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alors bonjour à tous et à toutes merci pour cette invitation merci en particulier à Caroline donc effectivement je suis professeur en psychologie du développement et je
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travaille sur le haut potentiel depuis une dizaine d'années avec des doctorants qui ont fait leur thèse ou qui continuent à faire leur thèse sur la question du haut potentiel donc l'idée
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aujourd'hui c'est de vous présenter un diaporama des recherches qui sont conduites sur les caractéristiques cognitives et émotionnelles des enfants à haut potentiel pour essayer de mieux
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comprendre le fonctionnement de ces élèves de ses enfants et pour essayer aussi de mieux les accompagner notamment au niveau scolaire alors le haut potentiel c'est un sujet
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d'actualité on en entend beaucoup parler c'est un sujet qui qui peut passionner notamment parce que parce que ça suscite
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de l'admiration ça peut aussi susciter de la crainte et vous avez effectivement un certain nombre de de comment dire soit d'articles soit de
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séries télévisées comme le haut potentiel HPI qui qui récent qui a fait un carton encore plus récemment vous avez eu la publication d'un jeu de
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société qui s'appelle qui est le haut potentiel donc l'idée c'est de trouver la personne à haut potentiel vous avez des articles qui vont dénoncer le business des surdoués vous trouvez sur
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Internet aussi énormément de de sites pour essayer de savoir si on est ou non à haut potentiel donc vous avez des listes de signes de traits de caractéristiques
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qu'on peut trouver facilement sur Internet et donc on retrouve à peu près toujours les mêmes les mêmes signes avec une pensée en arborescence une hypersensibilité une forte empathie un
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sens de la justice une forte sensibilité etc etc et puis à partir de à partir de ces signes on va considérer que on peut
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peut-être être à haut potentiel c'est très permettrait de suspecter ou d'identifier un haut potentiel alors est-ce que ces signes sont vraiment associés à un haut potentiel c'est ce qu'on va essayer de découvrir en
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regardant un petit peu ce que dit la littérature par rapport à toutes ces caractéristiques alors vous avez également des ouvrages grand public qui eux vont avoir tendance
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à mettre en avant les difficultés que rencontre les individus avec un haut potentiel en s'appuyant notamment sur des témoignages par exemple trop
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intelligent pour être heureux l'adulte surdoué en souffrance avec lui c'est compliqué donc ça c'est pour l'enfant à haut potentiel un certain nombre d'articles également de journaux qui
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vont montrer que les le fait d'être à haut potentiel c'est plutôt un facteur de risque vous voyez le site doctissimo et chef scolaire troubles de
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l'apprentissage dépression toxicomanie etc etc un autre titre 70% des surdoués sont en échec scolaire donc qui met l'accent aussi sur le fait que si on est
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surdoué on risque d'être en difficulté à l'école vous avez également des encore un autre courant qui va considérer que le haut
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potentiel finalement ça n'existe pas donc il s'inscrit plutôt dans une approche sociologique avec l'idée que c'est un concept de riche entre guillemets c'est-à-dire vous voyez ici
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la famille Le Quesnoy qui représente l'idée qu'effectivement ce sont les les familles les plus aisées qui vont faire passer un bilan à leur enfant qui vont
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essayer de considérer que leur enfant a une spécificité notamment pour obtenir des avantages sur le plan scolaire par exemple alors dans tout ça on voit qu'il
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est difficile d'avoir une représentation claire de ce qu'est le haut potentiel intellectuel parce que il renvoie à des représentations diverses et contradictoires notamment vous avez
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certains qui vont associer comme ici avec le l'image de Camille la représentation de Camille qui vont associer le haut potentiel à une réussite dans tous les domaines à un avenir brillant donc ce
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sont des enfants qui effectivement seraient forcément brillant et réussirait dans tous les domaines donc cette représentation elle est associée notamment au premier travaux au première
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recherche sur le haut potentiel les recherches de therman en 1921 qui a suivi pendant 50 ans des individus à haut potentiel et qui a
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constaté qu'à l'âge adulte et bien ces personnes s'en sortaient plutôt bien elles étaient brillantes elles avaient bien réussi à l'école elles avaient bien réussi sur le plan professionnel elle elles étaient en
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meilleure santé elles avaient un avenir brillant on va dire et puis à côté vous avez Hugo qui lui vous êtes mal à l'aise avec les gens va être régulièrement malheureux donc ici
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on a une représentation du haut potentiel qui à l'inverse donne l'image d'un élève qui pose problème qui est rejeté par ses camarades qui est
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inadapté sur le plan social et qui qui va être source de difficultés donc comment savoir un petit peu ce qu'il en est on a effectivement des
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représentations grand public de ce type là entre deux clichés je dirais soit l'élève brillant soit les lèvres au contraire qui qui seraient associé à l'idée d'une pathologie d'un
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trouble et l'idée qu'on a essayé de voir c'est quelle était la représentation notamment du haut potentiel chez les professionnels parce qu'on va voir que effectivement
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ces représentations qui sont possibles on peut effectivement avoir ce type de représentation mais elle ne concerne pas tous les élèves ou tous les enfants à haut potentiel est-ce qu'elles sont
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observées également auprès des professionnels donc on a une recherche qui a été réalisé en Allemagne
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sur la conception des des enseignants du haut potentiel donc comment les enseignants allemands perçoivent-ils les élèves à haut potentiel intellectuel et
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quelle est leur représentation alors c'est important parce que effectivement très souvent on va demander aux enseignants de désigner par exemple les élèves de leur classe qui pourraient
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être à haut potentiel et ça peut être le point de départ ensuite d'une identification donc dans cette recherche ils ont fait passer des des
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questionnaires à des enseignants en primaire et en secondaire et ils ont utilisé une méthode particulière ils ont décrit des élèves fictifs donc ils ont donné des petites vignettes en disant
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voilà vous avez un enfant de 8 ans par exemple garçon donc Paul qui a 8 ans qui est qui est un garçon de de votre établissement qui est à haut potentiel
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son enseignant est malade et donc c'est vous qui allez devoir vous en occuper aujourd'hui et à partir de là il donne un certain nombre de propositions et la
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tâche ici c'est simplement de dire est-ce que vous êtes d'accord ou pas d'accord avec ses propositions qu'est-ce que vous en pensez donc ils vont donner des propositions qui concernent le fonctionnement intellectuel le
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fonctionnement social et puis tout ce qui est adaptation également sur le plan scolaire voilà les résultats on voit que les donc
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en blanc vous avez les réponses pour les enfants qui sont à haut potentiel intellectuelle et en gris les propositions pour les enfants typiques et donc on voit que de manière attendue
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les enseignants vont considérer que les enfants à haut potentiel ont des capacités cognitives plus élevées d'accord donc on avait des questions du style ils vont raisonner très rapidement
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est-ce que vous êtes d'accord ou pas avec ce type de proposition donc on voit qu'effectivement il considère que les enfants à haut potentiel sont les plus à
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même de de bien fonctionner sur le plan intellectuel mais ce qui est intéressant c'est que au niveau donc à droite vous avez les items qui portent sur l'adaptation et on
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voit que les enfants qui sont considérés ce sont des élèves fictifs comme étant à haut potentiel et bien on va trouver qu'ils sont moins adaptés moins adaptés sur le plan social donc moi adapté ça
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veut dire qu'ils vont être considérés comme étant plus comme étant moins d'amis comme ayant moins d'amis comme posant des problèmes en classe etc etc au niveau de la motivation on n'a pas
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une grosse différence il semblerait qu'il soit un tout petit peu motivé mais c'est pas très important et la dernière caractéristique c'est tout ce qui est pro sociabilité c'est à dire que les
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enfants à haut potentiel sont considérés comme prenant moins souvent compte de ils prennent moins soin de leurs camarades ils vont moins s'occuper des autres que les personnes qui ne sont
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pas à haut potentiel donc on a une représentation qui correspond un petit peu à ce que on peut trouver dans le grand public des enfants qui ont effectivement des caractéristiques intellectuelles hors
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normes qui fonctionnent très très bien sur le plan cognitif mais c'est au détriment de l'adaptation sociale c'est au détriment de certaines caractéristiques émotionnelles ou de
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certaines caractéristiques affectives alors qu'est-ce qu'il en est réellement ça va être l'idée un petit peu de d'aujourd'hui à essayer de voir si on peut effectivement considérer que c'est le cas en regardant
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ce qui se fait ce qui se dit dans la littérature donc la première chose c'est de définir ce qu'est le haut potentiel alors c'est compliqué parce que là aussi on n'a pas une seule définition on peut
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trouver des dizaines de définition notamment aux États-Unis du haut potentiel on a des définitions par exemple qui vont se baser sur la réussite scolaire d'autres définitions qui vont mettre en
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avant le leadership de l'élève donc on peut avoir vraiment des définitions variées par rapport à ce qui à ce qu'on entend par au potentiel donc peut-être qu'une façon relativement simple
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opérationnelle en tout cas de définir le haut potentiel c'est en prenant comme critères le Qi et donc on va considérer que les enfants à haut potentiel et bien
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sont ceux qui ont un QI supérieur ou égal à 130 donc si on prend ce critère on a à peu près 2,5% de virgule 3% des enfants qui vont être
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considérés comme étant à haut potentiel alors c'est une question qui va c'est un critère qui est très utile parce que effectivement c'est les tests de
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QI ont été validés sur le plan théorique ça permet de manière assez objective d'avoir un critère pour définir le potentiel mais ça pose aussi un certain
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nombre de questions la première question c'est le seul le seuil qu'on va utiliser pour définir le potentiel alors on utilise en général 130 mais en fonction
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des pays en fonction des chercheurs on peut mettre ce seuil à 140 ce qui se fait par exemple en Chine ou bien un 125 ce qui est le cas en Belgique donc on peut
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avoir des seuils différents et bien entendu si on change le seuil on va changer le pourcentage d'enfants identifier comme étant à haut potentiel
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125 on est presque à 5% et si on va à 140 on est un petit peu plus de 1% . donc ça c'est une première question et c'est un seuil arbitraire on a choisi
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130 parce que la moyenne c'est 100 et on a 15 l'écart type donc on a choisi de prendre un critère qui est deux écarts au dessus de la moyenne
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à partir de 145 on va même parler de haut quotient de très haut quotient intellectuel parce qu'on est à trois écart-types au-dessus de la moyenne donc on voit que en fonction du seuil choisi
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c'est sa question ensuite quand on fait passer un test d'intelligence comme le WISC que 5 par exemple pour les enfants qui est le test le plus souvent utilisé on a plusieurs indices qui vont être
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calculés et les enfants surtout les enfants à haut potentiel mais pas uniquement les enfants en général vont avoir souvent des résultats des scores très variables
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en fonction des indices ils peuvent avoir 130 pour un indice et puis 100 ou 90 pour un autre indice donc on n'a pas forcément
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130 dans tous les domaines donc qu'est-ce qu'on fait est-ce qu'on va considérer que il faut avoir un profil relativement homogène mais dans ce cas-là il y en a très très peu est-ce
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que si l'enfant a un seul indice supérieur à 130 c'est suffisant pour dire que l'enfant est un haut potentiel il y a aussi tout un ensemble de débats tout un ensemble de questions
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qu'il peut être posée par rapport à ça ce qui amène certains auteurs comme Catherine Kuch par exemple et Sophie brasseur de parler de zones de haute potentialité c'est à dire qu'on peut
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considérer effectivement qu'un enfant se situe dans une zone de haute potentialité pour un domaine et pas pour l'ensemble des domaines donc c'est important parce que
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effectivement si on reste avec ce critère de QI unique le risque c'est de d'avoir une approche catégorielle c'est-à-dire de considérer que à partir
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de 130 les enfants sont dans la catégorie au potentiel et puis en dessous ils sont dans la catégorie des enfants qui n'auraient pas de haut potentiel on
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voit bien que ça peut pas ça peut pas se justifier de cette façon là notamment parce que un enfant qui aurait 120 ou qui aurait 122 est-ce que forcément il
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est très différent d'un enfant qui a 130 135 cette approche catégorienne elle va un petit peu à l'encontre des définitions qu'on a aujourd'hui de l'intelligence
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notamment qui est envisagée plutôt le long d'un continuum d'accord donc est-ce que ces enfants à haut potentiel fonctionnent vraiment de manière très différente
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notamment au niveau qualitatif est-ce qu'ils ont un fonctionnement très différent des enfants qui ne sont pas à haut potentiel alors on va essayer de voir
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effectivement quel est le fonctionnement de ses enfants mais la perspective qui est adoptée de plus en plus aujourd'hui c'est pas cette approche catégorielle parce que les
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données de la littérature montrent qu'effectivement c'est c'est pas du tout en accord avec cette approche catégorielle mais c'est plutôt de développer une perspective développementale c'est-à-dire que si on
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veut s'intéresser au potentiel on va prendre en compte bien sûr les potentialités intellectuelles de l'enfant notamment à sa naissance mais que c'est potentialités et bien on va
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considérer qu'elles vont pouvoir se développer ou pas en fonction d'un certain nombre de facteurs des facteurs internes à l'enfant donc par exemple ça motivation son engagement sa capacité à
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s'engager dans une tâche mais également des facteurs externes essentiellement l'environnement familial l'environnement social et puis l'environnement scolaire en fonction de
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l'environnement c'est potentialités elles vont pouvoir ou non se développer et donc on voit bien qu'avec cette perspective développementale et bien le potentiel il
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va être moduler par un ensemble de facteurs qui peuvent interagir les uns avec les autres on peut effectivement avoir de très bonnes potentialité intellectuelle au
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départ mais si les facteurs ne sont pas favorables c'est potentialité elle risque de ne pas se traduire par des compétences forcément très élevées et la question qui se pose ou qu'on peut poser
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ici c'est qu'est-ce qu'on évalue est-ce qu'on évalue c'est potentialités et comment est-ce qu'on les évalue le test de QI il va pas évaluer les potentialités il mesure des des scores
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des performances donc est-ce qu'on se base sur le QI où est-ce qu'on prend en compte et c'est l'idée aussi qui est défendue par certains auteurs de prendre en compte plutôt les réalisations
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effectives les réalisations des élèves des enfants des personnes à haut potentiel concrètement qu'est-ce qu'elles sont capables de produire et est-ce qu'elle produisent des
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réalisations qui sont vraiment d'un niveau supérieur donc ça peut être aussi une façon de prendre en compte et de définir ce qu'est le haut potentiel alors c'est notamment ce que propose
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renzuli dans son modèle des trois anneaux donc vous avez différents modèles un duo potentiel mais j'ai choisi de présenter uniquement celui-ci parce que il est assez représentatif
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renzuli va considérer que si on veut identifier la douance ou le haut potentiel doit c'est aussi un terme qui est utilisé pour désigner cette population donc plutôt au Canada il faut
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bien sûr prendre en compte les aptitudes alors ça peut être les aptitudes cognitives mais pas forcément ça peut être aussi des aptitudes très élevées dans un autre domaine
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mais ça ne suffit pas ça ne suffit pas il faut aussi un niveau élevé de créativité ce qui va permettre notamment d'avoir des réalisations peut-être
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extraordinaires et puis des traits de personnalité comme l'engagement être capable de se motiver d'être engagé de persévérer dans une tâche et la douance
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et bien c'est une interaction entre ces trois grands facteurs donc ça voudrait dire que l'identification unique à partir d'un seul critère qui est le QI par exemple
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ça ne suffit peut-être pas peut-être qu'il faudrait réfléchir à privilégier une identification multidimensionnelle c'est notamment ce qui se fait aux États-Unis par exemple
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c'est à dire que on va non seulement prendre en compte par exemple les résultats aux risques mais on va aussi évaluer d'autres dimensions plusieurs dimensions par exemple on peut évaluer
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la créativité donc là vous avez un test avec un trombone pour tester la créativité on donne ce trombone et puis on demande qu'est-ce que tu peux faire avec quelles sont toutes les possibilités que
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tu peux me donner comment tu pourrais utiliser ce trombone pour pour essayer de voir effectivement quelle est la créativité de la personne donc on pourrait évaluer sa créativité
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il existe quelques tests aujourd'hui pour évaluer la créativité on peut évaluer aussi les aspects motivationnels donc notamment tout ce qui est persévérance enthousiasme intérêt dans
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la suite du du modèle de renzuli le leadership pour certains la réussite scolaire il y a plein d'autres critères qui peuvent être pris en compte et surtout on peut utiliser différents
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outils d'évaluation et différentes sources d'informations sur les compétences de l'enfant donc différentes sources d'informations ça veut dire qu'on peut et on doit continuer effectivement à faire des évaluations
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traditionnelles psychométriques mais également aller voir peut-être du côté des enseignants du côté des parents pour faire passer des questionnaires donc à
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partir d'outils qui ont été standardisés essayez de recueillir aussi des informations qui proviennent des enseignants qui connaissent très bien en général leurs
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élèves ou bien des parents et les recherches montrent que on a une corrélation à peu près de points 30.35 entre les méthodes traditionnelles et puis les méthodes non traditionnelles
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donc basé plutôt sur par exemple des questionnaires donc on a une corrélation mais qui n'est pas très très importante ce qui laisse penser qu'il ne faut pas utiliser que les questionnaires par
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exemple ou bien que les tests d'intelligence parce que le risque c'est qu'on passe à côté de certains enfants on aura soit des faux positifs soit des faux négatifs c'est à dire des enfants
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qui ont été identifiés comme étant à haut potentiel alors qu'en fait ils ne le sont pas ou bien des enfants qui n'ont pas été identifiés parce que on a utilisé des tests
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d'intelligence qui qui n'était peut-être pas adapté pour eux et qui au final sont quand même bien à haut potentiel donc l'idée c'est d'essayer de d'utiliser à
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la fois des méthodes traditionnelles et des méthodes non traditionnelles notamment parce que aux États-Unis ce qu'ils ont vu c'est qu'il y avait beaucoup moins de filles identifiées comme étant à haut potentiel
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donc une minorité de filles et puis des minorités ethniques aussi qui ne sont pas identifiés ou qui sont beaucoup moins identifiés et qui du coup vont avoir moins la possibilité d'intégrer des
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programmes qui sont spécifiques ou des classes spécifiques au haut potentiel il existe quelques outils d'aide au repérage donc vous avez notamment sur le site
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et du SCOL dans leva des mécum des grilles d'aide au repérage qui ont été proposées avec des grilles pour chaque niveau scolaire ça va de l'école maternelle jusque au lycée et donc vous avez un
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ensemble d'items et les enseignants doivent cocher en disant si effectivement ça correspond ou pas à leur élève donc ça va de jamais à toujours simplement c'est quelque chose
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qui pour l'instant est en cours d'évaluation et on n'a pas vraiment ce qu'on appelle un cutop c'est-à-dire que une fois que vous avez rempli cette grille vous ne savez pas à partir de quels critères on peut considérer que
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l'élève est vraisemblablement à haut potentiel ou pas donc ce qu'on est en train de faire avec une doctorante Sophie police c'est de traduire un outil qui est utilisé au
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niveau international une grille pareil qui est destinée aux enseignants une grille d'aide au repérage qu'on est en train de traduire et qu'on voudrait faire passer à des enseignants en France
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pour voir un petit peu si on peut comment dire étalonner et puis rendre disponible une grille de ce type là alors maintenant quels sont les
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caractéristiques des élèves à haut potentiel sur le plan cognitif sur le plan de la personnalité et puis au niveau émotionnel à partir notamment des de ce qu'on peut lire dans la
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littérature scientifique et à partir surtout de méta-analyse alors les méta-analyse ce sont des des articles qui vont analyser un ensemble de données
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donc recueillies par différents chercheurs de telle sorte qu'on va pouvoir avoir un échantillon beaucoup plus important parce que la difficulté et c'est pour ça aussi qu'on a tellement
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de représentations différentes par rapport au potentiel c'est qu'on n'a pas forcément accès on n'a pas du tout accès à l'ensemble des élèves par exemple à
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haut potentiel d'accord il y en a à peu près 2,5%. mais on n'a pas de liste avec tous les élèves à haut potentiel donc on va travailler en général avec ceux qui ont été
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identifiés comme étant à haut potentiel et ceux qui ont été identifiés souvent c'est ceux qui sont allés voir un psychologue par exemple parce qu'ils allaient mal parce que ils
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étaient en difficulté à l'école pour X raisons donc le problème est là comment faire pour avoir un échantillon d'enfants à haut potentiel qui soit
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suffisamment large suffisamment représentatif pour dire quelque chose du fonctionnement de ces élèves les méta-analyses nous apportent déjà même si c'est pas non plus exemple de
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critique mais ça nous apporte quand même un élément de réponse parce que elles vont synthétiser des données qui ont été réalisées sur une question particulière
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par X chercheurs donc au lieu d'avoir un échantillon de 20 enfants par exemple à haut potentiel on en aura 1000 1500 2000 donc ça permet déjà d'avoir un échantillon un petit peu plus
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représentatif donc ces analyses ces méta-analyse elles vont nous donner des informations sur le fonctionnement de ses enfants alors au niveau moteur au niveau cognitif je vais passer assez vite parce
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que pour une fois c'est plutôt consensuel c'est consensuel dans le sens où on sait que il y a une avance dans le développement moteur avant ce qu'on peut observer très très
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vite chez les bébés donc en général c'est à partir d'études rétrospectives bien entendu on va pas identifier le haut potentiel des trois mois mais c'est avec des études rétrospectives qu'on a
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pu montrer que on a à peu près de 3 4 mois d'avance dans la plupart des développements moteurs donc par exemple le geste de préhension va se faire un
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petit peu plus tôt ils vont marcher un petit peu plus tôt ils vont se tenir assis un peu plus tôt etc etc donc on a également des capacités d'éveil des
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capacités de focalisation attentionnelles la capacité à suivre le regard qui sont observés là aussi un petit peu plus tôt donc c'est quelques
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semaines ou quelques mois souvent ces deux trois mois plus tôt que l'enfant lambda autre caractéristique c'est le langage le langage qui va se développer en général très vite donc ça c'est
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peut-être un trait une caractéristique qui est un bon prédicteur du haut potentiel on a effectivement des enfants qui vont
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développer un langage beaucoup plus rapidement notamment tout ce qui est pré-requis du langage donc la capacité à babiller par exemple le babillage c'est la production de
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syllabes vous savez le bébé qui va dire papa papa et qui fait penser que il a produit déjà un premier mot et qu'il a dit papa non il a produit juste une
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syllabe qui n'a pas encore de sens mais ce babillage c'est une étape importante et on s'aperçoit que elle démarre pratiquement vers l'âge de 4 mois elle peut apparaître à quatre mois chez les
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enfants à haut potentiel alors qu'en général c'est entre 6 et 9 mois donc vous voyez on a même avant qu'apparaît le langage qu'apparaissent le langage on a des différences de ce type là donc ça
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va plus vite un développement qui va plus vite une acquisition donc qui va se faire beaucoup plus rapidement et souvent les enfants passent par l'étape par les
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bébés c'est-à-dire soit il ne vont pas parler bébé ou alors c'est juste pendant un temps très court alors qu'est-ce que c'est le parler bébé c'est un langage un petit peu télégraphique
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vous savez bébé dodo quand on va associer comme ça deux mots avec des mots surtout des mots des substantifs par exemple ou quelques
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verbes c'est un langage qui est caractéristique des enfants un petit peu avant deux ans et on s'aperçoit que chez les enfants à haut potentiel et bien ce langage qui est particulier se parler
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bébé ils vont pas l'utiliser ou alors vraiment très peu et très vite ils vont passer sur des constructions grammaticales beaucoup plus élaborées un vocabulaire aussi qui est très riche
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qui est très précis ce qui fait que ils vont pouvoir argumenter donc une argumentation qui souvent est très cohérente très pertinente et un apprentissage de la lecture qui souvent
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également est très rapide c'est à dire que c'est pas rare alors c'est pas non plus systématique c'est toujours des moyennes mais c'est pas rare qu'un enfant a haut potentiel apprennent à lire vers 4 ans
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sans que les parents effet l'apprentissage de la lecture parce que dans ce cas là c'est pas la même chose mais ce sont des enfants qui vont apprendre à lire par eux-mêmes ou
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parce que ils ont un grand frère une grande soeur qui a commencé l'apprentissage de la lecture et donc ils en profitent et puis ils vont également apprendre à lire et à un moment donné on s'aperçoit que ils
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savent lire donc ça ce sont des caractéristiques qu'on retrouve assez fréquemment presque toujours chez les enfants à haut potentiel il pose beaucoup de questions donc ça on le sait ils sont curieux ils
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vont poser énormément de questions et puis ils ont des capacités cognitives qui sont hautement performantes donc j'en ai donné quelques unes il y en a encore bien d'autres mais ils ont des capacités de mémorisation par exemple
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qui sont très développés ils apprennent très vite ils ont des fonctions exécutives donc tout ce qui est notamment mémoire de travail et on y reviendra qui qui sont
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qui ont une capacité plus élevée des capacités attentionnelles qui sont également très développés on a vu un même tout petit ils ont cette capacité attentionnelle déjà présente
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ils vont ils vont traiter l'information très vite ils ont des capacités d'abstraction de raisonnement qui sont extrêmement élevés etc etc donc là dessus je crois que ça fait l'unanimité
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on sait et entre parenthèses je vous ai mis pratiquement à chaque fois des méta-analyses qui confirment que ses capacités cognitives elles sont vraiment très performantes et elles sont issues
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d'un fonctionnement cérébral aussi qui qui est différent enfin en tout cas qui va très très vite également alors là c'est une recherche que nous avons réalisé avec Alexandre Aubry qui
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est aujourd'hui maître de conférence à l'inspep de Nancy et l'idée c'était d'évaluer enfin de construire déjà un outil d'évaluation de la mémoire de
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travail qui soit adapté aux enfants à haut potentiel parce que les outils en général ils sont destinés à la grande la plus grande majorité mais pas forcément
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aux enfants à haut potentiel et on voulait essayer de d'avoir une un outil qui soit un petit peu plus pertinent et qui permettent d'avoir une évaluation plus fine du haut potentiel
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alors pourquoi la mémoire de travail la mémoire de travail c'est une capacité qui va permettre de maintenir et de traiter des informations lors d'une activité cognitive donnée donc ça veut
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dire que c'est la mémoire de travail qui est la plus sollicité notamment à l'école vous apprenez à lire vous allez utiliser votre mémoire de travail puisque vous allez devoir maintenir dans
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votre mémoire les différents les différentes lettres par exemple associer ses lettres à des sons assembler les sons et produire le mot si je vous donne une opération mentale
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15 + 8 ben vous allez faire appel à votre mémoire de travail puisque 15 + 8 il faut garder déjà l'information en mémoire et puis vous allez faire une opération d'accord vous pouvez décider
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de faire 10 + 8 par exemple donc ça fait 18 je garde ça dans ma mémoire et je rajoute 5 on peut utiliser différentes stratégies mais à chaque fois on va mobiliser notre mémoire de travail
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d'accord quand vous m'écoutez effectivement vous faites appel aussi à votre mémoire de travail pour écouter ce que je dis et transcrire par exemple un certain nombre de notes donc cette
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mémoire de travail on sait qu'elle prédit notamment la réussite scolaire donc on a voulu la mesurer avec une épreuve que l'on appelle une épreuve d'enfants complexe qui va solliciter
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justement le traitement et le stockage donc ici vous avez une première étape par exemple donc ce qu'on appelle l'enfant de lecture où l'enfant va devoir lire une phrase les violons font
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des bulles il va devoir dire si cette phrase elle est plausible au niveau sémantique ou pas donc c'est simplement pour obliger l'enfant à lire la phrase
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et ensuite on lui présente un chiffre et il devra garder en mémoire ce chiffre donc je recommence je présente une deuxième phrase un deuxième chiffre donc il doit garder
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en mémoire les deux chiffres une troisième phrase etc et à la fin de la série il faut rappeler dans l'ordre l'ensemble des chiffres donc c'est une épreuve qui n'est pas si simple ça
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mobilise quand même beaucoup les capacités attentionnelles notamment et puis on a fait la même chose mais avec d'autres traitements donc une épreuve d'enfant symétrique donc ici simplement
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il faut dire si la figure elle est symétrique ou pas si on la replie et puis stocker des cases on va présenter une matrice avec des cases rouges et il faudra mémoriser ou
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était situé les cases rouges et l'enfant d'opération tout simplement on donne une opération il faut dire si elle est vrai ou fausse enfin si elle est correcte ou pas et ensuite on présente cette fois des lettres et ils doivent mémoriser
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l'ensemble des lettres donc ça c'est une épreuve classique de mémoire de travail alors on l'a adapté aux enfants à haut potentiel dans le sens où on a fait en sorte que cette
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épreuve qui était informatisée soit adaptative c'est à dire qu'elle s'adapte à la capacité réelle de chaque enfant donc on commençait par une série de
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quatre phrases par exemple donc quatre phrases et puis ensuite quatre lettres et si l'enfant réussissait on augmentait si l'enfant est chouette on redescendait d'un niveau de telle sorte qu'on soit le
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plus près possible de la capacité de la mémoire de travail des enfants tout simplement parce que les enfants à haut potentiel si vous commencez comme on le fait traditionnellement dans la littérature par une série de deux
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phrases et puis trois phrases et puis quatre phrases et qu'on doit aller jusqu'à 10 phrases par exemple ils ont ils ont le temps de s'ennuyer d'accord c'est beaucoup beaucoup de phrases à traiter alors que
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deux trois quatre pour eux c'est tellement facile que ça n'a pas d'intérêt donc c'est pour ça qu'on avait choisi de travailler sur ce type d'épreuve adaptative
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les résultats confirment donc la rien de d'extraordinaire ça confirme ce qu'on a pu observer dans la littérature c'est-à-dire que les enfants qui avaient entre 10 et 12 ans avaient des
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performances beaucoup plus élevées en mémoire de travail donc les scores pour les HPI sont en orange et puis pour les autres enfants en bleu donc ils ont des performances qui sont meilleurs ils ont
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une meilleure capacité en mémoire de travail ce qui nous a intéressé ensuite ah oui alors là vous avez les résultats pour chaque enfant on avait 55 enfants à haut potentiel et puis cinq enfants
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typiques donc ce qu'on voit c'est que le trait horizontal c'est la moyenne et donc vous voyez que les enfants à haut potentiel il se situe presque tous au-dessus de la moyenne pour cette
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épreuve mais vous en avez quand même quelques-uns qui sont en dessous et si je prends les enfants typiques les enfants qui n'ont pas un haut potentiel vous voyez qu'il y en a quand même
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presque la moitié qui ont également des performances supérieures à la moyenne ce qui montre bien que l'approche catégorielle que j'évoquais tout à l'heure elle n'existe pas elle n'existe
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pas parce que effectivement on va avoir des enfants HPI qui n'ont pas les performances aussi élevées que les autres et puis inversement il y a des enfants non HPI qui ont des performances extrêmement élevées
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alors ce qu'on a voulu regarder ensuite c'est comment on pouvait expliquer cette capacité élevée en mémoire de travail pourquoi est-ce que ils ont cette capacité supérieure en mémoire de
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travail alors c'est un graphique qui peut paraître un petit peu compliqué mais vous allez voir c'est relativement simple ce qui prédit en fait la capacité en mémoire de travail c'est ce qui est en
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orange c'est à dire qu'on a mesuré à la fois le temps de traitement Vous vous souvenez dans l'épreuve il fallait dire si les phrases étaient plausibles si les opérations étaient correctes si les
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images étaient symétriques donc le temps pour effectuer ce type de traitement a été mesuré et on s'aperçoit qu'effectivement les enfants à haut potentiel vont traiter l'information
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beaucoup plus rapidement et c'est cette vitesse de traitement d'information qui explique la capacité élevée en mémoire de travail comme il traite l'information plus vite ils vont
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davantage pouvoir stocker les informations dans leur mémoire de travail alors on avait pris également en compte le contrôle exécutif c'est à dire qu'on avait mesuré aussi
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leur capacité à tensionnelles donc ils ont effectivement des capacités intentionnelles meilleures que les enfants qui n'ont pas de haut potentiel mais cette variable ne prédit pas
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n'explique pas la capacité élevée en mémoire de travail alors si je résume un petit peu au niveau cognitif qu'est-ce que je peux dire ils ont quand même plein de force on a
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vu que sur le plan cognitif ils apprennent vite ils sont très curieux sur le plan intellectuel ils sont capables de se concentrer ils ont des capacités intentionnelles très élevées
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une mémoire de travail également avec une capacité très élevée un langage élaboré ils ont tout pour réussir à l'école d'accord tous ces tous ces
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composants sont effectivement impliqués dans les apprentissages donc normalement c'est c'est quelque chose qui devrait leur permettre de réussir ce
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qui est vrai dans la plupart des cas mais sauf que ça peut aussi d'une certaine façon se retourner contre eux si on ne tient pas compte de ces spécificités cognitives
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par exemple ils apprennent très vite la conséquence c'est qu'ils peuvent aussi s'ennuyer très vite en classe ça peut avoir comme conséquence qu'il s'ennuie
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ou bien qu'ils ont beaucoup de mal à supporter que leur camarades ait besoin d'un temps supplémentaire eux ils ont compris alors que vous aviez même pas fini votre phrase ils comprennent pas pourquoi il
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faut répéter deux fois trois fois quatre fois pour que les camarades comprennent également le concept qui est enseigné ils sont curieux donc ils posent beaucoup de questions c'est très bien
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mais à un moment donné l'enseignant il va être obligé de dire oui écoute je sais arrête de poser des questions on va attendre et tu les poseras plus tard mais là on va laisser aussi tes camarades poser des questions donc ça
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peut créer aussi de la frustration chez les lèvres ils sont capables de d'une très grande concentration mais pour ce qu'ils aiment pour ce qui les motivent et quand ils sont motivés à effectivement ils vont
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pas vouloir arrêter ce qu'ils sont en train de faire ce qui peut être incompatible aussi avec un système scolaire classique mémoire de travail élevée alors le fait
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d'avoir une capacité élevée en mémoire de travail ça veut dire que ils peuvent faire plusieurs choses en même temps et ça c'est essentiel ils ont besoin ça fait vraiment partie de leur
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caractéristiques ils ont besoin de faire plusieurs choses en même temps parce que sinon bah ils vont ils vont s'ennuyer ou ils vont se comporter
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comme si effectivement leur mémoire de travail était beaucoup moins élevé ça veut dire que ils peuvent très bien dessiner et vous écoutez
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d'accord sauf que c'est quelque chose qu'on n'a pas forcément envie de voir on n'apprécie pas forcément que nos élèves ou nos étudiants face autre chose pendant que on parle sauf que pour eux
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c'est vraiment un besoin un langage élaboré là aussi c'est une richesse mais ils peuvent passer pour quelqu'un d'impertinent ou bien aux yeux de leurs élèves pour être l'intello de
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service donc ça peut aussi parfois être difficile à gérer alors maintenant est-ce que au niveau de leur personnalité est-ce qu'au niveau de leur de leur traite personnalité il y a
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des caractéristiques spécifiques ah c'est le côté agréable est-ce que vous êtes sympathique est-ce que vous êtes agréable est-ce que vous vous aidez les autres ou est-ce qu'au contraire vous les critiquez tout le
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temps vous regardez toujours ce qui ne va pas voilà agréable désagréable et le dernier n c'est pour la nervosité donc est-ce que vous êtes nerveux anxieux ou bien est-ce que vous êtes quelqu'un
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plutôt de calme qui voit les aspects positifs de la vie voilà on a comme ça cinq grands facteurs et puis ils ont regardé s'il y avait des différences entre les hauts potentiels et puis les
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autres au niveau de ces facteurs donc on a une recherche ici qui a été réalisée par znr donc c'est en Israël et donc vous avez les cinq facteurs et en orange
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vous avez les enfants gift donc à haut potentiel et en bleu non c'est l'inverse pardon en rose c'est pas orange d'ailleurs rose ce sont les enfants qui qui qui pique classique et puis en bleu
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les giftides donc les enfants à haut potentiel donc on a fait passer des questionnaires pour évaluer ces cinq dimensions et ce qui ressort c'est que c'est deux populations vont se
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différencier principalement au niveau de l'ouverture d'esprit d'accord donc c'est pour le premier facteur au qu'on a effectivement des différences
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significatives avec des enfants à haut potentiel qui sont considérés comme étant beaucoup plus ouvert d'esprit pour C&A il y a pas de différence significative alors au niveau du facteur
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a c'était le côté agréable les enfants non giftides donc les enfants typiques sont considérés comme étant plus agréables plus sympathique mais dans une recherche conduite en 2019 donc un petit
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peu plus tard en Allemagne il y a pas de différence significative au niveau de ce facteur donc c'est pas non plus quelque chose qu'on va retrouver toujours et puis au niveau de la nervosité ben vous voyez que c'est l'inverse ce sont les
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enfants qui ne sont pas à haut potentiels qui sont considérés comme étant les plus nerveux les plus anxieux donc ça va aussi là à l'encontre de ce qu'on pourrait observer dans dans les médias par
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exemple un autre facteur qui est souvent associé c'est l'hypersensibilité on dit souvent que ce sont des enfants hypersensibles alors récemment Colbert des gauvrites
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ont proposé un outil pour évaluer cette hypersensibilité qu'ils ont remplacé par sensibilité à l'environnement ils ont supprimé le côté hyper parce que ça renvoie à l'idée de
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trop et donc là aussi c'est l'impression qu'il y a quelque chose de pathologique donc pour évaluer cette hypersensibilité et bien on peut prendre en compte cinq grands domaines
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le domaine émotionnel donc est-ce qu'ils sont effectivement très sensible sur le plan émotionnel le domaine de l'imaginaire avec une
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inclinaison à la rêverie etc le domaine intellectuel bien sûr donc là ça va renvoyer notamment à tout ce qu'on a pu dire précédemment avec la rapidité de la vitesse de traitement
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de l'information par exemple et puis la dimension sensitive donc est-ce qu'ils sont très sensibles par exemple au bruit à la lumière on entend souvent des exemples du style il faut enlever les
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étiquettes parce que ils supportent pas bon ça HPI ou pas les enfants c'est très rare qui supportent les étiquettes et puis la psychomotricité l'aspect psychomoteur
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donc des enfants qui ont beaucoup d'énergie qui sont très curieux mais qui ont besoin également de changer en permanence etc etc donc il y a une méta-analyse qui a
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été réalisée en 2016 et qui montre qu'effectivement vous avez des performances des scores un petit peu plus élevés chez les enfants à haut potentiel par rapport aux enfants classiques aux enfants qui n'ont pas de
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haut potentiel mais cette différence elle concerne principalement le domaine de l'imaginaire et le domaine intellectuel on a bien une petite différence pour la
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dimension émotionnelle et la dimension sensitive mais une différence qui est quand même relativement faible et pour la dimension psychomotrice il n'y a pas de différence significative donc cette
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hypersensibilité elle va concerner surtout le domaine imaginaire et le domaine intellectuel et certains auteurs et bien on considéré que ça rejoignait le trait de personnalité qu'on a évoqué
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tout à l'heure à savoir l'ouverture d'esprit qui fait qu'effectivement on va avoir cette hypersensibilité sur le plan intellectuel et imaginaire toujours avec Alexandre Aubry on a
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essayé de s'intéresser à l'estime de soi parce que là aussi on a des résultats très variés très contradictoires avec des des recherches qui disent que l'estime de soi est très défavorisée
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qu'ils ont une mauvaise estime de soi et d'autres qui montrent au contraire des résultats inverse donc pour répondre à cette question on a fait passer un questionnaire pour évaluer l'estime de
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soi et puis on a fait passer à des enfants âgés entre 10 et 17 ans un test d'intelligence fluide les progressives matrices de Raven qui
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est un test qui permet d'évaluer l'intelligence non verbale donc vous avez une petite image et il faut choisir parmi les 6 possibilités qui sont en dessous quel est l'item qui permet de
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compléter l'image et donc à partir de de ces résultats on a constitué deux groupes qu'on a appareillés pour avoir des enfants de
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même âge chronologique donc vous avez 80 enfants qui était étiqueté et dictée ici ça veut dire qu'ils avaient eu un bilan
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permettant de d'identifier le haut potentiel d'accord donc ils avaient un bilan et ils avaient suite à ce bilan était plutôt orienté vers certaines écoles
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et des enfants donc nous HPI c'est à dire que quand on leur a fait passer le test d'intelligence ils étaient dans la moyenne donc même âge chronologique et voilà les résultats donc on voit
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effectivement que les enfants HPI donc en les enfants HPI ils sont en orange on voit pas très bien les couleurs et les enfants non HPI sont en violet donc les
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enfants HPI ici ont une estime de soi générale plus basse quand il y a une petite étoile ça veut dire que la différence elle est significative et ce qu'on voit c'est que surtout ça concerne les relations avec
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leurs camarades et l'apparence physique donc vous allez me dire bah voilà ça confirme certaines études qui montraient que l'estime de soi était plutôt mauvaise mais ce qu'on a regardé c'est
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également qu'est-ce qui se passe lorsque on prend parmi on avait quand même 600 enfants au départ ou adolescents si on prend un petit échantillon donc on
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devait en avoir 35 qui ont très très bien réussi le test d'intelligence qui se trouve mais vraiment au dessus du lot et donc qui ont de fortes chances d'être à haut potentiel mais qui n'ont jamais
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été identifiés c'est simplement sur la base du test que nous on a fait passer et bien dans ce cas là vous voyez que la seule différence c'est pour les performances scolaires
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avec un score plus élevé pour les enfants effectivement qui ont été identifiés par nos soins je dirais comme étant susceptibles d'être à haut potentiel intellectuel pour le reste on
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n'a pas de différence j'ai encore combien de temps ça va alors ce qui est souvent également observé dans les médias ou décrit dans les médias c'est que ces enfants ont des troubles psychologiques
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qu'ils sont fragiles qu'ils ont des difficultés sur le plan émotionnel alors là si on regarde également les méta-analyses parce que c'est pratiquement tout ce que j'ai mis entre
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parenthèses c'était des résultats de méta-analyse et bien ça va à l'encontre de cette idée reçue selon laquelle l'intelligence serait associée à des
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difficultés ou un handicap au contraire l'intelligence serait plutôt un facteur protecteur c'est à dire que on a moins d'anxiété moins de symptômes dépressifs quand on regarde les enfants à haut
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potentiel et puis les enfants qui ne sont pas au potentiel moins de problèmes comportementaux et sociaux émotionnel une meilleure estime de soi globale et une meilleure intelligence émotionnelle même si la différence est très petite ça
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en tout cas même si c'est pas même s'ils sont pas meilleurs il y a pas en tout cas de résultat qui semble montrer que ils auraient des difficultés sur le plan émotionnel alors c'est quand même un relativiser
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aussi parce que ça veut pas dire qu'il y a pas d'enfants qui n'ont pas ces problèmes là déjà bien entendu et ce sont des méta-analyses qui ont été conduites essentiellement aux États-Unis
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donc ça ne veut pas dire non plus que en France on aurait exactement la même chose parce que la culture n'est pas la même la prise en charge n'est pas la même l'accompagnement scolaire est
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différent voilà j'en discutais avec une une collègue qui me disait qu'effectivement dans la Silicon Valley par exemple il y a des classes pour enfants HPI avec le syndrome d'Asperger
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donc c'est pas du tout la même façon non plus de de fonctionner donc peut-être que ces résultats qui ont été obtenus aux États-Unis sont un peu différents chez nous
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donc c'est ce qu'on a regardé avec Léo duplaine qui qui est doctorant à l'UPJV on a fait une méta-analyse pour regarder si on avait plus d'anxiété chez les
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enfants à haut potentiel et chez les autres on a refait une méta-analyse parce que la dernière datait de 2011 donc ça fait quand même plus de 10 ans peut-être que les choses ont changé alors ce qu'on observe donc là vous avez
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un point correspond en fait à une recherche est-ce qu'on observe c'est qu'il y a déjà beaucoup d'hétérogénéité en fonction des recherches si plus vous vous éloignez de zéro plus
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la différence l'écart entre les enfants HPI et les enfants non HPI est importante et considérée comme étant significative donc tout ce qui se trouve par exemple dans la zone blanche c'est
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des effets qui ne sont pas significatifs en revanche vous avez quelques recherches à droite ou à gauche qui monte que soit les enfants HPI sont plus anxieux soit ils sont moins anxieux donc
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vous voyez beaucoup d'hétérogénéité même si globalement la taille des faits n'est pas significative ce qui veut dire que il y a pas de différence sur l'ensemble des recherches entre les hauts
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potentiels et les noms au potentiel donc ce qu'on a voulu voir c'est est-ce que il y a des variables modératrices qui peuvent expliquer cette hétérogénéité et
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ce qu'on a trouvé c'est surtout le le facteur pays c'est à dire que les recherches qui étaient conduites en France avec tendance à montrer plus d'anxiété chez les enfants à haut
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potentiel par rapport aux autres pays et notamment par rapport aux États-Unis même chose pour la dépression c'est exactement pareil il y a pas plus de dépression avec cependant une hétérogénéité importante
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alors ce qui nous intéresse aussi c'est de savoir l'anxiété c'est un concept également très large on peut avoir différentes formes d'anxiété donc est-ce que par
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exemple pour l'anxiété sociale on aurait des résultats différents c'est quelque chose qui n'a pas été énormément étudié donc on n'a pas beaucoup de réponses par rapport à ça en revanche une forme d'anxiété qui a été plus étudiée que les
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autres c'est le perfectionnisme on dit souvent qu'ils sont plus perfectionnistes alors dans le perfectionnisme il y a deux aspects un aspect négatif je dirais qui est lié à toutes les préoccupations que vous
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pouvez avoir en tant en tant qu'individu des préoccupations des doutes sur ce que vous faites est-ce que vous allez réussir à atteindre le niveau que vous souhaitez donc ça c'est quelque chose qui peut effectivement
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être considéré comme négatif parce que ça va ça peut perturber ce que vous faites et puis il y a un plus négatif qui fait que vous allez mettre en oeuvre vraiment tous les efforts possibles pour
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atteindre votre objectif vous vous préoccupez pas des autres vous essayez simplement de faire ce qui est possible pour pour atteindre le résultat que vous souhaitez et cette méta-analyse a montré
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que finalement les enfants à haut potentiel n'ont pas plus de préoccupation perfectionniste que les autres pas plus de doute d'inquiétude mais ils ont tendance à mettre un petit
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peu plus d'efforts à faire un peu plus d'efforts pour atteindre le niveau souhaité mais le résultat n'est pas significatif vous voyez il y a une petite tendance mais
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c'est pas non plus très très différent de ce qu'on observe chez les enfants typiques alors est-ce qu'il y a un lien entre le haut potentiel et l'échec scolaire je vous ai dit tout à l'heure que certains
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articles avaient noté 70% des élèves surdoués serait en échec scolaire est-ce que c'est le cas ou pas toutes les recherches scientifiques montrent que non là vous avez une recherche conduite
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par gaz et collaborateurs en 2018 sur un nom très important d'élèves je crois que c'est une corde à peu près de 30 000 élèves et qui a regardé le lien entre
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l'intelligence et puis la réussite au Brevet des Collèges et vous voyez une ligne qui qui droite très belle qui monte que plus le QI est élevé et plus
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vous avez de chance effectivement de réussir et d'obtenir de très bons résultats au niveau de du brevet des collèges est-ce que les résultats montrent également c'est que les enfants
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à haut potentiel sont plus motivés il y a une motivation notre notamment intrinsèque qui est plus élevé alors ça veut pas dire qu'il y a pas de difficulté scolaire chez ses enfants là puisque c'est quand même le premier
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motif de consultation si on prend par exemple centre national d'aide aux enfants et adolescents à haut potentiel qui est dirigé par Sylvie Tordjman et bien sûr à peu près 1000
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enfants qu'elle a reçu elle considère que c'est le premier motif de consultation puisque vous avez 76,6% des enfants qui consultent le font pour des problèmes scolaires
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et 7,5% serait en échec scolaire et chèque scolaire ici opérationnalisé comme étant un redoublement avéré ou envisagé donc ça peut se discuter mais c'est le critère qu'ils avaient pris
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mais si on regarde un petit peu les enfants qui consultent qui n'ont pas un haut potentiel vous avez à peu près le même chiffre 71% des enfants qui vont
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consulter par exemple à l'unité de psychopathologie de Sainte-Anne et bien 71% de ses enfants ont un QI dans la norme donc on retrouve à peu près les mêmes pourcentages et pour les mêmes
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raisons en général il consulte soit parce qu'il s'ennuie ou parce qu'ils ont des troubles du comportement notamment au niveau du primaire et au niveau du secondaire c'est plus parce qu'ils sont en difficulté ou en échec
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et vous avez quand même aussi des enfants à haut potentiel qui sont ce qu'on appelle des sous-performants les voilà ici ce sont des enfants qui ont un QI très élevé mais qui finalement
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s'en sortent relativement bien à l'école mais pas avec les résultats qu'on pourrait attendre au vu de leur fonctionnement cognitif d'accord ils vont être autour de 12 par exemple et
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quand on questionne et qu'on compare les enfants HPI performants et les sous-performants et bien on constate que il y a des différences significatives au
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niveau de l'attitude qu'ils ont vis-à-vis de leur professeur de l'attitude qu'ils ont vis-à-vis de l'école et surtout par rapport à la motivation ce sont des enfants qui sont beaucoup moins motivés que les enfants
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HPI performants et puis dernière chose vous avez des élèves qu'on appelle doublement exceptionnels et qu'on retrouve pas dans les textes français et ces élèves doublement exceptionnels ils ont à la
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fois un haut potentiel mais également des troubles associés donc ça peut être des troubles cognitifs des troubles spécifiques des apprentissages par exemple ça peut être un trouble du
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spectre de l'autisme HPI et puis syndrome d'Asperger par exemple ça peut être de l'anxiété enfin ça peut être toutes sortes de troubles associés et donc ces enfants doublement
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exceptionnels c'est important de les identifier parce que soit seul le haut potentiel a été identifié mais pas les autres troubles
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et dans ce cas là ils n'auront pas le soutien nécessaire qu'il mérite pour vis-à-vis de leur troupes soit on a identifié le trouble des apprentissages mais pas le haut
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potentiel et donc ça pose aussi problème au niveau de l'accompagnement qu'on peut apporter soit ils n'ont pas du tout été identifiés parce que effectivement comme ils ont des troubles ça masque en
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quelque sorte le haut potentiel et donc ils ont pas du tout de support pour faciliter les apprentissages ils ont un enseignement qui n'est pas adapté à leur capacité ce qui peut entraîner beaucoup
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de frustration par rapport à l'école alors pourquoi adapter l'enseignement à ses élèves déjà parce qu'ils sont reconnus quand même depuis 2002 comme population a besoin éducatifs spécifiques ça fait partie des textes
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pour permettre pour leur permettre de développer pleinement leur potentialité ça c'est quand même l'école qui doit et l'école inclusive a tendance à défendre
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cette valeur permettent à chaque enfant de développer au mieux toute leur potentialité quelle qu'elle soit parce que il ne réussissent pas dans tous les domaines et que parfois certains sont
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quand même en grande surfense en grande souffrance pardon et pour que la société puisse également bénéficier de leur potentialité précieuse alors quels sont les dispositifs
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pédagogiques on a toute une évolution au cours de ces dernières années puisque avant notamment avant 2002 aucune adaptation n'était proposée
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d'accord on prenait pas en compte le haut potentiel tout simplement parce que on considérait qu'ils avaient déjà beaucoup de chance donc inutiles de leur apporter encore une aide supplémentaire et puis ensuite on
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s'est occupé d'eux mais surtout en accompagnant en prenant en compte leurs troubles donc avec une version un petit peu pathologisante je dirais du haut potentiel on va s'en occuper parce que
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effectivement ils sont dyslexiques donc ils méritent qu'on prenne en compte leur dyslexie par exemple et puis aujourd'hui on a tendance quand même à défendre l'idée qu'il faut que l'école leur
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permet de développer leur potentialité donc on va vers une approche inclusive avec effectivement la possibilité de répondre à leurs besoins et de développer au mieux leur
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potentialité alors pour cela il y a trois types d'aménagement soit on peut regrouper les élèves par niveau ou domaine de compétences on peut proposer aussi un
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enrichissement donc on propose des activités supplémentaires ou bien on peut proposer un dispositif d'accélération donc il y a plusieurs formes d'accélération mais l'idée c'est
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que les élèves suivent le programme le plus vite possible pas pas le plus vite possible mais en tout cas suivre un programme plus rapidement alors au niveau des recherches le regroupement c'est plutôt positif
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effectivement ça va permettre d'avoir un effet sur les performances scolaires sur l'ennui qui va diminuer le seul bémol c'est l'égalité parce que ça va être
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plus ça va être positif pour les enfants qui ont des capacités élevées mais c'est un peu au détriment des autres regroupement suite alors là c'est pareil ça montre que quand on propose un
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regroupement les élèves à haut potentiel s'intéressent davantage à l'école en tout cas l'intérêt est maintenu et la relation avec l'enseignant est meilleur également elle se maintient les programmes d'enrichissement même
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chose les recherches montrent que c'est plutôt positif au niveau des acquisitions scolaires et même au niveau des aspects sociaux émotionnels et les programmes d'accélération alors c'est ce qu'on connaît nous le plus en
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France avec notamment les sauts de classe qui peuvent être proposés donc c'est plutôt bien évalué dans la littérature parce que ces enfants on s'aperçoit qu'ils ont assimilé le
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programme aussi bien que les autres que notamment les enfants HPI qui sont restés dans le cursus classique donc ils ont pu acquérir les informations plus rapidement et quand on
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suit ses élèves qu'on regarde 10 ans après ce que ça a donné ils ont continué à maintenir cette avance et au niveau émotionnel ça n'a pas non plus d'impact
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négatif alors simplement c'est pas non plus le saut de classe en particulier quelque chose qui peut être proposé à tous les enfants c'est pas la seule solution
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c'est une solution au cas par cas mais c'est pas forcément la meilleure solution pour X raison imaginons un enfant qui saute deux classes qui se
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retrouvent avec sa grande sœur ou son grand frère dans la même classe au niveau familial ça peut avoir des conséquences et il faut aussi en tenir compte vous avez toujours sur le site de
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l'éducation nationale un questionnaire d'aide à la décision d'ajustement du parcours scolaire qui a été proposé par l'équipe de Sylvie torchemann donc vous avez ici ce questionnaire que vous
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pouvez retrouver sur internet avec les différentes possibilités qui peuvent être proposées donc c'est un petit peu un outil de dialogue en fait pour mettre tout le monde autour d'une table donc
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les parents les enseignants etc et puis regarder qu'est-ce qui est le mieux pour l'enfant voilà et je voulais terminer juste avec un projet de recherche que nous menons avec des étudiantes de Master sur la
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métacognition et l'auto-régulation émotionnelle chez les enfants HPI on essaye effectivement de conduire une recherche pour mieux comprendre les stratégies
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d'apprentissage des enfants à haut potentiel pour comprendre également comment ils vont réguler leurs émotions en situation d'apprentissage donc on va comparer ce qu'on observe chez les
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enfants à haut potentiel avec des enfants qui ont des troubles spécifiques des apprentissages donc ça c'est une recherche qui qui est faite avec Caen quand va s'occuper des enfants qui ont
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des troupes spécifiques des apprentissages et d'un groupe contrôle donc des enfants qui n'ont pas de problème et nous à Amiens on s'occupe des enfants qui ont un haut potentiel intellectuel donc c'est un projet qui
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est conduit dans le cadre du pays à trois dont parlait Caroline et voilà donc si vous êtes intéressé si certains voudraient travailler et s'associer à ce projet n'hésitez pas à
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me contacter pour qu'on puisse par exemple venir sur Lille pour en discuter voilà j'ai terminé je suis dans les cas merci
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[Applaudissements] alors bonjour merci beaucoup pour cette présentation je voulais revenir sur un point que vous aviez abordé sur les le fait que les élèves au concert
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intellectuel étaient façon des études montrent comme étant moins anxieux avec moins de symptômes dépressifs aux États-Unis mais avec en France plutôt des élèves au contraire l'étude était inversé ils étaient plus instructueux donc je suppose que ce n'est pas dû aux
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jeunes Français mais peut-être plus au système français éducatif et c'est là que ça nous intéresse plus vu que nous on va travailler avec ces élèves là qu'est-ce qui fait que dans le système français les élèves HP et je suppose aussi les autres élèves peut-être sont
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plus anxieux avec plus de symptômes dépressifs et comment nous dans nos pratiques on peut faire en sorte que ça soit que ça enfin que ça puisse s'améliorer merci pour cette question je reviendrai dans un an pour vous donner la réponse
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parce que c'est effectivement un petit peu l'un des objectifs du pays A3 justement cette recherche donc elle est très récente puisque là on est en train de la publier elle est c'est un article qui
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est en révision donc c'est on vient de découvrir en quelque sorte que cette anxiété elle pouvait être moduler en fonction du pays alors le problème c'est
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qu'en France on a très peu de recherches il doit y en avoir peut-être trois quatre donc on s'appuie sur ces quatre recherches et on voit qu'effectivement sur ces quatre recherches il y en a deux
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qui montrent que ça ça se présente plutôt dans le sens inverse et vous avez raison il y a pas il y a pas de raison de penser que le haut potentiel serait
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associé à davantage d'anxiété dans certains pays plutôt que dans d'autres d'accord puisque c'est lié notamment à un fonctionnement cognitif comme comme
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je l'ai présenté tout à l'heure donc l'idée pour moi en tout cas c'est d'essayer de comprendre comment déjà ses enfants ont développé ces formes d'anxiété ce type d'anxiété
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déjà est-ce qu'il y a des formes d'anxiété particulière ça c'est aussi un point pour lequel on n'a pas encore vraiment de réponse est-ce que ça concerne toutes les formes d'anxiété ou
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certaines formes d'anxiété comme par exemple l'anxiété sociale on n'a pas suffisamment de recherche pour répondre à cette question est-ce que ça s'est développé donc là ça voudrait dire avoir
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des études longitudinales pour pouvoir suivre les enfants et savoir si l'anxiété est apparue au fur et à mesure par exemple de leur scolarité et puis est-ce que on peut avoir aussi
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des éléments dont grâce à des entretiens par exemple avec avec les élèves pour savoir et avec les enseignants pour savoir si ils ont bénéficié ou pas d'un
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certain nombre de dispositifs parce que actuellement tous ne vont pas effectivement bénéficier de dispositif ou de d'un accompagnement particulier et donc ce
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qu'on voudrait faire nous aujourd'hui c'est essayer de voir un petit peu quelles sont les dispositifs qui sont mis en place donc faire un état des lieux des dispositifs qui sont mis en
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place en tout cas dans nos deux régions toujours en restant dans le cadre du pays A3 pour voir un petit peu ce qui se fait comment les enseignants perçoivent les choses donc quels sont les attitudes
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des enseignants vis-à-vis de ces élèves qu'est-ce qu'il leur propose donc on est en train aussi de mettre en place questionnaire pour recueillir ce type d'information et puis ensuite qu'est-ce
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qu'on pourrait mettre en place pour effectivement aider ces enfants à se développer davantage mais j'ai pas encore la réponse à cette question ça
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m'interpelle aussi parce que c'est vrai que il y a beaucoup de témoignages d'enfants anxieux d'enfants en souffrance et je pense qu'il faut aussi en tenir compte
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mais le risque c'est de tout mettre sur le dos je dirais du haut potentiel et ça c'est c'est un risque parce que si on fait ça on peut passer à côté d'autres troubles d'accord on peut dire cet
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enfant par exemple il a pas d'amis il est très isolé mais c'est à cause du haut potentiel bah oui sauf que c'est pas à cause de son haut potentiel mais c'est parce que il est asperger par exemple
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d'accord donc ça c'est le risque si on considère que tous les traits par exemple affective de personnalité socio-émotionnelles qui sont souvent associées au
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potentiels sont considérés comme étant une preuve que l'enfant est à haut potentiel on risque effectivement de ne pas prendre en compte des troubles qui seraient plus sévères plus important
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merci beaucoup pour cette présentation synthétique c'est beaucoup pour cette présentation je me posais quelques questions alors
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en tout cas de participer en tout cas au pays à trois ou un des collectes de données on en a aussi dans dans la région et il y a un projet qui est en cours avec une unité notamment pour le
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haut potentiel à laquelle on est associé on en a discuté un peu tout à l'heure et donc s'il y a moyen de mettre ensemble des données pour pour avancer sur cette question ce sera bien volontiers alors j'avais deux petites questions port à
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cette exposée notamment sur l'une des recherches concernant l'estime de soi générale plus basse des élèves à haut potentiel entre 10 et 12 ans alors c'est vrai que on pourrait considérer que que
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c'est une une différence intéressante mais dans la mesure où le développementiel entre 10 et 12 ans alors c'est vrai que on pourrait considérer que que c'est une une
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différence intéressante mais dans la mesure où le développement est souvent accéléré [Musique] [Musique] études qui sont évaluées les compétences scolaires sont quasiment du niveau 5e en
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général donc est-ce que c'était la bonne chose pour pourquoi le DNB plutôt que les études sur le baccalauréat la limite bon c'était une question quelque chose qui m'a étonné merci
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alors pour participer je réponds oui avec grand plaisir alors par rapport à l'estime de soi évidemment faire du longitudinal ce serait l'idéal mais c'est toujours le problème des études
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longitudinale qui prennent du temps et peut-être que il faudrait je pense pas que c'était fait prendre en compte aussi le niveau effectivement émotionnel parce que ça on n'a pas mesuré on a mesuré
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juste le niveau cognitif mais peut-être que on devrait regarder aussi si l'estime de soi elle elle varie en fonction de ce développement émotionnel et ça on l'a pas fait alors par rapport
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à la recherche de gaz je vais pas répondre à leur place je pense que c'est aussi parce qu'ils avaient accès à ces données mais il y a d'autres recherches avec d'autres niveaux scolaires et nous
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on l'a fait avec les scores à la fin de la troisième donc les scores vraiment scolaires les performances scolaires et on a vu que c'était fortement corrélé aussi avec le Qi et il y a beaucoup d'autres recherches qui montrent cette
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corrélation entre le niveau intellectuel et puis la réussite scolaire on propose une dernière question depuis quelque part Bonjour Je souhaitais vous demander une
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précision concernant la mesure de vitesse de traitement je suis pien en formation donc on fait passer des whisk aux enfants et on remarque bien souvent
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un résultat un peu moins pas forcément significatif mais un peu moindre et ce que je voulais savoir c'est comment on peut expliquer cela et l'autre question c'est par rapport à
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l'écriture il y a un comment dire une croyance on va dire qui consiste à penser que parce qu'ils sont moins intéressés ils écrivent moins et des voilà ils ont des problèmes j'irai pas
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jusqu'à la dysgraphie mais quelque chose comme ça quoi voilà alors par rapport à cette question de graphomotricité c'est vrai que ça fait partie souvent des raisons de
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consultation les parents viennent en consultation très souvent pour deux raisons des problèmes d'attention des problèmes scolaires bien sûr et des problèmes graphomoteurs il y a des thèses qui ont
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été faites récemment notamment sur le lien entre la production écrite la graphomotricité et le haut potentiel et qui montre que certains enfants à haut potentiel vont avoir effectivement des
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difficultés graphomotrices importantes mais c'est pas non plus une caractéristique qu'on va retrouver de manière systématique alors par rapport aux indices du WISC je
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vous rejoins moi aussi ça m'interpelle parce qu'il y a l'indice de vitesse de traitement mais il y a aussi l'indice de mémoire de travail qui souvent sont loin d'être les mieux réussir on va dire alors que
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la mémoire de travail fait partie des caractéristiques vraiment du haut potentiel en tout cas c'est là où ils ont des performances extrêmement élevées donc moi ça m'interpelle je me demande
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si c'est lié aux épreuves qui qui sont proposées qui peuvent peut-être moins intéressés les élèves mais c'est vraiment purement hypothétique
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j'aimerais bien effectivement réussir à trouver une réponse convaincante pour savoir pourquoi on a des des performances en vitesse de
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traitement et puis en mémoire de travail qui sont souvent inférieurs aux autres indices dans cette population alors que quand on fait passer des épreuves qui évaluent ce type de compétences elles
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sont les performances sont souvent très bonnes donc je ne sais pas je ne sais pas j'ai j'avais commencé à regarder des corrélations entre l'indice de mémoire de travail et puis les épreuves que nous
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on a fait passer mais il y a rien de concluant pour l'instant qui est sorti
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