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bonjour à tous est-ce que vous m'entendez bien oui donc cette conférence sera effectivement en français mais je pourrais répondre à vos questions en anglais si besoin par la suite et donc j'ai traduit le powerpoint
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pour que ceux qui sont plutôt de Suisse alémanique puisse aussi suivre en même temps donc juste une précision à l'origine je suis psychologue chargée de prévention donc j'ai été d'abord sur le terrain
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professionnel du développement des compétences psychosociales puis je suis devenue chercheur dans ce champ donc il y a une quinzaine d'années pour essayer de répondre à ce nouveau défi qui concerne aujourd'hui les établissements
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scolaires pour trouver un meilleur équilibre finalement entre instruction d'une part donc les aspects de l'apprentissage disciplinaire et l'éducation d'autre part qui concerne le développement de compétences qui vont
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être utiles tout au long de la vie donc aujourd'hui on sait que les chiffres sont peu réjouissants à la fois pour la France et pour la Suisse autour des questions de harcèlement scolaire
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notamment avec quasiment un élève sur trois qui est concerné aujourd'hui par des questions de harcèlement scolaires à différents âges de la vie mais en particulier au moment de la transition
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vers l'adolescence avec donc ces problématiques s'accompagnent du développement de problèmes de santé mentale donc chez les adolescents 19% des garçons 16% des filles à l'adolescence sont concernés par des
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problématiques de santé mentale qui vont affecter bien sûr la scolarité à l'origine moi je suis spécialisée dans le domaine des addictions et on sait aujourd'hui que la consommation de cannabis et la première cause de
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décrochage plus comment dire au gymnase voilà en Suisse donc voilà il y a beaucoup de travail à faire du côté de la promotion de la santé mental dans les établissements scolaires ce qui permet à
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la fois de prévenir les conduitaristes mais aussi d'améliorer l'engagement dans les apprentissages donc pour faire face à ce nouveau défi en France il y a eu un certain nombre de d'instance qui se sont
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développés notamment un groupe de travail spécifique sur le bien-être à l'école dans le cadre du conseil scientifique de l'éducation nationale pour pouvoir proposer des orientations concrètes pour les enseignants pour le
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personnel de l'éducation nationale pour pouvoir favoriser plus de bien-être à la fois pour les adultes et pour les élèves ce qui permettrait donc d'avoir une influence sur la réduction des
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situations de harcèlement et sur la réduction du décrochage scolaire on a aussi développé cette année l'Observatoire du bien-être à l'école pour centraliser un peu plus toutes les demandes qu'on reçoit c'est à dire on
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reçoit énormément de demandes du terrain à la fois de la part des enseignants des responsables d'établissements scolaires des rectorats donc différentes académies en France et en Suisse qui nous contactent pour savoir qu'est-ce qu'il
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pourrait faire pour améliorer la situation à la fois des enseignants en souffrance en burn-out et puis des élèves en difficulté puisque les difficultés se sont aggravées suite à la
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crise sanitaire donc on a créé cette observatoire avec un certain nombre de collègues francophones de France de Belgique de Suisse non Nicolas Burel ici présent de la HEP pour pouvoir
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mieux répondre collectivement d'ailleurs Philippe gay aussi qui est présent à ces questions qui nous concernent dans le domaine Francophone ou l'apparition du
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concept de compétences psychosociale est arrivé beaucoup plus tardivement que dans les pays anglophones on a un développement très important de ce qu'on appelle le seul learning avec beaucoup d'outils à disposition et dans les pays
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francophones on accuse certains retards dans le champ de la promotion de la santé mentale notamment par le développement des compétences psychosociales donc aujourd'hui même si dans certaines académies ou certains
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établissements il y a encore un accent très fort qui est mis sur l'apprentissage disciplinaire aujourd'hui la majorité des personnels de l'éducation considèrent que ce travail sur le
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bien-être et la santé mentale et fondamental pour permettre la réussite des élèves et ce n'est pas seulement un moyen à disposition de cette réussite scolaire mais aussi un moyen pour
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permettre l'épanouissement des élèves donc on observe aujourd'hui au niveau des recherches et notamment des recherches dans le champ de la psychologie positive que toutes ces variables de santé mentale et de
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bien-être vont permettre de contribuer à un meilleur climat scolaire qui offre un contexte favorable aux apprentissages notamment par une plus grande disponibilité mentale qui permettre aux
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élèves de s'engager de manière effective dans les apprentissages y compris et en particulier les élèves qui sont issus de milieux moins favorisés ou il y a moins cette culture scolaire celle culture de
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l'apprentissage etc à la maison et où finalement le besoin d'avoir confiance dans ses compétences scolaires dans ces forces dans ses ressources est encore plus important pour pouvoir s'engager
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véritablement dans les apprentissages donc les compétences psychosociales qu'est-ce que c'est c'est comme l'a dit ma collègue dans sa présentation c'est un concept qui vient de l'OMS
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l'Organisation Mondiale de la Santé qui a proposé de rassembler finalement un certain nombre de compétences qui permettent aux personnes de répondre avec efficacité aux exigences et aux
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épreuves de la vie quotidienne donc la définition d'origine qui avait été proposée par l'OMS elle parle d'une compétence globale mais en fait regroupe un certain nombre de compétences que
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vous retrouverez dans le référentiel de santé publique France qu'on a publié donc début 2022 donc vous pouvez trouver le détail de toutes ces compétences et toutes les recherches qui ont permis de mettre en évidence à la fois comment on
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développe ses compétences et qu'est-ce que ça permet en terme d'apprentissage mais aussi en termes d'épanouissement et d'insertion sociale par la suite donc principalement vous retrouvez les trois
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grandes catégories qui avaient été proposées par l'Organisation Mondiale de la Santé donc des compétences d'ordre cognitive comme la pensée critique donc c'est pas le fait de critiquer les
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autres la France est critique même si en France on s'est bien faire ça la France est critique c'est le fait de d'être en mesure de remettre en question précisément à la fois nos propres croyances mais aussi
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les croyances d'autres personnes ou ce qui nous est proposé dans les médias en particulier les compétences d'auto-régulation donc la capacité
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réguler l'impulsivité à se fixer des buts et à pouvoir atteindre ses buts se donner les moyens d'atteindre ses buts la conscience de soi donc cette capacité à se connaître connaître à la fois ses
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ressources sur lesquelles on peut s'appuyer pour avancer et puis ses limites pour pouvoir oser demander de l'aide lorsqu'on en a besoin donc toutes ces compétences d'ordre cognitives compétences
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psychosociale d'ordre cognitive vont contribuer à permettre une adaptation optimale dans le quotidien à faire face et à surmonter des obstacles on rencontre dans le quotidien ensuite il y a toutes les compétences d'ordre
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émotionnel comme la capacité à réguler le stress et les émotions et la conscience de ses émotions conscience des différents signaux qui nous indiquent que peut-être on est en situation de stress et qu'il y a une
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adaptation à effectuer et puis toutes les compétences d'ordre social comme la capacité d'empathie la capacité à communiquer de manière constructive la capacité à coopérer à
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résoudre les conflits plutôt que les envieux mimer et donc toutes ces compétences ont été on fait l'objet d'un certain nombre de recherches qui ont montré l'utilité et
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le caractère interrolier de ses compétences quand vous travaillez sur une des compétences vous influencez aussi le développement d'autres compétences psychosociales donc on peut choisir différentes portes d'entrée et
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selon la priorité on va dire des établissements scolaires on travaille plutôt sur une catégorie de compétences d'aucune autre mais dans la plupart des programmes on essaye d'avoir un peu de
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chaque compétence pour pouvoir avoir des effets donc au niveau de des effets qui ont été observés en termes de développement de ses compétences on a des effets donc à long terme sur de la
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santé mentale avec une diminution des problématiques affectives d'une émission des troubles du comportement une diminution des conduites à risque notamment les conduites addictives comme la consommation de tabac d'alcool de
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cannabis une amélioration du bien-être et des différents résultats scolaires des diplômes obtenus etc et puis bien sûr une amélioration de la qualité des relations donc dans l'immédiat au niveau
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des établissements scolaires donc entre père entre élèves et enseignants et puis au sein des familles et une meilleure capacité à développer à cultiver des relations de manière durable donc il va
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perdurer dans le temps donc ici vous pouvez trouver un certain nombre de références des méta-analyses qui ont été réalisés sur les ateliers qui visent à développer les compétences psychosociales donc les méta-analyses et
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des synthèses de toutes les recherches interventionnelles qui ont été menées dans ce champ et notamment la première méta-analyse de durlac en 2011 qui portait sur plus de 270 000 élèves donc vous voyez que c'est
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vraiment un champ qui s'est développé fortement et à travers cette première méta-analyse ça a vraiment indiqué l'importance à accorder au développement de ses compétences notamment dans le contexte scolaire mais
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aussi auprès des familles des programmes à la fois dans le champ du soutien la parentalité dans le domaine scolaire et puis dans le domaine extra scolaire juste quelques éléments qui pourraient
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vous intéresser plus spécifiquement par rapport à ses effets qui ont été démontrés dans cette première méta-analyse donc en général ce sont des programmes où on propose un certain
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nombre d'ateliers ceux qui sont actuellement proposés en Europe c'est notamment le programme unplug donc vous avez peut-être entendu parler de prévention des addictions donc c'est un programme en 12 séances d'une heure
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mais on voit que dans cette méta-analyse les programmes qui ont été menés dans les pays anglo-saxons s'en font souvent des programmes plus longs là en moyenne dans cette méta-analyse c'est 40 heures
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d'intervention sur sur plusieurs années donc voilà c'est pas juste un one shot comme on avait l'habitude de le faire avant dans la prévention en France on faisait parler une heure de l'alcool une
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heure du tabac une heure du harcèlement etc là l'idée c'est vraiment développer des compétences donc c'est pas c'est pas des contenus descendants c'est vraiment de la pratique de développement de ses compétences à travers différents
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ateliers donc ces ateliers permettent effectivement de développer les trois catégories de compétences psychosociales d'améliorer l'estime de soi de changer aussi les attitudes des élèves envers
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les enseignants et ça on le verra aussi un peu plus en détail dans le cadre de ces ateliers les enseignants n'ont pas la même posture que celle qu'on a habituellement avec nos cours
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descendants nos cours magistraux on va dire là on est vraiment dans une posture de développement de compétences on est en appui ou c'est vraiment l'élève l'élève seule qui peut apprendre à mieux
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se connaître donc c'est pas le l'enseignant qui sait à la place de l'autre et donc ce changement d'attitude dans l'accompagnement de ces ateliers permet de changer l'attitude des élèves envers les enseignants qui devient plus
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positif plus constructive ça permet aussi de modifier des croyances on a eu des études en France qui ont montré que le caractéristiques pro social des
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élèves étaient plutôt dévalorisés dans le contexte français en tout cas je ne suis pas en Suisse et notamment dévaloriser par les enseignants c'est à dire que c'est une thèse qui a été réalisée par Agathe fanccini
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l'Université de Dijon qui a montré que plus un élève était considéré comme coopératif empathique plus les enseignants considérés qu'il allait mal s'en sortir à la fois pour sa scolarité
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et par la suite dans la société donc cette représentation négative finalement des comportements prosociaux expliquent aussi pourquoi c'est si difficile pour les enseignants de changer de pratique pédagogique et d'aller vers plus
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d'apprentissage collaboratifs puisqu'en fait ils ont l'impression que oui c'est plus sympa pour les élèves il s'amuse un peu plus mais non seulement il pense c'est moins efficace pour les apprentissages mais en plus ils pensent
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que il faut vraiment développer l'esprit de compétition pour que les jeunes s'en sortent mieux donc à travers ce type d'atelier on essaye de montrer l'inverse qu'en fait c'est particulièrement
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utile d'apprendre à collaborer puisque on a tous des compétences différentes et complémentées et qu'on ne peut pas être bon partout dans tout tout le temps mais quand on a des moments où ça va moins bien aussi on a besoin de demander de
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l'aide et puis d'autres moments au contraire c'est une domaine on est très compétent en plus envie d'aider les autres et on a cette possibilité et donc c'est vraiment ce travail sur finalement l'interdépendance dite positive on va
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s'appuyer sur les forces et les ressources de chacun pour avancer ensemble et dans le contexte scolaire en particulier il n'y a pas vraiment de raison notamment dans les plus les classes les plus en
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bas âge on n'a pas du tout de raison d'être dans la compétition peut-être oui après pour rentrer dans certaines écoles etc il va y avoir de la compétition mais dans un premier temps c'est pas utile aux apprentissages et donc à travers ce
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type d'atelier on développe des représentations plus positives de ces comportements altruistes et donc on voit apparaître plus de comportements prosociaux donc ça améliore la qualité des relations à la fois entre les élèves
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et avec les enseignants ce qui permet de diminuer les situations de violence de harcèlement d'exclusion alors une particularité dont je voulais
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vous parler c'est que on a des différences entre les interventions ou c'est un enseignant qui propose les ateliers dans un classe et des interventions où c'est un professionnel
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extérieur qui vient donner ses ateliers donc comment on peut expliquer ces différences qu'on observe notamment c'est que on a plus d'effets lorsque c'est un intervenant extérieur on a plus
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d'effets sur les compétences psychosociales elles-mêmes alors comment on explique ce phénomène c'est précisément par la posture de l'intervenant c'est difficile pour un enseignant de passer d'une posture
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essentiellement descendante avec des savoirs descendants on est dans le contrôle et dans l'évaluation somative à une posture d'accompagnement où en fait on va essayer le plus
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possible de développer l'autonomie la pensée critique les relations d'égale à égal donc c'est pas une gymnastique très simple pour les enseignants et moins l'enseignant
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incarne ses compétences psychosociales moins c'est efficace pour développer celle des élèves donc la raison pour laquelle probablement on a plus d'effets avec des intervenants extérieurs c'est qu'ils ont fait ce travail de développer
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leur propre compétences psychosociales et ils sont dans cette posture professionnelle d'accompagnement puisqu'ils n'ont pas à ce côté très descendants didactique donc par ailleurs ce qui est intéressant c'est qu'on a
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plus d'effets quand c'est l'enseignant sur la qualité des relations enseignants élèves et la qualité des relations entre père probablement parce que l'enseignant il ne s'arrête pas à une heure d'atelier par semaine mais il peut relayer ensuite
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ce type de pratique ou en tout cas ce type de regard et de réflexion avec sa classe à d'autres moments au cours de la semaine donc l'efficacité sur le climat là sur le climat scolaire est plus intéressant plus optimal quand c'est
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l'enseignant lui-même qui propose ses ateliers donc lorsqu'on essaye de faire aujourd'hui c'est d'arriver des pratiques optimales ou l'enseignant pourrait développer davantage ses propres compétences psychosociales et
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adopter davantage dans le quotidien de la classe cette posture d'accompagnement qui répond aux besoins d'autonomie au sentiment de compétences et de proximité relationnelle dans sa classe de tous les
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jours pas uniquement dans les ateliers compétences psychosociales mais dans le quotidien de la classe ce qui permettrait d'augmenter encore cette efficacité donc les les interventions qui visent à
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développer les compétences psychosociales ont aussi bien sûr des effets sur la santé mentale avec une réduction la détresse psychologique la détresse affective et des effets sur l'amélioration des performances
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scolaires ces effets sont durables c'est-à-dire que les méta-analyse plus récente qui a montré les effets des à plusieurs mois ou plusieurs années après la fin des
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programmes et donc quatre mois quatre ans après la fin des interventions ces effets sont maintenus il y a d'autres programmes qui ont été menés spécifiquement par exemple sur le développement des compétences
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psychosociales dans les familles avec des ateliers avec les parents des ateliers avec les enfants c'est le programme psfp si vous voulez aller regarder sur le site de santé publique France ce programme il y a un recul de
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12 ans post programmes où on voit toujours les effets maintenus donc on a un certain nombre de données qui nous indique aujourd'hui que c'est vraiment un investissement à long terme même si sur le moment les enseignants ont
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l'impression que c'est c'est presque une perte de temps parce que comment on fait pour trouver 12 heures remplacer 12 heures de maths par ça ça veut dire qu'on perd 12 heures de maths donc c'est pas simple mais effectivement on peut
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considérer que c'est un investissement important à la fois pour les apprentissages mais aussi pour pour le reste de la vie parmi les conditions qui ont été identifiées comme permettant ces effets
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bénéfiques il y a donc une importance à accorder à la formation des professionnels pour que dans cette formation il y a à la fois un travail sur le développement des compétences psychosociales des professionnels et un
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accompagnement à la mise en oeuvre de ce travail sur les compétences psychosociales dans le quotidien de la classe donc pas juste les ateliers d'une heure par-ci par là mais vraiment l'intégration de ce travail que ce soit
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à travers par exemple des conseils de classe comment on mène les conseils de classe comment on fait en sorte que la parole des élèves elle soit effectivement prise en compte et qu'on puisse développer cette capacité
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d'assertivité cet esprit critique dans face à des difficultés qui émergent dans la classe dans le quotidien il y a également une autre chose importante puisque on a importé beaucoup
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de programmes qui viennent plutôt de pays anglo-saxon et on s'est aperçu en tout cas en France je sais pas comment c'était en Suisse mais que ce n'était pas tout à fait bien accueilli
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ou accepté ni par les professionnels ni par les parents parce que il y avait des décalages culturels importants donc je prends l'exemple du programme psfp donc ça s'appelle
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strings programme ou il y a certaines certains aspects qui ressemblent vraiment à des conditionnement c'est-à-dire on va proposer des récompenses quand l'enfant arrive à
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réaliser les comportements attendus et ça c'est une dimension qui est auquel les Français sont totalement allergiques et donc les professionnels qu'on a formé avec santé publique France à ce
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programme au début on dit mais nous on refuse de faire ça on peut pas faire ça c'est contre nos valeurs etc alors que le programme est a été validé et considéré comme efficace donc aux États-Unis au Canada et donc on a
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fait une adaptation culturelle de ce programme on a retiré une partie des aspects du programme et aujourd'hui il a été évalué sans ces dimensions là et les efficace aussi sans ces dimensions et il
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est de fait beaucoup plus accepter et acceptable pour les professionnels et pour les familles en France et ça a été montré aussi avec d'autres programmes je travaille aussi dans le champ des problématiques alimentaires il y a
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certains programmes qui viennent des États-Unis sur la prévention des troubles des conduites alimentaires qui ont des effets contre-productifs quand ils sont proposés en France ou en Italie par exemple donc voilà c'est important
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de de pas se dire on va juste prendre des outils qui existent déjà et puis les proposer tels dans l'école mais vraiment réfléchir à cette adaptation culturelle que probablement vous vous allez sentir
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tout de suite puisque vous avez les valeurs de votre culture donc quand il y a quelque chose qui vous perturbe vous vous dites c'est vraiment étrange ça vaut le coup d'aller regarder les recherches et puis peut-être de vérifier qu'il n'y a pas des aspects qui qui
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correspondrait mieux si on les faisait différemment dans son pays alors comment on peut développer ses compétences psychosociales puisqu'on sait aujourd'hui et l'Organisation mondiale de la santé nous le dit depuis
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de nombreuses années que c'est important de développer ses compétences dès le plus jeune âge comment on peut faire concrètement il y a eu plusieurs champs de recherche qui se sont intéressés à ces questions
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un premier domaine concerne finalement le développement de ses compétences psychosociales par l'apprentissage social et par des modalités pédagogiques spécifiques comme l'apprentissage collaboratif alors ce qu'on appelle
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l'apprentissage social c'est notamment l'apprentissage par imitation et finalement c'est ce qu'on retrouve dans l'efficacité de ces pratiques plus les intervenants eux-mêmes que ce soit les professionnels extrascolaires ou dans le
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contexte scolaire si eux-mêmes ont développé ses compétences les élèves ont plus de facilité à les développer eux-mêmes et c'est notamment donc par cet effet miroir cet effet d'apprentissage social et on propose
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d'ailleurs notamment aux adultes [Musique] une autre façon de faire c'est ce que je vous ai montré donc dans les
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méta-analyses c'est des programmes où on fait un atelier par compétence donc on va avoir un atelier sur développement de la pensée critique ou par exemple on travaille sur l'éducation aux médias et
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on développe cet esprit critique par rapport aux médias par exemple le fait que toutes les photos sont retouchées etc donc ça ça développe la pensée critique on peut avoir ensuite des ateliers spécifiques sur chaque
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compétence émotionnelle la capacité à identifier ses émotions on va apprendre à reconnaître où ça se passe dans le corps la capacité à les nommer on va apprendre toutes les tout le nuancier de toutes les émotions avec des couleurs
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différentes etc donc pour chaque compétence on a des ateliers spécifiques que vous pouvez trouver en libre accès je vous montrerai et puis on a une troisième domaine de
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recherche qui s'intéresse à un développement transversal de ses compétences psychosociales c'est-à-dire qu'au lieu d'avoir un atelier par compétence on propose des pratiques comme des pratiques d'attention des
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pratiques de pleine conscience ou des interventions psychologie positives qui vont agir sur l'ensemble des catégories de compétences psychosociales donc je vais vous détailler un peu ces trois
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trois grands domaines donc le premier domaine je vous donne un exemple d'un programme sur lequel on travaille avec mon collègue Damien Tessier et puis Nicolas Burel a adapté aussi ce
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programme pour des élèves plus jeunes où on propose un travail avec les enseignants on va d'abord leur présenter finalement on prend la porte d'entrée de la question de la motivation puisque c'est une préoccupation forte dans le
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corps enseignant de se dire mais comment on va maintenir cette motivation des élèves ou comment on va les motiver à des cours ils ont du mal à accrocher comme le français ou les mathématiques donc cette
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question la motivation elle est vraiment au coeur des préoccupations des enseignants et à travers cette porte d'entrée on aborde la question de finalement comment dans notre propre posture professionnelle on peut déjà
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agir sur le développement d'une motivation plus autonome plus intrinsèque au lieu de passer par motivation externe qui va être les notes les contrôles et on se dit ben s'ils savent qu'il y a un contrôle ils vont apprendre du coup on met plus de
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contrôle plus de notes etc pour essayer de maintenir cette motivation mais du coup ça c'est une motivation externe qui est beaucoup moins efficace en termes d'engagement véritable dans les apprentissages donc on est plus sur du
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Parker mais à court terme et donc là on propose de travailler sur ce qu'on appelle les besoins psychologiques fondamentaux donc c'est la théorie de l'autodétermination pour ceux qui connaissent qui a été proposé par dessus
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et Ryan ou ils ont il y a 40 ans de recherche sur sur ce chant je [Musique] [Musique] dans l'apprentissage lui-même donc ça c'est vraiment une chose sur laquelle on
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travaille beaucoup avec les enseignants aujourd'hui de même que sur le sentiment de compétence là aussi on croit que pour aider les gens à progresser il faut leur montrer là où ils sont en difficulté donc faut pointer les déficits et comme
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ça ils peuvent soit mieux se connaître du côté des limites et donc progresser soit se ressaisir parce que franchement ils font pas assez d'efforts et donc on passe notre temps à montrer là ça va
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bien fait là tu n'as pas bien fait on est bien en rouge pour qu'il voit et en fait qu'est-ce qui se passe et bien on diminue sentiment de compétences et du coup diminue l'engagement dans les apprentissages donc ça c'est très
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documenté et on a eu beaucoup de mal à faire changer ces pratiques c'est à dire que au lieu de pointer tout le temps là où ça va pas de s'entraîner en tant qu'enseignant à repérer là où ça
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fonctionne bien et plus on augmente le sentiment de compétences plus on augmente l'engagement dans les apprentissages le temps de travail le temps d'implication le temps de concentration
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donc contrairement à certaines idées reçues si on valorise l'élève dans ses compétences et ses réussites il va pas simplement s'asseoir sur ses lauriers et se dire j'ai plus besoin de travailler en fait on observe vraiment le phénomène
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inverse donc c'est aussi là dessus qu'on va travailler et le troisième besoin psychologique fondamental c'est le sentiment de connexion sociale le sentiment de proximité relationnelle où
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là aussi c'est un grand tabou dans l'éducation et je vous invite à lire à ce titre l'ouvrage de Maël vira qui a fait sa thèse sur cette question l'ouvrage s'appelle aimer ses élèves et en fait aimer ces élèves c'est un tabou
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on n'est pas sorcés mais ces élèves mais non seulement on n'est pas censé les aimer mais on n'est pas censé montrer désaffects donc je me perds peut me permettre de citer
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un exemple parfois en formation on dit bonnes étudiants et bien jusqu'à Noël il faut pas sourire parce que du coup il faut pas que vos élèves ils aient l'impression que vous êtes en relation
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positive avec eux il faut qu'ils comprennent bien qui est le chef ici donc qui est le chef ça veut dire vous commencez par ramasser tous les carnets mettre des maux dedans pour qu'ils aient bien compris vous serrez la vie et après on voit comment ça se passe si la classe
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elle la tient bien petit à petit on peut peut-être faire une petite blague de temps en temps ou sourire un peu donc vous imaginez c'est quand même terrible pour des élèves qui arrivent dans cet environnement où ils vont passer la
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majorité de leur journée et il y a pas cette réponse à un besoin fondamental qui est ce sentiment de liens social de proximité relationnelle de confiance
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donc voilà on essaye de travailler sur ces trois besoins et ce sont ces trois besoins aussi qui sont mobilisés qui sont auxquelles on essaye de répondre le plus possible spécifiquement dans les ateliers de développement des
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compétences psychosociales mais là avec les enseignants on essaye de le faire dans le quotidien de la classe donc une fois qu'on a abordé cette question autour de la motivation intrinsèque et des besoins fondamentaux on va proposer
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quelques outils pour les enseignants dans un premier temps autour de la gestion des émotions puisque on se rend compte que une fois qu'on a compris que c'était intéressant d'interagir de manière constructive avec les élèves
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faut-il encore être en mesure de le faire puisque soi-même en tant qu'enseignant on a la pression de la hiérarchie on a l'impression des parents des élèves donc on est sous stress en permanence on a l'impression du programme aussi on doit faire tout
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programme et là on nous dit en fait faudrait développer des relations plus constructives avec les élèves faudrait être plus créatif dans votre pas le temps de résoudre les problèmes dans la classe etc mais en fait on n'a pas la
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disponibilité mentale pour le faire en tant qu'enseignant donc on propose ce travail on propose d'expérimenter différentes pratiques de gestion du trait gestion des émotions déjà pour expérimenter pour
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soi-même parce que ça peut en quoi ça peut nous être utile et puis ensuite pourquoi pas les transmettre aussi aux élèves si on sent qu'il y a des élèves qui en ont besoin en particulier mais on peut lui proposer à tous les élèves avec
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notamment on propose une initiation à certaines pratiques de pleine conscience qu'ils peuvent intégrer dans le quotidien de la classe donc dans cette formation qui est au départ c'est une formation sur deux jours et demi deux
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fois une journée et puis encore une journée à distance pour faire un débriefing des pratiques on proposait donc beaucoup de jeux de rôles la conception de séquences pédagogiques par groupe d'enseignants pour essayer de
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répondre au mieux à chaque besoin et on a observé donc une efficacité de ce programme de formation sur à la fois les compétences psychosociales des enseignants notamment les compétences émotionnelles qu'on avait mesuré et sur
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la motivation intrinsèque autonome des élèves donc par la suite ce programme on s'est aperçu tout de même que pour se sentir suffisamment à l'aise pour utiliser des pratiques dans la classe
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pour proposer à des élèves des pratiques faut une formation plus long donc aujourd'hui il y a des formations qui sont plus longues sur sur une centaine d'heures donc formation continue comme un casque vous auriez en Suisse donc ça
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s'appelle un du en France pour pouvoir vraiment se sentir plus à l'aise pour proposer des ateliers de compétences psychosociales dans sa classe mais dans un premier temps on a déjà des effets simplement lorsqu'on travaille avec les
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enseignants ensuite pour ceux qui veulent en savoir plus sur concrètement ce qu'on peut proposer comme type d'atelier là je vous ai mis deux exemples d'ouvrages donc on
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a répertorié des pratiques validées vous pouvez mettre en place avec les élèves et puis des pratiques pour adultes et vous pouvez aussi trouver sur le site de covidel donc c'est un site qu'on a
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développé avec toutes les associations en fait qui travaillent dans le champ du développement des compétences psychosociales en France on a développé ce Site pendant la période de covid c'est pour ça ça fait le covidel pour
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pouvoir rendre tous ces outils accessibles aux enseignants et aux familles notamment pour la période de déconfinement donc c'est à dire après les élèves étaient absents pendant plusieurs mois la question c'était
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comment on fait on peut pas recommencer la classe comme si de rien n'était il y a sans doute un travail à faire sur les émotions sur les relations et donc il y a eu vraiment une prise de conscience importante
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après du côté des enseignants et des établissements scolaires sur cette question des compétences psychosociales pour permettre un contexte permettant les apprentissages donc c'était une question qui s'était beaucoup moins
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posée par le passé il y avait beaucoup de conflits en tout cas d'opposition entre d'un côté l'importance du temps consacré aux disciplines mathématiques français
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sciences etc et puis d'un autre côté les compétences psychosociales qui essaient de trouver une place et là d'un seul coup tout le monde c'était une évidence pour tous les enseignants que on pouvait pas juste recommencer des cours
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classiques donc vous pouvez vous-même télécharger il y a des kits donc pour les jeunes enfants pour l'école élémentaire les collèges lycées pour les équipes enseignantes et puis pour les
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familles et donc le troisième domaine de recherche qui s'est intéressé au développement des compétences psychosociales c'est un domaine où on peut développer finalement ses
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compétences au lieu de faire un atelier par compétence comme on le ferait habituellement c'est ce que vous voyez en bleu foncé en bas on ferait un atelier résolution de problèmes en cinq étapes pendant une heure ensuite on fait
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un atelier identifier les émotions exprimer ses émotions réguler ses émotions etc après on fait les ateliers sur le développement de l'empathie donc on a des scénaris on apprend à se mettre à la
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place de l'autre donc effectivement c'est efficace on l'a vu avec les méta-analyses mais on s'est aperçu en parallèle que d'autres champs de recherche comme le domaine de la pleine conscience permettait aussi d'agir sur
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ses compétences psychosociales par un autre biais c'est à dire qu'on n'aborde pas de manière explicite le développement de ses compétences mais on agit sur certains processus psychologiques qui à permettent le
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développement de ses compétences je vous donne un exemple ici c'est le processus de décentration dans les pratiques de pleine conscience pour ceux qui connaissent pas c'est des pratiques d'attention où on propose simplement
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d'observer ce qui se passe à l'intérieur de soi donc les pensées les émotions les sensations nos réactions par rapport à des stimuliers externes voir qu'est-ce qu'elles sont nos tendances automatiques
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et choisir de ne pas rentrer dans ces tendances automatiques mais simplement observer et ne rien faire ne pas réagir tout de suite on entend un bruit désagréable ben au lieu de de crier sur
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son voisin et bien on peut simplement dire ah tiens quand j'entends ce bruit moi ça m'énerve et du coup comment ça se passe l'énervement où est-ce que ça se passe dans mon corps et finalement ça peut être d'observer où ça se passe
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comment ça se passe ça diminue l'énervement et j'ai pas besoin de m'énerver concrètement puisque le bruit il est parti et voilà donc c'est cette capacité à être dans la non réactivité à observer analyser enfin
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analyser dans le sens comprendre le fonctionnement humain on comprend comment ça marche un automatisme habituellement je rentre dans ce comportement et là je décide de pas y aller parce que finalement ça me semble pas très utile pas très constructif je
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peux faire autre chose à la place donc ce type de pratique va permettre de travailler notamment sur la décentration c'est à dire la capacité à prendre faire un pas de côté au lieu de fusionner avec
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mon émotion ou avec ma représentation et bien je fais un pas de côté je me dis tiens c'est marrant il y a cette émotion qui m'a traversé ou bien c'est de penser qui m'a traversé mais je suis pas obligé d'y adhérer je suis pas obligé de la croire à 100% je suis pas obligé de
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suivre le mouvement de cette émotion je peux me dire est-ce que c'est ça que je veux vraiment est-ce que ça va être utile pour la suite et tiens si j'étais l'autre personne est-ce que je le verrai de la même manière et donc toutes ces compétences de faire un pas de côté
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prendre la posture de l'autre observer la situation sous différents angles ça va me permettre de développer les trois catégories de compétences psychosociales donc des compétences d'ordre cognitives comme la résolution de problèmes
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puisqu'on est capable de voir les situations sous différents angles qui va être très utile pour résoudre les problèmes on est aussi capable de mieux réguler les émotions puisqu'on est capable de faire ce pas de côté au lieu de fusionner avec la colère avec la peur
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ben on observe tiens où est-ce que ça se passe et en fait les émotions elles sont très fluctuantes donc elles viennent elles partent on peut apprendre à pas suivre forcément le mouvement mais juste regarder et ça permet de développer des
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compétences d'ordre social comme l'empathie puisqu'on va être en mesure de mieux prendre la perspective d'autrui donc au total si on a aussi 10 heures d'ateliers à disposition on va pouvoir
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agir de manière transversale sur les trois catégories de compétences psychosociales et de manière peut-être plus durable mais pour l'instant il y a jamais eu de comparaison dans les recherches d'ateliers CPS classique avec
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des ateliers pleine conscience donc ça c'est des projets qu'on a en cours qu'on a fait notamment avec des patients donc des patients en réhabilitation psychosociale et dans en population clinique donc on voit que les programmes
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qui développent ces compétences mais transversales sont plus efficaces pour les patients en formation clinique mais il est possible qu'en prévention aux primaires auprès des tout-venants et notamment des plus jeunes enfants
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l'aspect très pédagogique d'avoir une compétence par séance ça peut être plus efficace donc c'est à tester mais en tout cas on peut savoir que les enseignants qui proposent des pratiques de pleine conscience ça peut avoir une
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utilité pour le développement de ses compétences psychosociales en termes de santé mentale de bien-être et d'engagement dans les apprentissages je vous ai mis ici la définition qui a été
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proposée de la pleine conscience parce que actuellement en France il y a eu un grand débat autour de ces pratiques en contexte scolaire donc je me permets de revenir un peu plus précisément sur le
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concept lui-même donc dans la définition qui a été proposée par John cabazzin qui est le premier chercheur à avoir laïcisé ces pratiques qui sont inspirées de pratique bouddhiste et c'est pour ça qu'il y a eu ce débat en France est-ce
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que on devrait autoriser ou non des pratiques de mindfunless à l'école ou est-ce qu'il faut les interdire parce que elles sont inspirées de pratique bouddhiste en réalité en fait on trouve ce type de pratique aussi dans d'autres
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religions et ici celles qui sont proposées en contexte scolaire c'est on appelle ça nous plutôt des pratiques de présence attentive c'est vraiment ramener l'attention dans l'ici et
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maintenant soit en portant l'attention à sa respiration soit son corps soit à un des cinq sens les sons qu'il y a dans la pièce donc il y a vraiment rien de religieux ou de
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d'ésotériques c'est vraiment des pratiques d'attention donc kabadines définissait la mindfunness comme un état qui résulte du fait de porter son attention de manière intentionnelle
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c'est un choix au moment présent sans jugement sur l'expérience qui se déploie instant après instant donc l'expérience intérieure qu'est-ce qui se passe à l'intérieur de moi dans le moment présent alors sans jugement c'est
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peut-être un peu exagéré ou c'est peut-être l'objectif mais les jugements arrivent tout seul donc en fait c'est ça qu'on va observer dans les pratiques c'est on observe ces jugements à ce prof j'aime pas être prof ou pourquoi il est
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habillé comme ça ce prof etc et puis je peux observer ce jugement et se dire bon bah ça c'est un jugement mais c'est juste une représentation je peux la laisser de côté et du coup m'intéresser au cours sans passer mon temps à
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critiquer le prof donc c'est cette idée de sans jugement c'est plutôt être capable de lever le jugement pour pouvoir s'engager dans une relation dans des apprentissages si finalement on se dit bah c'est juste une façon de voir
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les choses mais quelqu'un pourrait voir cette personne tout à fait autrement donc aujourd'hui il y a de nombreuses recherches sur les pratiques de pleine conscience plus de 15000 articles scientifiques à disposition donc dans
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tous les contextes donc vous pouvez trouver beaucoup de méta-analyses dans voilà sur des dimensions de santé physique santé mentale sur les relations là je vous ai présenté juste les
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synthèses des recherches en milieu scolaire alors sachant que c'est finalement le domaine où il y a eu le moindre recherche à ce jour en raison de différents freins en particulier en
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France c'est très compliqué de faire des recherches à peine conscience à l'école en ce moment mais aussi parce que en général on teste d'abord chez les adultes puis après on essaye d'adapter à des populations plus
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jeunes pour des raisons éthiques donc pour l'instant c'est encore le chant où il y a le moins de recherches donc il y a besoin de consolider ses recherches mais on voit déjà des effets qui sont prometteurs donc là les méta-analyses
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des essais contrôlés random montre des effets sur les élèves en termes d'amélioration des capacités d'attention des fonctions cognitives et enfin en particulier les fonctions exécutives et
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les performances académiques une diminution des comportements problématiques à l'école une augmentation des compétences de résilience et en particulier la capacité à réguler ses émotions et on l'a vu
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notamment on a fait une synthèse de toutes les recherches qui ont été menées pendant la période de covid sur la santé mentale pour diminuer les problématiques de santé mentale et les pratiques de pleine conscience faisait partie des interventions les plus efficaces donc
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c'est vraiment un facteur clé pour le développement de la résilience l'amélioration du bien-être et chez les enseignants ce qui a été montré aussi c'est des effets importants sur la prévention la réduction et
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problématiques de santé mentale comme stress anxiété dépression et burn out si vous voulez en savoir plus sur ce fameux débat en cours en France
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on a mis en accès libre une tribune qu'on a écrite avec plus de 200 chercheurs et médecins en France sur cette question de que montre les recherches aujourd'hui sur la pleine
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conscience en éducation et qu'on est très loin de ce qui est reproché aujourd'hui c'est à dire que la critique qui a été faite c'est que les pratiques de pleine conscience ça fait le même
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effet que prendre du LSD et donc c'est très dangereux pour les élèves toujours dans ces pratiques transversales il y a un autre domaine de recherche qui s'est intéressé aux liens avec le développement des compétences
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psychosociales ce sont les recherches en psychologie positive aussi un champ très critiqué en France vous pourrez revenir également donc les interventions psychologiques positives je vais y revenir plus en détail mais la
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psychologie positive c'est l'étude de les conditions et des facteurs qui vont permettre l'épanouissement des individus et leur fonctionnement optimal dans le quotidien donc notamment dans le domaine
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scolaire et donc ces interventions elles vont permettre aux élèves de d'orienter par exemple davantage l'attention vers le ressources vers les interactions
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positives plutôt que d'être impactées parce qu'on appelle le biais négativité c'est une tendance naturelle chez l'humain à être davantage orienter davantage la tension vers tout ce qui ne
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va pas dans le quotidien donc notre attention elle frappé par par exemple si vous avez une classe devant vous et qu'il y en a un qui se met à bâiller vous dites à mon cours il est vraiment ennuyeux je devrais pas être prof de façon je vais démissionner etc mais vous
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n'avez pas vu que les trois quarts des élèves en fait sont très intéressés par votre cours répondre aux questions parce que il y en a un qui répond pas quand vous lui posez une question et vous dites voilà personne comprend rien ici façon on se demande bien ce que vous
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faites à l'école et du coup on se retrouve avec ce biais ou à la fin de la journée on n'est pas du tout satisfait parce qu'on va retenir les quelques points négatifs alors ils peuvent être nombreux ça dépend des classes mais en
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tout cas on retient en priorité ce qui va pas et l'objectif des pratiques de psychologie positive c'est de rééquilibrer l'attention c'est à dire de bien sûr on va voir ce qui ne va pas mais on va s'entraîner à voir aussi le
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reste et notamment lorsqu'on essaye d'aider les élèves en difficulté c'est difficile parce que on est tellement impacté par ce qui nous dérange ils font le bazar en classe ils apprennent pas etc il répond mal aux questions
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que on n'arrive pas à voir l'élève d'une autre façon et donc c'est un vrai entraînement de l'attention d'apprendre à voir les moments où il a un comportement prosocial en classe les moments où il est concentré en classe et
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du coup on va chercher à renforcer ça en le repérant soi-même et en le signalant à l'élève donc le travail de ces pratiques permet de diminuer ce qu'on appelle le biais négativité ce qui va
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permettre de favoriser l'utilisation la mobilisation de compétences psychosociales d'ordre cognitif donc notamment le développement d'une auto-évaluation positive ça fait partie des compétences
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psychosociales donc cette capacité à avoir confiance dans ses compétences confiance dans sa capacité d'apprentissage sur les émotions puisque si on est capable bien sûr on va voir ce qui ne va
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pas mais si on est capable de contrebalancer avec d'autres relations plus constructives et bien on a un rééquilibrage émotionnel qui est plus rapide que si on ressasse on rumine toute la journée cette interaction avec
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le collègue avec qui ça se passe pas bien et ça permet aussi de développer davantage de conduite de coopération puisque lorsqu'on développe une vision plus positive des autres on a davantage
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tendance à coopérer que à critiquer donc de la même manière que pour les interventions de pleine conscience on a des effets sur ses compétences psychosociales on observe avec les
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interventions psychologiques positives donc là je vous ai mis quelques références avec la définition de la psychologie positive comme pour la pleine conscience il y a énormément d'articles publiés à peu près 2000 par
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an donc vous pouvez trouver des revues de questions là je vous ai mis la plus récente sur les interventions en milieu scolaire si vous voulez aller regarder plus spécifiquement donc on voit à la fois des effets sur les compétences
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psychosociales sur les résultats scolaires donc vous pourrez regarder plus en détail alors qu'est-ce qu'on retient de ce grand cet ensemble de gens
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de recherche qui aujourd'hui convergent autour de la question du développement des compétences psychosociales c'est qu'il existe différentes façons efficaces de développer ses compétences psychosociales qui à ce jour n'ont pas
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été comparés entre elles donc on sait qu'elles sont efficaces et ce qui est important c'est à la fois que les interventions proposées vous correspondent à vous ce qui mène les actions dans les classes
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correspondent sur le plan culturel sont en lien avec le projet d'établissement donc en fait vous avez le choix entre plein de types de pratiques plein de façons de pouvoir développer ses compétences il y en a pas
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pour l'instant une considérée meilleure qu'une autre ce qui est important aussi à retenir c'est que même si les méta-analyses montrent l'efficacité des interventions en milieu scolaire donc une heure d'atelier par
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semaine ce qui est encore plus efficace c'est de travailler sur le contexte dans son ensemble et comme on l'a vu demandez aux enseignants de développer les compétences psychosociales de leurs élèves dans le quotidien de la classe
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alors que eux-mêmes sont dans des conditions de travail souvent très compliquées c'est trop c'est trop demander donc on peut aussi risquer de mettre un poids supplémentaire sur les
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épaules des enseignants des chefs d'établissement sans leur donner les moyens en fait de faire ça correctement tout en respectant leurs propres besoins donc il y a vraiment cette importance
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d'une d'un travail sur les contextes favorable au développement de ses compétences pour tous et donc des contextes qui vont mieux respecter les besoins psychologiques fondamentaux pas seulement des élèves mais aussi des
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adultes puisque nous aussi en tant qu'enseignant on a des directives qui arrivent d'en haut on a finalement pas autant d'autonomie peut-être que ce qui serait le plus utile dans le quotidien de la classe
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donc en termes de perspective future on est en train de développer différents formats de formation avec des accompagnements dans les classes des
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co-constructions de séquences pédagogiques pour voir qu'est-ce qui est le plus adapté pour vraiment développer cette posture professionnelle qui favorise le développement de compétences psychosociales dans la classe sans avoir besoin de faire forcément des ateliers
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spécifiques en plus donc vraiment dans dans le contexte de la classe du quotidien on est aussi en questionnement parce que alors bien que les élèves aiment bien les ateliers sur les compétences
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psychosociales ça reste quand même une compétence de plus à développer qui ne répond pas tout à fait à une motivation intrinsèque c'est à dire que développer la gestion des émotions ou la gestion du stress bon
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les élèves ils ont compris qu'on leur avait dit que c'était important mais ils ont pas vraiment une motivation complètement autonome sur le développement des compétences psychosociales et donc dans certaines classes ça peut être très difficile en
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fait parce que c'est c'est quand même basé sur un choix très personnel de se dire je vais aller observer ce qui se passe à l'intérieur de moi je vais identifier mes émotions les exprimer si on n'a pas envie de faire ça ben c'est
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compliqué de les tirer en licence ici là maintenant il faut parler des émotions et donc le projet qu'on a c'est avec l'Observatoire du bien-être à l'école ce serait en fait d'intégrer
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développement de ses compétences psychosociales mais d'un projet dans lequel les élèves se sentent vraiment motivés notamment des projets pro environnementaux ou des projets solidaires ou donc ils vont être amenés
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à construire un projet qu'il décide eux-mêmes de faire et dans le processus de construction de projet on mobilise beaucoup de compétences psychosociales et donc il faut les travailler parce que du coup déjà pour se mettre d'accord
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ensemble sur le projet ça va être compliqué donc faut apprendre à s'écouter à s'exprimer devant le groupe à faire preuve d'esprit critique de penser créative pour résoudre les problèmes etc donc toutes ces compétences on va les mobiliser dans ce
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processus d'un projet qu'il est touche qui touche la condition animale les personnes qui sont à la rue etc donc des choses qui touchent les jeunes
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aujourd'hui et sur lesquels ils ont envie de s'engager et dans ce processus d'engagement ils peuvent développer leurs compétences et donc dernier point sur lequel on va travailler plus spécifiquement c'est vraiment cette question des contextes
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c'est à dire que peut-on faire au niveau du système plus globalement et en tout cas déjà au niveau des établissements scolaires pour aider les chefs d'établissement à développer ses contextes favorables et aider dès la
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formation initiale les enseignants les personnels d'éducation à développer ses compétences pour pouvoir mieux collaborer en tant que équipe d'adultes puisque souvent on se trouve très seul
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finalement dans son travail je vous remercie de votre attention et je suis ravi de répondre à vos questions merci beaucoup pour cette conférence très très intéressante on a le temps pour deux trois questions vous avez une
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grande pause café qui vous attend ensuite juste ici donc vous perdrez pas trop de temps il y a deux microdes donc vous pouvez seulement lever la main et on peut l'apportera [Musique] [Musique]
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[Musique] sur les échelles et donc c'est tous ceux qui vraiment vont pas bien au départ pour qui ça va faire une différence par ailleurs et du coup ça contraste un peu le propos par ailleurs on sait aussi que
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ce qui a le plus d'influence sur le bien-être de l'enfant c'est ce qui se passe dans la famille donc si on travaille pas avec la famille on a fait ce qu'on peut à l'école on va dire mais le poids reste faible par rapport au
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poids de la famille donc c'est vraiment une dimension importante à prendre en compte cette question de comment travailler vraiment sur la coéducation famille école et pas se dire dans les
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familles restent à la porte et nous on sait ce que c'est l'éducation mais eux font n'importe quoi à la maison donc comment on peut être vraiment dans cette collaboration plus fine et puis par ailleurs ça c'est plutôt nos
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recherches sur les étudiants qui ont montré que plus les étudiants ont des compétences psychosociales en particulier compétences émotionnelles développées plus ils bénéficient des programmes de psychologie positive de
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pleine conscience donc il y a une sorte de littératie on va dire des émotions qui est vraiment importante pour mieux comprendre pardon ce qui se passe à l'intérieur de soi mieux comprendre comment ces outils
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peuvent mettre utiles dans le quotidien si on a déjà développé un peu les compétences émotionnelles donc c'est pour ça qu'on vise en priorité les compétences émotionnelles dès le plus jeune âge pour pouvoir avoir ce socle de
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meilleure capacité à repérer ce qui se passe comment on peut agir dessus et après développer là dessus les compétences sociales les compétences cognitives et on va dire à la base c'est important de comprendre les émotions de
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les nommer de pouvoir les exprimer merci oui bonjour moi je m'appelle Catherine et j'ai une association qui accompagne des adolescents rupture et en décrochage scolaire et en fait c'est pas vraiment
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une question c'est plutôt à aller dans votre sens c'est que outre le travail sur la rencontre de soi on a lancé maintenant depuis un certain nombre d'années à peu près un atelier qui s'appelle accrochage citoyen =
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accrochage scolaire et on travaille avec alors évidemment c'est une sensibilisation c'est destiné à des élèves qui ont entre 14 et 17 ans et c'est une sensibilisation à toutes ces
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problématiques du monde du vivant du développement durable de l'écologie etc et de leur montrer en fait de tout le rôle qu'ils peuvent avoir dans la société et justement on travaille principalement dans des milieux
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défavorisés avec des élèves qui ont souvent qui sont dans des sections professionnelles donc des sections de relégation et on voit que d'abord ils ont pas conscience qu'en fait ils ont déjà toute une série d'actes citoyens de
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manière totalement naturel mais sans savoir de quoi de quoi il s'agit réellement et que par ailleurs on les découvrant et en travaillant tous ces toutes ces choses qui finalement prennent du sens pour eux en fait ils se
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sentent beaucoup beaucoup plus accrochés à l'école et on a plus l'observer ici pendant un an maintenant parce qu'avant on travaillait principalement la rencontre de soi et voilà on s'est rendu compte que c'était vraiment quelque chose d'extrêmement positif donc ce que vous dites me
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conforte tout à fait et me rassure sur notre travail aussi en fait merci ce témoignage votre association s'appelle comment mon association s'appelle Odyssey asbl donc association de centre lucratifs et on est en Belgique ah
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d'accord ok on a déjà accompagné sur on est on existe depuis 22 ans et de manière générale on a déjà accompagné mais je sais pas 10 000 juin merci à vous surtout
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oui bonjour Merci pour votre présentation j'avais une question par rapport à l'évaluation à l'évaluation des compétences transversales parce qu'il y a beaucoup d'initiatives notamment en Suisse pour intégrer les compétences transversales dans les
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cursus scolaires par contre quand il s'agit de les évaluer concrètement comme finalement n'importe quel autre compétence et ben c'est là où ça devient beaucoup plus difficile et donc je voulais savoir si
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vous aviez des connaissances par rapport à si ça c'est déjà mis en place en France ou s'il y a des initiatives de genre pour finalement rendre ses compétences évaluables comme n'importe quel autre compétence ce qui permettrait
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éventuellement de les développer beaucoup plus dans les dans les cursus et en faire finalement des disciplines à part entière d'une certaine manière oui c'est intéressant je pense ce serait un débat en soi de
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savoir si on veut qu'elle soit prise en compte comme des disciplines à part entière ou pas les deux peut-être se défendent en tout cas nous au niveau de la recherche on a développé des outils pour évaluer les compétences psychosociales ou peut-être ça répond en
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partie à votre question donc à la fois un questionnaire qui sera publié très prochainement dès que j'aurai le temps de finir l'article mais je pense vous pouvez déjà trouver dans le référentiel de santé publique France en ligne je
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pense qu'il est en annexe et on a aussi développé des tâches collaboratives où on a une grille d'observation pour observer les comportements les compétences sociales en action donc
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c'est une tâche de coopération et on évalue le degré de compétences sociales de chaque élève mais bon ce serait peut-être pas simple pour faire pour que tous les enseignants se mettent à coder
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ce type de tâches par contre avec d'autres collègues notamment Philippe gay ici présent il y avait cette question de comment finalement puisqu'on parle de
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compétences transversales ça va aussi comprendre les compétences d'engagement citoyen les compétences de développement durable donc on a fait une grille qui permet de rassembler à la fois
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compétences psychosociale et comment elles vont être utiles au développement durable et dans le cadre de séquences pédagogiques il y a des parties d'évaluation et auto-évaluation sur à
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quel point finalement je connais par exemple mes valeurs à quel point j'arrive à identifier mes objectifs qui sont importants pour moi aujourd'hui donc je pense ça ça peut être des moyens vraiment à la fois d'auto-évaluation et
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puis d'évaluation par l'enseignant de voir où en est chaque élève de ses compétences là donc ça ça peut être une piste on peut vous transmettre ces outils en cours de finalisation
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en Suisse oui merci beaucoup pour votre présentation moi j'avais une petite question en fait pour rebondir à une de vos formulations
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tout à l'heure en disant qu'en fait c'était des compétences en plus et je suis pas complètement sûr de la pertinence de dire que c'est des compétences sont plus des compétences
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qui qui s'entrecroisent qui sont qui s'interagissent et je me demandais dans quelle mesure enfin quels sont les conseils que vous pouvez proposer aux enseignants pour contextualiser davantage le développement de ses
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compétences en sachant que les compétences socio-émotionnelles et les compétences qu'on cognitives elles vont de pair donc comment dans une tâche d'apprentissage scolaire on peut tout à
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la fois amener l'élève à développer des compétences de résolution de problèmes mais aussi développer des compétences de émotionnel etc donc je voulais juste que vous puissiez
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davantage préciser c'est important du contexte alors juste pour rebondir sur le compétences en plus c'était plus il y a des observations sur le terrain on a vu que certains élèves ne sont pas du tout
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engagés dans ces ateliers et du coup ça nous a posé question parce que ils sont présentés de façon ludique c'est que l'expérience ciel il y a des relations constructives donc du coup on s'est dit mais pourquoi est-ce qu'il n'adhère pas
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donc c'est plutôt venu de là on a dans le focus group à la fin on a posé des questions pourquoi alors du coup c'était un peu comme dans les autres cours pour vous et parce qu'effectivement c'était imposé donc c'est aujourd'hui on
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travaille sur les émotions ok on travaille mais si c'est pas vraiment compris comme quelque chose qui va être utile pour moi qui va servir à quelque chose qui me porte c'est plus compliqué à s'engager
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et pour revenir sur la partie contextualisée en fait la proposition elle est de se dire quand on apprend quand on fait de la résolution de problèmes
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on peut pas juste laisser les émotions de côté ça n'existe pas en fait donc on va faire avec ces émotions et donc le travail sur les émotions il est plus si par exemple vous vous distribuez les
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feuilles d'exercice de maths et là et la moitié qui se met à soupirer ben ça c'est une expression d'émotion qu'est-ce qu'on fait de ça ça peut nous hériter en tant qu'enseignant ça va nous énerver on dit mais quand même vous êtes là pour travailler etc donc on peut aussi se
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dire ah ben non c'est l'occasion de parler de ses émotions bah oui c'est pas facile d'être là assis pendant 8h par jour de faire ce qu'on vous dit alors comment on pourrait faire pour que vous sentiez
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engagé dans ce travail est-ce que par exemple si on commençait par faire tel exercice tel type d'exercice plutôt que l'autre ça vous conviendrait mieux et du coup là on répond [Musique] [Musique]
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[Musique] [Musique] mobiliser ça pour résoudre les difficultés en fait du quotidien pour rencontre merci
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mais ensuite juste une précision il y a tout un travail qui a été fait ensuite par l'association scolavie que vous pouvez trouver sur le site de Scola vie de correspondance entre les matières elles-mêmes et le développement en CCPS
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donc comment dans un cours de français avec les textes qu'on choisit on peut développer ses PS comment en sciences de la vie et de la terre sur le selon les types de sujets ça développe les CPS etc donc ça vous pouvez trouver vraiment la
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correspondance par matière merci beaucoup merci
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