Video: 📱 Exposition des jeunes : comment faire la paix avec les écrans ?

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[Musique] bonsoir et bienvenue à toutes et à tous dans le meilleur des mondes l'émission de France Culture qui s'intéresse au bouleversement suscités par le numérique et les nouvelles technologies et ce soir nous abordons la question complexe des

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jeunes face aux écrans en tentant de mieux cerner l'impact de cette exposition sur leur santé physique et mentale un sujet régulièrement traité dans les médias avec un discours souvent alarmiste qu'il conviendra de nuancer

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pour mieux comprendre la diversité des usages et des pratiques sujet de haute actualité devenu une préoccupation politique le président Emmanuel Macron a annoncé vouloir reprendre le contrôle des écrans et n'exclut pas de nouvelles

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restrictions ou interdictions il a nommé un collège d'experts chargés de formuler des propositions que pensez de la mission de cette commission et de sa composition à prèsd dominance médicale quel est l'état de la science sur le

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sujet Comment expliquer qu'il n'existe pas de consensus scientifique sur ces questions et de quelles données disposons-nous pour s'accorder sur les dangers réels auquel sont confrontés les jeunes un sujet qui chamboule également la cellule familiale et nourrit de

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nombreuses inquiétudes comment mieux accompagner les parents tout en interrogeant également leur usage à eux du numérique des questions et trois invités pour apaiser les débats et proposer des solutions

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concrètes Axel de bonsoir bonsoir vous êtes directrice d'Internet sans crainte un programme qui œuvre pour une sensibilisation des jeunes au numérique et vous êtes également membre de cette commission écran vous pourrez évoquer la

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pluralité des usages et le manque de pertinence sur la notion de temps d'écran pour penser le numérique vous pourrez également analyser les dispositifs de régulation envisagés par le gouvernement et puis notamment le

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contrôle parental à vos côtés Olivier Durry bonsoir bonsoir vous êtes psychologue clinicien et docteur en psychologie vous pointez le discours alarmiste employé par l'exécutif notamment sur le sujet des jeux vidéos

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vous pourrez revenir sur les autres facteurs des effets déléterires des écrans en rappelant notamment l'importance du contexte familial enfin à distance Séverine Erel bonsoir bonsoir vous êtes maîtresse de conférence en

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psychologie cognitive et ergonomie à l'université de Renn 2 et coautrice avec Anne Cordier de nos enfants et les écrans paru l'an dernier aux éditions Reds vous craignezv une approche assez

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pathologisante du sujet au vu de la composition de la commission vous appelez à la nécessité d'éduquer les parents au numérique et vous pourrez rappeler les usages bénéfiques des écrans par les plus jeunes car oui il y en a au programme également une

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chronique de Marcus Dupont Bénard journaliste chez Numérama Marcus profitera de la Saint-Valentin qui était il y a quelques jour pour revenir sur les histoires d'amour dans la science-fiction quant à Juliette Devau elle nous livrera son journal Le Journal

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d'un monde meilleur le meilleur des mondes s'écoute à la radio ou en podcast sur l'application Radio France et se regarde également sur la chaîne twitch de France Culture c'est parti vraie drogue le mot est lancé plus les enfants

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passent une vraie drogue le mot est lancé plus les enfants passent du temps devant les écrans moins ils regardent directement les autres dans les yeux le temps passé par des enfant tout petit sur les écrans c'est du temps qui est

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volé sur leur apprentissage télévision ordinateur tablette téléphone console de jeu ce sont SEP écrans en moyenne par famille trois enfants sur 4 de 11 ans ont déjà un smartphone face à la surexposition face à l'invasion des

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écrans que faire pas le matin pas pendant les repas pas avant de s'endormir et pas dans la chambre de l'enfant utiliser son smartphone pour entretenir ses relations amicales c'est indispensable pour 9 adolescents sur 10

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internet c'est un outil magique si on veut garder le bénéfice de cet outil magique il faut absolument développer la culture de l'interaction sur la base de recommandations que font les experts que j'ai réuni la semaine dernière nous déterminerons le bon usage des écrans

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pour nos enfants mais surtout ne diabolisons pas les écrans c'est le grand défi la grande chance de la génération qui vient de combiner l'intelligence littéraire lente cristallisée analytique et

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l'intelligence numérique et voilà un montage sonore qui a faittat des différents points de vue on a pu entendre justement à son début la diabolisation dont on parlait avec des termes toujours très forts invasion

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submersion des écrans et ensuite bien sûr des points de vue un peu plus nuancé alors Axel de sa concrètement je le disais vous êtes membre de cette mission écran dont on a parlé qui a été nommée et désigné il y a il y a quelques

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semaines concrètement quels sont les attendus de cette commission quel est votre rôle dans cette commission à écran alors le les objectifs de cette commission c'est effectivement déjà de faire un peu un état des lieux euh au

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niveau déjà un peu scientifique euh de voir aussi ce qui a pu fonctionner chez nous et ailleurs en terme de de politique d'accompagnement des écrans et puis de pouvoir porter effectivement euh

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un discours des solutions de pouvoir apporter je pense un éclairage sur plein de discours on l'a entendu là dans votre introduction qui sont de alarmiste à très très très ouvert très détendu sur

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la question donc mais la mission est est grande et le temps est court c'est ça la mission les grand et le temps et court puisque je crois que c'est fin mars hein exactement voilà fin mars pour essayer de résoudre donc des problèmes parfois structurels des problèmes sur lesquels

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la communauté scientifique parfois a du mal à à s'accorder mais en moins c'est votre c'est votre mission en compagnie de ces autres experts cette commission écran même si sverineel est-ce que ça a un sens de de parler d'écran tant leurs

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usages sont sont spécifiques sont différents sont singuliers même nous en titrant cette émission écran on a eu du mal écran ça veut tout et rien dire finalement alors écran ça veut tout et rien dire quand on parle d'un écran en fait on parle d'un d'une interface avec

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un observateur passif et un ensemble infini d'activités d'images de messages et cetera euh moi je parle jamais d'écran en fait pour moi ça n'a aucun sens c'est un mot qui est complètement vide et je préfère plutôt regarder du

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côté des usages et des pratiques qu'elle soit qu' soit positif ou qu'il soit délétaire avec une population dans un contexte situé si on avance en fait sur ce sujet en considérant justement les

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usages et les pratiques avec des populations spécifiques dans un contexte spécifique on peut produire en fait des recommandations en termes sanitaires qui peuvent être beaucoup plus intéressantes et beaucoup plus faciles à appliquer

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voilà d'où la problématique effectivement de son mot écran un peu un peu Fourtout mais nécessaire justement pour quand même désigner la diversité des pratiques même si Olivier du riz on peut faire déjà une distinction entre les écrans interactifs et les écrans non

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interactifs chez les plus jeunes oui bah c'est vrai que ça c'est important déjà à faire quand on pense aux écrans je suis d'accord avec ce qui a été dit aussi par séverineel juste avant c'est que il faut aussi penser à la question des usages ça veut dire que par exemple quand on pense

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à un écran interactif par exemple tablette smartphone ou autre ce qui compte c'est surtout l'usage qu'on en fait parce que regarder un dessin animé sur une tablette c'est en faire un usage non interactif donc en fait il y a différents types d'écran mais il y a surtout différents types de contenu et

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c'est pas la même chose d'être sur les réseaux d'être sur les jeux vidéos d'être sur un forum de discussion de remplir ses impôts sur en ligne ou d'aller sur Netflix donc en fait il faut vraiment s'intéresser à tous les moyens d'utiliser les écrans plus que des écrans en général quoi alors Axel dein

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vous êtes chargé de vous occuper des écrans en général avec toute cette diversité alors je partage exactement ce qui a été dit effectivement et c'est un un mauvais angle souvent qui est choisi d'aborder la question des écrans parce qu'elle empêche même ceux à qui on

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souhait s'adresser on pense notamment aux parents euh à se poser les bonnes questions et la bonne question c'est effectivement celle des usages donc mais on a bien ça en tête dans le cadre de la Commission et c'est bien des des

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contenus euh des usages auxquels on s'intéresse après effectivement quand on veut s'adresser au grand public des fois ce terme écran voilà il permet de rassembler un ensemble de choses mais le prendre sous cet angle- là effectivement

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ça peut ça n'a ça n'a aucun aucun sens alors on parle beaucoup aussi de de temps d'écran ça fait souvent l'actualité des médias un temps d'écran qui serait en augmentation en explosion qu'en est-il réellement sur les chiffres

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que nous disposons par rapport au temp d'écran est-ce que il est tant en augmentation que ça par rapport à la jeunesse oui effectivement là il y a des des études qui on qui ont été faites et qui montrent que sur ces dernières années il y a eu un temps d'écran qui a

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augmenté après il y a un contexte aussi enfin il la fois eu un contexte particulier avec la covid à un moment donné on s'est tous retrouvé enfermés chez nous donc à un moment donné les écrans sont r devenus quand même venu cristalliser un certain nombre d'activités mais d'activités aussi de de

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socialisation de partage de jeux pour le coup une diversité une diversité d'usage et puis aujourd'hui ben ces fameux écrans il rassemblent un grand nombre d'activités si on prend le smartphone qu'on a tous dans la poche il nous

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permet de nous informer de communiquer de jouer donc on a aussi une concentration d'activité qui s'est fait sur les écrans nous on se rend compte en tout cas que c'est le sujet qui crispe le plus plus les parents c'està dire que quand on les interroge nous on le fait

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régulièrement Internet sans crainte sur leurs préoccupation ça ressort massivement le temps d'écran et nous ce qu'on essaie de leur dire quand on les rencontre sur le terrain c'est qu'il faut qu'il balaye ça parce que autant les écrans ça veut rien dire autant les

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temps d'écran ne veut pas dire plus parce que ça va dépendre de ce qu'on en fait alors après oui on va se soucier d'un certain temps d'écran pour les plus jeunes notamment mais là aussi après leur avoir dire attention hypercnexion

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vos enfants vont développer des troubles du développement ça dépend aussi de l'usage et on va plutôt s'intéresser à un temps d'écran qui va être adapté à la capacité tout simplement d'un enfant un enfant très jeune n'a pas une capacité

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d'attention très longue son temps d'écran doit être en phase avec ça HM justement là vous parlez de d'attention de cognition il y a parfois effectivement des des raccourcis entre l'exposition et l'écran le temps d'écran

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les les troubles cognitifs que ça que ça peut éventuellement susciter Séverine RL d'ailleurs par rapport justement à la manière dont cette commission a été composz vous vous pointez du doigt une approche peut-être un peu pathologisante

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euh oui un peu pathologisante parce que si on remarque si on regarde qui est à la tête en fait de cette commission on retrouve un psychiatre spécialiste des addictions et en vice-président une

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personne neurologue donc Servan mouton et et amine Benyamina effectivement qui copréside avec Servan mouton amine Benyamina qui est donc ad dictologue voilà alors que en fait je pense qu'il va falloir sortir un peu de cette vision

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très ogisante du numérique pour réellement essayer de comprendre en fait ce qui se joue à l'intérieur et ce qui se joue à l'intérieur euh moi j'aime bien aborder en fait les choses sous l'angle de des vulnérabilités donc c'est

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pas une histoire de pathologie c'est juste que en fait pour certaines personnes le numérique et pour une majorité d'adots et d'enfants ça va globalement bien se passer mais il y a des personnes qui présentent un certain nombre de vulnérabilités psychologique

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euh socio-économique qui vont en fait les mettre en difficulté face au numérique et c'est pour ces gens-là en fait qu'il faut que on propose des recommandations d'usage pour les aider justement à améliorer leur rapport au

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numérique donc ce serait bien de sortir un peu cette de cette vision en tout cas pathologisante qui à mon sens crée un peu de ce qu'on appel de panique morale c'est-à-dire créer une forme de sentiment de peur chez les personnes

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pour arriver plus vers un usage de numérique beaucoup plus harmonieux où on retrouve euh non plus cette fois-ci cette vision pathologisante mais plus une vision euh à portée éducative du numérique et une vision aussi un peu

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émancipatrice du numérique oui c'est c'est vrai qu'Olivier duis c'est peut-être une limite de la composition de cette commission avec celle de saint pour en parler puisqu'elle est de l'intérieur parce que c'est vrai que la présidence la coprésidence amine Benyamina ou encore encorev mouton sont

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des gens qu'on une d'ailleurs même amine Benyamina parle d'addiction dans la relation justement aux écrans or il y a pas de consensus encore une fois pour pointer du doigt cette relation comme une relation addictive on pourrait même

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dire qu'il y a un consensus mais le consensus inverse parce que pour l'instant il y a aucune aucun manuel diagnostique qui ne parle d'addiction en lien avec la question des écrans si ce n'est depuis quelques années la classification internationale des

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maladies 11e version donc mise en place par l'OMS qui elle rangé le trouble du jeu vidéo dans le son manuel du coup mais le sujet est encore en débat d'ailleurs parce qu'il y a pas totalement de consensus mais par rapport aux écrans en général le mot addiction

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ne se pose même pas donc en effet c'est vrai que ça ça peut poser question après euh à voir ce que ce que la Commission fera et c'est ça qui est qui est intéressant parce que il y a pas que ceux qui président la commission qui qui

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vont en faire quelque chose mais mais en tout cas on voit bien moi je me rappelle encore de Emmanuel Macron il y a pas si longtemps qui avait fait le lien aussi entre les jeux vidéos et les émeutes qui étaient dans les rues euh on voit bien que de toute façon la question des

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écrans a souvent été diabolisée même si ça bouge aujourd'hui au même titre que la bande dessinée il a été dans les années 50 avec le livre de Frédéric vertam là par exemple la séduction des innocents ou au même titre que les jeux de rôle dans les années années 80

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étaient des sectes satanistes dirigés par des gourous donc les la culture en fait des nouvelles générations fait toujours peur et et en fait ça ça ne changera pas donc c'est aussi notre rôle à nous que de penser à faire à la fois

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de la prévention et de l'information auprès du public mais également auprès du politique et on voit que c'est important quoi oui vous rappelez justement les propos d' Macron sur les je vidéos il avait parlé d'intoxication en reprenant le les termes exacts et je

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crois que la la co-présidente de cette commission Servane mouton elle aussi dans ses déclarations précédentes a faisait une corrélation finalement entre la violence des images la violence que l'on pouvait justement parfois voir dans

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les jeux vidéo et des comportements violents dans la vraie vie h euh alors comment on fait exelle de çain avec quand on est justement dans la voix que vous incarner un peu d'usage de la nuance de la sensibilisation je vais

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quand même rassurer tout le monde alors moi de la même manière que vous hein quand j'ai vu la composition enfin surtout la présidence de de cette commission ça m'a interpellé parce qu'effectivement mettre de médecins avec voilà un addictologue d'un côté donc

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l'angle de l'addiction c'est quand même un certain angle et puis Servan aussi qui a voilà un Un certain regard sur les écran après je tiens à dire quand même qu'il y a pas mal d'autres profils euh voilà moi j'incarne un peu le domaine de

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de la sensibilisation il y a des juristes il y a il y a canopé donc le l'éducation il y a quelqu'un qui vient aussi porter tout un regard positif sur le jeu de vidéo donc il y a une présidence mais derrière il y a une équipe et la volonté du coup de pouvoir

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s'enrichir de nos différents regards et c'est ça qui est aussi intéressant c'est que effectivement on arrive tous avec une expérience une expertise un regard très différent sur le sujet et assez et très complémentaire et et surtout ça se

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fait ça se fait dans l'écoute donc chacun on ouvre aussi des horizons aux autres pour l'instant on est dans cette démarche ok vous vous réunissez quoi d'ailleurs la démarche vous réunissez tous les combien de temps vous allez voir j'ai vu des aussi des des lycéens

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vous allez dans les écoles ça ça se passe comment le B en fait on se réunit beaucoup et puis on fait des des des journées entières aussi de de travail on fait aussi beaucoup d'udit i c'estàdire qu'on ne considère pas qu'on est les seuls à

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avoir le savoir donc on s'appuie aussi beaucoup sur le regard d'autres et puis d'un champ qui est même beaucoup plus large que celui qu'on représente déjà et effectivement tout de suite ça a été assez évident pour grand nombre d'entre

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nous d'intégrer les jeunes enfin on s'intéresse aux écrans et les jeunes c'est pas possible de le faire sans des jeunes donc et c'est souvent en angl mort d'ailleurs just sur la parole de la jeunesse on a beaucoup de gens qui parlent pour eux mais sans forcément toujours le le leur donner la parole

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nous par exemple dans cette émission on essaie plusieurs régulièrement de donner la parole au jeunes sur leur Prati on fait parfois des émissions avec eux alors pas tout le temps pas pas ce soir mais en tout cas les jeunes sont parfis oublié

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ben oui je donne un exemple concret nous on travaille très souvent avec des jeunes on anime des panels jeunes toute l'année Internet sans crainte ça nous semble évident pour pouvoir adresser des outils des ressources qui s'adressent à eux et à l'occasion du seur Internet Day

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on avait organisé un événement de lancement où on avait rassemblé des jeunes qu'on avait fait travailler sur les thématiques des réseau rseaux sociaux d'ter ses algorithmes qu'est-ce que ça veut dire de de le respect la bienveillance en list on avait travaillé

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comme ça des thématiques et on les a mis face à ce aux acteurs du numérique c'est-à-dire leurs réseaux sociaux leurs opérateurs mobiles les fabricants mais aussi les associations de protection de l'enfance et on avait l'impression voilà

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que c'était deux mondes qui se rencontraient pour la pour la première fois qui avait peu l'occasion de se parler alors que voilà il faudrait effectivement travailler ensemble Séverine Erel pour revenir justement sur

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bah c ces études qui ne font pas consensus c'est ce qui explique justement que parfois il y a des discours un peu extrêmes à partir du momentù on a du mal à se reposer sur des études qui font fois comment on explique

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justement le manque de consensus scientifique par rapport à l'impact du temps d'écran donc sur la santé mentale ou physique de la jeunesse alors euh une première partie en fait d'explication ça vient dans la considération du temps

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écran on en a parlé tout à l'heure je crois que c'était Axel ou Olivier je ne sais plus et en fait on repose beaucoup une grande partie des études reposent sur la notion de temps écran et cette

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notion en fait elle pose trois types de problèmes euh déjà en fait le temps écran c'est une notion qui n'a pas vraiment de sens parce que comment est-ce qu'on peut dicotomiser clairement du temps écran avec du temps réel

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c'est-à-dire je suis à un restaurant je vous montre un même et on en discute ça fait combien de temps écran et est-ce qu'on arrive réellement à distinguer le temps d'interaction de ce temps écran le deuxème problème c'est que c'est une

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mesure qui est peu précise parce qu'elle repose généralement sur ce que l'on a mémorisé sauf que si je vous demande combien de temps vous avez passé sur votre écran la semaine dernière sans regarder votre téléphone et

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l'application ton écran je pense que ça va être très difficile ouis c'est la limite du déclaratif effectivement voilà c'est déclaratif et soumis à des bis de mémoire et enfin le dernier problème c'est du temps écran c'est que bah ça va

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on considère de base que ça amène à des problèmes chez les individus donc sous entendu on considère qu'il y a une causalité qui est établie sauf qu'en réalité en fait quand on mesure le temps écran dans la majorité des études que

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l'on a à disposition on mesure en fait des associations c'est-à-dire on ne mesure pas de causalité du temps écran sur plusieurs variables de type développement ou santé mentale mais on mesure bien des associations entre le

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temps écran et des variables de type développement ou encore santé mentale et en fait ben corrélation ne fait pas causalité et en réalité il semblerait que que ce que l'on mesure soit beaucoup

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plus complexe c'est-à-dire qu'on ait des relations un peu bidirectionnelles entre le temps écran et par exemple certaines certains facteurs de de santé mentale c'est-à-dire je suis sur le sur mon

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écran j'ai des problématiques par exemple de type euh dépression anxiété et j'ai des problématiques de type dépression anxiété je vais passer plus de temps sur les écrans donc c'est c'est très complexe à mesurer et c'est vrai

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que les études antérieures aussi souffr souffre d'un problème tout simplement de qualité méthodologique aussi faut le dire après c'est vrai que c'est compliqué à observer hein on va pas enfermer des gens dans une pièce pour regarder leur visage d'écran en parlant d'études il y en a une justement qui a

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été saluée elle est assez récente elle a été saluée parce que elle témoignait justement de la nuance et de certaines nuances au-delà du temps d'écran en parlant du contexte d'usage et du contexte d'exposition c'est celle de Jonathan Bernard de l'inerme on écoute

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dans les milieux sociaux favorisés les temps d'écran ont tendance à être en moyenne plus court et on a tendance aussi à avoir la télévision éteinte pendant les repas donc c'est pour ça qu'il faut prendre en compte les facteurs sociaux parce que ces facteurs

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sociaux ils influent à la fois sur le temps d'écran ou le fait que la télévision soit allumée pendant les repas mais aussi sur le développement cognitif des enfants et ici on sait que le le repas c'est un moment où il y a en

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général en tout cas dans le contexte français des interactions forte entre parents et enfants entre un enfant et et ses frères et sœurs par exemple si la télévision est allumée ça va engendrer moins d'interaction verbale pendant le

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repas et ça remplace donc quelque part des stimulations qui permettent à l'enfant de d'acquérir de de nouveaux mots par exemple voilà une étude menée par linm sur je crois un panel de 14000

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enfants entre 2 ans et 5 ans et demi donc là on parle de la télévision mais évidemment l'étude parle de de tout autre type d'écran Olivier Dury en quoi elle est importante cette étude cette étude est super importante et et d'ailleurs elle s'inscrit dans un dans

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dans un N un grand nombre enfin grand nombre j'exagère dans un nombre d'études il y avait aussi McDonald dans 2018 je crois qu' avait fait ça dans les pays anglo-saxons l'idée c'est vraiment de montrer une chose c'est que quand on prend en compte bah tous les facteurs qui existent comme le disait Sverine

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juste avant en fait et que on retire le facteur écran et ben finalement la question exposition aux écrans n'est pas si importante par rapport à d'autres facteurs tels que le la la question des

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jouets l'accessibilité au jouets pour les jeunes type l'accompagnement des parents également qui est très importante et enfin tous les éléments de la vie qu quotidienne et donc en fait ça nous permet de voir une chose c'est que la diabolisation des écrans où on s'imagine que c'est le grand méchant qui

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est bah justement la cause de tout élément bah finalement non et c'est là où on voit bien ce que ce dont parlait Séverine juste avant avec la question de différence entre corrélation et causalité et le fait que bah différents facteurs doivent être pris en compte

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d'où le côté bah justement des familles qui sont dans des milieux défavorisés d'un point de vue socioéconomique parce que bah ce sont des familles qui justement aussi vont avoir moins d'activités proposé aux jeunes parce que bah il y a des activités qui coûtent

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cher et il y a aussi des infrastructures qui manquent dans certains coins de France aussi et du coup et ben quand on vit dans un milieu où il y a beaucoup moins d'infrastructure qui reçoivent les jeunes ou qui reçoivent les familles ou autres bah il y a aussi plus de temps d'écran mais plus de temps d'écran ça

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veut aussi dire des fois bah moins d'accessibilité des parents ou moins d'activités annexes ou des choses comme ça et donc c'est important aussi de toujours prendre l'écran comme inclus dans un tout et non comme la cause le

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mot par excellence le mal par excellence d'où effectivement cette étude qui peut pointer les inég alité sociale de moyens entre les différentes familles et puis parfois le manque de de discussion qui peut y avoir sur les écrans c'est important aussi c'estd que à partir

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moment où il y a une interaction des parents avec les écrans de dire qu'est-ce que tu as regardé parle parle-moi tiens moi je peux pouvoir te faire découvrir aussi ce que j'aime ça change aussi la relation il y avait une étude qui était sortie en 2021 qui montrait un truc que c'était sur la

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question des problématiques de langage des troubles du langage qui apparaissaient suite à la surexposition aux écrans et qui montrait que le risque de développer des troubles était si fois plus important lorsqu'il y avait aucune discussion avec les parents pendant ou après l'exposition et qu'en fait c'est

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bien cette relation là qui importe bien plus que l'exposition en elle-même et donc c'est là où on peut faire le jeu de mots le problème c'est pas l'écran c'est quand l'écran vient faire écran à la relation finalement c'est ça le problème et ça nuance aussi tous ces reportages qu'on voit et qu'on a vu à la télévision

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on nous montre des enfants de 3 ans 4 ans qui savent plus parler et on va nous expliquer que c'est parce qu'il passe 7h 8h 9h devant les écrans alors on dit pas que c'est bien de passer 7h 8h 9h devant les écrans c'est pas la question mais c'est aussi parfois de de nuancer

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certains clichés qui commenc à s'installer Axel dein c'est j'appuie ce qui vient d'être dit c'est tout dépend aussi du contexte d'usage et de l'interaction qu'il y a autour et aujourd'hui dans les famille ce qu'on constate c'est souvent que le dialogue

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parfois il est rompu autour des écrans c'est souvent un sujet de de tension c'est aussi un outil qu'on va utiliser pour pouvoir occuper un enfant le temps de faire autre chose donc justement pour ne plus être disponible enfin pouvoir

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être disponible pour soi-même et du coup pas dans une démarche d'interaction volonté de délégation en fait on délègue à l'écran finalement oui on se voilà et et puis ça va être on se rend compte que ça devient aussi un facilitateur un

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facilitateur pour manger parfois faire manger un plus jeune l'endormir aussi et on rencontre aussi des parents qui savent parfois plus quoi faire quand l'écran disparaît et puis qu ensuite on

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on grandit et ben effectivement au moment aussi dans l'entrée dans l'adolescence où aussi on est en train de de construire ses voilà sa propre vie sociale en dehors de la sphère familiale on a besoin d'un respect de l'intimité ben ces écrans ils ont du mal à trouver

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leur place et un dialogue aussi dans la un espace de dialogue dans la famille alors qu'effectivement ça pourrait être un sujet qui nous rassemble parents et enfants parce que on a des usages qui sont on n'est pas forcément sur les mêmes réseaux mais on y est on s'y

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informe on échange donc ça pourrait être un sujet de discussion et nous on voit aujourd'hui que c'est quand même pas mal un sujet de tension donc il y a effectivement un dialogue à renouer un sujet de tension qui passe aussi parfois par des outils qui font l'actualité

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comme le contrôle parental qui va être maintenant obligatoire sur les appareils français permettant l'accès Internet à à partir de de juillet 2024 le contrôle parental justement cette mesure c'est une ça va dans le bon sens alors le

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contrôle parental est intéressant mais il a un très mauvais nom je veux dire c'est le pire nom qui puisse exister puisque il renvoie une notion de contrôle et c'est pas du tout voilà ça va pas dans le même sens qu'une démarche d'accompagnement que devrait avoir leurs parents les parents

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en plus ça renvoie au fait qu'on va mettre un outil qui va justement empêcher de de faire ce dialogue puisque l'outil la protection va faire va faire le travail interrompre et voilà on met l'outil du coup le le le le boulot est

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fait et on a pas besoin de faire ce ce travail d'accompagnement alors que c'est une aide réelle enfin nous on en parle beaucoup comme ça c'est effectivement une aide à vers l'autonomie de l'enfant parce que comme l'a dit très bien

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Séverine les no téléphone et une tablette ça reste un outil et un outil connecté à internet sans limitation bah ça donne accès à tout ce le le numérique peut proposer Internet peut proposer et

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bien sûr il y a des choses qui ne sont pas adaptées à des enfants donc ça va être un outil qui va permettre de protéger certains contenus et ça peut être un outil aussi qui peut aider à gérer ce fameux temps d'écran mais plus

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dans une notion d'équilibre parce que la réalité quand même c'est que sur ces outils il y a des services et les réseaux sociaux les jeux vidéos aussi en font partie sont conçus pour qu'on soit capté pour qu'on y soit le plus

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longtemps possible et ça c'est difficile à gérer pas déjà pour un adulte mais pour un enfant donc l'aider à gérer ce temps d'écran en toute autonomie VO voilà comment le contrôle parental peut être utilisé oui comme un remède

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justement à tous ces design qui qui sont pensés pour capter l'attention pour et qui font partie d'une économie en fait il faut je pense que cette connaissance cette éducation à l'économie de l'atenstion à la

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fonctionnement des algorithmes ça c'est un enjeu d'éducation effectivement qui est clé séverineel j'imagine que vous partagez justement cette nécessité bah d'éduquer d'accompagner c'està-dire le le le contrôle parental très bien c'est

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une option mais il ne doit pas doit s'accompagner justement d'un encadrement et d'une vulgarisation auprès des deux publics finalement on se rend compte qu'il faut autant accompagner les enfants que leurs parents donc exactement le le contrôle parental en

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fait pour moi c'est pas une fin soit c'est intéressant pour protéger les enfants de certains sites violents voir pornographique c'est intéressant pour poser des limites de temps mais encore faut-il définir quel est le temps idéal

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donc heureusement il y a quelques études là-dessus qui permettent à peu près de tabler sur un temps idéal de une à de 2hes en fait de réseaux sociaux par exemple par jour mais aussi ce qui est ce qui est le plus important c'est la

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communication parentale le fait de pouvoir échanger sur les contenus et de ne pas trop se focaliser Axel le disait tout à l'heure sur le temps écran mais plutôt en fait sur les contenus je pense que c'est hyper important de commencer à

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parler en fait des contenus également qui sont proposés un contrôle parental il ne préviendra jamais le cyberharcèlement il PRRA il préviendra jamais la sex torsion donc c'est important qu'il y ait réellement en fait un cadre d'échange

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autour des contenus qui sont proposés aux enfants et qu'il ait réellement aussi une éducation au numérique et notamment aux algorithmes moi j'irai plus loin j'irais même jusqu'à une éducation par rapport au dark pattern

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pour susciter chez les individus une forme en fait d'autodéfense c'est-à-dire être capable de se dire TikTok fonctionne avec un fil infini en fait de vidéo euh je sais que ça fonctionne

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comme ça je sais qu'il est construit pour maintenir mon temps donc je vais moi par exemple me mettre moi ADS une limite en fait de consultation TikTok et c'est à moi en fait de la gérer juste

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pour que je puisse savoir où est-ce que j'en suis et ne pas me laisser avoir par l'algorithme donc il y a tout un tas d'autres choses par exemple des notifications qui nous disent Intel a posté quelque chose en ligne donc il

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faut absolument se connecter bah là je pense que c'est bien d'expliquer aux enfants et aux adolescents ce qui est la notion de faomo donc le faomot c'est le fear of missing out et cette ce faomo en fait donc qui est une forme d'anxiété

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que l'on va avoir de rater des événements intéressants avec les autres bah ce fauxot c'est intéressant de l'expliquer aux enfants pour leur dire ben en fait si tu rates un événement c'est pas si grave que ça si tu rates le

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chapitre fortnite qui se déroule à 22h un vendredi soir bah en fait oui tu auras moins une chose peut-être à dire à tes copains mais en fait le monde va pas s'effondrer et ça t'empêchera pas le lendemain de rejouer un petit peu à ce

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jeu vidéo donc c'est important d'expliquer en fait ces mécaniques là pour pour aider les enfants et les adolescents à mieux s'en prémunir alors justement pour expliquer il y a il y a l'éducation au numérique on pense notamment au cléique et au sein du

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ministère d'éducation nationale est un outil est une ressource mais est-ce que c'est suffisant est-ce qu'il faudrait déployer justement cette éducation numéque de manière plus large qu'est-ce que vous en pensez les uns et les autres

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AEL dein oui il y a alors il y a il y a des choses hein il y a des choses qui ont qui sont faites effectivement l'éducation au médias l'information a évolue évolue quand même avec avec ces avec ces ces nouveaux outils mais c'est

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effectivement encore cantonné à un certain champ euh et c'est pas voilà c'est pas une matière à proprement parler cette éducation au numérique alors il y a des choses aussi on parlait là à l'instant de cyberhcèlement il y a

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un plan voilà il y a un programme quand même aujourd'hui le programme far est installé déployé dans l'établissement scolair il y a encore du travail et de la formation pour que ça se déploie mais voilà il y a des choses qui se mettent en place mais effectivement tout ce

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champ de de l'éducation euh et j'ai envie de dire penser d'ailleurs tout au fil de la scolarité euh il y a du progrès encore à faire ça c'est sûr Olivier Durry là-dessus vous partagez oui totalement benah je pense en fait

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que il y a il y a plein de choses à penser sous différents ordres par exemple il faudrait penser déjà à la question de faire intervenir des personnes dans les écoles dans les collèges dans les lycées pour pouvoir faire cette prévention auprès des jeunes faire des interventions auprès des

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familles et des parents pour pouvoir les accompagner mais également former les enseignants dans les espects par exemple qu' puissent y avoir de matière à aussi pouvoir apporter un apprentissage sur ces questionsl et sur tout ce qui a été abordé depuis tout à l'heure donc les

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fameux dark patterns de la pornographie mais également aussi apporter une sorte de conscience politique parce que toute cette question de l'économie de la tenstion des Dark patterns ou autres viennent aussi avec la question de l'économie néolibérale du capitalisme ou autre et ça aussi c'est à penser et à

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entendre alors pour les plus grands évidemment on va pas parler de ça au maternel mais mais bien sûr que il y a tout un travail à faire aussi sur le bah comment est-ce qu'on fonctionne et puis les ados apprécient ce genre d'intervention moi j'en fais pas mal en

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classe et c'est des des des choses qui les marquent et ils ont envie aussi d'en savoir plus et de comprendre que on n'est pas là pour attaquer ce qu'ils aiment mais bien pour en fait leur dire bah bien sûr ça vous plaît et il y a des raisons que ça vous plaise mais faites

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attention parce que vous connaissez la dage si si c'est gratuit c'est le produit quoi voilà de toute façon à partir du moment où on s'adresse aux adolescents en évitant la parole moralisatrice déjà on gagne un peu de points et et ils sont toujours effectivement curieux de comprendre les

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mécanismes dont ils sont parfois les victimes comme je le rappelle les parents aussi on continue à parler d'écran dans la multiplicité de leur usage on continue à parler d'écran sans les nommer mais on peut les nommer ces écrans quand c'est l'objet d'une chanson

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écran total Faton dans le meilleur des mondes [Musique]

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[Applaudissements]

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[Musique]

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dans le meilleur des mondes avec ce titre écran total on continue à parler justement d'écran mais de manière on l'espère plus nuancé on va continuer dans la nuance avec vous Juliette Devau

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bonsoir bienvenue dans notre studio ça va être tout de suite l'heure de votre [Musique] journal les nouvelles d'un monde meilleur

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Juliette Devau et en ouvre ce journal avec une nouvelle spéciale Saint-Valentin alors que de nombreux couple en 2024 se sont formés grâce aux Z app de rencontres le New York Times attire notre attention dans un article sur les utilisateurs qui peinent à

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rencontrer leur moitié et ont décidé de hacker l'algorithme de ces app pour maximiser leurs Chan on apprend ainsi que de nombreux utilisateurs de ces applications l'AC de la succession de dat trat emploie des stratégies pour

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contourner la logique algorithmique qu'il tiennent pour responsable de leur célibat alors parmi les techniques partagées sur les réseaux TikTok ou redit des stratégies assez simples désactivation et réactivation du compte le changement de localisation ou encore

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le rejet de plusieurs comptes attrayants d'affilé alors s'il sera difficile d'évaluer l'efficacité de ces méthodes ces hackur permettent tout de même de rappeler la contradiction inhérente à ces applications qui promettent de tout mettre en œuvre pour vous faire

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rencontrer le grand amour et ont dans le même temps tout intérêt à vous garder captif le plus longtemps possible sur leur plateforme et oui cruel paradoxe on poursuit ce journal avec le démentantellement d'une opération de désinformation par viginum et oui

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l'Agence Française viginum le service de vigilance et de protection contre les ingérances Numériques étrangères a révélé dans un rapport publié le 12 février avoir identifié un vaste réseau

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de sitite internet servant la propagande russe fruit d'un travail mené sur plusieurs mois viginum a ainsi mis en lumière l'existence de 113 sites d'information prorusse développés par le même Pr stataire basé en Russie relayant

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des articles légitimant notamment l'offensive russe en Ukraine et la France ne serait pas la seule concernée puisque des versions allemande ukrainienne et polonaise de ces sites ont également été identifié par le service de renseignement français s'il

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n'est pas possible pour les autorités françaises de fermer ces sites internet hébergés à l'étranger viginum compte tout de même sur ses révélations pour alerter les populations européennes susceptible de tomber sur des contenus regayés par ces sites dans les prochains

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mois et on conclut ce journal avec qu'une initiative pour lutter contre la haine en ligne et oui c'est le journal Le Monde qui attire notre attention sur un dispositif passé relativement inaperçu il se tient à Paris depuis 2022

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des stages de citoyenneté à destination des auteurs de propos aineux sur les réseaux sociaux mis en place dans le sillage de la création du pôle national de la lutte contre la haine en ligne ces stages sont utilisés par la puissance

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publique comme une alternative aux sanctions pour sensibiliser les auteurs de propos et nœud en ligne au programme de ces deux jours de stage animé par l'association ABC insertion un rappel de la loi mais aussi le rappel des

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principes basiques comme l'empathie et des recommandations pour mieux gérer son usage des réseaux sociaux et de ses émotions une initiative qui ne résoudra évidemment pas à elle seule le problème de la haine en ligne mais qui a au moins

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le mérite de rappeler que l'éducation au numérique passe et passera toujours par la médiation [Musique] humaine merci Juliette d'avoir aussi rappelé les vertus de de l'empathie qui

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est également nécessaire pour comprendre notre sujet du soir qui concerne justement l'exposition des jeunes aux écran même si on a pris le soin de déconstruire ce terme pour m on appréenderit les nuances nous sommes en compagnie d'Olivier Dury qui est

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psychologue clinicien et docteur en psychologie avec Axel dein également directrice d'Internet sans crainte et membre de cette commission écran dont nous parlons depuis le début de cette émission et avec Sverine Erel maîtresse

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de conférence en psychologie cognitive et ergonomie à l'université de Rennes Paris de Renn 2 pardon alors on a justement évoqué rapidement avec vous Axel dein la la la l'accès à la

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pornographie je renvoie la question à Séverine Erel puisque ça fait évidemment partie des préoccupations et aussi de l'actualité concernant l'exposition des jeunes aux écrans où en sommes-nous

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Séverine Erel des réflexions au cours de l'accès à la pornographie et des solutions techniques qui sont un temps discutés pour tenter d'en limiter justement l'accès au mineurs

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une question que normalement c'est pas une question de psychologue moi ce que j'en ai compris pour le moment c'est que il est en discussion de pouvoir bloquer l'accès à la pornographie pour les plus

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de 18 ans mais c'est la question en fait deation toujours en suspens donc il y a des solutions qui sont qui ont été préconisées par l'acnil qui fait que normalement entre un individu et un site

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de porno on devrait trouver un tiers qui devrait gérer l'authentification justement pour pour pas qu'il y ait un dévoilement des données c'est-à-dire que si par exemple moi je préfère les contenus plutôt de type lesbien ben en

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fait il faut pas que le site faut pas que l'État ou puisse en avoir directement connaissance via un système d'authentification donc il a un tiers qui permettrait en fait cette authentification de manière complètement

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anonyme c'est une solution qui est en cours donc j'ai compris que c'était avec une solution de La Poste pour le moment mais que c'est pas encore mis en place euh pour les moins de 15 ans euh on va avoir encore une fois aussi la question

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en fait de cette authentification et euh c'est vrai que je trouve que la réaction de l'acnil est très saine sur cette question parce que ok euh on est tous d'accord sur le fait que à moins de 18 ans idéalement il faudrait pas que les

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jeunes puissent accéder à des contenus porno parce que je pense que c'est difficile pour certains à comprendre et qu'il y a des contenus qui sont éminemment violent et qui euh pose aussi des problèmes de consentement

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euh néanmoins il faut pas non plus que tout ça et que tous ces aspects authentication se fassent au au sacrifice en fait de de liberté individuelle et justement pose un

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problème de collecte en fait de données personnelles donc il faut réussir à trouver l'équilibre entre une authentification qui permet de protéger les jeunes mais néanmoins le respect en fait des libertés individuelles et Axel de ça on voit que c'est ça justement le

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dilemme parce que globalement on sent que on est là dans un temps de repr prise en main par le politique un temps aussi législatif o on essaie d'entreprendre des textes à l'échelle nationale à l'échelle européenne pour tenter de de réguler ce qui est sans

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doute une bonne chose parce qu'il y a eu aussi un moment donné alors j'aime pas trop ce terme de Far West mais il y a eu un moment donné où où il y a eu un laisser faire bon déjà le temps de comprendre comment tout cela fonctionnait le temps d'analyser

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vraiment aussi leur impact mais néanmoins malgré cette volonté de reprise en main par le politique par le législatif on voit que ça se heurte parfois des complexités techniques

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notamment sur le cas ici de l'accessibilité au sitite pornographique pour les pour les plus jeunes oui ben on a été effectivement je pense aussi dans une aire un peu de de fascination pendant des années autour du numérique avec cette promesse d'Internet qui

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donnait accès à tout euh là on essaie de de de remettre un un cadre alors effectivement quand on a laissé aussi tout tout possible c'est c'est plus difficile et puis comme l'expliquait Séverine ça vient aussi confronter d'autres domaines de du droit comme

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celui de la des libertés individuelles alors après sur le question de la pornographie moi je vais revenir au contrôle parental parce que pour le coup il y a un outil qui est terriblement efficace pour protéger ses enfants de ce type de contenu c'est ce type d'outil

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donc si on accompagnait aussi mieux les parents sur la connaissance de ces outils en l'appelant pas contrôle comme j'ai dit alors effectivement à partir de juillet ça va être d'office installé sur le matériel donc il y aura plus c ce

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prétexte de dire VO là mais je sais pas comment ça s'installe c'est compliqué mais ce sont quand même des des outils qui ont montré leur c'est difficile efficacité pardon peut-être que c'est difficile parce que cette efficacité n'est peut-être pas si

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efficace qu'il y a pas une logique de contournement quand même qui s'opère non mais ça aussi ça fait partie des des grands mythes des grandes légendes que nos enfants seraient tous des hackerss mais en fait pas du tout en fait ils sont pas h cœur c'est-à-dire que c'est

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parfois ben un parent qui a pas été forcément vigilant ou qui a donné si effectivement il a donne la date de naissance comme protection pour le contrôle parental l'enfant va le trouver puis parfois on le voit les les parents font pas attention ça va être un moment

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pour débloquer la tablette dans la voiture on va oser dire le code et puis on va s'oublier que que l'enfant lui a donné on va se le dire entre parents donc non nos enfants sont pas des hackurs et ces outils sont assez efficaces euh vous partagez

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peut-être Olivier Duris cette idée de d'un d'un contournement qui s'opère pas si facilement et est-ce que est-ce que plus globalement on pourrait pas parler aussi d'une maturité aussi de ces jeunes par rapport à l'usage des réseaux sociaux du

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numérique je sais pas si on voit par exemple la loi qui qui vient d'être voté sur la protection de la vie privée des mineurs qui a été adopté par l'Assemblée nationale donc en gros qui va spécifier pour du côté des des parents qu'ils ne

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peuvent pas avoir un droit à l'image total vis-à-vis de leur enfant qu'il y a une vie privée aussi qui a respecter alors là ça vient de ça vient de la loi mais néanmoins c'est une assise aussi supplémentaire pour ces jeunes une manière de leur dire voilà tu fais pas

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ce que tu veux avec mon image tu peux pas les publier l'image sans mon consentement sur les réseaux sociaux est-ce qu'on arrive pas à cette phase de manurité peut-être oui bah de toute façon les les jeunes lorsque on leur explique les choses ils peuvent l'entendre en fait et ça bah la question

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du droit à l'image par exemple il suffit de leur expliquer d'ailleurs pourquoi est-ce que quand l'école veut faire la photo de classe est-ce que vous devez signer un papier papa et maman bah tu vois parce que bah il y a aussi la question du droit à l'image ça peut commencer même en dehors des écrans la

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question du contournement est intéressante parce que il y a des jeunes qui sont très doués pour pouvoir contourner il y a des parents qui sont des fois pas doué pour pouvoir donner le code ou autre mais peu importe parce que c'est bien finalement quand on est à d'

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de pouvoir contourner et ça c'est important aussi de l'entendre parce que ce qui dit contourner dit que la limite a été posée et le jeune qui contourne il sait qu'il contourne et quand on est ad on le fait tous on l'a tous fait il faut qu'on se rappelle quand même de notre adolescence à nous même par rapport à la

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pornographie on allait voir le grand frère ou le copain qui allait acheter pour nous le magazine avec des photos un peu osées tout de qui vous par on faisait pareil avec quand on avait 17 ans l'alcool au supermarché enfin voilà

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l' do va toujours contourner mais ce qui est important c'est que pour pouvoir contourner il faut que la limite soit posée et le contrôle parental et le le fait que les parents accompagnent aussi permet en fait de montrer qu'il y a une limite et ça ça protège le mineur et le mineur ensuite qui va essayer de

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contourner ou autre il va pas tomber directement sur un contenu qui va le choquer de manière effractante parce qu'il était pas prévu de tomber dessus et c'est ça en fait souvent la le le problème aussi avec les contenus choquants c'est qu'and on n'est pas

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prévenu et que on sait pas ce qui va nous arriver et également c'est la question du tabou ça veut dire quand on ne peut pas en parler et c'est là où en plus de la question du contrôle parental il doit y avoir aussi un accompagne pour pouvoir permettre de discuter de toutes

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ces chosesl et donc là on parle par exemple de la question du droit à l'image avec la nouvelle loi qui est arrivé mais pareil pour tous les autres contenus finalement ce qu'il faut c'est pour voir pouvoir faire sauter les tabous pour pouvoir permettre aux parents de parler avec leurs enfants pour pouvoir permettre aux profs ou aux

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éducateurs de parler avec les jeunes unevertu justement de cette loi je trouve c'est que elle peut être l'objet de discussion par sujet exctement et ça c'est important en fait parce que une fois que les jeunes parlent bah en fait ils apprennent ils ont juste besoin en fait qu'on puisse leur parler en fait parce que jusque là c'était presque un

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impensé finalement ces photos publié par les par des enfants qui qui qui qui on le sait bien sont des traces numériques qui peuvent ensuite le porter préjudice avec celle de ça oui je voulais rebondir

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allez-y allez-y parce que effectivement c'est normal de de vouloir contourner des limites et je suis d'accord ça veut dire que il y a connaissance qui a de limite et du coup on va au-delà c'est pour ça que nous par exemple on médite beaucoup sur le fait de de pouvoir

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donner les clés pour savoir comment agir quand on est confronté à une situation on rencontre plein de parents qui nous disent de toute façon moi j'ai résolu le problème il y aura pas de smartphone avant l'entrée LCÉE en fait ils ont rien contourné parce que leur enfant bah il ira sur le smartphone de quelqu'un

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d'autre et surtout le jour où il sera ça veut dire qu'il y a tout un dialogue qui se fait pas c'estàd on ferme la la conversation et quand l'enfant sera confronté bah à une situation bah voilà à un contenu choquant ou une situation de malveillance euh mais il n'aura pas

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forcément les clés euh les clés pour agir donc on revient à ce sujet d'en faire vraiment un un sujet de discussion le plus tôt possible et bien parce que aussi les parents ont l'impression qu'il faut avoir des compétences numériques

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pour parler numérique avec ses enfants alors que pas du tout c'est beaucoup du bon sens c'est c'est c'est on va lui dire de de de faire attention aux inconnu on va le protéger de de contenu violent ou choquant comme on le ferait

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par ailleurs on va lui rappeler qu'il y a une vraie personne derrière l'écran donc on est respectueux il y a beaucoup de messages d'accompagnement qui reposent sur du bon sens qu'ils font naturellement par ailleurs même si on peut comprendre par exemple sur le cas du du cyberhcèlement que c'est unquète

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beaucoup les parents mais il c'est c'est c'est légitime puisque il y a un ado aujourd'hui sur qu qui a été confronté au cyberhcèlement et ça concernerait une famille sur qu donc c'est c'est un problème de société mais il faut savoir que pour un enfant ce n'est que

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l'évolution euh d'usage c'est-à-dire que la plupart des enfants cyberhcelés sont harcelés c'est-à-dire c'est ils connaissent le harceleur c'est simplement enfin simplement c'est pas pour minimiser le problème he c'est que le harcèlement se poursuit dans leur

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espace numérique parce que aujourd'hui euh en 2024 leur vie elle se poursuit aussi beaucoup là le leur réseau il le retrouvve là donc c'est un c'est une ça a permis peut-être le cyberhcèlement de se rendre compte d'une situation de

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harcèlement qui existait déjà depuis depuis des années et tout d'un coup c'est devenu permanent et et très visible voilà c'est une une amplification d'un phénomène existant qui était le le harcèlement scolaire

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alors on a parlé justement bah des des adolescents des parents sur la question du cyberhcèlement mais il y a aussi une autre institution qui complète ce triptique qui est tout simplement les plateformes il faudrait absolument que les les plateformes mettent en place un système qui permette de les alerter

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quand il y a tout d'un coup beaucoup de contenus dirigés contre une seule personne un seul compte des contenus évidemment plutôt avec des mots négatifs et que ça remonte finalement en tête de liste chez eux avec un système d'alerte

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de bouton rougge de warning qui les oblige à prendre ça en urgence en considération et surtout quand ça concerne une victime qui a moins de 18 ans chez nous donc qui est mineur et qui a droit à une protection largement supplémentaire à celle des adultes

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Séverine Erel peut-être une réflexion dans votre champ de compétence par rapport au cyberhcèlement euh alors concernant le cyberharcèlement il faut vraiment je suis d'accord de dire le cyberharcèlement en fait généralement on

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retrouve comme le disait Axel une antériorité en fait de harcèlement de harcèlement scolaire sauf que le cyberhcèlement c'est pas que ça concerne pas en fait ça ne vient pas que du harcèlement enfin ça ne vient pas que du

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harcèlement scolaire on va retrouver en fait des prédicteurs ou des plutôt des vulnérabilités au cberhcèlement et dans ces vulnérabilités on va avoir généralement des jeunes filles qui vont

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avoir pour certaines euh des antécédents de type maltraitance on va avoir des jeunes filles qui vont avoir des difficultés sociales des personnes qui vont avoir des handicaps physiques des

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préoccupations autour du surpoids et effectivement dans les antécédent on retrouve aussi le harcèlement traditionnel il faut rappeler que le cyberhcèlement aujourd'hui il est associé à des problèmes de santé mentale

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qui sont excessivement graves on a quelques études longitudinales qui montrent qu'on retrouve trouve chez les personnes cyber harcelées euh des associations entre avec de la dépression

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des associations avec des symptômes de stress post-traumatique et aussi des associations avec des risques suicidaires donc il faut être hyper vigilant sur ce point-là et néanmoins il y a des moyens en fait de proposer des

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interventions concernant le cyberharcèlement par exemple aujourd'hui ce qui manque sur les plateformes c'est réellement des messages de prévention qui expliquent ce qu'est le cyberharcèlement parce que parfois il y a un vrai problème de compréhension ou

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de métacognition chez les cyberharceleurs tous les cyberharceleurs ne sont pas nécessairement des gens qui viennent avec des intention négative parfois c'est juste c'est rigolo donc on va le faire et cetera c'est bien de faire de la prévention là-dessus il

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serait bien aussi que il y ait un vrai travail de modération comme on disait dans le reportage quand on voit en fait des messages qui abondent sur un seul compte ce serait bien qu'on ait des modérateur si possible humains qui

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viennent en fait euh regarder et éventuellement prévenir tout ça et ce serait bien puisqu'on parle beaucoup d'intelligence artificielle aussi que quand on a des individus qui se mettent à harceler en meut on est en fait

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lorsque les gens écrivent des messages parce qu'il y a eu des expérimentations là-dessus on est en fait des systèmes qui viennent les dissuader en fait d'envoyer des message de harcèlement donc ça c'est la première part c'est la part des plateformes néanmoins en fait

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dans le cyberhcèlement il y a un vrai problème c'est un problème aussi de prise en compte du cyberhcèlement dans l'écosystème de l'enfant ou de l'adolescent donc ça veut dire quoi ça veut dire en fait que le cyberharcèlement c'est pas le problème

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de l'enfant a ou de l'AD a versus l'enfant a ou l'AD B c'est vraiment un problème systémique c'est-à-dire que c'est l'école aussi qui doit s'en saisir c'est pas parce que ça se passe en ligne par exemple entre deux enfants dans de

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la même école que ça ne concerne pas l'école il faut qu'il y ait une vraie formation en fait des enseignants là-dessus euh il faut aussi que les parents interviennent et il faut aussi former les enfants les adolescents à des

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interventions en fait en cas de C harcèlement c'est-à-dire que ils viennent dire directement au harceleur arrête tu n'es pas dans les clous là clairement tu lui fais du mal donc il faut il faut arrêter euh il faudrait

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aussi que dans les écoles on a un vrai durcissement en fait des mesures disciplinaires concernant en fait le cyberhcèlement je pense que le cyberhcèlement on peut demander aux plateformes d'intervenir et clairement

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ils ont leur rôle à jouer mais c'est aussi un travail en fait systémique donc dans l'écosystème de l'enfant on va déjà reconnaître en fait la souffrance donc c'est pas l'enfant cyberhcelé de changer

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d'école très clairement et aussi on va amener les pères P et l'enseigne et les les gens de l'enseignement et les parents à intervenir et aussi ce qui serait bien serait de favoriser la

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collaboration avec les écoles et les centres de santé il y a eu des des études qui ont été réalisé en fait d'intervention éco sur l'écosystème de l'enfant et qui montre quand même des diminutions euh des cas en fait de

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cyberharcèlement quand on travaille en prévention donc il y a vraiment encore des choses à faire de ce point de vue là mais vous avez donné effectivement de nombreuses pistes dans votre intervention Séverine Erel juste pour faire peut-être une une mise au point

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vous parliez justement des plateformes on a entendu dans le reportage justineatlan donc qui préside y enfant c'est qui fait un travail assez important justement sur le terrain on voit que ça change aussi du côté des plateformes effectivement la modération

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est imparfaite mais le le numéro 3018 maintenant est notifié sur certaines sur certaines plateformes alors parfois c'est c'est sous fruit d'une forme d'obligation ou de pression mais elles prennent davantage conscience justement

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de de de ce phénomène là qui on le comprend en fait et est total hein on sait bien que le cyberhassellement ne concerne pas uniquement deux élèves entre eux n'est pas uniquement la responsabilité de la plateforme des parents ou ou des enfants et d'ailleurs on pourrait pousser finalement

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cette analogie là à à l'ensemble du problème c'està-dire que quand on parle des écrans on parle d'un système d'ailleurs Olivier Dury vous vous appelez à une prise en compte de l'état plus global par rapport à ces questions

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on était justement sur la question des inégalités de la mise en place d'infrastructure de programme pour pouvoir accueillir les familles on sait bien on le sait bien ici dans cette émission les les écrans sont dans notre vie c'est un phénomène total oui bah quand on regarde les études

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sociologiques actuelles on se rend compte en fait que si les jeunes sont plus aussi sur les réseaux sur les écrans en général c'est aussi parce que il y a de moins en moins d'espace pour eux par exemple avant on se retrouvait

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dans les centres commerciaux aujourd'hui un groupe de jeunes va dans un centre commercial il se fait virer très vite par les vigiles parce qu'on a pas envie d'avoir un groupe de jeunes cheous euh on va se retrouver avec des jeunes qui ne peuvent plus jouer au ballon dans la rue ou dans les parcs avec des immenses pot de fleurs qui vont être mis en place

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pour les en empêcher ou des choses comme ça enfin en tout cas il y a de moins en moins d'espaces où on peut se retrouver les MJC disparaissent enfin tous ces trucsl et on on le voit quand des des médiathèques se mettent par exemple à dire bah moi j'ai acheté une PlayStation

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4 on a lancé un FIFA un tournoi bah les jeunes sont venus à 50 pourtant on a que quatre manettes mais ils sont venus à 50 quand même on cherche des espaces aussi pour pouvoir se retrouver en fait finalement quand on est jeune et l'objectif c'est de toujours de penser

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en fait d'un point de vue global et de jamais se fixer en fait sur un point en particulier quoi du coup mais c'est intéressant effectivement de rappeler ces espaces physiques qui qui s'aménuisent qui se perdent qu'il faudrait développer et donc

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effectivement le pendant de tout ça c'est avoir une investigation dans ces espaces numériques avec les différents dangers dont on a parlé Olivier Duray parlait la MJC dans la MJC on retrouve justement des ouvrages de science-fiction pour pouvoir les lire

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seul ou en groupe et ça ça vous tient à cœur Marcus la science-fiction oui bonsoir François oui je voulais rebondir sur l'apaisement de cette émission et ben voilà et ça vous tient tellement à cœur que vous allez parler d'amour avec la science-fiction c'est ça parce que la science-fiction nous inspire des images

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assez matérialiste et froide parfois gadget technologique vaisseaux spatiaux mais où est l'amour dans tout ça et croyez-moi il y en a vous vous souvenez peut-être du film her avec Joakin Phenix et Scarlet Johanson dans ce futur

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indéterminé un homme installe un nouveau système sur son ordinateur une intelligence artificielle peu à peu des sentiments et désirs commenc à naître monsieur thodor bienvenue dans le monde

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du premier système d'exploitation à intelligence artificiel nous aimerions vous poser quelques questions ok êtes-vous un être social ou antisocial je crois je n'ai pas été très social

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dernièrement comment décririez-vous votre relation avec votre mère merci veuillez attendre pendant que votre système d'exploitation est initialisé bonjour je suis

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là salut salut je suis Samantha alors tomber amoureux du nia semble franchement drôle mais ce film le présente avec délicatesse her utilise la technologie pour questionner les fondements de nos sentiments en toute

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intimité alors he parler de notre rapport aux machines qu'en est-il des sentiments entre humains ben laissez-moi vous conter une guerre spatioemporelle elle oppose deux factions qui se battent en voyageant dans le temps pour changer des éléments de l'histoire les deux

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héroïnes qui s'appellent rouge et bleu appartiennent chacune à un camp etnemi elle démarrre pourtant une correspondance secrète elle fendent l'armure elle se confi et voilà que l'amour se développe intensément leurs mots contrastent avec l'ambiance de

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guerre futuriste écoutez ça lire tes lettres revient à cueillir des fleurs en moi un bouton par-ci une fougière par là à les arranger et à les réarranger pour agrémenter une pièce ensoleillée c'est l'une des plus belles histoires d'amour

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racontées par l'ASF ça s'appelle les oiseaux du temps d'Amal l motard et Max glastone vous le trouverez au livre de poche et vous nous prouvez Marcus livre en main que la science-fiction est donc compatible avec l'amour et oui parce que

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je peux aussi vous citer un second ouvrage l'odysée des étoiles qui le prouve c'est le premier roman de SF coréen publié en France c'est cher r VAG et vous allez fondre pour ce tendre récit qui brille aussi

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d'intelligence un couple veut se marier bon ça va mais ça arrive problème lui il est sur terre et puis elle elle est sur Alpha du sentor ça arrive un petit peu moins souvent de nos jour leur amour est est séparé par des années lumières et en

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raison de la relativité tout voyage spatiale est aussi temporelle elle ne peut pas le rejoindre en quelques mois le couple va devoir se coordonner à travers l'espace et le temps pour se retrouver ce sera bien sûr semé d'embûche mais à mesure que leur

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correspondance avance l'histoire de notre planète avance aussi décennies après décennies entre catastrophe climatique et conflit politiqu alors l'autrice boyung Kim nous raconte une histoire d'amour et une histoire du

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futur cette odyssée des étoiles est une odyssée humaine une science-fiction sublime tant la science la poésie la état physique se rejoignent parfaitement donc les histoires d'amour en SF recentrent les questionnements sur ce

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qui compte vraiment il n'y a pas d'avenir sans les autres il n'y a pas d'avenir sans l'amitié l'amour ou la famille ou la famille voilà qui aide un peu à faire la paix avec le futur merci beaucoup Marcus pour cette chronique

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apaisante c'est ce qu'on a essayé de faire d'ailleurs tout au long de cette émission essayer d'avoir un discours plus apaisant plus nuancé sur la question des écrans je vous remercie donc tous les trois de m'avoir accompagné pour cette émission Axel

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deessin Olivier de riz et Séverine Erel Séverine on peut notamment vous lire dans votre ouvrage nos enfants et les écrans c'est paru l'an dernier avec Anne Cordier merci pour la préparation de cette émission merci à Juliette Devau

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ainsi qu'à lodine Storelli merci à pé Legras pour la réalisation à la technique ce soir Florent Bujon et à la vidéo lu Ruben carmasine on se retrouve évidemment la semaine prochaine pour un nouveau meilleur des mondes d'ici là

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portez-vous bien avec vos écrans et vos radios [Musique] [Musique] [Musique]

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[Musique]

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voilà Florent il s'endort il est là il a pas appuyé sur le bouton pour réactiver les micros nous revoilà évidemment non c'est une attaque facile nous revoilà pour cette after du meilleur des mondes j'espère que l'émission vous a plu on a

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déjà un commentaire de for the game qui nous remercie pour cette émission tout en nuance the game m'amène sur la thématique justement des jeux vidéos dont on a un peu parlé mais on aurait pu en parler un peu plus avec toi Olivier parce que je crois que tu travailles

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aussi avec les jeux vidéos comme des outils thérapeutiques des outils d'aide notamment je crois avec la population autistique et pas c'est ça ouais je me sers majoritairement de ça avec les patients autistes ou alors avec les patients en psychiatrie aussi alors explique-nous comment ça fonctionne euh

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ben en fait je va je vais me servir des écrans avec les personnes qui vont avoir des difficultés en fait pour rentrer dans une relation thérapeutique de base donc donc ça veut dire en passant par la parole juste téléchange et je vais me servir de ces outils comme tiers et ce qu'on fait souvent en fait en

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psychologie on fait déjà ça avec le dessin la pâte à modeler ou autre mais là l'idée c'est d'utiliser un tiers qui plaise déjà aux jeunes qui leur parle qui est un peu plus aussi mature entre guillemets pour des ados parce que demander à des ados de dessiner c'est

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toujours un peu compliqué et aussi qui peut avoir en fait plein d'intérêt notamment sur la manière dont t sens sur ce qu'on en dit sur ce qu'on en fait sur le fait d'être ensemble mais c'est pas le jeu vidéo qui va être thérapeutique c'est vraiment le fait que le jeu soit

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soit inscrit dans une relation thérapeutique avec le psy et en fait c'est ça qui va être intéressant c'est ce qu'on en fait ce qu'on en dit pourquoi on le choisit et comment est-ce que ça s'inclut dans une relation et avec les jeunes autistes par exemple on

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va pouvoir travailler sur la question du groupe on va pouvoir travailler sur la question de l'empathie avec l'avatard on va pouvoir travailler sur la question du de pouvoir aussi soi-même essayer de de mettre des mots sur les émotions qu'on a en passant par les émotions d'un avatar

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enfin toutes ces chosesl quoi et ça c'est est-ce que ces initiatives là j'imagine qu'elles se font ailleurs est-ce que il y a des des études qui vont attester justement leur efficacité parce qu'on a pas mal parlé d'études ici puis de manque de consensus est-ce que

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là on a des des des données ah ou oui oui oui bah ça a commencé en France dans les années 90 déjà avec François Lespinas qui travaillait à Bordeaux euh avec justement les les jeux vidéo en psychiatrie et donc en fait ça fait

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maintenant quand même pas mal d'années qu'on est un certain nombre de psy à bosser sur le sujet euh alors des études euh en fait il y a différents types d'études il va à la fois y avoir des études dites quantitatives donc avec des chiffres qui vont montrer déjà que c'est

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un côté intéressant mais c'est surtout moi les études qualitatives qui m'intéressent le plus donc celles qui sont vraiment sur les récits cliniques qui montrent en fait en quoi est-ce que c'est utile aussi dans le travail quotidien auprès des jeunes parce que souvent les études quantitatives sont

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faites en laboratoire moi ce qui m'intéresse c'est celles plutôt qui vont travailler sur ce qui se joue en institution en cabinet ou autre et ça en fait on voit que ça fonctionne bien et puis même en retour de terrain c'est c'est le quotidien de mon travail et on voit que ça marche sur les patients quoi

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voilà j'ai j'ai un petit questionnement c'était sur l'aspect visuel en fait parce que en psych a beaucoup plus de en plus de thérapie type EMDR qui vont impliquer le le regard et les yeux et je

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me demandais si cet aspect visuel des jeux vidéos avait un impact aussi en tant que tel positif sur vos patients et patientes euh moi je travaille pas du tout en EMDR et je sais que la question de l' mdr se joue pas que sur le

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mouvement n RA mdr je sais même plus ce que ça veut dire comme comme sigle mais en tout cas c'est un type de thérapie où il va y avoir par exemple la question du mouvement des yeux je crois que Sverine deine oui euh EMDR high movement

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euh je cherche la suite direction direction ristribution en tout cas c'est une thérapie qui s'utilise beaucoup par exemple dans la question du post-traumatique ou des choses comme ça euh le le visuel est certes important

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mais c'est pas le visuel en lui-même par rapport au jeux vidéo moi ce qui m'intéresse le plus c'est plutôt donc on parle souvent de l'immersion dans les jeux vidéos et là en fait c'est la question de la coimmersion ça veut dire que le thérapeute et le patient vont être coimmergés donc ensemble dans un

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même outil et en fait il y a quelque chose qui va pouvoir se faire partage comment d'expérience quoià exactement justement puisquon a été sur les les les les études celles qui sont réalisées cell qui manquent sur la question des écrans nomades là il y a peut-être pas

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assez d'études qui sont qui sont aujourd'hui réalisées bah c'est ce que disait Séverine tout à l'heure les études qui manquent le plus pour moi c'est des études qui prennent en compte en fait pas seulement la question du temps d'écran mais vraiment tous les facteurs qui vont autour et la question surtout des contenus et la question des

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type d'usage donc par exemple bah est-ce que c'est télé parce que par exemple quand on parle de la télé pendant les repas c'est c'est pas la même chose la télé qui parle seul on va dire pendant que tout le monde mange en silence ou alors toute la famille qui regarde l'émission télé qu'elle attend depuis

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une semaine avec une pizza et qui échange qui qui la commment et qui crée finalement un double discours ou un deuxième discours par rapport au discours dominant c'est ce qu'on a pu voir notamment sur les réseaux sociaux quand tout était commenté ou ce qu'on peut voir sur twitch d'ailleurs avec le

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react où les gens vont regarder un contenu mais commenter ça devient un support justement de discussion et d'échange euh tu avais une une autre question Marcus non ça m'est venu pant

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que vous parliez Axel comment justement par rapport à à Internet sans crainte quels sont les les craintes justement les plus souvent exprimées de par enfin là où vous pensez qu'il y a le le le

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plus de travail à faire pour justement éclairer avec pédagogie et accompagné par rapport justement de faire de ces craintes des sans craintes ben justement enfin souvent ce qu'on voit c'est que les craintes sont pas forcément les les

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les sujets qu'on aimerait aborder en fait avec que ce soit avec les avec alors avec les jeunes si parce qu'en fait et et leurs craintes es sont pas forcément là où on pense on pense que ça va être le cyberhcèlement mais en fait

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ce qui leur fait peur c'est du le vol de leur données l'usurpation d'identité et parfois on se rend compte que les peurs qu'ils ont ils ont la possibilité de pouvoir agir en amont pour éviter mais ils ont pas les clés pour le faire et les parents je disais tout à l'heure

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c'est vraiment ce temps d'écran quand on les questionne ce temps d'écran vient et finalement la question des des contenus elle arrive loin loin derrière et après bien bien sûr le harcèlement la pornographie donc on voit bien effectiv qui sont très réceptifs discours

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anxiogène et que ça nourr leurs propres angoisses et et nous ONF les amener vers les usages le contexte d'usage qui est clé en fait ben voilà c'est pas du tout

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une évidence pour eux alors on a bolfsen c'est la la magie de la contribution qui dit que c'est high movement desenisation and reprocessing merci beaucoup ser capable de ou on le réortera pas voilà

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on pourra toujours aller sur internet pour essayer de retrouver l'information ça serv de outils comme des prothèses cognitives donc merci à boluzen alors j'en ai pas parlé pendant pendant l'émission et j'aurais pu reprendre les

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propos de Séverine qui disait tout de même que l'objectif de cette commission à laquelle vous appartenez étant d'arriver à un consensus scientifique he ça été des mots quand était que j'ai pu lire oui pas que pas que scientif enfin pas que scientifique c'est su enfin

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c'est étudier ce qui se dit en terme de d'étude scientifique pour voir ce qu'il y a en tirer et vous pensez Séverine que c'est quasiment mission impossible quand même bah pour moi en fait on va pas alors la manière dont le problème est

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posé euh comme je le disais je l'ai dit plusieurs fois je l'ai dit dans la presse me pose problème déjà le terme consensus sur les écrans euh consensus sur le bon usage en fait il y aura jamais de consensus sur les écrans on

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aura un consensus sur des pratiques ou des usages euh qui vont être soit délétaires soit positifs pour des populations données dans un contexte situé après l'autre problème de cadrage de la demande mais c'est souvent le

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cadrage des des discussions en fait sur les écrans c'est que en fait on se retrouve souvent avec un micmc de tout c'est-à-dire on mélange la question des données la protection des données avec la question en fait de l'information et

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des fake news avec la question de la santé mentale et aujourd'hui en fait on dit on va faire une commission écran et en fait j'ai l'impression qu'on retrouve là-dedans la question de la protection des données des mineurs la question des

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fake news et la question de la santé mentale alors que c'est trois thèmes qu'on devrait distinguer et surtout sur la question de la santé mentale puis que c'est visiblement l'angle prioritaire en fait de la commission ce serait quand même bien d'aborder très clairement la

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question des pratiques des mauvaises pratiques en disant le cyberharcèlement est une mauvaise pratique par exemple et quelles sont les conséquences que ça peut avoir et comment on peut les prévenir quid des design prédateurs

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est-ce que ce sont des accélérateurs de difficultés et notamment chez les personnes qui présentent des vulnérabilités et je trouve que dans les médias et même chez les politiques il y a une une vraie difficulté à poser très clairement le problème du numérique et

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des risques qu'on a aujourd'hui alors que dans les fait si on les pose en fait très clairement c'est plus simple de les adresser la question des données la protection des données la protection de l'image des mineurs et cetera bah quand

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on commence à hiérarchiser un peu enfin pas hiérarchiser mais structurer un peu notre pensée bah oui on dit il faut adresser ce problème là la question des fake news on peut adresser ce problème là aussi il y a des spécialistes en France sur les fake news je pense

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notamment à des gens que dans mon université comme syvin de Louvet ou des gens comme Olivier clin en psychosocial qui travaillent sur ces questions là et même plus globalement en sociologie sur la question de la santé mentale on retrouve aussi des spécialistes et

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là-dedans et c'est ce qui manque aussi très clairement dans cette commission ça aussi je l'ai dit euh pour comprendre un petit peu tout ça il manque un éclairage sociologique ou anthropologique et ça aussi c'est dommage parce que dans la

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Commission on retrouve pas cet aspect Axel fait nom de la tête non non non je je vous entends Séverine et vous avez enfin je je je comprends toutes vos interrogations et du coup c'est pour ça que j'ai j'ai pour y j'ai envie de de de

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répondre déjà sur le premier aspect il y a effectivement je pense une formulation politique c'estàd c'estàdire un cadrage qui est formulé à niveau politique et je pense que de la même manière que chacun

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d'entre vous aura été dans cette commission on s'est dit ok qu'est-ce qu'on fait de ça en fait qu'est-ce qui nous nous donne du sens donc le bien sûr il y a l'angle de la santé mais en fait on a identifie énormément d'autres

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champs pour pouvoir aborder le sujet de la manière la plus globale possible et se dit mais enfin on s'est tous posé la question mais qu'est-ce qu'on va pouvoir formuler aussi dans ce temps court d'intelligent

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d'opérationnel et qui va dans le voilà et qui soit et qui soit réellement constructif et et je suis d'accord avec vous et d'ailleurs je sais que ça étit pas mal remonté le fait qu'il y avait pas de sociologue mais j'ai envie de dire il manque plein de de types de

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toute façon vous êtes vous êtes quoi 10 hein on est 10 c'est une toute petite c'est unee petite commission je pense que cétait la volonté pour qu'on puisse aussi facilement se réunir et travailler dans dans ce délail et c'est justement pour ça qu'on le complète d'une centaine d'auditions enfin on a identifié une

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centaine de personnes qu'on auditionne dans lequel il y a des sociologues parce que c'est vraine je suis d'accord avec vous on on prétend absolument pas avoir chacun même si voilà on a une certaine expertise et et des réseaux et des contacts qui nous donnent un regard mais

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il est pas du tout exhaustif et même j'ai envie de dire en interrogeant sans personne on aura pas encore un regard totalement exhaustif donc voilà il faut on espère sentir quelque chose qui

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va dans qui va dans le bon sens et qui va dans le sens de de voilà de l'apaisement de de l'accompagnement de la de de l'éducation effectivement le champ est large et il va falloir aussi prioriser et

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certainement des voilà on voit aussi ce travail comme une étape qui va peut-être permettre de sortir peut-être des axes prioritaires ou des directions qui permettront ensuite de dérouler vraiment la mise en uvre re aussi la partie

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opérationnelle des choses et après ce qui nous échappe c'est la manière dont ça va être récupéré politiquement qu'est-ce qui va en sortir mais je reviendrai dire ce quevec on est d'accord généralement par expérience on se rend compte que des conditions sont

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suivies point par point qu' n'a rien qui manque et qui a toujours une application politique mais très fidèle à ce qui a été ce qui a été pensé de voilà l'expérience nous montre après peut-être quetionnellement vous serez pas suivi mais je pense qu'on est très humble dans

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ce que dans notre et notre rôle et dans ce qui va en ressortir mais concrètement ça va être des propositions ça va ça va être traduit en proposition franchement on est en train aussi là on est vraiment

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dans cette phase d'audition d'analyse de cadrage parce qu'entre le moment de l'annonce et la mise en œuvre d'un travail il se passe un peu de temps parce que voilà il faut il Pasu pouvoir cadrer le le projet pour commencer à s'y

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mettre donc finalement ça fait pas si longtemps que ça qu'on a commencé réellement le le travail et euh et on réfléchit justement à la la meilleure forme que ça que ça peut prendre aussi parce que c'est pour faire unè rapport

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qui prend la poussière sur une étagère c'est pas très intéressant surtout qu'il y en a beaucoup des rapports surtout qu'il y en a beaucoup donc on on on a pas très envie de faire ça bah oui parce qu'on peut se dire il y a tellement de rapports existant oui et puis il y a

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déjà des choses enfin voilà l'idée c'est aussi de pouvoir aller repérer tout ce qui enfin c'est surtout pas de remettre tout à plat et de dire il y a rien de fait au contraire c'est d'aller aussi c'est peut-être un moment pour aller bien identifier tout ce qui a pu aussi

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d'être fait qu'est-ce qui marche qu'est-ce qui marche pas sur quoi il faudrait accentuer et je pense que l'objectif c'est plus de donner des directions euh et et s'assurer qu'en face aussi il

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y aura les moyens pour mener ces directions parce que voilà la réponse en un claquement de doigt et qui résout tout elle est ça sera pas ça h Olivier to par rapport

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justement je pense que tu es ce que je suis pas sûr que tu attendes quelque chose cette commission que ça soit forcément l'objet de et c'est l'occasion de le formuler aussi ah bah voilà tu tu as à tes côtés une membre éminente qui

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qui représente un diè de cette de cette commission ce qui est énorme ce qui est énorme quand tu réfléchis non mais moi comme je disais tout à l'heure je pense que tout ce que j'espère c'est que la la commission travaillera sur ce le côté comme je disais tout à l'heure politique

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de la chose et notamment le fait que bah quand on s'intéresse à la question des écrans on s'intéresse aussi bah à la question de créer plus d'espac jeunes dans les banlieux créer plus d'association d'accompagnement des familles en difficulté et en fait

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travailler sur vraiment les populations qui en ont le plus besoin et qui justement pourrai trouver des alternatives aux écrans parce que c'est facile quand on est une famille de CADR sup et qu'on a les sous pour pouvoir prendre une nounou et un prof

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particulier B en fait on a les moments positifs avec notre gamin mais quand on est une famille sans rien et ben forcément là les choses sont beaucoup plus complexes et donc pouvoir aussi accompagner tout ça mais bon après moi je suis pas la commission je la suis de

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loin parce que bah je pars du principe que le dossier prendra la poussière donc après j' j'espère que non mais on voit le nombre de dossiers qui le prennent cette poussière donc moi j'ai très peur d'un que ce soit comment on dit déjà de

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la poudre de perlin Pimpin c'est ça non je crois VO je crois qu' fara que c'est une expression effectivement adaptée mais bon j'espère que non voilà moi aussi mais je suis d'accord avec ce qui a été dit c'est cette question de

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l'alternative elle est elle est hyper importante parce que dans on voit dans les discours qu'il y a justement autour des écrans jusqu'à aujourd'hui parce qu'il y en a des repères il y a eu du discours mais un discours qui est très sur tout ce qu'il faut pas faire faire

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pas d'écran avant 3 ans et je crois qu'en introduction de l'émission il y avait on entendait la règle des quatre pas encore tout ce qu'il faut pas perd mais on dit pas comment faire et on dit pas aux gens voilà quelles sont les alternatives effectivement les parents qui aujourd'hui parfois ne savent plus

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comment faire sans écran qu'est-ce qu'on leur propose comme alternative et effectivement et de pouvoir s'adapter à la diversité aussi des publics donc ça passe forcément par des politiques et l'accompagnement qui se

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fait davantage sur le terrain il faut que ce discours il soit beaucoup plus prés pr dans le quotidien des gens et ça c'est des choses qui prennent du temps qui ça pe pas être une seule voilà c'est pas une campagne à la télévision pendant 15 jours c'est pas ça la la solution et

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c'est vrai que ce qu'on oublie souvent en fait de dire est-ce que j'ai pas eu l'occasion de placer donc je le place là VO c'est pas évident à distance c'est la question en fait de de numérique comme

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quelque chose en fait qui peut être symptommatique de certains types de dysfonctionnement de l'environnement et notamment on Olivier en parlait un petit peu tout à l'heure quand il parlait de l'étude de Jonathan Bernard la question

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en fait des inégalités sociales dans l'étude de Hang là qui a été proposé en 2023 ils disent que quand on cont quand on regarde l'association entre temps écran et euh on retrouve enfin quand on

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regarde le temps écran il est associé en fait à des des troubles enfin très légèrement mais à des troubles en fait cognitifs pas des troubles à à un développement cognitif moins bon et à

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des compétences engagè moins bonnes et quand on compte contrôle les inégalités sociales l'association entre le temps écran et justement ces variables langagière et cognitive diminue énormément ça signifie que en fait le

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temps écran il témoigne d'une certaine manière en fait des inégalités sociales donc comment résoudre la problématique en fait de l'exposition numérique bah ça va être très compliqué parce que ça veut dire

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travailler sur la question des inégalités sociales et là ça renvoie effectivement un sujet beaucoup plus structurel et beaucoup plus global mais au moins si si ça peut permettre de pointer du Do un peu plus

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cette question là ce sera déjà pas perdu on arrive à 18h il va falloir donc rendre l'antenne Marcus tuas une dernière question c'est maintenant ou jamais non j'ai pas une dernière question juste une petite peut-être on a parlé d'alternative c'est vrai que je

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trouve qu'on a tendance à opposer les écrans et la lecture et c'est pas forcément Michel spécialiste je pense que c'est pas forcément une bonne chose et ça pose dans les deux cas la la question de une

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vraie question qu'il faut se poser c'est c'est quoi les jeunes ça me fait marrer parce que quand quand j'étais jeune journaliste encore étudiant je suis toujours jeune mais encore plus jeune j'étais pas aguéri du tout et j'ai j'ai j'ai rencontré

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François Bunel qui présente la grande librie à cette époque et je lui ai posé une question un peu bête qui était comment intéresser les jeunes à la lecture et il me regarde il me fait mais c'est quoi les jeunes vous est-ce que vous êtes les jeunes et j'ai pas su répondre et en fait cette question

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s'applique aussi aux écrans puisque dans les deux cas on est un peu en panique politique c'est dire la lecture mon Dieu comment on va faire pour intéresser les jeunes à la lecture et de l'autre côté on a l'autre question c'est mon dieu mais comment on va faire pour déconnecter les gens enfin les jeunes

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des écrans et dans les deux questionnements il y a ce problème où on croit que les jeunes c'est un bloc monolithique et en fait c'est pas le cas et je connais des des gens de mon âge qui ne savent absolument rien faire avec un smartphone tandis que des personnes

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plus âgées de de 40 50 ans ne savent tout faire avec avec leur on voit que les jeunes se cultivent beaucoup aujourd'hui et ont vraiment un très bon accès à la culture la lecture et tout ça en fait c'est juste d'ut de culture puis

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il lisent sur écran enfin beaucoup il y a aussi des pr deur et Lise aussi enfin la littérature jeunesse c'est jamais aussi bien porté enfin ce discours d'opposition on le trouve peut-être sur certains plateaux mais dans la réalité

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avec qui travaille beaucoup avec des jeunes il existe pas en fait les on ça le des pro et puis voilà quoi on est d'accord et voilà il y a pas un seul jeune puis quand je pense à l'échelle la Commission les jeunes et les écrans on a vu que un écran ça veut rien dire mais

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alors un jeune entre 0 et 18 ans il se passe pas mal de Ch quand même aussi le discours peut pas être le même ben voilà vous m'avez effectivement si prend les les études junior Connect on a 61 % des plus de 13 ans qui ont lu un livre dans

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les trois derniers mois déjà donc ça veut dire qu'ils lisent et effectivement ils lisent pas comme Monsieur démurger voudrait en fait et ils lisent probablement des choses sur écran ils lisent probablement des magazines ils

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lisent probablement des mangas ils lisent probablement des blogs ou de la presse écrite parce que ils lisent aussi et ils regardent en fait des éléments de presse écrite quoi donc il y a quand même aussi dans les jeunes un vraiin

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pour les jeunes un vrai au-delà du côté bloc monolithique il y a un vrai fantasme en fait de ce que font les jeunes avec le numérique enfin souvent on dit ils font il font n'importe quoi ou mais non en fait ils socialise il

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développent leur identité il recherch des infos exactement voilà Michel si tu nous regardes voilà à toi et à tous les crrétins digitaux merci en tout cas pour cette émission qui a permis de comprendre qu'il y avait pas un jeune

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mais des jeunes ni un écran mais des écr et toujours une seule émission singulière le meilleur des mondes et vous qui nous suivez sur twitch et qui nous suivez à la radio je vous donne donc rendez-vous la semaine prochaine pour la suite des aventures merci à tous

01:20:32

ciao au revoir céverine merciine au revoir