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[Musique] [Musique] alors bonjour bonsoir bonsoir où vous
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soyez dans le globe ou qui ne regardez sur Internet dans toute la francophonie ou personne de la non Francophonie qui essayait de travailler votre français avec des personnes d'un niveau de langue approximatif je vous avoue que je prends la gestion
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de cette table ronde au débottée c'est hier qu'on m'a qu'on m'a offert de m'en occuper dans la mesure où le sujet de la psychiatrisation des conditions intérieures des troubles mentaux et de tout ce que nous allons définir dans les
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temps à venir ce sont des problématiques qui qui m'intéressent beaucoup mais rassurez-vous je vais tâcher d'intervenir le moins possible si nos intervenons sont suffisamment qualitatifs ils n'auront pas besoin de moi je ne suis qu'un gestionnaire de table ronde théoriquement je ne suis
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qu'un PNJ dans cette affaire alors la question de la question de du monde intérieur de la santé mentale et fondamentale depuis quelques années nous commençons enfin apprendre conscience de ce qu'on appelle les maladies invisibles
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les troubles invisibles de tout ce qui se passe à un niveau qui n'est pas immédiatement saillant sur une photographie ou dans une vidéo à différents degrés enfin on commence à prendre conscience de ça et comme toutes les comme tous les domaines de recherche
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jeune ça vient avec son lot de maladresse ça vient avec son lot de maladresse avec avec son lot d'idées préconçues et le but aujourd'hui ça va être de parler de tout ça et aussi de débattre sur certains des accords qu'on
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peut avoir même quand on est même quand on n'est pas d'accord avec ce qui se passe dans le monde actuel parce que actuellement la la psychiatrie c'est très institutionnalisé ce qui peut poser des problèmes comme
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énormément comme souvent de fois lorsque le politique se mêle des questions médicales et des questions personnelles donc aujourd'hui pour pour parler donc
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on reçoit rien là ainsi que Pedro de la chaîne Psykokwak bonjour et Sébastien Canevet de la chaîne vous avez le droit tu n'as pas de chaîne Ariana mais tu as un twitch je crois si on peut appeler ça du coup une
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chaîne ouais c'est du contenu du contenu aussi sur Twitter d'ailleurs très bien donc xanaria si on veut suivre ton actualité voilà tout à fait super alors je vous propose de commencer avec une petite introduction où on va définir les
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termes parce que pour parler sur un pied d'égalité c'est toujours fondamental de savoir de quoi on parle et de s'assurer que le vocabulaire qu'on utilise bah il est tout simplement normalisé qu'on parle tous de la même chose parce que beaucoup de conflits viennent de ça tout à fait je vous donne la parole oui bah
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alors on va peut-être commencer par définir ce que c'est que l'antipsychiatrie donc l'antipsychiatrie déjà c'est un mot c'est un mot qui est apparu à un moment donné précis dans l'histoire en 1961
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et qui est apparu de la bouche de David Cooper qui est un psychiatre qui est un psychiatre qui s'est proposé donc d'être anti-psychiatre et cette définition lui qui la porte à l'antipsychiatrie donc ça se passe à Londres
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c'est de proposer une alternative de une alternative à la psychiatrie actuelle dans laquelle il a exercé et de proposer une teintes qui va peut-être selon lui réformer la psychiatrie c'est
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alternative qu'est-ce que c'est c'est de tenter alors il leur a fait d'abord auparavant dans son dans son pavillon 21 voilà mais ensuite il va le faire à Kingsley hall un lieu communautaire qu'il va ouvrir pendant 5 ans avec avec
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des confrères où il va proposer de mettre les les soigner sur le même pied d'égalité que les soignants de proposer en fait une absence de hiérarchisation une écoute des patients ce que lui avait
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remarqué qu'il n'existait pas jusqu'ici en psychiatrie de d'écouter les patients mais qui existe en psychanalyse petite parenthèse parce que à mon avis c'est juste ta langue qui a fourché tu as dit qu'il avait non non mais et tu as dit qu'il avait commencé à militer pour en
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étant antipsychiatre psychiatrie en type enfin il s'est dit antipsychiatrie il s'est proposé antipsychiatre alors je vais peut-être définir pourquoi il a utilisé ce terme s'il te plaît et pourquoi d'ailleurs il
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a très vite regretté c'est à dire qu'en fait lui quand il a proposé antipsychiatrie c'était pour s'opposer à son métier de psychiatre à s'opposer donc quand il a dit antipsychiatre il s'est dit en tipsychiatre c'est pour s'opposer à ce
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qu'il avait connu et ensuite il y a eu à son époque déjà un mouvement de gauche radical déjà bien établi qui a vu dans l'antipsychiatrie et dans déjà ce cette
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conceptualisation cette critique de de la psychiatrie une ouverture vers un nouveau domaine institutionnel que l'on peut combattre que l'on peut critiquer et donc dans un
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mouvement anti institution l'antipsychiatrie s'avérait être un enjeu important aussi pour cette gauche qui qui à mon avis a très vite déstabilisé c'est psychiatres qui se disent antipsychiatre et qui finalement
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sont un peu revenus en arrière parce qu'en fait ils étaient réformistes et certainement pas abolitionniste voilà juste un petit point avant qu'on commence vraiment parce que c'est un problème que j'ai souvent sur Internet les psychiatres vous êtes gentil voilà
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nous on va parler de du système de l'institution pas des individus donc on sait que vous pouvez être gentil vous faites du mieux que vous pouvez on sait qu'il y a des problèmes de moyens mais là on est aussi plat pour parler que c'est pas comme
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problème de moyens il y a des problèmes structurels derrière et de la façon dont l'institution est organisée voilà mais on dit pas que les psychiatres sont méchants bon il y a des connards mais pas tous voilà
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alors moi je vais en profiter pour faire des bisous à mon psychiatre qui m'aide beaucoup donc voilà je peux pas être antipsychiatre j'ai un psychiatre mais il y a des petits psychiatre à l'heure
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d'aujourd'hui hein non mais naturellement naturellement et c'est pour ça que tu as bien très très bien défini l'antipsychiatrie et puis et ça se passe aussi un niveau structurel en effet alors justement là j'ai défini une antificatrie mais celle de David Cooper
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alors que l'antipsychiatrie en fait et là je vais me baser sur un blog incroyable que je vous invite à aller consulter qui s'appelle le zinzin qui vous propose d'aller d'aller découvrir cette antipsychiatrie dans son sens plus
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réel c'est à dire qu'on va y mettre un petit S et on va aller voir quels sont les acteurs qui se trouvent là-dedans et on peut les diviser en deux camps pas c'est pas deux camps séparés ce sont des camps qui qui s'alimentent qui vont
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chacun aller les uns avec les autres durant durant le temps et c'est de quand on va avoir d'un côté les universitaires si je dis Foucault je pense que je pense que vous l'avez mais on a aussi Deleuze
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donc ça ça va être pour les pour les pour les philosophes on a aussi des sociologues on a Goffman on a Castel et puis on a des psychiatres donc comme je l'ai dit avec avec Cooper on a l'Inde on a eu personne ça c'est la triade des
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années 60 à Londres et on a thomashash un tout petit peu avant eux qui lui a d'ailleurs écrit un livre sur sur le mythe de la santé mentale le mythe de la maladie mentale donc qui va peut-être un petit peu plus
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fort parce que lui pour le coup il est il est abolitionniste et dans un sens libéral donc ça c'est pour les universitaires qui ont produit tout un tas d'écrits qui sont dans la sphère publique et qui du coup sont peut-être davantage dans dans les mémoires et de
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l'autre on a tout un autre lot d'acteurs où je me permets de m'insérer dedans ce sont les militants psychiatrisés ou ex psychiatrisé qui peuvent aussi s'appeler les les survivants de la psychiatrie
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c'est militants on les entend moins on les voit moins ils ont du mal à percer dans cette sphère publique parce que c'est une contre-culture c'est un groupe qui qui a
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du mal à prendre à trouver sa place et on ne lui accorde pas forcément cette place donc je remercie d'ailleurs le Reck de m'accorder cette place aujourd'hui pour qu'on puisse un petit peu en parler et nous entendre dans ce
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dans ces acteurs là moi j'en cite quelques-uns rapidement on a le mouvement marge on a la revue garde-fou et puis on a plus actuellement les mat Pride on a les maths studient donc ça plutôt dans
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les années 2000 qui sont apparues aux États-Unis on a attendu quand même 2014 pour que ça arrive en France voilà donc ça ce sont les deux groupes et ces deux groupes quand ils sont quand ils sont ensemble en fait qu'est-ce
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qu'ils formulent ils formulent une critique ou des critique un ensemble de pensées et de pratiques qui sont à la fois politique sociale et philosophiques et ça va porter sur des sujets assez
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commun que sont donc l'enfermement bien évidemment les soins sont consentement les diagnostics et les traitements alors avant qu'on enchaîne sur la partie recherche il y a deux autres termes qui à mon avis seront importants en termes
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de définition c'est les termes réformistes et abolitionnistes que tu vas commencer à aborder ouais j'ai pas pouvoir les définir non plus trop longuement parce que on est dans de la politique mais effectivement dans l'antipsychiatrique
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très souvent on va peut-être entendre les plus grandes gueules qui sont les abolitionnistes dont je fais partie qui sont des personnes qui souvent ont été psychiatrisées ont vécu la psychiatrie d'un point de vue de privation de
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liberté de de refus du droit à l'autodétermination et c'est cette antipsychiatrie là abolitionniste a pour pour aider de
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revendications même que l'institution psychiatrique soit tout à fait abolie donc l'institution donc dans ces pratiques dans son savoir tel qu'il s'exerce et moi je j'espère pouvoir
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avoir le temps de vous parler rapidement de d'un concept important qu'on peut retrouver chez Foucault qui est le concept de bio pouvoir qui permet de mieux saisir la pensée des abolitionnistes mais on a de l'autre côté les réformistes et là et là j'ai parlé de j'ai parlé tout à l'heure de de
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Cooper qui sont des psychiatres donc ils vont pas dire bon bah écoutez je suis psychiatre il va je serai plus psychiatre et c'est fini les patients sont libres ils peuvent partir et donc eux et ils sont pas seuls parce qu'on a des mouvements de patients aussi qui pour eux étaient inimaginables
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d'envisager de tout simplement supprimer ce type de soin cette offre de soins et donc on préférait envisager par exemple des lieux de vie des lieux communautaires autogérés ça c'est arrivé surtout dans les années 70 d'ailleurs un
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petit coup de frein en France parce qu'il y a un gros gros scandale sur sur un lieu de vie qui s'appelle le chorale je vais pas développer n'hésitez pas à aller faire vos recherches ça c'est intéressant et pour montrer qu'on est capable de communiquer je ne suis pas pour ma part
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à bolitionniste je suis plutôt réformiste et le dialogue se passe très bien tout à fait donc à partir du moment on est en train de nous on discute tout se passe très très bien alors je propose qu'on
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enchaîne sur la recherche Pedro est-ce que tu as des choses à dire sur la question oui alors la recherche c'est pas assez recherché pratique en général disons qu'en fait si on parle de gens qui sont antipsychiatrie c'est pas des
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gens qui sont juste et été maltraités en psychiatrie et donc ils sont pas contents ils vont râler en fait c'est à dire que même si vous cherchez dans les études scientifiques il y a beaucoup de critiques du modèle psychiatrique actuel et même du modèle dont on a un visage le
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soin en fait donc ce que je vais dire c'est pas je sors pas de mon trou du cul c'est il y a des sources voilà il y a juste une chose que je peux dire où j'ai pas retrouvé la source mais je pourrais vous la retrouver et ça vient pas de moi en fait c'est il y a des critiques qui
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sont quand même assez fortes sur le mouvement psychiatrique et l'une des critiques les plus fréquentes en fait c'est la façon dont on envisage le soin et et la souffrance humaine bon il y a un truc c'est un biais que j'avais moi
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vachement avant c'est qu'en fait on parle sur modèle biomédical bon je vais faire très rapidement le modèle biomédical en gros c'est l'idée que quelqu'un va mal et il montre certains symptômes c'est symptômes veut dire
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qu'il a 7 maladies et vu qu'il a cette maladie doit avoir ce type de traitement alors en psychiatrie ça peut marcher très bien dans certaines pathologies je trouve que ça marche plutôt bien pour la bipolarité par exemple puisqu'effectivement il y a des symptômes bien définis il y a un
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traitement qui marche plutôt pas mal pour stabiliser les gens donc c'est bien mais en fait sur la souffrance humaine de manière générale ce modèle il marche pas du tout sur plein de choses par exemple on prend la dépression il y a beaucoup plus de taux de dépression à
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cause de l'isolement social que fait la psychiatrie sur l'isolement social rien à en fait voilà c'est juste les gens bon ils sont dépressifs on va trouver un traitement mais on règle pas le problème sur les traumas aussi c'est encore plus à la ramasse c'est-à-dire
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que il y a 20% à peu près des gamins qui sont agressés sexuellement voilà donc on récupère les cadavres de patients après en psychiatrie voilà et encore si on les traite bien mais après ça ne change absolument rien au fait que
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les gens souffrent une personne est dépressive à cause de son boss voilà bon elle va aller voir son médecin on va essayer de trouver un traitement alors qu'en fait il faut changer boss ou qu'elle change de métier donc en fait il y a des choses qui sont pas inhérents
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comme quand on a un cancer ou un virus on l'a c'est identifié il y a des fois c'est l'environnement qui va venir effectivement nous flinguer et dans l'environnement psychiatrique et du coup ce modèle bio de Milka il marche assez
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mal parce qu'en fait ce qui manque c'est le côté un peu social des problèmes et de tout ce qui peut jouer là-dessus voilà et ça en fait le modèle médical le prend pas en compte donc impatient il
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peut arriver il va être vu comme un malade alors qu'en fait il a peut-être été flingué et c'est pour ça que quand on parlait d'approche différente il y a des approches par exemple centrées sur le trauma ou au lieu de dire que c'est un patient on va dire ben on va chercher
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qui t'a flingué en fait le but c'est de savoir qui a flingué une personne est-ce que c'est ses parents est-ce que c'est une agression est-ce que c'est son boss est-ce que c'est la société qui le flingue voilà le but c'est d'avoir une attrape proche alors ça a l'air bien
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mais rien que recevoir un patient en lui disant tu as une maladie ou le dire bon qui tape flingué bah déjà ça change vachement de choses sur la façon dont le patient se voit et qu'on avance sur la thérapie moi je peux avoir des patients qui mettent un an à accepter le fait que
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en fait leur père qui leur touchait les séances c'était chelou et c'est peut-être le problème voilà parce qu'elles ont fait cinq ans de psychiatrie on l'a dit des crises d'angoisse faut que tu apprennes à les gérer ça va pas pour à l'école
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t'as pas des bons résultats on va donner ce traitement pour faire parce qu'en fait on n'a pas réfléchi en termes de d'environnement familial donc ça c'est important et on parlait de recherche tout à l'heure parce que ok sur le soin
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du coup on prend pas en compte le social et on vire la personne de son environnement mais dans la recherche ça se voit aussi c'est à dire et ça c'est la ressource qui me manque j'avais une ressource ou qui disait que 95% des fonds sur les thérapies allaient dans la
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recherche de molécules en fait de nouvelles molécules alors qu'en fait donc il y a une personne par exemple avec dépressive c'est le résultat de milliers de facteurs différents dans sa vie et la plupart des fonds sont pas
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sont pas là pour essayer d'aider la personne mais sont là pour trouver la molécule qui permettra de l'aider alors moi j'ai rien contre les médicaments ça peut être très bien cette bonne béquille je suis très content d'avoir un bon psychiatre des fois pour gérer mes
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patients par contre ne partir que de ça ou d'alouer tout le fond à ça c'est peut-être une perte de temps et d'argent en fait alors qu'il y a d'autres voix disponibles et si on voit la recherche des voies disponibles il y en a plein en fait de manière générale donc on pourra
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peut-être en parler après des différentes voix mais par exemple quand parler d'abolitionnisme il y en a ils disent que la psychiatrie peut-être qu'effectivement faudrait qu'on arrête de récupérer les patients quand ils sont
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au fond du trou et qu'en fait on les considère comme patient et malade et peut-être qu'il faudrait par exemple diluer la psychiatrie dans la société par exemple un psychiatre est-ce qu'il est plus utile à récupérer un patient en
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centre trauma à 30 ans que d'aller faire de l'éducation de l'éducation consentement dans les écoles voilà est-ce qu'il faudrait pas finalement qu'en fait la psychiatrie c'est infuse un peu partout dans la société voilà qui permettrait d'éviter les dégâts au lieu
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de récupérer effectivement des gens dans des systèmes en plus violents parce qu'on verra après le système médical ok c'est bon ok mais là si on est un bon petit tout mignon on peut dire patient ok tu as été flingué
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ok on va gérer ok on va t'aider mais après vu que le biomédical ça crée une institution institution qui met des sachants qui vont dire aux patient ce qu'il doit faire parce qu'ils savent bah là ça peut créer beaucoup de violence
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donc des enfermements du nom consentement parce qu'on considère que le psychiatre est au-dessus du patient et pas en collebration avec lui voilà et juste petite anecdote pour finir sur ce que peut donner ce modèle quand on est
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formé à ce modèle moi je suis été formé à Bordeaux à la psychothérapie et du coup j'ai il y a des psychiatres et psychologues en même temps et il y avait un cours où
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le prof demandé au début c'est quoi être un membre psychothérapeute il y a un psychiatre qui a répondu c'est moi je pense comme bon pas un psychopathe c'est quelqu'un qui sait les bons traitements mais traitement même pas biologique ça
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peut être aussi traitement psychologique et un bon patient c'est un patient qui m'écoute voilà donc c'est alors je vais pas passer sans que 50 ans mais des des
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patients qui ont été flingués par la psychiatrie j'en ai plein voilà sur ce mode là parce que ce type de psychiatre et je veux pas dire juste c'est un connard c'est en fait il est CHU d'un système voilà ou en fait on apprend que
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le patient il est malade donc il a un jugement altéré et que Doom on est l'effort on est les gens forts on est les gens qui savent donc en fait il faut lui expliquer la vie au patients voilà et ce modèle pas de rien et il y a plein
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de problèmes là dessus alors je vais laisser la parole de gens parce que je commence à beaucoup parler voilà mais un truc au final qu'on a utilisé pour des stigmatiser les maladies psy c'est de dire ouais mais c'est des maladies comme les autres et justement les chercheurs
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sont en train de dire ça a été une connerie de faire ça parce que justement c'est pas des maladies comme les autres la souffrance psy et que en fait on fait plus de mal aux patients en leur disant bah tu es un bien-être comme des autres parce qu'en fait on lui dit bah c'est toi le malade en fait déjà voilà et un
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exemple c'est bon on s'en parlait dans la conférence d'avant la dysphorie de genre c'est un concept complètement pété selon moi d'une part parce que suffit d'être un mec efféminé pour être dysforé que de genre dans certaines études et en
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plus c'est que le facteur principal de quelqu'un dysphorique c'est le fait qu'il soit harcelé et maltraité donc en gros on est en train de dire tu es malade alors que s'il y a quelqu'un de maltraiter voilà donc ça c'est un exemple où on dit où on dit non c'est
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pas une maladie comme une autre parce qu'en fait tu souffres de la part des autres et en fait on dit que c'est toi le malade donc ta en France en fait c'est pas forcément une maladie des fois même la souffrance peut être normale donc là je remonte terre parce que je
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suis parti pour des heures donc je vais laisser la parole aux gens voilà je rebondis là dessus en me disant que thomasha je dis bien que justement la maladie mentale c'est ça n'existe pas en
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fait seulement en tant que métaphore de la souffrance humaine et c'est vrai que l'antipicatrice c'est ça aussi qu'elle peut porter c'est ce message selon lequel on peut aussi considérer la souffrance humaine sans avoir besoin
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d'en passer par une conception médicale alors j'ai l'impression mais peut-être que vous m'arrêterez que néanmoins de plus en plus d'experts d'experts de la santé mentale faute de meilleurs terres actuellement
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accepte de reconnaître que le seul et unique expert de son propre ressenti c'est le patient lui-même ce que vous avez pas l'impression tout de même sans doute grâce justement aux antipsychiatrie et et aux différents militants et aussi à la nouvelle gare de
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bien sûr de nouveaux psychiatres qui arrivent et qui sont sensibilisés à ces questions là c'est pas l'impression qu'il y a un progrès tout de même qui va dans ce sens là de remettre le patient au centre de sa propre thérapie je pense qu'il y a un progrès que l'on
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peut considérer peut-être à un niveau libéral si je peux me permettre parce que maintenant qu'on a des psychiatres qu'on peut aller consulter sans passer par l'hôpital on peut librement si on en a les moyens d'aller parler
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tranquillement avec quelqu'un qui va nous écouter mais par contre on a tout un système qui continue de perdurer et celui-là il a toujours pas été remis plus en question que ça déjà la légifération elle tarde et on le verra
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peut-être tout à l'heure aussi sur la légifération notamment du compte de la contention et de l'isolement mais mais il y a il y a une évolution certes peut-être pour les personnes les plus privilégiées d'entre nous ce que moi
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j'appelle les biennés de la psychiatrie mais par contre pour ce qui est des patients qui continuent de déranger des patients qui existent depuis l'Antiquité cette psychiatrie là dont l'histoire commence très très tôt et qui moi j'ai
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fait un stream sur le j'ai commencé sur l'histoire de la folie justement mais pour expliquer un petit peu mais en fait la psychiatrie elle est issue d'une longue tradition de coercition des individus qui dérangent des individus
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qui sont considérés comme dangereux et et cette psychiatrie elle persiste encore aujourd'hui et donc je pense qu'en fait s'il y a une avancée elle se fait sur le dos de tout un tas d'individus qui continuent d'être
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enfermés malheureusement et justement tu as parlé de santé mentale est-ce que je peux me permettre rapidement de parler de ce concept ou pas le fait que j'ai dit que le terme était imparfaite est une ouverture
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parfait alors justement sur sur la santé mentale il faut savoir que c'est une notion qui peut-être paraît tout à fait évidente aujourd'hui mais elle est assez récente en fait cette notion elle nous
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parvient des États-Unis environ dans les années 40 et il va s'installer jusque dans les années 60 à ce moment-là la France d'ailleurs va arriver un petit peu sur ce terrain là aussi et elle nous parvient d'un lieu très spécifique c'est
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les institutions les institutions qui en fait vont commencer à parler de santé mentale pour en fait se fédérer autour d'un modèle politique de santé qui lui
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préexiste qui est l'hygiène mentale el hygiène mentale en fait c'est tout simplement l'élaboration d'un modèle fondé sur la prophylaxie bactériologique où on va considérer que les maladies mentales sont
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en fait ce sont des sortes de d'épidémies que l'on peut gérer par le quadrillage des populations et par la mise en quarantaine des individus porteurs porteurs du virus
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de la maladie et donc en fait cette santé mentale elle va se fonder sur cette sur cette trame là sur cette histoire là de la de l'hygiène mentale et donc va instituer tout un tas de normes de règles de vie pour
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en fait porter un message qui est important d'un point de vue étatique d'un point de vue institutionnel celui de préserver la santé des individus et et de de d'arriver peut-être si possible et tu en parlais tout à l'heure en amont
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des souffrances et de les prévenir le plus tôt possible et puis sinon de pouvoir les gérer dès qu'elles arrivent et cette de cette émergence en fait de la santé mentale pour l'anthip psychiatrie elle est importante parce qu'en fait il va falloir redéfinir tout on peut pas juste
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dire la psychiatrie c'est un espace asilaire très très loin des populations où on enferme les fous c'est maintenant en plus de ça un éclatement de ce concept de psychiatrie en diverses
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unités d'univers secteurs on en a plein qui vont du libre aux non consentis donc jusqu'au fin fond de l'hôpital et en fait cette je trouve que ce concept de santé mentale il cache
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encore plus cette réalité asilaire qui persiste encore aujourd'hui parce que la psychiatrie n'a pas de réponse assez assez fou là c'est fou qui a toujours existé par contre elle trouve des réponses maintenant à des gens que je ne peux pas qualifier de fou mais mais des
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gens qui souffrent bien évidemment et qui vont se tourner vers cette offre de soins qui se libéralise et qui qui et qui est disponible pour ceux qui en ont les moyens mais ceux qui n'ont pas les moyens et ceux qui posent problème à la société
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ils continueront de jouir du même système voilà on rappelle que suivre une on me rappelle que suivre une psychothérapie ce n'est pas encore remboursé par la Sécurité sociale ainsi que les psychiatres oui dans la mesure où ils ont où ils sont où ils sont
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médecins ils sont médecins mais suivre une psychothérapie ça l'est toujours pas rembourser par la Sécurité sociale alors que moult moult fake médecine sont remboursés malheureusement il flotte à l'insondable puis
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d'ignorance que je suis quelques fragiles bulle de connaissances et l'une d'entre elles n'est pas étrangère au droit et quand on m'a demandé d'intervenir à cette cette table ronde j'ai accepté avec le plus grand plaisir parce que ça va me ramener à une de mes
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premières amours qui était le droit pénal je vais suivi de mes jeunes dans mes jeunes années un cursus de pénaliste et à l'Institut de science criminelle il y avait entre autres un cours de médecine légale et de psychiatrie
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criminelle et en tant que le message qu'on essayait de nous faire passer que les professionnels de domicile légal et de la psychiatrie ici nous faire passer en gros c'était un message relativement simpliste mais qui correspondait à l'imaginaire au ras des pâquerettes du
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juriste ça n'imaginaire aura du code du code pénal et du journal officiel et le message qu'on essayait de nous faire passer c'était que bah les fous c'était bien simple il y avait les petits fous c'est vous c'est moi les moyens fous on
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change de trottoir quand on les croise et puis les grands on les enferme et heureusement on a fait des preuves qui étaient des des gens de bonne qualité et on m'a fait beaucoup découvrir ce que
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c'était que l'antipsychiatrie et c'est quelque chose dont je voudrais vous parler aujourd'hui c'est la façon dont le droit à reçu l'antipsychiatrie a permis donc au droit d'évoluer sur ce point parce que quand
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j'ai fait mes études de au début des années 80 le droit du malade était quand même réduit à sa plus simple expression et heureusement malgré les difficultés que peut connaître la justice
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actuellement vous savez actuellement ce qui se passe dans la justice française vous donner un chiffre que je cite régulièrement par rapport à ce qui se passe en Allemagne on a deux fois moins de magistrats par rapport au même bassin
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de population qu'en Allemagne donc le magistrats en France sont sur sur occupé mais en revanche ils font leur travail avec beaucoup de bienveillance et beaucoup de
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conscience professionnelle et on a par exemple un juge et ça c'est une une innovation qui est une vingtaine d'années parce que la loi précédente n'était pas conforme à notre Constitution et à l'occasion d'une des
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premières questions de flûte avec ma mémoire question préalable de constitutionnalité je crois que c'est en 2000 donc quelques mois après l'entrée en vigueur de cette procédure
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le juge constitutionnel a décidé que le le droit n'était pas protecteur des personnes qui est en Asie psychiatrique et c'est pourquoi a été confié un magistrat indépendant et dont le rôle
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est très intéressant c'est le JLD le juge de la liberté et de la détention c'est-à-dire que ce monsieur ou cette femme qui sont spécialisés pour veiller à la
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aux libertés à nos libertés vont veiller également à celle des personnes qui sont placées en institut psychiatrique et ça c'est une des grosses av qui a été apporté au milieu juridique
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par l'antipsychiatrie je m'arrête là parce que je peux parler pendant des mois pour le juge des libertés je trouve que c'est une super bonne idée par contre j'aimerais bien voir les stats de savoir ce qui écoutent les psychiatres ou alors
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ceux qui écoutent plutôt le patient en fait parce que c'est tout à fait il y a pas le même poids en fait accorder aux intervenants c'est évident tu connais le le dernier film de de
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pardon là celui 2017 où il les montre effectivement que alors moi j'ai le le rôle facile en tant que théoricien du droit je vous expliquais le droit tel qu'il s'applique mais en
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revanche la pratique bien évidemment et complètement différente et c'est évident tu fais parfaitement tu as parfaitement raison moi je pense qu'il y a plein de lois après la question c'est comment les
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applique et puis désolé pour vous je sais pas ce qui s'est passé ça arrive à tout le monde et du coup et puis il y a des choses qui sont pas légiférées par exemple impatient qui va
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arriver et alors il est évident il est obèse alors obèse c'est un très gros problème et ça joue surtout donc la réponse plein de médecins c'est il y a qu'à maigrir voilà bon on a toujours pas tout le remède contre le baiser et mais
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du coup en fait bah il arrive en psychiatrie moi j'ai des patients obèses on leur dit bon ben tu es obèse tu manges pas en fait voilà ou alors on veut être sûr que tu es en lien fermement bah tu vas on va pas te laisser aller aux toilettes tu vas
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pisser devant nous en fait c'est des trucs comme ça ça a l'air horrible comme ça et c'est vrai que mais ça existe en fait ça existe et c'est banalisé même c'est pas de simple dérive là-dessus ouais
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je te coupe pas la parole c'est bon non c'est bon mais de toute façon je coupe la parole de tout le monde alors tu as le droit de le faire aussi franchement c'est justement c'est c'est la partie suivante sur justement la réalité du
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soin sans consentement il faut savoir donc moi le chiffre que j'ai il date de 2019 j'ai pas pu récent mais les patients hospitalisés sont consentement représentent
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30,62% des hospitalisations donc sur sur ce tiers de patients hospitalisées ils le sont sans leur consentement c'est-à-dire soit à la demande d'un tiers donc des familles qui qui ont
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signé la décharge et on dit bon prenez le aidez-nous soit ça peut être de la part du préfet donc de police qui trouve un gars dans la rue et puis lui il doit
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être fou mais bon bien sûr qu'il y a un psychiatre qui est passé par là pour dire qu'effectivement il va pas relever de la justice mais peut-être plutôt du soin et on peut avoir troisièmement de famille
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et la justice tout simplement de directement par exemple les responsabilités pénales donc c'est à dire le l'absence de de droit à un jugement mais d'ailleurs ce n'est pas que un une
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suppression du droit au jugement c'est aussi une suppression de tout un tas d'autres droits parce qu'en fait cette personne-là à ce moment-là n'est plus un sujet de droit elle va donc passer sous tutelle par exemple au curatelle tout à fait d'ailleurs ça a l'air relativement
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loin quand je faisais mes études au début des années 80 nos profs nous expliquer que jusqu'en 1968 lorsque quelqu'un qui est considéré comme irresponsable avec commis par exemple
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une infraction pénale la victime n'avait même pas juridiquement le droit de lui demander d'indemniser civilement les conséquences de son infraction c'est ça allait jusque là cette négation du
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malade et cette négation elle est assez curieuse parce que elle provient tout de même alors je le rappelle on vient de le dire quand on considère quelqu'un est responsable pénal on part du principe que l'accusé du coup elle
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coupable tout en le privant du jugement et moi ça c'est par exemple une des curiosités de la psychiatrie que j'ai du mal à saisir j'ai répondu mais ce que nous disait notre notre prof de de médecine légale
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qui intervenait avec le prof de psychiatrie j'ai toujours dit considérer irresponsable d'un acte qu'on n'a pas à juger coupable dont on le l'accusé n'a pas été jugé coupable parce
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qu'il n'a pas le droit au jugement mais il est quand même jugé coupable puisqu'il est directement bon c'est pas grave oui en fait au delà au-delà de ça moi je voulais revenir rapidement sur les les maltraitances en fait à l'hôpital parce que quand j'ai coupé
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Pedro c'était pour dire qu'en fait c'est maltraitance elles sont banalisées et elles sont banalisées ça le rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté en 2016 sur la contention et l'isolement révèle
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bien que d'après leurs observations sur plus de 200 établissements en France après donc la loi en 2016 qui qui légifère sur cette question de l'isolement de la contention et bien c'est violent ça elles sont tout à fait
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banales tout à fait communes et ne sont certainement pas de d'ordre du dernier recours comme il est demandé par la loi et les conditions sont particulièrement ouais non mais ça va si on me coupe pas
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comme ça ça devrait aller donc oui parce qu'en fait les maltraitants c'est pas juste quelque chose qu'ils se sont dit par les patients il y a aussi l'autorité de santé qui fait souvent des rapports pour dire à quel point il y a des violences et surtout qui clairement même
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des modèles sur comment l'institution va créer des crises chez les patients en fait c'est à dire que des fois c'est vrai que là du coup tu es côté esprit critiques souvent quand on utilise des vidéos sur psychologie c'est la psychanalyse c'est nul et tout alors je
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déteste la psychanaly j'ai un petit problème avec la psychanalyse mais j'ai plus de patience flingué par la psychiatrie par la psychanalyse et il y a effectivement c'est reconnu par les autorités de santé que l'institution
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psychiatrique créer des problèmes chez les patients voilà et du coup on essaie de voir les différents modèles comment ça le fait et c'est vrai que il y a un truc qui fait qu'il y a une petite guêpe psychologue psychiatre c'est que les
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psychologues on a une formation quand même en psychologie sociale c'est-à-dire comment en fait les rapports de force organisent comment une personne va venir influencer sur une autre et du coup il y a un truc qu'on a compris que qui qui fonctionne pas en psychiatrie c'est en
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gros la justification de rapport de force c'est à dire qu'en gros on décide pour une personne on lui dit tu as qu'à faire ça on la rabaisse mais en plus à côté en justifie le fait qu'on ait le droit de la rabaisser et ça c'est un
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truc qui arrive très fréquemment en psychiatrie c'est à dire le patient on le traite mais en plus on justifie le fait qu'on maltraite voilà et c'est le genre de truc on n'est pas sensibilisé souvent dans les études en psychiatrie mais quand on les justement psychologie
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qu'en fait avoir être en position de force et pas juste être en position de force c'est aussi d'avoir tout un rationnel autour qui va venir justifier la position de force et qui fait qu'en fait on peut flinguer quelqu'un comme on veut mais et ça c'est un truc qu'on a un
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psychiatrie mais on l'a aussi chez les gourous et chez les charlatans en fait de manière générale d'ailleurs modèle biomédical c'est aussi chez les gourous où il y a un problème il faut remettre les chakras donc en fait vous voyez que
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les problèmes qu'on a là effectivement et moi quand je parle de des problèmes qu'on a pour la psychiatrie c'est un problème qu'on a aussi dans la population générale ces femmes actuelles qui va dire qu'est-ce qu'il faut faire et comment il tu dois le faire c'est plein de problèmes qui sont assez larges
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comme ça et c'est juste pour voilà moi l'intérêt c'est qu'il y a d'autres approches que de méditeraliser les gens qui souffrent et de leur dire si tu souffres tu dois faire ça voilà surtout c'est du cas par cas parce qu'il
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y a certains cas dans lesquels effectivement il y a des dérèglements hormonaux des dérèglements au niveau au niveau du cerveau qui peuvent obtenir de l'aide grâce à certaines types de médicaments
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sur plein de trucs très bien et que même moi ça m'arrange quand j'ai un patient et qui a un truc qui rentre pile dans les cases et c'est pile un problème biologique au pige un problème psychologique qu'on connaît voilà et là c'est tranquille voilà le problème et le
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problème et je pense que c'est très important d'insister là-dessus ce que tu disais il y a plus de gens flingués par la psychiatrie que par la psychanalyse c'est que la psy c'est que la psychiatrie est hautement institutionnalisée qu'elle est très très normalisée et que en définitive le patient n'est plus du tout la priorité
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le on n'est plus du tout la priorité on a des cases il faut que ça rentre dans les cases ça rentre pas dans le CASE et bah c'est dommage et alors je suis pas rentré dans les détails mais ça sent bien d'accord avec le psychiatre sur les moyens ou on sait très bien qu'il y a des gens c'est plus la gestion des lits
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qui comptent que oui et histoire de donner histoire de donner mon expérience qui est à la fois qui va du coup à la fois donner du positif et du négatif sur sur l'internement faute
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de meilleurs mots j'ai été j'ai moi-même fait un séjour en hôpital psychiatrique je le dis parce que j'estime que c'est pas une honte et si on continue en avoir honte et bah franchement on va pas avancer donc j'y suis resté pendant un mois et ça m'a fait énormément de bien dans mon
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parcours de santé à moi le fait d'avoir été disons en maison de repos pour euphémiser le en tout cas le fait d'avoir été en Asie on va arrêter d'en avoir peur moi ça m'a fait du bien mais ce que j'ai pu constater c'est qu'il y
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avait des violences de la part du personnel médical qui était inacceptable sur des personnes qui étaient en entre guillemets pas moins bonne santé que moi parce que j'étais clairement pas en bonne santé je t'ai pas là pour rien mais en tout cas j'étais encore
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conscient de moi-même et je voyais des traitements sur d'autres patients mais où clairement il y avait une démission il y avait une démission de leur part ils oublient totalement il y en avait un qui se promenait à poil dans les couloirs et
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qui surinaient dessus très très lart clairement cette personne avait besoin d'aide et juste voilà il se faisait engueuler quand ça arrivait on le renvoyait dans sa chambre il était puni et c'était inacceptable il y a et pour
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prendre un cas encore plus bête mais encore plus con il y avait une dame en fauteuil roulant cette pauvre dame avait raté une tentative de suicide elle avait essayé de se noyer et euh on m'a son cerveau a
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été mal oxygéné suffisamment longtemps pour que son corps soit complètement fuké mais malheureusement pas suffisamment longtemps pour qu'elle réussisse qu'elle avait essayé de faire malheureusement et du coup elle était en fauteuil roulant elle était très très affaiblie
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et ses abrutis du personnel soignant c'est abrutis ont placé sa brosse à dents électrique en hauteur elle pouvait pas l'atteindre c'est moi qui suis allé dans sa chambre normalement j'avais pas le droit je suis allé c'était thérapeutique c'était pour
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la forcer à trouver c'est juste c'était la kiné c'est juste qu'ils étaient complètement con c'est moi qui suis allé dans sa chambre qui est pris son gobelet qui les retourné et posait ça brosse à dents dessus moi j'ai pas fait les 5 ans d'études
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c'est curieux par contre de savoir qu'elle est en psychiatrie et qu'elle est pas soignée par la neurologie elle était aussi bien entendu mais elle était là parce que tentative de suicide et ça c'est des cas mais qui sont
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pléthore vous disiez c'est pas isolé non c'est partout alors et pour 60 69 % de personnes comme moi qui vont en maison de soins pour pour des volontairement
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pour moi il n'y avait absolument pas de problème liés au consentement j'y suis allé de mon plein gré il y a ces 30% c'est considérable oui bien sûr c'est considérable on pourrait dire c'est pas la majorité mais c'est considérable non
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plus des 60 autres pour cent qui peuvent parfois se retrouver menacés de se retrouver avec les 30 moi ça a été mon cas ça a été le cas de ma sœur on a toutes les deux été interné ma sœur bien plus longtemps que moi elle a presque fait un an et en fait ce qu'on remarque
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c'est que quand on commence à être de plus en plus indiscipliné de plus en plus moins en moins docile et quand je dis ça c'est au regard de la psychiatrie c'est à dire par exemple questionner le traitement va questionner le fait qu'on nous prive
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de notre téléphone portable questionner le fait que il faille prouver que on a le droit de sortir ou qu'on a le droit à une visite ce genre de choses ce qui est un crime très grave surtout pas
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erreur c'est qu'on veut pas écouter le psychiatre voilà sauf que quand le psychiatre du coup nous nous isole et nous contentionne parce qu'on a fait une bêtise parce qu'il existe un des des établissements
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ou en fait le règlement est affiché et on a la peine de jours d'isolement à côté si on a enfin à la règle ne sont jamais claires c'est tout le but du jeu c'est à dire on te dit pas à quelle heure tu as plus le droit de fumer mais si on te voit dehors à cette
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heure là et toi tu le savais pas tu es quand même puni juste pour nuancer parce que là si on est parti sur les exemples qu'on a de patients il y a des trucs horribles et je crois je crois que j'ai pas dit le pire mais en fait pour nuancer moi je dis pas que le système
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psychiatrique et maltraitant avec tout le monde ou qu'il est mal pour tout le monde par exemple quand j'ai un patient en crise solidaire c'est vraiment très bien d'avoir un hôpital psy une hospitalisation quand les gens font une crise psychotique aussi c'est très bien de le faire voilà donc il y a des cas où
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c'est très bien le problème c'est que ça soit en fait la pas la norme ça me dérange pas que ce soit énorme mais qu'en fait on considère que ça soit que ça en fait et que la psychiatrie en fait c'est des gens malades et un traitement c'est ça le problème moi que j'ai donc
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en soi je comprends que les gens ça leur fait beaucoup de bien et c'est normal moi il y a des patients les hospitalises bon on fait gaffe quand même une grande hospitalisé mais c'est le problème c'est qu'on voit que ça et qu'on présente que ça et quand vous avez un reportage à la
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télé ça sera sur les schizophrènes hospitalisés depuis 20 ans et il y aura aucune réflexion sur sur tout ce qui va créer le problème ou la souffrance mentale en fait autre chose que je voudrais dire qu'un
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petit peu en décalage mais qui est très important à mes yeux c'est la réception par nous par la Société des problèmes psychiatriques vis-à-vis du droit il y a
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vraiment depuis une trentaine d'années un mouvement de fond pour criminaliser les personnes qui sont des malades or moi on m'a appris
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il y a une quarantaine d'années que un malade un chou entre guillemets un fou on ne le juge pas on le soigne et actuellement je suis très inquiet on l'a vu par exemple à chaque fois qu'il y a une affaire d'actualité je pense à
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l'assassinat de Madame Halimi en 2017 et bien il y a eu une demande sociale de mais pourquoi est-ce que il va il peut pas être condamné parce que soi-disant il est fou donc ils vend les
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psychiatrique et demain qui sort voilà l'expérience théorie enfin l'expérience théorique rapporter pendant mes études et après leur décolocs c'est que à la limite vaut mieux se retrouver en prison quand l'hôpital psychiatrique parce que
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quand on va en prison on a peut-être une idée approximative du moment où on va en sortir c'est pas le cas quand on est en hôpital psychiatrique et je suis très inquiet par ça et on l'a vu par exemple avec cette demande sociale qui a mené à
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cette loi c'était à la suite de l'affaire à limite la loi 2022 qui oblige le juge à te dire compte du fait que la personne s'est administrée
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volontairement des substances hallucinogènes enfin je sais pas c'est pas le terme exact et qu'à la commune infraction et donc on est en train de de de punir des gens qui sont aussi des
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malades et ça c'est la limite de la critique de l'antipsychiatrie et alors juste là dessus l'antificatrie dit aussi que et c'est même pas que l'antificatrice d'abord Foucault qui le dit que l'histoire même de la
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psychiatrie nous nous apprend que la psychiatrie a fondé son savoir sur le pouvoir judiciaire lorsqu'elle est allée dans les tribunaux et je vais terminer avec ça dans les dans les tribunaux pour aller voir les criminels qui potentiellement n'était pas expliqua par
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la justice telle qu'elle était avec ses tel qu'elle était à cette époque là avec ses propres avec ses failles et c'est proposé d'aller observer ces criminels donc patients et a permis comme ça de
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médicaliser une forme de criminalité au travers par exemple des troubles de la personnalité puisque ce sont les premiers qui vont qui vont apparaître à ce moment-là donc en fait les premiers qui ont qui ont criminalisé les fous
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c'est les psychiatres désolé alors pour conclure cette histoire souvent quand il y a des faits divers de il est fou il enfermer et tout statistiquement la plus alors
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fou déjà moi ça veut rien dire pour moi je sais pas la définition mais effectivement par exemple on va dire quelqu'un en crise psychotique qui a des délires de manière générale on se dit qu'il va être plus méchant plus violent sauf que statistiquement ils font plus
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agressés qu'il n'agressent des gens ils agressent moins ce que la population générale ils font plus agressés que la population générale et donc voilà quand on parle de criminalité les gens ils oublient un peu tous les problèmes qui à côté voilà donc alors on va parler de
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c'est la personne qui viole la personne dans la rue là mais on va pas parler de tout ce qui est culture du viol qui joue énormément dans les agressions sexuelles de manière générale et c'est complètement c'est donc en fait souvent dans le traitement médiatique des maladies psy et de la criminalité on
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parle du 01% qui pose des qui qui sur lequel on jette le propre mais par contre le criminel ordinaire qui va le viol conjugal ou comme ça tous les facteurs qui jouent alors ça rien à en fait même si ça concerne 30%
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de la population quoi alors on a tous mille choses à ajouter je rappelle à tout le monde les personnes qui sont ici j'allais dire Pau je sais pas les personnes qui sont ici en vrai et les personnes qui sont sur Internet on a
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qu'une heure on peut pas tout dire on a tous des subtilités à rajouter donc ne vous jetez pas sur vos claviers pour nous insulter parce qu'on a oublié des détails ou alors même parce qu'on a pu être maladroit dans notre expression on
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est là sans texte et sans filet donc bienveillance bienveillance et Charité épistémique et je vous propose que maintenant on passe aux questions ou il y en a des questions alors je vais ouais je vais faire passer
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le micro et je vais passer par la personne la plus proche parce que je suis fainéant je voulais vous demander à chacun votre parce que du coup là ça a été un peu exposé la situation et pas vraiment
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parler des solutions et déjà j'ai pas très bien compris la différence entre pollutionniste et révisionniste et du coup peut-être si je vous pose chacun à la question de quel serait les solutions on verrait peut-être les différentes réponses voilà
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l'aide aussi ça m'intéresse si chacun doit répondre alors vraiment en quelques mots alors en termes de solution oui puisque il y a plein de approches thérapeutiques dans lequel on est on les évalue pas encore parce que justement le fric va
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pas dedans mais par exemple il y a ce que je parlais c'est diluer la psychiatrie dans le chez le tout venant par exemple dans les collèges dans les écoles dans le n'importe où pour faire prévenir les dégâts après il y a des approches par exemple qu'on appelle open
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dialogue là le but en gros c'est que la personne qui est malade ben en fait on organise des réunions avec toute la famille tous les gens qu'ils ont et en fait on voit que on le problème on va le régler ensemble en fait et donc ça va pas être un patient isolé
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psychiatriquement il sera géré par tout le monde il y a aussi des approches sur l'hygiène en fait hygiène mentale sur l'hygiène de vie c'est à dire voir les types de vie qui nous correspondent ou pas et lesquels vont venir finalement augmenter notre taux de dépression par
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exemple ou pas donc il y a plein de petites approches comme ça qui sont en train de se développer même si on en parle pas encore beaucoup mais on peut y en avoir un paquet un jour faudra que j'en fasse une liste du coup je vais essayer de
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complémentaire donc là cette fois-ci du point de vue des psychiat eux-mêmes donc là je me permets de parler des défauts c'est à dire qu'on soit psychiatrisé ou pas parce que malheureusement il y a plein de personnes qui ne peuvent pas avoir accès au diagnostic et on peut tout à fait d'ailleurs ça c'est les fou
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qui le disent aussi on peut tout à fait se passer de diagnostic pour parler de nos folies et là-dessus en fait ce que les ce que les fous proposent c'est simplement la paire et danse la reconnaissance par les Pères donc par exemple je suis traumatisée tu me
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racontes ton histoire et tu as l'air bien traumatisé toi aussi nous sommes traumatisés nous pouvons nous aider et donc nous passer de de d'une psychiatrie qui voudrait peut-être nos médicamentser donc il y aurait moins de mon côté j'apporte la paire et dense et
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l'autogestion et l'autodétermination par les forêts le droit en fait est juste client de la psychiatrie et l'antipsychiatrie et en fait c'est c'est
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juste l'expert pour le droit parce que le le praticien le magistrat bah quand il y a un accident d'avion on a eu récemment la décision concernant le Rio Paris n'est pas spécialiste de
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l'aviation civile et pourtant il est obligé de rendre une décision donc il est usagé il est client des experts de l'aviation civile c'est la même chose pour la psychiatrie et bah en ce qui me concerne moi si je devais proposer une
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solution mais tout ceci du coup ce serait une solution au milieu de milliards de solutions je fais pas ce métier pour rien ce serait la sensibilisation ce serait expliqué aux gens comment ça fonctionne expliquer aux gens ce que c'est que la folie pareil parce que j'ai pas envie qu'on ait peur de ce mot expliquer aux gens ce que
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c'est la folie autant les personnes concernées que leur entourage que le tout-venant que les gens comprennent qu'est-ce que c'est que c'est pas grave que le diagnostic c'est pas une fin en soi qu'il faut arrêter de vouloir un diagnostic à tout prix que que
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si on en a besoin et que si c'est une souffrance oui il faut se faire aider mais si dans notre vie de tous les jours on sent juste un petit peu différent mais que ça n'a pas vraiment d'impact sur notre bien-être se quitte marché la société est formée de plein de
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différences était une extraordinaire richesse et d'autres questions est-ce que vous pouvez faire passer le micro s'il vous plaît merci et désolé pour l'éternuement saugrenu de tout à l'heure
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on prend souvent pour un petit chien c'était plutôt une remarque sur le ce que vous avez dit tout à l'heure sur la honte et le fait et la phrase qui était de faut arrêter d'avoir honte
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d'être ou d'avoir été psychiatrisé et je me dis que j'en profiterais bien pour poser un mot là la honte c'est pas quelque chose qui est hors sol et qui pop comme ça à l'intérieur de nous on peut pas demander aux personnes
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psychiatrisées de en plus gérer la honte qui existe dans un contexte psychophobes en fait qui est l'origine aussi de ce truc là et que
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et que s'il y a honte qu'il y a société psychophobe aussi je pense et voilà je voulais juste dire ça et que la honte peut changer de camp aussi voilà bonjour je voulais savoir qu'est-ce que vous
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pensez des cafés associatifs des endroits comme la maison perchée à Paris parce que du coup on va rebasculer sur un modèle un petit peu institutionnel qu'est-ce que qu'est-ce que vous pensez
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est-ce que ça peut marcher parce que j'ai pas le même je suis sincèrement désolé c'était la dernière question mais je rappelle que c'est que le premier jour du REC et que la deuxième heure donc on est sur le salon n'hésitez pas à venir nous trouver tout à fait n'hésitez pas à bien poser
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vos questions dans le hall on sera là ce sera avec plaisir moi je sens que je vais pas avoir la même réponse que toi Pedro là dessus à la maison perchée dépend de l'hospitalisation des individus et leur médicamentations c'est
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à dire que déjà la maison perchée n'est destinée que pour les patients schizophrènes bipolaire et peut-être dépressif aussi donc tous les autres n'ont pas le droit d'y aller premièrement et deuxièmement il faut qu'il soit suivi par un psychiatre et
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vraiment suivi c'est-à-dire par immédiation par une psychothérapie donc la maison perchée en fait n'est pas une alternative c'est un c'est un plus c'est une complémentarité au soin pour moi voilà après oui
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juste moi alors vous pouvez aller voir sur le site c'est très bien fait alors c'est vrai que c'est la maison je confond toujours pas chez ou perché perché donc c'est un accompagnement à côté par contre en soit l'idée en fait
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c'est surtout des pères et danses et des cours moi je trouve ça très bonne idée un truc bien dans le modèle psychiatrique là actuel c'est les hospitalisations de jour où les patients viennent avoir des cours avoir des explications sur leur pathologies et ça
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je trouve ça très bien en fait d'éduquer les gens donc moi ce genre d'initiative honnêtement si j'avais pas la grosse flemme mais comme je suis un gros flemmard moi je me serais arrangé pour essayer de voir dans ma ville d'essayer de faire des trucs comme ça mais je
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pense que c'est comme il disait par rapport à stigmatisation l'éducation en fait aller apprendre des informations à des gens c'est leur donner des armes pour arriver à se débrouiller et donc moi je suis plutôt pour ce genre d'initiative après accolé ou pas je tout
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dépend comment elles sont menées parce que si l'idée c'est toujours d'être le sachant et d'expliquer aux patients du moyen-âge on tourne un gros gros problème c'est le support social et l'isolement social notamment dans la dépression et les choses et je
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pense que ça c'est ce type de cours ou de lieu peut lutter contre ça alors Sébastien c'est tu n'as rien à rajouter je vous propose qu'on prenne 20 secondes pour conclure chacun votre tour parce que il faut malheureusement il
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faut qu'on conclure comment c'est s'il vous plaît maman m'a dit d'être en conclure vous tout ce que j'ai dit c'est sur des sources et des articles scientifiques donc je les filerai sur mon site voilà
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comme ça vous pourra aller voir il y aura de mieux arguments et vous pourrez passer plein d'heures à les lire voilà mais comme on m'a dit que c'est une des conférences bons publiques et qu'il faut être sympa je vais pas dire qu'il faudrait tout brûler dans la psychiatrie
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mais ma tendance à l'extrémisme aurait tendance peut-être à le à dire de faire si je le dis avec toi est-ce que ça aurait plus de courage
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alors on le dit pas on l'a pas dit surtout qu'on a nuancé qu'il y avait des choses pas mal quand même des fois ne croyez pas les hommes et les femmes politiques qui essaient de vous faire peur avec les personnes qui ont des
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problèmes psychiatriques pour essayer après d'apprendre la répression alors que de temps en temps il y a aussi les gens qui ont simplement besoin de soin de bienveillance alors du coup je me
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permets la petite conclusion je m'étais je vais parler directement au fou je me permets pardon les fous je m'adresse à vous on est ensemble et vous avez le droit à l'autodart détermination vous avez le droit de vous passer des diagnostics vous avez le droit de vous
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autodiagnostiquer vous avez le droit d'être qui vous êtes et de vous passer de soin qui vous imposent des choses que vous ne voulez pas voilà et vous avez le droit de connaître vos droits aussi et de les faire entendre
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[Applaudissements] [Musique] [Musique]
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