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mais merci beaucoup et encore une fois désolé mais c'est vrai que l'aller-retour Toulouse - Lille aurait été voilà aurait été épique donc voilà vous m'avez permis de faire cette conférence à distance et merci beaucoup
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merci à Caroline merci adorina merci à Jérôme pour toute la gestion technique donc je vais peut-être me présenter très très rapidement donc je suis Amélie courtine à Cannes comme vous l'entendez à mon
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à ma voix je suis donc de Toulouse je suis professeur des universités psychologie du développement d'éducation donc à l'Université de Toulouse Jean Jaurès et je fais partie d'un laboratoire qui s'intitule psychologie
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de la socialisation développement de travail aujourd'hui en fait je vais essayer ça fait presque 20 ans que je travaille sur la question du haut potentiel intellectuel j'ai réalisé une thèse doctorat sur cette question en
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2008 et je vais essayer aujourd'hui de proposer plutôt des voilà des éléments de réflexion qui permettent finalement de comprendre que s'intéresser à la construction identitaire des élèves au
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potentiel intellectuel c'est chez travaille beaucoup sur ces aspects-là permet aussi de mieux comprendre finalement leur expérience scolaire et plus largement leur socialisation donc
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je vais essayer voilà de de parler voilà d'échanger avec vous ensuite parler une petite heure pour prévenir le temps après de voilà de poser des questions peut-être en préambule mais ça va faire
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écho c'est pas du tout coordonné avec Béatrice bordel que je connais par ailleurs mais il va y avoir certaines éléments qui finalement font un cours à ce que à ce qu'a pu évoquer Béatrice et notamment autour de la question
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finalement des représentations qui entourent la problématique du haut potentiel intellectuel à dès lors qu'on s'intéresse à cette question on se heurte finalement à voilà à des l'intention un peu ambiante à des
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croyances sociales et elles ne sont pas sans incidence finalement sur la manière ensuite dont on a de travailler avec ces jeunes de les accompagner et notamment en milieu scolaire et notamment dans notre pays c'est pour ça que finalement
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en préambule je vais voilà m'arrêter quelques minutes sur sur des éléments de contexte et pour mettre un peu en lumière finalement les enjeux du débat qui entourent les élèves en potentiel
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intellectuelle et notamment la question de leur scolarisation puisque voilà vous allez vite comprendre que tout est tout est un petit peu un petit peu lié finalement la question quand on
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s'intéresse au potentiel intellectuel très vite on voit que finalement on parle beaucoup des élèves à besoin éducatifs particuliers vous êtes pas sans savoir que finalement les œuvres potentiels intellectuels font partie de
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cette macro catégorie mais finalement quand même dans les faits on voit que ça concerne très souvent les élèves en situation de handicap en grande difficulté scolaire qui bénéficient d'aménagement particulier et on voit
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bien que finalement l'utilisation de cette catégorie de ce label cette étiquette correspond à une volonté d'ajuster des pratiques pédagogiques à des situations d'élèves que l'on peut qualifier d'éloigner de la norme et de
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la norme donc scolaire et de la norme finalement qui s'entre dans un système éducatif particulier je crois que vous en avez un peu parlé tout à l'heure aussi en fonction des résultats de recherche
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qu'on observe par exemple aux États-Unis qui ne sont pas toujours les mêmes parfois extrêmement contradictoire avec ce qu'on peut observer en France donc en tout cas ce qu'il faut avoir en tête c'est que depuis une vingtaine d'années
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l'eau potentiel intellectuel étant débat finalement à l'école devient une préoccupation du ministère de l'Éducation nationale avec notamment le rapport des laubiers qui a marqué un
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tournant dans le paysage institutionnel français justement c'est je n'ai pas du tout rentré dans le détail mais il faut quand même savoir que comparativement aux autres pays européens voire même nos nos
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collègues canadiens québécois notamment la France elle dispose quand même d'un arsenal on peut le dire comme ça de texte réglementaires relativement étoffé mais finalement ensuite très très
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inégalement mise en oeuvre comme je viens de le dire le rapport des lobbies a marqué un tournant mais ensuite on a vu à la suite de la rédaction de ce rapport sur la à la demande de Jack Lang
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à l'époque arrivé voilà des circulaires en cascade autour de la question de de la prise en compte et de l'accompagnement du parcours scolaire des élèves alors qu'on appelait intellectuellement précoce et con
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maintenant qu'on nomme plus particulièrement au potentiel intellectuel là on a voilà un ensemble de décrets de circulaires qui posent finalement un contexte très spécifique
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dans dans notre pays et au regard du système éducatif qui est qui est le nôtre donc c'est vrai que en fait je parle des des de cette notion de besoin éducatif particulier puisque finalement même si
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on dans les textes ces élèves font partie de de cette catégorie il est rare qu'on s'intéresse aux besoins finalement éducatifs particuliers en tout cas par cet angle des enfants en potentiel
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intellectuel en considérant là on va rentrer un petit peu dans la question des représentations en considérant finalement que ces enfants trop intelligents n'ont pas besoin d'être finalement pris en compte et considéré
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on a quand même encore ce genre de de voilà d'idées et de croyances qui qui circulent on est quand même dans notre pays encore face à l'idée que une école pour tous ce
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traitement un peu lié alors à l'équité l'égalité traitement égalitaire pour tous ceux qui a des contradictions à des paradoxes dans la figure finalement de l'élève à haut potentiel intellectuel est une illustration assez intéressante
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et c'est vrai que du coup la prise en charge en tout cas l'accompagnement éducatif de ces élèves pose un défi celui de vaincre et de combattre un peu des peurs des mythes
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Béatrice avait intitulé son intervention entre mittéralité parce qu'en effet on a affaire à des mythes à des croyances parfois erronées dans un domaine qui reste encore et toujours assez assez
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tabou donc c'est un sujet d'actualité qui suscite un vif intérêt là aussi Béatrice l'a très bien l'a très bien montré avec toutes ces films ses émissions c'est la littérature grise
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beaucoup d'ouvrages qui sortent autour de cette question là et là on voit bien que ça fait l'objet de prise de position parfois passionnée polémique et donc on est voilà face finalement ces élèves ils
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font l'objet de représentation très ambivalente parfois très stéréotypé qui sont quand même très loin de rendre compte de la diversité et de l'hétérogénéité de cette population on a
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parfois voilà sentiment qu'on les enferme dans des dans des cases dans des catégories dont ils ne peuvent plus se défaire c'est un peu ça être un peu le sujet le sujet de mon de mon propos donc
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une des difficultés quand même j'ai commencé à travailler sur la question en 2003 nous sommes en 2023 et finalement on se rend compte que s'intéressait à ses élèves suscite encore beaucoup d'incompréhensions parfois des réactions
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très négatives au nom justement de ce traitement égalitaire de tous les élèves au sein d'une même école pour tous et il faut quand même avoir à l'esprit que s'occuper de ses élèves mais ne
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n'est pas de l'élitisme moi je suis volontairement un peu provocatrice parce que c'est des choses que j'ai entendu et que je peux encore entendre voilà dans la sur les terrains ou avec
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voilà avec les institutions lesquels je travaille donc là c'est vraiment un premier pas à franchir et il faut voilà l'idée c'est de pouvoir tenir compte de leur particularité d'un mode de
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fonctionnement différent singulier et que du coup quand même l'idée c'est de reconnaître ses besoins et d'accepter cette singularité c'est finalement le faire aussi comme on pourrait le faire pour tous les élèves qui manifestent un
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écart à cette norme scolaire ce dont qui présente des besoins éducatifs particuliers et on voit bien qu'en travaillant sur ces finalement sur sur ces élèves là on a on appréhende aussi la question finalement plus large de
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l'inclusion des élèves qui présentent d'une ou d'une autre voilà qui sont éloignés de cette norme de cette norme ambiante donc dès lors qu'ils sont identifiés ce qui
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est intéressant aussi c'est que finalement l'image renvoyée par par l'environnement dans lequel ils vont bénir que ce soit l'environnement scolaire l'environnement familial l'environnement social mais finalement voilà l'image que va leur envoyer
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l'environnement va être extrêmement important puisque les représentations que l'élève va développer de lui-même finalement prennent leur origine sans crainte dans dans ses environnements
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dans les interactions qui va pouvoir avoir avec sa famille avec ses camarades avec ses enseignants etc et finalement on est vraiment dans une dialectique entre rapport à soi rapport aux autres constamment et la construction
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identitaire on sait très bien qu'elle se construit autour de ça et on voit bien finalement que encore aujourd'hui certains je veux pas généraliser mais il y a encore et nos collègues canadiens le montrent très bien aussi c'est que
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finalement certains professionnels d'éducation acteurs d'éducation sont peu familiers avec la problématique du haut potentiel intellectuel peuvent avoir une idée donc préconçue de ce que signifie finalement être un élève
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HPI et de la façon dont ces élèves devrait agir et se comporter et c'est la même chose du côté des pères donc des pères tout-venant des pères qui ne sont pas HPI qui peuvent côtoyer ou interagir
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avec ses élèves notamment dans le dans le milieu scolaire lorsqu'ils sont scolarisés voilà en classe hétérogène donc en fait interroger les représentations qu'on se fait du
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potentiel qu'on soit psychologue qu'on soit enseignant parents chercheurs etc quel que soit la place qui est la nôtre mais il me semble ça permet quand même d'envisager
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la réalité de ces jeunes dans toute sa diversité de mieux appréhender l'expérience qui est la leur et il me semble là c'est vrai que moi j'ai beaucoup travaillé sur ces questions parce que c'est une étape essentielle qui est nécessaire parce qu'ensuite une
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fois que l'identification est posée il y a la question de l'accompagnement qu'on met en oeuvre et cet accompagnement dépend quand même très étroitement des déper perceptions des représentations qu'on se fait du phénomène donc en fait
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un évoquant cette question je veux insister sur le fait que des caricatures un petit peu figées et s'ennuant ce qui sont souvent véhiculés à propos de ses élèves ne reflètent pas leur vécu par
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contre elles influencent énormément le regard qu'on leur porte le regard qu'on porte sur eux et du coup voilà une meilleure compréhension finalement de leur réalité est indispensable si on
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veut pouvoir ensuite leur proposer un accompagnement des aménagements une prise en charge adaptée encore une fois alors à leurs besoins donc on voit bien que cette question des HPI elle est porteuse dans le jeu
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conséquent important au plan éducatif et je dirais même sur le plan politique également donc il y a une volonté de faire un petit peu évoluer les attitudes
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ambivalentes vis-à-vis vis-à-vis du HPI moi souvent ce que je fais dans le cas des formations même j'ai pu proposer au Canada dans certains colloques à destination des professionnels d'éducation c'est assez pertinent de le
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faire c'est à dire de la place qui est la nôtre la vôtre dans les espaces professionnels dans lesquels vous évoluez de pouvoir interroger justement questionner nos propres représentations les croyances les attitudes à l'égard du
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haut potentiel intellectuel parce que finalement ça permet voilà de prendre un peu de recul sur nos expériences respectives en fonction du niveau de sensibilisation qui est le nôtre de formation qui le nôtre et de faire ensuite
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évoluer évoluer celle-ci donc c'est vrai que à ce jour on sait qu'il est extrêmement difficile de dégager des perceptions qui font consensus la preuve en est si on était en train de réaliser
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si on avait pu faire un tour de table une activité remue-méninges dans l'amphi finalement c'est quand même quelque chose qui peut être fait dans le cadre d'ateliers de réunion dans les institutions dans lesquelles vous
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travaillez de partir justement de ces représentations là pour travailler ensuite à une meilleure compréhension des besoins qui sont ceux de ces élèves
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l'interrogation là c'est quoi pour vous le HPI quelles sont les caractéristiques d'un élevage pays parfois dans la voilà ça peut avoir un intérêt sur plan pratique et un intérêt aussi sur le plan bien sûr théorique mais ça permet
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parfois de lever un certain nombre de points de butée d'obstacles inhérent voilà aux fonctionnements d'une institution
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notamment en milieu scolaire alors peut-être voilà quels sont les points d'appui de mes travaux parce que du coup nécessairement ça va orienter le propos qui est qui est
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le Main donc voilà je rapidement je vais vous donner avoir un peu quels sont les points d'appui il y a des travaux que je conduis dans le laboratoire donc psychologie de la socialisation de développement de travail un peu les soubassements théoriques puisque du coup
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vous allez mieux comprendre ensuite pourquoi voilà je me focalise sur sur ces questions là donc mes travaux en fait ils se centrent sur la question du sens de l'expérience
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scolaire et subjective et la construction identitaire des élèves que donc comme je les ai nommés tout à l'heure qu'on peut qualifier c'est pas moi qui le dit c'est la façon dont ils sont désignés notamment dans notre dans notre pays
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donc des ailes qualifiées éloignées de la norme et des intentions scolaires et dont la singularité va mettre vraiment au défi l'institution scolaire donc les élèves HPI en font partie tout comme
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d'autres élèves je suis amené à travailler aussi avec d'autres publics donc j'ai beaucoup travaillé sur avec les MHP mais je travaille aussi avec les éventuations de handicap et notamment les élèves
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issus de la formation professionnelle qui sont finalement des publics qui sont extrêmement disqualifiés parfois et qui sont assignés à des places donc c'est pour ça que je m'intéresse beaucoup aussi à la place sociale et symbolique
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on leur attribue dans la société et dans le dans les environnements dans lesquels ils voulu parce qu'on voit bien qu'ensuite ça a une incidence sur la façon dont il se construisent et dont ils envisagent ensuite et dont il donne
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sens à l'expérience scolaire qui est là leur donc c'est vrai que les travaux dans le champ la psychologie du développement qui considère l'expérience de ses élèves sont assez rares et donc du coup voilà moi je m'intéresse au sens
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qu'ils vont accorder à ce qu'ils vivent dans l'école ou à l'extérieur des murs de l'école et j'essaie de me distancier d'un certain voilà de certains cadres d'analyse qui conduisent à définir la
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scolarité de ses élèves trop souvent en creux avec une lecture très souvent très très pathologisante ou très déficitariste d'une certaine façon ça
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fait quoi aussi à ce que disait Béatrice Béatrice tout à l'heure alors on sait que pour certains élèves alors qu'ils soient en potentiel ou pas en tout cas l'école va être vécue comme une chance une source de satisfaction
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pour d'autres ça va représenter une obligation un lieu sans attrait donc du coup ces élèves ils peuvent ressentir assez vite des difficultés à donner du sens en
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fait à l'école à percevoir finalement un intérêt dans leurs études et ils vont pouvoir se parfois se désengager de la sphère scolaire donc quand on s'intéresse à la notion d'expérience scolaire c'est finalement voir aussi
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comment chaque élève va vivre et se forger finalement tout au long de sa scolarité tout comme nous on passe énormément de temps au travail ces jeunes là et les élèves passent de
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longues années dans le milieu scolaire et donc ça va participer à la construction de leur identité donc finalement s'intéresser à l'expérience scolaire c'est s'interroger sur le sens
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que les élèves donnent à leur scolarité par rapport aussi à l'institution scolaire dans laquelle ils évoluent et leur façon finalement de s'y adapter ou au contraire de s'y opposer
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et ça voilà c'est quelque chose que j'ai pu travailler avec les élèves à haut potentiel intellectuel mais on voit bien que ça peut concerner et ça concerne tout un chacun tout élève qu'il soit HPI
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ou pas donc en fait l'expérience scolaire je considère et les travaux le monde qu'on ne peut pas dissocier cette notion de la question des représentations de soi finalement ça ça contribue à questionner
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les représentations que l'élève se fait de lui-même voire même les modifier donc la façon finalement dans les élèves vont vivre et font signifier finalement cette expérience de l'école à ce que dit de
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Lorie mon berger c'est que finalement cette expérience de l'école ne peut manquer de rencontrer la façon dont ils se représente et se construisent eux-mêmes donc voyez là je suis en train voilà d'insister sur finalement et de de
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dénoncer avec vous que la construction identitaire qui est un des enjeux de développement de tout sujet qui plus est à l'adolescence est étroitement lié à la
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question de l'expérience l'expérience scolaire donc cette notion elle est extrêmement intéressante parce qu'elle permet d'articuler à la fois la dimension objective de la scolarité à travers question des notes à travers la question
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du parcours scolaire de la trajectoire à une dimension beaucoup plus subjective encore une fois qui renvoie vous l'avez compris je m'intéresse je mets une focale là-dessus au sens que le sujet va accorder à sa scolarité à ce qu'il en
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dit comment il signifie les choses et aussi à son statut d'élève à ses projets à ce moment voilà à son à son rapport à soi son rapport aux autres donc cette notion elle se situe à l'interface à la fois d'une histoire biographique et d'un
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contexte scolaire moi je m'inscris voilà dans la continuité notamment des travaux de Jean-Yves rocher extrêmement pertinent on voyait bien qu'elle permet finalement de dépasser la
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seule question des apprentissages je dirais qualifiés d'académique pour aller sur sur un registre voilà plus plus affectif et aussi avec des
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dimensions liées à la socialisation des élèves ça me semblait important de faire ce détour pour que vous puissiez un petit peu quelles sont les points d'appui les ancrages des travaux que je peux
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conduire alors maintenant du coup voilà si on essaie de devoir je fais voilà j'ai aujourd'hui c'est vraiment autour de la question de la construction identitaire et que je vais mettre l'accent sachant que je n'ai pas travaillé que là-dessus
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mais bon il fallait faire il fallait faire un choix et puis surtout je voulais aussi donner à voir à une dimension un petit peu appliquée puisque vous êtes tous des acteurs d'éducation des professionnels certainement en
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fonction et je voulais aussi voilà amener des éléments des outils peut-être des choses à mettre en place au sein de l'institution scolaire j'y viendrai juste après tout
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cas voilà peut-être maintenant si on s'arrête sur la question de la construction identitaire de ces adolescents on efface un enjeu développemental essentiel on sait que les adolescents sont des êtres voilà métamorphose et en
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train d'accomplir un travail un peu de création de soi et en fait si tous les adolescents ont à faire un remaniement identitaire qu'en est-il finalement de ceux qui vont traverser cette période de
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l'adolescence mais c'est vrai que j'ai beaucoup travaillé sur cette période de développement mais comment finalement ces adolescents HPI ont potentiel intellectuel vont
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vivre cette période là vont faire l'expérience peut-être de la différence donc là je me suis interrogée sur sur ce en me posant cette cette question
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alors l'idée on sait que ça renvoie un système un peu dynamique c'est pour ça j'ai beaucoup parlé des représentations puisque finalement l'identité c'est un système de représentation de soi sur soi par lequel finalement le soir va se
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définir le sujet va permettre de se définir et de se singulariser donc on voit bien qu'on est toujours finalement dans un jeu d'équilibre entre le sentiment d'être unique sentiment d'individualité et également le besoin
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d'avoir le sentiment d'être reconnu par autrui donc ça se construit l'identité elle va se construire dans une confrontation toujours entre soi et l'autre et dans une confrontation entre
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ce qui est semblable et ce qui va être différent donc ce qu'on voit c'est que finalement quand ils sont identifiés quand ils sont étiquetés labelliser
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HPI ces ados peuvent se voir attribuer un statut particulier qui est susceptible d'orienter leur construction et identitaire c'est ce que j'ai pu mettre en avant dans les premiers
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travaux que j'ai pu conduire en 2006 donc il va y avoir finalement un enjeu pour ses adolescents au potentiel intellectuel c'est à dire de reconnaître grâce à leur au caractéristiques il est
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constitué qu'il est caractérise comment ils peuvent se sentir à la fois unique singulier mais aussi semblable à tous les autres ados donc une des difficultés
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finalement va résider pour eux dans la conciliation de différentes facettes qui sont forcément opposées différentes similitudes qui va falloir concevoir comme des limitant un axe vous le voyez
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dans le dans le petit petit schéma que j'ai mis à droite de ma diapo c'est que finalement le positionnement sur cet axe avec l'oeil le regard illustre la façon ça c'est à Sophie Brasseur et
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Catherine Kuch Béatrice en a parlé de Belges et qui travaille beaucoup sur cette question du potentiel intellectuel mais finalement elle montre que le positionnement sur cet axe illustrat assez bien la manière dont l'adolescent
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va orienter son regard pour construire la représentation qu'il se fait qu'il se fait de lui-même en se focalisant soit sur finalement les différences qui le caractérise ou au contraire sur des
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éléments qui le rendent semblable aux autres vous voyez c'est toujours on est sur un continuum donc il y a un jeu un jeu d'équilibre donc à l'adolescent cet équilibre entre le sentiment d'être unique ou peut-être
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atypique et celui d'être reconnu par autrui peut se retrouver un petit peu fragilisé il y a une sorte de complexification du processus de construction identitaire qu'on va
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observer et notamment chez ces jeunes adolescents HPI donc finalement on peut voir apparaître ce que notre grosse et d'autres auteurs
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ensuite des difficultés de socialisation qui vont finalement parfois conduire certaines d'entre eux pas tous on n'est pas dans la généralisation à mettre en oeuvre des stratégies finalement d'adaptation pour tenter autant que
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possible de minimiser les effets liés à la à leurs différences ça ce sentiment de différence donc finalement le jeune va pouvoir se construire en orientant son regard comme j'ai dit tout à l'heure soit que sur les similitudes avec entre
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lui et les autres mais parfois en éprouvant aussi des difficultés d'acceptation de certaines différences qui le caractérisent donc ce qu'on repère à ce qu'on a pu
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montrer dans nos travaux et d'autres auteurs également c'est que finalement quelques heures vont pouvoir développer et rigider des identités qu'on appelle les entités un peu alternatives et avoir une sorte de façade sociale afin d'être
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mieux accepté on voit bien le lien là entre la question de la construction identitaire et ensuite tout le versant social est lié voilà à la mise en oeuvre d'interactions sociales et le rapport avec autrui à
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l'inverse on voit bien aussi que d'autres adolescents à haut potentiel intellectuel ne vont pas se focaliser que sur les différences qui les caractérisent en construisant alors une représentation de même fondée plutôt sur
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un contraste vraiment mettre en avant vraiment ce qu'il est différent aussi des autres mais du coup on voit point grâce c'est ce sentiment de différence
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qui est plus ou moins grand chez ses adolescents et de comprendre très très vite que ce sentiment et cette expression d'un sentiment de différence peut avoir des incidences assez
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négatives sur le plan sur le plan socio-affectif alors yo et moi notamment j'aime bien cette cette notion il parle du dilemme du choix forcé pour ces pour ses élèves
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finalement ils sont pris ils sont tiraillés entre deux logiques de de stratégie possible soit la réalisation de leur potentiel en assumant un petit
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peu leurs différences soit finalement dissimuler un certain nombre de particularités pour finalement favoriser le développement des relations sociales avec avec leur père donc on voit bien
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voilà si décide de réaliser leur potentiel et d'assumer leurs différences surtout on peut l'observer à l'école ils peuvent être amenés à fragiliser finalement les relations qu'ils entretiennent avec leur père alors tout dépend ensuite du contexte de
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scolarisation et des modalités scolarisation qui sont là mais à l'inverse s'il est vraiment dans une logique où il veut développer justement les interactions sociales je parle de ça parce qu'on les présente souvent comme ayant
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des difficultés d'adaptation sociale mais ça va parfois impliquer chez certains une dissimulation de certaines de leurs particularité donc là c'est vrai que ça va varier d'un individu à
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l'autre mais ce qu'on va très vite repérer ce que j'avais pu aussi repérer dans mes propres travaux c'est que certains vont accorder finalement beaucoup d'attention beaucoup de place
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ou au potentiel intellectuel en faire presque un élément central dans la façon dont il se définit c'est dans leur identité d'autres au contraire finalement ni
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prêteront que peu d'attention à la même jusqu'à finalement ne pas percevoir le potentiel voire même le nier ça je j'ai pu me mettre en avant je vais venir dans des exemples de résultats de recherche
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ou encore il y en a d'autres finalement qui vont identifier leur spécificité comme étant une facette de leur identité sans pour autant en faire un élément central vous voyez la différence entre
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le premier niveau et le troisième donc on voit bien finalement les stratégies pluriennes et différencier qui peuvent être utilisés par par les
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adolescents alors en réalité finalement tout ce que je viens dénoncer on se rend très vite compte que ces adolescents ils peuvent c'est pour ça que j'ai fait un gros détour par les la question des
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représentations et Béatrice en avait parlé tout à l'heure aussi c'est que finalement ces adolescents qui réagissent aux croyances que les autres se font de leur potentiel intellectuelle et on le voit bien quand on s'intéresse
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aux perceptions des enseignants à l'égard du HPI par exemple suivre des collaborateurs c'est une recherche or qu'il a de 98 mais d'autres auteurs ont pu ont pu le montrer mais j'ai pu le montrer aussi dans les travaux que j'ai
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conduit avec des collègues canadiens c'est que finalement les enseignants considèrent que les élèves HPI seraient moins satisfaits de leur HPI que les élèves eux-mêmes donc on voit que ce phénomène repose encore et toujours sur
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des idées assez préconçues sur sur le HPC caractéristiques et il est largement amplifié puisque il intérêt à grandissant du grand public et et ça a des conséquences forcément sur la
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socialisation de certaines de ces de ces jeunes qui ont tendance comme je viens de le montrer à ajuster leur comportement tout à l'heure je parlais des stratégies finalement de dissimulation au contraire de de
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sur-adaptation on est vraiment finalement il réagissent et ils mettent en place il déploie des stratégies pour s'ajuster pour ajuster leur comportement parfois pour se détacher finalement d'une certaine manière des stéréotypes
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qui sont associées au HP ou au contraire pour les adopter carrément les assimiler les introjectés à leur à leur identité donc comme le décrit notamment le paradigme
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du stigma death les des travaux paradigme qui a été conceptualisée par Coleman et cross alors dès 88 et ensuite repris en 2014 finalement
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ce que nous dit ces auteurs c'est que pour essayer de diminuer ce sentiment parfois de différence induits par cette stigmatisation qui passe sur eux des jeunes HPI vont chercher à gérer les
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informations sur eux-mêmes c'est dans la continuité de ce que j'ai nommé tout à l'heure et ces auteurs repèrent trois grandes catégories de stratégies d'adaptation pour finalement contrer
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essayer d'éviter cette stigmatisation on va avoir des stratégies qu'il qualifient de haute visibilité c'est à dire par exemple utiliser l'eau potentiel pour justifier leur comportement par exemple
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comme se vanter d'avoir de bonnes notes que stratégie qu'on peut qu'on peut voir chez certains élèves des stratégies de désidentification par exemple rejoindre un groupe de père un
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groupe social qui va pas forcément être associé de manière stéréotypée ou HPI donc ils vont aller plutôt vers des paires non identifiés des pertes
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mais en tout cas ce défaire de cette image stéréotypée du HPI il va y avoir également aussi des stratégies d'invisibilité par exemple rester évasif sur ces résultats
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scolaires de ce que nous montre qu'on m'a dit cross tout cas une tentative voilà de dissimuler tout ce qui est relatif à l'expression de mon potentiel donc on voit bien finalement que un
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grand nombre de comportements sociaux de ces jeunes en haut potentiel intellectuelle dépendent finalement de la façon dont ils sont perçus par les autres donc on voit bien l'effet
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finalement c'est pas tant le HPI que ce qui que les croyances qui entourent le haut intellectuelle finalement qui est au cœur au cœur de de notre de notre
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réflexion et on voit bien l'incidence de toutes ces croyances et ça vient finalement infléchir presque d'une certaine façon conditionnée le comportement ensuite les attitudes d'un
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certain nombre d'élèves donc finalement les résultats disponibles à des études menées auprès je parlais des enseignants mais également aussi des parents on se rend compte globalement que c'est assez
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homogène et là encore une fois de plus ces résultats traduits d'une croyance sociale commune globalement là encore une fois il s'agit de là d'une synthèse de qui se dégage la littérature
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dans l'imaginaire collectif chez l'adulte l'eau potentiel intellectuel est associé très souvent à des aspects positifs en lien avec la sphère académique on voit bien comment le haut potentiel intellectuel est étroitement
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lié à cette question de l'intelligence et l'intelligence vous n'êtes pas sans savoir c'est un attribut socialement valorisé et culturellement valoriser en tout cas dans nos sociétés occidentales
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et également on voit bien que le HPI est associé donc à ces aspects positifs mais surtout à des stéréotypes négatifs spécifiquement liés au développement social émotionnel de ces jeunes parmi les représentations les plus courantes
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les jeunes HPI seraient perçus on le voit ça se dégage des travaux et quand on interroge les adultes sur leur perception mais desinter l'eau des stocks on voit qu'il y a des il y a des images vraiment qui
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leur collent à la peau cette image de l'élève un peu un peu populaire incompris en proie l'isolement social donc là c'est vraiment globalement ce qui ce qui ressort finalement à travers
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les représentations notamment des adultes qui entourent le HPI donc encore une fois on est on comprend aisément comment finalement ces croyances là vont peser
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ensuite sur sur les jeunes qui en sont qui en sont qui en font l'objet au-delà des représentations des adultes bon à notre connaissance les stéréotypes des pères sur l'hpi ont quand même
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Apprieu jamais été directement interrogé il y a quelques études qui ont le sollicité parce que ce qu'on observe chez le poids finalement de ces images véhiculées par les adultes peut faire le parallèle aussi du côté des pères
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finalement alors des paires tout venant des personnes identifiées à HPI la vie des pères finalement va peser aussi sur sur leurs camarades et sur ces
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élèves qui sont identifiés on a certaines études qui ont exploré finalement les stéréotypes à travers les perceptions des jeunes HP c'est à dire comment les jeunes pensaient être perçus
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par leur père tout venant il y a très très peu d'études qui ont interrogé finalement ce que les enfants adolescents sans HPI penser de la du HP il y a notamment une étude de prud'hommes et bla claire qui a été
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conduite en 2006 c'était intéressé finalement la somme on les enfants tout-venant adolescents plutôt parce qu'ils étaient au collège en 6e 5e se représenter des adolescents HPI et c'est
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vrai que finalement on se rend très vite compte que le fonctionnement social implique toujours que nous nous fassions une idée sur les autres ensuite pour engager engager
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voilà des relations avec les autres donc c'est représentations elles vont être très fortement influencées par les expériences directes indirectes comme les informations entendues à l'école à la maison dans les films confère ce que
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vous visez Béatrice au tout début de sa de sa conférence donc on voit bien que que les pères ils ont aussi des stéréotypes les pertes tout-venant sur sur le HPI
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tout comme les parents et les enseignants donc là on voit bien que au sein du milieu scolaire et même plus largement du milieu familial ces adolescents vont avoir à composer avec
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cela et ils pouvoir se construire se développer avec cela et donc on comprend là aussi aisément les incidences que ça va pouvoir avoir ensuite sur la façon dont ils se dont il se perçoivent en
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tant qu'élève et dont ils évoluent également au sein de la classe et dans l'institution scolaire donc dans ce processus le fait finalement d'avoir été
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identifié donc étiqueté labellisée pour reprendre un petit peu cette notion de label à une incidence énorme sur la construction identitaire de ces jeunes dans le cadre justement de d'une de la
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recherche doctorale que j'ai conduite en 2008 j'ai interrogé alors j'en avais interrogé environ 250 j'ai obtenu 227 réponses de collégien donc identifie HPI
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qui était âgé entre 9 et 15 ans je leur ai demandé finalement ce que ça signifie pour eux d'être identifié alors à l'époque on parlait plus d'utiliser la notion de précocité
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intellectuelle mais dont je leur disais voilà qu'est-ce que ça signifie pour toi d'être intellectuellement précoce te sens-tu différent différents des autres alors ce qui est intéressant c'est que environ 40% de ceux qui ont répondu vous
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voyez j'avais voilà 227 collégiens qui ont répondu ils affirment éprouvaient vraiment un sentiment de différence lorsqu'on leur demande ce que signifie pour eux finalement le haut potentiel intellectuel ce thème là semble sembler
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être au centre au coeur de leur représentation et constituer une part très importante de la réponse alors ce que j'ai pu mettre en avant c'est que certains relativiser finalement leurs différences
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et revendiquer une forme de normalité en disant voilà je suis normal je suis comme tout le monde et c'était plutôt le cas des adolescents les plus âgés mais également des filles mais comme l'a dit
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Béatrice qui sont très souvent sous représentés dans l'identification du haut potentiel intellectuel d'autres au contraire étaient dans une forme il soutenait finalement leurs différences à travers l'évocation d'une forme de
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compréhension du monde plus plus complexe de centre d'intérêt particulier et d'autres encore revendiquer finalement est fierté presque c'était voilà on était du côté de la
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revendication de sa différence et reprenez finalement à leur compte le critère qui avait permis de les identifier à savoir un QI de supérieur à la norme c'est à dire quand à la réponse qu'est-ce que ça signifie pour toi il se
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définissait du côté de cette l'obtention d'une note de QI supérieure ou égale à 130 donc finalement ce qui est intéressant c'est que on voit bien que de manière un
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petit peu réactionnelle un peu défensive certains vont construire une identité un peu en opposition au groupe majoritaire des dhpi ils vont se suridentifier alors à leur groupe et parfois rejeter un peu
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le système de valeurs ambiant il y a l'inverse d'autres vont réagir finalement à cette étiquetage en prenant une sorte de distance et en essayant de véhiculer nos représentations plus dépressives du
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HPI ou en essayant de minimiser l'importance de l'ordre de leur spécificité donc là encore une fois c'est du tas de recherche montre que on observe deux tendances sur ce continent
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la maximisation ou à l'inverse à minimisation des différences pour tenter de se construire une une image de soi une identité qui fasse voilà qui fasse ça sur le sujet et qui conviennent au
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sujet et toujours en réaction à ce que renvoient les autres d'ailleurs la construction identitaire on ne peut pas la concevoir indépendamment de ce que nous renvoie des autrui et les
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autres oui ce sont des autruches significatifs soit les perles les adultes les parents les enseignants etc donc on voit bien que ce mécanisme de comparaison de confrontation à l'autre
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est au cœur finalement de la construction identitaire et qui plus est encore une fois en milieu en milieu scolaire en fait le haut potentiel intellectuel ce que j'ai pu montrer dans mes travaux
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c'est que finalement par ce processus d'étiquetage que qu'il implique peut rendre vulnérable les élèves concernés par ces effets de désignation sociale ce qui est assez caractéristique c'est que
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finalement l'image de l'élève HPI elle aussi entre pour reprendre les propos de deux enfants entre l'or et le plomb on est sur une image très très ambivalente qui implique pour ces élèves de devoir
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gérer constamment les écarts entre ce qu'ils pensent être et ce que les autres pensent qu'ils sont et toujours à essayer tant qu'ils peuvent agir en fonction de ces modèles un peu normatif
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qui passe sur eux et qui sont très ancrées culturellement et très très liés à l'organisation de notre de notre système éducatif ce qui distingue finalement ces ados des
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autres élèves désignés à besoin éducatifs particuliers c'est finalement cet effort un peu constant continue pour contrarier un peu pour battre en brèche ce jugement social scolaire qui pèse sur
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eux qui les désigne tout le temps il y a un effet de désignation d'assignation à une place dont il ne parviennent pas toujours à se défaire et ça les isole en même temps c'est pour ça qu'ils sont amenés tout
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comme n'importe quel élève mais chez eux on observe des stratégies singulières mais à déployer des stratégies diverses et variées donc on voit bien qu'ils agissent en fonction finalement de tous ces éléments
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symboliques culturels qui entoure ce phénomène niveau potentiel intellectuel intérioriser au cours de leur socialisation que ce soit dans le milieu familial en fonction aussi voilà des de
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ce qu'ils ont pu entendre au sein de leur famille et de la façon dont le HPI et parler dans la famille et bon voilà élaborer aussi des stratégies selon les objectifs qu'il se fixent
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ou parfois qu'on fixe à leur place aussi qui sont donnés à leur place ils vont essayer de se réaliser finalement dans un mouvement un peu de personnalisation c'est à dire qu'ils ne vont pas être
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moi je suis convaincue que voilà les lèvres quel qu'il soit HP ou pas il reste quand même acteur un minimum de son développement et qui ne va pas être comment dire il a une marge manœuvre c'est ce que je mets derrière cette
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cette notion de personnalisation c'est cette marge manœuvre que se donne le sujet pour essayer de se défaire et ne pas être sous l'emprise de ces déterminismes sociaux culturels liés aux
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représentations qui entourent cette attribut qui les qualifie donc on voit bien j'espère en tout cas que l'objet de la réflexion d'aujourd'hui à toute sa pertinence dans ce contexte et ses débats puisque
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certaines élèves vont être fragilisés dans cette identité des lavages pays en fonction de leur expérience scolaire plus ou moins chaotique rappelez-vous ce que disait Béatrice tout à l'heure c'est que le premier
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motif de consultation voilà renvoie à la question des difficultés scolaires éprouvées par ces élèves mais tout comme c'est le premier motif de consultation pour un élève tout-venant on en HPI donc
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on voit bien que ça vient fragiliser une construction identitaire à l'expérience scolaire chaotique donc on voit bien l'intérêt de travailler avec eux sur leur construction identitaire par le biais là c'est à ça
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que je vais je vais arriver désormais par le biais d'outils pour observer des processus un petit peu qui sont qui peuvent être révélés par ces mises en situation là l'idée c'est d'essayer de voir quels sont les outils qui peuvent
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être utilisés notamment milieu scolaire ces choses que j'ai pu expérimenter en France mais qu'on a pu aussi expérimenter au Canada pour essayer voilà participer de leur compréhension de qu'ils sont comment les apprendre le
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rapport à l'école aux autres eux-mêmes et à ce statut encore une fois qu'il est qu'il est donc par exemple là je vais voilà faire pour finir ma mon propos je vais
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m'arrêter sur deux finalement deux outils qu'on peut utiliser à la fois dans la recherche je les ai utilisés dans la recherche mais on les utilise aussi voilà avec des acteurs de terrain
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pour pour montrer à quel point il est pertinent intéressant d'explorer la construction identitaire pour ensuite mieux les accompagner sur sur le versant scolaire on sait qu'on peut explorer
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voilà les présentations identitaires à travers un grand nombre d'outils mais là je vais faire un arrêt sur image sur mais finalement l'intérêt d'utiliser un récit narratif sur soi c'est ce que j'ai fait dans ma thèse mais je l'ai fait aussi
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avec d'autres d'autres partenaires et aussi l'intérêt d'utiliser la méthodologie Photovoice vous allez voir ce sont des outils il me semble assez assez intéressant alors c'est
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il faut accepter de faire un peu un pas de côté c'est c'est pas vraiment ça rentre pas complètement dans les dans les schémas et les sentiers qu'on connaît mais l'utilisation de ces outils implique quand même de s'inscrire dans
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une approche un peu narrative pour appréhender la construction identité aire de ces jeunes ça peut être utilisé avec donc les jeunes à au potentiel intellectuel mais également avec d'autres d'autres élèves alors juste
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pour savoir de quoi on parle là ce sont deux outils qui vont privilégier l'approche narratiste c'est-à-dire le fait de se raconter à soi-même et de pouvoir se raconter aux autres on est sur l'idée que finalement quand on
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s'intéresse à la construction identitaire cette approche elle va permettre en recul un peu réflexif sur sur soi qui va permettre de rendre compte de ces actions de ses pensées de mettre du sens parfois de façon un peu
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rétroactive sur une suite d'événements et et finalement pouvoir comment dire mettre en oeuvre un sentiment un peu de continuité dans son existence l'identité elle est faite du
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passé du présent et également du futur donc cette notion d'identité narrative elle a été beaucoup travaillé par Paul Ricard et elle a été conceptualisée comme finalement un outil de création de sens
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qui représente finalement cette identité comme étant un con voilà comme se construisant dans un narratif du soi et vous allez voir du coup à travers la technique que je vais voter avec vous
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toute l'utilité de d'utiliser d'utiliser ce type d'outils alors cette démarche elle est intéressante pour apprendre la construction d'identitaire des élevages pays parce qu'elle offre l'accès à des contenus inédits qui vont pas être
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finalement prédéfinis par par les acteurs de terrain où les chercheurs qui veulent les apprendre et on voit tous les bienfaits et les effets très positifs pour les sujets lorsqu'il recourt à la narration de leur de leur
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histoire et ça ajoute également une dimension temporelle et évolutive au contenu identitaire comme je le disais à l'instant nous sommes chacun d'entre nous et chaque élève chaque sujet est fait d'identité passée d'identité
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présente et d'identités futures donc en fait le recours à cette approche notamment à l'école peut constituer vraiment un moyen intéressant pour permettre à certains élèves alors de trouver ou de retrouver un sens un petit
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peu à leur vie scolaire pour pour certaines d'entre eux qui auraient qui éprouveraient voilà une forme de malaise de ma lettre à l'école donc pour que l'école finalement puisse redevenir ou devenir un lieu d'apprentissage sur soi
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par le partage d'expérience de réflexion entre père ou encore par des pratiques régulières d'écriture ce sont des activités alors je vois alors excusez-moi il y a des contenus
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ah le temps de conclure d'accord ok comme je t'ai j'avais démarré un peu en décalé parfait je vais accélérer mon propos donc peut-être juste deux exemples
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l'utilisation de la technique de l'autoportrait sous la forme d'une rédaction écrite je l'ai utilisé dans ma thèse donc c'est voilà une technique qu'on peut utiliser qui consiste à
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répondre à la question qui suis-je donc c'est voilà je l'ai utilisé avec des collégiens c'est une technique qui permet d'appréhender la représentation que l'individu a de lui-même et on voit des ça permet d'obtenir des des choses
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assez différentes alors je vais pas rentrer dans le détail j'ai mis les références puisque le temps est compté mais en fait je vous ai mis des exemples ensuite je vais revenir ce qui est intéressant c'est ça permet encore de se défaire de cette représentation un peu
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uniformisée homogénéisé de ce public on voit que au travers d'une même question ces ados finalement vont se décrire de différentes de différentes manières en mettant l'accent soit sur la sphère
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scolaire soit sur la question des relations aux autres ou au contraire sur la question de la de l'attribut qui les qualifie donc ça c'est extrêmement extrêmement riche mais surtout là ça
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permet aussi de mettre en lumière vous voyez une question très très large qui suis-je des stratégies individuelles une multiplicité de signification induite par les par les élèves donc pour vous donner un exemple je ne
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voulais regarderai alors là c'est je vous ai mis des captures finalement des exemples d'autoportrait que j'ai pu obtenir c'est à dire en mettant un côté voilà c'était un garçon si dans quelle
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classe ils étaient scolarisé mais vous voyez finalement que ça on peut en faire quelque chose et utiliser ce qui nous livre à l'intérieur et d'une richesse absolue
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l'exercice est parfois très difficile pour eux mais ensuite ils ont saisissent ils s'en saisissent vraiment très très bien donc un exemple un autre d'une jeune fille qui répond à la question qui
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suis-je de cette manière qui ne se trouve pas bien dans sa peau qui se reproche pas être à la hauteur des autres etc donc vous voyez bien que l'appréhension la construction identitaire permet finalement d'englober
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tout un spectre de possible voilà un autre exemple vous les regardez et là aussi je rappelle que j'ai travaillé avec des collégiennes donc il y avait entre 9 et 15 ans quand on voit là aussi les
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productions qui sont capables de nous de nous donner en réponse à cette question qui suis-je vous le lirez à tranquillement plus tard et juste un dernier point pour conclure
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autre technique qui peut être vraiment extrêmement intéressante à utiliser avec ces jeunes des ateliers de photographie participative c'est-à-dire des techniques finalement de recherche un peu créative qui propose de mettre en
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scène des expériences de vie et le point de vue de ces jeunes par le biais de photographies commentées c'est des choses qu'on expérimente notamment on peut les faire travailler par exemple les adolescents HPI avec leurs camarades
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tout venant au sein du collège ou du lycée ou de l'école pour finalement travailler cette question de qui ils sont comment ils se sentent dans le collège qu'elle est quelles sont leurs
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expériences finalement scolaires là je vous ai mis un peu une description de ce qui peut être mis en place dans des ateliers collectifs et donner lieu ensuite à des à des discussions dans le cadre d'ateliers à des possibilités
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d'exposition et vous voyez que là [Musique] ça permet voilà de décloisonner les choses et de et de et d'après emmener voilà l'expérience scolaire de ces jeunes
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voilà qu'est-ce que représente cette photo pourquoi tu pris cette photo en quoi cette photo témoigne de ce que tu vis de ce que tu as vécu etc on voit que à travers le médium de
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la photo j'ai expérimenté avec eux on expérimenté au Canada on l'a même fait expérimenté aussi avec des jeunes en situation de handicap pour apprendre à la question de l'inclusion c'est extrêmement intéressant voilà donc pour
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conclure très rapidement je voulais voir insister sur le fait que le développement identitaire de ses élèves et très très influencé parce qu'il lui va à l'école en dehors de l'école quand il y a une tendance dans les études mais batteries ça dit aussi
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finalement de dresser un bilan plutôt sombre de l'adaptation de ces jeunes de leur scolarité et que du coup le recours à ces méthodes alors je les ai passé très très vite mais je me tiens à votre disposition et puis je pourrai partager
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des choses avec vous dans le cas des changements ou autres ces méthodes de recherche ou ces outils de terrain qui donne la parole à ces jeunes permet de dépasser quand même le regard assez déficitaristes qui peut parfois être
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posée posée sur eux donc ça permet voilà ça leur permet de s'exprimer librement sur sur quels sont sur ce qu'il souhaite devenir et ça constitue me semble une piste assez innovante qui permet de faire un pas de côté
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voilà et travailler aussi ce que je voulais dire c'est de travailler avec ses élèves c'est aussi travailler sur tous les autres élèves c'est pour ça que j'ai aussi insisté sur le fait que je bien sûr je travaille depuis 20 ans avec les élèves à haut potentiel intellectuel
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mais plus largement avec des élèves voilà qui sont qui sont éloignés de cette norme qui pèse sur eux et donc ce que j'ai évoqué aujourd'hui aussi permettre d'envisager de travailler aussi sur la singularité des autres des
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autres élèves voilà je vous ai mis les références bibliographiques et je vous remercie pour votre votre attention merci beaucoup pour cette présentation très enrichissante je me demandais dans
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la mesure où enfin sur un point de vue concret puisque beaucoup d'enseignants ont à consigné dans les papes les projets de personnalisés pour les élèves avec des besoins particuliers c'est vrai
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que cette dimension de l'accompagnement de la personnalité et souvent il n'y a pas de cases concrètement dans le pape comme pour ces points là donc est-ce que vous avez des suggestions pour ajouter
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des éléments des éléments qu'il vous semble vous important à prendre en compte pour la prise en compte de leurs besoins particuliers qui on est côté personnalité il y a en fait en effet
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aucune case dans le pape à cocher donc que ce soit en tant qu'enseignant spécialisé ou psychologue ou même chercheurs c'est voilà ces éléments sont peu indiqués donc quels sont vos suggestions merci
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merci pour votre question mais justement c'est vrai que j'ai pris le parti aujourd'hui de parler beaucoup voilà de mettre l'accent sur la question à construction identitaire parce qu'en effet vous le dites très justement il n'y a rien moi je travaille beaucoup voilà je forme des psychologues
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d'éducation nationale je travaille avec des enseignants et on voit bien que du coup on privilégie la dimension académique et tout ce qui va concerner les apprentissages et donc les difficultés ou pas éprouver dans les
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apprentissages et on oublie complètement que pour finalement donner sens dans les apprentissages et s'investir dans les apprentissage il faut aussi s'interroger et s'intéresser aux aspects aux aspects
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affectifs finalement émotionnel donc alors des conseils c'est vrai que il faut il faut pas petit à petit et ça prend du temps faire bouger les lignes mais tout à l'heure Béatrice a évoqué
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dans la dans sa conférence le questionnaire le cas d'ABS là tout ce qui a été mis en place par les collègues qui qui ont déployé le centre de ressources à Rennes et il me semble que voilà il y a quand même des éléments
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liés il y a c'est nouveau mais des éléments liés à la prise en compte quand même d'aspects sociaux affectif je dirais voilà dans le cadre du pape on peut s'intéresser à
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aux relations sociales qui sont qui sont celles de l'élève peut-être le mettre en lumière voir comment est-ce qu'il éprouve des difficultés sociales ou pas est-ce qu'elle interagit avec les autres est-ce que les modalités de
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scolarisation qui sont mises en œuvre finalement ça dépend il peut y avoir des accélérations il peut y avoir un scolarisation en classe en classe spéciale c'est vrai que j'ai beaucoup travaillé sur cette question
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dans les années 2000 il était comment dire il était d'usage de proposer de scolarisation en classe qu'on appelle classe spéciale pour ces élèves au motif que ça pouvait avoir un
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effet bénéfique sur les apprentissages leur permettre de moins s'ennuyer en classe etc pour autant on s'est rend très vite rendu compte et ma thèse a montré c'est que ça est des incidences énormes sur la façon dont il se
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perçoivent à travers cette comparaison avec les autres donc on pourrait imaginer que dans les plans d'accompagnement il faut aussi tenir compte finalement faire des points d'étape avec l'aide de la psychologue avec l'aide aussi des autres acteurs qui
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gravitent autour de l'élève sa famille des points d'étape sur la façon dont voilà dont il se comment dire dont il se sent au sein de la classe dans ses rapports avec les autres dans la façon de
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dans ce que leur renvoie leur père dans le rapport qu'il entretient avec l'enseignant on sait très bien qu'il y a des choses qui se jouent aussi de ce côté là quand il y a une incompréhension finalement mutuelle des besoins moi
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c'est des pistes j'ai pas de conseils plus concret à donner à part se dire que parfois pour faire bouger les lignes il faut aussi mettre au travail la question de ces représentations et on voit bien
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que dans notre pays et dans notre système éducatif et vous voilà l'exemple que vous prenez un illustration parfaite on concentre tous les efforts sur finalement la
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question des apprentissages académiques en passant ce silence et en omettant de prendre en compte tout ce qui toutes les dimensions autour de ça et qui vont conditionner l'expérience scolaire de ce
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je ne sais c'était ça l'intention de mon propos de montrer à quel point la question de le rapport que le jeune et l'élève va revenir avec l'école et étroitement lié à la façon dont il va se
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construire c'est dans une interaction mutuelle donc il faut aussi travailler à déconstruire ces représentations et à faire comprendre à tous ceux qui travaillent
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voilà avec ces jeunes que il y a aussi des dimensions sociaux affectives socio-émotionnelles qui sont extrêmement importantes à considérer et on le voit la question de l'identification du potentiel et étroitement liée pendant
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très longtemps on se concentrer que sur le Qi et là papa elle a aussi Béatrice en a parlé pas en élargit de spectre et on considère que pour voilà identifier l'eau potentiel intellectuel
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on ne peut pas se contenter également que d'éléments liés à la réussite académique ou à des indicateurs très objectifs voilà [Musique] c'est pas si j'ai répondu à question mais c'est vrai que voilà on est face à
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quand même à des choses qui sont assez figées [Musique] au sein de notre système éducatif quand même il me semble merci beaucoup à une dernière question
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avec une question courte une réponse courte pour être dans les délais merci [Musique] merci pour votre réponse mais du coup j'en ai une autre en fait en fonction de
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ce que vous venez d'évoquer est-ce que vous iriez jusqu'à dire que le critère le degré d'acceptation de soi des élèves à haut potentiel pourraient être un
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critère d'aide à la décision de je reste je propose à l'élève de rester dans sa classe d'âge ou au contraire de de éventuellement de privilégier une autre
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formule de type saut de classe ou est-ce que considérez qu'il faille ajouter dans le diagnostic par exemple dans le repérage cet élément d'acceptation de soi en attendant d'avoir du temps et des
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professionnels qui puissent travailler ce sentiment alors je moi alors degré d'acceptation de soi je sais je il faudrait les voir qu'est-ce que vous y mettez derrière
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mais je suis complètement d'accord avec vous sur l'idée que justement pour mettre en place un certain nombre de modalités de scolarisation et notamment pour conditionner le choix du saut de classe de l'accélération il me semble
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que trop souvent pour l'avoir expérimenté dans les écoles on oublie de prendre en compte le point de vue alors on leur demande mais est-ce que en effet cette élève se sent prêt puisque ensuite ça va introduire un décalage avec les
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autres les autres élèves se centrer à voilà changer de classe sauter de classe il faut aussi avoir conscience des incidences que ça va avoir sur ces sur ces aspects là et du coup le travail
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avec eux parce que parfois certains vont préférer rester dans la classe pour continuer à nouer voilà des relations sociales avec leur père et et stabiliser reprendre confiance en eux plutôt que de privilégier ce saut de classe moi j'ai
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dans l'étude que j'ai plus vite j'ai parfois travaillé avec des jeunes qui avaient sauté trois classes qui avaient trois ans d'avance au collège et et vous n'êtes pas sans imaginer les incidences
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que ça pouvait avoir à l'adolescence sur ce décalage cette voilà cette dixynchronie sur le plan social et même affectif avec les autres donc en effet vous avez raison de dire que c'est un
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élément qu'il faut absolument considérer et à mettre au même niveau que les autres aspects liés à la possibilité de rentrer dans les apprentissages d'acquérir d'acquérir les apprentissages
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au même rythme que les autres oui ça c'est essentiel
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