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le chapitre 2 s'intitule le vécu du conflit et nous nous étions arrêtés dans le premier chapitre à la fin du premier chapitre avec la définition du conflit comme le sentiment
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qui a une personne de ne pas pouvoir agir de manière satisfaisante c'est à dire de ne pas pouvoir exprimer tout le potentiel qu'elle estime pouvoir être en droit ou en mesure d'exprimer les
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possibles qu'elle pense pouvoir atteindre du fait d'une contrainte qu'elle interprète et attribue comme étant volontaire et intentionnelle de la
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part d'une autre personne et c'est cette réaction à cette attribution d'une intention malveillante à l'autre qui pousse la personne à réagir à agir soit
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en se résignant en faisant pour soi en se révoltant en résistant en faisant contre et nous avions vu que résoudre le conflit finalement c'était
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arrivé à pouvoir interagir de manière satisfaisante avec ou sans l'autre dans un nouveau cadre d'interaction et là sur ce chapitre le chapitre 2 nous allons
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voir un petit peu plus le véhicule du conflit et donc cette notion de ressenti le conflit est possible que s'il y a une personne qui
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est capable de ressentir une situation c'est une interprétation d'une contrainte c'est-à-dire qu'elle interprète une interaction le comportement de l'autre comme étant une contrainte lui imposant quelque chose et
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cette contrainte en fait réduit son champ des possibles c'est-à-dire l'impression de ne pas pouvoir faire ce qu'elle souhaiterait faire elle se sent un peu comme prise dans un étau et de ne
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pas pouvoir exprimer son plein potentiel du fait de cette contrainte attribuée à l'autre et c'est cette compression finalement de son être qui génère une
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émotion de surprise de tristesse de colère et qui va elle également générer un comportement soit de résignation soit de résistance les émotions qui sont qui
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sont ressentis qui sont vécus à ce moment-là sont très primaires elles correspondent à des besoins très primaires très basiques on est en bas de la pyramide de Maslow des besoins de stimulation de structuration et de reconnaissance
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surtout et donc elle porte en fait sur l'identité même sur la survie même de l'identité de la personne et c'est c'est urgent de la survie qui contracte
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d'autant le comportement de la personne on va revenir sur ces bases identitaires qu'on verra dans le mandat comme étant jamais négociable et c'est à dire ça va renforcer les acquis
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renforcés en fait ce qu'il y a déjà c'est pour ça que dans une situation soustrait sous contrainte on fait pareil ce qu'on fait pareil c'est-à-dire on fait moyennement ce qu'on fait moyennement on fait pire ce qu'on fait pire on fait mieux ce qu'on fait de
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mieux tout ce qui est différent tout ce qui est nouveauté et perçu comme étant contraire à ce que l'on a déjà donc c'est une menace c'est une contrainte d'où cette réaction de résignation si on
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s'aide ou de résistance pour se dire on lutte pour son être cette reconnaissance de la situation conflictuelle vient de cet attribution à l'autre d'une intention ça c'est un trait qui est
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caractéristique de l'humain c'est-à-dire cette capacité d'avoir une théorie de l'esprit d'être de pouvoir lire l'esprit de l'autre c'est ce qui fait que quand on pointe le doigt on regarde dans la direction qui est pointée non pas simplement le doigt puisqu'on est
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capable en fait d'imaginer que l'autre a une intention de pointer et on va lire l'intention de l'autre est-ce qu'il essaie de nous dire et là dans le cas du conflit on ne comprend pas l'intention de l'autre on
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ne la comprend pas parce que on n'a pas le cadre de référence c'est flou on ne sait pas ce qu'il veut dire donc ça ça pose question ou bien on l'interprète comme étant quelque chose intentionnellement malveillant à notre
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égard cette imposition là est une menace l'autre est en train en fait d'empiéter sur mon espace des possibles et ça génère le conflit c'est à dire cette
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interprétation que l'autre n'empêche de faire ce que je veux voilà va en fait remettre en question mon ex mon identité mon identité va se définir la
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négativement par rapport à ce que je ne peux pas faire par rapport à ce que l'on m'impose par rapport à ce que l'autre me dit que je dois être ou pas et donc là il y a une exclusion
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je suis différent de l'autre l'autre me fait remarquer ou fait par son comportement fait que je dois faire quelque chose donc soit je dois me soumettre soit je suis exclu je suis ostrattisé je ne fais pas partie de son
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goût donc je ne suis pas reconnu pour ce que je suis là il y a un intrus en fait l'autre devient quelque chose qui ne cadre pas dans le cadre de référence justement et c'est ça
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qui est génère la réaction de se dire c'est pas satisfaisant pour moi là il y a quelque chose qui me montre que je suis différent je ne suis pas pareil donc la réaction c'est soit c'est
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pour soit tu es contre et la neutralité est louche forcément parce qu'on tombe dans un magnifique soit j'appartiens soit je n'appartiens pas mais il y a pas d'entre-deux et donc ça vient affecté ça vient atteindre mon sentiment
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d'attachement mon sentiment de sécurité mon sentiment d'appartenance l'autre ne me respecte pas plus finalement je suis différent plus j'existe
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donc ça va polariser avec une un éloignement de plus en plus des positions possibles et c'est ce que l'on retrouve dans les dynamiques de groupe de d'enrôlement de renfermement sur soi
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de clan de secte là on a une césure qui se fait et que je n'ai pas décidé c'est-à-dire il y a une partie finalement du de l'expression possible de moi qui m'est interdite qui m'est
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refusé et ça va générer une émotion qui tournait contre soi va générer de l'anxiété du stress un comportement de contraction du Soi vient avec de la frustration de la dépression et des
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comportements de d'isolement de rumination d'addiction de scarification de mutilation de suscite je nie moi-même ma propre existence parce que plus je suis négativement moins je suis
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ou soit tourné vers l'autre va engendrer des comportements de contraintes de l'eau de résistance à l'autre avec du mensonge de la mauvaise foi d'une dénigrement de l'insulte de l'humiliation du harcèlement des
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violences directes ou indirectes c'est dans ces cas-là donc casser la vis vaisselle correspond à 8 casser la figure et comme c'est une attribution d'intention évidemment c'est un tribution d'attention et soumise à
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illusion on pourrait se tromper comme on a des illusions d'optique ici peut-être que vous percevez que le disque le point qui est sur la partie
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gauche de l'écran à une taille différente de celle de la partie droite de l'écran alors que lorsque j'enlève le contexte on s'aperçoit et on peut mesurer que les disques ont exactement le même diamètre et on a des illusions
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aussi où on peut rajouter quelque chose qui n'y est pas peut-être qu'ici vous percevez un triangle alors qu'il n'y a pas de triangle en tant que tel et ça peut être exactement la même chose pour la trib de l'intention de l'autre c'est
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à dire que on peut aussi être perturbé ou trompé illusionner dans notre perception et attribution de l'intention de l'autre on a tous les biais cognitifs et on a vu
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que soustrait sous contrainte par exemple il y a un renforcement de certains biais où il y a une aversion au risque ou la nouveauté va être plus difficile à appréhender il y a un renforcement des préjugés on a les
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bruits cognitifs donc là c'est un exemple de biais cognitive c'est à dire que là c'est ciblé mais c'est difficile de savoir par rapport à quoi et de l'autre côté on a un nuage où on ne sait
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pas trop se situer pourquoi parce que on n'a pas de référence on n'a pas de cadre on ne sait pas quel est le point de référence pour interpréter la situation donc on ne sait pas en fait si ça tape dans la cible ou
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pas maintenant si je rajoute un cadre de référence on s'aperçoit qu'on a un billet d'un côté c'est à dire que visiblement il faudrait un petit peu décaler la zone de tir pour atteindre le centre de la cible dans l'autre c'est
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plus diffus et c'est plus difficile de comprendre comment corriger le tir par contre on peut évaluer ce qui est dans la cible est-ce qu'il n'est pas ou ce qui est dans le centre de ce qui l'est pas ce bruit c'est exactement comme en
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fait les cercles périphériques dans les illusions d'optique de tout à l'heure c'est à dire que dans certains contextes on est perturbé et notre jugement en fait est faussé pour ça que on ne prend pas les mêmes décisions le matin que le
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soir quand on est fatigué quand on n'est pas quand on est énervé quand on est pas parce que tout ça joue sur sur notre humeur après sciation compréhension de la situation et les comportements qu'on
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peut avoir derrière c'est la petite goutte qui fait déborder le pad et d'un coup on sait pas pourquoi ça explose comment se positionner par rapport à ça et avancer faire quelque chose de ce vécu du conflit
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un déjà ça va être de reconnaître la légitimité de point de vue de l'autre de l'intention de l'autre si ça se trouve lui a de bonnes raisons de penser ce qui ce qui peut penser peut être tout à fait
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de bonne foi il peut être où il peut se tromper il peut être maladroit mais il y a pas forcément une intention différente ça ne cotise si notre interprétation ne colle pas avec la sienne pas nécessairement qu'il y en
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a un qui a un réseau et l'autre qui a tort ça va être aussi important de d'appréhender les émotions les miennes celle que je ressens dans cette situation pour comprendre un petit
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peu l'effet que ça me fait comment je réagis qu'est-ce que ça peut vouloir dire de moi et les réactions de l'autre aussi car il faut pas oublier que les émotions en fait c'est un
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un attribut de communication c'est un mode de reconnaissance entre humain on se donne des signaux et qui appelle une réaction
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qui peut être culturel qui peut être à culturé mais qui en fait un moyen je veux dire j'ai dit quelque chose je donne un signal aux autres et on a des émotions qui sont individuelles
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la joie la peur la colère etc et on a des émotions qui sont sociales la honte la gratitude la compassion la fierté qui en fait vont pouvoir aussi teinter
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l'interaction que l'on a avec les autres est un T le cadre de référence justement des interactions que l'on a avec ou pas avec les autres et d'aller interpréter derrière les
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émotions négatives donc il faut ressentir que la situation n'est pas satisfaisante pour l'une des parties prenantes cette notion de danger que je vais faire ressortir tout à l'heure mais qui est une notion de peur une heuristique
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intéressante c'est d'aller chercher quelle est la peur qui motive le comportement qui fait que la personne réagit se comporte de cette manière-là et comment qu'est-ce qui n'est pas rassuré chez elle et comment accompagner
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cette partie là aussi le comportement que j'ai ou que l'autre a que nous que chacun a comme position sur cet axe du pour ou du contre c'est à
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dire de la résistance ou de la résignation en fait il est possible aussi peut-être d'interagir de manière différente et c'est là on va aller chercher la résolution de conflit pour faire son ou pour faire avec l'autre
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l'idée est de dire c'est quoi l'intention de départ qu'est-ce que je voulais qu'est-ce que je souhaitais qu'est-ce qu'il y a à faire alors peut-être qu'elle n'est pas explicite au départ elle doit être par l'analyse quel est mon intention qu'elle est son
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intention quelle est la perception de la situation qu'elle est objectivement en 3e personne à la situation et comment je la perçois et je l'interprète ce point de vue pour faire ressortir
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peut-être qu'il y a plusieurs points de vue ou que le mien est parti à ou peut-être que je n'ai pas tous élevé les éléments pour aller aussi chercher les émotions d'un côté donc là on va être sur le système 1 et on voit que dans la
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situation de stress il peut y avoir un emballement qui peut rendre difficile justement cette interprétation des émotions ou du comportement de prendre du recul donc là c'est l'occasion d'aller chercher le les cognitions les
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pensées qui sont associées le système 2 le raisonnement qui peut y avoir derrière et on voit que c'est pas les mêmes vitesses ou la même granularité ou la même niveau l'interprétation pour aller chercher des comportements et
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d'aller évaluer également les conséquences pour moi pour les autres pour le monde est-ce que c'est satisfaisant est-ce que ça ne l'est pas et de pouvoir analyser aussi son premier instant ce qu'on a
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fait soit ce que l'on pourrait faire soit ce que l'on souhaite faire et se dire ce que je fais là c'était pas ce qu'il y a de plus pertinent à faire dans cette situation là qu'est-ce que je pourrais faire d'autre ce qu'on verra
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plus loin dans le livre notamment avec l'application de la boussole mais là ça nous permet déjà de se dire sur le vécu avec une analyse du véhicule on peut déjà prendre du recul soi-même par
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rapport à soi soi-même par rapport à la relation à l'autre ou accompagner quelqu'un qui est dans cette situation là finalement le conflit c'est c'est un miroir
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de soi et un miroir ici qui est déformant c'est-à-dire qu'on arrive à une image qui ne correspond pas à se qu'on s'était fait ce qu'on imaginait peut-être
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ou ce que l'on souhaiterait et un premier point ça va être déjà de d'accepter le conflit de reconnaître le conflit reconnaître que là il y a une situation qui ne va pas on pourrait
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avoir une stratégie de déni de se dire c'est pas c'est pas pertinent c'est pas ça ne dit rien comme si tu es là si on veut en apprendre quelque chose justement on trébuche il y a quelque
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chose dans le monde qui nous renvoie une image qui n'est pas acceptable pour nous pour soi et c'est l'occasion aussi de travailler ce point-là à partir de ces différences un peu comme si c'est
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identité négative qui nous est renvoyé peut en négatif donc avec le travail à faire de développement à faire nous montrer ou mettre sur la voie ou nous inciter à
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développer découvrir révéler notre identité positive ça va être donc d'aller aussi rechercher cette intention que l'on a que l'on a soi-même que l'on a dans
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l'interprétation de celle de l'autre de celle qu'on postulent et comme on a vu sur les illusions et comme on a vu sur l'importance des billets des points de référence c'est le cadre de
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référence qui est pertinent qui donne du sens à cette à cette intention là et que quand on ne l'a pas c'est flou ou on peut aller chercher un cadre que l'on
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suppute n'imagine que l'on postule et là on commence à se faire des néo au cerveaux pour aller interpréter ce que l'autre pourrait éventuellement penser que etc et que c'est vrai ça s'emballe alors que aller soit lui demander
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directement soit aller analyser le cadre de référence pertinente peut nous aider c'est aussi l'occasion d'aller chercher l'intérêt de la relation qui n'est pas satisfaisante est-ce que c'est pas
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satisfaisant ou est-ce que c'est la moins pire est-ce qu'on sent contente c'est ce qu'on pourrait faire mieux est-ce qu'on voudrait faire mieux et là on va aller chercher tout ce qui concerne non seulement les valeurs que
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l'on a mais aussi les positions que l'on a par rapport à ces valeurs on va retrouver les positions dans notre triangle de Karpman par exemple on va retrouver les les jeux interactionnels de Berne on va retrouver des positions
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de satyre ici quel est quels sont les avantages et les inconvénients de cette situation et à faire différemment est-ce que l'on veut réellement résoudre ce conflit quelle est l'intérêt que l'on a
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à être dans ce conflit là c'est l'occasion d'aller chercher ça d'aller titiller ça et de voir ce qui valide également notre existence quels sont
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les personnes quels sont les référents quelles sont les références qui vont acquiescer qui vont valider qui vont confirmer qui vont prédire
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c'est à dire soutenir le cadre de référence dans lequel on est qui fait sens pour nous qui qui balise finalement le terrain qui nous le rend accessible et nous leur rend possible par rapport à
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ce qui le remet en question ce qui le limite ce qui le discrédite de ce qui le disqualifie de ce qui l'ostracisme le différent l'exclu le
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différencie le rang différent donc là dans le miroir le reflet que l'autre nous envoie on découvre cette altérité on voit
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directement à l'évinas et qui nous permet négativement d'aller chercher qui on est et qui est l'autre voilà derrière le masque de se dire c'est quoi nos valeurs c'est quoi
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nos interdits nos seuils nos loyauté nous allégeances notre transgression qu'est-ce qui constitue finalement les fondements les piliers de notre être dans notre existence et dans notre identité
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c'est pas quelque chose qui est évident à faire c'est une position méta aussi c'est une position de prendre de la hauteur du recul de la distance avec soi-même ce
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qui n'est pas évident à faire si jamais c'est possible de le faire alors que l'on est dans l'action et là on a ces moments de conflit qui vont aller questionner
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qui nous sommes qui nous voulons être qui nous pouvons être et c'est un point en fait qui nous permet finalement de d'essayer d'aller de l'autre côté du
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miroir et nous retrouver nous-mêmes voilà d'aller valider notre identité et donc le conflit est non seulement une
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nécessité de se connaître pour pouvoir en sortir mais c'est aussi une occasion une invitation à se connaître à se connaître soi-même d'aller connaître ce qui fait finalement le notre cadre de référence notre cadre de valeur notre
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cadre d'intention de possibilités d'interaction avec le monde avec les autres de donner du sens donc de manière intrinsèque ce qui va définir l'estime
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de soi c'est comment je voudrais être comment je me perçois quels sont mes valeurs quels sont mes seuils qu'est-ce qui est tolérable ou pas pour moi par rapport à moi de mon intérieur
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et par rapport à ce que les autres me donnent ce que la réalité me renvoie est-ce que ce qui va légitimer cette confiance en moi par rapport à l'estime de moi donc il va être extra sec ou avec
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des un reflet un feedback extra-insectes et la correspondance entre les deux ce balancement entre l'estime de soi et la confiance en soi qui fait émerger
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l'auto-efficacité c'est à dire ma capacité à pouvoir exprimer mon plein potentiel c'est à dire aller exploiter mais capabilités ma capacité à aller
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mettre en œuvre mes capacités c'est pas simplement ce que j'ai ou ce que j'estime à voir ou ce que les autres l'estime que j'ai souhaiterait que je possède mais c'est
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moi ce que je crois être capable de faire compte tenu de ce que j'apporte ce qui me structure mon estime de soi est-ce que les autres me renvoient et c'est là où Ben
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cet espace des possibles que j'estime pouvoir être accessible détermine mon auto efficacité et là le conflit est une occasion de pouvoir avoir un feedback pour savoir est-ce que c'est possible
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est-ce que ça l'est pas j'en profite pour m'ajuster pour apprendre pour me développer pour aller plus loin et pour finalement me révéler encore plus dans cette épreuve qui est le conflit et
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cette auto-efficacité va se retrouver dans la position que je vais prendre et que l'autre va prendre dans l'interaction possible avec l'autre je suis pour où je suis con je reste sur un
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axe conflictuel de résistance ou de résignation sachant que l'un sur cet axe là c'est toujours l'autre qui a la clé de mon identité je me définis toujours négativement parce que par rapport à lui
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et pour pouvoir aussi comprendre comment sortir de cet axe là pour aller soit faire sans l'autre parce qu'on en a pas besoin soit faire avec l'autre parce que de toute manière il faut faire avec il y a un principe de réalité qui s'applique
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ici et la compréhension du véhicule permet de comprendre la position que chacun occupe dans le conflit ça permet d'aller ouvrir sur les stratégies conflictuelles
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qui est l'objet du chapitre 3 que nous verrons la prochaine fois
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