Video: Colloque : Enfants au coeur des violences conjugales (DocDrop)

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bonjour à tous et bienvenue je vais laisser les derniers s'installent et merci beaucoup bienvenue et merci d'être présents à ce colloque très important intitulé enfants au coeur des violences

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conjugales 180 minutes pour comprendre et agir ensemble nous allons faire le point évidemment sur les avancées mais aussi sur les blocages concernant cette thématique très sensible de ses enfants

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exposés aux violences conjugales nous allons écouter les témoignages de parents victimes qui nous raconteront leur situation et comment ils évoluent

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également les protagonistes sur le terrain qui qui les aident et qui font avancer les choses une matinée qui sera retransmise en direct sur facebook donc

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pour les ceux qui nous regardent via facebook sachez que vous pouvez aussi poser vos questions car à la fin des des tables rondes il y aura des questions réponses et je vous inviterai vraiment à

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ne pas hésiter c'est un colloque vraiment important et votre voix est intéressante donc n'hésitez pas à poser vos questions aux différents intervenants alors pour présenter les

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objectifs de cette matinée pour vraiment introduire ce colloque je vais laisser la parole à marie est à mme harel à vayrac député de l'eure et organisatrice de ce colloque on l'applaudît s'il vous plaît

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[Applaudissements] mesdames messieurs chers collègues députés ce matin du 24 novembre 2021 je

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l'espérais gelé attendu et préparé avec mon équipe pour que les enfants pris dans le cyclone des violences conjugales soit entendue et protéger ce matin réunis des témoins victimes

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merci à laura rap et alizée bernard pour leur courage des professionnels de la police merci à maiva hamadouche dont laura est un précieux soutien à cette cause des professionnels de la santé

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merci au docteur sablier et alvarez et hisserons qui mettent leur expertise au soutien de ses enfants et de leurs familles des élus merci à isabelle santiago pour

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son engagement total des associations merci à coup lénine jeudi présidente d'enfance et partage frédéric march fondatrice de l'institut human life and children sabrina immer de l'association

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la voix de l'enfant combattante et soutien indéfectible ce matin réunit des professionnels du monde de la justice merci aux juges durant appui fondamental pour la cause des enfants et dont la vie

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sur nos travaux à l'assemblée a été déterminant merci à m tommasini et steyer avocate reconnue et brillante des chercheurs merci à andré avaient-il

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à et solène jouanno maître de conférences de nous partager leurs travaux merci à vous intervenant de ce temps donné pour nous aider à pénétrer le monde de l'ombre de

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ses enfants pris dans le tsunami des violences conjugales leur intérêt est méconnu et leur protection mises à mal lutter contre la violence encore et

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toujours lutter contre la violence impensable qui sévit là où on ne la croirait pas possible lutter contre la violence qui frappe au

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coeur des couples au coeur des familles osé la regarder en face la reconnaître la nommer pour l'empêcher de se reproduire sans cesse dans la vie de

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ceux dont elle a blessé mortellement l'enfance il y a eu des avancées le grenelle des violences faites aux femmes avec marlène schiappa des propositions de lois pradier couillard et le projet de loi

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d'adrien taquet ont posé des jalons depuis plus de deux ans nous avons tenté d'amender ce texte législatif nous continuons avec plus de soixante députés à le faire avec la proposition

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de loi des enfants exposés aux violences familiales pour la reconnaissance du statut de victime et la suspension de l'autorité parentale dans l'intérêt de l'enfant la résolution du parlement européen

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d'octobre 2021 nous donne raison un mot pour pierre jeunet proches qui a été une pierre angulaire dans ce combat de plus de deux ans et dans ma détermination à ne pas lâcher

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à travers lui ce sont tous ces enfants qui m'accompagne qu'ils nous accompagnent dans ce que j'ose appeler un combat merci à vous d'avoir répondu à cette

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invitation pour mieux comprendre les enjeux des enfants exposés aux violences conjugales encore une fois merci à tous nos intervenants de nous en donner des clés

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enfin merci à bruno solo d'avoir accepté immédiatement comme ambassadeur de la voix de l'enfant de parrainer ce colloque dans un agenda plus que chargé

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merci d'être là bruno pour prêter votre voix pour faire entendre celle de ses enfants [Applaudissements]

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je vais vous lire trois témoignages d'enfants et d'un adulte également pour appauvrir ce colloque de la manière la

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plus les plus concrètes et un carnet qui soit je commence par là une petite fille de 4 ans

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parole libérée en consultation par une petite fille de 4 ans victimes et témoins de violences conjugales extrêmes pendant les 36 premiers mois de sa vie par ses cris à la sauver la vie à sa

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mère aujourd'hui à 6 ans elle a repris le cours de son développement assombri évidemment par un syndrome de stress post traumatique papa a tapé maman sur le lit

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papa me tirer les cheveux je pleurais parce que maman n'était pas là j'avais très peur papa taper tout le temps moment j'ai pas envie de voir papa elle pleure à ce moment là avec une grande angoisse

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j'ai peur de revoir papa j'ai pas envie de lui parler au téléphone ni de lui envoyer des dessins je n'ai pas envie que papa parle à ma maîtresse je n'ai pas envie que papa vos amis copains de l'école j'ai pas envie de voir mamie sa

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grand mère paternelle n'ai pas envie d'aller voir papa en prison j'ai pas envie que papa sorte de prison j'ai peur qu'il sorte j'ai besoin que papa soit loin très loin à cet instant du témoignage la petite

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fille fait une véritable crise d'angoissé pendant la consultation je ne veux pas que papa viennent dans mon école j'ai besoin que papa soit loin très loin maintenant la parole libérée en consultation par une petite fille de 10

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ans témoin et victime de violences conjugales de sa mère sur son père droit de visite et d'hébergement maintenue pour la mère et le père accusé d'aliénation parentale par une expertise

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j'ai un pote problème avec ma mère me tape commencez à me taper en maternelle pour des petites choses une fois je joue avec ma soeur dans la cuisine et sans faire exprès j'ai cassé un verre maman m'a

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gronde et même une fessée papa est venu maman l'a frappé elle m'a mis dans ma chambre c'était comme ça souvent j'étais petit j'avais fait une bêtise maman ne voulait pas chanter la chanson du soir

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j'ai pleuré elle est venue ma prise par le cou et m'a secoué j'ai eu très peur elle est partie je suis allé me cacher j'ai peur de retourner chez ma mère est de ne plus voir mon papa quand je fais des cauchemars je la vois je me dis

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parfois que si j'étais pas la panne et papa n'aurait pas tous ces problèmes si c'est à moi de décider je n'irai plus voir ma mère je ne pense pas que maman puisse changer je lui ai déjà dit si elle pouvait changer elle aurait déjà

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changé elle ne fera plus cette année mais elle pourrait me frapper de nouveau comme en vient à l'école je suis gêné je n'aime pas qu'elle parle à mes copines je suis gêné j'ai peur que maman on sache tout ce que j'ai dit ici

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enfin troisième témoignage celui d'un homme adulte de 28 ans qui écrit à sa mère tu étais mlf mouvement de libération de la femme dans sa jeunesse tu as toujours su s'imposer dans un

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monde d'hommes le contrôle sur la vie c'est toi la liberté c'est toi la fierté c'est toi tu es ce qu'on appellerait aujourd'hui une femme puissante je t'admire pour ta force tu sais que ce fléau n'épargne personne il ya 25 ans tu

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es tombé sous l'emprise d'un homme on a décidé de l'appeler le gros porc décidé de ne pas prononcer son nom histoire de s'assurer de ne rien en dire tout en disant tout de ces années là tu me

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racontes maintenant des moments dont je n'ai plus envie d'entendre parler j'ai peu de mémoire mais celle-ci m'habite c'est quinze ans plus tard que je me suis laissé engloutir par cette histoire jusqu'à à suffoquer c'était une attaque

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de panique il ya six ans tu te souviens de beaucoup de choses moi je ne me souviens que d'un fois d'un vague fracas pardon des murs qui vibre qu'un jour on a dû partir je me souviens de l'oeil au beurre noir petit cachet dit

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difficilement un jour nous étions en vacances et je me souviens de la peur celle que j'avais dans ma chambre et celle que j'avais et qu'il m'arrive parfois encore d'avoir cette peur quand tu étais en retard en rentrant du travail ou après ça elle est ressortie

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faire une course la peur de te lâcher le bras la peur d'être sans toit dans notre histoire tragiquement banale il n'y a eu ni police ni hôpital ni question à l'école pas de questions pas

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d'action tout le monde savait pourtant ce que faisait ce médecin de famille qui soignait autant qu'ils détruisaient arrêtons de demander aux femmes de fuir quand on détourne soi même le regard pour nous la honte pour nous la

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culpabilité pour nous le silence le silence qui écrase et rétrécies enfant je m'exprimais peu je m'engouffre est dans le mutisme essayer de faire parler un gosse qui réunit toute son énergie pour contenir tous à l'intérieur

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même un psy vu trois ou quatre fois l'âge de 8 ans semblait penser que que ça allait que ça irait la justice fait aujourd'hui preuve de cruauté quand elle ni la violence et oui

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il ya sûrement une question de formation des magistrats et policiers mais nous n'avons vu nous ni policier ni magistrat alors je me pose la question maintenant si cette scène de la fin des années 90 avait eu lieu en 2021 non répond mieux

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repérer avec un simple pdf de sensibilisation qui vient d'être envoyé aux écoles les secours aurait-il poser des questions le psy que j'ai vu aurait-il coup compris qu'un truc cloche chez nos voisins nous aurait-il aider plutôt

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que de préserver le silence et leur allah et leur relation pardon avec notre agresseur j'essaie d'être optimiste mais en écoutant laura alizés clémentine est

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tout bleu les professionnels je me dis que rien n'est certain voilà merci beaucoup merci bruno solo nous avons donc entendu ces témoignages terribles des enfants et nous avons donc

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dans la salle ce matin également de témoignages de parents et je vais inviter tout de suite lors arabe victime et auteur du livre twitté ou mourir à nous rejoindre ainsi que alizés bernard victime et

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auteur du livre silence on cogne merci beaucoup de les applaudir ces courageux [Applaudissements] pour parler faut appuyer sur le petit et

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bouton va commencer tout de suite avec vous lors arabe donc je le disais vous êtes victime auteur du livre twittos mourir vous avez un petit peu nous raconter votre histoire personnelle

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avant d'aller sur sur vraiment ce qui s'est passé ensuite pour votre enfant on vous écoute alors déjà pour commencer je voudrais à remercier madame la députée tamarelle qui a organisé ce colloque est

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aussi de nous avoir invités avec alizée car il ya quelques années on n'aurait jamais laissé la parole à des victimes en fait on a toujours vu baisser dans les placards et donner la parole à des

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mamans victimes de violences conjugales c'est donner de la visibilité aux enfants donc pour ça merci vous êtes une source d'espoir pour nous tous tard et j'ai aussi notre responsabilité pour vous puisque ma fille pense que je suis

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une héroïne qui va sauver tous les enfants du monde entier donc à mon goût c'est trop de responsabilités j'ai parlé de vous je lui dis vous appeliez marie donc à la pensée à son avocate une de ses avocates qui s'appelle marie pour

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elle ses avocates c'est la fée mari l'a fait nathalie et je le dis non ce n'est pas m grimaud c'est une députée balles me dise si elle sauf des enfants c'est que c'est une fait donc aujourd'hui vous êtes une fée c'est de votre responsabilité vous avez une très lourde

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responsabilité alors j'ai été victime de plusieurs années de violences conjugales ce qu'il faut savoir c'est que ma fille n'étaient même pas nés qu'elle connaissait déjà la violence puisque mon un bout de cinq mois de grossesse mon

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conjoint me frapper frapper une femme enceinte sa compagne la mère de son enfant c'est frappé l'enfant c'est quelque chose dont on ne parle pas mais il ya des conséquences ensuite pour

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l'enfant et je pense que l'on a des médecins après vous pourrez leur poser des questions et je sais quelque chose dont on nous parle que très peu qui n'est pas visible et que les magistrats souvent ne prennent pas en compte puisque fait l'enfant dans votre ventre

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c'est pas grand chose mais je tenais quand même mal souligné ma fille a souvent été présent de scènes de violences conjugales il ya même un soir où elle s'est pris une bouteille d'eau froide sur l aimons a été menacé de mort avec un club de golf il ya eu une

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intervention de police et j'ai eu un déclic pour déposer plainte et quand je dis qu'est ce qu'il risquait le policiers étaient gentils m'a dit que je pouvais déposé plainte mais que les menaces demain c'était à huis clos que la bouteille d'eau froide ma fille était

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en état de choc ce n'était pas des coûts que la justice ne ferait rien j'en veux pas aux policiers en fait il était juste il avait raison voilà tant qu'on est pas roué de coups tant qu'un enfant n'est pas roué de coups tant que la mer n'est pas roué de coups en fait il se passe

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pas grand chose pour la victime donc je me suis dit je vais pas déposé plainte et quelques mois après mon ex-conjoint hong kong en époque qui a mis ses menaces à exécution il a essayé de me tuer devant ma fille dont kim avait en

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fait remarquer dans l'appartement ils m'avaient laissé aucune chance ce soir là je savais que j'allais me faire frapper il m'a être anglais à plusieurs reprises il m'a sorti du lit de ma fille et ma fille a tout vu l assisté à toute la scène et je dois mon salut aux

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voisins qui m'ont sauvé donc je les remercie ensuite mon ex conjoint était arrêté et il n'y a eu aucune prise en charge pour ma fille donc c'était en avril 2018

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c'est à dire alors les policiers ont vérifié ma fille n'avait rien physiquement par contre elle était en état de choc en position de foetus sa voisine est restée avec elle d'ailleurs à l'adie dans son témoignage elle n'a jamais vu une telle scène en fait elle

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était en elle ma fille elle était tellement traumatisée qu'elle s'accrocher donc aucun protocole aujourd'hui médical police justice pour un enfant qui assiste presque au meurtre

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en fait de sa mère donc j'ai dû me d alors j'ai déposé plainte mon ex-conjoint été arrêté mais aujourd'hui c'est moi qui ai dû trouver des médecins d'ong heureusement qu'à l'époque j'avais enfin encore aujourd'hui un très bon médecin traitant qui m'a aidé à trouver

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des pédopsychiatres pareil aucune prise en charge par une association strictement rien et aussi ce que je voulais dire c'est qu'il n'existe n'existait pas à l'époque et encore à ce

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jour il n'y avait aucune suspension de l'autorité parentale et h tiens à insister là dessus puisque mon ex conjoint est parti en prison est ce qu'il faut savoir dans une instruction criminelle c'est qu'on n'a pas le droit de rentrer en contact avec la personne qui est en prison même si nous on veut

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la juge d'instruction l'interdît donc aujourd'hui il faudra m'expliquer comment je fais sans suspension de l'autorité parentale pour faire des soins médicaux c'est à dire j'ai dû attendre cinq mois avant d'avoir une date pour le juge aux affaires familiales c'est à dire que les médecins

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quelque part comme le dit très bien karen sadlier agissons contrebande pour faire des soins pour ses enfants pour l'inscription à l'école j'ai dû hurler à la mairie je ne pouvais pas inscrire ma fille c'est à dire que la justice ne

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nous donnent aucun papier donc je devais venir avec un dépôt de plainte pour inscrire ma fille à la crèche pour l'école franchement c'est horrible c'est horrible je ne le souhaite à personne je me suis dit mais je suis la mère mon ex

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conjoint est en prison donc fallait que je donne mon dépôt de plainte à ça c'est juste pas normal et donc j'ai mon après bout de cinq mois j'ai eu l'autorité parentale exclusif et puis on a donné des visites médiatisées on a prévu déjà

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la sortie de mon ex conjoint est au bout de 10 mois contre toute attente cet homme a été libéré voilà bien évidemment on n'est pas prévenu par contre l'homme violent ce qu'il faut savoir c'est quand il sort de

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prison il se précipite au juge des affaires familiales lui la loi d'avoir une date en trois semaines il a une date bien évidemment nous on doit attendre bien évidemment des mois mais l'homme violent lui en trois semaines il a une

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date est ce qu'il faut savoir c'est qu'entre temps j'avais déménagé j'ai été domiciliée chez mon avocate d'ailleurs son avocate à l'huile c'est très bien et ça je n'en parlais pas ce que c'est un problème qui revient un récurrent

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parfois le manque de déontologie de certains avocats qui défendent ces hommes parce que ça met en danger aujourd'hui les enfants puisque ce qu'il faut ça c'est que le civil et le pénal est dissocié et que ses hommes violents

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avec leurs avocats se servent de ces failles donc on envoie un huissier à mon ancienne adresse parce que le but et ça de nombreuses victimes l'ont dit c'est de ne pas retrouver la victime pour qu'il y ait une audience qui se tiennent sans la victime et sachant qu'un avocat

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peut mentir c'est à dire que moi je me suis retrouvé avec une assignation j'ai appris que j'étais mariée j'étais pas au courant c'était nouveau j'étais marié donc j'avais un autre nom de famille j'avais une ancienne adresse on ex conjoint était sous contrôle judiciaire avec interdiction d'approcher

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interdiction d'approcher ma fille mais un avocat peut manipuler un juge et dire qu'il n'ya pas de contrôle judiciaire donc parfois les juges sont également victimes de ces hommes victimes de ces avocats qui sont parfois à l'image de

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ces hommes il n'y a aucune déontologie il n'y a aucune règle je trouve ça inadmissible et en plus de mettre en danger la mer on met en danger les enfants donc aujourd'hui j'ai des victimes il ya des audiences qui se tiennent sans elles parce qu'elles ont jamais les convocations alors et être

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bien évidemment les avocats vont dire oh mais c'est une autre procédure on ne savait pas qu'elle avait la même avocate bah oui mon avocate avait pas prévenus donc elles risquent pas de pouvoir faire quelque chose ça je trouve ça inadmissible on parle des policiers des

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juges mais les avocats aussi pas tous incertains avocats devraient véritablement se remettre en question qu'on me mette en danger c'est une chose mais qu'on met en danger la vie de ma fille c'est inadmissible sachant que les médecins on lui accorde un droit de

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visite médiatisée bien évidemment malgré ce que les médecins disent elles à un syndrome post traumatique très sévère ma fille si vous voulez le temps s'est arrêté pour elle bat bruno solo à lui son témoignage donc je pense que je vais pas en dire us c'est une enfant qui

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s'est enfermé en fait dans le silence et ailleurs pourquoi elle aurait voulu parler puisque elle a vécu à la faille me voir mourir donc je vais passer les détails tout a été dit donc bien évidemment moi je ne

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veux pas emmener ma fille on visite médiatisée et je risque d non-représentation donc c'est moi aujourd'hui je passe de victime à coupable cet homme il enfreint son contrôle judiciaire silence de la juge d'instruction rien du

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tout donc au bout de trois mois pour sauver ma vie j'ai même engagé un détective privé car ces hommes on ne vérifie même pas leur adresse et je voudrais aller plus loin en revenant aux enfants donc c'est à dire qu'il avait une interdiction d'approcher l'école qui

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est-ce qui prévient l'école c'est à dire qu'aujourd'hui cet homme sort il devrait y avoir un protocole la mairie devrait au courant l'école devrait être au courant c'est moi qui ai mis l'école au courant c'est à dire qu'ils avaient la photo de cet homme puisqu'il rodez ils

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étaient en alerte les policiers étaient prévenus étaient en alerte mais c'était la juge qui n'a jamais donné l'ordre d'arrêter mon ex conjoint donc ça peut mettre en danger les maires j'ai bien compris que la vie d'une femme ça valait strictement rien par contre ça j'ai pas

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accepter qu'on met en danger la vie de ma fier quand on a des interdictions d'entrée à l'école aujourd'hui faudrait qu'il y ait un protocole que la police en fait elles soient au courant et que ses hommes puissent être arrêtés tout de suite on fait comment si ce monsieur il

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arrive parce qu'en fait on en danger la vie de ma fille on me l'avait en danger des autres enfants qui sont à l'école parce que quand monsieur arrive avec une arme à feu ben vous pouvez strictement rien faire quand ils ont dit crise et ses hommes sont imprévisibles et je

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tenais vraiment insister là dessus ensuite je me suis battu pour porter ma fille partie civile puisque j'estime qu'aujourd'hui un enfant témoins des violences conjugales est une victime donc au procès d'assises c'est pour ça que j'avais pris on avait pris une autre

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avocate mon ex-conjoint été condamné pour tentative de meurtre on a reconnu ma fille victime puisqu'on lui a octroyé des dommages intérêts par contre la cour a décidé de ne pas retirer

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l'autorité parentale parce qu'il est indiqué que en gros la tentative de meurtre en sa présence ne remet en aucun cas en cause ses qualités paternelles donc j'ai dû faire appel avec mon avocat

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donc moi je sais que la justice manque de moyens mais financier ça ça coûte pas d'argent magistrat moi ça me coûte de l'argent par contre pour payer des avocats mes yeux ça leur coûte rien donc je veux bien la formation il ya du bon sens mais là on estime qu'on peut s'y

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est d'ôter la vie de sa mère devant son enfant et que ça reste un bon père j'ai fait appel et le 21 septembre 2020 la cour d'appel de versailles à retirer l'autorité parentale de mon ex conjoint

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et c'est une décision à ce jour que me disent les professionnels les victimes exceptionnel on en est là pour une tentative de meurtre en france en 2021 moins qu'imaginé quasiment toutes les victimes elles n'ont aucune chance de

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s'en sortir est le dernier point que je voulais dire c'est bien de faire des textes de loi je les soutiens mais le système judiciaire il en faveur des hommes violents aujourd'hui on dit laura ça va c'est fini mais non alors je vais passer des détails aujourd'hui il existe

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un texte de loi c'est à dire que les grands parents ont des droits sur les enfants nous n'avons que des devoirs aujourd'hui je suis convoqué le 28 décembre au tribunal parce que la mère de l'homme qui essaient de me tuer mme attaque en justice pour récupérer des

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droits de garde et d'hébergement et je constate que chez les victimes c'est récurrent parce que souvent les parents fait prennent la défense des auteurs mois pour cette femme je suis un monstre elle ne s'est jamais manifestée en trois ans et demi elle m'a même enfoncé c'était juste une simple engueulades ce

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soir je suis le monstre qui a mis son fils en prison donc aujourd'hui je suis obligé en plus ils prennent le même avocat donc on sait très bien que c'est mon ex conjoint et en plus j'ai eu un huissier chez moi donc c'est à dire que cet homme qu'en prison est aujourd'hui

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en possession mon adresse on se foutent de la gueule du monde est pareil je me demande quelle est la déontologie de l'avocat puisque l'avocat de sa mère je reviens et ça je tiens à le signer et le même que son propre fils donc qui sait

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que je suis domicilié chez mon avocate et qui m'envoie un huissier chez moi donc là il ya tout via l'adresse le numéro de la porte peut-être la prochaine fois on va prendre un café ensemble et là ça met en danger ma fille

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donc cette audience encore une fois donc ma fille n'est pas au courant c'est moi qui prends je suis obligé de payer des frais d'avocat ils remettent tout le dossier du procès d'assises mais on est où là mais comment voulez vous que les victimes s'en sortent parce que c'est un

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continuum de violence et quelque part nous sommes les seules victimes en fait à être condamné à perpétuité merci merci laura merci beaucoup pour votre témoignage

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très dur et merci vraiment parce que c'est très courageux alizée bernard vous êtes également victimes et vous êtes l'auteur du livre silence on cogne je sais que vous vous ai préféré écrire

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votre intervention pour pour être peut-être moins ému je vous remercie beaucoup merci à vous merci madame la députée de me donner la parole aujourd'hui donc en effet j'ai tout

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structuré parce que j'ai tort d'être submergé par l'émotion et je veux aussi vous dire beaucoup de choses aujourd'hui est resté aussi prudente parce que je suis toujours en cours de procédure je voulais d'abord commencer par vous dire

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que j'aurais sûrement arrêter toutes ces procédures si j'avais pas vu mon fils qu'au vu des vies des difficultés rencontrées j'ai le sentiment d'avoir surexposé malgré mon fils aux violences sur dix ans de relation avec mon ex

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conjoint j'ai subi dix huit ans de violences conjugales il était gendarme actif puis réservistes et ça a toute son importance il aurait subi des dénigrements des insultes des coups de pied des coups de poing les blessures que j'ai eu la

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mâchoire des boîtes et le nez cassé des traumatismes crâniens et j'en passe j'ai été menacée de mort si je dévoilais ses actes mais il a également menacé l'intégrale il intègre à l'intégrité pardon de notre fils pour m'empêcher de

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parler il voulait ainsi me détruire j'ai été pris au piège par ses arguments par ces menaces il disait par exemple qu'il était agréé assermenté avec 16 ans de gendarmerie à son actif que je ne pouvais rien contre lui qu'il me ferait

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passer pour folle que c'était lui le représentant de la loi que c'est lui donc que l'on croirait et bien d'autres menacent encore le 9 avril 2007 j'ai été frappée bloqués contre un évier étranglé

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d'une main et menacé de mort avec un couteau de l'autre notre fils était allé taj j'ai pensé à lui tout de suite à ce qu'il se passerait pour lui si on ne retrouvait sans vie dans la cuisine

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j'ai appelé le 17 lors de l'intervention à notre domicile il connaissait certains gendarmes dont un plus particulièrement pour avoir travaillé avec lui pendant quelques années vous pensez peut-être comme moi à l'époque que j'allais être

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aider et protéger et bien non nous n'avons pas été protégé avec mon enfant des gendarmes ont refusé mes plaintes et ce à plusieurs reprises de plus l'officier de police judiciaire en charge de l'enquêté a volontairement

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occulté et altérer la réalité des faits dont ils avaient connaissance puis une autre de mes plaintes a également été supprimée par une autre brigade elle a tout simplement disparu du logiciel une enquête administrative de l'hygiène

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le prouve aujourd'hui et prouvent tous les méfaits que mon fils et moi avons subi de la part de la gendarmerie comment voulez vous protégez votre enfant quand vous n'arrivez pas à faire un dépôt de plainte un jour mon fils m'a

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dit maman les gendarmes ils arrêtent les méchants si papa est méchant avec toi qui va l'arrêter lui sur moment j'ai pas su quoi lire et points en juin 2007 j'ai réussi à déposer plainte pour les autres faits de violence conjugale après de nombreux

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refus pour cette plainte mon ex conjoint a été condamné en correctionnelle à 6 mois de sursis avec 18 mois de mise à l'épreuve une obligation de soins et hui à sa demande il n'a pas eu de compte d'inscription casier judiciaire b 2 afin

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de lui permettre de continuer de travailler de conserver son portable mais il est n ont pas été retenu car elle n'avait pas été délivrée par les umj mais par des médecins légistes aux urgences entre le moment de la séparation est

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notre premier passage de passage devant le juge aux affaires familiales nous avons été confrontés à un vide juridique nous étions tous les deux détenteurs de l'autorité parentale mais rien n'était statuer sur la garde de notre fils mon

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ex conjoint s'est alors présentée à l'école de notre fils le récupère en avant leurs deux sorties avec une simple des charges procédé qu'il avait réitéré un jour une devions être tribunal pour un report d'audiences mais cette fois ci

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ils étaient accompagnés des gendarmes cela a provoqué beaucoup de stress et d'angoissé pour ma famille et moi même à ce jour mon fils a toujours peur que sont pierre son père vienne le chercher à l'école puis nous avons commencé avec une

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décision provisoire du juge aux affaires familiales dans l'attenté des conclusions de l'enquêté sociale avec un droit de visite et d'hébergement simple contre toute attente et seulement un mois après sa condamnation en correctionnelle mon ex conjoint avait un

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droit de visite et d'hébergement élargi savoir trois jours dans le mois assorti d'une journée simple et de deux jours consécutifs cependant mon fils a alors déclaré subir des violences physiques et psychologiques il était tellement mal approche des

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week-ends chez son père qu'il somatisé l'école a effectué une information préoccupante j'ai compris à ce moment là que ça n'était plus du tout supportable pour mon fils car ça avait un impact sur sa scolarité

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j'ai sollicité des assistantes sociales brigade commissariat tous étaient unanimes si je considérais que mon fils était en danger je ne devais plus le représenter j'étais confronté à un dilemme soit respecté le droit de visite

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et d'hébergement tout en ayant conscience que je l'exposé aux violences soient allés à l'encontre d'une décision de justice et être dans l'illégalité à chaque nom représentation il y a eu un dépôt de plainte à mon encontre par mon

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ex conjoint j'ai été auditionnée à de multiples reprises [Applaudissements] avec tout ce que ça comporte photo président printemps c'était me dire je

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suis non mais prenez votre temps j'ai été condamné rappel à la loi pour avoir voulu protéger enfin

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en réalité j'ai le sentiment d'avoir pris à perpétuité [Applaudissements] le juge des enfants avait été saisi par la juge aux affaires familiales et d'autres instances mon fils a foulé le

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sol du tribunal pour la première fois à l'âge de 8 ans accompagnée de son avocate tout comme lors de son audition pour le dépôt de plainte il s'est exprimé il pensait vraiment qu'on allait l'entendre elle

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protéger la plainte le concernant n'est toujours pas traitées à ce jour elles datent de février 2018 le jour de l'audience le juge des enfants m'a donné une injonction de respecter la décision du juge aux

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affaires familiales sinon mon fils serait placé je vous laisse imaginer ce que le mot place et a eu comme résonance dans ma tête la

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peur terrible comme monfils pourrait être retiré de notre foyer la juge a misé en a mis en place une assistance éducative en milieu ouvert pour un an le motif je cite le conflit

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parental est trop important ce qui veut dire qu'un an après nous devions repasser devant le juge des enfants pour déterminer ces des modifications devaient être apportées renouvellement ou fin de mesures la première mesure est éprouvante on

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parlait de placement quand je parlais de besoins et des devoirs que nous avons en tant que parent la mesure d'assistance éducative en milieu ouvert tu as été renouvelé deux fois avec un changement des éducateurs

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en début d'année 2021 le service éducatif nous a proposé d'effectuer une évaluation pédopsychiatrique de notre enfant car il nous sert il n'observait pas d'amélioration de la situation et nous étions sur la troisième année de

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mesures cette évaluation a révélé que notre fils à un syndrome de stress post traumatique en lien direct avec ce qu'il déclarait depuis le début des violences psychologiques et physiques de la part de son père ainsi que le sentiment

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douloureux de ne pas avoir été cru par les adultes chargés de la protection de l'enfance par le passé on septembre dernier nous avons eu dans la même semaine une audience jaf et une audience lieux donc ce que vous connaissez

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maintenant monfils a fait la demande d'être entendu par le juge aux affaires familiales accompagnée de son avocate c'est rare mais la magistrate a accepté je n'y étais pas favorable au début car c'est extrêmement éprouvant seulement il

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voulait s'exprimer encore une fois mettre toutes les chances de son côté pour enfin être protégés et ce bien qu'il vivait un moment clé sa rentrée en sixième le résultat était inespéré

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nous avons obtenu le retrait du droit de visite et d'hébergement de mon ex conjoint cependant il à conserver l'autorité parentale et donc la possibilité d'intervenir sur le quotidien de notre fils est d'être en lien constant avec moi à ce prétexte

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nous avons un troisième renouvellement de mesures par le juge des enfants mon ex conjoint a rapidement refusé de mettre en place les soins spécifiques pour notre fils mme envoyant des mails et sms tous les jours pendant une

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semaine pour finalement accepté j'ai pas eu spécialement dead d'associations de proximité car j'avais le soutien de ma famille trop de dossiers à gérer et je donnais l'impression d'avoir les ressources nécessaires pour me débrouiller tout seul

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j'ai également eu des frais d'avocat comme comme laura assez assez élevé est important heureusement que j'ai mes parents qui m'aide et qui m'héberge en quelques chiffres sur cinq ans et demi

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c'est 45 1668 euros ce sont mes frais d'avocat d'huissier et récemment une consignation dedans doyen des juges d'instruction 7555 euros c'est les frais de suivi

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psychologique de mon fils je parle pas du côté pédopsychiatre et psychiatre parce qu'une partie prise en charge par la sécurité sociale c'est plus 40 auditions en tant que plaignante est mis

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en cause tout confondu douze audiences c'est compliqué pour protéger un enfant la décision concernant la fille de laura c'est une exception et je le dis car laure a été reconnu victime d'une

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tentative de meurtre imaginez vous que toutes les autres pour 6 pour finir je tiens à préciser que tous les policiers et gendarmes ne sont pas des auteurs de violences conjugales

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c'est souvent ce qu'on reproche à travers l' enquête menée par sophie boutboul pour livres que nous avons co écrit silence on cogne nous avons montré qu'un auteur de violences intra familiales ou complice représentants des forces de l'ordre

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décrédibilisera la parole des victimes minimisera les faits de violence refusera des plaintes ce qui pourra être dommageable pour la protection de nombreux enfants et de leur mère violente et merci pour votre écoute

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merci beaucoup a lésé merci beaucoup laura on se rend compte à quel point c'est difficile pour vous de de témoigner de tous ces moments terribles et et douloureux donc vraiment

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merci beaucoup pour votre courage vous restez avec nous elle nous allons passer maintenant à un autre témoignage celui de maeva hamadouche qui est championne du monde de boxe professionnelle elle

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arrive et on applaudit s'il vous plaît elle est aussi olympienne bravo à vous et vous intervenez aujourd'hui parce que vous êtes également

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policière vous êtes engagés dans la lutte contre les violences conjugales avec vous au titre de votre profession nous allons comprendre quel rôle justement peut jouer la police dans

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l'accueil des enfants dans l'accueil de leurs paroles format chez moi je remercie madame la députée pour l'invitation je suis trop toucher votre témoignage qui sont très très poignant et moi je suis ici aussi

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pour reprendre pour représenter la police nationale pourquoi parce que souvent on n'a pas non plus trop trop la parole danser dans ces cas là on nous jette souvent la pierre pour pour pour ce qui est fait alors que bon c'est vrai

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que vis-à-vis de la police nationale on essaye de faire le maximum après je pense qu'il faut que la police et la justice et le monde médical travaille main dans la main pour la suite là pour essayer d'avancer dans ces domaines là parce que si la justice travail d'un

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côté et empêche la police de faire son travail sur le terrain en minimisant ses moyens notamment je pense que ça risque d'être compliqué même si la volonté y est notamment - sur le terrain je suis entré dans la police à 19 ans donc tout

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jeune et je prenais déjà des plantes à 20 ans je prenais des plaintes notamment de femmes victimes de violences conjugales j'intervenais aussi dans les différends familiaux et donc contre cc mari violent

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nous dire quand on est jeune quand on est jeune et notamment dans la formation des policiers il manque aussi de la formation vis-à-vis des violences conjugales il est important aussi de former des policiers sur les le

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traitement d'aidé de ces affaires-là notamment des victimes et notamment aussi des enfants parce que souvent les enfants sont les grands oubliés de de tout ça malheureusement parce que souvent même si on s'en prend à la femme

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les enfants sont victimes sont victimes et sont souvent instrumentalisée dans tout ça et c'est important de d'en tenir compte et le travail et le chantier on va dire est

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colossal donc moi j'interviens dans l'est dans les foyers d'hébergement pour les femmes victimes dans des ateliers de reprise de confiance en soi de reconstruction à travers à travers le sport j'essaie

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vraiment de rétablir une confiance entre la police et les victimes donc c'est vrai que bon jeu j'essaie de faire le maximum sur le terrain le chantier reste encore à reste encore colossal et on s'est amélioré sur les prises de

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plaintes l'accueil des victimes et dans les commissariats on sait que c'est c'est une des difficultés de la police nationale on est on essaie aussi maintenant d'aller d'aller vers les victimes nous aussi d'aller vers les

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victimes pour essayer d aider les enfants les enfants sont les grands oubliés comme je disais tout à l'heure et c'est vrai que la police a aussi son rôle à jouer dans tout ça quand on parlait tout à l'heure par

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exemple de deux policiers qui peut dire oui votre plante vous ne serez pas écoutés parce que toutes façons jeté une bouteille d'eau froide ne sera pas reconnue par la justice c'est vrai c'est

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vrai que notamment les policiers sur le terrain sont souvent coincé par le manque de moyens par rapport au manque de moyens judiciaires qui est qui a derrière donc déjà le manque de formation et il ya le manque de moyens

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et c'est vrai que donc on essaie de faire le maximum croyez nous croyez nous croyez moi parce que vraiment moi c'est un sujet qui m'a touché c'était pas toucher au départ quand je prenais des plaintes étant tout jeune je disais aux

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victimes à pourquoi vous partez pas pourquoi vous ne quittez pas c'est ce que je disais en fait tout bêtement parce que c'était une logique quand on n'est pas touché par le par le sujet pour nous c'est logique sauf qui a une

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emprise il ya le sujet est complexe c'est ça c'est plus qu'une emprise même c'était une dépendance que ce soit matérielle il ya comme on disait vis-à-vis des enfants aprilia parce que

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la victime après se retrouve confronté un combat notre combat c'est le combat judiciaire comme on disait tout à l'heure le combat judiciaire long difficile semé d'embûches et c'est pas normal que les victimes de violences de

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violence conjugale soit soit aussi des victimes mais vis-à-vis de la justice comme on disait c'est pas normal que l'auteur connaissent l'adresse de la victime que la victime doivent se battre

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vis-à-vis de vis-à-vis de l'éducation parce que forcément si la haute autorité parentale il a un rôle dans l'éducation il continue à avoir un rôle prépondérant vis-à-vis de l'enfant notamment dans les visites les visites permettent aussi de

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garder un lien avec la victime est forcément une sorte aussi d'emprise qui reste continue permanente et tout ça donc le lien est toujours établi est toujours là donc forcément le fait de ne

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pas enlever l'autorité parentale pour moi c'est ne pas aller au bout du raisonnement et ça protège pas l'enfant ça protège pas la victime et on continue sa paire si ça continue est en fait la victime à part se battre contre les

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avocats contre les juges contre contre contre les institutions en fait finalement ça reste plus que compliqué donc évidemment je suis là pour porter la voix de la police nationale et je vous apporte tout mon soutien

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merci merci beaucoup maiva hamadouche merci pour ce témoignage alors ce que je vous propose à présent c'est de laisser la parole à la salle pour que vous puissiez poser vos questions par rapport

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à ces trois témoignages est déjà une question madame oui bonjour écoutez je suis très contente d'être ici puisque je reconnais pas mal de personnes comme maeva puisque j'ai été

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élu de clichy la garenne je suis très content de l'avoir ici je sais qu'elle est très engagée sur le terrain puisque son club de boxe était situé dans ma ville je remercie madame la députée son habitation la communication de ces

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pièces est ça fait plaisir de voir que certains députés sont très réactifs et et participe à envoyer les documents vraiment avec un temps de rapidité assez exceptionnel donc je tenais à vous

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remercier moi je suis je voulais juste faire un bref rappel alizés bernard me connais pas mais moi je la connais puisque son livre silence

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on cogne a été coécrit avec sophie boutboul qui est journaliste indépendante avec qui j'ai communiqué je tenais à vous préciser que j'ai participé je peux pas tout dire ici vous

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savez très bien puisque je suis je suis ému parce que on se connaît pas physiquement mais j'ai communiqué mes pièces personnelles pour pour faire progresser son livre je suis parent d'un

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enfant qui a été placé donc je suis très contente aussi qu elle le précise puisque vous savez que lorsque vous êtes parent et que vous êtes victime de harcèlement de contrôle quoi la f-city de violence

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harcèlement moral et c'est que que vous portez plainte ou que vous le signaler à la justice votre enfant peut se retrouver place et c'est à dire place et abusivement et personne n'en parle très peu en parlent peu davout pas d'avocat

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pratiquement pas d'association pas d'élus locaux pas de député pas de ministres parce que le placements abusifs ça concerne des milliers et des milliers d'enfants qui sont retirés à des familles et c'est pour cela que en

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juin 2021 j'ai été j'ai eu le courage je risque ma vie mais je le courage de demander en train de kexi lui une

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réforme de la protection de l'enfance ce que je voulais signaler ici c'est que c'est vrai que c'est un cauchemar puisque moi mon fils a été retirée j'ai eu encore moins de chances que vous lisez bernard c'est à dire que mon enfant était retirée a été placé chez

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son père on m'a enlevé mon enfant en le 26 juin 2018 en le plaçant chez son père il est actuellement détenus chez le papa victimes de tous les les sévices qu'on peut subir et je suis

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victime d'une double d'un double harcèlement j'ai passé deux ans enfermés à la maison suivi par des victimes vécu de police je ne peux pas travailler je suis en arrêt maladie je suis victime de mauvais contrôles coercitif

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ça ne paraît pas comme ça puisque seuls moments où je me force à sortir et à m'habiller je pense que certains me comprendront comme alizée bernard et maeva puisque je sais qu'elle connaît bien le sujet et je tenais à féliciter aussi

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j'ai oublié votre prénom am rap parce que quand vous parlez de tweets et ou mourir c'est ça le matin je me lève et je me dis tu vas faire comme si tu travailles est donc je vais twitté je vois qu'il ya beaucoup de gens qui me suivent des politiques etc et je suis

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contente puisque au moins ça fait progresser les choses au moins sur twitter donc je comprends ce que vous vivez je tenais à poser ma question est la suivante parce que vivre tous les jours en vous demandant si votre fils va mourir

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puisque c'est mon cas je par exemple je peux pas téléphoné à mon fils puisque si je lui téléphone ça va des crans déclencher une guerre civile il va être victime d'un interrogatoire pendant

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pendant des heures et donc il faut faire attention à tout moi je dors avec une bombe lacrymogène jeu porte puisque des documents ont disparu chez moi je bois pas de café ya du café qui se

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retrouvaient sur les documents je ne peux pas porter plainte j'ai eu tellement peur parce que j'ai eu des interférences dans mon logement électrique on m'a coupé le chauffage on m'a crevé mes pneus enfin j'ai tout un tas de choses je travaille moi même sur

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mes dossiers puisque j'ai pas trop confiance à certains avocats puisqu'on sait que certains dossiers peuvent être passés sous le terrain alors tous ne sont pas comme ça mais moi je suis pas tombé sur les bons est ce que je voulais dire c'est que ben moi j'en suis arrivé

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à faire mes dossiers moi même et j'ai affaire la justice que le 26 juin 2010 8 g j'ai eu le droit au tribunal j'ai été accueillis par un cordon un dispositif

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de police de sécurité qui étaient postés devant ma porte d'audience que monfils heureusement m'a fait un signe et que lorsque j'ai couru aux tribus et de ventre près le procureur de nanterre pour ne pas la nommer madame

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denis jeter au parquet je leur demandais de m'aider puisque j'avais vraiment la frousse alors que dilma est beau mais il va pourra confirmer que je vois quelqu'un de frouzins quand j'ai demandé de l'aide j'ai déposé

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plainte directement bureau du procureur ma plainte a été classée sans suite j'ai été suivi par cyber malveillance point goom que je peux remercier puisqu'ils sont venus chez moi pour saisir tous mes appareils puisque je victimes de cybercriminalité donc je

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dois faire attention à tout dès que je me déplace je prends une amende donc je prends plus la voiture voilà ce que c'est que le quotidien d'une ex femme de deux policiers qui vit en toute impunité puisque vous avez vous

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dénoncez vous avez beau aujourd'hui je peux pas porter plainte j'ai essayé tous les commissariats j'peux pas puisque les plaintes comme le dit très bien sophie boutboul et pardon alizés les plaintes

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sont domiciliés reviennent sur votre lieu de dominicis domiciliation donc forcément quand vous avez un ex conjoint dans la police votre ex-conjoint est au courant et vous vous retrouvez dans un

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labyrinthe complètement enfermé sur vous même vous n'avez plus les moyens puisque vous êtes victime de contrôle coercitif de violence économique de payer des sommes astronomiques d'avocats la question je voulais poser aujourd'hui

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puisqu'on sait très bien que les juges sont rattachés aux procureurs et que les procureurs sont nommés par le les politiques il faut que la justice devienne indépendante il faut qu'on aborde absolument c'est ça je vous

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demande madame la députée et moi je serai prête je m'engage à travailler s'il le faut puisque je connais bien le sujet à vous apporter toute l'expertisé et toutes mes connaissances je m'y engage aujourd'hui à la condition qu'on

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considère ces enfants victimes de placements abusifs puisque beaucoup d'enfants se retrouvent sans leurs parents ils sont placés dans des foyers de la zone ils sont placés chez le bourreau et personne n'en parle et il

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faut avoir le courage monsieur le président macron le disait vas voir le regarde le courage de regarder dans son passé le passé eh bien il faut il faut qu'on ne il ne faut plus qu'on sacrifie les générations à venir faut qu'on

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avance faut qu'on regarde ça c'est une responsabilité collective quand j'entends bien mais il faut que pas que adrien est inquiet c'est tout le monde toute la société doit parler de ses enfants qui restent détenus chez leurs

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bourreaux ou dans les foyers de la zone il faut rendre ses enfants si les pièces de permettre à ses parents et moi je peux pas faire l'hypocrite je connais le sujet je ne ferai pas comme tous les politiques c'est à dire je ne serai pas

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dans le déni je pense à toutes les victimes de placements abusifs ma question est la suivante elle s'adresse à alizée c'est est ce que votre livre qui est un aussi un outil de travail

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puisque vous proposer des solutions vous proposez de saisir l'igpn il faut réformer l'igpn pourquoi c'est toujours pas fait est-ce que vous ce que vous pouvez vous vous engagez puisque vous

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avez des pistes pour améliorer la police pour que toutes les instances selon le ministère de l'intérieur que ce soit les commissariats etc puissent entendre toutes ces victimes de violences liées

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par des fonds à des fonctionnaires police il s'agit pas de stigmatiser la police moi je suis pas contre la police ou votre question et la question c'est est-ce que votre ouvrage et les solutions vous proposer pour

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trouver des solutions pour tf pour ces femmes de victimes de police c'est toutes ces femmes de daix conjoint policiers puissent être entendus est-ce que vous avez des sceaux view merci

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merci à vous je suis désolé mais en fait on n'a pas de solution on note livre a été cité justement en clôture du grenelle par par le premier ministre edouard philippe et on pensait être

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contactés en fait on n'a pas du tout été contacté par rapport à tout ça donc non pour le moment on a fait des propositions après je dis pas je dis pas que c'est forcément ça qu'il faudrait mettre en place mais en effet il faudrait quelque chose dans le dépendantes pour et surtout de sécuriser

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pour que les femmes victimes de violences conjugales d'un représentant des forces de l'ordre puissent déposer plainte sans que le conjoint puisse y avoir accès c'est primordial qu'elle soit sécurisée les enfants également et je veux qu'il ya

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une autre question je suis désolé en un temps très court et je vois beaucoup beaucoup de mains donc où je pourrai malheureusement pas prendre toute la question bonjour florence plaser je me présente j'ai été médiatisé jeu malgré moi sur ces news aussi pour dénoncer le

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dysfonctionnement du parcours d'une femme victime de violences conjugales et de ses enfants parce que forcément on emmène nos enfants dans ce tourbillon donc moi actuellement autour de trois questions s'il vous plaît alors non mais

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c'est important je suis désolé c'est parce que je suis obligé de je sais mais c'est très important que c'est aujourd'hui maintenant malgré moi j'ai d'autres mamans dont des enfants qui sont abusés insiste hué qui sont remis

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effectivement opère donc ça c'est un problème merci madame la députée d'organiser et de retirer impérativement l'autorité parentale parce que on est liés à chaque fois avec avec l'agresseur

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le mois en fait et moi mon fils qu'à 19 ans aujourd'hui veut se suicider et ce qui est drôle c'est qu'en plus il ya la psy du lycée qui est dans cette salle et je la remercie infiniment que s'intéresser à ce sujet mais je n'avais pas trop

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envie de dire ça mais voilà donc que je pense à mon fils actuellement qui est gravement malade aussi atteints d'une maladie un chronique parce que ça on en parle très peu je remercie karen sadlier j'ai rencontré à dix ans elle m'a sauvé la vie donc voilà mes deux enfants sont

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gravement malades anorexie mentale colopathie et maladie de crohn j'ai plus rien à perdre puisque moi aussi j'ai des notes hull donc voilà ma bataille elle est aujourd'hui je pense pas que l'on puisse parler de moyens sans arrêt nos

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moyens nous ce que je voudrais moi ce que je voudrais c'est quand on aille à la police qui que ce soit c'est qu'ils acceptent notre plainte qui ne puisse pas refuser notre plainte ensuite les enfants quand ils sont interrogés faudrait qu'il y ait des gens

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spécialisés formés comme muriel salmona forme qui est des juges comme edward durant donc moi ce que je voudrais c'est madame l'habite la députée je vous soutiens énormément parce que je compte sur vous pour mener vraiment cette loi

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pour retirer l'autorité parentale des pères violent voilà ou du parent violent parce que est en tous les cas je voudrais dire aussi parce que tout à l'heure j'ai un peu mal pris il y avait beaucoup de mamans qui deviennent qui sont à peu près maltraitant il faut

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savoir que c'est un parcours du combattant c'est vrai donc on doit pas forcément mais par la force des choses ça répercute sur les enfants mais si on nous protéger déjà on partirait du

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premier coup parce qu'on nous dit tout le temps après ma première baffe pourquoi elle part pas si on a envie de partir mais derrière faut que les institutions elles suivent il faut pas qu'on ait des enquêtes a eu un mot tout le temps comme ça où des médiations où

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tout ça non prenez la situation de l'enfant parce que l'enfant aujourd'hui devient gravement malade c'est de la santé publique merci excusez-moi de teinture merci beaucoup on va prendre une dernière question je suis désolé

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après un objet d'avancé il est des questions là oui merci pour la force de votre vos témoignages c'est que vous je sais que vous luttez depuis très longtemps alors moi ma question c'est est-ce que vous avez déjà entendu

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parler d'un dossier sur lequel le père a perdu l'autorité parentale par trois jugements et qui au bout de quatre ans voire plus récupère un droit de visite j'entends beaucoup le l'ambition et je

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soutiens totalement la députée sur son projet de loi mais je voudrais quand même aussi peut-être que c'est un cas extrême mais c'est le mien c'est une mes enfants qui est en photo j'ai lutté comme vous il a été condamné

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j'ai cent cinq jours d'itt été et je m'interroge sur le système parce qu'on pourrait considérer que dans mon cas il ya eu des choses qui ont été bien fait d'accord ils ont considéré mes enfants comme victimes puisqu'ils ont retiré l'autorité parentale et le droit de

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visite ça fait quatre ans qu'ils sont de nouveau bien équilibrée et la cour d'appel excusez moi je trouve un peu tout en l'orne tout en confirmant pour la troisième fois qu'il n'était

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absolument pas capable d'occuper ce rôle puisque je fais partie d extrêmement rares victimes à qui le père condamné on lui a retiré l'autorité parentale on lui redonne un droit de visite en centre

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médiatisé alors je roule annonce très clairement en fait aujourd'hui je sais que je prends un risque phénoménal mais je ne peux pas me plier à cette décision donc j'ai lancé aussi une vidéo une pétition mais je soutiens et je vais

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mettre toute mon énergie pour que cette loi passe parce qu'il faut retirer l'autorité parentale et s'il vous plaît n'oubliez pas que le combat final c'est plus de contacts et ça passe par retirer le droit de visite on peut avoir une autorité parentale exclusive et sans

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voir déposséder dans la même décision de justice voilà je voulais savoir si vous avez déjà entendu un cas comme celui là et c'était l'objet de ma question vous alerter sur la reconnaissance aussi du statut de l'enfant je terminerais là

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dessus parce que ma fille aujourd'hui elle en onze ans il s'appelle eva elle en échec scolaire elle subi du harcèlement elle allait super bien c'est une petite fille hyper et rugueuse et aujourd'hui elle est terrorisée à l'idée

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qu'on la force aller dans un centre à une heure de chez elle alors même que le type et reconnus dangereux de fait par l'édition de justice qu'il a fait cette séjours en

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psychiatrie qu'il n'a aucun intérêt pour ces enfants et donc c'est à eux que je pense et je sais qu'on est exposée j'entends vos parcours et ça me fait extrêmement flipper je vous garantis mais en fait quand on est maman on sait

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et j'entends la force camille laura dans son propos car moment donné en on peut pas en fait on peut pas et la justice nous met dans des situations impossibles où effectivement on ne repart au combat fort saisir le jaf on gros mais

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l'autorité parentale moi j'estime que là dans mon affaire ça fait trois fois que la justice lui retire l'autorité parentale il faut supprimer le droit de visite et reconnaître l'enfant comme a pu le faire lors a dès le départ comme victime voilà merci

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est ce que quelqu'un je lui réponds alors que les menti ni me sens clémentine c'est des visites médiatisées c'était ça oui alors ce qu'il faut préciser que dans mon cas mon ex conjoint a été condamné par la cour

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d'assises j'avais l'autorité parentale exclusif mais pas la déchéance des droits parentaux et pour prévoir sa sortie pouvait avoir des droits de visite médiatisée donc malgré une condamnation criminelle l'autorité parentale exclusive jeu 6 or

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là enfin pas actuellement mais si j'avais pas eu la cour d'appel de versailles là ils avaient des visites médiatisées ce monsieur et attendait c'est-à-dire que moi dans le suivi socio judiciaire ça rejoint un petit peu c'est même pire c'est à dire que dans il a

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cinq ans de suivi socio judiciaire interdiction de rentrer en contact avec moi interdiction de rentrer en contact avec ma fille mais des visites médiatisées donc aujourd'hui là il ya un problème les magistrats il ya quand même je veux bien qu'il ya un problème de

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formation mais il ya quelque chose qui va pas comment on peut dire donner une interdiction entre en contact avec un enfant mais en octroie visites médiatisées enfin ils se parent visite médiatisée on sait pas y sont donc si vous voulez on a des décisions qui n'ont

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aucun sens en fait j'ai l'impression que au niveau des enfants il ya tout à défaire il ya tout à refaire mais oui je rejoins que les mains je te rejoins pour moi il ya plus aucun contact dans les cas les plus graves tout simplement je

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suis tout à fait avec toi j'ai été un petit peu on va dire dans ton cas et je connais quelques autres victimes qui sont on peut pas avoir l'autorité parentale exclusif interdiction d'entrer en contact et demander des droits de

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visite médiatisée avec des enfants qui sont traumatisés des experts qui disent non il ne faut pas remettre l'enfant dans des régiments on va voir par la suite je vous remercie vraiment beaucoup vous applaudir bien bien fort merci beaucoup pour votre votre témoignage

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votre courage aussi je vous propose en effet de passer à la à la table ronde numéro 1 qui s'intitule comprendre pour lutter contre les violences justement comme je le disais nous allons nous intéresser maintenant

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aux conséquences sur la santé des enfants exposés un vous l'avez vous l'avait déjà souligné exposé donc aux violences conjugales nous allons faire un focus sur la santé des enfants je vais vous demander d'applaudir le

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docteur luis alvarez pédopsychiatre à l'hôpital américain de paris est la clinique périnatal de paris est également le docteur barbara tisseron pédiatres médecins légistes responsable

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de l'unité médico-judiciaire du chr d'orléans merci beaucoup à tous les deux de devenir aujourd'hui alors pour introduire cette table ronde je vous propose de regarder une vidéo son nom a

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été déjà cité à nous allons écouter le docteur karen sadlier qui va évoquer justement à ce que cette violence induits sur le développement des enfants on les écoute bonjour je suis comme ça les recteurs

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qu'un tir que jcs ligne et je suis là avec vous par les zéros pour vous parler des enfants dans la situation de violation des couples on sait beaucoup de choses concernant les enfants en situation de violation des couples on

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sait que les équipes sont très différentes du contexte du conflit dans le moule d'abord on sait que 80 % sont témoins des déversements oculaires ou auditives des

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radios lance même si les parents pensent qu'ils ne le sont pas en moins de 60% des enfants pour présenter des troubles post traumatiques y ait cette exposition à la violence et on sait aussi le manque

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40 personnes sont aussi des clips des maltraitances physiques de la part de l'auteur de l'ombre où l'un vers ses enfants on s'est trouvé avec la

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difficulté d'un auteur qui généralement présente des troubles de la personnalité et des éléments de personnalité qui sont une entrave aux exercices adaptés des

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créations qui sont respectés respectueux apparemment besoins fondamentaux de l'enfant qui est précisément on sait que les auteurs de violations et couples ont tendance à être des parents fonctionnel

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et au centre et qu'ils exercent beaucoup de maîtrise les contrôles sur des enfants qu'ils ont beaucoup de mal à se remettre en question ils ont un niveau viable de tolérance à la frustration

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c'est exactement le même vu qu'on trouve chez les autres paramètres et pondent dans lé cadre par exemple des protection de l'enfance dans ses projets de loin une question

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c'est reconnaître un mouvement comme une victime pleine et entière des violences sont un couple on a toute la richesse aujourd'hui pour nous montrer qui ils le sont en tant d'un point de vue

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psychologique arrêté pour troubles post traumatiques neurologie lorsqu'on sait qu'il y des modifications physiologiques pour ses enfants d'un et qui gênent éthiques si les enfants qui sécrètent beaucoup plus

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les omd stress que les autres et on sait aussi qu'elle sont des enfants qui sont invités des points de vue social ce qu'ils ont observé ce dans les pays baignés système de prise de décision qui

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est plutôt dictateur est un conte écrit une personne en face à rodez il s'agit de l'autre plutôt qu'un système démocratique dans lesquels des différences peut être accepté et

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respecté et on peut négocier lançant en creux au niveau de l'exercice de la parentalité dans sept projets de loi il y à la question d'une suspension au moins

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provisoire au moment du dépôt d'une plainte que l'autorité d'un père l'auteur si les autorités gaubert est suspendu le point de vue provisoire étant délicate

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entre non confirmés comment de confirmation une condamnation ça permet plusieurs choses pour des emplois premièrement ça permet un accès aux soins parce que niveau d'une

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autorité parentale conjointe un auteur présumé pour empêcher de soins pour son enfant de soins spécialisés ainsi qu'autres me rendant ses enfants donc énormément besoin deuxièmement la suspension que

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l'autorité parentale même aux premiers soins permet d empêcher les discussions éducative en direct entre les parents hauteur et entre du parent biltine mais ça c'est pas tout de même importante

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lorsqu'on regarde la recherche sur lyon nancy ou plus on verra quelle trois cadres d'un serge anact des moeurs autour d'une question éducative conçoit des enfants ainsi toute discussion

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éducative doit être fait de façon distancié avec une pièce qui fait le lien entre les deux parents ou bien que cela soit fait avant tout aux enfants une plutôt

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les parents victimes qui prendre cette décision troisièmement la suspension de l'autorité parentale n'empêche pas qu'elles autorisent vouloir se mouvant mais c'est compliqué ces visites cette

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installation protéger dans lesquels encore il n'ya pas des contacts entre ligne oder pour la passation d'un enfant et que l'on regarde encore la région tant nationale qu'internationale moubarak est dans deux tiers en

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situation de thor essaye de tuer la victime ou nature ça c'est par ce mot lors de la passation des enfants ainsi vivre et connaître les enfants comme mutile pleine et entière de violence sont des couples est une grande

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avancée vers la reconnaissance que leurs souffrances et suspendre notre équipe un bel automne même si ces trésors provisoire et peut

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être avec une confirmation d'une condamnation permet aussi d empêcher de nouvelles violences je vous remercie voilà nous allons donc commencer tout de

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suite avec vous docteur tisseron je le disais donc vous êtes responsable de l'unité d'accueil pédiatrique enfance en danger vous est également très active au sein de l'association la voix de

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l'enfant vous travaillez donc et vous alerter pour essayer de comprendre comment peut se faire le recueil de la parole des enfants au sein de violences conjugales comment

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justement agir notamment pour ne pas leur faire répéter maintes fois leurs témoignages toujours très difficile est-ce que vous pouvez déjà nous faire quelques observations par rapport à la situation de ces enfants qui sont très

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peu entendu je crois que ça fait partie des points qu'il faut souligner qu'ils sont encore très peu entendu dans ce genre de situation oui bonjour merci et madame la députée pour votre invitation

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merci mesdames pour vos témoignages très poignant je fais juste une petite aparté madame j'avais déjà entendu madame rap votre témoignage sur un podcast dont jeu dont je me suis servie avec deux autres collègues pour faire de la prévention

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dans les lycées auprès des lycéens ça me semble essentiel alors les enfants qui sont victimes de violences conjugales vivent dans un climat de grande insécurité terreur tout le monde est d'accord pour dire ça

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le retentissement à court terme à moyen terme et à long terme est maintenant bien connu et si le retentissement psychologique est assez finalement aisé à appréhender mon collègue en parlera tout à l'heure

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on sait aussi qu'il ya des conséquences physiques et qu'il y a des conséquences sociales de ces violences conjugales alors les conséquences des violences conjugales elle varie en fonction de la gravité de ces violences en fonction de

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la durée de la fréquence mais aussi en fonction de la place de l'enfant au sein de sa famille en particulier si par exemple les enfants est un aîné ou s'il est enfant unique

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alors on pourrait imaginer que d'extraire les enfants de deux des violences de les mettre à l'abri avec leur maman ferait lever toutes les conséquences sur eux mais en

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fait bien souvent on se rend compte que en fait les conséquences continuent à évoluer après la mise à l'abri de ses enfants les conséquences sociales elles sont multiples des difficultés de

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socialisation des difficultés de scolarisation une à une atteinte de leur vie affective au long cours des jeunes qui vont pouvoir avoir des conduites à risques d des mises en

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danger et on sait que les adolescents qui ont été exposés ont un risque de mourir par accident 10 à 20 fois supérieure à la population générale

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c'est aussi des des enfants des adolescents qui auront six à quinze fois plus de risques dans leur vie d'être de nouveau victime à un autre moment de leur vie les conséquences physiques on

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en a un petit peu parlé tout à l'heure ça commence dès la période anténatal et ça va s'étendre jusqu'à la période jusqu'à l'adulte en fait finalement c'est vraiment des conséquences qui sont

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qui vont impacter la personne durant toute sa vie en anténatal des enfants qui peuvent avoir un retard de croissance intra-utérin qui peuvent naître prématurément qui peuvent naître dans un

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contexte de de souffrance aiguë et qui peuvent même mourir in utero dans les cas extrêmes à la naissance les enfants les nouveau nés ils ont un double risque c'est à dire que à la fois ils sont

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victimes de violences conjugales qui persiste on sait que la période anténatal et périnatale est vraiment très à risque donc ils sont ils sont encore ils sont un risque d'être exposés à ces violences conjugales et ils ont ce

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double risque d'être également victimes directes ces enfants ces bébés souvent ils peuvent être soit complètement étant c'est à dire que ils vont se mettre dans un coin ils vont pas pleurer ils vont

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même pas à réclamer à manger ils peuvent du coup avoir des retentissements retentissement sur leurs courbes de croissance staturo pondéral aussi sur leur développement et ils peuvent il y en a d'autres qui peuvent al'inverse être dans l'hyper réaction c'est à dire pleurer en

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permanence et ça on sait que c'est un facteur de risque de syndrome du bébé secoué donc il s'est vraiment un risque important pour eux chez l'enfant plus grand échelle adolescent il ya des troubles somatiques qui peuvent apparaître des douleurs diverses des

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troubles cutanés au long cours des des troubles aux airelles à répétition des des retards de développement psychomoteur aussi j'en ai parlé et puis à l'âge adulte eh bien on sait que les

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adultes qui ont été exposés aux violences conjugales quand ils étaient plus jeunes ont un risque psychiatrique et un risque d'addiction qui est 4 à 10 12 fois supérieur à la population

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générale c'est aussi des personnes qui ont plus de risques de faire des pathologies cardiovasculaires de d'avoir un cancer et puis enfin on sait que 40 à 60% des

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hommes qui sont violents ont été eux mêmes exposées aux violences conjugales dans leur enfance et quand on essaye de réfléchir à la prévention qu'on veut a

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essayé de porter de et de l'action pour qu'on pourrait mener auprès des auteurs je pense qu'on ne peut pas réfléchir à tout cela si on ne prend pas en charge des enfants à la base et qu'on ne les considère pas comme victime et ça ça me

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permet de rebondir sur le fait que prendre en charge les enfants les considérer comme des victimes c'est les prendre en charge comme tel dans des unités d'accueil enfance en danger on les appelle les yeux apaid

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qui permettent d'avoir un parcours médico-judiciaire protégés et qui va allier à la fois la pédiatrie et la médecine légale autour des violences et de l'enfance en danger ces unités

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idéalement il faudrait qu'elles soient situées dans des services de pédiatrie avec des professionnels formés à la pédiatrie qui ont une connaissance de l'enfant qui ont une connaissance du

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développement de l'enfant qui ont une connaissance de leurs besoins fondamentaux mais aussi de la maltraitance et de la clinique de la violence l'intérêt c'est donc de prendre en charge ces enfants sur un temps et un

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lieu uniques dans ces unités que l'audition puisse être faite in situ et qu'ensuite l'enfant puisse voir le psychologue et le pédiatre le pédiatre légiste dans dans le même dans le même

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temps fin juste juste après le parcours de l'enfant il a donc débuté avec l'audition de l'enfant qui va se faire par des enquêteurs policiers ou gendarmes pour notre part à orléans nous avons

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pris nous avons fait le choix d'assister à l'audition derrière la glace sans tain parce que ça permet entre autres de ne pas faire réitéré la parole de l'enfant

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le fait d'entendre ce que son audition d'abord c'est jamais pareil d'entendre ce qu'un enfant vous dis d'enfants d'entendre ce qu'il dit aux enquêteurs plutôt que quelqu'un vienne vous leur portez viennent vous le raconter ou même

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que vous lisiez une audition où certains enfants sont pas auditionnés chez nous et on nous donne les auditions pour qu'on ne fasse pas réitérer la parole et s'est jamais pareil de la lyre ou qu'on vous la raconte plutôt que tout que de l'écouter et donc quand ses enfants va

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être examinée sur le plan white vu ce plan psychologique et vont être examinés sur le plan médical on ne va pas leur faire réitéré leur parole ça permet aussi ce travail dans cette unité ça permet de travailler en étroite collaboration avec les enquêteurs autour

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de l'enfant l'enfant se déplace et ce sont les acteurs de qui vont se déplacer autour de l'enfant l'enfant lui ne se déplacent qu'une seule fois c'est important pourquoi une salle d'audition à l'hôpital et bien parce que l'hôpital

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c'est un lieu de soins et c'est plus contenant est plus rassurant comme lieu que qu'un commissariat ou une gendarmerie on le comprend aisément alors ces policiers ces enquêteurs pour

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certains de plus en plus mais pas encore assez sont formés au recueil de la parole de l'enfant et en particulier aux protocoles nietzsche qui a été développé par les canadiens depuis un certain nombre d'années cette méthode de recueil

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de la parole de l'enfant perm de recueillir le récit de l'enfant de façon libre c'est un récit libre qui est fait et ça permet d'être le moins suggestive possible on ne pose pas de

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questions fermées toutes les questions qui sont posées sont des questions qui sont ouvertes les canadiens se sont rendu compte qu'avec 7 7 7 7 ce recueil de la parole ils peuvent avoir jusqu'à

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25 à 30% d'informations supplémentaires par rapport à l'or au recueil de la parole lambda je dis je dirais alors ces unités c'est donc un lieu où les exigences médico-légal s'allie aux soins

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on peut pas dissocier l'acte médico-légal qu'on nous demande faire un certificat évaluer une incapacité totale de travail on ne peut pas la dissocier éthiquement du soin et la protection de

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l'enfant tout en respectant les droits de l'enfant et sa particulièrement particulière vulnérabilité et je vais en terminer là je trouve que le contraste

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est saisissant entre la gravité des conséquences de ces violences conjugales sur les enfants et finalement le peu de sollicitations que nous avons pour recueillir la parole de ses enfants pour

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exemple en 2020 nous avons reçu 68 enfants dans un contexte de violence conjugale passe pour ce motif là c'est à dire qu'ils étaient aussi victimes directes et et dans leur récit il faisait état du

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fait qu'ils avaient étaient aussi exposés aux violences conjugales il seuls 25 d'entre eux ont été deux auditionné chez nous et en octobre 2021 on est à peu près à des chiffres à peu

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près similaire alors même qu' on a observé une explosion des violences intrafamiliales avec les confinements successifs et donc ça interroge et quand je vous écoute mesdames quand j'écoute les témoignages je me dis que quelque

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part il reste encore une sorte de dénicher beaucoup de professionnels chez beaucoup de personnes qui entourent la prise en charge de ces enfants et qui nous fait qu'ils nous laissent à penser que ces violences et ses conséquences

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des violences conjugales sont mal grave que d'autres types de violence autre enjeu merci docteur je me tourne vers joue le docteur alvarez donc je répète que vous êtes

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pédopsychiatre à l'hôpital américain de paris et à la clinique périnatal de paris votre expertise est très large il comprend aussi bien les enfants que les adultes on va se focaliser justement

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aujourd'hui sur les principes de la prise en charge première question quels sont ces principes de prise en charge aujourd'hui bien merci beaucoup et merci alain député tamarelle d'avoir le

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courage de porter un regard sur l'océan de souffrance qui existe autour de cette thématique cette souffrance englouti tous les jours des familles et porte le

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risque de détruire nos enfants donc merci madame la députée votre votre engagement courageux porte l'espoir pour tant de familles et d'enfants et cette question est une question

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importante parce qu'elle doit se fonder sur l'acceptation de trois choses fondamentales il y a trois acteurs de la violence que je vais aller n'est ce pas il y a un conjoint

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agresseur un conte janvier un autre conjoint qui victimes et les enfants qui ont sont témoins si on prend chacun de ces acteurs karine s'allier vient de nous le dire le parents conjoints agresseurs et est dans

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une dynamique psychique d'emprise c'est à dire qu'il a besoin de contrôler et de posséder et l'autre conjoint est probablement l'enfant aussi ses capacités à l'accès aux soins sont

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extrêmement limitées et ses capacités de changement malheureusement aussi et cette réalité là nous devons l'accepter deuxième deuxième réalité que nous devons accepter comme car elle nous l'a dit

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aussi 60% de tous ces enfants là s'en sortent avec hun sen d'endosser ce post traumatique c'est à dire une pathologie de guerre ces enfants là sont elles à la guerre vont peut-être là la guerre tous les jours

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mais également leur maman laure maman aussi attrapé cerdan de stress post traumatique et la problématique traumatique de l'ain va impacter sur la problématique traumatique de l'autre d'une manière

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telle que souvent malheureusement il devient l'un pour l'autre une caisse de résonance du trauma et cela des figures lot quotidien et cela est une réalité que nous devons accepter la troisième

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chose que nous devons accepter c'est qu'il n'y a pas de soin possible tant que la violence persiste et dans ce sens les propositions de madame tamarelle soulagerait la totalité de mes patients

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je ne peux pas soigner ces enfants là s'il continue à être exposé autrement si j'utilise une analogie s'il s'agit et d'un syndrome de stress post traumatique imaginez une personne

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qui a eu un accident de voiture et tous les quinze jours on lui impose un accident de voiture est ce qu'il est possible de penser qu'une thérapeutique efficace puisse être mis en place dans ces conditions

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donc celui-là sont les trois principes sur lequel se fonde les soins des enfants aidés et parents et des familles dans le contexte de la violence conjugale merci pour cette présentation va

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regarder maintenant les écueils aujourd'hui de cette prise en charge bien le principal écueil de ses prises en charge et réside aujourd'hui dans l'ignorance malheureusement de tous les

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acteurs de ce phénomène sociétal qui est violence conjugale à commencer par les médecins à commencer par les psychologues qui sont pauvrement formé à la reconnaissance et au traitement dans psycho traumatisme le deuxième écueil

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est majeur consiste dans l'ignorance effectivement des magistrats et de système policier et si j'utilise une analogie malheureuse aujourd'hui en

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france et les lumières de la science les lumières de psycho traumatisme ce que 40 ans de recherche a pu mettre au point sont ignorés par notre système

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judiciaire notre système policier et cela est une catastrophe pour nos enfants c'est à dire que nous fonctions avec un système qui a des convictions et des idéologies et non pas d une assise

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aux scientifiques et cela effectivement ne respectent pas le pacte républicain deuxièmement ou troisièmement excusez moi et il y a une très grande difficulté d'accès aux soins le service public est

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saturé et quand une un parent protecteur va solliciter un système l'accès aux soins dont le service public on lui oppose une liste d'attentes en général d'un an et malheureusement aussi

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j'insiste il ya très peu un manque important de professionnels qualifiés à la mise en place de méthodes de soin validées scientifiquement

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et ce c'est un vrai problème hello troisième est clos dernier écueil malheureusement et les témoignages de ce matin l'illustrent bien c'est que notre le parcours judiciaire de parents

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protecteurs et des enfants victimes et les replonge régulièrement dans l'autre main malheureusement très souvent le parent poté cteur se retrouvent la place de l'accusé et malheureusement beaucoup

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trop souvent l'enfant est exposé à son agresseur et tout cela bien sûr est une impossibilité de venir en aide à ces familles à ses enfants on va s'intéresser maintenant à la à la prise

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en charge elle même bien et l'eau parents protecteurs et l'objectif thérapeutique premier de d'un tout projet de soins pourquoi premier parce que

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malheureusement et aujourd'hui nous entendons à quel point il est difficile de protéger un enfant donc si nous ne pouvons pas à chaque fois protéger l'enfant nous pouvons à chaque fois protégé soutenir soyez soulager les parents

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protecteurs donc le parent protecteur est le principal objectif thérapeutique malheureusement surtout quand il est impossible de venir en aide à l'enfant parce qu'ils continuent à être exposés à la violence

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deuxièmement oui bien sûr l'enfant une fois que la violence cesse nous pouvons lui venir en aide et le soin est assez contre intuitif on aurait tendance à penser que plus on fait parler à

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l'enfant de la violence qu'il a connu mieux il va se porter il n'en est rien plus l'enfant va parler de son trauma plus il va souffrir si on ouvre la boîte autre main on ne pourra pas la fermer

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c'est la raison pour laquelle toutes ses auditions à répétition toutes ces expertises à répétition sont véritablement une injure au bien-être psychique des enfants

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donc la loppsi qu'aux traumatismes a établi un certain nombre de séquences de soins dans un premier temps il est question de d'apprendre aux enfants à ne

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pas souffrir pourquoi je crois que les témoignages de ce matin nous permettent de comprendre que l'eau traumatisme n'est pas un état l'eau traumatisme est une dynamique qui

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s'invite tous les jours dans la vie des enfants et tous les jours dans la vie familiale tous les jours il est une coulée toxique d'autres mains qui et tombe sur les enfants sous les

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parents les enfants se défendent comme ils peuvent et mettront en place des stratégies de survie notamment la dissociation devant l'irruption des flashbacks pluriquotidiens et de la peur

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donc content on a effectivement des flashbacks est content on vit la peur tous les jours on se dissocie et quand on se disent aussi on ne peut pas apprendre donc tourné en échec scolaire donc le premier la première séquence de

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soins consiste à prendre enfants n'ont pas souffrir donc on doit apprendre aux enfants des compétences de régulation émotionnelle qui lui donne des outils quotidiens pour éviter de souffrir et

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pour apprendre à ne pas souffrir une fois que l'enfant a appris à ne pas souffrir oui nous pouvons ouvrir la boîte autrement et cela s'appelle une thérapie d'exposition qui doit être assortie avec des techniques de

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désensibilisation dit romain comme le mdr qui met à distance les émotions négatives et protège effectivement la parole de l'enfant tout cela nécessite des mois et des années effectivement de prise en charge

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et malheureusement et je crois que je peux vous dire que les études scientifiques vont dans un très bon sens et si on applique ses méthodes on peut tirer vers

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l'avant 90% des enfants malheureusement et la plupart de ces outils sont validés pour les enfants plutôt pré ados et adolescents malheureusement nous disposons de peu d'outils pour des enfants d'âge

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préscolaire et scolaire et la question est très simple on n'est ce pas et entre 0 et 12 ans les parents protecteurs et l'enfant victime se débattent avec la justice donc c'est la raison pour laquelle il n'existe pas d'étude

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validées scientifiquement pour ses chats sauvages là lorsque nous faisons c'est que nous adaptons les protocoles qui ce qui existe pour les enfants plus grands et nous essayons de le mettre à la portée des enfants qui ont ces âges là

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voilà ce que je vais vous dire merci à tous les deux je vais vous proposer de nouveaux de répondre aux questions de la salle je remercie aussi beaucoup les auditeurs de facebook qui font beaucoup de

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commentaires merci à vous n'hésitez pas aussi à poser des questions je veux juste préciser je sais que vous avez des parcours douloureux mais je pense que les réponses du dr

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petits soins du docteur alvarez sont vraiment très intéressante donc s'il vous plaît essayez de poser des questions précises s'il vous plaît merci beaucoup pardon alesina oui bonjour 20 d'abord remercie pour ce

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colloque et merci pour toutes les interventions alors ma question s'adresse au dr alvarez donc qu'on ne peut être que d'accord avec ce que vous dites et comme vous l'avez bien précise et

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donc en général les mères et les enfants se débattent avec la justice voilà pendant des années donc la prise en charge reste difficile nous savons aussi qu'à chaque fois lorsqu'il ya des

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propositions de loi qu'ils interviennent enfin qui qui viennent pour pour pour ouais bah pour accompagner pour pour aider les victimes femmes ou enfants il ya de la résistance bien organisée ça va

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passer par web par des textes de lois comme des comme la pire selon plusieurs parents protecteurs la loi de ségolène royal sur l'autorité parentale conjointe parce qu'on voit

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bien que les violences perdurent et rentre dans quoi voilà on marche sur la tête on était plusieurs à s'opposer à la proposition de loi la tombe sur la résidence alternée je crois que c'est en

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2017 parce que justement c'est aussi un moyen de maintenir le contrôle il n'y a pas de questions pièges d'un dr alvarez je sais voilà puisqu'on était là donc vous avez soutenu cette proposition loi alors connaissant les risques surtout

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que la garde partagée voilà il dont il était question en fait en général à plus de 90% elle est acceptée lorsque les pères la demande voilà donc en fait c'était juste pour savoir si par rapport

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à votre position voilà que je ne pas compris si vous la menthe sonné désolé c'est pas une question piège je comprends bien que ce n'est pas en question piège et je vous remercie de la pause et est un monde lorsque le député

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la tombe a fait cette proposition il a assorti effectivement d'un alinéa dans lequel est en cas de violence conjugale bien sûr il n'y a aucune possibilité de résidence alternée et c'est parce que le

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député la tombe a vu cette prudence effectivement que j'ai soutenu effectivement cette ce mousseux cette initiative

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maintenant et malheureusement [Musique] on observe ce n'est ce pas que dans le cas de ces conjoints parents qui ont ce

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fonctionnement dont prises etc sont des personnes qui déploie une énergie considérable à chercher tous les recoins à chercher toutes les

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manière de trouver des failles dans le système de les exploiter à leur avantage pour effectivement être toujours et en accès direct à l'ex conjoint et aux enfants et malheureusement c'est leur

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fonctionnement et c'est justement la présence de législateur de mettre suffisamment de garde-fous de garda fou et suffisamment de protection et pour éviter effectivement que ce phénomène se produise mais c'est une réalité nous

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devons en tenir compte une autre question oui bonjour alors on parle des enfants victimes des violences conjugales moi j'aimerais juste assisté sur les parlers

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des enfants en situation de handicap qui subissent donc la double peine les enfants en situation d'handicap sont encore encore plus de difficultés à

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exprimer ce qu'ils subissent donc je suis infirmière en institut médico éducatif j'ai mis en place des ateliers qui s'appelle en trail entre eux entre elles et eux je vais rencontrer donc des jeunes où il ya une repérage qui

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s'effectue avec un recueil de la parole et donc qu'on entende tout donc on recueille les souffrances des violences conjugales défaut souffrance au tour d'

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agression comme l'inceste vous avez parlé madame delà du protocole niche de ça a été évoqué la semaine dernière au

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colloque de la civis et je m'interroge en parle on dit aussi que c'est pas une question de moyens alors les professionnels qui sont impliqués on aimerait pouvoir accéder à ces

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formations là d'une manière ouverte pour que nous puissions avancer sur ces questions là ensemble et je voulais vous dire que ce type de d'ateliers on

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devrait les diffuser partout dans les instituts médico-éducatifs parce que c'est public là arrive hein vous l'avez dit les conséquences sur les enfants

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pour un grand pourcentage des retards psychomoteurs donc si on pouvait essayer de faire en sorte que les professionnels de santé notamment puissent accéder à ces

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formations d'une manière facile nous faciliter les choses pour que nous puissions lorsque nous créons un protocole comme celui qu'on fait dans mon lit et me qu'on puisse le diffuser

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ailleurs conflit qu'on avance ensemble avec un échange d' expertise ça nous aiderait beaucoup au moment du colloque sur la civis vous

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l'avez évoqué madame vous avez parlé d oeil à ted alors dans quelle mesure on peut créer 18 à peine dans les instituts médico-éducatifs merci de votre retour merci à vous voilà oui merci madame pour vos

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questions qui sont complexes alors déjà pour ce qui est de l'arc du recueil de la parole de l'enfant et de l'accès aux professionnels à ce protocole à ma connaissance il ya peu de professionnels qui ont accès c'est vraiment un

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protocole qui est adressé aux enquêteurs je pense que tout le monde veut bien faire mais il faut faire attention au recueil de la parole de l'enfant et on l'a dit

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réitérer la parole c'est revivre le trauma et nous nous conteste nous constatons régulièrement que lorsque les enfants arrivent chez nous pour être auditionné par les enquêteurs ils ont

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déjà répété en moyenne sept fois leur parole donc je crois que voilà des groupes de parole oui mais il faut faire attention à la façon dont on va recueillir cette parole à la façon dont il ne faut pas

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induire les propos des enfants enfin voilà il faut faire très attention après le protocole niche a été développé par la psychologue madame y réussir et elle a écrit des ouvrages qui sont disponibles au grand public ça c'est la

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première chose pour les unités d'accueil pédiatrique enfance en danger à développer et à mettre en place dans des iem en fait ces unités elles regroupent

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au mieux des pédiatres des pédiatres légiste on n'est pas beaucoup être formés avoir la double compétence mais on en a quelques-uns des médecins légistes des psychologues formés au rockeur enfin pas un recueil de la

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parole mais au trauma des assistantes sociales enfin c'est vraiment un groupe de professionnels ont je pense pas qu'on puisse mettre installer des unités d'accueil pédiatrique dans toutes les institutions

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il faut vraiment que ça puisse être dans un lieu bien particulier nous on trouve que la pédiatrie à l'hôpital c'est le meilleur endroit parce que c'est ce que je disais tout à l'heure les gens ont la connaissance de l'enfant ils connaissent

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le développement de l'enfant il connaît ce que c'est que la mémoire de l'enfant et ça permet d'échanger avec les enquêteurs quand ils font des auditions quand ils peuvent être en difficulté pour qu'on puisse leur dire voilà les questions que vous posez c'est trop

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rapide c'est trop ça se succèdent trop les phrases sont trop longues l'enfant ne peut pas comprendre il est pas dans la capacité de comprendre donc voilà je pense pas que le il ya beaucoup d'unités

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qui sont en train de s'ouvrir et il ya quelqu'un de la voix de l'enfant tout à l'heure qui va qui va qui va l'indiqué il y en a plus d'une soixantaine sur le territoire national mais l'idée là pour l'instant c'est pas c'est vraiment d

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ouvrir dans des services de pédiatrie à l'hôpital une dernière question s'il vous plaît et j'ai vraiment je suis obligé d'insister pour qu'elles soient soient précises on est obligé d'avancer donc

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concise et précise concise je vais essayer d'être concise suis assistante sociale l'éducation nationale et représentant du syndicat des assistantes sociales à la fsu moi je

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suis très contente que monsieur alvarez puis souhaité dire les manques de moyens qu'on peut avoir en psychiatrie on va tirer ainsi moi je vais être concise et dire que l'on se tire un signal d alarme

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sur les manques de moyens au général et notamment de pouvoir dire que il ya des mars 2020 et des débuts du confinement on a alerté en étant très inquiet du

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confinement et du fait que ce que sa poule les pouvoirs déclenchée sur les violences intrafamiliales et du fait que les enfants du coup aurait tout les maldives possible pour pouvoir venir en parler à l'école là où jusqu'à présent

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ils pouvaient aussi venir en parler puisqu'il y sont tous les jougs est de pouvoir dire qu'à l'heure actuelle la situation est telle que l'on voit les professionnels sont partir très vite et

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on n'a jamais vu autant de nos collègues assistantes sociales infirmières quitté vouloir partir alors nos administrations essaye de nous retenir en nous empêchant de partir mais parce qu'au vu au vu de

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ceux du savoir de la vague que l'on a là alors la question allait elle est surtout aux représentants du peuple c'est à quel moment on va pouvoir

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enfin réaliser qu'il faut mettre des moyens pour protéger les femmes les enfants nous étions samedi aux mobilisations demain on est sur la journée contre les violences sexistes et sexuelles il nous faut des moyens et c'est un os

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cours comporte ce que vous disiez tout à l'heure c'était très intéressant ce que vous disiez sur le tisserand sur sur le peu de perte de deux enfants qui arrivent dans vos services moi je pense

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que on a une société qui protège tout le monde en voulant ignorer parce que il ya une telle révolution à faire que voilà on étend la société s'autoprotègent est vraiment ce qu'on pourrait dire c'est

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qu'il ya une urgence vraiment parce qu'en plus les pourront visionner la sont en train de partir un commentaire par rapport à ce qui vient d'être dit on s'arrêtera là vous nous partager ce sentiment que nous

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avons tous et toutes les professionnels n'est ce pas autour de la petite enfance tour de l'enfance et ceux qui l' écart grandissant est abyssal entre ce qui

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nous est demandé nos missions et les moyens qu'on nous octroie pour moi s'acquitter de cette mission et malheureusement cela nous fait souffrir n'est ce pas si nous avons une éthique personnelle si nous sommes donc engagés dans cette nécessité de venir en aide

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aux enfants en difficulté cela nous fait souffrir professionnellement bien sûr donc évidemment les collectes et remis par partir et don moyen et bien sûr il

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ya un besoin criant de d'augmenter ses moyens mais et pas seulement je crois qu'il convient aussi de changer la manière dont nos missions nous sont exercés et il ne suffit pas seulement de

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donner plus de moyens mais de former et d'accompagner ces professionnels dans l'exercice de leurs fonctions on va ouvrir certainement on va partager avec ses enfants et une porte qui mène à des

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souffrances considérables cela affecte le professionnel qui reçoit ces réalités là ce professionnel a aussi besoin d'être accompagné et malheureusement très peu de lieux

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qu'il s'agisse des services sociaux ou qu'il s'agisse de l'éducation nationale et propose aux personnels et qui sont en première ligne n'est ce pas cette écoute cet accompagnement donc ils les moyens

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bien sûr mais je crois qu'il s'agit aussi de penser tout le système et qui nous met dans des positions qui nous font souffrir aujourd'hui merci docteur qui seront merci dr

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alvarez merci de les applaudir nous allons à poursuivre à présent nous allons nous intéresser à la voie des associations qui sont très actives notre table ronde au numéro 2 s'intitule

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repérer et accompagner informer l action des associations nous allons donc recevoir tout de suite merci de les applaudir monsieur sébastien laussel coordinateur

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général de l'association la voix de l'enfant claudine jeudi présidente de l'association enfance et partage frédéric marc directrice générale et fondatrice de l'institut ou myself and children merci de les applaudir et enfin

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isabelle santiago députée ancienne vice présidente du conseil du val de marne a chargé de la prévention et de la protection de l'enfance et de l'adolescence merci de

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les applaudir bien fort [Applaudissements] on va commencer ça va tout le monde est bien installé on voit tout le monde sinon je me décale

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je vais peut-être me décaler vous allez voilà on se repousse un tout petit peu comme ça vous êtes plus haut au milieu on va commencer par vous et isabelle santiago je sais que ça fait des années

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que vous êtes très impliqué que vous battez sur sur le sujet afin de repérer au mieux les enfants victimes est évidemment suite prendront en charge leur accompagnement à ce que vous pouvez vous revenir rapidement sur une petite

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introduction à cette table ronde à votre action s'il vous plaît oui bonjour donc à tout le monde je vais me permettre tout d'abord de saluer l'ensemble des personnes qui ont pris la

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parole et et c'était extrêmement touchants et surtout tellement révélateur de ce que je connais sur le terrain depuis tant d'années alors du coup je vais pas lire ce que j'avais

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écrit et pourtant jusqu'à hier soir j'ai cherché les mots pour vous faire une intervention qui soit la plus correcte possible dans l'esprit de ce cru mais là en fait non j'ai envie de faire un coup

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de gueule ça fait des années mais je vous le dis des années y compris comme élu aujourd'hui le député depuis seulement un an et à l'assemblée ça ne me dérange pas de renverser la table ça

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ne me dérange pas de déposer la première loi sur les violences sexuelles ça ne me dérange pas de déposer des amendements concernant la problématique sur justement ce que vous évoquez mesdames

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concernant le fait que les enfants louis tienne retourne chez leurs parents amendements déposés sur la ppl billon refusé un amendement de nouveaux réécrit sur la

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pj elle de l'enfance d'adrien taquet heureusement grand travail que je mène avec adrien taquet depuis de longues années depuis son arrivée de 2019 l'amendement qui a été votée quand le texte du coût sera officiellement voté à

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l'assemblée en dernière lecture cet amendement je le mets en plus gros juste pour vous de plus six voire sept amendements de vise à permettre au juge aux affaires familiales de confier à la victime des violences conjugales

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seul l'exercice de l'autorité parentale pendant la durée d'une ordonnance de protection il s'agit en fait sur le terrain on connaît la réalité ça fait des années qu avec les associations et ça tombe bien que je

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sois sur cette table ronde qu'on se promenait mobilisés il manque des moyens toutes les assos le disent il faut on le dit j'ai pu visiter y compris en espagne à plus de 15 ans la mise en place des

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tribunaux spécifiques en fait il faut renverser la table il faut mettre un milliard autour de la question des violences il faut former tout le monde comment on est encore au stade

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aujourd'hui d'avoir des études de médecine qui durent des années dont le corollaire de la protection de l'enfance du développement de l'enfant des violences faites aux femmes et du trauma ne correspond qu'à deux heures au

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maximum six heures de cours c'est juste impossible les formations des magistrats ce n'est tout récemment que les magistrats apprennent ce que c'est le développement d'un enfant et pourtant

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ils vont avoir à juger l'ensemble de la capacité d'un enfant dans la fratrie dans la peau les matic des familles et là on le voit à avoir capacité à donner

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une bonne décision je me suis battu pendant presque dix ans sur la protection de l'enfance et pour ne pas être trop longue parce que je pourrais vraiment vous dire beaucoup de choses dans mon expérience mais pour vous dire

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très concrètement deux trois petites choses hein on a parlé des zap aides qui sont évidemment l'élément central aujourd'hui pour accueillir des enfants éviter qu'ils répètent régulièrement

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leur prise de parole auditionné tout le temps on sait que ce monsieur l'a dit ça renouvelle le trauma ça fait cinq ans qu'on se bat pour la voir dans le val-de-marne et c'est pas faute d'y avoir mis tous les moyens budgétaires

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non la brigade des mineurs ne voulait pas donc la procureure ne voulait pas ensuite on a changé de procureur j'ai continué à dire à la procureure donc à la nouvelle que je salue si on m'écoute

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elle a dit ok on y va y aller zabel mais il faut que je travaille avec la brigade des mineurs ok on travaille avec la brigade des mineurs aujourd'hui elle change de poste elle n'est plus là et

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bien je me suis retourné de nouveau sur l'état en disant bon écoutez ça fait cinq ans le budget et la l'hôpital et est prêt la fondation tout effet les associations la voix de l'enfant est

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prêt pour tenir on a tout sauf que une fois que tout le monde doit se mettre autour de la table il ya toujours quelque chose qui cloche et on continue donc du coup à auditionner les enfants de manière non conventionnelle par

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rapport à ce que nous on attend de la prise en charge de ces enfants donc en fait vous n'avez pas idée ou si je sais que beaucoup l'ont mais en fait c'est devenu ingérable d'avoir autant

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d'interlocuteurs dont j'ai la maîtrise puisque je suis aussi présidente de l'observatoire départemental de la protection de l'enfance qui mettent des papes pas des bâtons dans les roues on va dire que chacun est dans son

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dispositif peut former un bloc et donc je crois qu'il est temps maintenant et vraiment je le dis ça suffit parce que même si j'ai beaucoup j'ai beaucoup de lignes et qu'on a quand même des choses en val demande qui vont très bien pour

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autant on est loin du compte de la réalité donc c'est vraiment de manière très nationale et je remercie évidemment madame la députée ma collègue qui travaille sur son texte de loi nous on a mis des amendements en interne dans les

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loi ppl les celle de madame billon toi aussi tout le monde a participé mais quand je dis ça c'est quand même le refus sur la ppl billion de faire ce qu'on demande là est ce que demandent les victimes trois mois plus tard on

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arrive à le faire parce qu'on arrive à discuter mais tout est comme ça en fait et donc à un moment donné je le dis moi je travaille avec tout le monde c'est transversal cette politique publique mais il faut que la table se renverse

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que les moyens il soit et que tout le monde prenne conscience de ce que ça donne chez les enfants pour finir en protection de l'enfance parce que je voudrais pas être plus longue j'ai vu des parcours tellement traumatique que

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ces jeunes aujourd'hui on demande au secteur médico-social de faire des miracles à un moment donné le personnel je laisse à lui parce que même si la protection de l'enfance est très critiqué y compris dans les

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documentaires je vous le dis les décisions ne viennent pas on est accueilli par la protection de l'enfance la décision elle est judiciaire et quand vous regardez les jeunes filles aujourd'hui très traumatisée y compris dans des parcours de violences

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conjugales qui a 12 14 ans son ton système comme de prostitution on ne me dira jamais parce que j'ai fait sortir tous les dossiers de ces jeunes filles pour vérifier ce qui se passait un parcours de justice et qui est chaotique

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dans la prise en charge du trauma de ces jeunes des parcours d'allers retours vers la famille tout le temps des parcours où on va chez le père incestueux n'a pas écouté la parole etc

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elles sont en protection de l'enfance elle fugue elles sont en situation d'addiction mais on a abîmé ses enfants comme ce n'est pas possible et ensuite on demande au secteur médico social où

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on va faire des reportages pour dire que l'enfant sans dojis en danger ça déconne ça déconne parce que l'ensemble du système déconne donc à un moment donné je vous le dis il faut quand je dis qu'il faut renverser la table je plaisante pas je dis qu'il faut le faire

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et je salue les associations parce que nous les élus on passe des appels à projets ou à l'assemblée depuis un an on vote des lois en tout cas me concerne mais puisque je suis arrivé récemment mais en tout cas ce qui est certain c'est que les associations c'est avec

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elle que nous travaillons l'élu mais des politiques publiques en place et ensuite nous portons des appels à projets et c'est vrai que nous avons besoin de ce travail mais pour les soutenir il nous faut en effet des moyens et ne pas

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chercher tout le temps à être comme on est à avoir recherché la partie si pour protéger une famille et puis les moyens pour s'inscrire dans la durée et la gratuité des soins pour toutes les

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personnes victimes de violences c'est pas possible celui qui a elle commis les infractions lui il a la prise en charge du soin et

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la personne qui est traumatisé avec ses enfants se retrouvent à régler les soins à essayer de trouver le pédopsychiatre dont nous savons que c'est extrêmement complexe il

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y à vraiment en tout cas la loi j'en ai pas encore pris connaissance mais je suis très très prête à accompagner le projet que tu portes est vraiment pour te dire que en tout cas tu

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peux compter sur moi sur ces projets là on est plusieurs il y à ma collègue aussi qui est là on est plusieurs députés dans la salle de partis politiques différents et on est mobilisé

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pour que ça change réellement mettre cette fois ci on va mais dénoncée y qui n'avance pas merci madame la députée merci pour votre prise de parole directe alors on va justement s'intéresser à

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présent regarder association je vais tout de suite me tourner vers vous claudine jeudi vous êtes présidente de l'association enfance et partage est-ce que vous pouvez nous présenter justement vos actions aussi bien en

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termes de prévention que d'actions juridiques tout d'abord je tiens à remercier au nom de d'enfance et partage madame l'appui de la députée d'avoir initié ce colloque est d'avoir invité enfance et partage a

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participé à cette table ronde et sachez que nous vous soutenons dans ce combat comme vous avez dit c'est vraiment un combat concernant le statut de ces enfants qui sont exposées aux violences conjugales alors enfance et partage existe depuis

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plus de 40 ans et lutte contre toutes les formes de violences faites aux enfants par un accompagnement juridique et psychologique des enfants victimes et de leurs familles et aussi par des actions de prévention auprès des enfants

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et d'une sensibilisation auprès des professionnels qui sont en charge d'enfants avec notre programme présent qui est prévenir repéré écouter signaler et agir alors concernant cette table

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ronde nous avons d'abord repérer comment nous enfance et partage on essaie d'apporter notre contribution sur pour aider ces enfants victimes d'un exposé aux violences conjugales

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quand nous avons un numéro vert stop maltraitance 0 800 05 1 2 3 4 donc c'est facile à retenir et aussi dans les comités locaux puisque nous avons un siège parisien mais nous avons aussi sur tout le

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territoire une dizaine de comités locaux ou les les personnes peuvent appeler à ya une ligne d'écouté il ya des permanences pour pouvoir permettre aux parents qui

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veut protéger son enfant de prendre contact avec enfoncé partage parfois ça va même au delà du parent ça peut être des grands parents nous avons beaucoup d'appels de grands parents qui sont très

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soucieux de protéger leurs petits enfants qui ça peut être aussi des professionnels ou des voisins nous avons aussi pour repérer des actions donc de

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prévention auprès des enfants de la maternelle au lycée nous informons les enfants de leurs droits nous nous appuyons sur l'acide avec un jeu qui s'appelle en route vers mes droits qui

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est très ludique et qui permet aux enfants d'être informés de leurs droits et aussi nous cherchons à les amener à trouver des moyens de se protéger de toutes ses formes de violence et les

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inciter à parler à une personne de confiance l'enfant nous savons tous de quelques horizons que nous venions de que c'est très difficile pour l'enfant de parler

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et nous avons donc aussi un autre moyen de repérer c'est donc par rapport à la sensibilisation des professionnels qui peuvent être des relais pour repérer les enfants qui sont exposés à des violences

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conjugales donc enfance et partage c'est voilà les moyens de repérer des enfants qui sont dans cette situation comment accompagner alors on va d'abord accompagné le

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parents protecteurs parce qu'on sait que accompagner le parents protecteurs c'est déjà venir en aide à l'enfant le parents protecteurs comment par des conseils juridiques les accompagner vers un dépôt de plainte

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vers une demande d'ordonnancé de protection on sait qu'il est difficile pour le parent d'enclencher un parcours judiciaire parce que même si l'ue importe de protéger ce ou ces enfants eh bien ils sont face à des sentiments de

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culpabilité peur de représailles crâne du placement on l'a entendu tout à l'heure dans les témoignages donc voilà le parent protecteur a besoin d'être accompagné donc nous avec nos petits moyens on essaye de leur venir en aide

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et puis j'ai entendu aussi tout à l'heure dans les témoignages nous aidons les enfants qui sont exposés et qui pour nous sont des victimes à ski au fait qu'ils aillent mieux par

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une aide financière dans leur prise en charge en contrebande d'un suivi psy nous accompagnons aussi dans des missions d'administrateur haddock parce

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que parfois il arrive que les violences conjugales conduisent à des féminicides donc il faut protéger les intérêts de l'enfant donc la mission administrateurs et la haddock et aussi on en a parlé un

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petit peu tout à l'heure enfance et partage aide au financement de salle d'audition pour permettre aux enfants un recueil de leurs paroles dans les meilleures conditions voilà un peu les types d'accompagnement

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que nous nous faisons nous enfance et partage et informer alors informé à travers tout ce que j'ai entendu ce matin alors je pense que nous

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associations et encore enfance et partage parce que nous sommes une petite association par rapport à la voix de l'enfant qu'envoyer péter juste après mais on a beaucoup de travail à faire je crois qu'il faut qu'on accentue la

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communication j'ai beaucoup entendu que les victimes et ont témoigné n'ont pas forcément trouvé écho auprès d'associations donc là on a sûrement beaucoup de travail a fait accentuée sur

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la communication autour de nos actions qu'est ce qu'on peut faire pour les aider accentué aussi la sensibilisation des professionnels nous ne pourrons pas nous permettre de former mais on peut au moins sensibiliser les professionnels

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les violences conjugales ont toujours des conséquences graves sur les enfants est effectivement soutenir le projet de loi pour que l'enfant exposé aux violences conjugales puisse obtenir le statut le

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statut de victime qui lui permettra d'avoir accès à tous les parcours de soins donc en dehors de l'autorité parentale qui effectivement est la plus dans le domaine législatif

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il faut absolument unir nos forces nos moyens pour protéger tous ces enfants qui sont exposées aux violences conjugales et sachez qu enfance et partage sort à la merci beaucoup peu dean jeudi

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je me tourne vers vous et sébastien naucelle vous êtes de l'association la voix de l'enfant comme bruno solo qui en est ambassadeur justement vous est-ce que vous pouvez nous dire justement elle

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madame tisseron aussi pardon et qui était lié aussi à cette association justement comment vous avez connaissance des enfants à suivre est justement à partir de là quel est votre rôle

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il faut appuyer deux fois la force et soie rouge up faut que ce soit en voilà bonjour à toutes et tous je remercie également la voilà enfin madame la députée de nous associer à ces

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travaux car en effet à la voix de l'enfant tout comme ma collègue à côté de enfin ces partages nous estimons qu'un enfant n'est pas victime n'est pas par d'autres témoins de violences

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conjugales mais l'année bel et bien victime et donc nous nous associons avec un plaisir à ces travaux donc je vais vous présenter la voix de l'enfant de manière on peut général avant de devenir la réponse de votre

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question la voix de l'enfant fête est une fédération des fédérations des 80 associations membres qui agissent ce soit en france soit l'international pour l' écoute la défense de tout enfant

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quels qu'ils soient et où qu'ils soient actuellement nous avons environ 80 associations membres et globalement c'est bien parti car entre associations qui agissent en france est et l'autre

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moitié à l'international donc sur la question des violences qui sont commises à l'encontre des enfants et dans les violences sexuelles et les violences également qu un jeu galles les travaux de la voilà enfin se base sur à

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la fois ses associations membres mais aussi sur toutes les ressources que l'associé que la fédération peut avoir à côté puisque la voix de l'enfant s'est également 40 avocats qui travaillent avec nous notamment autour du service

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juridique donc dont je vous parlerai ultérieurement c'est aussi tout un réseau de médecins pédiatres pilâtre légiste psychologue enquêteurs etc qui travaille notamment autour des lieux à

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peine et dans le docteur tisseron que nous avons entendu tout à l'heure voilà pour une présentation plus générale la voilà enfin prête une équipe de salariés 2 s'est réduite on est cinq salariés une

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dizaine de bénévoles environ et puis des stagiaires à l'occasion qui qui viennent appuyer nos activités donc pour répondre à votre question et venir sur le le sujet de des violences commises à

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l'encontre des enfants plus spécifiquement au niveau des activités de la fédération je vous parlais en deux temps d'abord très courtement des unités d'accueil pédiatrique enfin d'engager dans le

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docteur qui seront a déjà beaucoup parlé mais aussi par la suite des actions qui sont menées plus sur le terrain et en prévention pour reprendre le titre de la table ronde de repérer accompagner et

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informer les familles les parents les éducateurs divers instituteur éducateurs sportifs animateurs et autres à ces questions donc sur les unités je vais je vais être très court puisque le docteur

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qui seront en a bien voilà donc juste pour dire que la première unité a été ouverte en 1999 à béziers donc très peu de temps après la loi guigou de

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1998 qui qui qui est favorisé ces auditions laisse ses ouvertures là c'est un lieu en effet l'unique de temps de lieu et d'action

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adapté à l'enfant pour une prise en charge globale de lanfains victimes tout en répondant aux nécessités de l'enquêté bien sûr aujourd'hui il ya 66 unités d'accueil pédiatrique enfin j'ai

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ouverte et en france je vous le dis c'est à dire pour l'anecdote mais ça n'est pas une anecdote il ya aussi six qui sont ouvertes à l'international puisqu'il n'y a pas de bonnes pâtes frontière on va dire aux bonnes

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pratiques en termes de protection de l'enfance et nous avons beaucoup de projets d'ouvertures en france une centaine environ pour la fin 2022 ainsi que des projets d'ouverture

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également à l'international et nous nous félicitons justement que cette dynamique soit soit appuyé actuellement par le garde des sceaux qui a émis une dépêche auprès des procureurs

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généraux fokker de la république en faveur de l'ouverture des unités d'accueil et de même que le courrier qu'a fait notre secrétaire d'état aux ars avec elle les moyens associés pour

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que les rs distribuer les ressources nécessaires aux financières pour les postes d'accueil en hausse 1,1 au sein des unités donc cette dynamique est en route et pour faire le lien avec la

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question du jour qui est une preuve une préoccupation depuis longtemps pour la voix de l'enfant fait que l'enfant qui est qui et qui vit dans un contexte

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familial faut que tu aies par des violences conjugales année victimes sur certaines unités dans l'unité dans l'es12 du docteur tisserands et et d'autre des projets pilotes sont mis en

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place depuis quelques années pour faire le lien justement entre femmes victimes de violence conjugale et enfants donc pour citer un autre exemple que l'unité domingue a été un projet

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pilote très dans quelque temps un patin dans quelques mois va ouvrir à bourges une maison qu'il ira à la fois au

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rez-de-chaussée elle accueille des femmes victimes et au premier étage l'unité d'accueil piraterie comme d'alger qui rassemble fonctionnement autonome mais avec ce lien là dès qu'une femme sera accueilli en tant que

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victimes de violence et si elle est avec un enfant l'enfant sera automatiquement accueillis au dessus allez très au-dessus à l'unité et c'est sa mode d'action quand qu'on essaie de déployer

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au maximum ce lien-là désormais entre les violences faites aux femmes et recevoir de manière systématique et automatique l'enfant au sein d'une unité d'accueil puis la trique enfin d'un j'ai

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donc ce ce petit jeu c'est petit rappel fait sur les unités je viens j'en viens donc du coup aux actions de prévention accompagnement des familles qui permet de repérer accompagner informer pour la voix de

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l'enfant dans le s'inscrivent selon plusieurs axes d'abord suivant l'intervention de nos associations membres ou tout simplement qui sont sur le terrain nos associations qui agissent en prévention en milieu scolaire dans le

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monde du sport et autres pour sensibiliser les enfants pour sensibiliser les instituteurs procès civilisé les familles aux questions des violences et notamment des violences sexuelles

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ces actions sont des actions de prévention mission aussi des actions de repérage puisque lors des interventions ce sont aussi des moments où il se passe des choses et qui permettent de repérer certaines situations il y a également

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nous les actions de nos associations de terrain qui agit sur les territoires prioritaires sur l'un des contextes très complexe parfois mais qui paraît qu'ils sont aussi source de remontée d'informations et qui permettent aussi

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au plus près en étant au plus près des familles et des enfants de repérer les situations au niveau de la voile enfants en termes de prévention nous avons également développé une fiche réflexe avec une information

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une formation formation qui sera associé c'est une fiche très simple à destination de tous professionnels qui travaillent en relation et les enfants donc les instituteurs mais aussi les animateurs éducateurs sportifs et autres

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et qui vise justement sur un simple recto verso jeunes exemplaire ici voyait les ailes et elle est très très simple sur un recto verso visa a donné les clés de repérage et les signes qui doivent

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attirer l'attention et à côté desquels il ne faut pas passer lorsqu'on travaille avec des enfants ce qui doit un peu interrogé tous professionnels et au verso

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effectivement un cas de repérage de suspicions ont bien tout simplement en cas de révélations quels sont les conduites à tenir et surtout celles à éviter parce qu'il ya des choses à ne pas faire lorsque

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lorsqu'une situation se présente cette fiche jeu là elle vise à être distribués à l'ensemble des enseignants de france et de navarre j'allais dire

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suite notamment aux travaux qui ont été faits par le groupe de travail interministériel sur les violences intrafamiliales qui ont été menées par notre secrétaire d'état adrien taquet et

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par le ministre de l'éducation nationale monsieur brancards et qui est faire l'objet d'un vademecum qui va être distribué à un simple des enseignants et cette fiche réflexe sera annexé ce vade-mecum

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elle est également diffusée via le ministère des sports l'ensemble des fédérations et autres parce que nous travaillons et j'y reviendrai beaucoup un lien avec le ministère des sports ministre de l'éducation nationale sur

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ces questions de sensibilisation d'information des professionnels au sein de la voix de l'enfant nous avons également servi juridique avec une permanence juridique qui est qui a

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assuré par par nos avocats et qui peut répondre à toute question de la plus anodine jusqu'à la plus complexe que peuvent se poser toute personne donc c'est un accueil tout à

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fait libres anonyme et gratuit c'est elle et phonique voilà est par ailleurs sur des situations peu plus complexe et qui méritent un peu d'accompagnement ou en relais un peu plus poussé notre service

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juridique assure ce relais là un lien sur avec nos avocats voilà et puis a donc pour revenir rapidement sur les partenariats ministériel donc j'ai pu parler autour de la fiche réflexe et

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autres nous sommes très fortement un lien le ministère des sports en travaillant ensemble avec un lien permanent entre notre service juridique et la cellule signe le sport que le ministère des sports a mis en place pour

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repérer toutes situations de violence vient sexuelle maltraitance bizutage est à autre dans le monde du sport elle ya un effet permanent entre la cellule et nous aussi des situations non rom entre nous les et qui sont un événement du

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sport nous les embryons vers la ssi lui signale sport et à l'aim verse l'eau ce qu'ils ont des situations qui nécessitent un accompagnement un peu particulier il nous les renvoie dans notre sainte au niveau de notre service juridique nous avons participé à un certain nombre

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de groupes de travail avec eux et somaliens avec un certain nombre de fédérations qui mettent en place des cellules justement de prévention et d'accompagnement des situations d'enfin victimes et

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et que nous suivons que nous appuyons et nous diffusons la fiche réflexe et les formations qui est qui qui s'y associent souvent merci beaucoup sébastien laussel pour la présentation de l'association de

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la voix d'enfant on va passer maintenant avoue frédéric max vous êtes directrice générale et fondatrice de l'institut humans and children merci beaucoup de nous présenter rapidement l'association je suis désolé on est très en retard

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vous appuyé deux fois pour que ce soit rouge et voilà ça va marcher rappelé une fois voilà super merci madame la députée d'avoir organisé

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ce que la qui est très important on voit bien pour tout le monde puisque c'est un problème qui est vaste qui est grave et qui est un problème de santé publique je rejoins ce que vous dites madame je voudrais d'abord évidemment faire un

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honneur à vos témoignages en particulier ça me permet d'entrer dans une un sujet qui est n'est pas évoquée c'est effectivement la situation des auteurs qui souvent sont des auteurs qui ont un

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statut on va dire professionnelle qui leur permet de ne pas être mis en cause je pense à la police notamment donc je suis ravi que vous ayez fait ce témoignage c'est aussi la problématique que nous recevons et que

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nous accueillons sur nos difficultés à faire avancer certains sujets nous à nous sommes une association qui avons été créés et donc en route on a ouvert nos portes en 2014 en 2014 nous recevions nous avions une vocation à

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recevoir que les femmes et puis finalement dans ces libérations la parole on y trouvait 70% de femmes qui avaient été victimes de violences dans l'enfance c'était insupportable et puis ces femmes elles venaient avec leurs

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enfants dans notre centre s'est posée évidemment la question de la place de l'enfant et comment cet enfant devait permettre ou bénéficier d'un parcours qui allait le protéger nous avons ouvert et monsieur vous dit que vous allez

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ouvrir prochainement mais nous ça fait depuis 2016 effectivement que nous avons ouvert un lieu dans lequel nous recevons les femmes et les enfants alors en discussion

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lors d'un échange avec karen sadlier on s'est rendu compte qu'en fait on est en transgression totale puisque l'autorité parentale ne nous autorise pas à recevoir les enfants d'accord donc c'est très important de dire qu'on est

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mobilisé sur les enfants pour les enfants parce qu'on veut les prendre en charge parce qu'ont laissé en souffrance et pour autant on peut avoir un jour un père qui nous interdirait de le faire donc cette transgression nous l'assumons

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complètement dans la mesure où aujourd'hui le bénéfice pour les enfants est évident il est autant d'autant plus évident que aujourd'hui si nous avons intégré ses enfants dans notre dispositif c'est pas pour être entre

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dans une transgression mais aussi parce que tous les dispositifs sont saturés aujourd'hui les cmpp sont saturés l'accès à un enfant va pour un enfant c'est à trois mois six mois un an alors

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qu'on sait que effectivement la violence qu'il subit et quotidienne et la difficulté aussi de le prendre en compte puisque le docteur alvarez et j'ai beaucoup aimé votre votre interprétation de ce cette manière dont cette violence

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est permanente ou excusez moi aussi vous d'auteur qui disait justement que c'est comme un accident de voiture tous les jours ses enfants le vivent d'autant plus qu'ils vivent une chose qui est insupportable si c'est la temporalité la justice entre l'événement qui a eu lieu

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et puis une réponse judiciaire et d'autant plus dans cette temporalité cette difficulté pour l'enfant à s'inscrire dans une évolution normale les auditions des enfants c'est insupportable salle et

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déstabilise même si on fait un travail avec l'enfant on voit bien que la plupart du temps ils reviennent au point il recule de 2 10 pas simplement parce qu'une audition n'a pas été bien expliquer d'où notre l'importance de

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notre dispositif qui intègrent ses enfants comme une victime adultes avec les mêmes droits c'est connaître ses droits donc on a effectivement au sein de l'association des infirmières des médecins des psychologues mais aussi des

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juristes ses juristes explique un enfant ses droits ou essayent de on va dire redonner à cet enfant le sens de la sémantique on utilise dans ce monde qui est un monde étrange pour eux et qu'il

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faut qu'ils comprennent souvent ils ont des interprétations qu'il est qui les mettent dans des situations de stress parce qu'ils ne comprennent pas ce que c'est un dépôt de plainte ou une audition c'est très très compliqué pour les enfants je vous regarde m tommasini

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je sais que vous allez prendre la parole mais je pose un peu le contexte pour l'autorité parentale vous avez compris que c'est notre difficulté la plupart du temps on lui des situations totalement injuste on a dans le cas d'une prise en

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charge d'une enfant victime de féminicide à pair qui a encore l'autorité parentale vous imaginez la difficulté de cet enfant qui redéploie en tout cas se remet dans des situations

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d'état de santé dramatique des énurésie qui reprennent et caetera et vous savez combien l'impact sur la santé est importante pour le jeu excusez moi parce que c'est assez

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c'est très mélangées mais il ya eu tellement de choses qui ont été dites ce matin que je voudrais rebondir surtout les propos le placement antennes et alors je voudrais juste revenir sur un placement moins étonné qu'on a qu'on avait que l'on a vécu qui était un

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placement d'une maman qui était venu épuisé et sa de la dégradation en fait de sa relation avec l'enfant qui était tout à fait conscient que la mer était victime a pénalisé la relation elle même est donc une demande de placement

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d'urgence pour protéger la mère et l'enfant et ça c'était c'était important d'y veiller merci jeu non c'est une c'est la demande

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de la maman qui excusez moi mais je voudrais juste revenir sur ce sujet là nous avons convenu avec la maman du fait d'un on va rester excusez moi on va rester sur sur sur votre intervention madame

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marthe s'il vous plaît sachant que je vous ai dis malheureusement sur le temps on est on est serré alors l'autre point que je voulais relever c'est aussi l'obligation de soins des parents quand on noie et on reçoit actuellement des

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enfants victimes de toute forme de violence qui nous ont été confiées par l'aide sociale à l'enfance ça aussi grosse difficulté ses enfants finalement ils sont déjà dans des structures qui ne sont pas un cocon familial on l'aimé tout de suite toujours et

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systématiquement dans des postures ou leur devenir et statuer et je pense notamment à retour au domicile non retour etc c'est absolument catastrophique pour les enfants et c'est d'autant plus difficile que quand on

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fait des réunions de synthèse autour de ces situations d'enfants placés on constate que les adultes n'ont pas été pris en charge du tout en fait ils n'ont pas vu un psychologue et on renvoie ses enfants dans des cocons familiale soit

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disant deux parents qui n'ont pas été du tout pris en charge en tout cas traités comme des adultes déficients à ce moment là le mdr alors ça aussi vous avez

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raison d'insister sur la particularité de la prise en charge des traumatismes c'est effectivement une spécialité qui doit être comprise comme étant essentiel dans la compréhension du psycho traumatiques nos professionnels sont

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tous formés au psychotraumatiques de l'infirmière en passant par le médecin en passant par les juristes parce que c'est une fonction qui est indispensable pour comprendre que le psycho traumatisme tel qu'il est traité c'est

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pas simplement une victime on va dire au sens clinique du terme mais c'est d'un psychotraumatiques dont on parle et qu'il faut effectivement faire évacuer en comprenant le mécanisme aussi de ce psycho traumatiques

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voilà je merci beaucoup c'est très gentil d'avoir d'avoir été synthétique c'est très gentil à vous on va passer tout de suite aux questions s'il vous plaît de même s'il vous plaît d'aider

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des questions concise bonjour je peux prendre la parole selon allez-y je m'appelle du sidim hinault je remercie vraiment le madame la députée de faire ce colloque aujourd'hui moi j'en aurait rêvé rien quelques

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années je remercie aussi bruno solo bien évidemment d'être là parce que il est rivé toujours de ce combat là elle nous avait particulièrement bien aidé lorsqu'on a organisé l'événement en 2004

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56 g désolé je vais vous savez ali al votre clé salsa l'inceste voilà non mais c'est bien de remercier aussi les gens qui s'investissent qui font qu'ils mettent leur notoriété au service d'une cause et ça faisait justement de la

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souffrance des enfants on vous écoute voilà je sais que ce que je voudrais dire moi moi je suis un bon gars à plusieurs titres et si je suis depuis 20 ans dans des associations de protection de l'enfance de lutte contre

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les violences faites aux enfants mais également là aujourd'hui je suis là parce que j'ai été témoin et victime de violences conjugales lorsque j'étais enfant c'est un parcours 2 à 18 ans en

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fait on a on a récupéré notre mère il était couvert de bleus d'hématomes et on s'est dit on pas j'ai un frère une soeur me serais t'aider à partie et avec mon frère où on

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est parti et on a pris notre mère on savait pas où on allait au commissariat bien évidemment ne pas été entendu je suis désolé ce temps 84 83 84 on n'a pas été entendu on a juste dit à ma mère est ce que voulez vous

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mettre le père de vos enfants en prison voilà c'est la seule réponse qu'on a je suis je sais que c'est des témoignages très dedans mais c'est important parce que ce que j'avais à dire en fait voilà paradoxe près ce que je veux dire par

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rapport aux associations la prise en charge de mdr et c'est le traumatisme convient toute sa vie mais en plus j'ai longtemps gardé le silence même quand à 8 ou 9 ans j'ai été victime

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de viol j'ai gardé le silence parce que je voulais pas mettre encore plus de ma famille en souffrance puisque les voilà ce que je veux dire également sait aussi que s'il

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n'a pas parlé des auteurs mais ces importantes dans les deux auteurs je suis désolé il ya différents types dans d'homme violent il ya les gens qui reproduisent mon père était un homme violent certes on avait aussi des bons moments des moments heureux il faut

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l'entendre ça aussi ça il faut l'entendre les enfants aiment leurs parents même si les maltraitant même s'il est violent et ça il faut les entendre aussi il ya différents auteurs il faut parler

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des hauteurs de ceux qui sont récupérables et ceux qui ne le sont pas ce qu'ils ont vécu d une enfance eux et bien justement violence on veut vraiment parler d'un à la table ronde suivante berlin va s'intéresser à la

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justice je remercie beaucoup maintenant je fais et voler ça il faut en parler et puis j'ai obligé player c'est à nous à dire un docteur à varès candide y convie à un état de guerre moi par exemple je suis déclaré handicapés et j'ai développé une fibromyalgie

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désolé madame je suis vraiment obligé d'avancer parce que il ya encore plein d'autres témoignages merci va déjouer ces gels et je sens vraiment je suis non seulement m l'allemand alors ce que je

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veux donner espoir c'est que on s'en sort avec des failles ont fait confiance on a plein de samedi symptômes post traumatiques et ça moi tous les jours je le vis merci mesdames je suis désolé sortie va passer à la suite je vous

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remercie beaucoup merci beaucoup d'applaudir note intervenons va passer à notre troisième table ronde on va s'intéresser à présent à la justice avec sa table ronde intitulée agir pour faire de la

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justice une institution protectrice des enfants je suis désolé madame ans on viendra va malheureusement peut pas parler de tout je suis vraiment désolé et je vais inviter tout de suite 2 avocate

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spécialisée toutes les deux avocate au barreau de paris maître nathalie tommasini et m isabelle steyer s'il vous plaît merci de les applaudir et également andré à 28 la maître de

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conférence en psychologie sociale à l'université paris-x nanterre merci beaucoup de nous rejoindre on va commencer tout de suite avec vous andré l'a26 là je disais que vous étiez m de

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deux conférences comme je voulais dit on a un petit peu de retard donc je vais vous demander d'être un petit peu synthétique on va voir avec vous un le lien entre l'impact des violences conjugales sur les enfants est l'intérêt

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en droit international on va se focaliser sur le droit international pour la restriction des droits des parents de sûr pour les agresseurs merci beaucoup je suis désolé d'être de vous

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demander d'être synthétique merci beaucoup madame la députée alors bonjour à commencer par avoir un mot pour les 398 1310 enfants

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concernés par le colloque d'aujourd'hui et remercier madame la députée pour leur dire à chacune et à chacun qu'il ne sont plus seuls et qu'ils ne le seront plus jamais

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alors effectivement maintenant je vais passer à ce que j'ai à dire qui est le fait que également cette dernière décennie les femmes et les enfants ont obtenu plus de droit la violence physique et moins tolérée mais l'on

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constate que les hommes violents développer des stratégies plus subtile pourtant tout aussi dévastatrice dans la famille certains n'utilisent pas pas du tout la violence physique gardant le contrôle

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sans recourir à de telles démonstrations évidente il utilise en famille un répertoire de comportements stratégiques dit de contrôle coercitif dont les effets prive les victimes femmes et

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enfants d'autonomie et de liberté ce sont des droits fondamentaux au niveau de l'organisation des nations unies ce choix comportementale concerne et karen sadlier a été la première en

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france à le préciser cela concerne autant la sphère familiale la sphère conjugale que l'acer parental il est visible pour les enfants dans l'oscillation entre 3 pôles une paternité dangereuses ou effrayantes

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pour les enfants une paternité admirable qui détourne la norme sociale du bon père pour apparaître comme monsieur voir comme victime et une paternité

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omniprésente sur les lieux de l'enfant l'école les lieux de soins le temps avec la mère ses enfants grandissent dans un monde balisé de contraintes qui est nocive au développement vous avez entendu tout à l'heure les médecins parlaient les

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recherches les plus récentes tensions sociales montre aussi comment l'utilisation des enfants par ses terres où figure paternelle violente constitue en elle-même une violence à la fois sur la mère et les enfants

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comment ils utilisent la séparation stratégique mère enfant pour prolonger le contrôle coercitives pause séparation et comment ils attaquent la capacité des professionnels à protéger l'enfant comme

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l'indiquent le magistrat edouard durant qu'on entendra tout à l'heure obtenant souvent de certains juges aux affaires familiales de certains juges des enfants de certains cadres en protection de

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l'enfance le respect de leurs propres droits parentaux en outre passons le droit des enfants et des mères à la protection et compromettant leur sécurité alors on sait aujourd'hui que ces

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expériences vous avez entendu toutes les victimes toutes les victimes qui se sont exprimées aujourd'hui ils ont dit on sait aujourd'hui que ces expériences deep néfastes subi pendant l'enfance impacte gravement vous l'avez entendu la

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santé bio psycho social ce qui veut dire tous les domaines de vie des enfants pour des dizaines d'années alors le rétablissement des enfants et l'on vous l'avez entendu il passe

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d'abord et avant tout le dr alvarez l'a bien précisé passe d'abord par leur protection vivre avec le parent protecteur dans un lieu de sécurité séparé de l'agresseur

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des soins adaptés qui donne sens à leur vécu l'attribution de responsabilité des impacts de la coercition et de la violence à l'auteur et nos parents victimes alors les recherches montrent heureusement aussi

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comment les enfants et les mères ayant vécu ces violences peuvent avoir un rôle clé dans leur rétablissement aux mutuelles les recherches des maquettes sont en grande bretagne notamment alors ces avancées scientifiques importantes ont généré endroit un intérêt

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international extrêmement important à mieux protéger les enfants et à restreindre l'autorité parentale les droits de visite des auteurs de violences conjugales et je vous renvoie à des études au niveau de l'onu au niveau de l'europe publié ces deux

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dernières années et la question c'est qu'en effet si le droit des parents à maintenir des liens avec l'enfant est reconnu comme un droit humain qui relève de la vie privée m tommasini pourrait le préciser mieux alors la convention

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relative aux droits de l'enfant qui a 20 ans prévoit l âme le droit de l'enfant à maintenir sa relation avec ses deux parents mais aussi le droit d'être projet protéger d'autres contre toute violence dans la famille et celle

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équilibre de ses trois concurrents qui doit être rétabli dans l'optique de servir le meilleur intérêt de l'enfant l'intérêt supérieur de l'enfant or la violence conjugale dont nous sommes tous

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d'accord dans cette salle qu'elle se poursuit post séparation par tous les moyens à disposition de l'auteur par tous les moyens à disposition de l'auteur y compris l'exercice des droits

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parentaux alors la violence conjugale est posté par action impacte gravement la santé la sécurité c'est à dire qu'elles vont contre l'intérêt vital

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de l'enfant avec et donc la non restriction des droits du parent violent peut avoir des conséquences tragiques et irréversible à la fois pour le parent victime mais surtout pour les enfants et ces risques sont tellement graves qu'elles ont amené

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les nations unies a alerté face aux tendances dans plusieurs juridictions du monde à faire abstraction de la violence conjugale dans la détermination de la résidence et des droits des enfants et des droits de parents et d'appeler à en tenir compte spécifiquement pour

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garantir une protection efficace aux enfants alors la convention d'istanbul qui ratifiée par la france depuis sept ans déjà est le seul instrument juridiquement contraignant qui contient une disposition explicite en ce sens

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elle impose l impose aux états signataires de prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir dans la détermination des droits de garde et de visite de l'enfant des violences couverte par la convention la prise en compte de ces violences elle exige des

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états qu'il veille à ce que les droits de la victime et des enfants ne soit pas compromis par l'exercice de tout droit de visite aux deux gardes et dans les états membres de l'union européenne alors les dispositions générales du

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droit de la famille permettent aux tribunaux de limiter les droits du parent violent mais ces tribunaux ondées large pouvoir discrétionnaire que c'est à l'appréciation du juge et je pense que c'est dans ce sens que le jet d'ordures

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en par la législation impérative alors s'il ya violence conjugale en union européenne seule l'espagne interdit aux tribunaux d'autoriser l'exercice des droits parentaux et toute résidence

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partage et l'autre pays phare quand même et là il faut le préciser parce que la législation est intéressante celle écosse qui a mis au coeur de sa législation la notion de contrôle coercitif et qui propose un statut de co victimes à l'enfant parce qu'il est

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désormais scientifiquement reconnu que ses enfants et non seulement les maires sont piégés dans les régimes de violence ces contrôles mis en place par les agresseurs alors qu'est ce café café l'ecosse et l'a aggravée l'infraction si la plainte ou les réquisitions mentionne

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qu'elle a impliqué un enfant si le comportement de l'auteur vise un enfant ou si l'agresseur utilise un enfant pour diriger son comportement contre la victime si un enfant voit entend ou est

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simplement présent pendant les violences si une personne raisonnable considère que la conduite violente de l'auteur est susceptible susceptible d'affecter négativement un enfant résidant

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habituellement soit avec l'auteur soit la victime avec la victime soit avec les deux et peut-être le plus intéressant et j'en termine pour prouver l'aggravation dans la loi écossaise il n'est pas

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nécessaire de montrer ni que l'enfant a eu connaissance du comportement en question ni qu'il en a une compréhension de la nature du comportement et ni même qu'il en a été affecté ce qui préserve

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de leurs traumatismes quand l'enfant doit décrire son état et puis une seule preuve suffit en écosse pour démontrer cette aggravation la france est malheureusement encore citer comme impliquons par défaut la règle de l'autorité parentale conjointe et le

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droit de visite du parent violent pourtant la loi du 11 juillet 2019 prévoit que l'autorité s'exerce l'autorité parentale s'exerce sans violence physique ou psychologique

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une lecture psychosocial de cette loi rend ces violences incompatible avec l'exercice de l'autorité parentale merci beaucoup madame 26 là pour cet état des lieux hors de nos frontières

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vous avez fait référence au juge edouard durant le juge pour pour enfants qui justement reconnu un pour son engagement sur tout ce qui touche aux violences faites aux enfants on va tout de suite

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le regarder mesdames et messieurs bonjour je suis heureux de pouvoir participer à ce colloque à l'assemblée nationale par le moyen de la vidéoconférence même si bien sûr

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j'aurais voulu être avec vous aujourd'hui et je remercie chaleureusement madame tamarelle de son invitation d'avoir organisé cette journée mais surtout de son engagement

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très ancien et constant en faveur des enfants victimes de violence conjugale et de leur mère vous le savez je suis juste des enfants et depuis que je rencontre les familles

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dans les audiences je sais combien les violences conjugales sont un problème à la fois extrêmement fréquent est extrêmement grave

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les violences conjugales sont pour l'enfant l'une des plus graves maltraitances qu'ils puissent être imaginé de l'ordre de l'exposition de l'enfant à une scène de guerre ou de terrorisme c'est donc qu'il est

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absolument essentiel de mieux protéger les enfants victimes des violences conjugales nous avons protéger les enfants progressivement nous avons construit un système de protection de l'enfance qui

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nous permet notamment dans un modèle familial où il y a deux parents dangereux de mettre l'enfant à l'écart dans une maison où il pourra à nouveau vivre et grandir en sécurité mais les

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violences conjugales nous pose un problème différent c'est un modèle où il y a un parent dangereux et un parent protecteur la clé de la protection pour

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les enfants et donc la protection de leur mère le plus souvent elle qui est victime de ces violences conjugales le problème est d'abord que notre société a encore du

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mal à comprendre que ce qui se passe dans la sphère de la conjugalité et ce qui se passe dans la sphère la parentalité ne peuvent jamais jamais

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jamais être dissociés à chaque fois que l'on pense protéger l'enfant en s'occupant uniquement de la sphère de la parentalité de l'éducation de la réponse aux besoins et que l'on oublie la

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violence dans la conjugalité on met en danger et l'enfant et sa mère or 80% des femmes victimes de violences conjugales sont des mères la protection des femmes victimes de violence conjugale et la

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protection des enfants sont donc indissociables et c'est l'un des mérites du grenelle des violences conjugales d'avoir permis de mieux prendre en compte cette réalité et je sais gré à

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madame tamarelle d'insister à nouveau sur ce point qu'il s'agisse du statut de l'enfant victime des violences conjugales qu'il s'agisse des mesures de protection

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un dernier mot qui me paraît le plus important l'exercice de l'autorité parentale et le mode de vie de l'enfant avec un parent protecteur d'un parent agresseurs les

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violences conjugales sont une transgression gravissime de l'autorité parentale or on ne transgresse pas la loi impunément il est essentiel que l'exercice de l'autorité parentale soit

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très vite attribuée exclusivement à la mer victimes de violence conjugale pour la protéger elle et vous protéger les enfants de la même manière il n'est plus

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concevable que les rencontres entre le père violent conjugale et l'enfant si elles sont maintenues soit organisée sans protection de l'enfant on ne peut

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jamais laisser un violent conjugal sans contrôle social pas mesdames et messieurs je ne veux pas être plus long veuillez m'excuser de ne pas être parmi vous vraiment aujourd'hui

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je vous souhaite une bonne journée bon courage dans votre engagement en faveur de la protection des enfants à bientôt [Applaudissements]

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on va rebondir tout de suite sur ses propos très fort du juge edouard durant avec vous m nathalie tommasini justement vous en préparant votre intervention

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vous me disiez à quel point aujourd'hui l'enfant est vraiment crucial dans le rapport entre le père et la mère et c'est justement cette parole entre les deux parents qui qu'il faut entendre absolument

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alors tout d'abord bonjour à tous et bon jour à tout et ma fille madame tamarelle madame la députée tamarelle avait raguet d'avoir organisé aujourd'hui ce colloque

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cette matinée avec je dois dire des intervenants de qualité dont les professionnels que les victimes je dirais que votre proposition de loi elle n'est pas importante elle est

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cruciale et elle va évidemment dont le bon sens je dirais même dans le sens de la justice et de l'intérêt de l'enfant même

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si des jalons vous l'avez rappelé ont déjà été posées avec la loi d'aurélien pradié en décembre 2019 et puis il y avait eu cette loi aussi en août 2010 8

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sur la circonstance aggravante qui était précisément le fait que des enfants étaient témoins des violences conjugales alors vous savez ça fait dix ans plus de

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dix ans maintenant que je travaille à la lutte contre les violences conjugales et je me suis tout de suite aperçu de la place

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crucial et de l'enjeu crucial de l'enfant victime et c'est pour cela d'ailleurs qu'on ne doit plus parler de violences conjugales mais de violences intra familiales

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l'enfant c'est avant tout malheureusement un instrument dans l'histoire de couples violente un instrument

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d'abord c'est un déclic qui fait souvent partir les femmes les mères qui sont victimes de violences conjugales elles veulent protéger leurs enfants parce qu'elles ne pensent plus à elle ces

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femmes elle pense d'abord à leurs enfants donc ça c'est une bonne chose ça va être un déclic la protection de l'enfant malheureusement l'enfant c'est aussi le moyen pour l'auteur des violences de

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continuer à perpétrer des violences sur la mer donc l'enfant contribuer à ce lien mortifère à sa survivance après la séparation entre l'auteur des violences

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et la victime est parfois inconsciemment aux 6,7 au fond peut servir de bouclier au maire victimes dont plusieurs de mes dossiers j'ai des mamans qui dorment

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avec leur enfant qui restent à proximité de leurs enfants parce que elle pense que l'homme va moins tentés de les frapper ce qui est un leurre puisque il

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les frappe quand même mais tout de même il sert aussi de manière inconsciente de boucliers donc vous voyez bien que l'enfant est au coeur de l'horreur

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on a parlé tout à l'heure de stress post traumatique de ses enfants comme en temps de guerre et c'est réel je voudrais insister sur le fait que

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malgré elle encore une fois les maires victimes de violences conjugales en protégeant leurs enfants il a été dit les expose aussi aux violences

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institutionnelles et judiciaire alors je voudrais revenir là dessus parce que c'est fondamental et moi je participe aussi à cette institution

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judiciaire en qualité d'avocat et je vois ce qui se passe et j'ai pas j'ai pas tous les moyens à ma disposition pourquoi parce qu'on travaille d'abord

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sur un droit de la famille en france qui est basé sur un sacro-saint principe et le juge durant le rappeler qui est celui de l'autorité parentale conjointe ça

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veut dire que dans le meilleur des cas dont des familles on va dire qu'ils fonctionnent normalement qui ne disent fonctionne pas avec des violences précisément intrafamiliales les parents

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le père la mère ont les mêmes droits et c'est tout à fait normal mais comment fait-on avec un droit de la famille pareil avec des magistrats qui

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apprennent évidemment le code civil avec les articles relatifs à cette autorité parentale comme on fait tout lorsqu'il y à de la violence parce que finalement une mère elle est confrontée à une

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double injonction qui est totalement paradoxale d'une part protéger son enfant et d'autre part respecter ce principe d'autorité parentale

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donc vous voyez bien qui a un problème crucial mais qui est de base c'est à dire qu'on travaille avec des lois avec des textes qui ne nous permettent pas de faire comprendre aux magistrats que là

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on est dans un cas particulier c'est très compliqué pour eux de le comprendre parce que si la mer finalement dans des cas aussi où les enfants sont maltraités parce que évidemment comme on parle de

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violences intrafamiliales on parle d des mères victime mais les enfants aussi dans ce type de famille ils peuvent être frappés et lorsque les mares finalement dénonce ces violences

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si elle les dénonce on estime qu'elles sont aliénante et si elle ne les dénoncent pas elles sont complices donc vous voyez bien que le positionnement d'une mère victime de violences

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conjugales il est épouvantable épouvantable aujourd'hui grâce notamment à la parole du juge durant on arrive à plaider

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devant les magistrats qu'un compagnon violent est aussi un mauvais référent parental lorsque j'ai commencé à plaider devant les juges aux affaires familiales

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j'avais souvent des magistrats qui me disait beau écouter m est ce que l'enfant a reçu des coups j écoutais madame le président excusez moi il a été témoin des violences donc

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il a été impacté il est lui même victime écoutez m s'il vous plaît pas c'est venons en au fait de la même manière et encore récemment

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quand un juge à se prononcer précisément sur les modalités dorit d'autorité parentale c'est à dire la fixation de la résidence chez la mère ou chez le père et le droit de visite et d'hébergement

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chez l'autre parent il faut bien expliquer aux magistrats le contexte de violences intrafamiliales pour qu'ils prennent une décision éclairée

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la magistrate m'indique écouter bons mètres le volet des violences on n'en parle pas vous savez que là on est en première phase de divorce donc les griefs entre les parents vous n'en parlez pas

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vous voyez toute la problématique même s'il ya quand même un article de loi que j'évoque mais qui n'est pas entendue qui précise bien que quand il y à des pressions et des violences

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entre les parents la résidence alternée est proscrite je voulais le dire mais c'est très compliqué parce que moi je travaille avec un code et le magistrat aussi et

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qu'on les articles ne vont pas dans le sens de l'intérêt de l'enfant comment on fait par ailleurs je voudrais revenir sur les deux témoignages que nous avons entendu les deux témoignages donc de laura rap

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et d'alizés bernard il se trouve que j'ai eu l'honneur d'être leur avocate j'ai été très émue par

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ces deux témoignages et je dois dire que je suis très fier de leur parcours et de la parole qu'elle vous ont livré aujourd'hui parce que au-delà d'être des victimes

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ce sont pour moi des héroïnes à toutes les victimes qui sont dans cette salle je voudrais leur dire que malgré ce qu'elle pense elles sont extrêmement fortes elles ont une force

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en elle que le sale et elle pourrait soulever des montagnes justement pour protéger leurs enfants et c'est très important ce que je vais vous dire parce que et là je m'adresse particulièrement aux victimes c'est très

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important de ne rien lâcher parce qu'il va y avoir des moments où effectivement dans ce parcours de combattante ce parcours judiciaire difficile où vous avez l'impression

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qu'on ne vous entend pas vous allez vouloir arrêter ces procédures parce que vous êtes épuisé épuisée physiquement psychologiquement financièrement mais non il ne faut pas le faire vous voyez

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là deux mamans qui ont été victimes elles-mêmes et mer dont sont victimes qui sont venus témoigner certes rien ne s'arrête jamais vraiment

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mais elles ont réussi toutes les deux à faire condamner l'auteur de ces violences le père de leur enfant et ça c'est extrêmement important parce qu'il faut les arrêter

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et il faut les sanctionner et si vous les maires vous ne le fait pas qui le fera donc je voudrais vous dire que au bout

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du compte on y arrive je voudrais quand même revenir particulièrement sur lafare de laura rap qui est à la fois je dirais exemplaires dont le cadre de la décision

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qui a été rendue de retrait de l'autorité parentale de ce père qui a été condamné je le rappelle à huit années d'emprisonnement pour tentative

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d'homicide sur l'aura rap donc la mère de sa petite fille mais exemplaire aussi en ce que ce retrait n'est pas

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premièrement non il est il et il n'est que provisoire il faut le savoir donc ça c'est important de le souligner et il n'est pas automatique c'est à dire qu'aujourd'hui

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dans le cadre d'infractions criminelles c'est à dire une tentative d'homicide ou un homicide le magistrat a un pouvoir d'appréciation et moi je souhaiterais que ce retrait

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soit automatique automatique c'est à dire que là il a fallu faire appel d'une décision de cour d'assises qui avait refusé ce retrait il a fallu donc faire appel pour

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qu'à nouveau un magistrat se prononce alors même que alice la petite-fille de laura avaient été reconnues victimes comment comprendre

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qu'on reconnaisse le statut de victime d'une enfant qu'on laine d'élise à ce titre et que derrière on ne retire pas l'autorité parentale de ce parent c'est incompréhensible

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je voudrais vous dire aussi que dont l'arrêt de cour d'assises la motivation pour ne pas retirer l'autorité parentale de ce père a été la suivante

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ce père a tout de même montré des capacités paternel parce que d'une part il n'a pas vraiment eu l'intention de tuer de tuer sa mère dont la chambre de

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l'enfant en fait bon c'est arrivé dans la chambre de l'enfant mais il n'a pas fait exprès ça a été un des motifs de rejet de la demande de déchéance de

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l'autorité parentale et la deuxième incroyable si ce dernier avait enfreint son contrôle judiciaire et le magistrat le président de la cour

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d'assises a estimé qu'il avait effectivement enfreint son contrôle judiciaire mais sa fille lui manquait tellement donc vous voyez on est encore très très

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loin de la compréhension par les magistrats de ce qui se passe pour les enfants et de ce que un père violent et forcément

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forcément un mauvais référent parentale et que nécessairement l'autorité parentale doit lui être enlevée et de manière automatique parce que j'ai peur moi de

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l'appréciation justement des magistrats voilà je souhaiterais en terminer ainsi et j'espère que cette jurisprudence donc l'afad laura rap sera le point de départ

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d'une prise de conscience et que cette jurisprudence va se généraliser merci de m'avoir merci m merci beaucoup

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et merci andré la andrea 28 là on va tout de suite passé à quelques questions avant de avant de répondre merci beaucoup madame

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bonjour donc moi je suis à rien de blancheur je suis psychologue de l'éducation nationale et je suis dans une association qui s'appelle la psi n donc l'association de psychologie et des

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psychologues de l'éducation nationale et à ce titre je participe à un collectif qui s'appelle construire ensemble la politique de l'enfance je ne sais pas si vous en avez entendu parler et donc il

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ya un ouvrage qui a été publiée que j'ai pu transmettre à madame la députée et dans cet ouvrage des différentes contributions de différentes associations dont par exemple

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enfance et partage pardon et danse dans le cadre de cette de ce regroupement d'associations on essaye de d'abord d'avoir des exigences et de promouvoir les droits des enfants et entre autres

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une des exigences étaient que enfin est que l'on puisse établir un ministère de l'enfance des droits des enfants et voilà je voulais me questionner là

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dessus mais ce canton en temps est ce que ce serait possible donc est ce que ce serait possible m j'ai pas très bien compris votre question en fait alors massés quand on entend la difficulté d'avoir de

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pouvoir réunir les différents regards les différents points de vue des différentes prises en charge médicale sociale culturelle juridique légal comment est ce que on pourrait le faire en dehors

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d'eux du fait de mettre en oeuvre un ministère en charge des enfants et du droit des enfants un ministère je crois qu'il existe déjà en revanche pour moi

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une mesure qui serait essentiel et ça a été évoqué précédemment ce serait la création de tribunaux spécialisés au sein des cales précisément on regroupe

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près toutes les affaires de violences intrafamiliales qui aujourd'hui sont ventilés entre juge des enfants jaf et

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procédures correctionnelles ou juge d'instruction pour les crimes une autre question ça existe d'ailleurs en espagne comme on fait avec

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disons voire 12 ans de décalage en copier coller de ce qui existe déjà en espagne je pense que ça peut être une bonne idée bonjour alors moi je suis pas du tout concerné par ce problème personnellement mais je rencontre des gens qui sont

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concernés j'ai une question à poser comment faire en sorte qu un paon toxiques ne puisse entrer en relation avec son enfant dans une société où l'on considère que la famille biparentales est un modèle d est ce qu'on doit

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légiférer pour faire évoluer la loi et combien de temps ça prendra et puis est ce que l'enfant ait réellement au centre de cette prise en charge alors je ne sais pas si je reprends la

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parole vous voulez peut-être répondre andrea 28la est-ce que vous avez juste un petit mot qui vous rebondir et 1 m je peux vous répondre en tant que psychologue social avec une réponse très distanciée c'est que quand on a des

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enjeux institutionnels qui se sont concurrents les gens en général font très attention aux intérêts institutionnels et dans ce sens là la question de l'enfant centrale dans tout ça pour moi en tant que psychologue

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social et chercheuse je m'interroge vraiment beaucoup m non simplement je reviendrais sur mes développements précédents c'est à dire que vous posez une question qui

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effectivement est un sujet c'est à dire l'autorité parentale conjointe mais encore une fois si nous orientions var des tribunaux et spécialisés le problème

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ne se poserait plus pas de finalement le fond de mon ne serait plus le droit de la famille classique cependant j'avais il ya déjà fort longtemps de cela évoquer cette

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spécialisation et on m'avait répondu voyez c'est toujours le chat qui se mord la queue on m'avait répondu en ont ça serait quand même marginalisée à outrance ces femmes victimes de

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violences conjugales faut qu'elles soient traités comme les autres noms alors je ne les oublie pas ses vrais que il faut parler de victimes au

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sens large victimes de violences intrafamiliales c'est le bon vocable mais tout de même tout de même il faut quand même rappeler les chiffres et les hommes victimes de

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violences conjugales je sais bien que c'est le tabou des tabous c'est à dire que les chiffres que l'on a c'est ce que l'on connaît et c'est vrai que pour un homme c'est déjà très compliquée pour une femme de pousser la porte d'un commissariat pour évoquer ce dont elle

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est victime imaginez pour un homme de faire la même chose alors certes je prends en compte tout ça mais aujourd'hui quand même le chiffre des âmes victimes de violence conjugale est

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très à la marge et je prendrai pour exemple c'est un petit étalons mais ne serait-ce que les dossiers traités à mon câble il représente représente moins de 10% j'en ai des amis victimes de

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violences conjugales mais représentent moins de 10% de la totalité de mes dossiers allez-y perdons alors allez-y j'ai une question qui la suite de la

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vôtre madame pour mettre tommasini pour avoir travaillé sur la violence terroriste ce qui m'a amené à la question du contrôle coercitifs dans le cadre familial parce que le mécanisme à nous mêmes

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j'ai eu connaissance de d'institutions judiciaires de parc national marin en france antiterroriste ou financier qu'est-ce qu'est ce quelle est la différence entre ces institutions

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là et ce qu'ils pourraient être mises en place autour de la famille et de l'enfant alors ces deux choses différentes c'est à dire qu'on peut on peut éventuellement penser à la création d'un ministère

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spécifique là aussi pour pour les violences intrafamiliales mai il ya le ministère là vous parlez d'un ministère

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spécialisé l'institution oui spécialisé en ce qui concerne les affaires terroristes alors elles existent au niveau pour le terrorisme et

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pour parquet national financier est également oui ben n'est fait et je m'interroge sur qu'est-ce qui s'oppose à la création d'un pôle autour des violences alors déjà c'est pas certainement pas à moi de poser cette

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question malheureusement moi je pousserai à voyez vous donc je pense que ça c'est plus une question à poser à nos députés à nos sénateurs et à

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nous gouvernants il y a un vrai sujet qui est justement de prendre en considération le contexte très particulier de ces femmes et de ces

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enfants qui vivent justement des faits de guerre au quotidien et qui ne peuvent être traités selon des modalités classiques du droit de la famille alors évidemment je suis avocate donc je vous

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parle de l'institution judiciaire mais maintenant pour ce qui est de la création de ces tribunaux spécialisés voire d'un code spécifique violences

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intrafamiliales ce que je prenais il ya déjà aussi plusieurs années il faut s'adresser à nos instances gouvernementales d'accord madame la députée verts

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répondre à cette à cette question est ce que vous pouvez apporter de micro s'il vous plaît ils arrivent ils arrivent à voile a eu oui c'est bon voilà c'est juste pour faire écho à vos propos puisque vous

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interpeller les députés juste titre parce qu'effectivement ce ne sont pas les avocats des forces qui décide comment on organise les tribunaux donc je pense que c'est une très bonne question de par la fréquence de voilà de

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c2c dévié de ses crimes de par leur spécificité on l'a bien vu nos magistrats ne sont pas enfin il ya peu de temps dans leur formation initiale ne sont pas vraiment formés à la problématique des violences

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conjugales et les conséquences sur les enfants voilà donc je pense que deux de ces deux constats effectivement c'est une bonne question et quand eric dupond-moretti me recevra je la poserai

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jeu m'avait physiquement je ne pense pas vous payer un écho très favorable mme haddad et je vous remercie vraiment beaucoup m tommasini et merci beaucoup

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andrea 26 la merci beaucoup de les applaudir on va passer donc à à la conclusion je peux laisser madame la députée marie tamarelle verhaeghe

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clôturé cette matinée merci à tous voilà alors le mot de conclusion il est difficile qu'est-ce que qu'est-ce que je pourrais ajouter à ce qui est déjà été dit aux

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témoignages qui ont été portés et tout à chacun que nous sommes ici a bien senti la charge affective qui a dans ses histoires brisé d'enfants et de

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parents et pourtant ces partages il recouvre de vrais combats tant de combats qui sont partagés avec ceux qui sont au sein des violences

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mais aussi avec ceux qui autour ont entendu et se mobilisent et on l'a bien vu aujourd'hui avec toutes ces interventions de là d'un vrai engagement de nos intervenants aujourd'hui tous ses

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combats partagé pour pour ses enfants pour ses parents victimes et puis pour ces femmes courage que je sais être présentes ici et que je salue un espoir que ces présences vaillante ne

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soit pas vaine que la gravité de la situation de ces enfants soient reconnus ce colloque n'est pas une fin c'est un

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début un début pour que ses enfants soient pris en compte que leurs blessures soient aptes et qu'ils soient protégés et qu'ils sortent de la spirale

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de la violence nombre d'acteurs et contribuent aujourd'hui en étant présents ici vous y contribuez c'est aussi l'objet de la proposition de loi qui sera déposé demain est porté par

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des députés très engagé dénommé spécifiquement florence provendis est capable pu rester ici mais qui est voilà députés comme moi qui aie qui oeuvrent beaucoup pour la pour la protection des

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enfants mais aussi nicole du bre chira stéphane vosges et à bénédicte pétel des députés qui ont été constamment présent donc tous les travaux voilà qui ont dit qu'ils ont permis l'élaboration de cette

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proposition de loi je sais aussi que brahim hammouche était là j'ai vu quelques singes et j'en oublie peut-être certains je sais qu'ils me pardonneront mais qui sont voilà avec nous deux dans

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cette reconnaissance nécessaire le défi maintenant est patente déposé la loi c'est qu'elle devienne une pris une propre la proposition de loi pardon de déposer un problème c'est qu'elle

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devienne une priorité à l'agenda législatif et c'est là où nous avons nous députés besoin de vous aussi je vous appelle à soutenir et à

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partager l'appel qui va apparaître là normalement un appel à soutien au soutien de cette proposition de loi il faut qu'elle prenne vraiment cher voilà donc partagé

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montré que la population elle est conscient qu'il s'agit d'un vrai défi à relever qu'il faut que la connaissance de la situation de ces enfants bougent

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qu'ils soient réellement protégés reconnue comme victime pour être bien soigné qui ne soit plus sous l'emprise de la violence et que ses décisions qui

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paraissent parfois contraignantes pour les magistrats moi ce que j'entends quand j'ai échangé avec eux c'est qu'ils me disent on a toutes les latitudes pour faire faites nous confiance

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mais le résultat il est pas là donc il faut aussi que la loi servent le résultat est allé plus loin pour ses enfants soient réellement protégés c'est ce que je vous appelle à soutenir via

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cet appel et puis à cette fin aussi nous ouvrons un livre blanc avec un appel à témoignages je sais qu'ici nombre d'entre vous besoin de pouvoir exprimer au fond ce qu'on vit être entendu dans

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les dents la violence qu'on a subies et que nos enfants ont subi et ce livre blanc recueille vos paroles parce que vos paroles vont peser en tout cas elles vont nous permettre elles m'ont me

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permette d'aller voir les ministres concernés et de déposer aussi auprès du président de la république vos témoignages vos paroles comme quoi il s'agit là d'un vrai problème de santé publique

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très j'allais dire manifeste et qu'il faut aujourd'hui nous soyons tous d'accord pour le prendre à bras le corps et lui donner la réponse qu'il mérite en tout

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cas encore merci à vous tous pour votre concours aujourd'hui pour ce que vous ferez demain pour tous ces enfants que nous avons évoqués tout au long de cette matinée et puis juste pour finir les actes je

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voulais vous dire que déjà voilà il ya des petites choses qu'avant ce que les actes de ce colloque de ce matin permettront si les intervenants peuvent encore où le souhaitent d'ouvrir une

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rencontre avec elisabeth moreno merci à tous et bonne continuation [Applaudissements]