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monsieur le président de l'école de formation des enseignants cher professionnel de l'enseignement fond mental secondaire et supérieur chers collègues chers étudiants chacun en vos titres et qualités l'Institut
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d'administration scolaire de l'Université de Mons dirigée par le professeur demeuse a le grand plaisir de vous proposer aujourd'hui une conférence de Steve bisonnet et Marie
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Boquillon alors qui sont nos conférenciers monsieur Steve bisonnet est professeur à l'université TUC au département d'éducation alors avant de
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devenir chercheur il a été il a été enseignant et puis il a travaillé aussi dans une équipe de direction dans des écoles élémentaires secondaires ainsi que dans un centre de
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jeunesse alors il s'intéresse au travaux sur l'efficacité de l'enseignement et des écoles à l'enseignement explicite à la gestion efficace des comportements ainsi qu'aux approches pédagogiques
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fondées sur des données probantes monsieur Bisson est le premier chercheur québécois dont les travaux portent spécifiquement sur le soutien au comportements positif il pourra nous en
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reparler durant la conférence c'est un modèle de gestion des comportements dont l'efficacité a été démontrée alors le professeur de la TUC
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a prononcé plus de 700 communication en éducation et a participé à la rédaction de plus de 80 publications sur le thème de l'efficacité de l'enseignement et des
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écoles Marie Boquillon est titulaire d'un bachelier d'instituteur d'institutrice primaire d'un master en sciences de l'éducation et d'un doctorat en sciences psychologiques et de
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l'éducation Marie bquillon fait partie d'une équipe en charge de la formation des futurs enseignants inscrits à l'agrégation de l'enseignement secondaire supérieur qui sont nombreux aujourd'hui dans la salle et elle
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dispense également des formation continue dans les écoles c'est dire si elle est impliquée dans le terrain de la formation initiale et continue alors ces travaux de recherche porte sur la formation initiale et continue des
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enseignants l'éducation fondée sur des données probantes et l'enseignement explicite son travail de thèse portant sur l'enseignement explicite a été lauréat du prestigieux pH prix Philippe
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mestat décerné par l'Académie de recherche et d'enseignement supérieur elle a également effectué un séjour postdoctoral de 3 mois au Québec visant à étudier l'implantation et les effets
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du soutien au comportement positif elle mène des projets et des réflexions avec des contacts internationaux que ce soit de France de Portugal des États-Unis du Canada ou d'Australie elle
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a présenté de nombreuses communications et rédigé aussi de nombreuses publication sur le thème de l'efficacité de l'enseignement et des écoles vous vous pouvez d'ailleurs retrouver
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l'ensemble de ces travaux sur le site www.enseignementexplicite.be alors avant de leur céder la parole j'aimerais introduire cette conférence avec une réflexion et partager cette réflexion avec vous chaque enseignant chaque
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formateur a la nécessité de recourir à différentes si je me rapproche c'est peut-être un peu mieux à différentes stratégies d'enseignement pour gérer finalement les contenus et les comportements de ces élèves pour faire
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cela il peut être influencé par un grand nombre de choses et un grand nombre de choses nous influencent ça peut être bah finalement la vie de collègue ça pourrait être des formateurs ça pourrait
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être les parents d'élèves qui ont souvent des recommandation à nous proposer ça pourrait être notre souvenir de nous en tant qu'élève des films des livres des revues
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professionnelles des méthodes pédagogiques donc des ouvrages p ogique internet des sites de partage entre enseignants et aussi les réseaux sociaux bref nous voilà face à une multitude
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d'information pourtant cette situation n'est pas si confortable finalement on pourrait se dire mais c'est bien il y a plein de choses et puis il peront un peu à droite à gauche mais finalement les choses ne sont pas si simples que ça car
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tout ne se vaudrait pas en éducation en effet il y a des pratiques des stratégies d'enseignement qui qui repose sur des recherches scientifiques et d'autres qui sont plus de l'ordre soit
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de la croyance de la tradition des effets de mode et j'ajouterai parfois même des produits marchands l'enseignement explicite est
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une de ces stratégies qui repose sur des recherches dont l'efficacité a été démontrée c'est ce que nous présenterons nos deux collègues dans un instant contrairement à d'autres et par exemple ici la pyramide de l'apprentissage si ce
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qui est dit est vrai je vous invite à sortir de la salle parce que vous retiendrez que 5 % de la présentation qui va suivre autant aller voir un film vous
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retiendrez quatre fois plus il existe donc des pratiques qui seraient plus pertinentes plus éthiques et plus efficace que d'autres
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et c'est ce qu'on va essayer de voir ensemble avec nos deux intervenants permettez-moi encore de faire un petit détour sur cette notion d'efficacité qui va traverser la conférence qu'est-ce qu'on entend par efficacité si on ouvre
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un dictionnaire et qu'on regarde ce que veut dire être efficace efficace c'est avoir c'est atteindre l'objectif qu'on s'est fixé oui mais quel objectif est-ce que l'objectif finalement c'est de sélectionner les meilleurs
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ou est-ce qu'il y a un autre objectif en éducation la question est là quand on parle d'efficace si on ne dit juste que c'est efficace on ne dit pas finalement ce que l'on ce que l'on juge comme étant
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efficace en éducation j'estime qu'on a de la chance parce que vous allez voir que la définition de l'efficacité est liée intrincèquement liée à la notion d'équité Bloom de manière générale nous
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dit que voilà les sociétés modernes opent pour le développement éducatif d'un plus grand nombre de personnes et ce type de société qui est la nôtre ne peut pas seulement sélectionner des talents mais elle doit les développer à
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partir de là on ça reste quand même très vague et on va essayer d'opérationnaliser un peu son idée et c'est ce qu'il propose et pour cela il propose que ce que l'on appelle une stratégie efficace doit rassembler trois
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effets oui d'une certaine manière ça doit permettre une forme d'élévation de la moyenne dit autrement il faut que les élèves apprennent mais ce n'est pas suffisant on peut faire réussir très bien que les
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meilleurs en ne nous occupant pas ou peu des élèves qui auraient difficulté on pourrait dire que c'est ça la notion d'efficacité ce n'est pas ce que propose Bloom et ça c'est important ce qu'il propose aussi c'est qu'il y a une
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réduction des écart entre justement les meilleurs élèves et les élèves ayant plus de difficultés donc on essaie finalement de progresser tous ensemble et il va plus loin en nous disant qu'il faudrait qu'il y ait une diminution du
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lien entre l'origine sociale des élèves s'ils sont bien nés ou moins bien nés d'un point de vue socio-économique et leur résultat et on sait qu'en Belgique francophone comme dans d'autres systèmes
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éducatifs ce problème est majeur en effet chez nous l'ascenseur social on peut dire qu'il est en panne les élèves venant d'un milieu socio-économique plus défavorisé ont beaucoup plus de chance
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d'avoir des difficultés dans leur scolarité et de réaliser des apprentissages inférieurs un enseignement efficace et donc équitable
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au-delà de la définition ce que ça veut dire finalement au-delà de la définition un peu mathématique c'est que c'est l'idée d'amener l'ensemble des élèves à la maîtrise des compétences permettant une émancipation personnelle et sociale
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je pense par exemple à la lecture dans différents domaines d'étude comme la lecture l'écriture et les sciences alors une fois qu'on est d'accord qu'on s'entend sur cette définition on peut aller essayer de la mesurer et
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s'intéresser un peu justement aux acquis de nos élèves notamment en Belgique francophone et je vais faire pour cela un bref détour avec les études pearls et PISA dont la dernière conférence justement portait sur les études pearls
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brièvement l'étude pearls en Belgique francophone et dans d'autres systèmes éducatifs s'intéresse aux élèves de 4e primaire et évalue finalement leur niveau en lecture à gauche vous avez les résultats des 25 % des élèves les plus
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défavorisés en Belgique francophone à droite les 25 % les plus favorisés si on regarde la légende 18 % près de 15/e de ces élèves sont sous le niveau bas ce
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qui ne représente que 1 % des élèves plus favorisés c'est pas tout 41 % serait d'un niveau bas contre 10 % des élèves plus favorisés ce qui nous montre bien
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finalement le lien ici au niveau de la lecture en 4e primaire les élèves ne sont plus dans le décodage ils savent lire des textes de plusieurs pages le lien entre l'origine sociale et les résultats à l'heure actuelle en Belgique
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autre étude c'est l'étude PISA qui prend maintenant les élèves à 15 ans on pourrait se dire finalement peut-être que ça a du mal à démarrer mais après ça va mieux et ben non c'est ce que nous montre ici les résultats si on regarde
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l'écart entre les élèves défavorisés et favorisé finalement il est égal à celui des élèves qui sont en retard ou à l'heure on pourrait se dire que c'est une seule étude qui nous montre ça ce
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n'est pas le cas si on regarde l'écart encore une fois entre les élèves plus favorisé et défavorisé au niveau de l'étude pearls on voit que de 2011 à 2021 ce qui fait 10 ans cet écart est
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constant aussi bien l'ascenseur est en panne et on ne l'a pas réparé aussi l'iniquité de l'enseignement c'est un sujet que l'on ne peut éviter et nos collègues ici vont justement nous
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montrer ces recherches qui ont pu faire mentir un peu les statistiques c'est-à-dire qui nous ont permis de réduire ces écarts et d'augmenter les résultats des élèves sur des savoirs importants pour leur émancipation
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sociale alors les les conférence enfin la conférence qui va nous être présentée par les conférenciers repose sur un grand nombre de recherches et j'ai le plaisir si pas
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même l'honneur aujourd'hui de pouvoir vous annoncer que Marie bquillon avec ses collègues et moi-même a avons rédigé un ouvrage enseignement explicite
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pratique et stratégie alors comme son nom l'indique il porte sur l'enseignement explicite pourquoi pour les raisons que je viens d'évoquer avant parce que ça pourrait être une piste de solution pour rendre notre système
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éducatif plus équitable et pratique et stratégie ça montre bien que c'est un livre qui sera à la fois il y a une partie théorique entendonsnous ça repose sur un certain nombre de recherches mais surtout pratique finalement l'enseignement explicite comment on le
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met en œuvre Marie bequillon dans sa partie aujourd'hui reviendra justement sur la manière de mettre en en œuvre cette démarche bien sûr en l'adaptant au contexte au public que l'on a c'est pas
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une quelque chose qu'on va faire de manière mécanique mais au contraire avec tact et donc ce livre présente un ensemble de gestes professionnels soutenus par la littérature et les gestes professionnels c'est le cœur du
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métier d'un enseignant puisque chaque enseignant dans sa classe au quotidien met ensemble un certain nombre de gestes et certains peuvent être plus pertinents impactants intéressants soutenant que
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d'autres enfin je j'ai aussi l'honneur de présenter un deuxième ouvrage cette fois-ci rédigé par notre collègue Steve bisonnet en collaboration avec clermontgtier qui synthétise finalement
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leur recherche et leur longue expérience et vous voyez qu'à côté il y a le référentiel de l'enseignement explicite au Maroc parce que nos deux collègues ont travaillé pour soutenir la réforme
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de la formation enfin une réforme de l'éducation au Maroc qui est mise en place actuellement et dans un ouvrage ils ont repris finalement les stratégies qui sont utilisées dans le cadre de cette formation alors j'étais un peu
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long et je ne seraai pas plus long j'ai le le plaisir de céder la place à Steve Bissonnette alors bonsoir ça va bien
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oui doit bien aller vous avez vous avez déjà remarqué mon accent allemand alors nous allons vous parler naturellement d'enseignment explicite si on regarde rapidement le
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plan de la présentation de ce soir quelques mots sur le contexte actuel et les différents enjeux auxquels on fait face ensuite pour pouvoir relever
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certains défis que je vais vous présenter il importe d'utiliser des stratégies dont l'efficacité a été rigoureuse montrer ce que l'on appelle des données probantes ensuite je vais
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vous présenter l'effet de l'enseignant sur la réussite des élèves en salle de classe l'effet école par exemple on vient tout juste de voir que les élèves qui proviennent de quartier défavorisés
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en général ont tendance à moins bien réussir que ceux qui proviennent de milieu mieux nanti mais heureusement cette règle là ne s'applique pas toujours il existe des écoles dans des quarers
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pauvre où le rendement des élèves est égal voire même supérieur à des écoles de milieu mieuxanti donc il y a de l'espoir et c'est important de le savoir mais la question intéressante c'est de
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savoir qu'est-ce qui se passe dans des établissements qui reçoivent un public qu'on pourrait appeler vulnérable et ensuite de ça le thème de l'enseignement
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explicite sera repris par la collègue Marie et elle pourra vous présenter non seulement ce que c'est mais aussi comment le tout se déroule ici à monce
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avec les les étudiants voilà donc le l'ouvrage de Marie est un excellent complément euh à ce que nous avons fait au Québec euh il y a beaucoup
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de similitude entre les deux ouvrages mais c'est ce que l'on retrouve de particulierier dans cet ouvrage là c'est qu'il y a toute une dimension sur l'autoévaluation prendre du du du recul
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par rapport à soi-même à partir d'un référentiel en enseignement expécist ce que l'on ne retrouve pas dans notre ouvrage à nous et ce que nous on a rédigé pour le Maroc se veut complémentaire puisqu'on retrouve toute
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une dimension dont Marie et ses collègues traitent moins c'està-dire ce qu'on appelle la gestion du curriculum ce qu'on pourra appeler le quoi enseigner alors quelques enjeux
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actuels la pandémie a créé dans la majorité des pays sur le globe des retards scolaires important
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auprès des étudiants euh la mise en place de l'enseignement virtuel n'a pas donné les résultats escomtés c'est-à-dire que on constate
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dans la majorité des enquêtes internationales qui ont été publiées sur les effets des écoles virtuelles et de la covid montre que l'ensemble des élèves on accuse des retards mais que la
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performance entre les élèves plus faibles et sur plus fort c'est accentué de façon assez importante un peu partout sur le globe l'autre problématique qui a
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aussi été créée par la pandémie c'est la motivation scolaire chez nous au Québec lorsque les écoles ont recommencé à avoir un semblant de
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normalité beaucoup d'adolescents ont choisi de ne pas revenir à l'école parce que chez nous le marché de l'emploi est extrêmement florissant donc beaucoup
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d'adolescents ont décidé de d'aller directement sur le marché du travail et non pas d'obtenir une qualification quelconque heureusement d'autres sont revenus mais on se préoccupe de façon
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importante de leur motivation d'une part vont-ils demeurer à l'école et seront-ils en mesure d'aller chercher une qualification quelconque donc c'est un un aspect important la dernière dimension c'est le comportement des
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élèves si vous êtes en salle de classe vous avez probement vu les impacts de la covid sur les comportements des élèves chez nous l'Institut national de santé publique a fait une recension d'écrit
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sur les impact de la covid et de l'enseignement virtuel sur les comportements des élèves à travers le monde ils ont répertorié 14 études et je n'ai pas de bonnes nouvelles à vous annoncer la première mauvaise nouvelle
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ils ont constaté une augmentation considérable des problèmes de comportement de nature extériorisé c'est-à-dire hyperactivité déficit d'attention violence intimidation
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agressivité une montée fulgurante de ce type de comportement là un peu partout sur le globe l'autre mauvaise nouvelle c'est une augmentation également considérable à peu près de la même envergure des comportements de nature
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intériorisé c'est-à-dire stress anxiété dépression problèm de santé mentale absentéisme chronique donc on se retrouve avec des élèves qui ont des problématiques de plus en plus
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importante ce qui occasionne pour le pour les enseignants un défi considérable en terme de gestion de classe et en terme de gestion de comportement donc quand on se retrouve devant des enjeux comme ceux-là pour
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être capable d'identifier les meilleures pratiques à mettre en place pour faire face à de tels défis on se doit d'utiliser ce que l'on appelle des données probantes c'est-à-dire quand on
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parle de ce type de données là on fait référence à des pratiques de prévention ou d'intervention qui ont été validé par une certaine forme de preuve scientifique par opposition aux approches qui se base sur les traditions
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les conventions les données ou les croyants non scientifiques un article qui est publié dans le journal quotidien en éducation n'a pas la même valeur scientifique que lorsque c'est publié
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dans une revue arbitrée par les Pères comme review of ucational research donc à partir du moment où on veut prendre des décisions éclairé et d'avoir un un un minimum de certitude que la pratique
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que je vais utiliser est susceptible d'améliorer soit le rendement des élèves soit le comportement soit leur motivation c'est-à-dire les différents défis auquel on a fait face c'est important de s'inspirer de la recherche
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pour qu'un papier en éducation soit utile pour répondre à des questions d'efficacité il doit y avoir à l'intérieur du papier que je lis trois ingrédien d'abord quelqu'un qui cherche
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quelque chose ça s'appelle un chercheur un endroit où la personne cherche ça s'appelle une classuse et des personnes dans la classe ça s'appelle un enseignant et des élèves si le papier que je lis ne tient pas ces trois
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ingrédients là il n'a aucune valeur pour répondre à des questions d'efficacité un texte de Philippe pernou sur sa vision du développement des compétences c'est un texte d'opinion c'est un texte
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argumentatif mais ça n'a rien à voir avec la recherche donc à partir du moment où je j'ai dans le papier que je lis mes trois ingrédients quelqu'un qui cherche quelque chose il est au bon endroit il est dans une classe et il y a
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des gens dans la classe c'est-à-dire un enseignant et des élèves le premier niveau de recherche selon is and F qui sont deux chercheurs au Tennessee aux États-Unis c'est ce qu'on appelle au niveau 1 des recherches descriptives je
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vous donne un exemple de ça euh dans les années 60 aux États-Unis des chercheurs sont allés en classe autant primaire qu'au secondaire et les chercheurs lorsqu'ils ont rencontré les
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élèves ils ont mesuré l'estime l'image et la confiance en soi des élèves ensuite ces mêmes chercheurs là ont regardé le rendement de ces mê mêmes élèves là en lecture écriture
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mathématique et qu'est-ce qu'ils ont constaté les élèves forts lecture écriture mathématique niveau d'estime image confiance en soi élevé malheureusement l'inverse élève faible lecture écriture mathématique estime
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image confiance en soi peu élevé en 2023 là ce n'est vraiment pas une grande découverte mais vous comprendrez que dans les années 60 ça a été une découverte importante les chercheurs ont décrit un phénomène ils nous ont dit il
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semble y avoir un lien entre l'estime d'un élève et son rendement quand la recherche a été publiée vers la fin des années 60 certains chercheurs audacieux ont dit ah oui il y a un lien entre
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l'estime et le rendement nous on croit qu'on devrait mettre sur pied dans nos écoles des programme pour stimuler l'estime de soi et on pense qu'en faisant cela nous allons améliorer leur rendement je vous feris remarquer que
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c'est pas ce que la recherche dit la recherche a dit il y a un lien en deux variables c'est ce qu'on appelle une corrélation en statistique mais laquelle des variables représente la cause et laquelle représente l'effet la seule
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façon de le savoir c'est mettre en place une recherche de deuxème niveau donc une recherche comparative ou une recherche expérimentale comme celle que l'on fait en médecine donc si on veut savoir si
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l'estime de soi améliore le rendement on met en place une recherche ou dans un groupe d'élèves on installe un programme pour stimuler l'estime de soi et dans un groupe comparable par parce qu'on se doit de comparer des pommes avec des
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pommes on continue l'enseignement usuel on prend des mesures en début d'année à la fois sur l'estime de soi et à la fois sur le rendement pour s'assurer que les deux groupes sont équivalents et on prend des mesures en cours de route et à
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la toute fin et là à la toute fin on regarde est-ce que ceux qui ont reçu un entraînement l'estime de soi améliore leur rendement comme on le pensait au début quand le tout a été fait au début des années 70 voici ce que nous avons
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découvert ce n'est pas en améliorant l'estime d'un élève qu'on améliore son rendement c'est en améliorant le rendement qu'on améliore l'estime de soi d'un jeûne pourquoi parce que l'estime de soi elle est construite sur la base
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de preuve même si je dis à un élève qu'il est beau et et gentil s'il obtient 40 % son évaluation il ne croira pas qu'il est beau et gentil il va croire qu'il a 40 %. donc au deuxème niveau
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c'est ce que moi j'appelle un test de réalité on pense que telle pratique peut améliorer telle chose soyons aussi rigoureux en éducation que nous le sommes en médecine testons-le vérifions le tout mais ce qui est encore mieux que
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le niveau 2 c'est le niveau 3 le niveau 3 est semblable au niveau 2 sauf qu'au lieu de tester mon intervention dans deux groupes je la teste dans une multitude de classe auprès de public variés des élèves de milieu riches des
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des élèves de milieux pauvres des élèves en difficulté des élèves plus performants j'essaie d'avoir un échantillon beaucoup plus large au niveau de mon intervention et si les résultats positifs sont toujours au
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rendez-vous j'aurais le goût de dire waouh si moi j'emploie la même chose dans ma classe les probabilités que ça donne des bons résultats sont élevés puisque le tout a été essayé non
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seulement à petite échelle mais aussi à large échelle et auprès d'un public varié donc si on veut répondre à des questions d'efficacité en éducation ETF nous recommande minimum recherche de
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niveau 2 idéalement niveau 3 si on décide de travailler de cette façonl ça à quoi nous sommes confrontés et c'est très conservateur ce que je vais vous dire il y a dans la langue anglo-saxone qui est la langue de la recherche sur le
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globe environ 100000 recherches publiées à tous les ans environ donc aucun chercheur est capable de suivre ce que l'on appelle l'évolution des connaissances c'est la raison pour laquelle a été créé en recherche ce que l'on appelle la métaanalyse qu'est-ce
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que c'est un chercheur va décider d'étudier toutes les recherches de niveau 2 et 3 qui ont été fait par exemple sur telle méthode intervention ou d'enseignement auprès de tel type d'élève entre telle
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année et telle année l'avantage pour moi d'aller lire une métaanalyse vous comprendrez que ça va m'éviter d'aller lire des dizaines voir des centaines d'études quelqu'un l'a fait à ma place et va me dire quelles sont les grandes
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tendances que l'on observe sauf que il y a tellement eu de métaanalyse de publié re 76 et nos jours que maintenant on assiste à la production de ce qu'on appelle des méga analyses c'est-à-dire
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une synthèse de méta analyse mais c'est la même chose si j'ai l'occasion de mettre la main sur ce type de recherche là ça va m'éviter d'aller lire des milliers d'études quelqu'un le fait à ma place et va me dire quelles sont les grandes tendances que l'on observe donc
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si on désire être rigoureux minimum recherche de niveau 2 idéalement niveau 3 et lorsque disponible utiliser des métaanalyses et des mégaanalyses pourquoi les recherches de premier niveau les recherche essentiellement
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descriptive ne peuvent pas être utilisé parce que le point de vue des acteurs parfois est erroné et je vous donne un exemple concret le collègue Pascal bressou a publié dernièrement une étude
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qui a été réalisé dans l'académie Grenoble auprès de plus de 1000 plus de 1000 élèves donc avec des élèves de 4e et 5e année à l'élémentaire ils ont
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implanté pour l'enseignement des mathématiques le recours au logiciel scratch et euh donc il y avait des groupes qui expérimentaient scratch qui ont été formés par les conseiller pédagogique et il y avait des classes où
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l'enseignement des mathématiques se se poursuivait comme le tout a toujours été réalisé et à l'intérieur de cette étude là ils ont eu la bonne idée de demander
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à ceux qui expérimentaient scratch comment les enseignants trouvaient l'utilisation de cette application là et voici ce que Pascal nous révélait alors
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qu'il était déjà ici avec nous à Mons en 2019 si ma mémoire est bonne il nous dit selon la vie des enseignants le dispositif fait preuve d'une bonne acceptabilité favorise la motivation des
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élèves il favorise l'acquisition du sens des opérations et finalement il favorise également l'engagement des élèves qui sont en difficulté donc globalement le point de vue des acteurs il est
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extrêmement positif donc si la recherche s'était arrêté là on aurait tendance à dire et bien bien les enseignants nous nous donnent des commentaires positifs on devrait donc généraliser
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l'utilisation de cette application là à l'ensemble de l'académie Grenoble regardez bien les résultats qui ont été obtenus toutes les mesures sans exception ont montré des effets
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négatifs négatif donc c'est la raison fon c'est ce qu'on appelle un billet de confirmation ce n'est pas parce que je crois que quelque chose est
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efficace que le tout est réel d'où l'importance de mesurer rigoureusement l'effet d'une pratique sur les élèves le point de vue des
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acteurs bien qu'il il puissent être intéressant n'est pas suffisant pour être capable de bien identifier des pratiques qui sont efficaces et celles qui le sont moins et Pascal racontait
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lors de sa venue qu'il devait même dire au recteurs de l'Académie arrêté de faire la promotion de cette application là parce que le recteur disait oui mais les enseignants aiment ça oui mais les
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élèves échou on ne fait pas la promotion d'une pratique qui peut être agréable pour ceux qui l'utilisent mais qui provoque l'échec du côté des élèves alors voilà l'important d'utiliser des
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données probantes autre théorie aussi qui malheureusement est enseignée non pas ici à monce mais dans d'autres facultés d'éducation parfois on dit aux
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enseignants lorsqu'on enseigne c'est important de respecter le style d'apprentissage de l'élève visuel auditif kinesthésique écoutez-moi bien 18h36 aucune recherche de niveau 2 3
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métaanalyse mégaanalyse publié jusqu'à ce soir on montré que lorsqu'un enseignant essaie d'enseigner selon les styles d'apprentissage qui qu'il améliore le rendement des élèves aucune en fait c'est le contraire moins tu t'occupes de cela mieux cela est
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pourquoi parce que lorsqu'on enseigne ce n'est pas en fonction des styles d'apprentissage qu'on doit se questionner c'est en fonction du contenu quand on enseigne par exemple le cours d'activité physique lorsqu'on veut
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apprendre aux élèves le basketball de leur placer un ballon dans les mains même si c'est très kinesthésique c'est probablement la meilleure façon d'apprendre le sport hein quand on enseigne la lecture en première année de
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montrer la lettre nommer la lettre et le son produit par la lettre même si c'est un petit bout visuel et auditif c'est probablement la meilleure façon d'apprendre le codeécrit quand on enseigne des mathématiques comme moi d'utiliser la stratégie concret
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semioncret abstrait même si c'est un petit bout kinesthésique parce que j'utilise des réglettes et ensuite de ça je parle donc un petit bout auditif et que je le montre aux élèves c'est visuel c'est probablement la meilleure façon d'apprendre un concept mathématique donc
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quand un enseignant se questionne en fonction du contenu là ça fonctionne mais ça n'a rien à voir avec Pierre Jean et jaces visuel auditif kinesthésique donc théorie fumiste et si
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vous sur la dernière synthèse qui nous dit arrêtez de perdre votre temps avec ce genre de théorie là vous avez l'adresse à l'écran vous pouvez télécharger gratuitement cette synthèse
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de recherche je n'ai pas terminé ensuite de ça les intelligences multiples d'ARD Gardner et ça moi c'est en plein dans mon rayon j'ai enseigné au département de psychologie psychéducation au tout début de ma carrière universitaire à
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l'âge d'environ 50 ans nous comme enseignants on rit de cette théorie-là on dit on dit aux enseignants n'allez pas mettre le tout en place dans vos salles de classe ça ne tient même pas la
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route sur un plan strictement théorique on sait depuis des lunes en psychométrie que lorsqu'un psychologue évalue l'intelligence d'un de vos élèves avec le test le plus populaire qui s'appelle
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le wler quand le psychologue va fouiller dans le guide qui accompagne le wler il va être capable de découvrir qu'il existe une corrélation c'est-à-dire un lien statistique entre l'intelligence verbale et non verbale autour de point 45 c'est la raison pour laquelle on dit
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qu'il existe un facteur général d'intelligence or nous avons un Hurlu Berlu qui malheureusement enseigne à Harvard et ce monsieur là nous dit il y a pas seulement deux types d'intelligence il y en a h peut-être en
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inventerail une 9e cette semaine et elles sont toutes indépendantes les unes des autres écoutez ne peuvent pas être indépendantes une centaine d'années de travaux sur les les tests psychométrique
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nous ont montré une corrélation de point 45 entre le verbal et le non verbal h 18h39 aucune recherche rigoureuse de niveau 2 3 métaanalyse mégaanalyse publiée jusqu'à ce soir on montré que
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lorsquun enseignant essaie d'enseigner selon les type d'intelligence qui amore le rendement des élèves et le comble du comble vous l'avez à l'écran Gardner qui est l'auteur de cette théorie là qui a
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été publié au début des années 80 a accordé à Robert stberg qui enseigne à Yale une entrevue qui a été transcrite dans l'ouvrage que vous avez à l'écran et en page 169 ce n'est pas Bissonnette
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qui critique là Monsieur Gardner nous dit je dois admettre que ma théorie n'est plus valide le monsieur nous dit c'est parce que je me suis trompé je me suis trompé combien de millions d'enseignants sur le
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globe ont été formés avec de tels satise c'est des millions si on me l'avait demandé ça aa été un petit peu plus rapide que ça là mais écoutez ça n'a aucun sens en 2023 d'enseigner de tes
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sautises et moi j'ai des collègues qui qui qui qui me disent oui mais j'aime cette théorie làà je je suis désolé on n a rien à CER de ce que tu aimes ton boulot c'est de présenter aux
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enseignants ce qu'il y a de mieux pour être capable de faire réussir les élèves compte tenu des différents défis que j'ai présenté des problèmes comportementaux qui augmentent des problèmes de motivation des retards scolaires j'espère qu'on va mettre la
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théorie des intellig multip et des styles d'apprentissage aux poubelles et qu'on va amener ça le plus loin possible dans nos écoles c'est assez on se doit d'être aussi rigoureux en éducation que
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nous le sommes en médecine on prend appui sur des données probante pourquoi parce qu'actuellement on manque d'enseignant partout nous sommes dans un contexte de pénurie partout partout chez
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nous au Québec actuellement un enseignant sur de quitte la profession dans les 5 premières années dans certains coins du Québec au baccalauréat au baccalauréat 40 % des étudiants
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commen leur formation et ne la terminent pas 40 %. oui mais si je te présente des stratégies qui sont inefficaces quand tu te retrouves en stage et que tu essaies
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de mettre en œuvre ces stratégiesl et tu constates que c'est de l'échec quel est le danger c'est de se dire finalement c'est moi qui ne comprend pas c'est moi qui ne le fait pas de la bonne manière
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donc je pense que je devrais faire autre chose que d'enseigner c'est assez le Québec pour une fois prendre une décision intéressante comme la France le fait
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nous allons créer un institut national d'excellence en éducation comme le conseil scientifique en France pour être capable de présenter aux enseignants les meilleures stratégies pour faire face à
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différents enjeux alors aucune preuve de ça maintenant revenons sur certains de nos enjeux que j'ai présenté au tout début est-ce que vous avez déjà ceux qui sont en classe remis un premier bulletin aux parents c'est déjà fait ok quand moi
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j'étais directeur d'école au secondaire j'avais un malin plaisir lors de la remise du premier bulletin de me promener et de porter attention à ce que mes
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enseignants mentionnaient aux parents et ça m'est arrivé à de nombreuses reprises d'entendre plusieurs de mes collègues dire à des parents monsieurs et Madame si votre garçon était plus motivé dans
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mon cours il réussirait davantage est-ce que c'est la motivation qui amène le rendement de l'élève ou est-ce que c'est le rendement de l'élève qui amène une motivation pour répondre à
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cette question là Frédéric Guay qui enseigne à l'Université Laval on fait une enquête pour essayer d'identifier un peu comme l'estime de soi et le rendement qu'est-ce qui cause quoi donc
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c'est une étude qui a été réalisée en mathématique auprès d'élèv du primaire où ils ont mesuré la motivation intrinsèque de l'élève c'estàd la motivation intérieure et non pas la motivation extrinsecte et ensuite ils
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ont regardé le rendement de ces élèves-là en mathématique donc les chercheurs voulaient savoir lorsqu'on mesure la motivation intrinsèque si l'élève a un niveau de motivation intrinsèque élevé est-ce que la
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motivation prédit le rendement de l'élève en math et on pourrait dire inversement un élève dont on mesure la motivation intrinsexe si la motivation est n'est pas très élevée ben le risque
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d'obtenir un rendement faible et augmente donc première hypothèse est-ce que c'est l'inverse le rendement de l'élève prédit le niveau de motivation donc si un élève performe
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bien on pense que son niveau de motivation est ins sera élevé et le contraire si l'élève ne performe pas bien ben son niveau de motivation risque d'être B voici ce que les chercheurs ont
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trouvé la motivation intrinsèque ne prédit pas le rendement d'un élève c'est le rendement de l'élève qui prédit sa motivation intrinsèque donc ce que les
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chercheurs nous apprennent ce n'est pas parce que les élèves ne sont pas motivés qu'ils ne réussissent pas l'école c'est parce qu'ils ne réussissent pas l'école qu'ils ne sont pas motivé on ne peut pas être motivé intrinsèquement dans un
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contexte où j'échoue c'est pas possible bon oui il y a des gens qui aiment ça souffrir je le conviens mais lorsqu'on est un être normal on déteste se retrouver dans un endroit où je vi
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l'échec donc quelle est la meilleure façon de motiver un élève c'est tout simplement de provoquer sa réussite et quand je dit provoquer sa réussite c'est de mettre en place les meilleures pratiques pour que le rendement de
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l'élève augmente donc souvent les gens disent oui mais Steve cherche là elle a été faite seulement en mathématique et auprès d'élèves primaires est-ce qu'on a autre
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chose qui va dans le même sens évidemment que Steve a pensé donc on a dans ce cas-ci une métaanalyse qui a été réalisée pour la lecture à partir des tout petits jusqu'en 12e année
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c'està-dire la la fin du secondaire et les chercheurs ont constaté exactement la même relation la motivation intrinsèque est un piètre prédicteur du rendement d'un jeûne en lecture c'est le
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rendement d'un élève en lecture qui prédit son niveau de motivation alors maintenant motivation et persévérance scolaire oui c'est
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important que l'élève soit motivé mais on souhaite qu'il obtienne un diplôme ou une qualification quelconque l'Institut de la statistique du Québec a publié récemment une étude fort intéressante sous le titre obtenir un diplôme avant
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l'âge de 20 ans une analyse ancrée dans une perspective des parcours de vie ils ont suivi une d'élèves à partir du primaire jusqu'à la fin du secondaire pour essayer d'identifier parmi différents facteurs
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lequel est le plus prédictif de l'obtention d'un diplôme d'étude à la fin du secondaire et voici ce que les chercheurs nous disent les résultats montre que parmi un ensemble de facteurs individuels familiaux et institutionnels
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mesurer à différentes étapes de la scolarisation le retard et le rendement scolaire sont les prédicteurs les plus robustes de la diplomation en 7 ans donc l'obtention d'un diplôme est relié
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au résultat si un élève est en situation d'échec a connu l'échec ou qu' anticipe l'échec les probabilités de quitter l'école sans l'obtention d'un diplôme augmente mais si l'élève est en
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situation de réussite les probabilités d'obtenir un diplôme augmente de façon considérable et ce même si l'école est plate à mourir ok donc quand on pense
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que le le décrocheur c'est celui qui a un cossier intellectuel de 150 et qu'il trouve l'école plate c'est ce qu'on appelle un film de Walt Disney ce n'est pas la vraie vie on quitte l'école parce que on anticipe l'échec nous sommes en
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situation d'échec où nous avons connu l'échec dans le passé donc à partir des différents ingrédients que je viens de présenter la réussite représente le moteur l'estime de soi de la motivation
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et ensuite de ça de la persévérance scolaire à qui doit doit-on faire attention dans nos écoles ce n'est pas l'élève qui est performant comme enseignant on doit faire acte d'humilité
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des élèves qui ont pas besoin de nous à l'école un élève qui est premier de classe peu importe ce que vous allez faire va apprendre la compétence enseignant c'est faire apprendre celui qui apprend pas seul c'est ça un enseignant qui est compétent or qui
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n'apprend pas seul l'élève moyen l'élève à risque et surtout nos élèves en difficulté quand on parle d'élèves en difficulté sans faire les coins ronds on pourrait identifier deux grandes
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catégories d'élèves en difficulté il y a ceux de qui on se rappelle le soir c'estàd les élèves qui ont des problèmes de comportement et il y a ceux qui ont des difficultés d'apprentissage si vous avez un petit peu d'expérience vous avez probablement déjà constaté qu'en général
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l'un ne va pas sans l'autre il y a un chercheur aux États-Unis qui s'appelle in qui en 92 nous a dit ceci 80 % des élèves qui ont des problèmes comportementaux ont des problèmes en lecture 80 %
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inversement5 15 % des élèves qui ont des difficultés d'apprentissage ont des problèmes d'habileté sociale nous savons cela depuis plus de 30 ans mais à ce jour nous ne savons pas qu'est-ce qui cause quoi est-ce que ce sont les
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difficultés comportementales qui amèent des problèmes d'apprentissage et de lecture ou est-ce l'inverse les difficultés de lecture et d'apprentissage qui amè des problèmes d'habilité sociale mais il y a quelque chose que l'on sait toutefois pour être efficace on doit travailler autant sur
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l'un que sur l'autre ce n'est pas un ou l'autre ça doit être un l'autre donc à partir de ce que je viens de présenter les réussites et les succès sont ce qui précèd l'estime la motivation et la
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persévérance on va aller voir maintenant quel est l'effet de l'enseignant et de l'école sur cette réussite là puisque c'est le premier domino qui une fois abaissé enclenche son effet sur les
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autres facteurs donc à l'intérieur de l'ouvrage de Marie on retrouve certaines recherches qui présente l'effet de l'enseignant sur la réussite on a présenté la même chose dans des ouvrages
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antérieurs et il y a une convergence de résultats j'ai publié à ce sujet-là en 2019 un article sous le titre Les enfants des milieux socio-économiques défavorisés sontil massivement condamné
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à l'échec scolaire et la majorité des recherches que je vais vous présenter se retrouve dans cet article là vous pouvez le télécharger gratuitement à l'adresse que vous avez à l'écran alors les recherches les plus intéressantes pour
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mesurer effet de l'enseignant sur la réussite des élèves c'est ce que l'on appelle les quality teacher research ce sont des des recherches où par exemple
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les chercheurs comparent la progression d'élèves sur une année scolaire aux États-Unis dans beaucoup d'États les élèves en début d'année doivent compléter une épreuve
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standardisée pour être capable de mesurer ce qu'ils connaissent déjà en début d'année et on repasse la même épreuve standardisée à la toute fin de l'année et là on est capable de mesurer les progrès qui ont été réalisés entre
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le début de l'année scolaire et la fin de l'année scolaire or à public comparable euh dlon William et d'autres ont constaté qu'il y a des enseignants
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qui amènent leurs élèves à un niveau de progrès nettement plus élevé dans certaines classes que dans d'autres avant de vous présenter ces résultats là petite mise en garde il se pourrait que
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les résultats soient extrêmement troublants mais la bonne nouvelle c'est qu'il nous montre que l'effet enseignant il est présent et fortement important voici les conclusions de ce
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type de recherche là la seule chose qui compte vraiment c'est la qualité de l'enseignant dans les salles de class des meilleurs enseignants donc ce sont ceux qui font le plus progresser leurs élèves sur une année scolaire les élèves apprennent deux fois plus vite que dans
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les salles de de class des enseignants moyens ils apprennent en 6 mois ce que les ce que les élèves enseignés par les enseignants moyens moyen mettre 1 an pour apprendre de plus dans les salles
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de class des enseignants les moins efficaces le même apprentissage prendra 2 ans ensuite dans les salles de class des enseignants les plus efficaces les élèves issus de milieu défavorisés apprennent tout autant que ceux issus de
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milieu favorisés et ceux qui ont les difficultés de comportement appr prennent autant que ceux qui n'en non pas est-ce que l'enseignant peut faire une différence c'est extrêmement clair et c'est une excellente nouvelle
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maintenant est-ce qu'on peut avoir également un effet école et là je vais faire un petit détour par les écoles efficaces j'ai publié là-dessus en 2006 2013 et 2019 donc qu'est-ce que c'est qu'une école efficace c'est une école ou
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des écoles qui sont situées dans des quartiers défavorisés dont la performance scolaire des élèves rejoint ou surpasse celle d'élèves qui proviennent de milieu mieuxanti ces écoles là existe et en voici la preuve
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deux collègues à moi Pierre colerette et Gill Pelletier de l'Université du Québec en utaw ont tenté de vérifier le lien entre la défavorisation des établissements scolaires et le
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pourcentage d'élèves vulnérables aux examens de fin primaire chez nous c'est ce qu'on appelle la 6e année aux épreuves ministérielles chez nous à la toute fin de l'année scolaire au primaire en 6e année les élèves doivent
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compléter trois évaluations qui ont été préparées par le ministère tout le monde en même temps la même épreuve pour tous une épreuve standardisé en lecture une en écriture et une en mathématique les collègue colerette et Pelletier
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considérait qu'un élève était vulnérable lorsque sa moyenne aux trois épreuves était de 69 % et moins donc l'enquête qu'ils ont mené c'est dans 11 commissions scolaires qui est un peu
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l'équivalent des académies en France donc c'est un territoire sur lequel il y a différentes écoles et une administration pour gérer ces ces ces ces établissements-l donc au total 288
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écoles primair ont participé à l'étude 15000 élèves ont réalisé les différentes épreuves standardisées don dont je parle les points que vous avez à l'écran représentent les 288 écoles donc les
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chercheurs ont mis en lien le pourcentage vulnérable dans chacun des établissements avec l'indice de défavorisation de chacune des écoles chez nous au Québec les élèves qui sont dans différentes écoles publiques et non
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pas le privé public l'école se voit attribuer une côte de défavorisation et plus le nombre attribué est élevé plus l'école est susceptible d'accueillir dans ses murs des élèves qui sont
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vulnérables donc si par exemple un élève ou des élèves se retrouvent dans une école extrêmement défavorisé on pourrait s'attendre à ce que le pourcentage d'élèves vulnérables soit très élevé on
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se retrouve dans une école très riche le pourcentage d'élèves vulnérables devrait donc être beaucoup plus bas si la relation était parfaite ce qu'on appelle une corrélation de 1 tous les points ou toutes les écoles seraient alignées sur
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la diagonale or c'est loin d'être le cas regardez du côté du soleil regardez ces écoles-ci là c'est difficile d'être plus pauvre que ça là quand on descend la ligne pour savoir quel est le pourcentage d'élèves vulnérables dans ces établissements là c'est autour de 20
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%. regarde dans des écoles nettement mais nettement plus riches regardez le pourcentage de vulnérable c'est 60 % il y a trois fois plus d'élèves vulnérables là que là est-ce que l'école peut faire
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une différence ça peut pas être plus clair que ça et la corrélation est faite autour de22 et dans la majorité des enquêtes qui ont été faites au Québec et même sur le sur le globe la corrélation
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en général entre la défavorisation et la réussite des élèves des écoles publiques dépasse rarement 25 point ça commence même à être rare donc ça veut dire que c'est une bonne nouvelle les écoles qui
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accueillent des élèves vulnérables sont capables d'amener ces élèves-là non seulement à un niveau de rendement tout à fait comparable à des écoles de milieu mieuxanti mais nettement mieux dans certains cas donc la question qu'on doit
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se poser c'est comment explique-t-on le succès de ce type d'établissementlà le succès est expliqué par le personnel qui se trouve à l'intérieur de ces établissements-là et quand je parle du personnel je parle de l'équipe de
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direction je parle des enseignants eux-mêmes et les différents services qui sont offerts aux élèves psychologues éducateurs spécialisés et cetera donc quand on prend le temps de rencontrer les membres du personnel de ce type
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d'établissement là on s'aperçoit que le personnel a des croyances ou des principes qui guident leurs actions les gens pensent que tout élève est capable d'apprendre si les conditions sont appropriées c'est ce qu'on appelle en anglais high expectation les attentes
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sont élevées envers les élèves qui sont devant nous ce n'est pas parce qu'ils proviennent de milieu défavorisés qu'on ne peut pas les faire réussir donc dans ce type d'établissement- là nous n'entendons pas j'ai enseigné à son
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frère j'ai enseigné à sa sœur là j'ai le petit dernier qui me semble avoir plus de problèmes que les deux premiers je pense qu'il ne prendre pas grand-chose avec moi cette année non on la barre est
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haute nous allons faire de notre mieux pour faire réussir la majorité des élèves idéalement tous les élèves qui sont devant nous donc première croyance deuxième croyance les écoles efficaces assument la responsabilité des résultats
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de leurs élèves si ces résultats sont mauvais il n'en impute pas la faute aux élèves ou à leur environnement il se questionne sur comment on peut faire pour améliorer les choses les résultats sont pas au rendez-vous on cherche pas de coupable on ne se dit pas est-ce que tu as rencontré les parents tu vas tout
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comprendre non non non non non non non non non on ne cherche pas de coupable on relève les deux manche et on se pose la question qu'allons-nous faire pour que les choses s'améliorent et le dernier principe il est est en rouge parce que
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c'est le plus important des trois plus le personnel au sein de l'école travaille en collaboration et harmonise ses pratiques plus l'école est efficace donc à partir du moment où de bonnes pratiques se retrouvent non seulement
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dans une classe mais dans l'ensemble des classes de l'école à ce moment-là on passe de ce qu'on appelle un enseignement efficace à une école qui devient efficace or les recherches
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réalisées sur le terrain confirment cette hypothèse là les études avec observation directe c'est-à-dire là où on est allé s'asseoir les deux fesses dans les classes ont montré que les
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écoles efficaces ont majoritairement des enseignants qui enseignent efficacement donc les pratiques dont Marie va vous parler tout à l'heure quand on on se retrouve dans des écoles de milieu défavorisés qui ont du succès on
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constate que ces pratiques là sont pas seulement dans la classe de Pierre ils sont généralis dans la majorité des classes de cet établissement là alors qu'est-ce qu'on
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peut harmoniser à l'intérieur d'une école on peut harmoniser la gestion de comportement la gestion des apprentissages et la gestion du curriculum ce sur quoi nous allons nous centrer ce soir c'est sur la gestion des
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apprentissages et mais les deux autres dimensions sont également importantes mais contte tenu du temps que l'on a on va se centrer uniquement sur gestion des apprentissages le modèle que l'on
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devrait utiliser lorsqu'on veut harmoniser des pratiques à l'intérieur d'un établissement scolaire c'est le modèle de réponse à l'intervention c'est un modèle d'organisation de service pour lequel on a une tonne de données
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probantes donc qu'est-ce que ce modèle là nous dit c'est d'abord un modèle qui a été développé aux États-Unis par un chercheur qui s'appelle Walker en 1993 en Oregon et ce modèle là actuellement est utilisé partout aux États-Unis non
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pas par choix mais par décret de loi dans les 110 000 école et au Canada on l'utilise à peu près partout dans toutes les provinces canadiennes et il commence de plus en plus à être utilisé un peu partout dans les pays qui sont
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industrialisés qu'est-ce que ce modèle là nous dit quand on met en place auprès de l'ensemble de nos élèves des pratique dont l'efficacité a été montrée rigoureusement à quoi peut-on s'attendre réalistement on peut s'attendre à ce
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qu'environ 80 % des élèves fasse les apprentissages prévus ça veut donc dire que malgré le bon boulot de l'enseignant ce n'est pas vrai que 100 % des élèves vont faire les apprentissages prévus ça
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reste une moyenne donc dans certaines écoles ça peut être un peu plus dans d'autres écoles ça peut être un peu moins mais ce que la recherche nous dit c'est en général 8/ 10 vont faire les apprentissages prévus si on se parle du
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comportement 8/10 vont se comporter comme on le désire ça veut donc dire qu'il va nous rester un pourcentage d'élèves non négligeable qui ont besoin non seulement du bon boulot de l'enseignant mais ils ont aussi besoin
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de plus que ça donc on va devoir au deuxème niveau fournir ce qu'on appelle des interventions supplémentaires donc plus d'occasions d'enseignement apprentissage mais pour que le tout soit efficace l'intervention
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doit être ciblée donc on doit savoir qu'est-ce que les élèves maîtrisent qu'est-ce qu'ils ne maîtrisent pas et nous allons travailler avec les élèves sur ce qu'ils ne maîtrisent pas à partir du moment où on fait ça on peut en aider
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un pourcentage supplémentaire mais il nous restera malgré tout un pourcent d'élèves dont les difficultés sont persistantes donc il se pourrait que certains élèves aient des problèmes de dyslexie dorthographie dyscalculie
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dyspraxie donc à ce moment-là on se retrouve au 3è niveau et à ce moment-là on va se parler de plan d'intervention de mesures adaptatives mais ce qui importe de conscientiser c'est que tout
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le modèle repose sur le premier palier plus le premier palier est solide ce que nosés nos propres mes propres résultats de recherche ont montré c'est que on se retrouve avec moins d'élèves qui ont besoin éventuellement d'intervention de
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2uxè palier et plus le deuxè palier est solide moins on se retrouve avec des élèves qui ont des besoins de 3è palier ou de 3e niveau alors on n pas la
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prétention ni Marie et ni moi de vous présenter tout ce qui existe sur l'enseignement explicite contte tenu du temps restreint qui nous est donné on a choisi de présenter quelques éléments à l'intérieur de la présente tion de ce
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soir donc on va focaliser notre attention uniquement sur l'enseignement explicite au niveau de l'enseignement des contenus donc tout ce qui favorise l'apprentissage donc je vais d'abord
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vous montrer la base de connaissance qui existe sur l'efficacité de cette méthode d'enseignement là et ensuite je vais demander à Marie de vous présenter le tout dans le détail d'abord
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l'enseignement explicite n'a pas été développé sur la base de témoignage ou d'opinion de Monsieur ou de Madame une telle pour être capable de bien comprendre comment cette méthode
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d'enseignement là on été développée le la première des choses qui a été observé c'est des recherches descriptive c'est-à-dire que dans les années 60 et 70 les chercheurs sont allés en salle de
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classe et ont comparer les pratiques entre deux groupes d'enseignants des enseignants qui avait été qualifié d'être efficace comment ont-ils mesuré l'efficacité des enseignants toujours
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sur la base des progrès des élèves comme je l'ai raconté tout à l'heure et ensuite des enseignants qui malheureusement étaient moins efficaces pour essayer de repérer quels sont les pratiques qui sont utilisées par les
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enseignants qui font le plus progresser leurs élèves et donc ils ont été en mesure d'identifier plusieurs de ces pratiquesl qui étaient fortement corrélé avec leur grandement de ces mêmes élèves
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là donc recherche descriptive mais ce n'est pas encore suffisant pour qu'on puisse qualifier le tout d'une preuve solide qui nous encouragerait à utiliser
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les mêmes pratiques en salle de classe qu'est-ce qui a été fait par la suite implantation d'études expérimental donc qu'est-ce qui s'est fait on crée deux groupes d'enseignants
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un groupe d'enseignants avec lequel nous allons les entraîner à utiliser les bonnes pratiques qui ont été répertoriées au premier niveau de listen F donc dans les recherches descriptives
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et un groupe d'enseignants qui continue l'enseignement usuel et qu'est-ce que ce type de recherche là nous a montré c'est que les enseignants qui mettent en place l'enseignement explicite les pratiques
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qui avaient été identifié au premier palier amène leurs élèves à un niveau de performance nettement plus élevé que ceux qui ne le font pas donc recherche
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de deuxème palier et ensuite de ça finalement on est capable d'avoir des recherches de trisè palier c'estàdire des études à grande échelle des métaanalyses et des méga analyse j'ai
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moi-même réalisé le tout dans le cadre de ma propre thèse de doctorat donc et si vous voulez retrouver l'étude alleer sur Google indiquer Steve bisonet r R et vous serez en mesure de téléchar
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gratuitement l'étude dans son ensemble donc elle a été publiée dans la revue de recherche appliqué sur l'apprentissage j'ai tenté avec mes collègues de répondre à la question suivante quelles sont les stratégies d'enseignement efficace qui favorisent les apprentissages fondamentaux auprès des
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élèves en difficulté quand je parle d'apprentissageages fondamentaux je parle de lecture écriture mathématique et quand je parle d'élèves en difficulté je parle de deux catégories d'élèves ce qu'on appelle des learning disabilities donc c'est des élèves qui ont des difficultés ou des troubles
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d'apprentissage et ce qu'on appelle des low Achievers c'est-à-dire c'est des élèves qui sont à R risque d'échec ce sont des élèves généralement qui proviennent de milieu défavorisés donc quand on entre ces différents paramètres
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là à l'intérieur des banques de recherche scientifique j'ai été capable de répertorier 11 métaanalyses vous devez vous rappeler qu'une mégaanalyse c'est une synthèse de métaanalyse les
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métaanalyses sont des sont des synthèses de recherche de niveau 2 et de niveau 3 donc j'ai j'ai été capable de repérer 11 métaanalyses qui ont été fait soit en lecture soit en éc soit en mathématique soit auprès d'élèves qui ont des
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difficultés d'apprentissage ou de ceux qui sont à risque d'échec ça représentait 362 recherches publiant 63 et 2006 qui impliquent environ 30000 élèves et quand on regarde quand on
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dépouille ces différentes métaanalyses là en essayant de savoir quelles sont les meilleures méthodes d'enseignement pour des élèves vulnérables en lecture en écriture et en mathématiqu la méthode
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dont les effets sont les plus élevés et de loin c'est d'abord et avant tout l'enseignement explicite et la deuxième méthode c'est ce qu'on appelle l'enseignement réciproque on pourrait l'appeler enseignement mutuel par
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exemple j'enseigne une stratégie de compréhension en lecture je le fais devant les élèves et ensuite je je place les élèves en binôme et les élèves doivent se réenseigner à tour de rôle la
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stratégie que Monsieur ou Madame ont montré au préalable c'est pour ça qu'on l'appelle l'enseignement réciproque on pourrait l'appeler enseignement mutuel c'est je je je le montre je le fais devant toi mais avant de te proposer de
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faire les choses seul par toi-même je veux vérifier la qualité de ta compréhension donc je vous place en équipe vous vous réenseignez la même chose que ce que je viens de montrer et pendant ce temps-là moi je circule je
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vérifie qui comprend qui comprend pas et je je fournis naturellement de l'aide à ceux qui en ont besoin alors bref l'enseignement explicite est efficace ce qui est important de savoir c'est c'est pas seulement dans les matières de base
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c'est un un enseignement qui a été essayé dans à peu près toutes les disciplines qui existent autant primaire au secondaire et même avec des adultes on a donc une base de connaissance extrêmement
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importante en ce qui concerne l'efficacité de cette m de cette méthode là nous actuellement on l'implante au Maroc pour leur réforme scolaire et on a autant de succès dans un contexte est
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quand même très différent de celui du Québec que ce qui s'est fait dans d'autres dans d'autres recherches alors pourquoi l'enseignement explicite est efficace comment on peut expliquer l'efficacité de cette méthode
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d'enseignement là d'abord les travaux de David Gary qui enseigne au Missouri aux États-Unis nous a appris ceci ce que l'on apprend à l'école n'est pas du même type que ce que l'on apprend à l'extérieur de l'école ce que l'on
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apprend à l'extérieur de l'école ce sont selon le chercheur des habilités cognitives primaires qui s'apprennent par par soi-même et en découverte exemple de ça apprendre à parler aucun
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parent n'a enseigné à son enfant écoute-moi bien là quand on parle sujet verbe complément et on place au bon temps non l'enfant a appris à parler en parlant comme il a appris à marcher en
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marchant donc ce sont des habilités cognitives primaires mais tu n'apprends pas à lire en lisant tu n'apprends pas à écrire en écrivant et tu n'apprends pas à compter en comptant pourquoi le chercheur nous dit ce ne sont pas des habilités cognitives primaires ce sont
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des habilités cognitives secondaires dont le niveau de complexité est beaucoup trop élevé pour que tu sois capable de l'apprendre par toi-même c'est la raison pour laquelle on a créé des endroits qui s'appellent une école avec des gens qui s'appellent des enseignants pour qu'on puisse te
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l'enseigner et la preuve que cette hypothèse là il est tout à fait valable il y a des endroits sur le globe où malheureusement les enfants ne peuvent pas aller à l'école il y en a pas on peut pas y aller il il n'y en a pas tous ces enfantsl apprennent à parler aucun
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problème aucun de ceux-là apprend à lire et encore moins à faire de l'ALG en mathématique pourquoi ça ne ça ne s'apprend pas par la prière et l'œuvre du Saint-Esprit ça s'apprend par
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ignement donc l'enseignement explicite son succès il est expliqué parce que on s'assure d'enseigner aux élèv la les habilités cognitives secondaires on nenseigne pas à lire comme on comme
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l'apprentissage de la parole donc les les approches pédagogiques par exemple n'enseignent pas systématiquement le code écrit ce sont les pires méthodes pour pour favoriser l'apprentissage de
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la lecture toutes les méthodes globales qui ont été utilisé pendant des lunes se basait sur le principe que l'enfant va apprendre à globaliser les mots de façon naturelle comme il apprend à parler
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naturellement l'inefficacité de ça a été montré depuis au-delà de 100 ans donc c'est on compare des pommes et des oranges c'est la raison pour laquelle les approches qui sont plutôt orienté sur l'apprentissage naturel où les
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habilités cognitives primaires sont inefficaces en milieu scolaire particulièrement pour les élèves en difficulté et l'autre théorie qui explique les succès de l'enseignement explicite c'est tous les travaux qui ont été menés particulièrement par Andr
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tricot qui est en France et John Sweller en Australie sur ce qu'on appelle la théorie de la charge cognitive si on présente aux élèves trop d'information en même temps on surcharge leur mémoire
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de travail donc si on place trop rapidement l'élève dans un contexte de complexité en pensant que la simplicité va s'apprendre c'est de placer l'élève dans un contexte où il y a trop
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d'information à traiter en même temps on surcharge la mémoire de travail et à ce moment-là l'apprentissage ne devient pas possible donc est-ce qu'on doit toujours utiliser l'enseignement explicit
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évidemment que non on doit éviter de tomber dans des dogmes mais si je veux être en mesure d'identif quel est le type de pédagogie qui est le plus approprié à ma classe on devrait choisir le niveau de guidance nécessaire entre
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un enseignement très explicite et des approches par découverte en fonction de quatre éléments qui est devant moi quel est le niveau de compétence des élèves qui sont devant moi est-ce que les
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élèves sont en difficulté est-ce que les élèves sont performants quel est leur niveau de compétence si je fais face à un groupe d'élèves où le niveau de compétence est peu élevé vous comprendrez que c'est préférent de commencer par un enseignement plus
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explicite mais si je fais face à un groupe d'élèves performant est-ce que je dois toujours faire un modelage une pratique guidée pu une pratique autonome évidemment que non donc premier élément considérer deuxème élément est-ce que la
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tâche que je leur demande de réaliser est-ce qu'elle est nouvelle et complexe ou bien elle est connue et simple si je me retrouve devant une tâche et que bon j'ai d'abord des beaucoup d'élèves en
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difficulté et ce que je leur présente est totalement nouveau et complexe vous comprendrez que c'est préfér de commencer par un enseignement qui est plus explicite par contre si c'est quelque chose qui est déjà connu est-ce que est-ce que c'est nécessaire de faire
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toute la démarche pas du tout troisè élément le temps dont je dispose parce que même en découverte c'est plus long faire apprendre quelque chose que si je l'enseigne donc de combien de temps je dispose et le dernier élément est-ce que
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ce que j'enseigne est une idée maîtresse de mon programme d'étude ou est-ce que c'est plutôt une idée secondaire par exemple en mathématique les quatre opérations de base ce sont des des idées maîtresses d'un programme donc ces
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quatre opérations là doivent être enseignées de façon explicite auprès des élèves donc quelle approche choisir des chercheurs en Australie sont arrivés
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exactement au même conclusion les théories de la cherche cognitive ne préconisent pas l'utilisation constante de tous les aspects de l'enseignement explicite en effet ils reconnaissent la nécessité de donner au aux apprenants la possibilité de travailler en groupe de
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résoudre des problèmes de manière autonome mais affirme que cel doit être utilisé comme un moyen de mettre en pratique le contenu et les compétences nouvellement appris et non de découvrir des informations par eux même dans le
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même rapport Martin préconise un modèle d'enseignement qui est explicitement conçu autour de la théorie de la charge cognitiv et des contraintes de la mémoire de travail toutefois il suggère que des approches moins structurées peuvent être également constitué peuvent
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également constituer une méthode pédagogique efficace pour les étudiants qui se situent plus loin sur le continuum nov expert donc quand on fait face à un groupe d'élèves performants évidemment qu'on peut utiliser davantage
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des approches de type découverte ou moins structuré si cet enseignement est conçu en tenant compte des contraintes de la mémoire de travail alors je vais passer la parole à ma collègue Marie qui
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va vous expliquer plus dans le détail ce que c'est que l'enseignement explicite c'est important d'être aussi attentif avec cette chère dame que vous l'avez été avec moi
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merci Steve vous voyez que Steve fait de la de la gestion de classe préventive alors après qu'il nous ait bien expliqué le pourquoi finalement c'est important d'utiliser
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l'enseignement explicite et qu' nous ait aussi montré un petit peu dans quelle situation on va en avoir besoin avec nos élèves on va maintenant ensemble faire une petite initiation sur comment
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comment je peux mettre en place cette pédagogie dans ma classe alors avant ça on va passer en revue quelques petites définitions de cette approche là qui sont complémentaires alors
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ATI nous dit que il utilise les termes visible teaching et visible learning pour montrer que à la fois donc dans un enseignement explicite je vais devoir montrer des choses les rendre visibles
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pour mes élèves élève mais je vais aussi avoir besoin de rendre visible ce qui se passe ici dans la tête de mes élèves donc ça va vraiment être un mouvement dans les de sens je vais leur montrer
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des choses mais j'ai besoin aussi d'avoir des indicateurs de leur compréhension deuxième définition quand on va utiliser la démarche de l'enseignement explicite on va comme le
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nom l'indique essayer d'expliciter une série de choses les objectifs de la leçon les étapes par lesquelles passer pour réaliser des tâches les démarches
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et cetera considérant que l'implicite peut-être néfaste à l'apprentissage des élèves et en particulier de ceux en difficulté qui ont du mal à décoder une
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certaine forme d'implicite dans nos classes troisème définition qui nous apporte quelque chose de vraiment important selon gun et ses collègues l'enseignement explicite est une
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combinaison de comportements d'enseignement conçu pour promouvoir l'apprentissage des élèves une combinaison de comportements on va voir ensemble qu'il y a toute une série de
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gestes professionnels concrets qui s'apprennent et qui se développent notamment via la formation initiale et continue des enseignants c'est pour ça aussi qu'aujourd'hui on est rassemblé
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entre de futurs enseignant dont c'est le cours de méthodo et également des collègues que je suis ravi d'accompagner dans le cadre de certaines écoles et je suis très contente de vous voir ici ce
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soir alors il est également nommé de la sorte parce que c'est une approche d'enseignement sans ambiguïé et directe caractérisé par une série de soutiens ou d'étayage et donc vous allez voir que
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dans cette méthode on accompagne beaucoup les élèves et on retire l'aide au fur et à mesure mais l'aide au début est assez forte nos collègues québécois ont
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conceptualisé ce modèle là sous la forme de ce qu'on appelle le modèle pic pic pour planification interaction et consolidation ici avec le temps dont on
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dispose ce soir on va surtout vous parler de l'interaction à quoi ça ressemble finalement une leçon d'enseignement explicite concrètement dans une classe mais on attire votre attention sur le
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fait que ça nécessite en amont une planification rigoureuse par exemple on va vous parler du modelage vous expliquez ce qu'est le modelage et vous comprendrez assez rapidement qu'un bon
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modelage ne s'improvise pas il faut le préparer le planifier le penser pour que ce soit clair pour les élèves et qu'on évite de s'embrouiller dans nos explications et enfin les enseignants
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ici le savent bien j'ai beau faire faire la plus belle leçon du monde en enseignement explicite par exemple si je prévois pas ma phase de consolidation avec des révisions des exercices pour
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que que les élèves puissent se pratiquer réviser régulièrement les apprentissages et bien je bâtis sur du sable et ils vont probablement tout avoir oublié après le congé de Noël donc c'est fort
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important également de planifier la consolidation et dans les ouvrages qu'on vous a référencé en début de conférence vous trouvez aussi des pistes sur les activités de révision de consolidation
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qu'on n' pas le temps de développer ce soir alors focus donc sur l'interaction avec cinq grandes étapes à mener pour faire une leçon
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d'enseignement explicite je vous l'annonce tout de suite on ne sait pas forcément faire ça en 50 minutes ça va être souvent plus long et on va avoir besoin de de plusieurs périodes pour
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faire une leçon d'enseignement explicite je vous l'annonce aussi tout de suite l'enseignement explicite et j'espère que c'est ce que vous retiendrez entre autres de notre intervention ça n'est pas l'enseignement magistral ça n'est
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pas un retour à une forme d'enseignement qu'on dit de l'ancien temps et qu'on arrive même pas trop à dater ça n'est pas l'enseignement traditionnel non plus c'est vraiment quelque chose où l'élève
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va aussi être actif donc retenez déjà bien ça avant la suite de la présentation donc les cinq étapes qu'on va voir ensemble l'ouverture de la leçon
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le modelage la pratique guidée la pratique autonome et la clôture de la leçon ouverture de la leçon ça sert à
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obtenir l'attention des élèv afin qu'il soi en mesure de comprendre les objectifs de la leçon et ça sert aussi à rappeler les connaissances nécessaires aux nouvels
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apprentissages ça a l'air idiot mais présenter l'objectif en début de leçon c'est vraiment fondamental on a des recherches par exemple qui ont montré que à la fin de la journée si vous
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interrogez par exemple des petits loulous de maternel après une activité où ils ont dû découper des formes pour les classer si vous leur demandez qu'ils
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ont appris aujourd'hui ils vont pas vous parler des formes ils vont vous parler du découpage parce que c'est ça qui les aura marqué et parce qu'il y aura pas eu un temps d'explicitation même avec des petits on peut le faire ça ce travail
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nous on le fait dans des écoles de travailler sur l'objectif à quoi ça sert pourquoi on fait ça et donc comment on va faire ça avant tout stratégie numéro
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1 on l'a fait tout à l'heure avant la conférence on a essayé de capter l'attention de notre public en vous montrant qu'on allait commencer en essayant d'avoir un contact visuel ça a
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l'air idiot mais il y a des recherches qui montrent que dans certaines classes l'enseignant commence sa leçon avant même d'avoir capté cette attention des élèves donc stratégie numéro 1 par un
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petit signe verbal ou non verbal convenu avec ma classe je vais capter leur attention je vais ensuite comme je vous l'ai dit leur présenter l'objectif mais je vais pas m'arrêter là je vais aussi
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leur expliquer à quoi ça sert le pourquoi de la leçon donc je vais leur justifier l'objectif par exemple si ma leçon c'est sur la multiplication écrite
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je vais expliquer aux enfants à quoi ça va leur servir d'être capable de faire des multiplication écrite donc je vais leur donner différentes situations où ils se rendent compte que ça va être
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utile pour eux et alors fort important et vous allez voir que ce geste professionnel là il traverse les différentes étapes de l'enseignement explicite je vais vérifier leur
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compréhension de manière spécifique et pas de manière stéréotypée qu'est-ce que ça veut dire ça imaginons que maintenant je m'arrête et je vous demande ça va vous avez
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compris OK là vous allez dire oui oui oui mais j'aurai aucune information souvenez-vous de ce que j'ai dit de Hatti tantôt d'avoir des informations
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sur ce qui se passe dans la tête de nos élèves j'aurai aucune information sur ce qui se passe dans votre tête par contre si je m'arrête et je dis
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tiens choisis un de mes étudiants et je je demande de réexpliquer la taxonomie des lis and FS que Steve a présenté tantôt là mon étudiant il va être obligé de produire quelque chose et moi je vais
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avoir une réelle information sur ce qu'il a compris ou pas compris et donc ça ce geste là de s'arrêter régulièrement il est ultra important en enseignement explicite et c'est là que
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vous voyez qu'on est déjà j'ai même pas encore vraiment beaucoup avancé dans ma partie on est déjà loin d'un enseignement qui serait soi-disant traditionnel ou magistral parce que
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constamment je vais m'arrêter et vérifier la compréhension de mes étudiants les recherche dont Steve vous a parlé tantôt où on a pris le temps d'aller s'asseoir dans des classes
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montre que les enseignants les plus efficace s'arrête toutes les de à 3 minutes pour faire ça donc c'est pas une théorie c'est vraiment quelque chose qu'on a observé
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et donc c'est vraiment hyper important de s'arrêter et de vérifier la compréhension dès la présentation des objectifs pendant cette ouverture de la
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leçon je vais aussi vérifier réellement les connaissances préalables de mes élèves donc les prérequis je vais pas juste demander aux élèves ça va vous vous souvenez de ce qu'on a vu hier sur
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les additions on peut passer à la suite je vais leur poser des questions précises ou leur faire un petit test formatif je circule et je vérifie que
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tous mes élèves sont prêts pour la nouvelle leçon sinon je vais bâtir ma nouvelle leçon sur du sable et ce que je vais faire à ce moment-là tout comme j'ai été très précise au niveau des
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gestes professionnels sur la vérification de la compréhension je vais aussi être très précise au niveau des feedback des rétroactions que je donne à mes élèves par exemple je vais essayer
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de pas juste leur dire super très bien tu as réussi parce que c'est ce qu'on appelle un feedback stéréotypé si je dis juste ça à mon élève il sait pas
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pourquoi il a réussi il peut pas attribuer sa réussite à ses stratégies et à ses efforts il faut lui expliquer pourquoi il a réussi ou pourquoi il a échoué c'est ce qu'on appelle un
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feedback spécifique qui porte sur le processus et pas juste sur la réussite ou non d'une tâche et ça c'est fort important pour faire un lien avec ce que Steve disait tantôt pour la motivation
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de savoir que j'ai réussi parce que j'ai utilisé les stratégies que Monsieur ou Madame m'a montré et que j'ai fait des efforts pour réussir c'est beaucoup plus important que de savoir que ben voilà
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j'ai réussi pourquoi est-ce que c'est parce que je suis doué et à l'inverse quand on échoue c'est pareil ah j'ai raté à mon test de math parce que j'ai toujours été nul en math et mon père il
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a toujours été nul en math aussi si l'enseignant dit juste à l'élève qu'il a raté son interrro ou qu'il a 4/ 10 sans aucun feedback plus qualitatif on
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entretient ce genre de raisonnement ce genre de conception qu'on appelle statique de l'intelligence où les élèves pensent qu'ils ne sont pas doués par exemple dans une matière alors qu'on devrait plutôt leur montrer via ce qu'on
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appelle des feedback spécifiques les raisons pour lesquelles ils ont échoué ou réussi une tâche et bien sûr à cette étape là vous voyez que je suis toujours à ma première étape ben si ça va pas je
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réenseigne et c'est là que ça me prend aussi un petit peu de temps mais sinon je construis sur du sable donc après avoir bien vérifié les connaissances préalables de mes élèves si besoin
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je réenseigne deuxè étape le modelage alors cette étape elle est souvent mal comprise souvent assimilée à ce qu'on appelait tout à
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l'heure l'enseignement dit magistral alors que je trouve que c'est tout de même assez plus subtille que ça en a l'air alors lors de cette étape qu'est-ce que je vais faire je vais
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réaliser la tâche devant les élèves en mettant ce qu'on appelle un haut-parleur sur ma pensée donc imaginons que je veux enseigner à mes
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élèves l'inférence en lecture donc l'inférence c'est d'être capable de décoder une information qui n'est pas explicitement écrite dans le texte ça se
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travaille dès la maternelle par exemple si je lis un album Au Petit loulous de maternel et que je leur dis tiens euh maman sort dehors elle ouvre son
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parapluie quel temps fait-il l'enfant doit me répondre il pleut c'est pas écrit il pleut dans le texte c'est ce qu'on appelle une inférence l'enfant a produit une information qui n'est pas
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explicitement écrite dans le texte et ça ça s'enseigne surtout explicitement comme disait Steve tantôt on peut pas apprendre ce genre de chose par la découverte de manière naturelle on a
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besoin qu'un enseignant nous le montre et donc revenons à mon modelage comment je peux faire ça et bien je vais prendre un texte que je vais projeter au tableau et je vais le lire devant les élèves en
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produisant moi-même des inférences donc par exemple s'il est écrit elle m'a demandé de prendre mon bain je vais entourer le L et je vais me poser
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des questions tiens qui est qui est ce L qui demande généralement à quelqu'un de prendre un bain ah tiens ça pourrait être la maman d'un enfant mais je suis pas sûr donc je vais continuer ma
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lecture pour essayer de découvrir qui est ce fameux l et donc je fais la tâche à haute voix devant les enfants en verbalisant les étapes par lesquelles je
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passe et en me posant des question et vraiment en partageant finalement c'est ça qui est assez intéressant en partageant mon raisonnement avec eux parfois on me demande tiens mais est-ce qu'en faisant ça je suis pas en train de
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leur imposer une unique manière de faire moi je dis non euh vos élèves la plupart des élèves n'ont sans doute pas euh appris à réaliser cette tâche donc ils
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sont pas forcément capables de euh produire une solution vous allez leur partager une manière de faire parce que c'est l'ensemble des élèves que l'on veut voir réussir
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ensuite de ça on va faire la pratique guidée parce que souvent on pense que le modelage et l'étape la plus importante de l'enseignement explicite mais en fait pas du tout l'étape la plus importante
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c'est la pratique guidé c'est le moment où mes élèves vont pratiquer ensemble et avec mon aide avec ma supervision active ils vont réaliser des tâches similaires
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à celles que je viens de leur montrer durant le modelage et pour faire ça il y a plusieurs manières de faire je vais vous en présenter deux mais le grand principe c'est ça c'est que mon élève il
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est pas encore seul en train de pratiquer ça c'est ce qu'on va appeler la pratique autonome tout à l'heure ils sont plusieurs et je les aide activement la première façon de faire qui est la
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plus simple que euh j'appelle souvent la pratique guidée collective imaginons ici que je vous aurais montré comment faire une inférence ou changeons un petit peu d'exemple imaginons que je vous aurais
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montré étape par étape comment résoudre un calcul écrit au tableau et bien ce que je pourrais faire c'est de choisir au hasard l'un d'entre vous et de lui demander de venir me refaire un calcul
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écrit au tableau d'en faire un autre à nouveau ou dans mon premier exemple choisir quelqu'un au hasard et dans le même texte qu'on continue à lire lui demander de me produire à son tour une
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inférence alors choisir au hasard c'est un autre geste professionnel important en enseignement explicite mais qui se prépare parce que peut-être que là vous êtes en train de vous dire ou là là choisir au hasard ça semble cruel mais
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en fait pas du tout on va préparer nos élèves en leur expliquant que justement dans la classe de Monsieur ou Madame madame va choisir régulièrement elle va s'arrêter et elle
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va choisir dans un petit pot par exemple avec les prénoms des élèves elle va choisir qui répond qui doit répondre à sa question pourquoi elle fait ça bah parce que si elle fait pas ça madame et
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bien très souvent ça va être les mêmes qui répondent et ça risque de me rassurer avec peut-être mes mes bons élèves ici qui répondent tout le temps à mes questions ça va m'autoconforter dans mon enseignement mais en fait ce sont
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juste mes premiers de classe qui répondent tout le temps tandis que si je mets en en place le petit système au hasard mais je l'explique bien à mes élèves que c'est pour permettre à tout le monde de participer et pas juste au
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plus fort ou à ceux qui veulent tout le temps participer et bien là c'est beaucoup plus équitable et en plus de ça je leur inculque aussi qu'ils ont le droit de se tromper parce que je je vous
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pioche peut-être mais si tu ne sais pas répondre c'est pas grave on va demander à un copain puis tu réexpliqueras et si en plus de ça le copain il sait pas non plus bah ça veut dire qu'en fait c'est
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moi qui dois réenseigner donc vous voyez que ce petit geste là il a l'air anodin mais il permet de travailler toutes sortes de choses avec les élèves y compris pour leur apprendre à participer
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en classe et à recevoir tous un feedback donc c'est beaucoup plus équitable que juste aller interroger mes élèves éè au premier rang et on l'a instauré dans beaucoup de classes et particulièrement
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chez les petits en fait finalement les les enfants adorent ils n'attendent que ça finalement d'être tiré au sort donc si vous ne me croyez pas essayez-le puis vous verrez deuxème modalité qu'est-ce
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que je peux faire alors par contre je vais un peu vite bien sûr une fois que j'ai choisi mes élèves au hasard je vais leur donner du feedback et de l'aide si nécessaire je suis toujours là en
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soutien deuxème modalité possible et on peut combiner les deux modalités en pratique guidée c'est ce que Steve vous a présenter brièvement tantôt c'est l'enseignement réciproque on a des
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recherches qui montrent que l'enseignement réciproque justement à cette étape là de l'enseignement explicite c'est assez intéressant et efficace donc à ce moment là qu'est-ce
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que je vais faire toujours avec mon histoire de calcul écrit par exemple je vais mettre mes élèves par deux leur donner une feuille avec deux calculs écrits dessus et l'élève a va
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réaliser la multiplication a devant son copain mais en verbalisant ses étapes ces stratégies souvenez-vous il va faire finalement le mini prof de l'autre on l'a pas encore dit mais vous voyez que
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depuis tantôt avec le modelage puis la pratique guidée il y a beaucoup de métacognition dans cette approche là donc là c'est l'élève a qui refait la démarche et qui ilexlicite à son copain
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et puis on change l'élève B va faire le calcul B devant son copain en verbalisant ses démarches et ils peuvent aussi c'aer l'un l'autre et pendant ce temps je circule dans la classe
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activement et je vais voir un petit peu vérifier la compréhension donner des feedback donner de l'aide à mes élèves et ça aussi on l'a testé dans plusieurs classes même chez les
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petits bien sûr il faut le faire plusur fois et leur renseigner aussi explicitement les comportements attendus lors de cette activité mais on peut faire ça de la première primaire
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jusqu'au secondaire pour entraîner cette métacognition chez nos élèves et leur faire se réexpliquer les choses et donc c'est là que j'espère que vous voyez bien que c'est loin de la
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caricature qu'on peut en faire sur tout ce qui est enseignement magistral enseignement traditionnel on a finalement une sorte de discussion intense entre les élèves et le prof lors
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de cette pratique guidée avec le prof qui circule pour vérifier la compréhension donner des feedback spécifiques comme j'ai expliqué tantôt et fournir de
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l'aide une fois qu'il aura fait tout ça alors idéalement la recherche nous montre que pour passer à l'étape suivante qui est le fait de réaliser des exercice seul il faut normalement si
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j'applique le modèle de l'enseignement explicite à la lettre il faut normalement que mon élève avant de passer en pratique autonome il obtienne au moins 80 % de réussite à un petit
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test formatif donc normalement à la fin de cette étape-ci pratique guidée je fais passer un petit test formatif qui est pas forcément très long à mes élèves
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qu'il réalise de manière individuel et ceux qui ont 80 % vont passer en pratique autonome vous me voyez peut-être tout doucement venir c'est que le modèle il est un peu plus souple ou
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en tout cas plus subti qu'il en a l'air et que mes élèves à un certain stade ils vont peut-être pas être tous à la même étape mais j'y reviendrai donc à ce stade retenez que pratique guidée à la
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fin petit test formatif et je vérifie où en sont mes élèves si j'ai pas le temps de faire ce petit test formatif à minima le fait d'avoir circulé dans la classe
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pendant la pratique guidée me permet de savoir pour qui ça roule et qui je peux envoyer en pratique autonome a priori et pour qui c'est plus compliqué et ils vont avoir besoin de plus de pratiques
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guidées ils vont peut-être même avoir besoin de plus de modelage donc vous voyez qu'en fonction des besoins de mes élèves j'ai peut-être retourner en arrière j'y reviens un peu plus plus tard dans la
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présentation pratique autonome ben comme son nom l'indique l'élève va pratiquer de manière autonome ce qu'il aura appris lors des étapes précédentes ça vise à fournir aux élèves suffisamment de
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pratiqu pour leur permettre d'intégrer les nouvelles connaissances ou compétences avec leurs connaissances ou compétences préalabl ainsi que de mettre en œuvre la compétence de manière
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automatique dans ce modèle là il y a énormément de pratique alors c'est pas forcément du drill bête et méchant comme c'est parfois caricaturé mais on en a besoin les recherches en psychologie
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cognitive dont Steve vous a parlé tantôt ell montrent l'importance de la pratique on doit s'exercer s'entraîner faire des exercices pour parvenir à un nouvel
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apprentissage et donc là je vais toujours être présente pour accompagner mes élèves mais Progressiv je vais retirer mon aide parce que le but c'est de voir si mon élève il est
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capable de faire tout seul les tâches qu'on pratique ensemble depuis un certain temps je vais continuer de vérifier la compréhension de donner des feedback et de l'aide aux élèves mais je
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vais espacer cette vérification de la compréhension ces feedback et ses aides il y a dans les ouvrages par exemple de nos collègues québécois un repère et de dire que on va tous les deux ou trois
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problèmes donner un feedback alors qu'en pratique guidée on en donnait à chaque problème et ici ça semble beaucoup mais c'est ce qui a été montré dans certaines
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recherches on on vise ici un taux de succès de 90 à 95 % de réussite pour une tâche un peu comme dans la pédagogie de la maîtrise de
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Bloom dont on a parlé en début de conférence ou via des aides adaptées et des exercices on vise un haut degré de succès pour nos
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élèves dernière étape la clôture de la leçon comme son nom l'indique je vais clôturer la leçon mais c'est une espèce d'activité métacognitive qui vise à permettre aux
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élèves de prendre du recul sur ce qu'ils ont appris de poursuivre la pratique fait encore des exercices à cette étape-ci et de percevoir le lien entre
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cette leçon-ci et la prochaine et donc je vais de nouveau vérifier la compréhension de mes élèves en organisant ce qu'on appelle l'objectivation des apprentissages c'est
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une espèce de synthèse où je vais demander à mes élèves tiens qu'à-t-on appris aujourd'hui et je vais revenir avec eux sur les objectifs et bien voir avec eux et et les faire verbaliser ce
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qu'on a appris aujourd'hui pour éviter la petite anecdote dont je vous parlais tout à l'heure avec les élèves de maternel qui disent aujourd'hui on a appris à découper ben non c'était pas vraiment ça le but c'était d'apprendre
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les formes et donc pour éviter cette dérive là je vais faire un retour sur l'objectif et ce qu'on a appris pire encore si on le fait pas il y a des recherches qui ont montré que quand on interroge les élèves à la fin de la
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journée qu'as-tu appris aujourd'hui rien il y a des élèves qui répondent rien parce qu'il y a pas eu ce retour métacognitif cette synthèse ce retour sur les objectifs je vais de nouveau donner des
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feedback et aider les élèves s besoin à réaliser cette synthèse des apprentissages réalisés qu'on va généralement consigner également par écrit et enfin je vais leur introduire
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l'objectif de la prochaine leçon pour continuer d'être explicite comme on disait au début explicite également dans les liens qui unissent mes différentes leçons et dans la la cohérence
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finalement de mon cours et donc on a vu ensemble que cette approche elle était caractérisée par différents gestes professionnels précis on en a vu certains ensemble on n pas abordé la
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gestion de classe ce sera pour un prochain cours pour les étudiants qui qui suivent ceours et pour les les autres invités ben vous pourrez voir ça dans dans les livres dont on vous a parlé euh et on en a certains qui
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traversent les étapes et qui sont particulièrement importants dont on a parlé tels que la vérification de la compréhension le feedback ou encore l'étayage alors ce que j'aime bien
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présenter avec cette approche c'est qu'elle permet une forme de différenciation qui me semble beaucoup plus réaliste que certains discours que vous entendez souvent et qui ressemble
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plus presque à de l'individualisation où on devrait se soucier de chaque élève et de ses besoins dès le départ et à la limite individualiser notre enseignement
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ici un peu comme dans le modèle ri que Steve vous a montré je vais d'abord offrir une même base à tous mes élèves et en fonction de leurs besoins
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si besoin je vais leur donner un service supplémentaire de plus vous avez sans doute perçu dans mon propos que la démarche est plus souple plus
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fluide plus subtile qu'elle n'en a l'air bien sûr ça veut pas dire que je peux faire les étapes dans n'importe quel sens et faire un espèce de milkshake avec tout mais ça veut dire que en
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fonction des besoins de mes élèves je vais pouvoir retourner en arrière prenons quelques exemples concrets imaginons ici je suis en pratique autonome et je me rends compte qu'il y a
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certains de mes élèves en fait il n'y arrivent pas je les ai sans doute envoyé trop tôt en pratique autonome mais qu'est-ce que je peux faire je peux récupérer ce petit groupe d'élèves là en
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pratique guidée et me remettre avec eux et leur refaire des exercices de pratique guidée voire même si ça va vraiment pas je peux leur refaire un modelage je vais leur réexpliquer leur
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refaire un exemple et vous avez vu que le modelage finalement c'est que que quelques minutes he c'est pas l'étape la plus longue c'est quelques minutes où je vais remontrer
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réexpliquer aux étudiants et ce modèle là que je vous ai montré c'est pas juste un joli petit dessin que j'ai réalisé dans ma thèse quand je m'ennuyais on a montré qu' était possible d'y former des
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profs à ce côté itératif finalement et pas juste linéaire de l'enseignement explicite voici quatre observations qu'on a réalisé auprès d'une enseignante qu'on a formé la première observation
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c'était avant de la former et on se rend compte que finalement elle réalisait pas encore toutes les étapes de l'enseignement explicite que je vous ai montré la deuxème la deuxième
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observation c'était après la formation on se rendait compte qu'elle faisait l'ouverture le modelage la pratique guidée et la pratique autonome donc elle réalisait les étapes une fois dans
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l'ordre et vous voyez par contre que dès la troisième observation ce qu'elle fait est beaucoup plus subtile c'est-à-dire qu'en fonction des besoins des élèves elle va recourir différentes fois par
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exemple ici à différents petits modelages ou encore différentes fois par exemple ici à différentes pratiques guidées donc ce modèle que je vous ai montré il y a quelques instants qui
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était déjà mis en évidence par Rosen Shine en 86 qui est le premier chercheur qui a conceptualisé l'enseignement explicite il nous disait déjà à ce moment-là qu'on pouvait faire des
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allers-retours entre les étapes en fonction des besoins des élèves voici ici une recherche par exemple qui montre qu'il est également possible en Belgique d'former les enseignants et que donc
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c'est une approche qui vit aussi dans les classes et qui s'adapte aux besoins des élèves dernière petite partie de cette conférence on a souhaité
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avec Steve vous parler un peu de l'autoobservation et de l'analyse réflexive pour clôturer cette conférence et pour après tout ce qu'on
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vous a montré mettre en évidence l'importance de s'observer et de porter un regard réflexif sur sa pratique alors pourquoi on a rajouté cette partie sur
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l'observation dans cette conférence ben parce que ce que Steve vous a montré tantôt en fait c'est que les recherches sur l'enseignement efficace et les écoles efficaces elles nous montrent que
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les actions de l'enseignant ont un impact fondamental sur l'apprentissage des élèves et donc ces actions on peut essayer de les décoder de les observer
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pour essayer de les améliorer mais vous le savez mieux que moi on n'est pas toujours conscient des actions qu'on met en place dans sa classe pour différentes raisons
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premièrement euh on est un peu multitâ on fait toutes sortes de choses on fait le journal de classe pendant qu'on gère un élève absent un élève perturbateur on distribue les feuilles bref on fait
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toutes sortes de choses dans une recherche si ici on a montré qu'en en moyenne 12 gestes professionnels différents étaient posé par une enseignante par minute de cours donc
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elle faisait 12 choses différentes par minute donc on est constamment en train de faire toutes sortes de choses donc difficile finalement de prendre du recul sur ces actions et finalement c'est un
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phénomène humain il y a un écart entre ce que je pense que je fais dans ma classe et ce que je fais réellement alors il y a aussi un écart
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malheureusement entre ce que la société pense qu'on fait dans notre classe mais ça c'est une autre histoire j'en parle pas dans la conférence mais en tout cas il y a un écart entre ce que je pense faire et ce que je fais
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réellement d'ù l'intérêt de l'observation et de la pratique réflexive et enfin pourquoi s'observer ou se faire observer par des collègues par un
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formateur de manière constructive et bien on a montré aussi dans une synthèse de recherche réalisé par nos collègues québécois on a a montré que le l'observation et le coaching en salle de
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classe c'est l'une des activités de formation les plus efficace pour nous améliorer contrairement à des journées de formation fragmenté où on s'insccriit
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par exemple 2 jours à une formation dans un catalogue et puis après on retourne dans notre classe on ferme la porte et puis on on fait tout de même ce qu'on veut et bien les les formations avec un
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accompagnement sur le terrain et de l'observation vont être beaucoup plus efficaces sur la modification des pratiques des enseignants et Infiné parce que c'est toujours ça qu'on
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regarde à la fin sur les apprentissages des élèves alors c'est bien beau tout ce que je suis en train de vous raconter sur l'observation et la pratique réflexive mais comment on fait et comment on fait
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pour faire ça à l'ône finalement de ce que tout ce que Steve et moi on a essayé de vous montrer ce soir dans l'ouvrage qu'on vous a montré tout à l'heure on propose différents outils qui permettent
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à un enseignant d'analyser sa pratique à l'ône des modèles sur l'enseignement efficace sans entrer dans les détails par exemple cet toutci il propose 12
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questions aux enseignants que les enseignants peuvent se poser pour prendre du recul par rapport à leur pratique il y a plusieurs questions qui vont leur permettre de décrire objectivement leur pratique parce que
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c'est un préalable si je suis pas déjà capable de décrire ce que je fais ben je vais avoir du mal à aller plus loin dans ma réflexion il y a des questions qui permettent aussi de prendre du recul
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d'analyser d'évaluer ma pratique est-ce qu'elle correspond par exemple à ce que la recherche à ce que les données probantes me disent sur les stratégies les plus efficaces et enfin il y a des
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questions on réfléchit pas dans dans le dans le vague pour rien sans aucun objectif mais pour s'améliorer et il y a des questions qui vont me permettre de proposer des alternatives à ma pratique
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alors ce qui est important c'est de recourir à ces différents types de questions de manière équilibrée parce que comme je vous disais tantôt si je suis pas capable en préambule de décrire
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objectivement ma pratique ça va être compliqué de mettre en place la suite du processus et en plus de ça ben ces questions là je vais pas me les poser à
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vide on a notre collègue Clerm gtier il y a quelques années qui a écrit un excellent texte de quelques pages que je vous conseille il est aussi téléchargeable gratuitement sur Internet le titre est un peu énigmatique je vous
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laisserai le lire c'est l'analyse réflexive et la bavette de bœuf je vous laisserai découvrir pourquoi notre ami Clermont parle de cuisine mais le sens principal de ce texte est de mettre en
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garde contre une certaine forme de réflexivité qui tournerait à vide sans recours aux données probantes vous avez tous reçu une forme un peu d'injonction
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vous devez être des praticiens réflexifs c'est dans les décrets qui régissent par exemple la formation initiale des enseignants mais c'est un concept un peu vague si on ne le fait pas posé sur des
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données probantes et donc la proposition qui est faite dans ce texte et dans les autres outils que je vous ai montré c'est de porter un regard réflexif sur sa pratique à partir des stratégies
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fondées sur des données probantes notamment celle que Steve et moi on vous a montré ce soir et donc si je reprends mon petit schéma mon petit bonhomme ici il se pose ses différentes questions sur
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ces pratiques pas à vide pas de manière abstraite sans recourir aux données probantes il va pouvoir le faire en s'inspirant en réfléchissant sur la
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littérature scientifique pas juste les opinions de Monsieur ou Madame mais sur des recherches de niveau 2 3 métaanalyse mégaanalyse comme Steve vous a montré et
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donc à la première étape je vais essayer de m'observer objectivement à l'aide de gris à la deuxème étape je vais essayer de prendre du recul sur mes pratique à
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l'aide de la littérature et à la dernière étape même chose mes pistes d'amélioration je vais pas les inventer de toutes pièces à partir de rien du tout je vais aussi me baser sur la
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littérature scientifique pour les formuler et essayer de choisir les stratégies les plus adaptées pour améliorer ma pratique dans l'ouvrage dont on vous a parlé tout à l'heure vous trouverez
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notamment ces outils làà d'analyse réflexive et un ensemble de grilles d'observation qui permettent d'observer objectivement les différents gestes professionnels que j'ai abordé avec vous
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aujourd'hui par exemple les différents feedback les différentes manières de vérifier la compréhension les différentes manières d'interroger les élèves et cetera je vous répète pas le tout je l'ai déjà fait mais vous y
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trouvez une opérationnalisation de tous ces conceptsl pour vous observer ou observer des collègues ou pour les formateurs parmi nous pour observer des
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enseignants on peut également utiliser ce genre d'outil avec des logiciels d'observation donc par exemple ici sont des recherches qu'on mène à l'Université
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de Mons où on a le formateur qui observe le futur enseignant avec une grille d'observation insérée dans la dans un logiciel et et ça nous permet de relever les différents gestes professionnels par
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exemple ici on a relevé tous les feedback mis en œuvre par un enseignant dans sa classe et on peut comme ça les revisionner avec lui bon on n'est pas obligé de faire quelque chose
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d'ussi poussé aussi technologique dans nos classes mais ça vous donne une idée du champ des possibles et en tout cas dans l'ouvrage dont on vous a parlé on trouve aussi les gris tout simplement en version papier crayon des espèces de
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check liste pour vérifier qu'on met en place les différents gestes professionnels les différents ingrédients clés de l'enseignement explicite on arrive tout doucement à la fin de cette conférence j'aimerais juste
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vous montrer avant de prendre vos questions-réponsse le site internet que Christophe Bacco vous a présenté tout à l'heure donc www.enseignementexlicite.be vous trouvez toutes sortes de matériel téléchargeable
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des petits qui guide des vidéos la vidéo du de la conférence de ce soir il sera proposé également vous y trouvez aussi des informations sur les formations qu'on offre sur le terrain dans les
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écoles qui respectent les principes évidemment qu'on a mentionné aujourd'hui et vous y trouvez aussi des informations sur une autre formation qu'on organise qui est un certificat
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d'université en enseignement explicite c'est une formation qu'on propose à l'université euh de Mons et vous pouvez également suivre ce site euh sur les réseaux sociaux pour ceux que ça
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intéresse je vous remercie beaucoup pour votre attention puis on va répondre avec grand plaisir à vos [Applaudissements] questions
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