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[Musique] [Musique] oui je donnais une anecdote que
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j'ai découvertes il y a une semaine on discutant avec un chef d'établissement qui me disait que ses meilleurs élèves qui ont suivi
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l'option mathématique ont été ont eu 20 sur 20 ont été reçus dans d'excellentes université anglaise ont été forcés de prendre des cours de rattrapage en
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mathématiques parce que les universités anglaises considéraient maintenant que la formation du baccalauréat n'était pas suffisante alors ça c'est une manière assez violente de tomber de son piédestal pour
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les mathématiques françaises et puis on a vu toutes ces problématiques des jeunes filles cette proportion très faible de jeunes filles ces problématiques sociales que le ministre évoqué donc il y a en ce moment une
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perspective plus que préoccupante sur les mathématiques mais maintenant je pense que pour essayer d'éviter de sombrer dans une boucle dépressive on peut se demander plutôt comment on peut agir comment on peut agir quand on n'est
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pas soi-même enseignant en Lycée sur le terrain quand on n'a pas les moyens de l'éducation nationale comment on peut agir par exemple quand on est mathématicien à l'université ou dans une
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entreprise comment encourager des jeunes gens ou des jeunes filles de tout milieu à se diriger vers les mathématiques ou vers l'informatique quels outils utiles pouvons-nous
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développer pour enrichir les ressources de nos collègues qui eux enseignent sur le terrain dans le secondaire ce sont ces questions que je voudrais aborder ici et la démarche que nous avons entreprises avec un certain nombre
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de collègues avec deux expériences et quand je parle d'expérience évidemment il s'agit aussi de faire une évaluation et Esther ici on a parlé de façon très claire alors il y a une chose importante
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qui a été maintes fois observée c'est que de nombreux jeunes gens et particulièrement de jeunes filles qui ont un talent et de bons résultats en mathématiques jusqu'en seconde se dirigent pourtant vers d'autres matières
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parce qu'il n'en trouve pas de sens parce qu'il ne se projette pas dans les mathématiques ou les métiers d'ingénieurs alors ça c'est un constat qui a été beaucoup fait c'est ce constat qui a poussé la création de l'association
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maths c'est de plus en 2011 donc je voudrais d'abord vous parler alors cette association elle a été reprise par la société mathématique de France et animal avec la participation du Collège de France et le soutien de
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l'éducation nationale donc pour mettre ces deux plus l'objectif c'est de montrer à ces jeunes qu'ils ont toutes leurs places à l'université et que ces métiers ayant particulier les mathématiques offrent des perspectives
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passionnantes qui sont importants pour les grands yeux de notre société pour cela maths c'est de plus organise des stages de 3 à 5 jours en milieu universitaire pour des élèves de collège
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de lycée avec plus de 50% de jeunes femmes et plus de 50% d'élèves provenant de zones d'éducation prioritaire dans tous les territoires c'est à dire dans toute la France
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donc ce sont des élèves qui sont talentueux en maths et surtout motivés pas forcément absolument exceptionnel les stages sont gratuits pendant les vacances et organiser autour d'activités
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ludiques mais aussi beaucoup de travail en groupe en mathématiques avec des enseignants à la fois du secondaire et de l'université pour faire cette jonction donc pour un stage de 40 élèves on a
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typiquement plus de 150 élèves qui font candidature et ça déjà ça fait mal au cœur de refuser ces jeunes qui sont très motivés pour ces 40 stages donc environ 2000
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élèves qui sont organisés chaque année on essaye de les répartir à travers toute la France y compris dans les DOM-TOM alors une chose qui est très importante effectivement c'est cet évaluation qui a
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été engagé par la société mathématique de France en collaboration justement avec jaypal et son instance à Paris dans l'École d'économie de Paris et les
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premières résultats qui ont été faits pour l'instant de façon très partielle montre qui a un fort impact et notre ambition c'est de doubler le nombre d'élèves et de stages mais évidemment il va être très difficile d'aller bien
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au-delà parce que l'orgue organisation est relativement lourde pour encadrer les élèves et souvent les héberges alors ce type d'association et de club ont de fait changer la vie de beaucoup
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d'élèves en créant des vocations mais il y a une question qui se pose et qui a été à nouveau évoquée par Esther c'est la question du passage à l'échelle peut-on toucher un bien plus grand
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nombre d'élèves sans avoir les moyens de l'éducation nationale alors je pense que c'est possible mais sur un mode différent et c'est là la question que je voudrais débattre ici
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je vais vous parler d'une initiative qui va dans ce sens et que nous développons actuellement au Collège de France avec l'École normale supérieure en partenariat avec l'institutif Louis batcheny
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nous organisons des challenges de données sur une plateforme web qui est totalement ouverte à tous pour l'enseignement des mathématiques et des sciences alors si vous cherchez sur Internet vous pouvez taper challenge
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data en un seul mot et vous trouverez le site web donc il s'agit d'une approche des maths par l'expérimentation et l'abstraction on a beaucoup parlé des mathématiques comme outil de problème sauvés en
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anglais mais il y a un autre aspect qui est très important en mathématiques c'est l'abstraction c'est la façon de penser le problème et ça c'est très souvent la clé pour être capable de
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résoudre le problème et pour un résoudre un challenge il faut estimer la réponse à une question en développant un algorithme appliqué à des données chercher et programmer cet algorithme
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demande à chacun quel que soit son niveau de comprendre le problème et de le traduire en termes mathématique à sa portée chaque participant ensuite envoie ses réponses de son algorithme sur la
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plateforme qui évalue son score et le situe parmi ses pères donc qu'est-ce que c'est qu'un challenge il peut s'agir d'un problème de reconnaissance d'image ou de son comme par exemple des champs de baleines ça peut être un problème de
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diagnostic médical sur des vrais données d'évolution climatiques de compréhension de texte de prédictions financière d'analyse de données physiques biologiques économique
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ça peut être extraordinairement divers ces challenges sont formatés et soumis par des laboratoires de recherche par des services publics par des entreprises ou des enseignants pour nous ce qui est
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très important aussi c'est que ça crée un lien entre d'un côté l'enseignement secondaire universitaire mais aussi des entreprises ou des laboratoires pour montrer aux élèves aux étudiants que les
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mathématiques ont les pieds dans les grands enjeux de notre temps alors ce travail nous l'avons d'abord mené pour des cours à l'université et en 4 ans le nombre de participants est
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passé de 200 élèves qui l'avaient pris à l'intérieur de mon cours à plus de 10000 étudiants sur toute la France avec la participation de nombreuses entreprises de services publics et de beaucoup de
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cours dans des universités à travers la France la raison pour lequel ça semble fonctionner très bien c'est aussi parce que c'est basé localement sur le travail des professeurs qui font
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le travail d'animation mais aussi parce que les étudiants sont capables de s'emparer des problèmes et aller bien bien au-delà souvent on l'observait de solutions qui avaient été trouvées par les entreprises ou les services publics
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qui avaient posé la question maintenant pour nous c'est de développer ces challenge pour le collège et le lycée avec l'association maths c2+ et surtout avec des enseignants du
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secondaire les difficultés évidemment sont d'abord pédagogiques pour réussir à adapter les challenges au niveau des élèves mais ça c'est possible et ça c'est un des charmes je dirais des mathématiques c'est que avec quelques
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concepts assez simples on est capable de résoudre des problèmes qui en apparence sont très complexes comme les problèmes que j'ai dont j'ai parlé avec les outils qui sont au programme de troisième de
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seconde et évidemment bien au-delà évidemment pour pouvoir faire ça il faut aussi développer des documents pédagogiques qui sont avant tout utiles aux professeur dans leur cours pour que
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ce soit largement adopté donc le modèle que nous essayons de développer qui à nouveau est une expérience c'est en fait celui d'une plateforme collaborative où ce sont aussi les participants et les
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enseignants qui proposent des challenges et des guides pédagogiques qui peuvent s'adapter dans différents types de programmes à différents niveaux comme je le disais depuis le collège jusqu'à l'université voir jusque doctorat cette
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plateforme maths ADATA joue en quelque sorte un rôle d'éditeur de contenu qui sélectionne et garantit la qualité des publications que ce soit les challenges que ce soit les guides pédagogiques avec
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une procédure d'évaluation par les pairs et ça c'est très important pour avoir l'ambition de faire un passage à l'échelle mais il y a un autre point c'est que nous pensons qu'il faudra rémunérer les auteurs de contenu et là
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je pense particulièrement aux enseignants du secondaire je pense qu'il est maintenant très clair pour la plupart d'entre nous que la qualité de l'enseignement des mathématiques est aussi un enjeu très
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important pour l'activité économique c'est notamment le cas pour des secteurs comme celui du numérique de la banque des assurances et de l'informatique ils sont en forte croissance et ils
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absorbent beaucoup de talents mathématiques qui du coup n'iront pas enseigner dans les classes un point qui semble vraiment important c'est que la participation
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de ces secteurs soient très actifs et qu'ils aient une participation financière en faveur de l'enseignement des mathématiques du secondaire car c'est aussi leur propre intérêt si on va
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avoir un enseignement de mathématiques de qualité il va être nécessaire de financer les enseignants de mathématiques du secondaire pour qu'ils continuent leur engagement dans leur classe et qu'il n'envisage pas de
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changer de métier je vous remercie merci [Musique]
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