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merci beaucoup de de m'avoir invité [Musique] je vais vous parler d'un projet de recherche peut-être que j'évoquerai également d'autres projets de recherche
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ma discipline c'est les sciences de l'information et de la communication et vous verrez que je parle très peu ça me fait un peu peur mais je parle très peu didactique voir j'en parle pas du tout donc excusez-moi par avance je vous
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demande vos votre pardon je ne parlerai pas de Didactique du tout et je parlerai peu de technologie également donc ma discipline les sciences de
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l'information et de la communication mais la dimension technique notamment dans ce projet là m'intéresse peu donc j'espère que vous n'attendiez pas une
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intervention sur sur les dimensions techniques des fablabs cet objet le FabLab il est arrivé vers nous au moment de la mise en place d'un
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projet paya 2 les projets ifrans vous en avez peut-être entendu parler dans ces projets ifrans nous avions monté à Bordeaux un
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gros projet qui s'intitule et persévérant c'était sur la persévérance scolaire avec les objets numériques tangibles c'était un projet un peu un peu étrange un peu puzzle entre
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plusieurs équipes le seul le seul fil conducteur que nous avions trouvé était des objets numériques d'envibles donc dans un projet certains ont travaillé sur les tablettes pour la didactique des mathématiques ou pour la didactique des
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sciences chez les tout-petits donc il y avait un peu didactique d'autres ont travaillé sur le plus gros des équipes à travailler sur la robotique éducative donc là c'était vraiment des gens en science informatique et nous avions
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proposé de travailler sur cet objet des fablabs qui commençait à émerger en nous demandant dans quelle mesure le fait de
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fréquenter cet espace qui est le FabLab pouvait changer quelque chose à la persévérance scolaire donc c'est venu ainsi nous étions nous en sciences de l'information de la communication déjà
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très sensibilisée à la question des espaces donc elle mesure l'espace joue un rôle dans dans l'attention dans la façon dont le travail scolaire va
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s'organiser dans quelle mesure est-ce qu'on peut considérer que l'espace est un élément important de l'écosystème d'apprentissage des élèves c'était c'était une de nos questions
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sachant que il nous semblait que cet espace d'apprentissage plutôt qu'espace scolaire était en train d'évoluer à la fois avec le numérique et on l'a vu avec le confinement à quel point l'espace
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scolaire pouvait ne plus exister en tant qu'espace physique et ça posait vraiment des questions fondamentales le fait que ils deviennent un espace totalement numérique mais en
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même temps on voyait émerger une diversité des espaces pour nous qui nous intéressions au CDI puisque plus précisément je forme les futurs professeurs donc ils vont ta liste cette question du CDI lui-même de
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l'évolution du CDI dans l'établissement scolaire du rapport du CDI avec d'autres d'autres objets culturels espaces culturels comme les musées ou les médiathèques tout ça nous nous
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intéressait donc il nous semblait il me semble que par rapport à ce que disait François Dubé un chercheur bordelais en sociologie de l'éducation qui parlait de l'école comme un sanctuaire on était
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cette notion de sanctuaire était en train d'exploser absolument il fallait on était obligé de réfléchir à une autre façon d'envisager l'espace d'apprentissage je suis arrivée tard
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hier soir parce que j'accompagnais des étudiants dans une exposition à Bordeaux on a on a on a un musée d'art contemporain qui abrite un
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le arc en rêve un des seuls centres en France il y en a quelques autres mais c'est je pense le plus grand centre de
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de méditation de l'architecture et j'ai amené enfin j'ai proposé à des étudiants pas seulement les étudiants documentation mais d'autres se sont ont été intéressés en littérature et en et
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en technologie donc ça ça mélangait pas mal de monde et le thème de l'exposition c'était la salle de classe et le corps des adolescents et c'était extrêmement intéressant puisque
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on voit à quel point l'architecture un peu à la fois reflète la conception qu'on a des apprentissages à l'école c'était vraiment sur l'architecture des écoles des écoles
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publiques à travers le monde et à vos âges collège donc on voit des grandes différences on voit des évolutions évidemment dans le temps mais des conceptions très très différentes et à quel point ces espaces
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sont des contraintes ou au contraire des possibilités de d'ouverture par rapport au corps de l'adolescence et aux apprentissages et l'exposition commence avec cette représentation très très
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traditionnelle et stéréotypique des des bureaux enfin de la salle de classe en autobus et se termine avec des propositions
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d'architectes qui sont qui sont parfois contestables notamment un lycée qui ressemblait un petit peu à un supermarché et avec uniquement des open space et la médiatrice nous expliquait
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que les élèves de lycée travaillaient uniquement avec des ordinateurs et donc que ça bougeait tout le temps ça nous a un peu interrogé parce que ça ressemblait en même temps un peu un panoptique ou tout le monde voit tout le monde donc on s'interrogeait sur ce que
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ça pouvait donner en termes d'apprentissage donc voilà tout ça pour dire à quel point et pourquoi nous avons considéré que cette question des espaces était
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intéressante le FabLab est finalement au fond un peu un prétexte pour réfléchir à cette question des espaces et des temps des apprentissages et pas pas du tout un modèle
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ni un archétype c'est à dire que je ne vous il y a peut-être un petit bruit je vais pas vous faire la promotion des fablabs du tout du tout pour nous ça a vraiment été simplement un objet de
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recherche et un prétexte pour travailler sur la question des espaces alors travailler sur la question des espaces on nous interrogeant sur la possibilité de travailler ce que j'ai
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appelé hors champs en fait or école et puis or espace de l'école mais aussi hors [Musique] modalités traditionnelle de l'école on
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va dire c'est-à-dire en se départissant d'une vision de de l'éducation comme transmission de connaissances dans l'espace de la classe avec avec un
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dispositif magistral une représentation qui quand même et encore malgré toutes toutes les recherches malgré toutes les évolutions et quand même encore largement en cours
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donc hors champs avec à l'aide peut-être des technologies numériques et on se demandant dans quelle mesure le fait de sortir ainsi pouvait modifier
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ou peut-être ouvrir l'attention pour reprendre les termes de l'anthropologue timing gold que vous avez peut-être que vous connaissez peut-être que vous avez peut-être lu non
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c'est un c'est un anthropologue qui a été invité il y a quelques années par l'Université de Rennes pour réfléchir à la question des apprentissages qui n'étaient pas au départ tout à fait ça
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son objet c'est vraiment il fait vraiment de l'anthropologie et il s'est appuyé sur John duway pour mobiliser plus particulièrement la question de l'attention et dans un ouvrage qui était
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publié par les princes universitaires de Rennes il nous dit que finalement il faut s'interroger sur les situations qui sont ouvertes pour apprendre et il propose de
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penser l'éducation comme des situations alternatives et comme ce qu'il appelle un accordage attentionnel entre les acteurs un accordage entre les acteurs
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et sur l'environnement dans une dans une perspective écologique donc il parle aussi de correspondance entre enseignant et apprenants de mise en commun qui ouvre des possibilités de
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variations variations des perceptions variations des connaissances alors il est très [Musique] anti-enseignement traditionnel évidemment c'est quelqu'un qui parle
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depuis l'anthropologie sur sur un objet qui ne dont il n'est pas tout à fait spécialiste il n'empêche que ces termes d'attention de situations me semble particulièrement important
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on m'a fait penser également excuse-moi je vous présente le paysage très très global ça m'a fait penser à un article très récent de conversation que vous connaissez certainement il y a quelques
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jours qui dit que l'enseignement moral et civique intéresse peu les enseignants qui le prennent un peu un petit peu de façon un peu à la légère en considérant
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que c'est ce qu'on va faire quand on aura terminé le programme d'histoire-géographie ou d'autres programmes et que en revanche les élèves de tous les niveaux aiment bien cette discipline là parce
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que elle les fait rentrer dans une dans l'idée qui sont des futurs citoyens dans une espèce de de début de conscience de sa responsabilité dans l'espace public et que et ils aiment en particulier
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aller dans des espaces qui les font vivre cette citoyenneté et donc l'article c'est quelqu'un a fait sa thèse là-dessus l'article raconte que le
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fait d'aller au palais de justice le fait d'aller à l'Assemblée ou tout simplement au conseil municipal ça plaît beaucoup aux élèves et qu'ils apprennent ainsi vraiment à la fois dans en vivant
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une expérience mais une expérience qui va rester il se souviendront il se souviendront de ce que c'est que le tribunal de grande instance etc il se
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souviendront de choses précises de connaissances enfin seulement de l'impression comme ça de connaissances précises parce que ils l'ont vécu parce qu'ils sont sortis parce qu'ils ont changé d'espace et aussi parce que ça les concerne précisément je trouvais que
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cette cette remarque était intéressante de la même façon je fais je fais un petit un tout petit projet à l'xp sur l'esprit critique avec des enseignants
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notamment des enseignants de collège et il y a peu de temps on travaille sur l'esprit critique et l'organisation de débats de controverses et l'année dernière j'ai travaillé avec
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un lycée du lot et il y a un pardon un collège du Lot-et-Garonne ça c'est extrêmement bien passé alors que je trouvais que les enseignants prenaient des gros risques en laissant par exemple les élèves choisir complètement librement leur sujet de controverse des
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sujets qui étaient vraiment très que je trouvais un peu délicat et ça c'est très très bien passé et à la fin les élèves ont dit qu'ils avaient vraiment aimé j'y suis allée pour filmer leurs défenses de
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du débat etc enfin c'est un autre objet mais cette année les enseignants me disent ça se passe moins bien on n'arrive pas à trouver pourquoi la classe est moins
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moins moins attentive etc et très récemment elles m'ont dit ça se passe mieux parce qu'on a changé d'espace on était dans une classe ils étaient dans une classe avec les bureaux à deux etc et ça marchait pas très bien parce que
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c'était un travail de groupe en fait qui était demandé et le fait de tout simplement aller au CDI pourtant c'est un CDI très un petit peu triste ou net mais le fait de pouvoir être sur des tables rondes etc ça a tout changé donc
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parfois il suffit d'un tout petit changement pour que finalement les choses se passent mieux voilà simplement tout simplement c'est une petite introduction un peu dans tous les sens pour vous expliquer pourquoi cette question de l'espace nous
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intéresse alors plus précisément la question des fables donc comme je vous l'expliquais cette question des FabLab est arrivé à l'occasion d'un premier projet qui
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s'intitulait persévérant qui s'est terminé en 2022 à travers lequel nous avons été amenés à travailler avec des fablabs et cet objet nous assemblé tellement intéressant
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qu'on a proposé un second projet qui s'intitule FabLab mort et qui est actuellement en cours c'est un projet à nr donc c'est en m'appuyant sur ces recherches là que je vais que je vais
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vous parler surtout vous me vous m'arrêtez quand vous me dites il faut que j'accélère parce que je me suis pas du tout j'ai pas du tout fait attention au temps donc
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le FabLab vous connaissez sans doute monsieur je vais juste rappeler très simplement quelques éléments Fab là pour fabriquer son d'abord c'est un espace de travail de formation
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je cite ou un espace physiquement situé ou des personnes ayant un intérêt pour les techniques se rassemblent pour travailler sur des projets tout en partageant des équipements machines
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outils wifi etc des connaissances et des valeurs communes issues de l'éthique à coeur c'est une citation de l'allemand donc il y a dans cette définition l'idée d'un espace l'idée d'équipements
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l'idée d'une ouverture des outils vous les connaissez sans doute à notamment l'imprimante 3D la décoteuse laser la fraiseuse numérique et d'autres outils
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mais aussi un travail en réseau et une éthique une éthique qui se qui se précise avec une charte
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que d'ailleurs tous les fablabs ne n'ont pas à laquelle ils n'ont pas adhéré la charte des fablabs qui a été créée par Nil gersonfield qui est un professeur du
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MIT aux États-Unis qui est celui qu'on considère comme l'inventeur du concept de FabLab dans les années à la fin des années 90 et donc qui a mis en place une charte
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assez contraignante donc on pourrait dire que pour être précisément un FabLab il faut avoir adhérer à cette charte ou à minima aux valeurs qu'elle porte donc on est dans ces espaces dans des
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démarches co-créatives de véritables production avec une démarche de type design c'est à dire que on va en principe on y va pour
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fabriquer quelque chose avec des outils en créant un prototype en principe au FabLab on crée seulement le prototype on produit pas et on le fait avec d'autres
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personnes avec d'autres personnes ces fablabs s'appuie sur enfin concerne pardon différents publics et des publics très différents
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en gros on peut dire qu'il y a deux grands champs les entrepreneurs les entreprises le notamment les architectes liés les
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designers etc donc ils vont vraiment pour trouver des outils et pas du tout pour partager et puis le champ de l'éducation où là on y va pour apprendre
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et pour partager et assez rapidement les fablabs se sont révélés à des espaces qui étaient utiles pour on va dire rattraper des élèves ou plus
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largement désapprenants et les élèves ou des étudiants qui étaient sortis du système c'est pour ça que ça nous a l'objet fablâmes nous est arrivé à travers la question de la persévérance en fait on
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s'est aperçu que les fablabs travaillaient beaucoup avec les missions locales ou à l'université travailler dans le cadre des parcours qui sont proposés aux étudiants décrocheurs les étudiants qui sont en première année à
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la fin du premier semestre ils arrêtent ça les intéresse pas du tout et à l'Université de Bordeaux en tout cas il y avait cette proposition de dire aux étudiants bon ok vous arrête là
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ce cycle d'études mais on vous propose d'aller aux femmes là pour pour essayer de trouver ce qui vous intéresse en faisant en faisant ce que vous voulez
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donc les fablabs ne s'adressent pas uniquement à des gens et ça je les découvert qui sont passionnés fascinés par les technologies ou par le numérique mais on trouve aussi des étudiants en
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sciences économiques ou des étudiants qui s'étaient inscrits endroits qui se disent j'aime pas ça et puis finalement après le FabLab je vais m'inscrire au Beaux-Arts donc on trouve
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ce genre de parcours et aussi des gens qui ont des des élèves qui ont décroché depuis longtemps qui sont totalement perdus qui savent vraiment pas où aller donc le public démission locale par exemple donc les fablabs sont vraiment
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un espace d'accueil de ces publics là c'est considéré comme des tiers-lieux c'est à dire des lieux un peu différents par rapport aux espaces traditionnels et des lieux qui permettent en principe la
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rencontre entre les personnes autour de d'activités ou de représentation commune et dans le FabLab on est dans une philosophie en fait dans deux grosses philosophies la philosophie
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du fer la philosophie des Maker mais aussi une philosophie qui est autour de l'expertise technique bricolé la philosophie des hackers n'importe quelle femme Manager vous dira notre ADN c'est
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ça c'est les makers et les hackers là aussi ça a été une découverte pour moi pourtant je travaille sur le numérique je suis évidemment intéressé par ça même chargé de mission numérique
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à l'indice de Bordeaux mais j'ai découvert tout un monde que les femmes manager autour du numérique qui était un monde de de parfois de révolte sociale
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aussi un monde contre les la puissance des gafams des grandes entreprises et puis un monde où qui essayait d'être ouvert notamment sur d'autres pays qui
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qui ont moins de moyens financiers que les nôtres donc il y a véritablement une culture à la base qui est partagée donc on a commencé des travaux de
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recherche là-dessus sachant que vous voyez ce qui nous intéresse c'est pas du tout la perspective de l'innovation vous m'entendrez très peu parler d'innovation alors que souvent quand on parle des
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fablabs on pense innovation pour pour terminer avec cette cette présentation très très large de la question des femmes lames
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là vous voyez une carte des fablabs j'ai pris la carte des fablabs de en France je l'ignorais mais il paraît que la France et le pays où il y a le plus de femmes là par habitant c'est un femme manager qui m'a appris ce que je
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trouvais ce que je trouve assez incroyable donc vous voyez qu'il y a une carte qui existe ça fait partie des objets qu'on essaie de construire de notre côté cartographier des fablabs puis j'ai pris celle de votre région à
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vous vous avez aussi beaucoup de fablabs il y en a aussi en Belgique voilà il y en a beaucoup avec donc deux objectifs selon les fablabs souvent ils
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sont plutôt autour d'objectifs entrepreneuriaux ou autour d'objectifs de d'apprentissage ils ont comme mots clés on va dire toujours la créativité l'expérimentation
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l'apprentissage par la pratique les interactions sociales voilà donc voilà des exemples de des FabLab avec lesquels nous avons travaillé en fait au départ dans notre projet il y
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avait trois fablabs un FabLab de l'Université de Bordeaux qui est écrit un petit peu en on va dire dans la périphérie des IUT mais qui très vite a été ouvert bien au-delà des IUT
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ensuite un FabLab qui est dans le dans un centre de culture scientifique et technique à Bordeaux qui s'appelle Cap Sciences qui qui a ouvert un FabLab et puis et puis on avait un étudiant qu'on
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voit là un doctorant à nous qui vient du Mali qui travaillait sur la création d'un ENT dans son université à ses goûts et il a
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quand il est rentré chez lui à ses mou il a créé un petit FabLab parce que la démarche s'intéressait dans son université alors là aussi c'est un petit peu un autre sujet mais c'est quand même très passionnant ce qui s'est passé là parce qu'il est dans une université
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assez goût loin de tout le NT c'est extrêmement difficile à mettre en place il y a des pannes d'électricité en permanence le l'idée même de travailler avec un ENT pour les enseignants et pour
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les étudiants et d'une complexité extrême ça marche pas ça marche pas du tout de de mettre en place Moodle pour lui c'est c'est très difficile en revanche créer un FabLab ça a tout de
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suite marché avec ses étudiants et particulièrement intéressant avec ses étudiantes c'est à dire qu'il a réussi à mobiliser des jeunes femmes qui m'aiment ont pris c'était une jeune femme qui
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était femme manager dans ce qu'il avait créé et c'est ça s'est fait de façon complètement bricolé avec des choses qu'il avait ramené du FabLab cohabite celui de Bordeaux
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et tout de suite ils se sont ouverts sur la société aussi se sont dit au FabLab on peut faire des prototypes de fours qui vont permettre de consommer moins de bois pour les femmes du village d'à côté donc ils ont tout de suite travaillé à
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la fois dans pour des apprentissages techniques ce qui était l'objet de notre étudiant la robotique par exemple mais aussi dans une perspective d'ouverture sociale donc là on a vu quelque chose
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qui s'est produit très rapidement très naturellement avec très très peu de moyens donc c'était aussi intéressant de voir ce qui se produisait là donc voilà le voilà le contexte il y avait un autre FabLab dans
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notre au départ dans notre recherche qui s'appelle airlab c'est un FabLab dans une école d'ingénieur Lancia batmaka et alors lui curieusement ils étaient très sympas mais alors complètement justement orienté
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technologies il ne travaillait que sur la robotique que sur les compétitions robotiques et du coup c'était finalement sont pas très intéressant à observer enfin si j'avais été enseignante en
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technologie c'était très intéressant mais finalement ça ne faisait que le fait d'aller travailler là ça ils accueillaient des élèves c'était bien c'était très sympathique et très bien mais c'était déjà des élèves hyper
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experts qui allaient augmenter en compétence donc finalement il y a cette dimension d'ouverture socialement qui est complètement donc on les a on a continué à les fréquenter de façon tout à fait sympathique mais finalement par
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rapport à notre question de la persévérance ça n'avait vraiment pas d'intérêt ce Fab là qui était très technologique donc voilà de quoi je vais essayer de vous parler d'une part des objectifs
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pourquoi est-ce que le fablaba est dans quelle mesure il a constitué un espace de recherche ensuite dans quelle mesure on peut comment on peut qualifier ces fables et les questions qu'il pose pour reconsidérer les espaces tant des
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apprentissages du point de vue des objectifs on part de de l'idée de d'une culture numérique qui repose sur l'usage de
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machines de techniques de langage d'algorithmes de l'information et on se demande dans quelle mesure cette culture technique peut permettre de changer les façons de penser les objets
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les dispositifs les interactions sociales et finalement se diffuse à l'échelle du monde cette culture technique qui nous intéressait mais donc pas en tant
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qu'expertise mais en tant que culture partagée s'appuie sur des compétences qui sont sans doute renouvelées et sur des espaces qui sont différents donc sur
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dans les espaces dont je viens de vous parler les trois quatre femmes nous avons fait des observations pour envisager cette culture technique entre on va dire 2017 et 2020 et actuellement
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en fait on continue en particulier et plus précisément à partir de l'accueil de classe par exemple des classes de 3ème on a observé
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en 2018 une classe de 21 élèves d'un collège de repe de troisième et également des des activités
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menées par le FabLab dans des classes de troisième et de ces professionnels on a observé également des stagiaires notre notre doctorant a fait des observations dans
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son université assez goût donc voilà on a vraiment on s'est intéressé précisément à des observations d'élèves que nous avons suivi très précisément sur des semaines entières
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longitudinalement c'était plus compliqué par exemple garder les traces notre question de la persévérance c'est un peu compliqué à traiter comment garder des traces des élèves de troisième que nous avions
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observé pour savoir si trois ans après ils avaient été persévérant ça pouvait être une question la persévérance on pouvait l'observer sur l'année mais dans quelle mesure est-ce que ça les avait aidés à persévérer dans leurs études c'était
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plus compliqué donc on a on a dû se contenter de donner qui était assez approximative il l'a semblé parce que à cause des problèmes de rgpd etc retrouver les les élèves
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il semble que ces élèves de troisième que nous avions observé au FabLab pendant deux semaines en tout cas poursuivi des études en lycée dans saignement général alors que
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c'était un collège de rep et on semblait effectivement poursuivre leurs études de façon peut-être un peu plus importante que une classe qui
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n'aurait pas eu ce type de projet mais c'est là vraiment assez impressionniste comme remarque voilà dans le nos objectifs étaient comme vous voyez d'identifier les
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représentations des élèves des enseignants des médiateurs en nous demandant si ces représentations ces pratiques qu'ils avaient dans cet espace là pouvaient
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constituer un levier pour la motivation la persévérance les apprentissages on essayait aussi de comprendre le design pédagogique qui était à l'oeuvre dans les fablabs c'est-à-dire la façon dont les enseignants
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considéraient leur les apprentissages puisque nous avons observé des médiateurs mais aussi des enseignants qui venaient là donc ça a changé aussi la façon d'enseigner et
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puis voilà on a essayé de proposer des indicateurs pour évaluer cette relation entre motivation et projet puisque très vite il s'est avéré que ce qui nous intéressait c'était la dimension du
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projet alors on a vu des actions on a observé des actions de médiation d'intermédiation des projets des projets qui mettent en relation la
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science et la société dans le dans le FabLab de caption donc on a proposé d'expérimenter des projets qui étaient conçus
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collectivement dans une perspective d'ouverture sociale de créer pour ça des intermédiations de garder des traces des observations des récits des témoignages
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en suivant précisément des dispositifs donc ce qui nous intéresse c'était la médiation humaine et numérique donc observer la façon dont les médiateurs s'y prenaient la façon dont
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il s'appuyait sur le numérique mais aussi et là c'est peut-être plus c'est peut-être plus lié à ma discipline et sciences de l'information de la communication très vite on s'est aperçu que la question de la documentation des
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projets étaient importantes pour bien comprendre la motivation et la communication autour des activités en circulation et on a essayé de voir dans quelle
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mesure il y avait des transitions qui pouvaient se faire entre ces espaces et l'école donc c'est pas du tout l'innovation technologique experte qui nous intéressait mais les logiques
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d'ouverture sociale et culturelles cette idée de d'espace participatif de circulation des savoirs en jeu dans des dynamiques qui sont plutôt conviviales on se demande dans quelle mesure cet
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espace peut être conducteur de sens traducteur d'intentionnalité et de dialogue entre les hommes pour reprendre les les modes de delitch
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c'était vraiment cette question d'ouverture sociale qui nous intéressait alors on est parti de cette idée d'un écosystème très récemment à l'occasion d'un autre projet
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sur la formation à distance nous avons accueilli Jérôme dîner que vous connaissez peut-être qui est qui est en psychologie cognitive Jérôme Guinet nous a apporté ce schéma
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donc je l'ai récupéré parce que j'ai trouvé intéressant ce schéma qui l'a récupéré lui-même de Yuri brownfenbrenner qui est le schéma
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qu'utilise les spécialistes de psychologie cognitif donc c'est un psychologue américain qui a essayé de décrire l'environnement d'apprentissage en partant de l'idée de
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de l'écosystème donc vous voyez que dans cette écosystème il part du du cadre immédiat qui de on va dire de l'apprenant en l'occurrence
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c'est un bébé pour nous c'était des adolescents donc le cadre immédiat c'est la maison le lieu de travail les lieux de loisirs éventuellement les lieux
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d'activités culturelles voir religieuses par exemple ce sont des acteurs également la famille les amis ce sont des activités dans ce
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micro-système tout ce que tout ce que la personne fait et puis ce sont des relations interpersonnelles dans le deuxième cercle on a le méso système qui
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rassemble différents microsystèmes donc tout ce qui fait groupe inter-relation échange communication dans l'exosystème on voit les lieux les
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contextes dans lesquels l'individu n'est pas forcément directement impliqué mais avec lesquels il a des interactions directes les endroits qu'il fréquentent etc et puis enfin le macrosystème c'est
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le système économique la culture c'est ce que il appelle les patterns tout ce qui relève de croyances d'idéologie de valeurs de normes etc
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il ajoute également le chrono système il nous dit cette écosystème il faut le penser avec la temporalité cette idée de penser
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de penser écosystème nous tient à cœur donc on va réfléchir aux femmes là comme un écosystème en interaction avec d'autres écosystèmes ensuite on
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s'est appuyé sur évidemment des modèles des modèles théoriques c'était compliqué cette question de la persévérance parce que nous nittions pas en psychologie cognitive
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et ça nous manquait la psychologie cognitive donc on a de temps en temps invité André tricot Jérôme Dinet etc qui nous ont apporté leurs éclairages d'intéressants ou en même temps ça représentait une espèce de défi comment
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parler de persévérance de motivation sans être soi-même en psychologie cognitive et même personnellement en critiquant parfois la main mise de la psychologie cognitive
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sur sur la façon dont on considère l'école et les apprentissages voilà et c'est question là de motivation et de persévérance ont été aussi traités dans
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le cadre du projet persévérant par des chercheurs en informatique là ça a vraiment représenté un exemple très intéressant et fascinant de transdisciplinarité comment un chercheur
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un doctorat en informatique va chercher à travailler avec nous qui était en sciences de l'information mais voler sciences humaines et sociales et en allant mobiliser des théories qui relevaient plutôt des sciences
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cognitives et ça finalement ça a pas si mal marché donc pour revenir à notre question on va dire que on s'appuie par exemple par
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exemple parce que ça peut aussi sur d'autres modèles théoriques sur le la théorie de lactivité de English Trump qui est un chercheur finlandais que vous
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connaissez sont certainement qui s'inspire de vie godski pour mettre l'accent sur l'importance de penser l'individu apprenant à travers ses activités et donc vous voyez en
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mobilisant ces notions qui sont l'objet les instruments les règles la communauté et la division du travail deuxième théorie sur ce que l'on peut mobiliser c'est celle de
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Brigitte albero sur les dispositifs en formation et pourtant vous voyez que je vous parle d'espace et pas tellement de dispositif mais cette idée de s'intéresser aux
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agencesments d'artefact et d'humain une idée qui renvoie peut-être aussi un petit peu à la question du réseau chez Bruno Latour et quand même intéressant on se demande
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quand même qu'elle est quels sont les règles les normes tout ce qui est pourquoi on ça fonctionne comme ça on s'interroge aussi sur les représentations c'est à dire sur
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la dimension idéale et enfin sur la dimension vécue du subjectif socio- relationnel des individus enfin un autre on le voit pas très bien là je suis désolé dans ma diapo un autre chien
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théorie qui nous intéresse et celui des de live et Wenger sur sur la communauté de pratique je
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crois que c'est un concept que vous mobilisez aussi l'idée de communauté de pratique et l'idée des et la question des apprentissages situés dans quelle mesure est-ce que il faut toujours
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considérer les apprentissages dans des situations et dans des communautés qui se construisent qui font référence à un répertoire partagé etc à partir de ces champs théoriques nos
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hypothèses étaient celles-ci première chose le FabLab peut être considéré comme un dispositif c'est mieux sociaux technique et comme
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je vous le disais moi je préfère parler d'espace mais il n'empêche que c'est quelque chose qui va engager le sens que l'on donne aux choses les interactions sociales en utilisant des objets
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techniques donc on faisait l'hypothèse que dans cet espace qui constitue aussi un dispositif les élèves pouvaient trouver des sources de motivation et d'engagement sans s'attacher à l'idée d'innovation
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comme je vous le disais ça nous a jamais traversé l'esprit que c'était innovant surtout que quand on va dans les fables là on voit en fait des gens qui bricolent c'est pas forcément très très innovant ça ressemble plus à un atelier
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et puis on partage avec André tricot cette cette critique de la rhétorique de l'innovation et cette idée que le numérique serait
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forcément la solution à tous les tous les mots de l'école on va on va revenir sur sur cette sur ce que les questions que soulève André tricot
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et en particulier il nous dit attention le numérique ça peut favoriser certains apprentissages mais pas tous et notamment pas les apprentissages qui demandent beaucoup d'efforts
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alors il faut être bien conscient que dans le FabLab les apprentissages qui sont mobilisés ce sont des connaissances techniques c'est des on apprend à faire
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mais ce qui nous intéresse c'est au fond pas seulement le l'objet de l'apprentissage mais aussi dans quelle mesure le fait de fréquenter cet espace va constituer un lever social
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un levier social pardon et va mobiliser l'envie d'apprendre et peut-être certaines compétences qui vont permettre de revenir sur les apprentissages
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scolaires et notamment alors les femmes managers aiment beaucoup ça les compétences psychosociales un mot qui était qui était pour moi
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presque à l'INSEP par exemple Ali quand je suis arrivée à l'UEFA on parlait de compétences psychosociale on parlait de psycho enfin on l'enseignait aux étudiants et
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puis ça avait totalement disparu et j'ai retrouvé ce mot là et cette culture là dans les fablabs et récemment ça revient à la mode chez nous également compétences psychosociales
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en tout cas pour les femmes managers c'est là-dessus qu'il joue c'est à dire dans quelle mesure est-ce que on va changer la façon de percevoir les apprentissages en interagissant ensemble
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deuxième deuxième point important c'est la motivation comment est-ce que on peut travailler sur la motivation alors vous voyez que là aussi on a dû aller chercher du côté de la psychologie
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cognitive et notamment de Roland bio qui nous propose de définir la motivation au contexte scolaire comme un état dynamique qui a ses origines
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dans les perceptions qu'un élève a de lui-même et de son environnement et qu'il incite à choisir une activité à s'y engager à persévérer dans son accomplissement afin d'atteindre un but là je cite je cite bio
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cette cette motivation donc vous voyez avec qui l'étudie comme comme un processus cette motivation s'appuie sur notamment
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sur l'engagement et l'engagement là c'est André tricot qui nous a fait découvrir qui aywali de chercheurs américains
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qui ont proposé ce modèle aicap ce modèle des des types d'engagement cognitifs à l'oeuvre quand on apprend et
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il partent de de l'engagement passif l'engagement passif c'est l'élève qui écoute l'engagement actif c'est l'élève qui écoute et qui prend des notes et qui fait un exercice à l'engagement constructif c'est l'élève qui va
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produire quelque chose et enfin l'engagement interactif dont il nous disent que c'est le plus intéressant parce qu'il mobilise le plus de compétences et parce qu'il va
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développer le plus efficacement les connaissances de l'élève c'est l'engagement interactif donc le projet collaboratif par exemple dans lequel l'élève doit travailler avec les autres interagir se demander comment l'autre
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comprend comment on peut aider l'autre etc donc cette cette réflexion sur les modalités de l'engagement nous nous paraissaient intéressantes donc deuxième hypothèse qui résulte de
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la première la le femme Lab peut être un lieu dans lequel on peut mobiliser une diversité de facteurs de motivation et de persévérance pour ça on s'appuie sur
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les modèles de de la motivation vous connaissez la motivation extrinsèque la motivation intrinsèque c'est plutôt évidemment sur la motivation intrinsèque qu'on s'appuie sur pour les
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apprentissages et on va en prendre considération ces éléments vous voyez là l'élément affectif et notamment le sentiment d'auto-efficacité que vous connaissez
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certainement également le plaisir l'estime de soi l'idée qu'on peut y arriver si souvent le la question qui qui fâche pour les les élèves en
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décrochage pourtant j'ai pas de téléphone ni rien c'est le micro qui est il faut que je les d'accord oui les élèves qui arrivent dans les femmes là décrocheurs souvent ils ont
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justement une faible estime de même et ils ont sentiments que leur travail n'est pas efficace ne sert à rien donc c'est pas la peine de travailler donc on va travailler là-dessus dans les
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femmes là pour essayer de leur faire découvrir dans quel domaine ils peuvent être efficaces compétents et notamment compétent pour aider les autres donc ça suppose une valorisation de la
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qualité du travail accompli quel qu'il soit deuxième facteur c'est les facteurs cognitifs c'est bon la vue l'engagement et l'attention troisième type de facteur
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c'est les facteurs connaître le désir le projet sur sur les tâches et puis enfin les dimensions sociaux affectives le climat la relation en groupe à l'enseignant le sentiment de sécurité etc bon là ce sont des facteurs
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traditionnels que vous connaissez sans aucun sans aucun doute en tout cas c'est autour de tous ces facteurs là que nous avons travaillé donc on considérant
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beaucoup les dimensions finalement émotionnelles que l'on percevait à travers les observations mais aussi à travers par exemple les entretiens ce
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midi directifs avec les élèves hypothèse suivante le FabLab permet de retrouver confiance en vie et interaction et dans une communication écosystémique cette communication nous
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semble possible c'est ce que nous avons essayé de de vérifier en prenant considération la confiance en soi des élèves la confiance étant
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pouvant être considérée comme le le pari sur ce qui va advenir c'est à dire le le pari de chacun sur la possibilité de poursuivre des études par exemple
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et dans ce sens là on a recueilli beaucoup de témoignages d'élèves qui nous ont dit que dans cette dans cet espace ils avaient retrouvé des formes de confiance eux-mêmes ou les enseignants qui ont
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observé cette forme de confiance confiance en soi dans la capacité à faire quelque chose même quand on est entre guillemets nul à l'école mais aussi confiance dans l'enseignant ou confiance dans un adulte confiance dans
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un médiateur etc donc cette question de la confiance est importante autre hypothèse pour que les apprentissages soient efficaces et durables les élèves doivent trouver du
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sens dans leurs activités c'est le fait de faire sens nous paraissait important et pour ça la documentation des projets et
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particulièrement importantes dans les fablabs et là c'est pas nous avec notre culture de sciences de l'information et de la documentation qui qui avons apporté cette idée là c'est eux qui nous l'ont c'était très frappant et même une
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agréable surprise d'entendre le mot documentation de leur part alors qu'on l'avait pas du tout suggéré ils nous ont dit pour que les apprentissages et du sens auprès des on va dire des stagiaires il faut qu'il documentent
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leurs projets il y a cette dimension là de garder des traces des projets qui est incontournable central fondamentale le problème c'est que cette
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documentation des projets elle est pas simple du tout soit parce que elle mobilise l'écriture par exemple et que on a certains élèves qui sont pas très à l'aise avec l'écriture
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soit parce que elle mobilise les langages informatiques puisque la documentation allait aussi sur des plateformes informatiques et que là aussi c'était pas évident alors moi la première leur plateforme me paraissent
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totalement incompréhensible en tout cas documenter les projets ça voulait dire passer par le langage que nous utilisons le langage écrit mais aussi par le langage informatique
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la photo qu'on voit là c'est un c'est un étudiant qui qui que j'ai rencontré l'un il était là il travaillait il a gentiment accepté
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de m'expliquer ce qu'il était en train de faire puisque je m'intéressais au fait qu'il documentait son projet et il m'a expliqué qu'il était qu'il avait fait des études au lycée des
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bonnes études et qu'ensuite il avait été en IUT et c'est tombé au moment du confinement et que là le confinement a totalement stoppé son son élan pour les
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études et la complètement isolé à tout arrêter et la totalement démotivé et il raconte que bon il était quand même pas il avait pas complètement baissé les
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bras donc il est allé au FabLab il a commencé à bricoler des choses et ça l'a remis dans une perspective d'études et il était reparti là dans un BTS et qui a été
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élitée en alternance et il disait que pour lui de l'alternance était important bon discours traditionnel le fait d'être sur le terrain et puis d'être avec les autres l'alternance ça lui permet d'être avec les autres ça a été très important mais
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en tout cas lui aussi et c'était pas du tout un discours artificiel c'était pas du tout quelque chose qui portait pour pour faire la promotion du FabLab il m'explique que documenter les projets
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c'était hyper important et que sans ça il y a pas de projet et donc il m'a expliqué comment il travaillait il m'a montré son il m'a montré sa la plateforme etc comment il prend des
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photos il décrit le projet etc donc voilà cette dimension documentaire paraissait vraiment importante pour donner du sens aux activités d'apprentissage autre hypothèse
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les pratiques d'accompagnement et d'apprentissage par le fer doivent s'adapter au code et aux valeurs des publics concernés je viens de parler de la documentation et des différentes
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compétences langagières qu'elle appelle et là on voit un papier on voit un plan fait sur du papier quand on regarde les gens qui les jeunes qui travaillent dans
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les fablabs immobilisent papier crayons règles téléphone ordinateur etc donc tout un tout un écosystème là encore et qui va faire
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appel à différentes modalités langagières différents formats qui sont pas forcément très normées ça fait partie des problématiques des
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femmes lames imposer des formes de normes pour que ce qui est documenté puisse être partagé ça ça fait partie des apprentissages au
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FabLab [Musique] [Musique] pour voir ce que c'est voir si les études techniques peuvent les intéresser ou encore comme je vous disais des stagiaires envoyés par la Mission locale
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qui sont là vraiment tout type tout type de public donc soit on suivait des projets précis une classe qui vient pour faire un projet soit dans mon cas Dimi
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10 minutes alors que j'accélère d'accord soit soit on faisait des entretiens comme ça semi directif avec avec les gens qu'on trouvait et on s'intéressant
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aussi bien sûr aux adultes entre guillemets au manager aux enseignants donc on a observé la façon dont il travaillait interagissait
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on Lisa ensuite interrogés sur leur ressenti sur leur projet leur représentation du FabLab leurs habitudes les compétences qui estimaient avoir construit les
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connaissances qu'ils estimaient gardés à l'issue des projets notre équipe était donc essentiellement en sciences de l'information et de la communication et le projet a donné a été poursuivi et
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ensuite et continuer aujourd'hui mais aujourd'hui on s'intéresse plus à la façon dont les fablabs communiquent à l'intérieur et entre eux
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un petit peu accélérer donc dans les méthodes d'observation on a observé ces communautés leur activité collectées des traces d'activités aussi on a essayé de garder les vidéos les
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podcasts qui faisaient des choses comme ça de les analyser on utilise surtout des méthodes ethno graphiques des entretiens semi-directifs des analyses de corpus de traces et puis
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ensuite on va dans un second temps on étudie les projets d'ingénierie pédagogique eux-mêmes c'est-à-dire les enseignants ont reconstruit ça en modalités ingénie pédagogique et ont
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évalué et maintenant donc on analyse les systèmes de communication et de documentation tout ça ça se fait en lien avec la formation des stagiaires sont participés à ça bon j'ai parlé tout à l'heure de notre
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doctorant qui en même temps a fait un stage on a eu quelques mémoires là-dessus on a moi en tout cas depuis plusieurs années j'emmène les étudiants en documentation
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dans le FabLab parfois il se demande qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir faire là parce que vraiment cette culture technique ne les intéresse pas puisqu'on peut dire quand même que le FabLab se se présente se voit en tout cas comme un
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espace de développement de la culture technique et en fait il trouve toujours de l'intérêt à ça évidemment moi j'insiste beaucoup sur la dimension de la documentation
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on a on a aussi échangé avec des enseignants il y a des enseignants qui travaillent dans les FabLab avec lesquels on a partagé puis comme je vous le racontais on a fait cette exploration d'un vers le Mali dans un premier temps
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et aujourd'hui on s'intéresse à d'autres fablabs en Afrique puisque cette problématique des fables en Afrique est particulièrement intéressantes alors ce que ça a donné là on voit une image du FabLab
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du FabLab de Cap Sciences qui est plutôt on va dire riche entre guillemets et puis qui est fait aussi pour se voir donc il est il est plutôt propre et alors que d'autres femmes là ça
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ressemble vraiment à un atelier d'usine c'est pas forcément très joli on voit on voit quelqu'un qui est handicapé il y a aussi des femmes là qui
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sont spécialisées dans la la l'amélioration des fauteuils etc et de dispositifs j'ai rencontré quelqu'un qui non c'est mon fils qui a un ami qui est en fauteuil et qui est acquis est allé à
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dans un FabLab à Nantes qui l'a aidé à installer un moteur de trottinette sur son fauteuil et qui raconte qui raconte à mon fils à quel point cette expérience là était intéressante
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à quel point il avait rencontré une communauté aussi alors quelle qualification pour ces espaces on va dire que c'est des tiers-lieux comme on l'a dit c'est en dehors à côté de l'école mais c'est en
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même temps lié à l'école on immobilise la culture à coeur et les et on y trouve une communauté à Cap Sciences j'ai trouvé ça je trouvais ça mignon comme comme
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qualificatif les fabuliste et en principe les fablabs doivent constituer un réseau là vous avez des quelques verbes intimes alors finalement on peut dire que c'est
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un espace d'apprentissage situé vous voyez là des images alors j'ai volontairement pris des images de d'élèves qui travaillent à gauche au
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FabLab lui-même les collégiens sont sortis de leur classe et sont allés aux femmes l'âme et à côté le FabLab est allé dans l'école et ça donne en fait pas trop la même chose en fait
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ça c'est quelque chose aussi peut-être que je voulais échanger avec vous dans le dans l'intitulé de cette conférence le FabLab à l'école c'est pas forcément de ça que je parle même si on a observé
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des FabLab à l'école le FabLab Cap Sciences à créer une un dispositif mobile ils amènent le FabLab dans les écoles les
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collèges et les lycées et à Paris la Cité des Sciences fait la même chose fait la même chose à très grande échelle il faut ça avec canopée ils vont dans les classes c'est quand même intéressant ça ça modifie quand même des choses dans
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les classes et en particulier j'ai discuté avec une professeure des écoles qui disait que le FabLab dans la salle à côté de sa classe ça avait changé beaucoup de du climat de sa classe etc et de l'engagement de ces élèves dans un
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une perspective de projet mais vous voyez que là le FabLab là c'est le fameux manager qui est dans la classe de technologie finalement on retrouve le dispositif table alignées élèves tout
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seul qui écoute ça change pas finalement grand chose et moi je trouvais qu'on quand j'allais voir ces élèves là que bon il restait dans une perspective très scolaire il sait ce qu'on leur demandait je suis pas certaine que ça aille changer grand chose ils ont utilisé des
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outils qui étaient marrants l'imprimante 3D je suis pas certaine que ça échangeait grand chose ce qui a changé un peu c'est qu'à la fin ils sont allés à la médiathèque donc ils ont sorti de l'école ils ont montré leur projet à
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d'autres ça oui ça pouvait être intéressant donc voilà et ce qui ce qui nous a conforté dans cette remarque c'est un enseignant de sciences physiques qui travaillait avec ces élèves de seconde
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il a fait les deux les deux expériences il est allé une année juste visiter le FabLab et ensuite il a travaillé avec sa classe toute l'année dans la classe dans le lycée et l'année suivante il est allé
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faire un projet total au FabLab et il disait que c'était totalement différent moi je peux le dire j'ai observé ces élèves dans la classe dans le lycée et je trouvais qu'ils étaient pas spécialement mobilisés pas spécialement
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intéressé il y avait des décrocheurs il y en avait qui allaient très vite très loin ça changeait pas grand chose en revanche quand il est allé vraiment au FabLab mener un projet il dit lui-même les élèves disent qu'ils ont
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travaillé complètement différemment d'abord il fallait aller vite il fallait produire ils échanger avec les gens du FabLab et l'enseignant lui-même donc professeur de sciences physiques a dit qu'il avait
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beaucoup appris des médiateurs de leur façon d'accompagner le projet plutôt que d'essayer d'enseigner ça c'était intéressant il a dit que ça l'avait fait bouger dans sa conception de son propre
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apprentissage et on n'était pas avec quelqu'un de 25 ans c'était pas un enseignant stagiaire c'est quelqu'un qui est en fin de carrière et pour lui fréquentait le fameux vraiment changé
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quelque chose dans sa façon de considérer que on pouvait accompagner les élèves et pas forcément uniquement enseigné malheureusement à posteriori il m'a raconté que les programmes les
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nouveaux programmes de sciences informatiques sont tellement contraignants qui les retourné à une perspective totalement frontale et dans laquelle plus personne
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ne trouve d'intérêt ni lui ni les élèves la liberté donc finalement le FabLab c'est un espace d'action encouragé là vous voyez un enseignant le projet qui était fait là c'était une semaine des enseignants
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de toute discipline anglais arts plastiques sciences physiques technologies donc pas du tout seulement technologique et il venait les élèves venaient faire un projet là aussi les enseignants ont été obligés de bouger
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ils se sont retrouvés dans la posture c'était parfois les élèves qui leur montrer comment faire et aussi dans la posture ou même n'était pas du tout à l'aise avec vous imaginez la prof d'anglais elle était pas
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préparée à aller à aller utiliser une une imprimante 3D etc et donc les enseignants eux-mêmes apprenaient ils encourageaient plus que véritablement
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véritablement enseigné donc on voyait des postures d'encouragement là aussi Verbatim on est parti du fer du concret là c'est là c'est le femme manager qui
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qui met l'accent sur le fait que il part du concret il s'agit de guider et pas du tout dans saigner il appelle ça une zone d'autonomie temporaire et il nous dit on est obligé de faire le choix de la
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confiance on fait le pari ça coûte toujours plus d'énergie de contrôler que de faire confiance donc dans le FabLab c'est ce qui se passe on fait confiance et il parle de suivi bienveillant
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un espace d'engagement par la documentation des activités c'est ce que je vous disais donc vous voyez où les élèves immobilisent leur téléphone le papier crayon l'ordinateur un tas de dispositifs et là c'est le
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femme manager qui raconte il a fait la blague à un élève donc jeune qui lui dit mais si je peux pas utiliser Word pour documenter mon projet qu'est-ce que je fais et lui pour rire
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et lui dit tu utilises latex et puis voilà il laisse il laisse et deux jours plus tard il demande à l'élève mais qu'est-ce que tu es en train de faire et l'élève lui dit je rédige la documentation à latex et donc
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il dit il s'était mis au latex un jeune qui avait été sorti du système scolaire parce que ça se passait mal il avait de mauvaises notes il a mis deux jours pour apprendre de latex alors que des chercheurs je pense qu'on peut tous en
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témoigner ont du mal à se mettre à ce langage donc là on voit comment finalement la situation crée la possibilité éviter de le faire pour cet élève qui avait même pas songé que ça pouvait être difficile un espace d'engagement par la
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documentation des activités parce que comme je vous le disais ça devient pour eux très naturel indispensable il comprenne bien la logique de ça vous voyez dans l'image du
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milieu une étudiante excessivement timide je pense qu'elle avait beaucoup de mal à s'intégrer un groupe à l'université qui fait son si doux ouais
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bah c'est quelque chose de vraiment surprenant très très efficace sur le plan de la communication elle ne voulait pas qu'on la file elle voulait à peine parler elle avait un grand difficulté à parler et pourtant elle fait là un objet
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de communication d'une grande efficacité et qui mobilise des compétences très très fouillées et là c'est le fameux manager qui nous dit on travaille par projet avec une
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seule exigence pas de réuni oui j'ai presque fini pas de pas de réussir pas de produire un joli objet mais de documenter tout ce qui se fait d'ailleurs les projets souvent ils sont pas terminés ce que demandent le femme manager c'est que quand on s'arrête on
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est documenté puis pour que quelqu'un d'autre puisse reprendre le projet et le poursuivre et puis on pourrait appeler ça un espace pour reprendre l'expression de Manuel zaclan un espace de transaction
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coopérative c'est à dire on va échanger parfois débattre pour coopérer pour arriver à quelque chose d'efficace ensemble
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en haut on voit encore au Mali les étudiants qui d'habitude sont dans des amphis surchargés etc qui se sont dit bon si on sort ils sont sous l'arbre à karité j'ai
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appris que c'était un arbre à karité et ils vont tous les soirs faire le faire le bilan de leur journée au FabLab et finalement ils apprennent en faisant
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donc finalement quand on interroge les élèves il y a deux choses à nous a vraiment tous frappé tous autant que nous étions en tant que chercheur il y a deux choses qu'ils ont qu'il soulignent c'est
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travailler en groupe et l'autonomie et c'est des mots qui venaient dans leur bouchons on les a pas suscité alors bon vous voyez là aussi quelques Verbatim les profs les élèves sont sensibles au fait que les enseignants
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changent de posture ça leur élève nous dit ça leur a donné des idées un autre élève qui dit avant on n'était pas une unité maintenant on devient une unité il dit ça avec ces mots c'est à dire que ils deviennent un groupe qui
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peut travailler ensemble on s'entraîne là on fait d'autres choses il y a d'autres qualités à exploiter c'est l'élève les élèves dans ce groupe il y avait des élèves qui étaient vraiment très très grande difficulté qui pourtant
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ont trouvé leur place en cours on reste assis à Cap Sciences on était autonome un autre qui nous dit avec l'oppression qu'il y a en cours et tout ça il y a des
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élèves ils travaillent pas ils parlent et là c'était plus tranquille donc curieusement ils sont complètement libres ils peuvent bouger ils peuvent parler même crier mais en fait il s'aperçoivent qu'ils sont plus
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tranquilles avec cette liberté là il travaille finalement avec plus de liberté ils sont plus calmes et plus concentrés tout en se donnant le droit de se lever par
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exemple quand ça va pas quand la concentration devient trop coûte donc finalement on trouve là une pragmatique d'apprentissage ouvert on pourrait considérer que c'est une forme
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de commande de la connaissance d'ailleurs les femmes laves sont attachés à cette idée de comment de la connaissance et ils sont aussi attachés à l'idée d'un powerment c'est-à-dire que là les gens vont trouver un moyen d'être des acteurs de leur destin de leur
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orientation mais aussi des objets qu'il fabrique puisque ils sont très dans une perspective très écologique avec des recherches des images alors il reste bien sûr des questions donc je vais
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faire très vite il y a sans doute des logiques concurrentes de communication autour des fablabs je vous disais certains sont très orientés entrepreneuriat d'autres apprentissages et comme dans tout
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discours un discours sur sur même sur les commandes de la connaissance on voit une brèche possible on voit une ouverture possible vers des utilisations qui peuvent être
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extrêmement problématiques extrêmement orienté vers une économie qui n'est pas spécialement respectueuse des individus donc des cadres normatifs qui peuvent être en concurrence des
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codes de valeur aussi qui peuvent être en concurrence à Cap Sciences les femmes managers me disent on a des gens qui surtout ne veulent rien partager quand je vous dis l'essentiel ces documenté c'est vrai mais il m'expliquait quand on
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a un architecte qui vient là surtout surtout pas il veut pas montrer le projet qu'il est en train de faire un designer il veut surtout pas qu'on lui pique son idée donc au contraire il va essayer on le voit le moins possible
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donc il y a vraiment des concurrences nécessité de traduction parfois le le langage informatique c'est pas toujours évident et puis et puis nécessité de
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trouver une forme de design de l'information donc on est là finalement dans une pédagogie de l'expérience avec des accords c'est-à-dire des expériences qui naissent
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de pratique peut-être d'outils mais en fait très peu d'outils mais plutôt de ce qui est fait avec les outils qui se base sur le bricolage le braconnage et aussi sur ce que Annie
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Cordier appelle ancienne élève de l'île appelle lettre mon informationnel notion que je trouve très très intéressante justement cette idée de de d'écosystème informationnel et finalement les élèves
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vont apprendre à habiter l'espace dans des formes d'autonomie d'engagement certains écosystème qui est ouvert qui offre des possibilités mais qui
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n'est que je ne voudrais surtout pas que vous pensiez que je considère que c'est une baguette magique pas du tout c'est un espace dans lequel on a trouvé des choses intéressantes mais mais pas de magie pas de solution
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au problème de l'école voilà j'ai juste partagé là quelques quelques expériences bon voilà pour je suis très ouverte à vos remarques à
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vos critiques et à vos questions quand vous m'avez proposé de parler des espaces je me suis dit oui il y a les fablabs c'était intéressant mais bon c'est pas si évident que ça tout le monde peut pas aller travailler dans des fables il y a d'autres questions d'espace qui sont importantes avec le
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covid la question de l'espace de la maison de de des interactions entre l'école et la maison et puis la question des salles de classe comment repenser l'espace des salles de classe et puis la
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question de quand on est quand on est tous dans des perspectives de formation des futurs enseignants de la perception des espaces par eux de l'utilisation de technologie comme la réalité virtuelle
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etc qui aussi engage la perception de l'espace dans quelle mesure ça peut nous intéresser voilà il y a d'autres façons de penser l'espace le FabLab s'en était une pour nous ça a été vraiment une expérience intéressante
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mais on pourra jamais considérer ça comme un modèle il y a quand même des choses à retenir de merci beaucoup y a-t-il des questions donc en distanciel et en présentiel
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comme on dit c'est toujours la première qui est la plus difficile bonjour et merci beaucoup il y avait beaucoup de choses en fait dans vos propos et je vais me permettre juste de
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deux ou trois réactions la première c'est on vous écoutant on aurait bien tendance à se dire que finalement il faudrait réintégrer le
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autrement réintégrer le tiers-lieux dans l'espace scolaire dans l'espace de la glace pour favoriser tout ce que vous avez mis en évidence les transactions coopératives l'engagement etc etc alors
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après vous me direz que c'est peut-être une contradiction parce que peut-être que le tiers-lieux par nature est un lieu autre est un lieu ailleurs mais quand même est-ce que un
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moment donné on ne pourrait pas envisager l'espace de la classe comme un tiers-lieux en y injectant certaines des caractéristiques des tiers-lieux voilà
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c'est à dire parce que sinon se passe toujours sur quelque chose qui est à côté vous voyez en faisant le pari que ce qui va être intéressant enfin je caricature un peu mais ce qui va être intéressant ça va se développer à côté et du coup peut-être qu'on perd quelque
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chose quand même voilà ça ce serait ma première remarque ma deuxième remarque c'est sur parce que si j'ai bien compris vous avez étudié différents fables et à partir du moment
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où vous avez insisté sur le fait de considérer le FabLab comme un espace et je pense que si on ne pense comme un espace à ce moment-là il peut y avoir de multiples dimensions c'est à dire qu'il va y avoir une dimension topographique
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et envisager comment chacun y prend place comment chacun évolue il va y avoir la dimension matérielle il va y avoir la dimension symbolique bon et certainement plein d'autres mais du coup
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c'était peut-être pas un de vos angles d'analyse mais moi je me demande si vous avez constaté des variations selon les différents fablabs que vous avez étudié vous voyez entre ces différentes dimensions qui
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caractérise l'espace en lui-même et ma dernière remarque est une question par rapport à une de vos hypothèses ou vous avez dit dans une de vos hypothèses
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je reprends la technicité l'hétérogénéité des formats la faible normalisation de la documentation lesotérisme des plateformes en fait constitue un frein à un réseau inclusif j'aimerais bien que vous développiez un
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peu ça parce qu'en fait je me demande en quoi ça constitue un frein parce que finalement un réseau inclusif je pense qu'on est bien d'accord un réseau inclusive inclusif accepte la
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diversité des formats en fait un réseau inclusif ne cherche pas une forme de normalisation et du coup en quoi justement cette hétérogénéité la diversité des pratiques
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et en même temps évidemment que toutes les classes ne peuvent pas sortir de l'école et aller dans ce type d'espace c'était c'est la c'est un peu l'impasse là on était dans un dispositif
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expérimental il y avait de la notamment pour capience ça coûte un peu cher d'y aller il faut payer ils font payer ce qui est pas le cas de tous les mais il faut payer parce qu'il mobilise du
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personnel etc donc ça coûte cher on peut pas envisager ça très grande échelle comme je vous disais en discutant après avec des enseignants je me suis rendu compte que le FabLab dans l'école
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c'était quand même possible j'ai deux exemples un exemple d'une professeur documentaliste qui disait que [Musique] poussé par un parent d'élèves
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ils avaient installé un FabLab dans le à côté du CDI en fait il y avait un espace le parent d'élève a dit mais moi c'est ma culture ça m'intéresse si vous voulez on fait ça ensemble et puis je vous aide
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à le je fais le médiateur quoi je vous aide à l'animer et elle m'avait raconté que ça avait engagé tout un tout une communauté en fait qui s'est bien mobilisée pour faire quelque chose qui
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est justement pas une salle à côté où on trouve des machines mais une salle où les élèves viennent travailler autrement peut-être que peut-être certains enseignants vont investir ou certains
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vont s'éclater parce qu'ils vont faire des choses très diverses soit technique soit artistique etc et surtout ce qu'elle disait c'était que ça mobilisait les élèves les enseignants les parents d'élèves peut-être des assos
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etc donc vraiment c'était un lieu collectif dans l'école et l'autre exemple c'est ce que je vous disais c'était c'était il y a pas si longtemps à la Cité des Sciences une professeure des écoles qui disait moi le FabLab pour
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m'a apporté le fait d'avoir les dans la salle à côté les outils et de savoir qu'on va aller faire un atelier les élèves ça change et nos relations changent il se passait la même chose quand on quand il y avait de la
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robotique éducative quand les profs des écoles font de la robotique éducatives vous oblige pour pousser les tables et il y en a pas mal qui disait ben ça a quand même changé ma façon de penser
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mon enseignement l'organisation de ma classe etc parce que et d'autres qui ont dit non mais moi je veux pas faire ça je veux pas bouger les tables ça va trop mettre de bazar etc donc vous avez raison c'est
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vous faites un tiers-lieux dans l'école et effectivement c'est du coup c'est l'occasion de repenser à à la configuration de la salle de classe et la façon de travailler dans cette salle de classe c'est sûr
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ensuite les variations dont vous parlez oui totalement déjà quand on regarde la littérature sur les fablabs on trouve beaucoup de choses sur les fablabs universitaires et en fait c'est presque
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toujours FabLab à côté des des formations en sciences de l'ingénieur ou technique ou technologique et alors il y a même des j'ai vu des
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articles qui disaient qu'il y avait cassé de conditions là que ça marchait alors pour moi c'est sans aucun intérêt quoi évidemment que ça marche avec des étudiants en DUT autour de disciplines
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technologies ou avec des élèves ingénieurs évidemment que ça marche ils sont contents de trouver le les matériaux qui mais bon c'est pas du tout un défi c'est pas du tout ça la question pour eux c'est juste un outil normal de
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leurs apprentissages donc par exemple dans le FabLab cohabite là à Bordeaux justement il est pas resté juste à destination même si il est quand
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même à proximité des IUT et au départ il était dans l'espace super laid donc vous avez raison la configuration nous-mêmes de l'espace il faisait froid c'était moche maintenant ça s'arrange et c'est plus penser ils ont réussi à avoir des
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aménagements qui sont justement plus agréables Capsien c'est plus à la fois dans une perspective de de médiation de la culture scientifique et technique et puis de financement quand même ils ont
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eu un souci de financement donc comme je vous disais c'est joli c'est mais c'est quand même limité il propose finalement des ateliers qui sont un peu un peu normés c'est toujours la même chose qui se fait donc oui oui il y a des variations donc
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quand on observe les FabLab il faut il faut tout de suite aller chercher la philosophie qu'il y a derrière et en effet quand même ce que ce qu'offre le lieu lui-même mais je crois que pour les femmes manager pour les communautés ils
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trouvent toujours une façon de réaménager l'espace pour que ça soit pour que ça corresponde au projet la troisième question de la normalisation la normalisation curieusement c'est quand même une
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condition de la communication dans certaines conditions c'est vrai que on peut se dire que c'est dommage de d'imposer des formats des patterns etc il n'empêche que ce qui se passe aujourd'hui c'est que les
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femmes laves mettent leurs projets sur des plateformes et en fait il y a différentes plateformes et le la question c'est l'interopérabilité en fait l'idée c'est qu'un si je fais un
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projet je puisse aller sur je suis allé chercher des des outils pour faire ce projet n'importe où donc il faut quand même que les plateformes utilisent des normes qui font que c'est
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interopérable même si c'est pas normaliser les projets eux-mêmes normaliser le langage il faut quand même un petit peu rentrer dans le langage informatique pour travailler sur ces
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plateformes c'est justement un des défis de faire rentrer tout le monde dans ces langages là et de négocier peut-être des formats qui vont être interopam c'est un
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peu la condition quand même de l'accès en fait à l'information
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