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donc je vais poursuivre moi la matinée en présentant dans ces grandes lignes mon travail de recherche en ayant fait des choix bien évidemment pour pour répondre au contrainte de présentation
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alors dans un premier temps je vais vous exposer donc ma démarche de recherche et son processus d'où ça part ensuite je vous présenterai un vraiment un cas d'élève en focalisant vraiment sur une
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étude de cas pour ensuite partager avec vous dans un troisième temps une mise en perspective de ce récit et donc certains résultats donc d'analyse de mes données [Musique]
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[Musique] et donc cette proposition elle est intervenue au moment où j'avais envie justement de mettre fin un contrat de travail et de réfléchir à ma pratique
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professionnelle parce que je coordonnais un programme de réussite éducative donc j'imagine que vous que vous connaissez un peu ces dispositifs ducatifs français qui sont nés de la loi borload 2005 et qui ont pour vocation à
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créer du lien sur les territoires entre les publics dit fragiliser le secteur associatif et les différents professionnels du champ social médico-social socio-éducatif sur un territoire donné donc en fait j'avais
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toutes ces questions là qui m'animaient de partenariats de collaboration de matrices interprofessionnelle aussi si on reprend tout à l'heure les les propos de Marion en lien de Marion avec les travaux du coup de Loris opéra donc
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j'étais au coeur en fait de ces dynamiques partenariales et quand j'ai rencontré donc Jean-Paul Payet vraiment cette opportunité c'était l'occasion pour moi d'essai de côté cette casquette de praticienne pour réfléchir
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prendre le temps d'observer ce travail entre plusieurs professionnels la place des parents aussi qui me questionnait beaucoup de comprendre de questionner de rencontrer les acteurs professionnels engagés auprès de public dit fragilisés
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sur des territoires particuliers donc je précise qu'actuellement mes recherches elles elles s'inscrivent dans des contextes français elle porte sur des dispositifs
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particuliers au sein de collège par exemple le dispositif de warfait ou encore des recherches auprès de l'orientation des élèves du pe2a en collège ces recherches elle s'inscrivent
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sur des territoires cités éducatifs qui a présenté tout à l'heure Marian mais je n'en quête pas directement sur ces cités éducatives à proprement parler et donc toutes ces recherches je continue à
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suivre ce fil rouge et à questionner finalement le partenariat entre une diversité de professionnelle sa mise en œuvre concrète et la place que une famille prennent dans ce croisement de regard mais voilà ce matin donc je vous
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fais voyager un petit peu pas très loin parce que voilà c'est ça porte ça me met mon propos portera sur la Suisse et en contexte genevois mais quand même on est sur un autre contexte avec beaucoup de
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similitudes avec le contexte français mais j'essaierai de faire des voilà des allers-retours aussi pour pour situer le contexte genevois mais en faisant écho à ce qui se passe en France et des des
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dispositifs aussi qui parfois sont assez assez comparable alors donc pour revenir donc sur cette recherche sur laquelle j'étais associée
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je suis en train donc au sein de trois établissements du réseau d'enseignements prioritaire genevois donc le REP dans le cas donc d'une recherche collective qui portait sur l'observation des entretiens entre-seignants et parents et en fait
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c'est en observant ces réunions que je me suis aperçue que ces interactions étaient conditionnées par des coulisses des scènes sous-jacentes invisibles pour les parents et donc mon projet de recherche ensuite s'est inscrit
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progressivement c'est construit progressivement et c'est affiné entre un questionnement sur ma pratique professionnelle précédente c'est-à-dire l'animation de collectif d'acteurs professionnels mais aussi l'immersion
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dans trois établissements scolaires primaires du canton de Genève mes premières mes premières observations et celles qui ont suivi couplées aux entretiens que j'ai pu mener avec les
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professionnels m'ont permis de repérer des récurrences en termes de constats et de questionnements alors tout d'abord interpellé par l'organisation de réunion de réseau donc les réunions de réseau j'y reviendraient c'est l'équivalent des
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équipes éducatives qu'on peut retrouver en école primaire en France donc en voyant cette profusion de réunion de réseau à propos de cas particuliers d'élèves et en passant plus de temps dans les établissements je
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m'aperçu au final je m'aperce finalement qu'il y avait la récurrence de trois types de réunions pour les cas d'élèves de trois types de scènes les conseils des maîtres qui est l'équivalent des conseils de classe qu'on pourra avoir en
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France les réunions internes qui sont des réunions là plutôt de régulation entre infirmière éducateur parfois directeur je reviendrai aussi sur la présence des infirmières et des éducateurs dans ces établissements et
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enfin donc ces réunions de réseau autre récurrence observée et qui ont guidé mon questionnement ensuite c'est que à partir du moment où une difficulté était identifiée chez un élève j'ai été
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étonnée d'une certaine mobilisation quasi systématique d'acteurs du territoire particulièrement de prise en charge proposée par l'Office médico-pédagogique là aussi je reviendrai sur cet institution notamment
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la proposition de de bilan orthophonique de billes de suivi psychologique pour citer que voilà j'étais assez interpellé par cette mobilisation quasi systématique et enfin
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dernière récurrence dans mes constats c'était l'absence des familles aux scènes de discussions du cas de leur enfant et ça ça me questionnait ça me questionnait tout autant finalement que l'aspect éthique de ces échanges et donc
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questionnement qui qui m'animait vous l'aurez bien compris déjà lors de mes de mes précédentes fonctions alors c'est vraiment en partant du terrain avec une méthode très inductive
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et ethnographique et donc la récurrence de ces observations et de questionnements qui ont permis ensuite de de poser les premières pierres à la construction de mon objet de recherche un premier questionnement une problématique autour de trois questions
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que je relis entre elles le premier questionnement porte sur le partenariat inter-institutionnel comme mode d'action contre la difficulté scolaire mais finalement quels sont les acteurs qui
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participent et quel rôle joue-t-il qui aboie au chapitre le deuxième questionnement il concerne la définition la difficulté scolaire en réunion comment les professionnels
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définissent-ils en quel terme quel type de prise en charge sont-ils sont-elles mobilisées en quoi l'approche collective et le croisement de divers registres professionnels influence-t-il l'orientation de la trajectoire de
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l'élève quel registre d'analyses sont employés et qu'elles savoir l'emporte et enfin troisième questionnement il renvoie aux échanges d'informations sur l'élève et sa famille comment circuler l'information et de quelle manière se
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met en Ève en œuvre le respect du secret auquel chaque professionnel est rattaché qu'elle est alors la place accordée aux parents dans ce processus de traitement des difficultés scolaires comment les
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difficultés repérait dans l'école leur sont finalement annoncés et discuter avec eux donc à partir de ce triple questionnement j'ai choisi d'analyser les interactions en train de se dérouler
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ce qui comment se définit la norme de la normalité par les professionnels quel discours ils tiennent quel registre d'interprétation et mobilise et aussi finalement qui parle quel est
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le rattachement institutionnel pas mal de ceux qui parlent voilà j'ai essayé de détricoter un peu ce qui se passait sur ces scènes inter-institutionnels donc mon propos il portera donc sur sur ces scènes de
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partenariats donc dans trois écoles primaires qui sont situées en repart à partir du moment où un élève rencontre des difficultés selon l'équipe pédagogique c'est-à-dire que j'ai observé des réunions pour lesquelles
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voilà il y avait des difficultés c'était des élèves pour lesquels on se réunissait régulièrement pour discuter de ces de ces difficultés et donc sur ces territoires mais comme sur beaucoup de territoire de
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l'enseignement prioritaire en Suisse comme en France d'ailleurs le partenariat représente un véritable mode d'action pour lutter contre l'échec scolaire et là ça renvoie aussi à plusieurs travaux en sciences de l'éducation Stanislas Morel notamment
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mais d'autres travaux que Marion a cité précédemment et je reviendrai pas sur l'historique qui a été fait et donc pour moi la présentation aussi de ce matin c'est l'occasion de
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recestionner ces notions de collaboration de partenariat d'alliance éducative à l'aune de mon matériau et de et de mes données récolter au sein de ces trois établissements donc il me semble quand même que les notions de
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partenariat et de collaboration sont plutôt les termes utilisés dans les textes institutionnels qui ont encadrent les pratiques professionnelles notamment les pratiques professionnelles genevoises et dans les textes le
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partenariat représente l'un des leviers d'action pour réduire les chèques scolaire des élèves et incarne un moyen de lutte contre les inégalités sociales et spatiales c'est de cette façon là dont il est dont il est présenté donc il
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réfère à un monde social peu antagoniste dans lequel des acteurs aux cultures et intérêts divers parviennent à agir de concerts au nom d'un objectif commun c'est à dire que c'est un principe de partenariat avec lequel il est
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difficilement possible d'être en désaccord toutefois cette de l'action conjointe en professionnelle elle gomme finalement les aspects problématiques et relationnels de sa mise en oeuvre les aspects réels finalement est vécu du
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partenariat en revanche la notion donc d'alliance éducative elle revêt une dimension plus relationnelle si on peut reprendre d'ailleurs les travaux de Loris sont Peyrac sur la matrice
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interprofessionnelle où là on a affaire à une dimension plus relationnelle une dimension plus stratégique aussi et une certaine qui renvoie à une certaine complémentarité entre acteurs elle fait
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quoi aussi au renouvellement des pratiques professionnelles et réinventent des façons de travailler ensemble elle suppose donc des formes d'action définies en commun et ce qui m'amène à ce qui amène à s'interroger
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sur ses finalités sa mise en oeuvre et ses implications sur les trajectoires des publics visés donc moi dans ma communication là il s'agira de présenter les alliances en construction entre professionnels autour
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d'un cas d'élèves en difficulté et scruter finalement comment des acteurs parviennent ou non à s'accorder et là je renvoie aux travaux de Ravon sur la cordage professionnel comment ils parviennent à créer des alliances ou au
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contraire à entrer en rivalité et la multiplication des acteurs impliqués dans la dans la situation des élèves en difficulté me conduit à postuler que diagnostic et traitement se
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complexifient en raison justement de la prolifération des registres interprétatifs et des régimes d'actions propres à chaque professionnel et institutions présentes sur les territoires dès lors il s'agit de
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s'interroger s'interroger s'interroger et de s'intéresser à l'action collective en tenant compte des ratés des chevauchements des conflits interprétatifs ainsi que du caractère incertain et parfois insécurisant
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l'activité partenariale donc moi je m'intéresse plus particulièrement à la qualification de la difficulté la difficulté donc de l'élève et comment elle est qualifier dans l'école en tant
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qu'action collective en professionnelle de divers champs et de multiples institutions genevoises comment et de quelle manière qualifie-t-il la difficulté avec elle impacte alors quand même historiquement
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voilà historiquement le partenariat avec d'autres professionnels fait partie de la construction de l'école genevoise dans la mesure où c'est une école qui s'est construite en étroite collaboration avec le secteur
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médico-pédagogique donc je vous propose cette slide mais c'est pour faire un rapide détour aussi sociaux historique pour situer mon propos et Marion en tant qu'historien m'en voudra pas j'imagine
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l'école genevoise elle s'est construite dans une alliance entre la médecine et la pédagogie et depuis plus d'un siècle le système scolaire genevois a institué des pratiques de collaboration
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interprofessionnelle et inter-institutionnel autour d'élèves mettant en cause l'ordre scolaire et c'est pratique elle perdurent dans le temps mais elles sont elles sont assez anciennes ce qu'il faut retenir c'est
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qu'aujourd'hui sont présents dans l'école publique donc ce que je disais tout à l'heure infirmière scolaire et éducateur socio et du 14 sociaux pour les établissements situés en Rep et ces
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deux acteurs sont présents dans les écoles mais sont rattachés à deux institutions extérieures le service Santé jeunesse pour les infirmières et l'Office médico-pédagogique pour l'éducateur et donc ces deux services
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historiquement sont reliés à l'école primaire genevoise même c'est si c'est plus le cas aujourd'hui mais il y a vraiment un historique dans les dans les relations interprofessionnelles donc depuis le début des années 2000 et
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c'est vraiment finalement sur cette période que portera mon propos l'école a aussi pour mission de prévenir les maltraitances et l'attention des acteurs scolaires est attiré vers des situations
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de négligence donc là c'est des propos d'infirmières scolaire que j'ai pu rencontrer et les enseignants sont incités à faire appel à une aide extérieure pour les idées les aider à comprendre la situation et à penser
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collectivement une prise en charge des besoins particuliers donc revenons quand même rapidement sur le rêve genevois qui est un dispositif de lutte contre l'échec scolaire et qui a été mis en place en 2006 donc beaucoup
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plus récent si on transpose au contexte français même si l'idée c'est pas non plus de comparer mais pour avoir une idée du point de vue des politiques de la ville et de la mise en place des dispositifs en contexte genevois la
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politique de la ville elle émerge vraiment au début des années des années 2000 donc l'incarnation c'est cette mise en place des réseaux de d'enseignement prioritaire qui renforce donc les alliances entre professionnels scolaires
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et médico-sociaux au sein des établissements donc dans ces dans ces établissements la réflexion sur la difficulté des élèves elle est coordonnée avec divers acteurs institutionnels parmi lesquels donc
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l'éducateur social donc que j'évoquais précédemment et ces éducateurs ils ont pour mission particulière de faciliter le lien avec les familles et les textes disent les familles peuvent j'ouvre les
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guillemets familières du milieu social et culturel de l'école genevoise donc je ferme les guillemets cette mise en place du repe elle conforte et à soi cette nécessaire collaboration entre professionnels comme
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mode d'action contre l'échelle scolaires des élèves et incarne un moyen de lutte contre les inégalités sociales et spatiales et elle est alors considérée comme un véritable modèle de travail en terme de prévention de médiation et de
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sanctions au service du bien de l'élève et là vous avez des travaux de Jean-Paul Payet qui renvoient à ce à ces aspects à ces aspects là donc cette enfin pas donc mais aussi cette mise en
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place toujours dans le contexte cette mise en place du rêve elle coïncide avec la signature d'un accord interne cantonal sur la collaboration dans le domaine de la pédagogie spécialisée
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et cet accord sera ratifié donc par 10 cantons dont celui de Genève et ce dernier dispose par ailleurs d'une loi cantonale entrait en vigueur en 2010 sur l'intégration des enfants et des jeunes
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a besoin à besoin particulier et handicapé donc dans les textes institutionnels les besoins particuliers des enfants renvoie à donc j'ai mis la définition là
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l'altération des fonctions mentales sensorielles langagières ou physique en travaillant les capacités d'autonomie et d'adaptation dans un environnement ordinaire et donc cette nouvelle logique d'inclusion elle émerge dans un contexte
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de prévention prenant l'observation le repérage et la détection des comportements d'évions d'ailleurs tout à l'heure je parlais des équipes pluridisciplinaires qui ont été institutionnalisés en 2016 dans les
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établissements scolaires ces équipes pluridisciplinaires elles émergent du terrain et correspondent à l'institutionnalisation des réunions de réseau dont je vais donc je vais parler c'est pour faire écho à ce que disait
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Marion Lemoine tout à l'heure sur le fait que parfois c'est ce qui se met en place sur les territoires c'est à dire ces réunions de réseau qui donnent lieu à une institutionnalisation de pratique et là les équipes pluridiscip en sont
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l'illustration parfaite elles ont été mises donc dans ces établissements et dans pour aussi valoriser et travailler la question de de l'inclusion des élèves a besoin
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éducatifs particuliers donc la recherche que je vous présente vous l'aurez compris elle porte donc sur trois établissements et l'analyse va concerner donc c'est trois types de réunions qui ont lieu dans l'école entre
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une diversité de professionnels enseignants éducateurs infirmière psychologues orthophoniste pont de citer que donc je rappelle ces réunions les réunions internes qui sont plutôt des
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réunions de régulation entre infirmières et éducateurs les conseils des maîtres qui sont plutôt on va dire les conseils de classe et donc ces réunions de réseau qui s'apparentent aux équipes éducatives même si la réunion de
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réseau donc en contexte genevois elle constitue aussi une instance de décision là où c'est peut-être un peu moins le cas en France avec les équipes éducatives les équipes éducatives renvoyant
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plutôt à un groupe de travail sur des situations de plus contrairement aussi aux équipes éducatives au sein des réunions de réseau les familles ne sont pas toujours conviées et ça j'y reviendrai et ça fait
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partie des éléments de mon analyse donc ces trois types de réunions elles peuvent être envisagées comme un processus de traitement de la normalité scolaire un enchaînement ordonné de diagnostic suivant un ordre logique une
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suite continue et progressive de prise en charge de la difficulté de l'élève en effet donc la trajectoire de l'élève pour reprendre les travaux d'un selmeuse Strauss dans la trame de la négociation donc ça sa trajectoire de l'élève et son
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statut évoluent au cours des divers scènes des diverses réunions d'une situation qualifiée de difficile en conseil des maîtres les lives l'élève devient une situation à surveiller en
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réunion interne jusqu'à devenir un cas complexe en réunion de réseau et donc j'emprunte donc cette notion de trajectoire à astrose parce que donc Strauss définit la trajectoire comme l'organisation du travail déployé ainsi
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que le retentissement que ce travail et son organisation ne manque pas d'avoir sur ce qui se trouve impliqué autrement dit donc les effets que ce travail peut avoir sur les professionnels mais aussi sur les familles et les jeunes et c'est
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vraiment ça qui m'intéresse aussi dans ce travail de de réseau de partenariats de discussions sur sur les situations c'est de voir ce que ça fait aux pratiques professionnelles mais ce que
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ça fait aussi aux trajectoires des jeunes et aux familles donc je m'appuie sur une méthode très très ethnographique mais je vais je vais pas revenir parce que je partage aussi ce que ce que Mario Lemoine présentait
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tout à l'heure sur sur cette méthodologie basée notamment sur l'observation et donc les données que je vous présente elle s'appuie sur mes notes d'observation de 73 réunions entre professionnels internes externes à
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l'école mais également sur 71 entretiens menés auprès des acteurs observés et donc l'analyse de toutes ces données me permet de mettre en avant l'activité normative des acteurs qui aboutit à la
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qualification d'un élève comme d'Évian donc là je renvoie aux travaux de Becker notamment et de la sociologie de la déviance pour Baker la défiance elle est considérée comme le produit d'interaction entre un ensemble complexe
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d'agents ceux qui seront qualifiés de déviant mais aussi ceux qui créent les normes CE qui font respecter les normes et l'entourage du déviant ce qu'il appelle les entrepreneurs de morale et ce sont ceux qui je vous rappelle aussi
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la norme pour pour situer rapidement les travaux de Becker donc j'ai analysé les interactions en train de se dérouler distinguant cette norme cette norme finalement implicite
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qui n'est jamais rappelé mais distinguant la norme de la normalité scolaire à partir de critères mouvants selon les établissements les acteurs le registre d'interprétation et d'action aussi mais aussi en fonction de leur
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attachement institutionnel et je m'attache à démontrer en quoi finalement la difficulté qu'elle soit sociale scolaire comportementales en quoi cette
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difficulté finalement n'est pas un attribut en soi de l'élève mais qu'elle se définit lors des interactions entre professionnels dans le croisement des regards professionnels sur l'élève et dans de multiples relations et
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circonstances particulières donc pour ce matin j'ai choisi d'illustrer mon propos en m'appuyant sur une situation d'élèves et je vais vous présenter donc le cas de Daryl sur la sous la forme d'un récit anonymisé en
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bien évidemment en utilisant donc la méthode de la reprise narrative donc de héros évidemment naqués qui consiste à faire parler le terrain à rassembler divers matériaux récoltés sur un temps
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long et constituer un récit apte à restituer les principaux déplacements et ne de tension resituer aussi la résolution concrète d'un problème donc au delà des singularités de ce de
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ce cas il constitue bien une situation typique de l'inquiétude collective autour de cas d'élèves et de la nécessité de faire intervenir d'autres professionnels donc je vais bien
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évidemment enfin je vais bien j'ai davantage parler des réunions de réseau qui incarnent ce collectif d'acteurs professionnels dans l'école même si les autres réunions
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gravitent autour ces réunions représentent l'occasion pour les acteurs scolaires et éducateurs y compris d'identifier l'émission des professionnels qui interviennent déjà sur un cas soulevé par l'école et de
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définir les territoires d'intervention donc de chacun alors je vous présenterai donc le cas de Daryl au travers des zones de frottement ce que j'appelais zone de frottement entre
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professionnels des frontières d'action des finition mais également donc en questionnant la place des enseignants et des parents et j'aborderai aussi la question du la priorité accordée aux
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partenariats avec les professionnels quand les textes indiquent pourtant d'inclure davantage les parents dans les discussions sur l'orientation de la trajectoire de leur enfant donc Daryl
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c'est un petit garçon âgé de 10 ans d'origine africaine francophones et scolarisé en SIP en juin 2013 donc si P ça correspond à la sixième primaire à la sixième année de scolarisation
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obligatoire en école primaire genevoise donc l'équivalent du CE2 en France donc ce petit garçon de vie a priori qu'avec sa mère son niveau scolaire est moyen et inquiétant dans certaines matières mais
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c'est surtout son attitude et son comportement qui inquiète euh qui inquiète les acteurs professionnels donc précédemment donc j'apprends que les parents ont refusé le suivi
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psychologique conseillé par l'éducateur et quand juin ils ont aussi refusé la proposition d'orientation en centre médico-pédagogique par le directeur d'établissement
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juste pour préciser donc dans le canton de Genève la division spécialisée elle comprend quatre secteurs en voyant à des troubles spéciaux donc pour ce qui est des CMP mais comme en France le travail repose sur une
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approche pluriprofessionnelle conjuguant des professions à viser thérapeutiques donc psychologues ou mettez un psy au médecin psychiatre j'allais dire logopédiste orthophoniste
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psycho psychomotricien et puis des approches plutôt pédagogiques éducatives enseignant éducateur donc le jour le jour du réseau donc pour Daryl 5 professionnels sont présents le
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directeur d'établissement la médecin du service Santé jeunesse l'infirmière scolaire l'éducateur social le cadre psychologue de l'OMP donc le réseau de professionnels se réunit face à une
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anecdote survenue dans l'école donc là en l'occurrence c'est une chute de la balançoire qui a nécessité l'appel des urgences mais finalement cette anecdote enfin ce qui paraît ce qui peut paraître anecdotiste je comprends après que c'est la goutte d'eau qui fait un peu déborder
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le vase dans le cas de cette situation et qui permet de comprendre aussi ce qui agite et ce qui anime les professionnels ce jour-là donc en réunion le directeur cherche la
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le directeur d'établissement un cherche la complicité et le consentement de l'éducateur social qui va pas se rallier à ces interprétations l'éducateur lui va faire part de la sensibilité de Daryl de son besoin
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d'être valorisé là je reprends ces termes et l'expression de son ressenti donc ça c'est ce qui l'éducateur va me dire en entretien son ressenti de ne pas être aidé à l'école notamment lors des entretiens
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enseignants parents durant lesquels donc Daryl se sent dévalorisées il ressort le moral dans les chaussettes l'idée éducateur lors de ce réseau donc l'éducateur là à ce moment là il remet
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en question le contenu des entretiens enseignants enseignants parents et valorise le retour de la mère à l'école qui est récemment en fait qui a été récemment reçu en entretien par l'enseignante en présence de l'éducateur
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mais cette valorisation de la mer elle sera pas jugée opportunes par le directeur car selon lui ouvrez les guillemets donc la mère est revenue à l'école uniquement car elle ne travaillait pas ce jour-là fermez les
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guillemets donc en fait le directeur il interpelle ainsi tous les acteurs du réseau sur une nécessaire reconnaissance la singularité de Dary la mais aussi du
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fait que la mère ne prend pas partie aux discussions et n'est pas présente pour du coup pour mettre en place des des suivis ou des prises en charge proposées par l'école et donc si on s'arrête un
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peu si je fais un focus sur ce passage finalement c'est l'illustration en situation de réunion de la confrontation de deux postures professionnelles distinctes dans l'école pour définir la particularité des besoins d'un côté on a
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l'éducateur qui invite à la reconnaissance des besoins particuliers donc de l'enfant le besoin d'être valorisé le besoin d'être mis en confiance et de l'autre on a le directeur d'établissements qui lui rappelle en
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fait qu'il est impossible de de continuer à travailler avec cet élève il renvoie un traitement normatif nécessaire de l'élève et il renvoie aussi au cadre scolaire aux échéances et aux temporalités institutionnelles mais
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aussi aux mesures existantes dans le cadre et aux mesures qui existent à l'extérieur donc en situation de réseau de réunion de réseau l'éducateur doit expliciter sa
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vision de la situation et argumenter sa perception des difficultés d'élèves pour parvenir à faire passer son point de vue au directeur mais aux autres membres présents et donc pour rétablir le fil de
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l'interaction le directeur rebondit sur l'argumentation de l'éducateur en proposant trois pistes d'action sur la trajectoire de l'élève premièrement il propose à éducateur de travailler avec l'enseignante sur la
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préparation de l'entretien et donc à travers cette proposition on comprend qu'en fait il lui transmet un souhait personnel qu'on a pu recueillir ensuite en entretien un souhait personnel c'est
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celui que l'éducateur collabore davantage avec les enseignants y compris dans la préparation des entretiens de parents piste par ailleurs qui est difficilement réalisable selon l'éducateur qui évoque qui me dira en
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fait que c'est difficile de travailler avec les enseignants et qui sont que certains certaines sont réticents à ouvrir leurs portes pour pour la collaborer et pour travailler ensemble
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deuxième piste d'action formulée par le directeur il profite de l'argument déployée sur la nécessaire individualisation dans l'école c'est à dire l'éducateur va dire en réunion de
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réseau quand on s'occupe de lui quand on s'occupe de Daryl c'est ça dont il a besoin et donc le directeur va se saisir de cette perche pour justement transmettre la proposition d'une orientation en
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enseignement spécialisé le cadre ordinaire étant trop normatif pour Daryl et ne permet pas finalement qu'on s'occupe de lui et qu'on réponde à des besoins particuliers donc il se saisit
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de ça pour rappeler la proposition et la nécessaire orientation en enseignement spécialisé et enfin troisièmement le directeur nuance l'aspect positif du retour de la mer dans l'école ainsi que son attitude
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face à l'annonce d'un éventuel redoublement étant donné qu'elle refuse l'enseignement spécialisé et là c'est propos vont être validés par le médecin du service Santé jeunesse et questionner
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plutôt sur un versant culturaliste par l'infirmière scolaire qui se demande si le souhait du redoublement de la mer et son détachement face aux préconisations de l'école ne serait pas culturel si
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tout ça finalement si tout se refus de ce que propose l'école ne serait pas liée à la à la culture donc en lien avec ces zones de frottement je vais maintenant aborder
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donc la place des parents dans ce dans ce dans ce processus les textes institutionnels comme je le disais tout à l'heure indique d'inclure davantage les parents dans la réflexion sur l'orientation de la trajectoire de
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des élèves mais la situation Daryl elle est révélatrice d'une mise à mal des préconisations pensez avant tout entre professionnels préconisations donc la mère de Daryl refuse d'ailleurs
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et donc lors de la réunion de réseau le directeur présente la situation de Daryl en soulevant que l'école rencontre un double problème premièrement la mère refuse l'orientation proposée par l'école en
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enseignement spécialisé dans un centre médico-pédagogique quand bien même l'enseignant et les autres acteurs semblent avoir tout essayé dans l'école et donc le directeur il la connaissance de toute cette offre existante et ses
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possibilités sur le territoire en termes de scolarisation ou d'appui à la scolarité et il propose le CMP qui lui paraît correspondre aux besoins de baril dans
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le mesure où dans la mesure où le centre propose une prise en charge globale pluridisciplinaire et personnalisée ce que ne peut offrir l'école ordinaire et donc ce qui est assez intéressant c'est
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que le directeur manie avec aisance et connaît parfaitement les institutions existantes et il reprend les termes même en situation de réseau pour présenter et quelque part vanter ce qui se fait en
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CMP en disant ben là au moins il bénéfira il Béné d'une approche plus riprofessionnelle d'une prise en charge globale et d'un regard individualisé donc ces trois éléments de la définition
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reviennent souvent dans le discours des acteurs en tant argument aussi pour convaincre les parents de l'orientation en CMP et donc en réunion le directeur argumentera les raisons de l'orientation
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Daryl est livré à lui-même donc là j'ouvre les guillemets Daryl est livré à lui-même la mère a trouvé un travail qu'elle investit s'il est au CMP toute la journée donc si le CMP il est pris en charge
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et donc cette cet argument est régulièrement déployé pour justifier une prise en charge au CMP c'est à dire sécuriser un enfant de son environnement familial jugé néfaste aux apprentissages
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et donc c'est souvent le cas pour les élèves que les professionnels qualifient de livrer à eux-mêmes ainsi donc le choix d'une scolarisation en dehors des circuits ordinaires dans une structure
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de jour ou à caractère résidentiel c'est parfois l'orientation qui sera retenue mais aussi pour des raisons qui sont pas forcément celle de les qui ne sont pas forcément
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les raisons de prise en charge individualisée pluriprofessionnelle mais plutôt pour répondre aux inquiétudes de des acteurs scolaires d'élèves qui sont livrés à eux-mêmes donc cet argument n'est bien évidemment
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pas celui qui est présenté aux parents on rencontre de parents les professionnels justifient l'orientation de la trajectoire avec des arguments qui situent l'élève par rapport à une norme scolaire attendue mais on remarque quand
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même cette constance de l'école vouloir garantir un lieu saint pour les lèvres à l'abri d'un milieu familial potentiellement nocif pour son développement ou un milieu familial qui inquiète donc les éducateurs bien que
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mal à l'aise avec cette perspective ne parvienne pas en réunion à rétablir une autre vision de la famille et ce malaise là il s'exprimera plutôt lors des entretiens que je vais avoir avec avec
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les éducateurs deuxième écueil rencontrait par par l'école pour la situation de Daryl le directeur de la scolarité spécialisée de l'intégration qui est présent il refuse
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lui aussi l'orientation de l'élève en CMP pour deux raisons première raison c'est que Daryl n'a jamais redoublé et n'est donc pas prioritaire pour une orientation d'enseignement spécialisée deuxième raison c'est que la mère refuse
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et que si la mer est en désaccord avec cette orientation en dehors de toute mise en danger de l'enfant l'orientation ne peut pas être effectivement et donc dans ces instances là on peut voir que le directeur de la scolarité
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spécialisée il ne va pas forcément suivre les directeurs d'établissement il peut parfois répondre négativement à l'école à la demande de l'école et refuser les orientations parce qu'il estime justement que les parents ne sont
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pas associés ou ne sont pas favorables et suffisamment alors il emploie le terme de collaborant pour accepter une telle une telle orientation et là je vais faire un petit un petit
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aparté sur les attitudes sur le jugement des attitudes parentales par les professionnels parce que l'analyse l'ensemble de mon de mon corpus d'observation montre la difficulté des
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professionnels à qualifier les attitudes et les pratiques éducatives parentales et donc les professionnels en viennent à juger finalement des pratiques qui sont rapportées par l'élève ou observées par
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l'un des professionnels ils en viennent à juger des pratiques et des attitudes qui n'ont eux-mêmes pas forcément observer et donc ça donne lieu à différents types de jugement donc je
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j'en donnerai trois ici soit premier type de jugement soit les pratiques sont adéquates et les parents seront alors eux-mêmes qualifiés de parents adéquats conscient des difficultés et par définition donc des parents sur lesquels
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le réseau peut s'appuyer pour mener des actions ou enclencher des traitements deuxième type de jugement c'est que les parents peuvent aussi être qualifiés de l'axiste pas conscient dans le déni et
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là le réseau va imaginer des actions d'accompagnement dans l'idée de faire prendre conscience aux parents et enfin dernier type de jugement si les parents sont jugés trop cadran trop
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sévères voire suspecté de maltraitance donc là les prophètes professionnels du réseau vont plutôt réfléchir à d'éventuelles signalement au service de protection des démineurs ce qu'on appellerait en France le recueil
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d'informations préoccupante auprès de l'aide sociale à l'enfance et donc si les parents cumulent l'une ou l'autre des trois catégories par exemple si on a affaire à un parent qui est dans
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le déni des difficultés de son enfant mais aussi suspecter de maltraitance à son égard les professionnels questionnent alors la pertinence d'adresser un signalement ou SPMi et donc le diagnostic là dans ce cadre-là
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devrait être suffisamment étayée et c'est un peu le cas pour Daryl en fait à un moment donné va se poser la question en raison va se poser la question en réseau de
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signaler cette cette situation ospmi mais donc le médecin qui sera présent dira que de toute façon on n'a pas assez d'éléments pour pour signaler cette
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situation et que sans suffisamment d'éléments le dossier pourra pas être suffisamment étayé et donc il n'y aura pas de de suite et que ça sert à rien en fait de le signaler cette situation
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donc parfois ces réseaux ils vont se transformer implicitement en quête d'éléments pouvant justifier aussi un signalement parce qu'on est inquiet on voit des choses mais du coup plutôt que
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de penser ce qu'on va mettre en place dans l'école pour accompagner les besoins de l'élève et ben là faut qu'elle est déplacée et les professionnels vont plutôt chercher les éléments qui
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vont venir justifier cette inquiétude et donc c'est tant de réunion prévu pour échanger sur le cas d'un élève se transforme alors parfois ce que je disais précédemment en instance de jugement sur les pratiques parentales et
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la mise en mot donc de ce que serait de bonnes pratiques face à des situations particulières et donc les compétences des parents et leur capacité à gérer la situation sont alors sont alors discutés
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mais bon je reviens donc plus précisément à la situation de Daryl je sais pas combien de temps il me reste j'ai pas le temps en plus donc dans la situation de de Daryl
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bloqué par un refus des parents mais également donc du directeur du service directeur de la scolarité spécialisée de l'intégration le directeur ne peut pas mettre en place
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d'autres suivis donc il va alors envisager de garder l'élève dans dans l'école car selon les textes l'orientation d'un élève de la division ordinaire à la division spécialisée doit
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s'établir sur la base la procédure qui prévoit que la discussion débute entre les parents et les professionnels s'occupant de leur enfant et donc dans le cas de Daryl le refus de
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la mère des diverses orientations proposées mais en difficulté le réseau d'acteurs particulièrement le directeur d'établissement donc pourtant l'école va persister dans
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les propositions de prise en charge donc d'abord la proposition d'un suivi psychologique à l'OMP même si quand le directeur propose ça c'est finalement l'évaluation de MP qui déterminera si
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l'enfant a réellement besoin d'un suivi psychologique ensuite le directeur va tenter d'amorcer une piste de scolarisation en CMP et donc face aux désarroi du directeur confronté aux
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multiples refus de la mer l'OMP tente de convaincre l'école qu'en cas de multiples refus des parents mêlé à une suspicion maltraitance si l'interprétation du directeur de la
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scolarité spécialisée convergent également vers un cas de maltraitance alors le directeur peut saisir le SPMi donc là l'inquiétude des professionnels couplé au du grès au degré d'urgence à
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agir un pouce les acteurs à mettre en place des actions parfois sur la base d'inquiétude de peur voire même de perception erronée de la situation qui peuvent être extrêmement variables encore d'un élève
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d'un élève à l'autre lorsqu'elle marche une information essentielle au diagnostic mais qui risquerait de renverser le cours de l'action l'information n'est pas relayée quand bien même elle pourrait expliquer
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les réticences de la mer à l'égard d'un suivi par le SPMi par exemple donc là c'était dans le cas d'une situation mais dans le cas d'un réseau on a l'assistante sociale du SPMi qui dira il faut savoir qu'à 16 ans lui a
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retiré son enfant car elle était elle était mineure donc donc elle a voilà c'est réticence s'explique de cette de cette façon là du fait d'un passé aussi institutionnel douloureux donc cette
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mère refuse refuse les prises en charge et donc peut-être pour avancer à un petit peu plus donc face à l'impasse finalement à vous l'aurez compris dans laquelle se trouve le directeur en réunion de réseau là revirement
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d'arguments il affirmera que selon lui l'enfant est réellement en danger mais qu'il n'a aucun levé levier d'action sur sur la situation et donc pour lui cette argument de l'enfant en danger sa
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dernière carte pour faire évoluer la trajectoire il sous-entend que la situation doit être prise en charge par les services compétents en l'occurrence donc le SPMi et ses propos sont immédiatement nulancés à ce moment là par l'infirmière
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scolaire qui dira non il n'est pas en souffrant il est pas en danger mais il est en souffrance et donc ce qui renvoie là à un autre registre et un autre type de prise en charge et dans une autre dans une autre institution plutôt en
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voyant un travail de prévention sur le cas pour éviter qu'il ne glisse justement sur un versant plus plus inquiétant de mise en danger donc le refus du directeur de la scolarité spécialisée de l'intégration
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d'orienter Daryl en enseignement spécialisé donc en CMP est interprété par le directeur comme une absence de soutien et d'alliance de l'institution médico-pédagogique avec l'école le
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représentant de l'OMP présent au réseau et taille ce sentiment en précisant que la question de l'accord des parents pour l'orientation en enseignement spécialisé est un principe actuellement en discussion à l'OMP et donc il sous temps
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il sous-entend à ce moment-là mais je sais pas ce qu'il en est actuellement qu'à l'avenir l'orientation elle pourrait aussi avoir lieu sans l'accord des parents et qu'elle pourrait aussi se faire sans toute cette discussion de réseau
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et donc pour Daryl ce réseau se terminera par des pistes qui seront creusées lors du conseil des maîtres donc une semaine après composé de cet enseignante dont l'enseignant titulaire le directeur et l'éducateur
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et donc après cette réunion de réseau donc c'est professionnels se réunissent et le directeur ouvre le conseil des maîtres en invitant les enseignants à prendre une décision sur cette situation
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l'équipe éducative est alors invité à réfléchir avec le directeur afin de décider ensemble de l'orientation donc de Daryl donc sans que l'éducateur ne réagisse le
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directeur rappelle le blocage dans l'école dans lequel l'école se trouve donc là je le cite il dira Daryl le papa n'est toujours pas d'accord qu'il aille en spécialisé il était sidéré j'avais
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l'impression d'avoir affaire un débile en face de moi bloqué et moi le directeur du spécialisé ne me suis pas ils ne veulent pas avoir à faire à des parents pas d'accord le refus de collaborat est un souci pour le placement en spécialiste fermer les
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guillemets donc même si la majorité des enseignantes pensent que Daryl est seul responsable de ces difficultés deux des sept enseignants reconnaissent qu'il est en grande souffrance et donc leur
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préoccupations à elle durant ce conseil des maîtres ça va être d'essayer de faire passer le message plutôt de prendre en compte cette souffrance pour cette situation donc l'éducateur insiste
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sur l'importance du lien et de préserver la relation avec l'élève comme avec la mère d'ailleurs quitte à se coltiner comme il dit le sale boulot il met en avant sa perception des ressources
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indispensables pour l'inclusion des élèves dans l'école à savoir la connaissance fine de l'élève et de sa famille tout comme l'entretien d'une bonne relation avec les parents ce qui ne peut se faire qu'à condition donc de
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prendre le temps de connaître l'élève de créer donc là j'ouvre les guillemets un bon lien avec la maman pour supporter l'entretien fermer les guillemets donc une fine et Daryl redoublera dans
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la même classe avec la mise en place de mesures d'accompagnement donc type appui à la scolarisation en France qu'on peut avoir au travers des pprme des pps ou autre et donc un travail
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d'accompagnement sera mener se ramener avec avec l'éducateur voilà donc très rapidement en fait j'ai repris j'ai repris trois cas comme ça dans mon
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dans ma thèse de trois morceaux de trajectoire finalement qui qui illustre la façon dont le travail inter-institutionnel se met en place et là ça ça illustre la mise en difficulté
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aussi l'institution scolaire par le refus de la de la mère des diverses orientations proposées et donc ça montre aussi que l'école persiste dans des dans des propositions de prise en charge avec des
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allers-retours finalement et des allers-retours au sein de différentes scènes de discussions donc de la de la situation donc j'ai maintenant mettre en perspective ce récit je sais pas combien
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de temps il me reste je continue j'entends pas je sais pas si vous m'entendez là oui très bien excusez-nous c'est le temps d'allumer le micro on
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peut s'arrêter à midi 10 12h15 maximum si ça vous convient très bien parfait je vous remercie donc voilà l'idée maintenant c'est de mettre en perspective ce récit qui peut être vous paraît un peu un peu confus
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parce que pour moi il est il est il est clair et c'est toute la difficulté de restituer comme ça un morceau de de trajectoire de trajectoire d'élèves mais
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de mettre en perspective ce récit au travers deux axes les dilemmes professionnels à combiner des logiques diverses dans un collectif d'acteurs autre axe la place des enseignants et
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celle des parents dans ces processus de discussion des besoins particuliers des élèves donc concernant les dilemmes professionnels et plusieurs auteurs en sciences de l'éducation ont travaillé cet aspect là et je pense notamment aux
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travaux d'Anne Barrère ou encore de Corinne mérini pour nous citer K2 donc concernant ces dilemmes professionnels les acteurs ont à combiner trois logiques qui se mêlent dans l'action
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pour penser la singularité de l'élève et imaginer la prise en charge première logique c'est la logique de prévention des comportements à risque qui consiste pour les professionnels à être en veille
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et éviter la dégradation de situation au moindre problème de comportement de difficultés scolaires voire de signes de maltraitance et donc le cas de Daryl me permet aussi d'illustrer l'idéal collaboratif qui
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n'est pas atteint du fait d'une part l'évincement des enseignants du fait de l'absence des parents mais aussi des dilemmes du métier d'éducateur en milieu scolaire lors des discussions en réseau les
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différents régissent d'expertise professionnelle sont mis au jour mais l'expertise des enseignants elle n'est pas discutée ni défendue et finalement ce processus ne permet pas une réinterrogation des pratiques
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enseignantes bien souvent ils sont absents de ces scènes et l'enseignant se trouve alors dépossédés de la situation peu de retour vont lui être transmis pour l'aider à comprendre et à gérer la situation dans la classe et d'ailleurs
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c'est ce qu'il reproche à tout ce travail de réseau la discussion finalement elle est enfin la situation et les discuter sur un autre versant plutôt social psychologique médical qui conduit à une dépédagogisation de la
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situation et à une déposition pour l'enseignement et cela pour conséquence sa mise à l'écart des scènes de traitement des cas cela du coup encourage plutôt les professionnels
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selon le courage plutôt les enseignants à interpeller les professionnels extérieurs dès qu'une situation les inquiète finalement vu qu'ils ont peu confiance en leur pratique professionnelle ils confient à d'autres le soin d'évaluer la situation de poser
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un diagnostic et de poser un traitement et donc en livrant un nombre important d'informations cela leur permet aux enseignants d'une part de se décharger y compris émotionnellement du cas du cas d'élèves qui leur pose souci mais aussi
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de permettre à un tiers de prendre de prendre le relais et à partir du moment où la difficulté jugée trop importante par l'enseignant le système de traitement des difficultés des élèves n'est pas pensé et pas organisée autour
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de la pratique scolaire dans l'école tout se passe finalement comme si l'enseignant ne pouvait pas grand chose à la difficulté scolaire et tout le monde admet que la difficulté d'un élève doit se discuter en dehors de
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la classe voire de l'école et se postulat est partagé par par les professionnels donc la prise en charge de la difficulté scolaire telle qu'elle se met en place dans l'école actuelle du moins au moment de ma recherche elle
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n'invite pas les divers professionnels à ce questionner sur leur pratique comme s'il existait une frontière finalement naturelle de division du travail et de répartition des tâches cependant
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si l'enseignant étant demande de conseils pour améliorer sa pratique professionnelle dans la classe et gérer les cas particuliers les divers professionnels qu'ils soient interne ou externes à l'école ils vont pas se
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permettre non plus de venir le questionner sur sa pratique dans la classe afin de les payer ils vont pas se permettre pour des raisons de territoire différents c'est-à-dire que s'il s'agit de l'élève dans la classe ils agissent
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aussi avec le postulat que l'enseignant est expert de sa pratique pédagogique et qu'il sait ce qu'il a à faire et donc cette implicite n'est jamais questionnée parce qu'il est potentiellement menaçant mais il crée du mal entendu et de la
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duplicité l'enseignant reste en attente de conseils pour améliorer sa pratique alors que cette dernière est remise en question mais sans eux alors les enseignants sont quand même en bises valant vis-à-vis des conseils
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qu'on peut leur formuler sur leur pratique parce qu'ils cherchent des solutions pour améliorer le quotidien dans la classe avec certains cas tout en étant effectivement assez rétif aux critiques et remises en cause par les
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acteurs extérieurs et là c'est tout le paradoxe finalement de l'exercice du métier enseignant en école inclusive traiter un cas singulier d'enfants ne fait pas l'objet de ces missions initiales dans le cahier des charges et
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de la définition de son rôle l'enseignant même s'il s'inscrit dans une approche individualisée des singularités de l'élève il a tendance à rappeler ça mission initiale dans la classe même s'il a bien conscience que
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les frontières de son rôle ont évolué et pourtant c'est vrai que c'est quand même celui qui passe le plus de temps dans l'école avec l'élève et c'est à lui que les divers professionnels demandent des informations pour étayer leur vision
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sur l'enfant et établir un diagnostic donc finalement on peut dire que désormais le rôle enseignant est pris en train collectif à tenir et à inscrire c'est-à-dire sa mission traditionnelle et une attention au singularité donc une
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mission plus récente mettant en jeu ces aspects de travail en partenariat travaillent relationnel et j'ai aussi choisi la situation de Daryl car elle est caractéristique d'une autre récurrence sur ces scènes c'est l'absence des parents au processus de
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discussion et on le voit bien pendant le réseau l'éducateur tente de visibiliser le travail de persuasion et de confiance avec les parents cependant comme il précise comme il le précise ce travail prend du temps or les décisions en
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réseau doivent coïnciter avec des temporalités institutionnelles donc d'orientation de signalements qui ne coïncident pas avec les temporalités des familles et du travail avec les parents si je je prends là les les termes de
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Denis Laforgue donc le refus des parents peut alors devenir problématique dans la mesure où il met et là c'est le cas d'arrêt là il met en difficulté le réseau d'acteur et l'orientation la trajectoire scolaire de l'élève
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enfin l'idéal collaboratif il est aussi remis en question du fait des dilemmes d'un travailleur social en milieu scolaire notamment relié à la question de l'urgence à agir et la nécessité d'être réactif sur l'organisation des
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réseaux ce qui va à l'encontre du travail de prévention dans l'école que doit mener l'éducateur et ses éducateurs sont très mal à l'aise dans la façon dont ils peuvent travailler au sein des établissements scolaires en
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collaboration avec les différents acteurs des établissements mais aussi avec les familles et des acteurs externes et les éducateurs regrettent que cette réactivité cet extrême réactivité finalement à l'égard de cas
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complexe incarnent un système plus global de fonctionnement dans lequel sont insérés les écoles particulièrement celles qui sont situées en réseau d'enseignement prioritaire donc qui sont du coup dans le viseur des politiques
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éducatives genevoises donc typiquement pour la situation de Daryl l'éducateur aussi entre intervenir sur la situation pour répondre aux exigences scolaires ou bien se donner le
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temps de l'observation faire avec la mère vérifier ses propos ou lui faire confiance et donc ces hésitations traduisent bien les dilemmes du métier de travail du travailleur social dans
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l'école et le rôle particulier sur cette scène de réunion de réseau et donc pour pour pas pour pas conclure totalement mais plutôt ouvrir la discussion ce qui est ce qui
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m'interpelle aussi sur ces territoires et au sein de ces de ces établissements c'est le rôle des directeurs d'établissement le rôle qu'ils ont à jouer parce qu'ils incarnent en fait les politiques éducatives et ils doivent
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visibiliser ce travail inter-institutionnel qui se fait au sein des établissements et plus particulièrement encore avec la mise en place de l'école inclusive en contexte
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genevois et donc pour cela le directeur il est il doit soigner les aspects relationnels donc avec les parents mais aussi avec les professionnels tout en menant d'autres tâches par exemple de contrôle des indicateurs pilotage de son
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établissement il est vraiment sur une multitude de tâches et d'activité donc si on a des directeurs d'établissements dans l'assemblée j'imagine que ça va vous parler mais en tout cas c'est directeurs constituent l'interface entre
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une diversité d'acteurs internes externe à son établissement et un recteurs reconnaît d'ailleurs que le travail en réseau présente aussi l'inconvénient devrait dans des temporalités distinctes
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qui sont sources de frustration chez les acteurs scolaires particulièrement les enseignants qui ne voient pas la situation de l'élève et évoluer dans leur classe j'avais prévu une petite citation mais je vais
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pas je vais pas en dire en dire davantage pour aussi laisser la place à la discussion peut-être juste finir sur le fait que le
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directeur finalement il a affaire à une activité quotidienne qui hybride une multitude de tâches la mobilisation du réseau le bricolage de solutions dans
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l'école l'externalisation des actions le contrôle du pilotage des indicateurs donc il a affaire à cet ensemble de deux tâches mais il doit aussi faire avec une combinaison de pratique issues de divers registres
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professionnels voilà donc ce et comme la situation de Daryl illustre ce jeu d'alliance il peut aussi garantir un certain confort
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professionnel pour les experts extérieurs de travailler main dans la main avec le directeur d'établissement qui collabore qui qui travaille avec les acteurs institutionnels c'est vraiment une figure qui est valorisée d'un point
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de vue institutionnel il constitue même une personne ressource sur le territoire mais parfois ce jeu d'alliance peut se retourner contre lui lorsqu'un dissident si on emploie le
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jargon savoir ce qu'un dissident lui rappelle les prescriptions institutionnelles notamment la dans ce cas le devoir de faire avec les parents voilà et je finirai mon propos sur cette
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extrait d'entretien avec un éducateur que je le trouve assez parlant qui me dira moi je trouve que des fois ça serait plus riche d'avoir plus de temps peut-être plus de force et de pouvoir travailler avec les enfants
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est-ce que d'être convoqué par l'école par l'infirmière scolaire plus une doctoresse parce qu'on te remet alors est-ce que c'est le meilleur moyen pour faire comprendre aux parents je ne sais pas j'en sais rien ce qui est sûr c'est
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qu'il faut qu'il y ait quelque chose qui se passe mais moi je ne suis pas toujours pour les mauvais réseaux peuvent faire beaucoup de mal donc je favorise un maximum ma relation aux parents et à l'enfant
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voilà je vous remercie votre attention
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