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et bien bonjour à tous merci de revenir pour cette troisième session sur les biens communs alors ne croyez pas que l'Institut d’études
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avancée de Paris à brusquement rompu avec la tradition de la parité voilà je suis consciente d'être un seul représente de la gente féminine non pas
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autour de la table mais à la table mais vous êtes tous témoins puisque certains ont assisté aux premières séances que en tout cas pour la première séance c'était le contraire d'accord
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donc moi il y a globalement un équilibre voilà mais enfin on ne comment dirais suivant les thématiques on n'arrive pas toujours à avoir
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une adéquation totale entre la compétence le talent et le genre alors je dis bien les trois attention je ne dis pas que enfin vous voyez en particulier la
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l'intervention de Corinne de pain sur la déclaration des droits de l'homme et de l'humanité etc et maintenant si vous voulez deuxième session on rentre dans le concret si j'ose dire c'est-à-dire bon bah voilà c'est une magnifique
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théorie mais qu'est-ce qu'on peut mettre en commun et pour cela j'ai donc 4 invités donc je vais commencer par vous monsieur Dardot merci beaucoup
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d'être avec nous alors là vous êtes le roi vous êtes le roi du bien commun vous je veux dire vous avez absolument travaillé toute votre parcours universitaire et philosophique puisque vous êtes philosophe au départ et à
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l'arrivée je suppose en tout cas c'est ce que reflète vous écrit vous avez publié au sol ou en commun si j'ose dire avec
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Monsieur Laval et d'autres des de multiples ouvrages pas seulement sur devient quand même et enfin quand même particulièrement moi je les ai pas tous lu mais j'en ai eu un qui est celui nous
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avons un petit débat de 2015 qui s'appelle commun et dans l'introduction je veux dire j'ai retenu ces mots c'est-à-dire que vous
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parlez de praxiste instituante j'aime bien les mots philosophiques voilà et en même temps vous dans une de votre conclusion vous dites que ce n'est pas instituable alors je pense que vous
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allez nous raconter mais enfin l'ensemble de vos travaux vous êtes en plus spécialiste du marxisme je veux dire parle de l'inappropriabilité voilà je l'ai dit et
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donc c'est c'est vraiment le cœur en fait du bien commun et donc à partir du moment où les choses ne sont pas appropriable que mettre en commun donc ça serait vraiment aimable à vous de
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commencer pour habitué voilà ensuite nous allons écouter Francis Francis jutan et alors il est prospectiviste figurez-vous ça j'adore
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je trouve ça formidable d'être prospectiviste il a été directeur scientifique et directeur adjoint du l'IMT il a fait également il a écrit plusieurs ouvrages et là il va nous
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parler justement d'une des applications de que mettre en commun nous c'est-à-dire en fait la chair qu'il vient de d'insituer à l'IMT sur
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la création des communs de données alors en fait il devait parler en dernier mais il a une contrainte alors ça m'ennuie beaucoup parce que il y avait quelque chose quand même de il y avait un fil parce que comme il parlait en dernier il
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introduisait la séance d'après qui était une séance sur les biens communs de la connaissance mais la vie étant la vie il ne parlera pas en dernier ensuite nous allons vous donner la
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parole Angelo Angelo Torre alors Angelo vous êtes en fait un ami de la maison vous avez été en l'occurrence félo ici vous avez fait des recherches ici et
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vous êtes beaucoup intéressé vous êtes professeur d'université du Piémont oriental attention voilà oui j'ai bien compris que c'était absolument pas le même que l'autre cloisonné absolument et
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en l'occurrence vous avez publié des travaux sur le bien commun d'ailleurs vous avez travaillé ici sur le bien commun et vous avez publié je suppose que vous nous en parlerez dans la revue
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quoi dernier historicci l'échographie des communs alors vous l'avez vu en anglais moi j'aurais adoré que vous publiez en italien mais enfin voilà et donc vous allez nous en parler en revanche en français ce qui est très
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intéressant c'est que votre approche est historique et en même temps aller comment dirais-je s'adresse beaucoup à l'agro pastorale etc qui est quand même un des chants d'investigation des biens
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communs et donc Charles Benoît et vous allez conclure du coup puisque vous avez inversé alors vous vous êtes également un grand spécialiste des biens communs
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par plusieurs entrées si j'ose dire d'une part parce que vous avez en l'occurrence fondée une institution presque maintenant même si
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c'est sur le statut associatif qui s'appelle le rameau et le rameau en l'occurrence a publié toutes sortes de travaux sur les biens communs dont en 2018 sous votre signature un livre qui
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s'appelle l'alchimie du bien commun donc voilà donc vous allez le dire ce que c'est que l'alchimie du bien commun par ailleurs vous aussi comme Angelo vous êtes dans le pratique du que mettre en
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commun puisque vous réfléchissez en particulier avec des collectivités locales mais aussi avec des entreprises et vous allez nous donner des exemples de ce que des citoyens des entreprises
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des collectivités des groupes finalement décident de mettre en commun pour finalement casser un peu les codes de la propriété d'une part ou bien tout
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simplement des institutions donc voilà notre panel aujourd'hui qui est comme vous le voyez est un panel très engagé dans la société et peut-être monsieur
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Dardot pouvez-vous commencer en nous donnant le l'ampleur du sujet les trois autres intervenants auront également quelques
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slades qu'on pourra suivre donc en même temps que leurs interventions à vous bon c'est vrai que la question mérite d'être posée d'être prise au sérieux et j'ai tâché de la prendre au
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sérieux que mettre en commun c'est une question qui porte sur la détermination de l'objet ou des objets d'une activité puisque c'est l'activité de mise en commun elle-même c'est un vieux verbe
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grec quand une naine qui signifie justement l'activité de mise en commun c'est un verbe qui en particulier très très présent chez Aristote mais ici ce qui m'intéresse c'est la question du que c'est à dire la question de la
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détermination de l'objet dans la mesure où ça semble exclure a priori une sorte d'ind différenciation on dit tout est à mettre en commun il y a des formules qui sont très très célèbres dans l'histoire
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de l'Église notamment dans l'histoire de la théologie l'idée que tout doit être commun à tous c'est une vieille formule latine qu'on trouve dans la règle de Saint-Benoît qu'on trouve également chez saint Thomas d'Aquin et cette idée-là
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ici elle n'est pas très approprié je veux dire à la tournure de la question que faut-il mettre en commun sa impose une type un type de sélection qu'est-ce qu'il faut mettre en commun parce qu'il
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y a aussi quelque chose de normatif qui est sous-entendu c'est que faut-il mettre en commun sous-entendu tout n'est pas à mettre en commun il faut déterminer ou décider ce qui est à
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mettre en commun et pour cela il faut disposer éventuellement de certains critères en tout cas c'est une affaire de décision c'est une affaire il faut trancher et ça ce n'est pas n'importe quelle question alors
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c'est d'autant plus important que me semble-t-il il y a dans l'histoire de la pensée la philosophie et puis plus récemment de certaines disciplines une prise au sérieux de cette question là la
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détermination de l'objet ou des objets qui ne va pas de soi je veux dire par là que il y a eu de multiples théories de multiples comment dirais-je convocation de référence très très
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j'insisterai pas je me contenterai de faire référence aux principales et en particulier il y a une question qui a un rapport très direct avec le problème des biens communs qui a occupé donc les deux premières séances
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c'est que on pourrait peut-être répondre à cette question-là de première abord comme ça et bien justement ce qu'il faut mettre en commun ce sont des biens communs mais on se trouverait exposé à ce moment-là un reproche qui est un
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reproche de circularité puisque en l'occurrence on répondrait en utilisant le terme qu'il faut déterminer et en disant précisément c'est ce qui est déjà déterminé comme un bien commun ou ce qui
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est déterminé comme étant un bien commun qui doit être mise en commun mais à la limite ça n'est pas nécessairement justement quelque chose de comment dirais-je de défectueux on pourrait pas on pourrait peut-être même se dire que
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finalement il y a des choses qui sont des biens communs mais qui doivent être mises en commun parce que elle ne le sont pas alors même que par nature elles sont des biens communs beaucoup de gens qui sont essayés
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d'ailleurs à ce type de raisonnement je ferai référence comme ça très rapidement à quelques-uns mais je crois que c'est important de signaler ça parce qu'il y a une autre façon de prendre le problème qui est de dire justement ceux qui doivent être mis en commun
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devient par la même du fait de cette activité un bien commun donc soit le bien commun précède parce que les biens communs sont déjà là par nature et il n'attendent finalement de l'activité humaine qu'une reconnaissance soit à
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l'inverse on considère que c'est l'activité humaine l'activité individuelle et surtout collective qui doit faire en sorte que ces choses là deviennent des biens communs ce qui veut dire qu'elles ne le sont pas avant ça ne
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préexiste pas à la décision collective et c'est la question de l'institution qui a été justement abordée rapidement tout à l'heure parce que c'est une question assez difficile ce qui doit
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être mis en commun en un sens on peut en effet dire moi je tendrai à répondre de cette manière doit être institué [Musique] quant à savoir pourquoi mais en tout cas elles étaient considérées comme
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inappropriable en effet elles étaient retranchées elles étaient retranchés de la sphère du commerce et de l'échange et elles étaient réservées pour l'usage commun de tous voilà ça c'est la façon dont le droit romain très rapidement est
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amené à statuer sur ce genre de choses mais ça prend du temps j'ai troisième siècle après Jésus-Christ que ça commence à se formaliser donc ça n'est pas quelque chose qui s'invente comme ça rapidement et puis il y a eu un
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renouveau de cette catégorie lorsqu'on a dans les années 70 on a beaucoup cherché à utiliser la catégorie de patrimoine commun de l'humanité qui n'est pas tout à fait la même chose que celle des choses communes du droit romain mais
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enfin ça s'en rapproche au point que certains ont pensé justement étendre pas dilater des mesuresment mais étendre quand même le champ de cette notion de choses commune en incluant dedans un
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certain nombre de choses par exemple l'espace extra atmosphérique par exemple le génome humain voilà ça fait partie des choses qui ont été désignés en tout cas elles se sont elles se sont désignées elles-mêmes à l'attention de
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certains comme candidates à cette reconnaissance mais là encore ce qui me paraît intéressant c'est que on est dans une logique est une logique de reconnaissance on reconnaît à certaines choses justement des propriétés qui sont
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telles ou un rapport aux hommes ou à l'humanité qui sont tel qu'on doit précisément les reconnaître bon et puis il y a une classification je vais très rapidement quitte à ce qu'on y revienne ensuite dans la discussion mais
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il y a une classification qui est plus proche de nous qui la classification presque canonique qui a été élaborée par les économistes une économie politique américaine des communs qui est lié à la
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personne et au nom des minéraux hommes et cette économie politique des communs c'est assez intéressant de le noter ne se demande pas que faut-il mettre en commun vous voyez c'est là aussi
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j'insiste c'est la raison pour laquelle je suis parti de cette interrogation en l'apprenant au sérieux parce que la dimension normative est elle est pas tout à fait absente mais disons qu'elle est plutôt sous-jacente et souterraine
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ce qui l'emporte en l'occurrence c'est plutôt une logique de classification et donc on distingue entre différents types de biens selon des critères on distingue les biens qui sont publics on distingue
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les biens qui sont privés on distingue les biens qui sont communs on distingue même une quatrième sorte de bien les de club dont je ne parlerai pas mais ce qui est important c'est qu'à chaque fois vous avez une logique critériologique on est amené à établir
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des critères on croise les critères et en fonction du croisement des critères on établit que tel bien appartient au bien privé ou bien étatique ou bien commun voilà et donc on dit bon pour aller très très vite les biens publics
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c'est quelque chose de non rival et de non exclusif exclusif c'est facile à comprendre et rival ça veut dire que l'utilisation fait l'un se fait au détriment de celle des autres et donc la part des autres diminue de temps voilà et on croise donc ces critères et on
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établit que les biens communs enfin c'est ce que fait au Strom sont des biens qui sont tout à la fois non exclusif et rivaux donc un danger en effet d'épuisement de la ressource elle le fait à propos de ressources
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naturelles de la gestion des ressources naturelles dans un premier temps parce que dans un deuxième temps elle va avec une autre chercheuse américaine Charlotte Hess élargir son propos à la sphère de la connaissance mais dans un
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premier temps ce qu'elle fait c'est qu'elle considère en effet la gestion d'un certain nombre de ressources par exemple dans les zones de pêcherie dans les réseaux d'irrigations voilà les
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pâturages ouverts voilà ce sont des objets de prédilection de la théorie de Strom et donc là elle établit cette différence entre à l'aide de ces deux critères croisés entre ces quatre types
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de biens et bien communs sont l'un d'entre elles ne dit pas alors ça c'est très important justement elle ne dit pas toujours pour répondre prendre au sérieux la question que faut-il mettre en commun qu'il faut mettre en commun systématiquement les zones d'irrigation
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ou les pêcheries ou les pâturages ouverts elle prend des exemples mais elle dit simplement que on n'est pas obligé dans certaines situations de sacrifier à la dualité du privé et du public au sens étatique du terme on peut
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parfaitement être amené à préférer des formes de gestion collective qui sont l'histoire l'a montré tout aussi efficace voilà c'est ce qu'elle veut c'est ce qu'elle veut montrer donc j'insiste beaucoup sur le fait peut-être que elle ne répond pas directement à la
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question que faut-il mettre en commun ça n'est pas au sens le plus littéral du terme ça dépasse son propos et puis il y a de mon point de vue alors je sais pas si mon collègue
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sera d'accord mais il y a une il y a une théorie italienne des biens communs que l'on doit rattacher au nom de Stéphane rodota que j'ai eu le plaisir de rencontrer dans une
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dans un festival un festival des biens communs acquérit dans la banlieue de Turin justement et là c'est une c'est une théorie qui me semble très intéressante parce que très différente du point de vue de son inspiration il
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semble à première vue que il y est un air de parenté avec la tripartition des biens au sens économique du terme tel que je l'ai évoqué en réalité le point de départ est totalement différent totalement différent c'est un civiliste un juriste de droit civils un
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spécialiste du droit civil c'est pas la constitutionnaliste mais c'est un spécialiste du droit civil et il est amené à diriger et impulser des travaux d'une d'une commission qui va porter son nom dit la Commission
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et il est amené à spécifier le statut juridique de ce qu'il propose de reconnaître dans le droit civil italien comme des biens communs distincts des biens publics au sens étatique et
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distincts également des biens privés donc vous voyez qu'il y a cette idée là bon quelle est la différence la différence fondamentale c'est que son point de départ ça n'est absolument pas le mode de consommation et de production des biens en économie c'est souvent le
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cas lui ce n'est pas du tout sa démarche il part d'une certaine idée de la personne humaine qui est liée à la Déclaration Universelle des Droits de 1948 et donc il envisage la personne
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humaine à la lumière de cette déclaration il l'envisage toujours dans un contexte social matériel etc ça n'est pas du tout l'atome égoïste que certains se représentent parfois en droit là
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c'est pas du tout le cas et en revanche ce qui lui semble fondamental c'est de déterminer les choses qui sont indispensables à l'exercice par la personne de ses droits fondamentaux et il arrive à une définition simplifie
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mais il arrive à une définition en disant que les biens communs sont les choses qui sont fonctionnellement utiles à l'exercice par la personne de ses droits fondamentaux et à la satisfaction de ses besoins la définition que je viens de rappeler comme ça et presque
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complète mais c'est une définition qui est assez importante à mes yeux parce que ça établit cette fois-ci une relation directe entre les droits de la personne et les biens communs
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les biens communs deviennent donc directement des choses qui sont déduites des droits de la personne on commence par reconnaître par exemple je prends un exemple tout simple un droit à l'eau de
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préférence potable et à ce moment-là on est amené à considérer que le droit à l'eau est un droit fondamental de la personne humaine et donc on en déduit que l'eau constitue un bien commun et je
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pourrais refaire la même déduction pour tous les autres biens communs en tout cas ceux qui sont proposés identifiés enfin comme étant des biens communs donc par exemple la santé il y a justement un
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droit fondamental de la personne humaine à la santé donc ça signifie que justement la santé doit être reconnue comme un bien commun la même chose vaut pour la connaissance si je dis que la connaissance est un droit fondamental de
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la personne humaine à ce moment-là il faut que j'arrive à la conclusion je déduis donc assez logiquement que il s'agit là de quelque chose qui relève justement de la catégorie du bien commun et ainsi de suite alors ce qui est très intéressant pour aller très très vite
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dans la démarche de redota c'est que ça n'est pas du tout une démarche éc les économistes font en général sur le caractère appropriable ou inappropriable sur le rapport à la production mode de consommation etc là c'est pas du tout
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son problème c'est pas du tout sa préoccupation encore une fois c'est un civiliste c'est un juriste de droit civils et par conséquent il est vraiment centré sur cette question là de savoir
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si il ne faudrait pas faire place dans le droit civil à cette notion de bien commun je dis simplement que curieusement par exemple dans le projet de constitution du Chili qui a été
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rejetée le chasse au qui a été rejeté de 4 septembre 2022 il y avait un paragraphe qui était consacré justement à cette question des des droits mais là il s'agissait des droits de la nature est-ce que les juristes notamment
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fernandoatria avait tenté c'était dans les paragraphes qui étaient consacrés au droit de la nature c'était de faire une transposition analogique c'est-à-dire d'imaginer que la nature a des droits comme finalement la personne semaine et
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que par conséquent on doit désigner les biens communs naturels comme étant ceux qui sont indispensables à l'exercice par la nature et ses droits fondamentaux oui une sorte de pour dire que la théorie
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italienne des biens communs a parfois essaimé dans des directions tout à faites inattendues et étranges mais intéressantes en même temps bon voilà donc c'est c'est quelque chose de fondamental d'autant plus que j'en
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arrive presque à la fin de mon propos d'autant plus que ça permet de comprendre que la question que j'ai posée au début ne reçoit pas de réponse a priori en tout cas ne peut pas recevoir de mon point de vue de réponse
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a priori je me réfère toujours un article de Stefano redotta qui me paraît assez important dans lequel il dit la théorie des biens communs nous fait sortir de la logique des biens
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et ça c'est très intéressant du bien au sens des biens au sens bien sûr il s'agit de s'entendre les Grecs par exemple avec deux termes ils étaientis pour ce qui était susceptible justement d'être échangé dans le commerce et puis
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d'autre part Agathon qui était le bien au sens éthique et politique ce n'est pas du tout la même chose donc là en l'occurrence ce qui est intéressant c'est l'interrogation aussi sur la notion de bien la façon dont on aborde cette question là puisque là vous voyez
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que le bien les biens sont ramenés à un foyer qui est la dignité et les droits fondamentaux de la personne humaine donc c'est pas du tout la façon habituelle de prendre cette question là et Stefano
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redotta ajoutait que ce qui était posé par là c'était la question de l'organisation démocratique de la société pourquoi c'est une c'est une une réponse que je vais vraiment bien de
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façon très directe sans réticence aucune il disait que qui peut mieux que la société prise collectivement identifiée c'est à dire décider de ce
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qui doit être justement institué par la société elle-même comme bien commun et cette notion-là qui est une notion assez fondamentale me renvoie à quelqu'un que j'aime beaucoup qui s'appelle
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castoriasis qui a beaucoup réfléchi sur cette notion d'auto-institution l'institution de la société par la société elle-même l'auto-organisation de la société qui est seul capable donc il faut que la société s'organise
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collectivement pour être capable de trancher la question que faut-il mettre en commun donc les experts il n'est pas question bien sûr de les exclure mais les experts donc ont parfaitement droit
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au chapitre à condition de considérer que ce n'est pas à eux que revient la décision ultime il doit conseiller éclairer les citoyens mais ça n'est pas à eux de prendre la décision donc c'est
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pas du tout un encouragement à l'expertocratie de la part de Stéphane pas plus d'ailleurs que de la part de cassurialiste surtout encore moins de la part de castorias c'est une manière d'indiquer que il y a là quelque chose qui doit être prise au sérieux et que
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c'est incontournable et qu'on ne peut pas répondre à cette question il y a pas de réponse à priori donc à la question de savoir que faut-il mettre en commun il prend on peut prendre des exemples très très simple on a parlé de l'eau de
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la connaissance etc bien sûr de la santé bon mais l'identification des droits fondamentaux et des biens communs qui découlent de ces trois fondamentaux n'est pas toujours aussi simple
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d'abord souvent il faut qualifier la chose qui se trouve instituée ou reconnue comme étant un bien commun il faut qualifier il faut dire par exemple droit à l'eau à l'eau potable comme par exemple je l'ai dit la connaissance la
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santé bon pourquoi c'est la santé et pas la connaissance pharmacologique bon il faut donc à chaque fois être amené à discuter à débattre et puis à instituer collectivement et c'est d'autant plus
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valable que il faut débattre aussi de la question de la relation des droits entre eux parce qu'il est assez facile de dire que enfin facile non il faut le faire mais qu'il y a des droits fondamentaux
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encore faut-il statuer sur la relation des droits entre eux et ça ça n'est pas toujours quelque chose de très facile et donc là encore l'exercice de la délibération collective
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puisque au cœur de la démocratie il y a me semble-t-il l'exercice de la délibération collective et même j'ajouterai l'exercice de la délibération collective dans ce qu'elle peut avoir de conflictuels la dimension conflictuelle de la délibération
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collective ne doit pas être escamotée au contraire elle doit être reconnue donc je pense qu'en effet il y a quelque chose d'absolument indispensable je dirais que la démocratie comprise comme
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auto-organisation de la société est une condition de possibilité de l'identification des biens communs et c'est la raison pour laquelle je me refuserai donc à une réponse critériologique qui consisterait à dire
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voilà il faut restituer ça ça serait on peut on peut nécessairement on doit même se risquer à faire des choix à faire des propositions surtout mais on ne peut pas estimer que là en l'occurrence la
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délibération collective puisse être remplacée par une décision des experts ou des hommes politiques parce que en l'occurrence à cet égard je suis encore une fois très costéréodicien et je considère qu'il n'y a pas d'expert
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politique voilà donc je répondrai de cette manière là à la question posée sur que peut-on ou doit-on mettre en commun bah je vous remercie beaucoup parce que vous avez sans
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le savoir puisque vous étiez pas aux deux séances précédentes repris deux ou trois définitions ou de deux ou trois auteurs
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que nous avons croisé grâce aux autres intervenants mais vous les avez remis en perspective d'une vraie thèse en fait et ça c'est d'autant plus intéressant que c'est une proposition qui répond à nos
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intervenants d'Ilia je crois de la première séance qui est la fin de séance nous avait dit mais quelle proposition politique dans tout ça puisque c'était une présentation d'orduridique et
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je dirais plus général pour introduire le sujet donc merci infiniment alors Francis on va te demander
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d'illustrer puisque toi tu vas tu vas essayer de mettre quelque chose en commun en plus c'est une mise en commun de l'immatérielle je veux dire par définition ce qui
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évidemment est une catégorie à la fois extrêmement ancienne mais nouvelle en l'occurrence à cause de du monde des données dans lequel nous nous vivons et
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donc tu as la parole pour illustrer bonjour à tous je vous prierai d'excuser de temps en temps mais redifflements chez quelqu'un en ce moment alors en fait ça s'enchaîne très très bien avec avec ce qui vient d'être dit
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puisque effectivement je vais m'intéresser en s'appuyant sur cet exemple sur tout ce qui est les forces les intérêts les les espaces les dynamiques les droits les conflictualités parce qu'effectivement
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on peut pas je pense a priori partir et construire ce que la dynamique des biens communs alors c'est vrai quand on parle de bien commun donc effectivement quand on parle de
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bien commun il y a énormément de notions de concept d'acception qui sont utilisés on parle quand on parle de bien on a tendance de rapprocher d'un propriétaire mais c'est pas aussi simple que ça et je vois d'ailleurs pour les donner il y a
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des rendements de débats sur ce que signifie la propriété quand on parle de propriété c'est qui donne le droit de s'approprier il y a il y a beaucoup de questions là-dessus elles ont des elles ont été évoquées il
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y a ensuite les communautés d'usage de ces biens communs parce que c'est pas parce que un bien commun qui a une seule communauté qui va l'utiliser on voit apparaître de plus en plus les notions fortes d'interdépendance dans tout cela
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de coopération puisque nous entrons dans une dans une période d'intensification des coopérations et les données numériques qui contribuent quand on creuse on va parler d'imaginaire et de valeur inévitablement on parle
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d'externalité positive négatives armandes nous a parlé la fois d'avance sur les dommages qui sont effectivement une éclairage extrêmement intéressant sur la façon dont on va gérer tout ça et
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puis on tombe inévitablement sur les questions d'éthique et de vision alors le jeudi le transparent suivant c'est moi donc en fait que on a créé ça se
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fait février dernier une chair sur l'économie des communes donnés donc c'est à l'Institut mini Télécom et puis on a fait ça avec en partenariat avec numérique est une petite entreprise dans le domaine et avec des mécènes parce que
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c'est une chair qui sont orange L'Oréal Dassault Systèmes et Société Générale donc avec des vues très très différentes sur le sujet on a ensuite mis au point
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une programme de recherche avec 4 questions de recherche interdisciplinaire alors tout d'abord c'est quand même donner il faut le on le répète à chaque fois c'était comme à donner entre guillemets privés ou fermé
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c'est important vous allez vous allez voir pourquoi et alors évidemment les données sont irriquement nos rivales et puis en plus on peut effectivement peuvent être extensives il y avait
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mélangé des données donner au sens large de donner connaissance ces données elles peuvent créer en créer d'autres etc donc il y a de grands intérêts à les mettre à les mettre en commun mais cela dit c'est pas si simple il
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suffit pas que tous les ans garçon du monde décide de mettre en commun à leur donner c'est c'est plus compliqué pourquoi d'abord parce que pour mettre en commun des choses il faut quelque part une créer une communauté d'intérêts et une communauté d'intérêts et bien
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d'abord on a des données qui peuvent être sensibles je dis donner mais ça peut être des technologies des savoirs des connaissances qui peuvent être sensibles ensuite il faut réfléchir à la façon de comment ensemble on va créer de
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la valeur quelle ressources on va y mettre donc on s'est rendu compte que très vite en discutant avec ces entreprises que cette question de communauté d'intérêt elle-même n'était pas une question simple à résoudre
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la deuxième chose c'est qu'effectivement on est dans un espace dans un cadre je veux dire légal avec des régulations des cadres juridiques notamment au niveau européen qui évoluent dans mes mains des
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contraintes de RSE de compliance de la fiscalité donc effectivement quand on se met ensemble il y aurait même aussi des preuves de concurrence éventuelles à traiter selon la taille des des
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entreprises qui se mettent ensemble donc on a un axe de recherche là-dessus qui qui est très vivant parce qu'il se passe aussi beaucoup de choses actuellement et on sait bien que sur les données j'allais dire pas tout est à construire mais beaucoup beaucoup de choses sans
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aucun construire la troisième chose qui est troisième axe de recherche c'est ce qu'on appelle l'économie de la contribution de la contribution du partage puisque quand on va mettre des données ensemble quand on
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va travailler ensemble sur ces données et bien quelque part il faut être en mesure de mesurer les apports de mesurer les apports dans les données les apports dans la création de valeur et comment va partager tout ça et donc en support de
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la coopération et bien il y a un sujet très important sur l'économie de la contribution du partage sur des formes de traçabilité ou d'accord sur la façon dont on va partager le gouverner tout cela et puis enfin on pense que c'est
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effectivement c'est commun vont se développer dans les dans les entreprises et donc il va y avoir un impact écosystémique pour les entreprises écosystémiques et sociales puisque effectivement quand on met des choses en
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commun on augmente le volume des interdépendances l'importance des interdépendance les chocs éventuels de gouvernance la mise l'application des parties prenantes et
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pour Armand qui est là je dirais le bien géré à des entreprises puisque c'est un souci de plus en plus important et Armand écrit très belle chose sur le sujet Armand actuel pour ceux qui ne le
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connaissent pas donc on est parti excusez-moi on est parti à travailler cela sous forme de d'ateliers de câpres pour comprendre ce qui s'y joue
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aujourd'hui cette question des communs se situe dans un contexte et là on va aller petit à petit la prospective dont on salue la présence du président des
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prospectives dans la salle on a on a un contexte de confluence temporelle qui était assez historique historique pourquoi parce que effectivement on est dans une grande métamorphose la métamorphose numérique
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ou la transformation informationnelle cognitive les la création d'infrastructures essentielles les partages de de ressources de ces
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infrastructures font qu'on est on est dans un moment de transformation de métamorphose très profonde du numérique mais ça se passe un moment où on est quelque part rattrapé par la bêtama
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fausse précédente qui était la métamorphose industrielle et de se surdéveloppement industriel avec énormément de menaces que je vais pas décrire parce que vous les connaissez par cœur qui m'a ressource diversité
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donc on a cette confluence des deux et aussi puisque finalement le capitalisme c'était développé énormément avec cette ère industrielle et bien on a un modèle de capitalisme qui dans ce cadre est à
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faire face à plusieurs impasses la compétition est destructive c'est la nature même de cette de ce développement industriel pour l'essentiel alors qu'il y a effectivement des
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ressources qu'il faut qu'il faut savoir partager on a une on arrive aux limites d'un certain nombre d'optimisations vous connaissez tous le signe noir etc comment est-ce que on peut avec un grain
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de sable peut dégrader énormément ses optimisations le numérique a été à l'origine d'un mouvement d'Open Source et de partage qui est aussi extrêmement important on a une fuite en avant financière qui s'est
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accélérée dans ces 4 dernières années avec ce décollage entre l'économie financière et l'économie réelle on a cette recherche de rendement qui est toujours plus important et c'est en
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cette notion d'enrichissement sans limite il y a une décompensation qui s'est faite là-dessus donc on a ce ces trois choses sur lequel il faut il faut il faut travailler alors puisque
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on sait je suis présenté comme étant un des prospectivistes il y a en France beaucoup de gens qui travaillent sur le sujet on a besoin dans des sujets aussi complexes puisque on voit bien qu'on bute sur des définitions a priori on
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peut on peut esquiver on peut avoir des éléments mais c'est très complexe que ça ça mélange toutes les évolution de la société donc on a ce que nous dit la prospective c'est qu'on a effectivement et bien comme tout bon pour ce qui vit
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son puis dans l'histoire on est on explore on interprète l'histoire avec les structures les comportements l'histoire des technologies de l'évolution des ressources on a aussi à
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prendre en compte dans tout cela c'est inconscient collectif avec ces différents moteurs et lubrifs c'est-à-dire bien que cherche-t-on que cherchent les humains individuellement ou par
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groupe avec les problèmes de sécurité de pouvoir de reconnaissance donc tout ça aussi est à l'oeuvre dans tout cela effectivement on se pose des questions sur l'avenir le dessin humain avec ses
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intérêts collectifs et avec des mots comme l'éthique la valeur les prises de conscience et puis il y a cette projection sur ce que vont nous apporter à la fois les capacités du numérique et
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les nécessités de gérer la de gérer la planète et là on a effectivement au travail des aspects de d'imaginaire des modèles des capitaines bifurcations et il faut
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effectivement prendre tout cela en compte alors je vais essayer de reconverger sur le les commandes données et les biens communs pour dire que finalement on a un problème
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ah oui pardon merci ah oui vous aviez personne c'est dommage vous étiez suspendu à mes lèvres alors on a ce problème de commun on a effectivement un problème profond de
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super structure quand on regarde une communauté d'intérêts il faut saisir qu'on n'a pas de choses en commun on n'a pas de bien commun sans communauté et donc il faut effectivement
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regarder comment c'est ces communautés agissent et on n'a pas de disons de gestion sans aliments d'un certain nombre d'intérêt donc ça c'est une première chose la
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deuxième chose c'est que s'inscrire dans un cadre légal pour aller vite on a des interactions entre communautés et on a des divergences sur ce qu'on appelle l'intérêt général l'intérêt général c'est pas quelque chose de défini
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l'intérêt général c'est on en a presque autant de versions que de communautés sur l'intérêt général si on regarde l'économie de la contribution du partage on a il faut effectivement prendre en compte ce
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développement et cet entretien de ses biens communs alors soit de communs fermés comme on dit ou des biens communs dont vous avez tous parlé on a ces notions d'usage juste et
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respectueuse qui vont quelque part faire des références à des valeurs un système de valeurs et on a aussi cette intégration des des externalités négatives avec la notion de péril qui avait développé Armand
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donc tout ça c'est pas uniquement j'ai de l'eau j'ai une ressource en dos j'ai une ressource en air etc comment techniquement je vais faire mais on se heurte effectivement à comment vont évoluer les super structures de notre société pour prendre en compte ces
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problématiques et du point de vue de l'impact écosystémique il y a ces modalités d'interaction de d'organisation des interdépendances qui est effectivement alors on peut appeler ça la démocratie quand ces politiques
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mais il faut aussi le traiter au niveau économique et social un gros problème effectivement est la synchronisation des actions futures puisque on a effectivement sur des dimensions on a
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des dimensions et je pense qu'il faut le comprendre dans tout ce qui est bien commun de différentes échelles il y a du très petit il y a du il y a du très grand et on sait que pour le très grand et bien il faut trouver des actions futures c'est ce qu'on essaye de faire
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par exemple avec les cops et petit à petit de comprendre comment cette prise en compte de ses biens communs vont modifier des fondamentaux vont redistribuer redistribuer des espaces d'acteurs puisqu'on peut avoir
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des points économiques entiers qui vont qui vont disparaître et leur communauté d'intérêts qui vont évoluer au fur et à mesure qu'on va prendre en compte ce problème
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donc si j'arrive pas loin de la conclusion c'est que cette construction de il faut regarder petit à petit à construire c'est à dire c'est les biens communs ce n'est pas une définition pour moi c'est une dynamique
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à construire avec des composantes des développements de vision de méthodes communes j'ai mis en exergue une citation théière de chanain que j'aime beaucoup qui est pour être plus il faut
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s'unir pour s'unir il faut partager et pour partager il faut une vision il a pas d'une vision commune il faut une vision que ces visions soient suffisamment j'allais dire puis cette
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dépendance et cohérente donc un bien commun en fait devient un bien de bien commun s'il acquiert une vision collective s'il y aurait une
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valeur collective pardon c'est à dire que s'il correspond au développement d'une valeur on peut pas isoler c'est bien commun ce n'est pas uniquement des aspects juridiques qui vont traduire tout ça un jour ou l'autre mais
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effectivement il faut regarder comment les aspects de valeur vont par exemple la valeur de la nature on peut très très bien d'autres personnes peuvent dire et bien moi je m'en fiche un peu de entre guillemets de la nature là c'est des
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intérêts cours long terme on voit bien que il faut effectivement œuvrer à ce que cette valeur collective se construise et cette valeur elle est à la rencontre de deux choses effectivement une
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approche j'allais dire plus technique sur les infrastructures avec les problèmes physiques les problèmes systémiques qui sont qui sont à prendre en compte et donc c'est important et c'est inévitable parce qu'il faut là
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dessus de l'expertise des solutions de l'observation de la science de la des techniques et aussi des des cette rencontre entre infrastructures et superstructures c'est à dire la construction des imaginaires
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on arrivera à transformer à répondre à un certain nombre de problèmes que si on construit les imaginaires qui correspondent et c'est d'ailleurs ce qui se passe ce qu'on observe de tous les jours
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j'ai vu une fois où je voulais acheter des avocats dans un le fruit un des avocats dans une dans une supermarché et je regardais pour savoir s'il était mûr puis j'ai entendu une petite voix qui
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est à côté avec sa maman qui disait mais ils viennent ils sont venus en avion il faut pas en acheter ça veut dire que petit à petit effectivement cette imaginaire juste ou pas d'ailleurs se construit
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donc et j'en viens aussi un terme qui est aussi cher rarement c'est cette cette rencontre cette construction d'imaginaire ça résulte d'une construction collective et créatrice
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puisque et le mot créateur était je pense important parce que on ne peut pas travailler sur les biens communs uniquement défense il faut travailler en création en innovation pour trouver un
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certain nombre de solutions alors je comprends que certains disent il faut défendre il y a des zones à défendre mais il faut aussi je pense être plus collectif et plus créateur sur sur le sujet
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pour fondamentalement une composition entre ces intérêts individuels et la gestion éthique des impacts moi j'ai une finition de l'éthique et qui est un peu trop simple simpliste mais qui est
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simplement éthique c'est de prendre en compte les décisions qu'on prend sur les l'évolution sur l'avenir et c'est effectivement quelque chose qu'il faut développer ce qui n'est pas simple parce
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que si on est une société qui est mise en cause par des contraintes de gestion éthique on va se défendre jusque là et il faut il faut comprendre aussi que il faut trouver des issues qui permettent à
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chacun de d'évoluer sur ces chemins donc on a des intérêts quand je dis individuels puisque en fait on voit bien qu'il y a beaucoup de solutions pour faire face à nos transitions écologiques on a aussi pas mal de solutions dans le
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domaine du numérique et on voit que c'est pas toujours ce qui se fait et si ça se fait pas c'est quelque part il y a une forme de d'inconscient collectif qui agit contre pour des raisons de tout simplement ça peut être de la
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méconnaissance ça peut être du plaisir moi je ça peut être aussi de l'intérêt et le troisième point c'est effectivement être capable de gérer les horizons d'action et de transformation
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je prendrai je prendrai un exemple je ferai probablement pas l'humanité l'humanité si peut-être mais pas l'unanimité c'est de dire que aujourd'hui en France on se on se
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focalise sur le carbone et c'est notre façon de dire il faut faire quelque chose on travaille sur le carbone c'est pas un mauvais combat mais l'impact sur le l'évolution de climat
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etc du carbone il dépend pas de la France on aura notre contribution on essaye que tout le monde en est alors que les probabilités que tout le carbone disponible soit envoyé dans l'air parce
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que simplement il y a du développement il y a des besoins elle est quand même pas nulle ça veut dire aussi qu'il faut se préparer aller au problème d'adaptation un Comité 21 et très impliqué là-dessus ça veut dire qu'il
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faut aussi donc réfléchir à tout ça dans les termes de l'action et c'est vrai de sur les ressources également donc il faut regarder cette gestion des
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horizons d'action et transformation et aussi les dommages ou efforts qu'ils impliquent puisque on sait que travailler si on se met d'accord sur un certain nombre de
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d'horizons que ça va avoir effectivement des impacts positifs pour certains mais négatifs pour d'autres que on sait aussi qu'il y aura des dommages à traiter et donc il
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est important là aussi de trouver les bonnes les bons modèles historiques ce qui a proposé Armand pour gérer ces dommages donc et je terminerai je terminerai par
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là en fait c'est intéressant de voir comment un certain nombre de problèmes sont en train de d'interagir on se pose la question des biens communs
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dans cette chaire on a parlé de coman donnée qui sont des communs privés d'usage et sachant que les données quelque part impliquent en fait beaucoup d'autres choses que les simples de données sont donc c'est commun et on
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sait que les entreprises évoluent on a il y a eu donc là encore excuse-moi Armand il va finir par rougir d'être à l'origine la raison d'être des entreprises qui n'est pas qu'une un
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simple une simple cosmétique et quelque part aussi le développement des missions est extrêmement intéressant parce que l'émission C'est des prises de position des engagements d'une entreprise et elle dit grosso modo moi
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je m'engage à et elle va travailler avec des parties prenantes et elle va essayer d'avoir des mesures un peu objectives sur ce que sur ces engagements la tenue de ces engagements mais en fait on peut pas travailler
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entreprise par entreprise on a des interdépendances qui sont qui sont très fortes donc il faut trouver aussi les outils les algorithmes les outils et les méthodes
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de cette interdépendance et petit à petit il faut voir comment des biens communs il faut voir les communs d'usage qui vont puiser ou alimenter et il faut voir comment chacune des entreprises
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dans ce cadre-là va pouvoir se positionner dans ces approches raisons d'être et émission donc je crois que j'ai conscience de pas avoir apporté de solutions
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précise technique mais on est en train de on y travaille et que effectivement on peut pas isoler les problèmes les grands bien communs d'un autre côté et puis la vie de la société et en
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s'appuyant aussi sur le potentiel de coopération qui entraîne ce développer je vous remercie [Musique] ça va oui oui ça va j'ai juste une précision à te demander
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puisque je sais que malheureusement tu dois nous quitter dans cette chaire est-ce que vous avez est-ce que vous travaillez par chant de
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donner autrement dit est-ce que vous avez pris des données de santé des données de territoires des données voilà c'est la question que je voudrais poser pour
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me rendre compte de ce sur quoi vous travaillez alors c'est une chair de recherche ça veut dire que on ne se lance pas dans la création effective le développement d'un commun entre des partenaires de qui sont dans des
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secteurs très différents on essaye en fait de comprendre les problématiques qui se posent quand des entreprises peuvent être maître des données en commun alors évidemment dans les données il y a des choses c'est dans tous les
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secteurs oui il y a des paramètres effectivement les problèmes par exemple de sécurité de des personnels peuvent être plus ou moins fortes selon selon les secteurs mais on se place plutôt du point de vue de l'intérêt des entreprises
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merci alors Angelo vous avez été introduit par Pierre Dardot vous avez donc une responsabilité non seulement celle qui est la vôtre de
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chercheurs etc mais ça doit être ça je pense voilà donc je disais vous avez non seulement votre responsabilité de chercheur et d'auteur mais vous avez une la responsabilité de représenter votre
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pays du coup je dirais avec ce qu'a dit Pierre Dardot voilà donc à vous bonjour à toutes et à tous je vais vous impliquer mon français mais
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alors ma question est très différente je crois de deux questions précédentes
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bien que je suis admirateur de Pierre Dardot je crois qu'on partage une vision logique des communs d'après moi
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fondamentale mais le problème auquel je voudrais sinon répondre au moins dire quelque chose c'est que
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mettait-il en commun l'expérience historique de mettre en commun et pour cela j'utilise une champ d'étude que c'est le chant le chant des
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communaux c'est à dire le temps comme une de la culture ancienne et bon je vais parler de je vais parler de
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ça et je veux dire que bon il y a eu énormément de difficultés pour l'étude de communion c'est pas évident et que maintenant d'après moi il y a deux ou
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trois perspectives qui permettent une étude non téléologique des communaux parce que le problème est que énormément de gens à étudier les
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communaux c'est un problème politique c'est un problème historique etc mais avec des perspectives qui étaient et qui sont extérieurs aux communes au bien
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commun oui non mais la communion c'est une c'est une espèce de historiquement c'est la plus la plus connue mais
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on a étudié les communaux à partir d'une idée de communauté paysannes primitive égalitaire etc et Karl Marx mais l'école
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historique juridicalement très important de l'autre côté on a on a comme on dit répondu en étudiant en soulignant les aspects de solidarité des communaux et c'est surtout les sciences
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sociales anglaises et l'historique anglaise qui a souligné ça dans la fin du 19e début du 20e siècle le Richardson on fait des contributions on donnait des
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contributions remarquables et [Musique] dans le 20e siècle dans le 20e siècle je dirais que c'est surtout c'est pas tant les historiens quand le
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c'est asocial qui ont étudié les communions et c'est en effet le mérite paradoxal d'un article de Gareth Harding
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en 1968 qui a redonner au problème de commun et de communes surtout une valeur provocateur
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c'est à dire que Gareth Harding disait que les commandes les communions sont une tragédie c'est une tragédie parce que c'est impossible une gestion
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c'est impossible de gérer collectivement des ressources et comment vient de de d'en parler
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[Musique] c'est un réaction à cette à cette pessimisme philosophique mais économique je dirais aussi que les nouvelles interprétations
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de communion mais ils utilisent le terme de comment pour dire de mettre en commun non de quelque chose qui est mise en commun et ça a donné de la part de
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politologues il avait ils avaient commencé à étudier les communions urbains aux États-Unis dans les années 50 et ils ont créé une école formidable
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Indiana et et alors et ils ont ils ont essayé d'étudier les communions en tant que [Musique] poule de ressort de ressources
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ressources communes qu'on peut envisager d'une façon interdisciplinaire et en effet aujourd'hui il y a énormément de monde qui étudie ça et il
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y a une revue l'international revue où il est très difficile de comprendre quelle est la discipline quel est le point de vue de duquel on parle et alors
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ça marche alors les historiens malheureusement partagé cette téléologie et
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[Musique] ont donné des lectures très partiel même un bloc qui est le plus grand et c'est rien du 20e siècle lorsque
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lorsqu'ils dans le son grand livre inoubliable sur le caractère original parle de communion il parle en effet d'un épisode de l'histoire de la communauté c'est-à-dire lorsque dans la
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deuxième moitié du 18e siècle il y a on dirait un groupe une clique non qui est très intéressé et très comme combattante sur la destruction ou la destructuration
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des communions mais c'est une épisode et la même chose on peut on peut dire à propos de des historiens anglais qui qui ont fait mener des recherches absolument
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extraordinaires ils ont ils avaient peut-être ils ont pas beaucoup de sources mais ils ont des problèmes c'est très important et je je je veux
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signaler ici l'étude de Robert halle donc là parce que cette étude de 92 non donne une demande sociale décisive sur
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le fait que l'abolition des communaux n'a rien à voir avec la productivité productivité agraire et c'est une dimension impeccable ça
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change rien c'est à dire que le problème de la élimination de de communion en Angleterre c'est un problème de pouvoir et maintenant cette cette approche a
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donné à donner un grand livre d'Alain gruyer sur la dépossession dans le Nouveau Monde qui essaie de comparer les trois mais
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même par exemple en France qui a fait qui a fait des études vraiment remarquable mais le problème qu'il a
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l'interpelle c'est la fin des communes en tant que tel c'est à dire comment ça fonctionne et maintenant les historiens qui qui suivent
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les hausses comme en effet de de communion qui permet une résilience et ça c'est à nouveau
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c'est quelque chose que n'est pas nettement lié à l'existence même réelle la seule exception que je connais franchement c'est celle de Edwards
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qui a étudié la coutume et a vu la coutume comme un interface du droit c'est-à-dire qui a donné une qui a utilisé une approche
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juridique juridique s'insola toujours je veux dire c'est pas il était pas un juriste il connaissait absolument je vois rien strictement rien mais il a utilisé la dimension il a vu que dans la
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discussion sur la communion il y a une dimension de et ça c'est très important il l'a fait dans un livre inoubliable qui est
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76 et il a t-il dans ce livre de 450 alors l'espoir l'espoir est que exactement cette dimension juridique
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dans l'histoire c'est pas le droit au sens de toi mais c'est la dimension juridique et de l'autre part il y a une il y avait une nouvelle discipline qui
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est l'écologie historique britannique parce que les Américains font des trucs absolument différents et ensuite j'espère l'approche une approche
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spatiale comme une parce que d'habitude on prend cette catégorie comme quelque chose qui est dans ma propose une de mes propositions
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spécialisée alors je vous dis pas tout tout ça [Musique] non mais c'est quelque chose qui est arrivé dans les dernières 30 années du
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20e siècle c'est-à-dire qu'il y a eu une redécouverte du droit commun qu'est-ce que parce que pourquoi ça c'est si important parce que
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pendant tout le 19e et le 20e siècle les historiens qui s'occupaient de trois confondaient le droit avec la loi et il y a eu
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énormément de d'historiens allemand italien beaucoup d'Italiens en effet beaucoup souligné le fait qu'il y avait une comme on dit une jurisprudence et que cette
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jurisprudence se développait se développer dans les tribunaux et c'était une science du Commentaire juridique qui introduit
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conquistes conquête donc intellectuelle la plupart des matériaux des bibliothèques anciennes étaient des bibliothèques de droits et c'était des
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livres de concilia de commentaires de commentaires de commentaires et on l'avait oublié on l'avait oublié et il y a eu des gens
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parlons si par exemple qui est la troisième ligne qui a été un très grand juriste conservateur mais qui est responsable de la nouvelle loi sur les communaux italiens qui est très avancé
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peut-être pour avancer mais on peut en parler alors pourquoi ça c'est si important c'est important parce que tandis que les économistes et les
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politologues parlent surtout de management de gestion de travers c'est cet approche on voit surtout les conflits sur le communisme
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et on s'aperçoit que le terrain le terrain de communion un terrain conflictuel et on peut pas on peut pas ignorer ça
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et je pense avec avec le problème de communion c'est un problème de institution mais que l'institution passe à travers c'est le
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conflit qui est le conflit qui OK il y a des livres je viens de mais je tiens particulièrement à vous parler 5 minutes
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parce que je 5 minutes de l'écologie historique britannique je dis britannique parce que c'est un homme c'est un botaniste qui s'appelle Oliver wracam et qui a écrit un livre
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remarquable la forêt indique il est un botaniste et il fait il aimait faire les portraits des arbres comme vous voyez les dans les quatre groupes
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la gauche c'est le portrait de l'art et il avait constaté que c'est très difficile c'est d'arbre naturel
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et que les arbres sont des formes et que il y a des techniques et des savoirs qui sont capables de donner le forme aux arbres alors vous voyez ici vous avez
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l'arbre ABCD non c'est pareil il y a l'arbre il y a la on coupe l'arbre on est là glape
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non et ensuite une année après il y a une nouvelle forme d'arbre et les différentes techniques produisent différentes formes d'arbres on pense
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et c'est très important d'un point de vue économie parce que changer la forme de l'arbre change la quantité de lumière et change la fonction chlorure elle change la quantité d'herbage
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et pour l'utilise l'utilisation des communaux traditionnels la production d'air était la ce que je veux dire ici et qu'il y a un aspect technologique soit de conditions
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technologiques c'est-à-dire que les communions étaient indispensables pour la culture et tout même les zombies le reconnaître c'est impossible de ne pas reconnaître ça mais il y avait des
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savoirs et des techniques pour comment dire se confondent alors c'est pas c'est on le voit on peut le voir ça ça
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c'est le livre de ça c'est Giovanni belli et vous voyez cet arbre cet arbre a été élaguer
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entêté il y a des différents termes techniques que je connais très mal en français je le connais en italien
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et ça c'est la tempête vous voyez là bas des arbres qui ont été étaient il me semble qu'on dit Renaissance en général
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à nous donc des témoignages directs je dirais de cette technique alors c'est évident que ça donne une
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dimension si vous voulez économique donc on faisait ça parce qu'on avait besoin de lumière et la lumière et on avait c'est une une
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problème mais l'autre c'est qu'on avait besoin d'avoir de feuillage alors à la hauteur de la tête des animaux et si vous allez voir il y a des techniques non
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le a et la B qui produisent des feuillages à la hauteur de la tête alors ça c'est une
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microécologie historique si vous voulez parce qu'on peut évidemment construire la l'histoire de forêt spécifique
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et en effet ce qu'on a essayé de faire c'est ici c'est un diagramme qui va mais 1852 jusqu'à en haut gauche c'est 1989
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et on peut reconstruire le versant d'une montagne et voir les trains à travers la cartographie historique à travers par exemple l'administration italienne des forêts à
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des archives photographiques extraordinaires parce qu'il tous les 20 ans 30 ans font la photographie photographe les versants
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des montagnes et on peut reconstruire ça et on voit par exemple que en 19 [Musique] 07 montagnes étaient impaturage les
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premières les derniers à traverser une phase du siècle ont été pâturage avec arbre ce qui est bon et ensuite l'abandonnement à la après la
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deuxième guerre mondiale a produit une forêt comme on dit secondaire inutile et très très très ok derrière la dernière chose que je
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voudrais dire c'est l'approche spatiale et c'est quelque chose que les historiens ont abordé depuis 20 ans pas plus c'est à dire qu'il faut spatialiser les
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objets dans et si on étudie les communaux on trouve une dimension très spécifique c'est-à-dire qu'on trouve le protagonisme on trouve on
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trouve des acteurs qu'on ne connaissait pas c'est-à-dire on trouve des hameaux tout le monde mais un amant c'est un processeur de la des communaux et je
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vous j'ai été absolument frappé par le fait que la France a une [Musique] patrimoine de bien communaux qui sont
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qui ne sont pas de bien de municipalité ma chambre de bien de section de communes l'Italie aussi bien en italien les appelle mais les
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chiffres de ces biens sexuels sont extraordinaires parce que officiellement il s'agit de 33000 bien sectionnants c'est-à-dire un pas comme une plus ou
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moins mais les associations deviennent au moins trois biens absolument extraordinaire très important et alors
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ce que je veux dire c'est que à travers les conflits et on trouve de nouveau protagonistes spatialisés qui sont les amants et qui
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sont les qui gèrent et qui connaissent ces techniques de management de [Musique] qui travaille je crois clairement a fait
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des travail des travaux très intéressants mais il y a il me semble mais je suis très ignorant sur ça et vous vous en savez me semble que clairement faire il y a
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énormément de gens qui qui étudient qui est une il y avait une géographe qui s'appelle Felder il me semble qui a étudié évidemment parce qu'il y a un peuplement
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que j'appelle ré fragmenté les géographes n'utilisent pas ça cette terminologie ne voit pas ça parce que pour voir ça il faut établir une relation entre l'espace du village et
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les différences sections du village et ça les géographes n'aiment pas le faire sinon pour certains régions en tout cas c'est un travail à faire ça c'est
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vraiment un travail à faire et je m'arrête on vous écouterait on remonterait dans le temps et en plus on se prolonge vers le futur donc on vous écouterait très
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longtemps merci beaucoup en fait ça répond très bien à la question quel bien commun voilà qui a des biens communs qui sont par conséquent les sectionneaux et ça moi je
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m'excuse que je ne connaissais pas et je suis je connais un peu le sujet mais je suis manifestement pas spécialiste mais c'est très passionnant merci beaucoup Angelo et pardon de vous avoir fait parler un français qui est quand même
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remarquable donc on finalement je regrette pas voilà voilà et je vais passer la parole à notre dernière intervenant Charles Benoît et
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qui lui bien qu'on est interverti deux intervenants va justement je crois que nous offrir une
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des perspectives certes théorique parce que comme je l'ai dit il y a beaucoup travaillé là-dessus mais vraiment avec des exemples précis qui vont nous permettre de dire que on peut mettre en
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commun un certain nombre d'actions de réalisations de de création en particulier effectivement au niveau local Charles Benoît bonjour à toutes et à tous Alors c'est
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très impressionnant pour moi praticien d'intervenir après non seulement cette table ronde de sachant vraiment émérite mais en plus dans cette troisième
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session où nous avons entendu finalement un une connaissance des communs qui est assez impressionnante alors mon point de vue de praticien va être un peu plus pratique c'est le cas de le dire et
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peut-être de commencer par de quel point de vue je me situe depuis 2006 le rameau que j'ai créé à l'époque est un laboratoire de recherche empirique qu'on a volontairement utilisé cette
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terminologie un peu provocatrice qui est dédiée aux annonces au service du bien commun pourquoi une terminologie un peu provocatrice parce que notre vocation n'est pas une recherche académique mais
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de pouvoir éclairer ce que nous dit notre action collective sans que nous sachions la voir même la programmer ou la mettre en conscientisation et ça c'est vraiment
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quelque chose qui était vraiment au fondement du rameau qui est toujours au fondement de Rameau c'est que faisons-nous que nous n'avons pas conscience que nous
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faisons et quand je dis nous c'est bien évidemment un angle qui est peu observé aujourd'hui qui est celui des organisations publiques et privées et ça c'est un point très important parce que on parle beaucoup du pouvoir
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d'agir des personnes on parle beaucoup des systèmes politiques on parle beaucoup des organisations dans leur logique organisationnelle mais peut donc l'action nous ce qui nous a intéressé c'est de voir dans l'action qu'est-ce
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qui se passe avec une conviction profonde dès le départ c'est que ces alliances en tracteur de monde différents collectivités territoriales associations entreprises acteurs
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académique service de l'État sont un réel révélateur de notre capacité à réussir la transformation de ce début du 20e siècle et quelque part porteur donc d'un espoir puisque si on regarde chacun
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d'entre eux individuellement on ne peut désespérer de notre capacité à nous transformer mais si nous voyons ce que nous sommes capables de faire sans même le conscientiser alors peut-être que ce pari de la confiance sera vraiment un
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élément qui nous donnera envie finalement de reconquérir de 21ème siècle dont parfois on peut avoir peur de voir comment nous l'appréhendons et le dernier point qui est un point de constat qui est très
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important pour nous c'est que les mots sont un format con c'est à dire qu'ils sont à la fois un remède et un poison et d'ailleurs si on regarde dans l'un des plus vieux livres du monde
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si on est très observateur on voit que dans la Genèse ça commence par Babel et que dans un cheminement qui est censé retracer 4000 ans d'un peuple ça finit
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par la Pentecôte c'est sans doute pas un hasard si les mots commencent par nous diviser avant de pouvoir nous rassembler et ça cet élément finalement comment est-ce
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que l'action que nous menons sans même la conscientiser nous apporte cette logique alors pour montrer la puissance de ce de cette question de sémantique dans la capacité de dialogue
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j'ai voulu redonner l'exemple de l'intérêt général en 2010 nous avons été voir le président du conseil économique social environnemental de l'époque Jacques derman en lui disant il nous semble
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important d'avoir une réflexion collective sur cette mutation d'intérêt général et le président d'Hermann nous a donné deux conseils que nous avons suivi ne commencez pas par l'institution et
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deuxième conseil prenez le juste temps et le juste temps ça a été en 2014 où nous avons lancé cette réflexion qui nous a permis en 2015 vous savez qu'en 2015 il s'est passé trois événements
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fondamentaux successivement en juin 2015 une révolution culturelle puisque le pape François publie la Odette ici réconciliation
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entre l'homme et la nature en choisissant l'une des trois versions justement de la Genèse qui montre que ça peut être concilier et que ça doit être concilier trois mois après les 193 pays des
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Nations Unies signent pour une première dans l'humanité l'agenda 2030 un agenda systémique de tous les acteurs dans tous les domaines sur tous les territoires qui est
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vraiment un agenda c'était pas un processus pas une intention des objectifs avec une temporalité qui est 2030 et puis trois mois après c'est tout le monde a retenu parce que comme c'est en France on a retenu que ça c'est
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l'application la première application de l'agenda 2030 qui est l'accord de Paris bien évidemment qui se signe trois mois et c'est vraiment intéressant parce que ces trois dimensions là
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correspondent à trois dimensions selon nous de l'intérêt général qui nous avons très vite bien évidemment renoncer à essayer de définir l'intérêt général en revanche le groupe de travail qui a
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travaillé sur ces sujets là très vite on a défini les principes actifs pour pouvoir l'activer de quelle vision parlons-nous dans quel cadre d'action pour quel cadre de gestion et ça c'est vraiment quelque
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chose de très intéressant parce que immédiatement ça devient activable parce que chacun d'entre nous va être plutôt sensible à l'une des ses dimensions alors si on l'applique finalement à
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notre pratique commune de l'agenda 2030 ce qui est très intéressant de voir c'est que ça nous permet d'avoir un continuum d'un agenda mondial tout de
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même tout secteur tu vois tout tout territoire et d'une capacité très concrète très locale à pouvoir le gérer que ce soit à travers nos écosystèmes territoriaux le pouvoir d'agir des personnes ou encore puisque c'est notre
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sujet de recherche la capacité des organisations publiques et privée à pouvoir le faire mais pour comprendre cela alors il faut regarder de façon très concrète ce que va nous amener le fait
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de travailler en alliance avec des acteurs très différents je vous invite à regarder l'étude d'impact que nous avons publié après 50 travaux en début d'année finalement sur chacun
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de ces trois leviers de l'activation d'intérêt général ça va avoir un impact différent qui lui-même va répondre un défi qui va nous amener un objectif de commun le premier sur la vision la vision donne confiance pourquoi parce
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qu'elle permet une cohésion des acteurs si je ne suis pas convaincu pas seulement des valeurs du chemin qui est devant nous je ne vais pas me mobiliser et là ça
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montre un élément un objectif de commun qui est très fort qui est de trouver ou de retrouver un lien comme un quel est notre lien comme le deuxième levier celui de l'action
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collective transformatrice l'impact de l'Alliance il est très différent il est au niveau de l'innovation plus je suis différent plus je vais pouvoir m'associer avec quelqu'un qui a une vision très loin de moi-même plus on va éclairer nos propres périphéries et plus
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ça va être innovant et plus on va voir que finalement il y a des possibilités là où elle n'existait pas là la question du défi commun c'est comment est-ce qu'on peut gérer une pertinence et une frugalité des actions aujourd'hui que
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l'on soit une collectivité territoriale une institution une association une entreprise une un acteur académique comment aujourd'hui peut-on sécuriser la pertinence et la frugalité de nos
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actions et ça cette question de co-construire le bien commun est un élément déterminant sur comment on va inventer ensemble une solution qui va
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permettre de répondre là où moi seul je ne suis pas capable de le faire et le troisième levier tout aussi important c'est celui finalement de comment dans une gestion régulatrice
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ces alliances son signe de performance pas seulement de performance collective aussi de performance individuelle parce que si nous pensons pouvoir mobiliser et
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assurer cohésion des acteurs en disant que l'intérêt général est sacrificiel je crois qu'on peut se leurrer ça n'a jamais existé dans l'histoire du monde ça n'existera jamais l'instinct humain
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étant aussi individuel comment on peut articuler une gestion régulatrice qui fait en sorte que nous ne sommes pas dans une opposition entre commun et individus parce que l'articulation du genou il est très clair si
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l'articulation du genou c'est le jeu doit donner aux noms là on est on sait très bien dans quel sens ça va aller dans notre société actuelle donc retrouver cette performance cette cohérence des systèmes d'action peut
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nous permettre de piloter l'intérêt général et c'est là où la notion d comme un et vous allez repérer que dans les deux premières axes c'est bien au singulier et là nous
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arrivons seulement au pluriel donc comment finalement peut-on gérer les communs qui deviennent là une source finalement de réinvention de notre performance collective et notre capacité
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à piloter l'intérêt général alors ce qui est intéressant aussi dans nos travaux c'est que il y a deux façons de l'appréhender soit tel que je viens de le faire par finalement en créant une
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vague la vision l'action la gestion et ça c'est génial pour ceux qui ont la vision d'une action de génie pas de génie dans
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le talent de génie dans la construction les plus difficiles de construire un pont qu'un mur c'est pour ça que les hommes et les femmes qui construisent des ponts sont des acteurs de génie et donc on se rend compte très vite que si
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on commence par la vision nous n'allons avoir autour de la table que les convaincus et ça ça ne suffit pas donc il faut partir dans l'autre côté dans la gave
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on peut appeler ça quelques assureurs ou banquiers parmi nous les garanties accidents de la vie n'est-ce pas nous on préfère les la gestion des actions viables pourquoi parce que le sens dans
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lequel vous allez traiter l'articulation du lien commun du bien commun et des communs va déterminer votre capacité à être force d'entraînement et auprès de qui si vous voulez entraîner les pionniers
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il faut aller vers la vague si vous voulez entraîner chacun il faut aller vers la gare alors comment ça se traduit très concrètement je n'aurais pas le temps surtout que je ne vois pas l'indicateur de temps contrairement à mes prédécesseurs donc je n'aurais pas
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le temps de développer les 12 exemples inspirants mais j'aimerais en partant de cette logique de gestion parce que c'était aussi celle qu'on a partagé depuis le début de ce cycle vous donner 12 exemples pour montrer aussi qu'en
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fait il n'y a pas un bon ou un mauvais sens il n'y a pas une bonne ou une mauvaise façon d'attribuer ou de parler du commun il y a une articulation à réinventer
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et si on commence par la logique de la gestion régulatrice de comment piloter l'intérêt général par les communs la question elle est très clairement posée de renouveler notre pilotage de l'intérêt général nous ne savons plus le
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faire la logique qui a été l'anneau ne fonctionne plus et pour ceux qui s'inquiéteraient ça n'est pas une nouveauté nous avons fait une recherche sur ces sujets-là depuis
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15 siècles grosso modo au moment où la France ces unir à partir de 496 et les cycles sont classiques d'accord le cycle du moment où la façon dont tout pilote
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l'intérêt général ne fonctionne plus il est régulier donc nous ne sommes pas dans une situation exceptionnelle de ce point de vue de la remise en cause des autorités loin de là mais la question c'est comment
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finalement cette question des communs peut devenir un puissant vecteur du changement c'est ça la question et pour ça il y a deux éléments qui sont essentiels d'abord c'est à comprendre notre loi française la loi française
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contrairement à la gloire anglo-saxonne et la loi britannique et Reynal pardon elle est basée sur un postulat qu'il a protection de la personne
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qu'elle soit physique ou morale contrairement aux droits anglo-saxon qui par définition sont un droit de l'échange et du droit rénaux qui est un droit du dialogue ce qui veut dire un
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élément très concret c'est que par le droit français l'alliance est un risque et pas une opportunité contrairement à nos amis anglo-saxons vraiment donc quand on compare des chevaux et des carottes il y
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a un moment donné il faut qu'on comprenne pourquoi est-ce qu'il y a un point c'est tout le sens de la proposition de de loi sur un droit de l'expérimentation d'un droit d'aller aux intérêt général que nous avons déposé en
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février 2021 pour pouvoir se dire est-ce qu'on peut tout en restant dans notre cadre se donner un espace de liberté sur ce sujet et immédiatement nous avons fait un autre élément qui est tout aussi
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essentiel c'est nous avons avec sous le pilotage de la Fondation des territoires présidé par Jean-Paul Delevoye nous avons travaillé avec les territoires du local à l'international pays qui était
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le Maroc qui avait accepté de de travailler avec nous sur ce sujet là quelle est la charte du faire lion c'est à dire comment est-ce qu'on peut garantir un équilibre entre l'ensemble des acteurs qui seraient prêts à prendre le risque de faire ensemble
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cette principe cette moyenne d'action cette levier je vous invite à regarder cette charte pour nous c'est très important de ne pas opposer les deux comme le dit très justement Jean-Paul Delevoye l'innovation c'est une
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désobéissance qui réussit sauf qu'on a deux choix dans cette logique là soit on fait un cadre qui ne permet pas l'innovation et là c'est même pas la peine de parler de coma parce qu'on est déjà mort soit on prend le risque de
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cette innovation mais comment est-ce qu'on fait en sorte que cette innovation ne devienne pas désobéissance civile où chacun s'attribue le droit de l'intérêt général nous avons besoin juridiquement parlant d'avoir un cadre qui permet
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d'avoir un cadre qui fixe des barrières quand vous sortez d'un point d'un port vous avez une bouée rouge une bouée verte pour vous éviter de prendre le premier banc de sable en sortant c'est de ça dont nous avons besoin et c'est
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cette articulation entre la loi et le contrat de confiance qui est pour nous essentiel c'est deux éléments là constituent la gestion régulatrice mais le cœur du sujet vous savez on peut
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toujours parler moi on parle beaucoup d'impact aujourd'hui si on avait posé la question à Fleming quel est son impact la réponse est simple 0
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quand on fait de la R&D quand on invente la pénicilline l'impact quand on invente la pénicilline il est zéro on a soigné zéro malade et encore heureux je vais revenir là-dessus avec un exemple très concret donc peut-être qu'il faut qu'on
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réfléchisse dans nos indicateurs et dans nos mindset que si il faut réinventer le monde de demain il faut recommencer par la base c'est à dire comment est-ce qu'on commence par inventer des solutions
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avant trop vite de vouloir se dire comment on va les industrialiser c'est absolument stupide de dire comment on va produire la pénicilline si on la prend inventé et encore et encore plus stupide
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de vouloir la réguler on avait on faisait intervenir à l'École de Paris on a un partenariat avec eux la semaine dernière un innovateur sociétal qui disait la grande différence entre les États-Unis et la France c'est que les États-Unis ils ont les gafam nous on a
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inventé la CNIL c'est un peu provocateur mais c'est pas complètement faux alors concrètement qui est à la source de cette innovation et bien la bonne
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nouvelle c'est que ce sont les structures d'intérêt général les acteurs économiques et bien sûr les acteurs publics chacun est à la source de l'innovation je n'aurais pas le temps de développer les 8 exemples d'alliances inspirantes que j'ai mis mais je
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voudrais en citer au moins une chez chacun des acteurs d'abord savez-vous grâce à qui nous avons eu un vaccin en 10 mois pas du tout par rapport aux milliard
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qu'on a mis sur la table parce qu'on s'est réveillé en disant qu'il fallait mettre le mien on a eu un vaccin on dit moi sans doute grâce aux trois quarts d'entre vous autant à cette noble assemblée parce que
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vous avez contribué un jour en vendant des crêpes ou des ballons où en achetant à faire un pari de la confiance que personne auquel personne personne ne croyait qui était dans les biorés thérapies génétiques et cellulaires
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1,8 milliards levé pour pouvoir faire une recherche auquel personne ne croyait même en 2000 quand la carte des jeunes des gènes pardon lapsus révélateur quand
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la carte des gènes est offerte à l'Unesco tout le monde sans contrefous et perdue alors que c'est sans doute une des innovations pour la médecine de demain la plus grande pourquoi parce que c'est
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pas bankable à l'époque parce que c'est que pour les maladies rares et que on se dit franchement les maladies rares oui bien sûr il y en a beaucoup mais pour les soigner c'est compliqué il n'y a pas de modèle économique donc on va passer à autre chose sauf que s'il n'y avait pas
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ça si cette alliance n'avait pas permis de le faire alors nous n'aurions pas eu un vaccin en 10 mois et vous savez le paradoxe de tout ça ce qui me fait beaucoup rire nous on a la chance de suivre l'AFM Téléthon dans cette grande
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transformation des traitements depuis 2007 en 2020 2020 vous voyez une novembre 2020 voyons à peu près ce qui se passe par rapport à la covid le premier laboratoire pharmaceutique d'intérêt général produisant des
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biothérapies génétiques et cellulaires qui étaient à hybride en vente l'Europe a été incapable de produire un traitement médicamenteux vous savez qu'il y a un racheté
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c'est ni les Américains on aurait pu croire ni les Européens on aurait voulu le croire ce sont les Coréens alors dans le cadre de l'eau des 17 moi je suis
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très content car si on regarde au niveau planétaire nous allons avoir une capacité à produire et notamment avec l'engagement qui est pris pour les plus fragiles d'entre nous une capacité à produire des médicaments notamment pour
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les maladies rares puisque c'est le deal qui est fait entre l'AFM Téléthon et l'institut qui a racheté postés mais la question pardon pardon comment peut-on parler du
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bien commun sans connaître le dd10 vous connaissez bien évidemment les objectifs de développement durable et le 17e objectif de développement durable qui a été un petit peu rajouté dernière minute
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à la ville pourrait en parler bien mieux que moi à 5 caractéristiques il pose la question du comment sur cinq choses cinq choses qui sont pas très importantes en termes de d'intérêt général et de bien commun
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simplement comment on va sécuriser une souveraineté des États dans un monde de plus en plus mondialisé très important quels vont être nos actions prioritaires de financement oui bon pas très
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important non plus en termes de bien commun troisième question quelles vont être nos choix technologiques oh bah non ça non plus c'est pas très bien commun ça quatrième question comment on sécurise un
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transfert de savoir-faire pas seulement du Nord vers le Sud entre les différents pays parce que c'est là où on s'aperçoit que face à la transformation actuelle tous les pays ont des éléments qui
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peuvent contribuer à ça et dernière question de quel commerce parlons-nous cette 17e objective de développement durable n'était pas ajoutée n'était pas prévu il a été rajouté en dernière minute notamment pour que les pays du
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Sud puissent signer pour dire le comment allons-nous faire bien ce comment allons nous faire et bien au cœur de cette question de la co-construction du bien commun et je parlais de la FM Téléthon qui a été mobilisé l'ensemble des
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acteurs les Français et Françaises avec le Téléthon la capacité des chercheurs qui n'étaient pas orientés sur ces sujets là à pouvoir le faire la capacité
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des cliniciens pour quand on est passé au stade clinique de pouvoir se mobiliser se former sur ce sujet là et l'industrie pharmaceutique même si on n'a pas été complètement jusqu'au bout au niveau européen mais on peut se
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réjouir au niveau mondial ça c'est un exemple je pourrais citer aussi comment on garantit un équilibre économique la question de l'économie c'est l'équilibre de la maison comment est-ce
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qu'on garantit l'équilibre quand on est en auxiliaire des pouvoirs publics et qu'on a 120 métiers est-ce qu'on s'est posé la question à un moment donné de comment articuler ces 120 métiers finalement c'est quoi l'équilibre qui est derrière et bien
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c'est une somme de co-construction du bien commun et parce qu'on a 120 métiers quand on est la Croix-Rouge on va pouvoir articuler des métiers qui ne sont généralement particuliers ensemble alors je vais aller très vite parce que
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là je vais me faire taper sur deux c'est encore mieux quand on va le faire avec d'autres acteurs de confiance avec lequel on peut le construire et je donnerai un exemple pour suivre dans la série de la covid avec nos amis du groupe La Poste et notamment par rapport
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à l'alliance dynamique qu'est-ce qui s'est passé au moment de la copine tout le monde était paralysé et là les acteurs de confiance ont pu s'unir pour dire nous sommes en capacité d'agir là où le système globalement
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n'est pas en capacité d'agir et c'est pas une critique c'est juste une constatation et bien qu'est ce qu'on fait les acteurs comme la Croix-Rouge ou nos amis de la poste et bien ils se sont
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alliés pour pouvoir ensemble répondre là ou aucun acteur ne pouvait faire et quand ça a été fait avec les acteurs publics locaux notamment je pense au CCAS et bien ça a permis en 24 heures de
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mettre en place une chaîne de d'identification de production et de distribution de repas à des gens que on avait jusqu'à la maintenance essayer de maintenir
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qui était notamment les personnes âgées si il n'y a pas cette capacité à co-construire le bien commun c'est à dire la poste le la Croix Rouge et le CCAS je pense à l'exemple d'Amiens mais
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je pourrais en donner plein d'autres s'il n'y a pas cette capacité de résilience et immédiatement en confiance de construire une solution qui n'est pas dans les processus habituels alors nous
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avons un vrai problème à ce moment-là et si nous avons pu tenir c'est parce que nous avons fait vraiment une capacité à mobiliser des acteurs de confiance au plus près des territoires et vous savez
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des territoires ça cela d'intéressant et d'importants que c'est l'intérêt général à portée de main c'est là on peut expérimenter c'est là où nos Flemings du bien commun peuvent expérimenter des solutions à grande échelle que ces
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solutions à grande échelle soit pour nos grandes métropoles mais plus encore et peut-être surtout aussi pour nos territoires plus petit on peut penser à Montargis on peut penser à Bressuire on peut penser à l'angle si vous voulez des
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exemples on n'a plus de 1000 qui sont recensés dans la dans la base impact alliance donc les acteurs économiques jouent un rôle essentiel on a parlé de la poste sur la dimension des territoires on peut penser du fond
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d'innovation âgé des aliens mondiales sur la question de comment est-ce qu'on prend le risque de déploiement le déploiement d'une innovation sociétale c'est pas simplement un acteur qui fait tout seul le déploiement c'est comment l'acteur public sans saisie comment
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d'autres acteurs s'en font sans saisis je pense un exemple très très concret comment unicité la loi de 2010 la loi du service civique unicité l'avait expérimenté pendant 15 ans le président
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de la République et le ministre le Haut Conseil le haut au commissaire à la solidarité de l'époque font une loi qui passe il y a 1600 jeunes en service civique et l'objectif c'est en trois ans
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d'en avoir 85000 c'est bien évidemment pas unicité tout seul qui va pouvoir le faire c'est comment est-ce que de cette connaissance de 15 ans accumulé d'expériment pouvoir mobiliser la Croix
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Rouge la Ligue de l'enseignement des groupes comme SOS et bien d'autres à pouvoir se saisir de l'innovation qu'avait faite unicité pour justement que ça soit une réalité et aujourd'hui plus 150 000 jeunes en service civique
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par an avec la vigie que c'est bien quelque chose pour faire grandir les jeunes avant d'être parce que c'est une main d'oeuvre pas très chère pour des
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projets d'intérêt général ce qui est un petit peu la dérive qu'on pourrait avoir parfois dès qu'on parle d'intérêt général ou bien commun on pense que ça va nous permettre de faire de très grosses économies et que finalement c'est une bonne chose pour le faire
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dernier point les acteurs publics eux-mêmes les projets de territoire ce que nos territoires ruraux et notamment je pense à l'association d'élus l'ANPE territoire de projet a expérimenté tester depuis 20
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ans et qui est devenu suite à la circulaire du Premier ministre du 20 novembre 2020 qui a été à l'objet de ces contrats de relance et transition écologique c'est-à-dire comment on va
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déterminer les collectivités eux-mêmes vont déterminer quel est le bon espace de projet quel est le projet global que l'on va porter et comment on va contractualiser sur ce projet en
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mobilisant l'ensemble de notre écosystème et ça c'est un élément déterminant et je parle bien d'un projet de territoire un projet à 30 ans il s'agit pas d'un projet politique on confond souvent projet de territoire
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projet politique bien sûr nous avons besoin de politique qui porte le projet politique mais c'est pourquoi 5 ans 7 ans on sait pas du tout le sujet le sujet c'est comment est-ce qu'on a un projet de territoire qui permet de mobiliser l'ensemble des
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acteurs et on voit bien que se faire alliance est un élément déterminant parce que il le rééquilibre nos modèles d'action sur ces trois leviers essentiels les richesses humaines qui sont différentes et complémentaires chez
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chacun des acteurs les sources de financement qui nous permet d'inventer de nouveaux modèles parce que entre subventions et prestations il y a peut-être d'autres modèles inventés peut-être qu'on pourrait aussi avoir autant
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d'intelligence sur les modèles économiques qu'on en a sur d'autres sujets il faut qu'on arrête de penser que il n'y a que cette dualité là et puis bien sûr dans les liens que chaque
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organisation quelle qu'elle soit a avec son écosystème moi je comprends assez mal qu'on est pendant 120 ans parler que de la dimension capital travail sans oublier le lien avec l'écosystème parce
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que on peut avoir la meilleure équilibre capital travail et être au milieu du désert ça ne fait pas beaucoup avancer les choses dernier point parce que je vois que mon ami Bettina va réintervenir parce que je dois être beaucoup trop
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long le troisième et dernière dimension de ce commun qui est quelle est notre lien commun il n'y aura pas de conduit du changement sans une pédagogie extrêmement active et
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renouvelée sur les articulations du genou le jeu et le nous et ce qui est très intéressant c'est quand on regarde les racines du commun
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ces douzième 13ème siècle dans une double dimension matérialise et spirituelle des enclosures en Angleterre et de Santa Maria et cette dimension apparaît pour donner une place au jeu
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parce qu'à l'époque au 12e 13e siècle il n'y a pas de jeu il n'y a qu'un nous prédominant et écrasant qui fait en sorte qu'il y a aucune place au jeu peut-être que si aujourd'hui
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nous avons cette crise qui nous ramène à la notion du commun c'est parce que justement le rééquilibrage du nous par rapport au jeu est un élément déterminé deux exemples
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inspirants et je m'arrêterai là comment on peut penser le monde avec un a et bien écoutons les jeunes écoutons ce qu'ils ont à dire non pas ne les instrumentalisons pas en essayant de
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les mettre dans notre système de gouvernance parce que ça nous ferait plaisir ça fait du jaunissement faisons leur confiance dans l'action on a lancé un programme qui s'appelle jeune et territoires de Michel 50 on a une étude qu'on publiera lundi prochain qui
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montre combien les jeunes sont actifs sur le territoire qui les écoutent qui les écoute qui écoute la façon dont ils pensent qu'il faut construire l'action de demain et puis l'autre point
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comment est-ce qu'on repense avec un e cette fois-ci le monde de demain et oui oui je le dis haut et fort c'est bien les doutes mais des signes tant que c'est bien aussi
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si on ne pense pas si on pense que seul l'action est une capacité à transformer nous avons un risque d'être dans de l'activisme permanent sans être capable de penser le monde de 2050 c'est
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aujourd'hui que ce crée le monde de 2050 parce que c'est dans 28 ans 28 ans c'est 4 saisons de 7 ans or nous savons tous depuis que nous avons un peu compris comment l'homme fonctionne l'homme avec
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un grand F ça machin Bettina que nous avons un point commun avec les plus anciens d'entre nous quand je dis d'entre nous c'est moins 3100 la grande alliance entre la
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hausse et la Basse Égypte c'est que de ce moment là à aujourd'hui il y a une seule chose qui n'a pas changé c'est que le temps d'appropriation entre le moment où on découvre quelque chose et un moment on se l'approprie et de 7
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ans et que vous pouvez avoir tous les outils que vous voulez tous les outils puissants vous pouvez faire tout ce que vous voulez sociologiquement ce qui n'a jamais changé dans l'histoire de l'humanité c'est que dans notre temps
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d'appropriation un sujet de quelque chose que nous ne connaissions pas pour pouvoir y être finalement être très proche c'est 7 ans et bien peut-être que la
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redécouverte du temps long la capacité à comprendre que le temps n'est pas notre ennemi mais notre allié et peut-être ce qui nous permettra de donner un sens commun sens commun pas seulement en
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termes de valeur parce que c'est très difficile d'avoir des valeurs en commun très très difficile de co-construire en ayant des valeurs universelles en revanche on peut avoir une direction universelle c'est ce que 193 pays ont
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signé en 2015 et si on y est véritablement démocrate il n'y a rien eu depuis de plus démocratique que dans l'histoire de l'humanité les 193 pays
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qui constituent notre planète qui s'entendent ensemble pour avoir un projet systémique qui sommes-nous qui sommes-nous pour dire que nous avons
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déjà perdu 2030 en tous les cas celui ou celle qui prend le risque de dire que les EDD sont dépassés prend le risque de n'avoir aucun levier pour non seulement co-construire le bien commun non
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seulement avoir une gestion des communs mais plus encore pour pouvoir croire au bien commun merci Charles Benoît alors ça c'est peut-être que vous ne savez pas mais c'est la petite pique qu'il me lance
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parce que je suis extrêmement interrogative sur la trajectoire des odd en ce moment il se trouve qu'elle s'essouffle terriblement mais alors vous voyez il m'a menacé à la fin en disant
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qui sommes-nous ce qui veut dire qui êtes-vous pour dire que finalement ça doit être interrogé mais je voulais vous je voulais vous donner de signes que
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j'avais compris voilà c'est ça bon bah merci à tous [Applaudissements] alors vous voyez que vous voyez que cette session avant de vous donner la parole parce que je pense que vous avez
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malgré l'heure quelqu'un vous voyez que en fait on a parcouru un chemin qui qui me frappe beaucoup qui qui va je dirais de la construction de l'auto ou
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institution donc vous avez parlé à l'institution quand même puisque vous vous présentez des des projets qui sont au cœur de l'institution d'une part et
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que d'autre part les réponses moi ce qui me frappe aussi c'est que la réponse à la question que mettre en commun je veux dire c'est une question comment dirais-je avec elle vous avez tous
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répondu de manière extra-déremment diverses mais en même temps pardonnez-moi je vais être extraordinaire mais imprécise au sens intellectuel du terme tout
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simplement parce que la la l'acception du bien commun est tellement large que sauf Adonis effectivement des exemples dans l'histoire qui ont été répertoriés qui ont été analysés c'est très
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difficile en fait de savoir aujourd'hui la manière dont on fait fabrique du bien commun étant donné qu'en plus c'est quand même
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éclairé par une vision du monde qui est qui à cette table était manifestement c'était son intérêt différente est-ce que vous avez encore une fois oui vous avez des questions alors allez-y
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Monsieur je voudrais apporter deux petites contributions la première sur ce qu'a dit Monsieur le Professeur sur les travaux de sur les sectionneaux pierre couturier donc il faut regarder ce que
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fait ce qu'a fait Sarah Vanuxem et donc je vous savez en plus qu'elle est actuellement en résidence à Rome puisque elle est donc à la Villa Médicis et ce
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qui est même un point important c'est de savoir que depuis 2013 en France nous avons non pas nationalisé mais municipaliser les sectionneaux il y a eu ce que la Révolution avait révolu refusé de faire
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que la Révolution avait sauvegardé le droit des hameaux que j'ai appelé la mode sexiono donc des communautés d'habitants qui n'étaient pas les communes une loi de 2013 portée par un
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député d'ailleurs de la Lozère où il y a de nombreux sectionneaux a mis dans la propriété privée et pas publique d'ailleurs ce qui renvoie quelques difficultés des communes les
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sectionneaux donc il y a une forme de entre guillemets de nationalisation je veux dire comme ça de municipalisation des sectionneaux qui renvoient quelque chose et donc d'interroger qui interroge et là tu
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Sarah Vanuxem a fait une très belle contribution comparant de la situation au Maroc qui est au Massif Central donc je recommande ceci pour ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur ce
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que vous avez dit monsieur tardeau que faut-il mettre en commun la première chose qui m'est venue à l'esprit c'est ce que dit la troisième règle de saint Pacôme alors qui est sympa comme sympa
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comme est celui qui a créé le premier les communautés monachistes donc les fameux cénobites pour faire savant ce qui était donc les communautés de moines qui n'étaient pas des anacornets
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et qu'est-ce que il est dit c'est les possessions seront mises en commun voilà ce que dit la règle de sympa comme c'est le mot les possessions alors c'est
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la traduction en français en tout cas et cette même très intéressante parce que je pense que ça renvoie des bas forts importants sur les communs parce que ce que vous dites c'est la rupture que
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produit sympa comme c'est on quitte son on quitte son environnement quitte sa famille on quitte en son village on part s'installer dans une communauté et on dit les possessions seront mises en commun donc il y a deux interprétations
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c'est les possessions qui seront parce qu'il sera produit par la communauté des moines voilà ou ce que les mois n'apporteront éventuellement dans leur propre patrimoine mais voilà ce que
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répond sympa comme et ce qui est très intéressant c'est que vous vous avez fait ces débat sur le que et moi ce qui m'intéressait c'est le maître qu'est-ce qu'il y a derrière ce verbe mettre est-ce que c'est parce que et ça revient
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à ce qui a été dit tout à l'heure sur l'économie de la contribution est-ce que j'ai quelque chose en échange en retour pour sympa comme j'avais certainement mon salut éternel enfin je mettais les
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possessions communs ce que j'avais c'était un avantage moral enfin c'est je gagnais mon paradis ou je ne sais quoi la question est que je pense on ne travaille pas assez autour des communs sur la question de nourrir le commun on
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parle beaucoup des usages du commun tout le monde veut s'en servir alors Harding nous a fait la version dramatique peu de gens travaillent sur comment le nourrit le commun s'enrichit ce bonifie
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s'améliore et c'est là où je pense le verbe mettre et plein de facettes et donc je m'attendais à des éléments on pourra continuer sur ce sujet là voilà
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ce que je voulais apporter comme petite contribution que mettre en commun je répondrai comme ça Paco au moins position mais après on verra la suite oui je voulais poser une question s'il y
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avait pas une une incompatibilité entre ce que Pierre du Dardot a fait a dit comme idée qui était trop intéressantes en le faire le lien entre le commun et
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les droits fondamentaux et ce qu'a pu dire Francis jutan en disant on met de la valeur aux communs alors moi je vois ce qui se passe par exemple en Australie on a privatisé les
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rivières les lacs les sources d'eau qui sont comptés en bourse et que le paysan ne peut pas toucher à l'eau qui passe dans dans la rivière qui passe dans ces dans sa propriété et je pense qu'il y a
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risque si on on donne de la valeur aux communs l'air on va pas y donner de la valeur si on développe le commun comme droit fondamental je pense que c'est autre
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chose que la valeur est-ce que vous avez d'autres questions non je crois qu'il est tard donc on va peut-être arrêter à vous je vous rappelle simplement que il nous reste
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deux séances dans ce cycle bien commun une qui de mémoire est de 19 juin où nous parlerons justement des communs
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de la connaissance et une qui sera la séance conclusive à laquelle nous aurons le plaisir d'avoir plusieurs intervenants dont Dominique schnappeur
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qui est ici présente et qui qui présidait jusqu'à l'année dernière cette institut et voilà donc on aura deux séances
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dont évidemment vous publiera tous les tous les noms définitifs et puis encore une fois je vous rappelle que à partir des contributions avec l'autorisation de tous nos intervenants nous nous
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publierons avant la fin de l'année un petit livre qui fera le point sur tous ces intéressantes contributions merci beaucoup
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