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[Musique] recherche porte sur les question de philosophie et d'éthique de la psychiatrie qu'elle propose d'abordé par la philosophie féministe des sciences
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que j'ai déjà pu moi vous mentionner lors de ma conférence vous allez en entendre parler un peu plus et l'épistémologie sociale elle s'intéresse notamment au problème de la médicalisation de la catégorisation des injustices épistémiques et du
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P et elle va nous présenter des éléments de ses recherches doctorales qu'elle a bien sûr poursuivi là au cours de de son post dooctorat voilà je te laisse la parole à Marie merci eludi merci beaucoup tout le
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monde d'être d'être présent sur zoom ou ou en présentiel euh donc merci pour l'invitation je vais partager mon PowerPoint à l'instant euh donc je commence donc comme
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le dit je travaille sur bon plusieurs plusieurs thématiques qui sont liées à la psychiatrie notamment la médicalisation qui le fait de considérer certaines conditions comme appartenant au domaine
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médical et donc lié à ce thèmeel aujourd'hui ce dont je vais parler c'est la définition du concept de trouble mental qui est au centre de du manuel diagnostique et statistique
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des troubles mentaux qui euh pour ceux et celles qui ne saaient pas euh ce qu'on appelle un peu la bible de la psychiatrie am nord-américaine au sens où c'est dans le fond le manuel qui contient toutes les
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toutes les toutes les catégories diagnostiques utilisé en psychiatrie principalement nordaméricaine mais il y a de la diversité sur quel genre de d'outil diagnosti on utilise à travers le monde mais en tout cas moi étant
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basé basé au Québec c'est l'outil qui est utilisé le plus souvent donc c'est celui qui m'intéresse donc sa je vais vous parler du concept de trou mental puis je vais poser la question est-ce que le trou mental ce concept con là il
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est objectif et on va réfléchir ensemble un peu à qu'est-ce que ça veut dire pour un concept pourou une théorie scientifique d'être d'être objectif donc le c'est le plan pour aujourd'hui mais si on on va dans dans davantage de
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détails concernant le plan de de la séance ce que je vais faire c'est que d'abord je vais vous présenter un bref historique la controverse qui a touché la définition du trou mental en psychiatrie euh pour comprendre un peu
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pourquoi on s'est posé la question qu'est-ce que le trou mental euh en ensuite je vais vous présenter des positions plus philosophiques faire un vraiment bref tour d'horizon sur le les
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positions philosophique et leur problème et ensuite je vais proposer une solution qui a été la mienne dans ma tête puis que je défends toujours je vais vous la proposer puis je Seris curieuse d'avoir vos retours sur cette proposition donc
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voilà donc on commence avec l'historique de l'émergence du questionnement sur la définition du trumental ok donc faut savoir que euh
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autour des années 50 60 et avant euh la psychiatrie est davantage orientée vers des approches psychosocial psychoanalytique et dans ce cadre làà il y a pas à proprement parler de
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définition officielle du trou mental c'est-à-dire que la psychiatrie a pas nécessairement senti le besoin de définir avec vraiment des des des frontières clair qu'est-ce que c'est que le trou mental où ça commence où ça
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s'arrête euh par contre euh au tournant des années 60 70 euh la psychiatrie devient la cible de de plusieurs critiques euh ces critiques là viennent un peu de
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toute part et visent différents éléments de la psychiatrie euh donc on peut penser à certaines critiques qui visaient l'efficacité des traitements en psychiatrie ou dans les années 670
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plusieurs patients euh étaient simplement institutionnalisés c'estàd il était comme enfermés sur on veut dans les hôpitaux mais il y avait pas à proprement parler de de traitement disponible et efficace qui allait guérir
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les patients comme on pouvait le voir dans d'autres branches de la médecine qui elle se dotait tranquillement de de moyens technologiqu pour guérir euh donc la psychiatrie semble moins efficace que le reste de la médecine c'est un premier
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problème et euh les conditions dans dans lesquelles sont se trouvent les patients euh sont aussi critiqué donc on compare souvent les les euh les conditions de vie des
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patients à aux conditions d'une prison donc il y a toutes sortes d'enjeux éthiques et politiques qui apparaissent au tournant des années 60 70 et qui remettent en question entre autres la psychiatrie comme une branche légitime
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de la médecine et comme une toutes ces critiques là remettent en question également son statut scientifique euh donc ça c'est un peu le le la situation dans les années 60 70
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maintenant ce qui m'intéresse moi c'est euh deux éléments historiques qui ont favorisé l'émergence de du questionnement spécifique sur la définition du trou mental et donc là vraiment c'est c'est des mouvements qui
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sont classiques dans la littérature en hisire de la psychiatrie sur pourquoi on s'est posé la question du trumental donc je vous je vous les rapporte donc premier moment c'est ce qu'on appelle le mouvement antipsychiatrique donc le mouvement antipsychiatrique est très
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très hétérogène mais il y a une critique qui est super importante pour l'émergence du questionnement sur le trou mental c'est ce qu'on appelle la thèse de la pathologisation de la déviance sociale donc il y a de plus en
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plus d'auteurs qui euh accuse la psychiatrie de pathologiser et de rendre pathologique euh des États qui sont simplement dev viiant socialement ok comme par exemple euh on pourrait penser
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à un exemple que que que j'utilise souvent c'est le le végétarisme et le féminisme ont déjà été considérés comme des troues mentaux OK et donc là c'est c'est ce ce genre de chos là dont parle
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le mouvement antipsychiatrique est-ce que en faisant ce genre de mouvement là de pathologisation la psychiatrie est pas en train de pathologiser la simple déviance sociale et d'utiliser un peu son statut scientifique médical pour
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contrôler des individus dans la société euh une une une façon de que certains auteurs ont ont eu de de parler de ce phénomène là c'est par l'introduction du concept de mythe de la
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maladie mentale ok donc plusieurs auteurs notamment Stas ont défendu que le concept de maladie mentale était simplement un myth qui au sens où il y aait rien de scientifique derrière le concept ça serait seulement
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la projection de valeurs social et culturelle dominante euh donc ça évidemment si le mouvement antipsychiatrique a raison ça remet en question le statut scientifique de la psychiatrie au sens où on a envie de dire que la psychiatrie ressemble davantage à un outil politique à un
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outil scientifique h deuxème moment historique qui explique l'émergence des questionnements sur le trouble mental c'est euh la crise entourant le diagnostic d'homosexualité donc avant
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1973 l'homosexualité est considéré comme un trouble mental c'est considéré comme une perversion de l'instinct sexuel après 1973 l'homosexualité va être retirée du
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DSM et donc va être ce qu'on appelle dépathologisé sera plus considéré en tant que tel comme une comme une maladie mentale euh par contre même si on peut saluer disons ce ce ce mouvement là de dépathologisation
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de l'homosexualité la raison pour laquelle on dépathologise l'homosexualité euh c'est parce que il y a eu un gros mouvement euh de pression euh pour les droits des personnes homosexuelles pour retirer
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l'homosexualité des diagnostique en psychiatrie et donc là encore une fois l'espèce de suspicion euh entourant le statut scientifique de la psychiatrie euh demeure au sens où euh si c'est vrai que c'est des groupes de pression qui
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expliquent pourquoi certaines catégories se retrouvent dans le DSM euh où est la science là-dedans ok donc encore une fois ce mouvement là REM en question le statut scientifique euh de la psychiatrie euh et là juste pour juste
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pour résumer euh ce que je viens de dire pour que ça soit clair euh pour tout le monde dans le fond ce genre de de mouvement là a eu plusieurs impacts euh d'une part ça reconnaît l'influence des valeurs sociales et culturelles sur les catégories psychiatriques et sur notre
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conception euh médicale du trou mental euh ça soulligne le besoin d'une définition claire de trou mental euh surtout pour le cas de de l'homosexualité hein si euh euh si comme science vous êtes accusé que votre
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concept est flou que vous pathologiser la déviance sociale et cetera euh ben pour vous défendre si vous voulez défendre que le trouble mental est une est un concept scientifique ben vous devez définir qu'est-ce que c'est ok
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donc c'est comme si le VI conceptuel entourant le concept de trouental dans le DSM était comme pointé euh ciblé par ces critiques là ça met en évidence le problème de vide conceptuel de la psychiatrie sur son concept de trou
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mental et aussi ça met en lumière l'urgence de fonder le caractère scientifique de la psychiatrie par son concept de trou mental donc là d'une certaine façon étant donné toutes ces critiques là la psychiatrie doit se défendre elle doit prouver qu'elle est une science au même titre que la que le
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reste de la médecine OK et donc elle la psychiatrie américaine tente de répondre à ces critiques là notamment en produisant une définition formelle du
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trumental dans le DSTM et donc donc à partir de 1980 elle va élaborer une une définition qui va rester à peu près la même de 1980 à aujourd'hui et on peut
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lire ensemble la définition euh donc il y a CIN dans cinq éléments mais on va s'attarder davantage sur certains de ces éléments là mais donc pour le DSM le trou mental c'est un syndrome caractérisé par des perturbations
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cliniquement significative ces perturbations reflètent un dysfonctionnement dans les processus psych ique biologique ou développementaux euh ces perturbations sont généralement associé à une importante détresse ou un handicap dans
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les activités sociales professionnelles et autres la la perturbation n'est pas une réponse prévisible ou culturellement approuvée à un stress ou une perte et ces perturbation là ne sont pas simplement des comportements euh
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socialement déviant n'expriment pas seulement un conflit entre l'individu et la société donc ça fait beaucoup d'éléments mais euh par la suite il y a des philosophes travailleurs social qui se sont intéressés à cette définition là
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puis il ont fait ressortir donc deux critères euh importants sur lequel je vais m'attarder donc euh au fond ce que le DSM nous dit ce que lappcat américaine nous dit à partir de 1980
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c'est que le Trô mental euh c'est quelque chose qui cause un préjudice en terme de détresse ou de handicap euh mais c'est aussi quelque chose qui euh n'est pas seulement la détresse ou du handicap qui euh suggère la présence
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d'une dysfonction d'une perturbation quelque chose euh cloche chez la personne et c'est pour ça qu'on parle de trouble mental par contraste avec d'autres choses qui pourraient causer des préjudices par exemple ou la
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détresse par exemple la pauvreté peut causer préjudice détresse mais on pense pas qu'il y a une dfonction derrière derrière la pauvreté donc donc il y a ces deux éléments là et ce qu'il faut bien voir quand on fait l'historique de
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cette de cette définition là c'est qu'on c'est que le la notion de dfonction ici elle ser vraiment euh la psychiatrie dans sa tentative dans sa quête de retrouver son statut scientifique ok donc en introduisant la notion de
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dysfonction euh la psychiatrie pense introduire une notion scientifique donc indépendante des valeurs et donc elle vient d'une certaine façon répondre aux controverses qui ont entouré son statut scientifique et bien fonder le carè le
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caractère scientifique de la psychiatrie en introduisant ce concept de dfonction qui est perçu comme scientifique et indépendant des baleures euh je passe rapid ement là-dessus on pourra en discuter si ça vous si vous en avez
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envie pendant la période de de question mais euh en ce qui concerne les deux éléments centraux de la définition du DSM euh l'idée queun trouble mental doit causer un préjudice un handicap c'est
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plus ou moins accepté dans la littérature on pour dire qu'il a un consensus mais l'idée que la dysfonction est une notion scientifique indépendante des valeur et qu'elle peut fonder le caractère scientifique la psychiatrie
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est beaucoup plus débattu donc il a eu euh beaucoup beaucoup de critiques qui ont été élaborées contre cette idée-là mais ce qu'il faut voir j'en parlais un petit peu tantôt quand je présente les positions philosophiques c'est que si la
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notion de dysfonction euh n'est pas ne peut pas assurer le statut scientifique de la psychiatrie mais la psychiatrie peut pas vraiment répondre à ces critiques qui ont euh qui ont euh visé sa SCI sa son caractère scientifique euh
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donc c'est quand même il y a quand même un enjeu là pour la psychiatrie puis pour ses ses ambitions prétendre au tytes de science euh si cette notion là échoue dans ses ambitions de fonder le caractère scientifique de la psychiatrie ben la psychiatrie a pas de fondement
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scientifique ce qui peut apparaître problématique euh ok je passe peut-être rapidement là-dessus euh je fais juste mentionner au passage que je présente l'émergence du débat
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comme un débat historique donc il y a certains facteurs qui ment à l'émergence d'un débat la psychiatrie réond et cetera mais je voudrais pas suggérer par là que euh le débat est plus d'actualité que c'est seulement un débat historique
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aujourd'hui il y a encore des débats sur qu'est-ce que c'est qu'un trou mental est-ce que même le trou mental existe comme concept ou est le meilleur concept que qu'on devrait utiliser en psychiatrie puis juste pour vous mentionner deux manifestations de ces
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déb plus contemporaines une première manifestation c'est la critique de la surmédicalisation des problèmes normaux de vie qui est un peu différent des critiques historique l'idée aujourd'hui
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de de plusieurs personnes c'est que on remet pas vraiment en question existence des trou mentaux donc on pense pas nécessairement que le trou mental est un mythe on pense que la psychiatrie est allée trop loin euh dans dans euh ce
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qu'elle considère être de son de son domaine ou de son ordre ok donc on plusieurs personnes vont dire que la psychiatrie est un concept de TR mental trop inclusif qui a un enjeu de démarcation entre le normal et le
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pathologique mais que la psychiatrie a conçu comme pathologique des choses qui devraient pas l'être qui sont en dehors du euh du pathologique euh vous avez peut-être déjà vu ça avec euh déjà entendu parler de ça avec euh euh le
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TDAH le trouble d'attention avec euh hyperactivité euh il y a plusieurs personnes qui disent que pour plusieurs enfants notamment diagnostiquer avec ce ce ce trouble làà euh mais en fait c'est pas du tout un trouble c'est juste une
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une façon normale de vivre qui est plus tolérée en société mais ça devrait pas être considéré comme une pathologie donc juste pour vous mentionner que encore aujourd'hui ce genre de de débola existe puis vous avez peut-être aussi
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vu ce genre de chosl on entendu ce genre de choslà il y a aussi des des mouvements de personnes qui ont reçu un diagnostic qui euh refuse l'idée que leur condition est déficitaire c'est sûr
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que dans le déct mental il y a l'idée de dysfonction de déficit quelque chose tourne pasond chez l'individu il y a des approches alternatives à ça notamment motivé par des personnes qui ont reçu un diagnostic euh qui remettent en question
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cette idél qui mais dans le fond les conditions diagnostiquées par la psychiatrie sont peut-être différentes minoritaires mais elles ne sont pas pathologiqu déficitair donc vous allez voir ça beaucoup par exemple avec le diagnostic de
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l'autisme avec aussi les personnes qui font l'expérience de psychose donc qui entendent des voix on dire mais c'est pas nécessairement dysfonctionnel c'est juste une façon différente de se rapporter au monde il y a pas de raison
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de pathologisme donc je vous j'en pas dans les détails ici c'est juste pour vous mentionner que ces déb existent et donc que la question la définition du umental est toujours d'actualité ok euh
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mais donc disons que dans l'historique où est-ce qu'on s'est laissé on disait que la la psychiatrie ne en tout cas fait face à certains problèmes au niveau
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de sa définition du TR mental notamment au niveau de la dysfonction et ça ça a intéressé beaucoup les philosophes de la psychiatrie les philosophes de la médecine donc il en philosophie il y a comme un un grand débat qui a visé la
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définition de la santé de la maladie et donc la santé mentale maladie mentale et généralement on parle de trois positions clés dans le débat donc le naturalisme la position hybride et le normativisme
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je vais vous présenter une reconstruction du débat il il y aurait d'autres façons de le faire là je que pour mettre en lumière certains éléments qui moi m'intéressent j'utilise cette cette cette reconstruction ok donc pour
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les philosophes l'un des enjeux principaux de la définition euh du trou mental c'est la place le rôle des valeurs sociales et culturelles dans la définition OK et ça fait un lien vraiment avec comment
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les comment le débat a émergé réellement en psychiatrie hein c'est ça qu'on qu'on on accusait la psychiatrie euh de pathologiser la déviance sociale de d'être victime des pressions des des des
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des groupes de patients ou des groupes pour les droits des personnes homosexuelles donc l'enjeu c'est est-ce que la psychiatrie a comme concept de TR un concept qui est fondé sur les valeurs sociales et culturelles pour plusieurs
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personnes si c'est le cas ben c'est un problème pour la psychiatrie h donc euh reconstruction du débat sel selon deux approches principales l'approche objectiviste des fonctions naturelle qui
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est défendu notamment par Christopher bors et aussi par Jérôme wckfield pour eux ultimement la démarcation entre le normal et le pathologique est fondé sur euh sur la nature ok avec cette idée de
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dysfonction donc si on est capable d'identifier dans la nature c'est quoi une fonction c'est quoi une dysfonction on va être capable de sortir la psychiatrie de ces problèmes parce que dans le fond on va dire ben la notion de dysfonction c'est indépendant des
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valeurs sociales et culturelles donc c'est correct la psychiatrie a pas de problème de scientificité de l'autre côté vous avez plusieurs auteurs autristes qui défendent l'idée que la définition de la santé de la maladie
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compris la santé et la maladie mentale c'est toujours ultimement fondé sur des jugements de valeurs sociaux euh culturel subjectif et cetera euh donc vous avez deux positions une position qui dit le TR mental euh c'est en
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regardant la nature qu'on peut savoir où est-ce que ça s'arrête et vous avez l'autre approche constructiviste normativiste qui dit euh le trou mental ça s'arrête là où les valeurs sociales et culturelles veulent que ça s'arrête euh il y a des problèmes
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avec chacune des approches euh vous avez un euh pour le pour l'approche objectiviste des fonctions naturelles le principal euh problème identifié c'est que même si cette approche là dit que
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les la dysfonction est absolument indépendante des valeurs scientifiques et cetera de ça on pourrait savoir que par exemple euh je sais pas moi entendre des voix c'est anormal parce que la nature nous dit que c'est anormal dans
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les faits euh c'est pas si facile que ça d'utiliser la notion de dysfonction sans référence ultimement à des valeurs fait comme toute une littérature qui a critiqué cette idélà
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que la notion de disfonction était indépendante des valeurs euh il semble que presque toujours on utilise des valeurs pour tracer la ligne le normal pathologique euh fait ça c'est la les
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problèmes qui ont été pointés pour l'approche objectiviste des fonctions naturelles euh l'approche constructiviste elle euh la critique est un peu différente on dit ah c'est peut-être vrai en fait que les valeurs sont ultimement ce qui nous permet de
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tracer la ligne entre le normale et le pathologique or dire ça nous aide pas du tout à répondre euh au CR critique qui avait visé la psychiatrie pu son statut scientifique ok dansune certaine façon ça donne raison aux critiques qui ont
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visé la psychiatrie qui disent que la psychiatrie possiblement pathologise la déviance sociale et cetera donc l'approche constructiviste donne pas de d'outil à la psychiatrie pour défendre son type de science d'une certaine façon
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elle va avec les critiques qui ont visé la psychiatrie elle elle elle enoî le pas euh donc plusieurs philosophes face à ce débol là puis je sais pas si vous voyez les dates là mais parle des
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premières élaboration de ces positions là dans les années 1970 jusqu'à aujourd'hui donc le débat c'est structuré comme ça entre l'approche objectiviste des fonctions naturelles l'approche constructiviste puis à partir des années 2010 il y a
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plusieurs auteurs qui se sont mis à dire euh on dirait que le débat fait face à une Impa on a deux positions elles ont leur elles ont leur faiblesse mais on est comme pas capable de passer pardessus euh et donc c'est la question
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qui m'a intéressé moi dans ma thèse euh comment dépasser l'pposition ok on a deux positions qui semblent intéressant ente mais elles ont toutes deux leurs problèmes comment on fait pour dépasser ça et la piste de solution qui me semblé la plus prometteuse c'est celle que j'ai
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descendu défendu pardon c'est l'introduction euh de ce qu'on appelle les modèles sociaux de l'objectivité scientifique pour penser cette tension entre F et valeur sur la définition de la santé mentale donc les modèles
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sociaux de l'objectivité scientifique prennent au sérieux la thèse de la construction sociale de la connaissance et celle de la nature perspectivée de la connaissance euh et donc ça ça pourrait sur moin être intéressante intéressant
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pardon pour réfléchir à l'objectivité de la psychiatrie euh parce que ça nécessite pas de la psychiatrie qu'elle soit absolument indépendante des valeurs pour être une science donc je
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vous en dire un petit peu plus c'est la troisème partie de mon exposé je vais vous en dire un petit peu plus sur qu'est-ce que ça veut dire les modèles sociaux l'objectivité scientifique euh donc voilà donc on peut passer à ça est-ce que l'objectivité sociale est une
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solution potentielle au débat fait valeur euh qui structure euh la question de la définition du strumental euh donc euh pour bien
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comprendre un peu qu'est-ce que vise ces ces théories de l'objectivité sociale on peut réfléchir au rôle des sciences dans nos sociétés euh donc c'est intéressant quand même de voir que euh malgré toutes
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sortes de de de de problèmes de controverses qui ont qui ont ont touché la science au cours des dernières années la confiance que les citoyens ont envers la science semble assez inébranlé ok au
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sens où la science a toujours dans nos sociétés une certaine autorité puis une certaine légitimité quand la science produit des connaissances on la croit OK puis une façon d'expliquer cette autorité et cette légitimité que que la
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science a dans nos sociétés euh c'est de dire ben dans fois la science elle nous donne euh des connaissances sur des faits objectifs empiriques du monde euh et ça ça on y croit et donc tu sais par exemple la science nous permet d'aller
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sur la lune la science nous permet de guérir certaines maladies et cetera euh et donc la science nous nous la science produit des faits utiles mais ils sont utiles parce qu'il décrivent le monde tel qu'il est et donc c'est pour ça
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qu'on croit à la science et c'est pour ça que la science a cette autorité ultime h si vous pensez que la science a cette autorité là parce qu'elle décrit le
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monde tel qu'il est c'est possible que vous adoptiez ce qu'on appelle la conception traditionnelle de la science où vous dites ben dans le fond la science elle est indépendant des valeurs elle prête uniquement des faits empiriques
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c'est la science est impartiale ça ça ça décrit les choses vous adoptez probablement la conception traditionnelle de la science il faut savoir que cette conception traditionnelle de la science a été critiqué à partir des années 90 même un
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petit peu avant notamment par ce qu'on appelle la philosop philophie féministe des sciences euh et euh la philosophie féministe des sciences a développé une conception alternative de la science euh qui dit que la science est pas
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absolument indépendante des valeurs en fait il y a plein de moments où la science est influencée euh par les valeurs et que ce n'est pas un problème donc c'est une position assez radicale si on accepte la conception
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traditionnelle de la science euh mais ce que la conception alternative de la science dit c'est que les valeurs peuvent être admises en science euh si leur présence est euh régulée et quand on pense à plein de sciences euh
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sciences biologiques sciences médicales sciences les euh il s plus écologiques social mais c'est clair je vais vous donner des exemples tantôt c'est clair qu'il y a des valeurs qui sont euh présentes euh mais ça fait pas des
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sciences biologiques médicales sociales écologiques euh ou environnementales euh des mauvaises sciences ok c'est juste il faut se doter d'outil pour faire face aux valeurs plutôt que de considérer ces sen comme justement des plusud au euh ok
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juste un petit exemple qui est un exemple classique de la philosophie féministe des sciences c'est ce qu'on appelle la saga du sperme euh puis ça donné ça mais est vraiment aussi euh beaucoup beaucoup d'autres exemples dans
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les années 90 2000 qui ont été discutés euh pour donner du poids à cette idée que euh en fait les valeurs imprègent un peu euh les sciences qui touchent aux êtres humains donc qu'est-ce que c'est la saga
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du sperm euh c'est euh dans principalement défendu par Martin en 91 euh c'est l'idée que avant les années 90 euh quand on s'intéressait au processus
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de reproduction euh puis notamment à cette idée de fécondation euh on décrivait euh les spermatozoïdes comme des guerriers valeureux qui allait euh euh qui allait aller féconder l'ovule
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passive et endormi euh donc il y avait tout un langage métaphorique entourant cette idéelà de de de fécondation euh très encrp dans un langage guerrier où évidemment les les les spermatozoïdes
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masculins étaient les guerriers et le vu était cette espèce de chose passive qui n'attendait que l'œuvre des spermatozoïdes pour pour se réveiller un peu comme la belle voie d'ormant des choses comm ça puis à à partir en tout
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cas tant les années 90 notamment avec l'arrivée de plus de de femmes en science on s'est rendu compte que ce langage là était un peu biaisé et que ce
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biais là masquait la réelle interaction entre le vUle et le spermatozoïde qui expliquait réellement euh la fécondation OK et donc euh autrement dit c'est comme si le langage guerrier avait euh empêcher les scientifiques de voir qu'en
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fait le le processus de fécondation est beaucoup plus interactif et il demande l'action euh à la fois de lovu et du stomatisé et donc c'est un exemple qui est donné généralement en philosophie féministe des sciences pour montrer que
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euh euh dans des Ben dans des sciences comme la les sciences biologiques les sciences médicales C certaines valeurs certaines représentations sociales peuvent s'infiltrer et participer à l'élaboration de
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connaissance et donc quelle serait la thèse de la philosophie féministe des sciences par rapport à ça euh pas nécessairement que les les valeurs ici sont euh font de la des sciences biologiques ou des sciences de la
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fécondation par exemple des mauvaises sciences mais que il y a pas eu de mécanisme satisfaisant pour euh identifier les valeurs en jeu puis exclure cell qui des problématiques des
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des représentations euh un peu archaïques des genres ok donc euh je je dirais pas plus sur l'histoire de de de la philosophie féministe des sciences
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sur cette valeur en science euh parce que je vois le le temps qui passe et euh je veux qu'on ait du temps pour les discussions mais euh je je veux juste faire le lien he parce que vous vous dites peut-être
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pourquoi pourquoi il nous parle la saga du perme on parlait Duom mental euh mon idée dans dans dans ma têse mon intuition dans ma têse c'est que euh cette idé làà de distinction la conception traditionnelle de la science
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la conception alternative de la science peut être porteuse euh fructueuse en philosophie de la psychiatrie notamment sur la question du traumontal euh pourquoi parce que j'ai l'impression que plusieurs auteurs dans leur acharnement
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à défendre l'idée que la notion de dysfonction doit fonder la définition suum mentale euh parce que c'est la seule façon de sauver la psychiatrie quand à son rôle quant à son statut scientifique s'inspire un peu de la
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conception traditionnelle de la science qui dit mais la seule façon pour des sciences d'être des bonnes sciences et d'exclure toutes les valeurs sociales et culturelles euh selon moi c'est pas la seule façon pour les sciences d'être des bonnes sciences il y a d'autres façons
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notamment défendu par la conception alternative de la science qui en philosophie de la psychiatrie en tout cas quand j'ai fait ma thèse qui était peu peu Explorer mais selon moi très prometteuse pour ce genre d'interaction
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fait valeur qu'on retrouve euh en euh en psychiatrie en médecine en SCI social et ok donc de vision de la science et moi ce que je défends c'est que la conception alternative de la science est en fait ce qui peut nous permettre de comprendre ce qui se passe en
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psychiatrie dans plein de cas notamment dans la définition ok je pense que j'aurais pas le temps de d'aller en profondeur dans toutes ces théories là de l'objectivité sociale je vais juste vous en présenter une dans ce
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que j'essaie de faire c'est de montrer comment cette théorie l'objectivité sociale pourrait s'appliquer en psychiatrie au concept de Trent euh et donc cette conception de l'objectivité sociale est encrée dans ce qu'on appelle
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l'empirisme féministe plusieurs autr sont ont défendu cette cette approche là hen Longin Louise Anthony Ly Nelson donc pluss aut moi c'est
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longenau la théorie longen qui qui qui m'a inspiré davantage et donc supposons que j'utilise ces théories de l'objectivité sociale
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euh en science en général qu'est-ce que ces ces théories là défendent elles disent ben étant donné qu'il y a autant de valeurs social et culturell dans la science il faut penser à un concept d'objectivité qui va pouvoir adresser ou
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faire face à cette présence de valeur là sans demander leur élimination donc c'est ce que fait le concept d'objectivité sociale euh il dit que dans fond cette théorie dit que les processus sociaux de production de
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connaissance sont ce qui nous intéresse et on doit formater ou designer les communautés scientifiques pour pour qu'une ce que l' je appelle une critique interubjective transformatrice puisse opérer et qu'est-ce que c'est là
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vraiment en deux mots la critique intersubjective transformatrice c'est l'idée qu'il faut que la communauté scientifique puisse identifier et critiquer les valeurs problématiques et s'assurer que les
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valeurs qui guident la la science sont les bonnes pour que la science puisse être objective donc autrement dit la critique subjectif transformative donne des ressources pour critiquer les valeurs en science sans nécessairement attendre la science qu' qu'elle élimine
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l'ensemble des de l'influence des valeurs sociales et culturelles sur son travail h long genau défend euh de manière un petit peu plus explicite dans détail comment on peut parvenir à une une
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critique inter subjective transformatrice elle développe des normes de l'objectivité sociale euh donc elle dit notamment que les communautés scientifiques doivent avoir des espaces de critique ouverts pour que les gens puissent justement amener euh certaines
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critiques vis-à-vis si on prend l'exemple la saga vis-à-vis justement les métaphores problématiques qui euh fondaient la science la fécondation euh il faut aussi que les communautés scientifiques
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intègrent la critique et soient pas seulement tolérante à la critique donc autrement dit si quelqu'un formule une bonne critique d'une théorie scientifique ben la communauté scientifique doit s'engager dans cette critique pas seulement permettre l'expression de l'idée mais aussi
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s'engager avec avec l'idée euh il doit y avoir des standards euh partagés et euh et public donc la communauté scientifique doit être explicite et transparente sur qu'est-ce qui est une
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bonne science quels sont les standards de validation par exemple dans une science et cetera et une autre norme c'est l'égalité d'autorité intellectuelle tempérée euh toutes les personnes qui ont une expertise sur la
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science en question indépendamment de leur appartenance à des groupes sociaux genre race peu importe peuvent participer à la science donc il faut pas autrement dit une façon vraiment plus explicite de dire c'est qu'il faut pas
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de discrimination euh dans la science qui compte c'est l'expertise la capacité à participer euh intellectuelle la capacité intellectuelle à participer à l'élaboration scientifique euh pas l'appartenance à des groupes sociaux ok
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maintenant si on applique tout ça à la psychiatrie et au à la définition du trum mental euh l'idée qu'il faut retenir c'est que dans le fond les structures par lesquelles les structures les institutions les comités les euh euh
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les les les les les mécanismes de révision par exemple du DSM donc les structures par lesquelles le trum mental va être défini et les trum mentaux classifiés doivent permettre la critique intersubjective transformatrice donc il
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faut qu'il a c'est ce genre de mécanismes là qui sont capables d'identifier les valeurs en jeu et les critiquer pour que la psychiatrie puisse prétendre à son type de science donc je veux vraiment
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insister là-dessus l'idée c'est que la psychiatrie peut-être une science légitime si elle se dote de structure pour faire face aux valeurs qui probablement influenceent une grande
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partie de son appareillage euh théorique et empirique ok euh quelt-il euh je pense que je vais passer euh je vais passer ça euh j'avance un petit peu
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euh donc si on va être un petit peu plus concret puis on réfléchit ok ben comment on pourrait dans le réel appliquer euh ces normes he qui sont un peu abstraites là les normes de l'objectivité euh social euh puis si on pense à au DSM la
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définition du trum mental euh une première chose qu'on peut noter c'est que dans les structures de révision du DSM du manuel diagnostique et statistique des TR mentau il y a pas à
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proprement parler en tout très peu de structure pour évaluer les valeurs potentiellement en jeu dans la définition du concept de trou mental mais aussi dans les dans les dans les diagnostics spécifiques donc une
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possible solution si on s'inspire des modèles sociaux de l'objectivité ça serait de créer des panels ou des comités responsables d'ident ier les valeurs et d'identifier les valeurs dans les catégories diagnostiqu et dans la
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définition du strum mental et donc le rôle du panel du comité c'est de rendre explicite les valeurs en jeu et potentiellement les critiquer et potentiellement aussi de suggérer des moyens pour minimiser les conséquences
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préjudiciables anées par la définition si donc l'idée là vraiment c'est que si on pense à une définition socialement construite et objective du trou mental ben il faut des processus des structures qui permettent la critique
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interubjective transformatrice notamment une une façon concrète d'avoir ça ben ça sera justement un panel un institution comme un panel un comité qui permet de faire ce genre de chose ok je passe
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aussi rapidement là-dessus j'en arrive à mon à ma conclusion pour qu'on puisse discuter h donc euh simplement pour résumer un peu ce que je viens de dire dans la
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présentation euh donc on avait un problème au départ avec avec la définition du trum mental hein le le problème céit la tension entre faille et valeur dans la définition qu'est-ce qui détermine euh qui est notre mental
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est-ce que c'est notre la projection de nos valeurs sociales et culturelles ou est-ce que c'est les faits scientifiques euh puis une intuition derrière ce débat là c'est que si jamais c'est les si jamais c'est les c'est
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c'est les valeurs sociales et culturelles qui déterminent le contenu de la définition du concept de trou mental mais c'est un problème pour la psychiatrie parce qu' peut pas être une science parce que les sciences so pas infenté par les valeurs la part des théories de l'objectivité sociale je
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pense en psychiatrie mais probablement dans d'autres sciences c'est que les valeurs ont leur place en psychiatrie si elles sont explicites et régulées et donc implication de ça elles ont leur place dans la définitionrummental s'il y
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a des structures qui permettent euh de les réuler donc conclusion une définition socialement construite et objective du trumentale est possible h donc encore une fois pour être super
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explicite la la selon moi les théorie de l'objectivité sociale ce sont des c'est une solution au problème la scientificité la psychiatrie la psychiatrie peut être influencée par les
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valeurs sociales et culturelles sans perdre son statut de bonnees Scien ni son objectivité ça permet de dépasser l'opposition naturaliste normativiste ou
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théorie des fonctions objectiviste et constructivisme que j'ai présenté au début ça permet de dépasser ça parce qu'on justement dans ces modèles là de la science on a pas depposition re fait valeur on a une intégration des fait des valeurs euh mais c'est intéressant ça
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implique aussi certaines injonctions vis-à-vis de la psychiatrie contemporaine comme je l'ai dit précédemment la en tout cas du moins pour le DSM il y a pas à proprement parler de structur officiell qui
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permettent d'identifier les valeurs qu'on pourrait considérer problématiqu et de les les réguler euh donc si la psychiatrie américaine pe être une bonne
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science elle devrait répondre aux normes de l'objectivité sociale donc se doter de ces structures h c'est intéressant je pense de d'utiliser ces théories de l'objectivité sociale parce que ça ça permet de
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réfléchir à de nouvelles questions pour la psychiatrie la philosophie de la psychiatrie euh donc un des éléments dont j'ai que j'ai pas beaucoup discuté euh dans la présentation mais qui est intéressant pour les théories de
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l'objectivité sociale c'est que euh une des tes de de de l'ongin puis l'empirisme féministe c'est que plus vous avez une communauté scientifique diversifiée plus vous allez être capable d'identifier puis de critiquer les valeurs qui sont en jeu parce que tout
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le monde n pas la même perspective donc les gens sont plus capables de voir les valeurs qui sont en jeu donc ça permet de réfléchir ben dans fond à quel quel genre de communauté scientifique on voudrait avoir en science puis en
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psychiatrie comment penser la diversité euh aussi deuxème question Quels sont les meilleurs mécanismes structurels ou institutionnels qui permettent de parvenir à les bonnes décisions sur les valeurs en science comment s'entendre
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pour des valeurs he un autre enjeu évidemment qu'on admit la présence des valeurs en science c'est que Ben tout le monde n pas les mêmes valeurs et comment on fait pour accommoder les désaccords sur les valeurs euh que faire lorsque la diversité l'inclusion en science mène à
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des accords importants peu la même la même idée euh puis ça c'est une question qui m'intéressait plus en tant que philosophe de la psychiatrie est-ce que d'autres débat en philosophie de la psychiatrie pourrait dépasser grâce aux de l'objectif pr donc voilà je m'arrête
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là merci beaucoup pour pour votre attention ça va me faire plaisir de de discuter avec vous merci merci beaucoup Anne-Marie pour pour ton extrosé alors donc là pour les questions on a du coup on peut
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prendre des questions à la fois dans la salle au quel cas la personne ne vient devant mon écran ou bien donc sur zoom au quel cas la personne pe se signaler en en en levant la main moi je sais que
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j'ai beaucoup beaucoup beaucoup de questions mais je ne suis pas du tout prioritaire pour les poser donc euh est-ce qu'on a des questions là déjà dans la salle il y en a donc il y en a ben vas-y Fran si tu veux descendre on a
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une première question je laisse l'étudiant rejoindre mon écran bonjour merci pour la présentation euh je voulais savoir par rapport à la dépathologisation de l'homosexualité
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est-ce que vous pourriez donner un peu un historique est-ce que par exemple il y a un panel qui a été impliqué euh comme vous en parliez à la fin et comment est-ce que ça a été justifié
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aussi que bah ça avait pas lieu d'être dans la psychiatrie voilà c'est juste une norme oui question c'est vrai que je suis passée très vite
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là-dessus mais donc en fait c'est assez intéressant parce que justement la la la psychiatrie en tout cas les l'association psychiatrie américaine qui est en charge de la révision du DSM et
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donc la lisation de l'homosexualité dans ce cas-là euh avait pas de de structure officielle pour justement entendre la la voix les voix des personnes homosexuelles à l'époque donc comment ça s'est passé c'est que les les les
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groupes les représentants de euh de groupe de de lutte pour les droits des personnes homosexuelles ont fait des manifestations par exemple devant les locaux euh devant les les les les les les les conférences de l'association de
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psychiatrie américaine don il y a eu vraiment des moyens de pression au sens classique du terme manifestation lobbying et cetera mais une chose qui est intéressante aussi c'est que dans l'association de psychiatri américaine
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il y avait des psychiatres homosexuels qui ont eux aussi pris la parole pour défendre l'idée que que l'homosexualité était pas une une pathologie et dans F il y avait pas de mécanisme structurel
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explicite mais c'est quand même arrivé à cause de moyen pression traditionnelle et aussi de la présence d'une certaine forme de diversité en psychiatrie où justement les les personnes homosexuel pouvaient attester de leur propre expérience puis c'est intéressant aussi
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parce que la justification de la pathologisation de l'homosexualité à l'époque euh c'était l'idée que l'homosexualité est pathologique parce que nécessairement elle mène à une vie
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moins heureuse euh donc les gens mais si qui pas de S puis aujourd'hui on le sait mais c'est comme si c'était un billet euh sur qu'est-ce que serait la vie d'une personne homosexuelle puis justement le fait que dans la dans la
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dans la composition de l'association de psychiatri américaine il y avait des experts psychiat qui pouvaient attester que c'était pas du tout vrai pour eux ça a donné quand même beaucoup de poids aux revendications un peu plus
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communautaire en tout je pas parler longtemps mais c'est ça mais donc si on remonte si on fait l'historique un peu de ce momentl en particulier c'est comme ça que ça s'est passé c'est quelqu'un pour dire ah mais
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c'est quand même possible de de voir qu' a des valeurs en jeu euh malgré la présence de mécanismes euh structurel c'est juste que tu sais je pense que ça prend ça prend beaucoup euh beaucoup plus de moyens euh puis potentiellement
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il y a des valeurs qu'on va pas voir parce qu'il y aura pas cette organisationlà qui va se mobiliser pour faire voir la la euh l'existence de valeur je sais pas si ça as réponds à la
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question euh vas-y oui ouici c'est vraiment comme un héritage un peu de Stonewall de actup tout ça des choses des organisations comme ça ben c'est oui c'est c'est un bon parallèle en fait
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mais c'est en fait actop est venu après dans le fond il y avait parce que dans fond là on est comme dans les années 70 70 il y a l'émergence des mouvements de lutte pour les droits féministes euh
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euh les les droits des personnes homosexuelles les droits des personnes racisé par exemple donc tout ça émerge dans les années 60 70 donc c'est sûr qu'il y a comme une mobilisation déjà en place qui permet groupe de pression pour
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les droit des personnes homosexuelles d'aller justement pointer une cible comme la pathologisation de l'homosexualité euh puis après ça actop justement euh surf sur cette mobilisation déjà existante pour après
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ça faire valoir d'autres types de droits notamment l'accès au traitement par exemple pour le sida ce genre de chos oui merciok euhil y a est-ce qu'il y a des questions
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sur sur zoom j'en ai plusieurs je vais en poser qu'une hein pour le moment euh euh j'aimerais ouais je vais commencer par donc tu as mis en avant que euh les valeurs ne sont pas
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forcément euh enfin je sais pas refaire tout ton exposé mais sur la question de la régulation des valeurs est-ce que euh réguler les valeurs c'est équivalent à chercher à uniformiser le champ
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disciplinaire euh et donc à quel point est-ce que ce ne serait pas qu'un vu pieux dans un contexte tout la psychiatrie aujourd'hui pas seulement pour des raisons du coup de de de valeur
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mais aussi pour des enfin VO des valeurs qui sont aussi épistémiques et pas seulement non épistémiques aujourd'hui la psychiatrie est complètement désunifiée elle est elle est plurielle donc voilà ma question c'est un petit peu là ce ce ce quelle tension il peut y
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avoir entre régulation des valeurs et pluralité de fait de la psychiatrie au-delà de la question des valeurs ouais c'est une hyper bonne question eu ben c'est la question du pluralisme là
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c'est ça puis il y a plein de formes de pluralisme en philosophie des sciences mais celui-là il vient complexifier la donne parce que c'est un pluralisme des valeurs qui s'ajoute à plein fores de pluralisme pluralisme éthodologique par exemple ce genre de chos là
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euh puis c'est vrai que dans les travaux des pionnières de la philosophie féministe des sciences cette question là elle se pose moins parce que l'objectif c'est plus de de
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démontrer l'existence de valeurs en sence puis de montrer des cas historiques où la présence de diversité a permis d'identifier les valeurs en sens fa que c'est vrai que les théories en tout cas dans les années 90 2000 sont
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vise moins à répondre aux problèmes du pluralisme parce que c'est comme pas le principal il y a des choses plus urgentes à régler pour les philosophes féministes des sens dans les années 90 notamment démonttrer qu'il y a des valeurs en sens qui était pas du tout
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gagné gagné d'avant fait ça fait que fait moi je dirais que là moi je me suis beaucoup inspirée de de longgenud euh il y a qui est une empiriste féministe il y a un autre courant majoritaire en
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philosofit ministre des sciences qui est le la théorie du St Point la théorie du point de vue situé euh qui disons je pense les deux font face à ce genre de problème làà puis je pourrais
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pas dire qu'il y a comme une réponse consensuelle en philosophie féminisation sur l'enjeu duuralisme ce que je peux dire c'est que c'est un c'est un débat d'actualité
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euh parce que c'est ça en tout cas moi personnellement si on parle juste de la psychiatrie j'avoue j'ai réfléchi au pluralisme pour moi le pluralisme est nécessaire en psychiatrie euh si parce qu'il y a plein de il y a plein de
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besoins euh qui puis il y a plein de valeurs puis fa je pense qu'il y a vraiment de la place pour un pluralisme des valeurs en psychiatrie mais c'est ça est- que puis une fois que ça c'est dit comment le le le mettre en pratique
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étant donné la structure uration des sciences on sait que les sciences psychiatries en tout cas en Amérique du Nord sont dominés par le DSM comment c'est possible de penser un pluralisme s'il y a une domination d'une approche théorique je pense là j'ai vraiment pas
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de réponse euh mais c'est en tout cas juste pour dire c'est je pense c'est vraiment une bonne question c'est intéressant de de réfléchir je sais pas si toi-même tu as des des pistes ou euh euh bah non je dis pas encore de piste
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hein parce que c'est c'est aussi un de une de des grandes questions que que je me pose mon avait un petit peu parlé moi je me questionne aussi sur la question de de la de la technique et la possibilité de parler de la pluralité de
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la psychiatrie au regard de la de la diversité des techniques qu'elle utilise et compris du coup la diversité des des techniques de classification et comment est-ce que les enfin pour pour moi pour le enfin au stade où j'en suis de mes réflexions pour moi les la question des valeurs elle vient juste mettre encore
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plus de complexité dans dans tout ça et est-ce qu'on aura un modèle ou des des propositions de de méthodes de régulation des valeurs et de la pluralité y compris au regard de la pluralité des techniques enfin voilà je je sais pas encore comment tout ça va
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pouvoir prendre for mais euh c'est une question qui est qui est passionnante et je serais très très contente qu'on puisse rééchanger là-dessus euh et avancer ensemble là-dessus avec plaisir Xavier tu voulais poser une
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question merci beaucoup pour votre exposé j'avais deux questions euh qui vont prolonger un peu la question d' Lodi la première porte sur les sur les valeurs enfin les deux vont porter sur les valeurs mais de deux points de vue
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différents euh la la première donc porte sur les valeurs alors vous avez bien montré que votre euh votre sujet c'est c'est comment dépasser cette opposition fallacieuse entre l'objectivité et la
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présence de valeur dans ce dont on parle la psychiatrie donc ça c'est très convainquant et mais vous parlez enfin mais pas mais je enfin je constate vous parler de valeur sociales et culturell or quand il est question de médecine et
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de valeur il peut être question d'autres registre de valeurs par exemple des valeurs vitales chez un ou bien les valeurs épistémiques et euh je je veux dire par là si on on se réfère à d'autres domaines comme ceux dont on a
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parlé ailleurs notamment ce matin dans la conférence de la fin de la matinée si on regarde la concérologie bon ben il y a clairement des des choix épistémiques qui sont fait dans qui ont été faits à un moment donné en disant par exemple
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qu'en regardant le niveau génomique c'est là qu'on va euh pouvoir produire des connaissances nouvelles et donc on va mettre en place des technologies qui vont permettre d'analyser de façon étendu ce ce niveau de complexité du vivant peut-être au détriment d'autres
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donc il il y a de vrais choix épistémiques donc première question quelle place pour ces valeurs qui sont pas enfin pas pas complètement dépourvu de dimension sociale et culturelle mais qui sont proprement épistémique dans votre analyse de cette ce
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dépacemententre valeur et objectivité et puis l'autre l'autre question qui est connexe euh c'est alors c'est une déformation institutionnelle peut-être ou professionnelle c'est que nous on regarde cette question des valeurs par le prisme de la technique ou
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des techniqu qui les rendent effectives ces valeurs qui contribuent à les rendre opérationnelles et du coup je comme j'ai pas entendu ça dans votre dans votre passionnant parcours historique et et et
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dans votre analyse euh je me demandait quelle place on pourrait faire justement aux techniques de la psychiatrie euh dans la promotion de certaines valeurs qui serait pas du tout antinomique de la
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fabrique de l'objectivité qui serait bien présente dans la SA psychiatrie dans sa dimension fabrique de savoirs Scien euh mais qui impliquerait une analyse des techniques en tant que ell
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rendent ses valeurs effectives ou des valeurs sociales psychologiques enfin culturell on on a toute une littérature sur la façon dont les techniques peuvent implémenter et rendre effective opérationnelle des valeurs de toutes de
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toutes sortes vous voyez donc deuxème question connexe de la première c'est la place de la technique dans dans cette réflexion sur objectivité et valeur ouais c'est deux très bonnes questions euh pour répondre à la PR première donc
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la ben la distinction valeur épistémique valeur non épistémique puis quelle est la place des valeurs épistémiques c'est intéressant parce que c'est vrai que en en pour pour le pour la la question de la définition duum mental c'est vrai que
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pour moi l'intérêt était davantage côté social culturel moins épistémique mais dans la littérature en philosophie féministe des sciences notamment h Longin a des articles vraiment intéressant où elle ben peut-être que
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peut-être vous savez en fait mais des des des articles vraiment intéressants sur l'idée que même la distinction épistémique non épistémique est pas si claire je dire ça peut être utile pour
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penser certains cas spécifiques mais fait l'argument que parfois pour faire un pour prioriser une valeur épistémique par rapport à une autre productivité par rapport à la CL
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productivité par rapport à esthétique là ou comment qu'on appelle ça élégance d'une théorie par exemple ben souvent ce qui va motiver le choix entre les deux ça va être justement une valeur sociale et culturelle par rapport
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à une autre le rôle de la science dans la société quel est son rôle puis justement si on pense que la science doit produire des connaissances utiles mais peut-être on va vouloir une une priorité des valeurs épistémiques qui sont davantage tourn vers la
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productivité plus que par l'élégance le et ceera fait là j'ai pas de j'ai pas de réponse absolue par rapport à la place des valeurs épistémique non épistémique mais en tout cas une des thèses qui est défendu par les les philosophes féministes des sciensces c'est que la
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la distinction entre les deux en tout beaucoup plus une interaction entre les valeurs épistémiques puis les valeurs non épistémiques que ce qui a été défendu avant l'émergence de la philosophie ministre des
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sciences mais peutêtre mais c'est ça je pense que vos questions sont quand même liées parce que c'est vrai qu'on aurait tendance à penser que par exemple dans les l'émergence des techniques peut-être que les questionnement sont
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davantage en tout cas que l'influence des valeurs est davantage épist éistémique que non épistémique mais ça dépend ce qu'on veut dire par technique j'aiim c'est un terme vague qui peut qui peut vouloir dire beaucoup de choses
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mais une chose qui m'intéresse je sais pas si on pourrait considérer ça comme une technique mais m'intéresse à l'approche des la médecine basée sur les évidences puis comment on on on évalue
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l'efficacité de certains traitements par rapport à d'autres puis j'ai l'impression que ce débat là a été beaucoup structuré par cette idé là de bon quelle valeur épistémique est en jeu puis comment on
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hiérarchise les preuves dans le fond dans en médecine mais que justement on a un peu laissé de côté l'idée que Ben même dans cet appareillage là de production de de preuv il y a des il y a
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des choix qui sont liés à des valeurs sociales et culturel moi je m'intéresse à la l'évaluation de l'efficacité du support par les paères en en médecine mais c'est juste la définition support par les Pères puis comment on va
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opérationnaliser ce concept là pour moi il y a vraiment l'influence des valeurs sociales et culturell à l'œuvre mais c'est comme si céit un peu laissé de côté tout c'est un nouveau champ de recherche qui souvre pour moi là tout ce ch de la médecine basée sur les
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évidences mais mon postulat méthodologique c'est qu'il va y avoir des valeurs sociales culturel souvent masqué parce qu'on s'y est pas intéressé que j'imagine que dans le développement d'autres formes de
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technique mon hypothèse biaisé par mon intérêt pour la philosop des sen c'est qu'on va trouver en tout cas ça serait très surprenant que dans les techniques qui sont issues de sciences biologiques
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médicales et cetera il y ait pas d'influence de valeur sociale et culturel voilà mais je veux pas en dire plus c'est un nouveau projet pour moi mais euh mais ouais en en en fait pardon je juste une une précision euh merci de
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votre réponse qui qui qui est claire mais euh ma question elle était plus sur le en fait le le le statut des des valeurs et valeurs sociales culturelles bien sûr que dans les valeurs
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épistémiques qui a a une composante non épistémique des des des choix de valeurs haute mais mais c'était pas ça le le le le cœur de ma question ma question c'était est-ce que je la reformule est-ce que on risque pas finalement
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d'essentialiser euh les valeurs sociales et culturel euh euh alors que bah ce qu'on sait bien c'est que ces valeurs sont comme les valeurs épistémiques sont travaillées sont opérationnalisés à
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travers des processus alors des processus qui sont effectivement euh euh à travers des collectifs à travers des pratiques maisi impliquant aussi des techniques euh voilà donc c'était plutôt le le statut de la référence à ces
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valeurs et le statut de ses valeurs elles-mêmes euh dans dans l'explication ou en tout cas dans le l'analyse de la psychiatrie et de ses évolution c'est c'est ce risque d'essentialisation des valeurs o où on va faire la valeur si
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vous voulez le une sorte d'ex enfin de source d'explication euh ou de ce à quoi il faut se euh se se référé comme ce qu'il faudrait clarifier en soi comme s'il y avait des valeurs en soi qui agissaient
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euh à travers les pratiques des médecins à travers les les pratiques scientifiques et les savoirs qu'il produisent et cetera donc c'est c'est plus le statut de des valeurs ouais ok non j'ai j'ai vraiment j'ai mieux compris merci ben je pense c'est
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vraiment un bon point en fait je pense que vous avez probablement raison que un peu dans comme dans ma réponse à elodi je pense que c'est il y a une explication historique à ça au sens où il fallait tellement démontrer
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l'existence des valeurs qu'on s'est moins intéressé à d'où viennent-elles dit c'est vraiment juste elles sont là que faire euh puis les mécanismes ou en tout cas l'intérêt aux structures de
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production ont plus visé les mécanismes de production du savoir moins les mécanismes de production des valeurs fait je trouve c'est vraiment une bonne question j'avais jamais pensé à ça comme ça mais je pense que c'est vrai que il y
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aurait du travail à faire aussi qu sont les mécanismes de production des valeurs puis qu'est-ce qui peut mal aller ou bien aller peu importe dans dans ses mécanisme là c'est intéress faudrait que
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je réfléchisse davantage franchement j'ai pas de j'avais jamais pensé à ça comme ça donc j'ai pas de réponse spontané mais ce que je trouve intéressant dans les les approches pragmatistes plus contemporaines de la science c'est
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justement enfin si on se réfère à oui il y a pas de valeur en soi y a des processus de valuation qui sont situés qui sont contextualisés qui sont instrumentés aussi et je pense je je vous rejoins dans ce que vous venez de dire ce qui est intéressant c'est de
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d'examiner ces mécanisme c'est processus très concret de fabrique des valeurs en même temps que de fabrique des savoirs qui permet d'éviter justement la référence à ce qui serait un corpus de
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valeur sociale culturelle essentialisé et qui viendrait déterminer un peu les prise de position dans le champ psychiatrique enfin voilà ouais je pense que c'est vraiment c'est c'est vraiment
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une question porteuse parce que c'est ça je pense que la philosophie féministe des sciences en peut-être pas toujours mais souvent c'est elle a comme une limite au sens où étant donné de son ses intérêts elle
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arrive souvent à dire ben ok il y a il y a des valeurs parfois il y a des désaccords de valeurs puis voilà puis elle fait un c'est plus une analyse descriptive des valeurs en jeu pu là elle dit ben après ça il faut débattre
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des valeurs décider lesquelles sont les bonnes lesquelles sont moins bonnes j'avoue c'est vrai que là c'est peut-être étant donné que c'est des personnes qui ét davantage formé en philosophie des sciences peêtre moins en tout en théorie des valeurs ce genre
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de chos là c'est vrai qu' a peut-être une vision naïve de la valeur comme quelque chose d'abstrait qu'il faut faudrait tendre vers la bonne valeur ou que ouais c'est assez intéressant je sais en tout cas là c'est vraiment hors
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de mon expertise mais je sais qu'il y a certaines théorienne la philosophie féministe des sciences qui ont défendu des approches euh des valeurs comme la valeur peut être prouvée par
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exemple une une valeur peut être meilleure qu'une autre puis on peut le prouver euh fait je sais que ça existe mais là j'avoue j'ai pas moi c'est pas ouais en tout cas votre question M fait
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me donne me donne à penser puis à lire davantage fa que c'est c'est c'est super peut-être que éventuellement j'auris une réponse plus détaillé euh à ça merci beaucoup en tout cas etce tu il y a des
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questions oui alors on a des vas-y tu peux venir on a une questionelle euh alors euh j'ai un peu du mal à la formuler mais en gros euh on a vu que la présence justement de valeurs dans la
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science en fait c'est les valeurs sont présentes dans la science et on vous l'a montré à travers d'exemples historiques mais juste fait justement est-ce que le fait par exemple de renforcer la présence de valeur dans la science sachant que la science elle est aussi
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liée à des enjeux économique politique notamment au niveau des financement de la recherche ben en fait ça créait pas des problèmes en fait de prédominance de certaines valeurs liées à des groupes particuliers justement des groupes
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peut-être dominants et du coup en fait est-ce que ça du coup est-ce que au final ça ça créerait pas l'effet inverse à la place de mettre en valeur la pluralité des valeurs est-ce que ça plutôt ça ça ça réduirait pas les valeurs de la science à des valeurs
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spécifiques établies par un groupe dominant ouais c'est une super question euh ouais c'est intéressant hein c'est s il y a des il y a des réactions à la philosophie féministme des sciences qui
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ont dit en fait la philosophie féministe des sciences elle a peut-être pas nécessairement démontré pleinement que les les valeurs était légitime dans le fond ce ce qu' dit c'est les valeurs sont présentes puis puis là étape
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supplémentaair les valeurs sont présentes les éliminer est quasi impossible donc faisons avec puis dontons-nous de mécanisme pour pour faire face aux valeurs dans le fond mais il y a certaines personnes qui ont dit
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ben la philosophie féministe des S a été extrêmement convainquante pour montrer qu'il y avait des valeurs à l'œuvre mais est-ce que on on les veut est-ce qu'on veut conserver les valeurs euh là il y a peut-être un un élément supplémentaire à
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ajouter que j'ai pas présenté dans la dans la présentation euh qui que dans le travail la philosophie féministe des sens il y a certaines thèses qui ont été élaborées qui montrent selon moi de manière assez convaincante que dans
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plusieurs cas on on on ne peut pas exclure les valeurs euh si on le fait on n pas un tout cohérent c'est-à-dire qu'on peut pas explier là je je ve pas je jeux faire une réponse courte mais
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disons que quand on reconstruit des théories scientifiques si on exclu les valeurs il y a des liens logiques qui nous manquent que les valeurs sont ont vraiment c'est comme une espèce de pièce du puzzle puis si on n pas la valeur le puzzle est pas complet puis là j'entre
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pas dans les détails mais ça vaut vraiment la peine de de de s intéresser si cette thèse là est vrai c'est elles ont raison les les philosophes féministes des sciences de dire ben il faut faire avec les valeurs parce que
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elles sont un maillon central des théories scientifiques c'est qu'on peut pas s'en échapper mais cela étant dit je pense que la question est pertinente au sens où même si elles ont raison puis
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même si le un des maillons de des théories scientifiques c'est les valeurs après comment éviter que les valeurs dominantes soient les soient celles qui influencent la production euh scientifique est-ce que
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comme l' le défend par exemple la diversité dans la science est suffisant c'est je pense qu'il y a certaines critiques qui ont été lancées à hlè longinau euh justement en disant
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ben juste la diversité en elle-même est probablement pas un mécanisme assez fort pour éerscer ces rapports de pouvoir qui sont structurant dans tin communauté ces rapports de pouvoir là vont probablement être structurant aussi dans les
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communautés scientifiques fait comment on fait face à ça et là c'est ça moi je pense qu'il y a la les théories féministes de de l'objectivité en tout cas historiquement
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se sont moins intéressés à ces rapports de pouvoir là euh puis là c'est peut-être à la philosophie politique d'entrer euh dans le débat parce que les philosophes politiques ont pensé à ce genre de
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rapport de pouvoir de domination comment les éviter et cetera mais c'est ça je pense que peut-être que la philosophie féministe des SCI s'est moins montrée intéressée à ce genre de structuration spécifique de comment faire face au rapport de pouvoir en science
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h puis c'est ça je pense que ça ça mérite d'être complèté faè question parce que c'est vrai que en tant que tel les outils sont pas nécessairement là puis je pense qu'il y a moyen de compléter avec d'autres théories
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politiques merci beaucoup on a encore un petit peu de temps pour une à deux questions est-ce qu'il y a d'autres questions là dans la salle non moi j'en ai encore eu ah si
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vas-y vas-y VO vas-y merci beaucoup pour votre présentation j'avais une toute petite question je me demander si justement il y avait déjà eu des tentatives euh donc
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vous avez parlé euh par exemple de de panel et qui pourrait aider éventuellement à identifier des valeurs sous-jacentes à certaines catégories du DSM et donc je comprends que voilà c'est
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c'est une proposition mais je me demandais si vous avez connaissance de tentative de ce type euh voilà ces dernières années ouais c'est c'est c'est c'est une bonne
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question euh puis quand même à la à la décharge de de l'association de psycatrier américaine sont quand même ces association là est assez réactive aux critiques puis donc une des critiques ça a été l'exclusion de
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certains groupes de ces structures puis tranquillement es sont en train de mettre en place des des mécanismes d'inclusion euh fait que oui fait qu'il y a des il y a des il y a des tentatives une tentative qui qui me vient à
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l'esprit c'est le fait que pour le pour le moment ben une tentative mais qui pourrait être amélioré mais il y a un représentant de patient sur le Conseil administratif de l'association de psychiatrie américaine après faut voir
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que la l'association de psychiatrie psychiatrie américaine c'est des centaines de personnes il y a un représentant officiel quand on parle justement de rapport de pouvoir puis de comment structurer les les associations c'est cl que un contre des centaines
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qu'on ne pas inversé le rapport de PO mais fait ça c'est une chose à laquelle je pense c'est l'inclusion il y a une une une autre façon d'inclure là qui est que dans le fond quand les en fait les quand ils
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réviseent le dessm il y a des ébauches de modifications qui sont euh publiées en ligne puis euh dans fond les non expert peuvent aller euh dire des faire
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des commentaires sur les ébauches fa ça c'est une autre façon dans le fond d'avoir une forme de dialogue après c'est un mécanisme consultatif qui a zéro poids c'est-à-dire que c'est c'est dans les il y a des rapports qui sont
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publiés après sur comment les les différents comités se sont intéressés à ces à ces commentaires là euh c'est un peu aléatoire il y a des
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comités qui sont super intéressés par les par les commentaires du public donc là on a vraiment des évidences que ils ont pris les commentaires ils ont intégré ils ont réfléchi à ça euh mais de manière générale il y a pas vraiment de mécanisme qui s'assure que les
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commentaires sont euh euh sont on transmis puis aussi il y a plein de problèmes avec l'enjeu du commentaire parce que c'est n'importe qui qui peut venir euh euh euh s'exprimer euh mais on pourrait
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vouloir que tu sais certains groupes s'expriment plus que d'autres notamment les patients euh fait tout il y a plein il y a plein de de choses à dire sur différents mécanismes puis il y a un autre comité qui a été créé euh je pense
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que c'était dans le dans le dsm5 qui é publié en 2013 c'est un comité euh comment il appelle ça euh la santé publique un affaire comme ça puis je pense que c'est peut-être là où
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il y a le plus de place pour des discussions sur les valeurs au sens où il s'intéresse à quelles vont être les implications sociales de changement dans les critères diagnostique par exemple si on enlève un
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critère diagnostique quel va être le l'implication sociale mais dans le fond comment ça fonctionne c'est que le le comité est après dans le fond dans les étapes c'est comme le comité
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scientifique qui révise les évidencesbl qui fait des recommandations puis là le comité santé publique va voir qu'est-ce qui a été euh qu'est-ce qui a été proposé et c'est sûr que c'est aussi une
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c'est la dichotomie reste au sens où tuas les d'abord les évidences scientifiques puis après le comité de santé publique alors qu'on pourrait imaginer des processus plus interactif où euh les valeurs sont peut-être
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identifiées dès le début enfin j'arrête pourrais en parler longtemp j'arrête ma réponse mais oui tout cas la réponse c'est oui il y a des initiatives quand même je pense qui sont
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pas aussi idéal que qu'est-ce que moi je défends mais après je pense que c'est aussi important de faut que les structures conviennent aux institutions là dans le fond je
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pense qu'il y a des raisons qui motive les les concepteurs de tes processus là de faire comme ça mais c'est vrai que sur les aspects c'est insatisfaisant en même temps ça démontre quand même une une volonté en fait d'être réceptif à
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une critique euh non psy quiatr fait que ça je pense que c'est euh ça je pense que c'est bien merci beaucoup c'est bien merci je pense qu'on va pouvoir s'arrêter là on
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arrive à la fin de du créneau qu'on s'était donné donc merci encore Anne-Marie de t'être rendu disponible depuis le Québec c'était passionnant à la fois la présentation et et la discussion merci encore
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merci beaucoup
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