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alors liesse là on termine la journée dans ma cuisine on fait le bilan mais on a récupéré ce matin à la gare de longueau et on a filé vers la ville pour une tournée des foyers parce que demain
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il ya le projet de loi protection de l'enfance qui arrive à l'assemblée qu'est-ce que quitte à marquer moi j'en ai moi j'étais déjà venu dans la somme il ya quelques années parce qu'il y avait eu un foyer qui avaient été
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lourdement épinglé par par plusieurs inspections dans lequel s'était déroulé des faits de maltraitance assez inouïe avec des défenestrations d'enfants qui étaient victimes de violences dans cette
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structure est avec les professionnels de l'époque on s'était beaucoup mobilisés pour dénoncer à la fois ce qui s'y passait mais surtout pour que les pouvoirs publics agissent et j'ai eu la bonne surprise aujourd'hui de voir que
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le département avait enfin compris que ce qui fonctionnait le mieux dans l'accueil pour l'accueil des enfants placés s'étaient les petites structures les petites unités à taille humaine où il n'y a pas plus de dix enfants avec
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des professionnels en nombre suffisant ça ça m'a marqué alors ce matin tenu à retourner justement en ce foyer la ville c'était la maison des petits français la maison des petits français mais le nom a changé le lieu a changé
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même si ça reste le la même institution masseuse mais en effet il ya maintenant six gamins et qui ont chacun leur sens aux chambres s'offrent une chambre double et avec une
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maîtresse de maison des cartes nationales en nombre suffisant quoi et ça devrait être ça devrait être le cas partout en fait ce qu'on a vu ce matin en visitant cette structure devrait être la norme des petites maisons des petites
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unités avec des professionnels en nombre suffisant et traiter correctement sur tout d'abord remercié les gens parce que tout à fait à peine sa demande et dimitri à l'amex d'abbeville que tout de suite ils ont dit oui pour ouvrir leurs portes
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et donc là on n'a pas seulement fait de la visite de locaux on a aussi discuté avec les jeunes qui étaient là et comme toujours moi ce qui me marque c'est quand même les coupures permanente dans les parcours il y en a un qui y voilà
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celle-ci la paix le cdf donc le centre départemental de l'enfance et la famille fait deux ans au foyer éducatif car ni l'a fait le foyer lieberman puis il a fait la mecque ce avec au milieu de sa
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dé retour dans sa famille et un petit peu de familles d'accueil quoi donc je te mélange tout ça et puis tu as des parcours qui sont quand même extrêmement saucissonné sur un coach que tu as connu toi aussi complètement mais ça c'est classique en protection mon enfance en
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fait il n'ya pas un département qui épargnée par ce phénomène de rupture dans les parcours et d'instabilité dans les placements c'est vraiment partout et ça doit tous nous préoccuper parce que ces instabilités là et ces changements de lieu de placement de manière très
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fréquente ont des conséquences qui sont massives l'impossibilité de tisser des liens affectifs durable l'impossibilité de faire confiance à un adulte de référence l'absence de réseau social
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puisque plus on change de lieu de placement plus on change d'école et moins on a de facilité à avoir un réseau social qui quand même pour bon nombre de personnes est aussi essentiel à l'âge adulte
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donc toutes ces ruptures là elles ont ses conséquences et il faut absolument régler le problème est réglé pour autant ça se double d'une autre rupture permanente qui l'art pur à la majorité non oui mais deux référents aussi puisque normalement
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on est supposé avoir un référent aide sociale à l'enfance qui doit suivre notre parcours nous accompagner au field jusqu'à la majorité est en fait là il y en a un qui dit bah voilà j'en ai une depuis trois quatre mois
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ça fait six mois qu'on m'en a changé ainsi de suite et donc avec beaucoup de turnover dans la personne qui doit accompagner servir de fil rouge mais je pense que les travailleurs sociaux en france en ont ras-le-bol aussi ce qui
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explique ces turn over et ses changements de poste fréquents à partir du moment où on va continuer de maltraiter les travailleurs sociaux dans les services allaient pressurisé à leur imposer en nombre un travail qui est
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irréalisable notamment en leur mettant à leur charge 60 70 gamins évidemment qu'un trait au bout d'un moment on pète un câble on change de métier où on change de département on va voir s'il ya lieu seigneur et c'est donc là dessus il
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ya une vraie réflexion à mener sur l'encadrement et le taux d'encadrement de ces professionnels et du nombre d'enfants qu'ils doivent accompagner évidemment quand on est éducateur spécialisé à la zone on ne peut pas
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faire du bon travail quand on a 60 situation sous sa responsabilité il faudrait limiter à 20 25 enfants par référant à l'aide sociale à l'enfance pour qu'on ait un travail de qualité un travail de dentelle qui sait que le
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gamin soit vu par leur épure en passionnant clairement le gamin il est vu aller une fois par an voire c'est juste des envois de courriels croyable jour l'état sic et électroniques parce que j'ai peur qu'elle se casse la figure
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donc ça c'était lors les gamins qu'on voyait là ils avaient tous 17 ans 16 enfin les approcher de la majorité et avec à la fois une peur d'eux qu'est-ce
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qui va je vais devenir à 18 ans et en même temps la volonté de rompre avec tout ce système d'éducateurs dette sociale de j'ai un paradoxe si un paradoxe est à la fois on sait qu'à 18 ans on peut pas
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être autonome comme ça du jour au lendemain et encore moins avec les parcours qu'on a eu et d'un autre côté on fait un tel rejet de l'institution parce que l'on sait aujourd'hui que le système dans sa globalité et maltraitant
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puisqu'il ne prend pas en charge les individus et leur singularité donc il ya cette défiance vis-à-vis des services qui fait qu'à 18 ans un certain nombre donc plus envie d'être accompagné par les deux et ça c'est très grave mais ça doit tous nous interroger aussi sur
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notre manière de fonctionner pendant l'enfance pendant la minorité de ces jeunes là et puis moi je pense que ce qu'il faut aussi évidemment rendre obligatoire et ça éviterait un certain nombre d'angoissés les contre un jeune majeur les contrat jeune majeur c'est la
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possibilité pour un jeune de prolonger sa protection au delà de 18 ans et au moins jusqu à l'internât sauf que ces contrats jeunes majeurs y baissent partout sur l'ensemble du territoire y en a de moins en moins on sait que six
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enfants placés sur dix en france sortent du système à 18 ans et pire on sait surtout que 40% des jeunes sans abri de moins de 25 ans sont d'anciens enfants placés il ya une fatalité dans le
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système de protection intense avec des condamnés à l'âge adulte finalement au pire c'est-à-dire à la rue et ça c'est une réalité avec des grandes variables puisque dans des départements on a 10% de contrat jeune majeur et puis dans
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d'autres on en a 70 % donc 70 % qui sont accompagnés jusqu'à près et 18 ans je pense qu'ils auraient un autre chose à inventer aussi parce que on le dit à 18 ans que j'entends quand même chez les jeunes que j'ai rencontrés c'est une volonté de couper avec ça finalement
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après s'être pris mur s'est rappelé on en a eu un exemple qui nous a été donné une assistante familiale qui est rappelé et qui dit bon bah voilà est-ce que je peux revenir et se tourner
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vers l'aide sociale à l'enfance clip bon bah oui on aimerait bien avoir un contrat jeune majeur mais à partir du moment où tu a rompu c'est plus possible de recoller quelque chose droit à l'erreur voilà et ça c'est quelque chose qu'on demande si un jeune
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a 18 ans refuse ou ne souhaitent pas tout simplement être protégés encore un peu au moins le jour où il en a besoin et notamment s'ils se retrouvent à la rue qu'ils aient la possibilité de re toquer à la porte du département pour
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demander de l'aide et ça j'en leader c'est la moindre des choses dans le système de protection avant je le dis souvent le système a le système de protection marrant ce n'est pas de la politique de protection avant ce n'est pas une politique sociale comme
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les autres c'est avant tout et surtout une politique de suppléance parentale et je ne sais pas en france quel parent accepterait de jeter à la rue déjà son enfant à 18 ans ou à 19hoo à 20 ans refuserait de nouveau de leurs et
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accueillir chez soi personne ou de la gamine n'a pas ce que je veux dire que cdd vie concrète et ben ne pouvons pas revenir de manière protégée là on nous dit qu elle a eu trois trois
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accouchements trois fausses couches que grosso modo elle a l'air de se prostituer dans un hôtel parisien et en plus il ya sa soeur qui a 16 ans qui s'est fait rattachée à elle comme si
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elle était une majeure qui pouvait lui apporter secours quoi complètement complètement mais je pense que à travers cette histoire on voit bien là l'échec de notre système de protection en france c'est il faut arrêter de simplement se poser la question de la minorité de
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savoir comment les enfants sont traités pendant leur enfance il faut aussi se poser la question de savoir ce qu'ils deviennent est clairement majoritairement ce que l'on deux ans une fois adulte n'est pas très sympathique n'est pas très joli et ça
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traduit cet échec la de la protection de l'enfance alors on a eu une discussion avec la directrice de l'aide sociale à l'enfance dans la somme que moi j'ai trouvé assez franche où c'est à dire que quand on lui dit bon voilà il ya un truc qui est
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prévue qui s'appelle le plan pour l'enfant il n'est pas mis en oeuvre dans la somme en ont même fait un petit peu et tout ça mais elle reconnaît que ce n'est pas fait quand on lui dit bah voilà l'aide sociale à l'enfance les
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référents il y en a pas ils croulent sous les dossiers ils sont pas vus par les enfants elle nie pas à l'envoyer avec 40 dossiers qu'est ce que vous voulez qu'il fasse elle sent bien qu'il ya quelque chose à résoudre et quand on lui parle
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des assistantes familiales je pense qu'on va venir un petit peu parce que c'est une rencontre marquante de la journée mais qu'on lui dit voilà elles se sentent seuls non accompagnés par les référents à eux elle n'est pas dans la dénégation elle cherche des solutions mais elle n'est
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pas dans la négation selon jyske c'est une première partie du problème qui est résolu quand déjà on ne nie pas le problème je suis d'accord je suis d'accord et puis je pense que de toute façon quand on travaille ne serait ce qu'une journée en protection enfant s'il est donc on ne peut pas se satisfaire du
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système tel qu'il fonctionne actuellement puisque ces carences sont flagrantes elle saute aux yeux et tous les jours donc oui elle a fait preuve d'honnêteté et c'est une bonne chose moi ce que je déplore là dedans c'est que on a des lois qui sont votées depuis
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des décennies de hors date la loi de 2007 qui oblige ce projet pour l'enfant et la loi de 2016 la loi de 2007 en 2021 n'est toujours pas respectée ni appliquées par les départements par faute de moyens
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peut-être parfois par manque de volonté politique sûrement mais surtout parce que l'état est le grand absent de cette politique sociale de cette politique publique nous faire un dieu qui a été frappant c'est le budget le budget le
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département de la somme c'est 80 millions d'euros de budget annuel de fonctionnement pour la pour la protection de l'enfance et l'état ne met que 2 millions sur la table et ça c'est malheureusement des chiffres que l'on
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peut re situer à un niveau national et c'est vrai qu'on a un sous investissement financier de l'état et donc des conséquences plus 30% de placement là en deux ans et demi de trois ans notamment avec une accélération avec le confinement et on a
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zéro pour cent d'augmentation du budget de l'état là dessus donc quand bien même le budget du département une augmente de 5% pour pallier ces difficultés mais c'est objectivement en nombre d' euros par
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enfant c'est une diminution on est d'accord donc avec moi quand je vis à l'assemblée j'ai l'impression de vivre dans un monde tu vois on a ouvert une
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nouvelle dimension quoi on est dans les textes de loi ont fait des beaux petits textes de loi on chipote sur les virgules et tout ça et on se demande plus quand est-ce que ça colle aux bls que derrière ça suit tu vas est bon donc
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si je vais vivre cette frustration demain mais avec la force des témoignages recueillis pour revenir lundi vous êtes une bande de bourgeois en gros un franchement parce que la réalité c'est pas que je la vive moi j'ai eu la chance de pas la vie j'ai eu la chance
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d'avoir une famille aimante mais en revanche bien voilà j'ai fait mon travail de reportage et je suis allé voir notamment les assistantes familiales qui moi me paraissent les grandes oubliées et je le dis non pas
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seulement penser à ces salarié e s mais je le dis en pensant aux enfants aussi parce que je oui j'ai tendance à penser que c'est quand même pas une mauvaise solution que de se retrouver dans une famille plutôt que d'être dans
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un lieu collectif en général et quand elles décrivent leurs difficultés c'est surtout qu'il ya personne pour les soutenir il ya personne ça s'est ressenti tout l'après midi avec lcl sont livrée à
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elle-même elles ont peu de soutien peu de dialogue avec les professionnels de la zone quand elles ont des difficultés avec un enfant et qu'elle demande de rompre l'accueil parce que ça devient insupportable pour eux comme pour leurs
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familles et bien il ya des délais fenomeno pour trouver bien je veux décrire cette situation ça dans sa chair parce que pour voir que c'est vivre dans sa maison avec ça c'est un gamin qui tapent des crises
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tout le temps qu'ils tapent les autres enfants qui tapent les parents qu'il faut contenir qui se tape et se déchirent lui même et ça quasiment jour et nuit et avec des appels au secours de
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l'assistant familial qui veulent garder le gamin mais qui à un moment est en train de mener sa famille parce qu'elle a ses propres enfants qui est en train de mener son mari à l'usure et donc ça
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craque et là il ya ya personne côté département pour venir en soutien pour choix permettre de respirer un petit peu pour chercher des solutions pour offrir des formations enfin là sa demande
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c'était de ne plus garder qu'un seul enfant elle aurait gardé celui qui était le plus en difficulté quoi mais zéro accompagnement c'est ça je pense qu'on a délaissé l'accueil familial c'est pas pour rien qu'on a une pénurie de famille
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d'accueil en france qu'on a de plus en plus de mal à les recruter c'est que de moins en moins de gens ont envie de faire ce métier là il ya des raisons il ya des raisons qui sont structurels il ya des raisons qui sont salariales et puis il ya des raisons qui sont beaucoup moins palpable qui se situe dans les liens qu'on peut
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entretenir avec les professionnels de la zoé les départements qui se dégrade de semaine en semaine je veux dire c'est les familles d'accueil sont les grands oubliés de notre système de protection de l'enfance on ne pense pas à l on élabore les politiques publiques et puis
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surtout dans les territoires on les maltraite on les considère parmi qu'on sache de loi 2 chaude pour moi à l'entrée de l'enfant quand le gamin arrive et qu'on dit pas à l'assistante familiale qui va devoir s'en occuper
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quels sont les problèmes qu'il a rencontrés donc on a des parcours qu'il a eue voilà on a un exemple une assistante familiale qui veut faire prendre une douche un gamin le gamin qui vient hyper agressif qu'il refusait tout ça elle ne comprend
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pas la prends plus tard presque par hasard que le gamin a été agressée sexuellement sous la douche nous ce rejet là c'est quand même mieux le savoir au départ et on a aussi les situations d'enfants qu'on était brûlé
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avec des cigarettes et qui quand ils voient la famille d'accueil fume une clope vrie complètement sauf que comme ça n'a jamais été expliqués à la famille d'accueil à ne pas comprendre ce qui se joue pour cet enfant à ce moment là donc on est oui face à un vrai problème de
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transmission et de transparence sur les informations qu'on peut détenir sur les enfants moi je pense qu'il faut vraiment que les départements travaillent beaucoup plus sur cette question et fournissent l'ensemble des éléments à la famille pour qu'elles sachent aussi ce qu'il faut faire ou ce qu'il ne faut pas faire
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et les points de vigilance et à avoir c'est comme si on les gros je dirais pas comme des professionnels mais juste comme voilà vous êtes là on vous le fournir ou le reprendra d'ailleurs le ministre en charge de la protection enfant sur un plateau télé les appeler des tatas donc c'est bien ça qu'il
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s'agit on les appelle aujourd'hui les tatars ne les considère pas comme des professionnels de l'action sociale comme étant des travailleuses sociales un autre moment où on voit ça c'est quand il ya un passage devant le juge
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finalement la référente de l'enfant l'a quasiment pas vu le voit une fois par an bonds est encore celle pourtant qu'il va faire le petit papier a donné au juge pour dire est ce qu'il faut le renvoyer dans sa famille ou pas et l'assistante
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familiale qui elle connaît le gamin qui n'a entendu quand il revient d'un week-end chez parents que je vais le dire les mots comme ça parce que dans la crudité des choses quoi que maman est là dans la cuisine avec un clochard et que ça fait des bruits bizarres et que après
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il faut ramasser le vomi à terre en gros 1 c'est ce qu'on a entendu et ben ça c'est qu'elle entend de la bouche des enfants ce qu'est le avec quoi elles vivent elles peuvent pas le transmettre au juge
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c'est donc le juge il va pouvoir finalement se fonder sur des gens qui sont beaucoup plus éloigné la situation vécue par l'enfant et encore une fois c'est une négation 2 parce qu elles sont considérées comme
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les rythmes artisans ni leur expertise tout à fait mais c'est vrai que là dessus il faut aussi que la justice fasse un effort fasse un travail sur elle-même il faut permettre aux familles d'accueil de participer aux audiences d'accompagner l'enfant dans ces temps là et puis surtout de faire part de l'
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expertise qu'elles ont nourri en observant et en accompagnant l'enfant à leur domicile c'est fondamental en fait on ne demanderait pas à une personne qui n'a jamais vu un enfant d'apporter une quelconque un quelconque avis ou une quelconque opinion sur ce qu'il est ce
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qu'il devient eh bien les familles d'accueil qui elles sont là au quotidien doivent pouvoir s'exprimer sur ces situations c'est même les premières qu'on doit entendre aujourd'hui et on a terminé donc notre journée par une visite du centre départemental de
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l'enfance et de la famille qui est supposé on aurait pu commencer par là d'ailleurs puisque ce qui est supposé être le point d'accueil porte d'entrée en cas d'urgence des enfants et qui ensuite sont aiguillés vers des foyers
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vers les familles d'accueil vous retour en famille et en d'abord le l'aiguillage il est quand même devenu plus compliqué parce que comme ça bouchonne en face ça bouchonne aussi au cdf
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moi ce que j'ai ressenti c'est un amour entravé je te dire ça comme ça c'est à dire le désir des éducateurs et ris de donner de l'amour d'avoir des temps
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individuel avec chaque enfant de dire j'ai eut entendu cette phrase si c'est pas nous qui portons le désir de l'enfant qui est ce qui va le porter c'est pas les parents ils sont pas là donc on doit être la tendresse on doit
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être l'affection doit être l'amour mais comment vous faites à 15 gamin deux éducateurs ayant un éducateur qui doit parfois par tirs à l'accueil la gestion
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de la bouffe de tout ça comment vous n'êtes pas seulement dans les besoins sont remplis mais un besoin qui est peut-être supérieur qui est le besoin d'affection
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est-ce que là il est pleinement rempli et je vois des éducateurs qui veulent apporter ça et qui peine à donner complètement non mais je pense que ça de toute façon la question des foyers d'accueil d'urgence des foyers départementaux enfin c'est le même
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problème partout c'est à dire qu on a de plus en plus d'enfants sans forcément avoir une augmentation significative du nombre de professionnels à leurs côtés et sa vie en générer ce type de situation où finalement on n'a plus le temps qu'on a pu le temps on est tout le
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temps débordé on peut plus faire d'individuels et c'est donc ça moi je pense qu'il ya une solution pour pallier à ça c'est déjà de créer de fixer dans la loi des normes d'encadrement qui soit très simple un professionnel pour quatre
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enfants éventuellement avec tel niveau de qualification ce qui déjà obligerait les structures a recrutés en nombre suffisant pour justement faire ce travail alors ça devait être dans la loi que généralement le ministre l'enfance
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la supprimait de lui-même tiré parce qu'il a considéré que cela ne relevait pas du législatif mais du réglementaire en gros ça veut dire que le gouvernement aurait pu déjà fixé ces normes d'encadrement depuis quatre ans mais qu'il a décidé de ne rien faire
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donc nous on craint que à la fin du vote en tout cas la fin des débats à l'assemblée nationale sur ce projet de loi et puis l'année prochaine en tout cas sur la dernière année du quinquennat que rien évolué sur ce qui touche aux normes n'encadre ces intrus qui nous font régulièrement dans l'hémicycle non
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c'est pas du législatif c'est de l'ordre ou réglementaires tu vois c'est un peu quand ils veulent se débarrasser d'un truc en général c'est comme si un autre problème qu a quand même été mis en pendant cette visite c'est qu'on a remarqué que les foyers d'urgence qui ont donc une vocation à ne pas
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accueillir de manière indéterminée les enfants dans ces lieux là sont contraints par manque de place partout ailleurs de devoir les accueillir pendant parfois un an ou un an et demi vous me qu'on dépasse complètement les
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délais de trois mois qui sont fixées par les procédures parce qu'on n'a pas été capable cette dernière année de faire sortir de terre des structures c'est aussi une des réalités concrètes de l'abandon de notre système de protection enfance et avec l'augmentation du nombre
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d'enfants placés je ne vois pas comment on va pouvoir sortir par le haut de cette situation si l'état ne réinvesti pas massivement un budget à même ce ne serait qu'un budget d'urgence mais un talent il est à est toute la question se pose dans tout ça c'est où est l'état où
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est l'état comme financeur il est pas là où est l'état comme pour fixer des normes il n'est pas là où l état bien vente des droits de l'enfant voilà où est l'état comme contrôleur il n'est pas là puisque
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aujourd'hui c'est à la fois les départements qui financent et ses départements qui contrôlent ya ya pas de donc ces lignes enfin on va faire beaucoup de demandes d'amendements au projet de loi mais l'une des demandes ça
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sera que y ait des instances de contrôle qui soient indépendantes du financement absolument pas je pense que c'est ce qui manque aujourd'hui en protection en france nous ce qu'on demande par exemple c'est un peu le même modèle que le contrôleur général des lieux de privation de liberté qui est habilité à aller dans les prisons dans les hôpitaux
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psychiatriques de manière inopinée de mener des inspections et de saisir l'autorité judiciaire on voudrait nous en france un contrôleur général des lieux de placement c'est très simple c'est pas compliqué à mettre en place on a déjà toutes les bases légales il faut embaucher faire des
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fonctionnaires dont il ya un corps d'inspection a créé mais c'est vraiment accompli qu'elle veut dire fin c'est une loi affaires à faire voter quoi donc on peut y aller bon bah écoute on va se battre sur tout ça
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demain et après demain et sur les hôtels on n'en a pas parlé mais la somme a priori n'accueille pas d'enfants dans les hôtels contrairement à tous les autres départements en france qui eux ne cesse d'avoir recours à ce type de placement qui conduit à des drames pour
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une fois que la somme du coup l afrique cette question de déplacement hôtelier qui génère des situations dramatiques vous serez à bout de quatre puits sera amenée dans les trois prochains jours à te prononcer dessus et a demandé leur interdiction formelle ce que le
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gouvernement refuse de faire très bien en tout cas moi liesse je te remercie pour le travail pas seulement pour la visite d'aujourd'hui mais déjà su quand j'ai déposé ma proposition de loi sur le rsa pour les 18-25 ans et y compris donc
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voir spécifiquement pour les sortants de l'aide sociale à l'enfance toit et les membres de l'association repaire vous avez été précieux parce que vous éclairer vous avez des données juridiques vous avez des données chiffrées vous avez en plus du vécu et
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donc voilà est donc là c'est la même chose et on peut pas se saisir d'un dossier comme celui-là si jamais il n'y a pas des éclaireurs donc voilà je te remercie de faire du travail et y compris je vous révèle les petits trucs comme ça
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mais pendant les débats on a des boucles whatsapp ou des choses comme ça et on s'échange les argumentaires es tu nous abreuve darwin en fait j'étais prêt à
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aller plus vite que moi parce que pour contrer les les les faux semblants du gouvernement et ils sont nombreux ok bah écoutes je te remercie d'être passé dans ma cuisine
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en plus d'être passés dans le département merci à toi
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