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[Musique] petit àtit et ravi de vous accueillir monsieur Bertier pour la deuxième fois sur être prof vous n avez fait l'honneur
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de venir un premier live je pense qu'il y a un an et demi et c'est voilà et c'est Peggy qui vous avait accueilli dans les de l'association là nous sommes chacun chez nous et c'est moi qui vous
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accueille aujourd'hui et j'en suis ravi euh je vais commencer peut-être par essayer de vous présenter et vous compléterez si si j'ai manqué des des informations ou en tout cas il vous semble qu'il y a des informations à
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partager supplémentaires vous êtes spécialiste des sciences cognitives de l'apprentissage vous êtes proviseur honoraire et ça il faudra que vous m'expliquiez parce que je ne sais pas ce que c'est et vous êtes ancien ingénieur de formation à institut des hautes
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études de l'éducation et de la formation et vous êtes actuellement animateur de l'équipe apprendre et former avec les sciences cognitive alors qu'est-ce qu'est un proviseur honoraire ah c'est tout simplement quelqu'un qui a exercé
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la fonction et qui et qui fait droit qui fait valoir droit à la pension à la retraite N- pas donc tout c'est tout simple et donc effectivement je suis un ancien enseignant donc je connais bien
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le terrain ensuite j'ai dirigé quatre établissement hein principal et proviseur ensuite pendant 4 ans j'étais le responsable de la formation de l'ensemble des chefs d'établissement en France à l'école supérieure des cadres comme vous le disiez tout à l'heure euh
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qu'on appelle l'age def et qui est à Poitier dans une magnifique école de la fonction publique mais je tenais quand même n aller à vous remercier pour l'invitation j'y suis très sensible et ça me fait très plaisir et je dis bonjour à tous les participants très
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bien et aujourd'hui on va parler des conogiclasses la la dernière fois vous aviez parlé on avait parlé cognition mais de façon assez généraliste al et surtout en lien avec le livre que vous aviez écrit à ce sujet-là un des livres
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que vous aviez écrit à ce sujet-là et là il m'a semblé intéressant de faire un vrai focus sur les conogic class parce que c'est une vraie possibilité d'inscrire euh les les d'inscrire la
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recherche sur les sciences cognitives dans la pédagogie au quotidien et du coup on va on va aborder cette question des conic class on va voir ensemble sur quoi repose cette dynamique et surtout
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ce qui se joue pour les élèves pour les enseignants et l'établissement dans lesquels sont mis en œuvre ces outils on va pas forcément parler mémoire fonction exécutive compréhension implication et
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bien sûr attention et on va voir comment intégrer à notre pratique enseignante une réflexion sur ces différents thèmes et ben c'est parti est-ce que vous avez quelque chose à ajouter dans cette
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introduction peut-être dire que euh l'association que que vous avez évoqué elle a déjà 10 ans d'âge donc on est on a une matur une maturité certaine
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je ne suis donc pas seul je suis entouré d'environ 40 collaborateurs très proches et nous formons un puzzle de de compétences d'expertise donc ce sont en fait des enseignants qui expérimentent
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des pédagogies ce sont des format des enseignants formateurs il y a pas mal de chercheurs je vous expliquerai pourquoi après et puis il y a des personnels d'encadrement inspecteur et cetera et de et des personnes spécialisées en
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formation et hors éduc parce que nous considérons que les principes de la formation de l'apprentissage sont les mêmes à la base pour tous les individus même si on a tous des cerveaux différents donc je tenais à dire que je représente toute une équipe qui
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travaille comme des fous et qui essayent de faire avancer les choses depuis maintenant 10 ans voilà et deuxième chose euh notre originalité tient dans le fait qu'on s'appuie à la fois sur des
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laboratoires d'experts en sciences cognitives dont les plus connus sont le lapsidé c'est-à-dire le le département des sciences cognitives de la Sorbonne à Paris euh le le le laboratoire incerme
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de Lyon avec Jean-Philippe Lachot qui est connu pour ses travaux sur l'attention la concentration et puis euh un petit peu avec l'école Normal Sup et et je dois dire je travaille d'assez près avec Stanislas Dean qui est très
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intéressé à faire la relation entre l'exploration j'allais dire neurobiologique du cerveau mais surtout l'apprentissage comment les élèves et cetera voilà donc nous on est on est dans l'interface entre le monde de la
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recherche le monde institutionnel auprès de qui on a on a la plus grande consididération et et ça c'est vraiment très très précieux et puis évidemment le terrain puisque notre action principale
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c'est quand même comme vous le disiez les Conie classe les profs les élèves les établissements voilà qui sont un monde que nous connaissions bien et avec qui on on on développe toutes ces pédagogies un peu nouvelles et du coup
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ben vous vous faites la transition toute parfaite pour aborder cette première question comment c'est comment est né ce projet coniclass pour queon essaie de se remettre un peu en contexte oui euh
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alors c'est assez intéressant parce que euh lorsque j'étais au aux manettes à l'école des cadres de de l'éducation j'ai eu l'occasion de faire intervenir un des premiers experts en psychologie
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cognitive qui s'appelle Alain liuri qui qui était le vice-président de Ren 2 c'était un prof de de psycho et qui qui a été peut-être le premier en France à s'occuper sur une grande échelle des
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problématiques de l'apprentissage chez les collégiens et les enseignants les lycéens et un petit peu dans le primaire et je j'ai été fasciné par ces travaux je l'ai rencontré pendant un an il m'a
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appris les la psychologie cognitive de l'enseignement et vous savez c'est un monde dans lequel on y met le petit doigt et après on ne peut plus en ressortir le le membre entier et et donc
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j'ai travaillé avec lui comme ça et si vous voulez j'ai beaucoup travaillé sur le développement des compétences de l'adulte qu'est-ce qu'une compétence comment ça s'élabore comment ça se construit dans la tête et de proche en
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proche on en est arrivé à mais dans le cerveau que ce sty et ensuite quand je suis revenu à dans l'académie de Versailles le recteur boissinau qui qui était un recteur très influent en France
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m'invite à faire une conférence sur un petit peu les éléments des de la psychologie cognitive auprès des cadre de l'académie de Versailles et la semaine qui a suivi j'ai reçu des une au moins une dizaine de demandes
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d'intervention et là on a enclochché et comme je suis quelqu'un qui ne sait pas travailler seul je me suis entouré assez rapidement d'une équipe qui n'a cessé de grossir avec avec les années et donc après on s'est dit mais en classe comment on fait et cetera et du coup
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c'est devenu une grosse machine et maintenant on a des relais dans toute la France et et même à l'étranger puce qu'on travaille sur plusieurs sites dans le sur tous les continents donc c'est c'est comme ça que que c'est né et alors
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ce qui se passe c'est que quand on commence à s s'intéresser à un sujet on approfondit on étudie et cetera et plus on étudie plus on développe quand même ses compétences et plus on développe des compétences plus on est sollicité et
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ensuite c'est une c'est c'est une roueueuse voilà qui qui s'installe voilà comment c'est né et actuellement euh combien de classes d'élèves sont engagés
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ça ça ça ça ça ça représente quoi c'est c'est compliqué à dire parce que alors on on a nous on a un fichier officiel de gens qui nous
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envoient leur projet que font-ils euh comment le font-ils avec qui le font-ils dans quel type d'établissement de filièr de niveau d'âge et cetera et cetera alors nous on a un fichier si vous
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voulez mais au-delà de ce fichier il y a énormément de profs qui euh qui qui se forment qui s'instruisent qui essayent qui expérimentent et que nous ne connaissons pas et à l'inverse on a
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probablement des des enseignants qui ont euh un petit peu les laissé tombé modifié et cetera et qui alors est venu en mars dernier le le confinement qui a été terrible parce que ça a modifié les
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pratiques des gens les collègues ont eu tellement d'autres soucis à gérer que je je je nous n'avons pas osé si vous voulez les recontacter bon ils ont déjà assez de problèmes comme ça mais avant le confinement on estimait entre 3 et
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4000 les enseignants euh qui qui étaient investis dans des classes différentes alors si on multiplie par 25 élèves en gros on tourne autour de 50 80000 élèves donc c'est en gros mais mais c'est mais
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c'est impossible à dire alors on est essayie là puisque les choses semblent se se calmer un tout petit peu on essaie de de faire un retour sur vers le maximum de de collègues mais c'est un travail
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considérable un travail d'aller-retour considérable donc on a aussi nos limites en terme de disponibilité de mes de mes amis et collègues qui travaillent avec moi mais enfin en gros on peut dire ça c'est 400 établissements tout niveau euh
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environ 3 4000 profs et je dirais entre 50 et 80000 élèves mais attention euh tout ne se fait pas de la même manière partout donc je dirais que c'est peu ou prou n'est-ce pas il y a il y a des gens
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qui essayent une chose d'autre une autre et cetera le tout dans un cadre bien bien précis et exigeant on va y revenir de sur la rigueur scientifique mais en gros en gros c'est le
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volume je voulais je voulais vous inviter en début d'émission plutôt qu'à la fin et d'essayer de nous partager avec l'expérience que vous avez quells sont les retombées pour ces élèves ses enseignants et ses établissements est-ce
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qu'on pourrait essayer de synthétiser ça pour pour commencer et entrer dans dans dans dans dans dans le dans le propos pour se dire ok voilà voilà ce que ça apporte et d'avoir ça en ligne de oui c'est une bonne idée cette entrée là
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alors comme je le disais précédemment il est difficile de quantifier les choses par contre au au niveau qualitatif je vais vous donner de trois traits qui émergent alors si vous prenez les enseignants euh les retours qu'ils nous
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font c'est euh je je me suis construit une autre représentation du métier ça c'est très clair la deuxième chose c'est que ça a changé leur goût au métier
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alors ça c'est c'est très étonnant ça veut dire que on touche les fibres de de l'activité professionnel auquel on avait peut-être pas songé et qui visiblement donne du plaisir pourquoi bah parce sans doute que ils s'y retrouvent avec leurs
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collègues sans doute parce que ils innovent des choses même si c'est pas toujours simple sans doute parce qu'ils travaillent différemment avec leurs collègues sans doute parce que que le le rapport aux élèves est différent que le climat de la classe est différent ça
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c'est aussi une chose qu'on avait peu anticipé et et donc ça ça stimule ça stimule le goût si voulez et et et ça transforme l'esprit dans lequel les
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enseignants pratiquent leur métier mais attention ne généralisons pas activement en tout cas il y a il y a un cadre je dirais d'esprit scientifique pas au sens de la discipline dure et cetera mais
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plutôt au sens de euh je je je m'assure de la crédibilité des arguments sur lesquels je construis ma pédagogie j'essaaye et peut-être que je vais me tromper j'essaye avec les élèves euh la
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science n'est pas absolue elle avance tous les jours je suis peut-être contributeur de euh d'éléments que j'observe et qui vont remonter donc donc c'est toute cette implication qui plaît
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beaucoup aux enseignants qui s'impliquent voilà alors en ce qui concerne les enseignants on pourra en parler longuement maisp à pardon on en reparlera tout à tout à l'heure ou oui mais mais ça
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dépend beaucoup de leur de leur profil de leur personnalité c'est évident voilà alors en ce qui concerne les élèves c'est très clair les élèves s'y retrouvent pour plusieurs raisons la première parce que d'abord on essaie
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systématiquement de leur apprendre comment il fonctionnent mais c'est quoi leur cerveau qui pense qui euh comment il fait pour agir comment il fait pour contrôler sa pensée comment il mémorise et pourquoi il oublie et c'est quoi la
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tension voilà qui qui se développe surtout à l'orage et cetera alors ça ça les fascine assez mais mais ce qui est important aussi c'est que à travers leur formation ça les implique dans des pédagogies nouvelles parce que même
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s'ils ont 12 ou 13 ans ils ont des ils ont déjà tout un passé derrière eux ils sont ils sont déjà ancrés dans des routines et cetera les devoirs les le Sonon comme c comme ça bon et et donc ça ça les bouscule et et ça et ça leur
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plaît assez et ce qui leur plaît c'est que on leur propose des des pédagogies qui ne sont pas nouvelles il y a pas de révolution là-dedans mais par exemple une pédagogie de participation d'implication et moins de transmission
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des choses comme ça et on essaie de travailler au mieux la différenciation alors quand on cherche tout ça on on on on on touche quand même des enfants qui sont plutôt en difficulté pourquoi au
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départ vous disiez qu'est-ce qui vous amène à faire ça et ben parce que j'ai j'ai été proviseur dans des zones très compliqué à gargelégonis ou à Argenteuil et que quand je suis quand j'ai quitté ces
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établissements je ne suis pas partie très satisfait de moi-même en me disant quand même une génération d'élèves de de garelgonis en 3e dont une partie échoue au pied de leur immeuble et alimente la
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fracture sociale c'est pas acceptable est-ce que la pédagogie n'a pas sa place et donc il y a il y a aussi tout cela n'est-ce pas qui joue sur sur les a mais là encore ça dépend de la configuration de la classe de la personnalité du prof
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si vous voulez ce qu'il faut intégrer dans cette affaire c'est que les sciences cognitives c'est pas une mal une mette magique avec des trucs qui permettront de c'est parce que on on a
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il y a une osmose forte entre quelle pédagogie je vais mettre en uvre et qui je suis comme enseignant et ce sont les enseignants qui a priori euh on le plus fort impact au niveau des
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jeunes euh on sont sont les plus curieux les plus ouverts chez qui ça marche c'est pour ça que on reçoit beaucoup de de de retours positifs parce que c'est c'est ceuxlà qui sont le
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sel du du développement de la pédagogie n'est-ce pas alors élèves ça c'est clair que l'effet est positif alors ensuite au niveau de l'établissement je vais dire un peu la
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même chose c'est ça dépend du chef d'établissement si si le chef d'établissement une corporation que je connais bien parce que je l'ai été longtemps euh s'il est très favorable s'il accueille si s'il suit le projet
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s'il met en place les conditions s'il s'y intéresse s'il connaît les enjeux les possibles les limites tout ça il est clair que que ça va non seulement ça va se faire mais ça va se développer si euh
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versus euh ça l'intéresse pas ou il est pas très chaud et cetera ça va être très compliqué pour les enseignants donc vous voyez qu' c'est c'est vraiment multi multifactoriel et puis n'oublions pas les corps d'inspection c'estàd dans le
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primaire c'est les gens qui sont quand même très proches en général ils sont proches des classes avec leurs conseillers pédagogiqu et tout et et donc là nous dans notre équipe on a des I qui font un boulot de de dingue euh je
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vais pas donner de nom mais sur ex Marseille notre notre collègue qui qui qui travaille de très près avec nous elle pilote 80 conic class on est en train de monter un ensemb un pôle dans
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le dans le autour de Poitier avec 100 con class enfin on a des choses très impressionnantes et ça ça dépend du dynamisme de Monsieur X de Madame Y et cetera on a on a un IPR sur ex Marseille
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qui développe des choses dans la filière tertière soufflant avec avec la contribution du du CNRS qui développe des plateformes de formation pour les élèves là on fait des choses
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merveilleuses et puis puis on a des graphiques où ça bloque Nathalie donc deux dynamiques une dynamique du terrain des des des enseignants qui à titre individuel s'intéressent à cette démarche et s'inscrivent dans cette démarche dans
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leur classe et qui qui qui s'agrège les uns aux autres et une dynamique de leadership je je dirais de de de de chef d'établissement ou de de directeurs directrices qui ont cette possibilité
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d'insuffler une cette dynamique dans dans leurs écoles on va passer à la question d'après qui qui qui qui nous intéresse en préparant cette émission vous m'avez souligné l'importance de la
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posture de chercheur qu'on doit avoir et que l'enseignant doit avoir et doit adopter apprendre aussi quand on se lance dans une Conie classe je veux bien l'observation l'analyse et je veux bien que vous essayez de de enfin c'est pas
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que vous essayez que vous nous présentiez de façon plus explicite parce que je pense que c'est c'est intéressant d'avoir ça en tête en préliminaire et en prérequis pour se dire ok se lancer dans une conic class c'est déjà adopté cette
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posture là h alors si vous voulez on on on est dans une époque où il se passe la chose suivante euh les les sciences cognitives enfin la psychologie cognitive n'est-ce
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pas se développe depuis des décennies euh mais jusqu'à présent les les experts étaient un peu confinés dans leur labo et il y avait une espèce de cloison
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entre le monde de la recherche et puis le le monde de l'éducation le terrain n'est-ce pas donc il il y avait ces gens-là et et et puis d'ailleurs les les enseignants on observe une montée en
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charge sur leur posture les problématique du système scolaire français comment essaye on essaie de les résoudre et cetera et il s'est produit une osmose il y a une dizaine d'années
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peut-être voilà entre des grands directeurs de recherche alors j'ai j'ai un nom en tête parce que c'est devenu un ami il s'appelle Olivier houé il dirige le lapsidé de la Sorbonne de voilà et
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euh bon moi je le considère comme un un un un pot de fer et moi je suis un humble pot de terre et un jour il m'appelle et il me dit écoutez nous on fait des recherches sur l'inhibition sur
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les enfants de 15 ans comment contrôle-t-on mieux la pensée pour mieux se gérer dans la vie pour mieux raisonner pour mieux enchaîner la logique scolaire dans toute discipline
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et cetera et est-ce que nous pourri ont entré dans un établissement est-ce qu'on pourrait mettre des des classes dans le coup et cetera et là on a commencé un travail en commun donc une espèce de de
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collaboration entre le monde dans la recherche et et et le terrain alors évidemment nous on est rentré dans ce jeulà et et depuis on multiplie les les opérations de ce type alors olivier est
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parti bon il a été académicien donc il a plus le temps de s'occuper de cela mais grégore bors qui le qui le succède qui est une grande star des sciences cognitives a dit ben on y va et et on va même faire euh un partenariat tripartite
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avec un un énorme groupe d'éditions scolaires n'est-ce pas et et on mène ensemble euh alors lui nous apporte la crédibilité de ce qu'on fait je vais vous donner un exemple on a créé un magistère sur la mémorisation pour le
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cycle 3 et 4 c'est le ministère qui nous l'a commandé nous on ma fait entièrement corriger euh vérifier ce ce magistère par Grégoire lui-même n'est-ce pas qui a accepté de le faire en échange de quoi
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on lui propose des classes avec lesquelles on mène des des des recherches action exemple actuellement on travaille sur mais pardon quel est l'impact de la formation sur la
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cognition chez les tout petits qu'est-ce que ça change pour eux dans leur rapport à l'école et cetera voyez donc il il y a un échange de plus en plus grand alors deème grand paramètre de notre société
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actuelle c'est que au-delà de ce développement des connaissances sur la cognition et et c'est cette euh cette perméabilité entre les mondes si vous voulez
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euh ce qui se ce qui se produit euh comment je dirais c'est que les les postures de de de l'enseignant sont amenées à changer c'est-à-dire puisque
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on met à disposition des enseignants des des éléments qui sont vérifiés par la science h h alors ça veut dire dire que l'enseignant va s'appuyer va s'adosser sur cette crédibilité des éléments et il
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va il va mettre en place des des pédagogies qui ne sont pas simplement le résultat de j'enseigne comme j'ai été enseigné ou j'ai des routines intuitives que et cetera mais on et nous on est
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complètement dans ce sillage là c'est-à-dire une une éviter de de faire j'allais dire un peu pas tout et n'importe quoi mais un peu à l'intuite
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voyez un peu sans se soucier si si c'est bien comme ça que la mémoire elle marche est-ce que c'est bien comme ça qu'on comprend est-ce que c'est bien comme ça qu'on développe la tenenstion et qu'est-ce que c'est qu'est-ce que c'est
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le cerveau prédictif et et en quoi ça transforme la pédagogie euh voyez qu'est-ce enfin il il y a tout un je qu'est-ce que c'est la métacognition est-ce que ça va changer le la manière de faire d'un professeur
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principal euh remplacer la la bienveillance que que l'on loue évidemment mais par une activité de de de compétences métacognitive beaucoup plus cadrée si vous voulez et la science
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elle rentre comme ça c'est-à-dire euh on nous on invite les enseignants à rentrer dans dans dans ce qu'on peut appeler un peu le le le climat scientifique qui fait que on ajuste la pédagogie en
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fonction de ce que la science nous propose alors la mémorisation c'est un exemple fabuleux puisque on a tous une conception de la mémoire qui est pas la bonne euh donc c'est quand même dommage n'est-ce pas on perd du temps perd
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l'efficacité voilà voilà enfin on pourrait dire la même chose sur la compréhension laatension tout ça tout ça bon alors il y a ça il y a l'idée de et ben j'ose me tromper j'avance par erreur
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tout ça c'est le climat scientifique et on et on fournit même une petite méthodologie d'observation qu'est-ce que ça veut dire observer les élèves et cetera parce que c'est important d'observer les élèves le le l'enseignant
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qui qui exerce sa pédagogie a besoin de savoir euh mais ça marche ça marche pas mais ça marche combien j'allais dire voilà et et qu'est-ce que je vais faire de de ces conclusions là je les garde
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pour moi je les partage et nous on joue ce rôle d'interface donc le climat scientifique c'est un peu tout cela merci pour cette réponse et j'ai j'ai j'ai une question qui est alors qui va pas tout à fait dans dans dans ce
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sens-là mais qu'il y a sur le chat et qu'on qu'on qu'on que j'ai vu remonter plusieurs fois est-ce que que cette cette approche des CONI class peut s'adresser à des des enfants qui
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présentent des handicaps et ça c'est c'est oui alors là je vais dire merci à la personne qui a posé la question parce que c'est un problème très compliqué alors je soyons très clair il y a six
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axes majeurs de l'apprentissage qui sont communs à tous les enfants de la terre c'est simple c'est tout simplement parce que l'évolution de l'espèce humaine depuis le tout début nous a conduit à
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avoir dans notre cerveau des zones des réseaux neuronaux qui sont capables euh de de percevoir de mémoriser d'intégrer de comprendre et cetera donc le premier grand thème c'est la mémorisation la
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mémoire le deuxè c'est la compréhension le 3è c'est la tension le 4e c'est l'implication active euh le 5e c'est la métacognition et le 6e ce sont les fonctions exécutives bien alors ces six
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axes là concernent tous les élèves au-delà de de de cette mais y compris ceux qui sont en difficulté y compris ceux qui ont des troubles de l'apprentissage y compris les enfants de
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de cette pas de de de ou telle filière enfin bon moi j'ai dirigé un établissement Argenteuil où il y avait beaucoup beaucoup d'élèves en difficulté il ça les concernait également mais il y
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a quand même le le le cerveau est très très complexe n'est-ce pas et il y a des troubles enfin je pense à dizaines de 10 n'est-ce pas les dyslexiques disprtiques disccalculiques disent tout ce qu'on
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veut euh il y a les troubles intentionnels de l'hyperactivité et cetera et cetera il y a il y a tout ce qu'on qualifie actuellement de haut potentiel il y a les troubles autistiques et cetera et
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cetera et alors là euh mon équipe et moi-même on s'est donné un une limite c'estd aussi dit euh nous n'apportons que des éléments qui sont un hypervidés
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par par la science de où nous on a une compétence suffisante donc tous les cas particuliers nous nous ne les gérons pas alors ça ne veut pas dire que les que
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les pourcents euh qui sont parfois pas si négligable que ça on s'en désintéresse pas du tout pas du tout d'ailleurs moi je suis très lié à des gens qui s'occupent du rapport entre les émotions et la mémoire et des choses
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comme ça mais en tout cas nous on n travaille pas donc je personnellement et au nom de mon équipe on on n'est pas apte si vous voulez à à en parler en revanche il y a des relations très
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puissantes très fortes très importante presque urgente à la demande des familles des enseignants et cetera sur sur tous ces troubles là et et nous nous considérons qu'il y a des experts qui sont beaucoup mieux placés que nous pour
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en parler je pense en particulier à quelqu'un avec qui je travaille d'assez près qui s'appelle Catherine gegen qui est spécialisée dans les sciences cognitives affectives bon elle sa immentment pu que nous elle est capable
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voilà d'avoir comme interlocuteur des enseignants euh pas nous voilà comment on se situe par rapport aux élèves en difficulté mais la les les problèmes les difficultés de de
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ces jeunes là et de leur entourage relèv bien évidemment de de ce qu'on appelle les sciences cognitives les sciences cognitives c'est l'ensemble de toutes les disciplines de la cognition de la
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pensée de de de de l'action c'est tout ce qui se passe voilà dans la tête et en terme de comportement n'est-ce pas euh pas en terme de biologie la biologie c'est les neurosciences nous on n'est
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pas dans les neurosciences par contre on est dans les neurosciences cognitives c'est-à-dire tout ce qui est dit en scienceco actuellement ça s'appuie c'est corrélé avec des des études neurobi
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ok super alors et ben on va aller hein on va explorer ces ces six ces six thématiques ces six composantes et pour chacune d'elles si vous voulez bien je vais vous proposer qu'on donne des
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points clés parce que ça pourrait faire le sujet d'un live donc on va essayer de de de de se restreindre donc quelques points clés essayer d'illustrer de ce qui se passe dans la classe qu'est-ce que ça donne dans la classe et j'aime
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bien qu'on a qu'on ajoute la posture de l'enseignant par rapport à à ce point là alors par laquelle voulez-vous commencer est-ce qu'il y en a une par laquelle il vaut mieux entrer oui alors d'abord vous avez bien dit que vous me donniez 3
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jours pour en parler c'est bien cela ok on est d'accord nous nous on va on va je dis pas surf mais enfin on va aller à quelques points essentiel oui le l'axe
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majeur central c'est très probablement la mémorisation alors la mémorisation il est important de modifier la représentation qu'on en a parce que la mémoire est une fonction qui est
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au service de toutes les fonctions cognitives euh toutes sont liées alors toutes les fonctions cognitives sont liées voilà mais la mémoire tout particulièrement et la
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mémoire est logé si je puis dire dans un grand nombre alors on l'estime à 100 ou 150 zones dédiées à cela dans en différents points du cerveau la surface le cortex un peu l'intérieur le cariétal
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enfin le cervelet tout ça bon donc la la mémorisation si on veut extraire pardon quelques idées clé c'est ça c'est un on n pas une mémoire mais tout un jeu de
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système et de sous-système de mémoire par exemple la mémoire visuelle on en a une quinzaine la mémoire et cetera et cetera bon ensuite alors je vais pas faire un cours ici mais dire quand même que le baba de l'enseignant c'est
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d'abord de connaître l'existence de ces différents types de mémoire pourquoi et bien parce qu'ils ont des fonctionnements différents ils ont des fonctionnements différents parce que ils traitent des signaux différents euh et
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et pour des usages différents je vais vous prendre un alors ça veut pas dire que tout est cloisonné comme ça mais on prend on prend souvent des exemples comme par exemple conduire une une
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automobile quand on conduit on a acquis par rapport au premier jour où on est voilà on s'est mis au poste de pilotage on a acquis des des habitudes des routines on on a exercé des gestes et on
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a même acquis des automatismes qui permettent de les exercer de façon involontaire inconsciente et cetera ça se fait un peu tout seul n'est-ce pas alors je dis pas complètement parce que il vaut il vaut mieux éviter d'écroiser
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une personne qui voilà qui passe de B mais en même temps il y a un contrôle si vous voulez donc il a une rationalité et ça fait appel à d'autres à à d'autres zones de la mémoire n'est-ce pas donc la
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mémoire des automatismes la mémoire des savoirs la mémoire des souvenirs la mémoire de ce qu'on perçoit la mémoire de travail qui est le somom puisque c'est l'atelier exécutif du cerveau mais on pourrait faire la même chose pour la
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lecture comment explique-t-on par exemple que qu'un enfant qui démarre la lecture il lit mots il lit un mot toutes les 8 secondes n'est-ce pas et un adulte AG guéri il lit 8 mots par seconde où est la différence nce pas et bien c'est
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toute cette acquisition ce voyage des des intégrations de type de mémoire en type de mémoire tout ça donc la mémoire c'est un peu tout ça comment on fait pour gérer tout ça et et donc en
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pédagogie c'est très fort parce que on va pas apprendre de la même manière des références historiques des définitions de concept en Scien économique ou euh
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accélérer des des quasi automatismes on appelle ça un peu des habilités cognitives si vous voulez pour lire compter faire des diagrames et cetera et cetera et et là tout ça ça requière des
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techniqu pédagogique différentes c'est un peu ce que le référentiel des langues a apporté il y a il y a quelques années en disant euh quand vous lisez vous écoutez une langue étrangère c'est plutôt la mémoire
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sémantique qui travaille si vous voulez vous exprimer c'est plutôt la mémoire procédurale qui s'exprime et donc il faut travailler tout cela n'est-ce pas il faut faire un il faut mixer un petit peu voilà donc les mémoires sont au
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centre de tout et la mémoire c'est pas une valise de souvenir qui dans lequel on va piocher c'est vraiment maintenant qu'est-ce que je fais de tout ce que j'ai intégré est-ce que avec la mémoire je suis capable d'exécuter de produire
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une tâche de risonner et cetera donc c'est au centre et la mémoire c'est le passé c'est le présent mais c'est le futur c'est-à-dire que la mémoire c'est pas simplement des choses qui sont passées avant c'est c'est le projet
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c'est pourquoi je le fais c'est la continuité de mon individu sur toutes les dimensions du temps et cetera donc vous voyez c'est c'est quelque chose de très large de très vaste de très technique qui savoir bien manipuler
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quand on est enseignant bien aider les enfants à à gérer leur mémoire hier par exemple je je donnais une une intervention auprès d'un gros groupe de doctorant donc des gens qui
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ont un top niveau et qui disaient mais mais comment on fait pour pour accumuler dans sa tête des référence en grand nombre pour pouvoir comprendre prendre un peu d' ur et
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cetera et j'étais quand même très étonné de voir qu'ils ignoreraient comment comment on mémorise est-ce que voulez-vous que je vous dise maintenant Nathalie quelles sont les règles majeures de la mémorisation mais bien
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sûr éclairez-nous il y en a pas 36 la première c'est qu'il y a le phénomène de l'oubli naturel 24 he sur 24 plus on
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apprend plus on oublie c'est l'horreur c'est le diable pour le pédagogue mais on merci notre cerveau d'oublier autrement on deviendrait des hypernésieses pathologiques onourit donc
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une régulation naturelle qui s'opère et comment l'enseignant trouve-t-il un équilibre entre l'élève oublie et il faut absolument qu'il retienne des choses donc il y a il y a des règles de
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la consolidation mémorielle dans le cerveau il faut passer de la trace à quelque chose de beaucoup plus solide et quelque chose de beaucoup plus pérenne dans le temps et là il y a des reprises de CONSOLID qui respecte des
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rythmes le rythme idéal c'est la consolidation un rythme expansé je ne vous en parle pas il faut aller sur notre site pour voir de quoi ça et comment on fait ça pour planifier une extension des reprises qui fait que
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l'enfant pourra dire à l'année N+1 madame oui je l'ai appris et il ne dira pas mais madame je ne l'ai jamais vu voilà bon consolidation questionnement
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ça c'est important le cerveau n'est pas prêt à apprendre parce qu'on lui apporte des éléments comme je suis en train de le faire maintenant de façon caricaturale et très maladroite je vous
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apporte des informations comme vous comme si vous étiez des espèces de réceptacle qui elle est non c'est pas comme ça que ça marche ça marche parce que le cerveau est prédictif nous sommes des dizaines de
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fois par jour confrontés à des questions qu'est-ce que c'est comment je fais pour je prends quelle décision je je vais en face ou à droite est-ce que j'ai compris cette
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affaire on se pose des l'humain est un autoquestionneur vous vous posez une question vous émettez des hypothèses de réponse où allez-vous chercher vos hypothèses dans vos mémoires par votre
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expérience de vie par l'apprentissage vous émettez des hypothèses et puis vous avez la réponse la vie vous dit bah non c'était pas en face c'était à droite qu' fallait aller et cetera et cetera la
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réponse n pas juste n'est-ce pas donc il y a un écart entre la réponse que l'enseignant va donner ou que la vie va nous apporter et l'hypothèse qu'on a fait l'apprentissage c'est la réduction
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de l'écart s'il y a pas d'écart ce qu'on appelle le feedback positif on puisquon savait on confirme n'est-ce pas sil y a un écart alors on travaille sur l'écart
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et à partir du moment où on travaille sur l'écart on apprend n-ce pas et donc la la grande règle de de la mémorisation efficace ce n'est pas lire et relire pour c'est se poser des questions il
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faut passer dans des technique de questionnement pour apprendre de test le test n'est pas un contrôle pour mettre une note et Cera le test c'est un moyen d'apprendre on pourrait développer ça pendant des heures donc nous on propose
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des des pédagogies de T des pédagogies de test de positionnement des des tests de de vérification des tests de consolidation et cetera ça
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c'est la deè règle la trè règle on ne peut pas comprendre sans savoir on peut pas comprendre une langue étrangère si on ne connait pas les mots si on ne connaî pas la relation phonyique si vous voulez avec le sens du mot c'est pas
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possible n'est-ce pas on peut pas comprendre une formule de math si on ne connaî pas le sens des symboles qui qui la compose pas donc il faut la précède la compréhension donc il faut mémoriser pour comprendre mais
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inversement on peut difficilement mémoriser quelque chose qu'on a pas compris donc il faut comprendre pour pouir mémoriser ça c'est la trè chose la 4è c'est qu'il faut traiter les choses alors là je pourraz vous citer plein
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d'études qui démontrent que plus on traite une information plus on a des chances de s'en souvenir et puis il y a les liens c'est qu'il faut avoir des références accrocher la notion et plus on a de liens plus on on a d'accrochage
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plus on a des chances de mémoriser donc ça c'est les cinq règles majeures fondamentales qui doivent orienter la construction des pédagogies consolidation questionnement lien
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traitement compréhension voilà ça c'est ça c'est vraiment les règles de la mémorisation merci vous vous avez été vraiment exceptionnel très efficace très explicite on va continuer du coup on va
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passer alors moi ce que je retiens sur sur sur sur la mémoire c'est que finalement pour nous enseignants la première des choses c'est de de de comprendre et et de de oui de comprendre
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et de se renseigner sur ce qu'est ce que sont ces différents types de mémoire pour petit à petit euh les les intégrer et intégrer ses connaissances dans dans nos pratiques pédagogiques donc une
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jolie une jolie porte d'entrée en tout cas oui merci merci Nathalie il y a tellement de demandes sur le fonctionnement de la mémoire et des règles de mémorisation que on a construit ce magistère qui s'appelle
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apprentissage efficace je crois en cycle 3 et 4 pour le ministère parce que ça répond à ces questionsl on part de la thorie et on va jusqu'aux applications pratiques et là
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le succès est phénoménal puisque en en 4 semaines on a on a quasiment 4000 inscrits donc ça démontre que que les enseignants on envie ont besoin de voilà et et ce magistère on l'a créé avec des
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enseignants pour répondre à leur Besin et et on a on a écrit récemment un ouvrage chez Nathan qui s'appelle apprendre à mieux mémoriser alors le public ciblé c'est surtout cycle 3 et 4
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mais en fait il s'adresse à tout le monde et on l'a écrit aussi parce qu'on avait de très très nombreuses demandes n'est-ce pas tout à fait merci pour cette première thématique on on poursuit par laquelle alors vous j'ai moi j'ai
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bien entendu que la mémorisation c'était vraiment la porte d'entrée et puisqu'elle était au centre de toutes les fonctions cognitives et du coup on on poursuit par laquelle implication compréhension puisque puisque vous me
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donnez le choix je vais y répondre parce que la demande euh un peu à tous les niveaux mais surtout chez les je dirais chez les les élèves du primaire et le collège c'est
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quand même laattention mais qu'est-ce que c'est que ça latention et d'abord c'est où dans la tête ça fonctionne comment ça consiste en quoi et et comment ça se développe alors on est
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tous confrontés enfin tous parce que je me mets un peu dans le groupe des enseignants j'ai quand même été une génération et l'attention c'est une activation neuronale c'est-à-dire on a 90 milliards
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de neurones mais quand on fait quelque chose quand on pense à quelque chose les neurones concernés se mettent à amplifier leur fonctionnement physico-chimique n'est-ce
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pas on a cette capacité de dire ces neurones là allez allez-y activez-vous et et là là on va avoir une une espèce de multiplication des processus cognitifs n'est-ce pas et les zones qui
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sont chargées de ça sont répartis un peu partout on en a un peu partout essentiellement quand même dans la zone frontale là où on a l'atelier exécutif du cerveau qui a la mémoire de travail donc laattention c'est cela et alors
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laattention ça consiste surtout à cibler c'est c'est c'est avoir une une cible attentionnelle euh c'est-à-dire on est on est submergé il y a un effet
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submersif si vous voulez de tout ce qu'on reçoit tout le temps et donc l'attention consiste à dire vous non vous non vous non hop je m'occupe de ce que je fais je m'occupe de ce que la personne dit je m'occupe de regarder
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ceci et cetera avec une focalisation la plus précise possible je regarde un paysage mais je regarde quoi globalement ou localement je regarde tout et vaguement ou bien quelque chose de précis donc il y a il y a un
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apprentissage de la tenstion et ça ça s'apprend à l'école avec ce qu'on ce que je décrirais très très rapidement comme étant la concentration la concentration n'est pas laattention voilà benah je
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peux le faire tout de suite laattention c'est cette activation de sélection par rapport à tout ce qui peut nous déranger naturellement aussi parce qu'on est doté de système d'alerte qui nous dit
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attention il se passe quelque chose donc on a des distracteurs qui viennent perturber notre attention et Dieu merci on sait jamais ce qui peut nous arriver n'est-ce pas c'est le feu orange qui nous dit attention ça va
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passer au rouge et et donc il faut il faut apprendre à l'enfant à gérer les distracteurs à ne pas comme on dit souvent se laisser distraire n'est-ce pas et et donc ce cette ce développement de la
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tenstion cette éducation à la tenstion elle se fait dans l'enfance et l'adolescence parce que après chez l'adulte c'est beaucoup beaucoup beaucoup plus compliqué il y a plein d'études là-dessus qui le montrent on
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arrive difficilement à à à contrôler la tenstion et à gérer la pensée si vous voulez chez un adulte par contre il faut le faire comme je dis souvent ce n'est c'est un rendez-vous à ne pas manquer
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pas et alors la concentration c'est quoi c'est quelle est ma cible attentionnelle on dit à l'élève par exemple en 3e il fait une dictée rit dictée mais qu'est-ce que ça veut dire
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ça veut dire attention photographe au phot de grammaire au des mots euh je fais ma rédaction à l'organisation on peut pas faire attention à tout c'est
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impossible quand on écrit un livre et qu'on le relit oou on regarde les fautes d'orthographe gramire et les pointsvgulle ou bien on regarde le sens on peut pas faire les deux choses en même temps parce que c'est trop pour le
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cerveau tu pas c'est trop pour la mémoire de travail donc il faut apprendre à cibler la tenstion cible intentionnel deuxièmement pourquoi faire pourquoi faire et un enfant
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mobilisera son attention d'autant plus qu'il sait pourquoi il le fait c'est ce que Jean-Philippe Lachot le grand pape n'est-ce pas de l'attentiontit appelle
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l'intention donc il dit perception ciblée intention et comment je m'y prends il faut ce triptique là pour effectuer une avec qualité et éviter de
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culbuter n'est-ce pas et et donc ça c'est ce qu'on appelle la concentration doncyz autour de laattion il y a plein de chose si on résume c'est une fonction que dont nous disposons en aissant elle
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est simplement la préstructurer il faut la consolider la mettre en place il faut créer l'armature qui se développe jusqu'à l'âge adulte et il faut impérativement cibler la
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tenstion pour que ça devienne de la con tion efficace au service de notre équilibre personnel de la qualité de ce qu'on fait de la mémorisation il y a pas de mémorisation sans intention intense
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il y a des degrés de la ttention degrés superficiel degrés un peu plus approfondi degré profond n'est-ce pas et ça ça nous permet de gérer tout ce qui
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vient j'allais dire disturber comme on dit en anglais distraire la tension voilà donction c'est vraiment quelque chose sur lequel et il faut il faut attacher de l' et si vous voulez et je
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termine par ça parce que le temps passe euh c'est étonnant quand même que dans les référentiels du ministère euh on trouve pas trop d'activités euh hyper dédié à l'attention alors qu'on dit que
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c'est le premier levier majeur de la cognition c'est quand même un peu paradoxal n'est-ce pas c àaire donc c'est pour ça que nous on travaille beaucoup dessus mais moi je trouve qu'on est on est à un moment euh de notre notre civilisation ou dans notre
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compréhension dans notre cerveau qui est fabuleux c'est que ça nous permet de de passer de l'implicite qu'il y avait à l'école on disait un élève pon centretoi euh apprends ta poésie mémorise et
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maintenant on commence à à à à avoir des clés de compréhension de tous ces mécanismes et donc du d'apprendre à nos élèves et je trouve que là là où on a il y avait il y a une vraie différence de
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de de culture de l'école hein et on on voit bien que la la la la différence entre certains élèves elle est là c'est que on a à la maison on peut avoir cette culture un peu implicite de l'école de
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savoir se être être attentionné de d'être plus concentré d'écouter et pour d'autres enfants à qui il faut vraiment l'apprendre explicitement parce que ça ne fait pas
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partie de le de le leur culture et c'est OK avec ça et du coup je trouve qu'on est un vrai moment béni de notre de notre civilisation parce que maintenant ça y est on sait que c'est quelque chose qui s'apprend et on on on a on a les
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outils et notamment les outils de la conic classe moi je trouve sont merveilleux pour ça c'est que on peut accompagner nos nos élèves dans cet apprentissage donc peux alors d'abord je suis hyper d'accord avec vous mais
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j'irais même plus loin je dirais que jusqu'à présent un des enfin parmi les objectifs majeurs du système c'est quand même l'acquisition de savoir et de compéten essentiellement n'est-ce pas mais ce que les sciences cognitives nous
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amènent maintenant c'est que en en toile de fond il y a quand même toutes les fctions cognitives or qu'est-ce qui nous sert dans la vie c'est évidemment les savoirs les compétences puisque c'est là-dessus qu'on va s'appuyer pour comprendre le monde pour pour avancer
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pour pour se préparer à un métier et cetera et cetera c'est évident mais qu'est-ce qu'on fait des fonctions exécutives et comme vous le disiez très justement qu'est-ce qu'on fait du développement de la tension qu'est-ce qu'on fait de du développement de
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l'inhibition c'està-dire le contrôle de la pensée le contrôle de ce qui n'est pas pertinent qu'est-ce qu'on fait de la flexibilité mentale cette capacité à passer d'un thème à un autre de se
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remettre en question derrière lequel il y a la curiosité l'ouverture d'esprit qu'est-ce qu'on fait de la de la théorie de la de la du raisonnement de la réflex de la résolution de problème de la
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logique et cetera et et si vous voulez il est de plus en plus avéré que le déc rochage des élèves euh est souvent imputable au fait qu'on
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a négligé le le développement de ces fonctions cognitives de ces fonctions exécutives donc l'idée c'est est-ce qu'on essayerait pas de réduire la frcture scolaire le décrochage et cetera
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en en mettant un peu la gomme si je puis dire sur le développement de fonction n'est-ce pas et d'éviter de prendre le cerveau n'est-ce pas comme un endroit où on va bourrer et bourrer est bourré de
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savoir c'est c'est un peu ce qui nous distingue de certaines cultures éducatives euh je pense à à des pays du type Canada et comme vous le disiez de
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des pays scandinaves et cetera qui qui ne sont pas des modèles absolus n'est-ce pas mais qui peuvent nous aider à comprendre que peut-être alors ça ça fait partie de notre devise d'apprendre moins mais mieux n'est-ce pas pour
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préparer vraiment euh l'élève qui va devenir un futur adulte à gérer les informations h à gérer la crédibilité n'est-ce pas des fake news de ne pas tomber dans les piège on est quand même
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dans un monde où on est submergé par les informations où on peut se laisser piéger de façon dramatique par un certain type d'information ù notre espace cognitif se libère un peu parce qu'on a tout un tas de techniques qui
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permet de de voilà de de stocker des des éléments des datas et tout ça et donc qu'est-ce qu'on fait de ça euh n'est-ce pas et donc l'apprentissage de la gestion de notre cerveau en tant que
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organisme pensant pour agir et cetera ça ça devrait normalement élargir un peu les objectifs du système scolaire finalement travailler le contenant et le structurer l'organiser apprendre à
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connaître dans quoi on peut ranger tout ça et que finalement une fois qu'on a ce ce contenant de prêt de structurer d'organiser et bien les connaissances euh vont venir assez euh
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beaucoup plus simplement et si on a un manque à un endroit on sait comment aller le chercher on sait comment trier les information et du coup on peut paser à ce manque de connaissance beaucoup plus
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facilement les trois grands axes de la de l'apprentissage si vous voulez c'est nourrir le cerveau de tout ce qu'il faut le minimum vital et plus que ça 1 2
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l'exécution qu'est-ce qu'on en fait comment on exécute avec qui on exécute compétences collaborative compétences psychosocial équilibre de soi-même et 3oè axe les fonctions cognitives les
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fonctions exécutives du coup ça ça répond à la question alors de Nicos je comme je ne lis pas je pense que c'est c'est du cyrilque je ne sais pas le lire donc je pense que c'est Nicos qui qui de qui demande finalement est-ce qu'il
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devrait y avoir des cours de cerveau alors je crois qu' il peut c'est à intégrer dans dans nos différentes matières quand on est au secondaire et des des temps des dédié à effectivement à apprenons à savoir comment on
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fonctionne et ça ça c'est prendre du temps alors certains enseignants ou certains collègues disent ou mais est-ce qu'on peut perdre ce tempsl on le perd pas en fait on prend du temps au début
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pour travailler ce contenant et ensuite ben on merci000 fois à notre toutes les pistes pédagogiques qu'on propose aux enseignants sont toutes associé à une formation des sur leur conognition alors
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cette conognition alors d'abord il faut que les enseignants soient à peu près à peu près bons sur voilà la la connaissance du du cerveau de son fonctionnement et mais pour les élèves euh comme je le disais tout au début
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c'est tout à fait fondamental c'est pour ça qu'on a créé des modules de formation alors c'est pas des cours hein c'est des sensibilisations par des interactions ah la tenstion ça marche comme ça j'ai des faiblesses intentionnelles comment je fais et cetera donc ça c'est
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incontournable et comme ce ne sont pas des cours c'est distribué un peu au cours de l'année par exemple euh le prof dit ah ben là on va faire ceci on va reprendre et cetera parce que
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le cerveau rappelez-vous il oublie il faut consolider et cetera donc c'est au fil de l'année qu'on arrive à modifier la représentation que le que l'enfant a de de son cerveau donc c'est une question géniale qui vient d'être posée
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parce que l'idée c'est c'est de c'est d'impliquer l'élève à la fois dans son l'activité et dans ce qui se passe dans sa tête lorsqu'il apprend et alors là on observe des choses tout à fait
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étonnantes et et allez-y ce que je voudrais dire c'est que finalement en tant qu'enseignant dans sa posture d'apprenant là pour le coup hein quand on parce que on est on se retrouve à apprendre des des connaissances des
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fonctionnements nouveaux au début on tatonne on est on reste on reste dans dans dans dans l'univers qui nous est proposé de la formation et on enrichit en fait les propositions qu'on peut
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faire aux élèves et d'année en année on arrive à faire des liens quasi naturels dans tous les moments de la classe mais ça c'est ça se construit petit à petit je crois qu'il faut accepter aussi en tant qu'enseignant se dire bah je
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commence je commence je fais un premier pas et petit à petit je je j'augmente cette cette connaissanceou mais dans dans dans toutes les conic classes où on où on propose aux enseignants d'expliquer
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aux enfants comment ils fonctionnent le succès est est merveilleux hein les les retours sont sont formidables de la part des élèves ils sont scotchés mais non enfin c'est plus que ça si vous voulez c'est dire qui ils intègrent la modalité
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pédagogique ils acceptent de reprendre ils acceptent de de passer un moment de ce qu'on appelle nous de de remise au calme mental pour arriver à c'est un peu la morce du d'une méditation on dit pas
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ça parce que voilà on veut pas qu'il y ait de connotation mal perçu les parents n'est-ce pas mais il y a il y a ça aussi l'élève il revient de récréation il faut qu'il se remett au bout boulot comment il gère ce tourbillon de pensée et
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cetera et ça ça s'apprend ça se développe n'est-ce pas on l'a pas inventé il a les milliers de de gens spécialisés là-dedans et autres bouddhistes et compagnie qui qui qui nous disent mais c'est une condition
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cinequanon par exemple n'est-ce pas et ça ça peut se faire à travers pratiquement toutes les activités pédagogiques tout à fait et je crois que enfin et se faire confiance et se dire bah je commence je je pose un premier
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pas la première année et ça ne sera pas PLA et petit à petit je je j'augmente ma pratique monsieur Bertier je regarde l'heure et il va falloir qu'on se discipline alors parce que c'est passionnant tout ça on pourrait
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effectivement y passer 3 jours alors on a parlé de la de la mémoire on a parlé de la tension et nous en reste quatre à oui mais il y en a une que j'ai traité hein
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l'implication c'est prendre le cerveau comme un comme comme un instrument d'interrogation h c'estàdire que si est passif si on a une pédagogie transmissive l'apprentissage est moins
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efficace en revanche si on le met en face de questionnement de de résolution de progrès de problèmes avec des ttic qu'on appelle maintenant dilo augmenté dilo augmenté je pourrais vous en parler
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longuement mais tout toutes C là là on implique l'élève et là on joue à la fois sur les leviers de la motivation sur la différenciation ça c'est fondamental parce qu'on arrive avec ces techniques
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là à à faire atteindre des objectifs communs sous différentes formes par des élèves extrêmement différents voilà donc ça c'est quand même extrêmement précieux voilà a il y a tout cela donc l'implication on va dire qu'on l'a
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traité il nous reste la métacognition la métacognition c'est comment l'élève se positionne-t-il dans son parcours de formation quelle représentation j'ai de moi je suis une
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fille je peux faire des maps mon père il est paysan il sait pas lire je peux faire une école de com ENF la représentation les bi sociau cognitifs qui TR que beaucoup d'enfants traînent
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comme des gamelles n'est-ce pas donc la représentation de soi la confiance en soi je suis capable d'y arriver ou pas le les stratégies d'apprentissage est-ce que j'ai les stratégies est-ce que j'ai les outils est-ce que je suis dans ce
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qu'on appelle la fenêtre de difficulté désirable c'est trop facile ou c'est trop compliqué pour moi c'est trop complexe ou pas n'est-ce pas et et toutes ces questions là ça fait parti de la métacognition et on apprend aux
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élèves à développer leurs compétences métacognitives et ça ça sert toutes la vie n-ce pas qui n'est pas confronté à un problème une situation dans la vie comment je fais pour pour me reprendre de façon
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objective objective j'ai besoin d'en accompagnant l'accompagnant c'est l'enseignant et la bienveillance c'est une des qualités les plus partagé dans le monde enseignant mais est-ce qu'on est-ce qu'on a un côté un peu
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professionnel de cet accompagnement donc la métacognition c'est cela voilà et et nous on travaille particulièrement sur stè tout simplement parce que on a un membre de notre équipe qui est auprès du conseil scientifique voilà pour
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développer ce thèmel donc ça c'est la métacognition et il y avait après euh la compréhension et les fonctions exécutives oui alors la compréhension c'est beaucoup plus ancien ça relève des
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sciences de l'éducation mais derrière la compréhension comme je l'ai extrêmement vite dit tout à l'heure il y a la mémoire si on a pas la mémoire on peut pas comprendre donc c'est avant et dans l'évolution humaine la mémorisation a
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précédé la compréhension lorsque l'élève lorsque le bébé arrive il possède déjà des choses dans sa mémoire parce que il y a toute l'évolution humaine derrière lui donc il est capable il il a tout ce
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qu'il faut pour essayer de de comprendre voilà donc plus il enfin il il connaît les choses numération euh tout ce qui est relatif fa à la communication à la
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pratique du langage et cetera donc ça il l'a déjà donc on développe tout ça il mémorise il comprend plus il comprend plus il mémorise plus il mémorise plus il comprend et c'est une spirale assez
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assez géniale alors là on pourrait en parler mais on va pas le faire parce qu'on a pas le temps sur toutes les techniques pédagogiques pour aider les élèves à comprendre le vocabulaire le sens des concepts le ordonner les choses
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faire des liens les cartes conceptuelles enfit toutes ces choseslà qui aide les élèves qui aide les élèves à comprendre et pour terminer il nous reste les fonctions exives mais j'en ai déjà pas mal parlé et on pourrait en parler
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effectivement pendant plusieurs jours euh alors il y a beaucoup beaucoup de commentaires alors qui se régulent les uns les autres il ne sont pas vraiment des questions mais des des échanges entre les enseignants sur effectivement
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le le souci de la formation c'est-à-dire que on vous proposer des choses et vous proposez des choses qui forcément éveillent la curiosité donne envie ça pose des questions sur les postures
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enseignantes dans notre système ça pose des questions sur la formation alors effectivement ça pourrait faire l'objet de nombreux échanges et de nombreux lives je partage plein plein de choses he Sandrine effectivement Michell disent
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des choses qui qui sont de l'ordre de leur ressenti et de leur positionnement dans l'institution je crois qu'il y a un peu de tout euh tout ça est présent mais on peut je crois à partir de de nos
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pratiques de classe trouver des enseignants complices avec qui on peut petit à petit changer les choses en tout cas on y croit donc essayons même si c'est très
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compliqué hein on parlait en off en début de de d'émission que parfois d'être d'être trop innovant entre guillemets parce que je n'aime pas ce terme mais en tout cas en réflexion en questionnement peut déranger des équipes
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et peut déranger des collègues mais à un moment il y aura un effet de bascule donc croyons à cet effet de en en cet effet de bascu allez on va dépasser un tout petit peu mais je veux absolument qu'on pose cette dernière question avec
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le recul qui est le vôtre quels sont les freins les plus importants que les enseignants ont eu à lever pour se lancer dans les ques classes qu'est-ce qu'on a à lever chez nous en tant qu'enseignant pour se lancer dans ces
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dans dans ces pratiques et dans ces questionnements natthalie vous avez l' de me poser une question qui me dérange ah dérange je vais vous dire pourquoi parce que nous touchons là aux obstacles
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euh du développement si vous voulez de de la dynamique qu'on essaie de mettre en place le il y a les enfin les obstacles sont sont multiples euh d'abord ils sont très individuels euh et
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c'est que c'est compliqué de changer que c'est compliqué de de réviser ses routines euh donc c'est souvent très perso et c'est là où on voit que euh la personnalité de du collègue joue
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formidablement et à mon avis parmi tous les gens qui participent à l'émission ce ne sont pas eux qui posent problème parce qu'autrement il ne seraiit pas là n'est-ce pas et donc
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j'allais dire brave gens rejoignez-nous on a besoin de vous pour expérimenter et cetera bien mais moi j'ai j'ai vu en direct depuis 10 ans près de 40000
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personnes et ils sont je dirais 20 % à essayer à tester à être curieux à expérimenter bon et et les 80 % c'est compliqué donc il y a des gens qui s'opposent il y a des gens qui
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ont pas envie il y a des gens qui sont pas en sécurité professionnelle pour le faire quand c'est compliqué à gérer une classe on a pas du tout envie d'innover on se réfugie dans je vais pas vous l'apprendre vous connaissez tout ça par cœur et il y a ceux qui attendent de
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voir si ça marche ou pas ils ont un regard dubitatif c'est ce qu'on appelle l'evidence best c'estàd alors ça marche ton truc ou pas d'ailleurs c'est c'est la première question que vous m'avez posé ça ça marche ou pas voilà et donc
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il faut du temps pour cela alors ça c'est un obstacle la personnalité des gens le temps il faut du temps pour faire évoluer un système la je dirais la la deuxième grande cause c'est quand même les contraintes dans notre système
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on a un système très jacobin avec des programmes qui sont monstrueux tous les enseignant le disent comment voulez-vous qu'on mette qu'on planifie la mémorisation qu'on passe du temps à développer l'attention qu'on fasse de la
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métacognition quand il faut traiter les 25 chapitres de l'année enfin c'est pas raisonnable cette affaire euh et pour tous les élèves pareil de façon synchrone alors j'ouvre des portes ouvertes mais une des une des grandes
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complications c'est quand même celle-là alors je rassure et je mets un petit vent positif et et et j'ai vu passer des noms qui me sont familiers parce qu'ils sont voilà et ils le savent bien ces
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collègues là que quand on fait un peu moins on fait mieux et que on peut trouver une une ingénierie de formation qui permette de de d'atteindre un peu ses objectifs en attendant que les
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choses bougent nous une de une de nos missions alors je sais pas si on va y arriver mais enfin moi j'ai la chance d'avoir l'oreille si vous voulez des grands des des grands responsables des Gesco et et même monsieur Blanquer
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lui-même que je connais quand même depuis longtemps et qui est très intéressé par ça mais lui-même est confronté par tellement de choses c'est un peu compliqué il n'empêche que l'idée c'est quand même progressivement d'année
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en année d'essayer de bousculer la Commission des programmes d'essayer d' d'introduire un petit peu des choses de bouger un peu les formations dans les inspay et cetera et cetera tout ça ça se fait pas du jour au lendemain voilà euh
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ensuite il y a il y a tout un tas de microobstacles c'est-à-dire que vous ê vous êtes enseignant vous vous vous êtes dans une conic cl dans un établissement et puis les collègues de de la classe sont pas forcément ok vous faites quoi
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c'est compliqué n'est-ce pas euh et puis vous avez vre con classe et puis vous arrivez à la fin de l'année alors qu'est-ce qu'on fait on fait monter tous les profs d'un niveau on garde les mêmes élèves il faut recommencer à zéro tout
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ça ce sont des obstacles très concrets très réalistes alors ce qu'on observe quand même c'est que les postures professionnelles modifiées euh apportent chez l'enseignant des
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transformations sur lesquelles en général il ne revient pas tout à fait c'est il y a une sorte d'irréversibilité des choses donc ça c'est quand même un constat par contre pour les enfants c'est un peu déroutant parce que ils ont
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ais des techniques ils ont suivi des techniques on leur a dit mon petit gars ton cerveau il fonctionne comme c comme ça on va reprendre un machin et l'année d'après il se retrouve avec un prof qui fait son cours derrière son bureau qui
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lui balance des tonnes de trucs euh il dit mais je comprends pas comme disait un élève il y a quelques jours il dit mais parce que on on préconise les parcours de mémorisation personnaliser avec
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l'algorithme qui s'appelle ANK m movo en T c trucs là et il il vient revoir le prof il dit Madame j'ai déménagé à Noël mais je comprends pas le nouveau prof il fait pas en qui moi ça me moque comment
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je fais maintenant oui bon on se trouve avec avec des espèces de de chisme n'est-ce pas qui sont très qui sont très inconfortables pour les enfants comment il retrouventil alors on va dire que tout ce qui est fait fait et cetera et
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cetera d'accord ça ce sont des obstacles au au changement ça c'est c'est franchement compliqué et puis il y a la formation tout fa c'estàdire quand est-ce qu'on apprendra en écoutez j'ai donné une conférence il y il y a
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quelques mois au PS à l'université là dans le casadre de leur formation initiale il y en a quasiment aucun les psy qui connaissaient le fonctionnement du cerveau il dit ah bon mais ça fonctionne
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comme ça un cerveau mais j'ai dis madame bon je me permets de vous dire humblement que ça fonctionne comme ça mais quel lien faites-vous avec les problématiques de l'enfant avec les problématiques scolaires bien sûr qu'il y a des dimensions personnelles psycho
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familiales d'environnement machin et cetera évidemment qu'il y a ça mais pourquoi vous pourquoi voulez-vous l'ignorz alors elle me dit mais enfin ils me ditentil étaaient une centaine il dit mais mais nous on nous en a jamais
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parlé n'est-ce pas de de tout cela alors donc il y a un problème de formation initiale et il y a un problème de formation continue h euh Nathalie je me permets quand même de dire que tous les gens qui sont là devant voilà euh ils
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sont curieux ils sont intéressés c'est des c'est des c'est des des des gens qui qui peuvent se former et c'est pour ça qu'on a créé tellement de ressources sur notre site mais les autres donc il y a un gap qui est en
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train de se créer entre ceux qui sont un peu ferdolance n'est-ce pas alors je dis pas que c'est la seule voie n'est-ce pas et que hors de ça pas de salut non c'est pas du tout ce que je veux dire mais ce
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que je veux dire c'est que il y a il y a des conceptions un peu div enfin différentes qui sont en train de s'écarter et et là c'est un vrai problème pas c'est un vrai problème parce que quelqu'un un enseignant qui il
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met en place plein de trucs à un moment donné il se retrouve un petit peu seul n'est-ce pas dans son établissement et ça ça c'est aussi un un problème oui et j'aurais envie de dire et c'est peut-être là-dessus qu'on qu'on pourra qu'on pourra se quitter c'est c'est que
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finalement quand on se sent seul dans ces pratiques et qu'on a une appétence à aller vers ses pratiques et avoir envie de faire évoluer sa pratique d'apprendre tout au long de sa vie il faut se rapprocher si on en a pas dans
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son dans son espace proche de collectif qui existe je oui je va parler d'être prof mais il y a des collectifs j'imagine sur conic class il y a des des des des endroits où on peut échanger
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avec des gens qui pensent la même chose et il y a des momentsù on a besoin de se rassurer on a besoin de de de de de de s'épaer pour dire ok je suis effectivement seul dans mon dans dans
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mon établissement mais le numérique là aussi nous permet de de nous rapprocher de personnes qui sont loin mais qui il y a une communauté de pensée et on en a besoin oui alors en primaire les i et
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les conseill P ils jouent un grand rôle parce que eux ils assurent un peu l'homogénéité de la montée en charge sur un territoire et donc là il y a il y a y a il y a une forme de collectif qui se crée c'est plus compliqué en collège et
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en lycé ça c'est clair alors nous notre notre site et notre association si vous voulez elle sert aussi à ça c'est pour ça qu'on crée des témoignages on est en train de créer tout un jeu de une
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fichotèque qu'on dit de de témoignage qui s'appelle agir en expérimentant des gens qui ont fait des choses et cetera et au moins on les montre au moins on dit mais voilà madame untel ou une équipe a fait ceci cela ça a donné ça
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comme résultat positif ou pas positif mais il faut le dire faut être très clair très transparent et donc un peu des références et les gens s'y retrouvent c'est VI moi j'ai j'ai reçu hier un témoignage absolument magnifique
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j'en avais les larmes aux yeux d'une dame qui disait ah je viens découvrir des témoignages de gens qui font des choses moi j'essaie depuis longtemps je pensais que j'étais toute seule oh qu'est-ce que je suis content de savoir et cetera est-ce que vous pouvez mettre
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en relation mais oui madame on va essayer n'est-ce pas donc c'est un peu cette espèce de euh comment je veux dire de cette dynamique réticulaire n'est-ce pas qui qui permet un peu de de passer de de la sensibilisation à la formation
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La formation à la mise en œuvre et après de la mise en œuvre au partage et nous on a tellement besoin de collecter des des retours pour faire avancer le la chose merci beaucoup vraiment merci pour pour
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ce temps alors on pourrait le multiplier voilà 3 jours exactement en tout cas j'espère que tous ceux qui étaient là ils étaient très nombreux euh à être là effectivement il y a tout un
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tas de questions sur le système sur notre système mais je crois que des ce que vous venez de partager avec nous peut nous faire dire ok j'ai envie de ça moi en tant qu'enseignant et je me
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trouve des complices avec qui je peux me me me solidifier dans dans dans dans ces envies et c'est effectivement comme ça que le système pourra peut-être un jour changer et en tout cas c'est l'avenir
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qui nous le dira voilà donc quelle place on veut prendre dans ce système c'est une très très grande question merci à vous tous qui étaient là merci Monsieur Berti merci beaucoup Nathalie merci pour l'invitation j'étais c'est un bonheur
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pour moi de toute manière on sent votre passion et du coup votre passion permet que les choses sont sont très explicites très illustrées et très compréhensibles
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du coup et ça marche ça marche exactement ça marche ça marche c'est pas facile mais ça marche merci
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[Musique] beaucoup y
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