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vous toutes et tous qui nous suivaient ce soir vous dire que vous pourrez nous nous suivre de nouveau dans nos parcours de formation vous pourrez retrouver cette vidéo comme vous le disait à l'instant Delphine pour vous nourrir
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pour vous inspirer pour partager avec vos collègues alors pourquoi le bien-être pourquoi le bien-être des enseignants est une thématique très importante pour nous un réseau canopé
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qui sommes maintenant entièrement dédiés à la formation tout au long de la vie des enseignants sous différents formats sur nos plateformes nos vidéos comme ce soir nos ateliers bien sûr dans tous les
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départements dans tous les territoires en métropole et outre-mer et bien parce que nous avons la convection que le bien-être des enseignants est un levier essentiel pour le bien-être des élèves
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bien entendu et donc une condition d'apprentissage aujourd'hui très importante surtout au moment où l'on est encore dans cette sortie du confinement avec des conséquences
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aussi pour les équiper éducatives pour le vivre ensemble pour les élèves même pour la façon qu'ils ont de grandir dans le monde qu'il est aujourd'hui c'est pour ça que nous avons choisi de porter
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cette thématique et nous avons choisi ce soir de l'adresser en tout cas de d'échanger avec vous sur ce sujet avec les experts qui vont vous être les expertes merci mesdames qui vont vous
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être présentés dans quelques instants puisque le bien-être des équipé éducatives des enseignants comme des élèves est une des priorités de notre ministre de l'Éducation et de
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la jeunesse papendiaye inscrite dans la circulaire de rentrée avec l'excellence et l'égalité des chances donc le bien-être au cœur de notre projet pour
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la formation continue des enseignants et pour cela nous avons aussi choisi de travailler ce sujet avec nos partenaires qui nous depuis plusieurs années là GMF et qui partagent cette préoccupation
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cette attention avec nous pour l'ensemble de la communauté éducative donc merci beaucoup encore une fois d'être mobilisé ce soir pour nous suivre et merci à toutes celles et ceux qui ont
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préparé cette cette séquence je vous laisse bien sûr profiter des échanges nourris que nous aurons dans quelques instants et je passe la parole à Emmanuel et Sénart directeur des
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partenariats pour la GMF merci merci Marie-Caroline bonsoir à toutes et tous peut-être en préambule vous dire douche parle selon la formule consacrée donc
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GMF est une mutuelle d'assurance le premier assureur des agents du service public et à ce titre nous sommes une bâtisse sur des valeurs qu'on retrouve finalement dans la
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communauté enseignante c'était un des marqueurs fortes alors fort lorsque nous avons préparé nos travaux qui sont d'être assurément humain la solidarité l'écoute active et la pérennité de notre action alors bien sûr ces valeurs elles
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doivent irriguer la manière dont on fait notre métier d'assureur mais c'est pas le sujet du jour ces valeurs elles nous imposent également une responsabilité sociétale et cette responsabilité on l'a identifié
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sur trois piliers principaux qui sont la diffusion des savoirs l'égalité des chances et des sujets relatifs au développement durable et sur la base de ces piliers nous nous montrons partenariat nous demandons des
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partenariats avec différentes entités et évidemment bien sûr notamment avec canopé pour apporter ce qui est finalement notre contribution notre part à ces sujets sur lesquels vous travaillez
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bien sûr le ce qui me ce qui nous marque également à travers les échanges que l'on peut avoir c'est que les enseignants aujourd'hui sont au cœur des apprentissages qui sont des apprentissages qui sont absolument
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nécessaires à la société demain et qui permettent aux élèves de développer leur individualités mais dans un collectif ça repose sur tous les apprentissages de base ce que je viens
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d'évoquer et ce sujet là on voit qu'il est au cœur de la mission de l'enseignement qui est d'instruire et d'éduquer alors une fois que une fois que je dis ça finalement j'ai répondu à la question pourquoi nous sommes partenaires c'est qu'évidemment par
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rapport à des missions qui sont de ce type le bien-être des enseignants est un pré requis indispensable et c'est un devoir pour pour tous pour la activités en général et pour pour GMF en
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particulier de contribuer à ce bien-être et c'est un devoir vis-à-vis des enseignants mais c'est aussi un devoir vis-à-vis des élèves et c'est ce qu'on essaie de porter lorsque on vous accompagne sur sur vos projets voilà
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merci beaucoup monsieur Castaner madame messieurs je précise que cette soirée vient clôturer notamment deux gros dossiers que nous avons sur lesquels nous avons travaillé ensemble et dans lesquels la direction de la pédagogie que je représente ce soir a été très
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impliquée un dossier sur la prévention des risques que vous pouvez retrouver en ligne sur réseau canopée.fr et une série de webinaires sur la prévention des risques et l'éducation à la prévention des risques pour lesquels nous avons
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travaillé ensemble et pour lesquels nous avons aussi produit des ressources qui sont toujours disponibles sur notre plateforme canothèque donc merci beaucoup et c'est ces dossiers c'est sujet on rencontrait leur public on peut
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noter que par exemple les conférences sur la sécurité affective que nous avons menée dans le cadre du dossier sur la prévention des risques ont eu chacune plus de 600 inscrits qui ont suivi ces
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conférences notamment celle de Christine Schulz que nous aurons la joie d'entendre ce soir et de Catherine Guéguen qui était présente aussi merci beaucoup nous allons commencer une introduction dans la thématique avec
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un court extrait du dossier sur la prévention des risques nous allons entendre une enseignante témoignée et pendant ce temps j'accueillerai à votre place nos trois intervenants de la Table Ronde merci à vous
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les enjeux de santé la responsabilité générique la tension à la vulnérabilité trois séries de podcasts disponibles en ligne dans le dossier la prévention des risques comprendre et éduquer une production de canopée en partenariat
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avec GMF Charlotte elle s'est formée à la communication non violente qu'elle pratique dans sa classe et dans son établissement dans cet
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épisode de la série l'attention à la vulnérabilité elle nous parle de la même manière d'accueillir les élèves à la place afin de le offrir un cadre sécurisant [Musique] pour pouvoir s'en sortir et travailler
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dans la durée et personnellement c'était pas un mode de communication qui me convenait c'était pas c'était pas ma façon quand je me suis retrouvée dans une classe
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c'est pas la première réaction que j'ai eu de vouloir [Musique] et donc pendant que nous écoutions ce cours extrait sont venus nous rejoindre
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sur le plateau nos trois intervenantes de la Table Ronde et donc j'ai le plaisir d'accueillir Bénédicte art qui est inspectrice bonjour Bénédicte bonjour à tous vous êtes IPR de sciences de la vie et de la terre
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dans l'académie de Créteil vous êtes aussi pilote d'une mission académique sur les compétences psychosociales mission qui est appuyée par un groupe de travail académiques appelé BCR pour
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bienveillance coopération et réussite et nous aurons l'occasion d'en reparler à vos côtés Christine school bonsoir Christine vous êtes éducatrice de jeunes enfants vous êtes aussi formatrice
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diplômée en sciences de l'éducation vous êtes conférencière et conseillère pédagogique vous travaillez beaucoup dans le cadre de la petite enfance et enfin juste à mes côtés Emmanuel Colas Micheli vous êtes enseignante de
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SVT en collège en réseau d'éducation prioritaire dans l'académie de Créteil et donc nous allons lancer cette table ronde sur la question de bien-être professionnel vous avez entendu dans cet
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extrait ce témoignage de Charlotte cerisier que la question de se sentir bien professionnelment semble particulièrement importante lorsqu'on parle de relation de la gestion de classe c'est tout à fait
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prégnant pour les jeunes enseignants mais c'est vrai tout au long de la carrière et dans le cadre des dossiers que nous avons menés avec GMF la question de la promotion du bien-être professionnel comme un levier fort de la
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prévention des risques nous est apparu tout à fait pertinent et effectivement on peut intuitivement sentir que être bien dans ses baskets se sentir bien dans son métier c'est un
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fort levier pour lutter contre le harcèlement on va être beaucoup moins fragile face au harcèlement face aux décrochage scolaire on va être aussi moins fragile face aux risques psychosociaux si on se sent bien dans son métier dans son école donc c'est
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valable aussi bien pour les enfants finalement que pour les adultes cette question du bien-être professionnelle comme Marie-Caroline messire le disait tout à l'heure c'est quelque chose qui est fort d'actualité c'est vrai dans tous les domaines
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professionnels mais c'est vrai pour notre institution qui l'a mis en titre de sa circulaire de rentrée 2022 une école engagée pour l'excellence l'égalité et le bien-être et on peut se
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dire que si c'est noté aussi fort et si c'est si prégnant dans les dynamiques et les actions de l'institution c'est qu'il y a un réel besoin et effectivement ce besoin il est attesté par de nombreuses enquêtes de nombreuses de nombreux
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résultats de recherche le la question du bien-être professionnelle des enseignants étudiés depuis de nombreuses années dans différentes enquêtes on peut noter par exemple une enquête en 2013
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qui indiquait que les enseignants sont plus exposés au risque psychosociaux que d'autres cadres du privé ou de la fonction publique et puis le très récent rapport sur l'état de l'école le rapport 2022 sur
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l'état de l'école confirme cette situation est précise les sources de stress par exemple pour les enseignants ce qui est intéressant c'est que dans ce même rapport on note que les élèves se
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sentent bien dans leur grande majorité les élèves se sentent bien à l'école et pourtant c'est assez paradoxal plus de 50% d'entre eux disent avoir été victimes directement de situation de violence donc on peut à la fois avoir le
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sentiment d'être bien et en même temps être peut-être malmené concrètement dans le quotidien il y a donc un travail à faire et ce travail vers le bien-être des élèves il passe aussi par le bien-être des enseignants qu'on peut
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étendre bien sûr à l'ensemble des équipes et nos trois intervenants de ce soir vont nous parler de leviers de ce bien-être professionnel on va
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rester centré sur trois axes du bien-être professionnel et le premier que nous allons interroger c'est le développement des compétences psychosociales et pour pour lancer ce premier sujet de
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la soirée je vous propose d'écouter à nouveau deux cours extraits de notre dossier sur la prévention des risques [Musique] [Applaudissements]
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[Musique] nous venons donc d'entendre Audrey Moreau qui est conseillère principal d'éducation et nous allons entendre maintenant Patricia bourgeois qui est conseillère technique à la vie scolaire auprès du recteur de
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l'académie de Versailles et puis il y a également vraiment quelque chose d'important c'est cette prise de conscience des enseignants enfin des personnels
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que ce travail qui vont faire sur d'abord qui va leur permettre d'évoluer dans leur posture permettre d'évoluer dans leur pratique
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professionnelle qu'on soit enseignant CPE quelque soit le métier que l'on que l'on fait ce premier travail sur les émotions sur la connaissance de soi sur la façon que
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j'ai mangé à l'autre va permettre de transformer [Musique] on vient d'entendre donc Patricia bourgeois qui nous parle de la
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transformation du rapport à l'autre dans le cadre professionnel et donc je vais m'adresser à vous Emmanuel est-ce que dans votre parcours d'enseignante vous êtes enseignante depuis depuis 14 années votre rapport aux élèves et votre
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rapport aussi peut-être aux émotions à évoluer oui tout à fait vrai que c'est un alors Patricia bourgeois vient de l'explicité c'est quelque chose qu'on n'en prend pas
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forcément conscience au départ moi je pense que c'est un long cheminement qui m'a pris plusieurs années c'est comprendre que on est effectivement des êtres humains traversés par des émotions c'est comprendre qu'effectivement face à
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des situations de stress en classe ou dans l'établissement il faut trouver les ressources à l'intérieur de soi pour pour bien réagir donc c'est vrai que c'est un long processus je dirais pour moi en tout cas
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et un processus qui permet aussi de finalement de d'ouvrir une autre relation avec avec les élèves mais aussi avec les collègues c'est vrai que développer les compétences sociales
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ça permet d'être mieux à l'écoute mieux à l'écoute au niveau des élèves du coup prendre en compte un petit peu un peu plus qui est ce qui est dit leur ressenti c'est aussi des émotions concurrentes qui ont pu entrer aussi dans les salles
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de classe sans sans le vouloir finalement du à certains faits de société je pense au Bataclan où je pense à certains on fait de qui ont marqué aussi et du coup bah les élèves arrivent avec des
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questionnements des émotions des peurs des appréhensions et du coup ça nous oblige nous à les prendre à les prendre en compte et à se dire que bah oui il faut qu'on il y a tout un travail à faire autour de ça en tout cas de
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pouvoir les exprimer pouvoir pour certains peut-être les réguler parce qu'on a eu aussi j'ai eu pu avoir des élèves qui ont eu du mal à réguler des moments de colère des moments de stress donc tout ça ça s'apprend et
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est-ce que votre propre travail sur les émotions vous aide à réguler celle des élèves oui prendre conscience que dans certains moments on en difficulté prendre conscience que je peux être submergé quand certains élèves peuvent
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se livrer sur des petites sur des choses qui sont difficiles ou parce qu'une situation est complexe oui bien évidemment ça permet de mieux gérer la situation de de mieux la prendre et de
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mieux de mieux réagir donc oui ça je pense que c'est vraiment fondamental merci Christine vous vous travaillez plus auprès des des éducateurs de jeunes enfants ou des institutrices
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instituteurs de maternelle vous accordez une importance particulière à la sécurité affective dans ce cadre qu'elle a été votre cheminement depuis votre posture d'éducatrice jusqu'à aujourd'hui vous êtes formatrice
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alors je pense que effectivement pour rejoindre la notion de lien et le fait de rentrer en relation avec l'autre par rapport au plus petit là donc vraiment pour des enfants qui sont en
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première ou deuxième année de maternelle on a beaucoup travaillé sur cette notion de sécurité affective mais on l'a travaillé sur plusieurs approches c'est à dire la sécurité affective de l'enfant avec ce que ça représente dans les
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aménagements d'espace ou sur la posture de l'adulte mais aussi par rapport à la définition de la sécurité affective par rapport à l'adulte par rapport à l'enseignant et par rapport à l'éducateur et comment en fait l'un ne
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va pas sans l'autre et que cette rencontre mutuelle elle ne peut se faire que si effectivement il y a des bonnes conditions de sécurité affective donc sécurité affective par rapport au fait que on a une reconnaissance mutuelle on
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travaille sur tout ce qui est la question du jugement la question des étiquettes évidemment je reviendrai dessus après mais je pense que cette notion là dans le développement psychos social tant de l'adulte que de l'enfant
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c'est extrêmement important et on sait que décrypter des émotions chez des tout-petits c'est assez compliqué c'est très complexe donc déjà il faut que l'adulte se sente au clair avec ça pour
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pouvoir l'apporter dans une ambiance qui est sereine et où on a un rapport au temps aussi où on arrête peut-être de se précipiter et d'être dans la précipitation de tout on va dépêcher l'enfant pour beaucoup de choses donc
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c'est vraiment le nous c'est notre levier en fait le levier il est il est là il est sur cette notion de sécurité affective merci et Bénédicte donc vous pilotez un
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groupe de travail sur les compétences psychosociales en académie est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu comment ce travail de chacun sur les compétences psychosociales qui qui passent sans doute par la prise de
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conscience des propres ressentis de la personne permet d'améliorer le bien-être professionnel dans un premier temps et une fine et le bien-être des élèves à l'école alors oui tout à fait au niveau
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vous avez entendu des témoignages donc de d'Emmanuel des enseignants des CPE et des personnels qui encadrent les enfants et on voit en quoi les émotions arrivent et c'est vrai que dans notre académie on
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a choisi de structurer d'accompagner sous forme d'une mission pédagogique voulue par Monsieur le Recteur donc sur les compétences psychosociales donc on utilise les compétences psychosociales comme levier pour tendre vers le
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bien-être de chacun alors les adultes mais aussi les élèves et on a choisi de porter une attention particulière sur le bien-être des enseignants alors en
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proposant un groupe de partage on en parlera sans doute un peu plus tard en accompagnant aussi les parcours de formation pour que chacun puisse trouver des modules des aspects de ces
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compétences psychosociales et cheminées à son rythme puisqu'il me paraît très important de cheminer à son rythme et on sait ensuite que lorsque les adultes au niveau compétences psychosociales ont
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développé leurs compétences psychosociales dans ce changement de posture un peu comme la suggérer Emmanuel ben finalement c'est aussi un levier pour développer les compétences psychosociales des élèves qu'ils
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encadrent tous les jours alors donc à ce premier travail effectivement sur eux-mêmes donc c'est un cheminement qui peut être long et puis ensuite dans un second temps on les accompagne parce qu'ils ont cette volonté là de
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transférer au sein de leur classe dans des petites séquences peut-être plus magnifique plus explicite pour apprendre et développer les compétences psychosociales des élèves
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merci alors dans les capsules vidéos que nous avons mis sur canothèque Emmanuel il y en a une dans laquelle vous témoignez et vous témoignez de ce que vient de nous dire Bénédicte c'est-à-dire du transfert en classe et
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que votre propre travail a effectivement permis de libérer la parole des élèves est-ce que vous pouvez nous en dire un tout petit peu plus oui mais alors c'est vrai que quand on quand on démarre un petit peu ce travail
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autour des émotions avec les élèves quand on leur donne la possibilité de s'exprimer tout simplement sur ce qui ressentent sur qui sont bah du coup ça ouvre ça ouvre pas mal la parole effectivement ça libère cette parole ça
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peut être lors des moments des conseils d'élèves par exemple ou là ils sont mettre un petit peu de ce qui se passe et justement la parole à ce moment-là elle peut circuler voilà la pensée peut pas être construite
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à ce moment-là ça peut être des moments en début d'heures ou au moment des évaluations leur permettre juste de prendre conscience qu'il y a des émotions qui les traversent et que c'est tout à fait normal et qu'il faut les
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apprendre à les réguler ça c'est notre ça fait partie je trouve de notre travail aussi les aider là-dedans et est-ce que vous sentez armé pour les aider justement dans l'accueil de ces émotions oui alors justement on en
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reviendra peut-être tout à l'heure mais c'est trouver des ressources se former nous effectivement des gens en tant qu'enseignant en tant que cadulte parce que nous-mêmes enfin moi de ma génération n'a pas forcément été non plus éduqué à exprimer ses émotions mais
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on n'était pas dedans donc c'est à prendre donc moi je fais comme tout le monde j'apprends à exprimer mes émotions les verbaliser aller réguler par moment quand il faut et je peux trouver effectivement on reviendra peut-être
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tout à l'heure sur le sujet mais des des groupes ressources des groupes ou dans lesquels je peux échanger des collègues sur lesquels m'appuyer donc ça c'est c'est des ressources qui me permettent moi d'avancer du coup de
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faire avancer aussi mes éléments merci ça nous permet d'arriver au deuxième thème de notre de notre table ronde comment le collectif et un point d'appui pour développer le bien-être
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professionnel cette question du collectif c'est le collectif qu'on a proche de soi dans son entourage professionnel mais ça peut aller au-delà peut-être Emmanuel vous pouvez nous témoigner justement quel
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collectif sont pour vous un point d'appui professionnelment oui alors justement c'est avec déjà le collectif il se décrète pas donc il se c'est une longue construction c'est ce que j'ai pu apprendre en plus de 10 ans en éducation pritaire et je pense d'autant plus son
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éducation pritaire on a besoin nous enseignants je pense pour être bien justement de construire ce collectif de pouvoir s'appuyer sur les collègues parce qu'on est souvent tout seul mine de rien et en début d'une carrière parce
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que c'est souvent sur des premiers postes qu'on arrive en éducation pritaire on peut vite s'isoler on peut vite être mis à l'écart on peut vite se poser plein de questions et douter et là je pense que d'avoir des collègues d'avoir
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des une hiérarchie d'avoir des gens autour de nous qui nous écoutent sans jugement mais avec bienveillance avec qui on peut échanger avec qui on peut construire avec qui on peut
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réfléchir pour moi ça a été et c'est toujours ce qui me permet d'être encore en éducation prétend maintenant et vous vous avez de plus la chance de pouvoir participer aussi un collectif
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qui va au-delà de l'établissement et ça va je vous laisse la parole pour en parler et ensuite Bénédicte vous pourrez continuer puisque c'est vous qui pilotez ce collectif oui alors tout à fait c'est vrai que j'ai la chance de participer à
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un des groupes de travail avec la Cardi par exemple de Créteil où on peut échanger entre pairs sur les pédagogies coopératives ça peut être aussi le déploiement du groupe besser dans l'académie qui pour moi était vraiment une force un moment où on peut se
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ressourcer un moment on peut se former un moment où en fait on retrouve de l'énergie en fait le groupe apporte cette énergie il nous dit bon là je sais où je vais et c'est et ça c'est hyper important dans les
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moments surtout on peut douter des moments où on a l'impression de faire des choses un peu décalées par moment et là je pense que c'est d'avoir des gens avec qui ce on se retrouve avec qui on construit c'est
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pour moi primordial fondamental merci est-ce que vous pouvez nous parler de cette dynamique que vous pilotez du coup dans l'académie alors oui alors ce groupe qu'on a appelé BCR donc bienveillance coopération réussite avec un S
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vient de besoin de terrain depuis quelques années donc comme l'a dit Emmanuel donc ce sont ses besoins là qui en fait que ça s'est regroupé alors c'est un groupe qu'on a voulu ouvert
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ouvert ça veut dire on peut y rentrer son préalable on peut y cheminer on y chemine à son rythme et c'est vrai que tous ceux qui passent ne viennent pas
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pour les mêmes raisons vont venir puiser dans ce groupe ce dont ils ont besoin à ce moment-là alors ça peut être aussi se poser ça peut être se former ensemble puisqu'on a des temps de formation et ça
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c'est important ça peut être aussi échangé et changer ou être soutenu rencontrer des gens qui ont les mêmes attention les mêmes objectifs et puis ça
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peut aussi relancer une pas une carrière on va pas dire ça mais en tout cas un dynamisme et une motivation c'est un métier quand on souhaite au-delà de des réflexions de la formation s'engager en
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tant que formateur en compétence psychosociale donc c'est tout ce cheminement qu'on accompagne au sein de ce groupe et qui a des points communs en tout cas des interactions avec ce qu'on
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propose en formation de façon plus générale sur l'académie merci beaucoup pour vous aussi Christine j'ai compris que le collectif c'est un point d'appui dans vos formations notamment est-ce que
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vous pouvez nous expliquer comment vous vous appuyez sur le collectif comme un levier des prises de conscience et des évolutions des pratiques alors en fait c'est tout un travail qui a démarré d'abord dans la toute petite enfance
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avec tout le personnel en fait tous les professionnels de la petite enfance qui travaillent en crèche notamment enfin en institution et puis ça s'est ouvert sur tout le périscolaire donc là on a monté
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beaucoup de formations autour de tous les professionnels périscolaires donc les animateurs qui qui font tous les temps voilà d'accueil du matin pause méridienne et puis du soir et on a travaillé sur la notion de Bien
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traitance donc la définition n'a bien traitance et depuis plusieurs années je travaille sur le concept de 12 violences que j'ai voilà que j'ai initié il y a maintenant plusieurs dizaines d'années près de
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pratiquement donc c'est tout ce qui concerne bon la parole au-dessus de la tête de l'enfant les étiquettes les jugements tout ce qui se tout ce qui se vit autour de l'enfant en fait et qui fragilise
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donc notamment cette notion de sécurité affective et on l'a beaucoup bon on l'a beaucoup décortiqué et analyser dans le cadre des crèches et puis après on est donc rentré dans le cadre de l'école
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donc ce travail a donné lieu à notamment alors ça a été des chartes après ça a été plus des comportements enfin des repérer vraiment des attitudes incontournables pour que il y ait vraiment cette notion de Bien traitance
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qui qui prennent sens en fait que ce soit pas uniquement un concept qui rassure mais qui n'a pas de sens dans la réalité et dans le principe de réalité et en le travaillant on a défini donc
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ces postures incontournables et du coup on a on a ouvert la porte aussi à ce qui est une vraie une vraie passerelle entre le périscolaire et puis les enseignants il y a beaucoup enseignants après qui
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ont travaillé avec nous on a eu des tables rondes justement pour essayer de d'élaborer quels étaient les difficultés et par contre bon par exemple quand on se dit que on se met en face d'un enfant pour lui parler ça
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paraît une évidence et que en fait ces évidences elles sont pas si évidentes que ça et donc on a travaillé vraiment sur ce concept de 12 violences pendant longtemps et c'est un travail qui est très encourageant parce que c'est un
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vrai levier où il y a d'abord une prise de conscience il y a pas de jugement on sait que c'est compliqué que animé un groupe et être en présence d'un groupe d'enfants c'est quelque chose qui est très endurant qui est très compliqué
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très complexe et que en fait sans jugement on peut repérer ces failles en fait ou à un moment donné la relation elle est elle est plus tout à fait bienveillante parce que parce qu'il y a des préoccupations extérieures parce que
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parce que c'est pas facile parce que les enfants aussi sont dans des demandes et que le groupe la notion de groupe est très compliquée et donc on les identifiant en mettant un nom dessus on
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est arrivé effectivement à faire bouger les lignes et maintenant dans certaines écoles on repère ces comportements incontournables à ses attitudes incontournables et c'est vraiment ça a été tout un travail de fond ou là pour
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le coup les passerelles se sont créées naturellement parce qu'on était tous en face sur le fait que c'est important d'être bienveillant avec les enfants et que on soit en situation d'accueil ou en situation d'enseignement c'est important
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juste pour vous faire préciser quand vous dites on si j'ai bien compris votre travail c'est à chaque fois dans chaque collectif c'est-à-dire dans chaque établissement par exemple c'est le on collectif intercatégoriel tout à fait
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c'est à dire que plus on est en inter disciplinarité plus ça fonctionne en fait parce que chacun peut s'interroger et en fait on peut tous aujourd'hui s'interroger sur cette notion de 12 violence que qu'on soit parents qu'on
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soit enseignant qu'on soit adulte vis-à-vis d'un enfant en fait on est tous dans cette tout cela et c'est à la fois c'est très vertigineux parce qu'après on s'aperçoit qu'effectivement c'est de la naissance à la gériatrie
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donc ça concerne vraiment tout le monde et donc comme ça concerne tout le monde il y a un levier collectif qui est très puissant en fait à ce niveau-là et il me semble que ce travail inter-catégoriel ça fait écho aussi
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Bénédicte à vos préoccupations dans le cadre du groupe bienveillance coopération réussite est-ce que vous pouvez nous expliquer en quoi c'est important ce tissage entre les différentes catégories de personnels
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alors c'est vrai que dans ce groupe Essert on a souhaité l'ouvrir aussi à l'ensemble des différents personnels et statuts donc il y a des enseignants des CPE infirmières assistantes sociales il
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y a des inspecteurs et il y a aussi des chefs d'établissement alors ça nous paraît important parce que dans un groupe un petit peu décalé ça nous permet de nous découvrir de découvrir peut-être nos contraintes ne découvrir
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nos compétences mutuelles de pouvoir créer aussi une empathie par rapport à voilà à la vie professionnelle que l'on subit et de voir les autres un peu différemment et puis ça permet cette
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inter-catégorialité également de repérer la force par la force du groupe de se sentir soutenu soutenu parce qu'on a des métiers différents parce qu'on a des compétences différentes et face à une
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situation complexe d'élèves peut-être de violence de harcèlement de débordements d'émotions on est finalement pas seuls et on n'a pas à endosser l'ensemble et pour ça c'est très sécurisant de se dire
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qu'à un moment donné on peut passer le relais à quelqu'un dont connaît les compétences et qu'on a appris à connaître un peu différemment de la vision hiérarchique que souvent effectivement on vit au sein de
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l'éducation nationale merci donc j'ai bien entendu c'est cette question de la sécurité de se sentir soutenu sécurisé donc un renforcement finalement de la confiance en soi et ça c'est un point
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qui est très important pour aller vers une audace professionnelle qui serait notre troisième axe de la Table Ronde notre troisième question et que nous allons introduire à nouveau avec un court extrait d'un podcast donc d'un
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témoignage de Audrey Moreau [Musique] [Musique] finalement on peut mettre ça
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[Musique] donc cette ce témoignage nous rebondit en fait sur ce que vous venez de dire les attentes institutionnelles et le cadre parfois un petit peu rigide qu'elles peuvent créer en effet certains
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enseignants peuvent se faire une idée de ces attentes institutionnelles qui peuvent même les empêcher d'agir les empêcher d'oser professionnellement d'affirmer leur personnalité en fait dans leur métier on sent mieux quand
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même quand on est soi-même c'est toujours vrai ça dans n'importe quel métier c'est vrai en particulier dans les métiers de l'humain que que sont les métiers de l'enseignement qu'est-ce que vous en pensez Emmanuel est-ce que vous pouvez nous parler de l'évolution de vos
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pratiques depuis vos premières années jusqu'à aujourd'hui oui alors c'est vrai que quand j'ai démarré là j'ai quelques flashs là comme ça quand j'étais stagiaire ou une haute
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titulaire on arrive en éducation propriétaire là on se dit oui c'est c'est pas simple alors on va on est un petit peu dans le contrôle alors on va essayer d'établir un programme là de la séance on a moi je
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sais que j'étais dans quelque chose j'avais besoin de contrôler tout ce qu'elle est dit ce que je vais dire ce que je vais passer comme document comme document d'Appel je vais anticiper ici et en début c'est difficile mais les réactions des élèves est restée vraiment
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dans le cadre dans le cas si possible de mon cours de SVT que j'ai prévu que j'ai timé pendant une heure parce que j'ai un programme parce que ça me rassure aussi de parler de ce dont je connais et ce
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dont pourquoi on est là en fait au moment de la séance mais du coup c'est vrai que ça m'a il y a un moment je me suis peu retrouvé là-dedans je me suis dit c'est assez rigide en fait comme cadre tu ne permets
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pas des de finalement les élèves ils peuvent pas s'exprimer comme comme ils le souhaiteraient que ça soit en lien avec l'actualité parce qu'on a toujours l'actualité qui nous rattrape et qui arrive dans notre salle de classe et un moment donné on se dit bah oui alors peut-être que là aujourd'hui on va
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peut-être pas pouvoir parler SVT parce que c'est pas possible parce que les élèves soient pas disponibles soit parce que le fait d'actualité est tellement marquant qu'ils ont besoin de parler d'autre chose et là on se rend compte qu'on rentre dans l'émotion et là on se
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rend compte que ok bon on va pas pouvoir faire court comme c'était prévu donc là on a des bah on peut être déjà à nous être mis en difficulté et moi j'ai déjà été mis en difficulté à ce niveau là on n'a pas forcément en plus
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les ressources qu'il faut pour parler de laïcité si je fais référence à des sujets qui sont arrivés comme ça il faut le lendemain faut faut être là donc il faut trouver ces ressources en soi
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si c'est pas simple il faut accepter aussi des fois même des paroles qui sont pas que c'est stable et ça c'est pas simple non plus mais je pense qu'on est là aussi pour accueillir ses parents là et pour pouvoir ensuite déconstruire et travailler
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autrement mais ça ça demande aussi d'être en sécurité parce que sur des thématiques sont lesquelles on n'est pas forcément à l'aise pas forcément formé et puis des fois des thématiques qui sont un peu tabou pour plein de raisons
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que ça soit notre discipline en SVT ou que ça soit par rapport à des faits encore une fois d'actualité qui peuvent être qui peuvent s'inviter comme ça dans celle de classe
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donc aujourd'hui vous avez un peu lâché prise sur l'hyper contrôle et vous laissez s'inviter dans le temps de votre cours dans votre salle de classe des choses qu'on n'aviez pas prévu au départ oui alors ça je crois que j'ai appris en
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voyage j'ai pu organiser des voyages scolaires en Auvergne par exemple ou à Étretat et c'est vrai qu'on a des moments du coup on fait court dehors donc ça c'est on reste dans les apprentissages mais vous avez les moments un peu offs et dans ces moments
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off il se place plein de choses et on a encore une fois des émotions une parole on rentre un peu dans l'intimité de l'autre sans être trop intrusif mais finalement on peut parler d'autre chose et du coup moi ça
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m'a permis d'être peut-être plus à l'aise aussi de pouvoir m'ouvrir aussi sur eux sur qu'ils étaient et comprendre que c'est aussi des êtres humains en construction des êtres humains qui sont des fois pas
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disponibles des fois qui sont pas bien des fois qui sont harcelés on le sait pas des fois qui sont conquis vivent des situations compliquées et du coup bah leur donner la possibilité déjà de l'exprimer ou pas je
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pense que c'est important de j'ai plus de mettre en place du coup des classes coopératives ou je avec notamment le Conseil d'élèves qui a permis de d'ouvrir aussi une certaine parole
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oui ça c'est du coup ça demande un lâcher prise parce que dans ces moments là en fait tous les sujets peuvent être abordés et donc bah là on a un lâcher prise qui est total et du coup mais je vu que je en fait je me sens
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suffisamment sécurité maintenant pour pouvoir reprendre le fil pour pouvoir discuter avec eux et pour pouvoir surtout essayer de construire avec eux une pensée une pensée comment dire critique
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critique voilà prendre du recul sur leur première opinions qui arrivent les faire réfléchir déconstruire et ça pour moi c'est maintenant le coeur de mon métier en fait et je pense que les SVT pour moi
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je les mets un peu au service de ça pour moi c'est vraiment construire un futur citoyen éclairé capable de penser par lui-même et ça c'est ce qui me porte là merci donc en fait vous avez osé
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introduire de nouvelles pratiques dans votre dans votre métier Bénédicte dans votre groupe de travail dans votre accompagnement des enseignants aussi comment est-ce que vous vous engagez les enseignants à
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innover comment vous les vous les encourager à oser être davantage eux-mêmes dans leur métier alors c'est pas si simple que ça puisque effectivement on a du mal à se dire
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qu'on fait autre chose que nos disciplines et là Emmanuel la bien noté qu'au départ effectivement avec la formation qu'on a on a une formation en disciplinaire donc si je regarde par exemple sur les compétences psychosociales comment on peut oser
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alors au départ c'est souvent des intuitions qu'ils ont alors des petits pas qui font dans leur classe mais ils osent pas trop en parler trop fort et donc pour oser il faut et d'ailleurs Emmanuel l'a dit sécurisé et pour
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sécuriser alors comment on peut faire on peut apporter les apports de la recherche extrêmement important de s'appuyer sur ce que les chercheurs nous donnent sur ces sujets là de façon à avancer prudemment parce que ça c'est
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aussi la prudence c'est aussi en lien avec oser et sécuriser c'est aussi leur présenter les textes institutionnels qui vont valider peut-être les intuitions
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qu'ils ont et donc leur permettre d'oser c'est aussi faire cette ouverture institutionnel dire ah oui l'institution elle est OK sur ça alors elle est OK sur ça dans cette limite là dans ce cadre là
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accompagné de telle façon après c'est accompagner les petits pains on n'a pas besoin aussi de faire des grands pas poursuivre le cheminement de chacun de façon à ce que tout le monde soit en sécurité par rapport au pas qui fait et
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là ce qui est comme un précieux dans les compétences psychosociales que quel que soit la porte d'entrée qu'on comprend que ça soit la partie cognitive la partie sociale ou la partie émotionnelle quel que soit cette porte d'entrée et
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celle qui nous correspond elles sont toutes interroliées donc c'est à la fois rassurant pour les enseignants de se dire on va oser le pas qui nous sécurise dans lequel on se sent bien dans lequel on se sent aligné on a la recherche qui
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nous accompagne et on a les textes actuellement effectivement qui nous encadrent donc oser c'est sécuriser c'est avancer c'est cheminer et rester à la bonne distance donc des différents projets pour
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aller vers qui on est et seulement qui on est merci beaucoup je me tourne vers vous Christine maintenant vous aussi dans votre travail vous avez amené les équipes à bousculer leur pratique à
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innover notamment pour plus d'empathie vis-à-vis des enfants est-ce que vous pouvez nous dire un peu comment vous comment vous amenez ces changements de pratique c'est bousculade bah en fait
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c'est ça rejoint tout à fait les mêmes approches en fait on est dans effectivement osé faire un pas de côté être dans de l'analyse de pratique mais un peu ludique de manière à ce que
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on prenne la réalité de notre environnement et de de ce qui se passe autour de nous avec voilà enfin trouver témoin de ce qui se passe et donc l'une des plus belles
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d'un travail vraiment précis qu'on a fait c'est que on a tous pris nos téléphones portables en fait et on a filmé à hauteur de regard d'enfant et on est rentré dans une classe on est rentré dans une école en fait on est rentré depuis le
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l'entrée la cour et puis on est rentré dans le préau voilà l'entrée de l'école et la classe et on a beaucoup beaucoup discuté sur la perception de l'enfant sur ce qui pouvait voir donc c'était sur
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des maternelles essentiellement tout ce qui pouvait aussi percevoir lors des siestes quand effectivement on quitté le réfectoire on repartait sur cette grande salle avec un dortoir de 30
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ou 35 enfants donc qu'est-ce qu'on voit quand on est couché qu'est-ce qu'on voit comme à quel est l'ambiance donc ça ça a été une des expériences qui était enfin en tout cas de d'analyse de pratique vraiment autour de l'aménagement de
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l'espace et du positionnement de l'adulte dans l'espace donc on a réinterrogé les postures la manière dont l'adulte peut parler aussi aux enfants la cadence de la voix
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tout ce qui peut être aussi les échanges inter professionnel quand on s'interpelle au bout d'un couloir donc de partir du principe que on va se déplacer pour se parler par exemple et que on va pas avoir cette parole qui
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voilà jongle au-dessus de la tête de l'enfant et puis il y a eu tout un travail qui a été très impressionnant où on a fait une journée sans montre donc on a retiré les pendules dans une classe pour que ce
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soit rythmé au rythme des enfants et pas au rythme alors bien sûr bon la récréation a été respectée et puis le temps de ils ont mangé je vous rassure ça s'est bien passé mais le fait que ce
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soit moins timé qui est moins de cette précipitation c'était très intéressant et même les enfants en fait avaient des repères par rapport au bruit extérieur par rapport au premier qui sortait dans
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la cour évidemment nous sommes assez là que c'est l'heure de récréation enfin et je pense que cette approche là moi je l'ai beaucoup travaillé essentiellement avec des professionnels de la toute petite enfance c'est à partir du moment
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où on fait on s'autorise à faire pas de côté et on rend cette analyse de pratique ludique et concrète on rend visible notre travail et en le rendant visible on peut le partager beaucoup
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plus facilement donc on peut avoir des allers-retours aussi et cette notion de visibilité je trouvais elle est extrêmement intéressante parce que si on reste trop sur de la théorie en fait on
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va on va se perdre dedans là ce sont des choses où on se disait voilà le temps du repas regarde comment ça se passe et regarde ce qu'il voit en fait et quand vous avez des tout-petits qui ne voient que des jambes qui circulent ou le
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chariot qui arrive c'est vrai que c'était assez déroutant en fait parce que spontanément on se dit mais il faut que les adultes s'assoient et dans ces cas-là il faut être cohérent entre le fait de demander à un enfant de rester assis et que l'adulte lui-même reste
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assis en fait parce que sinon c'est un message contradictoire donc on a vraiment décortiqué le quotidien en restant sur des choses extrêmement accessibles à tous et surtout visible et
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j'insiste vraiment sur cette notion de visibilité je trouve qu'elle est elle est extrêmement courageuse dans le sens que quand on a effectivement un moment donné affiché par exemple les postures incontournables on l'a affiché dans le
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dans le hall de l'école les enseignants sont venus spontanément nous poser des questions on a rediscuté avec eux les parents sont venus aussi et du coup on avait cette triangle cette triangulation qui s'est mise en place naturellement et
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on a eu cette relation avec les parents des questionnements aussi en disant mais finalement on est tous d'accord sur la même chose ça paraît c'est une évidence mais c'est évident elle est peut-être jamais parlée et elle est jamais visible
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donc en la rendant visible on était plus fort tous ensemble auprès des enfants parce que notre but en fait c'est bien accompagner ses enfants dans leur dans leurs apprentissages donc
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merci beaucoup Christine je pense qu'on va avoir le temps on vient d'évoquer trois leviers de du développement du bien-être professionnel je vous rappelle qu'on a parlé de du développement des compétences psychosociales on a parlé
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des appuis sur les collectifs les différents collectifs professionnels et on vient d'évoquer l'audace professionnelle le oser innover et ce que je vous propose c'est que en guise un petit peu de conclusion on laisse la parole à nos
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intervenantes pour parler du transfert du transfert auprès des élèves des jeunes comment est-ce que vous pourriez chacune nous témoigner en fait d'une expérience réussie où les le bien-être a
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été au cœur le bien-être de l'élève a été au cœur de du projet ou de l'expérience ou en fait Christine vous avez déjà commencé parce que votre dernière intervention en fait par des
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enfants de leur propre bien-être ou mal être mais pour aller vers leur bien-être bien sûr donc je sais pas il y en a qui souhaitent commencer peut-être vous voulez poursuivre Christine puisque vous étiez déjà dans ce dans cette thématique
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moi j'ai presque envie de dire enfin pour moi la passerelle elle est elle est assez logique sur cette qualité de présence en fait par rapport à l'enfant et par rapport à bien sûr au tout petit et on le travaille avec
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vraiment dans le détail quand on est plus avec des tout petits bébés évidemment mais on s'aperçoit que quand effectivement l'enseignant ou l'animateur qui qui va être là et qui
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prend en charge ce groupe d'enfants quand lui-même il est il est rassuré il est on sent que en fait de fait la tonalité du groupe est différente et
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quand les adultes sont stressés et que il y a des soucis que ce soit matériel ou que ce soit voilà ça interfère vraiment sur la qualité de l'accueil et sur la qualité de
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l'accompagnement donc et vraiment nous on a fait des pas des expériences parce que j'aime pas ce terme-là mais se retrouver à trois dans une classe
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trois personnes assises bien dans des papas tout regroupées mais vraiment suffisamment séparés dans l'espace et disponible avec les enfants il y en a une qui se lève on sent que ça perturbe
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déjà il y en a une deuxième qui se lève voilà tout le monde commence à parler la troisième se lève bon bah là on a perdu tout le monde quoi c'est et donc cette qualité de présence elle est elle est importante à travailler c'est vraiment quelque chose qui est très puissant en
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fait et moi je le vois bon d'autant plus avec des tout petits mais je pense que ça voilà c'est quelque chose qu'on peut tout à fait travailler avec des plus des plus âgés et c'est une notion qui est
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très intéressante et à développer par rapport à la posture il y a pas que le message à transmettre il y a toute cette qualité le fait que je suis ici et maintenant et je suis pas dispersée dans
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mes idées quoi donc c'est un travail de fond merci Emmanuel vous voulez enchaîner bon allez ben moi en fait dans la continuité de ma
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réflexion et de mon cheminement après les classes coopératives j'ai essayé de mettre en place du coup trail de groupe les conseils d'élèves est arrivé naturellement en fait quand vous mettez des gens en travaillant ensemble les émotions
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parce qu'on est sur des des jeunes qui des fois en fait c'est normal ils ne savent pas travailler ensemble tant qu'on leur a pas appris donc ça aussi c'est des compétences du coup social à travailler gestion des émotions et puis
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je me suis rendu compte aussi que ça suffisait pas en fait pour les mettre tous au travail et surtout pour qu'ils puissent m'écouter ou qu'ils puissent s'écouter pendant une heure de cours et là du coup je suis parti sur un autre
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sujet sur l'attention je me suis dit bah là c'est vrai que ces dernières années [Musique] j'avais certains élèves qui n'arrivaient pas à rester attentifs concentré
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sur les tâches qu'ils avaient à faire au sol l'objectif d'apprentissage et là je me suis dit il va falloir trouver aussi quelque chose pour les amener à rester attentifs et là du coup j'ai je suis parti sur une piste sur le repenser les
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espaces de la classe et en repensant les espaces de la classe avec eux avec les collègues c'est aussi leur permettre de s'exprimer par rapport à leurs besoins et du coup bah en prenant en compte tout
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simplement leurs besoins et ce dont ils avaient envie à ce moment-là ils se sentait bien en fait ils arrivaient dans ma classe il m'a même on est bien chez vous là donc on a on a mis en place un coin calme lecture surtout qu'on a le gardant en lecture on a mis en place des
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chaises tables un peu café donc certains peuvent travailler debout d'autres assis donc ils ont le choix en fait de travailler un peu comme comme ils veulent et leur laisser cette possibilité là
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finalement il se je pense que au fond de se disent bah tiens elle prend elle prend en compte ce qu'on pense vraiment en fait et je me souviens qu'une fois vous allez vraiment le faire ce qu'on dit oui oui et du coup c'est je pense
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qu'à partir du moment il se rend compte qu'on leur ment pas et qu'on est authentique et que oui bah oui ce que vous dites on va le faire et ben il se sentent vraiment compris et je pense que là naturellement il y a un bien-être et il y a un apaisement et pour moi il y a
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un climat de classe qui qui se met en place et qui est propice aux apprentissages et vous le sentez sur l'attention je le sens sur l'attention je le sens d'une façon générale sur le groupe alors après ça enlève pas tout
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tous les conflits parce que c'est c'est un travail de tous les jours j'ai envie de dire de fourmis puis quand vous travaillez là dessus bah après effectivement on a des élèves qui se font un peu harcelé en tout cas embêté donc
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là comment on va le travailler nous aussi en classe donc là on peut mettre en place des messages clairs pour travailler avec eux sur sur leur ressenti sur ce qui l'a les dérange etc donc voilà les petits outils qu'on
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essaye de développer en équipe des outils qui permettent de travailler les compétences émotionnelles sociales et cognitives leur permettre aussi de pouvoir s'approprier les apprentissages de pouvoir comprendre ce qui se joue
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surtout en éducation prioritaire il me semble que c'est important aussi pour la réussite et du coup leur bien-être merci Bénédicte vous auriez aussi un témoignage à nous partager alors oui j'ai envie de revenir sur la première
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expérience tout au début du groupe alors c'était un collège en éducation prioritaire ou l'équipe éducative avait remarqué des
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soucis dans l'entrée en 6e avec des 6e qui était passé beaucoup à l'infirmerie qui était absent et qui indiquait qui dormait mal qu'ils étaient angoissés dans les couloirs qui avaient trop de bruit enfin quelque chose effectivement
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qu'on pourrait dire un peu classique sur une entrée en 6e enfin en fait un passage qui était difficile alors on avait travaillé donc avec l'équipe sur ses besoins ils avaient identifié la gestion du stress la gestion des
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émotions retourner au calme pouvoir gérer aussi les évaluations et on s'est appuyé sur une association avec qui on avait travaillé sur ses besoins là et qui est devenu pendant
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cette séance travailler sur des pratiques corporelles de régulation des émotions de gestion du stress sous forme d'exercices qui étaient vécu en heure de vie de classe avec la classe et
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l'enseignant là c'était donc une enseignante mais aussi les CPE qui voulaient venir donc et ceux qui et les adultes qui les encadraient qui souhaitaient venir et ils avaient partagé ensemble le vécu d'exercice de
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pratique corporelle et puis au bout de ces 7 séances ils sont dit mais qu'est-ce qu'on va faire après donc il y a eu toute une réflexion sur comment on peut se passer justement de ce professionnel qui est venu nous accompagner alors il y avait eu des
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cartes pédagogiques pour réécrire un petit peu les exercices qui étaient faits il y avait eu des enregistrements et les élèves avaient ces supports là et en fait ils ont trouvé tout seul ils ont dit bah c'est nous qui allons animer parce que les enseignants étaient un peu
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démunis on était tout au début on n'avait pas beaucoup formé encore et ce sont les élèves qui ont pris en charge l'animation de ces temps de relaxation ou de gestion des émotions
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ils ont identifié à quel moment dans leur vie d'élèves au sein de la classe enfin au sein de la classe mais aussi en dehors de la classe il pouvait utiliser et ce qui était intéressant c'est que c'est arrivé jusque dans les familles où
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ils ont accompagné leurs parents ils ont repris ça aussi pour s'endormir le soir et donc il y a eu ce lien qui a été fait à partir de et de leur propre ressources accompagner et vécu avec les enseignants
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sur tout ce qui est les espaces de vie de l'élève et bien à l'école mais au-delà et aussi avec quelque chose qui est très important c'est le lien aux parents donc cette continuité que l'on a
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avec les parents pour accompagner au mieux les élèves et le bien-être des élèves merci beaucoup que nous arrivons au terme de cette table ronde
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je vous remercie très sincèrement toutes les trois Emmanuel Colas Micheli Christine schulle Bénédicte a je remercie aussi les équipes de l'équipe de la librairie canopée nous avoir
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accueilli je remercie tout particulièrement GMF de nous permettre de construire des dossiers comme ceux sur lesquels nous avons travaillé et cette soirée
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je voudrais aussi remercier tous les intervenants qui nous ont permis de construire ces dossiers les intervenants des témoignages les intervenants des webinaires et conférences que nous avons pu mener avec vous
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et puis pour terminer tout à fait je vous invite je vous donne rendez-vous en janvier où nous allons ouvrir sur notre plateforme canothèque la thématique bien-être des élèves avec des ressources
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notamment de Christophe Marsollier inspecteur général de l'Éducation nationale une ressource construite à partir d'une interview de Christine choule aussi et puis une conférence prévue le 25 janvier où nous
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accueillerons Hugo Dumesnil le mathématicien qui a reçu récemment la médaille Fields qui est aussi nommé ambassadeur des mathématiques par notre ministre de l'éducation nationale
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et qui viendra nous parler du bien-être dans les apprentissages donc on est vraiment au cœur de nos missions de formation de réseau canopée comment le bien-être vient s'inviter au cœur des apprentissages et dans cette discipline
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où ça n'est pas forcément si simple que sont les mathématiques qui sont parfois un peu discriminantes au contraire vous verrez avec Hugo Dumesnil que c'est assembleur puisque ces sources de beaucoup de joie ce peut-être source de
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beaucoup de joie les mathématiques ne riez pas Emmanuel il me reste à vous dire au revoir et encore merci merci au revoir au revoir
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[Applaudissements]
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