Video: Webinaire "Les freins à l'accès des filles aux filières informatiques et numériques du lycée" (DocDrop)

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le centre libertine au clair donc je pourrais faire le son de la vidéo en fait parce que je la connais je la connais pas mal les inégalités entre les femmes et les hommes les inégalités sont partout ubertinent donc pionnière du féminisme

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né en 1848 et travailler déjà pour les droits politiques des femmes notamment et c'est en hommage à cette féministe pionnière que notre structure a été nommée donc créée en 2009 à l'initiative

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du Conseil régional d'Île-de-France des acteurs et des actrices de l'égalité et c'est une association qui a pour but de mettre en réseau et d'accompagner des professionnels qui souhaitent porter des projets sur les questions d'égalité

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entre les femmes et les hommes de lutte contre les violences faites femme avec l'Observatoire régional contre les violences faites aux femmes et donc on fédère un réseau de collectivités d'associations de syndicats qui

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souhaitent s'engager qui s'engagent au quotidien sur cette thématique et nous on les accompagne en répertoriant des ressources en créant des ressources en créant des études en finançant des la

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l'élaboration de guides pratiques et puis en faisant de la sensibilisation de la formation pour différents types de publics donc qui souhaitent s'engager sur ces thèmes là parmi nos butsibles se trouvent aussi

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les professionnels de l'éducation et c'est ce qui nous rassemble bien aujourd'hui donc un des piliers des travaux des travaux du centre c'est l'éducation égalitaire à l'éducation à l'égalité et éducation non discriminante nous sexistes plein de façon de poser de

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poser ces termes et pour faire ça donc on a ces quatre axes qui sont présentés que vous voyez on accompagne des actrices déstructures dans le champ de l'éducation non sexiste qui souhaitent mener un bien un projet et qui ont

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besoin d'outils de mise en relation de contact d'accompagnement et puis pour faire cela on produit les connaissances des études des guides des ondes produits aussi des outils éducatifs des

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expositions que l'on met à disposition des établissements scolaires et des structures qui accueillent des jeunes publics et campagnes de sensibilisation qu'on prévoit tous les ans on sort une campagne de lutte contre les violences

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sexistes et sexuelles ou de promotion de l'égalité entre les entre les jeunes et puis on a des outils de on répertorie tout un tas de ressources notamment notre égalité qui vous permet de faire

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des recherches par mots clés par type de public pour pouvoir trouver les ressources dont vous avez besoin pour mener à bien vos missions et puis notre troisième axe c'est la formation des professionnels qu'on propose là dans ce

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cadre dans le cas des webinaires mais aussi avec des formations dans nos locaux à Saint-Ouen qui sont ouvertes aux professionnels de l'éducation nationale de manière large aux professionnels qui sont en contact avec des jeunes qu'on propose on essaye de

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proposer une fois par an sur différents thèmes la prévention des violences sexistes sexuelles les billets de genre dans les pratiques enseignantes et éducatives les stéréotypes de genre dans les médias dans les productions

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culturelles l'articulation entre le sexisme et les discriminations qui visent les personnes LGBT qu'il y a plus et puis sur le cybersexisme un des axes sur lequel on travaille beaucoup voilà et puis en Île-de-France on propose aussi ces formations au sein des

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établissements selon nos disponibilités en termes en termes d'agenda puisque nous sommes une petite équipe au centre vous dire juste un mot on va parler aujourd'hui de cette étude donc qu'on a

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pu sortir l'an dernier sur les freins à l'orientation des filles dans les filières informatiques et numériques on a aussi deux nouvelles publications de cette dernière moi le guide sur le genre et les espaces scolaires qui s'intéressent aux espaces scolaires du

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secondaire au prisme du genre essayer de voir ce qui peut s'y jouer entre les élèves est-ce que des espaces vont être utilisés de la même manière par les filles par les garçons par les autres élèves est-ce que ces espaces vont

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produire vont reproduire des inégalités donc un guide qu'on a vu l'occasion de présenter lors d'un des webinaires lors de notre deuxième webinaire au début de l'année qui est disponible donc sur notre site et puis il y a le webinaire

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qui est aussi disponible en replay si vous souhaitez en savoir plus et écouter une présentation du guide en plus ou à la place de le lire et puis le même manteau mettre en oeuvre des actions

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pour favoriser l'égalité fille garçon lutter contre le sexisme et les lgbtqiaphobie qui est guide un peu de référence qui fait une petite dizaine de pages qui nous permet qui vous permet de

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d'avoir plein d'informations en un seul lieu à la fois des définitions quelques chiffres et puis le cadre législatif et réglementaire sur ces questions là au niveau de l'éducation nationale donc

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vous avez déjà toutes ces informations là des journées que vous pouvez utiliser en internationale pour mettre en valeur vos travaux et puis aussi et surtout un outil d'accompagnement à l'autodiagnostic de la situation sur les

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questions d'égalité dans votre dans votre établissement où on va vous proposer en fait différents thèmes et pour chaque thème plusieurs indicateurs des questions que vous pouvez vous poser sur voilà pour pour savoir un peu ce

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qu'il en est pour mobiliser toute la communauté éducative autour de ces thèmes là et puis pour pouvoir ensuite simplement agir mettre en place des actions pour favoriser l'égalité et lutter contre les violences sexistes

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lgbtf1 vous savez donc et c'est le c'est l'objet de cette petite ce petit rappel ce webinaire s'inscrit dans un cycle de webinaire qu'on a mené sur cette année

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scolaire donc on avait six dates au cours de l'année c'est la dernière mais vous pouvez retrouver en replay les autres séances à chaque fois on sait des séances de 2h avec pour but d'avoir un contenu introductif large sur sur

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différents thèmes donc n'hésitez pas à vous saisir du replay de ces webinaires et sont là pour vous vous pouvez les diffuser largement auprès de vos collègues je crois qu'il y en a encore un ou deux qu'il faut qu'on remette à jour sur le nouveau site mais

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normalement les autres vous pouvez les trouver en allant sur le site en descendant jusqu'à les différents pôles éducation et en cliquant sur l'éducation vous arrivez sur la page qui vous propose d'aller voir d'aller voir les

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webinaires donc voilà ils étaient surtout pas aller regarder et puis aller partager avec avec vos collègues pour commencer peut-être vous donner quelques éléments de contexte sur sur

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l'étude pourquoi est-ce que au centre d'artino claire on a on a choisi de travailler là-dessus pour pas mal de raisons la première c'est que on a beaucoup travaillé sur les questions d'orientation par un prisme social et

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puis que on a travaillé sur l'ascenseur social la prise en compte de notamment de la classe sociale sur les choix d'orientation fait par les élèves et puis un peu plus tard on s'est mis à s'intéresser sur aux questions de genre

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et de l'impact du genre sur les sur les choix sur les trajectoires d'orientation des élèves et c'est un sujet qui est passionnant et ça on constate au quotidien quand on regarde les rotation ou dans les métiers il y a

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des différences très marquées entre les femmes et les hommes selon la catégorie la catégorie socioprofessionnelle la famille de métiers en fait des familles de métiers sont encore très peu mixtes

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et puis selon aussi le niveau de responsabilité au sein des carrières on encore des différences très marquées entre les hommes et les femmes donc c'est intéressant de se questionner sur voilà pourquoi comment essayer d'aller

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voir un petit peu plus près d'apporter notre pierre à l'édifice de ces travaux et puis pourquoi regarder de très spécifique les filières informatiques et numérique puisque c'est le choix qu'on a fait dans cette étude c'est une filière

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qui est très peu mixte mais c'est aussi un cas d'école en informatique à la déféminisation d'une filière puisque l'informatique quand l'informatique est arrivée c'était une filière qui était

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plutôt une porte d'entrée pour les femmes vers les métiers d'ingénierie qui était très peu féminisés qui étaient associés à des compétences féminines voilà le fait de programmer c'est comme

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programmer un repas en disait à l'époque où finalement le code c'est une forme de langage les femmes sont douées pour les langues pour la communication donc ça leur ça leur correspond bien et puis ce qu'on a constaté c'est que au à mesure

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que ce champ professionnel a pris de la valeur sociale il s'est déféminisé ou masculiniser il a été accaparé par les hommes et donc c'est assez intéressant parce que ça nous montre à quel point

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la féminisation ou la masculinisation d'un domaine et quelque chose de construit socialement les justifications qu'on veille apporter et c'est un exemple d'un champ qui a de la valeur dans lequel les femmes ont été exclues

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alors que alors que elles étaient bien là au début quelqu'un dit le quoi ma peau de la NASA a été fait par des femmes dans le chat effectivement si on commence à s'y intéresser on voit que il y a beaucoup de de pionnières de du

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numérique de l'informatique qu'on a invisibilisé et donc on recommence un petit peu à parler mais qui était qui était bien là pour tout ça on vous enverra aussi vers les travaux d'Isabelle Collet qui

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travaille beaucoup sur les questions de numérique d'orientation et de déféminisation de ce de ce domaine là cette étude s'inscrit aussi dans le

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cadre d'autres travaux qu'on mené au centre commercial Auclair depuis pas mal d'années notamment sur la question de cybersexisme on aura l'occasion de vous de vous en reparler l'an prochain ou l'année suivante on a

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on est en train de mener à nouveau une étude sur le cybersexisme pour faire suite à l'étude qu'on avait menée en 2015-2016 qui avait apporté des premiers éléments sur ce qui peut se jouer sur l'espace numérique pour les ados donc

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voilà l'espèce numérique un espace dans lequel peuvent se reproduire aussi tout un tas d'inégalités à la fois dans la conception d'un métier autour mais aussi dans l'usage qu'on va faire des réseaux un lieu qui peut être un lieu à la fois

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de violence vécue par les par les jeunes et par les moins jeunes mais aussi évidemment un lieu d'émancipation et de mise en relation sur sur les thèmes féministes donc voilà on travaille sur la création de connaissances sur le vécu

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des adolescents adolescentes en ligne on a accompagné des associations pour se renforcer et pour pouvoir mieux intervenir sur ces thèmes en milieu scolaire donc voilà on avait un projet de formation d'association qui

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interviennent en milieu scolaire et puis on a et on alimente depuis du coup 2017 un site de ressources stop- cybersisme.com qui vous permet vraiment

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la si vous voulez sur ces thèmes on a eu l'occasion d'en parler en février avec Anna qui m'aide pour le sur le chat d'ailleurs je le remercie en passant qui vous permet d'avoir accès à tout un tas de ressources sur le sujet donc pour

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nous voilà c'était cohérent de nous de nous pencher de nous pencher sur ce sujet au moment de du début de l'étude c'était aussi le moment ça considère avec le la réforme du lycée où on a introduit de

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nouvelles spécialités donc voilà réforme du lycée les élèves choisissent des enseignements de spécialités en première enseignement spécialité et puis ensuite en terminale les élèves en gare de deux qui vont être les

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enseignements qui les elles vont choisir pour vont passer au bac et donc là vous voyez ce sont les statistiques les statiques officielles du Ministère de l'Éducation nationale on voit le taux

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d'abandon des enseignements de spécialité entre la première et la terminale en fonction du sexe et des élèves donc les filles étaient représentées en rose et les garçons en vert sur ce graphique ce qu'on constate

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ici c'est que parmi les spécialités qui ont le plus fort il y a fort taux d'abandon mais le plus fort différentiel avec énormément de filles qui les qui les abandonne on a science de l'ingénieur science et numérique et

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sciences de l'informatique les mathématiques alors on a beaucoup pas rien de la question des mathématiques dans la dans la réforme du lycée et de comment la réforme du lycée a aggravé les inégalités dans le choix

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des élèves de cette matière il se passe des choses impossibles sur cette option numérique et sciences de l'informatique donc on se dit aussi que étudier cette option c'est une façon d'éclairer plus largement les choix qui

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sont faits en lien avec les matières scientifiques par les filles et les garçons puisque il y a la question du numérique mais il y a la question de l'accès aux carrières scientifiques de manière générale et donc on a choisi nous de nous concentrer sur cet

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enseignement là comme une sorte de lentille grossissante aussi de ce qui peut se jouer dans d'autres enseignements en sciences en sciences de l'ingénieur notamment aussi en mathématiques dans une andromure en physique donc voilà un petit peu pour

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pour le contexte ce qui nous a ce qui nous a amenés à nos à nous pencher sur ce sujet et puis finalement à se poser cette qui est celle à laquelle on a essayé de répondre dans le cadre de

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l'étude comment se construisent les inégalités genre d'accès aux filières scientifiques en particulier aux filières informatiques et numérique et comment se répercute-t-elle sur la construction des projets professionnels

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des lycéens et des lycéens donc voilà c'était c'était l'idée vraiment de se pencher sur ce thème par le biais d'une étude une étude que l'on a on a confié on a mené avec l'agence phare l'agence

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de sociologie avec Marianne Montfort et Marion regard petit que je remercie aussi pour tous leur travail puisque celles qui ont mené cette étude sur le terrain et qui nous ont nourri de ce

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travail vraiment passionnant une étude qui a été co-financée par le ministère de l'éducation nationale de la jeunesse et des sports et la région Île-de-France qu'on remercie aussi de nous permettre de pouvoir produire ce type ce type de

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contenu la méthodologie de l'étude était une méthodologie basée sur des entretiens et des observations et une revue littérature ou donc l'équipe de sociologue à enquêter

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dans cinq lycées d'Île-de-France qu'on avait choisi parce que c'était des établissements qui avaient des caractéristiques différentes à la fois sur les populations sur le lieu où ils sont sur aussi les options qui sont proposées au sein du au sein du lycée

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les enseignements spécialités et puis sur les les éventuelles filières post-bac qui pouvaient y avoir en termes de prépa ou de BTS dans certains des lycées donc avoir vraiment une diversité

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des lycées et puis les les chercheuses ont donc pu mener sur trois ans vraiment le suivi d'une cohort de la seconde à la terminale en réalisant des entretiens

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auprès des lèvres seuls ou de groupes d'élèves donc en seconde en première en terminale sur trois ans des entretiens avec des membres des équipés éducatives enseignantes encadrante et puis des observations en classe et notamment dans

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les enseignements de matière scientifiques pour voilà pour en savoir on peut plus sur au-delà de ce qu'on raconte de ces de ces moments en classe qu'est-ce que qu'est-ce qu'on peut observer aussi en étant de l'extérieur

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de ces de ces voilà de ces de ces moments-là donc c'est une étude qui se base sur un matériau très riche avec voilà de nombreuses de nombreuses de nombreuses sources que je vais résumer

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mais de façon très large vous allez voir il y en a plein d'autres choses dont on pourrait parler mais voilà l'idée c'est de vous donner envie d'aller regarder un peu plus en profondeur dans le dans le

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rapport et puis surtout de vous saisir de ces questions pour les travailler aussi au niveau de votre établissement en gros les résultats de l'étude sont structurés en deux grandes parties une

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première partie sur les les représentations ce qui guide les choix d'orientation des élèves puisque c'était une des grandes questions comment les élèves et leur choix construisent leur choix

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d'orientation donc voilà elle appelait comme ça l'informatique un domaine d'hommes des représentations qui structurent les projections on va voir que on a l'impression on a avancé sur tout un tas de sujets mais il y a encore des représentations fortes de la part

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des jeunes qui s'expriment de façon différente et qui vont avoir des implications très concrètes sur leur choix d'orientation et puis dans un deuxième temps ce que l'étude montre c'est ça c'est c'est assez

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novateur que l'expérience du lycée va tendre plutôt à accentuer les inégalités dans ces dans ces choix d'orientation et notamment là dans ce dans ce choix pour se tourner vers les matières numériques

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et informatiques plutôt que de les réduire que l'expérience du lycée en fait être pour les filles qui s'engagent dans ces matières qui sont très peu nombreuses l'expérience d'une mise en conformité de

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leur trajectoire d'orientation et donc quand on va avoir des filles qui partaient sur les trajectoires plutôt atypiques par rapport à leur genre c'est à dire où il y a très peu de il y a très peu de filles très peu de jeunes femmes au lycée une grande partie d'entre elles

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et je vais vous le dire de façon plus précise serait oriente vers d'autres vers d'autres types de carrière du fait même de leur expérience au lycée donc là c'est vraiment un constat qui qui nous interpelle et qui donne ou qui

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nous oblige aussi à travailler sur ce sujet pour que ça pour que ça n'arrive pas à pour coller les filles puissent continuer à se projeter vers toutes les carrières qu'elles veulent comme les garçons vers tous les tous les carrières qui toutes les carrières qui les

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intéressent si on entre un petit peu dans le détail donc sur la première partie sur la question des représentations et de la formation des choix d'orientation ce qu'on constate de façon de façon assez

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claire c'est que d'abord que globalement les choix d'orientation conformes aux identités genre des élèves et à l'image qu'il est long du monde du travail que les spécialités scientifiques informatiques sont prisées par les

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garçons et peu investis par les filles et qu'on a donc de fait un faible nombre de lycéens qui ont un projet d'orientation atypique sur les choix d'orientation donc l'équipe de recherche a questionné plein

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d'élèves ont du corps en seconde d'ailleurs avant le choix des spécialités pour leur demander voilà pourquoi est-ce que vous quel métier vous choisissez vous souhaitez faire ou alors quelle spécialité vous souhaitez prendre au lycée pour en savoir un petit

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peu plus et ce qui ressort c'est que les choix d'orientation d'options d'enseignement spécialité sont pour la plupart prévisibles c'est-à-dire que les lycéens et les thèmes ne vont pas faire les mêmes choix les lycéennes qui vont

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aller davantage vers le commerce le marketing la psychologie le droit les langues ou la médecine qui est une des seules carrière scientifique où il y a beaucoup de filles tout ce qui est sciences du vivant

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avec tout ce qui est aussi un relié avec le la perte de prestige sociale de ce type de métier qui s'accompagne et qui accompagnaient de la féminisation on constate aussi dans ce dans ce domaine là et puis les lycéens de l'autre côté

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qui vont s'orienter plutôt vers les domaines du sport de la comptabilité de l'immobilier des finances et de l'ingénierie en fait ce qui est très intéressant c'est que évidemment quand on demande aux élèves tout le monde les élèves

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répondent bien sûr que on peut faire tous les métiers il y a pas de il y a pas de question d'un métier qui serait interdit ou impossible ça c'est sûr donc tout le monde peut tout faire mais quand on regarde de façon très spécifique les

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élèves continuent de faire des choix différents en fonction de si il ou elle sont des défis et des garçons et explique ses choix avec une façon assez avec les choix individuels en disant bah

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chacun choisit selon ses goûts ou alors il y en a qui qui s'autocensure qui n'osent pas et en fait on n'a pas de il n'y a pas une étape d'après où on réfléchirait sur pourquoi nos goûts sont

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ceux-ci pourquoi est-ce qu'on n'ose pas qu'est-ce qui nous bloque finalement quels sont les freins plus au-delà de au-delà d'oser quelles sont les barrières elles vont faire face les élèves qui vont être en minorité dans leur filière ou garçon qui vont être

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très peu nombreux nombreuses vont faire face à des à des freins très clairs donc voilà on a cette idée un peu de si on veut on peut mais en même temps personne ne le fait les élèves continuent à se

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projeter dans des métiers qu'il constate au quotidien sont occupés par des hommes ou par des femmes il voit bien dans leur dans leur vie de tous les jours ça pose la question des représentations comment est-ce qu'on met en valeur différents types de métiers

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ce que cette partie montre aussi c'est que les élèves ne déclarent pas d'impact de l'accompagnement à l'orientation sur leur choix leur choix d'orientation les élèves expliquent que leur choix

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d'orientation sont basés sur eux sur leur sur leur goûts sur leurs envies sur leurs échanges avec leurs amis leur camarades avec leur famille donc là le rôle de la famille est toujours mis en avant par contre quand on demande aux

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élèves ne cite pas d'influence de l'école sur leur choix d'orientation et quand on leur demande si il y a eu un impact les élèves déclarent que nous en fait et ça c'est intéressant à avoir il

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y a de maintenant on doit avoir un programme de 54 heures maintenant qu'ils sont censés être répartis au lycée sur d'accompagnement à l'orientation pour le moment dans cette étude on constate pas

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d'impact de ce type d'accompagnement qui doit être proposé et qui est proposé quand c'est possible dans les dans les établissements sur sur les sur les choix et puis donc ça se traduit de façon très

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claire au lycée notamment sur les choix de spécialité scientifiques donc la voilà c'était un petit graphique qui montrait les la différence entre les entre les filles et les garçons au moment où on faisait l'étude il y avait

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donc la spécialité numérique et sciences de l'informatique était une spécialité assez peu choisi c'était pas partie des spécialités stars mais par contre on voit une différence très claire entre les filles et les garçons

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qui est en miroir avec le fait que il y a beaucoup plus de filles qui ne prennent aucune spécialité scientifique on le voit sur le sur le graphe 76% des élèves qui ont pris 0 option

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enseignement spécialité pardon scientifique sont des filles alors que 72% des élèves qui avaient choisi trois enseignements spécialités scientifiques étaient des garçons qu'on voit bien se déséquilibre qui est pas spécifique à

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numérique et sciences de l'informatique mais qui est particulièrement exacerbée dans voilà dans ce dans ce dans cette discipline évidemment en terminale quand on quand on a plus que deux enseignements ça se

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ça le différentiel s'aggrave encore plus donc on voit après il y a très peu de lycéens qui ont choisi qui choisissent cette option ce qu'on constate aussi globalement c'est que

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les élèves sont désintérêt globales pour l'informatique c'est à dire que les en gros les élèves ne s'intéressent pas particulièrement assez assez

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un débouché qui reste très flou au niveau du lycée quand on demande des mots là c'est l'exercice qui a été fait on voit que les élèves sortent des mots assez assez génériques sur les questions

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d'informatique ou de numérique et en fait il y a une vraie méconnaissance des métiers on a une image un peu stéréotypée de ce à quoi ça peut faire référence mais très concrètement si on demande aux jeunes de se projeter sur

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des métiers en lien avec ces sujets ça reste encore très difficile on constate aussi c'est que les élèves restent encore marqués par la figure du geek et ça on le constate chez les

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filles comme chez les garçons cette imaginaire en lien avec la personne qui travaille dans les milieux de l'informatique restent très très forte très présente chez les jeunes chez les adultes aussi et là on le met on pose la

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question le geek c'est en fait une figure reposoir pour pas mal d'élèves finalement puisque la figure du Geek ce qu'on a en tête quand on pense à énumérer qu'à l'informatique souvent on va penser à un homme ou un jeune garçon

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seul dans sa chambre qui sort jamais qui est vraiment passionné de passionnés de de tout ce qui est informatique qui est doué naturellement on a cette image un peu du hacker solitaire voilà qui est

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qui travaille qui est un peu centré sur cette sur cette occupation et seulement sur celle-ci et qui ne correspond pas à ce que vont être pas mal de personnes et donc les gens

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intégrer cette figure comme la figure de l'informaticien du programmeur du codeur du hacker peu importe vous ne vont pas forcément tendre vers les études de

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l'informatique soit d'un point de vue des garçons parce que c'est pas une figure finalement qui rentre dans les dans le code de la virilité c'est pas super viril d'être d'être un geek peut-être que il y a d'autres il y a

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d'autres choses vers lesquelles les jeunes enfin lesquels qui auxquelles on donne plus de valeur le fait d'avoir beaucoup d'amis et de faire du sport d'être populaire de sortir beaucoup qui sont

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des choses qu'on associe à l'inverse de la figure du geek et puis pour les filles le geek c'est souvent un garçon un garçon qui joue aux jeux vidéo et on va voir que les filles aussi jouent aux jeux vidéo mais voilà vraiment cette

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figure du garçon un peu solitaire et puis il y a aussi cette idée reçue que le geek serait passionné et naturellement doué ce qui en fait disqualifie tout un tas de personnes qui

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s'intéressent un peu informatique mais pas trop qui sont pas très forts parce qu'on a l'impression que pour pouvoir travailler dans ce métier il faut être passionné il faut faire que ça il faut passer beaucoup de temps il faut être doué alors que ce sont comme plein de

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métiers quelque chose qu'on va apprendre créer et c'est bien l'idée d'avoir c'est d'avoir c'est d'avoir ces formations là sur ce choix là tout ça évidemment et je vois dans le

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dans le chat s'additionne aussi à toutes les idées reçues les stéréotypes qui sont encore très prégnants sur les sciences les filles et les garçons et les sciences les garçons qui ont un cerveau qui fonctionne vite pour les

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sciences les filles voilà qui qui peut être vont se dire que ça n'est pas pour elle parce que ce sont des idées reçues qu'on entend depuis longtemps et puis parce qu'elles n'ont pas ou peu représenter quand on parle de scientifiques on parle souvent

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heureusement de plus en plus mais de assez peu de femmes scientifiques ou de ou de femmes ou de femmes en général toutes ces questions sont traverses aussi les équipes enseignante et éducatives en bien sûr nous-mêmes on n'a

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pas forcément quelqu'un qui dit on connaît pas forcément un super bien et les métiers du numérique c'est sûr et c'était vrai question qui se sont posées aussi au moment où il a fallu avoir des volontaires pour enseigner ces

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nouvelles matières voilà qui va qui va les enseigner comment on va s'approprier ces nouveaux contenus voilà comment comment faire pour aussi rendre accessible tous ces métiers qui sont qui sont nombreux et qui et qui en

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fait structure une grande partie de notre quotidien et sont ils sont certainement pas ils sont certainement pas amenés à disparaître du coup on constate que ce sont des garçons qui s'orientent le plus vers les filières numériques et informatiques

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donc dans les classes dans l'enquête donc en première et surtout en terminale il y avait très peu de filles une fille parfois deux filles dans les classes il y a eu il y avait une classe où il y avait 5 filles mais sinon globalement ce

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sont des classes vraiment très peu mixtes où il y a une fille zérophie et l'équipe de recherche a du même recruté des filles en plus dans l'enquête pour le faire un suivi de cohort qui soit qui soit cohérent puisque après la seconde

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il y avait très peu de filles qui vivaient pas de fille qui avait choisi cette option numérique et source de l'informatique donc on a dû aller chercher d'autres filles qu'il avait choisi et ça montrait très concrètement le fait qu'il y a très peu d'élèves très

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peu de filles qui s'orientent vers ces questions quand on essaie de regarder pourquoi on se rend compte que voilà c'est vraiment lié aux représentations qu'on va avoir de ce métier et de tout ce qui est de

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tout ce qui sert la première chose c'est que ce qui est super intéressant dans cette étude c'est que quand on regarde pourquoi les filles et les garçons se sont

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dirigent vers ces versets feras donc quand on interroge les élèves qui sont allés dans ces filières là ils vont donner à peu près les mêmes raisons sur un sur un certain nombre de points et notamment sur leur facteurs de

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connaissances de l'informatique les élèves qui se dirigent vers cette filière globalement au lycée sont les élèves qui jouent aux jeux vidéo fille comme garçon ça c'est le facteur de connaissance du numérique qui est commun

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des élèves qui ont une pratique de jeu qui peut être diverse et qui du coup s'intéresse à qu'est-ce qu'il y a derrière comment ça se comment ça se crée ce que moi je pourrais je pourrais travailler là-dedans seulement le discours autour des jeux

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vidéo va être très différent en fonction des filles et des garçons les garçons vont dire moi je suis passionnée de jeux vidéo voilà c'est quelque chose qui m'anime beaucoup donc c'est pour ça que je me tourne vers cette filière j'aimerais bien être travaillé les

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filles vont avoir ton nom c'est à dire ah oui moi je joue un petit peu elles vont répondre quand on leur pose la question oui je veux avec la console de mon père de mon frère elle vont avoir un moindre légitimité pour aller vers

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ces filières là alors que leur facteur qui les fait aller vers la filière et la même que les garçons parce que elles ont intégré déjà au lycée que les jeux vidéo notamment c'est une affaire de garçon ce

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qu'on voit par le marketing la façon dont voilà qui est-ce qu'on va faire les jeux à qui est-ce qu'on va offrir les consoles comme on va représenter encore une fois les joueurs évidemment lié à plein d'autres choses

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les joueuses qui aussi vont utiliser des pseudonymes neutres ou masculins pour ne pas être victime de sexisme dans les jeux en ligne enfin il y a plein d'autres choses qui qui construisent cette image que le jeu vidéo est tourné

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uniquement ou spécifiquement pour les garçons donc dès le début il va y avoir un facteur de légitimité qui est moins les filles vont les garçons et les filles vont aussi s'orienter vers l'informatique parce que ayant des

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proches qui travaillent dans les dans ce dans ce domaine là donc là on revient à ce qu'on voyait tout à l'heure sur les raisons qui structurent les choix d'orientation l'impact des proches de la famille est

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très fort et donc on va avoir des élèves qui vont se diriger vers cette filière parce qu'autour d'eux il y a une personne qui travaille dans ce domaine mais ici ça va toucher davantage les garçons puisqu'il y a davantage d'hommes qui travaillent dans ces

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secteurs là il va y avoir assez peu de filles finalement les filles vont y aller que si c'est un personnage une personne un féminin autour d'elle qui travaille dans ce dans ce domaine alors que les garçons peu importe finalement

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ils vont se ils connaissent quelqu'un un oncle une tente un cousin une cousine ça va les pousser à y aller pour les filles ça va être uniquement quand elles vont connaître une autre une autre femme autour d'elle qui travaille dans ces

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dans ces domaines les ce qui ressort de l'enquête c'est aussi que le l'école est vu comme un lieu plutôt de confirmation de de l'intérêt pour cette matière et donc les

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élèves ont une vision de cette de ces matières comme quelque chose où on va parce que on s'y intéresse déjà parce qu'on est déjà là-dedans parce qu'on est déjà un peu fort et donc pas un endroit

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vers lequel on peut se tourner si on a aucune connaissance pour découvrir une matière ce qui est intéressant et ce qui interroge la façon dont on présente aussi les options de spécialité aux élèves puisque du coup ça va être que

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les élèves qui se sentent les victimes qui ont l'impression de correspondre à ce qui va être plus tard l'informaticien en gros qui vont se sentir d'aller aussi danser dans ces filières là

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il y a quelques élèves qui se retrouvent là un peu alors que correspondent pas à cette image là où il ne se projette pas forcément dans ces dans ces trajectoires professionnelles et ça va être uniquement des garçons ça

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c'est intéressant de l'avoir en tête parce que ça envahit revenir un petit peu par la suite il y a que des garçons qui se retrouvent dans ce qu'on a dit par dépit ou par défaut par défaut parce que bon bah leurs

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copains vont prendre cette matière donc pourquoi pas finalement faire comme les copains et aller dans cette enseignement ou par dépit parce que ce qu'on constate c'est que il y a des garçons pour qui l'informatique va être une une voix de

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de repli parce que considéré comme prestigieuse mais moins difficile d'accès que que d'autres par exemple des élèves qui vont avoir des résultats scolaires qui estiment ou qui sont trop faibles pour aller dans des grandes

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écoles d'ingénieurs ou pour devenir médecin et qui est plutôt de devenir technicien ou de devenir peut-être infirmier ou aide-soignant pour rester dans des métiers en lien avec le avec le

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soin et la santé vont changer pour se repositionner sur l'informatique comme un métier d'avenir qui va permettre d'avoir une bonne situation sociale et financière par le futur donc il y a

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aussi des garçons qui finalement s'agrègent à ces groupes là dessus alors que ça n'arrive pas pas du tout pour les filles qui ne font pas ce choix il y en a aucune qui est dans l'étude fait ce

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choix par dépit de pas avoir c'est assez bons résultats scolaire pour aller dans une autre filière ou par défaut parce que pourquoi pas prendre celui-ci parmi les autres donc elles ont quand même voilà elle sache elles savent déjà à ce

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moment-là que c'est pas une filière forcément de filles il y a quelques filles néanmoins et donc l'étude a permis de suivre les parcours de ces quelques filles qui ont des projets d'orientation atypiques qui se

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dirigent vers ce domaine et ce qu'on constate là dans le dans l'étude c'est que elle en très grande majorité quasiment toutes changent de projet d'orientation au cours de leur au cours du lycée donc des

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élèves qui souhaitaient s'engager dans ces thèmes qui commençaient à s'engager en suivant cette option de spécialité vont abandonner dans leur choix à la suite post-bac l'ingénierie informatique

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au profit en gros de trois de trois choix soit il y a des élèves qui vont totalement abandonner les filières scientifiques et informatique qui vont à la faire au chaud de totalement différent alors que la base elle avait

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que ça avait quand même un intérêt puisqu'elle avait choisi c'est choisi cette enseignements spécialités soit des élèves qui vont se réorienter vers des secteurs scientifiques dans lesquels les femmes sont plus nombreuses beaucoup plus nombreuses

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notamment la chimie la biologie des métiers où il y a beaucoup plus de femmes dans les dans les études et on a plus de représentations de femmes qui travaillent soit des jeunes qui vont ne

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pas totalement abandonner les questions numériques informatiques mais qui vont utiliser ces cette dimension comme un outil pour faire quelque chose ce que je trouve mal tout particulièrement intéressant qui vont se diriger vers des

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métiers plutôt créatifs artistiques en lien avec le numérique donc ils vont dire bah moi je vais garder le numérique puisque je vais devenir graphiste donc je vais utiliser l'ordinateur tout le temps où je vais devenir des métiers spécifiques un designer de

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service voilà ça va me permettre d'allier le numérique et le fait d'aider les autres de les accompagner donc elles vont garder le numérique mais en même temps se rapprocher de métier dont les les

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caractéristiques font écho à des stéréotypes et des assignations plutôt féminines voilà la créativité le côté artistique le fait d'aider d'accompagner les autres donc

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c'est aussi une façon de se réorienter pour celles qui persiste ce qu'on constate dans l'étude c'est qu'il y a plusieurs plusieurs profils de filles qui persistent dans ces voies là certaines qui sont dans une mise à

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distance totale du féminin donc des élèves qui disent bah moi de toute façon les filles je trouve ça nul ça m'intéresse pas je sais pas comme les autres moi j'ai envie de voilà moi je suis pas comme elle donc une forme de misogynie intériorisée aussi et donc de

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s'exclure du groupe des filles et des femmes ce qui permet aussi peut-être de rester dans ces dans ces filières où elles sont elles sont très très peu nombreuses des élèves qui n'ont pas conscience de

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la non-conformité de leur choix donc des élèves par exemple qui sont pas conformes sur plein d'autres plans dans l'étude il y a l'exemple d'une jeune fille qui a pris le coréen toute seule et qui voilà en fait juste de manière

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générale elle ne ressemble pas assez camarades donc ça lui c'est pas un truc en plus disons qu'il va lui faire lui faire peur mais bon qui va lui qui va changer à son quotidien ou alors des

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élèves qui n'ont pas conscience de la non-conformité de leur choix parce qu'autour d'elle elles ont plusieurs figures féminines qui travaillent dans ce domaine et donc ça leur apparaît comme totalement normal pour elle de d'aller dans cette voie et puis il y en

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a d'autres qui vont persister sans lien avec ces avec ces deux dimensions là mais dont le parcours va être marqué de façon très nette par des hésitations par des doutes et qui vont en fait tirer une certaine fierté pour le coup de

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persévérer dans des environnements où elles sont très très peu bronze donc qui vont voilà qui vont à plusieurs reprises hésiter exprimer le fait qu'elle peut-être elles vont faire autre chose elles sont pas sûr pas sûr

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d'être patients d'y arriver sur d'être faite pour ça mais finalement qui vont utiliser le fait qu'il y ait très peu de femmes comme aussi un argument supplémentaire pour dire moi je suis capable je vais y arriver même si c'est difficile dans ce dans ce dans ce

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secteur là donc c'est intéressant de voir un peu qui finalement persiste persiste dans ce dans ce domaine si on regarde ensuite ce qui se produit dans le lycée comment on en arrive à ça

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ce qu'on constate que l'étude constate c'est que finalement au sein du lycée on va accentuer les inégalités de genre entre les élèves et là bon voilà

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on mesure les progrès parcourus sur plein de sujets mais quand on quand on regarde en fait là ce qui est ce qui est démontré par cette étude menée il y a quelques années on voit quand même qu'il y a encore coup de chemin à parcourir et notamment

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sur cette question des inégalités d'une part de manière très argent on va voir comment le lycée produit renforce les inégalités encore entre les filles et les garçons comment au sein des enseignements si on

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regarde de façon plus spécifique au sein des enseignements numériques et sciences de l'informatique on a vraiment ce que ce que les chercheuses ont appelé la fabrique d'un sentiment d'incompétence chez les filles donc vraiment là quelque chose de très fort à ses élèves qui

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arrivent qui sont intéressés par la matière qui a la fin de leur lycée vont pour la grande majorité se diriger vers autre chose qui décrit vraiment cette fabrique d'un sentiment d'incompétence au sein de l'enseignement et puis voilà

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le dernier point montrer comment ce ces aspects sont faiblement prises en compte par les équipes éducatives et par les pouvoirs publics le fait que les inégalités ne sont pas fruits de

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socialisation extérieure aux établissements scolaires mais bien qu'au sein des établissements scolaires se créent ils se construit et se produit des inégalités aussi entre les élèves et notamment mais pas que sur les questions

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d'orientation la première chose qu'on constate et qu'on a constaté dans le dans l'enquête c'est que dans les observations il y a eu une absence sans globale de lecture

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jeanrée des interactions en salle de classe ça c'est intéressant parce que en fait aussi les élèves les élèves comme les adultes ne se rendent pas forcément compte de ce qui est de ce qui se joue

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si on demande aux enseignants ce qui a été fait dans l'étude aux enseignants signantes et aux élèves est-ce que dans la classe vous remarquez dans toutes les classes des façons de s'asseoir d'occuper l'espace qui sont différentes

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pour les filles et les garçons la réponse c'est ben nous pas particulièrement non il y a pas d'enjeux en particulier les gens s'assoient encore une fois là où il ou elles veulent avec leurs amis il y a pas de il

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y a pas de alors qu'en fait quand on regarde de façon plus spécifique quand on observe quand on demande aux personnes de faire des plans de classe et de dessiner on se rend compte que il

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y a des différences marquées on va voir l'impact que ça a dans les placements en classe entre les filles et les garçons qui sont exacerbés quand les classes sont très très peu mixtes donc on va avoir des groupes non mixtes d'élèves

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d'élèves qui se forment ce qui posent question quand il y a par exemple très très peu de filles dans une classe on constate encore des inégalités dans la prise de parole ça ce sont des choses qui ont été montrées des travaux de recherche en sciences de l'éducation

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depuis déjà plusieurs dizaines d'années mais on le constate toujours il est étude permet de réactualiser aussi ces données là notamment les filles sont sur-représentées parmi les élèves qui ne

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participent pas et ça c'est intéressant d'avoir moi je trouve d'avoir cette cette accent en tête parce qu'on dit souvent oui alors les garçons prennent plus parole de façon spontanée peut-être par le plus mais il y a aussi des filles qui participent et il y a aussi des

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garçons qui pas d'ailleurs effectivement c'est pas n'importe quel garçon mais ce qu'on constate de manière large dans les enseignements et notamment dans les enseignements scientifiques qui sont ceux qui ont été plus particulièrement observées dans

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cette étude c'est que les filles sont sur représentées parmi les élèves qui ne participent pas avec tout ce que ça va en dire déjà pour elle dans la construction de leur légitimité de leur confiance en elles de leur connaissance de leurs compétences dans les matières

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et puis du point de vue adulte dans leur perception de l'intérêt de des efforts de l'attitude des élèves par rapport à la matière évidemment si quelqu'un ne parle pas on peut peut-être avoir

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différentes hypothèses pour pour comprendre pourquoi mais peut-être que parmi les hypothèses il y en a bon bah cette matière de l'intéresse pas forcément ou c'est un élève qui ne fait pas beaucoup d'efforts qui n'a pas beaucoup étudié voilà qui ne souhaitent

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pas forcément être là donc ça fait partie des des choses inconsciemment qu'on va projeter qu'on va projeter sur les élèves et puis pour les enseignants enseignants qui sont qui sont qui sont

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contents qui perçoivent puisqu'il y en a évidemment qui perçoivent bien qu'il y a des il y a des différences notamment dans les dans les matières scientifiques un sentiment d'illégitimité un sentiment pardon une difficulté à lutter contre ce

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sentiment d'illégitimité donc des adultes qui vont dire voilà je ne comprends pas je n'arrive pas à faire en sorte de les intéresser et de les garder de les faire participer dans le dans mon dans mon cours

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là on vous a mis un petit exemple de d'une élève qui témoigne dit voilà au début de l'année donc la prof avait dit je vois pas la participation des filles il faut plus vous êtes où les filles vous êtes perdus mais je crois que c'est

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pas un truc de ne pas savoir il y a des filles qui savent bien mais peut-être elles sont juste timides ou elles ont juste pas envie de participer c'est tout donc ça c'est un témoignage qui est intéressant parce qu'on voit bien ici l'adulte a bien conscience qu'il y a

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quelque chose qui se joue au sein de au sein de sa classe les filles participent pas mais ne sais pas en faire pour susciter plus de participation et projette dans ses paroles le fait que si

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les films participent pas c'est qu'elles sont perdus alors qu'en fait il y a d'autres facteurs qui qui jouent de voilà et notamment quand il y a très peu d'autres très peu d'autres filles comment est-ce qu'on fait pour prendre la parole est-ce qu'on a envie d'être

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regardé que les propos contient puissent être jugés critiqué commenté et moquer pas forcément surtout si on a déjà pris l'habitude depuis plusieurs années de ne pas participer de manière de manière orale

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de cette façon en classe ce qu'on constate aussi c'est que les les comportements qui ont lieu dans les classes dans le lycée de manière globale sont invisibilisés

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déjà par les élèves mais surtout par les équipes éducatives là les travaux des chercheuses elles ont posé des questions sur les la question du sexisme dans les dans les établissements et

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beaucoup d'élèves déjà minimisent les moments de sexisme qu'elle vivent des élèves qui vont dire au début de l'entretien non non mais il y a pas grand chose pas particulièrement et puis

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qui finalement après discussion et ça c'est ça te concerne ses élèves ça concerne tout le monde après avoir réfléchi vont revenir en disant ah mais en fait il y a quand même ça tiens je me rappelle il s'est passé telle chose et qui en fait vont me dire des choses

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assez graves qui peuvent se produire et puis d'équiper éducatives qui dont la perception que ces comportements sexistes est bien moindre que celle des élèves donc qui vont ne pas voir ou

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minimiser des comportements qui existent et qui qui se produisent et qui s'est reproduisent entre élèves parfois souvent dans les salles de classe et qui va être ce que j'ai chercheuse pas

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forcément questionner par l'institution scolaire pour vous donner un exemple c'est une élève qui qui parle qui témoigne qui dit de manière là quelqu'un

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qui montre sa peau quelqu'un qui met en décolleté vous voyez pas un décolleté non plus hyper profond mais on voit quand même un peu les clavicules ou alors les bras ou un peu de ventre parce qu'on a notre T-shirt qui remonte va nous caractériser deux ou alors le

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fait de sentir le regard des garçons qui sont un peu malsains juste parce qu'on porte une jupe j'ai l'impression qu'en fait le corps de la femme c'est quelque chose de hyper en il ne faut pas le montrer vous voyez il faut le cacher à

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tout prix donc voilà un peu le genre de le genre de comportement que rapporte des élèves de façon quotidienne et banalisée de comment déjà

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au lycée elles ont intégré d'énormes en lien avec leur corps qui se passent au lycée puisque ce sont les garçons là qui les regardent où les autres élèves qui vont les caractériser depuis et puis

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c'est quelque chose qui est aussi banalisée par une partie des équipes enseignante et éduquée et là donc c'est une un extrait d'un entretien avec un enseignant donc de NSI numérique et sciences de l'informatique

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entretien réalisé dans le cadre de cette étude donc on parle des inégalités fille garçon de des freins à l'accès des filles à ce type de filière et en interroger sur ces réactions face à des

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comportements sexistes la personne dit faut quand même remettre en disant je pense pas que tu dirais ça à ta maman après ils sont pas encore assez mature pour le comprendre donc il faut pas les réprimander mais il faut une petite

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pique donc là on voit un peu ce qui peut se jouer aussi au niveau des discours qui entoure des comportements sexistes puisque là voilà on déresponsabilise les élèves sous

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couverts de non maturité on continue de faire avec des adultes d'ailleurs beaucoup plus âgés on estime qu'il faut pas les répliquer pourquoi on sait pas comme si c'est pas très grave finalement et puis on les

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renvoie à leur mère je pense pas que tu dirais ça à ta maman donc finalement on participe aussi de de créer un climat qui est pas vraiment propice à l'égalité

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par une invitation une banalisation de ces comportements là qui pourtant pèsent et sont remarqué par les élèves de manière large au sein du lycée dans les enseignements scientifiques mais pas que

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aussi de manière très large donc on est voilà sur un un environnement déjà de base qui qui est sexiste ou des comportements sexistes ont lieu ce produit ne sont pas

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nommés et ne sont pas traités en tant que tel aussi dans beaucoup de cas par les équipes malheureusement et puis on constate aussi qui a encore

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beaucoup de stéréotypes notamment sur les questions d'orientation donc ça c'est des choses qui ont été observées aussi dans les dans les observations les chercheuses ont observé des séances d'accompagnement à l'orientation et ce

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qu'elle constate c'est que donc les élèves proposent des choix d'orientation basés sur leur goût leurs envies leur appétence mais qui ne sont pas questionnés non plus par les adultes sur

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une question cette dimension dans leur choix on ne pousse pas peut-être à essayer d'explorer d'autres d'autres avenues ah tiens cette ce type de professions m'intéresse pourquoi pas

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aller vers quelque chose de proche ou peut-être qui est moins stéréotypiquement du genre du genre de l'élève et puis certains dans certains cas des stéréotypes peuvent même être

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diffusés par des professionnels en salle de classe dans l'établissement comme par exemple là je le cite un professionnel qui qui parle du choix d'un élève qui exprime qui veut devenir pompier comme un choix qui est couillu ou viril donc

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là on voit bien aussi la force de stéréotype qui vont être voilà qui vont être diffusés par les adultes par les adultes même d'autres élèves par exemple dans

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une dans une salle sur le dans une heure sur les questions d'orientation des professeurs qui vont systématiquement avertir les jeunes filles de la difficulté du métier qu'elles envisagent

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et nous le feront pas pour les pour les jeunes garçons voilà par exemple une fille devenir veut devenir astronaute ou grand reporters ou commissaire aux comptes alors c'est dans un établissement scolaire

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de classe sociale très favorisée l'adulte incite insiste sur la difficulté de ces métiers le fait ça va être des métiers très exigeants très compliqués dans lesquels il va falloir faire beaucoup d'études et beaucoup

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beaucoup travailler voilà pour y arriver mais n'indique pas ce même type de de difficultés à un garçon qui déclare vouloir devenir directeur du FMI donc

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voilà quand même un choix de carrière je sais pas je pense qu'on pourrait aussi dans ce genre-là qualifier de coulures mais bon en tout cas qui va aussi demander beaucoup de travail mais là il n'y a pas de la part de de

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l'adulte qui accompagne une remise en question de la même façon de la quantité de travail qui va qui va être demandé pour arriver à ce à ce métier ça a des conséquences parfois très

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concrètes dans la constitution des groupes classes ces stéréotypes stéréotypes toujours ancrée des filles qui sont pas qui sont pas ou qui sont moins moins faites pour les pour les sciences notamment quand il faut choisir

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les options si on n'a pas le nombre de places suffisantes il faut bien faire un choix donc qui est-ce qu'on envoie dans telle option et il y a certains élèves qui ont rapporté le fait que elles auraient bien aimé aller en numérique

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science de l'informatique mais qu'il y avait pas beaucoup de place et donc on les a orientés plutôt vers un autre de leur choix et pas vers celui-ci voilà ce qui restera un documenter pour en savoir plus sur concrètement comment ces

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arbitrages se font que ce sont des arbitrage qui sont à grande échelle dans beaucoup d'établissements scolaires ou est-ce que ça reste des des choses isolées des exemples encore je parlais déjà donné quelques uns d'une élève par

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exemple une bonne élève qui voulait devenir biologiste et elle en parle assez professeurs elle dit quand j'ai commencé à leur indiquer que je ne me sentais peut-être pas le mental de pouvoir encaisser le stress d'une filière S bon

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plus S1 à son époque il y avait déjà plus S mais on voit que les filières restent encore les professeurs lui ont dit fais comme tu le sens si jamais tu te sens plus à l'aise en filière elle va plutôt prendre des spécialités

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littéraires donc là on voit qu'on remet pas on accompagne l'élève mais sans le sans lui au lieu de lui peut-être la renforcer en lien avec ses capacités de lui dire bah tu sais

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pourquoi est-ce que est-ce selon toi ça te paraît stressant est-ce que tu penses que ça va être plus difficile en même temps tu es bonne élève c'est ce que tu veux faire tu veux devenir biologiste on va tout de suite la renvoyer vers une filière qu'on estime vers mieux lui

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correspondre une filière elle en prenant des spécialités littéraires ou un autre exemple ici donc d'une proviseur en 2019 qui exprime ses

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propres sa propre analyse sur la question des de la réussite défi et des garçons dans les filières scientifiques elle dit celle qui réussissent le mieux en filière scientifique sont plutôt au défi laborieuses les garçons qui réussissent sont des garçons qui

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naturellement ont une appétence pour les sciences ce sont des garçons qui fonctionnent très vite intellectuellement et qui eux ont beaucoup moins besoin de travailler voilà un discours qui fait écho à des idées reçues sur le fait que les filles

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sont plus scolaires et que leurs résultats scolaires sont le résultat sont liés à leur travail alors que les garçons qui réussissent bien à l'école sont en lien avec enfin des appétents et

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là c'est carrément dit et on naturellement une appétence pour les sciences comme si naturellement on avait une appétence pourquoi que ce soit d'ailleurs et qui fonctionne très vite intellectuellement qui sont plus plus intelligents en moyenne donc on voit ici

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comment encore dans les discours portés par les l'établissement on peut avoir une naturalisation des compétences des filles et des garçons sachant que encore une fois cet entretien c'est fait dans le cadre de cet donc c'est pas un propos

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qui aurait été pris dans un contexte quelconque on parlait du thème du thème de façon très spécifique et voilà il y a encore des personnes qui naturalisent et qui qui ramène à quelque chose de

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physiologique les je vois quelqu'un qui dit cette proviseur ne doit pas connaître le centre de personne au clair et pourtant c'est des établissements qui ont accepté que les suit des lieux dans leur dans leur établissement donc en plus on n'est

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pas voilà on n'est pas sur des établissements qui à la base enfin il y a eu des changements dans les dans les directions de certains mais sinon qui sont pas forcément non plus réticents à

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travailler à travailler sur ces thèmes ensuite l'équipe de recherche c'est focaliser vraiment sur les sur les enseignements de numérique et de sciences de l'informatique avec donc des observations et des entretiens avec les

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élèves et avec les professeurs de cette matière ce qu'elle constate donc ces trois choses d'abord les filles sont exclus des dynamiques d'entraide on attribue plus facilement des facilités

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aux garçons Koffi et puis les hésitations un miroir les hésitations des filles sont interprétées immédiatement comme inadaptation à la matière et tout ça pré-ensemble va contribuer à créer un sentiment

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d'incompétence chez les filles qui ont choisi qui ont suivi donc c'est cette enseignement spécialité numérique et sciences de l'informatique sur les dynamiques d'entraide on y

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revient à la question du du placement en classe entre autres pour dire que déjà les filles subissent le fait d'être en minorité il y en a certaines qui quand elle raconte

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leur arrivée dans leur classe de science numérique et informatique certaines s'attendaient à ce qui est peu de filles d'autres pas du tout et se disent constatent qu'elles sont la seule ou l'une des deux seules filles dans leur

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classe et voilà subissent un peu ça ne savent pas trop quoi en faire juste elle constate bon voilà elle se dit bah tant pis on va pas se faire des on va pas se faire des copains mais voilà parce que

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ce que montre la station juste après on est là pour pour étudier mais quand même il y a très peu de filles là le petit dessin que vous voyez c'est un dessin qui a été fait d'une observation en classe d'un cours de NSI

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ou représente les interactions les interactions fortes avec un trait plein et les interactions faibles avec un trait pointillé et le placement des élèves donc j'ai pour garçon F pour fille et donc là ce qu'on constate de façon très claire c'est que les filles

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sont éloignées physiquement géographiquement dans l'espace classe des autres élèves et qu'elles sont coupées des dynamiques des interactions donc les élèves en fait au sein du cours n'interagissent que

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très peu avec seulement une des deux fils dans ce cas là et assez peu avec les autres et puis et là c'est en lien avec les modalités pédagogiques aussi de l'enseignement de ces matières numériques et informatiques on va

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constater que les filles qui se retrouvent un peu isolé qui sont pas là avec leur copine ou leurs copains vont se retrouver mis à distance des dynamiques d'entraide qui peuvent jouer

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un rôle important notamment dans tous les enseignements dans toutes les tous les cas où l'enseignement est basé sur des enseignements de un peu en autonomie d'apprentissage de tentatives

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on recommence on essaye de se débrouiller du problème qui sont souvent mis en avant sur les questions du numérique d'informatique y compris dans le supérieur mais pour lesquels il est crucial c'est basé sur le l'émulation

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entre entre père de pouvoir céder et se débloquer quelque chose revenir moi j'ai compris ça comme ça vas-y toi qu'est-ce que tu as mis qui sont attachés à pour une partie à une question de numérique

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et d'informatique là on voit Amel qui était en première qui parle donc de son expérience de minorité subie elle s'est dit en fait on n'est pas beaucoup de filles c'est bizarre donc voilà elle elle dit bon

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c'est pas grave dès le début elle dit ce n'est qu'une année je fais ce que j'ai à faire j'ai pas besoin d'être ami avec eux donc voilà la première elle sait déjà qu'elle va elle imagine déjà dès le début qu'elle va du coup abandonner pour

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la terminale cette spécialité voilà elle constate cette différence elle met pas d'autres mots que c'est bizarre mais tout de suite on voit que c'est quelque chose quand même qui la sécurise pas ou qui lui donne pas envie de poursuivre

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dans cette matière puisqu'elle dit c'est pas grave c'est qu'une année et puis une autre élève Rungis qui parle elle de l'exclusion de des dynamiques d'entraide donc l'imputrice lui demande

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est-ce que vous vous aidez parfois elle répond oui enfin plutôt eux pas moi mais je pense que du coup ce groupe de garçons vont le faire j'ai entendu qu'ils vont faire les 10 sujets ensemble et qui nous vont les faire corriger donc là moi je vais faire les 10 moi-même

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donc là on voit de façon très concrète ce que ça comme conséquence une élève qui se retrouve à devoir faire beaucoup plus de travail que les autres puisque les autres vont se séparer le travail entre le travail entre eux pour avoir la

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correction suite et que elle va devoir faire tous les tous les les travaux tout seul c'est intéressant il y a des il y a des adultes qui du coup qui parlent de comment

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ayant pris conscience de ça il doit nous changer leur modèle leur modalité de d'enseignement en fait pour aller vers moins de travaux en autonomie tout de suite de pour essayer justement de

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renforcer les élèves qui ne se sentiraient pas à l'aise immédiatement ou qu'on va pas les laisser comme ça faire des choses sans les sans les guider ou en les dans assez peu comme ça

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pouvait l'être pour justement essayer de rattraper les élèves qui arrivaient non pas pour confirmer leur intérêt dans la matière mais pour apprendre des choses et pour pouvoir travailler là-dessus c'est aussi intéressant quand il y a des

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quand il y a de la classe où il y avait un petit groupe de filles du coup elles ont pu avoir un regard sur si sur six produits on se rend compte qu'elles étaient peu nombreuses mais quand même un petit peu atteint et travailler ensemble et céder et

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s'entraider et donc voilà prendre cette place aussi dans le dans le dans le cours travailler entre elles ce qu'on constate aussi c'est que les facilités pour la matière vont être plus

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facilement attribuées aux garçons d'une part et là on revient à ce qu'on voyait sur la figure du Geek il y a une perception qui est partagée par les élèves et par les adultes que les métiers d'informatique et du numérique

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sont des métiers d'hommes en lien aussi avec la figure du Geek cette impression que les aptitudes dans la matière existent en soi indépendamment du travail réalisé voilà

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l'ordinateur soit on sent là soit on la passe soit on comprend comment ça fonctionne soit on comprend pas et c'est pas quelque chose qu'on pourrait qu'on pourrait apprendre et puisque je disais un peu en avance que les modalités d'enseignement étaient basés beaucoup sur l'autonomie sur l'entraide sur

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l'essai et l'erreur ce qui voilà ce qui ne permet pas forcément aux élèves qui sont exclus des dynamiques d'entraide du coup et d'autonomie d'arriver voilà de bénéficier du même soutien

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là voilà c'est des petits Verbatim qui illustrent ça donc un entretien de NSI qui dit les facilités on les a on les a pas voilà sous-entendu on n'y arrive pas tout de suite c'est qu'on sait que c'est

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que c'est que c'est foutu et qui allait qui elle est facilité en refait le lien les garçons qui naturellement une appétence vers les sciences comme le dit la proviseur de l'autre établissement et puis le témoignage d'une élève aussi

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Mareva qui dit côté garçon il allait plus vers eux nous ils nous parlait pas du tout mais on va dire les plus forts il allait les voir qui est quelque chose qui ressort dans plusieurs dans plusieurs témoignages l'idée que les

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adultes vont aller plus encourager les élèves qui perçoivent comme plus intéressés par la matière ou qui sont plus forts et donc en laissant de côté parfois d'autres élèves en disant bon bah cet élève on va le voir après c'est

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retrouver là par hasard et n'est pas vraiment n'est pas vraiment intéressé donc on va plus facilement attribuer les facilités aux garçons ce qu'on constate aussi c'est que du coup ce qui va se produire c'est que les

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hésitations des filles en miroir donc vont être interprétées comme une inadaptation à la matière donc dès qu'on va avoir des filles qui vont qui vont hésiter et ce qu'on peut comprendre quand on a vu tout ce qu'on vient de voir sur leur marginalisation dans

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l'espace sur les idées reçues qu'elles peuvent avoir qu'elles vont voir de leurs yeux sur le sexisme qu'elles peuvent vivre de manière globale mais aussi dans ses enseignements là elles vont peut-être hésiter peut-être voilà

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exprimer des doutes sur leurs projets ça va être pris de façon quasi systématique comme des preuves du caractère erroné de leur projet d'orientation initiale donc on va tout de suite ça va venir justifier le fait que elles se

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sont trompées en quelque sorte au début dans leur choix et que une autre une autre une autre carrière une autre filière leur correspondrait leur correspondrait mieux en quelque sorte tout ça évidemment en passant sous

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silence tout ce qui se loue dans le dans l'Inst vacances scolaire ce qu'on vient de voir et du coup ce qui va pour pas mal de filles donc cette mise en conformité parce que on va leur elles

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vont hésiter on va leur dire que du coup bah peut-être que autre chose leur conviendrait leur conviendrait mieux au lieu de se dire que peut-être l'un des modalités d'enseignement les conviennent pas qu'elles font face peut-être à des difficultés plus importantes

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du fait de tout ce qu'on vient de voir que leurs camarades dans cette matière là et qu'on aurait besoin de les pousser un peu plus pour qu'elle pour qu'elle y reste elles vont en fait se réorienter vers d'autres vers d'autres types de

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profession pour vous montrer un petit exemple à un enseignant qui dit voilà celle qui dès le début j'ai senti qu'elles l'ont pris par défaut ça se voit genre elle arrive elle s'assoit et elle met une demi-heure

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à se connecter bon on voit là un peu l'idée de dévalorisation du choix de l'élève sachant que on l'a vu tout à l'heure il y a pas du tout d'élève fini qui prend

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cette option un défaut puisque c'est pas du tout attire c'est pas du tout relié à des métiers qu'on associe aux femmes puisque de toute façon a priori elles vont se retrouver toute seule dans ces dans cette spécialité là donc de base il

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y a pas d'élèves qui se retrouvent là par défaut elle se retrouve là par choix par par volonté d'en savoir plus mais là l'adulte va plaquer son interprétation

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sur le fait que cet élève ne soit pas intéressée alors que peut-être qu'en fait elle est en difficulté peut-être qu'elle ne s'est pas très bien comment utiliser l'ordinateur et qu'elle a du mal à se connecter c'est possible de de ne pas

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très bien réussir peut-être qu'elle est mal à l'aise c'est qu'il y a autre chose qui se joue et donc voilà au lieu de questionner on va interpréter son hésitation et donc l'encourager probablement à faire à

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faire autre chose sachant qu'elle même déjà et peut-être pas très assurée d'avoir fait ce choix ce qu'on voyait tout à l'heure donc voilà c'est quand même compliqué à ce niveau là

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tout ça c'est en lien beaucoup avec les équipes éducatives qui pour une grande partie ont accès n'ont pas accès là on est là et c'est chouette qui n'ont pas forcément accès à de la formation à des

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informations spécifiques sur ces sur ces sujets là et qui se retrouve avec des niveaux différents de prises en compte et d'action par rapport à ces thèmes et

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au thème global au-delà des professeurs de matières scientifiques et de NS au thème global des questions de sexisme et d'égalité femme homme dans les établissements scolaires l'équipe de recherche a

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proposer une typologie en fonction des adultes qui ont qui ont été rencontrés dans le cadre de l'étude donc les sensibiliser les indifférents indifférentes et les réfractaires donc

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c'est intéressant c'est pas vraiment pas enfin c'est une typologie elle peut elle peut être critiquée remise en question mais on voit quand même déjà ce qui peut se jouer parce que ce qui est montré

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donc les sensibiliser il y en a très très peu en fait un c'est une minorité qui est consciente de ce qui se loue en classe probablement qu'il assiste à ce webinaire mais qui ne sait pas trop comment faire et surtout qui a

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l'impression que cette ces sujets ne sont pas prioritaires dans l'institution qu'elles ne vont pas avoir le soutien de leurs collègues pour travailler là-dessus et qui du coup n'arrive pas ou pas beaucoup

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à mettre des à mettre des choses en place c'est le cas par exemple la sensibiliser dans les dans les dans l'étude dans une professeure de physique-chimie qui demande au sein de son équipe qui décide elle-même de devenir la professeure de

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NSI en ayant en se disant il faut que ce soit une femme qui soit l'enseignante de cette matière pour que des filles puissent venir là-dedans et souvent c'est des gens aussi notamment pour les

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professeurs de spécialité scientifiques qui ont leur propre vécu de de réalisation ou qui ont vécu des discriminations et des violences dans le cadre de leur propre parcours de

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carrière ou d'études et donc qui en ont conscience et qui veulent tout mettre en place pour éviter que ça arrive aux autres aux autres élèves et globalement dans l'échantillon là dans l'étude en termes de nombre c'est très très peu il

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y en a très très peu qui correspondent à ce profil le plus gros c'est ce qu'elles ont appelé les indifférents indifférentes un groupe de personnes qui a une perception un peu vague de oui le lycée

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dans le lycée il y a aussi des inégalités c'est normal les inégalités elles viennent de l'extérieur donc il y a pas de raison qu'elle n'existe pas dans le lycée mais qui n'ont pas conscience de du fait que des inégalités

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se produisent et se reproduisent aussi au lycée et qui estime que ça venait donc pas de leur rôle ou qui ont conscience de ça mais estime quand même que ça n'est pas de leur rôle de de

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travailler sur ces thèmes là et donc qui ne font pas forcément de travail en plus parce que finalement c'est aussi un peu un peu ça pour apprendre des choses sur ces thèmes là pour pouvoir ensuite adapter leur pratique professionnelle en

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lien avec ces questions et puis la dernière catégorie ce sont les réfractaires et là malheureusement il y en a il y en a pas autant que les indifférents indifférentes mais il y en a quand même qui ne reconnaissent pas

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les discriminations qui sont vécues par les filles qui vont être les mêmes qui vont avoir tendance à minimiser les comportement sexiste le climat sexiste voir les les violences à caractère sexuels qui peuvent avoir lieu dans les

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établissements et où qui vont naturaliser rendre voilà enfin naturaliser les différences et donc justifier par la nature le fait qu'il y a pas besoin de d'aller contre la nature

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et donc de travailler pour plus d'égalité vous donner encore un exemple 21 quelqu'un voilà qui qui ne reconnaît pas ces discriminations qui

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dit physiologiquement on a des sensibilités différentes le corps humain on voit bien qu'on n'est pas constitué la même façon émotionnellement on ne ressent pas les choses de la même façon fille ou garçon et du coup c'est pour ça que je ne vais pas dans le terrain du

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genre mais plus au physiologique donc on voit enfin on imagine toutes les institutions que ça va avoir sur l'interprétation des choix des élèves des comportements des élèves des comportements des adultes des comment

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lors d'un conseil de classe si ce membre de l'équipe de direction est prêt ça va pouvoir aussi orienter les choix qui vont qui vont être faits tout ça c'est que voilà c'est aussi en

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lien avec un cadre plus large bien sûr il y a des il y a des textes un cadre légal qui est favorable aux questions d'égalité femme homme des initiatives qui existent mais particulièrement pendant le le temps de l'étude il y a eu

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des positionnements institutionnels à très haut niveau qui était peu favorable à l'instauration d'un climat de lutte contre les inégalités femmes hommes par exemple c'est un enjeu qui n'a pas été explicitement mis en avant dans la

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réforme du lycée qui était une réforme qui est présentée pour plus d'égalité mais sans nommer explicitement cette cette ce sujet là c'est la période aussi où il y a eu la circulaire qui interdit

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dans les activités pédagogique avec les élèves le point médian ça circulaire promeut le fait d'avoir une expression non sexiste mais c'est pas du tout ça qu'on a retenu et que tout le monde a retenu c'est

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aussi pendant le cadre pendant l'étude le moment où il y a eu tous les débats sur la tenue des jeunes lycéens notamment suite au mouvement du 14 septembre où les lycéens demandaient le droit de de disposer de

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leur corps et de vêtir comme elle comme elle voulait dans les dans les établissements scolaires donc on voit bien qu'il y a aussi des signaux qui sont entendus et qui sont utilisés par les collègues réfractaires qui en fait arrivent à mobiliser tout ça pour

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bloquer aussi les les initiatives peut-être des adultes sensibilisés qui souhaiteraient qu'il souhaiteraient travailler sur ces sur ces questions là dans ce qu'on constate de manière

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globale un peu pour pour conclure sur les constats qu'on a fait lors de cette étude c'est que globalement elle a ces moments où on est un peu déprimé mais c'est que le lycée échoue dans la remise en cause déterminisme genre et renforce

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les logiques qui affectent les choix d'orientation qui vont être différents entre les les filles et les garçons les jeunes femmes les jeunes hommes en conséquence les choix d'orientation continuent d'être fait en fonction du genre les filières masculines notamment

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informatiques et numérique mais pas que sont désertés par les filles et les rares physiciens engagent vont pour la plupart ensuite les abandonner donc voilà on va vraiment ce qui se produit au lycée qui les pousse à changer leur

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choix de carrière donc tout ça évidemment ça a des implications en termes de politique publique pour enrayer ce qui est finalement une exclusion durable des filles des filières scientifiques informatiques et

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numérique et ce qui mène à après des inégalités dans le monde professionnel et plein de conséquences sur notre vie quotidienne d'avoir des aussi sur le numérique et l'informatique des outils qui sont créés

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par un certain type de personnes ou sans interpentier de personnes en particulier du coup de tout ça voilà on a on s'est dit bon qu'est-ce qu'on fait de toutes ces de toutes ces peaux on essaye quand

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même de de donner des préconisations pour pouvoir agir et donc ça c'est des préconisations qu'on adresse à différents niveaux mais notamment au niveau du ministère des pouvoirs publics qu'est-ce qu'on pourrait faire pour

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pouvoir agir là-dessus propose donc ces trois axes le premier de fixer des objectifs ambitieux avec des moyens pour augmenter de façon la part des filles qui choisissent et qui reste dans les enseignements numériques informatiques

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du lycée le deuxième axe de manière large de renforcer l'accompagnement des élèves à l'orientation surtout mais pas que pour les numériques et puis le troisième évidemment renforcer la formation des personnels sur les enjeux

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du sexisme de lutte contre les stéréotypes et pour tout ça fonctionne l'idée bien sûr c'est de ne pas faire une seule petite mesure ici ou là l'idée c'est qu'il faudrait vraiment que toutes ces choses soient mises en place de

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manière globale de manière structurée de manière déterminée pour qu'on finisse par par arriver à enrayer un peu ces questions là donc sur les objectifs voilà ce qu'on propose c'est de fixer

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des objectifs d'entrée et de sortie de tes formations et d'abandonner d'analyser pardon pas abandonner au contraire d'analyser les abandons de filles pour mieux les comprendre pourquoi voilà qu'est-ce qui se joue ou

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encore que ce qu'on a mis à jour dans notre dans notre étude pour pouvoir les prévenir et donc voilà pour faire ça on propose différentes choses construire un guide d'enseignement pour les matières

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pour les enseignants enseignants de matière scientifiques et numérique pour leur parler justement de ces biais et de qu'est-ce qu'ils peuvent faire et qu'est-ce qu'elles peuvent faire pour pour lutter contre ses biais mener des

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actions de sensibilisation à destination des lycéens pour évoquer clairement ces mécanismes de marginalisation de dévaluation et de discrimination qui peuvent être vécues par les filles dans ces filières puis dans ces métiers là l'idée c'est que les filles je me suis

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rendu compte que ce qui se produit n'est pas en lien avec par exemple avec moi Gaëlle Perrin mais avec moi Gaëlle jeune fille dans une filière où il est très petit c'est sûr que ça va faire une différence et donc leur permettre de se

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rendre compte que ça n'est pas en lien avec uniquement avec leurs propres compétences leurs propres actions mais bien que ça s'inscrit dans un système plus large elle leur permet de pouvoir voilà Agir Réagir la permet aussi aux

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garçons de pouvoir faire attention à ces questions là se positionner en tant qu'allié pour aussi faire de la place laisser de la place et des accompagner la faire en sorte que les élèves se sentent se sentent bien dans ces dans

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ces disciplines donc pour ça on propose voilà de aussi de mettre en place des espaces de parole et de travail dédiées aux filles qui poursuit des poursuivent des enseignements en lien avec l'informatique et le numérique c'est déjà fait un certain dans certains

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lycées qui font j'entendais parler notamment sur l'académie de l'île des petits déjeuners spécifiques ou les filles peuvent venir parler raconter leur expérience se connaître se renforcer prendre conscience aussi des

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difficultés communes qu'elles peuvent avoir pour mieux ensemble pouvoir les surmonter travailler sur la question de la prévention des comportements sexistes la destination des élèves et aussi la

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destination des personnels éducatifs pour la travailler sur le fait que c'est les établissements sont des lieux de production de sexisme qui s'exercerent encore plus dans les dans les les

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enseignements très peu mixtes donc travailler là-dessus et puis faire tout ça en soutenant les associations et on va en reparler un petit peu qui agissent en faveur de l'accès des filles au numérique il y a des personnes qui

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travaillent de façon spécifique sur ces thèmes là donc leur donner aussi les moyens d'agir et de mener à bien leur leur projet qui porte leurs fruits souvent sur sur l'orientation des filles

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vers ces versets disciplines un deuxième axe avec un petit peu moins de mesure mais qu'on propose de renforcer l'accompagnement des élèves à l'orientation et de tirer parti des heures qui maintenant sont normalement

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alloués aux questions d'orientation au lycée dans le dans l'étude ce qui ressortait c'est que soit à 16h était pas faite voilà on n'avait pas le temps on trouvait pas un moment et c'est pas pour

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jeter la pierre à parmi toutes les dizaines d'autres choses qui doivent être fait à l'échelle dans l'établissement bon voilà soit les heures donc n'avaient pas lieu soit et là aussi ça nous ça nous

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questionne avait pour but aussi d'apprendre aux élèves à utiliser les outils notamment parcoursup qui est pas non plus l'outil le plus intuitif on y conviendra peut-être ça pourrait compter

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dans les les enseignements numériques quand on arrive à maîtriser la plateforme mais en tout cas du temps qui est utilisé à comprendre les règles du jeu plutôt que

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questionner les choix et les projets de manière plus large donc on se dit que là-dessus on pourrait peut-être au niveau du minuteur à construire un programme avec des ressources pour

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pouvoir aborder différents thèmes et mieux accompagner les lèvres et voilà notamment accompagné à l'orientation égalitaire dans les filières numériques et scientifiques puisqu'on sait mais on sait depuis longtemps qu'il y a des

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besoins en particulier là-dessus et puis la question de la communication sur la diversité des métiers et des secteurs lesquels les dispositions scientifiques et numériques permettent d'accéder il y a déjà des initiatives qui existent mais voilà renforcer ça pour aussi que les

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élèves et une meilleure vision qui s'éloignent du stéréotype parce que on a des vraies connaissances sur les différents métiers qui sont en lien avec le numérique et l'informatique sur ce

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qu'on peut faire sur comment on va pouvoir travailler en équipe sur ces thèmes et les débouchés que ça peut avoir pour pouvoir intéresser le plus possible des lèvres euh sans stéréotype

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et puis le troisième axe là bon nous on a l'impression qu'on en parle tout le temps au centre-vertinoclas vous en doutez mais visiblement il y a des besoins forts de formation des personnels puisque c'est bien beau de

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faire tout ça mais il faut avoir du temps pour pouvoir se former sur ces thèmes pour pouvoir prendre du recul sur ces pratiques pour pouvoir modifier ces pratiques donc renforcer vraiment la formation des personnels sur les enjeux

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de sexisme et de lutte contre les stéréotypes de manière large mais aussi en lien avec les questions de mérite et d'informatique et là voilà se dire à tous les niveaux finalement

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au niveau des décideurs des décides des cadres qui vont travailler sur sur les programmes sur la réalité d'enseignement au niveau des équipes enseignante éducatives de l'accompagnement à l'orientation des équipes de direction

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on l'a vu des équipes de vie scolaire donc voilà essayez de travailler de manière large pour améliorer les climats dans les établissements scolaires et puis travailler aussi en particulier avec les enseignants enseignantes des

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matières où il y a de fortes mixité en fait et les professionnels de l'orientation pour que constamment ces personnes puissent avoir en tête cet aspect là dans leur dans leur travail

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voilà pour faire tout ça il faut effectivement former des formateurs et des formatrices pour que pour que tout ça puisse puisse se dérouler et que on puisse réussir à former la diversité et

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le nombre de personnels dont le personnels suffisant pour que voilà ça puisse changer de façon de façon durable on voulait aussi sur la fin de ce webinaire vous donner quelques quelques

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billes avec des ressources qui existent pour que vous vous puissiez aussi agir à votre niveau si vous travaillez dans un dans un établissement scolaire donc vous orientez il y a pas mal de ressources qui existent on vous en propose quelques-unes on vous enverra comme dans

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les autres webinaires les liens vers les ressources qui ont été mentionnés aujourd'hui comme d'habitude on n'en voit pas le le powerpoint là vous avez tout dans les études en plus donc vraiment toutes les

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informations sont là mais on vous enverra à nouveau le lien vers les vers les ressources que je vais jeûner qui peuvent vous être utiles vous pour pouvoir mener des actions directement auprès des élèves

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donc il y a des ressources qui existent je le disais tout à l'heure d'un mot sur les questions de représentation de diversité des métiers là on vous renvoie notamment vers les supers chouettes

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travaux les déco de du numérique menées par le CNRS l'Onisep qui ont fait tout un travail vraiment pour vous qui est accessible gratuitement de visibilisation de chercheuses de

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scientifiques qui travaillent dans le domaine du numérique qui parle de leur travail et aussi de leur parcours en tant scientifique donc il y a une BD il y a un livret d'accompagnement pédagogique il y a des vidéos il y a des posters là il y a vraiment beaucoup de

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ressources pour pouvoir voilà multiplier les représentations et rendre des métiers du numérique plus concret moi on parle de chercheuse qui travaille au cnanas mais ça donne à voir

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un peu sur la diversité des trajectoires qui qui sont possibles et sur aussi comment les parcours d'orientation de ces de ces scientifiques se sont des données des informations enfin des

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ressources il y en a aussi évidemment sur le site de l'ONISEP sur les questions scientifiques sur le site de la Cité des Sciences et de l'Industrie il y a aussi des pistes d'activités à faire en classe donc vous pouvez aussi

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dans lesquels vous pouvez aussi piocher et puis on vous a mis de deux autres sources ici un podcast dans lequel on parle entre autres de cette étude qui s'appelle la bosse des maths un podcast

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fait par Texas Instrument sur les questions scientifiques et de genre de manière plus large qui peut vous être utile vous pour pour en savoir plus et puis en dessous un petit projet billon

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de curry qui s'intéresse à qui est un projet qui mêle du coup science et aussi art et graphisme et représentations donc plusieurs plusieurs domaines pour représenter et mettre en valeur des

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femmes scientifiques il y en a plein d'autres qui existent c'est aussi des projets peut mener avec les élèves de de mettre en avant de réfléchir à la représentation des femmes dans les sciences des femmes dans le numérique et

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l'informatique aux questions d'invisibilité et de visibilité sur ces table-là beyon de curry c'est en anglais donc ça fait aussi pour le prof d'anglais on coche plein de plein de disciplines si on veut avoir une

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approche sur ce sur ce sujet vous dire aussi qu'il y a plein d'associations qui travaillent sur ces sur ces sujets et notamment auprès des jeunes donc ne pas hésiter à les à les

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se dire à se tourner vers elle pour vous pour vous accompagner une des associations qui travaillent beaucoup sur ces thèmes c'est la situation Beacon tech peut-être que vous connaissez qui propose des

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notamment des stages pour des jeunes filles sur les questions de numérique donc voilà leur démarche c'est d'aller parler présenter dans les classes les métiers du numérique et puis de d'avoir

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avec des élèves volontaires des jeunes des jeunes femmes de faire des stages pendant les vacances scolaires pour leur faire découvrir les métiers en lien avec numérique leur faire apprendre des

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choses leur faire surtout prendre confiance en elle pour ensuite qu'elle puisse décider si ça les intéresse ou pas mais aussi suivre ses enseignements de façon plus sereine en étant renforcée par cette première expérience avec avec

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une association spécialisée et qui ont un programme ensuite d'ambassadrice donc de jeunes de jeunes femmes qui vont aller parler de ces métiers parler de leur expérience et en convaincre d'autres de

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travailler dans ces thèmes là vous avez d'autres associations un spécialisé elle bouge femme ingénieur qui travaille sur ces sur ces thèmes là dans la région Île-de-France le dispositif Olympe pour accompagner les filles vers les vers les

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carrières scientifiques et puis je cite ici l'association femme et mathématique qui propose des journées qui s'appelle fille maths et informatique une équation lumineuse

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qui sont programmés à la demande donc faut pas hésiter à les contacter le but c'est d'amener des des groupes d'élèves de collège ou lycée des groupes de filles dans des universités pour qu'elles puissent faire la connaissance

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de chercheuse de scientifiques qui vont leur parler de leur métier et souvent si elle relie aussi avec une un siècle d'une la compagnie de théâtre l'équipe du matin qui travaille sur les questions

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d'orientation donc de théâtre forums de rencontre avec des avec des scientifiques c'est souvent des journées très riches très appréciées des élèves donc voilà qui peuvent peut-être aussi être une ressource pour vous et puis on

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vous renverra aussi le lien vers les actes du colloque 2022 de l'association femme et sciences qui étaient spécifiquement sur la question numérique qui peuvent vous aider aussi vous à avoir des ressources sur ce sur ce thème

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là nous au centre commercial au clair on a aussi quelques ressources qui peuvent vous intéresser on a notamment l'an dernier donc sorti une campagne sur les questions d'orientation à destination

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des jeunes de collège et de lycées qui s'appelle ma voix mon choix donc on a sur laquelle on a travaillé avec donc ces quatre affiches puis un petit peu quelques autres visuels sur le site ma voix mon choix.fr avec le but juste

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d'interpeller les élèves avec ses bouches un peu moches qui nous disent des trucs horribles pour voilà ce questionner sur ses propres perceptions qu'on peut avoir des métiers et voilà engager une discussion avec les élèves

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il y a un petit guide aussi pour les professionnels qui reprend des éléments de cadrage de contexte pour pour vous aider ou pour aider des collègues aussi à aborder ces questions avec les élèves

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et puis d'autres sources pour pour agir en classe nous on a plusieurs types d'affiches au centre Hubertine Leclerc que vous pouvez retrouver en pdf sur notre site ou alors recommandé et les

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recevoir dans votre établissement scolaire un kit d'affiche numérique sur le numérique c'est pour les garçons et les filles qui reprend des chiffres clés quelques grands constats sur le numérique l'autre à côté sur l'égalité

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professionnelle donc qui montre des figures de femmes pionnières dans leur dans leur sang respectifs donc pour avoir une réflexion aussi plus large sur les questions de d'orientation et

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d'égalité professionnelle une exposition donc là pour les personnes qui sont basées en Île-de-France que vous pouvez emprunter au centre Bertino claire les découvreuses anonymes et puis notre site top cybersixisme dont je parlais tout à

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l'heure pour toutes les questions de de violence en ligne et des courts métrages aussi qui ont été créés par l'association Femmes et cinéma qui s'appelle phénoménal qui sont des

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courts-métrages sur les questions du genre et de des carrières scientifiques qui sont super super bien fait super chouette et que vous pouvez

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obtenir de la part de l'association pour faire des projections donc si vous voulez organiser une projection même de manière large avec des familles avec des élèves voilà c'est des courts métrages

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auxquels vous pouvez avoir accès voilà elle scène les droits pour quel type de pour ce type de projection justement parce que leur but est bien de d'avoir un impact notamment sur les sur les jeunes et sur

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leur choix d'orientation donc n'hésitez pas aussi les contacter pour pouvoir avoir accès à ces assez courts métrages qui sont tout récents qui sont sortis là à l'automne à l'automne dernier il y a plein d'autres sources mais ça vous

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donne déjà quelques pistes pour pouvoir travailler avec les élèves je vous ai remis ici mais vous les vous les connaissez peut-être déjà les autres ressources du centre libertine Auclair qui permettent de travailler plus

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largement donc sur les climat sexistes dans les établissements scolaires sur les questions d'égalité donc en qu'on publie tous les ans nos expositions l'amabilité

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prévue préparer pour les élèves du second degré pour vous donner des idées si vous cherchez des ressources pour travailler là-dessus donc tout ça c'est vraiment là pour vous pour vous pour vous aider donc faut pas hésiter à vous

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en saisir à travailler avec ces ressources et puis voilà pourquoi conclure on avait déjà vu ce petit visuel mais je le remets bon déjà parce que j'aime beaucoup l'illustration de délice Gravel et puis parce que je trouve que ça ça résume bien ce qu'on se

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dit le but de tout ça et notamment sur la question d'orientation c'est de de d'ouvrir le champ des possibles de permettre à tous les élèves de se diriger vers toutes les carrières et aussi de travailler là-dessus pour pas

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qu'on se retrouve nous parmi les les indifférents indifférents qui finalement voilà n'agissent pas et donc ne voit pas ou reproduisent sans le vouloir des

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inégalités des voilà des inégalités sur la base de stéréotypes de pratique biaisées dans les classes et au-delà des classes chez les jeunes personnes que l'on que l'on

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accompagne pendant pendant le cette petite partie de leur vie qui est leur seule grosse partie de leur vie qui est leur temps à l'école primaire et secondaire donc voilà pour vous dire que votre rôle encore une fois vous savez

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déjà je vous apprends rien mais et crucial et particulièrement sur ces sujets là je propose qu'on prenne quelques questions si on a il nous reste encore un petit peu mais j'espère que ça vous aura donné

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envie en tout cas de d'aller lire l'étude et puis de travailler sur ces thèmes au sein de vos établissements scolaires nous au centre on reste disponible pour aussi pour pour vous aider si besoin pour pour répondre à des

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questions pour vous orienter vers des associations vers des structures qui travaillent sur ces thèmes aussi et qui peuvent qui peuvent vous aider dans la mise en place de vos actions voilà donc si vous avez des questions n'hésitez pas je vais regarder un petit

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peu dans le chat et sinon peut-être que Anna a noté au cours du binaire des questions différentes mais je sais pas un instituteur d'ailleurs accès à ton micro

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je vais regarder ça la nouvelle question qui dit pas d'impact de l'accompagnement à l'orientation sur leur choix effectivement il est intéressant de savoir quelles sont les actions qui ont été proposées à quel moment donc là dans

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l'étude c'était des élèves de lycée donc la question était posée dès la seconde on sait pas ce qui s'est produit au collège dans les différents collèges d'où venaient ces élèves les chercheuses ont voulu savoir ce qui

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était fait au niveau de ces cinq établissements notamment pour pouvoir poser des questions observer des temps d'orientales des temps dédiés à l'orientation et c'est là qu'elle s'est rendu compte de façon très concrète que dans je crois trois établissements sur

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cinq ans il y avait pas de temps dédié à l'orientation qui était prévue dans les emplois du temps des élèves et dans les deux autres c'était des temps soit

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des séances de présentation des métiers donc où les élèves venaient présenter des métiers qui les intéressaient au reste de la classe des métiers qui louent souhaiter faire soit des temps sur des choses très pratiques au

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pratiques de comment on fait des vues sur parcoursup qui voilà comment comment ça se comment ça s'organise c'est quoi les dates qu'est-ce qu'il faut avoir préparé comment on fait ça lettre de motivation comment on fait son dossier

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enfin plus sur ces sur ces questions là mais il serait vraiment passionnant d'avoir une enquête plus large sur ce qui est fait et quel impact ça a et notamment il y a plein d'établissements

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scolaires qui se saisissent de toutes ces associations qui font des actions spécifiques sur l'orientation de voir en fait la diversité de ce qui est fait les impacts que ça sur les élèves aussi et

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de mettre ça plus en valeur certainement normalement ça devrait être bon oui vous m'entendez oui super j'ai noté quelques questions Gaëlle je te les donne comme ça je te laisser y répondre

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une première question est-ce qu'on a travaillé avec l'association elle bouge dans le cadre de la réalisation de l'étude une autre question notamment quand au départ tu présentais donc les stéréotypes sexistes sur la figure du

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Geek etc et de manière générale dans les filières liées aux sciences de demander ce qu'il y a finalement un effet miroir ou en tout cas un comparaison incomparable avec les matières littéraires est-ce qu'on retrouve aussi

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le même phénomène de stéréotypes sexistes et avec du coup des filières où les garçons seraient minoritaires et plutôt sur la partie recommandation préconisations notamment quand tu présentais les actions de formation il y

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a eu des questions sur est-ce qu'il y a des choses pensées à destination des familles aussi pour voilà doubler cet effet là avec l'action des familles en parallèle de des professionnels de l'éducation merci beaucoup

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alors pour la socialboule on n'a pas travaillé avec elle bouge dans le cadre de l'enquête en fait dans l'enquête on n'a pas travaillé avec des associations on n'a pas travaillé des associations on a mené cette enquête sociologique avec

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une équipe de recherche et dans les établissements dans lesquels on a choisi pouvait avoir fait appel à des associations ou non là c'était pas c'était pas un critère effectivement elle bouge qui est une association qui

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travaille que j'avais mis hop juste ici je vais essayer de revenir sur le slide que vous fait ça fait effectivement partie des associations qui travaillent beaucoup sur sur qui travaille sur les questions d'orientation que les établissements

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peuvent solliciter sur le geek sur les faits miroirs dans les spécialités littéraires je sais pas s'il y a un imaginaire aussi présent que celui du geek dans les

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métiers littéraires la prof de français je sais pas trop quel serait quel serait l'équivalence qui est sûr c'est que stéréotypes attachés aux garçons qui vont s'intéresser à ces questions là qui sont

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aussi construits puisque les les spécialités les sources humaines spécialités littérales étaient considérées comme des spécialités de prestiges et associées au masculins puisqu'il fallait réfléchir exercer son

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son esprit critique et donc c'était bien des trucs d'hommes alors que les maths faire des calculs ça c'est des trucs de filles et il faut juste être minutieux donc on voit bien que ça aussi ça a évolué au cours du temps et que

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quand on regarde les de spécialités il y a le via le parallèle direct sur le slide du début je crois qu'on les voyait si les spécialités genre les

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Grecs notamment grec ou latence et les spécialités dans lesquelles il y a les instruments spécialités dans lesquels il y a très très peu de très peu de garçons et les abandonnent beaucoup alors là sur mon écran c'est tout petit mais on le

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constate aussi et il y a aussi des stéréotypes sexistes associés à garçons qui qui ne serait pas assez viril en choisissant c'est c'est à dire là et qui s'approche de la figure de la figure

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repoussoir de l'homosexuel en fait qui est encore très prégnante dans les établissements scolaires et à laquelle on attache un stigmate très fort et un garçon beaucoup de garçons alors ça évolue heureusement mais beaucoup de garçons

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travaillent fort pour mettre à distance le doute qui pourrait exister sur sur leur nous on hétérosexualité puisque voilà ça correspond pas à ce qui est

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attendu et ça les expose aussi à à des violences mais je sais pas s'il y a une figure aussi nette que la figure du geek qui a été aussi construite par le marketing d'ailleurs et en lien avec

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tous ces grands géniques ou nous présente comme solitaire Mark Zucker le Steve Jobs et autres qui sont dans notre imaginaire collectif très fort et je pense peut-être sans équivalent d'un point de vue de spécialité

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plus littéraire et puis la question sur le les actions envers les familles oui certainement là nous dans nos recommandations c'est des recommandations en lien avec le pour

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enfin plus pour pour le ministère en termes de politiques c'est toujours difficile d'avoir des recommandations en lien avec les avec les familles directement mais certainement mener des actions en lien avec les familles de

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présentation des métiers d'accompagnement aussi parce que puisqu'on a vu que les familles jouent un rôle important dans le dans les choix d'orientation pour essayer d'ouvrir les

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possibles sur les questions de genre mais pas que d'ailleurs de proposer d'autres trajectoires pour les pour les jeunes c'est sûr qu'il y aurait beaucoup de il y aurait beaucoup de travail à faire là dessus et que et

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oui c'est sûr que c'est on peut on peut s'en saisir pour compléter du coup il y a eu aussi beaucoup de retour dans le chat par rapport au Verbatim un beaucoup de réactions par rapport au verbe présenter

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et puis quelque partage d'expérience que je me permets du coup de dire à l'oral notamment une personne qui constate un signe positif qu'elle a pu expérimenter ou les filles dans ses

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filières dès qu'elles ont des signaux ou des accompagnements notamment de la part de la communauté pédagogique elles peuvent très rapidement être à nouveau valorisées donc voilà aussi l'importance de déjà mettre en place des petites actions ça des effets concrets et puis

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un peu plus négatif mais qui allait justement dans le sens des verbatim que tu présentais un enseignant qui confier récemment qu'il n'avait pas la perception de faire la différence entre des filles et les garçons mais effectivement il avait finalement pris

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conscience qu'il donnait toujours la parole aux garçons en premier afin d'avoir la paix dans la classe car les garçons sont souvent turbulents donc ça rejoint aussi effectivement ce que tu disais sur sur ces différents stéréotypes

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oui merci carrément le côté la paix dans la classe c'est un facteur hyper enfin cette personne que et pas toute seule c'est sûr que c'est souvent ce qui

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ressort évidemment on a mille choses à gérer 1000 impératif donc on fait des arbitrages voilà j'ai envie que mon cours se passe bien donc peut-être que je vais pas systématiquement les élèves qui font des blagues sexistes parce qu'en fait sinon

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je vais faire que ça et je vais jamais je vais jamais m'en sortir donc peut-être que c'est plus simple que de laisser passer ou sourire ou d'essayer de refaire une blague en retour en espérant que ça que ça calme le jeu ou

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alors je vais donner la parole pour que les élèves restent calmes on continue de suivre le cours à chaque fois voilà à réfléchir avec les conséquences que ça a sur le reste de la classe sur les autres élèves sur les messages qu'on va faire

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passer à tout le monde voilà qu'est-ce qu'on va qu'est-ce qu'on va encourager qu'est-ce qu'on va décourager comme type de comportement mais effectivement c'est pas évident et c'est déjà

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un premier pas énorme que de prendre le recul sur sa propre pratique et de constater des choses qu'on peut faire sans en avoir l'intention finalement c'est c'est ça

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sans penser à mal ou voilà je vois quelqu'un qui dit aussi qu'elle constate un retour en force des stéréotypes oui malheureusement ça va pas toujours il y a beaucoup de choses qui avancent mais c'est pas toujours c'est pas toujours

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linéaire on le sait bien les travaux les progrès sur ces questions là d'où l'importance encore une fois de pour nous de rester de rester mobilisé de rester vigilant vigilante pour

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ne pas ne pas lâcher sur ces thèmes et réussir à continuer à faire progresser la question d'égalité voilà s'il y a pas d'autres questions peut-être qu'on va pouvoir conclure ce

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webinaire merci de d'être de l'avoir suivi merci aussi aux personnes qui sont venues à d'autres webinaires dans le dans l'année c'était pour nous une nouvelle expérience aussi que de que de

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faire ce type de ce type de réunion un peu un peu large donc on espère que ça vous a ça vous a plu n'hésitez pas à nous faire des retours on va voir si on vous envoie un petit questionnaire sur votre expérience sur les webinaires ou

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de faire des retours par mail si ça vous a été utile nous ça nous fait toujours plaisir c'est de toujours est-il de savoir aussi ce qu'on peut ce qu'on peut améliorer je vous souhaite du coup une bonne année scolaire bonnes vacances aux

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personnes qui sont en vacances scolaires et puis à très bientôt merci merci encore