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c'est un boulet pour nous ça nous tue en fait cette double journée on nous a dit que maintenant les femmes avaient la chance de pouvoir avoir un emploi que c'est ça qu'il fallait faire que c'était par là que passe l émancipation mais on
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nous a pas aidés à à partager le reste en fait et du coup on se retrouve à faire ce que faisaient nos grands mères et nos mères plus notre journée de travail salarié notre vie est
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impossible alors du coup on essaye plein de trucs on fait du yoga chez les psy on prend des antidépresseurs on fait du sport il ya des tas de spécialistes en ogre qui nous prennent notre argent pour nous
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aider à vivre avec ça alors que ce ça n'est pas normal il n'est pas intrinsèque à notre nature de femme il est créé par en environnement qui nous pénalise tant qu'on aura
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cette double responsabilité qu'elle sera pas partagé on sera toujours derrière et c'est pas parce qu'on est moins doué c'est juste parce que on part avec un handicap à la base le plus souvent dans l'histoire
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anonyme était une femme les bras se sont levés les bouches se sont exclamés maintenant il faut des mois ça dure toute la vie une évasion c'est tout le temps à refaire un podcast soit par
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charlotte bien-aimée épisode 4 papa où tu es c'est mieux la trottinette pour attraper les pigeons d'accord on va prendre le vélo est ce que tu veux
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mettre les petits gants mais c'est quoi cette histoire martin depuis deux ans je suis maman d'un petit garçon je venais à peine de découvrir le
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féminisme lorsque j'ai su que nous allions devenir parents mon féminisme est donc étroitement lié à ma maternité car c'est peut-être en devenant mère que j'ai le plus souffert des inégalités de genre
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parce qu'alors que nous étions un couple qui aspirait à devenir des parents égaux les statistiques sur l'inégalé répartition des tâches domestiques nous ont rattrapés parce que je me suis sentie responsable
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en priorité du bébé parce qu'à chaque noël je découvre avec stupéfaction les rayons de jouets rose avec des landaus pour les filles bleu avec des déguisements d'astronautes pour les garçons
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je me suis demandé comment nous pouvions encore en être là pourquoi la maternité et la paternité était toujours marquées par autant d'inégalités j'ai voulu commencer par interroger ce qui se passe dans les premiers mois de
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la vie de l'enfant avec l'histoire d'amandine maman depuis deux ans rom est menée à 4h58 le 30 septembre 2015
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on me dit tendez les bras et on m'aide à le poser sur moi on lui met des couvertures et c'était c'était très émouvant et on m'a amenée donc dans notre chambre on est allés tous les trois dans notre chambre
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moi j'avais choisi cette maternité pour différentes raisons et une raison importante c'était que le papa puisse être présent la nuit je voulais surtout pas me retrouver tout seul je voulais
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qu'on soit le plus possible à égalité et on a passé plein de moments à être dans la chambre avec notre enfant dans les bras à regarder notre enfant de revenir
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sur nous à l'observer dans le berceau en fait on était beaucoup dans la joie et dans l' enthousiasme nous a montré dès lé soin ensemble on était tous les deux et d'ailleurs je me souviens quand
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on est rentré à la maison l'avoir regardé changer romaine et m'être dit ah je suis contente qu'on ait appris ça ensemble qu'on soit au même niveau de responsabilité ensuite ça s'est vite cassé la figure
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le lendemain même du retour de la maternité mon conjoint a repris son activité professionnelle on lui a proposé un projet qui a à peu près durer trois mois et qu'il a aspiré il était absent du lundi au dimanche de
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7h à 23h pour moi ça a été vraiment très très violent d'être si seul avec un nourrisson avec des points de suture au niveau du vagin des saignements qui dure
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des jours et des jours des difficultés d'allaitement des douleurs des muscles complètement l'acce je me sois monfils tous les 15 minutes me solliciter enfin c'est une
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sorte d'état d'urgence permanent je voulais répondre à ses appels je me suis toujours intéressé à lui avec bonheur mais le faire seul de jour comme de nuit c'était épuisant c'était moi qui étais
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sans arrêt avec notre fils moi qui me lever tout le temps rien été partagé il ya vraiment une un fossé entre nous qui s'est instaurée au moins mon taf intense
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c'était le bébé et son boulot intense à lui c'était l'activité professionnelle sauf que moi à aucun moment j'ai eu le choix tout à coup je suis devenue une mère à
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300 % alors que j'avais fait un projet d'enfant avec mon conjoint les professionnels s'adressait systématiquement un mois c'était moi qui avais des recommandations de lecture qui
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lisait c'est moi qui ai reçu un carnet de maternité je crois je me sentais piégé mal j'étais tellement épuisé que j'avais des plages de violence sur mon
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enfant des images violentes qui me venait je crois qu'une des premières images que j'ai vu c'était m'imaginer le laisser dans la rue et partir je voyais les couteaux dans la cuisine ça me faisait peur comme si tout était dangereux et comme
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si moi je pouvais être quelqu'un qui se met en danger j'ai même été voir mon médecin généraliste qui m'a prescrit d'anxiolytiques enfin on en est venu là quoi avec l'épuisement enfin les médecins disent que j'ai probablement eu
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une dépression post partum bon oui peut-être en partie mais je pense que ça a été fortement accentuée par un isolement et mon épuisement et mon isolement et mon épuisement sont
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liées à la façon dont la société organise ou choisi de ne pas organiser le post partum et ce qu'elle appelle le congé de maternité [Musique]
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oui je sais le bébé rien aux signes rampait sur l'herbe puis il s'est mis à lancer des balles il s'émerveiller devant les tricycles descendait le
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toboggan avec un air sérieux mais moi dire le coin c'est l'étouffement papa va travailler maman orange la maison bears
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bébé et elle prépare un bon repas quel silence à l'intérieur quand le bébé cesse de chanter aujourd'hui je veux dire la vie non prévus inimaginable à 18 ans entre les
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bouillies la vaccination tetra coque la culotte plastique à savonner le sirop de la barre sur les gencives la charge absolue complète d'une existence
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annie ernaux la femme gelé j'ai longtemps cherché des travaux en sciences sociales autour de l'expérience de la maternité j'ai eu du mal à en trouver il existe des travaux sur le nom désir
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d'enfant sont les maternités homoparentales les questions de procréation médicalement assistée ou sur les mères porteuses et tout cela est bien nécessaire mais l'expérience ordinaire hétérosexuels de la maternité ne semble
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pas avoir été beaucoup pensé j'ai compris que cela pouvait s'expliquer par l'histoire du mouvement féministe nous sommes encore très imprégnée par la deuxième vague qui dans les années 70 a fondé son discours sur le refus de la
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maternité luttant pour le droit à la contraception et à l'avortement un enfant si je veux quand je veux scandée tél mais le comment je veux n'a
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pas encore été beaucoup interrogé les choses commencent à bouger et depuis quelques années de jeunes chercheurs et de jeunes chercheuses s'intéresse aux questions de maternité comme anne-sophie voharies elle est
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doctorante en sociologie et prépare une thèse sur les pratiques de soutien à la parentalité en maternité et dans les pmi pour elle la souffrance de certaines jeunes mères est reconnu aujourd'hui
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mais la prise en charge de cette souffrance semble se faire uniquement dans un cadre pathologique autour de la dépression post partum on élude complètement la dimension collective de cette expérience en élite complètement
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le contexte social de la maternité l'inégalité la répartition des tâches le peu de soutien de la part du conjoint l'entourage c'est des choses qui sont pas pensés de manière centrale de la
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part des professionnels du psychisme à mon sens on gagnerait certainement à sortir du seul cadre pathologique regardez d'abord dans tout ce que doivent faire les femmes tout ce qu'elle s'impose les représentations et les pratiques
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autour de la maternité exige beaucoup aux femmes il ya quand même aujourd'hui quelque chose de l'ordre une exigence de la performance il faudrait réussir sa grossesse à réussir son accouchement réussir sa maternité et ce travail il est toujours soumis
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à caution est ce que est ce que les femmes prennent bien en charge s'occupe bien de leurs enfants garantissent bien leur bien-être c'est des exigences qui sont pas seulement imposées de l'extérieur qui ont complètement incorporer les femmes il n'y a pas une
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problématisation symétrique de la relation mère-enfant et de la relation père enfant les perses on peut considérer comme des pères mais sont d'abord considéré comme les conjoints des maires dans les institutions prise en charge autour de la maternité
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notamment au moment de la sortie de la maternité et beaucoup de services qui organise des réunions les pères quand ils sont présents à ces réunions on va les interpeller on va leur dire vous ça va être difficile monsieur soyez présent
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vous avez un rôle à jouer il va falloir aider votre conjointe qu'on va expliquer aux pères qu'ils ont une place mais ça répond firent pas tellement les rôles sexués l'homme doit adopter la posture de l'aidant de celui qui protège et on
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invite les femmes à laisser une place aux pères alors il ya tout ce discours là sur laisser la place au père c'est encore de la responsabilité des femmes de faire en sorte que leurs hommes deviennent les pères de leurs enfants
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donc il faut laisser la place au père ce qui est assez contradictoire aussi parce qu'enfin finalement il ya cette idée de de dire aux femmes que c'est normal qu'à un moment donné elles ont besoin d'entrer voilà dans une fusion avec leurs enfants que c'est normal qu'elle
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ait pas de désir pour leurs conjoints par exemple que c'est normal de ne pas avoir repris une activité sexuelle mais au bout d'un certain temps ben on estime qu'il serait quand même temps que l'enfant regagne sa chambre et que le couple redevienne non plus un
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couple parental mais un couple conjugal on reste dans un modèle psychanalytique où le père c'est celui qui vient rompre la fusion entre la mère et l'enfant qui va regagner le lit conjugal c'est à dire qu'il ya des rôles qui sont
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établis il ya des scripts en fait à suivre sur ce que c'est qu'être un de bons parents ce que c'est qu'elle est une bonne mère ce que c'est qu'être un mon père c'est accepté finalement de se
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dédier entièrement exclusivement à son jeune enfant qui vient de naître quand on est une mère c'est faire en sorte quand on est un père de savoir reprendre sa place et finalement toutes ses normes peuvent être plus ou moins
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vécu par les individus au qui sont soumis quoi l'expérience de la maternité est multiple certaines femmes se retrouvent d'autres s'ils perdent les unes rêve de reprendre le travail salarié
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les autres préfèrent rester auprès de leur enfant plutôt que de retrouver un poste précaires et aliénant dans les prochains épisodes d'un podcast à soi nous aurons l'occasion d'entendre ces
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paroles diverses comme celle de femmes noires qui expérimente aussi les attentes raciste vis-à-vis de leurs pratiques elle aurait nécessairement envie d'allaiter elle serait plus endurante à l'accouchement mais au delà de l'expérience intime
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beaucoup de femmes disent à quel point les semaines seul après l'arrivée d'un nouveau-né détermine la place attribuée aux femmes et aux hommes dans la société et au sein de la famille comme le raconte amandine ce qui s'est
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mis en place dans les moments où il était pas là c'est que c'est moi qui suis devenu l'experte de du bébé sous prétexte que je suis la maman mais en fait surtout parce que j'étais seule
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avec mon enfant plus ça allait plus j'avais l'impression que c'était moins qu'ils savaient faire qui savaient le calme et le soir c'est moi qui prenaient confiance dans mes capacités de mère c'est moi qui
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apprenaient à supporter ses pleurs les réflexes les habitudes étaient prises donc après les trois mois de travail professionnel intense il a à nouveau eu une période un peu
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plus calme et sa tombe est justement avec le début de la diversification alimentaire et donc je me suis rendu compte que lui n'avait aucune réflexion là dessus moi j'ai commencé à lui dire ben romane
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va commencer à manger des petites purée de carottes des compotes de pommes ah bon enfin ne s'était pas du tout champ domaine ça avait l'air d'être un sujet complètement hors de propos pour
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lui j'ai beaucoup insisté sur le fait qu' il fallait qu'ils lui fassent à manger comment ils étaient là pour son fils il s'est toujours intéressé elissa un papa et maman attentionnée et
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qui avec l'éducation qu'il a n'a pas vu n'a pas su voir n'a pas voulu voir et est donc me laisser gérer ce qui est contraignant et répétitif c'est à dire
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c'était plus moi qui changeait les couches et il y en a eu huit a changé avec un nouveau né qui a anticipé par rapport aux vêtements aux changements de taille de vêtements au tri des vêtements à quel moment se débarrasser de tel ou
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tel jeu prendre les photos mettre sur le bon coin faire les cartons de vêtements bon quand on est sans arrêt avec son enfant à la maison il faut se nourrir il faut nourrir l'enfant donc on fait plus
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les repas qu'avant les habitudes se prennent des deux côtés on fait plus le ménage qu'avant les habitudes se prennent aussi on fait aussi plus les lessives on accompli un boulot permanent
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de femme de ménage cuisinière auxiliaire de puériculture en fait il pourrait cumuler tous ces salaires et toutes les femmes le touche depuis le début du mariage j'ai
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l'impression de courir après une égalité qui m'échappe tout le temps reste la scène la bonne scène céline tour la révolte le divorce remplace réflexions et discussions
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la dévastation d'une heure mon soleil rouge dans ma vie des colons sentir monter la chaleur le tremblement de rage lâché la première phrase un solide qui les liera l'harmonie j'en ai
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marre d'être la bonne dire dans le désordre cette grossièreté qui lui répugne de cette vieille conne plutôt crever que de ressembler à sa mère [Musique] mais il viendra le temps que je me
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l'interdis ray la scène à cause du petit tu n'as pas honte devant lui la dignité la soumission ça veut dire un père fermer une mère qui ne pipe pas mot
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très bon pour la tranquillité des enfants [Musique] oh la notion de travail gratuit et invisible des femmes a été théorisée par les féministes dans les années 70
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notamment par la sociologue christine delphy aujourd'hui la perception du travail domestique comme vrai travail mais plus remise en cause dans la société mail inégale répartition de ce travail
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est toujours aussi forte les solutions n'ont pas encore été trouvé je me suis donc dit qu'il était intéressant de réentendre l'analyse de christine delphy sur cette question c'est assez simple vous expliquer les
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femmes donc qui font le travail ménager il souvent qu'ils en font 100% parce que les enquêteurs de l'insee s'arrange pour mettre l'entretien de la voiture le jardinage dans le train est ménagé mais le travail vraiment de tous les jours
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que les femmes doivent faire c'est la cuisine la vaisselle les courses et les soins aux enfants ont dit que maintenant les hommes y participent mais on sait qu'il y participe très peu joue avec nos
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enfants ils ont même se promener mais c'est pas eux qui change les couches etc etc et d'ailleurs on voit bien que ce sont la plupart du temps des femmes qui accompagnent leurs enfants à l'école les
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ramènent de l'école les rangs même si c'est nécessaire pour une activité périscolaire etc et c'est tout simplement dit que c'était une exploitation parce que c'est du travail gratuit
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si le travail gratuit alors ensuite j raffiné le truc j'ai dit le travail gratuit c'est pas tout le travail ménager parce que du travail ménager qu'on fait pour soi si on se fait cuire un oeuf à la coque on en profite parce qu'on a 1,9 cuit à
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l'époque mais le travail ménager c'est la part qui est fait pour quelqu'un d'autre en l'occurrence le mari ou le concubin et puis j'ai inclus le travail ménager dans un ensemble plus vaste que j'ai appelé le travail
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domestique et ça c'est toute l'aide que rendent les femmes à leur mari dans leur profession et c'est surtout les indépendants là les femmes entre guillemets aident leurs maris parfaites elles font une part de
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ce travail et sans être rémunéré elles prennent les rendez vous elle appelle les fournisseurs elle rédige les factures c'est elles qui font les impôts enfin et cetera et quand
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ils sont agriculteurs et maël trait les vaches que ce soit à la machine ou autrement elles font ce travail parce qu'elles sont leurs femmes les femmes sont là pour aider c'est une espèce d' esclavage mais des
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esclavages avec avec de l'amour et et beaucoup de rancune aussi on a beaucoup cette année justement on a beaucoup parlé aussi de la charge mentale alors fait vous l'aviez intégrer aussi dans sept conseils de travail se ménager va
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pas pas explicitement parce que en fait c'est monique échos qui dans les années 70 vous parlez de cette charge mentale et c'est quelque chose que les hommes ne font pas aussi une femme laisse son mari
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sol il saura faire la cuisine peut-être pour ses enfants ou nettoyer mais il ne sera pas regarder combien il reste deux rouleaux de papier toilette c'est à dire prévoir les courses qu'il
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faudra faire et prévoir que d'ici quinze jours il faut emmener tel enfant chez le dentiste des six trois semaines il faut emmener tel enfant ailleurs etc etc
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si vous voulez tant qu est pas un mouvement vraiment populaire des femmes comme on le voit maintenant avec la sphère einstein qui a vraiment libéré la parole bah c'est un phénomène qui reste cachée
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est complètement caché donc je crois que c'est la même chose j'étais un jour ou l'autre les femmes vont se rebeller contre ça mais ça prend des années parce qu'il faut qu'ils aient une prise de
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conscience et une prise de conscience et une envie de se rebeller vous savez contrairement à ce qu'on dit ou est ce contrat c'est pas simone veil qui a inventé la
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liberté d'avorter c'est une lutte très longue qui a été menée par le mlf par le black avec des prises de risques énormes comme par exemple quand elle est il faisait des avortements public
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mettez la justice au défi de les arrêter donc pour tous il faut un mouvement mais d'une façon une autre pour changer le système si vous voulez il faudrait que
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les hommes payent de plus d'une façon par exemple qui fasse vraiment la moitié du travail ménager et qu'ils cessent d'utiliser l'aide de leurs femmes et kid la salle a ri si vraiment ils ont envie
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d'avoir une salariée c'est une dette voilà je pense que les hommes nous doivent de l'argent collectivement déjà il ya quelque chose qui se fait dans les pays nordiques et que même pas rêvé d'avoir ici c'est que
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par exemple congé parental soit le même pour les hommes que pour les femmes et qu'il soit obligatoire ce serait déjà un pas mais voyez même un petit pas on ne peut pas le faire parce que on continue à considérer que
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peut-être les femmes sont opprimées par les harceleurs par les violeurs par ceux-ci part cela parle les différences de salaires mais on ne considère pas que le mariage et le concubinage qui lie à
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une exploitation aussi donc pour l'instant on en est là on en est là on ne naît pas plus loin en attendant un mouvement d'ampleur amandine a décidé d'agir dans son
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quotidien elle a mené le combat autour du panier de linge sale elle a insisté auprès de son conjoint pour que les choses changent elle a manoeuvré négocier au risque de perdre son couple on n'arrivait plus à
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communiquer on se consacre à fait très vite on parlait que de logistique de couches à acheter de sérum phy de est ce que tu peux mettre ça à tel endroit
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au lieu de telle autre on avait plus de moments à nous on avait plus de moments de détente de couple et petit à petit on s'est de plus en plus éloignés à tel point que on a demandé de
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l'aide à une conseillère conjugale et familiale qui nous a permis de renouer le dialogue dans un autre coin ici dans les lieux après avoir frôlé la rupture
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amandine et son conjoint anthony ont retrouvé un quotidien serein dans la porte aujourd'hui amandine comme anthony me disent être satisfaits de la répartition
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du travail domestiques et parentales avec moi au départ j'avais des habitudes je faisais la vaisselle le ménage est pas la bouffe je me disais bon ça suffit j'ai déjà fait ça je fais tous les jours la vaisselle donc voilà j'ai
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l'impression que tâche était bien bien partager elle n'avait pas la sensation donc j'ai fait des efforts je me suis dit bon ben voila je voulais faire plus à manger je j'ai horreur de faire des courses
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j'ai pris et j'ai pris sur moi aussi pour faire des courses enfin j'ai réalisé le fait que qu'il ya des tâches que je ne voyais pas qui sont éclairés d'un coup c'est con mais acheter des vêtements
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des couches des côtes on pense aux vaccins à mai le carnet de santé quand on va chez le médecin j'ai compris aussi que le partage des tâches s'est
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pas aidé faire chacun des tâches n'est pas elle que la régente de la maison on a tous les deux à vivre là je vais pas là pour l'aider sur la tour aux convives ensemble pour partager compléter notre
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quotidien et aujourd'hui je suis pas mécontent parce que de la voir c'est parce qu'au final je me dis que c'est toujours bien d'apprendre des choses de faire des choses nouvelles ce qu'ils puissent qui était un effort
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avant ce qui se transformait des fois en rancoeur dire bon c'est vrai moi j'ai fait ça pourquoi on fait ça c'était on était beaucoup sur le calcul aujourd'hui on l'est beaucoup moins c'est beaucoup plus facile c'est
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beaucoup plus fluide quoi mais je vois pas ce qu'on y gagne quoi vous poser la question est ce que moi j'y gagne quelque chose non rien on perd tout mon
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père tout on perd tout mais pourquoi vous le faites par amour en fait et puis par honnêteté j'ai quand même un boulot qui est assez chronophage je suis obligé toujours de me renseigner sur les
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nouveautés toujours essayer de m'améliorer ça donc ça me prend beaucoup de temps même je m'occupe d'un bar à côté où j'essaie de mettre des concerts en place des discussions en place des soirées documentaires ping pong jeux
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et compagnie ça me prend du temps aussi donc il faut que je trouve entre le couple enfants le boulot et je trouve aussi pour cette petite case là je le temps est plus réduit on en a on
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regrette même des fois d'avoir un enfant j'étais plus tranquille avant mais bon après ce duo non c'est quand même cool c'est quand même super expérience après peut-être que des choses qu'on
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gagne quand même c'est le fait d'être obligé de passer plus de temps avec l'enfant en fait de l'enfant lorsqu'on y gagne je pense que c'est ça quand même d'être plus près de l'enfant et au final on s'y habitue glace après
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être obligés d'acheter des couches minces à part ça pas grand intérêt dans la vie les hommes ne partageons pas équitablement les tâches parentales tant qu'on ne leur enseignera pas si possible dès l'enfance que la paternité a le même
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sens et la même importance que la maternité aussi longtemps que les femmes tout comme la société en général verront la relation mère enfant comme quelque chose d'unique et de spécial en raison du fait
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que la femme porte l'enfant dans son corps et qu'elle lui donne naissance ou qu'elle assimileront cette expérience biologique à l'établissement d'un lien plus fort entre les femmes et les enfants contre les pères et les enfants alors les soins et l'éducation des
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enfants continueront d'être principalement pris en charge par les femmes qu'elle soit pénible ou joyeuses l'expérience biologique de la grossesse de l'accouchement ne devrait pas être
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assimilé à l'idée que la parentalité des femmes est forcément supérieure à celle des hommes de la marge au centre bell obs tu fais
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ce qu'il faut pour faire bouger les inégalités et les normes en termes de maternité et de paternité amandine et quelques autres femmes
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viennent de monter un collectif [Musique] elles se réunissent depuis quelques semaines pour réfléchir à la publication d'une tribune dans le petit groupe ce
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jour là emma l'auteur de la bande dessinée fallait demander qui aborde la question de la charge mentale insiste sur la nécessité d'un congé paternité pour que chaque parent trouve sa place et pour agir sur la discrimination qui
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pèse sur les mères qui travaillent eux moi il ya une espèce de mouvance que j'entends beaucoup ces derniers temps c'est que il faut laisser le droit au père de profiter des premières semaines de l'enfant le père un droit voilà c'est vachement décrit en termes de plaisir du
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père est en vrai c'est pas ça je pense qu'il faut dire parce que les premières semaines c'est une phase difficile donc il faut être le plus nombreux possible pour la gérer mais c'est surtout un devoir et je pense qu'il faut trouver le moyen de faire un glissement
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sémantique du plaisir du père du droit du père est là vers le devoir du père est là et de façon plus pragmatique avec le temps de travail qui est de 35 heures et qui est un temps de travail théorique parce qu'on avec les transports et puis
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le présentéisme et les heures sup ont fait beaucoup plus c'est pas possible dans un couple a deux d'avoir une vie de famille sereine et du cou c'est une bonne raison parmi beaucoup de
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réfléchir à notre temps de travail est ce que voilà c'est une réflexion beaucoup plus vaste mais est ce que toutes les tâches qu'on effectue au travail elles sont vraiment nécessaires à l'humanité et du coup il réfléchir à ça à travailler tous travailler moins 2
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par un petit peu évident mais il faut que ça que s'accompagnerait d'un changement de culture sur la valorisation des tâches ménagères des tâches parentales je pense qu'on peut aussi réfléchir à d'autres solutions d'habitat partagé ou
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de gestion plus collectif des enfants est-ce que ça me dit qu'on passe sur la tribune parce qu'il est vain ouais je me suis lâchée sur une liste de revendications je sais pas ça me faisait
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plaisir du solaire ouais par les critiques nous on fait nos mères et grands-mères d'une époque la maternité était subis par ceux des femmes qui partout dans le monde aujourd'hui encore se voir refuser la maîtrise de leur fécondité
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nous mesurons cette chance qui est la nôtre nous pouvons choisir le moment où nous décidons d'avoir des enfants nous pourrions enfin être traité comme nos concitoyens homme qui depuis les premiers temps de la république n'ont jamais cessé de brandir légalité comme
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un bel idéal à défaut d'en faire un projet société concret inclure l'égalité des sexes car dans les faits face à la maternité notre marge de manoeuvre est bien plus réduite que ne veulent bien le laisser croire les belles âmes
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c'était un podcast à soi en partenariat avec le mensuel causette qui a lancé il ya quelques mois une pétition pour l'allongement du congé paternité signé par quarante personnalités en majorité des hommes
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nous réclamons donc le respect quand nous sommes enceinte ou pas aux parturientes une prise en charge du nourrisson à égalité entre les femmes et les hommes avec l'allongement de la durée du congé de paternité une prise de conscience globale que les
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rapports de domination des hommes sur les femmes se joue autant à l'échelle des institutions et des structures professionnelles qu'au sein de l'espace domestique et qu'il faut initier des changements culturels à tous les niveaux oh
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le mois prochain nous prolongerons la réflexion autour de ces questions en donnant la parole aux femmes souvent migrantes à qui son déléguer les tâches domestiques nous entendrons les nounous mais aussi les femmes de ménage et les aides à
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domicile quelles sont leurs conditions de travail et qu'il immensee batteur quels sont leur expérience de la maternité de l'articulation entre le travail et la famille
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parce que ses réflexions sur l'égalité et la parentalité ne peuvent se faire sans leur voix qui racontent la division sexuelle et raciale du travail [Musique]
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un podcast à soit par charlotte bien aimé sur arte radio.com [Musique]
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