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[Musique] [Musique] nous allons démarrer donc c'est webinaire sur la vaccination qui vous est proposé par le comité régional d'éducation pour la santé et
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l'Agence Régionale de Santé provinciale peu Côte d'Azur c'est le premier des quatre webinaires que nous organisons désormais chaque année et qui va être consacré à la vaccination HPV
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vaccination contre les infections à un papillomavirus avec comme intervenant expert le professeur Daniel Fleuré de l'Université Claude Bernard à Lyon et vice-président de la commission technique des
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vaccinations à la Haute Autorité de Santé merci Monsieur floré d'avoir accepté d'intervenir à mes côtés ma collègue Anya Noguès qui est présente pour gérer ce temps d'information et
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d'échange pour lequel vous êtes 160 professionnels de santé à vous être inscrits la vaccination HPV vous le savez le gouvernement en a annoncé récemment la généralisation dans les
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collèges pour les élèves de 5e dès la rentrée 2023 et c'est une vaccination également qui va faire l'objet de la priorité régionale de la semaine européenne de la vaccination en
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PACA en raison de couverture vaccinale qui sont inférieurs de 7 points à la moyenne nationale pour la première dose à 15 ans chez les jeunes filles nous allons donc faire le point avec Daniel
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Fleuré sur l'infection à papillomavirus et le cancer du col de l'utérus sur l'efficacité et la sécurité de la vaccination HPV avec des données à travers le monde et puis on évoquera également la vaccination des garçons et
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les recommandations actuelles et puis dans un deuxième temps Daniel florait répondra à toutes vos questions avant de démarrer je laisse la parole à l'ARS merci leur Terron vous êtes chargés de mission à la Direction de la santé
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publique à la RS et je vous laisse la parole pour quelques propos d'introduction bonjour à tous merci lisbet là je te remercie le Crès c'est professeur floré
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pour organisation de ce webinaire bon voilà je vais pas redire ce que ce qu'a dit lesbienne sur l'importance de cette vaccination dans la région et sur évidemment la thématique enfin l'objectif national ambitieux qui nous
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attend pour le semestre le deuxième semestre de l'année sur la vaccination dans les collèges donc je vais rendre tout de suite la parole à Lisbeth et je vous souhaite un bon webinaire en tout cas et je serai encore
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présente bien sûr à la fin pour si je peux répondre à quelques questions merci beaucoup on reviendra vers vous très certainement au moment des questions donc on a prévu environ 40
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minutes d'intervention et puis 20 minutes ensuite pour des échanges monsieur Floret je vous laisse la parole juste pour dire également que je n'ai pas de conflit d'intérêt vis-à-vis de
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cette exposé alors donc nous allons parler de la vaccination pour la prévention des infections et des maladies liées au papillomavirus qui sont des petits virus
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enveloppés pour lequel on décompte au moins 2200 génotypes que l'on classe en HPV à faible potentiel oncogène et ce sont essentiellement les HPV 6 et 16 et
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aussi c'est 11 pardon qui sont responsables des verrues génitales mais également qui peuvent être responsables de de lésions malpidienne de Belgrade et on les oppose aux HPV à
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fort potentiel au cogènes qui sont dominés par les HPV 16 et 18 mais il y a également un certain nombre d'autres HPD oncogène 31 33 35 40 45 51 53 etc et
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donc c'est HPV sont responsables de lésions préc ancéreuse et de cancer en invasif et en particulier du cancer du col de l'utérus pour lequel ce vaccin a
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été initialement développé alors en fait la maladie au cancer du golf autre organes est-ce qui est le plus fréquent en matière de lésions les HPV
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ce sont les verrues génitales il y en a à peu près 100000 cas par an en France un peu plus chez les femmes que chez les hommes et puis le deuxième type d'affection ce sont les lésions
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précancéreuses du col de l'utérus et ensuite le cancer de du col de l'utérus on reviendra sur les chiffres c'est pathologies bien sûr concernant la
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femme et puis il y a les lésions les lésions précancéreuses vaginales et anales qui touche essentiellement les femmes mais également les hommes pour ce qui est de l'aspect anal il y a les
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cancers ensuite les cancers ORL ces cancers ORL touchent davantage les hommes que les femmes il y a le cancer le cancer anal touche beaucoup plus les femmes que les hommes et puis les
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cancers du pénis et de la vulve et du vagin voilà donc le l'éventail de ces maladies et aux HP V l'histoire naturelle de l'infection
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HPV est partie actuellement bien connu pour ce qui concerne le cancer du col l'infection à HPV l'infection HPV est suivie d'une d'une
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réponse du système immunitaire cette réponse du système immunitaire est à la fois cellulaire c'est la réponse T et humorale et donc qui aboutit à une
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apparition d'anticorps antihélique et la protéine la protéine à la pathogénicité de l'HPV en sachant que
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sur le plan que la réponse humorale est faible taux d'anticorps dans le sang après une infection est faible et même la serre-conversion est très contente surtout chez l'homme et puis donc cette
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réaction du système immunitaire va pouvoir aboutir à l'élimination de l'HPV donc disparaît rémission de la maladie dans la plupart des cas mais dans un
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certain nombre de cash PV persiste et l'affection progresser pour aboutir à divers types de lésions avec au niveau de l'épithélium malpighien
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du col de l'utérus ce qu'on appelle des anomalies cellulaires qu'on appelle des dysplasies qui vont progresser autour au cours du temps donc
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on parle d'une nuit plus muqueuse normale et puis on arrive on a des lésions de de bas grade avec des lésions cellulaires des dysplasies légères et puis et puis on a cette dysplasie
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progresse pour arriver à des grades plus élevés qui sont des néoplasie intra-épithéliale avant avant le passage à au cancer invasif
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donc ce qui est important de savoir c'est que plus de 70% des des gens sont affectés par les HPV au cours de leur vie et que la plupart de ces infections
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surviennent dans les 5 ans qui suivent le début de l'activité sexuelle donc après cette infection comme on l'a dit on a une des lésions de de l'épithélium
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malpighien avec soit élimination du virus et retour à un épithélium normal soit persistance du virus avec progressé des progressions des lésions aboutissant à un cancer
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ce qu'il est également important de savoir c'est que le délai entre l'infection et le cancer et long ce délai est de 10 à 20 ans donc ce qui explique toutes les difficultés qu'on a
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eues pour évaluer l'efficacité du vaccin quels sont les facteurs de risque de l'infection HPV du cancer du col de l'infection HPV au niveau du col de
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l'utérus il y a deux facteurs importants qui est l'ancienneté de l'activité sexuelle plus on est à distance du début de son activité sexuelle plus on a de risques
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d'avoir une infection HPV et le deuxième facteur de risque également c'est le nombre de partenaires sexuels plus on a d'une partenaires sexuels au cours de sa vie et plus on a de risques d'avoir une
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infection HPV il y a d'autres facteurs de risque qui sont importants à considérer avec tout d'abord l'infection avih en effet chez les femmes infectées par le VIH on sait
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qu'il y a une majoration du risque d'infection HPV une majoration de risque de lésions anogénitale et une majoration du risque de cancer du col autre population pour lequel il existe
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un risque augmenté ce sont les transplantés d'organes solides et le chez les transplantés les transplantés le risque d'infection HPV multipliée par 17 par rapport aux diminuions
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compétences avec un risque également majoré de l'évolution vertiliation tumorale anogénitale une autre catégorie de personnes arrivent ce sont les hommes ayant
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relation sexuelles avec les hommes c'est ces personnes ont un risque de cancer anal lié à l'HPV qui est multipliée par 20 par rapport aux Etats sexuels et en cas d'infection à VIH ce risque est
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multiplié par 60 alors quelques mots sur le cancer du col en France où il y a à peu près un peu moins de 3000 cas par an de cancer du
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col avec une incidence maximale dans la tranche d'âge de 45 à 49 ans le nombre de décès annuel est un peu plus de l'ordre de 1100 décès annuels et au
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cours du temps l'incidence et la mortalité du cancer du col ont beaucoup diminué essentiellement grâce aux dépistage mais par contre actuellement il y a un plateau et il y a surtout une augmentation de l'incidence des lésions
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précancéreuses et surtout dans la tranche d'âge de 25 à 44 ans alors dans les moyens de lutte contre le pour que le cancer du col il y a la vaccination
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dont on va parler mais il y a d'abord et avant tout et historiquement le dépistage du cancer du col de l'utérus qui est initialement été un dépistage opportuniste c'est à dire sur la base
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d'un volontariat tous les trois ans chez les femmes de 25 à 65 ans et je dépistage reposait sur la cytologie du frotte depuis 2018 on a un dépistage
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organisé avec des relances avec un objectif d'atteindre 80 % des femmes et de réduire les inégalités d'accès et la mortalité 30%. les modalités de ce
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dépistage ont changé puisque on a maintenu il est maintenu le dépistage par la cytologie chez les femmes de 25 à 29 ans mais à partir de 30 ans se dépistage repose sur le la recherche du
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virus HPV ce taux de dépistage il est de moins de 60% avec de fortes disparités selon l'âge plus on est âgé moins on se fait
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dépister et également de fortes disparités géographiques la région la région pacane n'est pas la plus mauvaise en matière de dépistage par contre il faut noter le très faible
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taux de dépistage qui est qui est observé dans dans les dans les autres alors au niveau mondial le cancer du col de l'utérus est un véritable problème de
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santé publique c'est le quatrième cancer chez la femme la quatrième cause de mortalité par cancer au niveau mondial et l'OMS estime qu'il y a à peu près 600000 cas annuels de cancer du col et
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340 000 décès annuels liés à ce cancer et que 88% des cancers du col concernent des pays à revenus faible ou intermédiaires et ceci est un élément
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important concernant la problématique de la vaccination alors donc pour lutter contre cette cette maladie HPV a été mise au ont été mises au point des vaccins contre le
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papillomavirus ces vaccins la production de ces vaccins repose sur la fabrication de ce qu'on appelle des pseudo particules virales c'est-à-dire des morceaux de la capsule du virus qui sont
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obtenus par un auto-assemblage de protéines des protéines d'enveloppes des protéines d'enveloppes L1 qui est l'antigène majeur des papillomavirus et cette production est obtenue à
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l'intérieur de micro-ondes de micro-organismes que pour lequel on a transpecté avec le gène correspondant à la fabrication de la protéine de des
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protéines d'enveloppe de L1 et donc cette production se fait soit dans des baculos virus soit au sein de levure alors ces vaccins
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basés donc sur ces pseudo particules virales ils sont ils entraînent une réaction immunitaire sérique extrêmement importante avec une production d'induction avec une production
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d'anticorps neutralisante à des concentrations qui sont une à quatre langues supérieures à celle de l'immunisation naturelle on a vu que l'infection naturelle entraînait une
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très faible réponse immunitaire humorale par contre le vaccin entraîne une réaction noirale beaucoup plus importante sans qu'on sache bien sûr quel est le
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corps et la protection alors ces anticorps qui ont été induits par la vaccination ils vont protéger les muqueuses notamment et
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les cellules malpighiennes par une transudation à partir du sang d'exiger dans les voies génitales et par exsudation des anticorps au niveau des
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sites de traumatismes ou débute les infections alors donc trois types de vaccins ont été produits enfin du moins en Europe il y en a
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d'autres qui ont été produits d'autres vaccins qui ont qui sont produits dans d'autres pays du monde mais en Europe nous avons trois eu trois types de vaccins qui sont des vaccins divalents quadri
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valant ou non avalan le le vaccin dit valent le vaccin dit valent ne protège que contre les HPV 16 et 18 qui sont responsables de 70 % des cancers du col
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pour ces vaccins il existe des schémas vaccinaux à deux doses ou à 3 doses selon l'âge à laquelle est initié la vaccination ont vu reviendra là-dessus le vaccin quadril allant le Gard d'asile
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et le premier vaccin qui était mise en disposition aux commercialisées en France il protège donc contre les HP les 16 et 18 on cogeait mais également contre les HPV 6 et 11 qui sont
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responsables de 90% des des verrues génitales ce vaccin gardasile quadrivalent n'est actuellement plus disponible en France et il a été remplacé par le vaccin
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Gardasil 9 qui comporte donc les quatre valences du vaccin Gardasil auxquels sont ajoutées les valences de 5 autres HPV oncogène les plus fréquents qui sont
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le 31 33 45 52 et 58 ce qui fait qu'au total ce vaccin non avalant va couvrir 90% des HPV responsables de cancer
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c'est tous ces vaccins ont une autorisation mise sur le marché qui commence à 9 ans et qui va jusqu'à l'âge de 45 ans alors comment est-ce que ont été évalués
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les vaccins HDV on a vu que on a vu que le délai entre l'infection et le cancer va de 10 à 20 ans ou même quinze 25 ans dans certaines études et ceci veut dire
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que il était totalement impossible d'évaluer l'efficacité de ce cancer vis-à-vis de la prévention ce vaccin ces vaccins vis-à-vis de la prévention du cancer puisqu'il faut
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attendre une quinzaine d'années et donc l'évaluation initiale des vaccins HPV a été centré sur la prévention des lésions précancéreuses du col de l'utérus de la
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vulve et des vagin puisqu'on a vu que que le cancer est procéder de lésions de dysplasie évolutive etc et donc c'est la prévention de ces lésions que l'on a
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évalué en sachant que si on prévenait les lésions précancéreuses et bien on devait prévenir le cancer et puis également l'autre critère qui était utilisé c'est l'infection persistante
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c'est-à-dire l'impossibilité du système immunitaire à éliminer le virus HPV et on sait que l'infection est persistante notamment dû aux HPV 16 et 18 est
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corrélé avec un risque de cancer donc ce sont les critères qui ont été utilisés alors ces vaccins ils ont été évalués dans des essais cliniques de phase 3 de
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très importants qui ont porté sur des nombres importants de personnes et vous voyez que donc c'est c'est l'évaluation initiale qui a permis d'obtenir
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l'autorisation de mise sur le marché du vaccin Gardasil apporté donc sur la prévention des lésions précancéreuses du haut grade liés aux HPV 16 et 18 et
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également les lésions vulvaires et les lésions vaginales et puis également la prévention des condylos et vous voyez que dans ces essais cliniques l'efficacité était très élevée pour dans
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les terres protocoles c'est-à-dire pour les personnes qui avaient totalement suivies le le schéma le protocole le protocole
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expérimental avec une efficacité plus faible en intention de traiter l'attention de traiter c'est les personnes qui avaient reçu au moins une dose de vaccin et qui avait pu être
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infecté au avant d'être avant d'être inclus dans ce qui explique donc c'est cette différence en efficacité entre le père
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protocole et l'ITT le vaccin servaryx lui a été évalué initialement sur la prévention des lésions précancéreuses du col de lié aux HPV 16 et 18 et également
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vis-à-vis de l'infection persistante à HP aux HPV 16 18 et vous voyez avec également des efficaces et des taux d'efficacité très hautes supérieur à 90%
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en perte protocole et naturellement des des taux d'efficacité plus faibles en ITT lorsque le vaccin non avalan garde asile
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9 est arrivé il était impossible de faire une étude de faire un essai clinique de phase 3 versus placebo alors que des vaccins efficaces étaient déjà largement utilisé donc c'est le vaccin
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gardiennes neuf il a été il est été évalué de deux manières d'une part pour ce qui concerne les quatre génotypes communs c'est-à-dire 6 11 16 18 il y a eu une étude ce qu'on appelle une étude
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d'immuno bridgine par rapport à gardazil c'est-à-dire qu'on a comparé les les taux d'anticorps obtenus avec le vaccin
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Gardasil et avec le vaccin Gardasil 9 vis-à-vis des 4 génotypes communs 6 11 16 18 et cette étude a montré que la réponse immunitaire
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obtenue avec le vaccin gardiasis neuf était non inférieur à celle qui était obtenue avec le vaccin garde l'Asie par contre pour ce qui concerne les génotypes additionnels c'est-à-dire les
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HPV 31 33 45 52 58 il y a eu un véritable et ses clinique comparant garde asile et gardasile 9 avec ses données d'efficacité sur les différents
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critères lésions précancéreuses du col lésions précancéreuses de la vulve et du vagin infection pertinent
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anomalies des frottis etc diminution de du risque d'avoir une colonisation du col avec vous voyez des taux d'efficacité relatives extrêmement
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importantes de près de plus de 95% pour la plupart des items en tout cas et de plus de 90% pour tous les items voilà la manière donc ont été
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obtenus les autorisations mises sur le marché de ces différents vaccins maintenant maintenant le reproche essentiel qui était fait notamment de la
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part des antivax était que on la preuve de l'efficacité du vaccinal vie pour la prévention du cancer du col n'était pas et des cancers liés à la HPV n'étaient
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pas apportées ce qui fait que dès la mise en place des programmes vaccinaux des études ont été sur le terrain ont été mises en place pour évaluer l'impact de la vaccination sur différents
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critères et il y a trois types de critères qui ont été utilisés d'une part la prévention des condylos d'autre part la prévention de
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l'infection HPV et enfin la prévention des lésions précancéreuses du col de l'utérus alors ces études elles ont été faites dans différents pays mais le pays
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qui a le plus contribué à l'évaluation sur le terrain de l'efficacité des vaccins HPV c'est le stress l'Australie qui a démarré son
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programme en 2007 dans les écoles pour les filles de 12-13 ans avec un rattrapage pour jusqu'à l'âge de 26 ans dans les écoles et dans la communauté et d'emblée grâce à leur organisation
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notamment la vaccination dans les écoles les Australiens ont obtenu des couvertures vaccinales rapidement très élevées et ils ont introduit qui ont été les premiers à introduire la vaccination
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des garçons en 2013 alors très rapidement les Australiens ont montré que la vaccination entraînait une une réduction très significative du risque
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d'être infecté par les HPV donc en comparant les vaccinés et les non vaccinés ils ont plus calculer que les fixés l'efficacité vaccinale contre l'infection était de 73%
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et puis ce qu'ils ont montré également d'emblée c'est que les femmes non vaccue chez les femmes non vaccinées le risque d'infecter était réduite par en comparant
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l'intérieur de près vaccinale et la période vaccinale ce qui veut dire que les personnes non vaccinées les femmes non vaccinées étaient également protégées ce qui voulait dire que ce
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vaccin intro permettait la mise en place d'une immunité de groupe la deuxième le deuxième contribution ça a été la démonstration
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d'une efficacité vis-à-vis de la prévention des condynômes alors ils ont gardé chez les femmes et dès la mise en place du vaccin de du programme de vaccination l'incidence des condylômes
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chez les femmes vaccinées c'est effondré notamment avec avec un impact majeur chez les femmes vaccinées de moins de 21 ans ils ont regardé également ce qui se
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passait chez les hommes et ils ont vu que chez les hommes hétérosexuels qui à l'époque n'était pas vaccinée il y avait également un effondrement de l'incident
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des verrues génitales notamment dans la population des moins de 21 ans qui avait des rapports sexuels préférentiellement avec des femmes du même âge de moins de 21 ans donc une très forte diminution
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par contre chez les hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes les homosexuels et les bisexuels cette réduction de l'incidence des verrues génitales
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n'apparaissait pas donc protection immunité groupe mais bien sûr que les les hommes n'ayant pas de relation sexuelle avec les femmes ne pouvaient pas être protégées par la vaccination des femmes
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et puis troisième élément démonstration d'une prévention des lésions précancéreuses du col du col de l'utérus alors ça a été
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regardé dans deux initialement dans deux régions dans deux régions d'Australie avec une efficacité de l'ordre de 50% pour la prévention des lésions
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précancéreuses de haut grade ces études montrant en outre que l'efficacité vaccinale diminuait avec l'âge voilà donc ces premières données qui ont
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donc permis d'établir une forte efficacité des vaccins sur la prévention de l'affection et notamment des génotypes 16 et 18 et sans qu'il y ait d'expansion de génotypes de remplacement
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ce qui était un peu un peu la cramé mais ça n'est pas arrivé également fortification sur la prévention des condylômes fort efficacité sur la prévention des lésions
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précancéreuses au grade ainsi que de l'infection persistante corrélée au risque de cancer et enfin yduction d'immunité alors toutes ces études qui ont été qui
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ont été pratiquées dans les différents pays on fait l'objet d'une d'une méta-analyse Cochran publié en 2008 en
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2018 pardon et qui a donc permis de de affirmer toutes ces données c'est-à-dire une très forte efficacité de de la
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vaccination de la vaccination HPV pour la prévention des lésions liées aux HPV 16 et 18 et notamment des efficacités de
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près de 100% pour des femmes jeunes non infectées au moment avant d'être avant d'être vacciné alors avec une efficacité qui diminue bien sûr
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vis-à-vis des autres HPV oncogène puisque les vaccins utilisaient à cette époque de ciblait que le 16 et le 18 mais il y avait quand même un effet préventif on verra pourquoi
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et mais donc une efficacité moindre et également une efficacité moindre en fonction de l'âge plus on plus on est vacciné car et moins la vaccination est
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efficace et bien sûr en fonction du statut bien sûr que les personnes qui ont été qui ont déjà été affectées avant d'être vaccinés ont une efficacité vaccinale moindre donc pour résumer
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cette cette méta-analyse elle confirmait la forte efficacité pour la prévention des lésions précancéreuses de bas et de haut grade confirmait que l'efficacité la plus
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importante était observée vis-à-vis des génotypes 16 et 18 et moindre vis-à-vis des autres génotypes oncogène avec une protection maximale pour les femmes indemnes d'infection lors de la
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vaccination et un niveau de protection qui diminue avec l'âge alors divers schémas vaccinaux ont été utilisés au cours du temps et les
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vaccins initialement ont été développés sur des schémas vaccinants à 3 doses et puis on est passé à des schémas de doses qui ont été enregistrés qui ont tenu la
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MM ceci grâce à des études d'imuno bridgines qui ont été réalisés chez des pré-adolescentes et des adolescentes et ces études d'immuno-brides montrent que
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les préadolescentes et les adolescentes vaccinées avec un schéma à deux doses avec une réponse immune qui n'était pas inférieur à la réponse obtenue chez les
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femmes adultes avec une vaccination à 3 doses et chez les femmes adultes pour qui l'efficacité vaccinale avait été démontré donc ceci a permis l'obtention d'une autorisation de ni sur le marché
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de le vaccin avec des schémas à deux doses pour les les filles pour les personnes on va dire vacciner tôt c'est-à-dire ça dépendait des vaccins
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mais avant la pré-adolescentes et les adolescents au maximum jusqu'à 14 15 et actuellement la discussion et celui d'un schéma à une
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dose mais nous allons revenir sur ce problème l'effet relativement nouveau c'est que maintenant on a recul la vaccination était introduite en 2007 2006 2007 ce
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qui fait que on a maintenant un recul qui est suffisant pour pouvoir avoir des données sur l'efficacité non pas sur la prévention des lésions précancéreuses mais la prévention du cancer du col et
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il y a au moins deux études qui ont démontré ça une étude suédoise à partir des réunies du registre suédois pourtant sur un million 600 et quelques mille
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femmes vaccinés entre 17,30 ans qui avait alors qu'elles étaient âgées de 10 à 30 ans entre 2007 et 2006 et 2017 et vous voyez que chez ces femmes et bien
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qui avait été vacciné avec le vaccin quadris valent et bien on a une réduction du risque de cancer qui est de soit globalement de 63% avec une
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réduction de risque de 88% chez les filles vaccinées avant 17 ans et une réduction de risque de 53% chez les femmes vaccinées entre les filles vaccinées en 17 et 30 ans et puis
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deuxième étude qui est une étude anglaise les Anglais ayant eux utilisaient le vaccin divalent le AXA servaryx et bien les les
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montre une très forte réduction de l'incidence du cancer du col c'est bien du cancer du col par rapport au eau vaccinés et avec une efficacité
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vaccinale qui diminue en fonction plus en fonction de l'âge de la vaccination puis on est vacciné tard moins la vaccination est efficace et les Anglais
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ont estimé que la vaccine le programme de vaccination avait quasiment éliminer le cancer cervical chez les femmes nées après le premier septembre 95 qui avait
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donc été vacciné entre 12 et 13 ans donc là on est plus sur des lésions précancéreuses on est bien sur la prévention du cancer du col alors maintenant quels sont les effets
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indésirables le vaccin HPV comme tous les vaccins à des effets indésirables dont les plus fréquents sont classiquement les douleurs les thèmes la rougeur ou point d'injection voilà ce
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sont des problèmes d'intensité légère modérée dans 95% des cas et qui de toute façon sont transitoires il y a également des effets indésirables systémiques de la fièvre des nausées des vomissements
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agitation myavides diarrhée et quelques effets indésirables sévères comme des céphalées persistants l'hypertension gastro-entériques bon Cosmas c'est fait et puis les syncopes les syncopes très
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fréquentes liés surtout au terrain au terrain d'adolescent d'adolescentes que que l'on vaccine par contre la chokrane a regardé également les effets indésirables et pour la Cochran le
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risque d'effets indésirables graves est identique entre le vaccin et le placebo il y a un léger excès des décès chez les vaccinés mais le lien avec la vaccination n'est pas établie et il y a pas plus avoir de conclusion sur le
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risque de vaccination au cours de grossesse c'est les diverses études ont porté il y a eu diverses études dont l'objectif était de regarder le lien entre la
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vaccination et les maladies auto-immunes en effet on savait bien qu'au vaccinant une population de pré-adolescents et d'adolescents mais d'adulte jeune à l'âge où paraissent les malaisies
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auto-immunes il y aurait comme pour l'hépatite B des coïncidences donc toute une série de cordes ont été mises en place pour regarder le lien entre vaccination et maladie auto-immune et
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ses études de ont infirmé ce risque alors il y en a eu en particulier une en France qui était la corde épiphare
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joignant la NSM et l'assurance maladie donc qui a été mise en place au moment où le programme de vaccination a démarré et cette étude a montré qu'il n'y avait
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pas de lien entre la vaccination et la survenue de maladie démiélisantes du système nerveux central avec cependant un problème avec une augmentation du
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risque de syndrome de Guillain-Barré en sachant que ceci n'a pas été retrouvé dans l'étude canadienne qui a été qui a été fait au Canada avec le même type de
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de procédure et il y a eu récemment une méta-analyse qui a regardé donc le lien entre guillemarré et vaccination papillomav Irus qui a
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confirmé qu'il n'y avait pas de de liens statistiquement significatif entre cette vaccination et le risque devient barré il y a une petite augmentation du risque mais un intervalle de confiance qui va
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de 0 qui part de 0,60 et donc un lien non une augmentation non signific que sait-on de la durée de protection elle n'est pas connue mais cette durée de protection est présumée longue si on
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se réfère à la cinétique des anticorps et en effet on a un recul de plus de 12 ans après la vaccination par le vaccin SERVARY c'est une vaccin gardasile et c'est
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ses études montrent que les taux d'anticorps qui baissent initialement se mettent à atteignent d'un plateau un plateau très élevé encore une fois par rapport au taux d'anticorps qui sont
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obtenus après une infection naturelle on a un recul plus faible vis-à-vis de garde asile neuve bien sûr que ce vaccin est récent mais on a recul de plus de 6 ans qui montre la même chose c'est-à-dire la persistance de taux
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élevé d'anticorps on a des données de protection vis-à-vis de les HPV 16 et 18 qui a été démontré plus de 11 ans après la vaccination et ceci quel que soit le
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schéma vaccinal et actuellement donc aucune donnée ne permet de prévoir la nécessité de pratiquer des rappels alors donc initialement encore une fois
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ce vaccin il était développé pour la prévention du cancer du col de l'utérus mais il est quand même apparu comme vous l'avez vu que le
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HPV il affecte aussi bien les garçons les filles et pour regarder pour reprendre ses chiffres on voit que les hommes ont des cancers de l'anus du
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pénis mais également une augmentation des cancers de l'oropharynx cancer de l'Europe qui sont significativement plus fréquents chez les hommes que chez les
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femmes et au total 25% des cancers de l'achepv concerne les autres alors pourquoi pourquoi est-ce que on a tardé enfin du moins dans certains pays dont
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notre pourquoi est-ce qu'on a tardait à recommander cette vaccination chez les garçons bien d'abord encore une fois ce qui les lésions préférentielles les plus importantes
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chez les hommes sont les cancers ORL or le si on vous reprenez le le l'autorisation de le libellé d'AMM des
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vaccins HPV vous verrez que des cancers de les cancers ORL n'apparaissent pas parce que il n'y a pas eu d'études et donc recommandé le vaccin HPV chez les hommes
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ça voulait dire c'est essentiellement pour prévenir les cancers ORL or cette prescription était hors et même ce qui était quand même un facteur prédateur en plus
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la démonstration on a vu que chez les hommes à un autre cancer chez les hommes c'était le cancer anal or les écrits qui ont été pratiqués ont
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concernait trop peu de sujets pour que une efficacité significative statistiquement significative puisse être retenu pour la prévention du cancer anal par contre on
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s'en est tirés avec les HSH qui ont un risque beaucoup plus élevé et des essais cliniques qui ont été montrés ont été pratiqués et montrer que le vaccin HPV avait un efficacité tout à fait
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significative pour la prévention du cancer anal chez les HSH et on a pu extrapoler aux hommes cette efficacité démontrée pour la prévention du cancer
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anal chez les HSH qu'est-ce qu'il en est des cancers ORL c'est difficile parce que il n'y a pas de lésions précancéreuse actuellement identifié pour les cancers ORL et
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l'infection on sait qu'il y a des infections persistantes HPV dans la sphère oropharyngée mais on ne sait pas quelle est sa signification et il y a aucune étude interventionnelle qui est
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assez de recul pour étudier l'efficacité d'un vaccin HPV pour les cancers de l'Europe il y a quand même des éléments de présomption d'efficacité si on évite
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l'infection a priori on devrait aussi éviter le cancer on a montré aussi que il y avait des anticorps qui est HPV 16 et 18 dans la muqueuse orale des sujets vaccinés et puis également il y a deux
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études qui ont été faites l'une au costarica et l'autre au Brésil et qui ont montré que la vaccination HPV diminuait le risque d'infection orale
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HPV mais encore une fois c'est et infection orale et infection orale persistantes mais dont on ne peut pas quand même affirmer en toute certitude en toute rigueur scientifique que ça
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prévient aussi le cancer le cancer autre élément qui a qui a limité qui explique ce retard à la à la recommandation c'est l'aspect
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médico-économique il y a pas eu d'études spécifiquement française mais les Anglais les Anglais on sait que les Anglais basent leur politique vaccinale sur le médico-économique les Anglais
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avaient fait une évaluation médico-économique de la vaccination HPV des garçons et avait conclu que l'extension de la vaccination HPV aux adolescents garçons n'étaient parcours
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efficace et cette cette évaluation a fait l'objet d'une consultation publique qui a soulevé un tollé en Angleterre ce qui a amené le gycivia c'est le gcbi
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c'est l'équivalent de la CTV en Angleterre à revoir ses critères à bricoler ces critères d'évaluation médico-économiques à comparer la vac des garçons
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à une absence totale de vaccination et non pas vaccination des garçons vis-à-vis de de la vaccination des filles donc avec ses compteurs arrivés à dire que la
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vaccination pouvait être coefficace et donc à introduire la vaccination dans leur programme et puis il y a eu d'autres évaluations qui ont été faites en notamment en Allemagne et au haut et
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on en Belgique qui sont intéressants et toutes ces évaluations médicaux économiques ont confirmé que la stratégie la plus efficace était celle d'augmenter la couverture vaccinale des
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filles mais dans plusieurs modèles la vaccination des garçons peut être jugé coefficace en intégrant une protection vis-à-vis des pathologies non ciblées par la mm en intégrant la protection des
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envies des cancers ORL et en estimant que la vaccination procurait une protection à vis qui est quand même pas tout à fait démontré mais surtout l'évaluation qui a été faite en Belgique
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est intéressante la Belgique a deux régions la Wallonie qui résonne comme les Français et la Flandre qui résonne comme les Allemands donc en Wallonie la couverture vaccinale
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HPV très faible en comme en France alors qu'en France va d'été élevée et l'évaluation médico-économique a montré que en Wallonie ou les couvertures
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vaccinale des filles étaient très faible la vaccination des garçons était coût efficace alors qu'elle ne l'était pas en Flandre ou la couverture la couverture vaccinale définie
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voilà donc en fait ce qui a emporté la décision de vacciner des garçons ce sont des gens des éléments issus des sciences humaines et sociales
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les enjeux éthiques avec l'équité de genre en effet vacciner la vaccination exclusive des filles et stigmatisant pour les filles et leur fait porter la
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responsabilité de la transmission de HPV alors qu'on sait bien que les garçons la transmettent autant que les filles donc vacciner les garçons permet une répartition égalitaire de la
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responsabilité des individus des textes pour réduire le fardeau d'HPV les hommes représentent 25% du fardeau HPV et par conséquent vacciner les garçons permet de les protéger
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directement mais également permet une protection indirecte des défis alors que cette vaccination n'est acquise qu'en cas de couverture vaccinale et puis si
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on a une couverture élevée et bien on pourra obtenir plus rapidement un niveau de protection qui profitera aussi y compris nos vaccinés l'autre élément éthique c'était la protection des HSH on a vu que les HSH
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avaient un risque d'infection de cancer anal liés aux HPV beaucoup plus élevés et donc on a recommandé la vaccination des HSH en
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sachant que puisque les HSH par définition ne bénéficient pas de la protection indirecte de la vaccination des filles mais en fait les HSH sont difficiles à
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atteindre avant d'être infecté parce que les préférences sexuelles ne sont pas révélées à l'âge ou la vaccination et la plus efficace en plus alors que la vaccination était recommandée plusieurs
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années on avait des couvertures vaccinales chez la HSH qui était très faible et puis pour obtenir une vaccination gratuite il fallait révéler
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le fait qu'on était HSH et donc révéler son orientation sexuelle ce qui est un non respect de la vie privée et d'un risque de stigmatisation alors
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qu'une vaccination généralisée instaurer dès l'adolescence aurait l'avantage de permettre de protéger les individus du déco du sexe y compris les HSH ou futurs
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HSH au total donc la vaccination de la recommandation de vaccinée les garçons étaient fragiles sur le plan scientifique discutable sur le plan médicaux
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économique mais par contre s'imposait des arguments de sciences humaines et sociales l'étiquette l'équité de genre la protection des HSH donc c'est là
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dessus qui a été prise la décision de d'intégrer la vaccination d'intégrer les garçons dans dans la vaccination eux en plus on sait bien que les programmes de vaccination ciblés
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fonctionne moins bien que la vaccination une universelle on a vu quand on a voulu prévenir la rubéole congénitale en vaccinant contre les filles ça a pas marché alors que quand on a vacciné garçons et filles et
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bien ça a marché alors qu'est-ce qu'il en est en Europe actuellement beaucoup de pays la France est devenue violette depuis 2021 mais actuellement dans le
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monde on estime que 147 l'OMS estiment que 147 pays ont introduit la vaccination des filles dans le calendrier vaccinal et que 47 l'ont également fait pour les garçons
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alors quelles sont les recommandations vaccinales actuelles en France donc la vaccination est recommandée pour toutes les jeunes filles et tous les garçons âgés de 11 à 14 ans avec une
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coadministration possible avec d'autres vaccins le rappel le rappel Kadri valentitérie est un autre côté la vaccination hépatite B le même C
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possibilité de rattrapage jusqu'à 19 ans révolu c'est à dire 20 ans dans les deux sexes recommandations d'une prise en compte des garçons depuis
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janvier 2021 avec une une vaccination qui doit être initiée avec Gardasil 9 avec puisque avec gardazine
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en précisant que les vaccins ne sont pas interchangeables c'est-à-dire que quand on a commencé à être patiner avec ça on doit continuer à vaccination avec le même vaccin chez les HSH la
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recommandation antérieure persiste donc une vaccination jusqu'à l'âge de 26 ans et pour les immunodéprimés vaccinés comme dans la population générale avec cependant la possibilité de vacciner dès
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l'âge de 9 ans les futurs transplantés alors on sait que j'ai pas amené j'ai pas marqué les chiffres de de PACA mais vous nous les avez donné globalement la
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couverture vaccinale bien que en très net progression reste très insuffisante on est à 40% de couverture pour une dose à 15 ans et
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32,7% pour un schéma complet à l'âge de à l'âge de 16 ans et donc couverture vaccinale très incomplète par rapport par rapport aux objectifs alors quels sont les priorités
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la priorité doit être d'augmenter la couverture vaccinale chez les filles et une modélisation a été faite et a montré que avec une couverture de vaccinale de
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85 % chez les filles on éviterait annuellement plus de 2500 colonisations près de 2500 lésions précancéreuses
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377 cancers du col de l'utérus est 139 décèdent par cancer du col de l'utérus et l'obtention d'une couverture vaccinale acceptable nécessite la mise en place d'un programme de vaccination
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la mobilisation de tous les acteurs et il est clair que la récente décision du gouvernement de mettre en place une vaccination dans les collèges en cas de 5e représente un progrès décisif que
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nous demandions que nous réclamons depuis des années alors les enjeux sont différents selon les pays parce que dans les pays industrialisés la vaccination est recommandée de manière quasi universelle
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en privilégiant le vaccin à volant la vaccination des garçons se développent avec des schémas vaccinal vaccinaux qui peuvent varier l'âge de début l'importance du rattrapage en rappelant
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que le vaccin à une amie jusqu'à 45 ans mais des études montrent que la vaccination tardive n'est pas coût efficace la couverture vaccinale est fortement influencée par les modalités
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d'organisation de la vaccination et les meilleurs résultats sont obtenus dans les pays qui vaccinent à l'école par contre dans les pays en développement la vaccination HPV représente un enjeu majeur mais pose un problème de
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financement et la priorité dans ces pays c'est la prévention du cancer du col alors l'OMS recommande sans distinction tous les vaccins et homologués y compris le divalent le
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divalent il est très actif sur l'HPV 16 et 18 mais on sait également qu'il procure qu'il procure grâce au sein de l'adjuvant une immunité croisée
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partielle contre les HPV 31 33 et 45 et moindre contre les autres donc il y a une immunité croisée qui fait que les les souches les souches oncogènes hautes
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que le 16 18 sont partiellement couvertes par avoir accès à divin alors la discussion actuelle c'est celui du schéma à une dose il y a deux c'est
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parti à partir de deux études une fête au Costa Rica qui a vacciné qui a évalué l'efficacité vaccinale de personnes vaccinées
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avec le vaccin divalent à une dose de doses et trois doses et vous voyez que le taux d'efficacité pour la prévention de l'infection HPV 16 et 18 n'est pas
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significatement différente entre les personnes vaccinées à trois doses et les personnes vaccinées à deux doses il y a également une étude une étude
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indienne qui elle a regardé l'efficacité vaccinale chez des femmes vaccinées avec le vaccin quadrivalent HPV avec en
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évaluant également la protection contre l'infection persistante HPV 16 18 avec un recul de 9 ans et vous voyez que là encore pas de différence significative
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d'efficacité vaccinale selon que l'on a reçu une deux ou trois doses et ainsi le logiciel en Angleterre à récemment recommandé la mise en place d'une
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lâchéma à une dose et l'OMS récemment dans une étude dans une publication récente estime que un schéma a une dose peut être utilisé chez les filles de 9 à
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20 ans voilà donc pour conclure je dirais que le vaccin HPV est probablement un des vaccins les plus efficaces existants c'est le deuxième vaccin qui protège
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contre le cancer contre le cancer après le vaccin contre hépatique B la durée de protection n'est pas encore connue mais elle est probablement très longues la plupart des effets indésirables qui lui
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ont été attribués étaient des fake news et en notant que le problème actuel c'est la difficulté à obtenir des couvertures vaccinales élevées dans les pays industrialisés il y a ceux-ci du fait de
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l'âge de la vaccination c'est facile nulle part de vacciner les adolescents en plus il y a des controverses liées au fait que cette vaccination est liée à la
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sexualité et notamment avec des relations des réactions des religieux etc là-dessus des controverses et également des problèmes d'organisation de la vaccination ce qui était le cas en France jusqu'à une période récente et on
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peut penser que cette vaccination de l'école va arrêter le problème dans les pays en développement c'est un problème majeur de santé publique mais avec un problème de financement et ceci
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étant avec ceci pour être sûrement amélioré aussi bien dans les pays en développement que dans les pays développés le schéma a une grosse pourrait aider à obtenir à améliorer les
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couvertures vaccinales et aboutir à ce qui est un objectif raisonnable qui est une véritable éradication du cancer du corps voilà je vous remercie merci beaucoup Daniel Floret pour la richesse
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de cette intervention et cette synthèse des connaissances nous avons quelques questions qui ont été posées dans le dans le chat on va pouvoir les passer en revue si vous le voulez bien
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on a mis 26 ans parce que on a prolongé cette cette période tout simplement parce que on sait que à 14 ans à 12 ans
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les garçons la modalités alors que bon les filles on peut commencer à les vacciner elles ont les actions on recommande dans les vacciner
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entre l'âge de 11 ans et l'âge de 19 ans 20 ans même ça fait 9 ans bon voilà elles ont 9 ans de réflexion pour se faire vacciner voilà et non pas il y a pas le problème
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de savoir c'est pas du tout le même problème que chez les garçons mais encore une fois c'est vrai que c'est vrai que l'idéal c'est que les futurs c'est que les garçons soient vaccinés et donc les futurs HSH seront vaccinés
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avant d'avoir eu des rapports sexuels et avant d'être infecté ce qui est une efficacité beaucoup plus importante mais on sait que le vaccin garde une certaine efficacité
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même si on a déjà été affecté parce qu'on n'est jamais infecté par tous les HPD on cogère en même temps concernant concernant les femmes on tient pas compte des
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partenaires lorsqu'on vaccine une femme contre l'afpv on lui demande pas combien la une partenaire sexuel je pense qu'il y aurait mieux valu les vacciner avant encore une fois
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le vaccin n'est pas efficace vis-à-vis des virus sur lequel on a été infecté mais on a vu que des HPV oncogène il y
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en a il y en a une dizaine et donc si on a fait une infection fait un cancer lié à l'âge PV 18 et bien on peut ne pas avoir été infecté vis-à-vis de
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l'HPV 31 etc et le vaccin aura une certaine efficacité mais le vaccin n'aura aucun efficacité vis-à-vis de du cancer c'est clair mais bon ça peut en
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effet ça peut en effet avoir une certaine efficacité pour la prévention des HPV pour laquelle ils n'ont pas encore été infectés enfin quand même c'est c'est
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pas à ce moment là que c'est le plus efficace c'est en amont qu'il faut vacciner alors une femme peut parfaitement être
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vaccinée jusqu'à 45 ans l'AMM va jusqu'à 45 ans le problème c'est le remboursement en France on estime que la solidarité nationale prend en charge
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la vaccination à la jouer la plus efficace il est clairement démontré aux États-Unis c'est des études américaines qui montrent clairement que la
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vaccination tardive n'est pas coût efficace donc s'il n'est pas un coût efficace si les personnes veulent se faire vacciner ok c'est leur problème mais ça n'est pas à la solidarité
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nationale a financer une vaccination qui n'est pas coefficace et qui aurait dû être fait avant de toute façon la règle suprême en vaccinologie et que toutes les doses
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ce qui veut dire que une fille qui serait vaccinée aujourd'hui [Musique] et qui pour des raisons pour une autre ne serait pas vacciné dans le délai
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c'est les vacciner hors du délai ça vaccination sera efficace même si le délai c'est tout simplement parce que les essais cliniques ils ont été bâtis
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comme ça avec un schéma à deux doses la deuxième dose étant administrée à 6 entre 6 et 12 mois donc l'AMM a été donnée en fonction des essais cliniques
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mais la réalité c'est que toutes les doses comptes et que une deuxième dose administrée deux ans après sera efficace sans compter que sans compter qu'une il
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est tout à fait possible qu'une seule dose suffise donc voilà il faut pas avoir des tas d'armes si on peut si on peut respecter le
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schéma vaccinal c'est-à-dire une ce qui voudrait dire soit on vaccident en début d'année en vaccinant début d'année et en fin d'année ce qui fera les six mois
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soit l'année après mais ça ça serait probablement compliqué mais de toute façon il faut pas avoir d'état d'âme même si vous respectez pas ça la
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vaccination sera efficace bien sûr qu'il faut respecter le il faut respecter le schéma vaccinal mais mon propos c'était de vous dire faut pas avoir d'état d'âme si c'est pas respecté ça marchera quand même donc
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voilà mais bien sûr qu'il faut être ça qu'il faut être et qu'il faut dire le schéma vaccinal si l'on veut on fera une dose au sein de mois de septembre à la rentrée de septembre et fera une deuxième dose avant avant les vacances
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c'est clair c'est clair qu'il faut être voilà mais si ça se passe pas comme ça c'est pas dramatique ça marchera quand même merci l'ARS que vous souhaitez compléter sur
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ce sujet de la vaccination à l'école le timing qui sera qui sera proposé ce que l'on sait à ce jour alors ce que l'on sait à ce jour effectivement c'est première dose
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peut-être septembre octobre et effectivement de faire la chose la plus simple possible et faire une deuxième dose de six mois après pour l'instant on n'a pas plus d'informations et effectivement ça va se construire là
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dans les prochaines semaines donc on reviendra vers vous évidemment pour préciser les consignes que nous avons pour co-construire évidemment avec les rectorats de la région cette cette
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campagne et la région Grand Est effectivement aussi commencé la première expérimentation depuis 2019 donc on a des outils qui pourront nous aider effectivement
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la durée de protection n'est pas connue parce qu'on n'a pas de recul suffisant mais les les éléments dont on dispose laisse à penser que la durée de protection va être très longue et actuellement
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les on a des on a des Sénats cinétiques d'anticorps qui vont au-delà de 10 ans par rapport à la vaccination qui montre que les anticorps au-delà de 10 ans reste en plateau et à un niveau très
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élevé donc il est il est tout à fait possible que du moins avec les schémas avec les schémas à deux et trois doses il est
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tout à fait possible que l'efficacité vaccinale soit très prolongée et peut-être à vie voilà c'est peut-être plus c'est peut-être plus délicat pour les schémas à une dose
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mais en tout cas pour l'instant on n'a aucun élément qui permette de dire que des rappels vont être nécessaires en tout cas pour les pour les personnes qui
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ont été vaccinées avec les schémas à deux doses précoces ou à trois doses pour les vaccinations un peu plus tard à ma connaissance c'est pas le cas encore une fois
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cette vaccination elle est parfaitement possible elle est tout à fait possible puisque le les vaccins ont une autorisation mise sur le marché jusqu'à
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l'âge de 45 ans donc tout médecin peut prescrire un vaccin à un homme ou une femme âgée de moins de 45 ans le problème est celui du remboursement
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et que le remboursement n'est obtenu que dans la tranche d'âge où elle est recommandée encore une fois parce que il est logique que la solidarité
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nationale prenne en charge la vaccination aux âges où elle est très efficace par contre il n'est pas éthique que ce soit la
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solidarité nationale qui prennent en compte une vaccination à un âge où elle est beaucoup moins efficace alors que ces personnes elles ont pu dix ans pour
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se faire vacciner et c'est clair c'est clair que qu'une femme de une femme on va dire je veux dire une femme mais ça peut être un homme mais une femme de 30 ans qui n'a pas eu d'activité sexuelle
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et qui souhaite avoir une activité sexuelle c'est clair qu'elle a qu'elle a un intérêt tout à fait important à être vacciné seulement c'est pas c'est pas
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l'assurance maladie qui paye elle se paye le vaccin voilà la protection collective c'est c'est le fait que si vous êtes si vous êtes protégé
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si vous êtes protégé vous allez pas vous êtes où vous allez pas vous affecter et si vous avez ensuite des rapports sexuels avec une personne non affectée vous n'avez pas la victime donc c'est ça
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l'immunité de groupe c'est la protection indirecte des non vaccinés par la protection par le fait que les vaccinés ne transmettent plus la maladie
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il est le serveur Rick il est encore il est disponible il peut être utilisé il n'est pas recommandé il n'est pas
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recommandé dans le calendrier vaccinal il est dit que il faut privilégier le vaccin le vaccin HPV 9 tout simplement parce que parce que le cervariste ne protège pas
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contre ni l'autre et que bien qu'il ait une immunité croisée vis-à-vis de des HPV non-cogène non contenus dans le vaccin c'est une efficacité qui est
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moindre quand même par rapport par rapport au vaccin par rapport au vaccin hpv9 mais on peut tout à fait utiliser le servex il est il est disponible à ma connaissance
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il est encore disponible en France oui alors l'essentiel c'était ça a été les maladies auto-immunes donc une polémique en France avec un cas de
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sclérose en plaques etc donc c'est la même problématique que c'est la même problématique que la vaccination hépatite B donc qui est dû au fait qu'on vaccine à l'âge ou apparaissent ces
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maladies et donc qui se révèle dans les sud de la vaccination donc ça c'est l'essentiel les maladies les maladies auto-immunes et notamment les maladies neurologiques
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sclérose en plaques etc bon parmi les effets indésirés il y a eu aussi ce qu'on a appelé et ça c'était des polémiques qui ont eu lieu au Japon
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et dans les pays nordiques au Danemark avec deux syndromes assez mal défini le syndrome de
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d'hypotension posturale et puis les syndromes de douleurs de douleurs régionales complexes avec des espèces de
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pseudo paralysie du membre etc alors ça ça fait l'objet de polémique que je vous dis au Japon essentiellement au Japon dans les pays nordiques donc les effets indésirables les maladies auto-immunes
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notamment sclérose en plaques maladie des miélisantes le syndrome de l'hypotension postural et puis le syndrome régionaux complet et des morts subites aussi il y
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a eu des morts subites survenues lors de la vaccination etc qui ont été dont le lien avec la vaccination n'a pas été n'a pas été établie
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alors il y a eu effectivement quelques accidents unafylactique c'est très rare mais ça existe comme pour tous les vaccins mais la règle devrait être comme
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pour tous les vaccins de on sait que les accidents surviennent habituellement très près que très rapidement par rapport par rapport à la vaccination donc la règle du du
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quart d'heure du quart d'heure d'observation post vaccination devrait être respectées partout aussi bien dans les centres de vaccination au cabinet du médecin
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vous me posez une question un peu délicate effectivement c'est quand même une question de savoir pourquoi les femmes ont plus de cancer à nous que les hommes je ne répondrai pas à cette question
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parce que je n'ai pas les éléments pour le dire voilà mais effectivement le cancer anal est beaucoup plus fréquent chez les femmes que chez les hommes mais bon les femmes on est
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vaccinent donc si on les vaccines on va bien prévenir le cancer halal chez elle mais bon encore une fois pourquoi est-ce que les pourquoi est-ce que c'est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes je n'en sais rien
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non encore une fois le la vaccination n'est pas efficace chez des personnes infectées enfin elle n'est la vaccination n'aura aucun effet
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sur une personne qui a qui a une infection active [Musique] sur le génotype sur lequel elle était affectée donc encore une fois
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la vaccination on peut vacciner quelqu'un qui a déjà été infecté cette vaccination va la protéger contre tous les génotypes pour laquelle elle n'a pas été infectée mais cette
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vaccination n'aura aucun effet sur la protection sur le l'évolution de l'infection au génotype pour lequel elle était affectée pour l'instant pour l'instant il n'y a
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pas de il y a pas de c'est pas un sujet sur lequel on s'est plongée il faudra sûrement qu'on soit qu'on le fasse bon je pense que
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les Anglais ont fait le anglais le comité technique des vaccinations a recommandé à recommander un schéma à une dose mais je n'ai pas
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connaissance du fait que ceci ait été appliqué donc je ne crois pas que actuellement
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malgré les recommandations du gicle idéale le schéma vaccinal en Angleterre soit de une ou deux je crois pas l'OMS dit que c'est possible mais encore une fois
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l'OMS résonne d'abord et avant tout en fonction des pays à faible à faible niveau de revenus et on a vu que c'est dans ces pays que
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le cancer du col et est vraiment un problème de santé publique donc pour l'OMS vacciné à une dose aura forcément même si
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l'efficacité n'est pas complète vacciner à une dose à certainement un intérêt clinique mais également un intérêt médico-économique qui permettra de
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protéger un nombre significatif de gens donc il raisonne pas de la il raisonne pas au même niveau que nous voilà donc dans les pays dans les pays à faible revenu on peut penser que ça va être
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mise en place parce que ça permettra de ça permettra de mettre en place des programmes de vaccination et de vacciner beaucoup de femmes dans les pays un niveau élevé je ne suis pas sûr que que ce soit mis en place
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rapidement
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