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[Musique] fondation jean jaurès pensée pour agir voici donc la première table ronde de notre colloque décoloniser la province
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et former les élus ce parti avait 7 ans et déjà michel rocard perçait sous genre je servais c'est en effet le 30 avril et
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le 1er mai 1966 que les rencontres socialiste de grenoble ont consacré l'émergence de quelqu'un qui était encore connue sous le nom de gens je
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servais pour son profit enfin pour respecter son devoir de réserve d'inspecteur des finances mais dont tout le monde connaissait l'identité de
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michel rocard au cours de ces rencontres socialiste de grenoble il a présenté deux rapports l'un sur la politique monétaire de
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gauche et l'autre sur les nationalisations et quelques mois plus tard à saint brieuc il a présenté un
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rapport intitulé décoloniser la province qui a eu un tel écho que beaucoup de gens dans la mémoire collective on imaginer que c'était à grenoble au printemps qu'il avait été prononcée que
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c'était finalement tout ceci faisait un seul et même moment alors pourquoi est ce que ce rapport a eu autant d'écho pourquoi est-ce qu'il a autant marqué et
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quels sont les caisses qu'il nous inspire encore aujourd'hui qu'est-ce qu'il inspire à ceux qui ont exercé au cours de dd deux trois décennies
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écoulées des responsabilités locales c'est ce que nous allons découvrir maintenant avec une première une communication du professeur thibault tellier professeur à l'iep et de rennes
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et que je remercie vivement de d'avoir accepté de nous faire partager son expertise et son analyse nous aurons sur la question de la
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formation des élus locaux et de des acteurs de développement local le témoignage de pierre est mort qui se substituera à gond georges gontcharoff
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qui devait intervenir dans ce colloque mais qui est malheureusement accidenté qui ne pouvaient pas se déplacer aujourd'hui pierre zemor a exercé des responsabilités dans la dlc il aura donc
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toute l'ailé tous les éléments nécessaires pour nous éclairer sur sur ce point et puis interviendront ensuite dans la discussion olivier bianchi maire de clermont
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ferrand et président de la métropole de clermont ferrand qui sera en lien avec nous à distance parce que les les liaisons ferroviaires pour voir la
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capitale et clermont ferrand aurait encore besoin de quelques progrès dans leur cadencement et catherine trautmann ancienne maire de strasbourg ancien
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ministre de la culture et ancien reste présidente aussi de la métropole de strasbourg qui nous apporteront l'un et l'autre leurs regards d'élu local sur ce
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que ces questions soulevées par michel rocard en 1966 ont encore comme écho dans l'action quotidienne qui qui est la
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leur et dans les responsabilités qu'ils exercent sur le terrain donc voilà le pour cette première table ronde et je donne tout de suite la parole au professeur thibault tellier
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merci merci beaucoup bonjour à toutes et à tous alors quand on dit bonjour ma lancée puis si on doit se tourner les gens qui sont présents vers les caméras fabray jeu je salue
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donc toutes celles et ceux qui qui nous entendent merci merci pour votre invitation alors je voudrais commencer par des justes à un point de détail
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lorsque je suis arrivé si on se promène on m'a demandé de faire un cours d'histoire des des territoires j'ai dit bien sûr d'accord je suis un bon fonctionnaire donc je me mets à disposition mon institution mais j'ai
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juste demandé une chose c'est de bien vouloir notifié dans le titre du cours ouverts aux étudiants que ce soit une histoire politique des territoires parce que je pense qu'on a tort
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d'imaginer que l'action publique soit uniquement fondées internations politique et qu'on soit sur un versant essentiellement technique voire
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technocratique or en réalité il existe bien une histoire politique des territoires de la construction territoriale et de ce point
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de vue là il me semble que ce rapport décoloniser la province qui a été d'ailleurs fort opportunément réédité il y a de cela trois quatre ans par
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l'institut tribune socialiste et par l'éditeur bruno leprince avec des témoignages ailleurs deux michel rocard qui resitue ce rapport dans son contexte historique et également des des apports
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de jean le garrec et de georges gontcharoff montre bien qu'effectivement on est là sur une réflexion d'un haut fonctionnaire mais avec une véritable consistance
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politique puisque évidemment le but de ce rapport c'est d'une part évidemment évaluer la question en particulier régionales et puis d'autre part proposer
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une solution socialiste à la question qui est posée dans ce rapport met donc ce que je voudrais vous montrer c'est comment effectivement ce rapport décoloniser la province avec comme sous
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titre la vie régionale en france s'inscrit effectivement dans une séquence politique extrêmement dense nous sommes en 1966 c'est à dire au moment où effectivement le le pouvoir
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gaullien à accélérer les réformes nous sommes à peine deux ans après la grande réforme régionale qui créent les préfets de région et qui crée également les commissions de développement économique régional les coderre donc il
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ya vraiment quelque chose qui est en train de se faire et quelque part c'est aussi le positionnement du ps eu sur sur cette question donc ce que je voudrais effectivement ici je vous montrais sait
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comment ce rapport se positionne par rapport à la transformation en profondeur de l'action publique après la deuxième guerre mondiale il me semble également que ce rapport est
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clair aussi sur la manière dont le ps eut conçoit l'action publique et le militantisme parce que le ps eu avec la dance propose des solutions innovantes
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sur la manière de militer en particulier par rapport à une sf you vieillissante plutôt appuyé sur la notabilité locale plutôt que sur un véritable effet
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d'entraînement militants et puis troisième point que je voudrais également ici développé c'est là les prospectives cette partie c'est d'essayer de réfléchir avec vous sur la
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manière dont ce rapport a pu nourrir la réflexion du parti socialiste poste epinay poste 71 sur la question de territoriales et en particulier sur la
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fabrication du projet de décentralisation auquel michel rocard sera associé à la fois comme ministre du plan en 81 et puis également comme premier
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ministre à partir de 1988 donc de ce point de vue là ce rapport me semble-t-il effectivement éteint un jalon important dans la réflexion politique sur l'action publique d'autant qu'il pose un certain nombre de
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questions où vous parliez tout à l'heure de rapports un peu datée sur certains aspects je l'entends mais pour autant il pose quand même un certain nombre de questions qui restent d'actualité
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je me tourne là vers l'ancienne maire de strasbourg et vers le maire de clermont ferrand un moment dans le rapport il est dit que alors il parle de conseil d'agglomération mais on comprend bien que c'est évidemment l'anticipation de
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la métropole il revendique la possibilité d'élire au suffrage universel ce conseil d'agglomération sauf erreur de ma part c'est toujours une question qui on n'est pas vraiment mis sur la table
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ou alors vraiment sur un coin de table mais en tout cas c'est une question qui interpelle évidemment toute personne qui s'intéresse à ces questions alors premier point je voudrais ici assez rapidement développée au combien de
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temps une vingtaine de minutes ouais c'est bien merci donc effectivement premier point que je voudrais ici développé la question du nouveau militantisme versus ps eut hélas
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évidemment ça fera écho je pense à ce que dira pierre est mort sur la dance puisqu'il faut bien comprendre que le ps eut et et la dette ce sont quelque part des vases communicants avec des
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personnes qui font le trait on parlait de georges gontcharoff qui est à la fois et dans la dance et dans le ts eu et de ce point de vue là il faut également rappeler que michel rocard lui même a
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présidé à présider la dette alors ce ce militantisme je disais versus perçues a effectivement très certainement innover
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dans la manière d'appréhender les questions sur les questions urbaines dans la mesure où effectivement je faisais la comparaison tout à l'heure avec la sf you qui resterait de mon
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point de vue en ce qui concerne le traitement de l'action publique sur je dirais une version très troisième force ou tripartisme c'est à dire que lorsqu'on étudie la position des élus
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socialistes finalement on reste sur une posture assez classique de collaboration en termes locaux mais sans véritablement je dirais innovation du point de vue du
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traitement de de l'action publique et à cet égard est bien le ps eut s'est positionné d'abord très rapidement sur les questions urbaines au sens large du terme le ps lui a d'ailleurs créé une
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association qui s'intitule socialisme et vie urbaine qui va faire écho ouvrage assez célèbre d'henri lefebvre paru en 68 qui s'appelle le droit à la
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ville et qui reprend effectivement toute une série de réactions alors en fait avant même le rapport des colonisés la province il ya eu un événement important qui a quelque part
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matérialiser cette approche innovante de la question territoriale et de l'action publique c'est la victoire d'hubert dubedout en 1965 comme maire de grenoble
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à la tête d'un groupe d'action municipale et qui effectivement qui va politiser les questions territoriales les questions d'action publique puisque
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notamment son adjoint à l'urbanisme jean verlhac va notamment remettre en cause le schéma d'agglomération qui avait été préparé avec les services de l'état et
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notamment les services de la caisse des dépôts et finalement ce que dit vers l'axé votre projet est certainement très bien mais c'est pas le nôtre nous sommes élus nous avons le suffrage universel pour nous donc nous allons remettre en
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cause ce schéma de l'agglomération ce qui apparaît même un peu stupéfaits les hauts fonctionnaires que des élus et bien puisse effectivement remettre en cause un schéma d'agglomération qui
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avait été prévu par les services de deux de l'étang dire vous pourrez aussi citer je ne développe pas l'exemple en 71 d'hérouville saint clair ou françois gindre élu maire va mener également avec
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le garde locale et le ps une politique municipale ambitieuse dans le domaine urbanistique et fonciers donc le psg a infusé très certainement voir même certainement une nouvelle manière
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d'appréhender l'action publique au niveau territorial deuxième point très rapidement également c'est ce qu'on pourrait appeler le militantisme résidentiel c'est à dire
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que très tôt soit dit en passant en concurrence assez forte avec le parti communiste on a eu des militants ps eut qui se sont véritablement investie sur ces questions étroitement
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lié à l'action publique notamment dans les grands ensembles on peut citer par exemple claude neuschwander qui a été à la dance et qui s'est beaucoup investi sur les questions de militantisme
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résidentiel il a été membre du conseil des résidents de sarcelles mis en place par françois bloch lainé dirigeants de la caisse des dépôts et qui avait
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impulsé cette dynamique et donc on voit que effectivement c'est un peu je dirais le parallèle par rapport à ces questions d'action publique territoriale c'est ce militantisme résidentiel qui nourrit effectivement la pensée et pour en
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terminer sur sur cette première partie cité également les relais militants alors je vais pas ici développé puisque pierre est mort va en parler mais l'association pour la démocratie et
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l'éducation locale et sociale dit la dance qui est né en 59 dans le champ de l'éducation populaire mais il faut également citer les contributions de la cfdt
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la cfdt s'est beaucoup investi sur ces questions de réflexion portant sur l'action publique territoriale et puis on pourrait citer effectivement d'autres mouvements je pense notamment à citoyens
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60 et également d'autres clubs de réflexion comme le club jean ball donc pour en terminer sur cette première partie je dirais qu'il ya une sorte de biotope assez propice à donner des
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réponses à la politique qui est menée à l'époque au milieu des années 60 par le gouvernement puisque le gouvernement a décidé d'accélérer la territorialisation
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de l'action publique j'ai cité la réforme régionale de 64 je pourrais aussi tout autant citer la création de la datar en 1963 qui a
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quelque part effectivement un peu ébranlé les les poncifs locaux dans la mesure où effectivement jusque là les maires n'était pas véritablement
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confronté des projets d'envergure régionale est au fond le ps va proposer effectivement un véritable marqueur politique sur comment
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on répond ah ah ah c'est à ces enjeux est ce ce marqueur politique eh bien il est effectivement formalisé par ce rapport décoloniser la province
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présentait effectivement en 1966 dans le contexte que l'on a cité tout à l'heure en introduction et qui est de la plume intégral 2 michel rocard comme lui même
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donc le dit dans cette dans cette réédition alors le contexte politique le terme évidemment de décoloniser la province est un terme fort quand je
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rappelle que nous sommes en 66 c'est à dire à peine quatre ans après la fin de la guerre d'algérie et que évidemment ce terme de décolonisation fait écho
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directement à la guerre d'algérie sur le plan politique on voit quand même l'une des réflexions du ps us et comment produire de nouvelles mobilisations politiques on sait que le ps eut sa
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matrice c'est quand même la lutte l'engagement contre la guerre d'algérie la question c'est comment on peut effectivement recréer un militantisme politique extrêmement dense d'encore une
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fois le contexte institutionnel de de l'époque et de ce point de vue là effectivement il y à une réflexion menée à gauche sur cette question j'ai essayé cité tout à l'heure le club jean moulin
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-notamment en 68 donc deux ans après le rapporte publiera une contribution intitulée les citoyens au pouvoir douze régions 2000 communes qui est lorsqu'on leur lit quand même relativement
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révolutionnaires notamment cette ethias des 2000 communes et de ce point de vue là effectivement il faut bien dire que ce rapport est quand même un peu un écho isolé dans dans la gauche française dans
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la mesure où effectivement j'ai cité l'aïe sefyu pourrait tout autant citer le parti communiste qui reste quand même très largement sur une posture jacobine et d'ailleurs hubert dubedout aura cette
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déclaration 66 au moment de la rencontre de grenoble je cite il y a dans ses textes un grand vide en ce qui concerne la vie régionale étant bien entendu que je ne me réfère pas à la parodie de vie régionale que nous connaissons
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actuellement fin de citation donc oui il y avait un vide politique en termes de réflexion sur que le rapport appelle la vie régionale et ce rapport donc
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effectivement va apporter une contribution originale dans le débat qu'il souhaite en tout cas michel rocard comme étant un débat politique et non
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pas uniquement technocratique alors ce rapport il est composé de trois parties une première partie qui s'intitule la province et elle colonise et point d'interrogation
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un deuxième partie sur les conditions d'un développement autonome alors on voit évidemment poindre derrière la plume de genre servait le haut fonctionnaire c'est à dire que cette deuxième partie elle est
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extrêmement dense en terme de chiffres notamment c'est à dire que c'est pas uniquement des départs uniquement des affirmations politique on a affaire un rapport qui est celui d'un inspecteur des finances c'est à
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dire effectivement un rapport étayé avec des chiffres des décors etc etc et puis troisième partie un peu moins attendu évidemment de la part d'un fonctionnaire c'est ce qu'il appelle une politique socialiste de la région c'est
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à dire car effectivement montré qu' il y à une solution politique à la régionalisation alors sur la première partie effectivement évoqué des
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situations coloniales je reprends look terme pris dans le dans le rapport peuvent eux peut étonner en réalité ce discours se refont l'assujettissement
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de la province par rapport à la métropole parisienne n'est pas forcément nouveau alors ce qui m'a interpellé en tant qu'historien c'est que il fait lui-même référence au fameux ouvrage de
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jean françois gravier qui s'intitule paris et le désert français qui a été une sorte de bible pour toute une génération de deux hauts fonctionnaires alors ça c'est intéressant d'ailleurs
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sans vouloir faire d'un anachronisme c'est que jean-françois gravier quand il écrit ce livre n'est pas qu'un géographe si aussi quelqu'un qui a un passé militant extrêmement fort du côté de
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vichy qui a édulcoré dans l' ouvrage de 47 mais dans lequel il y encore des saillies assez forte contre les métropoles contre la métropole parisienne et cette filiation entre
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gravier d'un côté et le ps de l'autre peut peut étonner il ya une forme de communisme qui revisité par par l'histoire a de quoi effectivement étonné mais ça montre bien
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qu effectivement à l'époque gravier est totalement dépolitisés et qu' il est sa pensée est approprié nous par une partie de la gauche qui est en train effectivement d'opérer une sorte de
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mutation d'un jacobinisme d'une posture jacobine traditionnels vers effectivement une réflexion sur la décentralisation mais de ce point de vue là ce n'est pas étonnant dans la mesure effectivement michel rocard appartient à
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cette génération de deux hauts fonctionnaires qui ont été fortement marquée par la pensée gravir east alors on va retrouver effectivement des termes très proche de
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gravier dans cette première partie je vous donne 2 2 formule employée par michel rocard paris n'a rien abandonné de ses fonctions de commandement et d'autre part on va parler de la province
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impotente ou du pari apoplectique pour précisément notifié ce congestionnement de la vie de la vie parisienne et non au
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fond la réflexion de michel rocard c'est de proposer à la fois des solutions techniques mais également de faire un certain nombre de notifications je
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dirais d'ordre plus politique avec notamment ce qui est me semble-t-il un une spécificité du du pse en termes d'anticipation c'est ce qu'on appelle la convergence des luttes
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c'est à dire qu'on voit très bien que au travers du rapport des colonisés la province il écrit je cite le combat pour le développement et l'aménagement des régions est un élément aujourd'hui
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essentiel des luttes des classes fin de citation on voit bien que il appelle la gauche à se mobiliser sur cette question en écartant tout à fait
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l'hypothèse que ce serait des questions technocratique qui n'ont pas lieu de donner enfin qu'ils n'ont pas à donner lieu à des débats politiques donc on voit bien ici la volonté michel rocard à
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la fois d'apporter des solutions sur l'amélioration l'efficience de l'action publique et en même temps et bien de politiser la question de la question
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régionale et de ce point de vue là quand même quelques piques à ses acérées notamment sur le fonctionnement de ces fameuses commissions pendant je parlais bien puisque il s'interroge le site
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ne risque-t-on pas sous prétexte de développement régional de se trouvaient engagés coincés dans des alliances compromettante avec les pires notable réactionnaire fin de citation alors il
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ne cite personne mais on peut effectivement rappeler ici par exemple que guy mollet a été un membre très actif de la colère du nord
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pas de calais et que on a reproché notamment à guy mollet parmi les nombreux reproches qu'on a pu faire et bien finalement d'avoir fonctionné dans cette codeurs un peu ce que je disais sous la forme troisième force c'est à dire effectivement avec les
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notables locaux de tous bords et d'envisager des solutions je dirais relativement neutre du point de vue politique donc voilà je répète lalalalalala petit la politisation de
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cette question rappelant je reprends ici aussi un terme de michel rocard que de son point de vue les socialistes dont je cite redécouvert par accident redécouverte en occident la question régionale et ça c'est un s'intéressant
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parce qu'effectivement ça montre bien d'abord la connaissance la cie du mouvement de l'histoire de nouveaux ouvriers mais au sens politique du terme et que effectivement il ya eu un moment
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alors prince ne cite pas de sources mais effectivement il ya eu un moment où l'histoire politique de la gauche a croisé l'histoire régionale donc c'est quelque part c'est un appel
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en termes politiques qui lance ici et il va donc pour cela a proposé un certain nombre de wii il va faire un certain nombre de propositions notamment ceux
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relativement classique à l'époque donné une véritable structure démocratique aux collectivités locales dans la mesure où effectivement de son point de vue c'est associer les habitants plus étroitement
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aux décisions qui sont prises ce que dira le parti socialiste d'ailleurs dans les années soixante dix mais on voit en quoi ce rapport quelque part anticipe cette cette réflexion il
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se positionne également sur la question de la création d'une assemblée régionale alors soit dit en passant va moins loin que le général de gaulle en 69 puisque
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général proposé l'élection au suffrage universel d'une assemblée régionale lui propose un mixte avec des élus territoriaux et des représentants des organisations professionnelles et sociales qui élirait son exécutif
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et il propose la suppression des préfets de région qui a été considéré effectivement par la gauche comme une sorte de mainmise de l'état sur le développement régional
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j'ai cité tout à l'heure la question du conseil d'agglomération élu au suffrage universel et puis également ce qui n'est pas le point le moins intéressante du rapport c'est qu'il propose
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et là aussi il me semble que c'est peut-être son autre coin de table aujourd'hui la question de la réforme globale des finances locales c'est toujours une question me semble utile selon un expert sur cette question
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mais des finances des finances locales donc de ce point de vue là pour clore cette deuxième partie on voit bien qu effectivement ça vient un peu bousculée d'abord la réflexion de la gauche sur la
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question de l'action publique et sur la question j'allais dire effectivement de cette vie régionale et puis on voit donc effectivement ça sent la troisième elle sort je vous rassure beaucoup plus courtes où je m'interroge c'est plus des
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interrogations sur les héritages de ce rapport décoloniser la la la province bon je passe donc effectivement sur la manière dont ce rapport a pu entraîner
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un certain nombre de ces c'est michel rocard qui le dit dans cette réédition de rencontre nationale sur la question régionale avec un certain nombre de réunions en région il n'en pas à à paris
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et donc de ce point de vue là effectivement il me semble que ce rapport à engager une dynamique que l'on va retrouver notamment me semble-t-il par exemple dans la gestion des
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établissements publics régionaux créés par la loi de 72 et dans lesquels on voit qu'un certain nombre de présidents socialistes de lyon se sont largement investis je pense notamment à pierre mauroy à lille et à
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gaston defferre à marseille c'est à dire qu'ils se sont opérés d'outils techniques et ils ont fait des objets politiques deuxième deuxième élément me semble-t-il d'héritage c'est l'acculturation du parti socialiste à la
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décentralisation on voit par exemple dans les législatifs de 67 ce n'est pas un thème présent dans les dents dans les campagnes des différents militants en revanche par rapport au référendum de 69
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on voit comment va infuser une réflexion et que tout au long des années 70 le parti socialiste va faire de la question régionale de la réforme de l'action publique
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un cheval de bataille avec une première étape décisive pardon avec les élections municipales de 1977 enfin dernier élément je m'interroge également sur le
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legs de ce rapport sur la manière dont les socialistes au pouvoir cette fois ont pu appréhender ces questions de démocratie locale matinée à l'action publique notamment au travers de la
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politique de la ville où on voit bien que dans ce rapport il ya un appel de michel rocard a dépassé l'engagement associatif dans le quartier pour s'investir dans le combat politique en
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faveur de la ville et il me semble qu'on va retrouver notamment dans les travaux de la commission nationale du développement social des quartiers présidée par hubert dubedout un certain
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nombre de points évoqués dans ce rapport enfin dernière dernier élément est bien c'est que michel rocard et j'en terminerai par l'ats michel rocard a eu dès l'arrivée aux affaires en 1981
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même dans un périmètre contre un qui est celui de l'aménagement du territoire et du plan et bien l'occasion de mettre en perspective quelques points de ce rapport puisque et
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ce n'est pas l'un des moindres points de son action ministérielle en 1980 c'est que en tant que ministre du plan et bien il aura l'occasion de créer les contrats de plan état région
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qui ont marqué nos semble-t-il de manière certaine et longue l'action publique territoriale en france et dont on peut penser que l'une des racines et bien vient de ce rapport
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décoloniser la province je vous remercie merci beaucoup besser de cette remise en perspective et qui va nous conduire peut-être à interroger tout de suite puisque vous avez terminé finalement par
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les questions d'héritage de ce rapport olivier bianchi et catherine trautmann sur le la manière dont aujourd'hui ils perçoivent ce que le questionnement qui
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était celui de michel rocard dans les années 60 et de quelle manière et j'ai envie d ascq eds que la province est aujourd'hui toujours aussi coloniser qu'elle l'était il y à 50 ans alors je sais pas si
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olivier bianchi veut commencer à réagir aujourd'hui sur sa perspective en tant
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que maire de clermont ferrand j
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[Musique] sur les enterrements l'action pure et sa
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sono messieurs jeunesse difficult for
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eric ou sur les sites et le biscuit
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[Musique] une soirée ludique et d'une collectivité on ne peut plus imaginer une politique finalement simplement comme on dirait que descendante il ya une co-construction absolue il ya
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des on est même au delà de la concertation puisque a clairement comme dans beaucoup d'autres villes nous sommes aujourd'hui dans le cadre du budget participatif on pourrait y voir finalement les déclinaisons des sunnites et sociales de
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base et on pourrait voir dans nos conseils de quartier qui ont été instaurées par la loi deux des héritiers des commissions extra-municipales qu'il avait eu notre d'avoir un conflent donc j'ai envie de
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dire première chose on est dans un laboratoire et l'exercice le métier de mère aujourd'hui doit beaucoup et en tout cas apporte énormément de réponses
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à un sur le fond à ce qu'il a imaginé et puis je devrais à dire un mot sur l'intercommunalité des opci désobéissez l'hyper cadre de la négociation tant que nous ne sommes pas une phrase universel
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j'y reviendrai tout à l'heure sur quel comment poursuivre le mouvement donc une somme finalement nous sommes entre pairs prs et chaque maire compte est au fond le maire de la ville centre
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je suis peut avoir un poids démographique un poids politique important ils peuvent pas aujourd'hui géré sa métropole sans sans une concertation permanente et une recherche perpétuelle du consensus et je dois dire que de ce
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point de vue là s'ils m'y autorisaient à le formuler l'école rocardienne a été un formidable apprentissage pour et puis presque comment dirais je celle qui nous qui peut nous rendre les
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plus efficients les plus efficaces présidents d'intercommunalités parce qu'au fond nous avons intégré la recherche permanente d'un consensus entre centre périphérie entre grosses et
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petites communes entre richy peau et quelquefois c'est plus - moins important quoi qu'on en pense entre villes de gauche et de droite et notre notre notre jour lui notre
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héritage vous permet certainement ne comprend que l'espace de l'intercommunalité qui est sûrement le plus important dans les métropoles je tiens à redire ceux qui nous écoutent michel rocard
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avait imaginé cette histoire de compétence du quotidien rendez vous quand tu penses une métropole aujourd'hui on a la vie quotidienne de
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liaison c'est des aléas du direct comme on dirait à la télévision donc peut-être catherine trautmann peut-être rebondir pour nous donner son son approche avec
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en recul qui est différent de celui de libé bianchi oui merci merci évidemment aussi de m'avoir conviés à au fond à relire d'économiser la province et à
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réfléchir sur le parcours au fond dans lequel j'ai pu traduire en tant que maire entend présidente d'agglomération en tant qu'élu local tout simplement militante aussi quelques unes de ses
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idées mais j'ajouterais aussi une petite dimension européenne puisque il y avait aussi des évolutions sur le plan européen des politiques régionales au moment où tout ça s'est mise en place michel rocard présente ce rapport vous
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l'avez suis professeur rappelé en 1966 la communauté urbaine de strasbourg les communautés urbaines date de 1967 selon l'idée de métropole d'équilibré on en
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cherche d'abord 6 puisque marseille ne veut pas faire partie du lot donc elles seront neufs finalement c'est ainsi que je les ai connus le club des nymphes en 1989 nous
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sommes dans une quasi concomitance de ces transformations à l'époque je prépare les élections où je prépare les élections municipales de 1989 je m'inspire en partie de cette analyse de michel rocard et de ses
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recommandations tout en cherchant à l'époque les points sur lesquels le temps les évolutions institutionnelles avec la décentralisation il convenait de se distancer aujourd'hui avec l'expérience
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et quelques réformes plus tard j'observe les très pertinent et permanent je dirais malheureusement pour les plus problématiques des réflexions de michel rocard en 1966 olivier bianchi avait 4
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ans moi j'en avis 15 et michel rocard je connais à l'époque beaucoup plus comme l'un des chefs éclaireurs de mon frère plutôt que gamin un leader politique la lecture de décoloniser la province date de ma participation à des groupes
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de travail sur le projet de décentralisation dans le cadre de la préparation du projet socialiste et de la gauche de 1981 entre déconcentration des services de l'état et
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régionalisation les lois defferre introduisent un profond changement mais inscrivent aussi dans la durée un compromis qui ne cessera à mon sens d'empêcher la constitution de régions
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fortes comme échelon pertinent déséquilibre entre territoires ruraux et territoires urbains entre bassins d'emploi le compromis on le voit dans le maintien des
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départements d'une part mais aussi même si les collectivités régionales sont créés à plein titre sont élus ont des compétences il se trouve néanmoins une difficulté qui peut être d'ordre
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symbolique mais le symbole en politique joue aussi c'est celui de là je dirais de la légitimité de la représentativité du maire par rapport à la commune la
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république est fondée sur deux types de communauté la communauté nationale la nation mais aussi la commune et les départements sondés ont été pendant très longtemps un échelon administratif la région a été au fond de ce point de vue
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en confrontés à la nécessité de construire sa propre légitimité se trouve ainsi établi sur la durée le problème de la définition et de la répartition des compétences entre les
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trois niveaux local départemental et régional autre difficulté michel rocard le souligner dans des colonisés la province la question des villes il affirme et on peut encore le faire aujourd'hui qu'il
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n'y a pas de région sans ville puissante qui tire le développement l'innovation et prodiguer les services nécessaires au territoire régional j'ai relu avec avec énormément d'intérêt
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ce qu'il dit page 21 sur l'alsace où il dit l'alsace a tout sauf une chose elle ne s'appuie pas suffisamment sur son université qui lui donnerait les moyens de d'innovation ça a été pour moi indique à du projet urbain que j'ai
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souhaité mener en la france et ses élites va mettre beaucoup plus de temps à comprendre l'importance du fait urbain dans la mondialisation que d'autres pays européens ainsi que j'ai pu l'observer peut-être à part pour paris est encore
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élu à la présidence de l'intergroupe des élus locaux et régionaux en 1989 je vais m'engager avec mes amis des héros cité dans la bataille pour la reconnaissance de l'europe des villes en même temps que la reconnaissance de
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l'europe des régions et je vais vivre cette lutte d'influencé que le commissaire de l'époque va faire basculer dans le camp des régions au détriment partie des villes les régions européennes étant considéré comme le
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niveau pertinent de rééquilibrage économique et sociale entre régions et pays prospère ou en développement c'est la politique de création des fonds régionaux c'est l'époque où on cherche à
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rendre l'élargissement acceptable est possible d'en rattrapage économique des pays récemment entrés mais jacques delors est sensible au développement local et à tous les facteurs nécessaires à la vitalité économique au travail sur
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l'économie sociale et solidaire sur l'accès des jeunes à l'emploi il y à la création du comité des régions et des villes et on peut à ce moment là faire le lien entre la transformation
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française et l'évolution des collectivités territoriales et en même temps aussi la projection de ces collectivités à l'échelle européenne mais ce que je constate néanmois c'est
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que entre le niveau local et le niveau régional ou nationale les collectivités intermédiaires vont avoir du mal à s'affirmer et trouver le sens et le
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poids politique qui leur permettra d'être au même niveau que leurs partenaires et interlocuteurs ou interlocutrice à l'échelle européenne beaucoup de choses passent par l'incarnation dans le maire au président
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pour ce qui concerne la région mais sans qu'on ait pour le niveau de l'intercommunalité ce qu'ils étaient vous l'avez rappelé d'ailleurs monsieur thulliez tellier le la valident la
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validation démocratique par le vote de l'échelle de l'agglomération on n'a jamais voulu toucher aux 36000 communes à cause de la légitimité que
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les mains et les communes pouvait avoir ce que je relève dans les défauts qui sont permanents et qui ont amené systématiquement à corriger les lois votées au fur et à mesure du temps c'est
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que les villes dans notre conception française ont été souvent considérés comme des pachas problème avec une politique de réparation perpétuelle c'est la politique de la ville et moi
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comme ce que rocard propose c'est à dire comme le lieu de l'émergence d'une forme de développement économique local partez par les élus locaux la conception au nez des territoires délimités et une
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vision de la redistribution et pas suffisamment de la génération de richesse rocard définit le rôle des villes dans cette capacité d'autonomie et de génération de richesse je pense
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aussi que et on le voit dans la manière dont la france fait situés sur le territoire européen que un des grands défis que nous avons aujourd'hui c'est celui de basculer dans une économie du
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flux des flux les flux de marchandises les flux de personnes la même mobilité mais aussi les flux de données et que cette situation amène à revisiter en quelque sorte cette conception un peu figé du
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territoire à l'ancienne des limites et selon des lois des règlements et pour avoir proposé un projet territoire de santé territoires d'innovation en matière de santé qui lie à ce bourg avec le territoire rural j'ai
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pu expérimenter comment le en quelque sorte la sortie du territoire traditionnel institutionnel est porteuse de ce que retard a appelé de ses voeux c'est à dire un partenariat actif sur la
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base d'un projet et dans la pertinence et la cohérence d'un territoire qui est en quelque sorte habité de manière humaine avec ses acteurs qu'il cite d'ailleurs à l'époque dont les élus
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locaux qui sont de véritables animateurs donc je pense que sa demande de l'est pas de bousculer la vision de traditionnel des territoires et de leurs oppositions pour trouver la voie de la
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mutualisation et des partenariats reste totalement d'actualité je pense aussi que avec la crise qu vide la question de la proximité totalement revisité sous son angle aussi de
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renouveau démocratique qui étaient inclus je dirais dans la façon dont rocard part de cette décolonisation active c'est pas simplement une décolonisation c'est une construction d'un nouveau pays
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auxquels ils appellent c'est ce que je garde aujourd'hui de sa réflexion de son héritage et en même temps je le considère aussi comme un défi il faut être à la mesure je dirais de ce message
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pour pouvoir aussi jugé aujourd'hui ce qui ne va pas et ce qui peut être transformé merci catherine on reviendra dans un instant vers olivier bianchi qui a été interrompu par la technique tout à
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l'heure mais puisqu'il avait évoqué la question de la démocratie participative et de l'association des citoyens aux processus de décision on va demander tout de suite à pierre
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est mort de nous faire un petit retour en arrière sur l'histoire de l'adel ce qui a même précéder tout ça parce que l'adsl n'est finalement d'une [Musique]
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réflexion sur la capacité de la gauche après 1958 à se réinventer et notamment après les élections municipales de 1959 alors dire est mort sur le l'histoire de
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la dance et puis on reviendra ensuite sur finalement les critères que michel rocard avait cédé finir sur 7 sur cette décolonisation pour vérifier leur
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actualité oui mais merci l'histoire de la dance effectivement permet d'alimenter la réflexion sur tout l'héritage et la mise
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en oeuvre des principes vécu dans la dans la politique du parti socialiste notamment la dimension territoriale et
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les territoires du territoire c'est le nom de la revue de la dance à partir de 1989 la suite est en prise de correspondance
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municipal et on voit qu'en 89 on est trente ans après la naissance en maturité de réflexion de la dalle qui voit qui va cette maturité va éclairer
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beaucoup de la réflexion mais je je réponds à la sollicitation du flashback la dance et par son slogan un citoyen
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faire du citoyen mineurs d'une commune sous tutelle un citoyen majeur d'une commune émancipé ses intentions figurent dans les statuts mêmes de la dance et
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certaines expressions ont une modernité c'est à dire qu'en fin de compte les principes soulevées sont toujours à l'ordre du jour et qu'il faudrait et avancer l'association a pour but
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je voulus 2 trois passages des statuts l'association a pour but de contribuer à l'engagement et à la prise de responsabilité des
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citoyens dans la société je crois que cette c'est au delà de la décentralisation c'est une autre manière de prévoir la relation entre la société
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et les sites et les citoyens d'autres phrases sont intéressantes c'est le lieu des changes du développement et de l'organisation des
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territoires c'est l'expérience des acteurs locaux qui doit être portée à la réflexion politique et les acteurs l'expérience des acteurs locaux
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sage une sonorité moderne puisqu'on parle à la suite des réflexions des débats publics sur l' expertise d'usagé enfin l'association s'appuie et oriente
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son travail pour nourrir les associations d'éducation populaire et des groupes locaux donc en 1959
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l'ald elle est créée elle est majeure dans sa réflexion en 1989 et elle va fêter ses 50 ans en 2009
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elle commémore ses 50 ans par une réunion l'assemblée nationale de tous ces anciens présidents et aussi par les 12e rencontres de la démocratie locale
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qui a lieu à grenoble en mars 2010 dans son message michel rocard dit l'importance de grenoble principal creuset de cette démocratie locale qui appelle de ses
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voeux la participation des citoyens soit directement soit via des associations de l'action municipale ou d'éducation populaire la participation des citoyens la question est toujours
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d'actualité et quand on voit les limites que peut avoir une convention citoyenne pour faire participer les citoyens il y a effectivement un manque de
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réflexion sur la participation n'est pas seulement une voix de proposition mais elle doit être assez complète avec un regard sur la mise en oeuvre si
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certaines mesures ne peuvent pas être de la convention citoyenne ne peuvent pas être retenu pourquoi quel blocage administratives qu'elle
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donc il faut effectivement voir ce qu'il ya derrière l' europe la participation des citoyens les fondateurs de la dance sont d'ailleurs
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plus des éléments d'un réseau que des membres d'une association classique alors je vais pas citer tous des noms mais il faut quand même citer roger
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bonnet zh qui est l'exemple même du militant local qui posent des questions et contribuer à la résolution de
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certaines contradictions dans la dans l'action publique roger bonnet zh andré chaudière claude neri il y à aussi en l'oublient parfois
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joseph rovan de cultures et de peuples et cultures qui intervient au centre universitaire expérimental de vincennes joseph rovan sera d'ailleurs le premier
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le président initiale de de cette 2e de la dance alors les apports sont diverses les contributions sont complémentaires on s'écoutait la haute fonction publique qui apprend même
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d autres une place importante revient à la formation des élus municipaux des enseignants des militants sociaux syndicaux politiques avec a
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effectivement aussi quelques journalistes grâce georges gontcharoff qui les associe la dell c'est ainsi une association qui structurent une pensée
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sur le communal sur le municipal et sati et identité d'associations au service d'autres associations fonctionnent mais c'est là le piège du virus de la
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centralité elle fonctionne beaucoup plus sur des principes jacobins et la décentralisation dont nous rappelait henri l'aller nous le rappeler
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l'importance ralenti le virus de la centralité ralenti l'évolution vers la participation alors les thèmes de
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formation des équipements municipaux les finances locales l'aménagement du territoire l'habitat et aussi les choses espèces d'opérations
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nouvelles qui apparaissent comme les opérations d'aménagement lezak tout ça vous demande d'être décoder parce qu'on est dans des langages de
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l'administration et la haye d'elle c'est des gens comme roger bonnet zh vont aussi employé fort bien décoder par exemple en prend les bosses et bien les poches ça devient une manière de
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s'interroger dans les communes sur l'évolution sur effectivement l'attend d'information des citoyens et la participation possible
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rocard note d'ailleurs dans son message grenoble a été pour l'administration en charge de l'aménagement urbain et on évoquait tout à l'heure des organise des
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structures comme la daf eu a été un laboratoire une vitrine de l'expérimentation de réglementation qui a ouvert la voie la consultation des citoyens et à la concertation et rocard
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ajoute priorités pour l'avenir au développement des pratiques participatives partage de l'information du savoir dialogue développement des de la consultation des concertations du
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débat public pour jalonner les la préparation des décisions et des instances élues de la démocratie et il est il précise le principe de
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subsidiarité nous anime pour militer à chaque fois que possible en faveur d'autorégulation d'abord au niveau local mais dit il sans se bercer d'illusion
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sur le fait il s'agit de co construire et non pas seulement des rites et la subsidiarité est un mot qui me préoccupe quand on est un militant de l'action
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locale c'est un peu entendue comme non pas une dispositions initiales mais comme une
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disposition résiduelles on va laisser à un niveau de territoire ce que négligent les niveaux supérieurs donc le problème
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est effectivement de traiter les questions ou bon niveau de repérer les les un minimum de l'action publique pouvant
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re relevé des des instances de décision et là aussi par exemple il y à une dispersion des responsabilités que oui
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que l'on peut avoir dénoncé lorsque dans un bref passage aux pensées régional michel rocard a prêté l'oreille
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à la répétition des subventions par toute la chaîne des responsabilités c'est à dire que pour subventionner par exemple un équipement du sport eh bien
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il fallait que la région et l'avis favorable du département que l'avis favorable locale merci conclure et est par conséquent on
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était amené à considérer que le le local était pas plus mise en avant que les
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différents niveaux qui étaient traités en même temps voilà donc on la dance à avant de disparaître parce que elle
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avait été trop peint un outil professionnel d'édition de revues et plus tellement la la place qui permettait le développement de la
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militance locales et la dette va signer un avec la fonda une manif est d'ancrer la démocratie dans les territoires et
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donc celle nous entraînerait trop loin il faut voir que les modes de communication doivent être aussi pris en
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considération pour que l'on suive les processus de décision voilà merci cinq ans de sorte de du top down pour mercy
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aller vers le bottom of mercy bien sûr sûr pour essayer de prolonger cette réflexion je voudrais rappeler ce que michel rocard définit
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dans des colonisés la province et j'aimerais bien avoir les réactions d'olivier bianchi et de catherine trautmann sur et du professeur étudié sur cette articulation il définit les
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conditions d'un développement autonome des territoires et ce qui est assez intéressant c'est l'ordre dans lequel il énonce les facteurs il dit.le la
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première condition c'est la place de l'innovation et de la recherche dans un territoire donné le deuxième facteur c'est l'efficacité du système scolaire le troisième c'est d'existence de bureau
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d'études d'ingénieurs qui permettent de faire de mettre en relation l'ensemble des forces vives et le quatrième c'est un exercice effectif du pouvoir de
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décision et je trouve que cette cet ordre des facteurs de du comme condition d'un développement autonome est assez
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intéressant par finalement la modernité qui le revêt encore aujourd'hui qu'est-ce que comment est ce que le maire de clermont ferrand réagi à cette interrogation je m'excuse parce que tout à l'heure le
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micro à c'était totalement autonomiser s'ouvraient et se fermaient d'ubs restent fermés je me suis déconnecté juste moi j'ai d'abord je pense qu'en fait on n'a pas fini de décoloniser la province et je voudrais juste dire trois
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pistes et et revenir sur ce que vous venez de le présenter il faut aller au suffrage universel sur les pc c'était une intuition michel rocard il faut aller où parce que on ne pourra pas aujourd'hui
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ces métropoles par exemple ont de telles compétences dans la vie quotidienne ce que j'explique tout à l'heure quand ça ne marchait plus qu'on ne peut pas continuer à être un deuxième niveau démocratique où il n'y a pas la vie finalement des habitants
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la deuxième chose c'est sur les questions régionales et ça va le faire la jonction avec les questions que vous posiez nos régions sondées est arrivé aux treize régions c'est à dire un peu l'intuition qui était pensé mais
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aujourd'hui nos régions sont des nains ce sont des nains de compétences se sont nés d'un budget de finale juste frappé par régions concernées bonal auvergne et rhône alpes aujourd'hui à peine un budget supérieur
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à la métropole de lyon quand ils vont sur le champ de compétences en termes de compétences par ailleurs on leur a pas donné suffisamment d'outils rivaliser avec l'ensemble langue allemande italienne
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oui il est il est grand temps qu'on fasse les choses maintenant sur les conditions sur lequel on doit travailler expérimentation un générique pouvoir décision effectif l'expérimentation
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c'est eu des demandes je pense qu'aujourd'hui nouvelle étape de la décentralisation si elle ne ne pas décliner les politiques publiques de façon identique quatre coins de notre pays mais de
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prendre plus en compte la géographie la sociologie l'histoire des territoires pour essayer de nous donner une opportunité de mieux expérimenté aujourd'hui c'est possible mais nous
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sommes encore dans le pea marc sur l'ingéniérie moi il me sort le destin contre de catherine trautmann que quand même on a fait de gros progrès et qu'aujourd'hui les collectivités locales à la fois en externalisation séquence criminels
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expertise et qui nous accompagne mais aussi dans nos propres services sont dotés d'une très grande ingénierie et de ce point de vue la binette par exemple est un outil qui rit et pia qui nous a permis de développer des hauts
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fonctionnaires territoriaux qui peuvent rivaliser largement avec ceux de l'état en déconcentrer par contre moi je voudrais revenir si m'autorise à faire une minute de politique sur la question de la pouvoir de décision effective et
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d'un mois j'assiste là en tout cas je devrais le dire la crise sanitaire le démontre un recul extrêmement forts de notre souveraineté territoriale partir du moment où l'ensemble des fiscalités sont
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remplacées progressivement c'est déjà le cas pour la ville avec les taxes d'habitation mais ça sera thomas les réflexions qui sont aujourd'hui sur les impôts productif en direction des epc y remplacer par des subventions
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c'est de fait un recul et là nous perdons et c'est ce que moi j'appelle une forme de reconcentration étatique comment dirais-je larvée mais nous assistons à une perte de souveraineté des territoires une perte de
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souveraineté de l'ordre les élus et je pense que c'est un mauvais signal et que ce qui contraire finalement à la fois à l'esprit et aux intuitions du texte de
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66 je pense que ces quatre facteurs j'ai beaucoup réfléchi effectivement innovation avec l'université l'école les bureaux d'études c'était à la capacité
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d'ingénierie dont on parle olivier bianchi et le processus de décision ce qui m'a frappé dans ce texte d'économiser la province c'est la recherche qu'à michel rocard de trouver
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les conditions organique du développement et je pense que les conditions organique du développement reste c'est aussi ce qui permet avec l'école avec la mobilisation du corps enseignant avec la mobilisation des
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parents d'avoir une ville apprenante d'avoir une collectivité qui sait dépasser ces clivages et ses essais rupture sociale on a vraiment en même temps dans cette
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manière de dire les choses un patrimoine commun au travers de l'obligation d'innovation et on sait bien que roccat à vue l'innovation aussi bien dans l'organisation des collectivités que dans l'innovation
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concrètes matériel avec de nouvelles technologies de l'innovation démocratique et au fond ce que je j'ai relu dans cette succession c'est qu'au fond pour avoir un processus
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de décision qui soit correctement bâti il faut effectivement que ce processus s'inscrivent dans une lecture du territoire dans sa fonctionnalité et en son association des gens je prends
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l'exemple qui moi m'a beaucoup frappée je partage complètement ce que dit olivier bianchi sur le risque de recul et j'ajouterais d'ailleurs à ce qu'il a dit le fait qu'aujourd'hui on propose un pacte de gouvernance j'ai vu dans la
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note de qui vient de paraître de terra nova que ce pacte de gouvernance peut être une très bonne chose que moi ce que je constate chez moi c'est que ça devient un retour de la négociation je te fasse je passe ça qui me passent à
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che d'accord avec moi je te file un boot deux bouts de rue ou à bout de tramway donc je pense que si c'est ça c'est à dire si l'intercommunalité de re devient une forme de marchandage
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on n'aura pas réussi par contre le processus de décision reste pour moi un vrai problème puisque l'état à reconcentrer aussi sa capacité de décision pour les territoires où à la
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place des territoires et qu'il est en train de mettre des règles qui nuisent à la relation proximité et au rôle d'animateur des mers et ça je pense que c'est extrêmement dangereux on l'a vu par rapport aux mouvements de
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gilet jaune où je dirais d'un mot que l'erreur d'optique et de compréhension gouvernement a été de ne pas analyser comment ces gens vivent et ce sont les gens qui se déplacent le plus sur les routes parce que ils travaillent
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beaucoup plus loin que leur domicile etc ils sont obligés d'être mobile et donc la question de la voiture la question du diesel la question du risque de surendettement est absolument majeur donc quand on est dans nos territoires
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on le sait ça on ne sait pas ce qu'on vit avec les gens et c'est je crois le grand risque c'est de déshumaniser le processus de décision on ne partageant pas l'ingénierie en apprenant pas dès le plus jeune âge à
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être un citoyen responsable et en refusant de regarder la nécessité d' innovation à l'époque du numérique beaucoup de la pandémie oh certes il y est sûre c'est sur ces critères sur la temporalité ces critères de
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développement alors c'est une manie historiens de devoir toujours historiciser les choses moi quand j'ai lu effectivement cette partie sur l'innovation etc ça m'a fait penser à saint simon c'est à
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dire que dans la pensée saint simonienne il ya toute une réflexion sur effectivement comment eh bien on alors évidemment il ne parle pas d'innovation dans les propos et de ses successeurs il ya bien cette idée que
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les territoires doivent aussi produire ce qu'on appelle parfois de manière un peu men stream de l'intelligence collective premier élément deuxième élément toujours dans la question d'héritage il me semble que ce n'est pas forcément
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fortuit si la loi université 2000 est apparu quand michel rocard était précisément premier ministre et j'en sais quelque chose puisque j'enseigne dans un établissement sciences po rennes qui est le produit de cette loi puisque
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nous allons fêter nos trente ans comme nos petits camarades de lille et il me semble que de ce point de vue là j'avais eu un jour une discussion à quel nom hervé sur la question on voyait bien comment il y avait la volonté pour un certain nombre d'élus locaux de pouvoir
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s'appuyer sur des établissements d'enseignement supérieur et d'ailleurs à rennes on a une chair dans laquelle j'appartiens qui s'appelle territoire en mutation de l'action publique avec dans laquelle on travaille beaucoup avec les élus donc je pense que là il ya des
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synergies effectivement qui avait été plus ou moins dessiné par michel rocard dans dans ce projet et pas simplement s'en tenir au conseil économique régional comme ça c'est encore le cas
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aujourd'hui mais vraiment associer les forces d'innovation au plan régional troisième remarque permettrait d'être un peu plus dans l'actualité se fait que à mes heures perdues je suis aussi adjoint au maire dans ma commune en charge de l'éducation
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et je me dis que finalement tant qu'élu local eh bien j'ai plus de deux prises de positions sur les questions éducatives que peut la voir un président de métropole par rapport à
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l'enseignement supérieur ou un président de région et j'avoue que la manière dont est gérée la crise sanitaire au plan ministériel je vais être poli m'interpelle et donc je me dis que de ce point de vue là en
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tout cas moi je plaide pour que il y est effectivement plus de responsabilités des présidentes et présidents de métropole et des présidentes et présidents de région sur le
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développement universitaire c'est à dire qu'aujourd'hui effectivement on est pris entre deux feux des injonctions ministérielles qui correspond pas forcément toujours à la réalité et puis des exécutifs métropolitains
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régionaux qui nous aident mais qui de mon point de vue en tout cas de non pas suffisamment de latitude pour pouvoir travailler avec les établissements universitaires qui de mon point de vue sont des acteurs majeurs du
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développement territorial merci pour essayer pour avancer vers la conclusion de cette première table ronde je voudrais vous inviter à revenir sur
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un point qui est lié à la jeunesse finalement de ce rapport on a évoqué notamment le professeur thuillier le les rencontres socialiste de grenoble donc
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printemps 1966 et à l'époque l'idée de ces rencontres c'était comment on prépare l'après gaullisme finalement c'était un largement salle la thématique
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autour des clubs autour du comité d'initiative de revue de presse comme le france observateur le ps eut bien sûr étaient partie prenante de cela et les les les thèmes des rapports qui ont été
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présentés qui était largement inspirée par la figure de pierre mendès-france c'était je le rappelle les nationalisations peut-il y avoir une politique monétaire de gauche
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et puis le le les institutions le changement de régime qui étaient issues de la constitution de 1958 et comme l'a rappelé le professeur tu dit à l'instant
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c'est hubert dubedout maire de grenoble depuis un an qui intervient en disant attention le fait régional est absent de me discours mais il ajoute il ajoute je
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ne veux pas par là parler de 2,2 les caricatures de fer régionales que sont les coderre telle qu'elle fonctionnait à l'époque mais il dit méfiez vous aussi de ne pas reconstruire
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un état centralisé et donc y met en garde une certaine manière contre la lecture jacobine communiste et ses filles au largement partagé à l'époque
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ce pouvoir et est donc le c'est à la suite de cette injonction d'hubert dubedout que le comité d'initiative des rencontres socialiste de grenoble a
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décidé de prolonger les débats en organisant des débats régionaux qui ont eu lieu à lille à marseille à halak à st brieuc et senna ou en novembre 1966 donc
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michel rocard a présenté pour la première fois des colonisés la province et donc il y avait dont il y avait bien cette idée d'un socialisme qui ne soit pas et éthiques
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on n'était pas encore dans ce n'était pas encore le discours sur la première et la deuxième gauche mais il était déjà en filigrane dans dans cette affaire-là et c'est ça revient et c'est un peu là
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dessus que je voudrais vous inviter à réagir pour en conclusion pierre zemor a évoqué tout à l'heure la notion de subsidiarité la manière dont elle et lui
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quand on regarde en france quand on regarde quand on se place par rapport à l'europe la subsidiarité c'est ce qu'on veut bien c'est ce qu'on veut garder et qu'on ne
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veut pas confié à l'europe et quand on regarde la manière dont ça se passe au plan interne la subsidiarité c'est ce que l'état n'est plus capable d'assumer et qui le veut bien que des régions et les collectivités président
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en charge alors est ce qu'il ne faut pas réinventer sans forcément aller vers le fédéralisme une subsidiarité qui soit plus équilibré qu'elle ne l'est
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aujourd'hui olivier bianchi la répartition des compétences entre les différents échelons de l'action en tout cas ce qui est certain c'est que dans l'avenir on ne pourra pas
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simplement se poser la question de l'approfondissement de la décentralisation sans se poser la question de la répartition des échelles et des échelons et notamment entre les métropoles en tout cas les intercommunalités et les régions la
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place des départements et on ne pourra pas le faire non plus sans s'interroger sur la place de l'état déconcentré moi je dois témoigner mer actuellement l'avant ça que je dis le contexte de la christiane terme nous amène à ça vous
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avez aujourd'hui à un gouvernement qui décide unilatéralement accélérer le la vaccination qui se tournent vers les collectivités après leur avoir dit quand nous les avions interrogé nous n'avons
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pas besoin de vous vous demandez avec des ars et des préfets des passes et des vaccinodromes qui nous coûte à clermont ferrand 300000 euros par mois avec un
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état qui vous appelle ensuite on va dire que vos doses de vaccins vont passer de 1400 semaine à 900 parce qu'ils n'ont pas d'autres possibilités et que les gens qui vaccinent sont des médecins
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libéraux retraités qui prennent de leur temps et qu'il faut le dire d'une militantisme ciani père bon mari à travers cette illustration je suis pas là pour tirer sur l'état et et polémiques et puisque je me le fait justement par un public d'adultes consid
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apprenait dans un colloque intellectuelle on peut s'exprimer il y a un problème absolue aujourd'hui deux rôles répartition de concertation et puisqu'on parlait de michel rocard
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accès et de ses commandes images de ces héritages les contrats de plan état région se négocie en ce moment sont là aussi complètement déconstruit des
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déstructuré par rapport aux volontés qu'il avait mis en oeuvre le quand il était au gouvernement et moi je pense qu'il ya vraiment là une question donc par rapport à votre question il faut
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emboîter une réforme de l'état et une réforme des territoires en même temps pour essayer de repenser aussi dans l'espace territorial notre action commune nos répartition des rôles et nôtres
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voilà ce que je veux moi dire modestement sur ces questions merci beaucoup de cette participation catherine trautmann ouidah mots moi j'ai commencé la vie politique en intéressant
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au socialisme municipal et je suis devenu fidèle de michel rocard parce qu'il avait cette vision de la contribution citoyenne aux faits politiques et je continue de penser que
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l'initiative locale et le lieu où l'occasion du renouveau de la gauche et qu'il faut absolument penser parce que toute la réflexion que l'on est en train de partager sur la question territoriale
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elle est au fond lié aussi à celle de l'appartenance du citoyen à un lieu un espace qu'est l'espace comment est ce qu'on lui donne la capacité aussi de se sentir acteur et au fond cette question
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initiale reste pour moi poser quelle que soit l'époque et je pense que sa définition de l'autonomie quand il dit il est urgent de savoir reconnaître l'autonomie politique économique et culturelle de la vie régionale
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oui il ya aussi un facteur culturel que michel rocard n'a pas écarté dans toute réforme et dans toute transformation du pays et je pense que ceux qui blessent le bât qui blesse aujourd'hui c'est
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aussi un peu dans cette culture non partagée entre celles que se sont constitués les élus locaux et celle que l'état à a construite en défense en quelque sorte de l'augmentation des prérogatives des collectivités
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territoriales merci bien est mort un mot simplement je crois que on peut pas vraiment joué le la décentralisation en
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partant du sommet le mot subsidiarité est à écarter dans sa pratique en france pas pas forcément en europe donc il faut
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repartir de la relation des citoyens des la relation des gens à avec l'expression de la société civile je crois que quand on fait des raisonnements à partir du
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sommet et tous nous y conduit l'histoire institutionnelle france et cetera depuis une loi ans jusqu'à 1958 en part du sommet et à ce moment là
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la réflexion est polluée par ce virus de centralité qui empêche de prendre les problèmes tels qu'ils sont vécus ressenti dans la société par les gens
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dans leurs groupes dans leur lieu dans dans leurs démarches et dans les processus de décision collectif par conséquent il faut probablement
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partir d'un bottom up plutôt que lé top down pour le circuit y est pour leurs conclusions très très rapidement trois mots trois mots de conclusion le premier
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il me semble que ce rapport dit surtout la nécessité aller en 66 pour la gauche de parler à ce qu'on a parfois appelé les nouvelles couches sociales c'est à dire qu'au fond l'idée dans ce rapport
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c'est de dire le pays est en ébullition je rappelle qu'on est au lendemain aussi de mitterrand deuxième tour ce qui était quand même inattendu et la gauche se cherche donc premiers éléments je pense qu'ils ont restauré effectivement à un dialogue
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maintenant il ya un passage très intéressant sur les cultures régionales par exemple ou oraux cardy alors ça c'est drôle la formulation dans un esprit laïc il faut parler à ces cultures régionales et je pense que le ps va sont imprimées dans les années 70
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première remarque effectivement renouer un dialogue et que ces couches nouvelle deuxième élément il me semble pour faire le pont avec l'actualité c'est qu'aujourd'hui effectivement il ya une nécessité d'une nouvelle réflexion de
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remise à plat de la réflexion sur les territoires enseignants en bretagne je pense à ce que fait nathalie appéré ce que fait johanna rolland on voit qu'à une contribution effectivement à cette
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réflexion de la gauche sur le territoire et puis troisième et dernière remarque alors pour un historien c'est pas très bien je le reconnais mais si on fait juste un point d'uchronie je pose juste une question et si michel rocard avait
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été chargé par le président de la république en 80 de porter le dossier de la décentralisation et je pense que c'est une vraie question parce que lorsqu'on n'est pas allé au bout du projet politique de la décentralisation
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en 80 en particulier sur cette question de la démocratie locale certains députés ont été quelque peu frustré au fond de la manière dont on a géré ce dossier et on sait très bien
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comment rocard a été quelque part écarté finalement de ce dossier et il me semble que c'est aussi une réflexion que l'on peut avoir sur la nécessité ce que dit le rapport de porté politiquement la
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décentralisation [Musique] fondation jean jaurès pensée pour agir
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