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[Musique] madame monsieur bonjour soyez les bienvenus ici dans l'amphithéâtre de liage Josef pour un nouveau numéro de votre émission au Périscope aujourd'hui consacrée à l'animation d'un collectif
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alors comme pour chaque numéro nous aurons deux parties dans cette émission une première consacrée pardon à la présentation du contexte et la seconde consacrée aux témoignage de l'intervenants qui sont en présentiel aujourd'hui pour trois d'entre eux et à
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distance pour deux d'entre eux on va commencer par vous mesdames qui étaient avec nous en plateau Sophie Tardy vous êtes inspectrice générale de l'éducation du sport et de la Recherche bonjour Julian errago vous êtes proviseur adjoint au
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lycée Raspail à Paris bonjour et enfin Bénédicte un bac que vous êtes IA IPR établissement vie scolaire dans l'académie de Versailles bonjour avec nous à distance nous avons le plaisir d'accueillir Éric Brunel chez
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qui il est un peu tôt ce matin à Montréal vous êtes directeur du pôle sport professeur titulaire du département de management à HEC Montréal bonjour bonjour monsieur Lenny bonjour à tous et enfin nous aurons le plaisir
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d'accueillir dans quelques instants Philippe culem qui enregistré une capsule en amont de cette émission et vous le découvrir dans la phase de témoignage Philippe qui est donc directeur d'école plus dans l'académie
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d'Amiens bien je vous propose en termes d'introduction de m'adresser à vous Sophie Tardy le travail enseignant ne peut plus penser et se vivre comme une activité solitaire si la mise en oeuvre de collectif a progressé en France la coopération il est encore peu répandu en
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comparaison aux autres pays de l'OCDE le collectif percute l'idée professionnelle des enseignants car ils demandent de participer collectivement à la redéfinition de ses savoirs et de ses compétences alors tandis qu'en Angleterre l'imaginaire éducatif c'est
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sédimenté autour de l'idée de communauté éducative ici en France il s'est construit historiquement sur l'autonomie pédagogique et la concentration sur le travail en classe et il est cette structuré pardon pour l'enseignement
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secondaire autour des disciplines scolaires ma première question est simple est-ce toujours le cas aujourd'hui et si oui l'institution scolaire a-t-elle progressé en la matière alors oui mais une culture du collectif reste encore à construire chez
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tous les acteurs alors le système éducatif néanmoins beaucoup progressé ces derniers temps notamment en inscrivant le collectif dans les parcours de formation initiale des masters
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collaborent aujourd'hui largement à tous les niveaux du système éducatif pourquoi tout simplement parce que l'institution scolaire a mis en place le cadrage institutionnel nécessaire et les outils
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qui permettent de travailler collectivement alors le collectif c'est quoi c'est tout d'abord des compétences qui sont exigées dorénavant puisque la dimension collective fait aujourd'hui
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partie des compétences des enseignants qui sont tester dans le référentiel des compétences métiers du prof des métiers par nous du professorat et de l'éducation de 2013 la compétence la
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capacité à coopérer est également une compétence clé pour l'adaptation à l'environnement professionnel et ses compétences et ses savoir-faire sont répertoriés sur la fiche métier qui est en ligne sur le portail de la fonction
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publique j'ajouterai également que la dimension collective elle est évaluée au travers des rendez-vous de carrière des enseignants alors favoriser le travail collectif de
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l'édit de l'équipe éducative constitue aussi l'une des 6 priorités du référentiel de l'éducation prioritaire et il faut savoir que c'est bel et bien la difficulté scolaire qui est en
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quelque sorte à l'origine de cette préoccupation collective l'importance du collectif est réaffirmée en 2013 par la mise en place du cycle 3 qui va inviter les professeurs et les
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professeurs des écoles comme les professeurs du secondaire accolaborer pour assurer la continuité des enseignements entre l'école et le collège et l'arrivée plus récente des des
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professeurs référents puisque nous avons enfin c'est une arrivée qui date mais on a une arrivée beaucoup plus massive des professeurs référents avec toutes sortes de référents les référents numériques des référents éducation artistique et
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culturelle des référents pour l'international qu'on appelle les éraillés les coordonnateurs de discipline et toutes sortes de coordonnateurs les évaluations nationales des mesures également comme
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devoir fait ou l'école inclusive ont inscrit durablement cette dimension collective dans notre système éducatif et dans le paysage scolaire on citera titre d'exemple les aesh qui participent
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à l'équipe de suivi dans le cadre du projet personnalité personnalisé pardon de scolarisation alors le collectif c'est également des pratiques alors ces pratiques elles sont davantage
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peut-être mises en oeuvre dans l'enseignement professionnel mais on pourra peut-être en parler avec Julian tout à l'heure avec l'introduction en 2018 de la co-intervention qui va faire intervenir conjointement un professeur
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de matière professionnelle et un professeur de discipline générale des heures de cours intervention sont également inscrites à la grille horaire du cap et du baccalauréat et puis enfin
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l'organisation scolaire a évolué pour s'adapter à ce collectif et plus particulièrement celle du premier degré parce qu'elle nous offre des conditions beaucoup plus propices et beaucoup plus favorables à
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l'installation des collectifs grâce à la formation des professeurs qui est une formation qui s'effectue pour beaucoup en constellation donc ces constellations elles sont inspirées d'un modèle anglo-saxon qui est le modèle des listen
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studies il s'agit de se former ensemble de co-construire des séquences ou d'enseignement ou des évaluations d'aller les éprouver en classe de
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s'observer conjointement de revenir sur le travail qui a été fait pour le réajuster et le retester à nouveau dans la création d'obtiens bien sûr des des productions
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qui sont de plus grandes qualités et on forme en faisant voilà ce qui est tout à fait nouveau et puis nous avons les communautés d'apprentissage mais je crois que Philippe culem sera très bien placé pour nous en parler
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et puis ce sont également des il s'agit également de faire évoluer des programmes les programmes d'enseignement et je citerai à titre d'exemple les programmes d'enseignement langue vivante qui établissent des ponts entre les
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disciplines et plus particulièrement le nouveau baccalauréat français international le BFI qui avec son enseignement d'approfondissement culturel et linguistique la possibilité
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pour les élèves d'avoir plusieurs DNL c'est à dire d'étudier une partie du programme d'histoire-géographie en arabe oh pardon en arabe c'est mon mot tropisme voilà qui revient pour la
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langue arabe donc de d'étudier donc des disciplines telles que l'histoire géographie en langue vivante d'étudier une partie du programme de mathématiques en langue vivante et puis il y a également un nouvel enseignement qui
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s'intitule connaissance du monde et qui invite les enseignants à travailler de façon transversale chaque élève porte au sein de cet enseignement connaissance du monde un projet
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partenariat et ce projet partenariat il se construit avec un partenaire à l'international donc aujourd'hui nous ne sommes plus seulement dans un collectif qui serait un collectif établissement ou en réseau mais bel et bien un collectif
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qui peut se construire aussi à l'échelle internationale et puis ce sont des démarches innovantes puisque certaines académies ont développé un travail en réseau qui est très structuré grâce à un pilotage
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académique qui permet de faire évoluer les pratiques pédagogiques en s'appuyant notamment sur une pédagogie de projet alors on parle beaucoup de collectif mais pourquoi ces collectif et surtout pourquoi faire très bonne question nous
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avons besoin de collectifs car le contexte d'enseignement a évolué et nécessite une prise en charge collective pour tous et ceci pour plusieurs raisons pour je ne parlerai pas de la crise sanitaire parce que je crois que notre
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intervenant québécois va en parler mais je parlerai peut-être j'insisterai plutôt sur les réponses que nous avons apporté aujourd'hui aux besoins personnalisés des élèves nous sommes passés d'une gestion
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globale de classe à une gestion vraiment personnalisée de les laver pour cela pour gérer également aussi tout ce qui est difficulté scolaires on a besoin d'échanger on a besoin de collaborer avec ses collègues et au niveau d'une
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équipe évidemment d'établissements donc la politique d'inclusion tout ce qui se fait autour de l'inclusion scolaire la mobilité également des familles les familles sont de plus en plus mobiles et ça va demander un suivi un
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territablissement le fait de collaborer pour se concerter pour arriver à gérer ces questions là et puis une nouvelle donnée qui est apparue assez récemment alors qu'il était très très présent dans les
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dans le système dans les systèmes anglo-saxons c'est l'attention portée au bien-être des élèves et des professeurs et au bien-être de toute l'équipe de
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l'établissement avec la lutte évidemment contre le harcèlement scolaire et tout cela évidemment va demander de mobiliser complètement l'établissement si on veut installer un climat de
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bien-être au niveau scolaire et puis si l'animation d'un collectif a des effets très positifs sur le climat scolaire et l'autonomie des élèves aussi l'engagement dans les apprentissages puisqu'il va rendre l'élève beaucoup
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plus actif qui ne l'était auparavant il y a également des effets très bénéfiques sur le développement professionnel des enseignants pourquoi parce qu'ils permettent tout d'abord d'accroître le sentiment d'efficacité
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personnelle et professionnelle des enseignants ça va permettre de soutenir les enseignants en difficulté de lutter contre l'isolement professionnel de tirer parti des compétences individuelles de chacun et de les
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valoriser et puis de se retrouver dans un espace qu'on peut qualifier d'interprofessionnels ou les compétences de chacun sont complémentaires et interagissent parce que alors il s'agit pas ici bien sûr de jouer les apprentis
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sorciers et psychologue solaire ou enseignants si on l'est pas mais il s'agit que chacun se rencontre dans cet espace interprofessionnel en apportant ses propres compétences mais ça nécessite
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que chacun connaisse les métiers de l'autre les respects les prennent en considération de façon à se retrouver à porter chaque 15 qu'il peut apporter et croiser ses connaissances ses compétences avec celles des autres c'est
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extrêmement important et puis ça renforce également le sentiment d'appartenance à une communauté professionnelle et un établissement alors pour les enseignants et pour les
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équipes quelle est l'avantage mais c'est le gain de temps on en parle jamais assez mais tout le temps passé à co-construire des séquences une progression des évaluations à échanger
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sur l'expérience que l'on peut avoir en classe avec des élèves c'est du temps gagné sur son temps personnel et sur le temps de travail à la maison et ça je crois que il faut le dire et le redire parce que on pense toujours que ce temps
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collectif c'est du temps en plus c'est du temps qu'on va ajouter à son temps de travail c'est du temps qu'on retranche à son temps de travail à la maison c'est également une plus-value qualitative car
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on construit à plusieurs et on sait qu'une séquence de cours que qu'on a construit à plusieurs une évaluation que l'on a construit à plusieurs c'est le fruit d'une intelligence partagée d'une intelligence collective c'est une
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confrontation d'idées et qu'elle est de ce fait aussi beaucoup plus opérationnel parce que chacun aura annoncé un aspect auquel les autres n'auront pas pensé on peut la tester comme je le disais il y a
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un instant chacun de son côté et revenir ensuite pour l'améliorer et puis pour les élèves il y a un effet miroir on sait aujourd'hui et ça a été mis en évidence notamment par le psychologue Albert bandoura dans les années 80 que
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le sentiment d'efficacité des pardon le sentiment d'efficacité professionnelle de l'enseignant va influencer de façon très importante les résultats des élèves plus un enseignant éprouve ce sentiment
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d'efficacité personnelle et professionnelle et plus il est efficace plus plus les élèves vont être performants et des enseignants qui fonctionnent eux-mêmes en collectif ça
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va être ensuite des enseignants qui savent faire travailler les élèves selon ses modalités enfin le sentiment d'efficacité personnelle des enseignants et renforcée par le collectif et il favorise le
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pouvoir d'agir puisqu'on sait qu'aujourd'hui que 60% des professeurs qui travaillent en collectif contre 36% et bien vont ressentir de façon très
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prigmante ce sentiment d'efficacité personnelle et professionnelle enfin l'enquête PISA 2017 met en évidence la corrélation entre la résolution collaborative de problèmes et
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les résultats des évaluations dans les autres domaines des études sérieuses issues de la recherche en montre les résultats vraiment très bénéfiques merci beaucoup Sophie Tardy pour ce propos de réactive alors on va ouvrir forcément le
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débat avec nos autres intervenants si on devait conclure cette petite introduction que retiendriez vous pardon et pour ouvrir ensuite la parole notamment à Eric Brunel merci beaucoup
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ben je dirais tout d'abord que il suffit pas de mettre des professeurs ou des élèves ensemble sur un même temps dédié et dans un espace voilà commun pour pour
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avoir un collectif le collectif animé un collectif ça implique en premier lieu d'y avoir été formé c'est une formation c'est une culture à construire et donc des conditions sont également nécessaires pour faire émerger des
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collectifs et les maintenir dans la durée les faire émerger mais aussi arriver à les faire perdurer et c'est peut-être et d'abord aussi une question de leadership je crois que je vous ai lancé la Balme monsieur Brunel
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merci Sophie Tardy alors je rappelle que vous êtes inspectrice générale de l'éducation du sport et de la Recherche on va faire la transition du coup avec Brunel notre intervenant à distance vous êtes directeur du pôle sport et professeur titulaire du département de
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management à HEC Montréal première question tout simplement parlez-nous un peu de vous-même et pourquoi ce sujet vous passionne merci le leadership le collectif le
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télétravail ça fait ça fait 20 ans que c'est des sujets qui me passionnent je m'intéresse en tant que chercheur mais aussi en tant que patient dans une vie antérieure j'étais chef d'entreprise une petite entreprise mais quand même et
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j'ai eu à vivre tout ce que je comprenais à moitié donc je me suis dit aussi bien l'étudier puis en faire une autre carrière donc je sais pas il y a quelque chose de fascinant le pourquoi une personne arrive à faire la différence
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dans une organisation dans une équipe il y a quelque chose de d'intangible ça m'a toujours intrigué fasciné donc c'est un peu c'est un peu comme ça j'ai décidé d'en faire une carrière et d'étudier ce sujet là pour ma vie finalement
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alors vous évoquez je demande télétravail la pratique du télétravail a commencé bien avant la pandémie que nous avons connue ces dernières années et vous constatez une évolution la crise covid vraiment le changer la
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donne je dirais par rapport à au mode d'organisation du travail le télétravail est une des façons je dirais moderne de revoir comment on peut vivre ensemble le travail on était dans des tendances où
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on rêvait le travail plus flexible on voulait réorganiser pour accommoder les employés beaucoup d'organisations prévoyaient le faire mais honnêtement il y avait beaucoup de résistance encore et là il est arrivé covid et covid comme
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provoquer cette transformation là qu'on souhaitait dans nos rêves mais qu'on passait pas l'action mais faut se rappeler que la crise covid par le télétravail durant la crise covid c'est pas on a fait du télétravail Marie
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elle tourne pas gérer du télétravail on a géré une crise et le télétravail est un moyen de gérer la crise donc ça nous a permis d'apprendre d'expérimenter mais on sait peut soucis en réalité de tous
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les impacts que cela pouvait avoir sur l'encadrement collectif sur les dynamiques de leadership sur comment gérer la distance et mais au moins il y a une fracture qui s'est fait dans le temps où on a basculé
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vers l'acceptation de réel de ce mode là en tout cas au Québec mais je crois que c'est également en France et plus personne veut retourner au bureau en présentiel 100 % du temps je vois des sourires me dire on partage la même
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réalité parce que justement il y a goûté et on se rend compte que ça peut fonctionner mais il y a des risques il y a des risques l'éloignement peut c'est pas l'expression le loin des yeux loin du cœur mais c'est un peu vrai les
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recherches ont démontré ça lorsqu'on n'a pas la chance de se voir en présentiel il y a une effritement du sentiment d'être en relation avec les personnes donc le sentiment de cohésion d'équipe
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le fait de connaître une personne puis de d'avoir une bonne compréhension de qui elle est va faciliter la communication va faciliter la confiance la collaboration toutes les éléments qui vont être favorables à la construction
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d'un collectif et de vivre en équipe donc cette idée-là de construire des relations il est important puis lorsqu'on arrive à distance ça change totalement le paradigme et là faut revoir la manière de construire les
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collectifs et ça et ça c'est là l'enjeu le covid nous a permis d'expérimenter mais le faut apprendre à gérer la distance et ça c'est assez nouveau alors justement la majorité des organisations adopter un mode de travail hybride entre
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présentiel et distanciel selon vous quels sont les enjeux dont il faudrait se préoccuper en priorité dans ce mode hybride j'aimais beaucoup ce que disait tout à l'heure madame tardif parce que c'est un peu c'est plus le son discours
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était plus orienté sur la pédagogie l'enseignement mais toutes les structures sociales ou organisationnel si on veut réussir à ce que ça fonctionne bien on a tout intérêt à bien encadrer le
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collectif et quand je vous parlais d'un nouveau paradigme ça c'est un bel exemple pourquoi on irait au travail en présentiel certainement pas pour se cacher dans un bureau la porte fermée pour faire toute la journée
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on perd le sens si on fait ça donc on a repensé pourquoi on est au bureau présentiel pourquoi on travaillerait à distance et ça nous oblige à revoir même la frontière d'une organisation la logique d'une organisation avant
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c'est un endroit où on allait faire du travail puis on va venir le soir mais si on travaille un peu n'importe où n'importe quand elle est où cette frontière là qu'est-ce qu'une équipe la notion d'équipe avant c'était mon organisation mon équipe maintenant on
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doit être multi organisationnel mais du sectorielle donc on a reconsidérer la définition même du travail ce qui est ce qui est très important ce qu'on réalise dans les recherches c'est de trouver des
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moyens de répondre à des besoins personnels des travailleurs le besoin d'affiliation est un des besoins psychologiques fondamentaux de tout être humain j'ai besoin de sentir que je fais partie d'une gagne et si je suis
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toujours à la maison là ça vient difficile de sentir que je fais partie de la gagne donc en ou du groupe donc quand on vient au travail mais en profiter pour célébrer l'équipe célébrer le collectif
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faire des idéations partager collaborer c'est les raisons principales pour qu'on voudrait être ensemble mais on est beaucoup plus efficace à la maison pour faire des tâches de concentration des tâches réflexives analytiques donc se
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réaménagement là tu travailles doit pas reposer seulement sur une notion du temps la notion du 9 à 5 faut elle éclate pour plus une gestion d'énergie une gestion de sens et l'objectif qui
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est là et ça c'est pour toutes les organisations c'est nouveau de penser comme ça et c'est un grand je pense le grand défi des prochaines années en matière d'organisation du travail et alors comment justement rajouter de l'informel et du sens à distance
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l'informel on a souvent l'impression que c'est une perte de temps la socialisation c'est du bruit dans l'organisation on veut le détruire mais en réalité l'informel pour tous ceux qui veulent exercer du leadership c'est
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central c'est dans l'informel qu'on apprend à connaître les autres c'est dans l'informel qu'on construit des relations c'est dans l'informel qu'on va chercher beaucoup d'informations qui nous permettent après de mieux communiquer qui nous permettent de
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sentir les choses de s'adapter l'informel est précieux dans un collectif dans un organisation dans lequel on veut construire une culture une identité on reçoit l'impression que
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l'informel est une perte de temps mais moi j'aurais envie de dire que construire cette dimension là c'est un investissement c'est un investissement payant d'ailleurs on parle d'apprentissage savez-vous que plus de 60% des apprentissages en organisation
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se font en des relations informelles un exemple il y a des apprentissages non sollicités on est au bureau quelqu'un vient nous voir ils nous discute sujet j'avais participé d'avoir cette discussion là je viens d'apprendre
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comment utiliser un nouvel outil une transformation 60% des apprentissages ça veut dire qu'ils sont propres soin de reconstruire cette dimension là ben éventuellement notre organisation valeurs déclin elle
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va prendre plus elle aurait pu sa culture son identité l'informel est au cœur du collectif il faut en prendre soin et ça c'est un message à retenir je crois alors il y a un formel qui est au
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cœur du collectif il y a également le coaching qui est important dans l'animation d'un collectif quel est son rôle exact au coaching je me suis beaucoup intéressé à la dynamique de coaching dans le sport mais aussi en mode de gestion il y a des
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similitudes il y a aussi des différences par exemple la notion performance c'est pas nécessairement la même dans le contexte sportif qu'en organisation mais la posture de coaching et ça c'est intéressant l'idée de dire je suis au
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service de mon équipe pour l'aider à s'améliorer de dire mon rôle c'est de favoriser la cohésion d'équipe la communication la collaboration et pas seulement d'avoir une logique que je
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dirais hiérarchique où je suis un chef tout puissant qui peut imposer donc on est plus dans des logiques de co-construction relationnelle c'est intéressant parce que on a fait il y a eu des recherches assez récemment dans
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les équipes sportives et je pense que c'est un beau parallèle à faire on demandait aux joueurs des équipes sportives qui est le leader de votre équipe et étonnamment 67% des gens
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identifiés des personnes qui n'étaient ni le coach ni capitaine le leadership peut venir de toutes les personnes d'une équipe et quand on a une posture de coaching on va partager le leadership puis ça va faire ça va favoriser
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l'émergence justement de ceux qui peuvent contribuer positivement la performance mais aussi à la cohésion de l'équipe et cette posture là de coach permet ça plus facilement de partager le leadership le musée sur les forces de
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construire une vie organique ou au bon lorsque c'est le bon moment les talents qu'on a besoin à ce moment-là vont émerger et puis finalement si on en a pas besoin quelqu'un d'autre va prendre la place puis il va voir cette espèce de
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de mouvance dans dans l'expression du leadership et ça la posture de coaching favorise ce genre de dynamique et ça c'est ça peut être intéressant mon organisationnel c'est ce que je vais vous demander au regard de première
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introductions qu'on a eu sur cette émission ce leadership partagé que vous vous évoquez semble être une approche intéressante comment le mettre en place très concrètement ça c'est intéressant je pense qu'une différence culturelle aussi entre la
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France et le Québec où la conception qu'on fait d'être le chef d'être le patron il y a cette relation là en face de l'autorité il faut accepter qu'on est le chef que être le
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chef ça veut pas dire être tout-puissant et ça c'est le point de départ au Québec on a une relation je dirais moins moins distante avec l'autorité on est on a de naturellement
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on va se tutoyer on va donc le chef fait partie de l'équipe et cette posture là est probablement le point de départ je pourrais le reformuler autrement là avant de gérer les autres on doit se gérer soi-même et si je veux me gérer
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puis que je pense que je suis Dieu tout-puissant ça va être difficile de partager le pouvoir donc déjà là cette posture là le point de départ la deuxième chose c'est la responsabilisation ça se fait dire un groupe je compte sur
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vous pour exercer d'une leadership pour contribuer aux collectif et je dirais que c'est le deuxième point en lien l'émergence la mise en place d'un leadership partagé
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que tout le monde est le chef ça veut juste ça veut juste dire qu'on donne un espace pour permettre ça donc d'exprimer également des limites dans l'encadrement de la relation probablement que cette serait la troisième clé pour instaurer
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un leadership partagé on a fait beaucoup de recherches pour comparer des des justement des modes de gestion plus transversale où on partageait le leadership avec des fonctions plus hiérarchiques plus linéaires plus top
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plus top dedans et les résultats sont sans équivoque on est mieux d'avoir des après des approches partager peux pas dire de ne plus porter les responsabilités de chef ça veut dire de réussir à profiter des talents tout le
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monde à la pleine à leur plein potentiel et c'est l'élan à dire je compte sur vous pour que le collectif soit plus performant et également un endroit plus agréable à vivre merci beaucoup en tout cas Eric Brunel
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pour ce propos introductif qui vient clore cette première partie d'émission et Gwena je rappelle vous êtes donc directeur du pôle sport professeur titulaire du département de management HEC Montréal on va passer en quelques instants à notre deuxième partie
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consacrée au témoignage de nos autres intervenantes mais avant cela on découvre la capsule juriste qui vous est présenté aujourd'hui par Raphaël Mata du Vigneau la délégation des attributions administratives constituent un outil juridique au service du management en
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application d'un principe fondamental en droit l'autorité qui n'a pas été investie par un texte préalable d'une compétence pour éditer un acte en tâche sa décision d'une irrégularité que le juge administratif sanctionne par une annulation
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la compétence de l'auteur de l'acte est donc la première chose que le juge va contrôler trois composantes conditionnent une compétence valide la compétence matérielle la compétence territoriale et la compétence temporelle
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pour assurer la continuité du service en cas d'absence provisoire ou d'empêchement de notoriété normalement compétente d'autres autorités peuvent être habilités agir la suppléance par exemple est justifiée par la nécessité
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de surmonter l'absence ou l'empêchement de l'autorité normalement investie le suppléant exerce ainsi l'intégralité des fonctions de l'autorité qu'il supplie la terrine organise un transfert de
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compétences pour un temps très provisoire et vise à assurer la continuité de l'action publique l'intérimaire exerce par principe l'intégralité des pouvoirs attachés à la fonction du titulaire logiquement l'intérim s'achève lorsque
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le titulaire peut à nouveau exercer ses attribution ou qu'un nouveau titulaire est désigné par dérogation à l'obligation d'exercer elle-même ses attributions une autorité administrative peut déléguer une partie
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de ses attributions la délégation est un procédé par lequel une autorité qui a compétence pourrait dicter un acte charge une autre autorité d'agir en son nom dans un cas ou dans une série de cas déterminés
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elle vise à optimiser l'exercice du pouvoir lorsque une autorité exerce un nombre conséquent de compétences et s'inscrit plus largement dans une logique d'organisation interne des services c'est donc un véritable outil
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de management il existe deux grandes catégories de délégation la délégation de pouvoir tout d'abord par laquelle une autorité transfère à une autre autorité désignée le délégataire certaines de ses compétences
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l'autorité des négatrices se dessaisit ainsi d'un pouvoir au profit du délégateur qui se trouve alors investi de nouvelles prérogatives le transfert de pouvoir se fait de façon impersonnelle au bénéfice du titulaire
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d'un poste elle est attribuée en fonction de la qualité et de la nature des fonctions exercées et demeure tant qu'elle n'est ni modifiée ni abrogée il ne prend fin qu'avec son retrait
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explicite en conséquence l'autorité d'élégante est décédée de ses pouvoirs la direction de signature ensuite par laquelle une autorité autorise une tierce personne nommément désignée
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assigné à sa place des documents et actes énumérés strictement considéré comme une simple mesure d'organisation de service elle n'entraîne pas de transfert de compétences mais vise simplement à
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faciliter l'organisation du service le déléguant reste ainsi le titulaire des fonctions mais se décharge matériellement de certaines tâches sans pour autant se décision de ses pouvoirs il peut donc à tout moment évoquer les
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dossiers gérés par le délégataire et décider à sa place par conséquent les décisions sont signées sous son contrôle et sous sa responsabilité la direction de signature ne modifie pas la répartition des compétences et
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n'entraîne pas de substitution de responsabilité administrative les élections de signature ou de pouvoir doit obéir à plusieurs conditions être autorisé par un texte ne pas être
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expressément interdite faire l'objet d'un acte matérialisant cette délégation faire l'objet d'une publicité adéquate prévoir la nature des opérations relevant de la délégation préciser le temps de la délégation
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pouvoir être révocable de ne pas entraîner de décision complète du déléguant et enfin ne pas être général et absolu en vérité en transférant un
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collaborateur une mission qui relève de ses prérogatives le déléguant lui confie la réalisation d'un objectif en lui laissant une certaine autonomie la délégation nécessite donc une relation de confiance mutuelle dans laquelle le
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déléguant devra rester en soutien proposé un temps d'échange et une évaluation de l'atteinte des objectifs merci beaucoup Raphaël le matelas du vidéo pour cette capsule jury saint-cy va commencer notre deuxième partie d'émission consacrée donc aux
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témoignages autour de cette thématique de l'animation d'un collectif nous allons dans quelques instants découvrir celui de nos experts en plateau présente aujourd'hui mais avant cela on va en prendre encore une fois la visio et
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rejoindre Philippe culem qui enregistrait un témoignage que vous allez découvrir qui est donc directeur d'école red plus dans l'académie d'Amiens on le découvre en images donc bonjour monsieur kudam merci d'être
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là d'avoir accepté cette invitation et merci de nous faire partager votre votre expérience pouvez-vous nous dire qui vous êtes en quelques mots et quel est votre environnement de travail habituel s'il
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vous plaît je suis directeur de l'école du tour de ville Mendès France à Soissons l'académie d'Amiens depuis un peu plus de 10 ans maintenant donc c'est une école de Red plus 19 classes avec
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dispositif up2a et dispositif Ulysse dans notre école nous avons environ 330 élèves donc vous avez eu l'occasion de vous
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déplacer au Québec pour observer des classes quelle est le contexte de ce voyage et qu'est-ce que vous avez pu observer oui tout à fait alors le
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constat qu'on avait fait avec quelques collègues directeurs et directrices d'école en fait c'est qu'on est dans le département de l'Aisne qui en particulier aux évaluations PISA obtiennent les
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obtiennent les malheureusement les plus mauvais résultats donc on s'est dit que se passe-t-il c'est on a l'impression quand même que nos équipes travaillent nos élèves il y a pas trop de raisons
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que il soit moins bon que d'autres donc on a réfléchi un petit peu sur le fait que est-ce que c'est pas les méthodes qu'on emploie qui sont peut-être pas trop bien adaptés et le meilleur moyen
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de le savoir c'est peut-être d'aller voir dans des pays où les résultats aux évaluations sont bien meilleurs que les nôtres alors on aurait pu aller en Finlande mais le finnois c'est pas trop notre truc il s'avère qu'au Québec les
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résultats sont bien meilleurs que chez nous et que l'approche de la langue est quand même plus simple même si au départ c'est quand même pas évident voilà donc soutenu par notre Inspection académique
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et Nadège de haine nous avons organisé donc un voyage de 15 jours au Québec l'objectif c'était de visiter des écoles pour voir un petit peu
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quelle méthode quelle ambiance était peut-être plus favorable aux élèves donc nous sommes partis 15 jours on a visité une quinzaine d'écoles on a
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participé à des Colocs et on s'est aperçu que les Québécois déjà au niveau de des structures d'école c'est des écoles beaucoup plus grande que chez nous une école de 300 élèves
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c'est une petite école chez eux ils sont confrontés aussi eux à des difficultés de déplacement qui sont pas les nôtres ils sont on venait pas pour comparer les écoles on venait vraiment pour comprendre
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comment y travailler quelle gestion ils avaient il y a beaucoup de différences par exemple là-bas un directeur d'école déjà c'est une grosse école mais il a un secrétariat il a des interviews il y a
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des intervenants en langue il y a des intervenants sport donc de toute manière tout ce qu'on a tout ce qu'on voyait là-bas ne pourrait pas être ramené en France et calquer en France ça c'était déjà le constat initial c'était juste pas possible
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en revanche on a vu là-bas un travail collaboratif beaucoup plus important que chez nous la mise en place de communautés d'apprentissage professionnel
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qui vraiment permettent aux enseignants de travailler ensemble avec une autre mentalité que chez nous et puis qu'on s'est appliqué à mettre en place après
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mais j'y reviendrai et puis autre chose également dans des écoles québécoises déjà un peu chez nous mais beaucoup plus que chez nous une proximité entre les
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élèves et les enseignants par exemple la maîtresse s'appelle pas Madame attelle ou madame attelle c'est Madame suivi du prénom c'est madame Carole c'est Monsieur Jean voilà et une
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empathie quand même qui qui le voyage a eu lieu en 2018 donc chez nous les choses ont beaucoup évolué quand même depuis ça c'est un fait en revanche je vais pas dire à l'époque ça fait pas si loin que ça mais quand même même nos
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mentalités ont quand même beaucoup évolué en ce sens et je voyais pour donner un exemple à l'entrée d'une classe la maîtresse avait marqué il y a un petit panneau et elle écrit elle
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s'adresse à ses élèves tu es un poète tu es tu es capable tu es voilà et à la fin elle marque tuer la raison pour laquelle je suis ici donc ça ça monte très bien quand même l'investissement et la
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réflexion qui avait de la part des enseignants sur le pourquoi ils étaient dans cette école et ce qui ce qu'ils y faisait dans les écoles québécoises une école québécoise n'est pas une autre
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ça veut dire que les enseignants ont pris le temps de se réunir et de réfléchir à la raison pour laquelle ils étaient dans cette école donc ça c'est quelque chose que nous on a ramené en
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France c'est que moi sur la vingtaine d'enseignants qui sont dans l'école on s'est réuni comme ils font là-bas et on s'est posé une question qu'on s'était jamais posée mais pour qu'est-ce que je viens faire à l'école tous les matins alors la première réaction bien sûr
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parce que à la fin du mois il y a la peine bien sûr mais dans ce cas là pourquoi dans une école pourquoi pas dans une usine ou dans un bureau ou ailleurs et du coup ça ça donne un peu à réfléchir tous ensemble à notre mission
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à la mission qu'on a en tant qu'enseignant au niveau de l'école et puis on a ce qu'on a à ce qu'on voyait aussi là-bas c'est que chaque école a également ses valeurs
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quelle valeur on veut pour notre école et les valeurs de notre école tour de ville en essence par exemple ne sont pas les mêmes valeurs que l'équipe l'école d'à côté qui est l'école Michelet ou l'école l'autre école qui est l'école
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sur les par exemple et tous ensemble à l'image de Québécois on s'est réuni pour savoir un petit voir un petit peu quelle valeur commune on pouvait défendre dans
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notre école et c'est vraiment très très intéressant parce que en 2018 le mot qui a venait souvent c'était bienveillance et donc on s'est posé la question est-ce que on utilise
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est-ce qu'on prend ce mot en référence de notre école et on n'a pas réussi à se mettre d'accord puisque chacun mettait un sens différent en revanche on est tombé d'accord sur les mots suivants le goût de l'effort
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le respect l'entraide et la curiosité et ce sont les quatre valeurs maintenant de notre école comme dans chaque école québécoise il y a des valeurs c'est-à-dire que les élèves sont sensibilisés à ces mots là
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et sensibiliser aussi aux actions et au savoir-être qu'il faut développer pour défendre ses valeurs et en fait ça permet d'avoir un sentiment d'appartenance à une école que nous
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n'avions pas précédemment et qu'on a bien remarqué dans les écoles québécoises et Ontariennes donc vous avez un petit peu anticipé sur le le la question suivante en me disant ce que vous en avez rapporté mais concrètement
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quels sont les applications que vous avez pu mettre en œuvre dans votre environnement professionnel donc concrètement le développement des communautés d'apprentissage professionnel alors je vais un peu de
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mal à comprendre mais au fur et à mesure ça c'est ça s'est mis en place en fait c'est une évolution de mentalité c'est quelque chose qu'on a déjà mais qu'on n'a jamais mis en place réellement dans
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nos écoles jusque là c'est en fait transformer par exemple un conseil de cycle en temps de travail effectif de préparation de classe pour les élèves
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qu'est-ce que je veux dire par là quand on est en communauté d'apprentissage professionnel on est cinq ou six enseignants autour de la table le directeur très souvent un conseiller
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pédagogique et on a des règles de de fonctionnement les règles de fonctionnement c'est on est entre professionnels ce qui se dit lors de cette réunion reste dans la salle on en
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parle pas à l'extérieur on se fait confiance on ne se coupe pas la parole chaque personne doit pouvoir s'exprimer donc les communautés d'apprentissage professionnel donc lors de cette réunion
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les règles de fonctionnement sont mises sont mises sont acceptés par tous elles sont édictées et accepté par tous on participe à sa réunion sous alors on
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est les enseignants sont obligés d'y participer mais chacun s'exprime ou non et une obligation de présence mais il n'y a pas forcément une
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obligation de bon et de participation active une chose viendront peut-être au fur et à mesure mais on en parlera quand on en parlera un peu des obstacles et donc l'avantage alors le but de cette
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réunion c'est de préparer une séquence d'apprentissage à partir de données probantes c'est-à-dire à partir des des évaluations soit les évaluations nationales soit des évaluations d'écoles
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et on s'aperçoit lors de ses évaluations que sur un item l'item est chuté donc on a donc un défi à relever alors on appelle plus ça une difficulté pour les élèves on appelle ça
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un effet relever parce que une difficulté des élèves c'est à cause des élèves alors qu'un défi à relever le défi la relevé par les enseignants donc déjà au niveau posture c'est un petit peu différent à partir de là on a donc
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un item chuté qui est chiffré en pourcentage par exemple il y a il n'y a que 20% de réussite sur sur la soustraction
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donc voilà quelque chose à travailler donc on est autour de la table bon comment toi tu abordes la comment tu fais pour aborder la soustraction le collègue explique comment il fait l'autre explique comment lui fait
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l'autre dit ben non moi c'est pas j'ai pas encore eu le temps de l'aborder donc c'est normal que ce soit chuté etc donc en fait la parole elle est libérée on ne juge pas le travail des uns et des
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autres en revanche on s'aperçoit que dans telle classe les résultats sont meilleurs que dans tel autre donc on va essayer de trouver quelle méthode est la mieux à même de faire progresser les élèves le conseil
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pédagogique et là également pour justement conseiller et dire un petit peu quelle méthode on pourrait mettre en place et ça permet aux enseignants au lieu de s'apercevoir que on est un peu
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en échec sur telitaire et de travailler chacun dans sa classe sans corps sans coordonner les forces de façon peut-être différente justement de mettre ensemble les connaissances qu'on a les uns et les
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autres alors j'ai des enseignants jeunes j'ai des enseignants plus âgés et c'est vrai que faire échanger les plus jeunes les plus âgés sur les méthodes employées c'est quand même très très constructif pour les uns et pour les autres donc en
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plus cette cette façon de travailler et en plus autoformatrice au bout de quelques donc on met on prépare la séquence tous ensemble donc c'est vraiment un
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temps de préparation et puis au bout de 5 semaines on refait une évaluation pour voir un petit peu dans les classes quelle progression quelle progression il y a eu et à chaque fois on s'aperçoit qui a progression pourquoi il y a
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progression déjà on s'est mis d'accord sur une méthode pour pouvoir progresser donc les enfants ont été entraînés les élèves sont impliqués puisqu'on leur dit voilà voilà où on en est au début et voilà on va vous mener donc si on est à
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20% au début on va essayer d'obtenir 80% de réussite et on souhaite tous d'accord pour essayer d'obtenir ce résultat ce qui fait que même l'enseignant qui dans sa classe avait un pourcentage médiocre à
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la limite c'est pas plus mal parce que la progression va être d'autant plus intéressante et d'autant plus grande donc c'est réconfortant aussi pour les enseignants on a vraiment là le résultat de notre travail donc ça c'est vraiment
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quelque chose de très très positif voilà et c'est vraiment ce travail collaboratif qui permet cette progression et aussi d'uniformiser un petit peu les méthodes de travail au
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niveau de l'école donc d'accord donc non seulement il y a donc non seulement il y a valorisation du travail des élèves mais il y a aussi valorisation du travail des enseignants exactement et puis c'est un petit peu pour ceux qui
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veulent la fin de l'isolement dans sa classe là pour le coup on peut plus dire je suis seul dans la classe je sais pas quoi faire etc c'est vraiment l'occasion de mettre en commun et de progresser tous ensemble tout à fait
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pouvez-vous me dire en quelques mots vous les avez vous en avez déjà mentionné quelques-uns mais des obstacles que vous avez rencontrés et sur sur quoi vous avez pu vous appuyer pour pour mener à bien cette ce
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changement de de pratique [Musique] on ne fera pas croire que quelqu'un qui participe à ce genre de réunion et qui voit la progression des élèves ne se dit pas à un moment
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c'est quand même quelque chose de positif donc même si les gens ne participent pas à fond je suis certain que chacun en tire quand même un certain bénéfice et on entend ce qui se dit même
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si on veut pas participer même si ça nous paraît rébarbatif on entend ce qui se dit quand même et je comprends tout à fait les collègues qui sont certains je vais pas dire peureux mais qui
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n'offre qui n'osent pas trop se livrer ça peut se comprendre quand même c'est énorme c'est humain c'est tout simplement humain donc c'est quand même un obstacle mais il faut pas enfin à mon sens faut pas
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affronter les choses comme ça de but en blanc il faut laisser le temps au temps cependant il faut quand même que chacun travaille c'est à dire que d'une réunion à l'autre si on met en place des séances
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des séquences d'apprentissage il faut qu'il y ait des recherches qui soient faites c'est pas le jour de la réunion on commence à aller voir sur eduscols qui se fait on commence à aller voir dans les manuels ce qu'il y a on a préparé déjà d'avance pour que la
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Réunion qui va durer une petite heure elle soit le plus bénéfique possible donc là si un des enseignants arrive entre guillemets les mains dans les poches non on n'est pas d'accord
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voilà ça et c'est des choses qui peuvent arriver mais ça arrive pas trop souvent parce que on le dit une fois on le dit deux fois puis après les gens comprennent quand même c'est normal je vous remercie infiniment de votre
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participation c'était très intéressant nos invités vont avoir l'occasion de vous entendre vous serez diffusé donc au cours de cette émission sur l'animation du collectif encore une fois merci beaucoup
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et au plaisir de vous revoir sur d'autres collaborations à bientôt merci beaucoup Philippe culem pour ce témoignage enregistré en préalable de cette émission nous allons pouvoir
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maintenant débattre ici en plateau et on va commencer avec vous Bénédicte impact un bac pardon excusez-moi je vais y arriver première question en quoi la question du collectif est central pour vous et fonde votre activité professionnelle d'acteur de terrain oui
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alors je vous remercie d'avoir été invité en effet je viens là pour pour exprimer en fait des expériences de terrain donc j'étais précédemment pendant 10 ans chef d'établissement et aujourd'hui donc j'ai investi une nouvelle mission puisque je suis
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inspectrice établissement et vie scolaire et donc je trouvais intéressant d'interroger la question du collectif à travers cette transition professionnelle en fait voilà et j'ai bien écouté ce qu'a dit le collègue précédent au Québec
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sur le leadership partagé et j'aimerais dans cette expérience témoigner que en France aussi le leadership peut être partagé voilà et que ça fonde le collectif aujourd'hui dans les établissements scolaires français enfin en tout cas de ce que j'envoie moi de
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mon expérience et pour l'avoir vu auprès de mes collègues chefs d'établissement et aujourd'hui dans mes missions d'inspectrice donc j'ai interrogé chaque transition professionnelle au cours de ma carrière en tant qu'enseignante puis après chef d'établissement et inspectrice à travers cette question du
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collectif et donc je me suis positionnée toujours dans une nouvelle identité professionnelle que j'ai eu à construire en m'interrogeant sur ma place et mon rôle dans le collectif donc je me suis posé la question de savoir pourquoi c'était si essentiel pour moi cette
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question du collectif professionnel et bien parce qu'il permettait de d'apprendre un nouveau métier en fait et de changer cette transition professionnelle donc c'est fondamental pour moi cette question du collectif et notamment parce que je suis persuadé de
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trois choses alors ça fait partie de mes croyances professionnelles et ma pratique la première chose c'est que le collectif protège moi je l'ai vu dans les établissements scolaires je l'ai vu dans les territoires je vais parler de qualité de vie au travail et de
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bien-être dans nos organisations professionnelles et moi j'ai toujours eu le sentiment que le collectif était un facteur essentiel par rapport à des organisations de plus en plus rationalisées parfois même soumises à de la pression j'ai vraiment l'impression
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que collectif il est il est il est protecteur donc c'est pour ça que j'y crois et en tant que chef d'établissement je tenais à coeur pouvoir le mettre dans mes établissements scolaires pour cette raison là et en tant qu'inspectrice évidemment dans l'accompagnement des
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équipes c'est c'est mon premier premier mantra enfin c'est la première chose que je cherche protéger et permettre une qualité de vie au travail puis la deuxième chose c'est que je pense que le collectif il se fonde à partir de pratique professionnelle collaboratives
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c'est à dire en faisant des pratiques de collaboration on permet de construire un collectif ça paraît peut-être évident ce que je dis comme une porte ouverte mais dans le monde de l'éducation nationale c'est pas si évident que ça que en faisant ensemble et collectivement voilà
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on fonde un vrai collectif professionnel il faut passer de plusieurs collectifs à un vrai collectif professionnel et c'est pas si évident que ça dans nos établissements scolaires ou dans nos territoires et dans la culture enseignante c'est pas c'est pas si fréquent aussi évident mais mais je l'ai
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toujours pensé comme ça et j'ai essayé de le mettre en place et la troisième chose le troisième postulat pour moi c'est que je pense que le collectif il est vecteur de mon propre développement professionnel c'est à dire
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c'est à travers la collaboration et le collectif professionnel que je vais devenir la meilleure version de moi-même au travail je le dis comme ça c'est peut-être pas hyper voilà cadré mais c'est vraiment le sentiment que j'avais que moi à travers ce collectif j'allais
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pouvoir progresser et faire des choses au mieux pour pour mon activité professionnelle et donc aujourd'hui dans mes nouvelles missions d'inspectrice dans l'académie de Versailles il y a eu
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un temps de déstabilisation vraiment très fort entre ce que je savais faire en tant que chef d'établissement sur un management de proximité voilà que les chercheurs l'a dit très bien c'est à dire j'étais beaucoup dans l'informel
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les intuitions les jeux d'influence de leadership vraiment au sein de mon établissement scolaire auprès de mes équipes de mes élèves j'étais en proximité dans le management et puis là il a fallu me réinventer une identité
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professionnelle des nouvelles pratiques et à distance sur un territoire avec des équipes que je voyais que de temps en temps que je ne connaissais pas forcément et il a vraiment fallu m'interroger sur où
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sont les collectifs comment ils vivent comment je m'inscris et ce qui m'a beaucoup aidé ce qui m'a beaucoup servi c'est le collectif de mes pères c'est à dire pas en verticalité mais en horizontalité c'est à dire le collectif du collège des inspecteurs de l'académie
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de Versailles c'est un gros gros collectif le groupe des OVS des inspecteurs établissements et vie scolaires il y a un coordo nator avec un groupe on écrase vs donc c'est une vraie
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équipe parfois pas toujours facile à manager mais c'est vraiment beaucoup de richesse avec des parcours diversifiés et puis on a une promo voilà avec des temps de présentiel à Liège de Zef avec
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un espace collaboratif avec la mutualisation des ressources des outils donc je me suis beaucoup beaucoup appuyée sur ses collectifs là qui m'ont nourris et qui m'ont permis de construire ma nouvelle identité professionnelle et mes nouvelles pratiques en tant que en tant
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qu'inspectrice voilà et alors justement on regarde toutes ces expériences quelles sont aujourd'hui selon vous les éléments essentiels qu'il faut mobiliser pour faire vivre un collectif alors je souhaitais aborder de
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retours d'expérience en fait direct donc un premier retour d'expérience en tant que proviseur sur un lycée professionnel ou j'avais pris mes missions en fait dans un collectif qui était un peu mis à
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mal voilà qui était un peu malmené où il y avait aussi différents collectifs limites en concurrence les uns les autres avec une forme de désorganisation de l'établissement et qui impactait fortement par exemple notamment les
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questions de violences en milieu scolaire de climat scolaire et en tant que chef d'établissement les équipes étaient en demande vraiment d'un cadre structurant et j'ai pris le parti alors
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en équipe de direction de partir sur une stratégie vraiment de mise en place de pratiques collaboratives voilà je me suis dit que c'était par le collectif par la collaboration qu'on allait améliorer le climat scolaire et comme
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l'a dit Madame Tardy aussi impacter sur les performances des élèves puisque les résultats étaient très échoués donc j'ai essayé de par une forme de leadership partagée cette fois-ci vraiment
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mettre des collègues professeurs en responsabilité sur certaines missions avec des lettres de mission avec des indemnités pour mission particulière vraiment en déterminant ce
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que chacun est en capacité de pouvoir faire en fonction de ses ressources et de ses capacités à essayer d'organiser le collectif parce que autant je me sentais assez compétente ou fluide enfin je sais pas
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comment le dire autrement mais plutôt voilà c'était facile cette espèce de d'engagement d'impulsion de leadership que je pouvais mettre en place autant j'ai éprouvé des difficultés et je pense que c'est intéressant aussi de faire le retour d'expérience de terrain quand
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parfois il y a des difficultés ou des freins j'ai éprouvé des difficultés sur les organisations de travail voilà autant j'étais beaucoup dans l'impulsion dans le leadership il y avait la vision les pratiques collaboratives que je voulais mettre en place
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améliorer apaiser le climat scolaire favoriser les pratiques collaboratives mais comment dans l'organisation concrète d'un établissement scolaire ça se met en place avec le temps avec les organisations donc des temps de
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concertation vraiment dans l'emploi du temps avec des projets par filière pour fédérer les élèves avec la co-intervention dans les ateliers et comment on met en place les choses comment on le permet aux enseignants de
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travailler ensemble c'est à dire les chefs d'établissement parfois parce que j'en ai connu beaucoup sont beaucoup dans ce leadership mais parfois ne pense peut-être pas du travail suffisamment comme une sorte de collectif apprenant
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où chacun à sa place et où chacun peut apporter vraiment quelque chose qui est nécessaire à la construction de ce collectif ça c'est la première expérience dont je voulais témoigner et puis la seconde c'est celle justement
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que de mes missions d'inspection aujourd'hui il y a ce qu'on appelle des animations de bassin c'est-à-dire on est sur des territoires une sorte de circonscription éducative et donc on réunit les professeurs documentalistes
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ou les conseillers principaux d'éducation quatre fois dans l'année sur des thématiques et je me suis rendu compte que ces animations de bassins ils pouvaient y avoir des niveaux de maturation du collectif je m'explique c'est à dire un niveau de maturation ou
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en fait c'est juste un rassemblement des personnels sur un territoire avec une formation enfin un format très descendant c'est à dire l'inspecteur des animateurs de bassins qui sont un peu des courroie de transmission mais où on descend de l'information sur des
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thématiques institutionnelles mais ça ne vit pas vraiment c'est pas vraiment un collectif il y a un deuxième niveau de maturation que j'ai essayé de en oeuvre où là on est vraiment dans la co-construction avec les animateurs de bassins par rapport à des problématiques
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métier rencontrées par les acteurs de terrain par exemple des dilemmes métiers qu'il rencontre sur des problématiques qu'ils ont du mal à résoudre des vrais problématiques des vrais noeuds professionnels et là on essaye
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d'aborder les thématiques par exemple c'est la prévention des discriminations l'éducation au développement durable au CDI par exemple comment on met en place ça voilà et donc dans cette deuxième niveau de maturation on part vraiment de
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leurs problématique métier du témoignage de terrain on fait des des ateliers collaboratifs et on essaye de produire des ressources donc là on est sur un deuxième niveau et puis le troisième niveau c'est le c'est ce que j'ai pas
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réussi je ne suis pas parvenu à mettre en place où on est vraiment dans un réseau qui vit qui vit au-delà de moments de proximité sociale qu'on permet de réunir sur cette animation de bassin et et cette mise à disposition de
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ressources et ce cadrage un peu institutionnel de la réunion sur le territoire mais vraiment un réseau par rapport à cette idée d'animation du collectif et on s'est finalement dit
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qu'il y avait des invariants qu'il y avait un certain nombre de choses qui fonctionnaient malgré la diversité de comités communauté éducatif avec lesquels on travaille on pouvait en essayant d'appliquer
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toujours un peu le même schéma à aboutir à un résultat et avoir un collectif qui qui produit quelque chose on sait très bien que dans un établissement scolaire on a besoin de de produire un projet
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d'établissement de rédiger un contrat d'objectif de faire une auto-évaluation de l'établissement scolaire et puis très récemment on a aussi le CNR qui nous sollicite pour pouvoir demander un
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certain nombre de de d'éléments pour avoir un projet innovant donc là y a-t-il ou pourrait-il y avoir une méthode à qui est systématiquement pour
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chacun de ces de ces projets à monter et une façon d'animer le collectif qui fonctionnerait alors on a testé on a éprouvé on a éprouvé une méthode et on trouve qu'elle fonctionne alors cette
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méthode elle est construite sur un certain nombre de choses on crée d'abord en comité de pilotage réduit un comité de volontaire
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variés donc là vraiment sans imposer qui que ce soit aller récupérer finalement des personnes qui auraient envie de de réfléchir à des grands thèmes à travailler des pistes de de réflexion
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mais ce serait aussi ce comité qui permettrait ensuite de de prendre des décisions des décisions finales ou des défis des décisions intermédiaires de se poser prendre un peu de recul et il était important
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finalement de de d'avoir ce petit groupe de travail parce que je suis plus on est nombreux moins on arrive à prendre des décisions claires et définitive ça part un peu
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dans tous les sens parfois et il faut à certains moments pouvoir se rassembler et retrouver ce petit groupe avec qui on va pouvoir avoir un recul critique s'interroger sur ce qui s'est passé sur ce qu'on a déjà produit et revoir un
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petit peu les choses de temps à autre alors je parle de temps je pense qu'il faut aussi pouvoir établir un calendrier de travail à la fois dans un souci de déficience
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d'efficacité et permettre à tout le monde tout ce collectif d'avoir une vision claire de tout ce qui va se passer de tout ce qu'on va pouvoir leur demander et je crois que voilà on est dans une chose très simple et très
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basique mais un calendrier avec des dates cibles peu nombreuses des réunions courtes efficaces qui permettent d'optimiser le travail qui évite de déclencher aussi une certaine lassitude
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une perte d'intérêt au cours du temps parfois même un petit mouvement de contestation contre le projet lui-même uniquement parce qu'on prend du temps on prend trop de temps et c'est quelque
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chose qui qui revient assez souvent je pense qu'il faut avoir vraiment une réflexion en tant que chef d'établissement sur le temps que l'on accorde pour un projet et je parle vraiment de temps et pas de temporalité
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là on est sur quelque chose de plus de plus basique qui est ce temps précieux que l'on prend auprès de d'un certain nombre de personnes donc ce collectif le
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fait de considérer que chacun a un temps à nous consacrer mais pas trop quand même et donc se dire que on a en ayant des réunions à rallonge en ayant un calendrier bien trop chargé
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bien trop fourni on n'arrive pas à plus de résultats que si on va droit au but avec des éléments très clairs très ciblés et je crois que cette question de temps permet aussi de d'être plus
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efficace de de se dire que finalement on sait quand on est mobilisé quand on mobilise le collectif à quel moment de la journée à quel
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moment dans l'année combien de fois ça ça aide vraiment à pouvoir faire adhérer le collectif au projet alors évidemment pour faire adhérer il faut il faut aussi
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croire il faut aussi que la personne qui qui porte le projet Histoire à 100% extrêmement dynamique extrêmement motivé et puis remettre un
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petit peu remettre du du mordant de des questions clés qui permettent de rebondir lorsque l'on sent que le projet est très très long quand on parle de créer un projet d'établissement ou de rédiger une
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auto-évaluation d'un établissement scolaire on est sur quelque chose qui qui prend beaucoup de temps beaucoup d'énergie et donc de temps à autre il faut pouvoir relancer un petit peu la machine je crois que nous avons très vite décidé
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de ne pas organiser de plénière et plutôt de se réunir systématiquement en petits groupes petit groupe de travail des petits ateliers des ateliers thématiques où chacun travaille sur un
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élément spécifique du projet et pas forcément sur le projet dans son ensemble là aussi dans un souci d'efficacité on s'est rendu compte que ça prenait finalement moins de temps en
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travaillant sur des petits groupes et dans un document collaboratif que d'avoir de grandes assemblées plénières sur sur des sur des sujets variés donc
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le travail collaboratif pour nous était très important on a créé un dossier alors on dirait nuage en cloud poser des documents dans le Cloud permettre qu'il
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soit accessible en amont des des réunions faire en sorte qu'il y ait d'abord un travail individuel un travail à distance puis un travail en groupe en présentiel là encore dans un souci
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d'efficacité de tant gagner sur sur la suite le ce travail en atelier lui permet à chacun de pouvoir prendre sa place et
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donc monsieur Brunel parlait tout à l'heure de profiter des talents de tout le monde à leur plein potentiel encore une fois une une plénière nous permet pas de profiter tout le monde et certaines personnes sont sont un peu
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plus un peu plus timides d'autres sont prennent beaucoup plus d'ampleur beaucoup plus la parole beaucoup plus d'espace et là des petits ateliers permettent à chacun de pouvoir
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s'exprimer et apporter chacun son expertise madame Tardy parler tout à l'heure de reconnaître l'expertise de chacun pour animer un collectif et pour avoir un collectif qui fonctionne il faut
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pouvoir reconnaître la plus-value de chacun à son niveau et certaines personnes qu'on oublie très souvent dans un établissement scolaire ce sont les élèves on travaille toujours pour eux
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c'est toujours le but final la réussite des élèves mais quand on en arrive à à produire un projet d'établissement une auto-évaluation d'établissement on
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oublie très souvent de consulter les élèves et de leur permettre de prendre part à la à la réflexion à la prise de décision et donc avoir des élèves avoir des parents profitaient d'une expertise
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un peu variée ça permet à mon avis d'avoir un projet beaucoup plus abouti et finalement d'avoir une une acceptation du projet
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une adhésion beaucoup plus facile au projet et permettre qu'ils puissent perdurer une question ce que vous évoquez et ce sera la conclusion un peu de cette partie témoignage comment choisir ses équipes aujourd'hui alors
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pour choisir les équipes on aurait tendance à vouloir se rapprocher des personnes qui sont les forces vives dans notre établissement scolaire on en a toujours on connaît toujours un certain nombre de collègues
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très très dynamiques toujours partante toujours enjoué pour pour répondre à toutes les propositions à mon avis il faut il faut quand même aller vers le volontariat poser la
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question aller rechercher un certain nombre de personnes qui qui d'habitude sont un peu plus en retrait et voir si ces personnes n'auraient pas pour ce projet spécifique envie de participer
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décide de de nous faire profiter un petit peu de leur point de vue de leur de leurs qualités de leur expertise alors évidemment il ne faut pas froisser les
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susceptibilité mais en même temps ne pas mettre en concurrence les collègues et ne pas toujours systématiquement choisir un groupe de collègues avec qui on travaille c'est important les partenaires avec lesquels on
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travaille peuvent être variés et on a la chance dans un établissement scolaire d'en avoir d'avoir des partenaires extrêmement variés et extrêmement compétent au-delà de de leur
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comment peut-on dire ça de nos affinités en fait en tant que personne je crois qu'il faut quand même aller au-delà de cela et reconnaître les les atouts de chacun à leur niveau
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très bien merci beaucoup Julian nérinago je rappelle que vous êtes proviseur adjointe au lycée Raspail à Paris on arrive à la fin de ces témoignages avant de clôturer cette émission je vous propose chacun un tour de rôle de donner
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un mot que vous retenez de ces missions un conseil ou une remarque concernant l'animation des collectifs et on va commencer avec notre intervenant à distance Eric Brunel la galanterie aurait voulu qu'on fasse
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l'inverse mais c'est très gentil j'ai adoré les témoignages parce que ça évoquait toutes sortes de notions qui qui ont émergé par exemple la construction du
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leadership j'entendais le collectif m'a permis d'apprendre puis en retour j'ai moi géré de collectif qui sont à une posture on doit gérer le collectif mais c'est probablement notre meilleur allié
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le collectif pour se construire comme futur leader le leadership c'est pas long là pas ça se construit dans le temps c'est un processus et ça je trouvais ça hyper intéressant là c'était Témo et je l'ai vu dans les deux cas
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exprimer différemment mais peut-être un message à retenir c'est que c'est pas ça se fait pas du jour au lendemain c'est un processus qui on devrait investir puis on va construire on va donner mais on va aussi recevoir et ça je trouve ça intéressant puis une autre élément qui
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est pas sorti très clairement mais je trouvais particulièrement riche c'est toute la notion de la gestion des émotions vivre avec d'autres personnes inévitablement c'est pas juste des machines il va avoir l'aspect émotionnel
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puis on peut on peut des fois décaler des projets parce que il y a du doute l'angoisse du désir de rayonner et ainsi de suite et la distance et ça c'était un truc que j'avais tout à l'heure la
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distance rend la gestion des émotions encore plus difficile parce qu'on est isolé chez soi souvent et là on doit apprendre à les communiquer davantage les émotions et ça
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ça peut être très difficile j'ai vu des j'ai vu des grands drames l'organisationnels là des des gens qui vivaient de la détresse psychologique c'est juste parce qu'ils prenait pas le temps de le dire elle équipe j'ai envie
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de vous voir c'est simple à dire mais des fois ça coupable d'exprimer des besoins on sent on sent seul puis on a l'impression qu'on est tout seul à vivre ce qu'on est en train de vivre quand on crève on réalise que finalement on est
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tous des êtres humains qu'on a tous des émotions souvent très proches et ça je trouve ça hyper intéressant de le remettre sur la table la gestion des émotions et au cœur également des dynamiques de collectif je vois ça
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vraiment intéressant d'entendre vos histoires [Musique] ou un inspecteur et qu'on accompagne un établissement scolaire il faut savoir décrypter aussi cette culture professionnelle qui parfois est traversée très forte d'émotions qu'on ne
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comprend pas justement parfois des choses qui nous paraître complètement irrationnelles et en fait ça s'explique pas tout ce qui a construit l'historique la culture d'un établissement sont passés son histoire c'est c'est professeurs en salle des professeurs
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dont on se souvient encore alors que même ils sont partis parfois une organisation limite clinique de certaines équipes disciplinaires et si on comprend pas ça si on n'interroge pas ces lignes de force ces enjeux parfois
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même de pouvoir au sein des des établissements scolaires ou des territoires on ne peut pas comprendre le collectif donc vous avez raison monsieur Brunel il y a la question des émotions mais il y a aussi d'autres strates pour
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moi enfin vraiment quoi je l'ai vu je l'ai vu très très fort et là pour pour terminer sur le fait qu'aujourd'hui je fasse partie d'un collectif qui est celui de l'académie de Versailles et des inspecteurs j'ai ressenti très fort ça
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aussi voilà ce col désinspecteurs et cette culture professionnelle des corps d'inspection qui parfois peuvent être même un peu modélisant enfin voilà c'est je vais dire le mot jusque là parfois il y a une
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sorte de pression du dedans aussi où on sent très fort ce collectif qui à la fois soutenant et payant qui permet d'avancer et grandir et en même temps parfois on sent qu'il y a une vraie culture qui est englobante et que dans sa nouvelle identité professionnelle il
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va falloir en tenir compte voilà donc je vous remercie pour l'invitation moi j'ai apprécié ce temps d'échange collectif Merci à VOUS Janeiro je retiens tout d'abord le la phrase de
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Monsieur Brunel qui disait et qu'il faut prendre soin de l'informel malgré tout malgré malgré le fait qu'on ait envie en tant que chef d'établissement de toujours tout structuré bien organisé
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prendre soin de l'informel me semble très important et cela permet de déceler non seulement des talents des idées et
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faire émerger aussi des individualités qui qui sont des caractères insoupçonnés des des personnes qui pourraient être
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des alliés pour telle ou tel projet et donc vraiment un collectif ça reste malgré tout même si on a envie que ce soit quelque chose de très homogène ça reste un ensemble d'individualités qu'il
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faut pouvoir faire travailler ensemble vers un même but alors finalement le but ce n'est pas le problème on reste quand même toujours fixé sur le même but on
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est on a les mêmes valeurs on défend les mêmes valeurs parce que quand on travaille dans l'éducation nationale on défend les mêmes valeurs et celles-ci ne sont pas négociables on sait très bien qu'on travaille dans le même but mais
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par contre travailler ensemble ça reste le plus compliqué comment faire que toutes ces personnes toutes ces individualités réussissent à travailler ensemble pour produire quelque chose qui qui est du sens merci janeirringot je
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rappelle vous êtes provisoire adjointe au lycée Raspail à Paris on va terminer avec vous Madame l'Inspectrice générale de l'éducation du sport et de la Recherche Sophie Tardy qui avez-vous envie de dire en conclusion de cette émission et bien j'ai envie de dire déjà
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de remercier mes collègues pour ces témoignages de terrain je trouve que le collectif on le voit il part du terrain il peut partir aussi également d'un chef d'établissement d'une autorité quelconque mais il part
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aussi du terrain et en tout cas il doit embarquer l'ensemble de la communauté éducative et embarquer tous les acteurs de terrain sans quoi c'est vrai l'échec donc j'ai beaucoup apprécié ces
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témoignages parce que ce sont des témoignages vécus ancrés dans le réel et le collectif il s'incarne il est incarné par des personnes et on le voit on en a de très très beaux exemples ici même le
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collectif c'est également des organismes vivants c'est quelque chose qui émerge qui se crée qui se façonnent qui se construit mais qui peut aussi se défaire et qui n'a pas forcément vocation à perdurer pendant des années on peut
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avoir le tout c'est d'avoir un objet partagé le collectif se construit autour de valeurs partagées comme le disait Julian tout à l'heure ça peut être autour d'un objectif d'une question
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qu'on a résoudre d'une résolution de problèmes et une fois qu'on a résolu ce problème et bien le collectif n'a pas forcément vocation à durée donc il peut y avoir des collectifs qui s'inscrivent dans une durée plus ou moins longue
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c'est donc un organisme vivant c'est complexe c'est difficile à créer c'est difficile à faire vivre mais quand on réussit
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à monter comme ça un collectif et à le faire durer et en sortir quelque chose de concret une réponse à une question qu'on s'est posée c'est vraiment une une petite extraordinaire et une
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satisfaction aussi bien personnelle que professionnelle donc vive le collectif et j'invite tous nos auditeurs à se lancer dans des projets de cette de
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ce type-là bon bah très bien le message est passé alors avant de nous quitter je vous propose comme pour chaque numéro de périscope de retrouver la capsule ressources et merci Eric Brunel d'ailleurs de partager avec nous quelques-uns des articles qu'il a écrit auquel il a contribué vous les retrouvez
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donc dans la capsule qui va suivre et qui est présentée comme à son habitude par Sylvain Paul bonjour Sylvaine elle voulait paroles merci Marc-Antoine merci chers invités bonjour à vous chers auditeurs et merci de nous suivre voici
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donc quelques références sélectionnées en lien avec notre thématique du jour sur le site éducation.gouv.fr tout d'abord on pourra télécharger lire le rapport de l'igsr
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numéro 2021 230 remis en décembre 2022 les pratiques collaboratives au service des apprentissages ce rapport a été rédigé sous le pilotage de Fabienne Paulin Moulard inspectrice
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générale de l'éducation du sport et de la Recherche ce rapport propose une réflexion sur les concepts les enjeux et les acteurs des pratiques collaboratives qui comparent aux autres pays l'OCDE il rappelle le
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cadre institutionnel et analyse des initiatives locales et leur contexte de mise en oeuvre il apporte également des préconisations à destination des enseignants des équipes de direction et
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des autorités académiques et nationales toujours sur le site éducation.gouv.fr on pourra consulter la synthèse des ateliers sur les collectifs pédagogiques du Grenelle de l'éducation donc quatre
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axes se dégagent les collectifs dans les établissements centrés sur la réussite des élèves la prise en charge des difficultés de l'enfant et de l'adolescent par le collectif concernant l'école inclusive installé une culture
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du collectif par la formation et des modalités et des outils pour accompagner les collectifs en ce qui concerne les travaux de recherche bien sûr je ne saurais trop vos conseillers d'aller voir les
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différents travaux d'Éric Brunel qui nous a fait l'honneur d'être parmi nous aujourd'hui mais cela nous empêche pas d'aller lire cet article de Gaëlle Molinari Nathalie Muller Mirza et Valérie Tartas dans la revue raison
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éducative numéro 25 qui est paru en 2021 s'intitule regard croisé des approches cognitives et socioculturelle sur l'apprentissage collaboratif quelle contribution dans le domaine de
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l'éducation qui de manière très très raccourci propose une mise en lumière des apports spécifiques des approches cognitives et socioculturelles de l'apprentissage collaboratif parmi d'autres publications nous
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pourrons par exemple citer le dossier de veille de lycée le numéro 124 d'avril 2018 le travail collectif enseignant entre informel et institué ou bien encore l'ouvrage de Christophe
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Marsollier espace de parole à l'école quels enjeux quelle pratique cet ouvrage est paru chez berger levront en 2021 et il est bien entendu proposé au centre de ressources de Liège de veuf
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je vous invite également en prolongement de son interview à écouter le podcast de Philippe Clem qui je vous le rappelle est directeur d'école réplus et qui avec son équipe nous fait découvrir leur méthode de travail basée sur le
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collectif l'accueil des nouveaux personnels d'ici là prenez bien soin de VOUS Marc-Antoine chers invités c'est à vous pour le mot de la fin merci et bien merci beaucoup Sylvaine ainsi s'achève cette émission
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consacrée à l'animation d'un collectif opéroscope donc vous pouvez réagir sur cette émission en vous rendant sur Twitter avec le hashtag oberiscope vous la retrouvez en replay sur le site de Liège et moi je vous donne rendez-vous le 13 juin pour notre prochaine émission
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consacrée à l'accueil des nouveaux personnels d'ici là passez une bonne journée à très bientôt [Musique]
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