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bonjour à tous à toutes et à tous surtout merci en tout cas d'être parmi nous aujourd'hui à leur habituellement j'essaie d'être très succincte pour très vite laisser la parole à Marie-Pierre
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badrée mais j'ai reviendrai tout à l'heure Marie-Pierre et retenue par un par des événements familiaux contraignants et donc du coup elle ne pourra pas être parmi nous cet après-midi mais ne vous inquiétez pas
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elle avait écrit un très joli discours que j'aurais la chance de pouvoir partager avec vous dans quelques instants alors pour ma part Mesdames et Messieurs les représentants des collectivités et Mesdames Messieurs c'est avec
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la même joie que que celle que je partage avec vous à chaque fois que je peux vous accueillir cet après-midi dans notre siège de la région Île-de-France maison de tous les franciliens et notre
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présidente de région Valérie Pécresse dans les engagements sont nombreux ne peut malheureusement pas être parmi nous cet après-midi mais elle vous fait part de tout son soutien sur ce sujet qui nous réunit et qui nous préoccupe plus encore au vu des échéances à venir qu'il
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s'agissent qu'il s'agisse du Mondial de rugby ou des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024 alors aujourd'hui la région et l'acteur principal du sport en Île-de-France et
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c'est grâce à la volonté de Valéry Pécresse que le budget qui lui est dédié est en constante augmentation depuis 2016 main dans la main avec les collectivités territoriales chaque subvention attribuée au sport a été
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investie avec le souci de promouvoir une offre sportive inclusive pour que toutes et tous puissent en profiter et le sport inclusif ne peut se faire sans raisonner avec la mise en place
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d'une politique importante de mixer dans le sport l'égalité famome n'a pas de frontière dans ses champs d'action sexisme violence sexuelle harcèlement de rue manque d'égalité salariale voilà des
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problématiques qui sont également rencontrés dans le milieu du sport et dans notre région nous agissons pour développer la pratique sportive pour tous avec des actions concrètes en soutenant par
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exemple les clubs Elite féminins avec des aides financières significatives en favorisant l'information de personnels féminins au métier d'éducateur sportif et en soutenant l'opération sport en fixe créée par le comité régional
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olympique et sportive d'Île-de-France un partenaire privilégié de notre région depuis plusieurs années ainsi ce comité il promeut la faire avec ferveur la pratique du sport dans notre
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région et représente plus de 2 millions de licenciés et de telles comités permettent à plus de 300 jeunes franciliennes âgés de 11 à 17 ans venant de maisons de quartier ou de
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maisons de jeunesse francilienne de découvrir de nouveaux sports mais surtout d'être sensibilisés au sujet de la mixité et de l'égalité dans le cadre de leur pratique sportive mais aussi partout ailleurs et lors d'une rencontre
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que que j'ai eu l'occasion de faire avec une rencontre du crosif j'ai rencontré des jeunes filles qui pour la première fois avaient le droit de jouer au basket et elle m'expliquait de manière
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assez simple qu'en fait elles osent pas toucher un ballon de basket dans leur cité parce qu'on leur dit que c'est pas elle en fait de le droit de pouvoir aller jouer avec avec des garçons au basket et donc je pense que typiquement
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ce genre de d'action est essentiel aujourd'hui pour que certaines jeunes filles se sentent tout autant légitimes que certains jeunes garçons à pouvoir pratiquer un sport et donc en 2019
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Valérie Pécresse et Patrick Caram le vice-président au sport on lança un projet construit sur 6 ans qui s'appelle les Olympiades du sport féminin dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 bien sûr et cet
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événement il avait pour objectif de promouvoir de nouvelles pratiques et de susciter de nouvelles vocations alors à l'approche des Jeux Olympiques nous devons continuer à agir main dans la main pour faire rayonner la pratique
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sportive féminine et c'est notamment l'occasion espérer pour mettre l'accent sur la place du sport féminin dans les médias vaste sujet dernièrement on note une légère augmentation de la
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médiatisation du sport féminin dans les médias mais les quarts de meurent trop peu importante et en 2018 c'était 1500 heures de diffusion de sport consacrés aux femmes contre 29000 heures
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consacrées aux hommes et face à ces chiffres qui demeurent alarmants la région œuvre pour mettre en avant des grandes figures du sport féminin et c'est notamment le cas de Laurence Fischer qui a remporté le Prix de la
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Solidarité de l'édition 2022 des trophées de France alors vous la connaissez triple championne du monde de karaté elle fait la fierté des adeptes de la discipline mais elle est aussi et surtout un modèle
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d'exemplarité pour nous toutes aussi bien un point de vue sportif que professionnel à travers l'association qu'elle a créé qu'elle a créé fight fortinity elle met à disposition son expérience sportive
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au service de la lutte contre les violences faites aux femmes preuves que le sport transmet la force le respect et l'engagement bénéfique au service de toutes et de tous alors à l'image de Laurence Fisher à
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l'image de la footballeuse Amandine Henry de l'escrimeuse Isabelle lamour ou de l'athlète paralympique Marie Amélie Le Fur à l'image d'Alice milliard sportive et militante française qui est vrai pour que les femmes aient le droit de participer aux Jeux olympiques mais
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l'image de vous toutes œuvront désormais conjointement à reconnaître l'égalité entre les femmes et les hommes dans l'ensemble des disciplines sportives et pour conclure je voudrais je voudrais revenir sur les
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propos de Pierre Coubertin qui estimaient que les Jeux Olympiques devaient être réservés aux hommes et que la place des femmes devaient être je cite comme dans les anciens tournois de couronner les vainqueurs
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et bien je me réjouis d'autant plus de vous voir ici nombreux dans cette pièce pour que demain nous puissions couronner nos vainqueuses et leur donner la chance de pouvoir continuer à vivre dans le monde sportif merci à toutes et à tous
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[Applaudissements] alors je suis désolé je fais la petite entracte de Marie-Pierre c'est je change de casquette de déléguer spécial à l'égalité fameux auprès de la
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présidente de région pour mettre ma casquette de vice-présidente du centre-vertino claire au service de ma présidence Marie-Pierre badrée en vous lisant le discours qu'elle m'a demandé de lire pour elle
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aujourd'hui alors Mesdames et Messieurs les élus chers intervenantes et chers publics je suis très heureuse d'ouvrir la conférence égalité dans le sport la balle est dans votre camp du centre Bertine au clair à l'occasion de la
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Journée internationale des droits des femmes je remercie la région Île-de-France et sa présidente qui nous accueille une fois de plus au sein de se balader tutoriel et vous le savez la région est prioritairement engagée dans
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l'organisation des prochains jeux olympiques et paralympiques de 2024 et pour cette édition l'égalité des chances et la parité fameux représente un socle fondamental qu'il est
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impossible d'ignorer nous voilà donc à moins de 500 jours de ses JO de Paris un événement à la portée considérable qui suscite de l'espoir et
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de l'impatience et pour cause les Jeux Olympiques 2024 ont été annoncés avec une promesse inédite depuis 1896 devenir les premiers jeux paritaires de l'histoire
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pour rappel aux JO de 1900 à Paris en compté 22 femmes pour 975 hommes le nombre de participants est resté relativement faible jusqu'à début des années 90 soit près d'un siècle de
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négation officielle est invisibilisation de la pratique sportive féminine pour ne pas dire mépris affichés personne n'ignore que les femmes se sont particulièrement battues pour exister
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dans le monde du sport parmi ces grandes héroïnes nous pouvons citer Alice minha qui a permis au sport féminin de se faire une petite place aux JO de 1928 au cours de l'histoire du monde le sport
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féminin n'a cessé de connaître des contraintes des restrictions arbitraires des interdictions révoltantes mais aussi heureusement de grandes victoires pour autant plusieurs des combats que les pionnières ont mené sont toujours
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d'actualité au centre Hubertine Auclair nous avons justement souhaité interroger l'égalité femme dans ce domaine à l'homme de la grande échéance symbolique des JO force est de constater que les stéréotypes de
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genre les inégalités et les violences s'accrochent encore à l'activité sportive des femmes permettez-moi de vous donner quelques exemples éloquents y compris dans l'actualité récente
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les femmes sont sous représentées dans les instances sportives elles sont seulement 13 à être aux commandes des 115 fédérations agréés par le ministère les inégalités salariales dans le domaine sont vertigineuses obligeant un
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grand nombre de sportifs de statuts professionnels à exercer un autre métier en parallèle de leur discipline certaines victoires en la matière nous rassurent nous avons en tête le combat récent des footballeuses de l'équipe
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nationale américaine qui ont obtenu l'égalité salariale en mai 2022 encourageant le corps des sportifs reste un sujet manifestement préoccupant qui entraîne
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tout un lot de discrimination un exemple parmi d'autres en janvier 2023 notre navigatrice Clarisse Kremer a été informé par son sponsor qu'elle n'était pas autorisée à participer à la dixième
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édition du Vendée Globe quelques semaines après avoir accouché les sportifs sont particulièrement exposés aux violences sexuelles les révélations d'agression se sont multipliées ces dernières années on se
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souvient du témoignage bouleversant d'anciennes patinage artistique Sarah Abitbol les violences sexistes ne sont pas en reste l'obsession réglementaire pour les tenues vestimentaires des sportives en
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est la preuve il existe ici aussi pléthore d'exemple et je pense entre autres aux joueuses de l'équipe norvégienne de handball qui ont écopé en 2021 d'une amende pour avoir osé troquer leur bikini pour des shorts
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et enfin l'intérêt balbutiant des médias pour le sport féminin reste l'un des meilleurs indicateurs sur le manque de légitimité accordée au sport féminin je vous l'accorde le constat est plutôt
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sombre mais comme toujours il est nécessaire pour éclairer les esprits et surtout pour faire émerger des solutions car le sport doit être pour les femmes le formidable outil d'inclusion de
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persévérance de respect et de progrès qu'il a toujours été pour le reste de l'humanité nous en discuterons avec nos expertes dans quelques instants la question de la représentation et une fois encore
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centrale et c'est évidemment à cet endroit que réside l'une des clés pour renforcer la mixité dans les pratiques sportives des jeunes filles et des jeunes femmes le changement de paradigme doit s'opérer
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le plus tôt possible il faut tout d'abord déconstruire ces stéréotypes sexistes les plus polluèrent dès l'enfance et démontrer que le sport n'a pas de genre et il faut rappeler tout particulièrement aux jeunes femmes
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combien toutes les pratiques sportives sont vectrices d'émancipation d'apprentissage et de découverte de leur corps et de leur propre motricité rappelez que la confiance et l'estime de
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soi générée par le sport sont des étapes déterminantes vers l'égalité et la liberté rappeler qu'il représente aussi une voie de sortie des violences et je pense au programme de karaté fight for dinity créée par Laurence Fischer qui
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permet aux femmes victimes de reprendre confiance en elles enfin rappelez combien il encourage le leadership féminin les rôles modèles incarnés par les grandes sportives sont indéniables
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sources d'inspiration et je suis intimement convaincue que ces solutions doivent être déployées en bas de chez nous au sein des collectivités locales au sein des fédérations et des clubs il s'agit il est vrai d'un travail
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colossal de sensibilisation qui est l'un des chevaux de bataille du centre Bertine au clair et pour conclure je tiens à souligner combien nous sommes honorés de la présence aujourd'hui de deux sportives émérite un immense merci
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à Stella akako sprintos olympique double championne de France et vice championne d'Europe et à Sarah damite médaillée olympique et double championne du monde à l'épée je ne doute pas que leurs
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interventions seront riches en se renseignement rien de tel que l'expérience des principales concernées pour nous aider à faire cet état des lieux et à inventer je n'oublie pas nos autres intervenantes qui apporteront un
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éclairage sociologique bienvenue sur la pratique sportive féminine et nous donnerons également des pistes d'action pour faire évoluer définitivement les mentalités sur ces questions merci à elle
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enfin je vous invite à public à découvrir dès 17h45 le très beau film documentaire en terrain libre de Corinne Sullivan Delphine Moreau et Marine family qui on y suit les jeunes
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footballeurs de l'équipe du Red Star de Saint-Ouen leur passion pour le foot vient tout simplement balayer des siècles de brimades et d'interdiction l'espoir et surtout la détermination qu'elles incarnent est à l'image de
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chaque combat féministe intense et réjouissant je vous remercie et je vous souhaite à toutes et à tous un excellent après-midi [Applaudissements]
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merci beaucoup Charlotte bald pour ces deux mots d'introduction à double titre donc bienvenue à toutes et à tous je suis Clara Parisi chargée de mission au centre robertine Auclair je vais vous présenter rapidement le
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déroulé de cette demi-journée cet après-midi donc vous l'aurez compris la balle dans votre camp c'est une invitation à agir chacun chacune à son niveau et c'est justement ce qu'on vous propose cet après-midi c'est de
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présenter des réflexions des pistes d'action pour chacun chacune agir tant dans les pratiques sportives amatrices ce qui est le cas du coup de la table ronde 1 que les pratiques
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professionnelles que traiteront du coup la table ronde 2 ensuite il y aura la présentation de la malle virtuelle donc sport qui est une ressource du centre-vertinent au clair que vous
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présentera mon collègue Maxime Gosset puis on aura un mot de conclusion par la nouvelle directrice du centre commercial Auclair Karine Baudot voilà ici au premier rang et donc comme Charlotte Vald vous le disait on aura en
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deuxième partie d'événement la projection des bas du film documentaire en terrain libre on aura la chance d'avoir la réalisatrice Delphine Moreau pour justement le débat qui suivra cette projection
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voilà merci merci à toutes et tous d'être venus aussi nombreux et nombreuses et puis on va passer à la première table ronde donc j'appelle sur la scène nos deux intervenantes donc
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Leila et Anne-Laure donc de sinequanone et de la ville d'Aubervilliers donc pour vous présenter un petit peu aussi comment va se comment va se dérouler cette table ronde elle va se dérouler en trois temps puisqu'il y a
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d'abord cette partie de retour de d'expérience de ce partenariat entre l'association sinequanone et la ville d'Aubervilliers puis on aura un retour d'expérience de la Fédération la
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Fédération Française de hockey qui va nous présenter son plan de féminisation voilà un plan qui a été vraiment très travaillé et qui est assez fourni puis on aura donc en visio puisque elle a eu
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des problèmes de transport la sociologue Lucie forte qui pourra réagir justement à ce qui a été dit précédemment donc avec moi j'ai le plaisir d'avoir Anne-Laure Barbey donc ordinatrice
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mission diversité inclusion à la ville d'Aubervilliers et Leïla Marie Béné non bénévole salariés aux salariés bénévoles mais en fait salarié de l'association sinequanone donc merci déjà d'être là je
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voulais commencer par par vous les là vous posez la question de justement est-ce que vous pouvez nous expliquer comment est né ce partenariat avec le à ville d'Aubervilliers comment ces projets fonctionnent et pourquoi il fonctionne si bien voilà si
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vous pouvez nous détailler justement ce que c'est la sinequanone Squad et la sinequanone FC ou FC je sais pas si vous le dites en français ou en anglais il y a beaucoup de sinequanone en fait il y a
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du squad du FC du Run un petit peu de tout merci de nous accueillir oui je représente sinequanone qui a été créé en 2017 notre association et notre idée c'était de lutter contre les violences
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sexuelles et sexistes en utilisant le sport comme de levier on a commencé avec la course à pied puis on s'est déployé au travers d'autres activités sur plusieurs territoires maintenant dont Aubervilliers
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on est très fiers de de développer à Aubervilliers on a commencé nos actions en 2019 juste avant la pandémie à Aubervilliers c'était tout simplement lors d'une cadre dans le cadre d'une session de running
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que nous faisons régulièrement en fait l'idée c'est de nous retrouver par groupe à la tombée de la nuit au moment où les filles se sentent moins à l'aise pour aller courir dans l'espace public et à ce moment là ben on va courir dans
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des endroits où ben on n'est pas forcément en confiance on n'est pas à l'aise on n'irait pas courir seul encore moi en brassière ou en short et nous on se dit bah faut y aller faut être visible dans l'espace public et montrer
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aux autres filles et aux garçons qu'on peut le faire et qu'on peut le faire en confiance et qu'on peut faire bouger les lignes et faire du sport en bas de chez soi puisque finalement faire du sport en bas de chez soi c'est ce qui est le plus simple donc on est arrivé à
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Aubervilliers et là la grosse surprise on avait échangé avec eux par téléphone pour mettre en place les choses et pour leur expliquer ce qu'on voulait faire on arrivait avec notre marraine Lucile wood Ward et
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on a dit bah quel parcours on va faire alors on a dit bah on va prendre les quatre chemins on va allonger de canal enfin les trucs où on n'irait pas forcément tout seul vraiment et là on est arrivé 19h comme d'habitude pour
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commencer notre petite session il faisait bon c'était au mois de septembre donc on était en short certaines embrassières et là la ville avait mis en place tout ce qu'il fallait pour nous aider en fait des éducateurs qui nous
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ont ouvert le parcours qui nous ont soutenus qui nous ont parfois aidé aussi parce que Ben passer pour des femmes et hommes parce que c'est mixte nos sessions mais on est plus de filles
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passer aux quatre chemins en soirée bah c'est pas forcément simple parce qu'il y a pas beaucoup de filles qui sont dans les terrasses de café donc voilà ça a commencé comme ça Aubervilliers et du coup on s'était dit qu'il y avait
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pas mal de choses à faire ensemble sur ce territoire comme d'autres et on a commencé à penser les choses ensemble à travailler ensemble il y a eu la pandémie donc on a eu le temps de réfléchir tous de notre côté et on est
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revenu juste après avec nos fameuses sessions de running et on a commencé à travailler ensemble sur d'autres espaces sur lesquels les filles sont pas forcément les bienvenues à savoir les citystades je crois que c'est 1% de
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fréquentation féminine sur les citystades donc nous on s'est dit ben le ballon le foot c'est un sport populaire donc on va proposer aux jeunes filles de venir jouer dans les citystades donc on a commencé à mettre en place tout ça
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avec la ville d'Aubervilliers on a organisé un tournoi où on a fait venir des jeunes filles de plusieurs territoires différents pour montrer justement le retour d'expérience qui
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avait avec les autres territoires et voilà et de là est partie d'histoire et on continue on fait d'autres choses on a fait une session de boxe aussi en plein milieu des parcs en plein midi avec une femme au combien aspirante que
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Sarah oramoun un bel exemple pour toutes les femmes qui est vice-président du Comité olympique mais je vais pas faire la fronde la présenter je pense que beaucoup de gens savent qui elle est et là 20 femmes ont boxé dans l'espace
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public vous les voyez en confiance les hommes étaient assez interpellés se demandaient ce que faisait des femmes à cette heure-là avec des gants en train de boxer en plus il faisait très très chaud au mois de juillet et là encore on fait bouger les lignes parce que
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finalement quand ils nous regardent et qui se demandent ce qu'on fait ben on parle avec eux on échange avec eux et on arrive à faire bouger un tout petit peu les choses voilà voilà pour notre partenariat merci beaucoup est-ce que
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vous me disiez aussi quand on a préparé cette échéance et de dire voilà la chance que vous qu'il y a sur ce projet c'est justement d'être en partenariat avec la ville d'Aubervilliers où justement la démarche partenariale est forte l'implication politique elle est
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forte et je trouvais intéressant aussi ce que vous disiez sur l'implication des éducateurs et des éducatrices de la bile d'Aubervilliers dans ce projet qui voilà aussi encadre les parcours et c'est ce qui rend c'est ce qui rend le projet
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aussi plus plus efficient au-delà de ça avec la ville d'Aubervilliers c'est un projet qui est toute façon pour pour travailler sur ces sujets pour lutter contre toutes les formes de harcèlement et tous les freins la pratique féminine dans l'espace public il faut que les
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territoires et les communes s'emparent du sujet mais de façon transversale donc c'est avec la ville d'Aubervilliers on fait régulièrement des réunions il y a évidemment le service égalité mais il y a aussi le service des sports on parle
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avec la voirie le service communication tout le monde est engagé sur le sujet et c'est ça rentre vraiment dans une politique globale et c'est au-delà de la pratique sportive en fait c'est du
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quotidien et évidemment quand on fait quand on fait nos sessions les éducateurs sont très sens utiliser au sujet mais pas que les éducateurs il y a tout le maillage local ça va des
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collèges aux associations au club sportif bien évidemment au centre socio aux éducateurs de rue tout le monde est engagé sur le sujet et c'est ensemble qu'on peut faire bouger les lignes si
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nous on arrive sinequanone et qu'on essaye de faire les choses mais il y a personne à côté et il y a pas de répondant il y a pas d'engagement on y arrive pas c'est ensemble qu'on arrivera à faire mettre les filles au sport et
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dans la rue en bas de chez elle faire du sport peu importe le sport mais faire du sport et merci beaucoup et du côté de la ville d'Aubervilliers justement comment est née cet engagement comment est né ce
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projet cette idée de partenariat avec l'association sinequanone est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu justement la jeunesse oui alors du coup il y a Leila qui vous a donné des premiers éléments sur la mise en place de ce projet moi je vais vous donner des
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éléments sur le cadre un peu plus global parce que c'est vrai que ça s'inscrit dans la politique locale d'Aubervilliers de lutte contre les violences sexistes et sexuelles et c'est vrai que ça date pas d'hier il y a un engagement de la ville d'Aubervilliers depuis 2015 sur
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toutes les thématiques de genre et d'espace public du coup je vais essayer de vous résumer en trois minutes huit ans de politique publique donc ça sera pas facile mais donc ça a démarré en
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2015 et en fait la ville a décidé de travailler sur ces sujets de genre espace public et a fait appel du coup à des expertes et des experts de terrain donc on a travaillé enfin elles ont travaillé à l'époque avec trois organisations approche à Rome le cabinet
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de délice maroéjoules et le thème c'est genre et ville et donc à partir de 2015 elles ont interrogé dans le cadre du Projet de Renouvellement Urbain sur trois
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quartiers de la ville les habitants et les habitants sur leur ressenti dans la ville notamment et sur les espaces et donc il est ressorti plusieurs choses notamment 3 qu'il y avait des espaces où
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les femmes se sentaient exclues et n'osaient pas y aller il y a un sentiment d'insécurité qui avait aussi des espaces de socialisation vraiment seulement réservée aux hommes et du coup à partir de diagnostic là qui a été
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rendu en 2018 c'est la ville a décidé de faire plusieurs actions pour encourager notamment les femmes à réinvestir l'espace public donc il y a plusieurs choses qui ont été faites d'abord il y a un espace qui a été créé donc c'est l'aquarium c'est un espèce de
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socialisation en priorité à destination des femmes avec une grosse programmation en été et il y avait notamment des stages d'autodéfense que ce soit physique ou verbal ensuite il y a eu un appel à projet qui a été mis en place et
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donc chaque année la ville soutient à de 7000 euros des associations locales qui veulent mettre en place des projets sur le réinvestissement de l'espace public par les femmes et donc par exemple en 2018 c'est le collectif place aux femmes
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et l'association les poussières qui ont été lauréates de ce de ce prix là et elles ont organisé cinq sessions de 25 sessions cinq temps conviviaux entre mars et juillet sur quatre terrasses de
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café et une place de la ville d'Aubervilliers où on considère traditionnellement que ces lieux là c'est des espaces de socialisation majoritairement masculin ou les femmes ne vont pas trop du coup il y a eu ces
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actions là et aussi au niveau des sports et des loisirs du coup le cabinet à robe a fait une enquête sur l'accès aux loisirs pour les jeunes de la ville et à montrer que il y avait beaucoup
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d'activités qui étaient majoritairement masculines beaucoup d'aménagements de la ville qui était réservés aux garçons aussi dans la thomonymie de la ville la plupart et la valeur enfin la présence
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symbolique des femmes on a très peu de noms de rue et d'équipements collectifs à Aubervilliers qui ont des noms de femmes donc il y a un travail actuellement qui est fait sur ça pour débatiser les noms de rue et les renommer à des noms de femmes et donc
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c'est vrai que dans tout ce cadre de qui a été amorcé depuis 2015 le partenariat avec sinequanone nous semblait indispensable notamment au niveau du sport merci beaucoup et on voit à quel point c'est important de d'inscrire dans la
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durée cet engagement politique aussi pour que ces projets fonctionnent vous parlez tout à l'heure justement des citystad c'est une problématique qui a dans beaucoup de communes voilà de savoir comment les utiliser comment
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enfin on est réapproprié sans rap enfin oui pour comment les filles et les femmes peuvent voilà aussi les occupés est-ce que vous pouvez nous expliquer justement concrètement comment se passe ce travail sur les City stats parce que
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je pense qu'il y a beaucoup de communes qui aimeraient s'en inspirer quels sont un peu les étapes que vous mettez en place alors oui sur les citystad c'est un vrai travail de fond qui est fait
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c'est alors on commence déjà par identifier les sites comme à Aubervilliers ou ailleurs la problématique c'est vraiment les filles ne sentent pas du tout du tout du
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tout à l'aise sur les citystades elle n'ose pas y aller on leur fait comprendre que c'est vraiment pas leur place les garçons les investissent énormément donc nous on arrive on peut pas arriver comme
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ça avec nos gros sabots le les ballons sur le dos et dire bah voilà maintenant c'est les filles qui jouent parce que bah ça fonctionne pas en fait les garçons nous laissent pas la place on a expérimenté ils nous disent ben non en fait vous avez rien à faire là les filles ça joue pas au foot surtout pas
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dans les citystad retourner à la maison aller jouer à la poupée aller faire autre chose mais restez pas là donc bah faut user de pédagogie et travailler justement faire tout ce
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travail de fond et tout ce travail de maillage que j'expliquais avec les intervenants en local et tous les intervenants auprès de la jeunesse notamment donc ça passe par des temps d'échanges dans les collèges ça passe
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par des tables rondes avec les services jeunesse ça passe avec les centres sociaux ça passe avec les éducateurs de rue avec les clubs de foot aussi qui ont des sections féminines ou pas et donc
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une fois qu'on a fait tout ce travail on peut commencer à arriver sur les city on a déjà sensibilisé expliqué pourquoi on y allait et pourquoi on voulait que les filles jouent sur les City et qu'on ne voulait pas que les filles jouent seules
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sur les City l'idée c'est d'arriver à une mixité l'idée c'est pas de faire des des lieux typiquement féminins où on joue que entre filles c'est d'arriver à partager ces terrains
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donc on échange on dialogue ensuite on arrive sur les terrains avec des coachs conformes qu'on recrute en local qui sont souvent des jeunes filles qui sont passionnées elles de foot et qui ont envie de transmettre quelque chose et
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qui peuvent devenir elles-mêmes des rôles modèles mais vraiment à l'échelle locale pour les jeunes filles qui vont pratiquer et on commence la pratique bon alors la première session lieu de durer deux heures en général elle dure une demi-heure parce qu'il y a une heure et
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demie d'échange avec les garçons ah non vous jouez pas là si on va jouer là non vous allez ailleurs enfin bon c'est c'est un peu un peu compliqué et puis petit à petit et bah il s'habitue et petit à petit quand il nous voit arriver
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et bah il laisse la place ils disent ok on finit notre action et puis vous prenez le terrain et nos coachs s'imposent les jeunes filles s'imposent les jeunes filles commencent à être gagnant confiance au début elles aux appels taper dans le ballon c'est pas
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des footballeuses c'est des juste des jeunes filles du coin qui ont envie de s'essayer au foot et petit à petit bah ça avance ça avance ça avance elle s'approprie le sport le terrain elle gagne elle gagne
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en confiance et puis à un moment on leur propose de jouer aussi en mixité avec les garçons et là en général elles acceptent et ça se passe super bien et voilà petit à petit on arrive comme ça à gagner du terrain on dit les filles
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gagnent du terrain c'est des expo qu'on fait en ce moment bah petit à petit c'est comme ça chaque petit pas est un pas de gagné et on les amène aussi on décloisonne on les amène dans d'autres quartiers on les fait voir d'autres
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actions avec d'autres jeunes filles voilà je crois que je parle beaucoup non non et vous et aussi ce qui était intéressant c'est que même si c'est pas une compétition que vous vous adaptez un petit peu les règles voilà c'est même si
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comme vous le disait c'est jouer au ballon c'est pas forcément une compétition qui a organisée mais j'aimerais bien que vous expliciter cette règle que vous avez mis en place qui permet aussi cette mixité du jeu
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alors en fait oui nous on tend pas vers la compétition il y a des clubs pour ça les jeunes filles qui ont envie d'aller au-delà on les renvoie vers les clubs référents en revanche sur le terrain quand on joue au mixité bah c'est vraiment joué en
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mixité c'est pas le garçon qui prend le ballon et qui traverse tout le terrain et la fille elle touche jamais le ballon donc nous on impose quelques règles si ils ont trop de possession de balles les garçons ben on les pénalise un peu on les met un petit peu sur la touche pendant un petit moment pour qu'ils
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comprennent que Ben partager le terrain c'est aussi partager le ballon et c'est aussi tout partager et jouer ensemble et puis une fois qu'on y en a un qui est pénalisé finalement les autres ça leur fait une bonne leçon et puis après bah
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ça joue parfaitement tous ensemble puis il y a aussi la régularité revenir régulièrement sur le terrain investir ce c'est terrain avec un agenda récurrent qu'on inscrit vraiment dans la durée bah
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ça fait évoluer les choses parce que finalement il se rendent compte que les filles peuvent jouer tout le temps au foot et pas une fois l'idée c'est de jouer dans la durée tout le temps et de faire des rencontres et de participer à
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des moments d'échanges de faire des moments festifs ensemble donc oui on adapte un peu les règles parce qu'on n'est pas la Fédération Française de Football donc on peut se permettre de de faire des choses un peu hors normes et
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c'est une très bonne idée et le côté de la ville d'Aubervilliers à l'heure qu'elle qu'elle observation voilà positive enfin quel constat vous faites justement en termes de bénéfices grâce à ces projets que ça soit sur la
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population ou en interne alors le projet à l'échelle de politique publique il est quand même assez récent donc aujourd'hui on manque un peu de recul pour savoir à moyen et long terme
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les effets sur les relations entre les filles et les garçons les habitants les habitants de la ville et c'est surtout qu'on a on n'a pas aussi dégagé le budget et on n'a pas fait les études qualitatives et quantitatives auprès des
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habitants et des habitants pour leur demander ses effets très concrètement donc moi je peux pas vous parler des effets à moyen et long terme parce que je les connais pas mais à très court terme pendant les sessions en fait c'est
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les gens les enjeux que Leila a déjà énoncé c'est des enjeux de de représentation pour les participants qui sont là nous on a du coup à chaque session il y a des participantes un bon nombre de participantes on a des jeunes
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filles qui sont éloignés d'habitude de la pratique sportive qui participent donc c'est une un une victoire en soi et surtout elles sont très enthousiastes parce que quand vous avez comme le disait Leila une personne comme ça
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qui vient faire un atelier de boxe en termes de représentation c'est c'est déjà beaucoup ça rend mooun c'est comme une femme racisée du territoire donc c'est sûr que en termes de projection
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ensuite d'en pouvoir pour les jeunes filles c'est hyper important et après on a un enjeu aussi de d'occupation de l'espace évidemment enfin évidemment on n'a pas demandé aux passants et aux
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passantes qui voyait les sessions de boxe de foot ou de running si ça a changé quelque chose dans leur perception de l'espace mais on peut se douter et je pense qu'après la sociologue aussi les supporters on
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parlera mieux que moi que en rien qu'en voyant que les espaces publics sont plus investis par des femmes avec des activités qui sont généralement réservées soi-disant pour les hommes à moyen et long terme je pense que c'est
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un impact en terme de représentation aussi et de voir que même si les espaces publics c'est des espaces de pouvoir avec des dynamiques de pouvoir les femmes et peuvent aussi réinvestir ces
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espaces ces espaces là et du coup en interne les éducateurs sportifs vu que ça fait quand même longtemps que la mairie travaille sur ces sujets ils avaient déjà eu des sensibilisations sur la
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mixité dans le sport mais ce que nous ça nous permet au niveau de la mairie le partenariat de long terme avec sinequanone c'est que la mixité dans le sport ça constitue une porte d'entrée pour la lutte générale contre les violences sexistes et sexuelles et du
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coup qu'on puisse petit à petit avec les éducateurs sportifs mais aussi avec les autres agents et agent de la ville rendre compte du caractère systémique des violences et que oui on parle beaucoup des violences sexistes et
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sexuelles dans l'espace public surtout pour un territoire Aubervilliers mais justement le positionnement de la mairie c'est de pas s'inscrire aussi dans des discours et dans une instrumentalisation
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de la lutte pour l'égalité et contre les violences sexistes et sexuelles à des fins racistes et islamophobes c'est pas le positionnement qu'on tient et du coup on a une attention particulière à ce que la lutte pour l'égalité et la lutte
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contre les violences sexistes et sexuelle ce sont une lutte qui s'inscrive contre le continuum c'est que c'était violence et on tient à faire le lien à long terme entre les violences dans l'espace public et les violences dans l'espace privé puisque c'est un
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même continuum tout à fait est-ce que l'une comme l'autre vous observez encore des freins qu'il faudrait lever et par rapport à ces projets là enfin pas évidemment dans l'absolu par rapport
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évidemment ces projets là et qu'est-ce que justement vous pensez peut-être mettre en place à l'avenir voilà que ce soit pour la course ou le city stade alors les freins oui ils existent et ils
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sont là toujours toujours très présents je pense que ceux qui pratiquent la course à pied s'il y en a quand on va courir le soir régulièrement nous dit mais tu vas pas aller courir le soir tu te rends compte c'est dangereux donc
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voilà les freins il y en a plein aller courir en short maintenant on se met toutes des barrières et on y va pas on sait on est en train de faire une étude nous en ce moment cinéquanone sur
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justement la pratique féminine et les horaires de pratique féminine on sait que les femmes font moins de sport beaucoup moins de sport que les garçons encore moins dans l'espace public quand elles font du sport c'est souvent en
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salle et encore moins le soir justement à cause de tous ces freins liés au harcèlement de rue lié tout simplement à la pensée collective que ça peut être dangereux heureusement les
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joggeuses agressés c'est loin d'être une majorité donc c'est tous ces freins sur lesquels vous travaillez tout ça ça passe par la cotisations ça passe par les rôles modèles ça passe par la visibilité c'est plus on sera visible
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dans l'espace public à faire du sport plus on permettra à d'autres de venir c'est pour ça que nous on veut se développer et qu'on veut voilà créer des groupes donc forme des ambassadrices par exemple pour la partie running qui
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encadre des sessions et même si sur les sessions il y a deux filles ou deux garçons qui viennent courir on y va parce que un groupe de quatre bah c'est déjà visible donc voilà c'est tout ce travail qu'il faut faire et c'est
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vraiment sur tous les territoires aucun est à parier que ce soit en milieu rural ou urbain peu importe il faut vraiment donner cette visibilité sur les citystades c'est la même problématique
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exactement les filles s'y sentent pas à l'aise pour d'autres raisons mais en tout cas ils sont pas à l'aise elles n'y vont jamais seules on a besoin de tout le maillage en local pour les faire venir après elle commence à gagner en
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confiance nous on le voit ça fait trois ans sur certains sites et on voit vraiment une révolution sur les jeunes filles c'est pas nous qui le disons c'est leurs éducateurs c'est leurs encadrants c'est leur professeurs qui nous disent ah elles prennent la parole elle apprenait pas et ça c'est des
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grandes victoires mais tout ça c'est aussi les valeurs du sport et pour qu'elle puisse faire du sport ma faut ouvrir tous les terrains le plus simple c'est la rue quand même puis après très concrètement en termes de frein mais ça je pense que les
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agentes et les agents des collectivités enfin ça fera écho évidemment à votre pratique mais du coup l'enjeu c'est de pas repartir de zéro à chaque fois qu'un travail est entamé avec les changements politiques avec les changements internes
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donc non on a une nécessité de d'essayer de garder un fil rouge et notamment via la mission diversité inclusion donc ça c'est un des un des freins et des enjeux
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et le dernier c'est ce que j'évoquais juste avant c'est de d'essayer de faire un travail de pédagogie en interne et en externe pour faire le lien entre la mixité dans le sport et le caractère systémique des violences
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si je peux me permettre de conclure c'était dit en introduction il y a aussi une partie médiatique qui est importante plus on aura de rôle modèle plus on aura de femmes inspirantes qui seront médiatisées des grandes sportives plus on incitera les jeunes filles à faire du
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sport donc il nous faut des références donc voilà oui effectivement c'est quelque chose aussi qu'on a abordera dans la deuxième table ronde ce voilà cette ce besoin de rôle modèle et de représentation merci beaucoup Anne-Laure
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Barbet et Leila Marie on va donc passer maintenant à la vidéo donc de Sophie Raffy et Isabelle Burgot donc vice-présidente développement féminisation et conseillère technique nationale féminisation de la Fédération
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Française de hockey donc nous on pourra aller voir ici mais si vous préférez vous vous asseoir et le voir ici c'est vraiment comme comme vous voulez ça met toujours un petit peu chiante bonjour à toutes et à tous Nous vous
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remercions déjà de nous avoir invité à cette conférence sur l'égalité du sport organisé par le Centre Bertine et je remercie particulièrement à Clara de m'avoir invité à participer et à
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Isabelle aussi qui est à mes côtés de la Fédération Française de hockey où on va vous présenter comment au sein de la fédération on a pu commencer à établir une mixité durable à tous les âges dans le sport au niveau local
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pour je vais commencer par nous présenter donc je suis donc la vice-présidente en charge du développement et de la féminisation et donc Isabelle Burgault à mes côtés nationales en charge de la féminisation
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à la Fédération Française de hockey sur gazon et ravi de pouvoir participer à cette table ronde alors pour ceux qui ne connaîtriez pas encore le hoquet le hoquet sur gazon non pas le hoquet sur glace et mondialement
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reconnu comme un sport collectif où on pratique ce sport de manière totalement mixte où il y a une répartition homme femme d'environ 50% au niveau mondial et même dans des pays proches d'une autre
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tel que les Pays-Bas il y a aussi environ 50% de femmes et que 50% d'hommes en France par contre la proportion de féminine reste inférieure à 30% et il faut que ce soit en un des
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objectifs pour 2024 c'est déjà d'atteindre 34% et c'est un des axes majeurs de notre Olympiades pour pouvoir développer le sport en particulier mais aussi les femmes
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dans ce sport donc pour y arriver nous avons mis en place un plan de féminisation tout à fait donc merci
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Sophie donc effectivement la féminisation est un axe prioritaire de la de la Fédération ce qui a amené la réalisation d'un plan de féminisation
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2021-2024 on souhaitait vous présenter cette démarche parce que ça nous semble important d'avoir un plan pour que le développement de la féminisation soit durable et donc pour un développement
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durable de la féminisation à tous les niveaux et bien c'est d'abord comme l'a dit Sophie Raffi l'idée de mettre la féminisation comme un axe important de développement donc c'est une priorité
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politique et déclinée et portée et par le politique et par des techniciens c'est pour ça qu'on a un binôme élu technicien en charge de la conception et de la mise en oeuvre maintenant de ce plan c'est un plan structuré on va vous
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présenter la démarche par la suite sur la manière dont on a construit ce plan de féminisation qui a été co-construit et ça c'est un vraiment un axe très important c'est à dire que c'est pas une
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construction d'un plan de féminisation fait par quelques personnes au niveau national mais il y a eu un groupe de travail des consultations à tous les niveaux ligue comité départementaux
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clubs notamment les clubs qui avaient un fort taux de féminisation pour prendre en compte leur avis et déjà les impliquer dans la construction de ce plan de manière à faciliter sa
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déclinaison par la suite ensuite on a voulu un plan de féminisation utile et c'est pour ça que par la suite on va vous montrer les outils qu'on met à disposition c'est à dire que encore une fois c'est pas juste une volonté
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politique mais il fallait que derrière il y ait une réelle déclinaison ensuite transversale c'est-à-dire qu'on a dans l'inconstruction et dans la mise en
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œuvre va impliquer l'ensemble des des commissions au niveau politique fédérale mais aussi les différents champs au niveau de la direction
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technique nationale pour que chacun se sente impliqué dans le plan de féminisation que le plan de féminisation soit porté par l'ensemble des acteurs et non uniquement la commission féminisation et plus rien annuelle pour
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l'inscrire dans le temps au moins jusqu'à 2024 donc sophie va maintenant vous présenter les cinq objectifs du Plan donc après donc cette cette réflexion des différentes commissions
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groupe de travail il y a eu donc une répartition en cinq objectifs de ce plan et donc l'objectif 1 c'est de recruter et de fidéliser les féminines au sein des clubs de hockey pour augmenter ce
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pourcentage comme je vous ai dit pour atteindre et ce 34% après Paris 2024 l'objectif 2 c'est de faciliter et d'accompagner l'engagement des femmes au sein des fonctions dirigeantes et
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bénévoles du hockey parce que sans en femme à la tête de clubs de ligue ou de ou de comité départementaux nous n'arriverons pas à augmenter aussi nos féminines pour pouvoir intégrer plus de
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plus plus de plus de femmes dans nos clubs l'objectif 3 est de féminiser l'encadrement et d'améliorer les compétences des entraîneurs en magnés en matière d'encadrement des féminines parce que là aussi on est en manque crucial comme dans les autres
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fédérations de personnes en charge de l'encadrement des des groupes et des et des clubs l'objectif 4 c'est d'accroître le niveau sportif de nos sportifs féminines de
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haut niveau pour les amener on a la chance on va pouvoir les amener au jeu à Paris 2024 parce que notre collectif est masculin et féminin sont sélectionnés pour pouvoir participer à ces jeux de
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par une 2024 mais on doit encore et encore accroître ce niveau de ces sportifs féminines et leur donner toutes les moyens nécessaires pour pouvoir atteindre ce haut niveau et l'objectif 5 c'est d'encourager des
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vocations d'officielles chez les féminines et les accompagner pour monter en compétences officielle c'est les arbitres les juges et délégués techniques tous ceux dont on a besoin quand on fait une compétition mais qui sont parfois difficiles à recruter parce
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que c'est pas le c'est pas ce que l'on vient faire quand on vient dans un club il y a plutôt pratique mais pratiquer faire des compétitions ça demande aussi d'encourager des vocations d'officielles
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et donc c'est ces cinq objectifs qui ont été bien définis et que on va vous présenter un peu plus en amont sur un objectif en particulier donc on a effectivement choisi de vous
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présenter la méthode sur un objectif l'objectif 3 qui est féminisé l'encadrement et améliorer les compétences donc pour chaque objectif on a utilisé la même méthode c'est à dire qu'on est parti la aujourd'hui d'un état
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des lieux c'est à dire quels sont les pourcentages actuels sur l'encadrement on s'est fixé des objectifs donc 20% d'encadrement féminine dans les diplômes
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fédéraux en 2024 l'enjeu c'est d'augmenter pour nous le nombre de diplômés mais également de développer des compétences car parfois on voit et c'est le cas la Fédération Française durée qu'on a un certain
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nombre de féminines dans les premiers niveaux d'encadrement mais ce pourcentage diminue quand on augmente les niveaux donc c'est bien augmenter en nombre mais aussi en compétences pour avoir les femmes à tous les niveaux
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les freins et bien qu'on a identifié c'est le format et la niveau de structuration des formations c'est à dire que nous en parallèle et bien de la structuration mais en même temps c'est une opportunité c'est à dire que en même temps qu'on structure les formations et
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bien on va le faire en prenant en compte l'objectif de féminisation on a mis en évidence également qu'est-ce qui avait été déjà mis en place pour
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bien faire aussi le constat de qu'est-ce qui avait marché qu'est-ce qui pouvait être amélioré ou qu'est-ce qui devait être abandonné parce que finalement ça n'avait pas d'impact donc nous on avait déjà par exemple impliqué des femmes
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dans l'encadrement de certains stages et ça on va continuer à le faire et ensuite donc tout cet état des lieux ces enjeux de ses objectifs nous ont permis de proposer des actions et de les décliner
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par ses eaux entre 2021 et 2024 et donc si je peux illustrer sur cette saison et bien cette saison nous avons consulté nos encadrantes bénévoles en prenant
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notre listing d'encadrante on les a sollicités pour savoir de quel formation elles avaient besoin sur quelle thématique le format également parce que on sait que la disponibilité des femmes
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quand aussi d'autres contraintes mais c'est quelque chose qu'il faut prendre en compte et donc du coup on va arriver sur un format cette année avec une formation sous forme de webinaire qui va se
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concrétiser pour certaines sur une formation sur le terrain lors d'une compétition nationale jeune voilà donc ça c'est vraiment la méthode qui nous permet et bien de suivre chaque objectif
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et d'essayer de voir comment on les atteint et justement sophie va vous parler de l'outil de suivi et de déclinaison de ce plan alors ce plan qui a été en plus je l'ai pas précisé au préalable mais qui a été
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plébiscité par le ministère mais également par notre fédération France européenne de hockey on l'a établi sous la forme d'un tableau excel avec des déclinaisons que ce soit pour les clubs
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pour les comités départementaux pour les ou pour les ligues et qui est en qui est mis en place et mise à disposition de tous sur notre site Internet de la Fédération Française de hockey donc
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chaque personne chaque chaque dirigeant ou en tout cas personne intéressée pour pouvoir mettre en place ce plan de féminisation peut le télécharger peut suivre et peut aussi
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s'en inspirer pour pour les demandes de subvention pour pour aussi faire en sorte que dans son club du coup il est un peu plus de femmes et savoir comment faire comment trouver des solutions pour
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amener cette féminisation au sein de notre fédération et donc ça permet au club d'avoir des où toutes les structures lit comité et club d'avoir des idées sur ce qu'il y a à
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faire les objectifs et d'avoir un outil opérationnel de suivi sur plusieurs saisons pour savoir entre ce qu'il s'était fixé et ce qui a été réalisé de pouvoir faire des bilans des bilans
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annuels et sur l'Olympia et c'est ce que l'on fait effectivement effectivement Isabelle puisque nous on fait des bilans années après année pour savoir quels ont été les objectifs qui ont été atteints
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sur que ce soit sur la communication que ce soit sur sur des épreuves ou dans des écoles de hockey ou à différents niveaux pour savoir aussi et donc nous on revoit tous les groupes de travail avec lequel on
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avait travaillé que ce soit aussi les délégués techniques nationaux la commission sportive nationale pour savoir voilà où ils en sont par rapport à ce que l'on avait des décrits au début de ce plan pour
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voilà pour avoir vraiment ce suivi et cette déclinaison de ce plan de féminisation ensuite on met à la disposition par exemple on a une action phare qui est le printemps du hockey féminin on met à
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l'honneur le hockey féminin dans toutes ses dimensions avec les cinq objectifs pendant trois mois et donc on met à disposition des outils clés en main téléchargeables par toutes nos structures sur notre site Internet de
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manière à leur patiner la mise en œuvre d'action donc pour conclure cette intervention et bien au travers de notre plan de féminisation et bien on
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cherche à avoir plus de femmes à tous les niveaux sur les 5 objectifs que nous nous sommes fixés et ce qui permet la réussite et la mise en oeuvre du plan
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féminisation et finalement donc Sophie ensemble avec Isabelle mais avec toute l'équipe et toutes les personnes voilà qui sont impliquées au sein de notre fédération nous atteindrons la mixité durable dans notre sport et j'espère que
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ça peut être aussi un plan qui peut servir d'outils sur d'autres fédérations sur des clubs sur des comités départementaux et sur des lignes puisqu'il est en accès compte totalement gratuit et accessible à tous sur notre
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sur notre site de notre fédération donc je vous remercie de nous avoir écoutés et en tout cas je vous souhaite à tous une bonne table ronde et une bonne continuation dans cette conférence merci
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donc avant de passer autant d'échanges on va aussi passer à la parole à Lucie forte qui est qui est en zoom alors ça va peut-être prendre un petit peu de temps de connexion en tout cas voilà c'est c'était un bon exemple
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effectivement de plein de féminisation autant au niveau fédéral que avec sa déclinaison locale et qui montre bien que la mixité aussi elle doit être pensée par tout elle doit être pensée au niveau des instances au niveau des professionnels au niveau des encadrants
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encadrantes et et voilà pour que pour que effectivement elle soit effective partout donc je vois que Lucie forte nous a rejoint par visio merci merci d'être avec nous
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je voulais vous demander justement en quoi ce qui vient d'être exposé donc par sinequanone par la ville d'Aubervilliers et par la Fédération Française de hockey est une bonne illustration enfin constitue des bonnes illustrations de
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cette socialisation différencée des filles et des garçons au sport le sport qui participe à la fabrique des stéréotypes de genre des stéréotypes qui sont ancrées qui jouent souvent le rôle
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de prophétie autorrédiatrice sur une grande majorité justement de filles et des garçons et de filles et garçons oui tout à fait bonjour à toutes et tous désolé de pas pouvoir être parmi vous
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aujourd'hui pour des raisons de grève de transport effectivement il faut il faut bien comprendre que cette question en fait dépasse la question sportive en fait c'est à
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dire que dès le berceau les filles et les garçons ne sont pas élevés de la même manière [Musique] il y a des enquêtes par exemple qui ont travaillé sur l'intervention du personnel de crèche auprès des bébés qui
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pleurent et on s'est rendu compte en fait que en fonction du sexe du bébé de manière tout à fait non rationnel et consciente en fait le personnel de crèche
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ne déclenchait pas finalement le geste d'aller voir le bébé et d'aller voir ce qui se passait aussi rapidement en fonction du sexe de l'enfant en fait comment dire il y avait finalement cette
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idée que une fille c'est plus quelque chose ça ça comment dire ça quand un garçon pleure entre guillemets c'est plus c'est plus grave ou plus
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sérieux etc donc on voit bien comment ce travail par exemple sur les émotions sur le corps des des enfants fille ou garçon commence très tôt certains diraient même avant la naissance le choix des couleurs
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et toutes les projections que les parents peuvent faire sur l'enfant à venir et donc finalement ça évidemment construit des dispositions des rapports au monde des manières d'être des manières d'agir des manières
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pensées qui sont sexuellement différenciés même si évidemment il faut distinguer le sexe du genre c'est à dire que le féminin et le masculin ne sont
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pas exclusifs entre guillemets du sexe féminin ou du sexe masculin c'est un peu plus complexe que ça mais en tout cas voilà il y a quelque chose qui voilà qui qui est ancrée entre
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guillemets qui renvoie à des formes d'éducation différenciées on le voit aussi avec les vêtements très tôt en fait la manière dont on va habiller les garçons et les filles
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là aussi j'aime bien prendre ces exemples dès le plus jeune âge parce qu'on comprend aussi certains freins dans le rapport au risque dans le
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rapport à la chute etc chez le garçon et les filles les petits garçons et les petites filles sont voilà sont pas habillés non plus tout à fait de la même manière encore que les choses évoluent
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de ce point de vue là mais quand voilà une petite fille de 18 mois établi en robe par exemple et bien pour développer une certaine motricité
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il y a une forme de prise de risque avec nous développons de la marche etc c'est plus compliqué que pour un petit garçon qui est habillé par exemple en jogging donc tout ça commence très tôt et ce
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joue aussi dans le désespace si on revient ou à la question du sport ce jour aussi dans des espaces qui seront pas des espaces strictement sportifs notamment dans les cours de récréation
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de l'école on voit bien par exemple aux primaires comment la répartition de l'espace en fait et dans certaines écoles par exemple ou au collège
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il va y avoir des espaces centraux qui vont être investissent souvent par les garçons qui vont y jouer au foot etc et on voit bien comment aussi cette appropriation de
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l'espace scolaire construit finalement une forme de ségrégation entre les filles et les garçons et une Hiéra rchisation entre guillemets de leur position donc tout ça évidemment
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voilà explique en partie par exemple ce que ce qui a pu être évoqué par les intervenantes notamment [Musique]
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je pense par exemple à cette initiative sur les citystades et sur voilà la question de la légitimité des jeunes filles dans les citystème qui était contestée par les garçons et toute
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dispositif visait justement à déconstruire ça et à travailler sur une forme d'inclusion mais en fait c'est vraiment voilà quelque chose qui qui
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fait écho à d'autres d'autres terrains d'autres lieux etc et donc c'est vrai que par rapport je pense à aux initiatives voilà qui ont été présentées aujourd'hui je pense que cette question
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de la visibilité qui était notamment aussi évoquée par sinequanone et cette idée voilà de rendre visible finalement la participation [Musique]
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sportive de ces de ces femmes et jeunes filles qui allaient faire des footings dans Aubervilliers je pense que voilà cette question de la visibilité et des modèle est effectivement un levier important pour pour travailler ces
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questions et finalement susciter une à la fois faire j'ai envie de dire exploser le plafond de verre que certaines jeunes filles voilà subissent et qui font qu'elle ne s'autorise pas à
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mais c'est aussi voilà une façon de déconstruire certains discours et certaines représentations qui sont voilà qui ont cours
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dans nos sociétés et justement pour rebondir sur voilà le l'exemple ah non je pense qu'il y a eu un an j'ai cru que il a eu un bug de la vidéo pardon sur le sport en accès libre sur le sport dans l'espace public
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pourquoi justement comment vous pouvez nous expliquer pourquoi c'est plus compliqué justement pour les filles et les femmes voilà d'investir l'espace public d'investir encore plus le sport dans l'espace public justement enfin
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quelle socialisation différenciée génère génère cela en fait alors historiquement en fait le sport a été inventé on va dire le sport
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moderne tel qu'on le connaît a été inventé au XIXe siècle en Angleterre pour éduquer la jeunesse masculine anglaise en fait l'idée c'était dans les publics school c'est d'utiliser le sport
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pour former les hommes à la virilité au combat à la prise de décision au leadership etc et donc très longtemps d'ailleurs les femmes ont été exclues de
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ces compétitions vous citiez en introduction le baron Pierre de Coubertin qui effectivement contenait les femmes au rôle de potiche pour le dire avec mon mode aujourd'hui
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destiné à couronner les vainqueurs mais voilà elle disait qu'une Olympia de femelle serait un dessin dans le texte mais en gros voilà l'idée c'était que elle n'était pas légitime
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c'est ces femmes pratiquer des activités physiques alors il y avait tout un discours qui relevait qui était justifié par les médecins de l'époque avec cette idée que finalement
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la femme était louée à la procréation et donc il fallait protéger ses organes de la reproduction et donc lui proposer des activités physiques qui étaient plus avec les représentations de l'époque on
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adéquation avec ce rôle procréateur donc il fallait surtout pas qu'elle s'engage dans des activités physiques intenses dans lequel voilà cette notion d'effort
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de force etc donc tout ça est très ancré et et laisse encore aujourd'hui des traces avec cette idée que finalement voilà faire du sport
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quand on est un homme en fait on est tout à fait dans une voilà une équation normalisatrice il n'y a pas de il y a pas de ça n'apparaît pas comme questionnable ou
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une légitime alors que ça l'est pour une femme qui finalement en s'engageant dans du sport notamment de compétition dans lequel il y a cette notion de
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performance la performance c'est quelque chose qu'on rattache plutôt au masculin à la virilité etc et bien voilà ça les amène finalement
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transgresser un certain nombre d'assignations sociales qui leur sont faites et donc finalement en fait d'une certaine manière voilà les femmes
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et les jeunes filles sont confrontés finalement à des des injonctions des assignations qui sont liées à leur sexe qui les amen finalement à s'exposer à des
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formes de violence de sanctions dès lors qu'elle transgresse en fait cet ordre de genre vous avez parlé des citystades vous avez parlé du footing il y a des travaux aussi par exemple dans sociologue qui
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s'appelle David sayagues qui a travaillé sur les mobilités à vélo et qui montre lui aussi à quel point finalement cette question des déplacements en fait est
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loin d'être évidente et qui montre le clivage sexuel dans la pratique du vélo il montre notamment que ça se creuse à l'adolescence en fait c'est-à-dire que pendant l'enfance il y a finalement
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voilà assez peu de différenciation entre les garçons et les filles il y en a mais voilà c'est relatif et au moment de l'adolescence voilà les choses se
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creusent de manière importante et dans son travail de thèse il montre notamment que finalement qu'est-ce qui a derrière et des intervenantes en ont parlé
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notamment une Intervenance sur sur le l'initiative à Aubervilliers là il y a d'une part des adolescentes qui disent dans son enquête voilà finalement
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un renforcement des du sentiment voilà de craindre de se déplacer seul dans l'espace public de craindre aussi de s'aventurer pas
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tout à fait la même chose voilà c'est l'idée voilà d'investir un espace qui n'est pas l'espace proche de sortir de son on va dire de son cercle proche alors ça vient des adolescentes ça vient
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aussi de leur parents qui sont on va dire plus limitantes de ce point de vue là et puis il y a aussi en toile de fond cette idée que qui dit voilà se déplacer en vélo dans
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l'espace public dit finalement traîner dans l'espace public avec là aussi des des représentations différenciées en fait de ce que les garçons et les filles sont
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finalement autorisés à faire il y a vraiment derrière et c'est pour ça que je trouve que ça faisait bien écho aux témoignages là sur l'initiative
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sinequanone il y a cette question de la visibilité être visible dans l'espace public voilà qui est le plus compliqué pour les jeunes filles que pour les jeunes garçons en fait
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merci beaucoup Lucie forte donc je rappelle vous êtes sociologue maîtresse de conférence au centre de recherche au Centre Social sport et corps et on va aussi vous retrouver donc lors de la table en numéro 2 puisque vous êtes
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aussi autrice de l'ouvrage de venir athlète de haut niveau merci beaucoup à toutes on va pouvoir passer au temps d'échanges avec avec la
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salle donc n'hésitez pas à lever la main si vous voulez voilà exprimer des réactions poser des questions à nos intervenantes voilà sauf évidemment la Fédération Française de
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hockey puisqu'elles étaient en intervention vidéo [Musique] mais mais que ça mais Lucie forte pourra également répondre à vos questions oui donc il y a une question ici le
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micro arrive vers vous je vous laisse vous présenter il faut appuyer il faut appuyer sur le petit bouton jusqu'à ce que le voyant devienne vert allô oui je suis Bruno shoptère et en
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fait on a on a une petite startup et on a créé un format de foot 3 3 justement pour répondre à la problématique que vous expliquiez c'est à dire que historiquement le foot ça voulait dire que vous avez besoin de buts et que vous devez donc prendre la place de ceux qui
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veulent jouer au basket qu'il soit fille ou garçon d'ailleurs et là on a lancé un format qui fait que d'un côté on peut continuer à jouer au basket 3 3 et on peut maintenant jouer au foot 3 3 de l'autre côté sans gêner les autres et éventuellement jouer ensemble voilà donc c'est intéressant parce que vous avez
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cité l'idée de changer les règles c'est ça faut aussi avoir le l'idée de changer les règles parce que si on change les règles on change forcément les comportements et assez rapidement voilà donc c'est juste un petit témoignage pour pour aller dans le sens de ce que
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vous disiez merci je rajoute que le format et aujourd'hui un taux de féminisation à 28%. le Touch Rugby qui est sur le même principe pas de contact ils sont je crois 35%. le basket doit aussi être
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dans ces eaux là donc la notion de contact aussi dans le sport est assez important pour augmenter la capacité à jouer en mixte merci pour ce témoignage et c'est pistes d'action je sais pas si vous
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souhaiteriez réagir non c'est merci beaucoup est-ce qu'il y a d'autres personnes qui souhaitent prendre la parole oui juste ici merci c'est bon donc je suis enseignante j'avais une question concernant les
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infrastructures dont vous parliez des citystades on parle aussi régulièrement des des appareils de musculation par exemple dans les rues qui sont par contre des pratiques souvent solitaires est-ce que
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vous avez des idées pour que c'est les femmes puissent s'emparer de ces appareils là qui sont souvent restés par les hommes aussi et sinon des idées d'autres types d'infrastructures de ce
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genre qui pourrait être qui pourrait cibler les femmes en particulier alors oui c'est un sujet qui nous concerne sur lequel on travaille énormément avec notamment Sarah on Ramos notre marraine qui est avec qui on fait
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des ateliers de boxe l'idée quand on fait des ateliers c'est de s'installer déjà à côté de ces espaces qui sont très enrés si je puis dire et où les femmes ne vont pas ou alors elles y vont avec
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des coachs privés mais rarement seul et l'idée à terme on développe une application sinequanone alors qui met en avant le patrimoine des villes qui favorisent la pratique féminine on est
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en face de développement sur cette application et l'idée c'est de travailler avec Sarah Ramoun pour développer justement des tutoriels qu'on mettra à disposition des communes pour inciter la pratique féminine sur ces
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espaces voilà donc on travaille aussi sur les skateparks aussi sur lesquels les femmes ne vont pas beaucoup les jeunes filles les alors les skatepark est plus
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largement les lieux de pratique des sports de glisse par exemple je pense à la place de la République sur laquelle on va faire des sessions de skate pour les filles pour pareil montrer qu'on peut aller sur ces espaces et se les
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réapproprier et juste sur cette question aussi des équipements en termes de musculation suite au travail qui avait été fait avec approche il y avait eu des conseils d'aménagement pour que en fait ce soit des espaces plus mixtes justement et
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plus intergénérationnel et donc il y avait eu un aménagement temporaire dans un parc d'Aubervilliers pour qui est à la fois ces espaces de musculation et des assises en fait tout autour et des jeux pour enfants pour mixer du coup
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oui il y a une question juste ici il y en a une juste après là-bas bonjour je m'appelle Sophie Bourrel je suis actrice et je mets en place des projets citoyens sur la lecture à voix haute d'archives concernant l'histoire
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du sport féminin j'aurais une question pour Madame forte je voulais savoir où se trouve le centre de recherche sciences sociales sport et corps
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alors je sais pas si Lucie partait [Musique] votre zoom alors le Cresco mon laboratoire se trouve à Toulouse je suis sur sur Toulouse voilà
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mon laboratoire est plutôt spécialisé sur des questions d'inégalité dans le sport et aussi plus largement d'inégalité enfin à la fois liés au sport mais aussi à l'EPS
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et également à la santé plus largement voilà les spécialisations de mon laboratoire nous sommes vous aviez peut-être une question juste à côté monsieur comme ça c'est peut-être plus simple pour passer
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le micro ah non oui pour passer le micro non vous l'avez plus merci bonjour à tous et à toutes Alain sapiens vice-président en charge au niveau du cross Île-de-France comité régional olympique et sportif
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Île-de-France en charge du sport et de la citoyenneté donc je vous remercier tout d'abord Charlotte Maëlle Charlotte Maëlle qui nous a cité pour nos actions au sport en fille donc sachez aussi que sport en fille c'est que des filles
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alors évidemment les garçons ils sont un petit peu mis de côté donc on a créé sport en mixte ça c'est important parce que confronter les garçons et les filles sur certains points on a des surprises et là moi en ce qui concerne cette
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activité là je veille à ce que les éducateurs ou les intervenants qui viennent pour présenter leurs discipline veille à ce que les filles fassent aussi la même pratique que les garçons parce que des fois dans un groupe fille garçon
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les filles n'osent pas trop et donc c'est pas le but recherché donc ce qu'on fait souvent c'est ça c'est on veille à ce que les éducateurs ou les gens qui viennent présenter leurs puisse avoir
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cette parité dans dans la discipline alors on a aussi des actions qui permettent justement au niveau de la citoyenneté de poser des questions aux garçons et déposer des questions filles
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et on s'aperçoit que les garçons ils ont des a priori notamment pour le football ont dit maintenant c'est pas un sport pour les filles ça alors on leur démontre le contraire on dit bon alors vous voulez vous pensez que c'est pas c'est pas pour les filles alors voilà il
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y a des filles ici qui sont là qui veulent jouer au foot lever la main elles viennent et on s'aperçoit finalement que quand on les confronte on les mélange on ne fait pas fille contre garçon on les mélange donc c'est mixité
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sur les équipes et on s'aperçoit que les filles des fois elle marque des buts elles font des roulettes à la façon Zidane et finalement tout se passe bien et les garçons se disent on s'est trompé de jugement alors
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j'aurais dit maintenant si tu es moi une championne fille qui fait partie de l'équipe de France c'est plus difficile alors j'y voyais il y a pas que Mbappé dans la vie il y a
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aussi des filles qui sont là et qui peuvent aussi vous vous illuminez parce qu'elles font donc voilà c'est un petit peu un travail que l'on fait et ce qui est important c'est c'est un travail de longue haleine finalement et on a à peu
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près 43 commissions dans dans ce comité régional olympique et on a une commission féminine une commission contre les violences et j'avoue que c'est le terrain le plus propice au
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travail par rapport aux autres commissions et ça c'est des fois c'est un petit peu fatigant parce que on s'aperçoit que il y a une montagne devant nous et heureusement la montagne on arrive à la gravir grâce à des gens
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comme vous et ça nous fait pas peur voilà donc vive les filles merci beaucoup pour votre témoignage et votre travail il y avait une question il me semble d'abord ici et ensuite derrière
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vous madame merci Kylian Barthez oui oui on vous entend Kylian Barthélemy travaille au cabinet du maire du 13e arrondissement du coup à la ville de Paris je suis chargé de mission sport entre autres je voulais répondre à
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l'enseignante qui posait des questions sur les agrès de street workout en fait selon les agrès déjà on sait c'est on va on va orienter vers une pratique plutôt masculine ou féminine par exemple si
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c'est de la musculation puisque vous parlez de musculation il y a plus de chances que ce soit des garçons si c'est des appareils qui entraînent le haut du corps par exemple il y a plus de chances que ce soit des garçons quand vous allez dans une salle de sport vous aurez
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tendance à remarquer que tout ce qui muscle le haut du corps et te restait par les garçons et plutôt le bas du corps les jambes les cuisses les mollets les fessiers c'est plutôt les femmes
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par exemple mais vous avez entièrement raison je voulais aussi faire part d'une observation un retour d'expérience en fait il y a pas que les filles qui sont exclues des terrains de sport et des
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citystades des EP comme on les appelle à la ville de Paris il y a aussi les garçons qui sont pas jugés assez compétitifs en fait quand on est jeune et qu'on est en école élémentaire on le remarque c'est les meilleurs qui
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sont pris les premiers et puis ceux qui sont jugés comme pas assez bon ils sont mis de côté ils formeront éventuellement une troisième une quatrième équipe et puis j'aurai avec leur balle si ils sont si on estime qu'ils sont pas assez bon
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voilà j'ai bien conscience que je m'écarte un tout petit peu du sujet mais ça me paraissait important aussi de le souligner merci bonjour Mathilde Lancieux de la Fondation pour Madame Barbie notamment
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sur robertvilliers vous avez dit que la majeure partie des loisirs c'était donc à destination des garçons et je voudrais savoir est-ce que vous l'avez rééquilibré comment est-ce que vous l'avez rééquilibré si vous proposez plus
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d'espoir dit plus genre et du coup ou alors si vous travaillez sur la mixité alors ça c'est une enquête qui date de 2016 et donc oui on essaye de rééquilibrer
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alors par exemple là la programmation du mois de mars de la ville d'Aubervilliers c'était sur la valorisation du patrimoine et la lutte contre l'invisibilisation des femmes dans la société et c'est pour ça
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d'ailleurs que on avait organisé une marche avec sinequanone qui valorise le patrimoine et les femmes de dans l'histoire et donc le but c'était de faire une marche donc en priorité pour
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les femmes évidemment ouverte à toutes enfin à tous et bon malheureusement ça marche elle a pas eu lieu pour des raisons de météorologiques mais du coup sachant qu'on avait ces enjeux là qui
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avaient été anticipés on a fait oui toute la programmation autour de la valorisation du patrimoine et de la mixité aussi dans certaines activités culturelles et dans les loisirs
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après il me semble pas qu'au niveau de de l'offre de certaines structures de la ville il y a eu des changements de gros changements mais c'est plutôt via les
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maisons pour tous par exemple qui sont gérés par la ville qu'on essaye de faire des activités soit en justement plus mixte des activités de déconstruction de stéréotypes on a fait la soie un atelier
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lecture pour tout et pour tous avec une chercheuse qui s'appelle Sarah ghella mais qui a travaillé sur enfin qui travaille avec les enfants sur les billets sexy sexy dans la littérature jeunesse donc voilà on essaye de à long
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terme faire des actions globales sur le sur ces sujets je sais pas si j'ai répondu à votre question je crois que c'est bon ah oui allez-y oui désolé je suis marie
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déjà j'interviens en tant que citoyenne parents d'élèves élus et donc je vous je voudrais savoir ce que je pourrais faire parce que j'ai l'occasion de participer à un quartier un conseil de quartier où
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ils nous ont demandé de faire des propositions d'aménagement autour d'un nouveau city stade du coup je me suis dit que c'était l'occasion idéale de faire un travail de mêler les au moins
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les CM2 ou les CM1 idéalement de toute la ville mais ça va être très compliqué en termes de coordination et je voulais savoir si vous aviez des idées ou un type protocole à suivre pour pouvoir
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être assez faire une proposition qui soit assez claire et assez politiques assez visible pour que ça puisse avoir du poids sachant que on est juste à priori on
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nous demande juste des idées donc le problème c'est aussi de pas donner trop d'espoir aux enfants mais de d'avoir une porte pour les faire réfléchir à la place des filles dans le
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sport enfin je sais pas ce que vous en pensez mais voilà je cherche des conseils est-ce que est-ce que vous souhaitez répondre ou je n'ai pas experte en city stade
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on pratique dessus en revanche on fait remonter des informations que nous donne ou que nous suggère les jeunes filles qui pratiquent avec nous alors la première c'est en général les
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toilettes parce qu'on va souvent avec des groupes de jeunes filles et parfois il y a pas de toilette donc c'est un peu compliqué un garçon peut se débrouiller une fille
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un peu moins et parfois ça freine voilà après il y a l'entrée dans le city stade souvent c'est des lieux qui sont quand même assez enclavés et il faut que
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l'entrée soit assez ouverte parfois il y a des toutes petites portes et c'est des tout petits accès et quand il y a déjà des garçons sur le terrain qui sont une quinzaine en train de jouer au foot et qu'il faut passer par une toute petite
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porte qui est derrière les buts bah les filles elles sont pas super confort pour y aller donc souvent elles me disent vas-y là il a pas devant avec tes ballons et puis on rentre derrière toi donc il y a ça aussi il y a l'éclairage aussi alors c'est à double tranchant
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l'éclairage nous on a des sessions qui se déroulent le soir parfois de 18h à 20h c'est plus tard 20h certains TEP pour en parler puisque c'est le terme à Paris effectivement
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qu'on utilise non pas d'éclairage alors on sait pourquoi parce que ça peut gêner le voisinage en revanche ça freine dans la pratique donc c'est à double tranchant c'est à
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vous de voir après il va c'est un vaste sujet effectivement il y a plein de questions qui se soulèvent et je pense qu'il y a des belles études à faire pour des chercheurs autour des citystades et de la pratique féminine enfin moi c'est
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juste un retour d'expérience je me prétends pas experte en la matière et je pense effectivement que ça peut être intéressant d'associer les filles dans justement la conception pour qu'elle s'approprie dès le départ ce
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lieu là et ce qu'on dit aussi également souvent en formation c'est d'essayer de faire des espaces qui sont peut-être pas que city stade donc pas que foot mais modulable ou peut y avoir voilà d'autres sports qui puissent être inventés peut-être faire différents marquages au
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sol voilà qui est plusieurs activités possibles pour que ça soit pas justement uniquement uniquement le foot peut-être oui puisque c'est important c'est dès le
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début dès que le terrain est investi de montrer que c'est un terrain qui doit être partagé donc voilà pas un terrain féminin pas un terrain masculin juste le partage donc bah ça c'est apprendre la
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pratique informer sensibiliser voilà déconstruire aussi mais sur un nouveau terrain c'est peut-être plus simple je sais pas je sais pas si je peux réagir vous
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m'entendez oui on vous entend je saisis la balle au bon effectivement je pense que vraiment c'est un vrai enjeu de marquer les choses dès le début en fait de la mise en place du de la
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nouvelle installation pas laisser s'installer justement cette représentation d'un espace qui serait strictement masculin ou effectivement que pour le foot par exemple faire des
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marquages qui permettent en particulier au basket voilà on sait que c'est un sport plus mixte en termes de pratique si on regarde les chiffres ils sont un peu vieux mes chiffres mais de mémoire
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on est autour de 8% pour le pour le foot de pratiquante féminines et puis on est on est au-delà des 33% au basket donc effectivement voilà être permettre de
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cet espace soit investi sur des activités qui sont peut-être peut-être moins de contact c'est ce que disait effectivement quelqu'un tout à l'heure dans le public plus il y a de contact le
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plus l'écorce se rentre en contact avec une intensité de charge importante plus on observe que on est dans des pratiques plus masculine et puis je crois qu'il y a quelque chose aussi alors vous disiez on vous demande
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juste des idées donc mais il y a peut-être vous pouvez le suggérer c'est un travail de formation en fait des éducateurs pour pour justement
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accompagner cette cette ouverture d'un nouvel espace parce que c'est vraiment là quelque chose vraiment sur lequel on a beaucoup pas gagné en fait parce
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qu'il y a encore voilà des des gens plein de bonnes intentions mais qui ne se rendent pas compte eux-mêmes à quel point ils véhicule des stéréotypes il reproduisent des assignations de gens
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etc avec des choses aussi bêtes que ce qu'on peut entendre une compris dans les cours de PS voilà bon on va adapter on va faire des pompes de filles par exemple pour simplifier entre guillemets la tâche voilà il y a aussi tout un
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travail de formation à réaliser aussi auprès des éducateurs et des éducatrices merci merci beaucoup on va arrêter du coup on est déjà désolé en retard
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et donc on va passer on va faire une pause et du coup il y aura la deuxième table ronde juste après donc avec Stella capot et Sarah Dana qui sont justement arrivés on les salue merci beaucoup donc
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on fait 15 minutes de pause et puis on revient après [Applaudissements]
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