Video: Expérimenter pour mieux éduquer

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[Musique] donc on va commencer cette dernière séance de ces de jours qui étaient

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extraordinairement riches on essayant de se projeter un peu dans le futur à quoi ressemblera l'école de demain et d'une certaine manière pour se projeter dans le futur faut aussi

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pouvoir évaluer ce qu'on a fait dans le passé et ça ça a été un des grands thèmes de qui qui a révolutionné véritablement la recherche que Esther Duflot a fait avec ses

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collaborateurs avec ces expériences randomisées qui permettaient de donner un statut vitablement scientifique à l'évaluation de phénomènes que ce soit de de programme en économie en éducation

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et donc c'est un grand plaisir de te laisser la parole Esther à toi merci bonjour à toutes bonjour à tous je vais partager mon

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écran donc le thème de ma présentation aujourd'hui c'est expérimenter pour mieux éduquer je vais parler essentiellement de travail qui a été fait dans les pays les plus pauvres mais

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euh je vais mentionner à la fin que ça me semble parfaitement pertinent même plus que pertinent euh pour la situation que nous euh que nous que nous avons en France aujourd'hui non seulement sur le point

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de vue des problématiques euh qui sont en fait plus similair qu'on pourrait le penser à premier au premier ordre euh mais aussi sur les méthodes alors aujourd'hui euh la la

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plupart des enfants dans le monde sont scolarisés c'était euh le cas avant l'économie de la pandémie de covid-19 la pandémie a sorti des enfants de l'école

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qui sont depuis assez largement revenus donc vous voyez ici par exemple une carte du monde avec les les pays pour lequel on a des données coloriées en bleu et on voit que dans toute

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l'Amérique latine dans quasiment toute l'Asie et dans maintenant une grande part de l'Afrique les taux de scolarisation au-delà de 90 % ou s le

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son au-delà de entre 80 et et 100 %. euh au au cours du temps le le nombre d'enfants non scolarisés d'âge Scola qui sont non scolarisés a fortement

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décru depuis la fin des années 90 jusqu'à aujourd'hui que ce soit des enfants d'âge primaire mais maintenant aujourd'hui également à les enfants

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d'âge collège ou d'âge lycée donc les problèmes qu'on les problématiques qui existaient avant il y a plusieurs décennies sur l'accès à l'école sur la construction de bâtiments

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sur les bourses et cetera sont moins pertinents aujourd'hui avec l'exception quand même importante de l'enseignement au lycée dans les pays d'Afrique qui est encore souvent payant et très cher ce

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qui constitue une barrière euh pour de de nombreux enfants en particulier de nombreuses filles mais on peut dire que on comprend assez bien la problématique de l'accès que les les les parents sont ont accepté

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la valeur de l'éducation et n'hésite pas à envoyer leurs enfants à l'école le problème c'est qu'une fois qu'ils arrivent à l'école le leur taux d'aciduité est moindre un problème d'ailleurs qu'on commence à à aussi

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avoir aux États-Unis euh après la période du de covid les enfants sont absents énormément c'est un problème qui qui a un problème récurrent de nombreux pays les plus pauvres avec des taux de

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d'absence à l'école dans des visites faites au hasard souvent au-delà de 30 % ou même de plus de de la moitié donc bien que les enfants soient scolarisés techniquement ils sont pas forcément là

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de manière extrêmement régulière euh l'autre problème euh c'est que la qualité de l'enseignement ce qui est enseigné aux enfants quand ils arrivent à l'école est euh la fortement

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à désirer alors ça se voit d'abord dans les performances en particulier ce qu'on attend sur un système d'éducation primaire que ce soit dans un pays comme la France ou dans n'importe quel pays du

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monde c'est qu'à la fin du primaire les enfants sachent lire et compter c'est je pense les vraiment les les attentes de base d'un système de scolarisation or il se trouve qu'aujourd'hui dans les pays

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les plus pauvres ce n'est pas on peut pas dire que le système réussissent ou réussissent à passer cette cet examen de base par exemple

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vous voyez ici pour l'Inde jusqu'en 2016 mais ça c'est pas bien pas beaucoup amélioré depuis même pas du tout et finalement empiré pendant la crise de covid le nombre d'enfants en classe de CM2 qui ont le le niveau de lecture

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attendu d'un élève en fin de CP début CE1 et vous voyez que moins de la moitié des enfants qui arrivent au niveau CM2 savent lire un paragraphe très simple qui est le niveau de lecture attendz attendu en fin de CP début ce et non

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seulement le niveau est est faible mais il y a pas vraiment de de progression au cours du au cours du temps si on pense à l'arithmétique c'est

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encore pire euh voici euh quelques tests simples administrés à un très très grand nombre d'enfants dans toute l'Inde par l'organisation pratam

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euh 25 % des des enfants de CE2 s faire cette soustraction à deux chiffres et 50 % des enfants de CM2 26 % à des enfants à ça faire cette

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division à un chiffre et 44 des enfants de CM2 ce évidemment c'est pas seulement un problème en Inde c'est un problème qu'on retrouve dans tous les pays les plus p pvre la Banque mondiale a fait un énorme

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effort pour harmoniser les résultats d'apprentissage qui sont fait en général qui qu'on obtient pour différents pays sur différents tests donc dans les pays de l'OCDE et quelques pays à à bas revenu on a le test PISA on a l'enquête

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teams et cetera dont on est familier en France mais tous les pays ne font pas les mêmes tests est-ce que cette équipe de la Banque mondiale a réussi à faire c'est à utiliser des tests qui sont faits à la fois dans les pays pauvres et

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dans certains pays à moyen revu u et des tests qui sont fait dans les pays à moyen revenu et dans les pays riches pour construire une sorte d'équivalence entre les tests qu'on a pour tous les pays pour pouvoir les mettre sur une

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pour pouvoir les mettre sur une échelle unique et quand on fait ça et qu'on qu'on utilise donc ce score d'apprentissage uniformisé dans le monde

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entier et qu'on le met en regard avec le le PIB par par par tête on voit bien qu'il y a une très forte il y a deux tendances qui se qui sortent de ce graphique la première c'est une très

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forte corrélation entre le payb par tête et les apprentissages on voit par exemple la France dont on on se plaint beaucoup des apprentissages mais on voit quand même que la France par rapport au Togo est quand même dans une situation beaucoup

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plus privilégiée pour ses enfants et d'autre part on voit aussi une un un éventail de performance même à des niveaux de revenus comparables par par exemple vous voyez le Ghana et la

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Côte d'Ivoire qui des revenus de des niveaux de revenus comparables la Côte d'Ivoire a des résultats bien en de ça de ce qu'on pourrait s'attendre étant donné son niveau de revenu le Ghana est à peu près sur la ligne si vous voulez

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regarder la France aussi on voit que la France est à peu près sur la ligne par rapport à son niveau de revenu et des pays comme Singapour dont on entend beaucoup parler sont bien au-dessus de la ligne par rapport à son niveau de

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revenu qui est déjà élevé mais quand même le le point fondamental c'est que ces apprentissages on voit tous les pays d'Afrique en violet les niveaux d'apprentissage sont extraordinairement faible je vous ai

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montré le le ce que les performances de l'Inde donc vous voyez qu'en Inde on a la moitié des enfants qui savent lire au niveau CP dans ce cas-là de que pensez des pays d'Afrique qui sont bien au-dessus à nouveau je vous rappelle que

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les enfants sont scolarisés donc c'est pas une question d'accès enfants qui vont à l'école qui passent toute leur journée à l'école mais à laquel la l'école n'apprend pas grand-chose donc euh ça c'est un premier problème un

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premier problème qui est bien connu qui est bien identifié euh et que maintenant est a été accepté fait l'idée de l'accès

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à une éducation de qualité et pas seulement à l'éducation en général fait partie des des objectifs de du développement durable et tout le monde parle de de de qualité en pensant en

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terme de qualité en pensant au test euh mais en fait les choses vont euh vont peut-être plus plus loin de que cela euh et euh de deux manières euh

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d'une part parce que les euh l'école a du mal à non seulement apprendre des choses aux enfants mais par ailleurs à euh leur euh euh d'une part valider les

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connaissances qui existent dans le monde réel et d'autre part à donneré d'autre part le niveau de de connaissance et en quelque sorte surestimé même par ses

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résultats à des soustractions simples alors avant de rentrer sur quel est qui porte la responsabilité de cette euh de de cet échec je voudrais élaborer sur ces deux points en euh grâce à deux en

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parlant de deux expérimentations et deux études que j'ai que j'ai pu mener la première euh c'est euh une étude sur les les performances des c'est une étude

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menée avec l pelke du HAVAL child for for development où nous avons mis en place sur la base des meilleures connaissan en sciences cognitiv dont en particulier les travaux

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de de lis pelke et de Stanislas Deen un programme pour apprendre pour entraîner les enfants à leur conséquence à faire usage de leur

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connaissance intuitive des mathématiques il se trouve que tous les êtres humains et beaucoup d'êtres non humains beaucoup de créatures non humaines possèdent avant même qu'on leur ait appris quoi

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que ce soit une forte connaissance intuitive des mathématiques par exemple sont capables de dire qu'est-ce qui est plus grand et qu'est-ce qui est plus petit sans compter le nombre de points euh si je vous donne une assiette avec du riz et dans une assiette il y a plus

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de riz que dans l'autre je n'ai pas besoin de compter tous les points tous les grains de riz c'est pareil avec des billes donc des enfants par exemple savent dire où il y a plus de billes ou moins de billes savent même faire des additions et et et sans pouvoir faire

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des sans faire les additions de manière formelle peuvent additionner deux tas de billes à gauche et deux tas de billes à droite pour nous dire le tas de bille de gauche à plus les une fois que j'ai additionné à plus de billes que le tas de bille à droite les enfants ont aussi

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des connaissances géométriques euh fortte ils savent reconnaître les angles ils savent qu'un angle aigu n'est pas la même chose qu'un angle qu'un angle obtu ou que des lignes parallèles et cetera

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il se trouve que ces connaissances sont également euh peuvent s'entraîner peuvent être entraînés euh en jouant à des jeux mathématiques donc ce que nous avons fait avec lispelke c'est c'est

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constituer un petit euh un petit programme euh sur quelques mois dans les dans des petites écoles maternelles dans des bidons huil de l'Inde euh où nous

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avons entraîner les enfants sur ses connaissances à utiliser au mieux ses connaissances intuitives le premier résultat c'est que les les les connaissances intuitives vont fortement augmenter et d'ailleurs cette augmentation est durable dans le temps

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quand on quand on rend visite à nouveau à ses enfants 2 ans plus tard leurs connaissances intuitives de mathématiqu sont encore plus fortes bien que le programme soit terminé depuis longtemps par contre

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deuxième résultat qui était décevant de notre point de vue c'est que quand ces enfants tant que ces enfants sont dans les écoles dans dans les écoles maternelles le on a aussi une progression de leur connaissance

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symbolique en mathématique avec une petite de meilleure capacité par exemple à reconnaître les chiffres ou faire des des additions simples ou reconnaître les formes mais dès qu'il rejoignent l'école on ne voit plus de différence entre les

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enfants qui ont bénéficié de ce programme dont on sait que leur connaissance intuitive en mathématique sont pourtant fortes et les enfants qui n'en ont pas bénéficié donc ça veut dire que dès que les enfants rejoignent

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l'école la l'école est incapable d'utiliser ses connaissances en mathématiqu c'est normal c'est normal je fais un petit détour avant de rentrer sur le avant de rentrer sur

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le mais j'y reviens deè deè deè chose euh donc ça c'est la première première expérience deuxème expérience pas une expérience d'ailleurs c'est juste une étude aussi

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menée avec lispel que euh nous allons aller nous nous sommes allés sur les marchés euh où des enfants des adolescents euh sont capable de faire des opérations mathématiques absolument

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fantastiques nous avons pu constater que ils savent effectivement faire ces opérations mathématiques ils sont très fort en arithmétique en calcul mental beaucoup plus fort que les enfants de même âge qui sont scolarisés mais par

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contre dès qu'on leur pose un problème de manière plus formelle et scolaire ils sont incapables de le résoudre et de même ils nous disent ah mais je suis c'est pour ça que je ne sais pas faire ça c'est pour ça que je ne suis plus à l'école donc là aussi on a un deuxième

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exemple où on a des connaissances qui existent qui sont réels dans le dans le monde réel et qui ne sont pas utilisés ou récompensé par l'école donc qui est

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responsable de cet état de chose tout le monde se rejette la faute euh les parents pense que c'est les enfants qui sont pas qui sont pas sages qui ét qui étudient pas les les les les les maîtres

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et les maîtresses sont souvent assez violents dans le contexte indien en disant c'est c'est les parents c'est les enfants les parents font ce sont pas vraiment motivés les enfants non plus et cetera les parents eux-mêmes sont fâchés

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contre les enseignants en disant c'est des enseignants qui qui n'enseignent pas à nos enfants et finalement tout le monde se rejette un peu comme ça la balle alors qu'est-ce qu'on en non que disent que nous disent des décennies

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maintenant d'expérien randomisées sur qui est est responsable alors d'abord on peut dire que ce ne sont pas les enfants qui ne peuvent pas apprendre une manière de de

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le voir c'est que euh vous voyez ici une photo des enfants qui jouent avec les jeux mathématiques que j'ai que j'ai décrit ces jeux mathématiques ont d'abord été testé à Cambridge euh dans

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surtout avec des enfants de de jeunes professeurs ou de de postd d'étudiants post-doctoraux et ensuite ont été testés comme je l'ai raconté dans les dans les petites écoles indiennes et ce qu'on

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constate c'est que la progression dans les niveaux de jeu les le plaisir que les enfants ont à jouer à ces jeux est exactement la même pour les enfants

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américains ou les petits- enfants des des bidonville de dé donc à 3 ans à 4 ans les la capacité des enfants pour apprendre les mathématiques et simplement la même que les enfants américains d'autre d'autre part les

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corrélations entre les performances dans différents domaines par exemple le domaine plus symbolique le domaine non symbolique est aussi le même d'autre part comme je l'ai dit les

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enfants sont parfaitement les les des adolescents pauvres qui travaillent sur les marchés ont des performances de de calcul mental incroyaable donc ça c'est on a envoyé des gens faire des euh des

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calculs euh à acheter des tomates et des et des aubergines et puis ensuite donner 500 roupies à l'enfant pour qu'il rendent le change et vous voyez que plus de 90 % des enfants 95 % des enfants à

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calculta font ses calculs parfaitement correctement ce qui est beaucoup mieux que les enfants qui sont à l'école donc c'est pas les enfants qui sont responsables ça vous surprendra peut-être pas mais ce qui vous

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surprendra peut-être plus c'est à quel point beaucoup de gens pensent que c'est des enfants qui sont responsables que ce soit les maîtresses qui pensent que il y a pas assez d'effort fournis ou par les familles ou par les enfants ou que ce

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soit des gens beaucoup mieux intentionné par exemple comme la Fondation Gates qui dit c'est une question de nutrition les enfants n'ont pas été bien nourris dans leur dans dans leur petite enfance et donc ils peuvent pas apprendre et donc on voit bien que c'est pas le sujet c'est pas une raison pour pas nourrir

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les enfants mieux mais c'est pas le sujet deuxième chose on se plaint souvent du manque de ressources financières pour les écoles il c'est vrai que les écoles dans lesquels ces enfants apprennent sont

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dans dans dans dans des états euh matériels souvent très qui laissent énormément à désirer mais il se trouve que améliorer ces

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ces cette institu cet environnement physique ne fait pas vraiment une une différence qu'on peut construire des nouvelles classes on peut améliorer les le toit on peut même fournir des ordinateurs sans effort de pédagogie

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avec euh des bibliothèques euh multiplier les salaires des enseignants par deux je pense que c'est ça veut pas dire qu'il faut pas le faire pour le bien des enseignants encore que leur place dans la distribution des revenus dans les pays les plus pauvres est

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beaucoup beaucoup beaucoup plus favorable que leur place dans la distribution des revenus dans un pays comme la France mais tout cela ne ne fait rien dans un pays dans les pays comme dans les pays les plus pauvres que

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ce soit l'Inde l'Indonésie le Ghana le Kenya où ces expériment ces expériences ont été menées pour améliorer les les les performance du système ça veut pas dire qu'il faut pas le faire pour d'autres raisons mais ça ne fera pas

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augmenter les performances tout ça vient tout ces résultats viennent d'une revue de la littérature qui a été mené par le par un panel multi-institutionnel qui a fait une

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revue de toutes les expériences menées au cours des 30 dernières années sur l'éducation ah ce ne sont pas non plus les enseignants qui à qui il faut à qui il faut jeter le blâ les enseignants sont

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euh travaill très très dur euh et sont capables de d'enseigner leur donner des incitations financières pour enseigner plus n'est pas efficace en général euh on souvent

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les ce qu'on dit c'est que Oh les enseignants travaillent mieux dans le secteur privé où les insitations sont plus fortes parce que les résultats sont plus élevés mais en fait quand on quand on fait cette comparaison on oublie que

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c'est pas non plus les mêmes enfants qui sont dans le secteur privé et dans le secteur public euh quand quand on compare des pommes avec des pommes par exemple en menant une expérience ou des enfants reçoivent des bourses pour payer

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leurs frais de scolarité dans le secteur privé on se rend compte qu'en fait les performances du secteur privé où les incitations des enseignants sont beaucoup plus fortes sont les mêmes ou même un petit peu plus faibles que les

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performances d'enfants exactement similairire dans le secteur public ça c'est des données qui nous viennent de qui nous viennent de l'Inde par ailleurs les enseignants quand on les met en en en situation de

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réussir euh sont parfaitement capable euh euh d'enseigner aux enfants par exemple quand on les fait travailler pas dans le système pas dans l'année scolaire habituel mais dans le cadre de euh de de programme d'été où ils ont

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beaucoup plus de beaucoup plus de liberté pour travailler euh voit beaucoup plus voit des des des des gains pour les enfants qui sont beaucoup plus forts donc si les élèves peuvent

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apprendre les professeurs peuvent enseigner la les conditions matérielles sont ce qu'elles sont mais ne semblent pas être vraiment l'obstacle le plus grand est-ce que le programme le programme le problème serait qu'il

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n'enseigne pas les bonnes choses et ici on peut euh mettre ce problème sous le dans le dans le cadre ce qu'on ce que j'ai appelé la tyrannie du programme ce qui

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est qui est que dans de nombreux pays pauvres le programme est extrêmement exigeant et quel que soit ce que les élèves peuvent faire ou comprendre

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l'enseignant doit finir le programme donc par exemple en Inde depuis euh le droit le depuis le passage d'une loi sur le droit à l'éducation il en va de la responsabilité pénale des enseignants de

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finir le programme et s'ils le font pas ils sont responsables euh devant de potentiellement quelqu'un peut les attaquer pénalement or quel est ce programme et bien c'est ce sont souvent des

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programmes qui sont hérités d'institutions coloniales dont l'objectif était de former une petite minorité de clair pour supporter pour soutenir

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pardon l'institution coloniale quand les à la décolonisation ces programmes ont été préservés mais le système scolaire a été largement étendu permettant donc une scolarisation massive comme je le

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parlais au début or on a pas vraiment adapter les programmes au changement de de public si vous voyez par exemple un exemple du programme de CM1 si vous vous rappelez les enfants en CM1 ne savent pas faire de soustraction à deux

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chiffres mais voilà le programme de CM1 dans l'état de hariana au nord de l'Inde en octobre ils doivent comprendre le cercle le Radi le rayon du

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cercle en et puis commencer avec les fractions 1 demi/ 1/4 3/4 et cetera en en novembre ils font des suites ensuite et surtout ils font leur table de multiplication jusqu'à 15 donc j'espère

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que votre table de mullication de 13 est bien mîtriser parce que sinon vous auriez du mal en CM1 en Arana et puis après comme on a bien compris les surfaces on passe au volume en décembre et cetera et cetera donc le le

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le le programme n'a simplement aucune aucun ancrage dans dans une réalité matérielle c'est un programme qui est bien bien bien plus exigeant que ce que le programme que les programmes

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en France qu'on considère déjà souvent exigent c'est évidemment pas seulement un problème en en Inde c'est lié à celllitisme on trouve ce même programme au Kenya on trouve encore C mêmes programmes en France en certaine mesure

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et on a la situation inverse en Finlande qui démarre très lentement et qui a d'excellents résultats donc si c'est ça le le sujet Comment améliorer les choses euh est-ce

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qu'on peut changer les programmes est-ce qu'il faut compter sur les écoles privées est-ce qu'il faut renoncer aux écoles complètement et faire travailler les enfants à l'extérieur des écoles est-ce qu'on peut essayer d'empérer à la marge du système ou est-ce qu'on peut

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être patient et et et essayer d'Aug d'améliorer les choses petit à petit alors commençons par les écoles privées comme je vous l'ai montré les écoles les élèves des écoles privées réussissent mieux en moyenne mais c'est une illusion

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ce n'est pas un effet causal en tout cas en Inde euh et une partie du problème pour lesquels les écoles privées ne réussissent pas si bien c'est que les parents qui effectivement ont beaucoup plus de pouvoir sur les enseignants dans

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les école privée ne recherch pas nécessairement la la la la bonne chose euh souvent ils ont une idée très précise de ce à quoi sert l'école c'est-à-dire à avoir une meilleure carrière et pour avoir une meilleure

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carrière il faut réussir très très bien c'est-à-dire il faut non seulement apprendre les apprentissages basiques mais il faut passer des examens arriver au sommet et finalement si on fait pas ça bah ça ça on perd un peu son temps

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donc autant finir l'école sans si si mon enfant peut pas faire ça bah apprendre mieux les bases ne sert à rien et du coup les écoles privées en fait répondent à cette attente des parents qui est très forte sur le programme et en fait il y a pas vraiment une demande

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pour un programme qui serait moins exigeant dans les écoles privées souvent le contraire par exemple dans cette évaluation sur dans cette évaluation sur sur le

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le les écoles privées en Inde ce qu'on constate c'est pas d'amélioration en moyenne des Scor même une diminution à des scorses des enfants qui vont à l'école privée en mathématique de base et dans le langage en langage de base

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qui est le le le telogou dans le programme dans le dans l'état en question et par contre on voit que les écoles se mettent à enseigner l'anglais et l'hindi qui est pas du tout la langue du Sud et on voit des des forcément des

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progrès très forts en anglais et en indie qui sont pas enseignés dans les écoles publiques et en fait c'est parce que les parents ce qu'ils veulent c'est pas vraiment les bases c'est l'anglais et l'hindi qui se dit seront utiles pour la carrière des enfants ce qui est probablement le cas mais pas si c'est

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maîtrisé à moitié ou ou un tiers donc une autre une autre une autre petite rangainne qu'on qu'on entend beaucoup en ce moment c'est que bah il faut finalement les écoles ne sont pas synonymes avec l'éducation on l'entend

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de beaucoup plus fort maintenant même après le après la pandémie où les enfants sont sortis des écoles même une organisation comme pratam par exemple a beaucoup investi dans la distribution de tablettes euh avec des des contenus pour

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les enfants en disant on va faire ça à l'extérieur de l'école euh et on on renonce aux écoles soit les enfants ils vont et ils perdent leur temps ça va soit ils y vont pas du tout euh ça pour

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la même raison que les euh pour pour tout un tas de raisons ça ne me paraît pas une bonne une un un bon chemin à à emprunter mais une de ces raisons c'est que justement les euh les les la demande

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des parents est intrinsèquement liée au pouvoir de certification euh qu'ont les écoles et du coup ce qui est fait à l'extérieur de l'école même si ça peut mener à de meilleurs apprentissages

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n'est pas vraiment n'a pas vraiment de valeur pour les parents si ça n'est pas euh euh valorisé par l'école et je vais vous donner un exemple d'une évaluation d'un programme qui s'appelle mindspark

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un logiciel de de pour apprendre aux enfants enfant le langage et les mathématiques qui utilise une énorme banque de données de questions et un petit un petit algorithme qu'ils appellent artificial intelligence ou

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machine learning je pense c'est un disons en fait plus une un modèle vraiment de base mais enfin pour essayer de d'adapter les questions qui sont données aux enfants ce qui permet d'enseigner donc au aux enfants au

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niveau auquel où ils sont euh ce qu'on euh donc ce programme a été été avait lieu à l'extérieur de l'école dans dans dans dans une garderie en quelque sorte

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et les enfants ont été choisi au hasard pour participer au programme ou pas et ce qu'on constate c'est d'énormes progrès pour les enfants qui ont bénéficié du programme donc vous voyez

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ici au au à à l'enquête de baseline qui est l'enquête de base avant l'étude le traitement et le contrôle sont les mêmes à la fin de l'étude les le traitement les les les les enfants ont progressé

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d'un/ers d'une d'une d'un écartype la la mesure n'a pas tellement d'importance mais ce qui est important c'est que les apprentissages ont doublé euh en en mathématique dans le dans le groupe qui

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a bénéficier de ce petit programme euh et triplé en indie donc d'énormes progrès donc on pourrait se dire les les parents devraient se jeter là-dessus mais malheureusement le problème c'est

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que bien qu'il y ait des gains à tous les niveau de la distribution pour les enfants qui partent avec un niveau faible pour les enfants qui finissent avec un niveau faible les enfants sont tellement loin du niveau attendu c'est

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c'était un niveau disons niveau 4e c'est des enfants de de collège les enfants sont tellement loin du niveau attendu qu'il n'y a pas de pro qui qui font pas de progrès sur des questions qui sont les questions qui qui correspondent au

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niveau de la classe de l'enfant et du coup il y a pas non plus de de de progrès des enfants au examens de fin d'année qui sont donnés par qui sont donnés par par l'école donc les enfants ont progressé mais leurs progrès sont en

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dessà du niveau qui qu'il faudrait qu'ils atteignent d'après ce ce ce programme dont je vous ai parlé irréaliste dont je vous ai parlé et malheureusement pour les enfants ça veut pour les parents ça veut dire que c'est

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inutile et quand on a demandé aux parents de payer un quand les les les les personnes qui ont fait l'étude ont demandé aux parents de payer un tout petit peu pour garder l'accès au programme vraiment un

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un un paiement tout à fait symbolique pour garder l'accès au programme et ben ils ont pas voulu payer et le programme c'est c'est effondré donc le problème c'est que les écoles continuent d'avoir le monopole pour tester et légitimer les

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connaissances donc on ne peut pas sortir de l'école il faut travailler avec les écoles le problème fondamental c'est que les enfants sont à l'école ils ont puisque les parents ont déjà accepté toute autre approche nécessite de les

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convaincre et de et de par participer et en fait comme les la demande des parents pour pour cela est est trop faible euh pour pour réussir donc euh que faire ben

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travailler le mieux évidemment l'idéal le sa gral c'est de travailler avec les écoles euh c'est très difficile pour des raisons institutionnelles les il y a il y a beaucoup de résistan on voit aussi en France à changer les programmes

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puisqueà chaque fois qu'on change les programmes quelqu'un crie que le niveau baisse et cetera mais cela a était fait en particulier cela a été fait par le gouvernement de de la ville de Delhi euh juste pour vous pensier que c'est la

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ville de Deli elle-même groupe 20 millions de personnes donc c'est plus que la Scandinavie la ville de déi quand le gouver le nouveau gouvernement est arrivé au pouvoir il y a quelques années a décidé qu'ils allaient mettre le le

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programme officiel à la poubelle et qu'il n'allait pas suivre le programme officiel qu'ils allaient faire qu'ils allaient reprendre les bases et qu'ils allaient ne pas se préoccuper du programme officiel donc ce qu'on a constaté

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puisque ça fait plusieurs années ce qu'on a pu constater c'est donc qu'ils ont mis un effort considérable à à revenir sur les bases pour les enfants les enfants ont progressé mais ce qui est remarquable c'est qu'après plusieurs

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années le les aux examens officiels qui sont donc basés sur le programme officiel les les écoles ont fini par progresser les écoles publiques ont fini

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par progresser donc aujourd'hui la ville de déi qui ne suit pas les programmes officiels à une un réuss à des résultats au programme de au résultat à

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l'équivalent du baccalauréat qui est supérieur à la moyenne nationale et d'autre part les écoles publiques de Dai ont maintenant aujourd'hui des résultats supérieurs aux écoles privées de dé bien que les enfants qui vont les écoles

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privées soient beaucoup plus riches et que les écoles privées et choisi de continuer le programme officiel donc on voit que que plus et moins ou moins et plus en fait de d'accepter de baisser

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ostensiblement le niveau permet finalement d'arriver même au niveau de base de manière plus simple donc ça c'est une première possibilité malheureusement c'est une première possibilité qui qui ne peut

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avoir lieu que dans des des environnements exceptionnels on l'a vu d'ailleurs postcovid où il y a beaucoup plus d'intérêt aujourd'hui de de de de reconnaître que les niveaux sont extrêmement hétérogènes et qu'il faut

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s'adresser au niveau hétérogène donc ce qu'il faut faire dans le système puisque l'école est qu'alé puisque on ne peut travailler qu'avec l'école ce qui est efficace ce qui a montré son

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efficacité dans de nombreux contextes c'est de mieux préparer et mieux accompagner les enfants alors d'abord on peut préparer les enfants en en aidant leurs enfants leurs parents à leur parler donc il y a un programme qui

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s'appelle Lively minds au Ghana qui apprend aux jeunes mères à jouer avec leurs enf enfant qui a des effets importants sur les sur les les résultats scolaires plusieurs années plus tard il y a l'éducation préscolaire ça donc

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c'est ce qui se passe avant l'école et puis après ce qui se passe à l'école euh l'enseignement ciblé dont je vais parler un petit peu plus et le tutor ah je voudrais d'abord parler de ce qui

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peut être fait à à à l'intérieur de l'école euh donc je vous ai déjà parlé de cette de cette expérience que nous avons réalisée avec lis pelke c'était fait juste ement dans des écoles dans

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des écoles maternelles je vous ai parlé de notre première expérience qui avait utilisé uniquement des jeux symboliques et des jeux non symboliques pardon et qui avaient conduit à des progressions

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sur des jeux sur ses performances symboliques non symboliques mais n'avait pas été accompagné de progrès à l'école donc ce que nous avons fait puisque nous nous sommes rendus compte que les écoles

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ell-mê avaient du mal à faire ce passage c'est faire un programme qui pouvait être fait qui commence par des connaissances non symboliques et qui construit explicitement un une

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transition vers les connaissances symboliques donc on commence par jouer avec des euh avec des triangles et puis après on joue avec des nombres on commence par par faire des additions non symboliques puis on fait des additions

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symboliques donc les enfants le passage est fait explicitement nous avons d'abord testé cette ces jeux dans une dans un environnement à contrôlé puis eu nous sommes allés dans

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les écoles pour le faire avec les enseignants dans les écoles au niveau de grandes sections de maternelle et au niveau de CP et ce que nous constatons dans ce cas c'est que cette cette les

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expériences conduisent à une à une augmentation des performances non symboliqu et symbolique euh dans quand c'est quand c quand ces jeux ont lieu dans les écoles et c'est fait de manière

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où ça demande très très peu d'investissement de de l'enseignant il a juste à démarrer démarrer sa classe et les enfants jouent de manière presque autonome donc c'est un modèle qui est

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aujourd'hui généralisable parce que les enfants les ça demande un enseignement simple donc ça c'est une première une première chose qui peut être faite

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c'est-à-dire travailler avant que le programme ne ne montre sa tête c'est-à-dire dans les écoles maternelles et même en CP où le programme est encore de base euh pour préparer les enfants au

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mieux à ce qu'ils les entend les les les les attend par la suite l'autre l'autre solution c'est que quand les enfants arrivent sur laquelle je j'ai

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passé une grosse partie de de ma carrière c'est que quand lorsque les enfant arrivent à l'école primaire avec des avec un retard considérable euh de se consacrer sur ces

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retards spécifiquement c'est aussi euh là qu'il y a peut-être une un rapport avec les discussions qui ont lieu aujourd'hui en France euh d'enseigner eu un un un un programme

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que les enfants ne ne suivent pas et sur lequel ils se sentent et et vis-à-vis duquel ils se sentent en position complètement d'infériorité ne favorise ni la réussite scolaire ni le le bien-être à l'école

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euh des de nombreuses expériences ont été menées et puis le programme a été généralisé aujourd'hui à la dans dans à la fois en Inde et maintenant dans plusieurs pays d'Afrique pour utiliser le tutor pour utiliser des groupes de

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niveau qui sont perpétuellement euh euh changer à où les enfants peuvent commencent s'ils savent pas reconnaître les les lettres en CM1 et commenence par ça mais très vite ils peuvent bouger parce que quand on les les enfants un

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peu plus grands apprendre apprennent très très vite si on leur apprend ce qu'ils sont capables d'apprendre donc finalement la la la il y a pas de moyen d'éviter la patience il y a pas de solution magique il y a pas une seule

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une seule approche il peut y avoir que on peut pas nous devons travailler avec le système scolaire tel qu'il est la bonne nouvelle c'est que nous pouvons travailler avec le système scolaire tel qu'il est même dans des pays où les ressources sont tellement moindres que

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celles de la France à forciorie euh dans des pays comme comme en France il y a énormément de demandes euh des enseignants euh de d'essayer des nouvelles choses le défi c'est d'exploiter toutes les ouvertures d'en forcer de nouvelles quand elles arrivent

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par exemple la crise du covid qui est une catastrophe absolue pour pour les niveau d'éducation dans le monde et en particulier dans les pays les plus pauvres où les écoles ont été fermées pour 2 ans est aussi une opportunité de

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remettre les les les choses à plat et ce qu'il faut se dire c'est que chacun de ces programmes ne transforme pas tout le monde ne met pas tous les gens à niveau comme on l'a vu avec le programme mind parark mais les gains sont réels et ces

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gains sont multipliés par des millions d'enfants pour terminer je voulais mentionner euh une une initiative qui a lieu en France c'est le programme ID qui est basé à l'École d'économie de

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Paris ou cette approche expérimentale et et est mené en collaboration avec des écoles et des enseignants dans toute la France pour travailler sur euh l'impact de de solution pour

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justement éviter les les déclaration à l'importe-pièce avant d'avoir fait des tests précis de ce qui fonctionne ou de ce qui ne fonctionne pas dans les ense dans dans dans les dans les écoles

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réelles et aujourd'hui il y a des partenariats donc qui se forment entre l'école l'économie de Paris jipal et ID et différentes académies et différentes écoles pour tester les les

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innovations que les qui peuvent émerger du terrain donc s'il y a un intérêt dans la salle pour ce sujet vous pouvez vous mettre en contact avec le l'École d'économie de Paris et idée qui s'écrit

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comme une idée merci beaucoup merci [Applaudissements]

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[Musique] beaucoup