend alors je peux répondre je vous réponds suspense et une question bien spécifique à lui répondre tout de suite effectivement je
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sais que ça peut arriver moi j'ai ma collègue qui est devenu professeur d'université qui a été orientée un bep comme par hasard ils étaient de milieux très défavorisés issus des migrations donc je sais que c'est évident que ça peut exister comme des cayes qui
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existent mais quand on est sociologue on regarde les tendances les plus les plus lourdes statistiquement et ce qu'on voit quand on regarde on voit que lorsqu'un pronostics comme ça des chèques qui
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incite à dissuader un de faire certains choix ce pronostic d'échec malheureusement ce qu'on voit c'est qu'il est quand même souvent fondées c'est à dire que vous vous faites partie des cas qui a résisté à ce pronostic d'échec et qui a réussi
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mais il ya beaucoup plus de cas qui qui eux au compteur échoue en fait on voit dans les dents les taux d'échec que malheureusement ce risque d'échec il est souvent réelle même si vous justement vous êtes dans le cas où vous avez
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réussi à la surmonter ce risque mais c'est pour ça que c'est pas contradictoire lorsqu'on étudie des cas précis on trouve toujours des contre-exemples en fait donc vous vous êtes vraiment un contre exemple qui montre que effectivement ça peut arriver et c'est vrai que c'est pas si rare que
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ça non plus que dié des mesures de dissuasion qui aurait pu vous empêcher de faire quelque chose que finalement vous avez réussi donc vous vous êtes un contre exemple par rapport à ce que j'ai dit je suis tout à
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fait d'accord et je devais tout à fait que ça existe mais j'attire l'attention sur le sur le fait que c'est souvent ça qu'on met en avant alors que statistiquement on voit bien que le risque d'échec malheureusement idée réellement fondée il ya vraiment un
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risque d'échec beaucoup plus grand pour les élèves de milieux socialement défavorisés voilà c'est pas contradictoire mais je comprends pas pourquoi tout simplement les professeurs ou les conseillers d'orientation ne laisse pas les élèves faire leurs
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propres choix risque à ce qu'ils échouent mais au moins ils auront fait leur propre expérience je comprends ce que vous dites mais c'est pas si simple parce qu'être se lancer dans des études échoué échouer une année riche en italie
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c'est extrêmement peiné pour tout le monde pour la personne elle même pour pour tout ce qu'ils voient ça et c'est pas étonnant que des gens estiment qu'il vaut mieux éviter ces épreuves à des gens vous vous dites oui il faut leur
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laisser leur chance mais là vous sous-estimez le fait que c'est extrêmement dur et pénible d'être en échec et ça moi je les juge dvq jeu c'est extrêmement dur donc c'est pas étonnant voilà qui est cette attitude de se dire bon ben je
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vais lui éviter d'être en échec il vaut mieux qu'ils réussissent quelque chose d'un peu moins bien plutôt que de rater quelque chose qui est a priori plus ambitieux ça peut se comprendre quand même c'est pas complètement irrationnel et vous comprenez ce que je
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veux dire après moi je vois en licence du coup enfin de l3 sont à deux classes de 40 on avait 15 qu'ils ont réussi leur licence et les cinq premiers étaient tous deux
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familles défavorisées et ce qu'ils ont réussi leur licence mais au plus bas étaient des mains des enfants de familles plus aisées y entre guillemets alors là bon là je ne peux pas répondre en détail mais à chaque fois selon les
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filières il ya des facteurs différents qui peuvent jouer qui va dans cette filière pourquoi pourquoi pourquoi effectivement ce qui vend cette filière en étant mieux favoriser c'est plutôt des élèves qui finalement sont pas du
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tout en réussite enfin cela il faudrait vraiment étudié même leurs performances antérieures qu'est ce qu'il fait depuis quand enfin est ce que pour eux c'est une sortie de secours enfin là c'est faut vraiment voir aucun au cas par cas mais il ya d'autres
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filières où c'était tout à fait le contraire et notamment dans l'accès aux grandes écoles ça quand on regarde les statistiques selon le milieu social et selon le genre aussi c'est malheureusement complètement dans le sens de d'un risque d'échec beaucoup
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plus grand pour les deux milieux défavorisés et pour les filles dans le cas des grandes écoles scientifiques malheureusement donc fatou dépenses à chaque fois la filière qui ont regardé les choses qu'on voit au niveau du bac sont un peut être différente de ce qu'on
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voit après moi c'est vrai que mon domaine principal c'est avant le bac passé jusqu'au bac 10 ans donc moi c'est de ça que j'ai essayé de vous parler surtout une autre question du coup je vais me permettre une
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question est ce que tu penses que le il ya eu beaucoup de changements d'un point de vue réglementaire et législatif sur l'inclusion notamment des élèves en situation de handicap ou en grande
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difficulté d'apprendre sage qui du coup génère une forte hétérogénéité dans les classes une hétérogénéité que les enseignants de mon âge n'ont probablement pas connu durant leur scolarité pour ma part j'ai connu des classes
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plutôt de niveau dès le collège et pour lequel c'est le modèle en fait que je connais est ce que ces changements là du coup peuvent expliquer ce malaise alors
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à la fois dense que j'ai connus comme comme comme système éducatif et puis également dans les outils dont je dispose pour pouvoir répondre à cette hétérogénéité c'est certain que c'est l'une des
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composantes les malades là j'ai pas après j'ai manqué de temps peut-être j'aurais dû gagner du temps ailleurs mais en tout cas on peut énumérer une série de facteurs qui contribuent à créer une sorte de de discordance
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finalement entre ce qu'on demande aux enseignants de réussir est ce qu'ils sont capables de réussir et on peut résumer les choses en disant que depuis trente ans on arrête pas à la fois d'élever des ambitions on passe d'une
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réussite que d'une partie des vagues réussite de tous un énorme pas en avant qui déjà peut mettre en difficulté les enseignants mais en plus de ça on change quoi on change énormément des programmes je l' ai déjà dit on inclut de plus en
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plus d'élèves qui ont des troubles particuliers qui forcément complexifie le travail sans que ce soit associée à des formations poussées dans ce domaine des ou sans qu'il y ait des renforts official spécialisés pour supporter ce
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genre de difficultés donc là on peut encore ajouter d'autres facteurs qui expliquent ce malaise on peut ajouter le fait que les enseignants se plaignent énormément du fait que un peu comme pour les obliger à faire des choses qu'ils
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réussissent pas à faire on leur demande constamment de remplir des tableaux d'évaluation de rendre des comptes des projets d et il parle de cette paperasse qui envahit leur travail et qui fait qu'ils ont encore moins de temps pour justement réussir
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à analyser à comprendre et à résoudre les problèmes donc il ya tout un ensemble de facteurs y compris d'ailleurs les changements incessants chaque fois qu'il ya un changement de programme de dispositifs de priorité ça
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demande du temps et les enseignants français manquent cruellement de temps je crois que cet été signalé dans un des tableaux mais des particularités de l'école primaire française c'est justement que les enseignants ont beaucoup plus d'heures a assuré devant
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les élèves que la moyenne européenne sur toute l'année puis par semaine c'est encore plus flagrant puisque il par jour c'est encore plus flagrant il ya des très grands très longue journée donc toutes ces conditions sont défavorables d'un point de vue pédagogique et crée
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forcément de l'échec des élèves et des enseignants et les enseignants évidemment éprouvé le besoin de se protéger de ce sentiment d'échec par des choses qu'on peut analyser un mec qu'il faut bien interpréter semble-t-il dans
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ce sens là comme plutôt une sur des faits des faits de rebond des contradictions politiques entre ce qui est demandé aux enseignants et qu'on leur donne les moyens de vraiment pouvoir réussir c'est vraiment le moment
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pour moi centrale il nous reste cinq minutes une question pour la dernière question du coût merci tu vais pas de vous voyez
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artificiellement la distinguer la perspective une et deux entre exposer les enseignants aux résultats de la recherche simplement ou
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chercher à mieux les outiller pour moi la différence allait un peu subtile enfin je pense la comprendre mais parce qu'elles sont pas contradictoires qu'il faut d'abord les exposer aux résultats de la recherche pour qu'ils prennent
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conscience des décalages et conscience qu' il n'y a pas forcément de fatalité et que les outils oui on je pense vraiment qu'on peut mieux faire et dans la formation initiale et continue qu'on
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peut améliorer leur situation de travail par des politiques publiques en réduisant la logique de l'affectation et du mouvement mais je pense aussi qu'ils ont une part de créativité pour pour
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trouver les options alors c'est peut-être parce que moi même je me sens trop démuni pour être prescriptrice de pratique précise mais voilà est-ce que tu peux développer là dessus mais en
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fait mon avis la fin ce que tu dis fait bien paraître de choses enfin un point sur lequel je suis pas tout à fait d'accord et l'autre entièrement d'accord là où je suis pas tout à fait d'accord c'est de penser qu' il faut commencer par les sensibiliser s'ils sont
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complètement en échec en déconfiture et puise etc ils vont même pas réussir à s'intéresser à des résultats ils vont juste être là qui peut me qui peut m'aider donc un sens là je pense
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que dans les cas extrêmes en tout cas dans les cas moins extrêmes effectivement ça peut attirer leur attention et puis les inciter à faire un cheminement mais pour moi la deuxième chose que tu as dit c'est pour moi c'est déjà les outils et que de les encourager à fins de mettre en place un dispositif
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pédagogique dans ton monte groupe qui leur donne l'occasion de réfléchir et de chercher ensemble des solutions et parfois d'en trouver donc pour moi c'est en plein dans cette idée de pas juste est exposé à des résultats de recherche mais de leur donner les moyens de progresser et de
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mes vêtements en échec grâce à ça effectivement moi aussi j'ai souvent été surpris par la capacité de trouver des solutions d'enseignants j'ai que je sous-estimé parfois c'est à
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dire que voilà faut au minimum les encourager mais émet aussi produire des situations qui se prête à des progrès c'est exactement pareil pour les élèves moi j'entends souvent les professeurs dire ils ont compris qu'il fallait être
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plutôt bienveillant encourageant il ya des fois ça peut suffire d'être très encourageant et d'encourager âge chercher mais il ya plein de chaos si c'est ou ça suffit pas du tout et où en fait si on encourage justin d'élèves ils
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ont bien oui tu es capable mais qu'il est toujours un échec qui comprend toujours rien ça aucun effet d'encouragement dans ce cas là si ce n'est de se dire qu'il a à faire un professeur qui n'est pas malveillants avec lui mais c'est tout et c'est un peu
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pareil je pense dans la formation c'est à dire que il faut essayer d'associer la sensibilisation avec le fait de d'outiller ou d'aidé en tout cas progresser dans l'outillage qui permet de résoudre les problèmes parce que sinon c'est tout à fait humain de se
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protéger de l'échec de l'épuisement de d'une façon défensive est forcément un petit peu détriment des élèves et des familles donc je pense que c'est pas là on n'est pas c'est pas contradictoires un traître tu mellac simple sur un
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aspect et moi un peu plus sur sur l'autre mais c'est vrai que ça se complètent quand même c'est sûr que par rapport à comment outillés on est maintenant même outillés pour le faire en fait et ça peut évoluer
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avec l'expérience et puis selon là c'est vrai qu'il se trouve que je trouve que pas je vais pas revenir sur toutes les expériences qui font que je me sens outillés pour répondre à beaucoup de questions pouvoir donner des conseils en tant que tuteur aller dans la classe ne
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m'aidait à mettre en place des choses mais je pense qu'une des clés c'est aussi 2 il faudrait beaucoup plus prévoir des associations déco interventions auprès des poussins débutants entre des chercheurs qui est
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effectivement en conscience d'un certain nombre de processus complexes et des praticiens des gens qui sont plus outillés pour savoir comment traduire ça concrètement dans des pratiques et pouvoir conseiller ou au moins encouragé
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à tenter des expériences auprès des enseignants est effectivement des enseignants chercheurs beaucoup n'ont pas forcément tous les outils pour savoir au-delà des résultats de recherche comme un outil est là pour moi la clé c'est de développer des décos
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intervention pour que les compétences complémentaires des formateurs puisse allier les deux c'est à dire la sensibilisation la compréhension de processus complexes et en même temps l'outillage qui permet de ne pas être en
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échec par fait il me reste à remercier les deux conférenciers et à vous rappeler les deux prochaines conférences qui ont lieu assez rapidement esprit critique et les croyances
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conspirationnistes une intervention de sylvain de louvain le mercredi 20 novembre de 16h30 à 18h30 et le lundi 25 novembre de 18h à 20h une intervention
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de claudine le sur le jugement critique par la pratique de la discussion a visé fou fiso le philosophique excusez moi en éducation morale et civique voilà je vous remercie beaucoup pour votre attention je vous souhaite un
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bon week end une bonne journée au revoir [Musique] [Musique]
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