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bonsoir bienvenue ça vous regardant direct un grand témoin historien ce soir Jean garrigue bonsoir spécialiste de l'histoire politique vous publiez chez thaïlandi et l'Élysée contre Matignon le couple infernal de la 5ème République on
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va en parler on est ensemble pendant une heure pour décrypter l'actualité de ce jeudi 12 janvier d'actualité ce soir se joue dans l'hémicycle en ce moment même les députés des pâtes du port de l'uniforme à l'école dans le cadre de la
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niche du rassemblement national Brigitte Macron figurez-vous et favorable ça n'est pas passé inaperçu à leur bonne ou mauvaise idée pour gommer les marqueurs sociaux faire respecter la laïcité dans les collèges lycées on en débat dans un
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instant avec nos invités puis aux alentours de 20h15 les partis prises de nos affranchis et puis le bourbon Express nouveau rendez-vous avec Elsa montanava l'histoire du jour à l'Assemblée vous êtes prêts je suis prêt Jean garrigue c'est vert ça vous regarde
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c'est parti on y va [Musique] tous en uniforme figurez-vous que le débat est oui fait son chemin à
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l'Assemblée si tous les élèves étaient habillés pareil certains députés y compris dans la majorité ivoire la solution au problème de l'école laïcité longueur de la jupe voile disparité
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sociale mais tyrannie des marques bonsoir Andrea cottara merci d'être avec nous vous êtes le porte-parole du rassemblement national le RN je le disais discute en ce moment même dans l'hémicycle de cette proposition de loi
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qui dont il est à l'initiative qui vise à rendre obligatoire le port d'une tenue uniforme c'est le terme dans le texte dans les établissements publics Sylvain Maillard député de renaissance va nous rejoindre dans un tout petit instant il
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a quelques votes à garantir manifestement dans l'hémicycle et lui fait partie d'un groupe de réflexion sur le même sujet bonsoir Carole aux herbib et merci d'être là vous êtes proviseur
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adjointe du lycée Voltaire à Paris et puis membre de l'exécutif du syndicat national des personnels de direction de l'éducation les chefs d'établissement entre autres et puis bonsoir Yannis roder ravi de vous retrouver visage
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familier de cette émission vous êtes professeur d'histoire-géographie en Seine-Saint-Denis et membre du conseil des sages de la laïcité c'est intéressant parce que pas mal de signalements sont en lien avec avec le
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sujet dont on va parler ce soir évidemment Jean garrigue on a besoin de regarder l'historien c'est un vieux débat c'est le moins qu'on puisse dire vous intervenez quand vous voulez mais je vais d'abord donner la parole à mon camarade Stéphane blackovski pour son
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billet pour nous planter le décor il a 200 secondes pour nous expliquer pourquoi justement ce débat revient au Palais Bourbon le chrono de Blacko tout de suite bonsoir Stéphane bonsoir vous m'avez vu remettre mon micro dans la poche non je
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ne crois pas vous ne l'avez pas vu non mais là vous vous insistez je vais finir par le voir c'est à vous alors on a perdu quelques secondes mais si j'ai bien compris le débat ce soir c'est sur le retour de l'uniforme à l'école moi
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j'ai 55 ans donc pour être honnête c'est quand même pas la première fois que je vois surgir ce débat dans l'actualité bon par exemple en 2017 je vous rappelle que c'était une proposition du candidat Fillon la présidentielle et à l'époque l'idée ironisait un peu en disant c'est
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franchement pas nouveau cette histoire d'uniforme donc si ça sentait déjà un peu le réchauffé en 2017 cette histoire qu'est-ce qu'on va dire en 2022 franchement moi je trouve que le meilleur truc c'est le coup du serpent
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de mer c'est un serpent de merdé à te dire regarde on a fait un photo du phénomène c'est un truc qui surgit de temps en temps on s'excite ça redescend dans les profondeurs et ça revient donc on peut le voir avancer 2004 Xavier darkos et le premier à lancer l'idée
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2009 Sarkozy reprend cette histoire dans son plan banlieue 2015 alors ça c'est la première proposition de loi c'est l'UMP qui fait cette proposition de loi 2017 je l'ai dit c'est François Fillon qui fait ressortir 2018 nouvelle proposition
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de là c'est plus le MP ça a changé c'est devenu les LR entre temps 2020 cette fois-ci c'est quelques députés isolés de la majorité qui tentent le coup et puis on arrive en 2022 voilà où c'est le RN qui fait ressortir ce bon vieux serpent
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de mer alors quel est le but du RN moi je vous dirais que globalement c'est de pas comme toujours chercher là respectabilité donc ils enfourchent ce bon vieux cheval de bataille de la droite en disant voyez ils disent à droite nous on dit pareil on pourrait
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s'entendre d'ailleurs ce matin il y avait Jean-Philippe Tanguy qui était sur Inter et on peut pas dire qu'il était très très remonté pour faire respecter coûte que coûte la laïcité on l'écoute les signes distinctifs de religieux par exemple si vous avez un uniforme qui est
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correctement appliqué par définition ne peuvent pas exister donc je ne vois pas comment il pourrait y avoir une exception à ça d'avoir une petite croix un petit signe religion une petite main de fatma ça n'a jamais été un signe croisé même une petite main de fatma tant que
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c'est sur le uniforme ça les dérange pas plus que ça donc c'est cette entreprise de respectabilité donc en fait ceux qui sont plutôt de la majorité c'est les absents c'est la majorité parce que figuru qu'il y a quelques députés de
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renaissance qui eux étaient favorables d'ailleurs Figaro se fait un plaisir de détailler cette histoire je précise que normalement ils nous rejoint on croise les doigts Sylvain Maya oui voilà Sylvain Mayer qui est donc en photo lui il s'est fait il avait pas soutenu
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officiellement mais Figarol a mis en photo parce que c'est le premier vice-président du groupe dont quelqu'un m'important dans le groupe et qu'il était plutôt favorable au port de l'uniforme bon mais là où ça se complique c'est que donc les députés Renaissance sont plutôt pour en revanche
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le gouvernement alors là pas question au gouvernement on est très ferme on est catégorique le Nissan à l'école c'est non on écoute Premier ministre je ne veux pas de loi sur ce sujet imposer le port de l'uniforme à tous les élèves
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c'est non je sais pas si vous avez entendu comme moi là j'ai cru comprendre que PAP and Guy était contre l'uniforme à l'école mais en fait c'est pas si clair il est contre mais en même temps chacun fait un peu ce qui lui plaît on
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écoute en revanche les établissements ont toute liberté par une modification de règlement intérieur pour imposer s'il le souhaite une tenue scolaire je sens votre impatience à
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débattre rassurez-vous je conclus finalement la seule dans la majorité qui est très ferme très claire sur la question de l'uniforme c'est Brigitte Macron ce matin regardez dans Le Parisien elle dit ouais moi je suis plutôt pour le port de l'uniforme à
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l'école donc le besoin de respectabilité du rassemblement national est-elle aujourd'hui qu'ils en sont à s'aligner sur les positions de Brigitte Macron donc il y a un thème de débat là parce que le RN est devenu de caniche de Brigitte Macron je sais que c'est pas
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votre sujet uniforme ou pas uniforme il y a des bas je merci beaucoup je vais vous donner la parole dans un tout petit instant mais on va quand même prendre la température dans l'hémicycle ce débat il est en cours Andrea cottarac vous n'êtes pas député c'est pour ça qu'on attend
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Sylvain Maillard bonsoir Marion Becker est-ce que vous êtes avec nous depuis la salle des quatre colonnes Marion vous avez suivi la discussion qui a commencé il y a un peu plus d'une heure quel est l'ambiance et on est on ce soir écoutez
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c'est une ambiance assez tendue nous en sommes à l'examen des amendements cet article unique de cette proposition de loi donc du rassemblement national pour rendre l'uniforme obligatoire à l'école alors cette proposition de loi elle a
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très très peu de chances d'être adopté évidemment le rassemblement national va la voter et seul les républicains la soutiendront la droite mais ils ne sont que trois sur les bancs de l'hémicycle ce soir eux ils voient un outil
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pédagogique essentiel pour lutter contre les inégalités sociales mais ce sont bien les seuls à gauche l'opposition et forme et ferme on parle d'un uniforme pour cacher la haine de la différence qui ne résout pas les les inégalités
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sociales pour la nuque le comprenaissances devrait également voter contre même si quelques députés sont favorables à l'uniforme mais il refuse formellement de voter un texte venant du
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rassemblement national à l'image du député Sylvain Maillard qui votre raconte mais qui préparait avec d'autres députés une proposition de loi venant de son groupe du groupe Renaissance à noter
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quand même l'absence remarquée du ministre de l'éducation nationale papenda dans l'hémicycle ce soir et puis l'interview aux Parisiens de Brigitte Macron s'est invité dans l'hémicycle
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notamment dans l'intervention en discussion générale du député de la nup Paul Vanier qui s'est étonné de cette interview le jour même ou cette proposition de loi du rassemblement
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national et étudier dans l'hémicycle et débattus Marion Becker merci beaucoup Marion cottarac votre groupe donc le rassemblement national revient avec cette proposition de loi qu'est-ce qui
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vous permet de penser que c'est une solution franchement on voit que c'est pas forcément très concluant là où ça ça a été expérimenté notamment à Béziers ou bien à Provins non d'abord l'uniforme existe déjà dans notre pays puisque je
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rappelle que en département comme la Martinique à l'uniforme à l'école vous avez d'autres pays de l'Union européenne comme nos voisins belges qui ont l'uniforme les Indiens bref un nombre de pays conséquents maintenant
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on a surtout un état du pays qui est le suivant c'est que d'abord un deux tiers des Français sont favorables à l'uniforme qui n'ont pas uniforme nationale comme vous l'avez dit mais uniforme par rétablissement 60% exactement 63% exactement nous avons
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vu qu'il y a aujourd'hui 11 millions de pauvres qu'il y a une inégalité sociale énorme dans notre pays qui se traduit dans les cours de récréation par de la violence par de la moquerie voir par du harcèlement d'ailleurs le représentant
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du gouvernement a commencé par cela en indiquant qu'un élève c'est ça avec l'uniforme vous pensez que c'est possible les moqueries on va limiter le harcèlement à l'école et puis
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troisièmement un habit commun permet juste pour comprendre ça peut limiter de la violence vous savez ça permet d'avoir un sentiment commun dans un établissement ça permet d'être à égalité ça permet
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d'éviter visuellement sur la forme une forme de moquerie une forme de différence sociale entre les élèves la classe est un endroit où chaque élève apprend ou un élève essaye d'avoir une
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conscience libre et absolue éclairé sur le monde et non pas uniquement sur une moquerie ou sur des différences sociales vous savez l'école c'est un pilier de la République l'égalité c'est un une valeur centrale de la
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République française je suis d'abord très étonné que la gauche n'y soit pas favorable la gauche a déjà abandonné la lutte des classes aujourd'hui elle est favorable à la lutte des marques et puis il y a une réalité du pays si je peux me permettre qui est quand même assez
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importante au-delà du caractère social c'est le caractère laïque mais aujourd'hui propose d'aller dans d'abord sur cette question du marqueur social parce que voilà Carole derbib on entend
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depuis ce matin voilà au moins la tenue unique l'uniforme permettrait d'éviter cette tyrannie des marques on peut en faire un élément d'égalité voire d'équité d'abord rappeler quand même que
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excepté dans quelques départements ultramarins l'uniforme n'est pas dans la tradition de de l'école républicaine alors est-ce que c'est un moyen mettre un uniforme serait-il un moyen de lutter
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contre les inégalités nous on en est pas nous chef d'établissement que je représente on en est pas du tout persuadé il y a d'autres marqueurs sociaux on peut mettre les élèves en uniforme mais il y aura toujours un
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cahier un stylo une montre qui sera d'une des baskets un sac à dos un téléphone portable il y a plein d'autres marqueurs plutôt que de nous attacher à cette question de l'élégance des apparences est-ce qu'on pourrais pas
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plutôt travailler sur les questions de fond comment est-ce qu'on lui contre les inégalités sociales et scolaires comment est-ce qu'on élève nos élèves comment est-ce qu'on les amène voilà la réussite scolaire c'est ça c'est ces questions de
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fond qu'on doit qu'on doit traiter et comment est-ce qu'on continue de faire ce qu'on a toujours fait de la pédagogie et de l'éducation que ce soit sur les questions de laïcité mais que ce soit aussi sur les questions de tenue donc pour vous c'est une fausse bonne idée
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clairement c'est pas la priorité il y a d'autres marqueurs il y a d'autres choses vous enseignant c'est le Saint-Denis professeur d'histoire-géographie vous avez des collégiens classes de troisième c'est l'adolescence la vie quelle place il a
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dans une classe quand on a 13 14 ans aujourd'hui la bille il a son importance parce qu'effectivement les collégiens se regardent regardent leurs vêtements regarde la manière dont ils sont
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habillés mais néanmoins je pense que parce que je suis à Saint-Denis les élèves le regardent peut-être moins que dans certains quartiers ou dans certains quartiers peut-être plus bourgeois là on regarde on regarde
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ce que tu as de la marque est-ce que est-ce que c'est est-ce que c'est est-ce que ça brille ce que tu as mes élèves souvent n'ont pas les moyens ni d'avoir de la marque ni de faire que ça brille donc on est on est moins je crois encore
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je suis pas un expert en habit en habit des jeunes mais je crois qu'on est moins soumis à cela en tout cas dans mon établissement c'est l'impression c'est l'impression que j'ai bonsoir Sylvain
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Maillard très attendu sur ce plateau député Renaissance député de Paris alors on essaye de comprendre votre position parce que si j'ai bien compris dans l'hémicycle là le principal article sur l'uniforme a été rejeté c'est ça c'est
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pour ça que je suis en retard d'ailleurs je voulais absolument vous avez voté contre voilà le principe même de ce texte porté par le rassemblement national pour quelle raison est-ce que c'est une raison principe contre le RN
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ou c'est parce que vous êtes hostile à l'uniforme on ne dit pas le retour puisqu'en fait jamais eu de difforme on verra avec Jean Gary en France vous êtes hostile sur le fond ou sur le parti qui le porte peut-être une position un peu plus compliquée que celle là parce que
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vous avez moitié trop personnel d'ailleurs c'est connu je suis plutôt favorable à l'uniforme ce que l'on ne veut pas d'ailleurs c'est on a travaillé dessus avec Jean-Michel Blanquer il y a quelques années parce que c'est un marronnier ça revient régulièrement
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dans le débat quelle est la situation si vous voulez que ça fonctionne il faut que l'ensemble de la communauté éducative de l'établissement soit favorable à l'uniforme c'est-à-dire les enseignants les enfants les parents
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d'élèves et la direction de de l'école donc sinon il y a uneanimité locale dans un établissement pourquoi ça doit être un projet pédagogique si ce n'est pas le cas ça ne marche pas toutes les tout ce qui a été essayé que ce soit à Béziers
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que ce soit à Provins d'autres établissements on regarde toujours ce qui se passe dans les DOM-TOM et parfois et là-bas ça marche plutôt bien ça ne peut pas marcher chez nous il y a plein d'exemples d'abord qui finance les les
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uniformes est-ce que ça des différences sociales est-ce qu'on ne voit plus les différences sociales en réalité on les voit toujours les accessoires les chaussures le blouson par dessus la qualité du pull est-ce qu'il a été
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racheté plusieurs fois et indirectement quand vous réfléchissez pardon d'être un peu long là-dessus mais si jamais imaginez-vous un enseignant qu'il n'y ait pas favorable et au fond dans l'établissement on l’impôt on l'impose
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au niveau national plusieurs élèves arrivent sans uniforme en décidant nous sommes contre les uniformes qu'est-ce qu'on fait on rejette les élèves une journée d'accord le sujet que vous avez fini par
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considérer cette n'était pas une bonne idée donc vous vous n'êtes plus pour l'uniforme ça ce soir c'est pas ça du tout moi je suis je l'ai dit la seule il faut que ce soit un projet pédagogique de chaque établissement et je le dis dans chaque établissement public on a la
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capacité de le faire d'ailleurs c'est ce que les conclusions qu'on avait établi avec Jean-Michel Blanquer dans chaque été on peut le faire on voit qu'on est trop drôle on exactement j'ai quand même vous faire écouter Robert Ménard ce matin parce que
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il s'étonne sur France Info d'une certaine d'un certain constat qu'il fait regarde les types ils sont contre parce que c'est le rassemblement national mais comment on peut être assez stupide Conan
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pour pouvoir choisir de dire non uniquement et te le disent ah c'est le rassemblement national qui le propose donc je peux pas voter pour qu'est-ce que vous répondez à ça et totalement faux et je vais vous dire un exemple très précis il y a quelques semaines
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plusieurs de députés vous le savez très bien vous en avez parlé plusieurs députés de mon groupe Renaissance sont venus avec cette idée de pourquoi pas généraliser l'uniforme qu'est-ce qu'on a décidé collectivement on a dit et ce moment-là j'assurais l'intérim du groupe
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en disant nous allons créer un groupe de travail jusqu'en mars ils auditionnent et ensuite si jamais il y a une sorte d'unanimité de travail dessus pourquoi pas partir sur une décision
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principe vous pourriez voter une proposition de loi puis après on revient au fond mais courriers voter à Renaissance une proposition de loi du RN oui ou non en tout cas sur ce sujet là sur ce sujet là
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est-ce que c'est envisageable c'est une option politique envisageable ou pas oui si vous regardez les textes là pour le moment tout ce qu'on nous propose c'est c'est du boogie-boulga très clairement là
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nous ne sommes pas d'accord sur le fait que ce soit obligatoire ça ne marche pas alors ça ne marche pas de l'historien on parle toujours du retour c'est le débat revient mais en fait l'uniforme ne revient pas parce que il y a eu la
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blouse mais il y a jamais eu l'uniforme en France alors il y a eu brièvement sous le Premier Empire Napoléon avait imposé l'uniforme dans les lycées impériaux pour les internes ça
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concernait que une toute petite partie de la population Yanis a raison de dire que le problème se pose peut-être plus dans les établissements bourgeois ceux ou des distinctions se font par le par le vêtement que que dans des endroits un
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peu plus un peu pauvres mais sur le fond moi je suis très intéressé par cette idée parce que c'est bien ce qui se passe aujourd'hui on est dans une société fracturée ou le lien social c'est totalement distendu et il faut le recréer sous la Troisième République qui
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s'est recréé notamment par l'école c'est créer par l'école parce que avec l'enseignement libre laïque gratuite on a construit quelque chose ça s'est construit aussi par le service militaire
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etc et donc le l'école c'est un c'est un lieu précisément ou peut se refaire se retisser ce lien social se vivre ensemble et c'est vrai que donner une
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forme d'égalité par le vêtement ça n'est pas l'alpha et l'oméga c'est une des contributions à ce qui peut faire ce lien j'y suis j'y suis personnellement favorable à condition et c'est ce qui
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était Soulié par cette vie un malheur Maya et aussi d'ailleurs par par le ministre on a on avait un moment penser qu'il était totalement hostile non c'est la
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forme au niveau d'éducation je suis contre parce qu'effectivement il faut que soit associé les enseignants les chefs d'établissement les parents il faut qu'il y ait un une convergence pour
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que ça pour que ça fonctionne mais au cas où il y a cette convergence moi je pense que c'est quelque chose d'utile on a porté aussi la blouse pour des raisons très très pratique la blouse c'était simplement pour protéger les les habits
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et puis on a pu l'enlever c'est pas du tout les mêmes enjeux oui mais quelque part il y avait dans le port de la blouse aussi une une idée d'égalité une idée de de se ressembler et cette idée de se ressembler c'est quelque chose de
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fondamental à l'époque soit Troisième République il fallait un quelqu'un de Lille n'avait aucun rapport à ne parlait pas la même langue n'avez pas la même culture que quelqu'un de Marseille par exemple et on l'a on s'est unifié comme ça à travers l'école
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et à travers le service militaire alors vous l'avez dit la plupart des des élèves dans le monde portent une tenue uniforme au Royaume-Uni mais aussi en Asie et en Amérique du Sud en Afrique on est allé poser des questions à quelques
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écoliers français qu'en pensent-ils de ce possible retour de l'uniforme tour d'horizon avec Marion Becca porter ou non l'uniforme les premiers concernés sont assez partagés bah moi je
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pense que c'est bien surtout si c'est comme comme avant il y a très longtemps ou il y avait les chaussettes au télé mocassins avec les jupes c'était très joli je trouve c'est un peu liberticide vu que tout le monde a le droit de
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s'habiller comme il veut pour pense que ça permettrait de voir moins les égalités même si on peut les voir ailleurs mais compte parce que je pense ça pourrait faire un peu trop strict
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la blouse un lointain souvenir pour la plupart des écoliers français elle n'était pas obligatoire mais les enfants la portaient tous pour une raison très terre à terre ne pas se tâcher une
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habitude abandonnée depuis 1968 sauf dans certaines écoles privées et dans les outre-mer où le port de la tenue scolaire voire de l'uniforme est ancrée comme ici à la Réunion ou encore
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en Nouvelle-Calédonie en Martinique en Guadeloupe et en Guyane un tiers des écoles on choisit de conserver l'uniforme l'un des objectifs gommer les inégalités
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dans le monde la majorité des écoliers porte un uniforme et quand on parle l'uniforme à l'école on pense forcément au Royaume-Uni ici c'est une tradition de plus de 400 ans l'uniforme marque son
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appartenance à une école spécifique à chaque établissement ils sont vus comme un facteur de cohésion l'uniforme est donc obligatoire dans les pays de tradition anglo-saxonnes mais
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pas seulement il est aussi obligatoire en Chine au Japon au Cambodge en Malaisie ou encore en Thaïlande et au Vietnam il est présent dans certains pays d'Afrique il est obligatoire au
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Mexique et dans la majorité des pays d'Amérique latine on en parle avec Jean garrigue l'idée ce serait quoi ce serait qu'un établissement puisque le faire pourquoi vous défendez la nationalisation si
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aujourd'hui on peut déjà le faire au niveau local les outre-mer devrait être l'exemple aujourd'hui pour la métropole puisque ça marche là-bas l'objectif pour nous c'est ce qui a été dit un petit peu fausse c'est-à-dire que l'objectif pour
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nous c'est de le rendre obligatoire mais de laisser une parfaite liberté à chaque établissement d'avoir son propre uniforme alors on a une hypocrite en disant les chaussures sont les mêmes elles sont identiques dans les autres pays aussi donc ce sont
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des fautes moi je crois qu'on a aujourd'hui une classe politique qui est assez hypocrite on dit non mais il faut que la communauté éducative soit d'accord mais on a ici un débat qui est censé être sacré c'est à dire que c'est ce sont les représentants de toute la
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nation qui aurait pris acte du de l'uniforme dans les écoles ensuite on a le décret d'application ensuite on a certains nombre de choses qui rendent crédible la mesure comme dans chaque loi deuxièmement on a le sentiment
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d'appartenance vous voulez créer national à un pays où on voit dans certains pays c'est la fierté aussi d'être dans un établissement avec un écusson celui de l'école c'est pas pareil nous avons deux objectifs c'est
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d'abord un effacer visuellement les inégalités sociales qui sont absolument exacerbées dans notre pays et point numéro 2 c'est réglé certains problèmes concrets pardon mais il y a la communauté éducative il y a aussi la
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communauté du renseignement notamment du renseignement antérieur la DCRI donc pas le rassemblement national les renseignements intérieurs sont autorités de Bovo nous explique dans notre pays on a eu notamment à la rentrée une
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offensive je cite salafo frériste d'organisation islamistes qui veulent imposer la Baya ou le camis dans nos établissements Jean-Luc Mélenchon disait à ce propos nos élèves n'ont pas à être déguisés comme des Pakistanais pourquoi est-ce
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qu'aujourd'hui la nupesse nous fait du gloubi-bouba pour refuser cette mesure alors qu'ils y étaient favorables notamment monsieur Corbière deuxièmement depuis le premier trimestre le premier trimestre c'est 1400 signalements à la
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laïcité dans nos établissements alors maintenant la classe politique de prendre acte on va regarder dans le détail des chiffres vous nous amenez sur la question de laïcité Yanis roder vous connaissez très bien ces sujets vous êtes membre du conseil des sages de la
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laïcité on va voir cette image de l'abeille à tout le monde ne sait pas ce que c'est que qu'un abaya c'est une tenue alors on est entre la tenue culturelle traditionnelle religieuse là on a pris une photo sur Tik Tok parce
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qu'il y a beaucoup de vidéos qui vous expliquent comment contourner la loi de 2004 sur l'interdiction des signes religieux d'abord qu'est-ce que vous voyez il y a les signalements qui vous remontent qu'est-ce qu'il se passe dans les établissements dans certains établissements alors depuis le mois de
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janvier février de l'année dernière donc il y a un an on a vu apparaître dans les signalements de l'éducation nationale une montée et une montée importante des signalements liés au port de signe à
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Bahia ou autre ça a commencé en février à peu près l'année dernière et effectivement il y a eu une accélération au deuxième trimestre de l'année 2022 qu'on a retrouvé à la rentrée scolaire et ce qui a été très intéressant c'est
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que dans ce qui nous remontait nous pouvions observer que les éléments de langage que l'on trouve se trouve à Lille Toulouse ou Grenoble était les mêmes tenues par les jeunes filles c'est à dire c'est un vêtement ce n'est pas
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cultuel c'est culturel je l'ai acheté chez H&M donc ce n'est pas religieux voilà par exemple donc on retrouvait ce type de ce type d'éléments de langage absolument partout ce qui signifie est
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le L'Express avait fait un papier en septembre je crois ou octobre je ne sais plus sur justement une note du cipdr le comité intermédiaire de la prévention à la lutte contre la radicalisation qui montrait qu'il avait une offensive sur
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les réseaux sociaux donc d'officine islamiste identitarisme islamiste et qui qui proposait justement ces éléments de langage et qui étaient repris juste un exemple ce type de d'abaya que vous avez
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montré sur sur le réseau de Tik Tok j'ai eu vent par exemple au mois d'octobre d'un événement comme ça dans un lycée breton en quelques 30 minutes la jeune fille avait 417000 vues donc il y a un
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sujet réseau sociaux aussi c'est alors voilà les chiffres 313 signalements pour atteinte à la laïcité en septembre 2022 dans les établissements publics 720 en octobre 2022 et un ministre de
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l'éducation nationale Papé Ndiaye qui parle de vagues de tenue pouvant être considérés comme religieuse si le Maillard au fond se débat sur l'uniforme est-ce que c'est pas ça l'objectif trouver les moyens
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d'empêcher que on contourne la loi de 2004 en s'habillant tous pareils c'est pas ça que vous recherchez dans la majorité de façon voilà plus précise moi j'ai entendu beaucoup de choses beaucoup et j'ai beaucoup travaillé et
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dans le passé sur l'uniforme on peut y voir plein de choses positifs sur l'égalité sociale on voit que ça peut être contourne et sur le fait de faire en sorte qu'il y ait pas de vêtements islamistes
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identitaires comme vous la dit Yanis Ruder on peut voir plein de choses dessus ce qu'il faut comprendre c'est qu'il faut qu'il y ait une acceptabilité dans chaque établissement je le redis on n'est pas hostile moi je ne suis à titre personnel je l'ai toujours dit plutôt
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favorable mais il faut absolument que la communauté éducative parce qu'avant tous nos enfants ils viennent à l'école pour apprendre et pour apprendre il faut qu'il y ait une communauté éducative qui porte le même projet si si on imaginez
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vous si dans chaque école ça devient au fond on impose quelque chose aussi fort mais et que c'est rejeté par la communauté éducative on est en train de créer un problème supplémentaire sans
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être sûr de résoudre les problèmes dont on vient de parler donc moi je le redis regardons c'est possible à l'heure actuelle de le faire dans certains établissements peut-être que nous dans notre travaux au mois de mars on proposera plus tard pourquoi pas une
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expérimentation une aide pour les établissements qui souhaitent le faire on regardera si ça marche mais avant tout ce qui est important c'est que la communauté éducative par an enfant professeur soit accepte souhaitent porte
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ce projet sinon favorables alors 63% attendez c'est un sondage ça dépend de la question pour l'instant la loi n'est pas votée les chefs d'établissement que vous représentez dans votre syndicat comment
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font-ils très concrètement sur le terrain je ne sais pas si vous vous êtes directement voilà confronté à ces sujets mais il y en a d'autres notamment dans la liberté populaire comment on fait
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quand on a l'armature législative mais on contourne très concrètement la loi au quotidien quelles sont les éléments voilà qui vous permettent de trouver des réponses est-ce que vous êtes accompagné la loi de 2004 est clair quand un élève
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ou une élève vient avec une tenue religieuse on entame un dialogue avec l'élève et avec sa famille et on lui demande d'enlever la tenue maintenant si les lèvres refusent et bien on prend on
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prend des mesures comme une atteinte à la loi 2004 pour vous oui c'est une c'est une tenue religieuse c'est une considération le problème c'est que ça n'allait pas une au niveau de la loi
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donc qu'est-ce qu'on fait concrètement si l'uniforme je comprends des nous détournent des des vrais sujets qu'est-ce qu'on fait il me semble évident que alors d'abord la Baya est utilisé en réalité dans la plupart
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des cas dans un but religieux il faut pas se voiler la face mais là où cela devient plus compliqué c'est que la Baya en réalité n'est pas un vêtement religieux ça un vêtement culturel d'une partie d'une partie du monde
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c'est-à-dire du Moyen-Orient et qui peut être porté par des musulmans ou comme par des chrétiennes au Moyen-Orient et c'est le cas donc mais il faut pas se leurrer les jeunes filles en France qui
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le portent le porte d'abord vraiment pour des questions religieuses c'est à dire pour une question identitaire communautaire mais aussi pour masquer les formes puisque selon un islam rigoriste les femmes ne doivent
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pas montrer leur forme la difficulté pour les chefs d'établissement c'est de faire ressortir l'intention puisque si ces jeunes filles ont ces éléments de langage c'est pas culturel c'est
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culturel je le porte parce que c'est joli acheter chez ACM etc toute la difficulté pour les chefs d'établissement qui se retrouvent en première ligne c'est bien sûr de faire ressortir l'intention qu'il y a derrière et on sait très bien que beaucoup de
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jeunes filles parce qu'elles sont cornaquées on va dire par les réseaux sociaux par ces officines sur les réseaux sociaux vont tenir les éléments de langage qui vont mettre en difficulté les chefs d'établissement face à cela
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alors pour professeur que vous êtes l'uniforme serait une solution ou pas non je ne dis pas une solution vous savez puisque vous me posez la question je suis voilà je suis un moyen oui je
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suis dubitatif mais vous savez je poserai la question autrement aujourd'hui nous sommes dans une situation où une partie de la jeunesse ne se retrouve plus sur nos bases on va dire sur nos bases républicaine ne
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comprend plus très bien ce qu'est la laïcité on y adhère pas et perd aussi le sens de l'intérêt général vous savez symboliquement ce lieu fictif de l'école vivait pas fictif mais je veux dire
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de ce lieu de l'école peut-être une aussi un lieu d'éducation à la communauté politique voilà qu'est-ce que c'est que la communauté politique qu'est-ce que c'est le sens de l'intérêt général et effectivement un uniforme qu'on appellerait pas comme ça je veux
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dire une blouse comme vous voulez parce que uniforme ça fait très militaire quand même et du coup tout de suite oh là là c'est pas beau c'est pas bien mais tenue commune et bien voilà symboliquement fictivement on est dans
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la dans une sorte de construction citoyenne bon on peut peut-être comme le disait monsieur Mayer il réfléchir voilà André pour terminer ce débat il y a une étude édifiante aujourd'hui qui est sortie à la Fondation Jean Jaurès avec
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l'Ifop qui montre que l'obscurantisme gagne du terrain chez les jeunes notamment par exemple sur la question de la théorie de l'évolution un jeune sur quatre doutes de cette théorie un jeune
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français sur 6 trouve que un doute que la terre soit ronde et pense que la terre est plate est-ce que au fond c'est pas ça le vrai sujet est-ce que au fond uniforme ne détourne pas des vraies
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urgences lutter contre ça lutter contre les vrais inégalités comme l'orthographe ça aussi c'est un marqueur social je crois qu'en réalité c'est le même c'est le même problème quand vous voyez qu'aujourd'hui les obscures antistes les
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radicaux mènent une offensive c'est pas moi qui le dit encore une fois ce sont les services de renseignements et que les conséquences sont que un enseignant sur deux refuses de parler de laïcité à ces élèves mais bien évidemment que les
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jeunes générations refuseront d'en parler mais je poursuis simplement on a cessé le même problème alors on peut parler des problèmes de forme il faut soutenir
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nos professeurs et aussi les problèmes de fonds lorsque on propose effectivement que les enseignants soient mieux payés ils étaient embauchés à 2,3 fois le SMIC dans les en 1984 aujourd'hui c'est 1,1 fois le SMIC quand
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on le fait c'est même personne refuse de voter quand on souhaite imposer la laïcité la liberté d'expression l'égalité la fraternité à travers cette tenue commune des uniformes tout le monde votre compte donc à un moment donné
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aujourd'hui vous avez la possibilité quelque chose non rien du tout Sylvain Maya que je viens d'entendre à un enseignant comment sa carrière d'ailleurs on l'a fait on a fait échanger 2023 comment ça
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carrière 2000 euros c'est pas 1,1 le SMIC je sais pas combien le SMIC est rejeté c'est un sujet qui reviendra dessus je redis les établissements qui souhaitent s'en saisir si la communauté éducative le souhaite ça peut être un
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projet d'établissement pour nous ça ne peut être comme ça que ça fonctionne typiquement sinon ça ne marchera pas allez on va s'arrêter là merci à tous merci d'être venu débattre sur le plateau de LCP vous restez avec moi Jean garrigue dans une dizaine de minutes
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vous les voyez les parties prises de nos affranchis tous sur les retraites ce soir pour Henri et Pierre-Henri Tavoy le débat vous allez le voir manque de philosophie Fanny chaîne nous dira pourquoi le front syndical est uni mais
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surtout si cette unité est durable et puis elle demande un gamin dans Bourbon Express le 8 mai de François Bayrou et Edouard Philippe à cette réforme des retraites mais on va parler avec vous maintenant Jean Gary de votre livre et
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on va plonger dans les archives de la 5e République et lisait contre Matignon c'est votre dernier opus je le disais ce duo pour le moins inattendu le super jupitérien et sa superintendante c'est comme ça que vous les voyez
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incontestablement depuis précisément on a vu Nicolas Sarkozy et François Fillon qui est tous les deux au départ avait théorisé le Premier ministre collaborateur incontestablement quelqu'un comme
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Elisabeth borne comme Jean Castex d'ailleurs se situe plutôt dans cette héritage là qui est lié à la surpriseidentialisation du système ou le Premier ministre n'est pas véritablement
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le celui ou celle qui dirige le gouvernement et l'exécutant de la volonté président en l'espèce manifestement elle n'était pas son premier choix elle n'était pas son premier choix alors
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nonobstant ces qualités qui sont réelles et la manière dont je trouve elle s'est imposée alors que il y avait quand même beaucoup de critiques beaucoup de réticences au départ elle s'est imposée comme quelqu'un qui est capable aussi de
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jouer de jouer son rôle de d'entraîner un gouvernement de jouer un rôle de négociation sociale ce qu'elle sait très bien faire ou même politique en revanche c'est très clair que dans la macronie
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dans le système macronien il y a un président qui est jupiterien et qui décide de tout et on voit bien y compris sur la réforme des retraites très récemment dans son discours aux Français
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du 31 décembre c'est lui qui a donné le cadre de ce qui était la réforme si vous comparez avec ce qui s'était passé en 1995 pour une réforme similaire en tout cas quelque chose qui a les braquer
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beaucoup de Français c'est Alain Juppé qui a un carnet totalement la réforme à lui alors justement il y a la lettre il y a l'esprit de la Constitution ces rédacteurs avaient très clairement et Michel Debré en tête créer un partage un
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périmètre avec des rôles très clairs le président au dessus de la mêlée garant de l'unité de la nation le Premier ministre qui gouverne qui gouverne et est-ce que ce partage là a été respecté
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une fois dans l'histoire ou très vite le président a grignoter du pouvoir très vite le président à grignoté du pouvoir le général de Gaulle le premier en réalité c'est vrai que de Gaulle avait son domaine réservé là les affaires
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étrangères la défense il gouvernait avec des ministres qui lui mettaient fidèles permet ce merle à côté Maurice de Murville et laissait a priori les affaires intérieures à adorer mais en réalité dès que ça devenait chaud dès
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que ça devenait important c'est le président qui qui prenait la main prenons quelques exemples on va les regarder sur cet écran de Gaulle Pompidou c'est plutôt l'entente parfaite du moins au début du mois au début parce
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que Pompidou avait été son directeur de cabinet donc au fond pour de Gaulle c'était assez naturel que en tant que Premier ministre il soit une de super directeurs de cabinet mais il l'a laissé faire il allait vraiment laissé faire et
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tout le projet de relance économique le projet industriel de Pompidou c'était vraiment Georges Pompidou jusque jusqu'au moment de crise jusqu'au moment de rupture qui a été la crise de Mai 68 parce que là en mai 68 de Gaulle a été
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complètement dépassé par les événements Pompidou a pris des choses en main l'entourage de Georges Pompidou certains voulaient même que voilà que on fasse partir le général de Gaulle et là ça c'est ça s'est cassé parce que dès que
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le premier mise prend un petit peu trop d'importance mort un peu sur le périmètre du président de la République ça peut plus fonctionner Mitterrand Maurois c'est intéressant parce que là c'est l'histoire d'un couple parfait au
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départ chacun est dans son rôle chacun se respecte mon roi admir Mitterrand tout le monde le sait et puis tout va dérailler oui alors et Mitterrand avait une grande affection pour pour Pierre
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Mauroy mais tout a déraillé finalement assez vite ça c'est moins sûr parce que dès 198283 il y avait le projet éventuellement de remplacer mon roi par
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Jacques Delors ou par d'autres bon mais sa véritablement explosé en 1994 sur la question de l'école enfin du service unique de l'enseignement public qui était prévu par par les socialistes que
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Mauroy a soutenu ou plutôt il a soutenu son ministre de l'éducation nationale qui était Alain Savary que détestait Mitterrand et mitterrances à sacrifié et à utiliser Mauroy comme fusible comme ça s'est fait beaucoup sous la Cinquième
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République l'hyper présidentialisation ça c'est Nicolas Sarkozy qui l'a inventé qu'il a porté à son paroxysme oui ça c'est une certitude l'hyper Président c'est la manière d'intervenir directement depuis l'Élysée sur tous les
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problèmes qui se posaient de réagir comme ça à tout bout de champ ce qui fait que des facto vous vous empiétez sur le domaine du Premier ministre ce qu'il avait plus ou moins autorisé en l'appelant son collaborateur ce que
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Fillon lui-même avant d'arriver à Matignon avait lui-même reconnu et puis ce qui est intéressant c'est que à l'épreuve des faits François Fillon a voulu reconquérir son territoire et ça a
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donné des des scènes de ménage perpétuels entre les deux hommes que je raconte dans le livre parce que c'est pas si simple que ça de rester un premier ministre aux ordres du président
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et puis elle est rivaux alors là on aurait pu prendre plein de couples on pourrait prendre du terreau regard on a choisi Hollande Valls pour rester proche de nous rivaux ou pas rivaux c'est
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compliqué parce que au début ils sont très quand même très main dans la main pour essayer de redresser ce qui s'est passé pendant les deux années où Jean-Marc Ayraud était à Matignon où ça s'est pas très bien ça a pas très bien fonctionné c'est le moins qu'on puisse
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dire et va le servir comme un super communicant quelqu'un qui a une très bonne popularité et qui va aider François Hollande à retrouver justement cette popularité perdue et puis et puis il y a un troisième larron et c'est ça
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surtout qui va mettre de le feu dans ce dans ce couple qui fonctionnait finalement pas si mal au départ troisième lance c'est c'est Emmanuel Macron et Emmanuel Macron qui prend de plus en plus de d'importance en tant que ministre et je me souviens qu'avec
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Emmanuel Valls quand même la principale question des journalistes c'était est-ce que vous êtes est-ce que vous serez loyal alors c'est déjà qu'il y a un loup non oui parce que il y a toujours un loup quand vous avez un Premier ministre
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qui a la perspective la possibilité à un moment ou un autre de devenir président de la République il y a forcément un moment quelque chose qui va se tendre entre entre les deux hommes alors quelquefois ça s'est tendu après c'était
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le cas pour pour Pompidou et de Gaulle ils ont quand même tenu presque jusqu'au bout mais mais en général quand vous avez un Premier ministre qui a une ambition regardez ce qui s'est passé avec Édouard Philippe tout le montre que
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la théorie du fusible du parano paratonnerre est complètement terminée et on en est on en est vraiment sorti puisque le président décide de tout tout procède de l'eau d'huile est-ce que ça peut durer longtemps comme
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ça à l'heure de la réforme des institutions est-ce que il faut pas mettre fin à l'hypocrisie on supprime le Premier ministre et en rendant responsable président devant moi exactement pour l'inverse en fait moi je pense qu'au contraire il faut revenir à
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l'esprit initial de la Cinquième République pourquoi parce que si vous enlevez au président de la République le pouvoir d'être un super Premier ministre et un chef de majorité parlementaire qu'il est parce que objectivement les
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élections législatives arrivent juste après la présidentielle et font du président un chef de majorité parlementaire qui n'est plus le président de tous les Français il le chef de 35% des Français donc si vous redonnez au Premier ministre cette
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fonction qui est la sienne de diriger le gouvernement et de diriger la majorité vous permettez au président de s'abstraire de s'exclure de ce j'allais dire du marigot politique avant les présidentielles comme c'était
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le cas mais en tout cas déconnecter les deux élections et refaire je le répète du Premier ministre un véritable chef de gouvernement ça s'appelle Elisée contre Matignon de 1958 à nos jours chez Taillandier le couple infernal on plonge
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dans la 5e République avec plaisir et comme promis on va passer à nos affranchis ce soir Fanny guinochet Elsa mondingava et Pierre-Henri prévoyau on vous accueille tout de suite
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et merci d'être là dans ce nouveau studio pour ça vous regarde Fanny guinochet France Info Pierre-Henri tavoyau philosophe président du collège de philosophie on va parler retraite avec vos angles respectifs dans un
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instant mais on commence avec le bourbon Express l'histoire du jour à l'Assemblée nous est racontée cette semaine par Elsa mondingava tous les soirs une histoire d'amis pas forcément oui bah je vais vous raconter l'histoire de trois amis allez vous l'avez dit le mot et
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peut-être un peu fort on va parler trois alliés trois composantes de la majorité présidentielle je vous le rappelle autour du président Emmanuel Macron il y a deux partenaires François Bayrou le
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président du MoDem est l'ancien Premier ministre Édouard Philippe président aujourd'hui d'horizon à l'Assemblée nationale ici ça se décline en trois groupes politiques Aurore berger Jean-Paul Mattei pour le modem et
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Laurent Marc angélique pour horizon alors justement tout ce beau monde et bien il était réuni hier matin au lendemain de la présentation de la réforme des retraites réunion autour de la première ministre Elisabeth borne c'est un message un peu incontournable
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vous le savez le gouvernement a beaucoup traité la droite la question de laisser penser que Elisabeth borne oublie son propre camp elle a voulu donc remercier les parlementaires de la majorité écoutez
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ce texte vous doit beaucoup ça fait des mois que nous en parlons régulièrement que nous en parlons évidemment à chacun des petits déjeuners de la majorité donc on l'a construit ensemble en lien avec
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les trois groupes moi j'ai 116 échangé avec François Bayrou avec Edouard Philippe avec Stéphane séjourné et donc c'est vraiment notre projet commun voilà Stéphane c'est j'en ai patron de renaissance alors vous l'avez compris
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hier matin Myriam leur est à la mobilisation en rang serré prêt pour la bataille et ça au cas où on l'avait pas compris bien on nous l'a répété à plusieurs reprises lors d'une conférence de presse vous l'avez vu on est mobilisé et soudé
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sur cette réforme qui est une bonne réforme on veut l'accompagner nous allons être à fond derrière le gouvernement je n'ai aucun doute évidemment sur la solidité du pack que vous avez devant vous voilà ça va mieux
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on le disant n'empêche que c'est pas si évident à l'unité entre ces trois ces trois composantes de la majorité alors on va nous dire qu'on cherche toujours mais je sais pas comment sont vos amis à vous mais moi les miens généralement ils sont un peu plus enthousiastes quand je
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vais je m'apprête à vivre un moment difficile là le soutien c'était du bout des lèvres regardez François Bayrou au lendemain de la conférence de presse elle est améliorable cette réforme des retraites on a connu quand même plus chaleureux comme soutien et doit Édouard
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Philippe dans le point lui dit si la mesure que le gouvernement propose a le même effet sur l'équilibre qui en report à 65 ans très bien alors j'en rajoute peut-être un peu sur la nonchalance mais en tout cas bon c'est pas non plus le
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franc soutien et puis quelques lignes plus tard il accuse le gouvernement d'acheter la paix sociale avec des chèques on entendra le l'ancien Premier ministre alors qu'est-ce qu'il cherche Édouard Philippe François Bayrou c'est déjà 2027
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qui les obsède oui évidemment et ça ça a le don d'agacer certains députés Renaissance regardez cette confidence que me faisait en off un député ce n'est pas responsable de leur part de venir brouiller le message global pour promouvoir leurs intérêts politiques
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évidemment on le sait manuel Macron il ne sera pas candidat il ne peut pas l'être un troisième mandat la garde de succès bien elle a déjà commencé Elsa forcément pour l'historien de la 5ème que vous êtes vous vous dites l'histoire
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se répète oui mais on voit on voit à quel point là encore en mesure à quel point j'allais dire les difficultés d'un Premier ministre qui essaie de faire une coalition politique et vous voyez bien que tout ça se heurte à quoi à
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l'explosion de de la macronie et à des ambitions présidentielles c'est ça c'est ça qui demande de plus en plus on a l'impression j'ajouterai que j'ajouterai que c'est quand même Édouard Philippe
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qui avait fait échouer le projet initial qui à mon sens un projet voilà réforme par point la réforme par point qu'il voulait à laquelle il voulait substituer ceux qui va se faire c'est une réforme
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paramétrique donc on voit très bien et on voit bien aussi que François Bayrou est sur une très très différente de celle de de en tout cas de d'élisabetho le mercredi vous pensez qu'il survivra à Macron ou c'est déjà en cours de
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déliquescence comme tous les comme tous les les mouvements qui reposent sur l'incarnation d'un homme sur Madame providentiel il va il va exploser à terme est-ce qu'il réussira à se
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rénover ou à ce ce réinventer comme l'avait réussi le gaullisme en s'incarnant dans des personnalités je ne le pense pas parce qu'on a aujourd'hui oui moi je pense qu'aujourd'hui le passage la société française au
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contraire elle a besoin de de faire renaître les vieux partis qui ont été dissous en 2017 que c'est c'est ça qui correspond beaucoup plus à cette idée à cette à cet équilibre que les Français en 2022
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des vieux parties non plus à faire à suivre il manquerait de philosophie ce débat Pierre-Henri je vais un peu plaiséité on parle de d'équilibre des caisses en tout ça est très important bien sûr mais il y a au cœur du problème
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c'est vrai il y a une question existentielle qu'il faut éclairer avec des données démographiques je rappelle quelques données en 1900 l'espérance de vie et de 40 ans aujourd'hui elle est près de 80 ça veut dire qu'on vit une
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existence de plus que nos ancêtres qu'est-ce qu'on en fait question existentielle ensuite ce gain d'espérance de vie en général on dit qu'on le gagne à la fin mais c'est pas tout à fait vrai on le gagne au milieu avec une jeunesse qui s'allonge et à la fin également avec une vieillesse qui se
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pluralise avec l'âge des seniors fringants avec les âgés vaillants avec la sénile dépendant enfin voilà il y a plusieurs vieillesse et puis troisièmement effectivement on vit plus longtemps on vieillit plus longtemps
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mais en effet avec le monde économique La Sept vieillesse est un peu mise au rebut parce qu'on est dans une logique de l'innovation donc on vieillit plus longtemps mais en même temps on est obsolète plutôt donc si je vous comprends bien c'est donner existentielles dont vous nous parlez
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sont pas assez prises en compte pas assez expliqué c'est trop technique trop techno cette présentation aussi parce qu'il y a une sorte de changement profonde du sens de la retraite elle a été conçue originellement pour être un court temps de repos après un long temps
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de labeur d'ailleurs un cours un temps de repos très très court bismar qu'il a inventé on lui reprochait d'avoir inventé la retraite pour les morts c'est-à-dire faire en sorte que les ouvriers n'atteignent jamais cet âge aujourd'hui c'est devenu quelque chose de tout à fait différent c'est un
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longtemps d'épanouissement après une longue une vie de labeur en vérité de plus en plus courte en fait le travail sur le plan du temps occupe même si il nous prend beaucoup la tête occupe très peu de temps objectivement
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donc il y a une sorte de retour à l'idéalisation de la retraite telle qu'elle était c'était le cas dans la philosophie antique c'est là où je peux mettre de la philosophie il y a deux modèles de retraite il y a le modèle 6
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seronien dans son traité sur la vieillesse parle de la retraite en disant le vieux est sage il est énergique il est performant c'est un peu le gentleman farmer qui parce qu'il est débarrassé des pulsions qu'il empêche de
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vivre et donc il fait plus et mieux que le jeûne face à ce premier modèle il y a le modèle augustinien alors lui c'est la retraite monastique c'est l'idée que il faut quitter les vanités du monde pour se consacrer à la seule chose qui est
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importante le travail pour son salut et donc on a en quelque sorte l'idéal c'est quoi alors contemporain c'est la synthèse des deux modèles c'est la motion de synthèse si je puis dire la motion de synthèse en effet de ces deux
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modèles avec deux deux éléments à la fois d'un côté l'idéalisation de la retraite et puis corrélativement la dévalorisation du travail ça c'est un point aussi assez intéressant parce que ces deux mondes antiques dans le monde entier qu'on n'aime pas beaucoup le
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travail c'est pour les esclaves ou pour les gens qui ne s'occupent pas de leur salut et donc là il y a la dévalorisation du travail et c'est deux points effectivement pose problème parce qu'on est dans une situation où dévaloriser le travail dans le monde
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contemporain c'est pas forcément très très positif du coup ces deux points doivent être disons pondéré avec l'idée qu'il faut effectivement peut-être sortir du triptyque on avait en tête et qui est problématique pour l'existence
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c'est à dire formation travail retraite on se forme pour travailler on travaille pour être à la retraite mais on est retraite pourquoi faire donner du sens de la deuxième élément enfin la retraite c'est pas qu'un droit social il faut
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aussi rappeler que dans les existences contemporaines c'est une véritable cassure cassure au personnage on perd ses amis on perd ses relations on perd son rythme de vie et d'une certaine façon on se focalisant sur le droit à la
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retraite on oublie que la retraite peut être un problème et ça ça peut être aussi très très mal vécu la question de l'âge est capital pour le financement mais je pense aussi que la question la transition travail retraite est essentielle pour l'existence
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individuelle c'est là il faut mettre un peu de philo vous êtes d'accord il faut penser la retraite véritablement tristes à la retraite non mais c'est on voit bien aussi y compris pour dans les
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choix de civilisation qui sont les nôtres déjà Michel Rocard à l'époque parler de l'utilisation du loisirs etc donc c'est il faut penser aussi en termes philosophique enfin en terme ou
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au moins en terme culturelle il faut penser à condition que le pays ne soit pas bloqué Fanny c'est sûr on va parler on va parler du climat social on entend tout et ce contraire ça va exploser les syndicats sont unis depuis 12 ans c'est
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une grande première historique et en même temps on nous dit peut-être que c'est pas si évident à quoi faut-il s'attendre vous qui les côtoyer c'est toujours un peu difficile mais par exemple aujourd'hui il y a quand même eu une annonce qui n'a pas dû être une très
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bonne nouvelle pour la première ministre c'est celle de la CGT raffinerie pétrole la branche pétrole qui a quand même déposé un préavis de grève parce que pour eux la retraite c'est avant tout un acquis dont ils
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entendent bien profiter et donc ils annoncent déjà des débrayages dès le mois de janvier le 19 le 26 et le 6 février le 6 février c'est le 1er jour des départs en vacances en tout cas
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c'est au moment des vacances d'hiver et évidemment les raffineries on pense tout de suite à la menace de pénurie de carburant c'est pas très vieux ça date de l'automne et c'est ce type de contestation justement que redoute le
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plus le gouvernement c'est-à-dire des blocages extrêmement ciblés dans des endroits stratégiques l'énergie les transports qui débordent les mots d'ordre des grandes centrales voilà beaucoup plus que des grands cortèges
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avec beaucoup de gens dans la rue et d'ailleurs dans les transports là aussi attendez-vous le 19 jeudi prochain à une grève puissante demande en tout cas appelle la RATP par exemple le risque c'est quoi le retour aussi de mouvement comme les gilets jaunes alors
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effectivement ce risque des panneaux de sachant que les gilets jaunes ils ont essayé de se relancer plusieurs fois ça n'a jamais marché mais c'est effectivement ce type de mouvement un peu spontané corporatiste qui se donne rendez-vous sur les réseaux sociaux le
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gouvernement l'écran ces mouvements là parce qu'ils sont très difficiles vous avez pas de leader c'est difficile de d'établir un dialogue avec eux mais les syndicats aussi parce que les syndicats et bien ils se font doubler et surtout souvent ils obtiennent bien plus
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beaucoup plus vite que les syndicats eux-mêmes regardaient encore la grève des contrôleurs de la SNCF ils ont claqué un mouvement au moment de la période de Noël ils ont été très très vite reçus par la direction qui a quand même lâché quelques primes qui n'était
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pas soutenu par tous les syndicats ces mouvements ils ne concernent pas que les salariés et non c'est là où il faut être attentif c'est-à-dire que par exemple en ce moment une des craintes c'est le mouvement des petits patrons de cette France qui se lève tôt les boulangers
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qui travaillent et qui n'arrivent pas à s'en sortir à cause notamment des prix de l'énergie et d'ailleurs vous avez vu là le gouvernement y compris Emmanuel Macron lui-même est monté très très vite au créneau pour essayer d'éteindre la grogne ça n'empêche que les boulangers
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font ont prévu un mouvement le 23 janvier jour de présentation de ce projet de réforme des retraites devant le Conseil des ministres et selon une du renseignement il y aurait ce risque
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d'explosion sociale ce risque très fort de mouvement citoyens qui viendrait pris dans une débordée débordée et ça pour le coup et bien c'est difficile de prévoir mais une
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chose est sûre pour l'instant le mot d'ordre du gouvernement c'est même pas peur Jean garrigue le regard de l'historien à la fois sur ces grands mouvements sociaux ces grands bras de fer avec des grandes centrales
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puissantes bien plus puissantes qu'elles ne sont aujourd'hui face à ces petits mouvements autonomes qui peuvent bloquer tout un pays la gilet jaunisation du mouvement social ça me semble être l'événement majeur de ces quelques de
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ces dernières années et on voit bien que ce cette opposition à la réforme pour les pour les syndicats c'est presque l'ultime chance justement de d'échapper à ce à cette gilet jauneisation de
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restaurer un petit peu la puissance de ces corps intermédiaires qui sont en perpétuel déliquescence comme d'ailleurs tout toutes les instances de régulation de notre société commerçants les petits
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patrons ces boulangers qui sont voilà des lieux de liens sociaux très importants très politiques aussi ça fait penser à quoi c'est pas l'électorat premier de d'Emmanuel Macron en tout cas
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on pourrait retourner à ce qui était le mouvement poujadiste pas par exemple et qui est quelque chose c'est encore différent du modèle les gilets jaunes c'était différent du
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mentons qui lui-même était différent de on pourrait remonter aussi la Révolution française et montrer à quel point la question du pain était décisive mais je veux dire que le pour moi ce qui se joue
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dans ce dans ce conflit là c'est justement la manière dont les syndicats vont pouvoir accaparer le mouvement politique ils font leur première grève
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unitaire le 19 parce que Mélenchon fait une grande marge contre les reins ça fait déjà un paquet de dates dans la rue entre les politiques les syndicats les boulangers on va s'arrêter
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là merci les affranchis à demain Elsa merci Jean Gary je rappelle le titre de votre livre Élisée contre Matignon de 58 à nos jours le couple infernal chez thaïlandais merci à vous de nous avoir suivis tout de suite votre soirée
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documentaire avec Jean-Pierre Gratien à demain très belle soirée [Musique]
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