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on réalise que finalement notre cerveau est câblé pour la peur pour l'insécurité et qu'on est en permanence en train de scanner l'environnement ou est-ce que je peux trouver ma sécurité et en fait le
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tout petit nourrisson il est là et il scanne l'environnement en recherche de sécurité l'odeur de maman je me calme j'entends papa je me calme je suis en sécurité parce que j'entends les bruits qui me sécurisent j'ai des
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odeurs qui m'est sécurisent on me porte je me sens sécurisé le contact me sécurise donc on est sécurisé cette sécurité va construire petit à petit ce qu'on appelle la sécurité intérieure sécurité intérieure ça se trouve pas
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comme ça ça se trouve à l'origine dans les interactions chaleureuses avec la figure d'attachement [Musique] pour éduquer un enfant ce qu'on a besoin
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c'est pas d'abord de règles ou de conseils mais c'est d'une d'un paradigme d'une compréhension de qu'est-ce que ça veut dire éduquer de qu'est-ce que c'est un enfant et c'est là-dessus qui a beaucoup de choses à remettre en place
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aujourd'hui et pour ce faire je reçois Isabelle filliosa bonjour Isabelle bonjour Fabrice je suis très très content que t'as accepté de venir parce que j'avais vraiment envie avec toi de faire le point on est en
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plein aujourd'hui dans les médias dans une dans une sorte de malentendu incroyable sur ton travail et plus largement le sens de l'éducation le sens du respect envers les enfants et on voit
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plein de choses complètement absurdes ou l'éducation bienveillante l'éducation non violente serait considérée comme une forme de laxisme j'ai même été moi-même mis dans cette dans cette sorte de soupe
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dans lequel ce serait un laisser faire complètement absurde qui est le contraire de tout ce que tu essayes de faire depuis tant d'années peut-être on peut partir
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qu'est-ce que c'est l'éducation positive est-ce que le terme est bien choisi on pourrait dire aussi éducation bienveillante éducation non violente qu'est-ce que c'est elle aurait éducation bienveillante tous les parents
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ont envie d'être bienveillants et parfois par bienveillance et bien il y a des gens qui peuvent donner des coups en se disant c'est bienveillant Alice Miller le soutenait c'est pour ton bien
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que nous faisons les choses donc j'ai jamais utilisé moi tellement le terme de bienveillants même si cette atmosphère de bienveillance paraît évidente et que je ne comprends pas que on puisse dire qu'on voudrait pas être bienveillant
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donc a priori tout le monde désirait de bienveillant parentalité positive éducation positive en fait ça vient de la science dès les années 70-80 on voit émerger aux États-Unis ce
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terme de prositatif et positif parenting donc c'est le parentage positif en fait une problématique qu'on a nous en France c'est que le Conseil de l'Europe a
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transformé ce terme pour le traduire il a dit parentalité mais parentalité c'est plutôt comme le mot anglais par une food le fait d'être parent tandis que processus c'est le parental donc c'est
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les habiletés de parentale les compétences de parentale les comportements de parental et ses comportements c'est pour les parents et pour les professionnels c'est pour toute personne face à un enfant quel type de
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maternage ou bien pour induit introduire les papas aussi de paternage et donc forcément maternage plus paternage ça pourrait faire parentage donc moi j'utilise de plus en plus ce terme de
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parentage même si le terme de parentalité est plus connu et donc pourquoi prositif parce que c'est tout ce qui va tout ce qui est répertorié comme étant des pratiques qui vont
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accompagner positivement le développement du cerveau de l'enfant à la discipline positive vient de Alfred Adler ce psychanalyste qui a quitté Freud qui a été rejeté par Freud et qui
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a continué lui de considérer que le trauma aide à l'origine des problématiques plus tard adultes et qui a dit mais il faut intervenir sur l'éducation donc quand il a émigré aux
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États-Unis il a répandu cette façon d'être positive envers les enfants et donc voilà la parentalité positive c'est venu de Vienne finalement par
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l'intermédiaire de Alfred Adler et ensuite ça s'est diffusé dans le monde anglo-saxon pas seulement aux États-Unis mais dans tout le monde anglo-saxon principalement dans la science et puis dès les années 80 il y a eu des
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programmes de parentalité positive aux États-Unis dans tout ce monde anglo-saxons et en France réfractaires au programme donc ça a dû attendre un certain temps et la France
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est restée dans une un rapport violent à l'enfant tant que le Conseil de l'Europe c'est dit ça ne va pas il est absolument nécessaire dans toute l'Europe il y a
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trop de violence notamment en France et donc il est important que les gouvernements développent des programmes de parentalité positive donc en fait c'est un terme à la fois scientifique et
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on trouve dans la science dans les recherches beaucoup de recherches sur positif printing positif parenting on en trouve un peu partout et un terme juridique pour dire STOP il est
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important que maintenant pour contrer la violence envers les enfants les gouvernements mettent en place des pratiques des politiques publiques de pratique de parentalité positive
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donc en fait ça vient de tout ça c'est sûr que le mot positif est pas toujours complètement heureux disons que si c'est pas positifriting c'est des pratiques positives des pratiques constructives du coup et qu'on
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dit parentalité oh mais moi je suis un parent positif je suis pas je suis pas un parent négatif donc du coup c'est cette traduction je pense qu'il y a été à l'origine de beaucoup de confusions parce que les gens se sentent attaqués dans leur personne personne n'a envie
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d'être quelqu'un de négatif quoi c'est clair le cœur enfin il y a plein de il y a pas un cœur mais il y a plein d'axes central de de ta réflexion et de la réflexion de cette éducation c'est de
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prendre en compte que le trauma existe et que c'est beaucoup plus sérieux que ce qu'on en pense pendant longtemps on a pensé que les traumas des enfants ils oublient et que c'était pas si grave on se rend compte que c'est tout à fait
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faux il y a une révolution disons depuis ses 40-50 dernières années qui est aujourd'hui au fond un peu remise en question on peut pas dire que là ce qui se joue là c'est un peu l'idée que ça ne serait pas si grave mais on sait aujourd'hui et tu as beaucoup travaillé
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dessus qu'est-ce que le trauma pourquoi le trauma est si important en tant que psychothérapeute j'étais déjà consciente de à quel point le
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trauma allait blessures les violences qui sont que l'enfant subit marque son psychisme et les neurosciences nous montrent aujourd'hui combien elle marque
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aussi la structure du cerveau l'architecture du cerveau et modifier de par l'intensité des traumas lorsqu'il y a des violences soit une grosse violence
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à un moment soit une répétition de micro violence tout cela va abîmer le cerveau et va dessiner un cerveau différent donc ça l'imagerie médicale nous montre à
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quel point le trauma dans l'enfance est impactant et on sait aujourd'hui d'après des études aux États-Unis que environ 67% des
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adultes ont vécu au un trauma dans leur enfance et une personne sur 8 ce qui est quand même énorme avec eux quatre traumas et on sait que lorsqu'on a vécu
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4 traumas quand je dis quatre traumas c'est soit donc un Traumat très fort brutal qui un trauma c'est lorsqu'une violence qui m'est faite dépasse mes capacités d'adaptation donc je suis j'ai
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pas la capacité de le stress est tellement grand que ma capacité de régulation de ce stress est dépasser et du coup ça traumatise ça déclenche un
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certain nombre de processus en moi et donc soit c'est un événement qui fait irruption de manière dramatique soit c'est une série de de harcèlement des
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petites gifles de temps en temps ou des une façon d'être ou le parent me considère comme nul me juge donc c'est les violences psychologiques les violences physiques c'est toutes les
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deux dans sexuelles toutes les violences qui sont commis sur l'enfant mais ça peut être des petites violences qu'on appelle éducatives et qui ne le sont évidemment pas et qui sont répétés donc
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une personne sur 8 a subi 4 violences donc ça montre que finalement toute notre population est assez traumatisée et nous avons vraiment à regarder ça en face et j'aime bien quand
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tu dis qu'on méconnait ce problème c'est vrai en fait on est tellement habitué autrement on est tellement habitué à la présence de la violence qu'on a trouve normal il y a énormément de gens aujourd'hui qui trouve normal d'être
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violent envers les enfants parce qu'ils se disent on ne peut pas élever un enfant sans violence sans le contraindre sans l'obliger sans être dans une dynamique de rapports de pouvoir
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les pays du Nord nous montrent que c'est tellement possible mais bon c'est sûr en France on est particulièrement violent avec les enfants c'est
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surprenant oui c'est surprenantes il y a des je n'ai pas connaissance d'études de spécifique là-dessus c'est ce que ma confié une des personnes qui
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avait organisé la campagne européenne au niveau du Conseil de l'Europe à l'époque et c'est vrai qu'à l'époque je n'ai pas eu le réflexe de lui demander où est-ce que où est l'étude sur laquelle vous
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vous fondez et je ne suis pas sociologue donc j'ai pas regardé ça mais c'est une constatation quotidienne et là récemment un ami le Docteur Chicoine
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me disait donc il est québécois et il me disait que au Québec des infirmières l'avaient lui avait demandé une formation parce que
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elle elles étaient démunies il y a toute une population qui vient de France au Québec et elles étaient tellement démunies il nous faudrait de la formation pour nous aider à faire face à la violence de ces personnes de ces
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Français envers leurs enfants c'est à dire que la violence des Français est reconnue comme étrange elle est elle choque au Canada elle choque dans de nombreux pays et quand la violence aux enfants qu'est-ce que qu'est-ce que
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c'est qu'est-ce que c'est la violence et pourquoi on peut commencer comme ça pourquoi là tout a commencé avec la promotion du Time Out peut-être on
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pourrait décrire pourquoi pourquoi c'est c'est pas une forme d'éducation mais c'est une forme de violence à la violence elle commence par l'exercice de la force et par
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j'aime bien ce que disait Jean-Marie Muller c'est la violence c'est dès lors que c'est l'autre qui est responsable c'est à dire
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que on est dans une projection de toute la responsabilité sur l'autre c'est pas moi c'est lui et dans l'éducation il y a deux façons de regarder l'enfant
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globalement soit je regarde l'enfant comme un être de droite avec lequel je vais interagir j'ai des droits il a des droits nous allons négocier nous allons
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évoluer ensemble et j'ai la responsabilité en tant que parents de l'éduquer ou bien je peux considérer que l'enfant est un être
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dont je suis responsable mais qui va chercher à me déstabiliser qui va chercher à m'attaquer c'est un être de pulsion qu'il va falloir braquer qui va
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falloir stopper freiner de manière à ce qu'il devienne un adulte responsable m'intéresse au plus haut point parce que là on voit vraiment deux conceptions anthropologiques philosophiques de l'existence humaine là c'est vraiment
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important on pourrait penser au début que c'est voilà c'est juste une question d'éducation se rend compte que ça parle de tout soit on considère que voilà que l'enfant a quelque chose de sain en lui qu'il faut aider à grandir à respecter
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c'est déjà une personne dès qu'il n'est de l'autre côté on considère qu'il est un pervers qu'il est dangereux qu'il est manipulateur qu'il fait un caprice exprès pour contre
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nous et donc c'est ça qui entraîne au fond on voit que derrière la violence les gens qui sont violents ne sont pas violents parce qu'ils parce qu'ils sont des mais par une conception
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fondamentale de l'être humain comme étant un animal dangereux sournois et qui a ça au fond c'est ça et on veut pas se faire déborder par la sournoiserie de l'enfant exactement
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Fabrice c'est ça qui est au cœur des choses et donc comme on voit l'enfant comme sournois forcément on est dans un combat permanent dans une lutte contre lui et ce qui est assez épuisant et
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culpabilisant parce que dès que ça monte trop en face et bien voilà on est dans cette danseur là mais oui il y a cette cette façon de voir l'enfant qui qui
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modifie profondément les choses et donc je pense que c'est pas la peine de ça que goûter sur qu'est-ce qui est violent qu'est-ce qui est violent c'est bien sûr les coûts les humiliations les rejets
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l'humain est un être fondamentalement social on a absolument besoin de contact humain et d'être regardé de qu'il y ait
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interaction là pendant que je parle tu me regardes mais si tu regardais ailleurs je commencerai à dysfonctionner je commencerai à chercher et Naomi eisenberger par exemple a montré
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comment lorsque même un ordinateur donc deux petits personnages sur l'ordinateur et moi je suis la personne va le sujet et donc je joue avec un ordinateur qui les deux petits personnages s'envoient
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là-bas etc et m'envoie la balle donc on joue à trois comme ça dès que les deux petits personnages sur l'écran commence à jouer tout seul donc c'est un ordinateur qui m'exclut qui
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me rejette et bien je me sens mal et ça déclenche dans le cerveau parce qu'on fait ça sous un IRM fonctionnel et Naomi eisenberger a montré que ça déclenchait les mêmes zones de la douleur donc
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lorsque quelqu'un ne prend pas soin de nous ne nous regarde pas n'interagez plus avec nous au bout de quelques minutes et bien on est en stress et on a mal
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et donc c'est un objectif dans la perception si on est dans cette vue de l'enfant l'enfant est mauvais paressance et il faut donc il va chercher des pervers comme tu disais et il va
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chercher à me manipuler je vais forcément chercher à mettre des limites à le stopper à l'interrompre à le bloquer et je suis dans cette dynamique de
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d'opposition tandis que si je le vois comme un être de besoin je vais complètement être différent et je vais chercher ah ben
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qu'est-ce qui se passe c'est de mon interprétation donc la violence c'est à dire que le comportement de l'enfant il va être quand l'enfant a mal parce qu'il a été rejeté il va avoir des
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comportements de stress il va avoir des comportements d'agression parce que le stress va déclencher trois formes de réaction attaque fuite ou immobilisation bien extrême soumission et c'est ce
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qu'on appelle l'obéissance et c'est pour ça que l'obéissance est un problème c'est en réalité une réaction de stress donc c'est très important il faut souligner donc ce qu'on prend pour un caprice c'est pas les enfants ne font pas de
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caprice ça c'est vraiment une des choses que tu dis redis un enfant ne fait pas caprice pour emmerder ses parents il est stressé et il n'a pas à la capacité cognitive de pouvoir exprimer ce qu'il a dit parce que la différence quand on
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prend l'exemple de l'ordinateur les deux personnages jouent pas je me sens mal mais je suis un adulte je suis capable de relativiser l'enfant n'a pas la capacité mais je me fais des idées il peut pas faire donc il sent ça et il est en stress donc peut-être on peut revenir maintenant sur les quatre
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tout à fait mais tu viens de dire quelque chose d'important un adulte est capable de relativiser et pourtant cet ordinateur c'est un c'est devenu un protocole pour étudier les réactions sur
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le rejet donc pour les études scientifiques et donc c'est un protocole qui est utilisé de partout parce que même adulte même si on sait même si on sait que c'est un ordinateur et que quelquefois il arrive que ça bug et bien ça marche au bout de 7 minutes un adulte
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qui a comme tu le dis un capacité de relativiser perd ses compétences non seulement il a mal mais il se moins bien ils se sont hyper confiance en Lui donc on peut imaginer pour un enfant ce que
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ça donne je rassuré parce que je me sens déjà moins mal sur dire que je suis pas le seul que tous les êtres humains sont comme ça moi je pensais parce que j'étais hyper sensible que j'ai besoin d'affection mais me voilà me voilà déjà
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rassuré c'est essentiel parce que quelquefois on se dit ah j'ai pas je devrais pas souffrir que les autres me regardent pas quelquefois à l'école un enfant se fait
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rejeter par les autres et les parents lui disent mais écoute tu t'en fiches c'est pas grave t'as pas besoin d'eux bah si on a tous absolument besoin des
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autres d'être regardé et donc la privation du contact ce que propose le Time Out fait partie des violences parce que c'est l'isolement parce que c'est le refus du contact donc dans les violences
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il y a les violences actives lorsque je frappe lorsque jumilie lorsque j'envoie quelque chose de méchant ou je sais que ça va blesser l'enfant mais il est aussi quand je prive l'enfant de quelque chose qui est de l'ordre de son besoin
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essentiel donc le besoin de contact le besoin d'interaction et c'est exprès d'ailleurs qui utilisent ce besoin d'interaction en ayant ce besoin d'interaction dans le Time out on sait
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que c'est efficace mais seulement de très très courte période mais c'est efficace pourquoi pour mener l'enfant à obéir et donc c'est là aussi que du coup c'est du dressage ça n'est pas de l'éducation on veut pas que l'enfant
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obéisse enfin quand on éduque on veut que l'enfant l'éducation c'est mener quelqu'un à être un être libre et à être un être responsable pas quelqu'un qui a
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qui est dans cette quatrième façon de se soumettre en fait parce que c'est tellement je suis tellement avec la peur et la honte que du coup je me soumets donc l'isolement privé quelqu'un alors
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non seulement l'isoler déclencher ce processus risque d'obtenir l'obéissance et non la responsabilisation mais en plus de ça on prie à ce moment-là l'enfant d'éducation et vraiment dans la
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convention internationale des endroits de l'enfant et bien il est dit et la France a signé l'enfant a des droits il a notamment droit à ce que ses émotions soient écoutées et entendu
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c'est écrit dans la Convention internationale des droits de l'enfant que nous avons signé ça fait partie d'une observation c'est l'observation l'observation numéro 13 de l'article 19 et c'est important parce que ça
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s'applique en France donc tout enfant a droit d'être écouté dans ses émotions on peut dire que c'est donc le Time Out donc qui est normalement originellement c'est un
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temps Time Out en dehors c'est un temps en dehors de la gratification donc ça s'inscrit dans un paysage où on gratifie beaucoup l'enfant on le récompense on
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est on est dans une dynamique comme ça de d'échanges de relationnel extrêmement positive et parce que il a un comportement déviant à un moment on
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interrompt cette gratification pendant quelques instants voir quelques minutes mais pas plus de quelques minutes donc au delà de 4 minutes ça n'est plus efficace et on sait aussi que plus on
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plus le Time Out et long moi ça marche ça c'est ce que dit la science donc aimer moi je remets en cause même le fait que ça marche c'est à dire que ça marche pourquoi ça marche pour faire obéir
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c'est que l'enfant dit un an quand il renverse quand il est pas sage il faudrait le mettre faire une minute de taille de Time Out c'est ça c'est ça le qui est défendu donc on voit à l'enfant il est même pas encore en capacité de
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bien sûr donc et pourquoi alors tu vois c'est cette histoire de regarder le monde c'est pour ça on peut regarder time est-ce que ça c'est une violence est-ce que c'est pas une violence etc
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pour moi c'est pas tellement important ce qui est important c'est le regard qu'on va poser parce que tout a découlé de là on sait aujourd'hui que il y a une les violences sont il y a une continuité dans les violences
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et lorsque les violences ont été interdites et que il y a eu parce que la violence en fait est interdit il n'y a plus la parentalité positive c'est plus la peine de dire ça en français la parentalité légale celle qu'on a le
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droit de parce que la violence est interdite par notre loi et elle est précisée elle est interdit est précisée par la Convention internationale des droits de l'enfant donc non c'est pas ça ne fait pas partie de ce qui est dans la
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loi le regard sur l'enfant doit changer mais pour prendre sa tu as commencé à dire quand l'enfant jette quelque chose à neuf mois l'enfant commence tout juste
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à apprendre à lâcher quand on a tous eu un bébé dans les bras et le bébé si on a le malheur d'avoir une boucle d'oreille je pas qu'il attrape le boucle d'oreille et il la lâche pas et il attrape avec une force
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ça s'appelle drastin réflex c'est le réflexe de attraper réflexe d'agrippement et agrippement très fort pourquoi c'est pas parce qu'il est pervers l'enfant et qui cherche à
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me déranger me déchirer l'oreille c'est parce que il ne peut pas faire autrement quelque chose à frotter il a vu il a saisi et à partir du moment où il a saisi il ne peut plus ouvrir parce que
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c'est un réflexe qui lui permettait de s'agripper au poils du primate que nous étions il y a des lustres ou à nos vêtements etc en tout cas bon c'est ce qui lui permet de s'accrocher donc et au
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bout d'un moment on peut lui dire là je lâche lâche mais là j'en ai oublié de lui enlever les doigts c'est dur il ne peut pas lâcher en fait il ne sait pas encore lâcher et c'est là que moi j'aime la science c'est que si on observe et on
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comprend pourquoi il fait ça c'est pas que il a une intention perverse à 9 mois il a développé suffisamment de capacités le réflexe et mieux intégré et il le
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devient capable de lâcher pour la première fois de sa vie qu'est-ce qu'on fait quand on découvre une nouvelle compétence pour la première fois de sa vie on l'utilise un max on a envie de le et
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donc je vais pas le faire avec le vert mais globalement on me met sur une sur une une petite chaise haute et on me met une cuillère la saisie
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c'est normal je viens de découvrir la compétence donc le parent ramasse il me la Redonne et il la relâche du coup forcément donc nous parents comment on
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va faire si je suis dans la perspective il est pervers polymore etc du coup je me dis ah il cherche à me manipuler il me fait être son esclave parce que il
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me fait ramasser la cuillère à chaque fois et j'interprète le comportement de l'enfant comme étant dirigé contre moi et je vais l'engueuler et je vais le punir et je peux voilà punir parce que
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il fait ça mais non un neuf mois dis-moi 11 mois et bien il est juste en train d'exercer ses compétences et en le punissant loin de l'aider à comprendre quoi que ce soit je le trouble encore
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plus parce que l'idée ce n'est pas par laxiste que tu penses qu'il faut pas le punir c'est par intelligence envoyant que le punir ne sert absolument rien ne lui permet pas de comprendre quoi que ce soit le bloc donc le traumatisme
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c'est-à-dire d'un seul coup il est il est voilà il est il est soit figé soit et donc soit il est agressif soit il est dans une sorte de passivité et donc on voit bien que que ça c'est vraiment
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important parce que on voit que avec beaucoup de mauvaises foi dans beaucoup de médias ont caricature cette perspective positive comme une forme de laxisme en fait c'est pas du tout du tout un
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laxisme tu es tu es pour une éducation tout à fait tout pas du tout permissive t'es pas du tout laxiste c'est juste que la violence j'aime bien la permission donc c'est
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plutôt permission mais la permission elle va avec la permissivité elle va avec le cadre les règles elle permet à l'enfant c'est vraiment une permission de grandir
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permission d'explorer permission de s'intégrer dans le groupe social c'est pas du tout l'idée de faire tout ce que l'enfant veut et de et qui est pas de règle et qui est pas de cadre mes enfants étaient petits il y avait je
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savais la nocivité du de sucre et donc notamment il y avait un jour de bonbons il ne pouvait manger des bonbons que ce jour-là le samedi c'était et donc on avait choisi ça alors évidemment quand il y avait une fête à l'école qu'ils
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étaient invités à un anniversaire on déplaçait le jour de bonbons au mercredi si c'était le mercredi évidemment mais il y avait quand même cette apprentissage de la frustration et qui était nécessaire pour leur santé aussi
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parce que c'est une règle là c'est vraiment partout on t'accuse de ne pas de nier la nécessité de la frustration qui est au cœur de de la vie humaine et
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au contraire bien sûr c'est à dire qu'il s'agit d'enseigner mais d'enseigner des compétences aux enfants d'enseigner aux enfants les compétences pour assumer la frustration parce que c'est un peu bizarre aussi on a une société où les gens sont traumatisés mais la résistance
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à la frustration dans notre société tout entière et extrêmement faible et donc on pourrait dire à l'inverse que c'est l'éducation qui respecte l'enfant qui peut lui apprendre à faire face à la
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frustration et pas du tout la violence qu'on est en train qu'on est en train de faire qui elle au contraire empêche les gens de faire face à la frustration tout à fait c'est exactement ça et c'est ce que montre la science dire que c'est ce
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qui est étrange c'est que un certain nombre de gens utilisent enfin les gens de la tenant de l'autorité et de cette nécessaire ce qu'ils disent apprentissage de la
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frustration utilise souvent l'expérience de Walter Michel qui est connue sous l'expérience du chamallow et donc l'expérience un protocole ou il met dans une petite
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pièce où il y a rien pas grand chose d'intéressant il met une assiette avec un chamallow et il dit à l'enfant voilà tu as un chamallow devant toi et je vais
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m'absenter quelques minutes tu as une sonnette là pour m'appeler si jamais c'est difficile pour toi je vais m'absenter quelques minutes et quand je reviens si le chamallow est toujours dans
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l'assiette si tu ne l'as pas mangé je te donne un deuxième chamallow par contre si tu l'as mangé et bien ce sera ton seul chamallow tu n'en en aura eu qu'un alors est-ce que tu veux un chamallow ou
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deux 100% des enfants dit j'avais déjà Malo évidemment donc voilà le setting ce qui est constaté par Walter Michel c'est que avant l'âge de 3 ans aucun
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enfant ne résiste ils ont très envie de deux chamallows mais ils n'ont pas encore les capacités cognitives pour pouvoir résister en fait ce qui nous permet de vivre bien dans la
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vie c'est les capacités d'inhibition donc ils ont juste l'impulsion ils n'ont pas encore les capacités d'inhibition donc ça concrètement ça veut dire que pour tout parents quand on sait que avant l'âge de 3 ans un enfant n'a pas
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la capacité de résister il n'a pas la capacité à maintenir cette inhibition ça veut dire que on peut pas attendre de lui qui respecte toutes nos règles on a besoin d'être vigilant d'être à côté de lui etc et de le diriger ou de
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l'encadrer de lui fournir des ressources et à partir de trois ans les enfants commencent à y parvenir et là c'est très inégal il y a des enfants qui parviennent et d'autres qui n'y parviennent pas du tout d'autres qui
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parviennent partiellement et donc il y a vraiment énormément d'études autour de ça mais qu'est-ce qui se passe et ce qu'on a pu mesurer parce que on a pu suivre ses enfants qui avaient été testés à
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l'âge de 3-4 ans jusqu'à l'âge adulte et on a observé que il y avait pour ceux qui ne résistaient pas une tendance à l'obésité une tendance à aux addictions
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de manière générale que ils gagnaient moins d'argent que ils avaient des couples plus difficiles enfin bref la vie est sur tous les plans des études du travail et de la vie affective était
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meilleure lorsque on résiste à la frustration donc les capacités de régulation lorsque on est face à la frustration sont essentiels
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et donc ça ça gouvernement mais les tenants de l'éducation autoritaire sans son service pour dire voyez comme il faut éduquer la frustration mais éduquer à la frustration et donc les études ont continué et on s'est
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demandé mais qu'est-ce qu'il fait la différence chez ses enfants et bien la différence une des différences principales c'est ce que ce sont les enfants qui ont un attachement sécure qui vont résister le plus longtemps
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c'est pas du tout les parents les enfants de parents autoritaire c'est ce qui résiste le moins c'est ceux qui ont des parents à qui on peut pas faire confiance et qui
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disent un coup oui un coup non etc et voilà c'est incohérent donc là l'enfant il se dit il vaut mieux que je prenne tout de suite parce que je suis pas du tout sûr que ce sera vrai quoi l'histoire des deux chamallows donc hop
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il se sert en fait c'est preuve d'une bonne intelligence et d'une excellente adaptation à la situation tout ce que fait l'enfant c'est une adaptation à la situation donc pour réussir à faire face à la frustration il faut avoir suffisamment de confiance oui et pas
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être suffisamment terrorisé exactement tout ce qui va faire peur et la deuxième chose que j'adore dans le livre de Walter Michel parce que je l'ai fait traduire en français dans ma collection parents plus c'est
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il s'est dit mais comment ils font ceux qui réussissent et les interroger et les enfants ont dit ben je m'imagine que c'est pas un bonbon j'imagine que c'est une boule de coton et du coup ben ça me
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donne pas envie ou alors je le vois dans un cadre et puis si Louane a passé un tableau donc je vais pas le manger un tableau mange pas un tableau donc il s'est dit mais incroyable ses enfants ont
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développé une créativité et il s'est dit avant l'âge de 3 ans aucun enfant de réussite et qu'est-ce qui se passerait si je donnais à des enfants de 3 ans moins le quart des techniques qui
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marchent avec des enfants de 3 ans et demi et donc il a raconté aux enfants ben voilà tu as un chamallow devant toi et tu peux imaginer que c'est une boule de
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coton et tu fais ça jusqu'à ce que je revienne des enfants qui normalement donc ne tiennent pas du tout Walter Michel a dit que avec une technique et c'était capable d'attendre
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18 minutes c'est dingue et donc ça montre l'éducation c'est ça c'est ça je fournis à l'enfant des ressources je lui dis pas tu dois attendre ton tour
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je lui donne une ressource comment tu vas faire pour attendre ton tour c'est extraordinaire c'est extraordinaire et c'est ça qui me fascine moi c'est extraordinaire c'est extraordinaire c'est tellement profond
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pour aller c'est alors peut-être on peut expliciter l'arrière-plan donc l'enfant a besoin de confiance de réassurance
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et d'attachement comme pour reprendre ce qui est devenu un peu la dénomination de l'attachement est-ce qu'on tu veux bien expliquer un peu cette perspective
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nous les humains quand on vient au monde on peut pas comme un petit poulain se mettre tout de suite debout et elle était directe nous on a on est totalement dépendant de l'adulte qui
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s'occupe de nous donc c'est vital que de pouvoir appeler cette figure d'attachement et on dépend de ses contacts réguliers avec la figure d'attachement pour se sentir en sécurité
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donc l'enfant le bébé a absolument besoin de la proximité d'une figure d'attachement c'est à dire le père ou la mère une personne ou une
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autre personne mais quelqu'un qui de manière régulière et constante va répondre à ses besoins prendre soin de lui c'est que logique non je viens au monde je suis totalement
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dépendant je peux rien faire tout seul je peux pas aller me promener non je peux pas aller tout seul chercher à manger donc il me faut que quelqu'un me prenne dans les bras me tienne me protège me protège des prédateurs et dès
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qu'un bébé ne sent plus l'odeur de sa maman ou de sa figure d'attachement n'entend plus les sons il est en insécurité et on a petit à petit la science avance
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aussi et on développe avant on croyait que la peur c'était lorsqu'il y a quelque chose qui fait peur on réagit et que c'est cette réaction qui est la peur et
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maintenant on commence à avoir une vision un peu différente suite au travail de Stephen portgest ou on réalise que finalement notre cerveau est câblé pour la peur pour l'insécurité et
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qu'on est en permanence en train de scanner l'environnement ou est-ce que je peux trouver ma sécurité et en fait le tout petit nourrisson il est là et il se calme l'environnement en recherche de sécurité l'odeur de maman
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je me calme j'entends papa je suis en sécurité parce que j'entends les bruits qui me sécurisent j'ai des odeurs qui m'est sécurisent on me porte je me sens sécurisé le contact me sécurise donc on est sécurisé cette
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sécurité va construire petit à petit ce qu'on appelle la sécurité intérieure sécurité intérieure ça se trouve pas comme ça ça se trouve à l'origine dans les
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interactions chaleureuses avec la figure d'attachement donc c'est intéressant de rappeler que ça s'apparut surtout dans après après-guerre quand on s'est rendu compte qu'en créant des maternités high-tech on ne parlait pas aux enfants
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ils étaient beaucoup plus fragiles que des maternités moins high tech mais dans lequel on parlait pour de bons aux enfants donc ça a été un peu une révolution de se rendre compte et puis il y a eu les orphelinats en Roumanie ou
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les enfants donc ça où j'ai trouvé qui est beaucoup de naissances [Musique] était à la fois scientifique et porteur d'avenir mais il y a encore
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beaucoup de réticences est-ce que tu sais pourquoi et je n'aurais pas la prétention de pouvoir répondre à ce pourquoi complètement mais je vois deux grandes raisons à cela
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d'une part nous avons presque tous été élevés dans une dynamique violente nous avons subi ces violences et comme je le disais 67%
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une personne sur 8 bref nous avons subi cette main et comme je le disais tout à l'heure nous savons aujourd'hui que notre cerveau a été altéré différentes zones du cerveau sont altérées et plus ou moins fortement
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altérée mais notamment la zone ne qui permet de de la zone très frontale qui va réguler aider à réguler la zone émotionnelle quand on est enfant quelque chose ne va
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pas c'est une tempête émotionnelle le parent vient à côté de l'enfant il y a cette zone émotionnelle qui est là au centre du cerveau qui est en feu
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on peut dire qui est allumé on va dire allumé parce que sur les écrans on voit que c'est cette zone elle est neurones s'activent et donc s'allume sur l'écran bien sûr que ça s'allume pas dans le cerveau mais sur nos écrans ça s'allume
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donc par extension on dit que ça s'allume c'est ces zones et le cerveau préfrontal d'un tout petit enfant n'est pas encore suffisamment développé donc moi l'adulte je viens à côté de l'enfant et je l'aide à contenir
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moi adulte j'ai un cerveau préfrontal donc je vais nommer son émotion et surtout je vais le sécuriser donc petit à petit je vais associer l'enfant va
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associer la sécurité que donne la présence de l'adulte à cette émotion qui le dépasse papa maman me parle donc il nourrit aussi les airs du langage et
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il m'empêche de faire des gestes trop brutaux etc donc j'apprends aussi à muscler un petit peu à développer mon cerveau préfrontal donc la présence de l'adulte la présence chaleureuse
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sécurisante de l'adulte lorsque l'enfant est prouve une émotion fait que petit à petit les neurones se connectent parce qu'il y a une loi dans le cerveau lorsque deux neurones sont allumés en
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même temps ils ont tendance à se connecter à se relier c'est comme ça que se construit l'architecture cérébrale donc en sollicitant en même temps que il y a cette décharge émotionnelle
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si en même temps j'associe la sécurité et j'associe le langage et bien toutes ces zones se construisent ce co-construisent et donc je vais développer des compétences émotionnelles
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de régulation de mon émotion je ne vais plus être débordé par mes émotions dans le futur on voit encore que c'est l'éducation là tu vois c'est l'éducation c'est pas la violence et l'éducation j'ai de l'enfant
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à comprendre ce qui lui arrive à voilà et donc c'est pas du laxisme je laisse pas je laisse pas hurler dans son coin non je vais l'aider lui enseigner comment on régule moi je trouve qu'il faudrait s'en était logique dire que
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l'éducation violente qu'on veut imposer elle en réalité et laxiste parce qu'elle n'est pas du tout l'enfant et qu'elle le laisse dans son désordre et sa souffrance et que au fond ce que tu fais
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c'est la responsabilité complète de devant l'enfant donc on pourrait dire c'est l'éducation la moins laxiste qui soit exactement mais je savais vous avez beaucoup de connexion déjà mais je l'ai écrit il y a deux jours en réalité cette
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éducation soit disant autoritaire elle est laxiste oui c'est vrai c'est ça et donc l'enfant qui a été envoyé dans sa chambre quand il avait une émotion il n'a pas appris à réguler donc nous adultes d'aujourd'hui ou la plupart des
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parents parce que moi j'ai eu la chance d'être élevé aussi sans aucune violence mais la plupart des parents ont été élevés puisque 87% des parents frappaient leur enfant il y a deux ans et encore aujourd'hui l'Observatoire de
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la violence éducative nous montre à quel point la violence envers les enfants un peu plus psychologique un peu moins physique maintenant mais la violence reste mais tout de même donc nous avons été éduqué comme ça donc nous n'avons
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pas appris pour la plupart d'entre nous à réguler nos émotions ça c'est très important ça c'est ce que je trouve génial dans ton livre parent sans s'énerver c'est que tu n'es pas du tout culpabilisatrice on pourrait dire que tu vas que tu vas dire à tous les parents
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qui sont énervés contre leurs enfants vous êtes des mauvais parents c'est pas du tout ça tu montres au contraire les parents bien sûr vous criez contre vos enfants c'est pas idéal mais c'est parce que vous avez pas régulé vos émotions et
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vous pouvez la prendre aussi on est absolument pas condamné on peut continuer à travailler au fond c'est déjà ça le sens de la méditation et tout ce que j'ai de faire par mon propre travail c'est on peut apprendre à réguler et donc tu donnes plein de
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conseils qu'est-ce que je fais et donne-moi une piste j'ai j'ai crié contre mon enfant il m'a énervé j'aurais pas dû qu'est-ce que je fais alors quand on est après voilà j'écris contre mon
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enfant donc pour montrer que tu n'es pas dans la culpabilité et que tu es pas excommunier je voulais mon premier livre en parentalité je l'ai coécris avec ma mère et c'était sur le sentiment de
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culpabilité des mères donc on a disséqué dans ce livre le sentiment de culpabilité et globalement ce qu'on a montré c'est qu'il est moindre lorsque le père prend sa charge et donc en fait ça n'a rien à voir ce
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sentiment de culpabilité il est partout chez toutes les mamans les mamans qui travaillent les mamans qui travaillent pas les mamans tout le monde surtout les femmes ont ce sentiment de culpabilité et donc il est lié à deux éléments principaux au
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défaut de compagnons qui prennent pour ce que c'est lourd c'est le sentiment de responsabilité qui est exacerbée parce que l'autre ne fait pas sa part et l'autre aspect c'est le retournement du
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sentiment d'impuissance or face à un enfant on se sent très très souvent impuissant donc quand une maman s'en coupable c'est tout de suite on a besoin de arriver à tolérer mon impuissance donc comment je peux
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oser me sentir impuissant donc c'est vraiment un travail intérieur de voilà c'est vrai il y a des choses devant lesquelles on peut juste baisser les bras on n'est pas puissant et soit on règle ça impuissance en disant
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oh je reprends le contrôle je vais prendre du pouvoir sur l'enfant je vais le pire je vais faire ceci en fait punir un enfant ça sert surtout à ça avoir l'impression qu'on a du contrôle l'impression qu'on n'est pas impuissant mais en réalité il y a des tas de choses devant et qu'elle on est impuissant et
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donc lorsque on se rend compte qu'on a fait mal à son enfant on s'arrête et dans un premier temps on constate que on a fait ça justement par un puissance
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parce que c'est clair jamais personne ne veut taper ou crier sur son enfant on se dit pas ah je vais avoir un enfant pour crier dessus non on a un enfant parce qu'on veut l'aimer parce que on veut
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l'accompagner on veut l'éduquer etc et donc là notre enfant devant son comportement on sait exaspéré je précise je me suis exespéré c'est pas l'enfant qui m'exaspère c'est moi qui
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est monté parce que mais j'ai connecte pas avec mon cerveau et compagnie et donc je n'ai pas mes capacités d'accueil des émotions non pas été musclées suffisamment donc j'ai disjoncté
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par un puissant et du coup si je vais voir l'enfant non pas avec un sentiment de culpabilité mais avec la reconnaissance de mon impuissance ça fait tout un autre rapport mais la culpabilité d'avoir
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blessé l'enfant elle est juste aussi il y a une partie de culpabilité qui est fondamentalement essentiel parce que elle me pousse à réparer et donc je vais réparer
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mais imaginons que je t'ai blessé réparer ça n'est pas oh je m'excuse mon petit non ça c'est pas du tout de la réparation ça c'est encore à mon service à moi je m'excuse je vais tenter de me
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justifier ah tu sais j'ai été exaspéré je parle que de moi ça répare pas si je t'ai blessé je t'ai dit une chose méchante ou voilà c'est toi qui est blessé et donc la parentalité qui va
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aider l'enfant à se construire à ce moment-là c'est qu'est-ce que tu as ressenti quand j'écris je vais m'intéresser à toi je vais te permettre de dire peut-être tu as eu peur peut-être tu t'es dit que je
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t'aimais plus donc on va aider l'enfant à prendre contact avec ces différentes émotions avec ce qui s'est passé à l'intérieur de lui quand on a été blessé on a besoin que d'une chose que notre agresseur
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reconnaissent non pas sans comportement sans s'en fiche mais qui reconnaissent comment ça nous a blessé parce que l'autre main ça n'est pas la violence qui est faite le trauma c'est
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la répercussion dans le corps de l'autre de la violence et donc je vais plutôt muscler ses compétences donc je l'aide à voir comment c'est après je vais lui
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dire bien sûr c'était pas mon intention que tu aies l'impression que je t'aime pas maintenant de quoi tu as besoin pour être sûr que je t'aime encore dire qu'on redonne du pouvoir à l'enfant on lui donne de la connexion et on lui
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donne du pouvoir du pouvoir d'agir du pouvoir d'avoir du sentiment d'être au contrôle de lui-même de se comprendre ça ça le fait grandir c'est extraordinaire on peut on peut même le faire nous adultes mais bien sûr mais bien sûr tu
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donnes aussi beaucoup de conseils pour non jamais de conseils c'est un truc Top Down c'est un truc une prise de pouvoir j'essaie d'éviter de prendre le pouvoir aussi trouver avec son conjoint la
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sécurité qui permet de faire face quand on est débordé alors il y a donc quand on comprend tout ça on se rend compte que aussi l'accusation de l'enfant roi l'enfant roi c'est un enfant auquel on n'a pas qu'on n'a pas éduqué donc c'est
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le compte c'est l'enfant roi ne vient pas du fait qu'on a eu l'éducation que tu recommandes basé sur la science tout ce qu'on a dit mais l'enfant roi qu'on accuse tout le temps parce qu'il y aurait pas assez de on l'aurait pas
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assez été violent non l'enfant roi c'est l'enfant qui fait des caprices parce qu'il n'a pas été il n'a pas sécurité affective et de confiance et qu'il a presque un enfant il a qu'une envie c'est grandir et donc l'enfant roi qui
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fait des caprices c'est pas c'est pas du tout c'est justement qu'il a pas pu grandir oui c'est ça et puis il a envie de grandir et de participer de manière constructive à la société ça les parents
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français ils veulent même pas y croire parce que on est pris dans ce paradigme dont tu parlais de l'enfant pervers paradigme psychanalytique finalement et c'est l'autre aspect donc un premier
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aspect je vais finir sur parce qu'on était sur les deux grandes raisons qui font que ces résistances donc la première raison c'est le parent ne peut pas réussir toujours à ne pas commettre de violence
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donc il crie parce que il a subi et parce qu'il n'a pas la capacité de régulation émotionnelle donc son enfant fait un truc il va être dans la compétition émotionnelle je dirais il va lui aussi faire une crise donc le parent crie
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hurle puni peut-être tape donc il se rend compte qu'il a eu un comportement inacceptable à l'intérieur si on ne sait pas comment faire pour
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réparer parce que tout de suite toi tu as eu cette réaction comment on fait pour réparer mais la plupart des parents ne sachant pas comment réparer il se trouve dans une angoisse à l'intérieur l'anxiété qui est
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mais j'ai eu un comportement qui a pu faire mal à mon enfant donc je suis mauvais et ça perpétue le cercle négatif et du coup il y a un processus qui s'appelle en psychologie la réduction de dissonance
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cognitive là on est en dissonance avec soi-même et ça crée sa dissonance beaucoup d'angoisse qui risque de générer des pressions machin retour sur soi et donc et bien il faut que je change quelque
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chose je suis trop en dissonance et si j'ai pas appris à tolérer mon impuissance à tolérer mes émotions à réguler mes émotions et bien qu'est-ce qui est plus facile à changer
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mon cerveau mes comportements ou bien mes croyances bien sûr c'est les croyances donc je construis un set de croyance ou finalement il faut punir les enfants c'est normal
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de crier dessus pour les faire rentrer dans le rang c'est l'enfant qui a été méchant c'est lui qui a eu un mauvais comportement et moi je suis l'éducateur qui c'est à dire qu'on va construire un narratif qui va justifier notre
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comportement mais c'est oublier que ce comportement nous ne l'avons eu que parce que nous avons été blessés nous-mêmes dans notre enfance et la deuxième raison tu y venait d'ajustement c'est la prédominance de
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encore en France de la psychanalyse la psychanalyse freudienne la canyon qui une certaine psychanalyse parce que là on pourrait on va préciser mais il y a une certaine conception de la psychanalyse et dont il faudrait parler
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tout à fait qui dit que l'enfant est un pervers et à qui il faut mettre des limites et c'est eux qui disent l'enfant roi parce que c'est logique dans ce paradis que j'ai beaucoup étudié ma mère
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était psychanalyste donc bien sûr je l'ai beaucoup dit étudier j'ai eu une excellente note en dans levée de psychanalyse à l'université parce que je la connais bien et donc cette
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cet enfant vient au monde avec des pulsions et auquel il faut mettre des freins c'est logique dans tout le système c'est à dire que c'est un paradigme on peut pas juste enlever un truc donc c'est pas la peine de dire il
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y a ça il y a ça non c'est vraiment une façon de regarder l'enfant qui est différente et dans leur monde l'enfant étant habité de toutes ces pulsions perverses polymorphes et donc ces désirs
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sexuels ce désir de mort de l'autre et bien forcément si on ne met pas une limite sans arrêt et on remarquera c'est la seule réponse il faut mettre des limites il faut mettre des limites faut mettre des
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limites on accuse souvent de dire il faut pas c'est vrai que de manière comme ça un peu joueuse je dis de mettre des limites aux enfants c'est parce que il y en a marre non pas des limites parce que interposer des limites essentielles dans
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l'éducation mais il y en a marre que ce soit la seule et unique réponse à tout mais c'est ça la réponse à tout parce que si on met pas la limite l'enfant va exploser qu'est-ce qu'il a tellement ses pulsions qui vont aller dans tous les
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sens que du coup il va avoir cette il va être dans ce qu'on appelle la toute-puissance infantile et cette toute-puissance infantile doit être confronté au principe de réalité
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mettre des limites mettre le principe de réalité pour pouvoir devenir et donc sinon il devient un enfant roi parce qu'il est tout puissant et donc c'est juste le paradigme et de même manière dans cette conception là dans ce
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paradigme là être trop près de la mer c'est dangereux évidemment oui c'est ça c'est une résistance et une résistance à l'attachement parce qu'il faut contraires créer une distance avec la mer peut-être tu peux expliquer oui
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parce que dans le monde de l'attachement la mère elle est un havre de sécurité elle est une base de sécurité elle est nécessaire dans plus il y a de proximité
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physique avec la mère plus il y a de sécurité une autre chose a été montrée aussi c'est que lorsque le père est très proche de son enfant lorsque l'enfant dort dans la chambre du père lorsqu'il y
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a cette proximité perd mère enfant la proximité du noyau il sera moins de risque d'inceste contrairement à ce que raconte la psychanalyse pourquoi parce que on ne va
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pas avoir un désir sexuel envers quelqu'un qui est notre enfant il faut que ce soit quelqu'un d'extérieur de loin pour éprouver ce désir et donc la réalité des
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études montre que la proximité affective et Boris cyrunique la rappeler la proximité affective du père et de l'enfant et de la mère et de l'enfant protège de l'inceste
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mais dans le monde des psychanalystes c'est le contraire puisqu'il préjuge que l'enfant va être incestuel par excellence et que à peine il est né il est déjà pervers pour les morphe c'est-à-dire qu'il va tout de suite
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chercher si c'est un petit garçon à faire l'amour avec sa mère et à tuer son père et donc il va être pris dans ce que Freud a appelé ce complexe de DIP qui est un concept qui n'est plus
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utilisé il n'est plus considéré comme valide que en France erreur de Freud c'est peut-être le est-ce que c'est une erreur disons que c'est une erreur qui la commise de sciemment mais forcément ou donc parce
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que faut rappeler que faut rappeler que Freud au début voit des jeunes en particulier des jeunes filles qui lui parlent qu'elles ont été victimes d'abus et qu'à un moment il pense que
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c'est vrai et que et que le trauma et que le trauma de l'adulte vient qu'il a subi des violences d'autant que il a été à Paris il a travaillé avec Charcot et il a vu des bébés de deux ans avec
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l'anus éclaté il a vu des des vagins complètement dévastés il a vu réellement des cadavres de tout petits-enfants de bébé qui ont été violentés par leurs
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parents donc il est revenu ensuite ah chez lui avec cette conviction que c'était vrai que oui lorsque que que les violences sexuelles commises sur les
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enfants et sur les bébés existaient et étaient extrêmement graves et allait impacter ça pouvait tuer un bébé ça pouvait aussi l'impacter sur toute sa vie et lorsque il reçoit ses femmes névrosées il se dit ben oui elles ont
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raison c'est ça il va changer il va changer et il va dire au contraire que c'est qu'un fantasme et ça c'est peut-être je sais pas comment dire c'est quand même la moi je crois que c'est
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quand même une des fautes originaires de la pensée de Freud c'est quelque chose de culpabiliser toute sa vie parce que il y a quelque chose qui m'a beaucoup touché Jeffrey moussaïf meisson qui a été au café l'enquête dans les archives
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de Freud un infreuil lui a ouvert la maison de Freud et il a pu donc être chez lui il a ouvert le tiroir supérieur du bureau de Freud et dans ce tiroir il y avait les lettres des femmes qui
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décrivaient des violences subies et donc ça pour moi c'est très émouvant parce que ça montre que Freud a conservé ses lettres jusqu'au bout comme s'il y avait un doute comme s'il y avait un doute qui le savait parce que
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dans sa correspondance afflice qu'il a voulu détruire il a détruit toutes les lettres que fils lui a envoyé son ami wilhem-lys mais Marie Bonaparte a protégé les lettres que
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que flics avait reçu deux feuilles et donc nous avons ces lettres aujourd'hui elles ont été mis sous embargo mais Jeffrey mousef Messenger avait beaucoup édulcoré les lettres pour
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justement évacuer toute cette partie là mais Jeffrey a eu l'autorisation d'exhumer tout ça et il a publié la totalité des lettres de fils donc enquête aux archives Freud et c'est fascinant de voir l'évolution
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progressive petit à petit truc de comment ça dire mais parce que la première fois que Freud a dit devant tout un parterre de ses confrères que la
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cause de la névrose était le trauma la violence subit de la part d'un adulte et le plus souvent le père il y a eu un froid total il n'a pas été
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applaudi il a été rejeté et donc on sait on l'a dit au début de cet entretien le pouvoir du rejet comment ça a pu lui faire mal à Freud et comment on est prêt à
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pour être réintroduit dans cette société et donc fruits de l'écris l'explique affleliss il dit mais si je ne change pas cette théorie je ne vais jamais être fameux je ne vais jamais
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développé ma notoriété je n'ai jamais être accepté par les autres c'est terrible c'est terrible c'est un moment terrible parce que parce qu'on voit toutes les conséquences que ça va avoir pendant un siècle mais ça il l'a
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pas anticipé évidemment mais juste il était la prisonnier de ce n'est pas être je vais pas être accepté par les autres je peux pas supporter ça et puis une autre chose est arrivée c'est que il dit à fils si je continue de dire que c'est
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le trauma et les violences sexuelles subies qui ont déclenché les problèmes et bien je vais être obligé d'accuser de trop nombreux pairs et il ajoute dans
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mon propre père et il dit que son frère a été contraint à faire une fellation à son père et que deux de ces deux sœurs aussi ont été
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donc nous le savons parce que Freud le dit dans la lettre que c'est son frère et ses deux sœurs ont été contraintes de faire une fellation au père de Freud on ne sait
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pas si Freud a subi ça aussi peut-être pas peut-être on sait pas mais au moins il était témoin de ça et il est dit je ne veux pas ça et pour protéger son père protéger pas son père du tout protéger
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l'image de son père il a construit le concept complexe de DIP il a renversé finalement tout en lui laissant une petite piste parce que là
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il voulait tuer son fils à la base et qui veut se marier ça n'est pas l'enfant qui veut se marier avec sa mère dans la vraie histoire de DIP c'est la mère donc quelque part je me dis aussi peut-être qu'il nous a fait un jeu de piste le
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Freud c'est à dire que condamné et condamné parce qu'il a abusé sexuellement il est invité chez un roi et il abusé de son fils et donc c'est
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pour le punir que son sa destinée lui sera néfaste c'est ça donc il y a toute une violence de comprendre toute la violence
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c'est dommage parce que la psychanalyse a des ressources prendre soin de l'enfant penser qu'il faut l'écouter moi je suis très étonné que que Goldman se revendit comme
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psychanalyse et de revendique le Time Out parce que c'est quand même à mon avis le contraire de ce cas de positive la psychanalyse qu'il devrait être quand même l'écoute de la parole de l'enfant l'écoute de l'enfant et que c'est quand même épique il y a eu plein d'autres
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après dans après Freud il y a plein de psychanalys ferenzi qui ont essayé de prendre en compte l'enfant donc là il y a quelque chose de d'un peu c'est tragique les
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psychanalyses qu'on entend sur le devant de la scène sont des psychanalystes rigide sur cette histoire d'enfants de règles alors qu'il que lorsqu'on lit plein d'autres psychanalyses il y a
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beaucoup d'ouvertures et que ça aurait pu serait pu débouchés sur autre chose pour finir notre entretien je trouve important d'essayer de un autre aspect central de
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ton travail qui est très éclairant c'est de comprendre pourquoi aujourd'hui il y a tant de difficultés s'il y a tant d'enfants qui sont qui sont en difficulté c'est aussi parce que
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le mode de vie des enfants a énormément changé moi je m'étais j'avais lu il y a une quinzaine d'années avec stupeur un livre qui montrait que les enfants ne jouaient plus dehors et qu'on était la
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première génération d'enfants que les parents pour pas prendre de risques laissent les enfants à la maison alors que les générations d'enfants montaient dans les armes se cachette boue et que ça a des conséquences énormes sur le
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développement de l'enfant peut-être on peut explorer parce que ça va mettre comprendre énormément de choses de ce qui se passe aujourd'hui le daccuser les parents ça serait beaucoup mieux de comprendre que c'est pas tant la faute
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des parents que de la structure générale sociale dans lequel les enfants grandissent aujourd'hui c'est essentiel parce que il y a quand même une réalité sur laquelle surf c'est
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ses attaques c'est que les enfants d'aujourd'hui font des crises majeures deviennent intolérants à la frustration ont beaucoup de mal à réguler leurs émotions mais aussi comment ça a peiner
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sur le plan de la logique qui réussissent moins bien à l'école enfin on voit de grosses difficultés mais je me méfie toujours des choses trop simplissent et trop rapide qui dit
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oui c'est parce qu'il manque de limite donc la le reproche de la perte de l'autorité on l'entend de toutes les générations depuis des lustres même des milliers
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d'années donc au-delà de ça qu'est-ce qui se passe parce que il y a quand même une réalité aujourd'hui les enfants ne sont plus ceux d'hier et bien il faudrait plus longtemps mais il y a vraiment une
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multiplicité de raisons mais tu en as nommé une déjà c'est le manque d'extérieur le manque de nature le manque de ne pas pouvoir guérir un paysage et cette société hyper
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protectrice qui fait que on coupe les arbres ou bien dans les écoles on fait en sorte que il y a un tronc mais surtout pas que les enfants puissent grimper dessus or on sait à quel point
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grimper un arbre va aider à permettre à tout le système oculomoteur de se construire va nous permettre de mieux mesurer les profondeurs et une des raisons pour lesquelles les enfants sont brutaux
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aujourd'hui ce qui ne savent plus réguler leurs mouvements ils ne savent pas monter grimper à un espalier une fois par semaine dans le gymnase c'est pas du tout pareil que de grimper un arbre ou en même temps que j'attrape
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c'est la sûr quand même je vois une oh j'entends une hirondelle j'entends je vois je sens l'une brise sur mon visage c'est à dire que c'est un environnement multisensoriel qui meurt à intégré toute
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ma sensorialité avec ma musculature nous sommes des êtres nous avons beaucoup de réflexes que nous avons à intégrer progressivement nos sens se construisent justement en coordination avec le
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système réflexe et le système moteur qui se développe la motricité volontaire se développe petit à petit et donc tout ça ça se construit le manque d'extérieur nous rend myope
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donc aujourd'hui c'est une épidémie de myopie il y a une dimension de la myopie qui est héréditaire mais il y a aujourd'hui près de 50% des petits Français qui sont myopes c'est beaucoup
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plus que l'hérédité en Corée à Séoul c'est 80 plus de 97% des enfants qui sont myopes qui se sont quand même posés des questions là c'est pas de l'hérédité ils ont regardé est-ce que c'est les écrans c'était la première
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piste c'est pas les écrans en réalité c'est simplement c'est que à Séoul les enfants étaient dans des appartements élevé en appartement et élevé dans un endroit où il y a plus de nécessités de
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d'accommodation loin très loin après on est toujours entre quatre murs plus la quantité de lumière n'est pas là quand vous êtes dehors c'est 100 000 luxe qui tapent sur les yeux et en fait les yeux
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l'oeil se la myopie c'est l'oeil qui devient trop long et donc la conformité de l'oeil se fait grâce à la quantité de lumière qui vient à l'intérieur on n'a jamais plus de 10 minutes et encore et
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donc il y a pas assez de lumière à l'intérieur d'un appartement pour développer l'oeil mais donc on voit que c'est bien au-delà de juste l'enfant et pas intolérant à la frustration parce qu'on n'a pas été autorité avec lui sans rien avoir il y a aujourd'hui
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25% de capacités cardiaques en moins je viens de lire une étude mais qui m'a alors absolument mais c'est terrible les enfants jouent beaucoup moins qu'avant à cause de cela c'est plutôt à cause des écrans alors qu'on sait aujourd'hui
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qu'on sait que les capacités de jouer de jeu d'imagination dans toutes les formes de jeu jouer ça prend des règles oui parce que des règles il y a des règles jouer c'est apprendre à réguler ses
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émotions jouer c'est apprendre à développer son imaginaire donc les enfants jouent moins alors que dans toutes les cultures depuis toujours l'enfant joue donc là c'est dramatique et à l'UNESCO à la Conférence mondiale
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de l'éducation de la petite enfance il a été vraiment rappelé par l'ensemble des spécialistes présents que avant 6 ans le jeu est le moyen essentiel pour
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apprendre et que les technologies numériques sont intéressantes et que nous avons vraiment être attentifs à ce que un enfant il apprend d'abord par le jeu physique les
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quantités il va jouer avec une table pour mesurer en fait il se met dans une dans un carton pour en fait il explore de manière physique son environnement pour intégrer toutes les dimensions qui
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seront ensuite des dimensions logiques donc on fait des maths quelque part aussi grâce à son corps par le jeu le jeu comme tu le dis c'est vraiment le métier de l'enfant c'est le
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travail de l'enfant c'est jouer en jouant il intègre tout ce dont il a besoin il muscle ses compétences qui le rendront très performant à l'école mais je me souviens mais tout le temps sans m'arrêter c'était du matin au soir
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on sait aussi l'impact les ravages de la quantité de sucre que qu'on les enfants sur leur capacités attentionnelles etc aux puissances des lobbies moi ce qui me
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fascine dans mon livre un zeste de conscience dans la cuisine je relate une expérience qui a été menée sur 800 000 enfants à New York sur 4 ans et qui a
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montré de manière très claire que lorsque la cantine on diminue la quantité de sucre et qu'on augmente les vitamines et les oméga 3 etc c'est à dire quand on
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fournit une nourriture saine au cerveau en ne modifiant que ce moment de la cantine réduction drastique des violences et des incivilités et une augmentation des
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compétences académiques que jamais n'avait été vu dans toute l'histoire des États-Unis c'est quand même une expérience on se dit mais et le seul discours qu'on a
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c'est si on avait on était plus sévères on aurait des meilleurs résultats c'est juste mais d'une ignorance sauf que cette étude c'était dans les années début 80
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comment ça se fait et paru en 84 je crois comment ça se fait que toutes les écoles ne suivent pas ça maintenant le lobby du sucre les lobbies sont beaucoup trop importants l'industrie
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agroalimentaire fait un lobbying qui ne permet pas à la science d'être entendu et puis c'est trop dur pour les parents on se dit ben le sucre c'est comme une gentillesse etc non écoute merci
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infiniment j'espère que ce panorama donne rendu aux gens de de lire tes livres de les relire et de comprendre tout l'enjeu qu'il y a derrière cette
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question qui pose qui est vraiment un choix de société est-ce que nous voulons un monde démocratique respectueux et qui vise à éduquer à s'éduquer et avoir qu'on peut
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grandir et voilà j'espère que grâce à cette entretien les gens y verront plus clair merci beaucoup merci Fabrice pour cette entretien et pour tous tes entretiens qui qui nourrissent et qui
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aident à penser on a besoin de penser et pas d'être trop réducteur merci merci d'avoir suivi ce dialogue qui je crois que vous l'avez vu être un peu un moment important dans
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l'histoire de la chaîne et de ce que j'essaye de faire tant on l'a vu avec Isabelle la question de l'éducation repose sur tellement de questions de paradigme fondamentaux aujourd'hui et
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qu'au fond tout mon propre travail sur la méditation l'hypersensibilité et l'enfant intérieur repose sur les mêmes données que nous avons vu dans cet épisode n'hésitez pas
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à vous abonner à faire vos commentaires à dire ce que vous pensez c'est toujours un plaisir de vous lire et je vous dis à très vite
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