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[Musique] une autre grande famille d'outils c'est évidemment de travailler avec tous les protagonistes de travailler avec les victimes avec les auteurs et avec les témoins on utilise beaucoup ce qu'on appelle les méthodes non blamantes ou
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non confrontantes il y en a beaucoup il y a la méthode d'Anatole picas que jean-Pierre Bellon et marie-cartier ont repris sous forme de méthodes de préoccupation partagée donc eric va vous parler il y a la méthode du
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chercheur alway US qui est la méthode anti-baling qui a aussi montré d'efficacité il y a toutes les méthodes comme la méthode qui va la méthode zéro risque toutes ces méthodes non
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blâmmentes ont pour but de restaurer une dynamique de classe positive de restaurer les victimes dans une relation apaisée avec le groupe [Musique] la méthode de la préoccupation partagée
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ça vient d'Anatole picas qui est un psychologue estonien qui dans les années 80 a mis au point une méthode d'intervention non blamande pour le harcèlement donc lui il est parti du fait que le problème pour lui le
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harcèlement c'est un phénomène de groupe et le problème était dans le groupe donc lui il s'est dit qu'il faut sortir les individus du groupe pour pouvoir leur faire prendre conscience de la situation et leur permettre à eux de se
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positionner différemment par rapport à la victime à la cible donc on va essayer de sortir l'individu du groupe et donc la méthode de la préoccupation partagée ça fait depuis les années 80 qu'elle a
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été créée et elle a été réadaptée récemment par le Centre résiste notamment jean-Pierre Bellon et Marie Cartier la méthode de la préoccupation partagée il y a trois grandes étapes la première c'est l'entretien avec la cible
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la deuxième c'est l'entretien avec les intimidateurs potentiels avec les témoins et avec les soutiens et la troisième étape ce sont des entretiens de suivi avec la cible et les intimidateurs potentiels témoins et
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soutien et il faut savoir qu'en plus de ça il y a des étapes optionnelles comme la réunion avec les parents la rencontre des parents ou bien parfois une réunion si on sent que la dynamique est bonne
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avec les intimidateurs potentiels les témoins et la cible à la base dans la méthode Picasses c'était prévu cette étape là c'était pas une option c'était une étape prévue mais dans la revisite de la méthode de l'application partagée
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c'est pas du tout une obligation et on ne le fait que si on pense que ça peut apporter des résultats positifs dans certains cas on va pas utiliser la méthode de la préoccupation partagée notamment dans les cas où les agressions relèvent du pénal donc là il faut qu'il
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y ait une réponse consistante directe qui soit apportée on peut pas se dire qu'on va laisser passer ça [Musique] plus qu'une technique la voir comme une posture d'essayer de restaurer un climat
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positif sans forcément chercher à passer par la punition par l'Inquisition de qui a fait quoi mais tout simplement de se mettre tous ensemble et de réfléchir comment pourrait faire en sorte que ça aille mieux pour la cible un autre intérêt de la MPP c'est que ça permet de
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développer l'empathie de développer la prise de responsabilité des élèves et ça combien même l'efficacité pour être à moins de riz c'est quand même un bel apprentissage qui pourra leur servir par la suite
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[Musique] psychosociale d'urgence donc c'est une méthode qu'on a reprises qui avait été en fait élaboré par la Croix Rouge donc c'est vraiment une méthode qui ne va
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être mise en place que en cas de crise par exemple dans le cas de harcèlement malheureusement certaines situations peuvent aboutir à des tentatives de suicide à des suicides à des agressions physiques vraiment particulièrement
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violentes et donc dans ces cas-là on peut en effet mettre en place une intervention psychosociale d'urgence les trois objectifs principaux de lipsu c'est d'identifier les besoins des personnes donc identifier les besoins du
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groupe identifier les besoins de la cible identifier les besoins de la victime parce que là on peut vraiment parler de victimes parfois aussi identifier les besoins de la structure dans laquelle on se trouve ensuite il faut évaluer les besoins donc à ce
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moment là c'est une question vraiment plus d'identification mais vraiment d'évaluation et de savoir comment on va pouvoir y répondre qu'est-ce qu'on va pouvoir articuler pour aller vers une amélioration de la situation pendant
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tout ce travail là il y a l'idée aussi de détecter les personnes à risque on va essayer de voir si on voit des personnes qui ont été particulièrement fragilisées touchées qui aurait besoin peut-être d'une approche un peu plus individuelle
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d'un dépôt de parole un peu plus poussées et là à ce moment-là on va vraiment essayer de voilà d'identifier quelle personne aurait ce besoin là pour pouvoir faire un accompagnement adapté de ces personnes la première étape de la
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méthode en fait c'est l'information donc là l'idée c'est vraiment de pouvoir informer toutes les personnes concernées c'est vraiment le but d'arrêter les rumeurs la phase d'information elle concerne les élèves le corps enseignant
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les parents donc vraiment tout le monde doit pouvoir à un moment être informé de ce qui s'est passé l'idéal c'est que ce soit la personne qui est responsable de la direction de l'établissement qui puisse faire l'information donc comme on
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l'a dit cette information doit être rassurante et factuelle et il faut aussi que cette information soit régulière donc il suffit pas de parler une fois de quelque chose pour que le sujet ne parte plus dans tous les sens qui est plus de
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rumeurs ou quoi il faut pouvoir en parler une fois pour lever le tabou et ensuite pouvoir revenir en fait avec des informations pour éviter que ça ne repartte la deuxième phase qui suit l'information c'est la phase de dépôt
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donc la phase de dépôt de la parole pour cette phase là chez balle on a un outil qu'on utilise c'est le cercle de parole mais ça peut être différents outils comme on en a parlé au préalable il y a différents outils de dépôt de la parole
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que ce soit les cercles de parole les groupes de paroles il y a la phase de réparation qui vient en troisième lieu la phase de réparation c'est l'idée de se dire qu'on va pouvoir travailler avec le groupe avec l'établissement pour
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essayer de réparer en fait ce qui a pu arriver alors réparer ce n'est pas que au niveau de la cible que de la personne qui a subi c'est aussi réparer la dynamique de classe réparer la dynamique d'école réparer ce qui a pu être abîmé
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au niveau du groupe qui va faire qu'on va plus se sentir en sécurité il y a différents niveaux de réparation il y a le repas la réparation envers la cible la réparation envers le groupe classe et la réparation envers l'établissement
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finalement qui doit absolument avoir lieu il y a la phase de préparation qui vient en quatrième alors la phase de préparation c'est une phase qui peut être un petit peu délicate parce que l'idée c'est de préparer
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le retour de la personne qui a été cible de harcèlement dans la classe dans la dynamique de groupe dans l'établissement donc là c'est de se dire ok qu'est-ce qu'on va pouvoir ensemble mettre en place pour que la personne puisse se
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sentir confortable et à nouveau en sécurité avec nous donc là de nouveau c'est un travail qui va se faire en commun mais le travail de préparation malheureusement parfois ne peut pas avoir lieu parce que on se retrouve dans
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des situations qui peuvent être plus graves ou c'est suite à un suicide ou malheureusement la personne ne reviendra pas mais on va tout de même essayer de préparer un retour à ce qu'on peut
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considérer comme normal à la normalité en tout cas un maximum de normalité c'est vraiment essent parce qu'on constate que si on ne fait pas toutes ces étapes là en fait avec une école avec un groupe ou quoi que ce soit les événements traumatiques ont tendance à
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se répéter la dernière phase mais qui est un petit peu une phase en fait qui a lieu tout au long de l'intervention c'est la phase de diagnostic c'est à dire qu'en fait pour une ipsu dans l'idéal on va jamais y aller tout seul on va toujours aller avec quelqu'un d'autre parce qu'il y a la personne qui
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intervient la personne qui va susciter le dépôt de la parole la personne qui va soutenir à l'information ou quoi et il y aura toujours une personne en fait qui va rester en observation donc pour cette idée de diagnostic du non-verbal des
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comportements agressifs ou de tout ce qu'on ne peut pas identifier quand on est dans l'agir il y aura toujours une personne qui sera assez sur le côté et qui se sera présenté qui aura un petit peu expliqué pourquoi elle est là mais qui va être vraiment là pour cet aspect
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de diagnostic tout au long du processus et qui va permettre en fait par la suite de proposer aux personnes identifiées un accompagnement peut-être un peu plus en profondeur on ne met pas une ipsu en place sans
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prévoir en fait un programme de prévention par la suite parce que l'idée n'est pas que on doit venir en fait à chaque fois intervenir dans des situations graves et traumatiques l'idée est de pouvoir mettre en place un
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dispositif de prévention qui va éviter qu'on en arrive à des situations aussi graves donc l'hypsus en soi quand on vient intervenir dans une classe un groupe classe ça va être deux trois heures mais effectivement c'est quand
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même un processus qui va prendre un petit peu plus de temps en se disant que c'est pas juste deux trois animations dans une classe si on veut vraiment changer quelque chose et ne pas revivre ce genre de trauma il faut aussi être prêt à mettre en place des choses un
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petit peu plus conséquentes du type d'un programme de prévention vraiment qui va pouvoir agir plus en profondeur et améliorer le climat scolaire dans son ensemble
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[Musique]
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