Waiting..
Auto Scroll
Sync
Top
Bottom
Select text to annotate, Click play in YouTube to begin
00:00:07
[Musique] merci beaucoup pour pour cette invitation et et donc merci de m'avoir invité alors ma collègue disait qu'elle était pas PSI moi je ne suis pas
00:00:21
pédopsie donc pu que je suis psychiatre adulte donc excusez-moi pour les imprécisions et s'il doit en avoir merci de me les faire remarquer donc oui je voulais faire une présentation sur les
00:00:34
conséquences neurobiologiques des violences sexuelles chez l'enfant alors c'est assez compliqué cette question parce que il y a pas ou peu d'études sur les violences sexuelles en tout cas la comparaison directe entre violence
00:00:45
sexuelle et violence non sexuelle et du coup je trouvais que c'est tout à fait important c'est le voir sous l'angle aussi de la question des violences répétées et de l'impact des violences répété sur le développement sur le plan neurobiologique chez l'enfant
00:01:03
alors oui les violences sexuelles font partie de tout un tas d'événements traumatiques qui sont en introduction qui peuvent être à l'origine Dee symptommatologie psychiatrique chez l'adulte ça soit les violence sexuelle
00:01:16
les attentats les accidents de la route avec je le dirai après bien sûr des spécificités lié aux violen sexuelles et donc suite à cet événement traumatique il y a une symptommatologie qui peut se développer dans les jours
00:01:29
jours et dans les mois qui suivent l'événement traumatique avec une symptômatologie qui peut se se chroniciser notamment un mois survenant après le stress post-traumatique bon ces rappels sont là
00:01:41
pour expliquer comment l'organisme réagit suite à une exposition à un événement traumatogène et en fait le système du stress est tout à fait important puisque euh suite à un
00:01:56
événement traumatique les patients qui développent un trouble de stress post-traumatique ont une dérégulation de l'axe du cortisol avec notamment une baisse du cortisol et une augmentation de l'adrénaline et ça c'est à plein de
00:02:09
retentissement à plein de niveaux alors on a souvent l'image du retentissement psychiatrique et psychologique donc si on on écarte plus largement on sait aujourd'hui que le retentissement va bien au-delà de juste du retentissement
00:02:22
psychologique avec des retentissements sur le système nerveux la mémoire la cognition sur le retentissement cardiovasculaire on sait on sait aujourd'hui qu'il y a plus à adul d'infarctus et d'AVC chez les personnes qui ont vécu des psychotraumatismes sur le système
00:02:35
reproductif j'en reparlerai après sur le système immunitaire et puis sur le métabolisme du glucose et du foie avec par exemple plus d'obésité suite à un chez personnes qui ont subi des événements traumatiques différentes régions sont
00:02:49
impliquées des régions cérébrales qui sont impliqué dans la régulation d'émotions des fonctions exécutive des régions qui sont impliqué dans la menace et dans la détection de salliance dans
00:03:03
le la mémoire contextuelle et dans l'apprentissage de la peur alors l'objectif de cette présentation qui est assez technique et qui peut sembler assez technique ça va être aussi de mettre ça en lien avec des
00:03:16
des des choses qu'on connaît sur le plan clinique sur le plan l'expérience et d'essayer de d'apporter une compréhension et de de de comprendre sur le plan sous-jacent ce qu'il y a sur le
00:03:27
plan neurobiologique al alors c'est ce qu'on disait il y a une grande variabilité individuelle en fait suite à l'exposition l'événement traumatique euh il y a beaucoup de sujets qui présentent un retour à la normale en tout cas sur
00:03:39
le plan clinique et il n'y a pas seulement des troubles de stress post-traumatiques qui surviennent on l'a dit il peut y avoir de la dépression de l'anxiété des régressions développ mal des troubles psychotites des addiptions
00:03:51
des troubles somatofores et je l'ai dit des troubles non psychiatrique donc en fait la symptomatologie est beaucoup plus large que simplement le trouble de stress post-traumatique et ça ça plein de choses de facteurs de risque infanti
00:04:03
on sait que en fonction de l'âge du genre du terrain génétique du fonctionnement prétraumatique des antécédents traumatiques préalables la réaction va être différente de l'environnement alors ça répond un peu à
00:04:17
la question de de tout à l'heure on a l'idée qu'il y a les facteurs de risque environnementaux avec les traumatismes environnementaux bah également les facteurs protecteurs euh et donc euh on parle plutôt que de facteur de risque aujourd'hui je pense de facteur
00:04:30
de plasticité euh avec la notion de de la psychopathologie parentale de la qualité de l'attachement du support social et du statut socio-économique et de facteurs li au traumatisme notamment le type de traumatisme ici la question
00:04:42
des violences sexuelles où on sait que les violences sexuelles sont beaucoup plus associé à l'évolution vers un trouble de stress post-traumatique on est sur des chiffres de 60 70 % par rapport aux autres sous-types de traumatisme la fréquence du traumatisme
00:04:55
et la sévérité en terme d'intensité alors du coup je vous vouis donner quelques messages euh sur ce que la neurobiologie peut confirmer des connaissances qu'on a et sur l'impact
00:05:07
des traumatismes répétés alors on sait que les traumatismes répétés n'ont pas le même impact que les traumatisme unique en terme de développement et de symptommatologie
00:05:19
alors historiquement il y a eu la séparation entre traumatisme de type 1 simple unique souvent non interpersonnel et traumatises de type 2 souvent répété et euh à l'origine du symptommatologie différente jusqu'à parler aujourd'hui
00:05:33
depuis peu de psychotraumatisme complexe qui associe au cauchemar au rvissance au fait d'éviter de se retrouver dans des situations qui rappellent au traumatique des des modifications dans d'autres champs la régulation émotionnell les
00:05:46
relations interpersonnelles et puis les troubles de l'identité avec une image de soi qui est souvent vécu comme euh qui est souvent marqué et instable le premier point sur lequel je voulais insister c'est sur impact de la charge traumatique sur la
00:06:00
symptommatologie psychiatrique mais en effet les études montrent aujourd'hui que le nombre de traumatismes en particulier dans l'enfance était lié au développement de troubles psychiatrique alors ça on le sait la dépression la psychose les
00:06:14
comportements externalisés et la peur ce que je trouvais particulièrement intéressant c'était de montrer que deux traumatismes c'était plus grave que un que trois traumatismes c'était plus grave que deux et cetera ça veut dire je pense qu'en terme de prévention c'est un message très important de dire il est
00:06:27
jamais trop tard pour pour arrêter le psychotraumatisme je pense que c'est un message qui peut paraître évident mais je trouve que c'est c'est beau de le montrer et c'est vrai avec les idées suicidaires avec les consommation de cannabis aussi c'est-à-dire que on voit
00:06:39
que à trois traumatismes on a plus de risque d'avoir desidires qu'à deux et à deux on en a plus que un donc c'était un premier message que je trouvais assez important et euh ça ça s'explique c'est
00:06:53
probablement médié par la réactivité émotionnelle on voit que euh quand il y a une une une adv cité dans la vie entière importante finalement euh l'activation de différentes régions
00:07:05
cérébrales émotionnelles est plus forte euh lors des revissances traumatiques donc en fait la la réaction est différente en fonction du nombre de traumatisme qu'on a vécu et ça c'est médié par le cortisol euh chez les
00:07:18
personnes qui ont une histoire de maltraitance infantile euh la corrélation le le cortisol euh baisse avec le diminution de l'anxiété euh
00:07:30
c'est inverse quand il y a pas d'histoire de maltraitance infantile autrement dit euh la la le comportement du cortisol est inversé en fonction du fait qu'il est maltraitance ou
00:07:41
pas et donc si on regarde le cortisol au niveau euh des cheveux on voit que c'est lié au nombre d'événements traumatiqu au type d'événement traumatique et au problè émotionnel avec une corrélation
00:07:54
ce qui montre bien que ces liens entre psychopathologie et charerche traumatique euh et médié par des modifications du comportement du cortisol ce que je disais au
00:08:06
départ et ça ça se retrouve dans les régions cérébrales qui sont connues euh au niveau émotionnel et donc on arrive vraiment à à confirmer ces données donc premier point euh plus il y a de
00:08:19
traumatisme plus il y a de psychopathologie à l'âge adulte et ça c'est médié par le cortisol et les régions impliquées dans les émotions deuxème point euh il y a des périodes qui sont cruciales toutes les
00:08:31
périodes dans l'enfance ne se valent pas par rapport au psychotraumatisme ça c'est une étude qui qui qui montre les liens entre l'activation de l'amidale et la sévérité des traumatismes en fonction de l'âge et
00:08:44
on voit clairement deux région d'âge qui se qui se détache 3 4 ans et 16 17 ans dont on sait que sont des périodes particulièrement importantes sur le plan développemental moi je trouve ça
00:08:56
intéressant parce que on a l'image de l'enfance comme une période linéaire sur le plan développemental en fait il y a probablement des périodes encore plus importantes qui qui sont qui sont ces périodeslà et d'ailleurs on voit qu'en
00:09:12
fonction du fait que les traumatismes soient plutôt dans l'enfance ou à l'adolescence sont pas les mêmes les mêmes régions qui sont impliquées avec ici une diminution de volume qui était plus importante au niveau de
00:09:25
l'hyppocampe euh quand le traumatisme était précoce et au niveau du cortex préontal quand les traumatismes étaient plus tardif ce qui montre que l'impact sur le plan neurobiologique est pas identique non plus entre ces deux périodes de
00:09:39
vulnérabilité alors encore une fois je c'est un peu le fil directeur c'est pour ça que j'avais commencé par montrer ça à chaque fois c'est probablement médié par des modifications de la réponse au cortisol on voit que que la réponse au
00:09:51
cortisol est différent en fonction que les traumatises soi précoes ou tardif on voit que quand les traumatises sont plus tardifs la le profil est quasiment identique au groupe non maltraité alors qu'il est
00:10:04
différent dans le groupe qui a subi des maltraitances précoces et donc ça ça se retrouve également c'est différence entre euh adolescent et et et adulte se retrouve puisqu'on
00:10:22
voyait sur la droite il y a des des histogrammes et on voit que le profil de connexion de l'amidale euh et et pratiquement opposé entre le profil d'un
00:10:33
adolescent qui a subi un traumatisme et d'un adulte qui a subi un traumatisme sexuel ce qui montre bien que il se passe pas la même chose sur le plan cérébral chez un adulte et chez un chez chez un adolescent bon ça ça s'explique
00:10:46
parce que le neurodéveloppement cérébral il y a plein de gènes il y a plein de de circuits qui se mettent en place sur ces périodes là de 3 4 ans et 16 17 ans sur le plan de la création de synapse sur le plan de la suppression de synapse plutôt
00:10:59
à l'adolescence et du coup il y a plein de gènes qui ont été impliqués et donc le fait que ça arrive au moment où certains gènes doivent euh s'exprimer explique probablement euh le fait qu'il y a une symptommatologie
00:11:10
particulièrement importante alors troisième message c'est qu'il y a des liens entre ça et la génétique et l'épigénétique les gènes euh qui sont fréquemment connus alors c'est le N r3c1
00:11:27
et le FK BP 5 c'est c'est des gènes impliqués dans le métabolisme du cortisol et on voit que ce sont des gènes qui sont euh qui ont des il y a des allèles de susceptibilité qui sont
00:11:39
différents euh et ces allèles différents peuvent être associés plus ou moins à la symptomatologie quand on ait subi un traumatisme je m'explique euh il y a des allèles qui sont plus à risque que d'autres de développer un trouble de
00:11:52
stress posttraumatique sur ces gènes du glucocorticoïd alors ce qui est intéressant c'est ces aspects génétiques sont à mettre en lien avec l'environnement pour faire
00:12:08
simple il faut qu'il ait de la maltraitance infantile et que ces gènes soient présents pour avoir un retentissement important au niveau cérébral ça veut dire que il y a une vulnérabilité génétique mais que cette
00:12:21
vulnérabilité génétique ne s'exprime qu'en cas de traumatisme infantil et qu'à l'inverse s'il y a un environnement protecteur la symptommatologie peut ne jamais s'exprimer et donc il faut le voir sous les deux angles et l'autre chose qui est
00:12:34
intéressante c'est que cette vulnérabilité génétique euh elle se voit quel que soit le diagnosticque elle se voit dans la dépression elle se voit dans les idées suicidaires elle se voit dans le psychotraumatisme donc ça c'est un un
00:12:49
schéma qui qui résume ce que ce que j'ai dit c'est qu'il y a certains gènees de prédisposition au niveau du cortisol qui euh qui entraînne expressions génétique des facteurs environnementaux vont s'associer à ces vulnérabilités
00:13:03
génétiques et il y aura des changements épigénétiques des modifications au niveau de l'ADN qui vont être à l'origine d'une psychopathologie donc des troubles tels que la psychose la dépression le stress post-traumatique ou les ou le suicide l'autre chose qui est
00:13:15
intéressante c'est que c'est aussi des facteurs de risque de vulnérabilité de résistance au traitement et que du coup probablement que l'accumulation de ces facteurs de risque entraînent la résistance au traitement alors ça j'explique les
00:13:28
modifications génétique euh pour définir l'épigénétique c'est ça en fait c'est modifications épigénétiqu c'est c'est justement c'était ça que l'objet de cette diapositive j'arrive c'est que les facteurs environnementaux
00:13:41
vont entraîner des modifications au niveau des gènes comme la métilation c'est le plus connu qui vont faire que ces gènes vont s'exprimer ou non et donc plus en fonction de la métilation l'expression va être présente ou pas et
00:13:53
on voit que quand il y a eu des abus notamment sexuels il y a a des modifications épigénétiques qui sont plus importantes que par exemple quand il y a des tentatives de suicide sans abus sexuel
00:14:05
et donc ça montre que vraiment on a on a un profil tout à fait différent alors moi je suis psychiatre de l'adulte donc je voulais vous parler des conséquences à l'âge adulte de tout ça euh alors ce qui est intéressant
00:14:19
c'est que on peut regarder l'épaisseur du cortex cérébral et et l'épaisseur du cortex cérébral c'est quelque chose qui témoigne de ce qui se passe très précocément dans le développement parce que la gyriification euh c'est quelque chose qu'on voit euh euh qui se
00:14:32
développe précocément dans les feuilles embryonnaires et par la suite et donc quand on a un atrophie au niveau d'une région du cerveau on peut supposer que c'est lié à quelque chose qui s'est passé euh dans l'enfance voire avant et donc on voit une diminution du volume
00:14:44
euh de euh euh de l'amidale et de l'hippocampe des deux côtés euh chez les personnes qui ont vécu des traumatismes infantiles ce qui montre que quand même il y a une il y a une un impact sur le développement cérébral et qu'on voit
00:14:57
vraiment euh longtemps après donc ça c'est c'est c'est les images les images de ça et alors ça ça se voit en particulier dans les abus sexuels pour le coup pour le coup il y a une étude qui montre ça
00:15:12
et qui montre que des des régions comme le précunus comme le cortex cingulaire antérieur comme l'hippocampe sont particulièrement impactés lors des abus
00:15:26
sexuels et ces régions sont également impactés en fonction de la sévérité des symptômes donc ça c'est le premier point c'est que à l'âge adulte on voit des stigmates sur le plan de de l'épaisseur corticale et l'autre chose c'est que ça
00:15:44
il y a une atteinte au niveau du fonctionnement du cerveau au niveau de l'hippocampe et au niveau de tout un tas de réseaux cérébraux qui sont impliqués dans la détection de la
00:15:54
saillance dans la cognition et euh et euh dans les ruminations notamment alors l'impact est transgénérationn alors ça c'est c'est assez étonnant et en terme de prévention je pense que c'est un message important
00:16:08
et ça rejoint ce qui a été dit tout à l'heure c'est que quand on regarde euh le le le sentre cordon ombilical de bébé de mamans qui ont subi des des des des abus le profil deexpression génétique du
00:16:20
bébé alors qu'il est c'est son sang de cordon quoi il a il est à peine né et différent en fonction du profil psychopathologique de la mère et donc c'est je trouve ça très impressionnant comme résultat
00:16:32
puisque le profil est relativement similaire si la maman a subi présente une dépression un trou de stress post-traumatique mais il est opposé s'il y a pas eu de trauma ou si un trauma sans développement d'un
00:16:44
trouble de stress post-traumatique ça veut dire d'une part on a intérêt à soigner trouble de stress post-traumatique chez la maman et et d'autre part les choses arrivent de manière très précocément et on voit les choses dès le dès le cordon ombivical et
00:16:58
l'autre chose qu'on très précocément c'est que l'activation euh de différentes régions cérébrales de la maman quand elle regarde son enfant est différent en fonction du fait qu'elle ait subi des des agressions sexuelles ou pas donc ça veut vraiment dire que très
00:17:11
précocément à la fois dès le cordon bical de l'enfant et dans les interaction de la maman on voit déjà des choses qui se passent quand elle a même subi des des abus et des agressions sexuelles bon je termine cette note très
00:17:24
angoissante et très négative euh pour remonter le moral avec la question est-ce que ces troubles sont réversibles je pose la question c'est que au moins oui en partie alors ce qui est étonnant c'est qu'on arrive à voir quand il y a une réponse au traitement une
00:17:37
modification même des altérations cérébrales structurales autement dit cette épaisseur corticale dont je vous dis qu'elle est marqué dès l'enfance en fait on voit même que on peut avoir une une amélioration de ça avec un traitement efficace donc c'est quand
00:17:50
même un point rassurant et pareil on voit une modification une réversibilité des internes fonctionnels les région qui s'active moins bien ou qui se connecte moins bien euh chez les personnes qui ont un trouble de stress
00:18:04
post-traumatique à l'âge adulte et ben quand on fait une un traitement qui est efficace ces choses-là sont réversibles et ça c'est des c'est des résultats que nous que nous on a montré aussi avec différentes techniques de de
00:18:16
connexion et qui se retrouve de manière récurrente agression sexuelle ou pas c'est qu'on arrive quand même quand le traitement efficace à avoir une bonne plasticité et à récupérer des profils de connexion qui sont euh qui sont proches
00:18:30
du sujet sa alors c'est intéressant à la fois pour la personne mais également ce que je disais du coup pour sa descendance et euh et pour la prévention par la suite et ça sur le plan génétique c'était pour pour un peu contrebalancer
00:18:43
cette chose un peu angoissante avec le la transmission de la mère à l'enfant probablement ça se fait parce qu'elle transmet elle-même ses modifications épigénétiques et donc l'expression de ces gène à son enfant euh il se trouve
00:18:55
queon arrive euh une vitro à euh démétyler l'ADN et à avoir une réversibilité de ces modifications épigénétiques donc probablement ça jamais ça a pas été montré très clairement chez l'humain mais probablement qu'on peut avec des traitements adaptés avoir une
00:19:09
réversibilité de ça et j'insiste fortement on parle souvent de gènes de vulnérabilité ou de vulnérabilité environnementale je trouve que le terme le plus adapté c'est nettement plasticité environnementale parce qu'on sait par exemple quand il y a un abus sexuel chez l'enfant c'est c'est quelque
00:19:21
chose qu'on voit en clinique que la qualité de de l'entourage parental est majeure sur le fait de développer la symptomatologie ultérieure ou pas et donc on a l'idée ah oui l'entourage parental va être de mauvaise qualité du coup ça va être
00:19:33
péjoratif je pense qu'un entourage de bonne qualité peut avoir à l'inverse euh un pronostic positif et je pense qu'il faut aussi pouvoir le regarder sous cet axe là assez optimiste donc voilà les messages clés
00:19:45
que j'ai essayé de faire passer euh en essayant d'être clair même si c'est des sujets qui sont compliqués c'est la cherge traumatique c'est quelque chose d'important euh chaque élément traumatique aggrave le pronostic et donc il faut vraiment avoir c'est c'est
00:19:59
quelque chose de très important je crois il y a des fenêtres de vulnérabilité sur lesquelles il faut être particulièrement attentif dans l'enfance euh une vulnérabilité à l'âge adulte c'est-à-dire que même si l'enfant
00:20:11
développe pas de trouble bah le fait d'avoir vécu des traumatisme pendant son enfance bah il se peut qu'il soit plus fragile développer des troubles à l'âge adulte on a l'impression que c'est réglé et que l'enfant va bien il y a quand
00:20:22
même une importance à à avoir à ça et il faut être assez optimiste sur nos interventions à tous les stades euh sur le plan neurobiologique et je pense sur le plan clinique les atteintes sont en bonne partie réversibles et donc il faut
00:20:35
il faut prendre en charge et et du coup j'ai j'ai pas pu répondre à la question du coup de est-ce qu'il faut poser la question systématiquement du coup je vais donner mon avis j'en profite et sur l'expérience qu'on a du suicide aussi
00:20:46
justement en fait je je crois que oui je crois qu'il faut je crois qu'il faut le le questionner systématiquement euh parce que si on le questionne pas la réponse est pas donnée et je pense qu'il y a trop eu la culture par le passé de justement on pose pas la question je
00:21:00
pense que le sujet est plutôt de comment on l'interroge que de est-ce qu'il faut l'interroger euh parce que effectivement c'est pas un sujet dont on parle facilement en fonction de la façon dont on pose la question la réponse on l'aura ou pas et le but c'est pas d'être intrusif au
00:21:13
traumatisant mais je pense qu'il faut d'une façon ou d'une autre de manière indirecte toujours poser la question parce que c'est comme le suicide si on le demande si on pose pas la question et ben on n pas la réponse et et je pense que c'est euh c'est c'est un problème de
00:21:27
c'est un changement de mentalité qui s'est fait depuis quelques années de d'oser poser la question quoi parce que je pense que cette idée de si on pose la question on va aggraver les choses je pense que qu'on peut ne pas les aggraver en tout cas si on sait comment orienter
00:21:40
après si on sait comment poser les questions ça devrait ne pas être un problème je crois merci beaucoup pour votre [Applaudissements] attention
End of transcript