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[Musique] merci bonjour à tous merci donc à l'onpe fleur Capelier Violaine blanc et tous les collègues de l'ompe nous laisser le
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la possibilité de nous exprimer sur ce sujet où on a effectivement beaucoup entendu des choses très intéressantes ce matin donc la question qui nous a posée de traiter enfin qui nous était donné c'était de traiter la difficulté de
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repérer mesurer les négligences donc je vais pas revenir sur la sur la question des définitions qui a été largement abordée ce matin on peut se dire donc que les négligences
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et une absence de réponse aux besoins fondamentaux de l'enfant et donc un défaut d'action ce qui a été rappelé par Madame Zaouche mais finalement plus que les autres situations de maltraitance qui sont les
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violences violences physiques violent psychologiques violences sexuelles la particularité des négligences c'est bien l'absence de réponse au besoin des enfants et en fait les besoins des enfants qui ont été bien
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évidemment évoqués dans la conférence de consensus sur les besoins fondamentaux de l'enfant en protection de l'enfance le rapport de madame Martin Blacher et bien ses besoins ils sont tout à fait variables par rapport à l'âge et c'est
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vrai qu'on a beaucoup parlé des nourrissons ce matin mais je pense qu'il faut aussi qu'on arrive à faire un focus sur le plus grand qui reviendrai tout à l'heure et aussi ils sont variables par rapport à la norme sociale qui est admise collectivement et
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individuellement ça a pu être un petit peu évoqué tout à l'heure sur les données statistiques j'ai regardé un petit peu la littérature sur le sujet les données sont épars les données sont aussi parfois
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sous tendues par la question des négligences physiques et des négligences psychologiques ça peut être évoqué tout à l'heure dans les définitions et en fait on s'aperçoit ce qui est je voulais juste vous faire part un petit
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peu de de ces situations de ces situations que pour évoquer ou pour pour retenir des négligences en fait on a effectivement des grilles d'entretien et les grilles d'entretien contrairement
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par exemple aux autres maladies alors je pense à la douleur je pense à l'infarctus etc l'écrit d'entretien elles sont basées sur des données qui concernent l'enfant mais elles sont aussi basées sur les données qui
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concernent le parent ce qui est quand même une situation qui est qui est assez étonnante et en tous les cas singulière en tous les cas ce qu'on peut voir dans les données de la littérature en reprenant une étude qui avait été faite par Clément et publiée dans publicelle
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en 2016 c'est qu'effectivement les négligences sont bien perçues dans la petite enfance mais pas très bien perçu à l'adolescence et ça c'est aussi une question qui moi me pose tout à fait enfin qui pose tout à fait question
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parce que les enfants qui sont très négligés pendant la période de la petite enfance il grandissent donc de toute façon ils vont aussi avoir des signes cliniques et la question que ça pose c'est est-ce qu'on est bon pour repérer
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les négligences des négligences quand les enfants grandissent on a aussi beaucoup parlé et ce matin et on parle dans les dans les situations épidémiologiques qu'on rencontre des
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facteurs de risque et finalement on finit par presque les pensées comme étant des facteurs prédictifs ce qui je trouve est assez gênant sur la question éthique en tous les cas du diagnostic et
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la question que ça pose aussi me semble-t-il c'est que est-ce qu'on ferait des études sur d'autres situations de maltraitance par exemple est-ce qu'on ferait c'est une question je vous propose sur les violences sexuelles avec des entretiens qui
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seraient qui seraient concomitant auteur et victimes ça c'est une question que qui est en tous les cas particulière en négligence et pour le coup peut-être que ça fait partie de la question enfin en
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tous les cas d'un facteur de risque d'invisibilité c'est situations s'agissant de l'auteur bien sûr je partage la vie de Madame Zaho tout à l'heure qui était évoqué c'est à dire on oublie complètement les milieux
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favorisés avec des expressions très particulières mais aussi on a des difficultés dans les milieux très défavorisés dans lesquels il y a des aides un étayage très fort et finalement j'y reviendrai aussi la question de la
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remise en cause dans le diagnostic de l'été âge mise en place et probablement quelque chose qui qui fait écran en diagnostic des négligence alors s'agissant des laboration sur les données statistiques de façon générale
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toute activité confondues la question qu'on peut se poser c'est que faire un diagnostic de négligence pour un professionnel c'est aussi constater l'échec peut-être de nos actions de prévention et
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d'accompagnement et c'est certainement quelque chose de très difficile et c'est quelque chose qui fait écran qui nous empêche de voir les négligences on utilise donc la question des référentiels la question de la place du
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parent de la place de l'enfant dont on a parlé aussi et puis il y a la question aussi des enquêtes de victimisation qui sont dont on sait qu'elles peuvent être très solides sur les autres situations violences mais en fait on s'aperçoit que sur les négligence elles sont
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probablement pas très bonnes d'abord parce qu'il y a un décalage générationnel et que ce qui est considéré comme négligent en 2020 l'été probablement pas dans les années 90 qu'on est aussi dans une impossibilité d'évaluer la population pédiatrique et
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probablement aussi dans une impossibilité de voir ce que les négligences ont eu comme impact sur le développement donc ça c'est un propos général s'agissant des situations négligences évaluées dans la recherche
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sur le plan notamment médical j'avais envie de vous dire plusieurs choses la première c'est que sur le plan médical pédiatrique c'est très contre-intuitif la négligence et la quantification est très très difficile de la place de l'enfance c'est à dire
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que en quoi ces contraintes un enfant qui va être par exemple un enfant on va parler d'un peu plus grand qui va pouvoir sourire avoir un attachement indifférencier et bien de façon
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contradictive ça sera un peu l'enfant mascotte d'un service l'enfant mascotte de consultation et si on n'est pas formé à cette clinique la très particulière on va pas diagnostiquer la négligence ce qu'on sait aussi sur ce diagnostic
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c'est qu'il y a pas de valeur seuil il y a pas de Gold Standard et où il y a aussi par exemple si on parle d'une fracture on fait un diagnostic de fracture c'est cassé c'est pas cassé mais en tous les cas sur les négligences c'est assez compliqué de déterminer un
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gold standard donc on peut dire aussi que c'est très soumis à l'appréciation personnelle c'est soumis à l'appréciation personnelle de celui qui est aussi l'accompagnant l'accompagnant de ces familles de ces diables mères enfants
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qui sont dans ces situations de précarité en tous les cas d'un situation affective compliquée et puis la question que ça pose aussi sur le diagnostic c'est celui de la reproductibilité en fait du diagnostic avec une
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reproductibilité interpersonnelle et une reproductibilité dans le temps qui est probablement pas très bon s'agissant des négligences en santé chez j'ai épluché le PMSI alors le PMSI c'est
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ce qui permet pour les médecins hospitaliers de côté de coder les situations de négligence alors il y a deux cotations pour les mauvais traitements la t74 qui est les syndromes
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Guillaume et traitement et la cotation des négligences et la seule cotation des négligence telle qu'elle est dans le pnsi aujourd'hui c'est le délaissement et l'abandon donc autant vous dire que les situations de négligence nettement
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plus fines sur les troupes de l'attachement on les a pas c'est à dire que quand bien même on les aurait sur de la coexistence parce qu'il faut bien avoir en tête que ces situations sont gigognes
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c'est-à-dire que quand on a des situations de violence on a aussi à chercher des situations de négligence et donc la t74.0 le délaissement et l'abandon clairement c'est les situations gravissimes et on envoie bien sûr mais
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on n'en voit pas tant que ça et bien moins que des situations d'exigence il y a aussi dans cette t74. une confusion entre l'adulte et l'enfant ce qui est assez étonnant parce que on pourrait avoir ce diagnostic de délaissement et
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abandon pour un une personne âgée qui serait en EHPAD et qui serait délaissé par son entourage on a les autres cotations c'est des cotations z62 qui sont des autres qui sont des autres cotations mais qui sont pas liés
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à la présence du parent puisque elles sont explicitement liées à l'éducation à l'exclusion des items en lien avec les mauvais traitements intra-familieux donc en fait ça ça veut dire que sur le plan des PMs médicaux c'est illisible c'est
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illisible pour les hospitaliers en plus classiquement ce qu'on fait c'est que on cote un diagnostic principal puis des diagnostics secondaires donc en fait c'est des diagnostics qui sont très très rarement côté donc ces données PMSI
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c'est très peu côté de la sorte c'est très peu encourageant et ça va pas du tout permettre la reconnaissance médicale quand on est dans des situations sur le volet pédiatrique médico-légal et la caractérisation
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judiciaire en appui du système judiciaire il y a aussi beaucoup de difficultés qui qui émergent alors bien sûr il y a la question de l'élément légal qui avait été abordé lors du premier séminaire notamment il faut une
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infraction visée par le code pénal et on a bien vu qu'on avait une myriade d'infraction possible et que c'était quand même très compliqué il faut aussi qu'on ait une caractérisation du dommage c'est les négligences c'est vraiment
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multifacettes on a aussi une atteinte des fonctions supérieures on a des atteintes qui sont banalisées tout à l'heure une collègue disait que on n'a pas d'atteinte clinique et c'est vrai que c'est vrai qu'on en a pas si nous
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les cherche pas sur le plan somatique notamment et donc l'atteinte dentaire par exemple les troubles d'acquisition scolaire les troubles des fonctions sociales c'est banalisé mais pour autant ça existe la caractérisation du dommage aussi
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c'est des délais très longs et c'est des délais très longs d'apparition qui nous mettent à mal notamment sur la réponse aux à l'instance judiciaire il y a la question aussi du lien de cause à
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effet c'est à dire que pour avoir pour qu'un hommage soit relié à une infraction il faut que le lien de cause à effet soit soit certain et que là aussi il y a une difficulté
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d'identification de ce lien avec une situation clinique qui parfois est assez facile à suspecter je pense sur les expertises ou les réquisitions enfin soit assez facile mais en tous les cas c'est il y en a une difficulté à mettre
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le lien direct et certains entre la cause et la conséquence et puis il y a tout le problème aussi qui a pu être abordé dans les interventions précédentes c'est la problématique de l'état antérieur et c'est vrai aussi que dans la dynamique un peu
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transgénérationnelle de ces de ces négligences se pose vraiment clairement la question d'être en période le dernier point qui est difficile en terme de caractérisation notamment sur le plan de pédiatrie médico-légale c'est la
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question de la définition de dictée auquel nous magistrats sont très très attachés et finalement comme il était doit répondre à un acte aigu et qu'on
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est dans les négligences sur une sur une des phase très longue et ben déterminer une unité t c'est souvent très compliqué s'agissant par de la remontée de la remontée des données bien sûr les
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données pour que se réjouir que les données des départements à l'ompe il y a effectivement des items de négligence mais là encore une fois dans le décompte est-ce qu'on compte une situation un enfant une famille qui a vraiment
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quelque chose à se poser comme question là-dessus et puis si on veut effectivement avancer sur le plan de la recherche c'est croiser les données et là clairement dans nos situations de recherche Nathalie wave et reviendra tout à l'heure il y a un gros des deux
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très gros obstacles au croisement des données et finalement peut-être que ce dont on s'aperçoit à la fin de cette exposé c'est que le plus petit dénominateur commun dans les situations de négligence et les situations
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historiques et finalement les restes le reste des situations sont rendues complètement invisibles en conclusion de mon côté c'est qu'il y a à la lumière de ces éléments il semble exister vraiment une perspective du côté des enfants
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qu'on doit qu'on doit mettre en oeuvre pour que notre système de santé est d'évaluation ne soit plus négligeant par rapport au négligence donc effectivement évaluer en pédiatrie médico-légale c'est-à-dire évaluer bien évidemment ce
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qui est parfois plus visible mais pas tant que ça la question des violences je sais que Nathalie vabr y reviendra mais c'est aussi se permettre d'évaluer les autres les autres situations de violence ou de négligence sur des situations très
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gigognes et ça on doit l'avoir en tête et avoir en tête aussi une évaluation intégrée de la santé physique psychique et sociale donc l'intégration effectivement de l'ensemble des partenaires travailleurs sociaux médecins pédopsychiat psychologue
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pédiatres est vraiment essentiel il faut vraiment qu'on arrive à élargir le focus à des atteintes qui peuvent être initialement bruyantes sur le volet développement de l'atteinte de du lien
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effectivement pédopsychiatrie qui est vraiment y associer toute cette clinique là voilà et donc avoir aussi en tête et ça c'est un message qu'on souhaitait faire passer avec Nathalie Wable la co-occurrence de toutes ces situations
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de violences et de négligence en protection de l'enfance avec la difficulté bien sûr de voir les négligences qui finalement ne nous sautent pas aux yeux voilà je vais passer la parole à Nathalie
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merci Martine et merci de m'avoir invité je réagis par rapport à ce que j'ai entendu parce que malheureusement je vous prie m'excuser je n'ai pas pu assister aux autres interventions mais j'ai entendu
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la fin des réponses aux questions est-ce que tu viens de dire Martine je suis je viens d'aller voir dans le service là un petit bébé de 2 mois qui est né à terme et qui nous a été adressé par le médecin traitant et la PMI pour justement une
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situation de de suspicion de négligence avec un bébé qui a déjà retard alors qu'il a aussi en parler tout à l'heure de ce qui est perceptique sur plan somatique effectivement pour le médecin qui l'a vu aux urgences et qui est moins
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expérimenté et qui est urgentiste de formation il trouvait que ce bébé avait plutôt une courbe de poids satisfaisante et un bilan psychomoteur en lien avec son âge en fait l'analyse dans le service avec des conseils qui ont plus
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l'habitude des puéricultrices des auxiliaires qui ont plus l'habitude ce bébé à déjà retard psychomoteur important et des difficultés dans le contact et ce petit bébé où tout le monde plusieurs professionnels au moins trois institutions à PMI médecin traitant une
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assistante sociale de mairie qui est des parents dans les papiers ont bien perçu les difficultés de ses parents et la question de la négligence mais effectivement tu parlais des intrications là ça fait donc de nuit que ce bébé est là et ça fait deux nuits l'équipe dit en fait le papa qui dort là
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ce n'est pas la maman qui se repose qui est fatigué voilà c'est le discours qu'on les deux parents alors maman est en visio dans le dans le chambre en permanence mensuelle portable avec Madame en visio et
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Monsieur ça fait deux nuits qu'il interdit c'est-à-dire que quand son bébé pleure l'équipe vient voit que le bébé pleure a besoin peut-être de boire d'être pris et Monsieur interdit qu'on lui donne à manger et interdire non non elle n'a pas faim et non elle ne pleure
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pas et qui perçoit les pleurs du bébé perçoit la détresse du bébé monsieur qui est dans la chambre dit elle ne pleure pas et elle n'a pas besoin de biberon et je ne veux pas et ça fait deux mixer comme ça bien sûr évidemment on va pas laisser les choses comme ça mais c'est
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vrai que la frontière va cette question des négligences et de la question des de quelque chose qu'on ne fait pas et qui ne donc réponse là pour moi il y a de la
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violence aussi c'est à dire que ce papa qui interdit comprenne le bébé dans les kidi je ne prendrai pas dans les bras et j'interdis à l'équipe de le faire et de et je ne veux pas qu'on lui donne à manger c'est
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pour enfin l'équipe a vécu comme extrêmement violent vis-à-vis du bébé et on voit bien qu'entre les quand on parle des violences par commission et des négligences qui seraient les violences par omission et bah les frontières quand
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on est pas 24 heures sur 24 avec le bébé et ses parents c'est compliqué et cette maman qui paraît extrêmement déprimée ce papa qui semble prendre plus les choses en main à l'extérieur quand on les voit sur un
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petit temps là voilà on se pose aussi la question des violences conjugales en fin de plein de choses dans cette prise en main du papa ce qui en relais de la mer sur sur les difficultés voilà
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là moi je perçois d'accord avec l'équipe sur sur le dès qu'on soit là quelque chose qui est dans la passivité d'une extrême violence pour ce bébé donc je voulais vous dire ça parce que ça ça
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m'arrive là ce matin alors parler des difficultés de recueillir des données et de faire de la recherche on est en plein de danse avec on travaille à Nantes avec le professeur vers le Gwen qui à la fois présidente de
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la Société française de pédiatrie médico-légale et co-présidente à des Assises de la santé de l'enfant qui est épidémiologiste infectiologue et épidémiologiste au départ donc l'épidémios c'est son boulot donc nos
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amis nous avons mis en place une expérimentation nationale en co-portage avec la DGCS qui s'appelle santé protégée et qui est en expérimentation sur quatre départements dont la Loire-Atlantique
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mais il y a aussi des Pyrénées Pyrénées-Atlantiques Haute-Vienne le 93 et la PJJ de Loire-Atlantique qui a une rentrée que depuis quelques mois
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ça concerne les 0,18 ans c'est un forfait de 4 alors tout ce qui a été défini a été défini par rapport à un budget de la CPAM bien sûr qu'on aurait voulu inclure les jeunes majeurs protégés etc mais les contraintes et les
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restrictions le cahier des charges de cette de cette expérimentation sont bien sûr des contraintes budgétaires de l'équipe 51 et et de l'assurance maladie évidemment donc il y a eu des négociations pendant plus
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d'un an et demi pour la mise en place de cette expérimentation l'idée est vraiment très minimaliste c'est que dans le la loi de de 2016 est prévue un bilan obligatoire
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à l'entrée dans la dans la mesure et au moins une fois par an ensuite on sait tous on sait pas bien exactement combien sont faits est-ce que c'est la moitié dans notre département c'était une toute petite c'était on va dire la moitié des
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enfants confiés ceux qui sont en ce qui sont en milieu ouvert n'avaient pas leurs bilan et en milieu confié c'était un petit peu plus que la moitié des confier donc on va dire un quart puisque notre département c'est un peu moins de 6000
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heures bénéfictions d'une mesure dont à peu je crois que c'est 5800 je peux venir le chiffre exact mais c'était rien un peu chaque année là 2700 on va dire enfant confié et le médecin protection de
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l'enfance on a chance d'avoir un médecin référent protection de l'enfance qui est très active et qui arrivait à obtenir pour ses enfants une petite moitié de bilan annuel donc l'idée c'est de faire appliquer cette loi avec ses enfants est
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vraiment leur bilan d'évaluation somatique psychique évidemment c'est 6000 enfants la peut voir les plus petits pas les autres donc l'idée c'est de s'appuyer aussi sur les réseaux de ville et pour les situations les plus compliquées et plus complexes obstacles
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mais que on puisse s'appuyer sur sur le réseau de ville en contractualisant avec des médecins de ville généraliste et pédiatres et que le forfait de 430 euros par enfant paye la coordination c'est-à-dire une véritable coordination
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de soins c'est-à-dire quelqu'un qui vérifie que les choses sont faites comme on l'a dans les réseaux en copiant tout simplement les réseaux grandis ensemble pour les enfants prématurés où il y a des rappels ou pourquoi tel enfant a pas eu son bilan ou telle préconisation
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pourquoi elle n'a pas été faite l'infirmière de coordination va rappeler en disant qu'est-ce qui s'est passé bon c'est un rendez-vous loupé parce qu'on a eu un problème ou alors effectivement ses parents qui viennent pas du tout au rendez-vous ou est-ce que telle préconisations qui a été faite n'est pas
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faite parce qu'on n'a pas eu le temps ou est-ce que c'est on n'a pas trouvé l'accès aux soins donc l'idée d'une coordination qui est à côté du département qui dépend de l'ARS des plateformes de
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de suivi et de coordination qu'on appelle les pétales les plateformes territoriales d'appui qui viennent vraiment en coordination pour les soins en appui des professionnels de la protection de l'enfance pour s'assurer que les soins sont faits et préconisations faites qu'un bilan
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standard le forfait permet de valoriser la consultation à hauteur d'une consultation très complexe pour le premier bilan complexe pour le bilan annuel sachant qu'on a obtenu depuis dans le droit commun que ça soit valorisé en complexe le bilan d'entrée
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dans la mesure est maintenant et nomenclature il est valorisé en consultation complexe dans les départements expérimentateurs pour tous les enfants dans le droit commun et peut faire des préconisations et le forfait
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permet de payer quelques séances évidemment pas tout mais on a dans l'attente du droit commun je pense particulièrement au CMP et au caps de pouvoir rembourser quelques frais de professionnels actuellement malheureusement non remboursé
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psychologues psychomotricien ergothérapeute donc voilà où voilà le l'objectif alors le un des freins principaux qu'on nous avait dit mais non les médecins de ville déborder vous les
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convaincez pas ils sont déjà dans plein de réseaux alors je ne peux vous donner là que les chiffres de Loire-Atlantique parce que les autres départements ont commencé après on est chiffre un petit peu plus bas mais pour autant ils ont ils ont été extrêmement dynamiques et ils ont démarré beaucoup plus vite que
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nous ça a pris beaucoup de temps la crise covid a quand même impacté et voyez là on a actuellement je regarde ma petite feuille pour pas me tromper mais actuellement on a 374 médecins vous enlevez 40 médecins de PMI et voyez
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qu'on a plus de 300 médecins libéraux qui acceptent de voir des enfants alors évidemment c'est un système extrêmement souple c'est à dire que ça peut être le médecin généraliste je pense au milieu ouvert qui est déjà le médecin généraliste de la famille et c'est à lui
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qu'on va proposer de contractualiser pour faire le bilan annuel et évidemment l'idée c'est que la coordination s'assure il s'agit surtout pas la liste soit donnée au juge des enfants que la liste soit donnée aux collègues de la protection de l'enfance parce que
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l'infirmière coordinatrice elle fait du travail de sur-mesure c'est à dire que tel médecin normalement il prend pas de nouveaux patients il va peut-être avoir déjà ceux de sa patientèle qui qui savait peut-être même pas qu'ils avaient une mesure et puis on va éventuellement
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l'appeler pour prendre un deux trois autres enfants mais voilà il va pas être appelé 10 fois dans la journée pour prendre 20 ans enfin donc on répartit en fonction des territoires en fonction des capacités du des médecins et on a un vrai engouement on a vraiment le l'urlm
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était extrêmement il y a aucun autre réseau de santé qui a autant de médecins généralistes dans le réseau donc oui les médecins généralistes sont au rendez-vous ils sont là ils ont envie de faire et ils font très bien et ils font les bilans de ces enfants et ce qu'on
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peut s'apercevoir déjà ce que je peux vous dire c'est que il y a plus de 40% des enfants pour lesquels il y a une préconisation psychomotes alors qu'avant il y avait pas alors avant c'est pas qui avaient besoin qu'il y avait pas besoin pardon c'est que les médecins s'autorisaient pas parce qu'il savait
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que ça serait pas pris en charge et qu'il est très compliqué et là les médecins s'autorisent les préconisés de la psychomote des soins psycho de ville et on voit bien comment la question du frein
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financier fait que des fois on ne s'autorise pas des prescriptions parce que il y a pas l'ergot c'est parents ils pourront pas voilà on a également plus de alors que c'est pareil vous avez dit que la plateforme VNB qui sont des psychomots des ergots mais vous en aurez
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pas ils vont pas pouvoir ils sont débordés oui oui ça c'est vrai qu'ils sont débordés et ben ils ont répondu présent on a plus de 75 psycho libéraux des psychomotes les 75 psychomotent
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pardon on a 65 psycho libéraux 26 ergots et 8 neuropsy et c'est vraiment un pari gagné sur le fait qu'on peut faire du vélo hôpital au bénéfice de la santé des enfants en protection en protection de
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l'enfance alors la question de la recherche c'est-à-dire que la préparation de ce de cet article 51 cette expérimentation a duré plus d'un an et demi pendant un an et demi à chaque réunion nous a dit ne
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me parle nous nous parlez pas de recherche de nous parlez pas les physiologie c'est interdit c'est l'article 51 c'est pas faire de la recherche vous pensez bien que le professeur galwen qui a assisté au départ disait c'est pas possible on n'a pas donné on n'a pas beaucoup de données
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là on va avoir des enfants pour lesquels on va pouvoir faire les bilans regardez quel type de mesure quel type de problématique quel type de préconisation les courbes de croissance les vaccins toutes ces éléments avec le bilan standardisé qui est fait qui se base sur
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les carnets de santé les fiches de dépistage TND c'est bilan ils ont été fait valider avec la DGSS et envoyer à tous les départements ils peuvent être utilisés évidemment hors départements il fallait que ce soit des bilans faisable
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dans un cabinet voilà donc non alors on va pas ne pas faire d'épidémiologiste c'est pas possible déjà ça ça a été un point de discussion on voit bien à quel point c'est compliqué et donc on a quand
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dit il va bien falloir c'est quand même important qu'on ait des recueils de données pour ensuite pouvoir faire de l'observation de cette cote et recueillir des données technologiques donc déjà on voit bien là les freins qui
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sont extrêmement importants avec des incompréhensions entre le monde de la recherche le monde de des soins et de la clinique et le monde des décideurs ensuite il y a
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l'irritant monstrueux ce qui est vraiment compliqué je vais dire un truc que tout le monde sait mais on est quand même j'ai de le redire c'est les systèmes d'information c'est-à-dire que système informatique c'est une catastrophe c'est-à-dire que là nous on se dit bon ok on va essayer de prendre
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un système informatique qui soit facile pour que les médecins se branchent quand les bilans que en fonction de la place que l'on a et de la fonction on accède au dossier de l'enfant mais peut-être pas tout effectivement le tsppe va peut-être pas accéder à l'ensemble de
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l'examen du médecin mais doit pouvoir accéder aux préconisations bien évidemment vous voyez que chacun du côté de la protection de l'enfance et du suivi en protection de l'enfance et du côté de la santé retrouver les renseignements auquel il doit pouvoir accéder pour dans l'intérêt
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de l'enfant alors bon on nous propose un magnifique système et ce système coûte l'entièreté du budget de service privé qui a déjà fait pour les réseaux de santé de santé les enfants prématurés qui étaient en
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place dans notre dans notre région sauf que la somme qui nous est demandé est équivalente à la somme du crédit d'amorçage donc on doit renoncer à ce système informatique là la Lars mais à notre disposition la
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plateforme IGCs santé bon là arrive la crise covid j'ai 16 santé peut pas travailler donc on a pris six mois de retard sur les rentrées informatiques on a commencé en 2021 et le système a été opérationnel qu'en 2021 ce qui est intéressant c'est que les professionnels
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de ville connaissent déjà ce puisque c'est la plateforme d'interaction avec la RS pour d'autres réseaux de soins bon nous on peut rentrer les données de santé mais là on voit avec les autres départements et alors là catastrophe on s'aperçoit que les autres départements
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en fait ils sont dans d'autres ARS et que en fait en France toutes les ARS n'ont pas le même système inform et qu'il y en a au moins trois différents donc ils sont pas compatibles les unes avec les autres et qui dans les dans les
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autres départements on a des systèmes informatiques qui sont très performants dans les autres ARS pardon très performant sur la coordination de soins les alertes etc par contre les bilans de santé ils sont scannés et mis dans le dossier donc en
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fait pour eux pour sortir les données épidémiologiques sur des tableaux Excel avec une colonne par patient une ligne par patient une colonne paritaire c'est pas possible donc il va falloir un moment donné si on veut faire ça payer
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des professionnels pour entrer les données manuellement des bilans et bien déjà la perte de temps la perte d'énergie la perte d'argent parce qu'au départ on n'a pas un système commun voilà ensuite dans les départements vous
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le savez dans les départements déjà dans le mien les fonctionnalités du département ils ont déjà au moins 2 et si puisque la PMI à son propre système informatique et puis un système informatique des professionnels du département donc là ça veut dire qu'ils doivent rentrer les données dans un
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troisième système donc déjà il y a ces irritants de comment on récupère les données alors moi je suis pas du tout chercheur je le précise je suis vraiment clinicien pédiatre clinicien de base donc par rapport aux chercheurs je vous prie de m'excuser
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déjà sur mon vocabulaire qui est peut-être pas suffisamment précis qui sont dans l'assemblée qui ont trouvé que je suis pas assez pessimiste mais en tout cas des gens tant pisicielle à l'autre bout de la chaîne il y a comment on va pouvoir recueillir des données et
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en tirer des enseignements dans l'intérêt des enfants et pour leur suivi et ben on a des irritants terribles et c'est extrêmement extrêmement compliqué donc on va finir par y arriver mais en dépensant de l'énergie et du temps qui
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aurait pu être pensé dès le départ mieux et voilà tout ça est très complexe je voulais vous dire ça l'autre irritant extrêmement compliqué qui pour moi est surréaliste et là encore je le dis en
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tant que clinicien et je comprendrais tout à fait que dans la salle j'allais dire mais parmi les professionnels qui sont là ils ont peut-être un autre point de vue et nous diront mais c'est la CNIL il faut absolument qu'on puisse arriver
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discuter entre protection de l'enfance et Nil c'est à dire que là dans l'expérimentation un an et demi de tractations avec tous les juristes avec la CNIL pour arriver à un document simplifié
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d'une page recto verso pour les enfants et leurs familles assortis bien sûr des petits Flyers qui sont expliqués par les éducateurs et responsables azeux enfin ceux qui annonce santé comme on leur enfant avoir bénéficier de remboursement
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et de soins supplémentaires grâce à ce dispositif et il y a quelques semaines enfin deux mois tout à coup voilà on apprend que la CNIL demande à ce que tous les
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expérimentations 51 pour après justement cette extraction des données anonymes etc rediffusent à tous les professionnels à tout pardon tous les personnes qui sont entrées dans les tous les patients qui ont été inclus
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dans toutes les expérimentations articles 51 un nouveau document qui fait 4 pages que moi je ne comprends pas tiens je lis au bout de trois lignes je lâche je ne comprends pas ce que je ne comprends pas ce qui est dit et je ne
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sais pas qui va expliquer aux personnes incluses dans les le sens et voilà avec aussi des endroits où il est marqué qu'on peut les rappeler pour leur demander ce qu'il pense à l'expérimentation etc alors bien sûr que avec la DGCS le travail et pouvoir
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demander à ce que voilà il y a une infusabilité c'est-à-dire que nous on a commencé à 5 heures de patients en 2021 il faut 1er janvier 2021 il faudrait qu'on revoit tous les patients tous les parents qui a des autorités parentales qui en a pas qui va leur expliquer
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comment on leur envoie il y a des gens qui ont pas de boîte aux lettres il y a des gens qui ont pas Internet est-ce qu'il faut rencontrer chaque patient juste pour donner et aux parents il y a une infe faisabilité et une un frein terrible sur ce type de document sur le
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fait qu'il n'est pas simple à lire et qu'il est même très difficile à expliquer pour quelqu'un qui moi moi je je suis en difficulté sur ce sur ce document donc vous voyez je vous dire les freins là actuellement Loire-Atlantique on a
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2700 enfants qui sont qui sont inclus dont deux tiers ont eu leur bilan annuel certains même se mêlent déjà à leur deuxième bilan annuel donc on avance on voit que ce qui nous avait apparu au
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départ le frein principal qui était oh là là mais les professionnels de vie sont débordés ils sont pas bah si en fait ils font voilà là mais les professionnels de vie sont pas si ils sont très très compétents ils savent ah oui mais les enfants oui mais justement
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ils voient des enfants de la protection de l'enfance avec un regard qui était différent de moi qui suis médecin responsable du nuaped qui ne voit que des enfants en difficulté qui aurait de la pression alors c'est vrai que du coup j'ai des compétences et les gens qui
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travaillent avec moi ou des compétences que d'autres vont pas voir mais en même temps il y a des choses qui peuvent être faites en ville par d'autres professionnels qui vont être intéressantes qui vont apporter un autre regard et surtout les enfants et les adolescents sont vus en dehors des
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situations de crise et pour si j'ai encore deux minutes je voulais donner quelques exemples concrets madame Capelier vous m'autorisez encore [Musique] la question aussi que les négligences se
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poursuivent dans le suivi parce que il y a beaucoup de choses qui font qui font écran j'ai vu récemment sur réquisition c'est l'intérêt aussi de la coordination j'ai vu une petite fille de 4 ans qui
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vient parce que donc il y a une AEMO depuis plus d'un an sur des négligences de la part de la mère Madame a un nouveau compagnon il y a des violences du nouveau compagnon cette petite fille est placée je la vois sur
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réquisition cette petite fille rentre dans la pièce elle louche j'emploie exprès ce terme le terme médical c'est strabisme mais on voit tout de suite aux rencontres cette petite fille on voit qu'elle a ce strabisme qui est là
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j'ouvre le carnet de santé qui est vide sauf au tout début donc bien sûr au début il y a eu un suivi PMI et la PMI à noter qu'il y avait un strabisme qui va être exister faire quelque chose etc et puis toute cette année a été en extrême
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difficulté avec une d'abord il y a eu du temps pour pas se mettre en place c'est bien les difficultés de mise en place il y a eu 6 mois pour qu'elle se met en place quand elle se met en place une grande difficulté avec madame qui est totalement opposée aux soins donc un enfant qui retarde vaccinal on voit bien
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à l'impact sur somatique et là cette voilà et donc on voit bien que cette petite fille qui est suivie qui est inscrite au CMP pour des soins psychiques voilà qui on attend de soins psychiques en fait elle va être handicapée visuelle elle va être
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handicapée elle est déjà handicapée sur le plan visuel elle est en situation de handicap sur plan visuel et en fait on est plein de professionnels autour et il y a une impossibilité parce que c'est difficile pourtant ça se voit mais moi c'est la première fois que je la vois ça
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se voit mais il y a tellement d'autres choses il y a tellement de négociations de difficultés dans les taillages pour cette petite fille qu'en fait ce qui une des choses qui il y a d'une exigence de la négligence grave de la part de cette
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mère et notamment on sentait pour cet enfant et on voit la difficulté malgré les taillages à ce que ça puisse être prise en charge et qu'il faut énormément de temps et là il faut un événement supplémentaire de violence sur cette petite fille par une autre une autre
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personne pour que tout d'un coup on se dise là il faut qu'elle voit un ophtalmo et effectivement lavage et la coordination santé protégée c'est que dans les 15 jours elle a été vue par parmi strabologue euh du CHU qui bien sûr a débloquer
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rendez-vous 15 jours et aussi je voulais dire Martine l'a déjà dit donc cette idée que quand il y a des négligences il faut chercher les autres violences parce que on voit des situations c'est comme toutes les violences peuvent être intriquées y compris les négligence et
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des fois on suit et c'est très compliqué pour les professionnels et y compris les médecins on suit des familles on voit des progrès on a voilà il y a il y a de l'empathie avec des parents qui font des choses qui suivent et pour autant il
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peut y avoir des vrais violences et on a vu plein de situations qui sont pas des histoires de chasse ou tout d'un coup il y a des violences physiques et on s'aperçoit qu'elles sont pas nouvelles et qu'elles existent et que ça existe aussi dans les très bons réseaux sociaux et j'ai en tête une situation de de dans
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un très bon milieu social de d'une petite fille qui grossissait pas qui ne grandissait pas on a hospitalisé à plusieurs reprises qui à l'hôpital grossissaient à qui on a cherché des tas de maladies qu'elle n'avait pas qui montait sa courbe de croissance des
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qualités à l'hôpital voilà et qui a une sœur petite sœur où on était dans la même situation donc on était toujours dans cette histoire d'une maladie génétique très angieuse sociale par un bien inséré socialement et bon on se dit pathologie du lien peut-être une maman
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dépressive etc et puis finalement ces enfants abandonnés ont été perdus ont été revus sur une situation de suspicion de violence parce que l'une d'elles a fait une plaie oculaire inexpliquée donc une nouvelle
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information préoccupante par un professionnel qui n'avait jusqu'à maintenant jamais vu dans une autre ville c'est ses enfants qui étaient choqués de l'aspect de dénutrition des enfants donc hospitalisation la plus petite avait un retard psychomoteur majeur puisqu'à 12 mois ce n'est pas
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assise en 15 jours d'hospitalisation elle tient assise en un mois de placement elle marche alors on peut se dire c'est des histoires de chasse mais nous on envoie des comme ça elles ont toutes les deux prix en placement leur croissance à gagner en taille en poids
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de déviation et emplacement après 6 mois elle révèle les violences physiques des violences psychologiques et des violences sexuelles donc cette situation qui pendant plusieurs années a été prise pour c'est déjà très grave intelligence pour
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des négligences isolées une pathologie du lien voire même une maladie qu'on trouvait pas on s'aperçoit après pour ces deux petites filles après qu'elles soient placées que heureusement pour elle elles n'ont pas de maladie sur Ajouter parce qu'on fait aussi avoir une
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maladie chronique ou handicap qui est surggravé qu'un surhandicap du fait de l'éligence ou de violence et je voulais vraiment c'est peut-être un peu excentrique au regard de tout ce qu'elle puisse dire avant mais vraiment cette question qu'il faut de la même façon
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quand on voit des violences physiques ou des gens sexuels faut chercher toutes les autres et violences conjugales et les gens etc quand on voit des négligences il faut aussi se rappeler qu'il peut y avoir des violences sur Ajouter je m'arrête là excusez-moi pour
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le déplacement de temps merci
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