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Nathalie vous avez la parole merci beaucoup quel plaisir de vous recevoir je vous remerci recevoir une collègue d'un des services pionniers de ce que
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vous allez nous parler et élève de celui qui a posé le problème dans la médecine dans la psychiatrie Philippe jamais c'est un grand un grand honneur de vous
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recevoir vous avez la parole merci professeur Hervé bonjour à tous et à toutes J'ai le plaisir aujourd'hui de vous parler de trouble des conduites alimentaires alors c'est un sujet qui apparaît parfois un peu comment dire un
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peu trouble à beaucoup de gens qui ont du mal à situer les choses et et et à comprendre ce que sont ces troubles très souvent les psychiatres pensent que c'est un peu un mouton à CIN pattes de la psychiatrie et à l'inverse les médecins somaticiens troubl que ce sont
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des troubles psychiatriques et que c'est compliqué de de pouvoir les prendre en charge ce que je vous propose c'est de passer de la théorie à la pratique clinique c'est-à-dire de vous appu de nous appuyer sur la littérature
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internationale et de pouvoir voir comment la clinique la recherche clinique sintrique et comment les connaissances ont évolué sur ces 20 dernières années sur sur la compréhension de ces troubles mais aussi leur accompagnement je vais aussi
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profiter du fait d'avoir devant nous aujourd'hui des étudiants médecinees qui vont bientôt passer la barrière et arriver vers l'internat pour faire un peu de publicité et leur proposer de choisir la psychiatrie qui est une discipline d'avenir et qui comme cette
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campagne qui a été créée par mes collègues est une discipline qui sauve des vies et j'espère que je vous en convaincrai aujourd'hui alors il y a plein d'idées reçues sur la psychiatrie et en particulier sur les troubles des
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conduites aliment j'ai sorti des des des des photos qui sont utilisées dans une campagne qui a eu lieu tous les ans sur une journée qui est une journée mondiale de promotion des connaissances sur les troubles des conduites alimentaires et
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ce sont des idées qui ont été sorties des patients ce sont les patients qui nous ont proposer de de démonter ces mythes alors je vais essayer de démonter avec vous quelques mythes de vous présenter ces troues des conduites alimentaires et on va essayer de
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cheminer ensemble en partant bah de ce que peut-être aurait dû nous présenter notre collègue anglaise c'est-à-dire en partant de l'alimentation vous savez que l'alimentation c'est un besoin qui est un besoin vital pour notre organisme il
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permet de synthétiser les constituants de l'organisme il permet la croissance et l'entretien de l'organisme il permet les dépenses énergétiques il permet de constituer des réservve mais c'est aussi un élément de plaisir qui est limité par
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les règles sociales les règles religieuses et c'est un support dès notre naissance dès nos premières heures du lien social c'est un support du lien social au sein de notre famille quand on va grandir puisqu'on a des repas de
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famille avec nos amis nos copains avec qui on va partager des moments autour de l'alimentation ça devient ultérieurement des repas professionnels donc si on perturbe l'alimentation ou le rapport à l'alimentation tous ces éléments vont
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être perturbé ce qu'il faut savoir c'est que le comportement alimentaire il est sous une régulation au niveau du système nerveux central qui est complexe et qui associe des éléments de régulation du
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fin de la fin et de la satiété il y a de nombreux nm médiateur mais par ailleurs dans notre vie tous les jours notre alimentation va être fonction de beaucoup d'éléments elle va être fonction de nos besoins au niveau
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corporel de notre génétique par exemple est-ce que vous savez que certains d'entre nous aiment ou n'aiment pas les chou de Bruxelles oui vous le savez mais est-ce que vous savez que c'est lié à une enzyme et à l'expression ou non de cet enzyme est-ce que vous savez que
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notre alimentation aussi est lié à notre envie au plaisir est-ce que je prends ce petit carré de chocolat pour me faire plaisir par exemple au stimulu extérieur vous êtes tous passés devant une boulangerie qui sentait bon et à ce moment-là vous avez envie de manger un
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croissant des habitudes et des horaires si vous mangez toujours à la même heure vous avez faim toujours à la même heure de de de je dirais du du contexte dans lequel vous avez grandi au sens social ou religieux de votre éducation de votre
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volonté aussi j'ai pas très faim mais il vaut mieux que je mange parce que sinon ça va être compliqué mais aussi et alors là je vais vous demander tous d'être extrêmement spontané et de répondre à ma question en levant dans la main dès que
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je l'auraai posé sans réfléchir qui parmi vous quand vous êtes stressé va avoir l'appétit coupé levez la main s'il vous plaît merci qui parmi vous quand vous êtes stressé va manger plus grignoter levez la main s'il vous plaît
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merci et qui parmi vous bah va être indifférent à cette situation là en cas de stress merci vous êtes représentatif de la population générale il y a beaucoup de publications qui témoignent de cela c'estàdire nous ne sommes pas
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égaux pour cette réponse au stress en ce qui concerne l'alimentation et il y a un lien important entre stress anxiété émotion négative et alimentation c'est
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important de le savoir alors pour mes mes collègues psychiatres qui me disent toujours que les troubles des conduites alimentaires sont des troubles très particuliers et qu'on comprend pas très bien qui ils sont si on réfléchit et qu'on pense à la dépression par exemple vous avez appris la clinique de la
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dépression il y a dans la plupart des situations de dépression une perte de l'appétit qu'on appelle une anorexie au sens perte de l'appétit mais on connaît ces dépressions atypiques dans lesquelles certaines personnes mangent plus que d'habitude et
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puis je pourrais vous dérouler comme ça tous les troubles psychiatrique et vous montrer qu'il y a une intrication entre ces perturbations émotionnelles ces troubles psychiatriques et l'alimentation la litérature nous montre
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que stress anxiété et émotion négatives sont aussi liés au développement des troubles des condues alimentaires ou à leur existence on avait pu le montrer dans mon équipe en collaborant avec une équipe canadienne sur des données transversales sur des jeunes de 16 ans
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chez qui l'existence d'éléments anxieux était très associé à des perturbations du comportement alimentaire et des collègues qui ont fait une revue de la littérature la littérature internationale ont montré qu'en fait avant que n'existe en population
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générale des troubles des conduites alimentaires c'est-à-dire une situation pathologique préexister des perturbations très tôt dans la vie qui sont des perturbations qui sont liées ou à l'alimentation à l'activité physique mais aussi à l'anxiété et à la
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dépression donc vous voyez ces troubles des conduites alimentaires ces perturbations de l'alimentation elles vont nous conduire depuis un comportement normal jusqu'à un comportement pathologique ce comportement quand est-ce qu'il devient
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pathologique c'est toujours la même question au médecine quand est-ce qu'on passe de cette situation de de norme à une situation qui est une situation qui fait souffrir l'individu qui met en danger sa santé globale physique
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psychologique et sociale qui menace sa vie à court ou à long terme et bien c'est quand on franchit cette limite qu'on entre dans le pathologique et bien il faut savoir que la période pè covid
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et post covid a été une source de stress majeur on le sait beaucoup elle l'a été pour vous en tant qu'étudiant en médecine et j'aime beaucoup cette bande dessinée qui témoigne de l'un d'entre vous qui a traversé toute la désorganisation nos services et tout ce
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que ça a pu causer comme stress dans son parcours à lui et qui a d'ailleurs questionné son investissement des études de médecine ce que l'on sait ce qui s'est passé pendant cette période de covid c'est que ce stress il a énormément augmenté il a été très
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important et on récupère aujourd'hui une situation où anxiété et dépression on le dit tous les jours dans les médias ont énormément augmenté chez les jeunes chez les adolescents et chez les jeunes adultes mais on sait aussi qu'en parallèle les troubles des conduites
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alimentaires ont augmenté ils ont augmenté en sévérité et ils ont augmenté en terme d'incidence à tel point qu'il saturent aujourd'hui nos filières de soins et que nous avons du mal à répondre à la demande alors je vous propose de balayer successivement
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qu'est-ce que c'est finalement que cette troup des conduites alimentaires vous donner quelques éléments DESP d'épidémiologie mais surtout m'attarder sur ce qui est toujours assez mal compris c'est finalement qu'est-ce que sont ces troubles des conduites
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alimentaires comment aujourd'hui on les comprend quels sont nos modèles de compréhension et en conséquence comment on les traite alors ces troubles des conduites alimentaires si on prend une définition qui est une définition internationale qui est une définition
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qui est plus appliquée à la recherche généralement qu'à la clinique mais qui permet de cadrer les choses ce sont déjà premièrement des troubles psychiatriques les symptômes clés de ces troubles sont des perturbation de l'alimentation avec
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des excès des insuffirances ou des comportements aberrentss qui entraînent un mode de consommation pathologique ou une absorption de nourriture délétaire pour la santé physique le fonctionnement social qui sont associés plus ou moins à
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des perturbations du schéma corporel et qui retontissent globalement sur la santé et non pas d'étiologie organique je voudrais préciser que l'obésité n'est pas un trouble des conduites alimentaires cette confusion est souvent
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faite même en médecine l'obésité est définie par un état nutritionnel qui est celle qui est caractérisée par un IMC qui est supérieur à 30 c'est donc une défision une définition qui est somatique morphologique alors que les
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troubles des conduites alimentaires je viens de vous les définir il y a un overlap partiel entre troubles des conduites alimentaires et trouble nutritionnel dans l'anorexie mentale on va trouver de la dénutrition parfois
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dans la boulimie aussi et dans l'hyperphagie boulémique on peut trouver une obésité ou un surpoids mais les deux termes ne sont pas équivalent les principaux troubles des conduites alimentaires sont les les troubles que
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j'ai souligné sur cette diapositive le picalmericin sont plus des symptômes sur lesquels je vais pas m'attarder il faut savoir que l'histoire de ces troubles est très variable le premier qu'on a connu c'est l'anorexie mentale elle a été décrite dès le 19e siècle on l'a
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nommé au 19e siècle le deuxième trouble qui a été décrit c'est la boulimie nerveuse elle n'est arrivé elle a été définie par le professeur Russel qu'en 1979 en ce qui concerne les deux derniers l'hyperphagie boulimique et le
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trouble de l'alimentation avec restriction ou évitement que j'appellerais harphide par je dirais solution de simplification dans mon exposé qui sont les initiales du trouble en anglais n'ont été décrit qu'en 2012
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ces troubles se sont individualiser le premer l'arphide de l'anorexie mentale et le deuxème de la boulimie ces troubles s'individualisent progressivement avec la description de
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trajectoire et de développement de troubles et de pronos qui sont différents avec des conséquences différentes ces troubles des conduites alimentaires ils sont de deux types ou plutôt restrictifs majoritairement ou
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plutôt avec excès dans la restriction on va retrouver l'anorexie mentale qui est une perte de poids ou une absence de prise de poids qui peut être associé à des crises de Bou limite dans certaines situations et où il va y avoir des
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stratégies de contrôle de poids qui vont permettre à la personne par restriction ou par hyperactivité ou par crise de boulimie de ne pas prendre du poids le poids généralement bas dans l'anorexie mentale les troubles de restriction
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d'évitement de l'ingestion d'aliments eux sont ont grosso modo les mêmes caractéristiques sauf qu'ils ont qu'une insuffisance d'apport et que par ailleurs ils ne sont pas associés contrairement à l'anorexie mentale et à
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la boulimie à des troubles de perception de l'image du corps la boulimie ce sont des crises de boulimie c'est-à-dire une absorption d'une quantité de nourriture extrêmement importante dans un temps limité qui est associé à une perte de
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contrôle de l'alimentation et qui va dans le cadre de la boulimie nerveuse être associé à des stratégies de contrôle de poids ce qui fait que généralement les gens ne sont pas en situation de surpoids dans l'hyperphagie boulimique on a ces crises de boulimie
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non associé à des stratégies de contrôle le poids avec différents critères qui sont associés aussi et en particulier le fait de manger jusqu'à ne plus pouvoir manger c'est quelque chose de très physique et puis il y a une prise de
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poids qui va être extrêmement importante ces troubles débutent généralement assez précocément dans la vie le plus souvent à l'adolescence ou au début de l'âge adulte schématiquement je vous le disais dans l'anorexie mentale on est plutôt à poids
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bas dans la boulimie un poids normal et dans l'hyperphagie boulémique avec un surpoids cependant ce que l'on sait aujourd'hui alors qu' l'on a initialement décrit ces troubles comme des entités séparées c'est qu'il existe au cours de la vie des sujets des
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passages d'un de ces troubles à l'autre et que les personnes fluctuent souvent d'un trouble à un autre ce trouble de restriction d'évitement d'aliment j'ai mis sa définition parce qu'il est plus mal connu il regroupe des troubles
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variés comme par exemple l'motophobie ou des troubles où les personnes n'arrivent pas à à à se nourrir je je ferai allusion à une vieille nomenclature qui était l'énanisme psychogène par exemple c'est-à-dire des des intrications entre
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des situations où l'alimentation n'est pas suffisante avec des déficits nutritionnels mais sans forcément les autres caractéristiques de l'anorexie mentale et qui sont associé à des états anxieux extrêmement important et qui
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sont souvent associés à des troubles du spectre autistique ces troubles conduites alimentaires au-delà de leur définition ont une expression clinique et si on en comprend l'expression clinique on en comprend mieux
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l'étiologie et les manifestations et donc on peut mieux comprendre le traitement les troubles des conduites alimentaires vont toujours associer des manifestation nutritionnelle la dénutrition dans l'anorexie mentale ou
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les arphides les complications des vomissements et de la et la malnutrition ou les complications des autres stratégies de contrôle de poids dans la boulimmie les complications du surpoids ou de l'obésité dans l'hyperf blémique associé dans tous les cas à des
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symptômes ou des comorbidités psychiatriques et des conséquences qui sont extrêmement importantes sur l'insertion sociale en conséquence ces troubles ont une morbidité somatique et psychiatrique importante ils
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occasionnent une souffrance individuelle et familiale une désinsertion sociale ils sont responsables de surmortalité mais l'on sait que une intervention précoce et adapté va permettre de lutter
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contre ces conséquences et même d'arriver on y revient dans certaines situations à une guérison et ou dans les autres situations une amélioration mais pour cela il faut qu'une filière de soins adapté qui soit adapté à l'âge des
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sujets gradué en intensité et transdisciplinaire et coordonné entre les praticiens puissent être développé ces troubles psychiatriques ils sont associés le plus souvent à des comorbidités avec les autres troubles
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psychiatriques ces comorbidités parfois elles sont antérieures parfois elles sont simultanées ou parfois elles sont extérieur ce que l'on sait c'est que la présence d'une comorbidité va favoriser au cours de la vie des sujets le passage
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d'une forme à une autre de troubles des conduites alimentaires une jeune fille peut présenter une anorexie dans son adolescence passer à une boulimie puis ultérieurement à une hyperphagie boulimique ou parfois elle ne présentera
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qu'un de ces troubles et elle passera par exemple de l'anorexie directement à l'hyperphagie ou de la boulimie directement à l'hyperphagie boulémique toujours est-il que le développement d'un trouble des conduites alimentaires qui va se passer le plus souvent dans
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l'enfance l'adolescence va venir interférer avec le développement de la personne de l'individu avec sa maturation les processus de séparation d'individuation et d'autonomisation et
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l'interruption de ces processus vont compromettre tout le développement de la personne développement cérébral développement et croissance physique mais aussi développement de l'incer sociale de l'interaction avec les
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pairres des processus d'autonomisation financière et ces processus vont être enfin cette interférence va être d'autant plus importante que la durée des troubles est importante et aujourd'hui on parle de neuroprogression
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et on sait que plus l'intensité des troubles est importante et plus leur durée est importante plus les conséquences cérébrales risquent d'être délétaire et permanente alors qu'est-ce que c'est que ces troubles sur le plan
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clinique sur le plan clinique si je prends l'anorexie ou les arphide excusez-moi il y a une faute de frappe et bien il y a une diminution des apports alimentaires elle est volontaire ou involontaire selon les cas elle va causer de la dénutrition cette
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dénutrition elle va causer des symptômes ces symptômes ils ont été observés chez des objecteurs de conscience que l'on avait affamé durant les années 40 un physiologiste a choisi de pouvoir faire
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des expérience pour savoir comment renutrir les gens qui étaient très dénutris après les camps de prisonniers durant les guerres dans les années 40 vous savez qu'il y avait la guerre en Europe la guerre au niveau du Japon et
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on savait très bien quand il y avait des prisonniers général quand on les libérait et bien on leur donnait à manger et du fait du syndrome de renutrition inappropriée il y avait une mortalité extrêmement importante ce physiologiste qui s'appelait case a fait
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le choix de proposer à des objecteurs de conscience de perdre 50 % de leur poids de leur corps et ensuite de leur proposer différentes stratégies de renutrition c'était un clinicien qui observait il observait beaucoup et il a observé ce qu'il a observé c'est que les
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personnes quand elles étaient dénutries c'est qu'elles triaient beaucoup leur alimentation elles avaient des rituels quand elles mangeaient elles étaient obsédées par les REC elles collectionnaient les recettes parfois elles allaient fouiller dans les poubelles elles avaient une hyperactivité physique elles avaient des
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troubles du sommeil c'était des hommes mais je dis ces personnes et puis ils avaient des complications bien sûr au niveau somatique lié à la dénutrition ces symptômes que je vous décris avec les obsessions alimentaires le fait
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d'avoir une hyperactivité le fait d'avoir des troubles du sommeil le fait d'être extrêmement anxieux sont des symptômes qui sont rencontrés dans l'anorexie mental et dans les états des nutrition et donc on a su par les nutritionnistes que ces symptômes que les psychiatres avait considéré comme
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pathogneumonique de l'anorexie mentale étaiit en fait des symptômes de dénutrition d'où l'intérêt de travailler en trans ou en plurie disciplinaire toutes les complications somatiques de la dénutrition se voi sur tous les organes il se voi aussi en particulier
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sur tout ce qui est croissance chez les jeunes et puis conséquences osseuses au niveau de l'ostéoporose et des conséquences sur la fertilité mais aussi sur l'état dentaire mais la dénutrition elle cause aussi des symptômes psychiques anxieux dépressif rigidité et
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puis apparaissent des symptômes avec des conduites qui sont associé comme l'hyperactivité les vomissements la potomanie parfois le méricisme qui est la rumination ou des phénomènes d'obsession avec des tricoylomanie s'arracher les ch et des perturbations
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aussi dans le domaine relationnel familial des adaptations sociales et puis la clinique l'état clinique des patients va dépendre de leur âge les symptômes ne sont pas les mêmes si on a 8 ans que si on a 20 ans de la durée
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d'évolution parce que les complications sont beaucoup plus importantes et l'intensité des symptômes sans qu'on sache exactement pourquoi il y a des formes légères entre guillemets qui vont être assez passagères et peu graves sur le plan somatique et des formes qui vont
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amener une personne à mettre sa vie en danger à atteindre un IMC de 10 8 ou 9 parfois et ces situations qui sont extrêmement différentes on ne sait pas exactement pourquoi aujourd'hui mais
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elle crée une clinique assez différente et donc des réponses thérapeutiques différentes mais ce qu'il faut savoir aussi c'est qu'avant de déclencher ces tres ces troubles les personnes ont une histoire une histoire développementale une trajectoire de développement qui
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dépend de qui ils sont sur le plan génétique biologique et social de leur interaction de leur personnalité des comorbidités et potentiel qui existait avant de l'impulsivité qu' y a avec un risque suicidaire plus ou moins
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important pour certains il y a des histoires d'abus de traumatisme qui ne sont pas plus fréquents que dans les autres troubles psychiatriques mais qui sont associés à des formes graves et puis parfois il y a des antécédents familiaux psychiatriques ou des antécédents de troubl et cond
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alimentaires mais pas toujours donc on voit qu'on a comme ça des tableaux qui sont des tableaux qui sont des états cliniques globaux qui sont extrêmement complexes et qui forment une espèce de chimère et cette chimère elle est
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extrêmement différente d'un individu à un autre en conséquence cette chimère on ne peut pas laadesser pour le traitement de la même façon exactement d'un sujet à un autre il faut individualiser les préconisations et les soins qu'on va
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proposer la boulimie elle était décre en 1979 son nom est particulier quand même parce que ça veut dire fin de bœuf au niveau étymologique donc sont des des épisodes je l'ai dit de crise de boulimie et de vomissement c'est cet
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état de la boulimie nerveuse elle est souvent associé à une honte des personnes qui en souffre une difficulté d'en parler j'ai mis cette photo de la princesse Diana parce que elle a fait un coming out à un moment donné elle a
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parlé de ces troubles et parler de ces troubles quand les personnes sont célèbres ça occasionne le fait que tout à coup la population générale se rend compte que même des personnes qui sont socialement dans une position
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enviable peuvent souffrir de troubles mentaux et ça déstigmatise ces troubles et ce qu'il a été observé à l'époque c'est qu'il y a eu une augmentation de la demande de soins pour boulimi au Royaume-Uni ça a été identifié par
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l'Observatoire de médecine générale au Royaume-Uni donc vous voyez ces positionnements le fait d'en parler le fait de communiquer dans une journée comme le 2 juin par exemple c'est extrêmement important pour que les personnes puissent arriver au soins l'hyperphagie boulimique décrite
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beaucoup plus tard je vous dis très schématiquement des crises de boulimie mais sans stratégie de contrôle de poids et un lien important avec l' obésité on sait que les personnes qui demandent une chirurgie bariatrique souffrent de se trouble dans 30 à 40 % des cas alors je
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vais pas refaire en détail la clinique puisque ça avez compris le principe mais on peut avoir le même raisonnement clinique on a des crises de boulimie de fréquence variable des symptômes liés aux stratégies de contrôle de poids ou l'absence de stratégie de contrôle de
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poids avec une prise de poids des complications somatiques lié à l'état nutritionnel et ou aux stratégies de contrôle de poids des symptômes anxieux et dépressifs des conduites associées des conséquences familial et relationnel
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des facteurs qui influencent la trajectoire développementale et un état clinique global alors ça c'est le signe classique décrit par Russell de gens qui vomissent beaucoup une autre chose importante dans la boulimie et dans
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l'anorexie c'est la dismorphophobie je vous invite à regarder ce petit film on va pas le regarder aujourd'hui mais qui est extrêmement je dirais euh qui exprime très bien ce que c'est que la dismorphophobie et et ce que
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vivent les personnes qui souffrent de troubles des conduites alimentaires et qui ressentent cette perception extrêmement négative de leur corps alors qu'est-ce qu'on sait aujourd'hui à partir des données épidémiologiques sur ces troubles ce que l'on sait c'est que
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finalement celui qui est le plus mortel le plus grave et que tout le monde connaît puisqu'on le connaîit depuis le 19e siècle l'anorexie mentale c'est le moins fréquent d'accord c'est celui qui touche le plus souvent les jeunes femmes
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la boulimie c'est 1 à 2 % des jeunes femmes aussi mais c'est un peu plus fréquent la l'hyperphagieiboulimique le sax ratio est beaucoup plus en faveur des hommes puisque c'est un sur 4 à 1/ 2
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selon les études mais c'est beaucoup plus fréquent et c'est 3 à 5 % de la population on sait que la définition élargie des troubles c'est 5 à 10 % de la population et ces chiffres que vous voyez actuellement sur les populations étudiantes de 20 % de personnes qui
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souffriraient de trouble des conduites alimentaires c'est les situations de perturbation du comportement alimentaire c'est-à-dire des situations à risque en fait on a plus de 900000 personnes qui souffriraient de trouble des condites alimentaires sévères en France si on
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appuie sur ces estimations et les chiffres de l'INC pour la population des 12- 35 ans 50 % des formes sévères seulement sont soignées et 20 % des formes partielles accèdent au soins si on considère les perturbations
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alimentaires c'est 13 millions de personnes en France donc vous voyez ce trouble qui avan un peu masqué il est finalement extrêmement fréquent et il touche beaucoup de personnes on sait que simplement des perturbations du
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comportement alimentaire à l'adolescence c'est un facteur de risque de trouble psychique de trouble physique et des de de de un facteur de risque aussi de problème d'insertion sociale à l'âge adulte ça a été montré par de nombreuses
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études d'où l'importance de les repérer et de les prendre en charge l'anorexie mentale ce que j'en dirais c'est que c'est celle qui commence le plus tôt plus les troubles sont restrictifs plus il commencent tôt tous ces troubles sont des troubles chroniques en fonction des
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études de 1,7 ans d'évolution en population générale à 4 ans en population clinique il y a une erreur excusez-moi sur mon diaporama la mortalité est extrêmement importante elle est deant plus imp importante que
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la durée des troubles est important l'anurexi mentale on dit que c'est l'un des troubles psychiatriques ayant le plus haut taux de mortalité à cause des complications somatiques et du risque suicidaire ça c'est une étude qu'on avait fait en en population française à
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partir de l'étude escapade et qui montre que l'incidence augmente entre 12 et 16 ans pour l'anorexie mentale pour la boulimie même chose trouble chronique avec une durée d'évolution assez longue
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8 ans en moyenne en population générale un surrisque de mortalité de l'ordre de deux fois celui de la population générale à des complications somatiques et un risque suicidaire pour l'hyperphagie boulimique ben on le connaît depuis moins longtemps moins de
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données mais on sait que c'est associé à des troubles psychiatrique et qu'il y a des conséquences en terme d'obésité et de mort et de surpoids en conséquence on peut imaginer qu'il y a une surmortalité alors mais tout ça à quoi sont dusû ces
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troubles il y a un super rapport du scénar puisqu'on avait une proposition de loi pour lutter contre l'anorexie qui était transformé comme lutter contre la maigreur extrême qui disait en conclusion il y a un model éthiopathogénique par praticien alors
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pourquoi on est dans cette situation parce qu'en fait il y a une diversité des angles d'abord je vais vous proposer là où on en est aujourd'hui de la compréhension de ces troubles vous proposz un modèle qui en fait est un modèle biopsychosocial on sait
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aujourd'hui je vous l'ai montrer au début de mon intervention que il y a un lien très fort entre stress et alimentation le stress met en jeu les capacités adaptatives de l'individu qui donc ces capacités adaptatives reposent
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sur l'hérédité l'expérience précoce et les histoires développementales on sait que dans notre corps s'inscrit très tôt le stress on sait que des expériences précoces traumatisantes ou
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de stress important vont s'inscrire et se manifester tout au cours de notre vie on sait par exemple que les enfants qui subissent des naissances difficiles par forcepceps vont quand on les vaccin
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pleurer plus longtemps que des enfants qui ont une naissance normale et ils auront des sécrétions de cortisol beaucoup plus importantes donc vous voyez tout ça va je dirais au fil de devveloppement de la personne s'inscrire
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et faire des couches successives qui nous rendent de plus en plus potentiellement sensible au stress nous savons que nous avons au niveau physiologique une homéostasie l'homéostasie c'est la les principes de
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régulation de l'organisme qui font que notre organisme au niveau des liquides de l'organisme sont constants en terme de régulation notre potassium est régulé notre sodium est régulé et on sait que cet équilibre est dynamique c'est un
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équilibre qui part comparaison à été utilisé pour parler d'homéostasie psychique nous savons que chacun d'entre nous nous avons une zone de confort de fonctionnement et quand nous quittons cette zone de confort parce que nous sommes stressés nous trouvons des moyens
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pour pouvoir retrouver cet équilibre c'est un équilibre dynamique certains vont aller courir ça leur fait du bien d'autres vont écouter de la musique d'autres vont parler avec des amis d'autres vont manger ou arrêter de manger du fait de leur trajectoire développementale et de leur histoire ils
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vont ou manger trop ou pas assez et comme ce lien à l'alimentation va les soulager de quelque chose et bien ils vont avoir recours à cette solution et ça va faire entrer les personnes dans un processus qu'on peut qualifier de
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processus potentiellement addictifs ces troubles des conduites alimentaires on les comprend aujourd'hui comme des phénomènes qui sont des phénomènes développementaux qui repos sur des trajectoires de vulnérabilité lié à de nombreux facteurs de risque qui sont
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génétiques environnementaux interactionnels à la faveur d'un moment et en particulier de la puberté en tout cas d'un déséquilibre d'événement de vie stressant ou même d'un régime particulier ou de la survenue d'un trouble psychiatrique va se déclencher
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ce trouble cette perte d'équilibre le sujet va alors rentrer dans un processus adaptatif avec une trajectoire de pérénisation ou le trouble des conduites alimentaires le fait entrer dans un processus qui est un cercle vicieux et
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un cercle qu'on peut qualifier d'addictif les différentes composantes en fonction de la restriction ou de la crise de boulimie font que les composantes de ce cercle vicieux sont différentes mais quand le sujet est pris et qu'il arrive au mil mileu de de cette
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tourmente et bien il peut plus s'en sortir puisqu'il est piégé en fait comme dans beaucoup d'addictions alors comment on va accompagner qu'est-ce qu'on va faire et ben moi j'ai besoin de chacun d'entre vous parce que vous allez tous être médecin tous être médecin dans des
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disciplines différentes mais vous allez tous rencontrer des personnes qui souffrent de troubles et condues alimentaires et vous devez donc participer à ce dépistage et cette prise en charge parce que chacun des troubles dont je vous ai parlé retentit sur
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chacun de nos organes et et sur leur fonctionn donc vous aurez affire dans votre pratique quelle que soit votre spécialité à des personnes souffrant de trouble des condues alimentaires il va donc falloir pouvoir les accompagner les
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orienter et les soigner il va falloir prendre en compte chacun de ces éléments en prenant donc en proposant sur l'état clinique global et au cours de leur évolution proposer des soins psy des
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soins somatiques des soins nutritionnels un accompagnement familial et social coordonné mais vous avez déjà vu un psychiatre qui parle un nutritionniste ou qui parle à un diététicien on parle pas la même langue donc il faut qu'on
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puisse se parler et apprendre à se parler parce que sinon les familles et les patients sont au milieu et ce qui se passe c'est chacun parle de son centre d'intérêt propose même parfois des choses qui sont contradictoires et on
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construit un projet de soin qui est une tour de Babel donc ça il faut en avoir conscience pour les personnes il faut que nous apprenions à travailler en pluri en inter et en transdisciplinaire les troubles des conduites alimentaires sont très peu
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détectés je vous l'ai dit et en plus ils commenent souvent à l'adolescence ou à l'âge adulte mais vont continuer en terme d'évolution sur plusieurs années vous savez que notre système de soin il est organisé pour les enfants d'un côté et pour les adultes de l'autre et il y a
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quelque chose de redoutable pour les maladies chroniques c'est la transition entre l'adolescence et l'âge adulte ça aussi il va falloir le travailler donc qu'est-ce qu'il va falloir faire un bilan avec un suivi somatique et
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nutritionnel organiser un rééquilibrage nutritionnel et traiter les complications somatiques faire un bilan et un suivi psychosocial avec toutes les évaluations psychiatriques nécessaires mettre en en place des soins de
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psychothérapie plus ou moins de psychotrope et graduer les soins en fonction du besoin du plus aigu au plus chronique tout ça il va falloir le faire en tant que médecin quand vous serez aux
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urgences vous pouvez tous être confrontés aux situations d'urgence vitale je vous conseille de regarder cette fiche qui est dans les recommandations et qui va pointer trois risques vitaux je dirais le risque autour du risque suicidaire qu'il ne
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faut pas négliger et les risques autour des risques métaboliques l'hypocalémie il faut pas oublier que ça ne prévient pas l'hyponatrémie l'hypofosphorémie lors de la renutrition et les troubles du rythme qui sont liés aux dénutritions
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importantes si vous ne connaissez déjà que ça ce son les urgences qu' ce sera déjà important et je vous conseille de bien regarder cette fiche par ailleurs il y a des recommandations qui sont disponibles qui sont faite avec l'HAS
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aussi bien sur l'anorexie que sur la boulimie les recommandations et ça c'est un clin d'œil à notre collègue anglaise elles sont différentes d'un pays à un autre les psychothérapies elles sont proposées dans l'anorexie il y a un consensus international sur fait que la
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thérapie familiale et la thérapie ayant fait le plus la preuve de son efficacité dans le traitement des adolescents soufffrant d'anorexie mentale pour les autres thérapies les thérapies individuelles en particulier on fait des
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recommandations qui sont à consensus d'experts en France les thérapies qui sont le plus disponibles sont les thérapies psychodynamiques en Angleterre ça n'est pas le cas en Angleterre les recommandations alors ça c'est pour montrer le consensus sur les thérapies
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familiales pour dire qu'on a fait aussi de la recherche en France sur l'apport des thérapie familiale et vousut dire qu'en Angleterre les thérapies individuelles qui sont recommandées sont autres c'est ce sont les thérapies comportementales ou des programmes qui ont été développé en particulier pour
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les adultes mais qu'on a la même consensus autour des recommandations pour la thérapie familiale alors pour les médicaments il y en a pas dans l'anorexie mentale on peut prescrire des médicaments des psychotropes pour les
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troubles associé mais pas de traitement spécifique de l'anorexi mentale pour la bouimie des recommandations aussi et je vous invite à regarder il en a pour chaque disciplines ou quelques disciplines les aspects gynécologiques les HP pour le chirurgien dentiste les
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urgences et si vous pouvez les diffuser ces fiches aussi quand vous passerez dans les services et ben je pense que c'est important les premiers traitements sont aussi pour la boulimie l'hyperphagie poulimique les thérapies avec les thérapies cognitivo comportemental qui sont celles qui ont
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fait le plus preuve de leur efficacité et on dispose aussi d'un traitement médicamenteux qui qui sont les inhibiteurs de recapture de la sérotonine qui peuvent aider pour baisser la fréquence des troubles le topiramate n'est qu'une prescription
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d'hyper spécialiste alors un dernier mot et je vais arriver à ma conclusion il est important de développer des filières de soins spécialisés qui soient pluridisciplinaire et transdisciplinaire pour ces patients dans la littérature on
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voit que les pays qui l'ont fait montrent entre des corps de patients qui sont évaluer avant le développement de ces centres spécialisés ou après une baisse de la mortalité et c'est extrêmement important important c'est pour ça qu'on a créé une association qui
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s'appelle la Fédération Française anorexie boulimie qui se bat pour développer ses approches spécialisées et qui travaille pour développer cette offre de soins en France si un jour vous avez une difficulté si vous rencontrez un patient et que vous savez pas quoi
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faire vous pouvez appeler cette ligne de téléphone le jeudi il y a des médecins qui pourront répondre et vous donner un conseil et vous pouvez donner ce numéro aux patients et aux familles pour une orientation il y a un annuaire à votre disposition et si vous voulez lire des
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témoignages je trouve qu'on apprend beaucoup sur les témoignages de personnes qui ont souffert de ces troubles vous pouvez vous former à un duu évidemment et puis ce qui est le plus fort si j'ai encore 3 minutes et si ça marche sur le plan technique je peux
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vous proposer un témoignage autour d'un slam qui a été fait qui dure je crois 3 minutes et qui le témoignage d'une personne qui a été réalisé dans un atelier thérapeutique alors il faut que je demande si au niveau de la technique
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ça va passer on peut essayer monsieur de la technique voilà alors je vais essayer et je trouve que c'est extrêmement intéressant parce qu'on y voit toute la progression du trouble l'incompréhension
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de l'extérieur et le progrès vers la la guérison d'un trouble qui est un trouble qui est très long alors j'essaie de lancer j'ai pas le son il se défil mais
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il y a pas le son qui fait je l'ai pas alors si je l'ai pas on peut retourner aux paroles et je peux vous les laisser lire c'est moins bien qu'avec le son mais
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voilà je vous inviterai à lire c'est un parcours qui raconte vraiment toute la la parcours et l'incompréhension des des personnes où on pense fallait juste augmenter le volume
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moi je veux bien essayer mais je crois pas je suis ouverte à toute expérience parce que je trouve qu'effectivement c'est intéressant je regarder mon son au milieu
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là alors après je peux faire un truc un peu pirate c'est je peux enlever la connexion et comme ça vous l'entendez mon ordinateur non ça fera pas même ça c'est
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interdit bon ben écoutez je suis désolé on n pas on n'est pas on n'est pas aidé par la technique aujourd'hui mais ça arrive alors je remets le texte et je vous remercie de votre
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attention je vous l'avais dit comment l'approche et elle le dit dès le départ avec beaucoup d'humilité en fait c'est un modèle je dirais même c'est une façon de
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penser c'est une façon de passer autrement avec les autres et c'est pour ça que c'est très proche d'une réflexion éthique puisque c'est le développement de la personne et surtout c'est comment
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répondre à donc d'être médecin de pour essayer de traiter de guérir et cetera mais surtout c'est en définitive d'être soucieux de ne pas passer à côté de
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signes particuliers que la personne ne dirait pas parce qu'elle a honte parce que et cetera et donc euh et ça sera ma première question euh est-ce qu'il y a des techniques qui
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sont peut-être d'engager la personne pour qu'elle se confie qu'elle aille au-delà parce que c'est pas si simple que ça la personne peut vous rencontrer certes quand elle vient à l'hôpital dans
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un service spécialisé mais quand on met les médecins installés comment poser la question en définitive de manière à assoir un doute une approche il est
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difficile on n pas le temps dans la consultation malheureusement de faire tout ce qu'il faut nous sommes à un moment de prévention c'est-à-dire comment en définitive repérer quel
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repérage pourrait éventuellement être être effectué est-ce qu'éventuellement vous avez déjà travaillé là-dessus je sais que c'est très difficile mais c'est d'autant plus utile pour des personnes
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qui vont s'installer ou qui vont être dans des spécialités autres qui ont un autre discours un autre vocabulaire et d'autres schèmes de pensé alors vous avez plusieurs questions dans votre dans
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votre question c'est une question un tiroir euh je je dirais que pour quand les gens viennent nous rencontrer c'est que ou eux ont une demande ou leurs parents ont une demande parce que moi je travaille avec des adolescents et qu'il faut pouvoir travailler autour de cette
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demande et pouvoir euh tisser une alliance alors quand ce sont les personnes elles-mêmes qui ont une demande bah c'est plus facile d'arriver à trouver une motivation pour arriver à comprendre ce qui se passe quand on est face à un adolescent don c'est les
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parents qui ont une demande il va falloir aussi rencontrer l'adolescent et le rencontrer pour voir et analyser avec lui comment on pourrait réussir à changer les choses sur quelque chose qui est important pour
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lui ça c'est c'est engager le soin je dirais qu'effectivement toutes ces pathologies là alors pour ce qui est de l'anorexie mentale il y a souvent ou un déni des troubles ou une pas une envie de changer pour la boulimie ou
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l'hyperphagie boulimique souvent il y a une énorme souffrance mais une difficulté à en parler donc on est face à deux situations différentes en terme d'approche après pour votre question concernant la la prévention on est dans une époque autour de la
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prévention il y a des questions de prévention primaire pour moi il y a des questions de prévention secondaire avec le repérage précoce moi qui suis soignante la prévention primaire je pense qu'elle peut être intéressante parce qu'elle peut être elle peut concerner tous les troubles psychiques à
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mon avis et et les troubles nutritionnels et elle peut être fait par j'ais précocément avec des des programmes qu' ont pu être créés ou différentes choses mais en tant que soignante moi ce que j'aimerais qu'on puisse développer c'est vraiment le
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repérage précoce parce que aujourd'hui les gens arrivent au soins très très tardivement c'est pour ça que j'en parle je pense que l'information enfin c'est pour ça qu'on a développé la la journée du 2 juin par exemple l'information la
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formation comme on le fait aujourd'hui de nos collègues en formation initiale la formation continue aussi et puis la destigmatisation autour des troubles et quand je parlais tout à l'heure de la princesse Dayana je trouve c'est un
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exemple extrêmement important c'est d'amener aussi des personnes touchées par ces troubles mais qui sont en position médiatique en position de vue sur les réseaux sociaux et on travaille a les gens réseaux sociaux à en parler et a aidé à trouver les voies d'entrée
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dans le soin parce qu'une autre difficulté c'est c'est c'est que ces voies d'entré elles ne sont pas claires pour tout le monde elles sont pas faciles à repérer j'ai une deuxième question à vous poser euh on voit que
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l'aspect social dans les trois catégories en définitive c'est l'un des insertions qui qui aboutit euh est-ce que vous avez travaillé avec les sociologues pour que
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un certain nombre adolescent un certain nombre d'adultes ayant des difficultés se retrouve justement dans cette fameuse
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filière car la cause étant enfin trouvée étend parmi les causes addictive ça c'est mon premier point pour élargir dans la filière et pour que réellement
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il y ait une transdisciplinarité qui soit complète et pour qu'elle soit complète je pose même l'autre question de la culture vous avez Ava dit que les différents modèles les différents traitements sont dépendants des cultures
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or en France il faut le dire nous sommes polilyculturels donc euh comment comment faites-vous est-ce que vous travaillez avec des anthropologues avec des des
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sociologues est-ce qu'il y a des stratégies est-ce que dans les futurs approche de prévention vous ne penseriez pas qu'il serait important que les
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psychologue certes les sociologues euh vous renvoient éventuellement un certain nombre de personnes euh se retrouvant dans la désinsertion sociale ou ayant
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des difficultés alors travailler avec les sociologues il y en a quelques-uns il y a il y a Muriel d'armmont qui avait euh fait un premier travail qui est publié il y a on va accueillir nous une sociologue qui va venir dans notre équipe parce qu'elle s'intéresse au aux
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trajectoire et au parcours géographique euh il y a l'équipe de Ros Morau qui travaille beaucoup sur transculturel alimentaires et euh la la dernière partie de votre question c'est
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la la désinsertion alors je je pense qu'on a trop longtemps dit par exemple pour l'anorexie mentale qu'elle touchait les classes sociales favorisées ce qui fait qu'on a empêché que des personnes qui n'étaient pas dans les représentations classiques de la
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pathologie accèdent au soins on sait que les personnes qui ont subi des maltraitances des violences peuvent se retrouver par exemple dans les filières aux euh souffre souvent de trouble des conduites alimentaires et sont insuffisamment pris en
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charge nous devons avancer c'est difficile parce que c'est un puit de science et surtout ce que vous montrez c'est qu'il y a de la recherche en psychiatrie en en pédopsychiatrie en particulier et que cette recherche
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clinique est particulièrement importante et qu'on peut en déduire des schémas des approche et accepter la diversité des des situations en tout cas merci c'est
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PL mais nous continuons [Musique] maintenant oh OK and um thank you to Professor God for her excellent presentation so I will be
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um picking up on some of the the themes that she outlined but I'm going to be focusing on uh the psychology of eating and the implications of understanding the psychological processes involved in
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eating um for uh understanding disordered eating so in overview i'm going to present the idea that um food intake and food choices are underpined by important
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psychological processes that include reward inhibition and interception and I'll go into um what I mean exactly by these processes shortly um but I'm going
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to present the idea that um these processes become disrupted and this can lead to different forms of disordered eating so by disordered eating we can
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think of these as patterns of behavior that are deviations from normal patterns but are not necessarily meeting all of the criteria for a clinical diagnosis of an eating disorder and the prevalence of
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disordered eating is very high in the general population and of course uh it's important to study disordered eating um because some forms are associated with
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obesity such as binge likee eating um and and um we've heard a little bit about that already today and of course some forms of disordered eating may eventually develop into a diagnosed
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eating disorder and we've heard already about the importance of uh studying eating disorders due to their profound effects on quality of of life and also uh the
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mortality associated with um particularly anorexia nervosa as we've heard and of course we know that obesity um which is uh excessive fat
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accumulation that is presenting a risk to health is also on the rise in various countries uh across the globe including France and so in order to understand
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more about um both disordered eating and eating disorders we can look to uh trying to think about the controls of uh appetitte so what are the factors that determine what we eat and how much we
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eat so we know for a long time that um there are important homeostatic controls of appetite that relate to the ingestion of food and also the storage of energy
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so various different hormones uh that are released as we consume food and that are related to um fat stores are sending signals to the brain about the nutritional state of the body and this
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is then feeding back to influence uh food intake of course we also know that we don't always just eat when we're we're hungry or stop eating when we're
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full and so it's also the case that in addition to these homeostatic influences on appetite there are also important psychological processes and so here we
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can think about the idea of eating for uh pleasure um but also the idea of eating um in line with certain uh longterm goals that we might have and
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this uh might therefore involve some forms of cognitive control and also the ability that we have in order to respond to these um signals that we have from
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the body about our nutritional state uh involve some kind of further processing and integration in order for us to be able to act on those signals and so um what I'm going to then delve into a
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little bit more is the role of these psychological processes in forms of disordered eating but that's not to say that um they're acting alone so um we can conceptualize
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then overall that appetite is uh affected by important interactions between these different processes so uh homeostatic signals are going to be interacting with reward systems and also
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cognitive control systems ultimately to influence appetite in an integrated way so we know that the is clearly going to be very important in disordered
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eating and in eating disorders and we know this from various genetic studies that have identified that genetic variants that are associated for example here with anorexia nervosa um are
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enriched in in the central nervous system and that's also true if we look to genetic um variant that's associated with um obesity so um here you can see
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in this particular figure that the neuronal cell types that are enriched for BMI heritability are in fact um found in areas of the brain that are
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associated with higher cognitive uh functions so if we want to think then uh about how these genetic variants are are linking ultimately to changes in eating
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behavior of course that's not a simple story um and so we will know that um there's a a pathway from genes um to
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ultimately um symptoms and and syndromes that's occurring via changes in um pathways such as neural systems and also cognitive systems and so that gives us
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the possibility of studying these intermediate phenotypes in order to try and find uh to to gain more insight into uh what might be happening uh in disordered
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eating not forgetting of course that um there are important gene environment interactions as we've already um heard from professor God such that um it's the genetic predisposition that is
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interacting with various environmental factors ultimately to determine whether or not somebody uh develops a disorder or not so we can think then about an
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overall model here where we have genetic susceptibility that is leading to different uh phenotypes interacting with the environment and ultimately then resulting in disordered eating and what
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I'd like to do now then is to highlight three particular phenotypes that have been quite well studied in relation to disordered eating uh these are not the only phenotypes and we've heard already about the importance of emotional eating
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but I'm using these just as examples to to highlight the role of psychological factors so taking first of all then reward uh variability as a a
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phenotype if we're thinking about food reward then really what we're talking about here is um the subjective feelings that are associated uh with the consumption of
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food and also our responses to food related stimuli that are reinforcing and according to the influential model of beage um food reward and other types of
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reward can be divided up in to core psychological processes of liking and wanting and so we can think of liking here then as the pleasure that we um
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associate with um consuming um tasty foods whereas wanting is more the desire or the motivation to obtain uh those tasty food items and it's been argued
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then that these processes of liking and wanting are underpinned in the brain by different neural substrates uh and dopamine systems er reward systems being
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important for uh food wanting whereas uh liking may be more dependent upon more basic emotional systems in the brain related to brain stem opioid
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functioning so of course we can think about how then if people are varying in how they respond to food rewards how this would relate to disordered eating and so overeating um could be underpined
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then by either uh somebody experiencing enhanced liking for tasty foods on the one hand or enhance wanting um which may be expressed as um a very strong desire
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or cravings uh for foods and there's some evidence to suggest that indeed uh wanting may have an important role to play here and this is supported by studies that have looked at
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neuroreactivity when people are presented with food stimuli um and that has highlighted that uh regions that are involved in uh wanting particularly in
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their motivation to obtain foods um these regions of the brain show enhanced reactivity in response to food stimuli in participants who have obesity and particular areas that have been
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highlighted include the orbital frontal cortex insula and and the striatum so um this is also of course expressed in behavior and I've just
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highlighted here one particular study that looked at reactivity to food cues in um participants who were either overweight or normal weight and what they did is they exposed participants to
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um the both the sight and the smell of a of a tasty pizza and measured their reactivity to that stimulus in terms of how much they were salivating in anticipation uh of consuming that food
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and you can see here in this figure then that um if the salivation levels were compared before exposure and after exposure there was much greater amount of salivation occurring um after the
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exposure in the overweight compared to the normal weight um participants supporting this idea of enhanced uh reactivity to food cues um in people uh who have
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overweight and that has also been linked to um activity in dopamine reward systems in this case in in um bingeating disorder so what I've presented here are
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the results of a a study that used a particular brain imaging um technique that allows a visualization of dopamine receptors in the brain so this is a positron emission tomography study and
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um what uh what happened in this study was that um either bingeters or non-bingetas were exposed to either neutral cues or or food cues either when
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they've been given a placebo uh or when they were given methyl fenidate in order to stimulate uh release of of dopamine in the brain and what is depicted here is that in the um participants who had
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Bing eating disorder under these conditioned of enhanced uh dopamine transmission when they were exposed to the food pictures um the the results showed that uh they
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uh had um uh were consistent with the idea that they had enhanced release of dopamine in er brain reward areas and this enhanced dopamine release was
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actually correlated with a measure of the severity of their binge eating so this is supporting this idea that maybe enhanced reactivity in uh systems in the
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brain associated with er food wanting um are lying uh binge eating uh and excessive consumption so then er if we turn to uh
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restrictive types of uh disordered eating and in this case I've picked out a study that looked at um a measure of wanting for foods in anorexia and nervosa in this study the participants
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uh were asked to to rate um explicitly their desire to eat various different foods which included high Calor and low Calor foods and what you can see in this picture here is that um in healthy
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control participants um the uh the response uh to the high Calor foods was much greater than the low Calor foods in terms of the wanting but this was
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actually flipped in um uh patients who had a current anorexia nervosa and also in those um who had become weight restored suggesting here that they
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actually had reduced wanting for these high caloryie foods and indeed it may be the case that um rather than uh having a positive response to to food rewards in anorexia
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nervosa that it may be that uh what happens over time is that there is a an anxiety that develops towards uh food related stimuli and here you can see the
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results of a study which looked at um measures of anxiety in this case it was individuals who had recovered from anorexia nervosa and measured their response to dopamine
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release and this was as a result of having been given um uh amamphetamine and in contrast to the control um participants that did not experience any change in anxiety as a result of this um
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this uh administration of amamphetamin uh the patients with anorexia nos nervosa actually experienced an increasing anxiety and these and other data have led to various different
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models of um how reward might be altered in anorexia nervosa and so this is one model that um I've uh presented here and the thing to take away from from this model is that there may be alterations
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in responses to reward that are occurring in anorexia nervosa that involve changes uh in in the normal rewarding response such that um foodrated stimuli may become less
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rewarding but other stimuli related to the illness um may actually become uh more rewarding and this may serve to to perpetuate uh the illness as we've we've
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heard in part already earlier on uh from professor Godar so to summarise then um if we're thinking about altered reward processing and disordered eating enhanced responsiveness to food reward may be
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related to increased dopamine transition which transmission which contributes to overeating and binge type eating and the opposite may be true for um restrictive eating which may be related to reduced
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responsiveness or even increase food aversion um to food rewards um and and that may also relate to changes in dopamine signaling so turning then to uh the
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second phenotype which is cognitive control so cognitive control is an umbrella term that really summarises our ability to be able to direct our behavior in accordance with our current goals and various other environmental
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demands and it's underpinned by um different executive functions so these are higher level cognitive functions um and one of the um executive functions
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that I'd like to to highlight now is this idea of inhibitory control which we can think about as the our ability to inhibit automatic or prepotent responses
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and this is often measured in laboratory based studies by um tasks such as the food no Go no Go task where participants are asked to make a response when they see a certain object and then withhold a
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response when they see a different category of objects so in this case the participants might be asked to respond uh when they see uh a stationary item such as the scissors and then withhold
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when they see um the food item and so um we can measure whether or not the participants are making errors so are they still responding when they shouldn't be responding because that can
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give us an idea of their ability uh to inhibit uh these prepotent uh responses and so there's many studies that have looked at this uh inhibitory
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control ability in various different types of eating disorders and what you can see here are the results of many different types of studies er using different type
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of computerbased measures to to measure inhibitory control but ultimately you can see that there's a very clear pattern which suggests that in bumic typ eedting disorders um there is a tendency
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towards lower cognitive control and this is also the case across a number of studies that have also looked at inhibitory control in individuals with obesity so again showing that that seems
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to be somewhat impaired in people who have obesity so in terms of how then uh that's instantiated in terms of neural activity so um cognitive control is
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associated with activation in areas of the brain um including um prefrontal areas particularly the dorsal lateral prefrontal um cortex and there are various studies now that have been done
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using fMRI that show that in bingting type disorders and obesity that activity in these areas is is reduced in these disorders consistent
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with this idea of reduced cognitive control but it's probably the case that there's some interaction here with reward responsiveness so uh it may be that overeating uh could result uh from
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a reduced ability to moderate response to reward in those individuals who have a tendency to s high reward responsiveness and so in this figure
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here what you can see this is the results of a of a labbased study that looked at er the interaction between reward and inhibitory control individuals um with obesity and and
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related that to the amount that they actually ate in in a taste test and what you can see is that um when there was low reward here which is depicted as a low approach bias um it didn't matter
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whether they were high or low in inhibitory control they ate the same but those individuals um who were high in responsivity towards rewards uh when they also had low inhibitory control
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they were actually eating a lot more um compared to individuals who had um high inhibitory control so another um way in which we can think about this uh interaction
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between reward and inhibition is our ability to wait for a delayed reward and so um this is uh um usually measured in in a task which
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looks at the value placed on delayed rewards so most people um do have a natural tendency to prefer an immediate versus delayed reward and this can be
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measured by asking people about their preferences for whether or not they would uh prefer to have uh a particular monetary reward now or in a certain
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amount of time later and what we can see is in these tasks uh bingting obesity is associated with a much greater preference for immediate rewards so it's
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uh likely then that what's happening here is that um in in bingating disorder there's there is this um devaluation of a delayed reward and what you can see
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here the results of um using this delay discounting task and just to sort of uh highlight then that um what you can see is that if the um
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curve in in these results is is a lot steeper then this is pointing towards this uh preference for the immediate rewards a more impulsive type of behavior um whereas the shallow curve uh
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is is uh pointing towards less impulsive behavior and we did a study where we looked at um the difference between Lean indiduals and individuals with obesity and we found then that as the um
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increase in the delay for the reward increased um so then was the value of that reward devalued and there was this preference for the more immediate reward
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so that's showing that relationship there with obesity but that's also the case in Bing spectrum disorders and again you can see here this is the results of a metaanalysis which is
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plotted then uh across various studies showing a preference for er the the immediate over the delayed rewards and indeed um in anorexia nervosa we see the opposite effect so
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here there is a preference for for the later reward and so again this is a consistent effect because it has been shown over of a number of different studies so a greater ability to in exert
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inhibitory uh control in order to wait for this delayed reward so to summarize then um in heart responsiveness to food reward when combined with reduced cognitive control
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probably contributes to some forms of overeating and bingch type eating whereas reduced responsiveness to food reward combined with enhanced cognitive control is likely contributing uh and
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maintaining some restrictive forms of eating so finally then I'd just like to briefly talk a little bit about um interosception and um how variability and interception may contribute to
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disordered er eating so this of course is the um integrated sense that we have of our own physiological condition and and describes really the ability for us
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to be able to use our bodily signals in order to guide behavior and the insula has been identified as a region of the brain that is uh coordinating here um
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this this integration so it's really about how we're using say uh the signals from the body that are telling us about our nutritional state in order to guide our
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appetite and if we look then at um how interception is uh uh how um interception varies across different types of um disordered eating
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we did a study where we uh looked at um disorder disordered eating and its relationship to interception across uh the full spectrum so including er diagnosed eating disorders but also
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subclinical um disordered eating and we found that um there were many studies including a number of um uh reasonably high quality studies that actually supported the idea that um interception
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is in some way impired in in disordered eating and eating disorders and so to pick out an example here and how that relates to activity um in in the in the Insul in particular that I identified as
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being a coordinating hub um this was a study which looked at activations in the brain in patients with anorexia nervosa and how that um was was changed after a meal had been consumed and in this study
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the controls showed a much greater um change in in activity than than the patients um as a result of receiving all of these um signals about having consumed the meal suggesting then
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a lack of sensitivity to those signals in anorexia novosa and there's probably also some interaction here then with cognitive uh uh systems as well because uh in order
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perhaps to be able to use these um hunger and satiety cues in order to to guide our behavior we we need to be able to pay attention to them and so we did some studies where we looked at the
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relationship between um inattentive symptoms in ADHD and different forms of disordered eating and whether or not um those uh whether or not the the relationship between inattentive
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symptoms and disordered eating was uh going through um interception and so we know that ADHD is associated both with disordered eating
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and with um obesity but what we showed in this study here was that actually the inattentive symptoms were positive were related to um uh awareness and reliance on hunger
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and satiety cues so the the more inattentive symptoms that we're being experienced in and this was a Lab study uh where we we uh we were studying students um in the lab uh the more
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inatentive symptoms then then um the less they were relying on on the uh the uh hunger and satiety cues and this was then predicting both binge and restrictive
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eating so therefore um i think the evidence is pointing us towards that a reduced ability to sense and process these bodily signals related to hunger and fullness are contributing two
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different forms of disordered eating so I'll just finish then with um summarizing then that um I presented um some evidence here that disordered eating um can result from alterations to
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the psychological processes that underli food intake and food choice and I've particularly highlighted the idea of responsiveness to food reward how that might be increased in binge typ eating and obesity and decreased in restrictive
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eating anorexia nervosa um then also um cognitive control and how that might be decreased in binge eating and obesity and increased in restrictive and then finally uh interception which
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may be a factor that cuts across different types of disordered eating uh resulting um from an inability to to process and um use these hunger and
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satiety cues to guide our behavior and so um just finally then leave you with the thought that um one of the reasons why I think it's interesting and important to to study these phenotypes
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and understand the psychology of disordered eating is that it could ultimately lead us to new forms of treatments for eating disorders and I've just highlighted here some uh quite recent different types of therapy that
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have been developed really coming out of our understanding of these different types of phenotypes so um I will end there and thank you very much for your attention thank you for excellent
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[Musique] voulez-vous poser une première question Natalie so in this particular study weed to look atinical um uh symptoms of ADHD for for
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exactly that reason because of course um if we're studying patient populations then um it's likely that um that that medication would be a confounding factor there so in that particular study uh we
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didn't actually have many uh people at all who were had a diagnosis and and therefore um very few who had medication but we have done some other studies where um we have uh recruited uh
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patients as well and and controlled for the medication because yes I I absolutely agree that that's that's an important factor there as well but um interestingly of course the the medications that tend to be used for
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ADHD uh are now also being used in the treatment of bingeting disorder so listx amphetamin which was uh you know originally prescribed for the treatment of of ADHD is now also being used for
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the treatment of ofting disorder in many countries ok thank you thank you I the differ you you do
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between pleasureure and des and to our stud the ance of all these research
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psychologic research clinical psychological um way to discuss and clinic it's a very
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important meeting meeting thank you very much si si vous voulez bien nous sommes obligés parce qu'il y a un
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prochain une prochaine conférence d' qui est très importante parce que c'est une conférence sur les fuites urinaires surtout chez la femme et c'est extraordinairement difficile parce que c'est rarement abordé c'est rarement su
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et c'est un problème social de première importance et dans les consultations en grande partie de médecine générale c'est rarement abordé malheureusement ça fait partie des éléments de prévention qui
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conditionnent alors si vous avez le temps vous pouvez rester bien entendu la prochaine fois ce sera le 23 avril ce sera cela se fera sans vous
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pour une fois parce que le l'amphithéâtre est pris malheureusement et nous serons dans une petite pièce mais je vous conseille fortement de
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suivre sur Youtube bien entendu car le titre est un exemple d'épidémie contrôlée nous nous devons après la covid de penser la prochaine épidémie
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nous nous devons aussi dévaluer à la fois la covid nous l'avons fait dans certaines publications chez dalos en particulier mais au l'El nous devons aussi de voir les circonstances qu'ils
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font euh que la filière on peut dire l'interdisciplinarité comment elle peut fonctionner donc la variole du singe
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c'est celle que nous verrons la prochaine fois donc le 23 avril je vous remercie et si vous voulez bien maintenant on va contrôler vos présences
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si vous voulez bien avec cor qui va se mettre dehors ici [Applaudissements]
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ici voilà
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