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bonjour à toutes et à tous mes chers collègues nous recevons ce matin au titre de leur mission de coordinateur de la mission exigences des savoirs monsieur Édouard Geffry directeur général de l'enseignement scolaire
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madame Caroline Pascal chef de l'Inspection générale de l'éducation du sport et de la Recherche monsieur tanislas Deen président du conseil scientifique et de l'éducation nationale et Monsieur Gilles Albou recteur de
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l'académie d'orléant tour et je les remercie de s'être rendu disponible pour cette change qu'il me semblait indispensable d'avoir en effet la mission exigence des savoirs a vu le jour au début du mois d'octobre 2023 à
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l'initiative d'une ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse cette mission a pris la forme d'un d'une large concertation dans l'objectif d'identifier les principales mesures à prendre pour reéhausser le niveau
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scolaire des élèves de la maternelle au lycée et de proposer un plan opérationnel de mise en œuvre quatre grandes thématiques ont été définies dans le cadre de vos travaux les programmes les pratiques pédagogiques
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l'organisation pédagogique la culture générale et les disciplines complémentaires des savoirs fondamentaux la question du niveau des savoirs est évidemment un sujet central dont nous avons encore pu récemment mesurer toute l'importance avec les
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résultats préoccupants de l'étude de l'enquête PISA montrant une baisse sans précédent du niveau des élèves cette baisse cette baisse touche l'ensemble des pays de l'OCDE et s'explique au moins partiellement par l'impact de la
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pandémie de covid-19 sur l'enseignement et la France se situe dans la moyenne des pays de l'OCDE avec quelques spécificités qui doivent retenir toute notre attention notamment le fait que nous sommes l'un des pays où les inégalités sociales pèsent le plus sur
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les résultats scolaires les conclusions de votre mission ont nourri le travail qui a abouti au plan annoncé par le ministre Gabriel Atal pour un choc des savoirs ce plan comporte 20 mesures fortes qui entreront pour certaines
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d'entre elles en vigueur dès la rentrée 2024 elle vise à mieux soutenir les professeurs adapter l'organisation des les enseignements aux besoins des élèves et réhausser le niveau d'exigence et d'ambition global je retiens en
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particulier l'annonce de la création de groupes de niveau en 6e et 5e pour les mathématiques et le français en en limitant à une quinzaine d'élèves les groupes les plus en difficulté le renforcement des stages de réussite le
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dernier mot donné au professeurs concernant le redoublement et les dispositions visant à créer un sursaut en mathématique notamment avec une nouvelle épreuve anticipée en première générale et technologique donc madamees
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messieurs pourriez-vous nous rappeler la manière dont vous avez conduit vos travaux les échanges et les consultations que vous avez mené les annonces du ministre reprennent-elles l'intégralité de vos recommandations ou bien certaines ont-elles été écartées ou
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ajoutées quel sujet vous paraissent prioritaire et sans plus attendre je vais vous céder la parole pour une première intervention liminaire de 5 minutes environ chacun et puis ensuite
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nous aurons les orateurs de groupe donc je vais vous donner la parole dans l'ordre de présentation qui est l'ordre où vous êtes sur à la tribune voilà don il fallait bien
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choisir monsieurir Geffry merci beaucoup Mad présidente madames et Messieurs les Députés alors rapidement donc en terme de de paysage vous avez commencé à adresser le le constat qui a d'ailleurs été conforté par PISA euh qui est un
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constat que je dirais ambivalent c'est-à-dire un redressement Progressiv sur le premier degré observé depuis euh maintenant 6 ans euh y compris par les enquête internationale PES et cetera donc qui montre un mouvement sur le 1ier
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degré et en revanche des résultats plus que préoccupants sur le second degré avec une très forte baisse du niveau plus forte que celle de nos partenaires de l'OCDE euh caractérisé notamment par
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dans dans la ST de PISA par une augmentation du nombre d'élèves en difficulté qui passe entre 2012 et 2022 de 22,4 % à 29 % et en vis-à-vis une très
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forte baisse quasiment de 50 % des élèves très à l'aise qui passent de 13 à 7 %. euh ce constat là il est il a été donc dressé par le CDE il a en fait conforter malheureusement euh évidemment
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des éléments que nous avions déjà notamment par les tests de positionnement en seconde et qui montrre qu'il y a aujourd'hui euh j'allais dire enfin que que la période du collège est une période qui se traduit en fait par une cristallisation de la difficulté
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scolaire voire parfois par une aggravation euh euh de cette difficulté scolaire et donc c'est c'est dans ce ce cet environnement là que le ministre a donc lancé cette cette mission mission vous l'avez rappelé qui se traduit
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notamment par une enquête pour la première fois auprès de tous les personnels pédagogiques du ministère enquête à laquelle 230000 collègues ont répondu et qui a montré d'ailleurs des des résultats tout à fait intéressants
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alors il il y a plusieurs axes sur lesquels on va on va revenir les uns et les autres il y a évidemment un axe pédagogique autour des programmes qui sera dév par Caroline Pascal l'axe autour des pratiques pédagogiques qui est notamment de l'enjeu des manuels et des méthodes
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pédagogiques par Stanislas Dean et puis la question du redressement spécifique en mathématique euh euh qui sera traité par Gill Albou en ce qui me concerne et si vous voulez bien je vis simplement vous dire en quelques en 3
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minutes le le fruit des travaux et et et donc don le dont le ministre at tire un N de conclusion sur la personnalisation des parcours le constat aujourd'hui c'est que euh il y a en fait un très
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grand il y a eu depuis une trentaine d'années maintenant un processus qui a abouti à un très grand lissage des parcours autrement dit que l'élève soit en difficulté ou pas voir en très grande
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difficulté statistiquement aujourd'hui il est si je peux dire pris dans un dans un dans un dans un dans un dans une dans une scolarité complètement Liss qui se traduit de fait par la quasi disparition
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du redoublement en moins de 10 ans et qui se traduit aussi par une très faible personnalisation du parcours notamment au collège avec un effet qui est connu et documenté hein scientifiquement qui
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est malheureusement que euh la très grande difficulté scolaire au CP est tristement prédictive de la très grande difficulté scolaire au DNB et après autrement dit s'il à la fin du CP un
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enfant aujourd'hui par exemple a des très grandes difficultés en décodage compte tenu de ce qui'est l'organisation scolaire les les les pratiques et cetera et cetera la probabilité qu'il soit en très très grande difficulté 10 ans plus
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tard au au au moment de passer diation du brevet est extrêmement élevé et c'est cette fatalité là qu'il faut évidemment casser parce que ce n'est pas une fatalité c'est un constat mais justement l'enjeu c'est de le c'est de
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le combattre et donc il y a eu un C nombre de mesures qui ont été annoncées je me permets simplement si voulez bien de d'en reprendre la substance d'abord autour de la personnalisation des parcours avec cette idée notamment que
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en primaire notamment l'école élémentaire il vaut sans doute mieux réussir en 6 ans que se retrouver en grande difficulté en 5 et avec un système qui n'est pas du tout
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une massification du redoublement mais qui consiste par cercle concentrique à rendre possible la personalisation des parcours d'abord en conditionnant le passage au niveau supérieur à certains dispositifs de remédiation type stage de réussite pend les vacances et ce donc on
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sait qu'ils ont un effet extrêmement bénéfique ça c'est mesurable et puis le cas échéant si l'ensemble des dispositifs de remédiation nont pas n'ont pas réussi à pouvoir plus facilement qu'aujourd'hui redoublé puisque comme je le disais
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aujourd'hui le le redoublement esté est tout à fait exceptionnel de moins de moins de 1 % he grosso modo par an et donc l'idée c'est que sans revenir du tout à des niveaux qu'on connaissait dans les an 80 qui étaaiit de lè unanime excessif puisqu'on était à 30 % de
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génération qui était en situation de de de retard entre guillemets en CM2 en tout cas qu'on puisse donner les moyens à l'élève de consolider les acquis à des moment charnière notamment en CP par
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exemple où euh euh on sait que si il il il perdure avec unee difficulté il sera en fait on le on le condamne ensuite à à une à une très très forte difficulté ou à des efforts qui seront considérable
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alors même qu'il suffit de lisser son parcours cette fois-ci non pas au sens le rendre parfaitement identique à celui de tous les autres mais au sens assurer une progressivité de ces apprentissages beaucoup plus forte qu'aujourd'hui le
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deuxième aspect c'est évidemment et donc cette question du redoublement elle se pose essentiellement elle peut se poser plus tard mais elle se pose essentiellement à l'école de primaire et scientifiquement d'ailleurs démontré que c'est là qu'elle a le plus gros effet pour les élèves à condition de pas être repris à identique mais d'être
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personnalisé au collège se pose la question effectivement des groupes de niveaux enfin c'est pas une question c'est une question qui a été posée et que le ministre a tranché désormais alors trois points importants là-dessus il ne s'agit pas de faire des classes de niveau donc on n pas la classe des bons
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et la classe des des élèves avec un niveau intermédiaire et puis la classe des élèves qui sera en difficulté par ça on sait que ça marche pas on a des classes qui sont parfaitement mixte en terme de niveau scolaire mais en français et en mathématiqu pour ces deux disciplines là il y aura des groupes de
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niveau dès la rentrée scolaire 24 en 6e et en 5e pour permettre tout simplement à chacun d'apprendre dans les meilleures conditions et apprendre dans les meilleures conditions ça veut dire permettre aux élèves les plus en difficulté d'être notamment en groupe à effectif réduit le ministre a évoqué des
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groupes d'une quinzaine d'élèves pour C pour pour les élèves qui connaissent des difficultés difficultés qui sont là aussi parfaitement documenté puisque les évaluation de 6e que nous menons de plusieurs années montrent que statistiquement on a entre 25 et 30 %
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des élèves qui sont en maîtrise insuffisante ou très insuffisante en France et en mathématiqu et donc pour ces élèves là et bien il y aura la possibilité d'avoir des groupes donc à effectif réduit pour leur permettre d'avancer mieux et plus vite et ces
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groupes deuxième élément important parce que c'est aussi documenté scientifiquement seront évidemment révisables par période c'est qu'on pourra passer d'un groupe à l'autre avec uneé une meilleure confiance en soi et des résultats qui seront très
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probablement également meilleurs et puis le trisème éément je m'arrête là-dessus c'est la fin du collège avec le diplôme national du brevet pour redonner sa valeur à ce diplôme vous savez qu'aujourd'hui ce diplôme que que vous l'ayez ou pas il n'y a pas de conséquence il y en aura désormais
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puisque il est censé sanctionner la maîtrise du socle et donc si vous ne maîtrisez pas le socle et bien vous ne pourrez pas passer en secondes et c'est pour ça donc que le ministre a souhaité que nous mettions en place ce qu'on appelle des prépas secondes c'est-à-dire la possibilité pour un élève qui n'a pas
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enfin l'obligation pour un élève qui n'a pas le DNB de passer par une classe entre guillemets de préparatoire au lycée pour lui permettre simplement de consolider des acquis qui n'auraient pas été et
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puis de mieux préparer la poursuite de ces études l'objectif estant Infiné que chacun réussisse mieux voilà pour la partie on va dire organisationnelle en résumé et puis évidemment le cœur du réacteur qui est pédagogique et je
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laisse la parole à Caroline Pascal bien bonjour à tous quelques mots en effet sur les programmes donc la notre notre mission c'est c'est appuyer à la fois sur les travaux des trois groupes de travail he qui école collège et lycée
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sur le dans lesqueles la question des programmes a été très largement évoquée et elle est aussi très reprise à avec de manière assez unanime par les professeurs dans le questionnaire dont vous avez pu voir dans le dossier de
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presse que 230000 professeurs avaient répondu hein ce qui est quand même une un échantillon très représentatif de ce qu'il pense sur les programmes notre objectif et et la la la ligne que nous
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avons suivie c'est celle de parvenir à mieux savoir ce qu'on enseigne pour bien l'enseigner ça supposait finalement trois objectifs clarifier nos programmes je vais y revenir euh les rendre plus
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lisibles et plus progressifs et promouvoir des méthodes appuyées sur la science et sur les bonnes pratique pour euh cette révision des programmes que nous avons envisagé je reviendrai un instant sur le sur le calendrier euh
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nous sommes appuyé en partie sur ce que disaient les enseignants qui à 70 % disent que c'est quand même leur référence de départ au moment où ils construisent euh leur enseignement euh
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et que ils considèrent en revanche qu'ils sont difficilement lisibles et et d'une part à 27 % et qu'ils sont pas toujours ni adaptés au niveau des élèves
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et à leurs besoins ni adaptés au temps d'enseignement le premier point c'est-à-dire adapté à leurs besoins est un point très important puisque la question enfin les dans les annonces du ministre C cette proposition a été
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reprise que les programmes soient écrits non plus par rapport à ce que les professeurs doivent faire mais par rapport à ce que les élèves doivent avoir donc se concentrer sur les acquis que les élèves doivent avoir la deuxième
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question qui s'était posée c'est celle des repères annuels ou des repères de cyclle la constitution des des cycles de 3 ans conduisait à ça qu'un certain nombre d'acquis des élèves soit reporté
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d'année en année jusqu'à la fin du cycle la la réécriture de programme nous conduira comme ça l'avait déjà été depuis 2017-28 à réintroduire des repère annuel
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pour l'ensemble des programmes qu'il s'agisse des programmes d'école ou des programmes de collège de manière à ce que chaque enseignant sache ce que les élèves devront avoir acquis à la fin de l'année sans reporter nécessairement sur
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la suite de son de son parcours ce sont les points essentiels autre point qu'il que nous avons également souligné c'est la nécessité non pas de rendre moins exigeant les
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programmes au contraire hein cette mission avait vocation à relever l'exigence des acquis des élèves mais à les clarifier et à les rendre moins lourd euh à force de réécriture
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puisque000 depuis 2008 les programmes ne cessent d'être réécrits euh l'absence de priorités devenait de plus en plus nette c'est-à-dire à force de les réécrire dans le fond on rajoutait des éléments
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donc la question est aujourd'hui de les relarifier de noter précisément et d'indiquer précisément aux enseignant quelles sont les priorités des acquis des élèves à l'issue de l'année dont ils ont la charge de les recentrer sur ces
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priorités avec des repères annuels et ce que nous avons appelé la clause de revoyure de fin de cycle c'estàd que nous n'avons pas Suppr nous n'avons pas proposé de supprimer les cycles nous avons proposé que ce cycle de 3 ans
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permette à ceux qui ont besoin d'un peu plus de temps pour acquérir certaines notions puissent y revenir mais sous condition qu'elles ai déjà été vues au moment où elles sont inscrites dans le
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dans le programme ce qui est une une approche un peu différente de de la notion de cycle que celle qui existait jusqu'ici tout ceci sera accompagné de test de positionnement proposé par la DEP he au ministère et qui devrait
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permettre aux enseignants de s'assurer des acquis des élèves au fur et à mesure de leur de leur enseignement et appuyer sur des méthodes éprouvées je je laisserai mon mon collègue Gilles revenir sur notamment sur les mathématiques
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le calendrier prévu pour cette révision des des des des programmes nous conduit à travailler essentiellement sur l'école cette année pour la rentrée 24 jusqu'en
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CE2 pour la rentrée 25 CM1 6e et puis ensuite une révision des programmes de collège même si le message qui a été très largement diffusé entendu est celui de français mat cette question des
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repères annuels se posera pour l'ensemble des programmes et donc l'ensemble des programmes seront revu dans la l'esprit et la philosophie que je viens de de présenter permettez-moi simplement deux mots maintenant sur le
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socle et sur la culture générale puisque là j'ai parlé des programmes disciplinaires hein euh la question du socle s'est aussi posée les enseignants disent en très grande majorité qu'ils ne savent pas très bien s'en servir et
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qu'ils ne sont pas très euh euh d'ailleurs il ils s'en servent peu et ils le connaissent mal en quelque sorte euh donc nous avons proposé que ce socle continue d'exister que ce soit ce
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que tout élève doit savoir en sortant de l'école obligatoire mais qu'il se cont concentre sur des choses là encore lisibles et compréhensibles pour les enseignants c'est-à-dire les compétences disciplinaires avant tout compétences
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disciplinaires au service euh des fondamentaux français et mathématiques en quoi l'ensemble des compétences disciplinaires constru dans chaque discipline servent la maîtrise du français et des mathématiques les
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compétences psychosociales c'est-à-dire l'assurance la confiance en soi la capacité à se projeter la méthode euh la capacité à travailler seul et cetera le travail en équipe aussi l'organisation
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de son travail donc t tous ces éléments qui doivent ensuite permettre aux élèves de réussir au lycée puis de réussir à l'enseignement supérieur et enfin des connaissances de culture générale avec
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des repère identifiés pour construire une culture commune à tous les élèves qui sortiront de l'école obligatoire de la scolarité obligatoire c'est un point qui a été très largement
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discuté personne ni dans les audition que nous avons mené ni dans les groupes des travails ni entre nous quatre n'ont envisagé ou n'ont retenu l'idée d'une discipline culture générale mais au
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contraire repérer dans chacun des programmes disciplinaires les connaissances qui fondent pour nous une une culture commune que tous les élèves sortants de l'école française doivent
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partager ce ces repères seront donc identifiés dans les programmes disciplinaires et constitueront dans le socle la culture générale pour terminer euh cette ce calendrier là est plutôt
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autour de la rentrée 25 d'abord parce que le travail sur les programmes doit commencer avant d'identifier les objectifs qui seront ceux du socle et permettront une entrée en vigueur en même temps que les programmes de de de
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collège jusqu'au collège c'est c'est un enjeu le ministre l'a répété hein c'est un enjeu très important majeur je devrais dire d'égalité des chances cette cette culture qui doit être à la fois une
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culture humaniste et qui tiendra compte évidemment des repères dans l'ensemble des disciplines de lettre et sciences humaines mais aussi une culture scientifique avec de véritables repères
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et des et des des des réflexions fortes sur la vérité la preuve et cetera tout tout ça pour évidemment éviter la la la la la force des réseaux sociaux et des
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fake news et enfin ajouter à tout cela une forme de conscience d'une destinée partagée qui est celle du pays ce sont donc des repères importants pour nous et ça a donné lieu à une proposition assez
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forte je ne reviens pas ensuite sur des programmes plus spécifiques que nous avons pointé par exemple celui des langues vivantes hein de manière à éviter que tous les élèves fassent tous les ans et dans toutes les langues la même chose et qu'on retrouve bien là
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encore un ancrage culturel propre à chaque pays voilà je crois que et je laisse la parole à à stanisas Dean qui va ou à Gill sur les mathématique comme vous le souhaitez puison é sur il faut
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que voilà bonjour à à toutes et tous et et puisqu'on est sur les les programmes effectivement on peut enchaîner Caroline venait de le dire donc on a on a beaucoup travaillé
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sur la la la culture générale et la partager évidemment ça nous amène à à évoquer la culture la culture scientifique et donc les mathématiques
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et et et l'informatique et évidemment notre notre ambition c'est aussi de développer chez tous les élèves non seulement comme le disait Caroline la maîtrise de la langue mais aussi la
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capacité d'argumenter de raisonner un raisonnement appuyé sur des faits scientifiques et aussi évidemment de des développer l'esprit critique chez chez les élèves euh on est un un pays une
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nation qui peut s'en orgueillir d'avoir un grand nombre de de reconnaissance de médaill fields et en même temps on voit ces dernières années séodé la confiance des jeunes en la en
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les sciences et de des jeunes qui remettent de plus en plus en question des des vérités scientifiques euh et en parallèle les si on regarde aussi les les les études PISA on voit et c'est un
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un sujet qui nous a beaucoup préoccupé que les écarts de résultats entre les filles et les garçons euh plus de plus de 10 points euh mais c'est pas propre à la France hein et
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c'est c'est c'est général depuis depuis 20 ans ne se sont absolument pas euh résorbés euh et puis euh dernier point et dernier dernier constat au moment où
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euh le le président de la République et le gouvernement ont fait de la souveraineté économique et industrielle un enjeu majeur une priorité euh pour pour la France on peut pas aujourd'hui
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penser un développement économique et notamment un développement industriel avec des élèves qui ont des grandes lacunes en mathématiqu parce que comme le rappelait Édouard si les résultats sont très
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mauvais ils sont particulièrement mauvais en mathématique ou on a du décrochage alors dans les évidemment dans les les les les mesures que sur lesquelles nous avons réfléchi
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comme on peut reprendre évidemment toutes les toutes les mesures qui ont été évoquées par Édouard et et et Caroline je voudrais commencer aussi par rappeler ce qui a été fait et notamment
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le le le plan villanitorocian qui avait fait qui avait posé une une analyse et déjà des des pistes et notamment à travers les les 21 mesures qui ont été
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déployées dans dans ce plan euh je voudrais rappeler tout ce que nous devons faire et ce que nous avons commencé à faire pour entre guillemets réconcilier les élèves avec les mathématiques on y reviendra d'ailleurs
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sur sur le contenu sur les programmes ça passe évidemment par les par les clubs par aussi le développement de la la culture scientifique dans les auditions on a eu des beaux témoignages
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d'opération notamment avec des scientifiques côté la main à la patte on peut parler aussi de de mat en jein et toutes ces opérations qui maintenant peuvent être financé dans le cadre du passculture puisque le
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passculture s'ouvre à la culture scientifique euh c'est aussi développer la le le le le travail en commun et en partenariat avec avec les chercheurs
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notamment dans la formation continue des enseignants à travers les labos euh les Labau de de mathématiques les labomat qui eux aussi peuvent être financés dans le cadre du CNR du Conseil national de
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la refondation avec de très très belles expérimentations qui ont été mis en place avec là aussi des des beaux travaux euh qui sont déployés dans dans
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les établissements c'est Caroline le disait évidemment un travail sur le contenu et là en mathématique comme ailleurs on vient de loin donc on a beaucoup parlé le ministre sera beaucoup parlé de de la méthode de Singapour et
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peut-être que Stanislas reviendra mais enfin la méthode de Singapour de Singapour elle est elle-même euh issue des travaux de recherche français euh et notamment didacticien français elle a
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été évidemment choisi euh euh par euh euh par Singapour parce queelle avait fait ses preuves malheureusement en France on on on a des bons chercheurs en didactique et parfois on oublie de de de
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l'appliquer euh donc là là aussi avec un retour aux enseignements explicites un retour sur la manipulation et on le sait dès le plus jeune âge et notamment dès dès la
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maternelle je je je rappelle ici évidemment les les différentes étapes verbaliser après avoir manipulé et ensuite abstraire alors que pendant longtemps dans le système français on a
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commencé par abstraire et puis ensuite à appliquer c'est aussi le Tr travaille par amener les les les élèves à à appréhender les mathématiques par la résolution de problème et quand on voit
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les résultats justement sur les les évaluations que ce soit les les évaluations nationales ou les évaluations PISA on voit que c'est un domaine sur lequel nos élèves pêchent le plus et puis c'est aussi réintroduire de
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manière plus précoce un certain nombre de notions parce qu'on sait que et reviendra là-dessus que notamment sur les nomes fractions et les décimaux les intr produire en CM1 c'est trop trop
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tard et et donc dans la réflexion qu'il y aura sur sur les programmes il y a aussi c ces apprentissages qui doit se faire de manière plus précoce et puis évidemment toutes les mesures qui ont
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été mise en avant notamment les manuels parce que comme on on le voit souvent quand il manque des manuels c'est souvent les manuels de mathématiques donc là aussi une réflexion à avoir sur
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sur les manuels et notamment en CP en CE1 et évidemment sur les groupes de niveau parce que c'est là aussi que le les les les les les écarts sont les plus criants et les mathématique étant
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cumulative si on a loupé si on a raté l'acquisition de de de notion de base on ne pourra pas
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progresser euh et puis évidemment c'est pour nous l'épreuve anticipée de de de première VO pour pour rappelle aujourd'hui le bac c'est trois épreuves terminales communes et toutes les trois
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autour des humanités le français écrit le français oral et la philosophie et donc évidemment on ne pouvait que regretter l'absence de d'une certification sur les mathématiques et
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et plus largement sur les sciences pour évidemment redonner une une cible commune et une cible euh qui euh qui qui doit être collective pour tester
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notamment la capacité à appréhander les ple les principaux objets mathématiqu indispensable à tous euh on a réintroduit les mathématiques pour tous en première et il est important que on
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puisse tester cette capacité à appréhender les outils communs mais aussi la capacité à résoudre des problèmes fondés sur des données et aussi bien j'ai commencé par par souci tout à l'heure construire un
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raisonnement logique donc on va réfléchir et et travailler sur ce que peuvent être ces épreuves communes alors peut-être pas communes à l'ensemble des élèves il y aura peut-être des épreuves différentes suivant que les élèves
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auront pris ou n'auront pas pris l'enseignement de spécialité mathématiqu mais évidemment la cible c'est qu'il y ait un niveau de certification pour tous les élèves d'enseignements généraux et
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technologiques merci mes chers collègues je vous rappelle que nous avons une salle très sonore et que tous vos appartés si vous pouvez les faire avec un tout petit peu moins de enfin baisser un petit peu le le ton parce que on a
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enfin moi j'ai même des fois du mal à entendre les orateurs de de là où je suis monsieur Stanistlas Deen c'est à vous oui merci bonjour un dernier mot donc moi j'ai participé à cette mission au titre de
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président du conseil scientifique de l'éducation nationale et en tentant le plus possible d'apporter la lumière pas seulement de ce que je connais mais de de mes collègues du conseil scientifique vous savez que c'est 29 scientifiques bénévoles qui essayent d'éclairer les
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décisions bon le temps été très court on était parfois préparé sur certain sujet moins préparé sur d'autres je le dis franchement donc la la réflexion et la consultation continue avec le Conseil
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Scientifique évidemment c'était une des demandes fortes du conseil scientifique que la culture scientifique et mathématique fasse partie intégrante des décisions et c'est le cas et ça a été ça a été dit à l'instant j'interviens pour
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préciser les choses sur un autre sujet qui est très important qui est celui des manuels et des méthodes pour l'enseignement puisque ça fait partie des grandes décisions du ministre et c'était notre suggestion vous savez que
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en primaire il y a un tiers des enseignants qui n'ont pas de manuel et ce n'est pas forcément leur décision souvent c'est simplement parce que le manuel est dépassé n'est pas disponible ça peut être dans les cas des
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enseignants expérimenté une décision volontaire mais les enquêtes ont montré que souvent ça conduisait à l'utilisation de méthodes qui ne sont pas les plus efficaces ni pour la lecture ni pour les mathématiques et on
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a publié des notes d'alerte du conseil scientifique là-dessus notamment sur la lecture donc la recommandation était double et elle est suivie la première c'est d'avoir un manuel pour tous les
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enseignants donc tous les enseignants de primaire doivent avoir un manuel et s'en servir et deuxièmement que ces manuels puissent être labéisés c'est-à-dire qu'il y ait des critères les plus
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objectifs possibles qui conduisent à améliorer l'efficacité de ces manuels tout en respectant la diversité qui est possible dans les méthodes pédagogiques mais avec un respect de ce qui est connu comme étant le plus efficace pour
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enseigner par exemple la lecture au CP donc ça viendra évidemment en lien très étroit et je dirais dans un sorte de cycle vertueux avec les programmes qui vont spécifier beaucoup plus précisément peut-être même à une échelle plus fine
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que celle de l'année ce qui doit être fait et puis les évaluations nationales qui seront disponibles pour les enseignants à tout moment qui permettront dans des petites testes de vérifier ce que savent réellement les élèves donc l'idée c'est que là il y a
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un écosystème complet qui comprend les manuels et des manuels qui seront donc labelllisés c'est une procédure qui reste à définir mais qui devrait impliquer à la fois des enseignants des experts de la didactique des chercheurs de manière à avoir un regard le plus
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lucide possible sur la qualité des manuel et nous disposons d'enquêtes qui montrent déjà la corrélation entre l'utilisation de tel ou tel mannuel et la réussite des élèves alors ça c'était le sujet je dirais principal
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euh sur lequel on m'a demandé d'intervenir ce matin je voulais revenir un tout petit peu sur le rôle du conseil scientifique pour terminer nous avons été amenés à introduire des principes au début de ce document de la mission qui
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me paraissent important qui nous ont paru importants et j'attire l'attention sur deux d'entre eux en particulier le premier c'est de ne pas oublier la motivation et le bien-être des élèves parce que l'école française a une difficulté dans ce domaine et le
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renforcement de l'exigence ne doit pas se faire au détriment de l'importance essentielle de la motivation d'apprendre pour les élèves et la deuxième le deuxième point qui est tout aussi
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important c'est la nécessité d'évaluer les décisions et les pratiques dans le temps long le Conseil Scientifique d'éducation nationale considère que c'est un point sur lequel on insiste pas assez toutes ces décisions sont
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difficiles toutes peuvent être controversé doiv être adapté au contexte français et donc on doit se donner la possibilité de vérifier d'abord bien sûr que ces décisions soient alignées avec ce qu'on sait déjà sur le plan
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scientifique mais aussi de vérifier que dans le contexte où elles ont été implémenté et la beauté dans les détails ça fonctionne ou ça fonctionne moins bien qu'on ne le pense il faut jamais oublier que lorsqu'on change des politiques publiques on peut aussi faire du tort aux élèves alors le débat a
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était particulièrement vif et j'attire vot attention làdessus sur le redoublement je pense que vous en êtes conscient puisquil y a des articles dans la presse également le conseil scientifique est divisé ou même je dirais assez opposé à cette
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question du redoublement sur la base de résultats scientifiques qui montre avec des méthodes vous savez d'économies qui sont extrêmement intéressantes on peut regarder des des pays où il y a un seuil pour redoubler qui est très précis et
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donc il y a des élèves qui sont juste au-dessus du seuil des élèves qui sont juste en dessous du seuil et en regardant l'effet de cette discontinuité alors que le niveau des élèves lui est continu on peut regarder les conséquences du redoublement et les conséquences sont malheureusement pour
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les élèves qu' subissent pas forcément positive du tout elles peuvent être positives au court terme au mieux alors que c'est très coûteux mais sur le long terme elles sont souvent négatives et notamment en terme d'abandon de d'échec
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scolaire parce que évidemment les élèves ont un an de plus et quand ils arrivent un peu plus tard et bien ils ont plus de chance d'abandonner l'école donc il y a un risque sérieux du redoublement alors notre document de la mission est assez nuancé sur ce point mais peut-être pas
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encore assez pour certains membres du conseil scientifique il est très clair que la priorité ça doit être d'aider les élèves d'apporter le maximum de soutien aux élèves quand ils en ont besoin
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d'anticiper sur le fait qu'ils ont ils risquent de ne pas passer par exemple l'examen du brevet de leur apporter du soutien pendant l'année de leur réapporter du soutien pendant l'été et le la mission détail he tous les mécanismes qui sont possibles dans ce
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domaine et le redoublement ne doit vraiment être qu'en dernière extrémité on a discuté beaucoup au conseil scientifique on est rediscutera on aura une séance plinière là-dessus le 23 janvier sur le fait qu'un système qui n'a aucun redoublement n sans doute pas
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bon non plus parce que évidemment il y a une perte de motivation ou de travail des élèves probablement mais néanmoins pour un élève individuel le fait de redoubler c'est quand même une sanction et c'est probablement une difficulté supplémentaire dans son parcours solaire
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et je termine là-dessus il faut penser aux élèves avec handicap c'est très important il y en a beaucoup il y en a plus qu'on le pense et pour les élèves avec handicap il est souvent recommandé de redoubler alors
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que ces élèves pourraient passer sur le plan intellectuel à la classe suivante en bénéficiant de dispositifs adaptés comme l'utilisation d'un clavier par exemple pour les élèves qui sont dyspraxiques donc il faut vraiment penser avec une très grande attention à
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la personne de chaque élève et envisager le redoublement comme une dernière extrémité c'est ce qui a été discuté dans notre groupe merci Monsieur Dean donc nous allons passer maintenant aux orateurs de
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groupe et nous commençons avec Fabrice Levigoureux pour le groupe renaissance pour 2 minutes merci Madame la présidentead le micro le micro ouais
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merci madame messieurs euh nous avons vu depuis le milieu des années 80 il y a donc 40 ans le niveau des élèves baissé de manière très préoccupante en français et en mathématiques donc dans ces
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matières dites fondamental euh c'est-à-dire qu'ils sont à la source de toutes les autres face à cela notre majorité a souhaité dès 2017 mettre en œuvre une mesure importante dans les écoles relevant de l'éducation
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prioritaire mais pas seulement d'ailleurs dans ma inscription dans des écoles qui ne relèvent pas mais qui concentrent des élèves en difficulté ce sont le les dédoublements des classes de CP puis de CE1 puis de grandes sections
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dans les récents résultats des études nationales et internationales on constate une stabilisation peut-être une légère progression pour la première génération des doublements ce sont des résultats à prendre avec prudence parce
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qu'ils ont été bien sûr télescopés par les effets délétaires de la crise sanitaire sur les apprentissages toutefois pour les élèves un peu plus âgés qui n'ont pas été concerné par cet investissement important dans le premier
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degré les résultats du classement PISA ou encore ceux de la journée défense et citoyenneté sont les résultats sont alarmants plus d'un jeune sur C et prouve de très grandes de très grandes difficultés en lecture se fondant sur ce
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constat le ministre de l'éducation nationale a souhaité vous vous confier cette tour de tâche de lui proposer des pistes de solution pour renforcer le niveau des élèves dans le cadre de la mission exigence des savoirs je souhaite ici au nom de mon groupe vous en
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remercier vos conclusions permettent au ministrees de présenter des mesures fortes visant à élever le le niveau des enfants et des adolescents à l'école au collège au lycée dans le cadre de la feuille de route choc des
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savoirs je pense à la reconsidération à la prise en compte du brevet des collèges ou encore à la constitution non pas de classe vous l'avez dit de niveau mais de groupes de niveau au collège pour les cours de français et mathématiques avec des effectifs réduits
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pour les groupes les plus en difficulté nous sommes en effet convaincus que l'adaptation organisationnelle constitue un levier pensable à l'accroissement des performances scolaires et à la réduction des inégalités sociales j'imais aussi que le ministre a retenu les
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propositions relatives à l'apprentissage de la lecture que nous formulons avec an Genevard dans le cadre d'une mission sur l'apprentissage de la lecture que cette commission nous a confié je pense notamment au financement par l'état de manuel scolaire au progression éprouvé par la science et par les pratiques
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pédagogiques nous devons renforcer le goût pour la lecture l'envie de lire la motivation vous l'avez dit Monsieur Deen pouvez-vous nous indiquer vos analyses sur cette question du raort à la lecture des jeunes Français de quelle manière
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nous pouvons le renforcer je vous remercie merci monsieur le député et c'est bien parce que vous aviez un rapport sur la lecture avec anev que je vous ai laissé déborder donc pour le rassemblement national Roger chudau merci madame la
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présidente madame messieur exigant des savoirs choc des savoirs ces formules sont d'autant plus creuses qu'elles sont martiales si j'étais encore professeur je mettrai dans la marche la copie ministérielle j'entends bien j'écrirai
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travail baclé copie ant quelques intuitions beaucoup de lacunes et d'impardonnables oublis les intuitions c'est le collège unique la fin du collège unique la les groupes de niveau matière le redoublement et le DNB
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transformé en examen de passage en seconde tout cela est évidemment directement tiré du programme de Marine Le Pen de 2022 c'est un fait vous pouvez le vérifier sur les documents c'est très simple donc bravo en progrès mais peut
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mieux faire les mathématiques donc les mathématiques ont été considéré comme une priorité et je m'interroge sur la lisibilité de vos priorités mesdames et messieurs c'est-à-dire que je ne vois pas pourquoi la
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lecture n'est pas la priorité des priorités quand on sait que 50 % des élèves de 6e ne lisent encore avec leurs doigts lorsqu'ils entrent au collège ça m'a sembléit prioritaire plus que les mathématiques non pas pour les opposés
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mais rien nous empêchait de le faire en même temps de même rien sur l'histoire de France bien sûr et rien non plus sur la géographie de notre beau pays donc ce sont les lacunes ça quant aux grands oubliés alors rien sur l'ascenseur
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sociale une émission fondamentale de l'école c'est l'ascenseur sociale bien rien sur les quartiers prioritaires de la ville donc 80 % de nos ennuies Prienne rien sur les rythmes de calendrier scolaire et encore rien sur le baccalauréat c'est pourquoi je je
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vous ai mis un 5/ 20 et encore enfin je note sec en général hein bon de quoi l'exigence des savoirs est-elle le nom peut-on parler ici sérieusement débauche d'une politique éducative d'une reconstruction de l'action éducatrice de
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l'État tout observatoire tout observateur sensé voit bien que tout cela n'est en fait que la production htive d'une posture politique et non d'une politique il s'agit de construire le récit d'un jeune homme pressé d'un
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supposé prodige de la politique à l'image du fameux Mozard de la finance qui dirige encore pour quelques temps nos destinées bon l'état de délabrement du système éducatif mérite mieux que des
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mesures attives partielles et décousu le groupe rassemblement national prépare quant à lui un programme complet de reconstruction de l'école de la République à bon entendeur salut merci pour pour elle et fill Jérôme Legavre
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merci madame la présidente madame messieurs mardi 5 décembre le ministre de l'éducation nationale a présenté les mesures de son choc des savoirs destiné à élever le niveau des élèves face à la banque-route de l'instruction conséquen
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directes des politiques destructrices des gouvernements successifs les remèdes sont connus rétablir les heures de cours d'enseignement disciplinaires massivement supprimés au long des dernières années réduire le nombre d'élèves dans toutes les classes tous
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les les niveau et donc créer les postes d'enseignant nécessaires s'agit-il de cela plus de 3000 postes de professeurs n'ont pas été pourvus à l'issue des derniers concours de recrutement et après tous les postes supprimés depuis
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2017 2500 suppressions de postes d'enseignants sont encore imposés à la rentrée prochaine il s'agit donc d'autrees chose plusieurs mesures sont sont annoncées qu'il est impossible d'évoquer en 2 minutes prenons l'exemple des groupes de niveau au collège pour
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les enseignements de français et de math loin de mettre en place des cours de soutien qui pourraient être apportés aux élèves en difficulté on décide que tous les élèves n'auront pas de fait accès à la même instruction sacré basculement tout de même outre le fait que la
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réduction du volume horaire des autres disciplines est envisagé ces groupes de niveau seront flexibles tout au long de l'année en d'autres termes on transfèt au collège la logique au cœur de la réforme du lycée de Blanquer qui a eu pour conséquence l'explosion du groupe
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classe la dstructuration des horaires et des emplois du temps on s'interroge d'autant plus que selon le secrétaire général du SNPD UNSA cette seule mesure nécessiterait 19000 postes supplémentaire le ministre n'a budgeté
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aucune des mesures annoncées il supprime des postes comment compte-il s'y prendre en réalité au nom du fait que moins ça marche plus on continue il semble bien que le véritable objectif soit ailleurs on nous annonce ainsi que le diplôme du brevet conditionnera l'accès direct au
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lycée après avoir supprimé le bac national le brevet deviendrait un outil de sélection que vont devenir les élèves qui ne pourront accéder au lycée s'agit-il comme le demandait juste après les annonces ministérielles un sénateur
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LR à savoir orienter D vers l'apprentissage ce sénateur a au moins le sens de la propos puisqueau même moment est confirmé l'accélération du démantellement des lycées professionnels et de la voie professionnelle sous statut scolaire
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contre la majorité des personnels et des associations de parents d'élèves merci monsieur le député pour les républicains an jeunevard voilà c'est bon c'est bon merci madame la présidente madame
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messieurs très très heureuse de vous entendre ce matin sur un sujet évidemment fondamental qui est celui de cette opération choc des savoirs exigence des savoirs je crois qu'il y a
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un enjeu fondamental de restaurer le lien de confiance entre la nation et son école c'est un enjeu d'avenir majeur alors évidemment je je reprendrai quelques
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éléments de de ce que vous avez dit ce matin bien sûr l'importance donner au savoir et j'ai aimé la façon dont vous avez insisté sur la concentration sur les acquis je pense que ça c'est une
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c'est une inversion de de de de méthode qui qui est une aversion d'objectif qui est fondamentale euh importance d'un socle de culture commune c'est aussi un
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point à mes yeux fondamental je voudrais vous dire que beaucoup des mesures que vous préconisez rejoignent donnent raison aux propositions des républicains que que nous formulons depuis longtemps notamment l'attention portée aux
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méthodes celle qui marche et leur évaluation lesffit mîre je voudrais dire aussi que indice de positionnement social identique les résultats sont différents ça veut dire que les méthodes sont fondamentalement
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importante redonner du sens aux examens les groupes de niveau de remédiation pour redonner confiance en soi aux élèves tout ça est important alors j'ai deux questions
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euh la première dans un ministère qui est connu pour être quand même assez rétif à la réforme j'en parle en connaissance de cause pour en être issu comment se passe l'atterrissage de vos
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propositions auprès des des professeurs quel est votre premier retour et la deuxième question porte sur la formation des enseignants il me semble qu'il y a là un champ déterminant à explorer moi
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je crois que rien ne se fera sans des professes [Musique] très solidement formé et auquel on aura donné des exigences précises je vous remerci merci madame la députée pour les
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démocrates Laurent Croisier merci madame la présidente madame messieurs l'école et pour le groupe démocrate la première des batailles c'est l'avenir de nos enfants l'avenir de notre pays qui se
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construit à l'école les annonces du ministre Gabriel Atal et le lancement de la mission exigence des savoirs sont dans la ligne des propositions des députés démocrates nous partageons le diagnostic du
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ministre oui il y a urgence à élever le niveau et l'exigence à l'école face à ce constat il y a ceux qui souhaitent que rien ne bouge ceux qui à force de pédagogisme d'oubli des savoirs
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fondamentaux et de la culture générale ont brisé l'ascenseur social et désespéré les enfants des classes les plus défavorisées nous ne réussirons pourtant aucun des enjeux sans quiéau sans
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ambition pour notre jeunesse sans exigence pour la transmission des savoirs fondamentaux sans restaurer l'autorité pédagogique des enseignants que tous ceux qui pensent que les professeurs ne travaillent pas assez
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sont suffisamment rémunérés ou qu'un jardin d'enfants peut faire le programme comme j'ai pu l'entendre ici passe ne serait-ce qu'une semaine dans une école maternelle primaire dans un collège ou un lycée nous n'avons pas seulement une
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obligation de moyen mes chers collègues mais une obligation de réussite et je souhaite m'arrêter sur le collège il est parfois décrit comme un tunnel où les élèves en difficulté ne réparent pas les lacunes accumulées et où les meilleurs
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élèves n'exploitent pas pleinement leur potentiel nous défendons l'idée d'un collège modulaire qui n en rien une remise en cause du collège unique mais la remise en cause d'un collège trop uniforme incapable de s'adapter au
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profil de chacun des élèves en Suisse Suède ou au Danemarc les élèves de 6e et 5e sont réparti en groupe de niveau est-ce que selon vous ce qui est possible dans les pays du Nord réputé
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pour la qualité de leur système éducatif pour le respect des différences et des rythmes de chacun est transposable dans les collèges français merci monsieur le député pour les socialistes apparentés Fatia kelashi
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oui je tiens tout d'abord à remercier réellement les auditionnés pour leur intervention que j'ai écouté le plus attentivement que je que je le pouvais et je parlerai d'abord du fond d'abord
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la majorité des mesures qui découlent de cette mission exigence vont à rebours des faits établis par la recherche en matière de sciences de l'éducation en effet dès 2014 le knnesco Poa le
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caractère inefficace du redoublement si le redoublement peut avoir un impact positif sur les résultats d'élèv des élèves les plus faibles cet effet n'est pas très important et il est visible très souvent que la première année du
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redoublement surtout il ne compense pas l'augmentation de risque de décrochage scolaire concernant les groupes de niveau il ne permettent pas aux élèves les plus en difficulté d'améliorer leurs résultats scolaires ils permettent aux
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bons élèves d'être encore meilleurs bon c'est formidable mais il condamn les élèves en difficultés creusement des écarts de niveau renforcement de la comparaison sociale réduction du sentiment d'appartenance à la classe le
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calendrier des annonces n'est pas un hasard bien sûr il ils ont elles ont été dévoilées ces annonces le même jour que la publication du classement PISA le ministre Atal veut donc aussi répondre
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au mauvais résultats français pourtant le classement PISA pointe aussi les fortes inégalités sociales entre les élèves un élève un enfant issu d'une
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famille défavorisée a en France 10 fois plus de risque qu'un élève favorisé de de se retrouver parmi les élèves peu performants en mathématique par exemple mais voilà aucune des mesures annoncées
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ne s'attaque au problème de fond des inégalités sociales pire je pense qu'une partie de ces annonces va les empirer et puis sur la forme comment mettre en place les mesures annoncées par le
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ministre comment finiss financez-vous ces mesures comment financez-vous ces mesures car le PLF 2024 supprime 2700 postes dans le 1emier et le second degré et la loi de programmation budgétaire
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2023-2027 fixe une quasi stab budgétaire pour l'éducation nationale donc combien d'enseignants supplémentaires seront nécessaires pour la mise en place de ces nouvelles mesur voici ma question
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principale merci madame la députée pour horizon et apparenté agnè Carel merci madame la Présidente Monsieur le Directeur Général madame messieurs J'ai été attentive à votre exposé sur les travaux de cette mission
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les constats sont là si le niveau progresse en primaire depuis 2017 grâce aux mesures prises sur le dédoublement les résultats PISA 2022 confirment une baisse importante du niveau au collège l'école a besoin comme l'a affirmé le
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ministre de remettre l'exigence à tous les niveaux et une revitalisation pédagogique à la main des enseignants en présentant votre travail il a fait des annonces fortes que nous membres du
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groupe horizon et apparenté soutenons il s'agit de simplifier des programmes avec des repères annuel indispensable comme vous l'avez dit de créer un sursaut en math dès le primaire en adoptant
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progressivement la méthode Singapour qui a fait ses preuves dans de nombreux pays il propose l'intégration des enseignants de terrain dans le processus de labellisation des manuels scolaires pouvez-vous nous en dire plus sur les
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modalités de cette intégration à quel niveau vont être leur action il s'agit également de donner le fin mot aux enseignants sur le redoublement des des élèves quand cela est nécessaire c'est au préalable au préalable pardon des
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stages de réussite pendant les vacances scolaires pourront être exigés conditionnant le passage en classe supérieur l'an dernier 40000 professeurs volontaires les ont animés leur rémunération serait doublé comme je l'ai écrit dans le rapport de la mission sur
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l'éducation prioritaire le rôle de ces dispositifs de soutien est fondamental pour la réussite d'un grand nombre d'élèves et pour le principe de l'égalité des chances auxquell je suis très attaché j'en ajouterai
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une quelque chose issue aussi du du rapport sur l'éducation prioritaire c'est celui du conventionnement des cités éducatives avec des orthophonistes pour plus de dépistage et de suivi cela me semble indispensable à partir de la
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rentrée prochaine 6e et 5e seront répartis en plusieurs groupes de niveau flexible en français et mathématiques les créations de postes permettront de limiter les groupes d'élèves en difficulté à une quinzaine la même organisation sera mise en place pour les
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4e 3e dès 2025 je m'en réjouis de de nouvelles mesures seront prises pour relever le niveau d'exigence du brevet à travers plus d'épreuves il faut réinstaurer l'importance de ce premier
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diplôme qui fait nation je ne peux citer toutes les mesures annoncées vous l'avez bien expliqué l'objectif général qui résulte de votre mission est une mobilisation générale nous ne pouvons que soutenir ces propositions issu deci madame la députée pour les écologistes
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Francesca Pasquini oui mesdames messieurs merci pour la présentation de ces ce travail ce matin le lancement de la mission destinée à établir un état des lieux sur l'exigence
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des savoirs dont il est question aujourd' ourdi ne fait pas grand sens les problèmes de l'école sont déjà connus depuis longtemps une mission de 8 semaines ne rajoute rien de plus de ce qui n'a pas déjà été dit par les
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syndicats les enseignants et les parents d'élèves depuis des années cette mission n'a qu'un seul but tenter de légitimer la politique du ministre de l'éducation nationale sa volonté de reformer le
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collège est connu de tous et explique la commande d'une telle mission les syndicats ont dénoncé un questionnaire à destination des personnels complètement biaisé je regrette d'ailleurs de ne pas avoir trouvé trace écrite de ce de ces
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travaux les seuls éléments que l'on connaît sont les conclusions de la mission sur la conclusion de la mission sont d'opaque mesures issu d'arbitrage présenté par le ministre une large part de ces mesures reprennent d'ailleurs des
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propositions droitières à rebours des études scientifiques et des demandes des syndicats d'autres propositions sont hypocrites et contradictoires avec l'action du gouvernement le ministre de l'éducation nationale souite que des
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groupes de niveau soient instaurés au collège et annonce qu'un nouveau schéma d'emploi sera bientôt dévoilé pourtant plus de 4000 postes d'enseignants ont été supprimés dans le projet de loi de finances 2023 et 2024 ce qu'il faudrait
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pour que les enfants apprennent mieux c'est notamment un enseignant devant chaque classe des classes avec 20 élèves maximum au primairire hors des doublements REP et 25 maximum au collège madame monsieur je regrette que nous
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continuons à dans les fait perdre notre temps et ainsi perdre des élèves et des enseignants en route en toute sincérité je n'ai donc qu'une question pour vous est-ce qu'en faisant ce travail vous n'avez pas eu l'impression de brasser de
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l'air et de participer à une vaste opération de communication plutôt que de répondre aux défis qui agitent l'école depuis des années mes chers collègues ou on laissera mais
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mes chers collègues les les orateurs répondront à toutes les questions et à toutes les interpellations ensuite mais là je vais donner la parole au groupe lotte et Martine Froget merci madame la présidente madame
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messieurs le ministre Gabriel hatal a annoncé donc le lancement de la mission exigence des savoirs donc vous avez la charge qui doit associer l'ensemble des parties prenantes de l'école du collège et des lycé cette annonce fait suite au résultats
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des différents classements internationaux qui confirment tous les décrochages des élèves français quel que soit la discipline ou la compétence observée cet abassement des performances que rien enen rayille depuis 15 ans doit
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nous interroger pourtant les décisions qui on découlent nous laissent perplexes si nous sommes d'accord sur l'ambition visant à élever le niveau global des élèves la mthode employé et les moyens
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dédiés ne ne semblent pas à la hauteur des enjeux d'abord sur la forme opérer une réforme significative au pas de charge pour une application effective dès la rentrée 2024 et pour le moins
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surprenant comment ces auditions menées dans la précipitation pourraient mener une vraie réflexion sur notre système scolaire sur le fond le retour à des classes de niveau en mathématique et en français est envisagé certains voilà un
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fort risque de réduction du nombre d'heures pour les disciplines autres que Cell d'ITE fondamentale et d'un enseignement davantage standardisé limitant la liberté pédagogique de même les syndicats s'inquiètent de la suppression des
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cycles ce qui s'oppose une refonde des programmes la dégradation des conditions de travail des enseignants qu'induirit la mise en œuvre de ces annonces ne semble pas avoir été pris en compte car la mise en place des nouveaux programmes
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dont il faudrait s'emparer les stages pendant les vacances à assurer et les groupes de niveau à organisé vont incomber aux enseignants déjà en nombre insuffisant alors que la dernière
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réforme n'a pas été évaluée une nouvelle annoncé une nouvelle est annoncée de façon précipitée et sans concertation ne croyez-vous pas que cette dernière réforme risque d'impacter défavorablement l'attractivité du métier
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déjà fragilisé si l'on en croit les difficultés à recruter enfin si vouloir élever le niveau des élèves ne peut être que partagé centrer les objectifs sur la refondte des contenus et des
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organisations des apprentissages n'est-ce pas passer complètement à côté des vrais enjeux et des besoins de l'école merci madame la députée donc ça va être à vous mesdames madames et Messieurs les orateurs pour répondre aux
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questions et je vous inv indique qu'il y a aussi 17 collègues qui ensuite voudront à nouveau vous poser des questions donc si jamais vous n'étiez pas complètement exhaustif dans cette première partie de réponse sachez que vous avez
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un une deuxième possibilité ensuite un rattrapage voilà donc je ne sais pas qui souhaite commencer pour Monsieur Geffrey merci beaucoup alors peut-être
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quelques éléments de réponse de ce fait sous contrôle de mes collègues qui bien sûr s'exprimeront les uns et les autres euh le premier élément c'est la boussole qui nous
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anime on dédie dans une vie professionnelle à cette table et comme nous tous je crois enfin voilà mais comme tous les professeurs de ce pays à la réussite de nos élèves et on ne peut pas se satisfaire de constater qu'aujourd'hui un élève qui
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arrive en difficulté en 6e c'est quasiment à 85 90 % en probabilité un élève qui sera entr en difficulté au brevet on peut pas se satisfaire d'une
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situation dans laquelle un élève qui a du mal à décoder en fin de CP et quasiment statistiquement enfin un très grand risque en terme de probabilité de terminer en très grande difficulté
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également au brevet donc nous avons essayé dans cette effectivement de proposer un C nombre de mesures qui par nature sont se discutent par nature parce qu'on parle de pédagogie on parle
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pédagogique et cetera qui se confrontte aussi à des études scientifiques qui sont assez nombreuses et sur lesquelles on s' appuyer mais avec en tout cas l'impression et en ce qui me concerne je
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ne parle que de ma qualité mais l'impression que j'ai enant que fonctionnaire de servir peut-être pas idéalement mais en tout cas la volonté de servir alors à partir de là donc par
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rapport aux différentes aux différents éléments qui ont été mentionnés et et avec évidemment une fois encore tout tout ce que ça implique en terme de débat et on a bien conscience que objectivement je en soit tout se discute mais je voudrais juste simplement
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préciser quelques points le premier point c'est que il ne s'agit peut-être pour les groupes de niveau dont j'ai parlé tout à l'heure sur eu beaucoup de questions il ne s'agit certainement pas de faire en sorte que les élèves les
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plus en difficulté apprennent moins les élèves auront le même programme ils apprendront la même chose ce sont les conditions d'apprentissage qui changent on a souvent l'occasion d'échanger dans cette enceinte et d'ailleurs je je vous
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merci de me faire cet honneur mais sur les dédoublements par exemple en CP ou en CE1 on n jamais dit quand on dédoublait un CP ou un CE1 les élèves ont difficulté all moins apprendre on a dit qu'ils allaient mieux apprendre la même chose c'est exactement la même
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chose pour les 6e 5e quand on veut dédoubler les groupes le constat c'est que vous avez des élèves qui aujourd'hui sont j'allais dire en difficulté et en fait et à forceuie à
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l'âge de l'adolescence sont en souffrance du fait de cette difficulté se replient sur cette difficulté n'arrivent pas à en sortir en terme d'estime de soi sont systématiquement en C de classe pour les notes et cetera et cetera est-ce que c'est un service à
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leur rendre la réponse est non est-ce qu'il faut en revanche les enfermer dans une logique de niveau la réponse est non aussi c'est pour ça qu'on a écarté d'ailleurs les classes de niveau dans nos proposition et c'est pour ça aussi que nous nous sommes fondés sur un
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d'études qui montre que lorsque les groupes sont une fois encore évolutifs alors il y a un vrai effet levier au Portugal par exemple qui est un pays comme vous le savez connu une
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trajectoire très intéressante c'est ces 20 dernières années grosso modo on considère qu'il faut 10 ans pour redresser le niveau d'un système éducatif le Portugal est rentré dans une trajectoire de ce type là au Portugal ils ont mis en place des GR de niveau ce type là sur des matières ciblées le
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Portugais les mathématiques et cetera et avec cettelexib ité des niveaux et ça a marché on mentionnait tout à l'heure la Suisse il y a d'autres pays également nordique qui l'ont fait donc ça fonctionne dans certaines conditions et
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certainement pas en tout cas avec l'idée de de de réduire le le le volume à apprendre ça veut dire aussi vous avez été plusieurs le mentionner qu'il faut des moyens à mettre en face alors je suis pas sûr de partager totalement le
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le enfin même pas du tout le le l'évaluation budgétaire qui a été faite par C organisations que par ailleurs évidemment je respecte profondément tout simplement parce qu'il s'agit pas de dire que pour tout le
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monde tout est en effectif réduit des élèves qui sont très à l'aise en français ou en mathématique ils ont pas besoin d'être en effectif réduit en français ou en mathématique en revanche des élèves qui sont en difficultés ou qui ont des fragilités particulières oui
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bien sûr cela il faut pouvoir adapter les effectifs donc il y aura effectivement un nouveau schéma d'emploi il y aura pour pour être tout à fait précis des discussions demain matin en conseil en conseil
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excusez-moi j'ai le nom enfin j'ai l'an nom CSA voilà en CSA ministériel avec le ministre et et nous tous sur les les les sujets de moyens avec les syndical mais il y aura évidemment des moyens qui
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seront associés à cette à cette mesure donc voilà je je me permets de le de le redire parce que c'est c'est un point que vous avez souligné sur les priorités alors je laisserai évid les voisin répondre sur tout ce qui est lecture mathématique et
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cetera mais simplement pour dire que euh dans notre esprit il n'y a pas la priorité mathématique par rapport aux autres il y a une priorité savoirs fondamentaux lire écrire et compter et les trois évidemment euh vont de paire
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lire écrire et compter et donner une culture générale dans la loi l'article 1111-1 du code d'éducation donc vous savez que c'est un peu votre article frontispice il est dit que le rôle de l'école c'est de donner une culture générale cette
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culture générale ce mot-là ces termes-là il n'existe pas dans les programmes il en a fait une seule mention une fois dans le programme de cycle 4 aujourd'hui et notre constat ça été de dire oui ça c'est un enjeu social c'est
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un enjeu social parce qu' aujourd'hui on sait que c'est déterminant dans dans toute une trajectoire de de vie professionnelle et cetera et c'est aussi comme ça que n'est la conscience d'une destinée
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partagée si on parle de fraternité la fraternité elle passe aussi par une culture qui est un rapport à l'altérité qui est un rapport à l'esthétique et donc du coup quand on quand on quand on quand on parle de de on a pas repris t
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les programmes on va pouvoir y revenir si vous voulez il y a évidemment cette dimension culture générale que mentionnaé tout à l'heure kine dernier point en ce qui me concerne parce que je veux pas prendre trop de temps mais c'est c'est l'enjeu
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aussi de finalement par comme ça mais ce qui marche et ce qui ne marche pas on voit bien qu'on a différents leviers et que aucun de ces leviers n'a vocation ni à être si je puis dire mécanique ni à
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être définitif on va activer le levier du passage au niveau supérieur sous condition avec des stages de réussite on va activer ponctuellement et pour certains niveaux le levier du redoublement parce qu'il y a des cas où si si une fois encore vous vous avez des
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lacunes trop importantes on y va pas on va activer le levier des groupes de niveau et puis on va aussi surtout je pe d'y revenir activer le levier des pratiques pédagogiques aujourd'hui quand vous regardez les résultats au diplôme
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national du brevet à IPS identique la moyenne des élèves peut varier de 10 points terminal donc c'est bien que à
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IPS identique c'est à à conditions socio professionnelles des familles identique on a des très grande variation liée à la pratique pédagogique et donc c'est ces pratiques là évidemment qu'on va continuer à travailler mais je laisse
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mes collègues évidemment détailler tout cela merci peut-être en complément de de des réponses d'edoard revenir un petit peu sur la sur la réception des annonces donc je reprendrai si vous le voulez
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bien un peu mon statut de chef de l'Inspection générale qui a quand même beaucoup d'inspecteurs sur le terrain et qui donc on ont plutôt remonté sous forme de sonde à ce à ce à ce stade il n a évidemment rien d'autre que ça plutôt
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une réception très favorable de ces annonces qui dans le fond répondait de manière assez claire à des constats émis aussi par les enseignants dans le questionnaire dont on peut peut-être s'interroger sur la façon dont il a été
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conçu mais pour lequel 230000 enseignants c'est-à-dire près d'un quart des enseignants ont ont pris le temps de répondre et c'est donc qu'ils ont considéré qu'ils pouvaient avoir une forme de valeur euh je voudrais aussi
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revenir sur sur l'engagement qui a été celui de cette mission aussi bien de nous quatre que de l'ensemble des groupes de travail qui ont pendant 8 semaines n'ont pas cessé d'interroger d'auditionner et de travailler sur une
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base de travaux qui existait je ne reviendrai pas et je pense que Stanislas reviendra sur les travaux de recherche mais aussi sur les rapports d'inspection qui depuis une dizaine d'années font des constats et des préconisations dont une
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partie ont été reprises dans les les travaux que nous avons mené donc il y avait une base et une base de travail qui permettait de d'aller assez vite sur les constats et de faire émerger dans
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l'ensemble des préconisations ou des recommandations qui avaient été faites par les chercheurs ou par les inspecteurs celle qui nous paraissait construire une vision relativement systématique un plan d'action
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qui permettait de de garder une cohérence en en de notamment par rapport à nos objectifs c'est ce c'est ce plan d'action qui conduit à une forme de mobilisation et quand je disais que les enseignants l'avaient plutôt
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relativement bien réceptionné c'est qu'il y avait aussi dans les propositions qui étaient faites un certain nombre d'éléments qui conduisaient à redonner la force de leur expertise la suppression du dernier mot
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au parents la réflexion de l'équipe autour des moyens de remédiation des solutions pour étayer le parcours de l'élève jusqu'au redoublement sont des éléments qui ont été pris de manière
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très positive puisque c'était une manière de revenir sur le fait que ce sont eux les professionnels en capacité de reconnaître les besoins des professeurs alors bien entendu cela
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suppose de la formation euh une formation très proche du terrain et et sur le terrain comme elle a déjà été mise en place depuis 2017- 2018 avec les constellations euh de formation
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de professeurs de mathématiques et de français enfin sur les mathématiques et sur le français à l'école pour les professeurs des écoles et ces constellations ont débordé si je puis dire sur le collège où à travers les
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Labau de math on retrouve aussi cette formation entrepère qui est beaucoup demandée avec des conseillers pédagogiques plus experts mais les les enseignants sont demandeurs de ces formations ils travaillent ensemble pour
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construire euh leur enseignement euh donc évidemment cette cette formation est essentielle euh les et parallèlement au au aux propositions qui ont été
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faites dans ce dans ce rapport il y a également un travail qui est mené d'une part par la DGRH sur l' l'attractivité du métier et ses conditions d'exercice et plus banalement encore si je puis
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dire une note de service de la direction d'encadrement qui pose le caractère d'accompagnement pédagogique comme la fonction essentielle des corps d'inspection territoriaux premier degré
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comme second degré et tout ça participe à une volonté de formation d'accompagnant d'accompagnement des des enseignant qui sera évidemment nécessaire pour arriver au résultats que
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nous souhaiterions voir émerger à la suite de de ce plan et des mesures qui ont été prises et juste pour terminer je dirais à ce sujet que depuis 2014 où le redoublement a presque totalement
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disparu et où il n'y a pas eu de mesure de soutien des élèves en difficulté nous n'avons pas vu les résultats progressés donc de même que nous n'avons pas d'étude sur le manque d'estime de soi ou la perte de confiance des élèves qui
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passent d'année en année sans réussir je voilà je je cède la parole à mon collègue peut-être que c'est c'est ces études là pourraient être menées aussi et ferait le pendant des études sur le redoublement
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merci merci beaucoup pour vos questions je commence par la première ça fait 5 ans peut-être presque 6 maintenant je crois que je quitte mon laboratoire pour à peu près la moitié de mon temps pour me consacrer au Conseil Scientifique
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l'éducation nationale alors vous avez demandé est-ce que j'ai l'impression de perdre mon temps dans cette mission également la réponse est non euh par contre s'il y a de la frustration bien sûr qu'il y a de la frustration et si s'il y a un point sur lequel je voudrais
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attirer votre attention c'est il y a une partie de frustration qui est liée au temps de la prise de décision euh il est certain que ce serait bénéfique de ne pas avoir autant de rapidité et plus de
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recul sur les prises de décisions ce qui a marché ce qui ne marche pas d'un point de vue scientifique il y a évidemment la frustration aussi sur la prise de certaines décisions j'ai mentionné les nuances importantes sur le redoublement il y a une un autre domaine sur lequel
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nous n'avons pas été amenés à discuter du tout qui est celui du temps scolaire or il est tout à fait clair qu'il vaudrait mieux que l'école soit répartie sur un temps plus important dans la semaine donc il y a des éléments qui ont pas été discutés mais les les maires qui
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continuent euh contreevance et Maré d'arriver à ouvrir l'école 5 jours sur 7 doivent être soutenu maintenant euh si euh je reviens sur les décisions qui ont été prises moi je suis malgré certaines
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frustrations je suis ravi de voir que progressivement et sur 5 ans je l'ai vu très clairement les données scientifiques sont de plus en plus prises en compte au sein du ministère de l'Éducation nationale et on en a le le c'est le témoignage aujourd'hui dans ces dans ces décisions hein sur la la
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lecture il n'y a aucun doute qu'il y a maintenant tout un vocabulaire commun une série d'études communes qui sont acceptés par la communauté ce qui était pas le cas il y a 5 ans je pense que les choses changent elles changent lentement parce qu'évidemment elles impliquent la
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formation de l'ensemble des personnes et le débat et c'est ça a été le cas au cours de cette mission j'en ai aucun doute là-dessus alors certains d'entre vous ont mentionné les inégalités les
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inégalités sont la cible absolue de nos réflexions la France a des inégal ité beaucoup trop importante dans le domaine de l'éducation la question c'est comment les réduire il semblerait que les méthodes pédagogiques le choix des
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bonnes méthod pédagogique soit un paramètre clé pour arriver à adresser ces inégalités non seulement d'ailleurs des inégalités sociales mais également les inégalités de genre pourquoi parce que quand on a les mauvaises méthodes pédagogiques et bien souvent ce sont les
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familles qui vont compenser c'est là encore dans le cas de la lecture c'est tout à fait clair on a ce qu'on appelle le miracle de Noël qui va se produire peut-être pour certaines familles c'est-à-dire que les en fait les les enfants vont rentrer à la maison et ceux
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qui ne savent pas encore lire bah les certaines familles vont compenser les grands-parents les parents vont compenser et l'enfant reviendra de des vacances de Noël avec un miracle c'est qui SAA lire en revenant bon ça n'est
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pas acceptable pour réduire les inégalités précisément nous pensons qu'il faut être capable d'introduire des méthodes qui marchent et qui ont fait leur preuve d'un point de vue objectif scientifique voilà euh alors le point
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essentiel je pense de ces mesures c'est d'apporter plus de soutien aux élèves là où ils en ont besoin les groupes de niveau dans ce contexte ne sont pas forcément une mauvaise chose on aurait préféré parler de groupe de besoin ça aurait peut-être été un terme plus
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acceptable par tous mais ce que ça veut dire en pratique c'est marqué quand même clairement des groupes flexibles temporaires fixé sur un besoin particulier des élèves par exemple l'élève ne connaît pas les fractions
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comme on l'a montré dans une note du conseil scientifique 80 % des élèves quand ils rentrent en 6e ne comprennent rien à des fractions les plus simples possibles et bien là il y a un besoin on peut intervenir pendant 6 semaines et
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l'idée c'est de faire des petits groupes d'avoir des professeurs qui soient bien formés à adresser ce point-là d'avoir aussi une aide peut-être de tuteur euh intelligent en informatique ça peut être le cas d'exerciseur et là de répondre à un besoin précis et ça on sait que ça
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marche donc il s'agit pas de dire rien de ces aucune de ces mesures ne marche ça n'est pas vrai ce type de groupe de besoins ça peut fonctionner le tutorat avec un enseignant qui se consacre à un élève pendant un temps particulier ça
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marche ça on le sait très bien et le tutor à entre élèves est aussi une solution qui n'est pas assez explorée et qui mériterait à mon sens d'être organisé parce que ça coûte très peu cher et ça marche très bien et ça redonne confiance en eux à tous les
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élèves voilà parce qu'ils voient qu'ils peuvent enseigner à un autre élève voilà et puis je termine sur le point de la formation vous avez tout à fait raison que c'est un point absolument essentiel la formation des enseignants et là encore il y a d'énormes besoins dans
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notre pays ça faisait pas partie de la demande qui était faite à notre mission he donc c'est c'est aussi simple que ça je pense personnellement que la formation deviend endra de plus en plus facile à mesure qu'on s'accordera sur des programmes bien ciblés raccourcis et
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des manuels et des méthodes qui fonctionnent à ce moment-là on saura beaucoup mieux à quoi former et ce sera plus facile d'arriver à une meilleure formation des enseignants mais c'est clair que il a un besoin considérable et il faut certainement par rapport à d'autres pays augmenter la formation des
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enseignants oui je je vais pas être très long parce que évidemment tout a déjà été dit mais vraiment pour rebondir sur la nécessité éidment d'accompagner les enseignants comme Stanislas l'a dit et ça
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ça ça a été dit aussi dans dans dans vos intervention je l'ai dit aussi en parlant des labomat en parlant aussi de l'accompagnement par la recherche alors peut-être dans un Brouis mais je le
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redis à nouveau et c'est vraiment important et c'est demandé par par les enseignants et euh je pense que ça ça ça sera au cœur de de de prochaines annonces euh on on a jamais dit
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évidemment qu'on mettait les maths devant les autres disciplines et ni que on nous alliononss supprimer les cycles ou renier sur d'autres disciplines comme je dit mais comme je l'ai entendu et
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donc ça nous permet aussi de de de clarifier les choses si çaavait pas été complètement clair vous nous demandez comment s'est ressenti sur le terrain donc évidemment dans les déplacements
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j'interroge les uns et les autres et la première chose que nous entendons de la part des enseignants c'est que ces mesures redonnent confiance aux enseignants confiance justement dans
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leur capacité à évaluer à prononcer ou pas les les redoublements et puis aussi le le le le message qui est envoyé c'est euh il faut travailler pour les élèves
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et je je je ce message je peux vous dire qu'il est entendu depuis quelques jours que les élèves se disent où la euh il se passe quelque chose et on doit travailler alors je voudrais juste
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madame la Présidente si vous me l'accordez vous lire un témoignage puisque hier j'étais dans donc en visite donc c'est un dispositif élan c'est à bourge qui accueil des élèves
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exclus temporairement des établissements donc des élèves en grande difficulté qui sont possiblement les futur décrocheurs et première interpellation on me dit ou là là nous nos enseignants nous ont dit
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Monsieur le Recteur maintenant qu'il allait falloir travailler parce que à la fin il y a le brevet si on n pas le brevet euh ça va mal se passer pour nous donc je peux vous dire que le message est très bien passé et alors j'aurais
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dit est-ce que vous avez entendu parler de la prépa seconde ils en avaient entendu parler Jeuris demandé alors qu'est-ce que vous en pensez ils ont commencé à parler jeurais dit demain je vois les députés un représentant de la nation
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vous avez qu'à écrire une lettre et leur dire ce que vous en pensez donc des élèves grand décrocheur euh mesdames et messieurs les députés nous sommes des élèves ayant participé
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au dispositif élan de bourge qui accueille des élèves exclus temporairement des établissements suite à la rencontre avec Monsieur le Recteur de l'Académie sur la prépa seconde nous avons réfléchi sur l'apport que pourrait
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avoir cette année scolaire auprès de tous les élèves je me permets de résumer un peu cela leur offrirait une année supplémentaire pour acquérir toutes les compétences suffisantes pour rentrer au lycée afin d'obtenir le baccalauréat et
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de pouvoir poursuivre leurs études s'ils le souhaitent il peut-être intéressant de prévoir des sessions de stage afin qu'ils puissent découvrir différents métiers et trouver leur projet professionnel merci d'avoir écouter
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notre lettre et c'est signé entre autres Timéo et mathtis des élèves en très grande difficulté et je peux vous assurer que personne ne l'aura tenu la plume merci merci pour pour cette
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première partie des de réponses et nous allons continuer maintenant avec de nouvelles questions donc nous commençons avec Virginie lanlot pour une minute madame la Présidente merci mesdames
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messieurs il est une question qui a été largement reprise et rebattu dans les médias depuis les annonces de du ministre c'est celle du retour du redoublement permettez-moi d' l'aborder sous un angle légèrement différent de celui sous lequel elle a fait la une de
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l'actualité car il me semble que l'essentiel de cette mesure est ailleurs l'essentiel pour moi est dans le fait qu'elle remet enfin l'enseignant au centre le professionnel de l'éducation c'est lui c'est lui qui sait ce qui est
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bon ou non pour ses élèves et c'est c'est lui qui doit avoir et qui aura donc désormais la charge de décider la pertinence ou non de les faire redoubler par cette par cette mesure le ministère n'a pas tant je crois relancer les redoublements que replacer les
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professeurs dans leur rôle de sachant de prescripteur c'est à eux de diagnostiquer de prescrire en matière d'éducation à l'instar des médecins en matière de santé à l' star des médecins à eux aussi d'écouter l'enfant pour
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produire leur diagnostic de partager avec les parents leurs réflexion et d'expliquer le sens de ce qu'il presrivent chacun sa responsabilité chacun son rôle celui de premiers instructeurs pour les enseignants celui
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de premiers éducateurs pour les parents notre école souvre souffre depuis plusieurs années d'une confusion de ces rôles voilà ma conviction aussi ma question est-elle simple au-delà du redoublement quelles autres mesures
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sont-elles à l'étude par le ministère pour les clarifier merci la députée grzelia m Melkor pardon pour une minute merci madame la présidente madame messieurs je vous remercie pour vos
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engagements respectifs mais également collectifs ici dans le cadre de la mission exigence des savoirs que le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse vous a confié cette mission avait pour objectif de lui proposer des pistes de solution pour renforcer le
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niveau des élèves dans les savoirs les plus fondamentaux le français et les mathématiques je me réjouis bien sûr des annonces que le ministre a fait l'une d'entre elles qui concer concerne le recours à l'intelligence artificielle a
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été cependant peu évoqué et pourtant elle me semble très intéressante en effet les outils numériques peuvent se révéler utiles notamment pour simplifier certaines tâches des professeurs et pour favoriser la différenciation pédagogique ce sont aussi des leviers de soutien
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scolaire efficace dans le cadre de devoir à la maison ou ou sur table toutefois il est évidemment nécessaire de penser le recours à l'intelligence artificielle à l'école de manière
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raisonnée aussi pourriez-vous nous indiquer quel regard vous portez sur cette question et nous donner quelques exemples concrets de son utilité je vous remercie merci madame la députée Sarah Legrin messieurs dames puisqu'il est
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beaucoup questions ici de mathématique j'aimerais vous soumettre et notamment à vous Monsieur le Directeur général de l'enseignement scolaire un problème de mathématique que je ne parviens pas à résoudre je vous lis l'énoncer le petit Gabriel veut mettre en place des groupes
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de niveau au collège il a calculé qu'il lui fallait 4000 professeurs supplémentaires le Syndicat national des person personnel de direction de l'éducation nationale lui en calculant de façon à ce qu'aucun groupe ne dépasse 40 élèves trouve 2300 postes par niveau
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et par discipline ce qui fait 19000 en tout question numéro 1 selon quel calcul le petit Gabriel est-il arrivé à 4000 postes seulement question numéro 2 sachant que le même petit Gabriel a supprimé dans le dernier budget 480
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postes de 2 degré sachant que du fait des démissions record et d'une désaffection pour ce métier si difficile et si dévalorisé 1850 postes n'ont pas été pourvus dans le second degré dont 200 50 en mathématique et 242 en lettres
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en vertu de quel théorème encore non découvert le petit Gabriel compte-il donner quelques réalités à ses annonce je vous remercie merci madame la députée Alexandre portier merci madame la Présidente je
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voudrais déjà vous remercier pour le travail que vous avez réalisé dans le cadre du choc des savoirs le ministre a annoncé une réécriture des programmes scolaires sujet sur lequel je voulais revenir parce que dans un pays qui a déjà les programmes scolaires parmi les
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plus chargés au monde c'est évidemment toujours avec prudence que que l'on accueille ce type d'annonce pourriez-vous s'il vous plaît d'abord nous indiquer qui va avoir la charge de s'occuper de cette réécriture des programmes est-ce je vais être un peu
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provocateur mais volontairement est-ce aux services qui depuis des années ont chargé les programmes et les ont transformé en PAV éisible que l'on va à nouveau demander maintenant de les réduire c'est un exercice un peu schizophrénique mais surtout et c'est le plus important pourriez-vous s'il vous
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plaît nous dire quels sont les objectifs de cette de cette réécriture parce que pendant que l'on parle exence des savoirs le Conseil supérieur des programmes où j'ai le plaisir de siéger lui planche sur l'éducation à la sexualité et l'éducation au développement durable donc je
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m'interroge vraiment sur la cohérence la sincérité des annonces qui sont fait euh des moyens qu'on veut y allouer et surtout très concrètement qu' allez-vous supprimer dans les programmes pour faire la place nécessaire à l'apprentissage des fondamentaux parce que quand on
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ouvre le code de l'éducation on reste quand même assez dubitatif on trouve deux pages de propositions il a peut-être un moment donné falloir arrêter cette folie et faire vraiment le ménage merci merci monsieur le député
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Anne bruniera oui merci madame la Présidente et tout d'abord mesdames et messieurs je tiens à saluer votre travail dans le cadre de cette mission qui a permis à Gabriel Atal de faire des annonces fortes pour
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élever le niveau des élèves français parmi ces annonces bien sûr la mesure qui vise à redonner sa valeur au Diplôme National du Brevet et à s'assurer que les collégiens disposent effectivement des connaissances nécessaires à la bonne
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poursuite de leur scolarité au lycée je veux parler ici des prépa lycé nous devons collectivement réaffirmer cette objectif d'accompagner les élèves vers le lycée qu'il soit professionnel technologique ou général et j'ai deux
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questions à ce sujet tout d'abord qu'en sera-t-il des modalités logistiques des modalités pratiques de cette prépa lycée est-ce que vous pouvez nous donner des détails sur ce point et deuxièmement je
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voulais réaffirmer ici que c'est un devoir de l'éducation nationale que d'accompagner les élèves notamment ceux qui en ont bien sûr le plus besoin ceux qui sont le plus en difficulté mais aussi y compris au-delà de leur 16 an
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limite de scolarité obligatoire en France car nous avons voté dans la loi école de la confiance cet accompagnement envers les 161 et je ne peux m'empêcher de faire le lien avec ce point merci
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merci madame la députée Estelle Fest oui merci madame la Présidente et merci mesdames et messieurs de venir parmi nous ce matin pour nous faire part de vos travaux de très haut niveau d'une part et de bon sens presque d'autre part
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ma question porte sur les savoirs fondamentaux et le niveau d'exigence ce qu'on peut avoir au regard du niveau de nos élèves et de certains candidats au professeurat des écoles même en français on sait que ce qui stigmatise réellement
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les élèves c'est de ne pas pouvoir devenir des citoyens pleins et entiers et de s'insérer également professionnellement parce que le niveau de français est très fragile je pense notamment à la gramère l'orthographe et la conjugaison on sait également que les
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juris sont préoccupés tous les ans par le niveau des candidats au concours de professorat des écoles je me souviens de l'exemple du terme chancelan qui avait été interprété comme un terme relevant de la chance par les candidats au
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concours l'an dernier je crois qu' il est légitime qu'on s'en préoccupe et donc j'aimerais savoir comment vous vous comptez peut-être vous emparer de ce sujet notamment pour nos collégiens puisque je crois que le ministre
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Blanquer avait pas mal remis les les choses au carré à la à l'école mais au collège on ne fait plus de dicté plus de conjugaison très peu de rédaction voilà je vous remercie merci madame la députée
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cine Calvez merci madame la Présidente euh merci à vous d'avoir relevé à plusieurs reprises le fait de prêter attention aux inégalités de genre vous l'avez dit il
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faut pouvoir compter et adapter les pédagogies adopter adapter aussi les moyens je voulais vous poser des question plus largement sur le lien entre le choc de savoir et les compétences transversales savoir mémoriser s'organiser débattre décrypter
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c'est important comment concilier les deux on peut et vous l'avez dit faire place à l'empathie l'altérité le tutorant re élève me paraît être à souligner également et je voulais également vous poser une question sur la
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place des associations au côté de la communauté éducative pour relever ensemble le choc des savoirs comment aménager aussi bien la confiance des enseignants que ces partenariats avec les associations il me paraît important
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de pouvoir préciser quelles sont les marges de manœuvre dans le cadre de ce formidable enjeu collectif merci merci madame la députée Léo Valter Monsieur le Directeur Général
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monsieur de le 5 décembre le ministre annoncé sa volonté de labéliser l'émanuel scolaire du premier degré dont l'efficacité des contenus a été prouvée par la science cette annonce suscite en moi comme chez nombre d'enseignants
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plusieurs interrogations qu'entend exactement le ministre par efficacité prouvée par la science existe-t-il une évaluation de l'ensemble des manuels scolaires du premier degré si oui est-il possible de la consulter quels ont été
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ou quels seront les critères retenus qui composera la commission chargée de cette labellisation qu'adeviendra-t-il des manuels non labellisés qui prendra en charge h cpce1 le surcout induit par leur remplacement que se passera-t-il
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enfin si un enseignant décide malgré tout d'utiliser un manuel non labellisé ou de s'en passer comme ils sont nombreux à le faire souvent avec brio question subsidiaire le manuel lego ou
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néo pas copie sans les jolies images de la méthode bcher de nos grands-parents premier manuel à avoir été conçu par le ministère expérimenté en 2020 par Jean-Michel blaner a-t-il été évalué et obtiendra-t-il le label je vous remercie
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de votre écoute et de vos réponses merci monsieur le député Emmanuel Antoine merci madame la Présidente la récente publication des résultats de l'enquête PISA 2022 l'illustre de façon
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clair et nette le niveau de nos élèves en mathématiques baisse de façon inquiétante ensuite pardon ensuite de la remise du rapport vilanite aurossian le plan
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mathématique a été é lancé en 2018 il visait à la mise en œuvre des 21 mesures préconisées par le rapport et devait permettre de relever le niveau en mathématique des jeunes français pour autant les résultats de l'étude PISA
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2022 ne semblent pas indiquer de résultats approbants certes les résultats du plan mathématique ne pourront s'observer que dans la durée vous l'avez dit mais pour autant ne ne peut-on pas commencer à en évaluer
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l'efficacité car 5 ans après son lancement aucun progrès tangible ne semble visible merci madame la députée Philippe Berta merci madame la Présidente l'affaiblissement du niveau des élèves
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en mathématiques mais aussi en Scien et je tiens cette distinction atteint la côte d'alerte classements internationaux la multiplicité des tribunes sur le sujet ou même certains rapports parlementaires ne semblent conduire à aucun effet et pourtant c'est par
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exemple de Scien environnemental biologie chimie physique dont il s'agit bref des matières qui forment le socle de notre avenir et la richesse de notre pays ainsi en science les élv en français en fin de CM1 figurent désormais en avant-dernière position des
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pays de l'OCDE seul le Chili demeurant derrière nous pas mieux en fin de 4è où seul 3 % des enfants sont au niveau avancé en science alors qu'ils sont en moyenne 10 % dans les pays de l'Union européenne ou de l'OCDE on retrouve cette catastrophe dans le seement
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supérieur où tous mes collègues peuvent témoigner des lacunes des étudiants en premier cycle ou dans nos classes préparatoires certaines peines désoréis à recruter comment espérer former des citoyens acteurs dans un monde dominé par les sciences et les techniques des citoyens éclairés aptes à réagir à
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l'offre extrémiste et autiste pour exemple 47 % d'entre eux refusent encore d'accepter le réchauffement climatique un sur 4 REM en cause de la TER de l'évolution un sur 6 atteste d'une terre plate alors que nous savons que la plastic neuronal est majeure jusqu'à
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l'adolescence mais que nos enfants ne sont amenés à côtoyer dans ces années quasiment que des enseignants Isus de filières littérair n'est-il pas temps de plaider pour une stratégie d'urgence permettant un accès organisé à travers nos plus de 1700 structures dédiées à
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une culture scientifique technique industrielle et sanitaire des plus essentiels je vous remercie merci monsieur le député u merci madame la Présidente Mesdames Messieurs je prends la parole au nom de
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mon collègue Christophe Marion qui étant malade vous prie de l'excuser pour son absence mais pr bien soin de vous écouter bien sûr à distance monsieur Marion souhaiterit vous interroger sur l'une des mesures de votre mission que
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votre mission a proposé la création de groupe de niveau flexible à compé de la rentrée 2024 et en français Monsieur le Recteur Gilles
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Albou il semblerait que vous ayez déjà expérimenté cette organisation à Mayotte pourriez-vous dès lors nous en adresser un retour d'expérience précis en effet cette annonce du ministre de l'éducation
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nationale inquiète certains se demandent comment pourrait-il y avoir assez de professeurs pour réaliser cette mission tandis que d'autres s'interrogent sur l'efficacité même de ces groupes de niveau alors que ma n'est pas
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particulièrement connu pour attirer manif massivement pardon les enseignants comment avez-vous fait pour mettre en place ces groupes de travail renforcé qui s'élevait à 6 he d'enseignement par semaine dans le cadre de votre plan dire
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lire écrire quand on pensz les enseignants et quels effets avez-vous pu constater sur la réussite des élèves qu'en est-il par ailleurs de la fin prévue pour ces groupes de niveau on entend qu'ils seront flexibles mais que
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ceux-ci sont envisagés pour toute la durée du collège ces groupes n'ont-ils pas vocation au contraire à réintégrer les élèves le plus rapidement possible dans une classe plus homogène Christophe Marion et moi vous remercion merci monsieur le
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député Stéphane Lenormand oui merci madame la Présidente Mesdames Messieurs écoutez après 35 ans dans dans l'éducation nationale ce que j'ai entendu ce matin pour moi c'est un peu un remake c'est un Star Wars saison 10
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ou 11 j'espère que votre mission va atterrir et débouchera sur des propositions concrètes qui releveront le défi que l'on partage tous je voudrais simplement attirer un peu dans le prolongement de ce qu'a dit le collègue
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sur la situation des outremes dans votre approche par rapport justement à cette recherche d'amélioration du niveau général sachez quand même que dans les outremires nous avons la même problématique que dans l'Hexagone mais
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qui sont amplifié par de nombreux phénomènes qui sont naturellement liés à l'insularité à l'éloignement mais qui sont aussi liés à des structures sociales différent à des manques d'équipement à des immensités de territoire et je ne parle pas de la
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formation des enseignants et la formation continue où souvent ça se résume par une petite inspection tous les 3 ou 4 ans et c'est pas forcément l'accompagnement qu'il faut pour aider les enseignants dans cette lourde mission merci merci monsieur le député
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Stéphane Mazar merci madame la Présidente ma question porte sur le sujet particulier des lycées agricoles actuellement pour pouvoir intégrer un lycée agricole il faut que l'élève propose une candidature
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spécifique et exigeante via Affelnet sans jugement de valeur on sait juste que la formation spécifique offerte en lycée agricole est assez éloigné des disciplines validées par le DNB tel qu'il est conçu actuellement aussi
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est-ce que l'acceptation d'un cette filière très spécifique sera aussi soumise à l'obtention du DNB comme pour l'entrée en seconde générale classique et si oui et en cas d'échec au DNB est-ce que les candidats au lycées
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agricole seront intégrés aux fameuses classes prépa lycée merci merci monsieur le député Géraldine Banier madame messieurs dans le cadre du groupe d'étude économie du livre et du
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papier nous recevions il y a 15 jour une calligraphe meilleur ouvrier de France cela a été l'occasion de réfléchir à une évolution souvent peu évooqué de notre société moderne voilà plus de 50 ans qu'on apprend plus les Liers et des Liers que l'écriture n'est plus un geste
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central dans l'apprentissage en découle nécessairement des conséquences attention adresse minutie du geste manuel structuration de la pensée s'apprennent différemment il arrive qu'on fasse directement passer au clavier des enfants pour qui le geste
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d'écriture est un peu difficile la trace écrite de nos ancêtres sera bientôt numérique et on y perd sans doute un peu des personnalités qui s'expriment quelle est votre réflexion sur l'évolution intervenu et à venir quelle place pour
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l'écriture dans l'exigence des savoirs merci madame la députée Frédéric Meier merci madame la Présidente afin de mener à bien cette mission exigence des
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savoir Gabriel hatal a souhaité lancer une consultation de tous les professeurs via un questionnaire qui leur a été adressé malheureusement de nombreux personnels de l'enseignement ont été
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oubliés lors de cet envoi ce questionnaire a été vivement critiqué par les enseignants le jugeant comme une insulte à leur intelligence des questions beaucoup trop orientées de
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nombreux sujets pas abordés notamment le nombre d'élèves par classe puisque les classes français sont les plus chargés d'Europe alors quel est votre avis sur ce questionnaire avez-vous un retour
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pensez-vous que ce retour est biaisé compte tenu du fait qu'il ne concerne pas tous les enseignants et quel vous avec vous avez-vous comme regard sur ce résultat je vous remercie merci madame
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la députée violette spbou merci madame la Présidente dans ma circonscription à mouveau près de Lille j'ai échangé avec l'équipe de direction et les enseignants du collège ver qui mène beaucoup d'actions pour l'égalité
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des chances le socle des connaissances et la citoyenneté suite aux annonces de Gabriel Atal notre ministre de l'éducation nationale vous préparez une réforme d'ampleur du système éducatif français centrée sur l'urgence nationale
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du niveau des élèves parmi ces annonce vous l'avez dit il y a la mise en place de groupe de niveau au collège dès la rentrée 2024 en math et en français les enseignants ils sont bien entendu très favorable en 6e comme en 5e math plus
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français c'est environ 9h par semaine par par classe à multiplier donc par deux ou trois pour faire ces groupes de niveau pour les classes de 6e il y en a trois à mouveau par exemple il faut au minimum une personne un enseignant en
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plus quels seront donc les moyens prévus pour ces groupes moyens supplémentaires notifiés au rectorat ou moyens constant heure poste ou heure supplémentair je vous remercie merci madame la députée Emmanuel
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Pellerin merci madame la présidente madame messieurs face aux récentes évolutions du système éducatif français qui inclut l'implémentation de nouveaux programmes scolaires de la maternelle au collège l'introduction de Manuel
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labellisé la restructuration des classes en groupe de niveau et les modifications apportées au brevet je m'interroge sur les méthodes d'évaluation de ces réformes ma préoccupation principale concerne l'amélioration des compétences
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fondamentales des élèves teles que l'orthographe la grammaire et le calcul tout en veillant à maintenir un équilibre entre les exigences académiques et le bien-être des élèves ma question est la suivante comment le
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ministère prévoit-il d'évaluer et d'assurer l'efficacité de ces mesures sur le niveau global des élèves en prenant en compte à la fois les performances académiques et le bien-être des élèves merci infiniment merci
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monsieur le député Sophie met merci madame la présidente madame messieurs cela fait 2 mois que le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse Gabriel Atal a lancé la mission exigence et savoir en assurant
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sa coordination vous avez recueilli les résultats des concertations portant à la fois sur l'enseignement primaire le collège et les lycées c'est en tant qu'élu d'une circonscription majoritairement rural que j'aimerais
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vous interroger le retour de terrain se voulait massif et quatre thématiques étaient abordées notamment les pratiques et les organisation pédagogique en la matière vous avez reçu des témoignages de professeurs de zones rurales en
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tirez-vous des spécificités que nous devons prendre en compte dans le choc des savoirs que nous appelons de nos vœux et de manière plus générale dans les les futures législations ou même réglementation si tel est le cas quelle est votre analyse je vous remercie merci
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madame la députée Sylvie bet merci madame la Présidente madamees messieurs les orateurs merci pour les précision que vous venez de nous apporter l'annonce du choc des savoirs
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et les mises en œuvre dès la rentrée 2024 laisse craindre le risque d'une éème réforme dans l'urgence qui déstabiliserait encore plus un système déjà très fragilisé j'aurais de questions la méthode de Singapour a été
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validée pour l'apprentissage des mathématiques le retour à la méthode syllabique pour la lecture est-il prévu la question du travail personnel des des élèves semble être encore un tabou de
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nombreux parents pens que les devoirs à la maison sont interdits alors que nous l'avons tous vécu ici ce sont les exercices faits après la classe qui nous ont permis d'encrer les apprentissages pensez-vous qu'une évolution des
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pratiques est possible merci merci madame la députée Fabien di Philippo bien merci madame la Présidente merci aux différents intervenants les grands esprits se rencontrent effectivement je compter sur le premier
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point aborder l'interdiction des devoirs écrits en tout cas après la la classe et ce travail hortant scolaire il me semble indispensable comme elle l'a dit pour consolider les savoirs alors n'est pas question ici de renforcer des inégalité
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parce que les milieux sociaux sont aujourd'hui familiiaux sont aujourd'hui très hétérogènes mais et d'avoir un niveau global qui augmente de nouveau et des savoirs qui soient fondamentaux qui soient mieux consolidés et puis la
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deuxième question qui concerne l'obésité elle peut paraître assez éloignée du sujet mais en 4 ans chez les moins de 18 ans elle a été multipliée par 4 aujourd'hui à l'école on consacre 30 minutes théoriquement d'activité
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physique ou en tout cas de mouvement par par jour est-ce que vous pensez pas que c'est ces ces activitéslà qui peuvent être chronophages avec le temps de préparer les activités de se changer de sortir de la classe et bien elle devrait
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se faire hors champ scolaire avec des associations ou se faire avec l' avec l'intervention de personnel extérieur qualifié diplômé d'dites associations merci monsieur le député madames et messieurs c'est à vous pour
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répondre à ces nombreuses questions mais qui pour certaines se recoupent donc je laisse la parole déjà à Monsieur Geffry et puis on reprend d'accord Mons gfy merci beaucoup alors je je vais
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reprendre simplement quelques points euh parce que on va on va se partager les choses peut-être d'abord sur le questionnaire parce que vous avez été plusieurs à mentionner le fait qu'il aurit éventuellement été biaisé alors
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d'abord ce questionnaire il a été en grande partie élaboré par nos soins et comme toujours quand vous posez des questions si vous voulez qu'un maximum de gens répondent vous êtes obligé de poser des questions qui sont en nombre limité on aurait bien aimé poser 60
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questions mais si vous posez 60 questions vous êtes sûr que les gens ne prennent pas le temps de répondre donc il faut trouver l'équilibre entre un nombre suffisamment éclairant et en même temps suffisamment faisable pour pas prendre gens trop de temps bon premier
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élément deuxième élément on a posé des questions qui étai pour l'instant d'entrée assez ouverte puisque les les les professeurs pouvaient choisir telle ou telle réponse priorisé et cetera et
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cetera vous avez 81,2 % des professeurs qui se disent favorable ou très favorable à la mise en place de groupe de besoin au collège quand on interroge les professeurs du premier degré sur le redoublement est-il suffisamment préconisé aujourd'hui pour les élèves
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grandes difficulté scolaire 69,7 % vous disent que non 23,6 % vous disent que oui mais certains élèves doivent recevoir unent personnalisé pour passer en classe supérieur et 6,7 % vous répondent que oui il y a pas de question
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biaisée c'est juste est-ce que vous pensez que il est suffisamment enfin oui non ou oui mais il devrait y avoir des aménagements supplémentaires euh vous avez des questions sur la remise en
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cause de l'autorité par exemple ou 48,3 % des des répondants ressentent une remise en cause de leur autorité de la part de la société donc quand on les interroge sur la culture générale ils sont 67,9 % à préconiser d'identifier des
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connaissances incontournables de culture générale qui pourrait être commune à tous leurs élèves et C et c'est c'est dans le c'est public hein c'est c'est voilà donc je je ne pense pas que soit biaisé en revanche ce qui est intéressant c'est que sur inst de sujet
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ça montre une une on va dire une très forte majorité de professeurs qui pense la même chose et on est quand même sur 230000 répondants je rappelle pour 800 quelques 1000
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professeurs euh d'une part et d'autre part ça montre aussi que sur certains sujets comme celui que vous avez évoqué des devoirs écrits à la maison euh les constats sont plus partagés sur ces sujets-là on est sur sur un équilibre et
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on voit bien que ça ça fait vraiment dé bats euh dans dans le premier degré on est grosso modo sur à peu près 50 50 donc voilà ce questionnaire c'est une base parmi d'autres il y a eu énormément d' auditions il y eu aussi beaucoup de gens qui nous envoyé des contributions y
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compris très spontanées euh parfois d'ailleurs assez vigoureuses mais c'est très bien et et on a évidemment systématiquement tout lu et et essayer de prendre en compte le le le meilleur le mieux possible c'est c'estes
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remarques donc ça c'est en TER de méthode sur le fond alors il y a il y a un nombre de questions qui ont été posées donc je j'en prends quelquesunes qui me concernent très directement sur les effets du plan mathématique je
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rappelle simplement que les élèves qui sont euh qui ont qui ont passé les résultat de PISA puisque vous avez posé la question de PISA PISA donc c'est Pisa
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2022 donc ce sont des élèves qui étaient en seconde en 2022 donc qui sont rentrés au collège en 2017 très concrètement donc ces élèves-là n'ont pas bénéficié du plan mathématique puisque le plan mathématique est un ni
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du plan français d'ailleurs le plan français plan mathématique sont des plans qui ont trouvé à s'appliquer jusqu'à présent dans le premier degré et on est actuellement à peu près 60 % des professeurs du premier degré qui ont bénéficié du plan français 60 % des
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professeurs qui ont bénficié du plan mathématiqu et on continue sur cette cadence pour que comme on s'était fixé d'ailleurs dès le départ dans 2 ans tous les professeurs des écoles on bénéficié ce qui est intéressant c'est que et et c'est pour ça que je pense qu'il y a des
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fruits on a deux comment dire thermomètres qui nous donnent des résultats sur les mathématiques on a nos propres évaluations national d'abord qui montre une amélioration constante depuis 3 ans des résultats en mathématiqu en 6e
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et plus importante en éducation prioritaire que hors éducation prioritaire le deuxème élément c'est que on a l'enquête pears l'enquête PES une enquête interationale qui a été faite sur les CM1 comme vous le savez donc
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c'est pareil c'est pearls 2022 donc ce sont les élèves qui qui qui était qui était en CM1 en 2022 de mémoire 2021 et qui eux pour le coup ont bénéficié alors quasiment pas du dédoublement puisque
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ils étaient déjà trop tard mais en revanche assez nettement du plan mathématique et qu'est-ce qu'on observe c'est que la France est le seul pays dans l'enquête pearls le seul pays européen dont le niveau des élèves a
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progressé entre 2016 et 2021 le seul tous les autres pays ont Conn ont connu une chute de résultat on aurait dû logiquement connaître une chute de nos résultats parce qu'il y avait eu la
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situation covid or non seulement pas et alors après ça on aurait pu se dire il y a une chute plus ou moins importante selon la durée de fermeture des écoles alors non seulement on n pas connu une chute mais on a connu une progression d'où le fait que on peut se permettre d'être optimiste sur un certain nombre
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d'éléments de trajectoire dans le premier degré qui sont objectivement réels dernier élément qui est important c'est que nous arrivons maintenant à un stade où on est capable de de comment dire de voir finalement un peu les
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résultat des évaluations y compris par circonscription et donc de regarder si une circonscription au plan mathématique et plan français ont été particulièrement développé on a un effet sur le niveau en mathématique et en français des élèves et la réponse est
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oui donc oui il y a des résultats mais effectivement vous avez raison ils sont centrés sur le premier degré parce que le plan mathématique et français ont été centrés sur sur le premier degré euh troème élément vous avez été plusieurs
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enfin entre ces questions là et les précédentes he parce queon avait dit qu'on qu'on se permettrait de compléter si on avait pas tout dit a évoqué la question de l'autorité des enseignants et la façon finalement de de
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consolider cette autorité d'abord cette autorité elle repose sur l'antériorité du savoir le professeur il sait ce que l'élève ne sait pas encore et c'est pas parce qu'on a un smartphone dans sa poche et qu'on
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peut aller voir très rapidement la réponse à une question sait ou qu'on est capable d'analyser et deuxème chose l'enseignant il a une compétence non seulement de transmission mais d'évaluation des acqu
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de ses élèves or il y a deux mesures comme vous savez qui sont effectivement extrêmement importantes la première c'est le fait que c'est effectivement le corps professoral qui
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décide des préconisation pour le passage en classe supérieure ou de l'éventuel redoublement le deuxième élément c'est que comme vous le savez également le ministre a annoncé une
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mesure qu'on avait proposé la fin des correctifs académiques et d'ailleurs des consignes académiques on va dire dégradant les consignes nationales à l'examen du
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diplôme national du brevet autrement dit c'est le professeur qui s'est noté c'est le professeur qui note et c'est la note du professeur qui a retenu plusidment la note des professeurs qui est retenu
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puisque par définition au sein des juris de professeurs ils continueront à harmoniser mais il n'y aura plus de correctif académique et ce sont des éléments qui évidemment participe fortement à restaurer l'autorité des
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professeurs le troisième élément que vous avez mentionner sur je voudrais revenir c'est et et Caroline Pascale évidemment il sera sera plus long que moi mais c'est sur les programmes et la place de l'écrit euh alors il y a il y a un
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constat qui complètement partagé au sein de l'émission On on l'a dit tout à l'heure c'est un qui a des objectifs annuels à l'UR des programmes de que ces programmes soi conçus aour de ce que doit apprendre l'élève y compris pour être lisible
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vis-à-vis des familles aujourd'hui on doit avoir les programes les plus épais d'Europe je dis d'Europe parce que je je veux pas m'aventurer au-delà sur le CDE mais je serais pas surpris qu'on a les PRAM plus ép de le CDE ces programmes honnêtement quand
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vous êtes parents d'élèves pour comprendre ce que votre enfant doit savoir à la fin de l'année il faut quand même y passer un certain temps bon donc l'idée c'est que on revienne sur des choses qui soi beaucoup plus recentré mais constru autour de ce que
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doit apprendre l'élève en terme d'objectif annuel ou avec quoi il a été en contact parce que on sait bien aussi qu'il une progression et avec cette logique de de clause de revoyure à la fin des ces on fait pas disparaître cl à
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l'intérieur de ces programmes très clairement nous nous souhaitons nous avons préconisé nous souhaitons que la place de l'écrit soit profondément redynamisé à tous les niveaux de la scolarité parce que si on lit sans
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écrire au bout d'un moment on sait plus lire et que la formulation d'une pensée complexe et l'acquisition et la diversification vocabulaire elle passe par la lecture et par l'écriture et c'est un enjeu d'égalité des chances dès
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le départ donc très clairement ce sera au cœur des programmes qui vont trouver à s'appliquer ces programmes seront élaborés j'allais dire selon les garanties habituelles au sens où ils
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seront effectivement proposés par le Conseil super des programmes qui comme vous le savez des garanties d'indépendance en vertu de la Loi et euh et ensuite soumis à concertation publié et cetera je
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rappelle également que ces programmes ils seront révisés progressivement par tranche maternel CP CE1 CE2 pour cette rentrée la rentrée 2024 CM1 CM2 6e pour la rentrée
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2025 5e 4e 3e pour la rentrée 2026 euh sur euh les vous avez posé la question des spécificités du rural sur le rural alors on a eu en fait dans
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les 230000 réponses au questionnaires il y avait également 230000 il y avait deux questions qui étaient complètement ouvertes c'est champ libre où les où les personnels pouvaient répondre ce qu'il voulaient donc évidemment ça c'est un peu plus long à traiter parce que vous
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avez par conséquent 560000 réponses avec 500 caractères à chaque fois donc c'est un peu c'est un peu plus corias on va dire il y a deux choses qui ressortent quand même assez clairement et et et pas seulement dans ce questionnaire mais de manière générale quand on parle de de la
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ruralité en terme de besoins il y a tout ce qui tourne autour de l'accès à la culture qui est évidemment un point pour nous important et vous savez notamment que dans le cadre du du passculture c'est c'est un élément qui est
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évidemment fondamental c'est rendre accessible notamment pour des élèves qui sont scolarisés dans le isoler un certain nombre de de de de biens ou d'offres culturels et le deuxième sujet qui est très récurrent qui n'est pas un
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sujet de savoirs fondamentaux mais qui touche à l'ambition des élèves c'est les questions d'orientation de découverte des métiers avec la même question d'ailleurs c'est-à-dire rendre possible et faciliter la découverte des métiers de
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secteurs différents de spécialités différentes et cetera et cetera et donc alors c'est c'est pas forcément l'objet de l'audition d'aujourd'hui mais c'est l'un des enjeux de la découverte des métiers qu'on est en train de de mettre en place par ailleurs euh voilà et avec
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ça normalement je pense avoir tout dit en ce qui me concerne mais c'est-à-dire que très partiellement répondu à vos questions oui je vais essayer de de compléter un peu sur les programmes j'irai très vite parce que Édouard a
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déjà dit beaucoup de choses je je reprendrai hein ce que ce que nous avons évoqué c'est-à-dire le fait vraiment de renverser la logique et la philosophie de l'écriture des programmes de manière en effet à ce qu'il soi beaucoup plus lisible par les familles même si c'est
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souvent un vœux pieux mais là on va essayer de le réaliser et qu'il soit tourné véritablement vers ce que les élèves doivent savoir à la fin de l'année d'enseignement qui est la l'heure et non pas peut-être se faire un
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peu plaisir avec tout tout ce que les professeurs aimeraient euh enseigner donc ça c'est c'est le premier axe et c'est un axe important ils seront comme ils l'ont toujours comme ils le sont toujours écrits à la fois par des
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professionnels de de terrain encore en classe si je puis dire et puis par des inspecteurs territoriaux et généraux qui je le rappelle sont souvent dans les classes même s'ils ne sont plus en dans
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la dans la fonction d'enseignant euh la la la question de de la rédaction de ces programme et je ne voudrais pas faire une pirouette mais je pense que le temps rapide dans lequel ils vont devoir être
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réécrit et presque un point positif et que la la la la simplicité la clarté et d'une certaine manière l'efficacité de ces programmes doit être en partie lié
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aussi au fait que nous allons devoir aller vite et décider rapidement je pense que c'est aussi le cas pour le socle pour avoir été dans l'écriture du précédent et qui avait duré des mois mois et des mois et des mois plus on
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avançait plus on en mettait donc je crois que là le fait d'avoir à aller vite d'avoir à trancher et d'avoir finalement décidé très de manière très synthétique de ce que nous devrons mettre dedans est plutôt un atout la
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deuxième chose peut-être un point sur la la pratique de l'écrit qui a déjà été évoqué par Édouard vous avez peut-être eu connaissance du rapport que l'Inspection Générale a écrit sur la pratique de l'écriture notamment cm qui
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a montré exactement les constats que vous avez partager avec nous qui sont ceux d'une absence de pratique de l'écrit euh donc les recommandations sont désormais très fortes des des des
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des propositions faites par l'Inspection générale et partagé avec la dgsco devrait arriver dans les classes avec presque une charte de l'écriture euh qu'est-ce que chaque enseignant doit faire chaque jour de manière à ce que l'élève pratique l'écriture de manière
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comme Édouard l'a souligner à ce que la combinaison écriture et lecture soit beaucoup plus associée et ce dès la Matern on a peu évoqué la maternelle ce matin il y a un plan déjà en cours les
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programmes seront revus et toutes les question de calligraphie que vous avez posé madame sont au cœur de ce plan maternel c'est-à-dire véritablement la pratique par l'élève de du dessin qui
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conduit à l'écriture donc ces éléments là sont pris en compte et pas simplement dans la mission exigence des savoir c'est peut-être pour ça que nous l'avons pas évoqué là mais déjà en amont par les politiques que nous avons commencé à mettre en place deux autres sujets si
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vous voulez bien et puis je laisse tout de suite la parole la prépaonde euh que vous avez également évoqué pour en dire de mots peut-être déjà pédagogique euh la cette prépa à vocation à se
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construire autour de trois axes un premier qui est conforter l'acquisition ou plutôt d'ailleurs corriger l'acquisition des fondamentaux qui n'ont pas été acquis puisque le DNB n'a pas été validé se préparer à la suite donc
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c'est vraiment une préparation au lycée euh donc et c'est bien la vocation de cette classe et puis le troisème axe c'est de redonner confiance à ces élèves aussi bien parce qu'ils maîtrisent mieux
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les acquis qu'ils n'ont pas réussi à construire et parce qu'ils se préparent mieux à la suite de leur de leurs études ça veut dire sans doute et nous sommes encore en train d'y réfléchir un premier semestre construit sur la la la la
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l'appui sur ce qui n'a pas été encore euh acquis notamment en terme de fondamentaux mais aussi en terme de confiance avec un suivi individualisé fort de ces élèves de manière à ce que toute difficulté soit immédiatement
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repérée et accompagné et un deuxième semestre qui commence à orienter vers la seconde qui sera celle choisie par l'élève et à laquelle il pourra ensuite accéder ça veut dire là aussi découverte en effet peut-être des métiers quelques
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possibilités de classe avec des secondes découverte des plateaux technique pour ceux qui iront en en lycée pro donc une approche de la seconde qu'ils connaîtront ensuite enfin sur l'évaluation je voudrais pas être trop
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longue euh cette évaluation elle va de des mesures et et de leur efficacité elle doit être en effet pensé dès la mise en place de ces mesures et nous sommes tous les cas très alignés sur cette question ça veut dire que du côté
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de la DEP et nous avons déjà travaillé avec Douard avec magda Tomasini pour que se prépare un suivi de cohorte qui permettent d'envisager de manière très individualisée bien sûr sur
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échantillonnage les effet de ces mesures les évaluations nationales exhaustives seront aussi pour nous des indicateurs forts de la prise en compte et de de du progrès qui sera celui de nos élèves et
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enfin la présence sur le terrain encore une fois des inspecteurs est aussi en manière peut-être d'évaluation plus qualitative de de de vérifier la l'efficacité de ces mesures merci Monsieur Deen je vais
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tenter d'aborder quelquesunes de vos excellente question c'est pas facile et en tant que scientifique j'aimerais avoir du recul et consulter aussi d'autres collègues mais je vais tenter donc d'abord sur les programme de mathématique et la possible difficulté
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d'arriver à les réformer on n peut-être pas d'accord sur le l'urgence parce que c'est vraiment pas facile de faire un bon programme je souhaite très vivement personnellement que l'on regarde attentivement ce qui se passe à l'étranger parce que le cerveau des
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enfants est le même partout et pour l'apprentissage des mathématiques on a parlé de la méthode de Singapour il y a une organisation extraordinairement rationnel et efficace de l'apprentissage des mathématiques au primaires et il faut absolument qu'on regarde comment
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c'est fait comment c'est organisé qu'on prenne ce temps et que ce soit intégré dans les programmes français j'espère qu'on qu'on y arrivera mais c'est vraiment le but d'arriver à des mathématiques qui soit plus concrète qui
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soit aussi appuyé sur des outils imagés des outils mentaux dont on connaît l'efficacité par exemple l'idée qu'un nombre c'est comme une barre c'est une clé de de la méthode de Singapour la ligne numérique et cetera dans ce
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domaine l'examen en fin de première va jouer un rôle très important et là aussi je pense qu'il faut qu'on arrive à sortir des sentiers battus à ne pas faire un examen comme d'habitude avec des maths très abstraites mais au contraire l'idée c'était le mot de Caroline Pascale d'avoir un examen de
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math appliqué qui soit applicable en sciences applicable dans tous les domaines qui porent donc sur l'interprétation des graphes sur l'interprétation des probabilités qui soit aussi peut-être plus attraayant pour les élèves parce que il porte sur des vrais problèmes et pas sur des
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choses extrêmement abstraites donc là il y a un vrai enjeu aussi d'arriver à trouver des équipes he qui qui répondent à ces questions là voilà euh sur les manuels je réponds brièvement l'idée de la labellisation des manuels c'est
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vraiment d'aider les enseignants et l'ensemble du système c'est pas de les contraints donc la liberté pédagogique est inscrite et reste et il s'agit pas donc d'obliger à choisir tel ou tel émanuel mais il s'agit de s'appuyer sur les données qui existent et qui sont
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réelles sur l'efficacité de tel ou telle méthode et parfois oui de tel manuel pas toujours donc par exemple sur néo je sera g rond répondre mais le manuel est trop récent pour qu'on ait du recul du point de vue statistique sur les manuels
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de quoi on dispose on dispose d'études internationale sur l'efficacité de telle stratégie elles sont toutes très convergentes et convergentes aussi avec des statistiques françaises par exemple sur la lecture c'est vraiment les données sur la lecture sont extrêmement claires et tout ça avait été dit
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d'ailleurs par l'Observatoire national de la lecture depuis 20 ans donc c'est pas ça n'a fait que ce consolidé il y a la nécessité d'inclure rapidement des correspondances graphem phonem un R très rapide deux fois deux
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fois par semaine minimum deux par semaine et tout le monde est d'accord là-dessus on ne parle pas d'ailleurs de méthode s laabig puisque le mot a été évoqué mais on parle de méthode phonique ou graphophonologique et bien sûr ça n'est pas absolument pas opposé à la
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compréhension le donc il y a un texte du conseil scientifiqueel je renvoie là-dessus décodage et compréhension vont main dans la main il y a juste une étape très importante 6 mois de focalisation sur apprendre le code du français et
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ensuite on peut comprendre ce qu'on lit voilà voilà donc là il s'agit simplement d'apporter une aide comme on l'a fait depuis le départ en en attirant l'attention sur ces données scientifiques et maintenant en attirant l'attention sur le fait qu'il y a des
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manuels qui respectent mieux ou pas que d'autres ces ces résultats scientifiques la place de l'écriture est centrale on le sait d'ailleurs par des études scientifiques elle est indispensable au
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départ parce que ça aide à apprendre à lire d'avoir un geste d'écriture ensuite il faudrait pas qu'on se focalise trop sur ce geste d'écriture par un outil comme on dit dans l'éducation nationale l'outil scripteur n'est-ce pas un stylo
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ou un crayon euh je regrette personnellement que l'éducation nationale soit pas capable d'apprendre à tous les élèves à taper correctement sur avec un clavier avec tous ses doigts parce que c'est extrêmement efficace il y a des méthodes pour cela euh il est important de penser aux enfants avec
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dyspraxie qui sont quand même assez nombreux et qui risquent d'être bloqués dans leur scolarité si on insiste sans cesse sur le stylo donc voilà il faut être flexible dans ce domaine mais on peut écrire bien entendu avec un clavier
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le la création de texte la compréhension de ce qu'on écrit le vocabulaire sont les points centraux de ce point de vue- làà on a parlé un moment brièvement de du retour à la dicté je retrouve plus dans mes notes évidemment mais oui c'est
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le savoir fondamentaux et le niveau regrettable de de maîtrise du français l'obsession pour l'orthographe et pour la dictée est une obsession française qui n'est pas le cas dans beaucoup d'autres pays elle est à notre sens
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exagéré on en parlait encore hier au conseil scientifique il doit être possible d'insister sur le vocabulaire sur la compréhension plus que sur la dicté qui un exercice assez stérile euh et la simplification de l'orthographe
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devrait être aussi réexaminer puisqu'on arrive même pas à appliquer ce qui a été proposé en 1990 et et et accepté en 1990 donc là il y a quand même des pistes pour se centrer à nouveau sur l'essentiel et la
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dicté je suis heureux de le dire même si c'est une sorte de réflexe dans l'éducation nationale de revenir à la dictée ça n'est pas du tout un travail essentiel à notre point de vue euh quoi d'autre sur l'A sur lia c'est très
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intéressant et tu vas en parler certainement Gill il y a là des pistes extrêmement intéressante et je suis très content qu'avec cette mission on soit aller au-delà du réflexe que j'ai entendu plusieurs fois qui était liya ça va simplement être des élèves qui
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trichent avec avec l'intelligence artificielle c'est ça va évidemment bien au-delà de ça ça va révolutionner l'éducation ça commence à le faire avec la possibilité d'avoir des exercicesurs pour chaque élève et le fait que chaque
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élève soit personnalisé mis au travail est extrêmement important du point de vue de l'apprentissage parce que ça veut dire un retour sur erreur très efficace c'est évidemment très difficile pour un enseignant de donner un retour à chaque élève à chaque instant ce que peut faire
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l'intelligence artificielle et dans le domaine de l'accessibilité et notamment de l'accessibilité pour l'apprentissage des langues c'est très intéressant d'avoir des euh soit des machines avec qui on peut converser dans une langue
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étrangère soit simplement la mise en connexion avec un locuteur natif et on a parlé de ça dans le domaine de la mission j'aimerais bien qu'on puisse le mettre mettre en place peut-être sous forme d'expérimentation que des classes qui sont isolées rurales par exemple puissent avoir un locuteur natif à
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condition qu'il y a un outil extrêmement efficace qui permett de de de connecter la classe avec un locuteur natif à distance ça se fait dans certains pays on a parlé de l'Uruguay en particulier qui est entièrement équiper en informatique extrêmement transparente
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pour l'éducation il faudrait peut-être y penser dans notre pays aussi de pas seulement de s'équiper mais d'avoir des outils très fluide et d'adopter l'approche qui a été celle de de l'Uruguay et puis je termine sur les l'évaluation
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pour le conseil scientifique deéducation nationale c'est un point clé et on est effectivement très bien doté en France avec la DEP un outil statistique pour surveiller comme le l'IT sur le feu année après année les progrès des élèves
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malheureusement évaluer une politique c'est plus compliqué que ça évaluer une politique ça voudrait dire pouvoir comparer des élèves qui ont ou qui n'ont pas fait l'objet d'un d'un changement voilà or lorsqu'on change la totalité
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d'un pays en même temps ça n'est pas possible donc il faut peut-être avoir une réflexion un petit peu plus distancier vis-à-vis de ça accepter que par exemple une cororte d'élèves commence tout de suite et la cororte l'autre cororte commence l'année suivante ce qui permettrait d'étudier
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les effets des décisions politiques sinon on risque de d'avoir des variables confondues et c'est très difficile à ce moment d'évaluer l'effet de telle ou telle politique je termine en disant simplement que la France s dotée d'un
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bel outil de ce point de vue là qui s'appelle idée idé ee qui est un outil de sciences social dirigé par Marc gurgan et Adrien pavli sous l'in dester du flot vous connaissez le prix Nobel d'économie pour justement aider à
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évaluer les politiques en matière d'éducation randomiser mesurer savoir comment mesurer tout ça demande une organisation scientifique qui n'est pas négligeable là il y a il y a vraiment beaucoup d'attention parce que je crains qu'on ne soit pas tout à fait en mesure
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d'évaluer toutes les décisions qui ont été prises là alors tout a pratiquement été été dit donc je vais essayer de de de de rebondir sur sur quelques points qui de demande de précision d'abord évidemment
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les sciences merci pour pour la question alors j'en avais parlé évidemment en propos introductif hein parce que évidemment dans la culture générale dans ce qui nous anime il y a bien évidemment la culture scientifique et et même on va
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dire en amont de la culture scientifique le raisonnement appuyé sur les sur les faits scientifiques et l'esprit critique comme on l'a dit donc ça doit faire évidemment partie du socle euh on on l'a
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dit on l'a écrit et ce sera évidemment dans dans dans ce qui va animer la rédaction des programmes et évidemment d'où l'intérêt aussi de de de cette épreuve en première en fin de première
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qui doit qui doit tirer tout ceci hein avec évidemment la vérification l'acquisition des des objets mathématiques et Stanislas l'a dit dans leur manipulation
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mais aussi eu dans la la manière d'appréhender les problèmes et aussi la manière manière de de de construire un un raisonnement logique de lire un texte et de lire un texte scientifique et et
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donc de de de vérifier cette cette culture scientifique commune ça se travaille évidemment pas uniquement sur l'année de première ça doit se travailler sur sur tout un cursus ça veut dire évidemment qu'il faut
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travailler en amont sur la formation des enseignants et la diversité de du recrutement donc nous on n'a pas travailler sur sur le recrutement et la formation initiale on a fait quelques propositions par contre sur sur sur la
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formation continue Caroline et et Édouard on en parlait et il y aura on va dire une suite à à ce travail notamment de de autour des des
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labos mathématiques puisqu'on en parle et qui doivent s'étendre autour des IREM et qui deviennent des ires ça doit vous vous vous faire plaisir monsieur le député puisque voilà au-delà des maths
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on on parle de science euh et et aussi puisque ça a été évoquer je le redis euh l'accueil dans nos établissements d'associations qui doivent venir faire de la médiation
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scientifique alors j'ai cité la main à la patte parce que évidemment notre collègue Étienne GISS que nous avons auditionné et en est le porteur mais aussi de matin jein qui est porté notamment par les les collègues de de la
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société mathématique de de France et et d'autres très très belles expériences euh sur sur lia quelques quelques témoignages il a évidemment c'est aussi un outil
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d'apprentissage en autonomie alors moi je je j'ai pu assister à des très très belles démonstrations euh notamment sur Matha sur la Lilo et et sur Yota qui
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sont aujourd'hui en phase d'expérimentation dans les dans les écoles euh évidemment des des des des outils sont en développement je voudrais revenir
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aussi sur l'intelligence artificielle générative tu tu en parlais tout à l'heure et et vous montrer aussi enfin témoigner de de belles expériences que que que nous menons que nous menons dans l'académie mais qui se mène aussi en
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France avec là aussi vous prenez un groupe en grande difficulté et d'abord vous vous le familiarisez à l'intelligence artificielle alors évidemment on a des
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des des outils qui qui qui sont adaptés des élèves euh qui peuvent être des élèves en situation de handicap ou des élèves décrocheurs et vous leur faites euh construire un compte alors
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vous allez me dire ah oua alors là ça veut dire que ils vont ne plus apprendre à à écrire et donc l'intelligence artificielle générative va sur la base de certains mots clés rédiger un compte alor je j'ai pu
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assister je je témoigne he de de de de l'intérêt suscité par les élèves de voir finalement à partir de quelques mots clés ce qui était écrit et de découvrir
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ainsi de redécouvrir le goût de la lecture et d'aller vérifier finalement dans ce qui a été écrit si ça correspondait bien à ce qu'ils avaient eux-mêmes en tête donc il y a aussi cette interaction de finalement entre l'élève le le le le le but que qu'on
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s'était fixé de comparer ce but à ce que l'intelligence artificielle finalement a sorti et ça amène là aussi à travailler sur l'esprit critique et ça réconcilie aussi un certain nombre d'élèves avec lesc cure et des élèves qui de fait
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après rebondissent vont écrire leur le leur propres compte donc voilà on vit avec l'intelligence artificielle et il faut familiariser les les les élèves avec cet outil et c'est un outil qui peut permettre aussi beaucoup beaucoup
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de déblocage et puisque je parle d'expérimentation Stanislas l'a dit on est on est tous les tous les quatre persuadé que évidemment la tout toutes
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nos préconisations se basent sur à la fois les l'expérimentation mais derrière l'évaluation de ces expérimentations et la formation de ceux qui qui vont qui vont les appliquer et ça me permet de rebondir sur les questions qui ont été
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posées sur l'outrmer qui est évidemment avec la ruralité il y a beaucoup de points communs de fait entre l'outremè et la ruralité un magnifique champ d'expérimentation alors j'ai la chance d'avoir une belle expérience en outremè
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et puis maintenant dans un territoire où il y a beaucoup de ruralité et où on peut mener de de de belles expérimentation et donc puisque vous m'avez interrogé sur le plan dire lire et écrire d'abord dire parce que il se
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dit beaucoup de choses que évidemment euh on va pas imposer néo à tous les écoliers de France ou Navar et d'ailleurs on l'a pas imposé alors néo c'est le manuel que nous avons
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euh choisi collectivement à Mayotte pour la pour pour les CP nous les nous l'avons acheté nous l'avons acheté pour tous les élèves parce que les élèves n'avaient souvent pas de manuel
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voilà et donc ça a été notre première volonté d'équiper les élèves de Manuel d'avoir un livre et d'avoir un livre sur lequel on pouvait suivre et ce manuel on l'a choisi avec les inspecteurs on l'a chisi aussi avec les conseils de
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l'inspection générale je tiens à le dire on a été fortement accompagné et évidemment et je le dis aussi les équipes qui avaient l'habitude de travailler sur un manuel et évidemment
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qui en était satisfait ont continuait à travailler avec ce manuel et on n' pas un pososer un manuel à des équipes qui nen voulit pas et par contre le le fait d'avoir choisi un manuel et de l'avoir
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choisi tous ensemble ça nous a permis aussi plus efficacement d'accompagner des collègues parce qu'on a et vous le disiez en nreem des collègues qui sont souvent en difficulté alors pourquoi plus qu'ailleurs parce qu'on a beaucoup plus de contractuels qu'ailleurs VO
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puisque vous le disiez on a aussi du mal à recruter malheureusement c'est aussi ce qui arrive sur des territoires un peu reculés et ce qui nous permet de de accompagner les collègues sur le plan dire lesécrire euh il y avait
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évidemment le le le le dispositif il y avait à peu près 6 dispositifs il y a le dispositif 100 % lecture en CP vous me demandiez euh les résultats ce qu'on a pu voir euh sur l'évolution après
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justement ces dispositifs et Édouard le disait hein il y a pas que évidemment ce qu'on a fait nous-même il y a aussi ce qui a été engagé au niveau de la de la dgsco avec le plan mat le plan français mais euh et l'accompagnement de
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l'inspection générale et euh en 2 ans on est passé en lecture de un on va dire la moitié des élèves qui arrivaient à lire à la en CE1 à maintenant 2/3 en 2 ans à
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moitié 2/3 et à CP 1/3 d'élèves qui étaient on va dire à l'aise sur les automatismes des déchiffrages à maintenant la moitié là aussi en 2 ans 1/3 la moitié voilà et sur le collège
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vous vous nous interrogez beaucoup sur les groupes les groupes de niveau je voudrais revenir là-dessus parce que évidemment puisque vous nous interroger sur les groupes qu'on a appelé les groupes petit lecteurs petit scripteur
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et les groupes de besoins quand on a mis et quand on a expérimenter ça aussi à Mayotte un de une de nos motivations c'était aussi de réconcilier les parents avec
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l'école et et je le dis parce que on a beaucoup parlé ici de mixité la mixité sociale et la mixité scolaire elle ne s'impose pas et que au bout d'un moment quand les les parents ont l'impression
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que leurs enfants vont être attirés et tirés vers le bas dans une dans la classe parce que il y a trop d'élèves en difficulté en fait ils vont mettre leurs enfants ailleurs et quand on est à Mayotte ils vont les envoyer en
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métropole y compris si quand ça ça coûte très très cher aux familles et avec tout toute la peine de de l'éloignement donc il faut réconcilier réconcilier alors j'entends hein que évidemment ça
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va profiter peut-être aux bons élèves mais déjà ça les sécurise et ça c'est important et puis vous nous parlez des moyens mettre en place des des des des groupes de
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niveau ça permet aussi et c'est toute la politique de de l'égalité des chances qui est mené à partir évidemment des des doublements de CP CE et grandes sections c'est aussi que les moyens qui vont être
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mis sur sur ces groupes il soit orienté vers ceux qui on ont le plus besoin c'est ce qui vous a été présenté c'est-à-dire des groupes à plus petits effectifs pour les élèves qui sont en plus grande difficulté et des groupes on
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va dire à taille normale pour les élèves qui ont qui n'ont pas de de difficulté pour suivre c'est ça que nous avons fait ça génère pas çaengendre pas automatiquement plus de moyens surtout dans un territoire où il y a déjà
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beaucoup de d'élèves en difficulté par contre ça demande une organisation ça ça demande un travail à priori ça demande un travail de formation des élèves et c'est là-dessus évidemment que qu'on on
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est en train de réfléchir et qu'on a fait un certain nombre de préconisation et qu'on va accompagner évidemment les équipes pour mettre en place ces dispositifs à partir de la rentrée prochaine fort des quelques expériences qui ont été
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menées merci beaucoup oui monsieur Deen vous pouvez tout à fait rajouter quelque chose excusez-moi de de prendre encore un peu de votre temps mais il y a un point très important qui a été souligné par Gilles et sur lequel je voulais
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attirer l'attention c'est vous avez poser des questions sur l'attractivité du métier d'enseignant et euh c'est vrai que c'est un très gros problème puisqu'il y a des postes qui ne sont pas remplis euh c'est vraiment une question fondamental qui n'était pas posé à la
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mission euh il est évident que le salaire joue un peu euh ou même beaucoup que les conditions de travail jouent beaucoup mais il y a un point qui est quand même essentiel et je crois que Gill l'a abordé c'est les le sentiment d'efficacité personnelle mon expérience
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pour avoir travaillé avec des enseignants dans le casadre de de diffusion de méthode de lecture expérimentale avec le laboratoire c'est la même que ce que tu as dit avec le manuel néo c'estàd que quand on donne aux enseignants une bonne méthode qui
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fonctionne bien ils se sentent beaucoup mieux ils sont parfois septique au départ pour participer à une expérimentation et au bout d'un an quand il voi des résultats auprès de leurs élèves et notamment des élèves défavorisés ça change tout et donc je pense que ce sentiment d'efficacité
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personnelle si on arrive à le restaurer par le biais de certaines des mesures qui sont proposées ben on rés en partie le problème de l'attractivité du métier d'enseignant en tout cas de la fuite de certains enseignants qui qui n'en peuvent plus oui merci beaucoup et moi
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je voulais ajouter un complément quand même et rappeler que dans le Conseil supérieur des programmes nous avions trois parlementaires enfin trois députés puisqu'il y a cinq parlementaires qui siègent et je rappelle le nom de nos trois députés c'est Madame Fatia
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kelwashi monsieur Christophe marionan et monsieur Alexandre portier voilà donc qui euh je n'en doute pas seront très vigilants et attentifs et nous ferons des retours réguliers je l'espère de de
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cela en tout cas moi je tiens vraiment à vous remercier pour la la qualité des échange et le les réponses que vous avez pu nous apporter en en cette fin d'année sur cette mission exence des savoirs et je dis à mes collègues que nous pourrons
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poursuivre nos échanges sur ce sujet dès la rentrée puisque nous entendrons monsieur Gabriel àal dès notre première réunion de 2024 le mardi 16 janvier voilà et donc je vous souhaite à toutes
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et à tous une excellente fin de journée
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