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[Musique] la présentation que tu as fait de moi me met une pression folle non mais non je suis encore plus ému que je ne l'étais en tout cas merci à vous pour la
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confiance que vous m'avez fait en me proposant cette conférence d'ouverture parce que les propos qui sont tenus dans une conférence plénière pour et
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d'une certaine manière s'il semblait pertinent à tous et à toutes servir un petit peu de fil rouge tout au long tout au long du du colloque pour
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continuer ces interrogations que nous avons les uns et des autres que nous partageons et qui pourrait nous conduire à être plus que des chercheurs individuels
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bon tu a décrit ma carrière d'une manière que je ne reconnais pas moi j'ai deux sentiments plutôt de sans doute le sentiment partagé des hommes et des autres d'un travail qui
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est très laborieux comme disait bachelard nous sommes des travailleurs de la preuve et donc il ya beaucoup de transpiration là dedans et finalement assez peu de légèreté et la question que je pourrais poser
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dans cette conférence c'est celle de la communauté c'est qu'est ce qui fait que au delà de nos travaux individuels de nos carrières individuelles un moment donné nous consacrons un petit peu de temps un petit peu d'efforts à
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constituer une communauté et je voudrais prouver que aujourd'hui en tout cas par mon argumentation qu'aujourd'hui il y à des enjeux importants pour cela donc le cette conférence je l' ai je
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toujours un petit peu de mal avec le magistral et donc gelé plutôt prévu en pensant à vous parce que je savais qu'il y aurait pas mal de personnes que je connais dans cette salle et donc ça me créant grand plus de pression et je me
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suis dit que peut-être que le mieux c'était de continuer à être moi même c'est à dire à tenir un dialogue avec vous
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ce dialogue qui commence d'abord par les lectures des uns et des autres qui peut se continuer par les échanges que nous avons les uns et les autres à des moments différents et qui peuvent
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avoir des moments des points d'orgue comme la cette prise de parole ensuite il y aura les questions que vous poserez il y aura les les deux conférences de l'ail de simon les
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ateliers donc prévoir un petit peu cette conférence comme eux l'amorcé d'un dialogue que nous allons poursuivre durant les jours qui viennent et que nous poursuivrons j'espère bien après sinon ça serait un petit peu dommage que
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l'on s'arrête que l'on s'arrête là donc dans cette perspective je voudrais commencer il media res en disant que aujourd'hui
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les enjeux dans le domaine de la recherche sur les technologies sont d'autant plus cruciaux d'autant plus importante fondamentaux que
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il affecte de mon point de vue où ils sont portés par deux projets de société qui sont aujourd'hui radicalement opposées
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ils sont aussi portés par des discours qui laisserais penser que le destin même de l'humanité est en jeu et je me dis que face à ces discours la
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face à ces groupes de paroles de pression ces groupes de pensée et d'action comment pourrions-nous nous
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rester dans nos petites affaires dans notre petit coin de notre petite carrière donc je me dis que aujourd'hui il y à une un
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enjeu particulièrement important alors que finalement nous nous laissons emprisonné par une course qu'on pourrait qualifier de folles une course folle en
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avant contrainte par une temporalité et une sur occupation qui est très sincèrement déraisonnable
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dans la mesure où au fur et au mesure fur et à mesure que nous avançons nos traces il fasse ce que nous construisons 7 suroccupation fait que nous n'avons
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même pas le temps de réfléchir aux termes que nous employons et nous n'avons même pas le temps de partager ses sens des mots que nous employons et pourtant ce n'est pas aux spécialistes
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de sciences du langage que j'apprendrai que c'est ce sont bien ses mots qui peuvent faire communauté parce qu'ils sont porteurs d'une vision du monde et qu'ils sont porteurs de systèmes de
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valeurs même quand ce sont des concepts dans ces conditions comment produire une science consistante susceptibles d'offrir ne serait ce qu une voie alternative en sciences
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humaines et sociales aux analyses par exemple des sciences expérimentales qui s'intéresse à l'activité humaine ou encore celle qui me paraissent plus dangereuses du trans et du post
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humanisme donc dans cette ouverture [Musique] je voudrais questionner nous questionner sur cette
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manière que nous avons de travailler et qui fait qu' on peut cumuler avec des travaux antérieurs plutôt que de les oublier on peut
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cumuler les travaux entre nous plutôt que d'être en concurrence les uns avec les autres et à ne pas citer l'un parce qu'il est dans tel courant ou dans l école ou d'un tel réseau où il n'est pas
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de mon labo et sait donc comment on peut faire pour cumuler comment on peut faire pour échanger davantage sur la définition des mots que nous utilisons et en particulier des concepts
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autrement dit comment pouvons-nous faire dans un contexte comme celui-là pour produire une recherche capable d'élaborer des connaissances fiables en coopération avec des champs de
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pratique formelle non formelle et informelle parce que ça c'est l'une des caractéristiques de nos pluri discipline et éthiquement orienté ça pourrait faire la différence avec d'autres courants de
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recherche ethiquement m'orienter par une finalité des ducs habilité et de développement humain à tous les âges de la vie je pense que cette définition première
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peut potentiellement être fédératrice de toutes les pluri discipline ou de toutes les disciplines qui sont représentés dans cette assemblée pour aborder cette première partie de la de la conférence
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je voudrais réaffirmer comme je les ai toujours fait qu'il n'ya de présent et d'avenir possible qu'appuyer sur une connaissance solide du passé
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j'ai entendu des collègues qui disait moi je m'intéresse pas au passé je m'intéresse au présent mais je ne vois pas comment on peut raisonnablement est profondément construire un présent si on
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n'a pas cette mémoire cette construction d'une mémoire qui peut permettre de nous conduire à consolider des choses qui ont déjà été
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faites et à ne pas reproduire des choses qui ont déjà été expérimentées et dont on sait qu'elles ne fonctionnent pas et moi peut-être parce que je prends de l'âge j'ai l'impression d'un éternel
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recommencement j'ai l'impression que nous sommes dans une communauté qui se répètent qui ne cesse de se répéter mais j'ai tendance à penser que si nous avions la volonté d'approfondir une connaissance
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historique de notre domaine nous pourrions aujourd'hui dessiner des pistes de recherche prioritaires qui ne nous engagerait pas à répéter des choses qui ont déjà été liste depuis au
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moins cinq ou six décennies donc quand on voit que jusqu'aux années 2000 certaines personnes critiquent l'idée des vagues technologiques moi je trouve que c'est une ânesse et une analogie
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heuristique tout au moins jusqu'aux années 2000 pour montrer qu'il ya une quasi success une succession quasi décennale des de la
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généralisation d'objets technique de leur appropriation dans le monde éducatif de telle manière qu'on pourrait dessiner un chronogramme en huit étapes je vais pas le développer ici parce que je n'ai
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pas le temps mais on a huit étapes qui reviennent toutes les décennies et je me demande si en disant que c'est vrai jusqu'aux années 2000 ça vaudrait la peine dans une dizaine
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d'années de voir si c'est encore vrai après les années 2000 parce que je vois apparaître des indices qui laissent penser que peut être on est en train de continuer cela
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quelle est la leçon que l'on tire de ses cinq ou six décennies si on remonte à la radio d'après guerre en gros jusqu'aux plates-formes des années 2000 on se rend compte que in fine et après
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tout les investissements après tout les recherches après toutes les innovations dont beaucoup d'endroits qui ont été très très très intéressante en fait globalement autour des années 2000 on a
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une modernisation de surface des innovations locales mais globalement des pratiques qui restent relativement inchangée au tournant du millénaire je reprends
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l'expression que tu as utilisé tout à l'heure la révolution n'a pas lieu et ce n'est pas moi qui le dit et elle n'a pas lieu parce que malgré l'importance des désinvestissements
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le travail de fond sur la reflex la réflexion pédagogique sur ce que c'est que anthropologiquement à prendre forme et se forme et interagir
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communiqué cette réflexion là ne se fait pas elle se fait sur les outils qui instrumente une activité qui elle reste relativement traditionnelle et donc dans
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le fond les pratiques n'évoluent pas à la hauteur des désillusions des projets d investissement ces dernières années on
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nous a promis un tsunami son ami il y a dans le choc des cultures entre un monde numérique des industries du numérique
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qui fabrique des outils en créant les besoins mais qui ne répondent pas nécessairement aux besoins de l'activité in situ donc effectivement
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ce ce choc des cultures entre cette culture des enseignants des formateurs ce monde pédagogique qui est proche
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j'allais dire des démons de du swan de l'accompagnement etc etc entrant il ya une espèce de violence symbolique dans la manière dont ces actions là sont
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maltraités par une industrie technologique qui aiment pose des objets qui ne correspondent pas ces activités-là donc ce vacillement qu'on a vu apparaître dans les années 2000 autour
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des questionnements sur les modes de gouvernance des questionnements sur les positionnements épistémologique des questionnements sur les pratiques où on voyait bien qu'en 2000 il fallait avancer mais on ne savait pas très bien
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verte ce vacillement après les années 2000 2010 se confirme mais dans une perte totale de repères cerqueux on est tous
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d'accord pour considérer que rien ne peut plus être comme avant mais personne aujourd'hui mais dans capacité de dire comment faire et vers où aller face à sète cette perte de
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repères on peut observer chez les acteurs qu'ils soient en position de gouvernance ou en position d'action éducative sur le front des des difficultés
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on peut observer deux tendances opposées une tendance qui consisterait à se replier sur la tradition que cette tradition soit conservatrice
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libérale ou libertaires ou bien à s'engager en totalité dans unis nos vies dans une innovation
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qu'on a fini par appeler disruptive je sais que tu aimes bien ce module utilise souvent cette innovation disruptive qui fait table rase du passé comme si on pouvait réinventer
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l'éducation la formation la démocratie etc et on nous promet effectivement que dans le dépassement de ses modèles anciens archaïque hanté numérique c'est parce des pansements là qu'on ira
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vers de nouvelles sociétés vers de nouveaux mondes entre ces deux tendances très opposés j'aurai je pense qu'aujourd'hui la plupart des acteurs qu'ils soient en
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situation de gouvernance ou d'actions éducatives ou de formation d'éducateur ou qu'ils soient soignons [Musique] finalement s'épuise
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à essayer de tenir ensemble à la fois en sauvegarder ce qui peut être sauvegardé de ce qui se faisait avant de
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la conception que l'on peut avoir anthropologie comment de ce que c'est que l'action des ducs et de soigner de gouverner de diriger en tenant compte en
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même temps de ce que tous aient tous ces objets que cette industrie du numérique amène dans le marché et qui modifie les
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manières d'interagir de communiquer d'écrire de penser la difficulté supplémentaire c'est le fait que cette innovation technique s'impose d'une
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manière extrêmement accélérée c'est que cette accélération de l'innovation technique ne correspond pas à la chronobiologie humaine et donc si on cumule cette accélération
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avec le nombre des changements le l'importance de ces changements que j'ai toujours qualifié de civilisationnel cette profonde de perturbations sociales
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liées un pilotage ultralibérale du rapport à la richesse au travail à la consommation les acteurs les plus dévoués les plus sensés les plus engagés
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dans le bon fonctionnement des espaces de travail et des communautés sociales et là je pense que la plupart d'entre vous vous reconnaîtrez dans cette description ces personnes là sont contraintes à un
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positionnement de combattants on n'est plus dans une activité normale on n'est plus dans une activité ordinaire on est obligé de se battre d'être une espèce de combattants dans la
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vie quotidienne en courant évidemment régulièrement le risque de l'épuisement professionnel c'est le bilan que je ferai de ces
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dernières décennies en sachant que d'une certaine façon nous sommes des générations qui nous trouvons entre deux mondes nous sommes pris entre ces deux mondes nous sommes tendus entre ces deux
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mondes et le fait de vouloir à la fois conserver ce qui fait la spécificité de nos activités et en même temps être contrainte
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d'utiliser des objets numériques avec toute une une pensée un tout un système de valeurs contraint à une espèce de à la fois de vacillement dans les orientations à prendre et en même temps de lassitude
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voire d'épuisement à ne pas réussir à tout tenir je me méfie l'âge venant de dire avant c'était mieux non non donc j'ai en essayant de rester positif constructif
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de se demander qu'est-ce qui perdure au long de ces décennies et qu'est ce qui change vraiment je vais bien évidemment être obligés
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d'être affreusement synthétique parce que je vais pas pouvoir développer mais peut-être donner quelques exemples dans ce qui perdure
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on voit combien dans le discours politique les objets techniques continuent à constituer un levier un levier de changement de l'activité
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par conséquent dans ce qui perdure on voit s'ajouter les hommes aux autres les plans donc le dernier plan numérique pour l'éducation en 2015 est venue
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s'ajouter à une autre série de plans ça serait intéressant d'aller regarder de plus près ce qui perdure et ce qui change dans cette volonté du politique de vouloir transformer l'activité
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d'éducation et de formation mais ailleurs du soin ou de la communication de l'information par le biais des objets et non pas par le biais de la réflexion sur la spécificité de cette activité et des
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besoins dans le cadre d'une dune société totalement moderne à l'échelle des établissements ce qui perdure c'est cette logique d'investissement qui
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plus est liés à des marchés qui sont souvent assez opaque et qui amène une espèce de chape de plomb parce que la logique d'investissement au ni dépense énormément de l'argent après il ya plus
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d'argent pour payer le train le travail et les logiques de marché font qu' on doit travailler dans le public avec des outils dont tout aussi bien on a pas besoin c'est pas cela dont on aurait
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besoin ça se reproduit très très régulièrement en recherche je suis obligé de constater ce brouillage permanent
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que créer une sémantique techniciste que même les chercheurs utilisent et ça c'est profondément problématique jeu j'y
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reviendrai et aujourd'hui j'ai beau regarder les propositions qui sont faites de d'articles de colloque etc je
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vois une réémergence par exemple du mot impact comme si pour reprendre le la le bon mot de madeleines à creek les sciences humaines et sociales était une
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science de la balistique je voit réapparaître des comparaisons avec et sans technologie alors qu'on sait on pourrait écrire par avance des conclusions de la recherche on voit
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réapparaître des recherches sur le fait que des objets techniques créer une motivation chez les publics oui les premiers jours etc etc d'autres
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travaux plus prudent plus mesuré et saigne de voir quelle est la différence entre eux les logiques de conception et les logiques d'usagé donc là on voit qu'il ya quand même un travail en shs
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qui a été fait mais on voit réapparaître ces travaux là où par exemple les travaux sur les taux d'abandon de la formation à distance ça fait 50 ans qu'on écrit là-dessus etc etc donc
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une répétition d'hommes d'un monde de la recherche qui part l'accumulation des enquêtes et non pas la cumulativité
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des connaissances épistémologique théoriques et empiriques et ses temps à reprendre les mêmes thématiques
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dedans kate plutôt que d'avancer sur des sujets qu'on pourrait considérer prioritaire au regard de ce qui a déjà été fait depuis 40 ou 50 ans par conséquent on est obligé de constater
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une recherche qui est toujours aussi amnésique qui est toujours aussi à historique en gros l'histoire commence aujourd'hui et qui est toujours aussi à
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politique au prétexte que la science et la technique sont neutres bien sûr des aspects change mais il faut s'accrocher pour garder le moral
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parce que dont le monde politique on garde les plans mais on multiplie les appels d'offres et les microstructures or dans les appels d'offres on se
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retrouve avec des très très grosse équipe où l'exigence de la production empêche le travail de fond comme il faut produire et produire vite et produire
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des choses visibles qui éventuellement permettre d'avoir un nouveau financement quelques temps après on peut s'interroger sur la nature de la science que l'on fabrique
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quand on fait ces choses là les maquereaux structures qui sont en train de s'organiser aujourd'hui éloigne de plus en plus les enseignants les chercheurs de la gouvernance et donc
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la relation entre la spécificité de l'activité est d'enterrer la pertinence des priorités de la gouvernance se fait mal parce que les relations sont de plus en
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plus difficile est de plus en plus opaque et donc on est là sur des modalités de politique de la science qui sont des modalités extrêmement prescriptive est extrêmement normative
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donc d'une certaine manière est la seiche une certaine créativité de la pratique scientifique dans les établissements le souci de visibilité les restructurations successives les
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fusions etc etc là aussi créé tellement de brouillage amène les individus à à remettre sur le métier constamment les dossiers les
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projets etc et il me semble que là il y a une une erreur profonde à la fois et piste et nous je dirais epistema politique pour faire un peu comme stingers epistema politique au sens où
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on se trompe d'innovation en fait on multiplie des innovations de surface en bougeant les structures en amenant des objets
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mais on n'est pas on ne se retrouve jamais dans des moments de réflexion sur ce qu'est la créativité de l'agir humain et là je reprends un concept de joie
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parmi les choses qui changent le fait que la recherche s'intéresse aux offres institutionnel c'est une très très très très bonne chose qu'elle s'intéresse à ces phénomènes
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d'hybridation et je dirais d'hybridation multiples pas seulement le temps pas seulement l'espace mais aussi peut-être des hybridations culturelle des métissages et c'est ça c'est extrêmement
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intéressant là on est dans des secteurs qui pourraient être spécifiques propres aux sciences humaines et sociales mais en travaillant dans ces macro structuré en répandant en permanence à
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ses appels d'offres je vois de risque le premier c'est de ne pas consacrer suffisamment de temps à l'étiage epistema théorique des recherches à ne
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pas consacrer suffisamment de temps à l'explicitation méthodologique donc là le risque c'est de répéter c'est à dire de reproduire des choses que l'on sait déjà faire mais qui pourrait être
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inadéquate dans un monde qui lui culturellement politiquement et ses avances un deuxième risque que j'y verrai c'est que ces recherches là qui font appel à
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des équipes pluridisciplinaires pluridisciplinaire au delà de nos pluridisciplinaire que nous sommes des disciplines pluridisciplinaire et on nous demande d'être encore plus pluridisciplinaire
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et en plus international et donc là on a l'avantagé de l'ouverture on al'avantage du dialogue on al'avantage du métissage on
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al'avantage de assouvir une certaine curiosité mais on court le risque de ne pas travailler en profondeur
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les proximités et les différences on utilise les mêmes mots avec nos frères et soeurs québécois mais il arrive quand on creuse un peu
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qu'on ne veuille pas dire du tout la même chose parce qu'on n'a pas la même culture socio-historique on n'est pas sur les mêmes terroir etc etc et ces éléments là
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on lise approfondie peut donc si sur des notions quotidienne on nous on repère des différences importantes que se passe-t-il quand un creux quand
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on creuse des concepts et que pour les hommes les références bon maître anglo saxon et les autres pour les autres les références vont mettre franco germanique c'est pas du tout les mêmes univers
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épistémique donc c'est pas du tout la même manière de regarder le monde le terral le phénomène le processus et c'est en vous disant ça je suis consciente que c'est
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déjà une parole qui est presque un peu dépassée dans la mesure où en ce moment même arrive un autre tsunami scientifico
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économico politique qui est celui des recherches réalisées sur les big d'état les robots androïdes et l'hybridation entre l'artificiel et le vivant et là on
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voit arriver une manière de regarder le monde de travailler les phénomènes et les processus d'appliquer des positions de mangue épistémologique qui ne révèle pas les
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soubassements idéologiques [Musique] j'aurais dû dire axiologique par dont les soubassements axiologique des points de vue prix pour étudier les phénomènes
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qui explicitent peu ou rarement les méthodologies et dans des communautés qui reçoivent des budgets colossaux dans d'autres
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univers que les nôtres donc face à ces phénomènes là ou bien on a peur et on se raccroche en ce qu'on sait faire
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ou bien on se dit que le monde est fou et on se raccroche de manière conservatrice a des traditions ou bien on est opportuniste et on y va à
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fond dans les big d'état les robots androïdes intéressés et ont fait une certaine recherche avec une certaine base axiologique mais on est sûr d'avoir de l'argent
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bien on s'interroge un peu sur pour essayer d'établir cet équilibre entre ce en quoi on croit le sens qu'on
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veut donner à nos vies individuelles et collectives est ce que l'on pourrait se donner comme épreuve comme mission comme
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un ver collective pour agir autrement on sera peut-être les perdants du 21e siècle mais au moins on sera des perdants qui auront une certaine dignité
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un certain panache un certain honneur pourquoi pas et par conséquent j'aurais tendance à dire que si on va sur cette piste là il faut absolument revoir nos
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manières de produire de la recherche il y a des jours où j'ai peur il y a des jours où j'ai peur quand je vois la montée en puissance
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de méthode expérimentale qui réduisent l'activité humaine au fonctionnement cérébral il y à des nuits où je dors pas très bien
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quand après avoir lu des textes qui nous explique que le cerveau étant si défaillant la biologie et en si défaillante l'humain est un si faible est extrêmement
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importante de l'augmenter par des nanotechnologies qui pourrait nous conduire à être des êtres augmenté
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et je me dis phase 1 à ses discours là quel discour construisons nous alors je ne dis pas parallèlement et en
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face mais ailleurs et à côté dans une espèce de microcosme une petite crique un petit écosystème épistémique s nous sommes capables collectivement de
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produire autre chose que du discours individuels qui se juxtaposent de manière concurrentielle ou opportuniste pour aller répondre à des appels d'offres qui nous ramène plein d'argent est ce que nous sommes capables de
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construire une communauté scientifique capable de contribuer à une production de recherche consistante en sciences humaines et sociales centré sur l'activité humaine sur ses
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caractéristiques sur ses spécificités qui montrerait que l'apprentissage l'éducation la formation ne se réduit pas à une interconnexion cérébrale comment pourrait-on à construire un
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discours scientifiquement fondées pour montrer que l'activité humaine c'est en soi un écosystème c'est une activité où il y as delà de la
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vie et si on tue cette vie c'est qu'on me faire une agriculture hors sol où c'est comme construire la ferme des millevaches
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on tue ceux là même que l'on aime on tue ceux là même que l'on voudrait promouvoir et développer donc comment peut-on produire cette
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communauté scientifique consistante j'ai vu trois pistes il y en a sans doute plus mais au moins en terme de formation des nouvelles générations il me semble que non génération on est
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une responsabilité une première responsabilité qui consiste à constituer le passé en mémoire si nous ne fabriquons pas un patrimoine
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un patrimoine de l'innovation pédagogique et un patrimoine de la recherche en éducation sur l'innovation pédagogique porté par sept centres à sion sur
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l'activité humaine et moins sur les objets techniques dans une activité humaine instrumenté et par l'innovation technologique si on ne constitue pas ce patrimoine-là
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il n'existe pas et comme il n'existe pas on a beau jeu de dire il ne se passe rien vous le voyez bien on dépense énormément d'argent et au
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final c'est toujours la même pédagogie traditionnelle les amphis dans les universités etc teralys passe rien dont faisant autrement innovation disruptive
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ont fait table rase du passé puisqu'il a rien n'existait d'intéressant alors on va faire autrement quand on est un petit peu sensible à ce qui se passe sur les terrains éducatif
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on voit bien qu'il ya énormément d'innovation énormément de créativité y nommément d'engagement comment peut-on rendre compte de cela comment peut-on l'inscrire non pas dans
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un musée mais dans un patrimoine que nous pourrions partager et que nous pourrions enseigner transmettre
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de la même manière dans la recherche comment se fait-il qu'aujourd'hui les jeunes chercheurs ne cite pas les travaux avant 2010 je veux dire c'est déjà alors 2010 alors
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avant 2000 olala c'est le siècle dernier c'est en ténue mairie qu il ya un problème comment se fait-il qu'on ne réussisse pas à
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patrimoniale ise une recherche qui a au moins cinq six décennies si on remonte aux travaux de deux îles hull et et même avant ce domaine ford
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par exemple on remonte aux années 30 relisez lewis mumford relisez jacques ellul ils ont tout dit sur le rapport de l'humain à la technique donc comment se fait-il qu'on réinvente
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la roue et que des auteurs aussi fondamentaux ne soit pas inscrit dans nos programmes de formation en licence et en master dans non dits si pline la deuxième piste qui me paraît fondamental
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pour les années qui viennent c'est de s'accorder sur un corpus commun de connaissances comment peut-on faire communauté si chacun emploie un terme
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comme celui de dispositifs à sa façon un jour dans un numéro spécial d'une revue que je ne citerai pas j'ai comptabilisé plus de 300
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l'utilisation du mot dispositif et j'ai dû comptabiliser au moins vingt ou vingt-cinq occurrence est ce qu'on ne pourrait pas considérer que des travaux de
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conceptualisations est en fait sur un terme comme celui là j'en suis là parce qu'il est utilisé à dose et âme à la fois comme une notion comme concept mendy comme notion ni comme le concept dont on ne sait ce qu'il veut dire par
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contre on s'entend tous sur une idée que l'on a que ça pourrait être quelque chose qui associe l'humain et les artefacts de manière dynamique évolutive stratégique voilà il ya un petit peu
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cette cet horizon sémantique autour de ce mot mais après les contextes d'emploi sont extrêmement différents on pourrait prendre le terme instrumentation on pourrait prendre le terme configurations
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sont des mots qui sont très employé aujourd'hui or il ya des conceptualisations base on nous sur les conceptualisations quand on sait que des anthropologues ont démontré que la
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technique est un fait de culture ils ont démontré le caractère indissociable du politique de la science et de l'industrie ils ont montré que les agencements des
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objets des espaces des symboles et des humains se matérialise en technologie de pouvoir des philosophes ont argumenté l'ambivalence des techniques des
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sociologues ont montré que les objets techniques modifie considérablement notre rapport au temps à l'espace à la famille à la santé etc
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qu'ils sont porteurs de conception de l'activité à creek disait que l'activité est prescrite pré écrite prescrites par
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l'objet technique dix collègues comme simonian ici allions travailler sur le concept affordances des spécialistes pour les techniciens et rudy ont démontré les risques des risques graves
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pour la démocratie de l'abandon du politique aux techniques et de l'éthique au faisable est ce que on ne pourrait pas sur ces
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bases là considéré que nous avons là autant de postulats qui n'ont pas à être démontrée et qui pourrait fonder une approche à partir de
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laquelle avance et si on veut fonder nos travaux sur une approche socio historique si l'on veut capitaliser les travaux de la communauté
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dans le passé et dans l'actualité utiliser pleinement cette puissance explicative des concepts voir prédictive
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sauvegarder leur potentiel subversif en eux les nationalisant pas il me semble qu'il est important pour faire ce travail de nous
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réorganiser nous réorganiser à la fois pour être capable de travailler individuellement et collectivement arrêté de fabriquer de la concurrence entre les équipes entre les individus
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essayer d'être dans un travail plus + fédératif plus d'intercompréhension qu'on ne puisse pas dire non je n'emploie pas ce concept parce qu'il appartient à telle école ou à tel
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courant prône au mans ce concept travaillant le peut-être qu'on peut l'enrichir peut-être qu'on peut ouvrir une autre voie une autre piste mais cumule on ne nous dissocions pas je
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pense que dans cette fabrication de ce qui pourrait être une oeuvre collective si nous réussissions à à fabriquer ce patrimoine si nous réussissions à nous mettre d'accord sur
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des fondamentaux en termes de postulats en termes de concept partager peut-être en termes de grandes figures des hommes et des femmes qui ont construit ce que nous sommes peut-être que nous serions
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alors capable de le transmettre avec plus de joie de le transmettre avec plus d'envié et peut-être comme ça brille quand cette communauté plus bienveillante plus
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dialoguant donnerions-nous davantage envie aux jeunes d'entrer dans ce métier parce que aujourd'hui la image que donne l'enseignement
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supérieur l'université pourrait décourager nombre d'étudiants je connais déjà un docteur qui ne sera jamais enseignants chercheurs alors que c'est un conceptuel extrêmement brillant
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parce que justement il considère que les communautés de recherche à l'université ne sont pas solidaires qu elles ne sont pas cohésive les gens ne travaillent pas
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suffisamment l'ensemble donc cette idée de produire une oeuvre collective autour [Musique] autour d'un d'un apport de monique
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lienhard qui me semble fondamental 40 ou 50 ans de travail monique lienhard a essayé expérimentation après expérimentation et les méthodes expérimentales en sciences de l'éducation sont très rares
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elle a montré que l'activité humaine est une activité biologique man incarné culturellement situé [Musique]
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socialement inter elle et elle se fabrique dans l'interaction et elle se fabrique dans l'interaction avec autrui mais aussi avec le monde avec un environnement donné
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je pense que si on prend cette définition de l'activité humaine elle est extrêmement fait des rentes parce que elle peut elle est à la base
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de tout ce qui nous réunit ici l'éducation la formation le soin la communication l'information le politique l'économique etc
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et je pense qu'on aurait là un postulat de base qui donnerait une assise importante à une communauté de recherche qui tenteraient de produire cette science consistante qui donnerait le
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primat à l'humain si nous donnions ce primat à l'humain nous n'aurions plus besoin de revendiquer une approche critique parce que dans l'actualité
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donné le primat à la dimension humaine de l'activité c'est entre simplement être déjà critique [Applaudissements]
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