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[Musique] [Musique] donc voilà donc merci donc merci de m'avoir invité à préciser cette table
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ronde conclusion donc je sais quand vous avez beaucoup de j'ai pas pu assister j'ai cité qui a très peu d'exposés mais j'ai vu un petit peu de quoi vous avez parlé j'insiste deux derniers exposés il y a le grand
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défi de la transition écologique on doit réduire les émissions de CO2 ça veut dire qu'on doit réduire le contenu CO2 de l'énergie électrique que l'on produit et puis on doit devenir plus efficace en énergie
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puisqu'on ne veut à moins qu'on choisit sa décroissance qu'on souhaite pas faire je pense voilà donc si on veut réduire les émissions de CO2 il y a pas 36 façons où on réduit le contenu CO2 de l'énergie électrique on produit en
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utilisant moins d'énergie et voilà si on veut éviter la décroissance alors évidemment la manière ça nous amène à l'idée que il faut l'innovation verte pour pouvoir il faut des innovations qui qui conduisent à
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économiser plus d'énergie et à trouver de nouvelles sources d'énergie plus propres un des problèmes qui se posent donc moi ce que j'ai fait un petit peu à contribution en économie ça a été de mettre l'innovation verte dans les modèles macroéconomiques voilà en gros
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avant ceux qui faisait de l'économie du climat c'était des modèles de croissance où il y avait que de l'accumulation de capital il y avait pas d'innovation voilà non Dao c'est tous ces gens là sont très sympathiques mais innovation il y avait pas donc c'est ça que nous
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qu'avec des coauteurs nous avons nous avons fait et on essaie de comprendre les implications de mettre l'innovation verte pour penser la croissance bon d'abord il y a une première chose c'est qu'on s'est rendu compte que les
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entreprises qui ont innové dans des technologies polluantes dans le passé spontanément tendent à continuer d'innover dans des technologies polluantes voilà c'est pas totalement vrai mais grosso modo c'est vrai et particulièrement dans l'automobile
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voilà des travaux que j'ai fait avec des collègues ont montré que et bien des entrepr qui ont beaucoup innové dans des technologies polluants dans le passé tendent spontanément à continuer à faire ce qu'elles font bien la deuxième chose
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c'est que l'innovation verte est plus risquée que l'innovation pas verte voilà c'est beau c'est beaucoup plus risqué d'investir dans l'innovation verte que dans l'innovation dans des technologies qu'on moteur à combustion etc donc ça
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veut dire que en fait spontanément ça va être c'est pas évident que les gens prennent le risque d'aller dans l'innovation verte et il va y avoir un rôle de l'État et de la société civile pour pousser les entreprises à innover vert pour rediriger le changement
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technique vers l'innovation verte alors quels sont les instruments évidemment d'abord la taxe carbone est très importante c'est bien il faut donner un signal prix c'est évident que si vous augmentez la taxe carbone ou le prix du carbone et bien vous allez rendre moins
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profitable de d'innover dans des technologies polluantes vous allez donc induire les firmes à produire plus vert et à innover plus vert mais il n'y a pas que ça il y a d'autres instruments c'est c'est tout ce qui est politique
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industrielle et là on a vu des exposés qui disent bah voilà il faut un rôle il faut repenser la politique industrielle il faut créer en Europe l'équivalent de la DARPA de la défense advance Richards project et John sea américaine vous
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savez dans les années 50 les américains ils étaient ils étaient déjà en cours avec l'Union soviétique il fallait mettre un homme dans l'espace en deux ans il fallait produire de nouvelles armes et le moyen de le faire et bien c'était de pour transformer la recherche
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fondamentale en disant en technologie opérationnelle très rapidement il fallait créer cette outil qui est la défense advance Witcher project l'argent vient des ministères on nomme des chefs d'équipe et les chefs d'équipe suscitent
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des projets concurrents pour atteindre ses missions un exemple récent c'était la bardah c'est-à-dire la l'équivalent pour la biotech de la DARPA la biomédical advance fisherche un développement de sority c'est grâce à ça
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qu'on a pu transformer en un an l'ARN messager qui était donc un savoir de base en production de masse de vaccins il fallait quelque chose comme la darpass et la barda américaine nous n'avons pas l'équivalent en Europe et ni en France non plus donc voilà donc il
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faut donc intéressante d'avoir devant les outils il y a tout de suite la taxe carbone et les signaux prix mais il y a également tout l'aspect politique industriel donc ça c'est et il y a la finance verte qui joue un rôle très important parce que comme je vous ai dit
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l'investissement dans l'innovation verte est plus risqué que l'investissement dans l'innovation pas verte donc d'où le rôle des instruments financiers et de ce qu'on appelle la finance verte voilà alors évidemment il y a des questions qui se posent à quelle vitesse il faut
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aller c'est évident que si j'attends pour investir dans l'innovation verte et bien les technologies vont continuer de se développer dans des technologies polluantes ça sera plus coûteux demain de de faire la transition
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énergétique donc il faut il y a la bonne vitesse et puis à l'arbitrage entre le cours et le long terme est-ce qu'il faut investir beaucoup en capital maintenant pour transformer on a des pour passer à
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des technologies non polluantes mais il y a aussi investir dans l'innovation à long terme pour pour pouvoir être mieux de plus d'énergie saving plus de et donc
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un peu ce cet arbitrage et ce que je ne travaille pas la transition écologique mais simplement on se donne un peu de marge pour la faire dans les meilleures conditions donc ça c'est alors dans les transports il y a des moi je suis pas du tout spécialisé transport
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mais c'est évident qu'il y a des composants qui sont pas verts dans l'été dans les voitures électriques donc j'imagine que vous en avez parlé aujourd'hui les voitures électriques elles sont pas si propres comme on dit parce que il y a encore dedans des composants qui sont pas verts alors
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comment on peut les verdir ces composants là et ça ça ramène à la chaîne donc qu'est-ce qu'on peut dire est-ce que la voiture hydrogène est plus propre ou moins propre que la voiture électrique quand on prend les composants donc ça c'est des questions que j'ai manique que vous avez soulevé il y a
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aussi les questions très intéressantes d'organisation des transports par exemple en Allemagne ils ont des tout ce qui était TGV transport Intercité en Allemagne c'est moins bon que chez nous rien n'est aussi bon que les TGV français mais nous nous avons fait du
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tout TGV et nous avons ignoré nous avons délaissé les lignes le transport Périer urbain on voit bien les RER l'état lamentable de nos RER tout ce qui est transport de banlieue etc ce qui oblig
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des gens à prendre leur voiture et ce qui est ce qu'il y a même des pollutions des embouteillages les Allemands eux ils ont beaucoup plus investi que nous dans le transport périurbain mais ils font moins bien dans le transport interne est-ce que vous avez discuté de l'organisation des transports est-ce
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qu'il faut mettre plus vers le TGV moins vers le comment vous organisez le transport et le et la modernisation des transports alors je veux juste terminer en disant c'est la transition écologique ça va être ça va être énormément d'investissement en capital et en
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innovation donc ça va être d'un point de vue macroéconomique c'est évident que ça va être inflationniste c'est en tout cas sa tendance à être inflationniste parce que ça va créer une demande qui va augmenter et l'offre ne va pas répondre tout de suite ça va probablement pousser
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pour des hausses de taux d'intérêt ça va certainement amener du chômage en tout cas du chômage de recyclage d'un secteur à un autre donc on voit bien qu'il va y avoir des effets macroéconomiques importants et on doit faire ses
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investissements malgré la dette publique que nous avons comment comment on pense la dette publique vous savez qu'il y a des il y a des gens des politiciens ils ont raison ils disent attention la dette publique française mais un petit peu si on les écoute il faudrait qu'on investisse dans rien du tout parce qu'il
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faudrait d'abord qu'on réduise la dette publique mais il y a la dette publique monétaire et il y a la dette environnementale si pour réduire la dette publique je retarde certains investissements et que ça devient plus cher de les faire demain qu'est-ce que
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je laisse au générations futures je leur laisse à la fois une dette publique monétaire mais je leur laisse également une dette environnementale comment je mets les deux ensemble donc ça ça doit être pensé la plupart des politiciens qui parlent de dette publique ignorent
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complètement l'aspect d'un environnemental quand il parle de dette publique donc comment on gère ça vous voyez donc le je pense que en tout cas pour un économie c'est un domaine passionnant parce que toute la macroéconomie doit être pensée toute la
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l'approche à la dette publique doit être pensée quand on pense à la à la transition écologique et puis tout le poids de l'innovation l'innovation c'est vraiment l'idée qu'elle est pas spontanément verte qu'il faut la pousser vers le verre qui a plusieurs instruments pour le faire qui sont plus
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ou moins coûteux et que donc il faut prendre ça en compte quand on détermine une stratégie et puis il y a toute la privilégier évidemment des énergies intermédiaires est-ce que je dois ou pas les utiliser les délaisser comment comment j'utilise intelligemment est-ce
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que je dois est-ce qu'en France par exemple le gaz de schiste on doit dire qu'on continue de dire que il existe pas ou est-ce que je dois considérer qu'il existe quand même et que ça peut m'aider à moyen terme quelle est la voilà je veux pas rester trop longtemps mais voilà des questions que moi en tout cas
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je me pose et voilà alors donc table ronde donc il y a marre qui va le dit qui est intervenue et qui nous a essayé d'expliquer notamment quels outils économiques peuvent permettre d'améliorer ou d'accélérer la transition vers des transports des carbonés il y a
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eu Patricia ingallina qui s'est posé le problème de l'engouement récent pour la marche à pied et le reconquête d'espace quand il y a comment les piétons les les vélos comment les différents modes de transport nouveau coexistent et comment
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j'organise la ville pour que ça coexiste Mathieu flonot qui a qui a regardé un petit peu les mobilités mais les mobilités globalement je pense et ça vous avez regardé mobilité la mobilité de transport avec la mobilité sociale
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c'est vrai que ces deux mobilités ce serait relié on l'a vu avec les gilets jaunes le social est l'aspect géographique et l'aspect mobilité sociale sont très sont très liées ensuite on a eu l'exposé de Marie Duguet qui nous a juste qui a parlé beaucoup de
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responsabilités qu'est-ce que ça devient la responsabilité civile quand vous avez quand vous avez des conducteurs automatiques quand vous avez des voitures autonomes comment on définit la notion de responsabilité et comment on s'adresse aux constructeur et quel est
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le droit qu'il faut mettre comment repenser le droit de l'environnement plus généralement et puis le dernier exposé qui était aussi fascinant sur sur le fait qu'on aura beaucoup besoin de minerais on aura besoin de capital plus
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que jamais on va devoir investir en capital parce que en fait la transition écologique s'est remplacée de l'énergie fossile par du capital mais c'est remplacé comme vous disiez de l'énergie fossile par par des ressources minérales et comment on va faire comment comment
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on met ensemble énergie nouvelle et être plus efficace en énergie saving pour justement gérer cette et ce que justement les sources d'énergie intermédiaires ou d'autres choses sont pas utiles pour diamètre de gérer
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justement ce que vous parlez de stockflux tout à l'heure et comment on gère cet arbitrage entre les stocks et les flux voilà donc je crois que j'organise comment je est-ce que chacun intervient un petit peu dit quelques
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mots comment vous voulez qu'on organise la table ronde est-ce que peut-être Marc tu as dit beaucoup de choses beaucoup de choses donc cher Philippe bon tu es abordé un
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thème qui me passionne qui est ce qu'il faut ce qu'il faut une politique industrielle et je crois que aujourd'hui on l'a abordé plusieurs fois
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pour souligner les risques en particulier est-ce que on va pas on va pas trop loin dans les choix qu'on fait en poussant trop le véhicule électrique
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en Europe en mettant et en mettant des des contraintes sur le fait qu'on n'aura plus de véhicules thermiques à partir de 2035 tu as évoqué le gaz de schiste
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c'est aussi une décision politique qui a été derrière le problème de ces politiques industrielles c'est la bonne politique industrielle comment elle doit être bien faite et là on a on a on peut
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dire qu'on a on a plein d'exemples aujourd'hui ou on a eu plein de problèmes on a pas su maintenir la filière et nucléaire on a
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on a complètement abandonné les gaz de schiste on est probablement enfin je sais pas mais les chiffres comme qu'on m'a montré aujourd'hui sur toute
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la filière électrique je me demande si ça vaut compte on peut se demander si ça vaut vraiment le coup de continuer à investir vu l'avance
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des des Chinois enfin 10 ans d'avance où l'équivalence qui est le chiffre 10000 euros de sur un véhicule électrique d'avance
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ça paraît considérable donc je crois que ça il faut qu'il y ait une réflexion très importante sur comment on peut mener cette politique alors moi je crois
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qu'il faut toujours partir de là-bas dessus il faut partir des chercheurs faut partir des entreprises il faut que ces discussions un coloc
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comme ça c'est très bien justement c'est ça qui peut permettre de bien définir des politiques industrielles on a on n'arrive pas à se réfléchir à
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cette transparence et c'est indépendance dans les décisions industrielles et la prise en compte du lointain là dedans ça je alors moi je
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crois beaucoup à la concurrence évidemment au niveau international actuellement vu la situation politique on a l'impression qu'on est plus dans la délglobalisation des mondialisation que
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dans la concurrence c'est c'est un problème qui me paraît très important on aime bien l'impression avec les chiffres que l'on a qu'on pourra difficilement se
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tourner arrêter de d'avoir des échanges importants entre pays et pour moi c'est
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c'est actuellement la préoccupation la plus importante une chose intéressante sur politique la concurrence c'est que un défi c'est de réconcilier politique industriel et politique de la concurrence très souvent on a présenté les deux comme antinomique
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mais ce qui est intéressant avec le modèle d'Arpa c'est que c'est un modèle de c'est une façon de faire la politique industrielle qui est compatible avec la concurrence vous avez vu que les vaccins il y avait plein de laboratoires il y
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avait modernables Pfizer Johnson etc en concurrence donc c'est il y a un aspect de haut en bas top down on dit en anglais bien aspect bottomap et c'est très je trouve que le modèle d'Arpa et de ce point de vue là très intéressant
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parce qu'il peut réconcilier politique de concurrence et politique industrielle on les a souvent totalement opposés mais je pense que il y a une bonne gouvernance de la politique actuelle qui permet peut-être de les réconcer ce qu'on comprend pas c'est que ça ça
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fait maintenant 20 ans 30 ans que tu le dis pas et on t'écoute pas les retraites oui alors est-ce que on fait dans l'ordre est-ce
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qu'on fait dans l'ordre de la table fait peut-être dans cet ordre là oui Marie [Musique] merci alors peut-être quelques mots quelques mots rapides je vous rebondir sur un un élément de votre réflexion
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vous avez dit à quelle vitesse faut-il aller jusqu'où faut-il se projeter et ça c'est vrai que c'est une question qui intéresse beaucoup aussi les juristes notamment face au développement de la
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voiture autonome mais pas que un face au développement de de l'intelligence artificielle pour adapter la législation il faut il faut d'abord savoir si elle est enfin celle qui est en vigueur est aujourd'hui pertinente il faut il faut avoir une
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capacité à imaginer les problèmes qui que les IA vont éventuellement soulever soulever à l'avenir s'agissant de la responsabilité civile il faut qu'on arrive à imaginer les les nouvelles
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configurations accidentelles qui pourront être celles celle de demain on se demande aussi beaucoup dans quelle mesure je reviens sur la voiture autonome mais dans quelle mesure on doit également
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et bien s'intéresser à l'éthique de la voiture autonome ça renvoie un certain nombre de questions qui ont pu être posées le dilemme du tramway si la voiture autonome a le choix entre renversé une
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personne âgée ou en verser une jeune mère qui traverse avec ses enfants qui doit-elle choisir de blesser en priorité alors sont des questions dont on sait pas exactement si on doit aujourd'hui
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les régler alors que la technologie n'est pas encore véritablement en voilà en mesure d'y être d'y être confronté et c'est vrai qu'on a toujours de un peu de camps qui s'opposent certains qui
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estiment que il faut attendre de voir comment comment les les choses ont évolué avant de avant de légiférer d'intervenir et puis d'autres qui insistent sur le fait que et bien il faut il ne faut pas hésiter à anticiper
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les problèmes notamment parce que lorsque des comportements néfastes s'installe il peut être ensuite à posteriori difficile de de les interdire et il me semble que ce qui doit
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déterminer l'intervention du juriste c'est sans doute et bien l'attention portée peut-être aux préoccupations aussi des des acteurs
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de l'innovation il ne faut pas non plus que que le maintien d'un cadre juridique incertain freine et décourage l'innovation et à ce titre il faut souvenir que en fait qu'est-ce qu'on en
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fait le principe de précaution est justement peut-être une illustration une illustration de cela et et en tout cas faut pas oublier qu'on est dans un contexte en matière d'innovation de
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concurrence de concurrence normative c'est-à-dire que quand la législation freine l'innovation à un endroit donné et qu'elle l'encourage à un autre évidemment on perd on perd peut-être des
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investissements qui sont qui sont qui sont précieux et c'est vrai que sur le plan de la course à la voiture autonome tous les tous les États sont pas évidemment sur un sur un plan d'égalité la France est signataire de la
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Convention de Vienne de 19 68 sur la sur la circulation routière cette convention pendant un certain temps elle a empêché et le déploiement des véhicules autonomes parce qu'elle exigeait la présence à bord du véhicule d'un conducteur d'un conducteur qui se serait
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tenu systématiquement en état de voilà de réagir aux aléas de la circulation il a fallu qu'on l'amende à plusieurs reprises et le dernier amendement est en train en vigueur en France à l'été pour
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permettre justement aux véhicules de ne plus circuler avec un conducteur un conducteur à bord mais les Etats-Unis et la Chine se forment à part ne sont pas signataires de cette convention et c'est vrai qu'ils ont pu s'affranchir de ces contraintes peut-être plutôt que nous un
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exemple mais un exemple intéressant où on voit bien qu'est-ce qui fait la prospérité la verte ou ce qu'on veut c'est vraiment en tout cas c'est la confrontation entre les technologies et le droit et les
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institutions par exemple on sait que maintenant le déclin de la croissance américaine depuis le début des années 2000 c'est parce que il y a eu la révolution de des technologies de l'information et de l'intelligence artificielle ça conduit au développement
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des gafams qui ont pu se déployer qui ont pu avec des fusions acquisitions non régulées en fait de venir vraiment tentaculaire et décourager l'innovation des des autres entreprises et donc on
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n'a pas su adapter la législation de concurrence aux États-Unis à l'émergence de la technologie de l'information et de l'intelligence artificielle donc on voit qu'une technologie qui pourrait vous donner beaucoup de croissance vertes etc et bien en fait elle peut vous donner
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une croissance très molle parce que les institutions notamment en l'occurrence les législations de concurrence ne se sont pas adaptés à ces assez intéressants j'ai un collègue Richard Gilbert qui est professeur à Berkeley
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quelqu'un un livre là-dessus comment adapter les institutions de concurrence à la technologie digitales et à la révolution digitale et je crois que vraiment c'est la prospérité c'est le
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produit croisé des technologies et des institutions et si les institutions ne suivent pas les technologies où elles soient adaptent pas et bien les mêmes technologies révolution technologiques vous des trucs désastreux ou des trucs pas du tout ce que vous voulez et donc c'est vraiment la combinaison des deux
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qui donne qui peut donner quelque chose de vertueux ou de non vertueux alors je me tourne vers vers Christophe un poinçon donc quels sont un peu vos réactions vous sur le capital la dette
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publique etc est-ce que vous feriez de quel est votre vision là-dessus est-ce qu'on doit devenir réformer Maastricht par exemple pour ce s'autoriser un peu plus d'endettement mais intelligent ou est-ce que je dois rester avec la loi de Monsieur abeille qui est quelque soit la
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source de déficit je limite mon déficit à 3% du PIB euh monsieur très bien ce monsieur abeille qui travaille au mystère des finances est-ce que quel est votre vision est-ce que vous avez une vision là-dessus je me risquerais pas à porter un avis sur des sujets économiques vous êtes nettement plus
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compétents que moi mais par contre non je voulais te partager avec vous quatre messages importants finalement je dirais au vu de la teneur des débats qu'on ait aujourd'hui et puis aussi de mon expérience sur ces sujets de transition alors certes aubergem mais
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aussi précédemment dans les domaines de l'énergie le premier point quand même qui qui me frappe c'est que et je vais revenir à un slogan que vous connaissez tous il faut qu'on agisse localement mais il faut qu'on pense globalement et je pense
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qu'on a un déficit de vision systémique c'est-à-dire que aujourd'hui on voit bien que finalement nos activités notre gouvernance et un peu sectorisé et on a du mal à voir la
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vision transversale et avoir les effets rebonds que ça va créer et on a un très bon exemple aujourd'hui d'un côté on prend de la réindustrialisation ce qui évidemment une évidence si on veut gagner en souveraineté de l'autre on a des industries qui sont en train de
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quitter la France parce que le prix l'énergie est juste prohibitif donc la mise en cohérence d'ensemble et la vision systématique globale me paraît importante et également aussi pour reconnaître que il y a pas de solution unique et je crois que c'est pas apparu
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très clairement aujourd'hui le véhicule électrique pour tout faire n'importe où en France au centre des grandes villes comme au fin fond de la campagne ça n'a pas de sens et ça a pas de sens d'ailleurs parce que toute façon on n'aurait pas les ressources pour le
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déployer donc je crois que là aussi il faut qu'on soit peut-être un peu plus ouvert j'allais dire dans les modèles qu'on peut proposer dans notre notre réflexion le deuxième point c'est que on en parlait tout à l'heure
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on se rend compte finalement au travers de plusieurs exposés qu'on a aujourd'hui que certaines trajectoires aujourd'hui qui nous sont donnés sur la décarbonation sur la mobilité etc se heurte assez violemment à la réalité
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physique du monde et je crois que ça doit nous appeler nos scientifiques à nous investir j'irai non pas pour pour prendre la place des politiques dans les décisions qui sont à prendre qui sont des quelque part des compromis
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entre les différents champs mais plutôt pour éclairer quel est le choix des possibles quels sont les trajectoires qui sont tenables qui sont empruntables et qu'elles sont celles à l'inverse qui
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malheureusement malgré toute la volonté politique qu'on pourra avoir marcheront pas parce que on aura on se heurtera encore une fois des aux limitations physiques du monde dans lequel on est on est présent et puis
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dernier point sont restés à trois je crois qu'il faut aussi qu'on soit beaucoup plus réaliste ou lucide sur le contexte géopolitique global là c'est plus mon expérience en ambassade qui parle mais
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je constate que on a quand même on est dans un monde avec une confrontation et une stratégie de puissance affirmée de la part des deux puissances dominantes que sont la Chine et les États-Unis qui
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se décline dans tous les champs finalement et y compris et en particulier dans les champs des technologies des carbonées parce que ces deux pays ont bien compris que finalement c'était sans doute une clé de la domination au moins technologique du
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monde de demain et donc enfin ça ne peut que nous interroger je dirais à prendre du recul du coup sur ces sujets et bien percevoir quelles sont nos atouts quels sont nos faiblesses mais comment on peut tirer
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notre notre épargne du jeu sûrement pas individuellement en tant que en tant que pays mais plutôt collectivement en tant que plateforme européenne qui est sans doute en tout cas de mon point de vue la seule dimension où on peut espérer je
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dirais réussir à avoir une influence finalement sur le sur le contexte global mais en particulier du côté de la Chine je crois qu'il faut qu'on soit extrêmement lucide sur le fait que ils ont une volonté affirmée ils investissent de manière massive pour
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dominer toutes les technologies des carbonées dans le monde de demain c'est leur stratégie de déploiement et pour devenir les premiers et de la classe qui leur rêve comme vous le savez donc il faut qu'on en tienne tire les conclusions sur la manière dont on agit
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je dirais dans ce contexte là mais justement je pensais à une chose on a des outils en a des outils en Europe qui sont par exemple la politique de concurrence je pense qu'elle est essentiellement les décisions sont
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bonnes mais on lui a reproché des fois d'être trop centré sur les parts de marché et d'être très innoard de looking c'est à dire on regarde d'abord la concurrence au sein de l'Europe sans regarder beaucoup est-ce que quel en est-il de la concurrence avec les autres
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avec la Chine et les États-Unis quoi bon alors est-ce que est-ce qu'il faut pas aller vers une politique de concurrence qui est plus j'empêche une fusion acquisition si elle est mauvaise pour l'innovation plutôt que pas juste regarder les parts de marché de telle
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entreprise au sein de l'Europe voilà en tout cas il y a eu la question est-ce que je dois moderniser la politique de concurrence en prenant en compte qu'on est en concurrence aussi avec les Chinois et les Américains et la deuxième chose revient à mon budget quand on est quand on voit que la Chine ça monte les
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États-Unis sont très hauts en innovation et que nous on est rikiki en Europe et ce que je dois être avoir la même obsession du déficit à 3 % et compter de la même manière des investissements en innovation et des investissements
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récurrents et des dépenses récurrentes et ce que je dois pas repenser le cadre budgétaire parce que on a vraiment les outils en Europe pour faire concurrence avec la Chine et les et les États-Unis voilà question petite question voilà alors je pense
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qu'effectivement mais encore une fois je peux un spécialiste du sujet mais je pense qu'il on sera forcément amené à un moment à revoir la règle des 3% et voir ce qu'on y met dedans vous mentionnez à juste titre les questions d'innovation qui sont primordiaux par rapport aux
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transitions qu'on a géré mais même type de question se pose sur les dépenses de défense dans le monde d'aujourd'hui et fasse au risque qui pèse maintenant sur sur le continent sur l'aspect donc je suis assez d'accord sur le fait que
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je pense qu'on coupera pas à se débat là sur l'aspect concurrence moi ce que j'observe c'est qu'on reste très accroché aux règles de l'OMC appliquée de manière assez stricte et exemplaire
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je pense d'ailleurs au niveau européen mais ça m'interpelle un peu quand je vois à l'inverse la liberté que peuvent prendre un certain nombre d'autres pays autour de nous et je pense que quand je dis qu'il faut peut-être qu'on soit un peu moins un peu plus lucide c'est que il
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faut qu'on joue armégan c'est-à-dire quand on regarde l'inflation actes des Américains et les centaines de milliards qui sont en train de déverser partout j'ai la petite perso un petit doute sur le fait que ça s'inscrit complètement
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dans les règles de l'OMC et c'est des choses que je suis pas si nous on serait on serait prêt à faire ça et je pense que voilà il faut que on regarde beaucoup plus les relations avec
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finalement ces deux géants qui sont à l'ouest et à l'est avec cette clé lecture du fait que voilà ils sont eux-mêmes dans une logique de confrontation et quelque part on est instrumentalisé par l'un et l'autre dans cette logique
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Mathieu flodo oui moi j'ai une histoire une anecdote sur les transports piétons on a les vélos à Paris et les vélos respectent jamais vous les feux rouges etc moi j'ai failli me faire renverser par un vélo parce que considère que
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comme c'est des vélos ils peuvent ignorer tout et être parfaitement égoïste parce que comme c'est ils sont déjà en vélo c'est parfait et donc un jour je me trouve avec une amie à déjeuner et elle me dit oui j'étais dans tel endroit sur telle place qui ma place
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et j'ai c'est vrai que j'ai failli écraser j'ai failli me heurter un piéton et il m'a fait un geste où il s'est mis à me crier dessus etc et moi j'ai répondu en rigolant c'était toi donc
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voilà mais en fait c'était pas moi mais c'était comme si c'était mais c'est à dire qu'il y a il y a un peu le il y a un petit peu ce truc de de on comment on introduit donc ces nouveaux moyens plus
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écologiques etc comment on régule ça vous voyez que comment vous allez Amsterdam les vélos ils s'arrêtent au feu rouge à Paris s'arrête pas au feu rouge cons que c'est ils n'ont pas besoin parce qu'ils sont déjà en vélo donc ils peuvent vraiment
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comment comment il faut organiser une ville voyez avec des vélos des piétons quand même qu'on veut pas tous ces borniers comment vous organisez une ville les transports en commun parce que des femmes enceintes ne peuvent pas prendre
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des vélos avec leur avec les familles nombreuses comment vous organiser une vie vous en avez peut-être parlé qu'elle est un peu votre votre regard sur ces choses là et en termes d'investissement et en termes de d'urbanisation également est-ce que je sais pas si vous avez
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aussi soulevé ce problème oui je suis déjà passé le temps là ad de l'histoire ah d'accord d'accord de l'histoire des j'ai aussi un avis sur ce que vous venez de dire j'ai aussi un
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avis sur les diversions du débat on y vient à cette ville anarchique et à cette farce circulatoire parisienne ce que je veux dire quand même c'est que il y a beaucoup de diversion dans le débat
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il y a beaucoup d'anecdotisations de ce débat qui est pourtant extrêmement sérieux puisque les interventions qui viennent d'être faite rappelle que c'est des enjeux industriels lourds de filières de
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soutenabilité des territoires qui sont derrière c'est des enjeux d'acceptabilité sociale qui sont fondamentaux c'est des enjeux qui font de la transition mobilité et environnementale quelque chose qui engage le politique et la géopolitique
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et donc il faut cesser de raisonner comme des poissons rouges et avec véritablement une mentalité parfois de grenouille verte c'est à dire qu'il faut véritablement comprendre que le monde est méchant et qu'elle ne personne ne
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nous souhaite du bien c'est ce qui a été évoqué successivement et je les ai suivis de très près lors du Mondial de l'Automobile et on est bien loin du vélo dans les filières de production ne sont pas toutes françaises d'ailleurs et donc
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le Mondial de l'automobile ou visiter par le Président de la République visité par son ministre de l'Économie animée par des industriels soucieux quand même de maintenir des emplois en France qui ont tous appelé à la fin de l'année fait
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que mon collègue et vous-même avez appelé à l'instant alors après il s'agit de replacer le débat dans une vertu immobilière que tous nous recherchons c'est à dire une diminution évidemment
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des émissions c'est à dire un plus grand recours au transport public puisque la vraie manière d'agir sur l'amélioration de la qualité de l'air dans une ville c'est évidemment le transport public le renforcement de mode capacité telle le
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tramway tel le métropolitain tel le bus qui est le premier à souffrir de l'anarchie des chaussées parisiennes aujourd'hui il faut quand même voir que sa vitesse moyenne à chuter et qu'il
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devient un mode anecdotique on n'arrive même plus à trouver de chauffeur puisque les conditions de travail sont effarantes donc c'est quand même quelque chose qui tend parce que vous venez de faire sourire et tout son en sourit et je fais du vélo je fais même de la
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trottinette vous rendez compte c'est une manière quand même de violente le piéton c'est une manière de continuer avec un hyper individualisme à harkisé l'individualisme quelle l'automobiliste
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bien naturellement donc on a fait pire on arrive à tout l'inverse de ce qui a été recherché c'est-à-dire que l'inclusivité de la ville elle est très discutable aujourd'hui précisément avec
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ces mobilités dites douce alors ce que je souhaitais tirer comme argument c'est celui du Grand refus possible le grand refus possible populiste parce que les aides feux que nous
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annonce je suis désolé mais la sphère académique n'a pas vu venir pour l'essentiel les gilets jaunes il y a une grande responsabilité de la recherche à cette focalisée sur ce que j'appelle les modes mais anecdotiques disaient enfin
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c'est formidable mais combien de thèses je parle sous l'autorité de certains qui en ont dirigé et qui évidemment sont attentifs à ces mobilités nouvelles alternatives combien de tests consacrées
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à tous ces modes qui bonent en allant n'arriveront qu'à trois cinq pour cent de l'offre capacitaire donc il faut quand même replacer la hiérarchie et l'histoire sociale nous apprend cela c'est que précisément il y a des
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éléments qui ont dans la durée et avec une adhésion des populations une adhésion qui est négociée bien évidemment mais enfin les modes de transport public il n'y a aucune raison de les réduire
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au niveau où ils sont aujourd'hui c'est à dire un niveau quasiment de mort clinique si on voulait reprendre ou la l'usager ne contribue que pour 30% voire
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même moins de leur soutenabilité donc il y a une insoutenabilité économique que le contribuable et c'est tout le débat de Madame Pécresse et de l'état aujourd'hui en Île-de-France mais l'Île-de-France n'est pas encore même
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l'Allemagne le périurbain par exemple ils ont fait moins de TGV le interurbain est moins bien que chez nous le l'équivalent de nos TGV ça marche moins bien chez eux mais en périurbain ça marche quand même beaucoup mieux quoi
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donc il y a des gens aussi il y a eu des arbitrages est-ce qu'on doit continuer je ne vois pas d'ailleurs de changement dans nos politiques vous avez vu vous des changements dans d'enlever le petit des pouvoirs publics l'approche qui vont avoir je pense qu'il y a des gens compétents dans la salle pour répondre
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le fait que les mobilités du quotidien les trains de banlieue sont effectivement encore une forme de parent pauvre on préfère supprimer des TER en région Nord enfin plutôt mais aussi par
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pénurie de conducteur parce que derrière ce qui est en jeu et je le maintiens et c'est aussi quand même l'un des éléments de sous-jacent d'une telle journée et si le Collège de France peut avoir cette vertu d'ouvrir le débat et de le rendre encore plus public c'était très
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important c'est qu'il faut s'interroger sur les finalités de la société que l'on souhaite c'est à dire que l'on peut continuer à déréguler comme vous l'avez dit avec les gafams mais le bien public est perdu de vue Marc voulait intervenir oui oui parce
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que il y a beaucoup de sujets moi j'ai l'impression enfin pour revenir au tout début puis je reviendrai sur les sur les transports moi j'aimerais bien qu'on est les gars
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c'est le problème pourquoi on les a pas avant de la seule chose qu'on fait actuellement c'est de mettre en place des règles pour pour paraît-il réguler l'économie numérique
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je veux voir on se pose pas la question de pourquoi on n'a pas de Gafa mais en Europe et c'est pas qu'on n'a pas mis de l'argent on en a perdu beaucoup donc c'est cette question qui me paraît
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fondamentale est-ce que on a les bonnes universités est-ce qu'on a les bons systèmes de d'innovation en ce que on a fait en
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sorte que les investisseurs et envie de prendre du risque en Europe c'est c'est des questions qui me paraissent qui me paraissent très important et donc je
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suis pas sûr que on est on est en train de justement la bonne politique européenne en Europe en fait de fait on continue à
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ne penser que les gros sont mauvais donc je crois que ça alors après c'est le marketeur pour revenir sur sur les transports publics
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je pense que un gros problème qu'on voit c'est que on n'a pas été assez loin et assez rapidement justement dans les dans les politiques de concurrence et que actuellement
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les choix qui ont été faits entre pour le ferroviaire et pour l'organisation des transports non pas prêt en compte ça et il y a plein d'avantages
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il y a une il faut bien voir qu'il y a un échec complet de la gestion publique des transports c'est c'est ça le constat et
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il faut l'accepter et il faut en tenir compte on ne va pas continuer on ne va pas tourner autour du pot c'est ça la réalité les choix qui ont été faits de maître tout dans le TGV sont uniquement
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des choix qui ont été faits par le biblique or c'est une catastrophe et on continue on continue on construit actuellement on va vouloir construire
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Bordeaux - Toulouse c'est un projet de TGV c'est un projet je prends cet exemple en fait est assez intéressant parce que il
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comprend deux branches dont une qui va à Dax et une donc qui va à Toulouse alors on ne parle que Bordeaux Toulouse mais on parle pas de la de Bordeaux Dax qui va dans le projet coûté un tiers du prix
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soit la bagatelle de 5 à 6 milliards d'euros vous pensez que vous allez on va amortir le TGV entre Bordeaux et Dax on le fait
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et mais même sur Bordeaux Toulouse on va gagner 45 minutes bon mais je vous dirais tous les gens me disent ah super le train on peut travailler mais je leur
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dis ben restez-y 45 minutes de plus et on économiserait actuellement l'équivalent de 14 ou 15 milliards qu'on pourrait mettre justement sur améliorer
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les transports dans l'agglomération toulousaine ou n'importe quel agglomération je viens de Montpellier c'est une catastrophe vous pouvez pas circuler dans cette ville je passe au passage que le maire a
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décidé d'arrêter l'utilisation des bus à hydrogène parce que ça coûte trop cher c'est une parenthèse donc voilà là et la solution de la concurrence me
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paraît essentiel alors pourquoi elle est alors c'est pas de la concurrence on arrive avec son sa locomotive sous le bras et ses wagons et on les met on y va là c'est pas le marché où on vend des
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tomates c'est nécessairement de la régulation on ne peut pas faire de la de la concurrence sur les transports sans faire de la régulation parce que des problèmes de sécurité parce que les problèmes d'organisation en général
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cette concurrence ce sont des comparaisons entre différents opérateurs qui ont qui disposent de concessions sur des territoires et c'est très efficace c'est très efficace en Allemagne on a
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remis parce que il y a eu de la concurrence on a remis en marche des petites lignes comme on dit en France on aime bien le petit parce que petit c'est gentil donc
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et c'est cette question l'urgence actuellement pour le développement des transports urbains justement pour la transition la transition énergétique c'est d'aller
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très vite beaucoup plus vite sur l'organisation concurrentielle des transports en France un bon exemple je vais pas rester longtemps parce que ma fille voulait aller à Amsterdam elle a dit j'ai pris
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l'avion pourquoi parce que Thalys ça coûtait en seconde classe aller-retour 400 euros et donc j'ai pris un avion pour aller là-bas quoi donc ça illustre parfaitement ton point ça ne devrait pas coûter 400 € pour prendre le train pour amster bon je crois je vais prendre des
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questions voilà vous voulez peut-être comment on fait passer un micro qui va circuler d'accord [Musique]
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