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entre les femmes et les hommes les inégalités sont partout [Musique] à la fin du 19e siècle déjà Hubertine Auclair militait pour les droits politiques des femmes en 2009 la région
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Île-de-France des associations collectivités et syndicales créent le centre Hubertine Auclair pour agir concrètement en faveur de l'égalité femme homme à travers 4 missions d'abord
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le développement d'un centre de ressources et d'échanges avec l'égalité une banque de ressources uniques et participative notre centre propose de nombreux outils en libre accès nous
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produisons des études d'innovantes et nous organisons des événements ouverts à toutes et à tous ces connaissances et ses rencontres alimentent notre réseau afin d'agir auprès des collectivités en assurant par exemple la formation des
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élus et des agentes et agents ou en accompagnant les associations et les syndicats au montage de projet construire l'égalité passe aussi par l'éducation nous soutenons les démarches de toutes celles et ceux qui veulent
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agir dans le champ éducatif en proposant notre expertise à travers des et des campagnes de sensibilisation auprès du jeune public parce que déconstruire les représentations sexistes auprès des plus
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jeunes c'est déjà agir efficacement pour lutter contre toutes les formes de violence faites aux femmes grâce à l'observatoire régional des violences faites aux femmes et aux côtés des professionnels sur le terrain nous améliorons la connaissance par exemple
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en décryptant le cyber sexisme et les cyber violences pour mieux repérer et protéger les femmes victimes de violence à travers ces quatre missions le centre hubertino claire et ses membres structure un écosystème unique pour
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construire et diffuser une culture de l'égalité en Île-de-France [Musique]
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voilà donc pour le centre bertinoclair un petit peu qui on est donc un organisme associé de la région Île-de-France une petite équipe d'une quinzaine de personnes j'en profite pour remercier mes collègues Anna Clara Valla et Eric Vimard et billot qui sont avec
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moi aujourd'hui et qui vont vous répondre répondre à vos questions sur le chat et m'aider dans l'animation de ces webinaires sur l'éducation à l'égalité ça a été présenté dans la vidéo mais pour dire qu'on travaille sur trois actes la production de connaissances la
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création la promotion d'outils éducatifs et puis la formation des professionnels qui se décline par exemple avec ce type de webinaire mais aussi avec des formations qu'on propose en personne dans nos locaux à Saint-Ouen et puis
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aussi dans les établissements scolaires d'Île-de-France aujourd'hui notre sujet sur les violences sexistes sexuelles on le propose par exemple dans le cadre d'une formation de deux jours qui nous permet vraiment d'aller plus loin d'échanger de se mettre beaucoup plus en
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situation que l'introduction qu'on va avoir aujourd'hui donc vous pouvez en tant que personnel de l'éducation nationale vous inscrire à cette formation de deux jours qui a lieu dans locaux à Saint-Ouen ce printemps
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pour vous en dire juste quelques mots sur nos dernières parutions parce que en 2022 2023 on a pu travailler sur de plusieurs documents je pense qu'ils sont super intéressants la première c'est une étude sur les freins à l'orientation des filles dans les filiales informatiques
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et numériques du lycée donc une étude sociologique qu'on a mené sur trois ans avec une équipe de recherche de l'agence phare qui est en ligne sur notre site et puis qu'on va aussi vous présenter lors du dernier webinaire de l'année donc au
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mois de mai il y aura un webinaire on va passer deux heures pour vraiment repartir de ces constats qui sont en fait les constats d'études que les choix d'orientation des jeunes sont encore très marqués par le genre et ce qui est aussi très inquiétant que l'expérience
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de l'enseignement des matières informatiques et numériques au lycée va remettre en conformité les choix des filles qui s'est orientés vers ces filières vers des choix qui sont plus en lien avec leur genre et ce qui est
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attendu d'elle en tant que jeune fille donc on aura l'occasion de vous présenter cette étude au mois de mai le deuxième est un guide sur les espaces scolaires au prisme du genre qu'on a présenté lors du dernier webinaire au mois de novembre il est en lien en ligne
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sur notre site donc n'hésitez pas à aller le consulter ou à regarder en replay le webinaire et puis le troisième document qu'on vient de sortir à la en ce début d'année c'est le même manteau mettre en place des actions pour favoriser l'égalité fille garçon et
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lutter contre le sexisme et les lgbtqia phobie c'est la mise à jour d'un document que le centre édite depuis 2012 qui était précédemment mettre en place des actions pour favoriser l'égalité fille garçon et là on l'a enrichi pour
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ajouter la lutte contre le sexisme contre les violences sexistes et sexuelles et puis la lutte contre les discriminations ou les violences à caractère lgbtqiaphobe donc n'hésitez pas à vous en saisir pareil il est en ligne sur notre site le but c'est de
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vous aider à avoir toutes les informations les textes les articles du code de l'éducation toutes les circulaires quelques chiffres quelques notions sur ces sujets et puis un outil de diagnostic avec des indicateurs qu'on vous propose et des ressources pour
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pouvoir travailler sur ces thèmes le cycle de webinaire on en a parlé donc dans lequel s'inscrit ce webinaire le webinaire d'aujourd'hui pour vous dire qu'il nous restera ensuite trois autres webinaires le prochain le 8 février sur
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le cyber sexisme chez les jeunes avec ma collègue Anna Clara qui est là aussi avec nous aujourd'hui et puis ensuite en mars et en avril en mars pour mieux accueillir les jeunes lgbtqia plus et en avril la présentation donc de l'étude
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sur les freins à l'orientation des filles dans les filières numériques et informatiques du lycée n'hésitez pas à vous inscrire comme pour celui-ci c'est en ligne sur notre site il faut s'inscrire à chaque webinaire une nouvelle fois
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je profite aussi que vous soyez nombreux pour vous parler d'une autre action du centre hubertineau claire qui pourrait vous intéresser on organise tous les ans un concours de podcast en collaboration avec l'association ONU femme France qui
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s'appelle ton podcast pour l'égalité qui s'adresse à des jeunes en groupe ou non entre 14 et 18 ans qui peuvent être dans un cadre scolaire ou dans un autre cadre et c'est un concours de podcast très court de 3 à 5 minutes sur lesquels on
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propose trois thèmes donc cette année les trois thèmes sont les droits et les représentations des personnes lgbtqia plus dans l'histoire le deuxième éducation à la sexualité éducation à l'égalité et le troisième égalité femme homme et en jeu climatique voilà le but
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c'est de permettre à des jeunes de se saisir d'un de ces thèmes de réaliser un podcast le format est libre à part par rapport à la durée voilà donc ça peut être une chouette façon de pour vous de
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mener un projet avec avec un groupe un groupe d'élèves ou de proposer ce projet à vos élèves voilà donc n'hésitez pas à l'école les pouvez envoyer vous inscrire et envoyez vos productions jusqu’au 29
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avril et vous retrouvez sur le site ton podcast pour l'égalité plein d'informations à la fois sur la forme comment faire pour enregistrer des sons faire du montage et aussi sur le fond sur les trois thèmes on essaie de donner le plus possible de ressources pour
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pouvoir participer au concours un petit mot peut-être avant de commencer le webinaire à proprement parler pour vous dire voilà on va on sera ensemble jusqu'à 16h donc pendant deux heures le but de ce webinaire est
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vraiment que ce soit une introduction à la question des violences sexistes sexuelles axées sur les violences qui sont vécues par les élèves donc avec différentes parties un peu de savoir de quoi on parle qu'elles peuvent être les conséquences des violences sexistes
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sexuelles un petit point sur le cadre légal et puis vous donner un peu des ressources pour savoir comment on peut agir suite à des violences sexuelles face à des violences sexuelles agir en prévention également au niveau de au
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niveau des classes d'abord pour deux petits points d'attention particulièrement lien avec ce sujet on va parler donc de violences je vais parler violences sexistes sexuelle
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pendant ces deux heures donc n'hésitez pas à voilà c'est des sujets qui sont pas forcément facile n'hésitez pas à vraiment prendre soin de vous en cas de problème voilà de se dire qu'il sait
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bien de pouvoir prendre un petit peu de recul se prévoir quelque chose de sympa après voilà ça va être des sujets qui bousculent un petit peu et puis pour vous dire que ce sera qu'une introduction donc il y a de nombreuses ressources et je vais mentionner de
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nombreuses ressources qu'on vous enverra ensuite par mail donc comme vous êtes inscrit au webinaire vous recevrez un mail avec la liste des ressources qu'on a évoqué nous mais aussi les ressources qui vont être évoquées dans le chat éventuellement par d'autres participants participantes
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voilà là c'est vraiment un cadre introductif qui malheureusement en deux heures on pourra pas être exhaustif et puis un petit point voilà pour le début pour parler de
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pour un peu répondre à une question qui arrive souvent la question des violences faites aux hommes oui évidemment il y a des hommes qui sont victimes de violence là notre sujet c'est vraiment les violences sexistes et sexuelles qui s'inscrivent dans un contexte d'une
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société sexiste plus large et qui touche de façon disproportionnée les femmes par rapport aux hommes et dont les auteurs sont de façon vraiment très majoritaire des hommes donc c'est pour ça qu'on va se concentrer là dessus parce que c'est
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ça ça traduit d'une réalité indéniable voilà pour commencer je vous propose donc une petite partie un peu introductive essayer de comprendre de quoi on parle quand on parle des violences sexistes et sexuelles et je
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vous propose alors on est beaucoup mais d'essayer de faire ça sous la forme d'un chat donc il y aura plusieurs questions vous pourrez poser vos questions répondre via le chat ou dans tous les cas réfléchis un peu aux différents points que je propose
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alors pour commencer l'axe étant évidemment de d'essayer de se concentrer sur les les personnes les élèves les jeunes victimes de violences sexistes sexuelles une petite question de question sur l'ampleur des violences vécues à votre avis est-ce que les
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femmes demandent de 25 ans sont plus ou moins concernés par les violences sexistes sexuelles que les femmes de plus de 25 ans donc voilà il y a plusieurs options est-ce que c'est beaucoup moins plutôt moins pareil
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beaucoup plus ou plutôt plus voilà donc là tout le monde certaines personnes disparait plus beaucoup plus plutôt plus voilà c'est l'idée c'est de déconstruire l'idée reçue qu'on pourrait avoir cette
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idée effectivement les femmes de moins de 25 ans ne sont pas épargnés ou ne sont pas moins concernés par les violences sexistes et sexuelles que celles plus âgées et en fait on va avoir des chiffres et sont même beaucoup plus concernés par ce type de violence
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la deuxième question combien de jeunes femmes victimes de violences conjugales de moins de 25 ans n'en ont jamais parlé donc là je propose différentes statistiques 18% 28% 38% ou 48% selon
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vous donc tu vois des chiffres plutôt élevés dans le chat 38 48% . ouais on est malheureusement pas très optimiste effectivement c'est 38% donc je vous en dire un petit peu plus sur ces chiffres le premier pour répondre à
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la première question ce qu'on constate c'est que les femmes sont davantage exposées aux violences et ce dans tous les cadres où on a des violences donc ça c'est des chiffres d'une enquête large qui a eu lieu en 2000 sur les violences
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faites aux femmes et on constatait de manière très claire que les femmes donc là la donnée qu'on avait c'était de 20 à 24 ans était largement sur représenté parmi les victimes de violence dans tous les contextes
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sur les violences dans le couple ça c'est des données qui sont intéressantes on en a très peu là il y a une étude qui a été une enquête qui a été menée par l'association en avant toute et le média les petites gloss en 2021 qui avait fait
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émerger des résultats assez inquiétant sur la violence au sein des jeunes coupes donc qui montrait que 90 % des jeunes filles de 12 à 24 ans avaient déjà subi des violences au sein de leur couple et notamment une sur deux que
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c'était déjà senti obligé d'avoir des relations sexuelles ou d'effectuer certaines pratiques par peur que son partenaire la quitte ou qu'il ne l'aime plus donc on voit bien que c'est compliqué quand on parle de de contraintes de menaces de violence en
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fait voilà c'est aussi par par peur de ne plus pouvoir être dans cette relation que la personne nous quitte c'est des choses qui sont plus compliquées que elle a dit non elle a dit oui donc
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c'était ok par exemple voilà et puis le dernier de la dernière chiffre que je vous ai présenté seulement 62% de ces personnes qui avaient été interrogées qui avaient subit des violences sans leur couple on avait parlé à quelqu'un donc une vraie question de réussir à
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repérer ces violences à faire en sorte qu'on puisse accueillir cette parole pour pouvoir aider les personnes qui sont victimes de violence deuxième question il y a déjà la réponse donc c'est plus facile sur la réponse
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pénale donc la première question la réponse est donnée quel est le pourcentage de victimes de violences sexistes sexuelles qui ont porté plainte c'est peut-être quelque chose que vous saviez c'est donc 10% seulement de
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victimes qui ont porté plainte et puis la deuxième question une présomption de non consentement dans les cas d'inceste a été ajouté dans la loi en quelle année selon vous en 2006-2011 2016 ou 2021
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elle va quelques réponses effectivement c'est dans l'actualité dans l'actualité récente donc c'est bien en 2021 que cette présomption de non consentement a été ajoutée dans la loi pour dire que il y a des évolutions
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législatives qui sont encore très très récentes sur ces sur ces questions là que la loi protège les victimes mais pas depuis très longtemps sur le chiffre sur les violences exter sexuelles ce qui est important de
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retenir c'est que ce sont des violences qui sont sous-estimées peut déclarés en fait on a très peu de données là dessus toutes les données qu'on a nous font nous laisse à penser que il y a énormément de violences sexistes
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sexuelles beaucoup plus que ce qu'on arrive à comptabiliser et en particulier sur les mineurs il y a très très peu de données je vous le disais tout à l'heure donc c'est très difficile de pouvoir objectiver avec des chiffres ces données qui restent très peu reportés au pouvoir
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public et donc on a assez peu de données pour pour pouvoir agir là-dessus ce qu'on sait par contre des données qui existent c'est que seulement une femme majeure victime sur 10 à déposer plaintes ça c'est des chiffres d'enquêtes du ministère de l'Intérieur
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donc c'est très très peu certes c'est en augmentation et c'est la statistique que je vous donne ensuite plus 37% de plaintes pour violences sexuelles depuis 2017 donc il y a
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vraiment on en parle de cet effet de de libération de la parole ça se traduit dans les faits et notamment par les plaintes qui sont déposées mais par contre quand on regarde ce qu'il se passe ensuite on voit bien que la majorité des plaintes n'aboutit pas ne
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mènent pas à une condamnation et même qu'il y a eu une baisse de 40% des condamnations pour violence sexuelles en dinant donc c'est quand même assez inquiétant quand on voit qu'il y a une augmentation des plainte mais en même temps une baisse des condamnations voilà
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donc avoir en tête quand on parle de la réponse pénale j'ai mis à droite de visuelle le premier vous le connaissez peut-être un service visuel qui parle des des personnes qui commettent des viols des victimes de viol donc le
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premier grand carré c'est tous les viols le deuxième petit carré c'est les viols qui ont été rapportés à la police ensuite ceux qui ont eu un procès et enfin les personnes qui se sont retrouvées en prison donc c'est un
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schéma qui est utilisé souvent pour montrer un peu l'ampleur du phénomène par rapport à aux personnes qui sont véritablement punies qui nous vient à des États-Unis ce graphique mais on peut aussi retrouver ça en France et là je
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vous renvoie vers le documentaire justice donc vous le visuel en dessous qui a un documentaire de france télé qui suit le parcours de différentes femmes victimes de violences sexuelles et donc on les suit depuis le début le dépôt de
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plainte pour voir comment leur dossier avance ce qui se produit pour elle c'est vraiment un documentaire passionnant n'hésitez pas à le regarder sur la deuxième question donc on parlait de la présomption de non consentement en
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cas d'inceste effectivement important à savoir que les il y a la loi en fait sur ces questions là et assez récentes c'est seulement en 1980 que le viol est
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reconnu comme un crime et en 1992 que le les violences au sein du couple sont reconnues en tant que tel donc tous ces choses sont très récentes et il y a encore des évolutions législatives en 2021 a été ajouté à la loi à la
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présomption de non consentement pour les mineurs victimes de violences sexuelles c'est à dire en fait qu'il n'est plus besoin de prouver qu'il y a eu violence menace ou contrainte ou surprise pour parler d'une agression sexuelle ou d'un
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viol sur sur des mineurs dans certaines conditions comme vous le voyez c'est pas uniforme ça dépend voilà de la situation mais donc montrer qu'il y a encore des choses qui sont en mouvement des
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revendications aussi certainement des victimes des associations qui allaient les victimes pour qu'elles soient mieux protégées donc la loi évolue et tout ça reste très récent une dernière question sur le rôle des établissements scolaires puisque c'est
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le sujet aussi qui nous rassemble en cas de violence sexualité sexuelle première question est-il possible pour un établissement d'agir suite à la défi diffusion de contenu intime sans le consentement d'un ou d'une élève par un
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ou une autre élève donc par exemple un nude imaginons une photo intime qui serait diffusée sans le consentement de la personne qui l'a pris par d'autres élèves est-ce que dans ce cas là un établissement scolaire peut agir
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alors j'ai vu plusieurs oui dans le dans le chat des oui enthousiaste quelques noms également on va avoir un petit peu comment on sait pas c'est le but aussi de ce webinaire la réponse est oui je vais vous le dire
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un petit peu plus pourquoi et comment la réponse est oui et puis la deuxième question est-ce qu'un établissement peut sanctionner un élève accusé de violence sexy ou sexuelle sur un autre élève alors que la procédure pénale est en cours
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selon vous est-ce que c'est possible ouais c'est un petit peu plus mitigé il y a une majorité de oui mais il y a aussi aussi quelques noms donc la réponse est oui et en fait je réfléchissais en préparant ce webinaire
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s'il y a une chose que j'aimerais qu'on retienne collectivement de ces deux heures c'est vraiment ce deuxième point donc c'est pour ça qu'on en parle on en parle dès le début je vais vous donner les ressources pour pouvoir pour pouvoir y répondre donc la première est-ce qu'il
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est possible d'agir suite à la diffusion de contenu intime sans le consentement par un ou une autre élève la réponse est oui donc là je vous renvoie vers la source donc du ministère en fait le principe c'est que certes cette acte a eu lieu en
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dehors de l'établissement mais il concerne des élèves dans leur qualité d'élèves et il a un impact sur le climat scolaire et sur les conditions d'apprentissage d'un ou d'une élève donc il est de la responsabilité de l'établissement d'agir ça c'est ce qui
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est écrit de façon très clair noir sur blanc sur le petit guide que vous voyez on vous enverra en toutes ces ressources par mail le protocole de faire la fiche de prise en charge des cyber violences en collège en lycée c'est vraiment là je l'ai reformulé pour que ça soit un petit
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peu plus court et c'est vraiment ce qui est écrit donc il est clair que l'établissement à une responsabilité pour agir pour protéger les élèves et pour s'assurer que ça ne va pas impacter le fonctionnement de l'établissement et les conditions d'apprentissage des
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élèves sur ce qu'on peut faire on va y revenir parce qu'on va parler longuement de ce qu'on peut faire pour pour agir auprès des victimes et agir auprès des élèves qui sont responsables de cette situation est sensibiliser au sens large
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je voulais juste des maintenant vous partager une autre ressource on y reviendra alors de notre webinaire du 18 février mais au centre-vertino claire on a créé une fiche pratique que faire en cas de diffusion de contenu intime en
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ligne qui vous permet vous en tant qu'adulte pas forcément expert expert de tous les réseaux sociaux du fonctionnement d'Internet etc d'avoir vraiment des clés pour pouvoir signaler les contenus pour les faire retirer sur
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les différentes plateformes via des services du gouvernement pour vous faire accompagner par des associations spécialisées pour savoir ce que dit la loi donc n'hésitez pas vraiment à vous à vous pencher sur cette sur ce sur cette
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ressource qui est en accès libre aussi sur notre site pour pouvoir concrètement savoir comment aider la victime tout le monde évidemment en partant de ses souhaits de ce qu'elle veut et de ce dont elle a besoin à ce moment-là à son
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rythme sur la deuxième question donc est-ce qu'il est possible de d'entamer des procédures disciplinaires alors que il y a une des poursuites pénales en cours
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dans un cas de violence entre élèves là aussi les textes sont très très clairs et là je vous renvoie vers cette circulaire de 2014 relative à l'application de la règle des mesures de prévention et de sanctions ici aussi j'ai un peu reformulé mais il y a des
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phrases qui sont extraites mot pour mot de la circulaire dont la première l'approche les procédures pénale et disciplinaires sont indépendantes donc ça c'est vraiment un principe fort ces deux procédures qui sont indépendantes il peut y avoir des poursuites pénales
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il peut ne pas y en avoir ça n'impacte pas le fait qu'il y ait des poursuites des des procédures disciplinaires au sein de l'établissement scolaire ce n'est pas parce que le procureur de la République ou la procureur de la République décide de ne pas donner suite
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à une plainte qu'il ne peut pas ou qui ne doit pas et avoir de procédures disciplinaires au sein de l'établissement l'inverse c'est pas vrai si la justice décide de mesures qui concernent l'établissement L'établissement est obligé de les
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appliquer ça c'est sûr il est possible de suspendre une procédure disciplinaire et là encore je reprends le vraiment le texte de la circulaire seulement dans un cadre très précis et d'ailleurs c'est possible et
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non obligatoire et ce cadre il faut que deux situations de conditions soient remplies la première et poursuite pénale sont effectives c'est à dire que seulement le fait que un ou une élève est déposé plainte ou qu'on ait fait un signalement ça n'est pas suffisant il
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faut qu'il y ait eu des auditions voilà d'autres d'autres éléments de début d'une enquête qui montre que les poursuites pénales sont effectives et il faut également qu'il existe une contestation sérieuse sur la matérialité
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des faits ou sur la imputation à l'élève en cause donc si ces deux conditions ne sont pas réunies l'établissement ne peut pas suspendre une procédure disciplinaire voilà on peut pas dire non mais cet élève à porter plainte donc on
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attend que la justice soit rendue soit faite avant de faire quoi que ce soit dans l'établissement ça les textes sont très clairs à ce sujet voilà le texte c'est aussi que et là je l'ai recopié dans toute la mesure du possible il est préférable que le conseil de discipline
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se prononce sans délai donc voilà c'est important de d'avoir ça en tête et surtout de se dire que le plus important c'est la protection des élèves qui sont qui sont victimes de violence le texte détaille un petit peu plus donc
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n'hésitez pas à aller voir pour pour voir tous les détails sur les personnels donc c'est pas forcément l'axe de notre webinaire mais je pense que c'est quand même important de de le dire en rapidement que les établissements scolaires ont aussi une
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obligation de protection de leur personnel tout ça qui découle du plan national d'action pour l'égalité professionnelle de l'éducation nationale de l'enseignement supérieur et de la recherche qui a dans ses axes la lutte
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contre les violences sexistes sexuelles donc vous avez à votre service une personne qui est référente par Academy que vous pouvez solliciter en cas de violence xtexuelle envers vous donc une personne qui est en charge de vous
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protéger vous bénéficiez aussi de la protection fonctionnelle c'est à dire que votre employeur vous enfin votre constitution vous protège et peut mettre en place des mesures conservatoires doit mettre en place des mesures conservatoire si et quand vous êtes
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victime de violence la protection fonctionnelle permet aussi de se faire rembourser des frais d'avocat que les frais d'avocats soient pris en charge par par l'institution donc c'est quelque chose auquel vous
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avez le droit aussi dans ce cadre là de violences sexistes et sexuelle il y a aussi des associations qui peuvent vous aider l'association européenne contrôlait violences faites aux femmes au travail le Défenseur des droits notamment sur ces questions les
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questions de harcèlement sexuel et puis les CIDFF les Centres d'Information sur les Droits des femmes et des familles qui sont des lieux de conseils juridique gratuit j'ai vu qu'il y en avait des représentants représentants qui qui
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participaient à ce webinaires qui sont à votre disposition vous pouvez les retrouver à proximité peu importe où vous êtes en France donc n'hésitez pas aussi aller solliciter voilà un peu pour quelques grandes
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notions que je voulais présenter pour introduire ce sujet et maintenant ce que je vous propose c'est d'aller un petit peu plus en détail dans de quoi on parle quand on parle de violence exter sexuelle comment est-ce que ça peut se matérialiser à quoi on fait référence et
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pour commencer je trouve ça intéressant de d'écouter aussi la voix de jeunes élèves et pour ça on va regarder un cours extrait du documentaire option éducation sexuelle
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qui est un documentaire sur France TV de 2021 je préviens juste avant du coup il va y avoir des élèves qui vont évoquer raconter des violences sexuelles vécues dans leur enfance et dans leur
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adolescence dans ce dans cet extrait une fois il y a un mec bizarre il m'a touché dans le dans le dans le train je rentrais du foot et il y a on était il y avait trois personnes dans le wagon
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il y avait une mamie moyenne un autre mec et le mec il s'est assis en face de moi après il m'a regardé je l'ai regardé après il m'a fait une petite caresse après je me suis levé je me suis barré après il m'a suivi dans un autre wagon
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et après je me suis assis à côté d'un monsieur et du coup il est monté en haut et moi je suis resté en bas voilà ok après pendant trois mois je faisais que regarder derrière moi pour voir s'il y avait un mec qui me suivait mais là
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maintenant tout va bien tu as eu le bon réflexe de pouvoir te dire je vais chercher de l'aide quelque part et aussi je me dis bah si je me serais pas levé qu'est-ce qui se serait passé et là où c'est important c'est trop
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souvent on entend dire sur des agressions sexuelles ou des viols mais c'est pas une agression sexuelle ou un viol il n'a rien dit elle n'est pas partie sauf que dans des situations comme celle-là tu t'attends tellement
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pas à ça à ce moment-là que il y a des personnes qui voudraient pouvoir crier qui voudraient pouvoir se débattre qui voudrait pouvoir partir qu'il n'y arrive pas moi j'ai vécu tout ça et je sais ce que ça fait de la sidération pour
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pouvoir rien dire et le fait de sentir bloqué ça tout ça je l'ai vécu on l'a très souvent rabaissé on m'a toujours dit oui c'est pas vraiment en viol tout ça ou les gens de ma propre famille
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m'ont dit que c'était soit on fait comprendre que c'était pas important ou que c'était juste une étape en fait en maternelle des gens de ma classe mon forcés à faire des choses et me retirer
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des vêtements toucher ce genre de choses et l'incitrice c'est arrivé et je pensais que c'était un jeu et du coup bah j'ai été Condé pour ça et mes parents aussi l'entraînent mal pris j'aurais bien aimé qu'on réagisse
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différemment qu'on pose des questions et j'avais 5 ans et ça m'aurait bien arrangé que le consentement sur quelque chose d'après on termine et du coup c'est un garçon que j'y mets vraiment genre vraiment et il me disait qu'il
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m'aimait aussi on n'était pas ensemble mais il m'avait dit qu'il m'aimait aussi et on a commencé un peu à se toucher mais genre il y avait nos vêtements quoi et après il m'a dit enlève ton point ouvre ton pantalon genre et moi j'étais là bah non j'ai pas envie enfin là j'ai
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pas envie je suis pas prête à le faire il me disait mais s'il te plaît s'il te plaît je lui disait non j'ai pas envie j'ai pas envie après il m'a dit mais s'il te plaît moi je sens rien c'est nul et tout et du coup comme j'avais pas envie de
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qui partent j'ai dit oui moi j'ai un truc à dire est-ce que vous vous rendez compte genre à notre âge de tout en train de grandir on est en train de découvrir tellement de choses mais on
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a un vécu tellement lourd et des gens juste en il s'en rend pas compte parce qu'on est tout le temps là en train de sourire ou tout le temps en train de rigoler en train de jouer mais en vrai de vrai à notre tristage normalement on n'est pas sensible ça on est censé vivre notre best de vie est-ce qu'on vous
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rendez compte que genre tous ici pratiquement genre vraiment tous alors que on est tous différents vraiment et dans cette différence on a tous vécu des trucs de merde quoi
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voilà donc je vais pas paraphraser la dernière intervention mais c'est clair ce que ce que ce que cette extrême montre je trouve de façon très nette c'est vraiment la la multiplicité des enfin la pluralité des types de violence
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que peuvent vivre les jeunes le fait que en fait ce sont des sujets qui concernaient jeunes que les jeunes connaissent déjà parce qu'il y a elles sont déjà victimes de violence on entend parfois oui mais en même temps si on en parle est-ce qu'on risque pas de leur
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parler de choses qui connaissent pas qu'ils ont pas vécu en fait on se rend compte honnêtement que ce sont des choses qui font partie de leur quotidien depuis la plus tendance on voit avec cet élève qui qui parle de violence
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sexuelles vécues en maternelle par ses camarades et on va aussi comment à l'adolescence en fait c'est ces jeunes ont déjà intégré le fait que Ben soit une sorte de banalisation de finalement
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bon voilà c'est des choses qui arrivent soit la minimisation de la part de leur entourage que ce soit à leur famille que ce soit dans le cas de cette autre élève son son enseignante qui finalement
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n'avait pas réagi face à ce que à ce qu'elle venait de vivre donc voilà je trouve que ce cette petite extrême vous pouvez le trouver il est en ligne dans un une cette version courte montre bien un peu la ce qui peut se produire déjà
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et que déjà à 14 ou 15 ans on a déjà ce vécu et ce vécu en commun sur la question des violences sexuelles illustre ce qu'on appelle le continuum de la violence qui montre que cette violence en fait c'est pas là le
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continuum c'est un concept pour parler du fait que cette violence elle s'exerce dans différents espaces dans la sphère publique dans la sphère privée aussi vers les outils numériques donc vraiment partout dans sous différentes formes
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différentes manifestations et puis que ce sont des violences qui vont avoir lieu tout au long de la vie voilà qui vont en fait s'additionner se renforcer continuer au fur et à mesure qu'on soit enfin de
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depuis le plus jeune âge et puis a priori voilà tout au long de la vie revenir un petit peu sur l'ampleur de ces violences parce que c'est aussi important quand on parle de ça parfois on nous dit oui en fait d'accord mais
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qu'est-ce que ça concerne évidemment il y aura toujours des gens qui seront un peu tordus on peut entendre ça ou voilà qui qui commettent des violences ça savait pas dire que tout le monde que ça concerne tout le monde ou que c'est un
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problème c'est important que ça que ça clairement quand on regarde les chiffres là il y a plein pas mal de sources différentes et des sources sérieuses des sources statistiques des sources gouvernementales des sources
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associatives on voit que ce qui ressort c'est que les violences sexistes sexuelles c'est une ampleur énorme donc là j'ai mis quelques chiffres une femme sur sept au cours de sa vie dont 56% avant 18 ans on retrouve un ici cette
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sur- représentation des jeunes femmes parmi les victimes de violence 94.000 femmes victimes de viol ou de tentatives de viols par an donc là aussi ce chiffre il est énorme
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le fait que les qui me connaissent la plupart du temps les auteurs de violences sexuelles ça c'est aussi des chiffres importants à avoir à avoir en tête quand on quand on quand on fait
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face à un peu des des idées reçues sur le fait que ben oui on serait agresser dans la rue par un sombre inconnu c'est des choses qui restent encrées on s'inquiète beaucoup de est-ce que tu es bien rentré est-ce que tu rentres bien en fait dans la plupart du dans la
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plupart des cas les violences vont être le fait de personnes qu'on connaît qu'on connaît bien dans notre foyer dans notre cercle proche dans nos amis au travail auprès de nos camarades donc ça aussi important à savoir sur les les enfants victimes d'inceste
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aussi ça on en parle de plus en plus mais c'est quelque chose qui concerne énormément de monde et dans votre dans votre vie professionnelle il est sûr de la même façon que vous aurez en face de vous des élèves qui ont déjà été
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violentes de victimes sexuelles vous avez en face de vous des élèves qui ont été victimes d'inceste autour de vous aussi des collègues d'autres adultes qui ont ce vécu là qui ont été victimes d'inceste dans et puis voilà d'autres chiffres sur les
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jeunes mineurs victimes d'exploitation sexuelle en France on estime à 10000 là aussi à très peu de données et puis un chiffre nous qu'on avait eu qu'on avait fait ressortir lors d'une enquête du
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centre bertinoclair en 2016 on posait la question à des élèves au cours de l'année scolaire est-ce que vous avez déjà été forcé à retirer un vêtement on vous a fait des mêmes sexuels vous avez des caresser embrassés de force etc
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et 29% des filles donc là c'était des élèves de la 5ème à la seconde déclarer que ça s'était produit sur le sur l'année scolaire qui n'est s'écouler donc c'est vraiment quelque chose qui est très très répandu les violences sexuelles les violences sexistes de la
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même façon là je mis quelques indicateurs on pourra en trouver plein d'autres sur le harcèlement dans les transports en Île-de-France parce que ce chiffre de 100% il est facile à retenir et puis sur des blagues sexistes au
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travail et là ça concerne aussi au sein des équipes enseignantes et éducatives cette enquête d'opinion why de 2022 qui disait que 47% des avait subi des blagues sexistes au travail des
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violences qui concernent aussi les personnes LGBT qu'il y a plus là on a deux sources qu'on vous propose il y en a d'autres pas énormément non plus mais une enquête sur le cyber les cyber violence d'hypso en 2022 qui révèle que
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85 % des personnes LGBT qu'il y a plus ont déjà été victimes de cyber violence et puis en milieu scolaire une enquête qui date de 2018 qui a été menée par Gabriel Richard Le Mag jenelle LGBT et
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l'UNESCO qui montrait que plus de 50% des jeunes LGBT déclarés avoir été ridiculisée taquinée ou menacé à l'école parce que LGBT et 12% déclaré que ça avait été le fait d'adultes de
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l'établissement donc qui montre bien aussi l'ampleur de ces violences même au sein au sein des établissements scolaires et par les équipes enseignantes et éducatives
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tout ça pour vraiment replacer ces violences dans le cadre d'une société qui voilà qui est sexiste qui est hétérosiste dans le sens qui est aussi va favoriser et discriminer ce qui ne
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rentre pas dans une norme hétérosexuelle si genre et voilà c'est pas uniquement et ça serait déjà beaucoup les associations qui travaillent sur ces sujets qui le disent c'est des choses qui sont reconnues dans les textes au
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niveau national international ici on vous met la définition au niveau européen et Conseil de l'Europe sur la violence fondée sur le genre donc on voit bien voilà on parle de phénomènes qui dépasse les phénomènes inter-individuels c'est pas juste telle
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personne qui commettrait des violences c'est assez bien dans un cadre plus large où on va nous apprendre et où notre société va banaliser la minimiser va rendre possible c'est violences de plein de façons et là je vous propose
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deux petites ressources à sur la droite peut-être vous la gauche une petite pyramide qui montre comment tout ça se renforce en fait comment le sexisme ordinaire les blagues les petits commentaires les
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regards les réflexions vont rendre possibilité du harcèlement des agressions verbales des menaces qui elle-même vont rendre possible légitimer des agressions sexuelles et des crimes on va avoir un petit peu le détail de ce
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que recouvre chacun de ces mots juste après mais voilà voir comment tout ça en fait se renforce et rendu possible parce que dans notre société de manière large on a des stéréotypes des idées reçues
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qui vont dévaloriser les femmes et les minorités de genre et voilà ça c'est quelque chose dans lequel tout le monde baigne à des degrés divers mais on peut pas trop y échapper donc c'est vraiment comme ça que que tout ça se construit la
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petite vidéo on va pas la passer ici mais ça peut être un outil pour vous c'est une vidéo du centre-vertinent au clair qui a quelques années qui montre en quelques minutes un peu justement cette notion du continuum des violences où on voit des violences vécues dans la
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rue dans les couples au travail dans différents contextes et comment ça études avec la société sexiste les publicités les attentes différenciées la hiérarchisation du masculin et du féminin donc une petite vidéo qui peut
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permettre en quelques minutes d'aborder ces thèmes et de voir comment comment tout ça est relié toute cette société donc tout ce qu'on voit autour de nous ça se traduit de façon très très concrète et là je vous
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montre un peu ça pour dire à quel point c'est ancré et à quel point on nous apprend tout ça dès le plus jeune âge quelques exemples le premier le texte que vous voyez à gauche qui est relié à la petite illustration en rouge en haut
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c'est issu d'une d'un livre de comptines pour enfants c'est la chanson de la petite mandarine peut-être que vous la connaissez et moi je la connaissais un choubidou bidou à qui en fait on nous présente donc dans les illustrations des
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petits cœurs des petites mandarines qui sourient c'est une comptine pour les enfants tout petit et en fait cette comptine elle parle d'un viol puisque le garçon citron a eu un zeste déplacé qui fait qu'ensuite la mandarine
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vient se confier auprès de sa mère pour lui dire qu'elle a un gros pépin et 6 mois plus tard elle accouche et donc c'est mignon parce que mandarine plus citron ça fait une petite Clémentine l'air de rien on chante et on rend
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romantique et mignon un qui a été commis donc par dans le cadre de cette petite comptine donc vraiment dès les tout-petits on voit comment on va travailler comment on va ancrer aussi cette confusion entre
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la violence et l'amour de plein d'autres façons au milieu vous avez un texte qui vient d'un livre pour enfant qui s'appelle l'amour eux donc c'est le titre du livre donc pour des enfants un petit peu plus âgés peut-être qu'une comptine mais qui montre comment l'idée
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c'est un garçon le thème du livre est censé être un garçon qui est amoureuse une petite fille mais en fait ce qui se passe dans le livre c'est que la petite fille se plaint qu'un garçon la table lui tire les cheveux etc et qu'elle on lui dit les adultes lui disent que
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c'était sûrement pour attirer son attention parce qu'il savait pas trop comment lui demander mais que souvent sûrement ce petit garçon veut être son amoureux et ça c'est des choses qu'on voit ah oui non mais c'est juste c'est parce qu'il va attirer ton attention il veut que tu t'intéresses à lui peut-être
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potentiellement il t'aime bien et donc comment on va apprendre à confondre des manifestations de violence avec des manifestations d'amour comment on va remettre les deux ensemble voilà donc je vous recommande pas du tout ce livre ce
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livre pour enfants qui ne déconstruit pas du tout les violences qui sont qui sont mentionnés par ici et puis tout ça s'inscrit dans un contexte plus large vous voyez à droite la petite vidéo culbut on vous enverra les références de
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toutes ces de toutes ces ressources c'est une vidéo sur l'érotisation de du viol dans la culture populaire et qui montre comment dans les films dans nos représentations les récits qu'on va avoir vont avoir tendance à rendre des
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viols en fait désirables ou sexy ou excitant alors que il s'agit de voilà de viol donc comment on va aussi être confronté régulièrement
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toujours à des images qui nous qui nous montrent en fait de la violence déguisée en amour ou qui nous font croire que cette violence est désirable et souhaitable en fait en bas vous connaissez peut-être un
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petit un petit podcast qui parle de comment on va apprendre aux garçons très tôt à mettre à distance le sentiment amoureux à ce que l'amour ça devienne un truc de fille et voilà toutes les conséquences que ça va avoir ensuite sur
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leur expression de leur sentiment leur santé leur bien-être et puis sur les violences dans les dans les relations amoureuses entre autres sinon ça tarde un petit peu sur les conséquences que tout ça va avoir sur
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sur les victimes à utiliser pour vous on pense avoir plus mais aussi peut-être potentiellement avec des élèves alors plutôt âgés parce que c'est quand même assez assez direct son récit mais pour pour pouvoir travailler en
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prévention et puis il y a une autre notion là on va passer à un tout petit peu plus de temps dessus la notion de psychotroma donc vous avez peut-être entendu parler mais qui est très important à avoir en tête parce que ça
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va si on si on ne l'a pas en tête on va passer à côté de plein de choses plein de comportements de victimes et plein de mécanismes en fait qui sont super importants pour pouvoir répondre réagir face à des victimes de violences
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sexistes sexuelles donc je vais vous montrer une petite vidéo qui illustre voilà le travail de Muriel Salmona et puis comme ça vous pourrez la retrouver aussi elle est aussi en ligne
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sur internet alors je vais juste la je la ralentis un tout petit peu parce que c'est une vidéo qui va très très vite je sais pas comment faire [Musique]
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voilà je la ralenti un petit peu parce qu'elle va très très vite et c'est un peu difficile de se concentrer donc comme ça on l'a on l'a un rythme un rythme qui est [Musique] aujourd'hui je vais vous parler de la sidération psychique un mécanisme de
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défense en cas d'événement traumatique pourquoi une victime reste-t-elle paralysée lorsqu'elle subit des violences en Espagne 5 séviens ont forcé une jeune femme de 18 ans à avoir des rapports sexuels en marge des fêtes de
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pamplemune en 2016 ils ont été condamnés à 9 ans de prison pour abus sexuel mais pas pour viol ce qui a provoqué un tollé en Espagne pendant le procès on a demandé à la
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victime pourquoi sur les vidéos tournées par ces agresseurs elle ferme les yeux et ne réagit pas pour les juges ce n'était pas un viol selon la définition du code pénal car il n'y a pas eu de
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violence ou d'intimidation pour les agresseurs elle était consentante puisqu'elle n'a pas vraiment dit non mais la victime était en état de choc ou peut-être en état de sidération psychique un phénomène dont la
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psychiatre Muriel Salmona et spécialiste en cas de danger notre cerveau se prépare à la fuite pour cela l'amygdale ordonne la production d'hormones du stress comme l'adrénaline et le cortisol
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le pouls et la respiration s'accélèrent les muscles se contractent mais si la victime ne peut pas fuir que l'agresseur l'immobilise l'amygdale peut surchauffer et le cerveau se retrouve dépassé par
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cet excès d'hormone la victime entre alors dans un état de sidération comme paralysée c'est le cas d'Héloïse que son patron a violé lorsqu'elle avait 20 ans les mots ne sortaient plus de ma bouche
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je n'étais pas active comme une poupée de chiffon il savait très bien ce qu'il faisait car il m'a maintenu les poignets l'excès d'hormones risque de provoquer un arrêt cardiaque le cerveau la chaleur
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des molécules comme la kétamine et la morphine qui vont court-circuiter le système la victime reste en vie mais elle entre dans une seconde phase l'état de dissociation
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c'était une émotion trop forte pour que je me permette de la ressentir je suis sorti de mon corps je me voyais comme spectatrice pendant longtemps je me suis sentie coupable de
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ne pas mettre débattu avant de comprendre que c'était un viol et Louise a aussi perdu la notion du temps de l'espace et de la réalité si aujourd'hui elle devait porter plainte devant la police elle aurait du
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mal à raconter son viol avec précision cet état de sidération est un vrai phénomène biologique observable sur une IRM il se réactive par exemple chez les vétérans du Vietnam quand il visionne
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des images de guerre en France près de 1000 magistrats ont été sensibilisés à cette notion de sidération dans le cadre d'un séminaire sur les violences sexuelles les lignes commencent à bouger
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voilà donc là c'est une vidéo courte qui est disponible sur Youtube qui explique vraiment ce principe de sidération psychique qui est connu et qu'on documente qui est documenté et qui est
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observable qui est vraiment un phénomène physique qui va régir la réaction qu'on va pouvoir avoir face à une situation d'extrême danger comme une situation d'agression sexuelle ou de viol notamment et donc qui explique tout un
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tas de qui va à l'encontre de tout un tas idées reçues et de commentaires en compensant oui mais elle sait pas débattue etc donc tout ça en fait c'est pas de là-dessus parce que c'était impossible physiquement pour que cette personne de le faire donc c'est
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important de d'avoir ça en tête à la fois question de sidération de dissociation d'anesthésie émotionnelle ou les victimes vont pouvoir peut-être après parler de l'agression qu'elles ont vécu en ayant l'air d'être détaché de ne
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pas ressentir de sentiments ce n'est mécanismes c'est important de l'avoir en tête parce que ça va aussi nous en tant que en tant que professionnel avoir un impact sur la façon dont on va recevoir la parole de
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personnes victimes de violences sexuelles et si je vous ai mis des petits visuels qui viennent d'une campagne de la Fédération Régionale des CIDFF du centre Val de Loire amour sans violence qui par ailleurs et une
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campagne très intéressante sur l'emprise dans les relations de couple je vous recommande d'aller la voir et qui qui montre voilà comment le comportement de la victime lié au psychotraumatisme va peut être interprété par les personnes
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qui vont recevoir son témoignage donc on va avoir des victimes qui peuvent être en incapacité de de bouger ou de parler lors des violences donc qui ne qui ne réagissent pas et qui ensuite vont raconter ce qu'il aurait arrivé sans exprimer d'émotions qui vont minimiser
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qui vont banaliser qui vont sourire qui vont comme il est montré dans la vidéo peut-être confondre oublier des choses changer des détails dans la façon dont elles vont elles vont raconter leur histoire et ce qui peut avoir pour
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conséquence que nous que personne qui recueille cette parole qui entend le récit on va peut-être se dire que cette personne exagère qu'elle ment que ces contradictoires ce qu'elle nous raconte qu'elle change tout le temps de version ou alors ben que ça peut pas être si
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grave vu qu'elle n'a pas l'air physiquement d'être ébranlée parce qu'elle parle par ce qu'elle raconte parce que elle parle et du coup on risque de confondre des symptômes du psychotraumisme donc une conséquence directe des violences avec d'autres
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d'autres choses et souvent dans le cas des violences si c'était sexuel l'idée que la personne ment auquel veut nuire à la personne qu'elle accuse et à quand on regarde les chiffres de fausses accusations on a vraiment très très peu
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c'est hyper marginal ce type de ce type de cas donc d'avoir ça en tête pour pouvoir mieux réagir voilà prendre conscience que les réactions des victimes ne vont pas forcément être celles que l'on attend à cause du
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psychotroma et puis pour aussi pouvoir se dire repérer quand les élèves ont des changements brutal de comportement de manière générale que là il y a quelque chose qui se joue des élèves qui vont avoir l'air très détachés de ce qui leur
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arrive c'est globalement des indicateurs de violence dont des violences des violences sexuelles que peuvent vivre les élèves donc aussi avoir un signal d'alarme quand on quand on constate ce genre de ce genre de comportement
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[Musique] une fois qu'on a vu tout ça je pense que c'est quand même important de regarder de vous donner quelques éléments de cadre légal on a vu au début en que il y avait très peu de condamnations sur les violences xtexuelles le cadre légal il
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est quand même super important d'une part pour en fait soit être en capacité de nommer ce qui se produit de le qualifier quand on le quand on le voit pour pouvoir signifier
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l'interdit de façon claire pour ne pas laisser passer notamment des cas de des violents de violences sexistes en fait qu'on observe tout le temps tous les jours quasiment c'est important de faire connaître la loi pour aussi pour
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responsabiliser les agresseurs pour leur faire comprendre pour leur faire entendre la gravité de leurs actes et puis pour permettre aux victimes de la mobiliser et de faire respecter leurs doigts de mener des actions en justice si elle le souhaite évidemment c'est pas
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obligatoire mais qu'elle puisse qu'elle puisse s'en saisir pour commencer voilà dire que les violences verbales déjà ça commence dès les violences verbales elles sont déjà punies par la loi notamment des violences verbales qui sont sexistes
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homophobes transphobes à caractère discriminatoire de manière générale il y a tout un tas de critères mais notamment celle-ci qui se qui concerne particulièrement notre objet et puis que depuis quelques années la loi s'est
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enrichit d'un d'une nouvelle d'un nouveau un nouveau concept le concept d'outrage sexiste qui est le fait d'imposer à une personne tout propos au comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère
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dégradant au milieu soit créé en son inconce une situation intimidante hostile ou offensante y compris une seule fois donc même s'il s'agit pas de cri de menaces ou d'insultes le fait voilà d'avoir un propos ou un
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comportement à connotation sexuelle ou sexiste c'est déjà puni par la loi donc faire une blague sexiste par exemple c'est un autre archi existe faire un bruit de bouche ou siffler c'est un outrage sexiste et donc ça c'est une loi
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qui est qui est dans les faits c'est très peu appliqué il y a très peu de personnes qui vont rapporter ce type de fait auprès de la police et encore moins de condamnation parce que souvent les gens rapportent ces faits venant de personnes
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qu'elles ne connaissent pas et donc il est impossible d'identifier la personne qui en était à l'origine mais néanmoins d'un point de vue symbolique d'un point de vue voilà de l'interdit de l'interdit est posé la blague sexiste en fait c'est notre âge existe c'est quelque chose qui
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peut être condamné et donc on peut s'en saisir pour faire de la prévention et puis aussi en réaction en disant là ce qui se passe c'est un autre âge sexiste je pourrais aller porter plainte donc voilà savoir que des le fait d'avoir un
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propos un comportement à colonisation sexuel ou sexiste c'est déjà c'est déjà puni par la loi un petit mot aussi plus spécifique sur les violences lgbt-food de dire que les discriminations sont punies et que
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le mode billet lgbt-fobe est une circonstance aggravante de toutes les infrastructions pénales depuis 2017 peu importe si la victime est vraiment lesbienne Gaby ou trans mais aussi de dire que le fait de révéler l'homosexualité le fait qu'une personne
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est LGBT sans son consentement c'est aussi quelque chose qui est puni par la loi puisque c'est une attente au droit de la vie privée donc ça aussi c'est des choses qui sont parfois très banalisées et qui sont pourtant encadrés par la loi
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donc on peut aussi s'y référer quand ça arrive autour de nous le cadre légal sur le harcèlement sexuel on parle souvent de harcèlement parce qu'on parle beaucoup aussi de harcèlement scolaire donc c'est des notions qu'on entend très souvent mais
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c'est toujours utile de clarifier ce qui a entendu par harcèlement sexuel parce qu'il y a plusieurs choses en fait qui rentrent dans le cadre de cette notion en gros il y a deux grands ensembles le premier c'est celui dont qui nous vient le plus généralement à l'esprit quand on
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parle de harcèlement sexuel c'est le fait d'imposer à une personne de façon répétée des propos ou des connotations des propos ou des comportements à connotation sexuelle encore une fois ici qui porte atteindre sa dignité ou qui
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crée une situation intimidante hostile ou au fonçant donc ça c'est à partir de deux fois si on a eu deux fois ce type de comportement ou de propos envers une personne on est coupable de enfin voilà on a commis du harcèlement sexuel à son
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encontre il y a des cas où il n'y a pas besoin que ça soit répété et notamment le la deuxième catégorie qui rentre dans le harcèlement sexuel aux yeux de la loi c'est le fait d'user d'une forme de
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pression grave dans le but réel ou apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle donc là on va dans quelque chose qui est vraiment de la pression pour obtenir un acte de nature sexuelle et à ce moment là là aussi ça va tomber
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même si ça n'arrive qu'une seule fois ça tombe sous le coup du harcèlement sexuel et c'est puni au même titre que le harcèlement sexuel et enfin un troisième cas qui a été ajouté récemment notamment en lien avec des situations de
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cyber-harcèlement on peut aussi tomber sous le coup du harcèlement sexuel si on a fait un envoyé par exemple un seul message violent sur les réseaux sociaux si c'est dans le cadre
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d'une d'un cadre qui est concerté ce qu'on appelle un raid où il y a une personne qui a appelé ou qu'on sait que c'est dans un cadre concerté que d'autres personnes sont aussi en train d'avoir cette même démarche envers la
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victime en train de harceler la victime même si nous on a envoyé qu'un seul message ça suffit déjà pour tomber sous le coup du harcèlement sexuel dans la mesure où il y avait d'autres personnes et où on ne peut on ne peut pas prouver qu'on ignorait qu'il y avait d'autres
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personnes qui qui était en train de faire subir ça à la victime donc ça ça peut être utile aussi comme d'un point de vue de en fait de prévention de dire bah en fait un seul message ça peut déjà si d'autres personnes le font aussi
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c'est déjà dans le cadre dans le cadre du harcèlement il y a des circonstances aggravantes et notamment en lien avec les mineurs donc les mineurs de moins de 15 ans des circonstances aggravantes également
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quand il y a une situation de de dépendance d'autorité donc ce qui peut être le cas en milieu scolaire d'autorité de hiérarchie ou des personnes qui ont un statut vulnérable
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précaire voilà donc faut savoir que c'est encore pire quand ça concerne des mineurs notamment des mineurs de moins de 15 un autre élément qui peut être intéressant à avoir en tête c'est
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l'allongement de la charge de la preuve comme pour les discriminations désormais dans le cas du harcèlement sexuel depuis 2016 il ne revient plus à la personne qui a été victime de harcèlement sexuel de prouver que les faits qu'elle
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rapporte sont du harcèlement sexuel mais à la personne ou personne qui sont accusées de prouver qui ne s'agissait pas de harcèlement sexuel donc c'est le retournement de la charge de la preuve qui permet de protéger plus les victimes
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dans ce genre dans ce genre de cas au-delà du harcèlement sexuel on parle aussi de viol ou d'agression sexuelle là sont deux notions qui sont proches mais différentes donc quand on parle de viol on parle d'un acte de pénétration
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sexuelle ou d'un acte buchogénital c'est assez récent que on a ajouté acte bucogénitale qui est commis sur la personne d'autrui par violence contrainte menaces ou surprise et puis quand on parle d'agression sexuelle on parle d'atteindre sexuelle et on va voir
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juste après ce que ce que ça ce qu'on attend par atteindre sexuelle il y a un contact physique avec certaines zones du corps encore une fois avec violence contrainte menace ou surprise sauf désormais dans certains cas qu'on a vu tout à l'heure sur des mineurs où on a
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plus besoin de prouver la violence la menace la contrainte ou la surprise pour que ce soit considéré comme un viol ou comme une agression sexuelle ici aussi il y a des circonstances aggravantes encore dans le même le même sens à une
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victime de moins de 15 ans à but d'autorité et si le viol a un motif aussi raciste anti LGBT depuis 2017 c'est considéré comme comme il circonstance aggravante un petit graphique pour pour récapituler
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pour remettre voilà montrer bien les différentes choses qui vient d'un poster du CIDFF sur les les violences au travail le harcèlement sexuel donc des propos des comportements à caractère sexuel répété au moins deux fois ça peut
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être seulement deux fois ou une pression grave pour obtenir un acte sexuel et quand on parle d'agression sexuelle il y a un contact physique commis avec violence surprise menace sur cinq zones les fesses le sexe les seins la bouche
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et entre les cuisses voilà et quand on parle de viol là on parle de pénétration ou d'actes buchogénital donc c'est ça la différence entre ces trois notions qui sont toutes les trois punis sévèrement par la loi
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il y a aussi tout un cadre légal alors il y a deux autres points que je vais un petit peu moins développer mais sur les cyber violences sexistes sexuelles on y reviendra lors du prochain webinaire le 18 février avec un acclara mais pour
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vous dire que au centre pertinentaire on a une fiche de ressources qui qui vous explique de façon très concrète comment se qualifier comment sont puni par la loi différentes manifestations de cyber violence sexiste et sexuelle donc
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n'hésitez pas à aller consulter cette fiche qui est disponible sur notre sur notre site et puis d'un point de vue de pédagogie et de prévention aussi savoir et faire savoir que quand on prend une photo quand on prend une vidéo d'un viol
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ou d'une agression sexuelle on s'en rend complice et donc du coup on est on est susceptible d'être jugé de la même façon que l'auteur de l'agression donc si par exemple à des garçons ou des
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élèves prennent des vidéos d'autres élèves en train de mettre la main aux fesses de quelqu'un dans le couloir en fait on est complice d'une agression sexuelle donc on risque la même chose que la personne qui l'a fait et si on
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uniquement des images de l'image de viol ou d'agression sexuelle on est aussi passible de Lourdes donc avoir ça en tête ça peut toujours être utile pour le pour le dire face à des élèves
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sur la prostitution des mineurs je vous renvoie aussi aux travaux du centre bertinent au clair en lien avec d'autres associations qui travaillent en Île-de-France on a sorti un guide très récemment pour accompagner et protéger les mineurs en situation processionnelle
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ou en risque de l'être donc là aussi il y a plein de ressources n'hésitez pas à aller à aller les consulter dans la dans pas mal de cas qui vous concernent les agresseurs seront mineurs
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donc effectivement le cadre légal j'ai pas remis à chaque fois en fait forcément partout le nombre d'années de prison ou la ou les amendes parce qu'en fait les 5 concerne c'est pas forcément ça qui va s'appliquer au mineur en fait puisqu'ils sont pas jugés devant les
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juridictions pénales ordinaires qui vont avoir des sanctions qui vont être adaptées proportionnelles qui vont être adaptées à leur à leur âge mais ça les empêche pas de pouvoir répondre de leurs actes devant le juge des enfants tribunal pour enfants en cours d'assis
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des mineurs donc voilà c'est pas une impunité parce qu'il s'agit des mineurs mais effectivement les mineurs n'auront pas les mêmes peines que celles qui sont prévues pour les pour les adultes il y a pas mal de ressources sur ces sur ce sujet donc on vous enverra toutes ces
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ressources des ressources du ministère sur les violences sexistes sexuelles qui sont en fait assez complètes un bien fait sur l'homophobie la transphobie et puis des ressources associatives ici on propose par exemple le guide du Collectif féministe contre le viol sur
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le viol et les agressions sexuelles et puis un guide pratique de l'association SOS Homophobie qui a été remis à jour on a pas encore trouvé en ligne mais il devrait sortir en ligne là dans les dans les semaines qui viennent sur les LGBT
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phobie avec vraiment tous les points de droit qui sont expliqués mon dernier petit point en lien avec ces questions sur le dépôt de plainte juste savoir que le dépôt de plainte en fait
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est un droit c'est important de le dire de le répéter les les policiers policières gendarmes on est obligation légale de recevoir des plantes et qu'il est possible de déposer plainte dans n'importe quelle commissariat à
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n'importe quelle heure sans document même longtemps après l'effet donc même si c'est pas là où ça s'est produit même si t'es pas à côté de chez soi même s'il est tard même si on a on a rien à porter avec nous même si ça fait six mois on
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peut porter plainte après il y a des délais de prescription selon selon la nature des actes qu'on rapporte mais ça n'empêche pas de venir pour porter plainte ça c'est important de le savoir tout lourd
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si on nous refuse notre plainte ou qu'on ne souhaite pas se déplacer dans un commissariat dans une brigade de gendarmerie on peut aussi déposer plainte par courrier qu'on adresse directement au procureur ou à la procureur de la République il y a un des
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modèles en ligne donc on peut aussi envoyer une lettre pour porter plainte qui ça revient à la même chose et puis savoir aussi que les mineurs peuvent aller signaler seuls des faits mais casser rapidement les parents ou les
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représentants légales vont être vont être informés de la démarche donc c'est aussi bon à savoir parfois des élèves ne veulent pas ne veulent pas que leur que leurs parents ou leurs représentants représentent les gars sont informés
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voilà ça ça arrivera forcément au bout d'un moment mais ça n'empêche pas des mineurs d'aller signaler des faits d'aller porter plainte seul voilà je mets aussi la ressource du Défenseur des droits on peut si on nous
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refuse une plainte ou que l'accueil inadapté et qu'on a le courage de faire une démarche supplémentaire on peut le signaler en saisissant donc le Défenseur des droits qui est une instance publique pour qui est là pour nous aider à faire
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valoir nos droits et notamment dans ce cas-là donc voilà si on souhaite le faire on peut aussi signaler ce type de ce type de situation une autre ressource du côté de de la
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police et de la gendarmerie il y a un chat qui existe depuis 2018 qui est spécialisé pour les violences pour les personnes victimes de violences sexistes sexuelles qui est accessible en ligne via le site arrêtons les violences.gouv.fr c'est pas très logique
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ça s'appelle signaler une violence en ligne on parle pas de cyber violence là mais en fait c'est un chat où il y a derrière des policiers policières gendarmes qui sont formés et qui vont répondre pour voilà essayer de qualifier l'effet d'avoir des conseils sur les
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procédures c'est anonyme c'est gratuit mais derrière ce sont quand même des représentants en présentant des forces de l'ordre qui peuvent décider de lancer une procédure si elles estiment que l'effet sont graves sont caractérisés
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donc c'est pas une association enfin c'est voilà c'est c'est faut savoir qu'on s'adresse quand même aux forces de sécurité et il est aussi possible via cette via ce chat de prendre un rendez-vous pour déposer plainte et donc voilà dans un commissariat ou une
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brigade de gendarmerie qui nous dans laquelle on souhaite aller de prendre rendez-vous de peut-être avoir un rendez-vous avec une personne quelqu'un qui est plus formé au sein de de l'équipe sur place sur ces questions là donc ne pas hésiter aussi à vous saisir
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de ce de cet outil de la police voilà pour le cadre légal maintenant qu'on sait tout ça ça nous fait avancer certes mais ça répond pas non plus forcément à la question de qu'est-ce qu'on fait si il y a un camp parce que
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c'est pas si la question c'est plutôt quand il y a un cas de violence sexy ou sexuelles dans dans notre établissement et donc c'est ce sur quoi on va un petit peu travailler dans cette dans cette deuxième partie du webinaire
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d'abord je remets ce petit visuel on l'a vu tout à l'heure comment des choses qui peuvent nous paraître peut-être un peu anodines ou moins graves en fait vont justifier vont rendre possible vont légitimer des violences plus graves donc
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l'idée de se dire nous on est le petit point si en fait on dégomme les blagues sexistes ou la langue sexiste et ben on enlève en fait de l'appui de la prise pour d'autres types de violence donc se dire qu'on peut agir vraiment à tous les
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niveaux à tous les étages de cette petite pyramide pour voilà faire de la prévention et travailler à notre niveau dans la mesure de nos ressources et du temps et des ressources des opportunités
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qui nous sont réparties pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles peut-être pour se mettre en situation une petite enfin voilà une petite situation je vous propose de prendre quelques minutes pour réfléchir à ce
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sujet soit de votre côté soit en mettant des réponses dans le chat qu'est-ce qu'on fait dans un cas par exemple comme celui-ci qui est voilà une élève vient voir un oui une enseignante car elle ne supporte plus les claques sur les fesses
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qu'un groupe de garçons d'un groupe de garçons qu'il a pris pour cible en la mettant sur une liste de la fille du bahut avec le plus beau cul donc selon vous qu'est-ce qu'on peut faire un peu en vrac dans l'ordre dans le désordre qu'est-ce qui est possible qu'est-ce
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qu'on peut faire qu'est-ce qu'on doit faire dans cette situation je laisse quelques quelques une minute par exemple pour pour réfléchir pour essayer de se dire qu'est-ce qu'on ferait si ça se produit dans notre établissement
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il y a pas mal de réponses dans le dans le chat qui couvre en fait tout ce qui est tout ce qui est possible et souhaitable et tout ce qu'on doit faire donc c'est c'est voilà on voit que on met déjà en place les choses autour de
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comment on va faire pour recueillir la parole de cet élève pour voilà la rassurer la sécuriser lui faire comprendre que elle a eu raison de venir nous en parler comment est-ce qu'on va pour ensuite pouvoir agir auprès des
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autres élèves des garçons donc de ce groupe qui sont qui l'ont pris pour cible voilà les convoquer échanger avec eux beaucoup de choses sur le fait de travailler en équipe donc de signaler au
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niveau de la vie scolaire au niveau de la direction de l'établissement travailler aussi avec les parents j'ai vu qu'il y avait ça qui était ressorti tout de suite aussi vous avez dit que là effectivement on parlait d'une agression
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sexuelle donc là c'est ses caractérisé on parle de donc d'une claque sur les fesses comme on l'a vu tout à l'heure une attente sexuelle sur les fesses ça constitutif d'une agression sexuelle donc voilà poser ce mot effectivement
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signaler ça a été dit donc voilà travailler travailler sur ces sur ces thèmes quelqu'un demande comment on en arrive là c'est effectivement moi j'ai enfin tout le monde je pense à des à des
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cas sur ces sur ces thèmes là de banalisation de de de banalisation de d'agression sexuelle très grave donc voilà je vous propose de vous présenter
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quelques ressources qui reprennent ce que ce que vous avez dit en fait globalement la première chose qui a été dit par beaucoup de créer un cadre pour accueillir la parole de cet élève donc
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c'est ce qui se passe voilà elle arrive elle vient nous parler comment on fait pour pouvoir l'entendre de la bonne façon donc des choses qui ont été mentionnées dans le chat créer un climat d'écoute de confiance de confidentialité
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voilà des gens l'ont dit aussi un de noter par écrit de lui demander si c'est ok de prendre quelques notes pour pouvoir de noter bien les mots qu'elle utilise pour ne pas avoir forcément à lui faire répéter encore une fois ce
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qu'elle a vécu redire de s'assurer qu'on n'oublie pas d'éléments quand on va transmettre l'information poser systématiquement expliquement la question des violences à de manière générale voilà quand on fait l'entretien à quelqu'un est-ce que tu as vécu d'autres violences est-ce que est-ce que
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ça a été déjà arrivé est-ce qu'il y a d'autres choses parler de l'interdiction de la loi de la responsabilité de l'agresseur ça aussi ça a été dit ce n'est pas de ta faute tu n'y es pour rien voilà c'est les autres c'est eux qui sont responsables de ce qui s'est
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produit évaluer les risques encourus est-ce qu'elle voilà là-haut c'est des conseils généraux hein est-ce que est-ce que est-ce qu'elle est entourée est-ce qu'il y a des gens pour l'aider est-ce qu'elle risque des violences plus graves d'autres types de violences que ça se
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répète et du coup qu'est-ce qu'il faut mettre comme mesure pour la protéger dès maintenant délivrer un message de soutien de valorisation de sa démarche ça aussi vous avez été beaucoup à le dire lui dire bah voilà je te crois tu as bien
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fait de venir me parler c'est important que tu sois que tu sois là que tu que tu viennes apporter une solution dans son domaine de son compétence ça aussi quelqu'un l'a dit clairement indiqué ce que vous allez faire suite à l'entretien donc ne pas
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s'engager à faire des choses qu'on ne peut pas faire ou qu'on n'a pas le droit de faire donc voilà par exemple si une élève nous parle d'une agression sexuelle on a une obligation de signaler donc on ne peut pas lui dire ça va entre
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nous lui dire ce que tu ne sais dont tu me parles c'est très grave donc moi il va falloir que je fasse quelque chose on peut lui proposer plusieurs options est-ce que tu souhaites qu'on aille ensemble en parler au CPE est-ce que tu
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souhaites que ça soit moi uniquement qui le fasse est-ce que voilà on peut laisser du choix mais indiquer très clairement les choses qui doivent arriver suite à cette révélation en général les élèves quand elles viennent
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parler à des adultes savent qui va se passer quelque chose c'est aussi potentiellement ce qu'elles viennent à rechercher elle se doute bien que où elles espèrent que ça va pas ça va pas rester rester 20 donc être clair sur ce
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qu'on sur ce qu'on va faire par la suite ça aussi ça a été dit informer orienter la victime vers des ressources d'aide en interne ou en externe donc au sein de l'établissement des personnels médico-social par exemple
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en externe des associations j'ai vu où ça a été mentionné de dire voilà des vu que je les appelle tout de suite mais dans tous les cas voilà il faut il faut lui laisser s'exprimer avoir du pouvoir
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sur ce sur ce qui se passe dans la mesure de ce qui nous est possible par rapport à notre par rapport à nos obligations en tant que professionnel à qui on vient de révéler des violences et on n'a pas le droit de de ne pas de ne
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rien en faire en fait de ces violences qu'on convient de nous de nous de nos dons nous faire part je vous mets ici en bas vous trouvez le petit un petit guide qui est du centre hubertineau clair qui en fait
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parle de enfin qui reprend un peu ses conseils sur vraiment comment faire pour accueillir un témoignage de violence quand on n'y est pas forcément habitué ou c'est pas forcément quelque chose qu'on fait au quotidien donc qui reprend un petit peu ses conseils de manière
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détaillée vous pouvez commander en ce petit flyer pour le recevoir dans votre structure pour pouvoir le laisser à disposition de vos collègues une fois qu'on a fait ce cet entretien avec l'élève voilà des étapes dont vous avez
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parlé ne pas rester seul en parler à ses collègues à la direction de l'établissement faire un signalement dans le cas notamment de violences sexuelles hein finalement judiciaire ou un signalement administratif au niveau
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du département pour tout ça vous pouvez trouver des conseils en appelant le 119 le numéro enfonçant danger qui a un numéro qu'on conseille pour les pour les enfants pour les jeunes mais aussi en tant que professionnel vous pouvez les appeler ils peuvent vous aider pour pour
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savoir comment on rédige une information pré une pente comme on comme on le fait voilà donc c'est des choses que vous pouvez faire en équipe avec les personnels médico-sociaux de l'établissement qui sont plus habitués à ce type de démarche mais aussi en
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appelant le 119 pour avoir pour avoir des conseils proposer à la victime des orientations en fonction de ses besoins voilà de quoi est-ce que de quoi est-ce que tu aurais besoin est-ce que tu penses que tu aurais besoin d'en parler à quelqu'un de voir quelqu'un d'autre de
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d'avoir un rendez-vous avec l'infirmière scolaire donc essayer de voir ce dont elle aurait besoin pour lui proposer et puis ensuite de travailler avec les autres élèves les agresseurs vous l'avez
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dit prendre un par un dialoguer dialoguer avec les sanctionnés dialoguer avec les avec les parents expliquer l'ascension voilà selon le selon le degré de gravité et conseil de discipline etc mettre en place des
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actions de prévention ça aussi vous l'avez dit travailler là-dessus et puis là j'ai vu je l'ai pas tout ce qui est dans le chat mais j'ai vu quelqu'un l'avait dit s'assurer du suivi de la situation dans la durée donc ne pas se dire bon va voilà en fait là on a on a
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clôturé cette incidence ça s'est produit maintenant c'est bon continuez de voir est-ce que cette victime va bien va mieux est-ce qu'elle est à nouveau victime d'autres types de violence voilà comment comment est-ce que la situation
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continue comment est-ce que les élèves collectivement ont individuellement on vécu cette situation et qu'est-ce qui se développe ensuite est-ce qu'il y a d'autres cas de violence sur lesquels sur lesquels on doit on doit agir
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[Musique] vous parlez aussi des protocoles de de traitement de situation de violence c'est quelque chose nous qu'on encourage à le faire en fait de protocole c'est tout simplement un petit texte sur lequel on se met d'accord et qui nous
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dit qu'est-ce qu'on fait quand ça se produit qu'est-ce qu'on qu'est-ce qu'on appelle dans quel ordre qui sont les personnels de l'établissement qui doivent être au courant immédiatement voilà qui prend contact avec la famille
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comment on travaille avec les personnes qui ont été accusées comment on les on les reçoit qui dans quel cadre l'idée d'avoir un protocole c'est quand ça arrive de pas se dire mince on aurait pas dû faire comme ça on aurait dû prendre dans l'autre sens et de faire en
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sorte que tous les collègues tous les membres de l'établissement soit au courant sache ce qui est ce qui est interdit par la loi et ce qui fait l'objet de ce protocole ce qu'il faut faire quand ça se quand ça se produit il
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y a des protocoles type qui sont faits par le par l'établissement par l'Éducation nationale mais ce qui est extrêmement plus intéressant c'est de les prendre de les adapter pour vous d'être sûr qu'ils soient qui s'applique
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bien aux situations de violences sexistes sexuelles de vraiment s'assurer que que vous prenez en compte les besoins de la victime dans ce dans ce cadre là et que tout le monde est au courant que ça
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que ça existe pour sanctionner le ou les agresseurs voilà je redis ici que les mesures disciplinaires donc ne sont pas reliés à la procédure pénale donc toujours à
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savoir et à mettre en avant parler de cette circulaire pour que voilà pour dire que les mesures disciplinaires dans le cadre de l'établissement c'est une chose les la réponse pénale qui peut être engagée si la victime souhaite mener cette démarche qui n'est pas
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obligatoire en fait elle est pas obligée de vouloir porter plainte pour qu'il y ait des mesures disciplinaires au sein de l'établissement avec le but de protéger cet élève et de lui garantir les meilleures conditions d'apprentissage possible mettre un petit point sur les mesures de
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responsabilisation c'est souvent difficile à mettre en place mais qui propose de travailler avec des collectivités avec des associations avec d'autres structures pour faire un travail éducatif auprès de l'élève pour
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que il ou elle prenne conscience de son comportement et donc le change de façon peut-être plus plus poussée que avec un blâme ou un avertissement ou
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l'exclusion dans la gradation c'est comme ça que c'est mis avertissement blâme mesure de responsabilisation avant de passer aux exclusions temporaires ou définitives sur les ressources externes vous en avez
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parlé orienter les victimes vers des ressources externes qui peuvent leur être utiles il y a des numéros que vous connaissez sument sûrement on les remet parce qu'on les voit jamais on les voit jamais assez et là notamment peut-être
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parler du chat de l'association en avant toute comment on sème.fr qui donc est un chat qui permet de parler avec des personnes qui sont formées en face comme
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une ligne d'écoute mais version par écrit numérique qui s'adresse spécifiquement aux jeunes que les jeunes qui soient victimes de de violence dans leur relation de couple ou qui se posent des questions sur leur relation de couple est-ce que tout est ok pour moi est-ce que je me sens bien est-ce que ce
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qui se produit autour de moi est normal vieux victime de violences sexistes sexuelle lgbtqia FOB victime de violences sexuelles au sein de leur famille également donc vraiment une ressource à leur recommander et puis aussi de se
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tourner vers des associations locales spécialisées sur les violences sexistes sexuelles en Île-de-France on a une petite une qui est faite où on rassemble les dispositifs d'accueil de victimes de
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violence en Île-de-France mais vous pouvez aussi encore une fois vous tourner notamment vers le CIDFF le plus proche de chez vous qui vous permettra d'identifier qu'il soit sera le relais soit vous permettra d'identifier d'autres associations pour pour
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accueillir les victimes et les aider une fois qu'on a fait ça on a voilà on a géré un cas qui arrive on peut aussi travailler pour Souter et pour routier les élèves pour pouvoir
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réagir quand quand elles sont elles sont victimes de violence c'est aussi utile pour ça au quotidien et ici voilà on voulait vous remettre un peu quelques références d'autodéfense féministe alors quand on parle d'autodéfense féministe
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on parle pas de d'auto défense forcément physique de de cours de selfie c'est autre chose c'est vraiment tout un tas de réflexes et de mécanismes qu'on va pouvoir mettre en place pour reprendre le pouvoir sur des situations reprendre
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du contrôle se défendre en fait voilà parce qu'en vrai j'étais reçu qu'on ne peut rien faire face à des situations de violence se défendre et pouvoir du coup éviter des situations des situations de violence
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une première source c'est ce livre de Irène zellinger non c'est non donc il y a un cours ouvrage quand même assez accessible qui qui parle de toutes différentes techniques de d'autodéfense féministe c'est notamment celle-ci qu'on
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transmet qu'on se dit qu'il est chouette de transmettre aussi à des élèves la technique des trois phrases c'est plutôt simple de s'en rappeler on n'a pas besoin de penser à une super punchline ou quelque chose juste de se dire voilà en trois étapes je vais réagir à la
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situation en décrivant le comportement qui nous dérange par exemple vous regardez ma poitrine deuxième étape on exprime son ressenti ça met mal à l'aise troisième étape on formule une injonction explicite et concrète je vous
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demande d'arrêter tout de suite et le but de cette méthode c'est de reprendre du pouvoir sur ce qui est en train de se passer voilà de base de de pas rester filé sans réagir de se dire bah là ok je
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vais décrire factuellement dire comment je me sens demandé quelque chose d'avoir ces trois idées en tête ça m'est pas forcément faim à l'agression en fait il peut que il se peut que la personne continue mais nous on sait qu'on a réagi il a dit quelque chose qu'on a exprimé
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la personne ne peut pas ignorer ce qui était en train de se produire et donc ça permet un peu de se départir quand on y arrive parce qu'on n'arrive pas forcément toujours à faire ça de se départir de ce sentiment un peu de culpabilité de se dire ah j'ai pas réagi
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je me sens mal j'aurais voulu réagir et j'ai pas réussi à le faire et ça c'est quelque chose qui peut être voilà des assez jeunes en fait de dire on décrit ce qui se passe de façon factuelle on dit comment on sent on demande que ça s'arrête il y a pas besoin de de
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connaître beaucoup de vocabulaire ou ou d'être super à l'aise forcément surtout pour pouvoir pour pouvoir le dire pour pouvoir appliquer cette technique il y a un petit livre qui est sorti juste qui est le visuel juste en dessous bastag et
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d'autodéfense féministe pour ado qui vient de sortir la fin 2022 qui propose en fait de reprendre cette technique et d'autres d'auto défense féministe sous la forme d'une BD qui s'adresse principalement aux ados mais pas que donc ça c'est aussi une chouette
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ressource pour pouvoir en parler et l'utiliser avec des jeunes avec des ados voilà super accessible en BD qui parle de plein situation de violence qu'on peut vivre en tant qu'ados et comment est-ce qu'on peut faire pour réagir dans
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ces situations là sur la droite sur le dernier visuel du slide c'est la méthode des 5D stand-up contre le harcèlement dans l'espace public qui est proposé par l'association en avant toute qui propose
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des séances de sensibilisation à sur cette méthode qui s'adresse plutôt là à au comportement qu'on peut avoir en tant que personne qui est témoin de violence dans un espace public avec la technique
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des 5D donc pour s'en rappeler qu'est-ce qu'on peut faire pour aider quelqu'un qu'on voit être victime de violences XXL dans l'espace public distraire dialoguer délégué dirigé documenté pour pouvoir voilà savoir un peu ce qu'on peut faire
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pour aider quelqu'un dans l'espace public pour finir sur cette petite partie un peu de qu'est-ce qu'on peut faire pour pour réagir pour pour se défendre je propose de regarder une petite vidéo qui
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est aussi pour vous parler de ce dispositif qui est un dispositif du conseil départemental de la Seine-Saint-Denis jeune contre le sexisme qui tous les ans propose à des collégiens collégiennes de réaliser des vidéos sur le sexisme l'égalité les
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violences sexistes sexuelles il y en a plein elles sont toutes super il y en a beaucoup qui sont qui sont très très drôles mais du coup c'est à la fois des outils pédagogiques et dans le cadre on fait travailler les élèves vous pouvez vous en saisir elles sont disponibles
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sur sur Youtube et je vous propose qu'on en regarde une qui qui est en lien spécifiquement avec enfin qui est en lien un peu avec avec ce qu'on vient de se dire sur le fait de réagir et de se
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défendre on me dit chut bah pas trop fort soigne-toi bien on me dit c'est à toi de faire le ménage c'est comme ça on me dit une femme dans ta tête mère on me dit une femme son mari à tout raté on me dit un petit
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copain on me dit et tu choisis par un garçon c'est ça le plus important on me dit qu'est-ce qu'il va pas chez toi on me dit tu exagères chut parle pas trop fort soigne-toi bien on me dit attention tu manges trop tu es trop grosse on me
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dit mange tes places squelette va me dire une femme c'est d'avoir une image on me dit quoi faire de mes cheveux de ma silhouette de ma peau de mes poils on me dit tu es ridicule avec tes complexe
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on me dit fais toi belle on me dit tu en fais trop on me dit c'est vulgaire on me dit tu te négliges on me dit attention tu provoques on m'a dit faudra pas te plaindre on me dit [ __ ] [ __ ] plus facile
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allumeuse cinglé hystérique on me dit chut papa trop fort tiens-toi bien chut parle pas trop fort ça te va bien chut
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et moi je vous dis non non et non moi je vous dis pas chez vous comme vous voulez je m'en fous la place de la femme c'est partout partout où elle est moi je vous dis la liberté n'est jamais donnée elle
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se prend elle se gagne elle se vole je laisse le générique pourquoi dans toutes les personnes qui ont participé à cette vidéo que je trouve personnellement hyper puissante et qui reprend plein de choses qu'on a pu
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échanger sur le continuum des violences les différentes injonctions le sexisme les violences sexuelles voilà tout ce qu'on va en fait intégrer des très jeunes qu'on va qu'on va nous dire qu'on va entendre qu'on va voir qu'on saura
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qui est attendu de nous et voilà une reprise aussi de pouvoir en parlant de soi de ce qu'on de ce qu'on nous dit en le mettant en mot et puis en disant non en disant stop donc je trouve que voilà
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c'est une chouette vidéo qui donne la pêche je trouve et puis voilà qui peut être aussi utilisé avec des élèves en classe voilà pour travailler sur ces thèmes là ce qui fait la transition vers la
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dernière partie où les juste prendre un petit temps pour parler de ce qu'on peut faire en prévention voilà de manière plus large là on a vu qu'est-ce qu'on fait quand il y a un cas de violences sexistes sexuelle qu'est-ce qu'on qu'est-ce qu'on peut faire en fait à ce moment-là qu'est-ce qu'on fait pour
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pouvoir outiller les élèves pour réagir elle-même face à des cas de violence et puis c'est quand même important de se dire qu'est-ce qu'on peut faire de manière plus large au niveau de l'établissement pour agir en prévention
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au sein de tous les élèves donc voilà je propose de prendre un petit temps encore là dessus sur la question de la prévention évidemment c'est des idées il y a plein de choses qui sont faites c'est pas du tout
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exhaustif mais voilà quelques quelques pistes quelque chose sur lesquels on peut commencer à travailler déjà avec les élèves la première chose et ça surprendra probablement pas l'idée de que le l'axe
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central c'est vraiment de travailler sur le consentement et donc de définir correctement le consentement avec les jeunes bon maintenant on en parle de plus en plus ces notions qui est de plus en plus connue mais vraiment essayer d'aller
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plus loin que de juste dire non c'est non d'aller un petit peu voilà d'aller un petit peu au-delà de parler vraiment de du consentement libre éclairé enthousiaste d'aller vraiment il faut
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dire oui affirmer le oui le réaffirmé de façon libre éclairée enthousiaste pour que on puisse parler de consentement c'est pas uniquement elle a pas dit non donc c'était OK ou elle a dit ok donc tout va bien voilà de un peu
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complexifier cette notion mais il y a plusieurs ressources là dessus une que vous connaissez peut-être déjà qui est la le petit visuel en haut à droite sur le T qui s'appelle la vidéo qui consent qu'à la base une vidéo en anglais qui
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marche bien auprès des jeunes le principe c'est de faire une une un parallèle entre le fait de proposer une tasse de thé à quelqu'un et du sexe et donc il y a plein de situations qui paraissent totalement absurdes quand on
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parle d'une tasse de thé et qui devrait nous paraître totalement aussi absurde quand on parle de relation sexuelles mais qui ne sont parfois pas et donc la vidéo le montre très clairement par exemple c'est pas parce que nous on
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avait mis la bouilloire on avait allumé la bouilloire en pensant qu'on allait faire du thé que la personne a envie de boire du thé à ce moment-là c'est pas parce que la personne a bu du thé avec nous la semaine dernière et qu'elle avait adoré ce thé que là elle a envie
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encore une fois d'en boire aujourd'hui je vais pas forcer quelqu'un physiquement avoir du thé alors qu'elle en a pas envie si la personne dort je vais pas lui faire boire du thé voilà donc du coup voilà cette petite vidéo là
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qui a un support assez court qui fait réagir les élèves souvent les élèves s'en souviennent bien et puis une deuxième ressource que je voulais mettre un petit livre de Gallimard Jeunesse qui s'appelle le consentement on en parle qui je trouve est assez intéressant
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parce qu'il prend le consentement vraiment comme une une et comme vraiment quelque chose de positif en fait qui permet de d'avoir du pouvoir en fait dans sa vie et que c'est
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vraiment une force de réussir à exprimer son consentement de savoir exprimer de savoir le demander et le et entendre les réponses qui nous sont faites dans ce cadre-là qui parle entre autres de pizza
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mais pas que et qui est super pour les élèves et aussi je pense c'est un livre assez dense qui peut être aussi utilisé pour préparer des séances pour réfléchir à comment on explique des concepts de façon simple avec des élèves il y a des
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il y a des super illustrations donc je recommande aussi ce livre sur sur le consentement pour en fait aussi dire aux élèves que le consentement c'est une force pour elle et pour eux voilà qui est pas c'est pas c'est pas juste une
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contrainte qu'on se qu'on se fixe pour pas faire du mal aux autres c'est quelque chose qui est en positif qui est pour nous qui est pour notre liberté donc il faut pas hésiter à l'utiliser travailler aussi sur la question de la
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responsabilité dans les violences pour essayer de lutter contre la tendance à retourner la culpabilité à inverser la culpabilité dire en même temps tu n'aurais peut-être pas dû faire
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ça ça peut marcher avec plein de choses envoyer cette photo sur Internet sortir enfin sortir dans la rue ce soir peu importe et par exemple on peut travailler sur des phrases types des idées reçues les hommes ont des besoins
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plus on sexuels qu'est-ce qui est sous-entendu quand on dit ça les garçons sont immatures ça rend l'entend encore partout tout le temps bon du coup c'est pas trop leur faute puis c'est moins grave ça va passer alors que les filles qui sont plus matures elles peuvent
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prendre sur elle ou voilà le fameux elle n'avait qu'à pas le faire voilà comme si finalement la violence relevée de la responsabilité de la victime c'est un impact sur sa réputation et pas sur pas sur celle des personnes qui ont qui ont
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commis cette violence et puis travailler sur comment est-ce qu'on traduit ces réflexions dans le règlement intérieur là je pense notamment aux règlements sur les tenues qui est souvent sont dérèglement sur les tenues des filles
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qui ont un peu qui sont un peu en lien avec la première idée reçue les garçons et les hommes ont des besoins les plus sensuelles donc les filles ont une responsabilité de ne pas les provoquer donc voilà de travailler là-dessus j'en
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profite un pour dire que il est interdit depuis maintenant un an un an et quelques d'avoir des des règles différenciées filles garçons dans le règlement intérieur sur la question des vêtements des tenues donc voilà savoir
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que désormais c'est interdit même en période de stage donc voilà travailler là-dessus et puis travailler dans les pratiques éducatives sur la façon dont on va accueillir accueillir la parole dont on va justifier minimiser parfois
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malgré nous on peut avoir tendance à en tant quelque chose dire ah oui mais bon en même temps voilà se reprendre couper court pour pouvoir aussi transmettre les bons messages par nos actions au sein de
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auprès de tous les élèves l'importance aussi de travailler sur le langage là c'est quelque chose qui est plus large mais qu'on retrouve vraiment beaucoup dans le cas des violences sexistes sexuelles une tendance à
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euphémiser à banaliser à romantiser toutes les questions de violence je vous ai mis le la petite référence du livre de rose Lamy qui parle du comment les médias traitent les questions de
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violences sexistes sexuelles c'est vraiment édifiant on sent enfin quand on regarde dans le détail et le site plein de textes des articles fait vraiment la démonstration de la façon dont ces violences sont minimisées banalisées
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dans la faute est remise sur les personnes qui en sont coupables et dans notre dans notre quotidien dans nos paroles on peut aussi contribuer à cette tendance quand on parle de blague lourdes par exemple ou
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quand on dit qu'une femme se fait violer ce qui est comme si c'était elle qui se faisait qu'il faisait quelque chose pour pour l'être alors qu'elle est violée qu'elle est violée par quelqu'un que quelqu'un la viole par exemple ou quand
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on parle abus sexuel comme si voilà on en faisait trop enfin que du coup à petite dose est-ce que ça serait ok alors qu'on parle véritablement d'agression sexuelle de viol de violences sexuelles donc voilà utiliser les mots de la même façon quand on parle
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de drame familial de crime passionnel voilà se dire voilà parler d'utiliser vraiment les vraiment les violences au sein du couple le féminicide tout ça ce sont des choses qui sont beaucoup plus claires et qui vont avoir qui vont
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beaucoup moins banaliser minimiser travailler sur les insultes là aussi quand on regarde les insultes c'est très très clair on se rend compte qu'il y a énormément d'insultes qui sont des insultes sexistes donc voilà reprendre
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ça avec les élèves il y a un petit livre qui permet de le faire qui parle des différentes insultes qui sont sexistes ou parfois discriminantes de plein d'autres façons travailler en partant des insultes des élèves sur qu'est-ce
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que ça sous-entend quels sont les représentations qu'il y a derrière qu'elles impactent ça va avoir sur sur les élèves et puis mettre en place d'autres actions sur l'égalité là avec cette idée je reprends ce schéma du Laboratoire de
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l'égalité qui montre comment les discriminations les violences les stéréotypes et les inégalités sont reliées et donc se dire quand on travaille en fait sur un de ces trois axes on va un peu travailler sur les
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autres en même temps et donc se dire que quand on mène des actions sur les questions d'égalité dans son établissement on va aussi travailler contre les violences tout ça est relié on ne peut pas déconnecter les deux donc mettre en place des actions c'est aussi
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très important et là je vous renvoie j'en ai parlé en tout début de webinaire mais je le dis une deuxième fois parce que on est super content que d'avoir pu ressortir ce mémento et il y a peut-être des personnes qui étaient pas encore arrivé on vient de ressortir au centre
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un mémento pour mettre en place des actions pour favoriser l'égalité fille garçon et lutter contre le sexisme et les lgbtqia phobie il y a vraiment énormément de ressources dedans donc n'hésitez pas à consulter en ligne sur
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ayant PDF sur notre site ça peut vous donner des idées pour agir faire mener des actions en lien avec le climat scolaire en lien avec les pratiques enseignantes voilà donc n'hésitez pas à aller voir consulter cette ressource
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vous parlez aussi un petit peu de ressources que nous on propose au centre et dont vous pouvez vous saisir qui sont là en fait pour vous vous dire d'abord qu'on vous propose une sélection d'ouvrages pour le CDI sur les questions
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de violence d'égalité de manière large là vous voyez c'est le le premier visuel vous voyez il est un peu les catégories qu'on a fait si vous cherchez des recommandations pour avoir des des livres pour aborder ces sujets avec les jeunes donc là c'est
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sur le second degré on a aussi des des mal de ressources de cette façon vous enverra les liens pour le premier degré et maternel et primaire voilà n'hésitez pas par ailleurs à nous envoyer si vous avez des ressources que vous aimez bien que vous ne voyez pas apparaître
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évidemment c'est pas exhaustif mais si on a vraiment que vous trouvez super à nous en faire part pour qu'on puisse les ajouter et puis des ressources que vous pouvez commander on parlait tout à l'heure d'affiches que vous pouvez en
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fait commander pour recevoir si vous êtes un établissement scolaire c'est gratuit en Île-de-France et or Île-de-France on fait payer les frais de port parce que on reçoit beaucoup beaucoup de demandes par rapport à notre budget en impression et en envoi mais
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vous pouvez commander le centre bertinent au clair réalise qu'on soit des campagnes de sensibilisation à destination des jeunes de collège et du lycée notamment sur la question des violences sexistes et sexuelles là vous envoyez 4 une sur la
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violence dans les relations de couple tu m'aimes tu me respectes une autre sur le sexisme ordinaire sexisme parlons-en sur voilà les blagues les commentaires un peu les outrages sexy dont on parlait
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tout à l'heure plus jamais sans mon accord en bas sur la question des violences sexuelles de manière large avec l'idée de voilà de mettre des mots sur ce qui se produit et de rappeler à la loi et de parler du consentement et
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puis une campagne sur l'inceste sur laquelle on avait travaillé en 2021 qui est en bas à droite sur le repérage de l'ancêtre puisque on s'adresse à des à des jeunes qui sont probablement déjà victimes depuis un moment qui ont été
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victimes ou qui qui ont des proches qui peuvent qui peuvent être victimes d'inceste on a aussi pas mal de choses sur la question des des cyberbes violences existé sexuelles mais on en parlera lors du prochain webinaire
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donc je les ai pas mis ici mais voilà n'hésitez pas à vous à vous en saisir à les commander et sur le violentomètre donc qui est l'outil que vous voyez en bas à gauche c'est un outil que vous trouvez en pdf sur notre site vous pouvez l'imprimer l'imprimer en immense
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inventer plein d'activités autour de cet outil qui est un outil d'auto-évaluation et d'ouverture du dialogue sur la question des violences dans le cadre du couple et donc il propose plusieurs situations avec un code couleur qui dit
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bon bah là c'est OK si la personne avec qui tu es t'encourage te voilà te soutien te met en valeur et et par contre c'est pas ok si la personne te dénigre en public te fait du chantage et
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jaloux contrôle tes messages etc etc donc qui permet de s'interroger sur ce qu'on vit ce qu'on a vécu dans un dans le cadre d'un couple donc n'hésitez pas aussi à vous saisir de cet outil celui-là on l'envoie pas en dehors de
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l'Île-de-France parce que on est submergé de demandes ce qui est très positif mais vous pouvez le trouver en PDF l'imprimer ou le réadapter voilà de votre côté sans problème voilà un peu ce que je voulais vous dire
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il est 15h40 donc ça ne laisse un petit peu de temps pour repartir sur sur quelques questions que vous pouvez avoir je pense qu'il y en a il y en a pas mal la prochaine date du webinar je vois juste ça dans le chat la prochaine date
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le prochain webinaire c'est le 18 février pardon paludisme le 8 février pareil c'est un mercredi après-midi de 14h à 16h donc on se retrouvera pour parler de la question des cyber violences sexistes sexuelles du cyber
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sexisme et ça sera je serai avec ma collègue Ana Clara Valla qui est au centre hubertino claire travaille spécifiquement sur ces questions là et notamment auprès auprès des jeunes ce que je vous propose peut-être je vais regarder un petit peu dans le chat je
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sais que Anna et Hery sont regardés un petit peu les questions peut-être auxquelles on n'a pas répondu je sais pas s'il y en a en particulier qui est qui était ressorti dans ce que
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vous avez vu [Musique] [Musique] ne sont pas transmises au procureur de la République est-ce que les gendarmes et les policiers ont ce pouvoir de décider sans transmettre la plainte est-ce que la victime peut refaire une
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plainte dans un autre commissariat ou une autre gendarmerie une question qui a été répondu du coup par un Clara c'était quelle est la différence entre un dépôt de plainte en gendarmerie au commissariat pourquoi
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aller dans un lieu plutôt qu'un autre donc là on est sur une question de compétence géographique on demandait aussi du coup des idées de mesure de responsabilisation pour les jeunes et pour les adultes encadrants
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et en dernier lieu moi si j'avais noté en tant qu'intervenantes extérieur à l'intérieur de l'établissement que faire quand il s'agit de commentaires sexistes répétées de la part d'enseignants eux et
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que des élèves nous font remonter lors des interventions donc quelle est la marge de manœuvre quand on vient intervenir dans un établissement en tant qu'intervenantes extérieur voilà si vous avez d'autres questions n'hésitez surtout pas à les poster dans le chat on
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a encore 20 minutes devant nous trop bien beaucoup de questions j'ai vu qu'il y avait aussi quelques questions du coup je commence par ça parce que je n'ai pas noté sur les formations du centre libertine au clair est-ce qu'elles sont inscrites au plan
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académique de formation non pas forcément mais on intervient en Île-de-France dans les cadres des formations d'initiatives locales donc vous pouvez demander une formation d'initiative locale réalisée par le
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centre commercial au clair ça c'est possible voilà donc ça ça on peut le faire alors sur toutes ces questions il y a beaucoup de questions en lien avec des choses avec la la police et la justice
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dont je suis pas juriste donc je suis pas forcément à la plus grande spécialiste là-dessus ce que je peux vous dire pour les premières questions c'est est-ce que c'était sur est-ce qu'il faut que l'auteur de l'agression est reconnu l'effet ou que on est des
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preuves formelles de l'identité de la personne au-delà des de ce que dit la victime pour pouvoir agir au sein de l'établissement là la réponse est non en fait vous n'êtes pas censé mener une enquête de police avec la même rigueur
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plaquettes de police le rôle de l'établissement c'est de protéger la victime et quand vous si vous estimez enfin c'est le rôle du Conseil discipline d'avoir un des éléments qui jugent pertinents pour pouvoir poser une
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sanction mais il y a pas besoin que l'élève le reconnaisse ou d'avoir un certain type de profs ça c'est pas des choses qui sont qui sont qui sont demandées sur le pourcentage de fosses accusations
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je m'étais dit que je me ferai un post-it avec mais je l'ai pas fait donc là je l'ai pas en tête mais il y a des chiffres ça on pourra les mettre dans la dans le mail qu'on enverra sur la police qui ne respecte pas la loi
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qui prend pas des plaintes c'est ce que je voulais dire c'est le il est possible de faire un signalement auprès du Défenseur des droits donc le Défenseur des droits c'est une instance
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une agence en fait publique qui fait respecter les droits donc qu'on peut saisir si on a par exemple épuisé des recours auprès de la CAF ou d'autres institutions publiques on peut aussi la saisir quand on estime que nos droits
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n'ont pas été respectés qu'on a été victime de discrimination par un service public et notamment quand on n'est pas quand on n'a pas pu quand on nous a pas reçu qu'on n'a pas reçu notre plante
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voilà après ça ne veut pas dire que du coup le commissariat va nous rappeler pour nous dire bah en fait finalement venez on prend votre plainte c'est plus vraiment paraltruisme pour signaler faire remonter le problème et espérer que ça ça contribue à un changement de
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culture par contre vous pouvez aller dans un autre commissariat ou écrire au procureur voilà pour pour déposer votre votre plainte à un autre endroit je pense pas qu'il soit possible de
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poser une plainte une autre plante sur les mêmes faits ailleurs mais pour tout vous dire je suis pas sûr à 100% donc ça celle-ci je pourrais vérifier là-dessus effectivement sur les plantes classées sans suite souvent il y a très peu
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d'informations on sait pas trop pourquoi il commence a été classé sans suite c'est souvent parce qu'il y a pas de il y a pas de d'éléments suffisant elle est pas ou alors c'est pas assez caractérisé sont les choses qui ressortent mais
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voilà il y a assez peu de assez peu de d'informations quand une plainte est classée sans suite donc là dessus voilà c'est les limitant on en parlait de de du système actuel
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sur les commentaires sexistes en intervention quand on est intervenante extérieure par une façon très pragmatique moi j'irai de les faire remonter au niveau du de la direction de l'établissement
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ce qui est pas garanti que quelque chose va se passer mais en fait c'est à peu près le recours qu'on a en fait enfin on peut voilà informer les élèves sur leurs droits et nous faire remonter cette information au
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niveau de la direction en disant voilà moi ce qu'on ce qu'on m'a dit il y a telle chose on m'a parlé de tel et en fait c'est à la responsabilité de l'établissement ensuite d'agir donc malheureusement on a une prise assez limitée en tant que que personne
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extérieure mais c'est ce que c'est ce que je le recommanderais et puis sur les mesures de responsabilisation c'est une vraie question en fait c'est souvent très compliqué pour les nous-même au centre piercing au clair et
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probablement plein d'autres associations on est régulièrement contacté par des établissements pour mettre en place des mesures de responsabilisation le problème c'est que souvent les associations d'aide aux victimes ou féministes
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donc déjà pas assez de moyens pour faire leur travail et du coup ne sont pas en capacité d'accueillir en plus des jeunes pour pour les aider à prendre conscience de ce qu'elles ont fait il y a certaines
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certains départements parfois qui ont des notamment au niveau des collèges qui ont des dispositifs spécifiques d'accueil de d'élèves notamment des lèvres exclus dont on sur lesquels on peut peut-être s'appuyer avec des
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personnes qui sont en charge de de l'accueil de ces élèves et de de stage en fait en lien avec ça on peut essayer de former ces personnes là au sujet des violences sexistes sexuelles
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sinon il y a de plus en plus et ça je sais pas trop mais je me dis que ça se serait une idée de de centre de prise en charge des auteurs de violences conjugales qui se développent et ça ça peut peut-être être une ressource puisque ce sont des des structures qui
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ont pour but d'accompagner les auteurs de violence majeures qui ont été souvent qui ont une obligation dans le cadre de leur peine et qui peuvent peut-être aussi du coup être des ressources vers lesquels se tourner pour des mesures de
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responsabilisation sachant qu'il y en a pas partout et que c'est encore quelque chose d'assez d'assez innovant donc voilà peut-être se tourner se tourner vers ça on peut aussi se tourner vers des
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institutions publiques des tribunaux etc après se poser la question des moyens et du temps pour pouvoir accueillir ces jeunes donc voilà il y a pas de dispositif qui existe et qui serait parfaitement adapté vers lequel on
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pourrait déjà rediriger les les élèves et c'est dommages mais voilà voilà où on en est j'ai vu qu'il y avait une question dans le chat rapidement sur les les tenues
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différenciées c'est la circulaire sur l'accueil des élèves trans en milieu scolaire qui est sorti en septembre fin septembre dernier je pense du coup ça c'est oui je l'ai pas mais on
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pourra vous l'envoyer en fait qui parle des élèves trans et dedans il y a une partie sur les les règlements vestimentaires et qui parlent notamment des tenues dans réglementaria
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et aussi dans les stages j'ai vu quelqu'un parler de l'obligation pour les filles de porter des jupes en lycée hôtelier normalement c'est pas possible en fait on peut dire
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de porter une tenue professionnelle mais on peut pas dire de façon spécifique les filles doivent porter des jupes les Philippe doivent porter une jupe un pantalon enfin mais c'est pas on peut pas c'est normalement impossible de
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l'expliciter de cette façon dans les dans les règlements intérieurs voilà et si on le fait c'est de la maltraitance je regarde des autres questions
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comment s'inscrire au prochain webinaire sur notre site voilà vous tapez webinaire éducation à l'égalité centre libertine Auclair vous allez arriver on vous renverra la page avec tous les trois autres webinaires qui arrivent et à chaque fois il y a une
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page pour vous inscrire comme vous êtes inscrit pour celui-ci voilà déjà pas mal de choses non parce qu'on va faire établissement alors qu'est-ce qu'on fait oui c'est une vraie question je continue à lire un
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tout petit peu dans le chat sur un élève qui a été forcé de porter une tenue de leur d'un stage en fait c'est une vraie question parce que souvent les établissements déjà ont du mal à trouver des structures qui
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accueillent les élèves en stage mais on peut par exemple faire signer des dans le cadre de la convention de stage voilà avoir une partie qui spécifie de façon très claire que le règlement scolaire s'applique
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notamment sur cette question là en dehors du lieu de stage c'est aussi l'occasion de glisser quelque chose sur la question des violences sexistes sexuelles qu'il y aura une tolérance zéro dans ce qui peut se produire sur le lieu de stage que l'établissement
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prendra des mesures rompra le lien avec avec le avec l'entreprise ou la structure qui accueille les stagiaires si jamais des actions ne sont pas menées donc on peut essayer de le formaliser là-dedans pour pouvoir ensuite revenir
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vers la structure qui accueille les élèves en stage pour leur faire voilà leur faire leur faire un retour et faire changer les comportements voilà je pense que ça fait déjà pas mal
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de pas mal d'informations de toute façon vous enverra toutes ces toutes ces toutes ces infos par mail vous avez le enverra le lien pour vous inscrire au prochain webinaire donc le 8 février sur le cybersexisme et pour les
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prochains voilà un grand merci d'être venu aussi nombreux nombreuses n'hésitez pas à faire passer l'information à vos collègues pour la suite et puis à consulter notre site ou à m'écrire si vous avez d'autres questions besoin
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d'autres ressources voilà un grand merci bon après-midi
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