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bonjour à tous et bienvenue et bienvenue à tous et on partageait tout à l'heure avec Julie Gounet Julie Lemaire qu'en fait c'est bien courageux d'être là le vendredi soir après cette semaine de
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travail donc merci à tous d'être là et donc Julie nous allons clôturer cette semaine de cerveau du sur le de cette Semaine du Cerveau avec votre conférence et qui est
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très très attendu alors je vais juste te dire que vous êtes directrice de recherche au CNRS mais vous pourriez vous pouvez en dire plus si vous voulez et aujourd'hui vous allez nous parler du
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cerveau social alors pour pour introduire votre intervention alors vous nous dites que en fonction du contexte les différents individus d'une
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même espèce peuvent soit entrer en compétition pour des ressources territoires partenaires sexuels soit maternelle statut social au contraire coopérer pour faciliter leur survie la transmission leur
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patrimoine génétique et dans le cas où la coopération se met en place et bien les interactions avec l'autre ont alors vécu comme une expérience plaisante et en accord avec cette idée vous préciser
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que les neurosciences ont pu montrer chez les animaux sociaux et chez l'homme que les relations sociales activent les régions du cerveau associés au plaisir regrouper au sein d'un système appelé système de récompense et le lien étroit
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entre interactions sociales et système de récompense est clair mieux notre dépendance à la connexion de l'autre et surtout après une période où cette connexion a été sérieusement entravée et bien Julie nous avons vraiment envie
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d'en savoir plus à ce sujet c'est tout à fait passionnant et nous vous laissons la parole merci beaucoup Pascal merci pour cette introduction merci pour l'invitation ça me fait très plaisir de participer à
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cette semaine du cerveau et d'avoir l'occasion un peu de présenter des choses sur le comportement social à un public aussi varié donc oui je suis directrice de recherche
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au CNRS initialement j'étais une formation en pharmacie après j'ai fait des nœuds au sciences et je me suis intéressé depuis une dizaine d'années au comportement social avec l'idée
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d'avancer pour proposer des solutions thérapeutiques dans le cadre de l'autisme donc je vais parler un très brièvement mais je veux dire quelques mots ce soir donc je vais vous dire un petit peu ce
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que présente à ce que disent les neurosciences du comportement social et je vais reprendre un petit peu la petite introduction que je vous avais faite en commençant par alors juste le temps que vous trouviez Julie que je précise pour tout le monde
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en fait si vous avez des questions à poser à Julie pendant qu'elle prend la parole n'hésitez pas vous avez le chat où vous pouvez poser des questions ou vous le faites enfin de formation
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comme vous voulez mais ce qu'il y a vraiment des termes que vous souhaitiez que Julie précise vous n'hésitez pas à le faire surtout oui n'hésitez pas il y a aucun problème pour moi vous pouvez m'interrompre aussi si vous avez une question
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qui vous enfin quelque chose qui vous interpelle plus particulièrement donc je vais vous parler un petit peu des théologies pour commencer parce que mon idée c'est d'amener un peu les raisons au cours de l'évolution du développement
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d'un cerveau social et après je vais vous présenter un peu ce cerveau social alors pour commencer je vais vous parler de ce que ce que Pascal résumé rapidement dans l'introduction qui est
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qui concerne les deux situations dans lequel on interagit avec les autres qui sont la situation plutôt négative c'est la compétition et après on va voir la coopération alors la compétition elle apparaît quand les ressources dans le
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milieu sont limitées et quand à ce moment-là les individus doivent se battre pour avoir accès soit à de la nourriture de l'eau territoire partenaire sexuel ou les soins départs aux parents parce que vous pouvez
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imaginer je vais essayer de mettre un point de théorie voilà vous pouvez imaginer que dans une portée où il y a beaucoup de petits animaux comme par exemple ici il y a beaucoup de compétitions entre les
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différents membres de la portée alors en général la compétition elle alors elle peut impliquer éventuellement des individus d'espèces différentes par exemple sur un point d'eau il y a des individus qui rentrent en compétition
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des espèces différentes qui rentrent en compétition mais la plupart du temps la compétition s'installe dans la même espèce et c'est là qu'elle est la plus intense et elle a une conséquence directe assez négative puisqu'elle va
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nécessairement diminuer le nombre d'individus à la prochaine génération parce qu'il va y avoir et l'élimination des compétiteurs qui étaient les moins bien armés alors dans l'autre possibilité c'est la coopération alors pourquoi est-ce qu'on
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va coopérer d'abord parce que les ressources en général sont abondantes dans le milieu donc il y a un vrai gain à s'associer avec les autres et dans ce cas là on va pouvoir se protéger des prédateurs par exemple un poisson dans
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un banc de poisson et des intempéries construire un abri un nid collectif qui va nous protéger des intempéries obtenir de la nourriture organisée par exemple une chasse ensemble parce que c'est
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toujours plus efficace que de chasser tout seul se reproduire soigner et protéger la progéniture alors quand ces conditions dans ces conditions bien favorables bien les liens sociaux qui apparaissent et il se développe entre
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des individus de la même espèce et c'est bien parce que ça va favoriser l'augmentation des populations à la génération suivante alors qu'est-ce qu'il y a comme il y a ceci d'abord il y a les relations entre père donc d'égal à égal sans
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considération de liens de sans considération de sexe ou de lien familier dans ces cas-là on peut avoir des interactions occasionnelles soit des animaux territoriaux qui se croisent à la limite de leur territoire soit des
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animaux qui vivent dans des groupes peut organiser comme un banc de poissons l'intérêt essentiel ici étant de d'essayer d'être au milieu du banc de poissons en cas d'une attaque de prédateur pour ne pas être celui qui
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il y a pas beaucoup de liens sociaux dans un dans un groupe comme cela par contre quand les relations deviennent plus fréquentes on voit apparaître des relations de dominance ou de soumission par exemple dans un troupeau ou toujours aussi l'effet quand même de protection
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il vaut mieux être un parmi d'autres quand il y a une attaque de prédateur et puis on peut aller vers une organisation sociale beaucoup plus complexe et il y a à ce moment-là il s'établit une sorte de hiérarchie et dans cette hiérarchie
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chaque individu va occuper une place particulière et va jouer un rôle différent par exemple dans un dans les espèces comme les insectes qu'on connaît les insectes sociaux comme les fourmis on
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sait qu'on a des animaux qui vont être des ouvriers il y a des animaux qui sont des soldats il y a les animaux qui sont reproducteurs chacun sait qu'elle est sa place chez les loups c'est encore plus élaboré on a vraiment une organisation
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depuis le couple alpha jusqu'aux éléments gamma qui est donc très très hiérarchie alors après il y a les liens sociaux de type relation sexuelle et parenté toujours pareil on peut avoir différents niveaux soit on a quelque chose de très
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occasionnel par exemple chez les chez les les panthères des neiges la relation sexuelle est très concret très problématique sont des animaux hyper territoriaux donc le mal va
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agresser la femelle avant même d'avoir réussi à faire quoi que ce soit ça peut être très compliqué donc on a des animaux qui se tolèrent à peine et puis après on peut aller vers quelque chose de beaucoup plus d'un lien beaucoup plus fort jusqu'à la formation d'un coup qui
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sera peut-être fidèle pour la vie c'est ce qui s'observe chez pas mal d'oiseaux ou des mammifères également et puis après il y a les liens de parenté donc en lien de parenté on a le comportement des parents maternel
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paternel de soins à la progéniture et puis le lien dans la fratrie alors les degrés d'implication des parents dans les soins ça varie d'une espèce à l'eau vous savez qu'il y a des espèces dans lesquelles les soins sont monoparentaux en général c'est la mère
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qui s'en occupe chez les mammifères c'est normal c'est elle qui peut allaiter donc c'est elle qui donne à manger aux petits je les oiseaux souvent on a des couples VIP parentaux c'était soins les deux parents s'impliquent dans
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le soin à la progéniture donc on a des liens un peu plus forts dans ce cas là avec la progéniture et puis on a des relations entre les membres d'une fratrie et donc ça ça peut être plus ou moins important en fonction
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de la taille de la fratrie et du temps qui vont passer ensemble alors chez des petits rongeurs comme les rats on a mis en évidence des comportements sociaux très complexes ce qu'on appelle le jeu social donc on a des des fratries
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importantes beaucoup d'animaux dans la même portée et ils vont répéter au cours de ce jeu social toutes les séquences de comportement sociaux qui vont leur être nécessaire au cours de leur vie d'adulte alors pourquoi je vous parle de tout ça
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parce que on voit que en fonction du type de relation sociale qu'on peut avoir on va avoir des compétences qui vont pas être les mêmes en effet plus d'une organisation sociale et complexe et plus il va falloir faire
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appel à des compétences différentes alors la première compétence avec ce qu'on appelle la flexibilité effectivement vivre en groupe c'est pas facile il faut s'adapter à la présence des autres il faut s'adapter à leur
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rythme alors comportement alors caractère donc ça ça demande une certaine souplesse dans le dans le dans le comportement il faut pouvoir mettre en place une communication la communication
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dans un groupe c'est vraiment important ça va permettre de comprendre les autres membres du groupe et d'échanger avec eux c'est à la fois comprendre et se faire comprendre et donc ça va permettre de
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souder le groupe et de l'organiser mieux quand on a une hiérarchie sociale élaborée on fait appel aussi à des compétences de mémoire il faut identifier les individus parce que si ils jouent tous un rôle différent dans
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le 7 hiérarchie il est important de pouvoir les reconnaître ou chez les insectes sociaux on va plutôt avoir des grandes catégories les ouvrières des soldats chez les primates on voit qu'on commence à reconnaître vraiment les
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individus ou visage donc chaque individu doit être reconnu de manière adaptée et pertinente à un moment donné ça demande beaucoup de compétences de mémoire ensuite on va voir apparaître la
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réciprocité alors la réciprocité c'est reconnaître les émotions des autres être capable de se mettre à leur place c'est ce qu'on appelle l'empathie et éventuellement développer le sens de
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l'équité alors l'empathie je vais revenir dessus je vais vous montrer comment on a pu la mettre en évidence chez l'animal l'équité c'est une notion assez complexe on croit comme ça qu'on est peut-être les seuls d'être vivant doté de ce sens
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de l'équité c'est loin d'être le cas si vous êtes curieux allez voir les conférences de France vandervalle alors il s'est un c'est un Hollandais je pourrais vous laisser après les coordonnées que ça vous intéresse qui a
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montré que c'est les saints l'équité et des traits et très développé et par exemple il a fait des expériences avec des cinq textes sains ou deux Alain borto de concombre et puis donne à son voisin qui le voit un morceau de un
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raisin et puis après il revient avec un concombre au premier premier singe et là le premier fin je lui jette le concombre à la figure et il regarde l'autre singe et dit là c'est complètement inadmissible mon voisin a eu du raisin
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moi j'étais concombre mais qu'est-ce que quel pourquoi est-ce que il aurait un traitement de sa vie et ça non seulement ça existe c'est chez des singes Capsiens qui sont des petits singes non humains et ça existe même chez les corvidés ça a été mis en
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évidence chez les cornets donc c'est le sens de l'équité c'est très fort on le ressent beaucoup nous mais chez les animaux ça existe déjà et ça c'est parce que quand on a des individus organisés dans un groupe il est important que
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chacun et ce qu'il fasse remplissent la tâche qu'il doit faire donc on a des devoirs mais on est aussi début le groupe doit rendre ce qui doit être rendu ensuite il y a la culture alors là la
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culture ça comprend beaucoup de choses il y a une première élément de culture c'est l'apprentissage par observation avec la transmission des savoir-faire là je vous ai mis ce sont deux petites deux singes capucins le petit est en train
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d'imiter son parent alors son père ou mère en train de casser des noix avec une pierre donc il fait la il répète la séquence motrice un complexe la position la posture voilà il a pas l'outil mais il est en train d'apprendre à réaliser
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quelque chose qui va lui permettre de se nourrir mieux donc ça c'est très important et quand on a les les éthologues qui vous ont étudié et qui ont été étudiés les différents groupes de singes on vient montrer que
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d'un groupe de singes à l'autre vous n'avez pas forcément la même culture et que on n'avait pas forcément les mêmes savoir-faire et ça ça se ça se transmet même chez la souris on a déjà un apprentissage par observation chez Laura
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donc toutes ces compétences complexes vont s'accompagner d'une évolution du cerveau et ce qui va surtout se développer dans la taille du cerveau c'est la partie de l'écorce parce qu'on appelle le cortex
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donc cette partie ici est particulièrement plissée chez l'homme c'est pas seulement que le cerveau augmente en taille avec l'organisation sociale c'est aussi le cortex surtout augmente en taille et pourquoi il
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augmente en taille parce qu'il a des tâches de plus en plus complexes à réaliser parce que je vous ai dit toutes ces compétences sociales complexes nécessitent le développement du cerveau donc c'est là que je voulais vous parler
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après de la du cerveau social en lui-même et de ce qu'on dise les neurosciences et si vous avez des premières questions n'hésitez pas à me les poser si vous avez des choses à ce niveau là pas question encore Julie ça marche pas
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de question que vous ne comprenez tous bien il y a pas de souci d'accord ça c'est plutôt bon aussi donc je vais vous parler maintenant du cerveau social alors d'abord je vais vous parler de la préférence sociale là
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c'est ce qu'on a étudié chez les rongeurs c'est je parle je vais vous montrer le test des trois chambres qui est un test qu'on utilise de façon courante dans notre laboratoire on a montré que dans ce type d'appareils où
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on a donc trois compartiments un compartiment où on met une boîte avec un une fausse souris ou un objet binaire un compartiment de milieu qui est le compartiment d'entrée et puis un autre
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compartiment on met une souris un vrai un congénère inconnu et bien on voit qu'une souris spontanément elle va venir explorer l'autre souris donc elle préfère passer du temps avec un congénère elle est libre elle peut
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choisir absolument ce qu'elle veut elle va passer du temps avec ce qu'on génère un coup et ce qui est intéressant quand on regarde l'activité du cerveau on va regarder une région qui s'appelle le noyau Acoma dont je vais vous parler
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après qui est une région du cerveau impliqué justement dans le dans la notion plaisir et qu'on regarde quand on regarde son activité donc l'activité est d'autant plus forte que le signal est proche en couleur du rouge vous voyez
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que dans la chambre où se trouve la souris l'activité du noyau à conasse de la souris disponible qui explore la souris expérimentale le noyau a convaincre donc quand elle se rapproche
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de l'autre souris le noyau a commence devient plus actif il les met plus de potentiel d'action ce qu'on appelle le findway donc apparemment il y a quelque chose de l'ordre de l'agréable et du plaisir à
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venir explorer un congénère en fait c'est aussi la même chose chez l'homme donc si on étudie les effets de la d'une stimulation sociale chez l'homme on la compare à une autre
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stimulation qui est une stimulation de type plaisir aussi agréable qui est une récompense monétaire donc quand on fait on demande au sujet de faire une petite tâche toute simple et quand ils ont bien réussi il s'affichent cette image avec
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une image avec de l'argent donc ils ont une pseudo récompense monétaire je sais pas si dans le test qui touche vraiment de l'argent ou alors ils ont des félicitations c'est à dire quelqu'un qui leur dit super bien joué etc
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et on regarde en imagerie c'est pas du tout invasif ah c'est une sorte de scanner on regarde en imagerie l'activité des régions du cerveau et on voit que chez des sujets normaux typiques ici la région du noyau à
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combattre c'est toujours le même c'est le noyau à qu'on a donc ce noyau qui est impliqué dans la perception du plaisir donc qu'on est une récompense monétaire ou qu'on est une récompense sociale c'est-à-dire quelqu'un qui nous félicite
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qui nous dit super c'est bien etc de la même manière vous verrez il y a la région s'active si on présente des visages destinés sociaux par contre si vous regardez la ligne en dessous vous voyez le cerveau d'un sujet
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qui a de l'autisme et donc qui n'est pas du tout à l'aise dans des situations sociales il est répond pas non plus ici à la récompense monétaire du reste pas d'activation du noyau à combattre et quand on lui présente une réponse
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sociale quelqu'un qui lui félicite il y a pas non plus d'activation du noyau à Combus donc on a on voit une différence importante dans cette pathologie alors si l'on se pose la question maintenant
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du cerveau social qu'est-ce que c'est le cerveau social on rentre sur des choses un peu complexes mais je vais essayer de présenter les choses de manière résumée et un peu simplifiée donc en bas en fait
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l'image que je vous présente c'est l'extrait d'un article c'est une somme assez récente sur les régions qui sont appliquées dans le comportement social des régions du cerveau telles qu'ils ont été étudiées en imagerie chez l'homme
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on voit qu'on voit un cerveau depuis l'extérieur là le cortex les régions du cortex et puis ici c'est une partie en ventrale donc on le regarde par en dessous et ici une coupe par le milieu alors ce qu'on voit déjà c'est que au
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niveau de l'écorce donc du cortex on voit pas mal de régions qui s'allument je les ai reportées ici sur un cerveau en trois dimensions donc sur des régions qui sont faciles à étudier en imagerie chez l'homme parce que les Cortés sont la surface du cerveau donc on les
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enregistre facilement et donc quand on fait des études en imagerie on aime bien les regarder ces régions là mais il y a aussi des régions donc je vais je vais vous les représenter après ne voyez ces régions corticales qui jouent des rôles
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assez assez complexes dans l'intégration des des informations émotionnelles notamment ou de perception et puis ici il y a quand même une région
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qui est en dessous au milieu du cerveau et en fait c'est le noyau à convaincre donc je viens de vous parler ils appellent ici triathlon ventrale ventrale ventre latéral striatum ou l'anthromédiatriculum et donc si on
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regarde un cerveau en couple maintenant et qu'on regarde un peu les régions qui sont impliquées dans le comportement social voit qu'il y a beaucoup de monde circuit sous-cortical du cerveau social c'est assez complexe mais on y retrouve
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de manière centrale ici en vert j'ai représenté le noyau à combattre alors ce noyau à convaincre en fait il reçoit des informations d'une région vous avez peut-être pas entendu parler mais vous avez certainement entendu
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parler de son neuromodulateur qui est la dopamine donc c'est l'artèle ventrale qui envoie de la dopamine un peu partout dans le cerveau en rose dans le même schéma alors c'est une c'est un
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neuromodulateur on l'a beaucoup présenté comme l'hormone du plaisir donc déjà certainement entendu parler dans ce qui est pas une hormone elle fait plus que faire traiter du plaisir puisqu'elle c'est une c'est un
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neuromodulateur qui joue un rôle très important dans la prévision dans le dans l'anticipation de la récompense et qui est capable aussi de l'artèlementale ventrale s'active quand
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la récompense n'est pas là d'ailleurs quand il y a une surprise ok ça ne marche pas comme attendu donc on voit quand même qu'on a un cerveau social qui est axé autour des régions qui ont qui jouent un rôle fondamental dans le
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plaisir et la récompense l'artequentable entre les noyaux à combattre mais on y trouve aussi les régions qui sont comme l'amygdale impliquées dans le traitement des émotions beaucoup étudié pour la peur l'amygdale l'hypothalamus très important pour
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intégrer tous les grandes fonctions essentielles de la vie tous les grands comportements essentiels donc l'accès à la nourriture sa règle aussi les problèmes de
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l'hypothalamus règle la température du corps il a des applications multiples pour des fonctions essentielles du corps l'hippocampe est impliquée plus tôt dans la mémoire alors il a été très étudié
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pour ça et il est important pour la reconnaissance des individus donc ici si on est dans un groupe social complexe je vous ai dit chacun doit reconnaître chacun et l'hippocampe est très sollicitée pour la mémoire sociale
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ensuite on a un cortex singulaire qui implique est plutôt dans le traitement des émotions et puis le grand manager c'est le cortex préfrontal donc ce grand manager c'est un peu le chef d'orchestre de tout ce monde là il a un gros un rôle
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de de filtre et de de et de à la fois de moteur et de filtre alors de filtre pourquoi parce que on a connu un neurosciences en étudie on prend souvent l'exemple d'un cas d'un cas
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d'acaclinique qui date qui a quand même quelques années maintenant puisque je crois que c'était dans les années 1800 et quelques d'un monsieur qui s'appelait fini à Zedge et qui a reçu une barre à mine dans le cerveau qui va traverser le
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porte exprès frontal il a survécu à cet accident malheureux mais après après cet accident il a développé justement un comportement social totalement inadapté donc ça ça montre bien que le cortex pré
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frontal est très important pour les relations sociales alors en quoi c'était inadaptée passer un monsieur qui est devenu extrêmement grossier vulgaire qui traitait les dames de manière totalement inappropriée qui sortait des blagues
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graveleuses quand il fallait pas etc qui insulter son médecin quand il venait le voir etc donc toutes faites et il y a comme si un filtre qui permet en fait d'avoir une attitude sociale adaptée qui avait disparu ça on l'a confirmé par la
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suite sur des études plus intégrées aussi bien chez l'homme que chez l'animal donc voilà voilà le cerveau social alors que peut peut-on en dire quand on
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compare avec avec d'autres d'autres espèces par exemple alors voilà le cerveau social humain donc on rajoute à mon schéma ses zones corticales qui s'active qui sont quand même peut-être
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quand même qui sont quand même assez étendues et on compare avec la souris alors déjà on va trouver que les deux ont comme quoi en commun d'être centrés sur le noyau à convaincre et avec cette arrivée de l'art et mondial ventral et
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de dopamine on voit vraiment bien on retrouve la sensation de plaisir et d'ailleurs chez le rougeur chez la souris chez Laura on a démontré que l'interaction sociale était présente qui est intéressant c'est que sont les
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mêmes circuits qui sont impliqués à peu près entre l'homme et l'animal avec juste le poids de certaines régions qui peut être modifiées et comme exemple ici je vais vous prendre celui des bulles factifs donc ici en vert vous avez des
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régions que j'ai pas représenté dans mon circuit chez l'homme parce que en fait le but s'active il existe chez l'homme il est tout petit ici à la base du cerveau et c'est vraiment une région qui est à peine conservée c'est vraiment
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tout petit minimaliste et ça c'est lié au fait que la composante des odeurs chez l'homme et elle est plus très importante comme elle a été pour d'autres espèces chez la souris vous pouvez vous douter
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que les odeurs c'est super important pour le comportement social et on reconnaît un individu dans un groupe grâce à son odeur donc les souris passent leur temps à se explorer olfactivement et c'est pour ça
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qu'on met dans le circuit social cette région très importante depuis votre FACTIVE qui va ce qu'il voit d'entrer un verre beaucoup de régions du circuit social avec ici le
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l'organe Voméro nasal qui est le l'organe qui permet de détecter les les phéromones donc on voit bien sûr que le poids enfin la dimension sociale des odeurs et pas la même d'une espèce à l'autre j'étais là mais on va passer
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plutôt sur des modalités visuelles on va reconnaître les individus alors visage et à l'extrait et à l'expression les expressions faciales sont très importantes pour la communication et pour les expressions de type émotionnelles
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mais au fond on quand même on retrouve des choses communes et puis aussi ce qui est très frappant c'est que le cerveau social tel qu'on le connaît maintenant après des années d'études en neurosciences elles sont toutes c'est le
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même que le circuit de la récompense alors le circuit de la récompense donc voilà ici on voit ici l'art segmentale ventrale le noyau à combattre l'amygdale le cortextrait frontal c'est tous les mêmes l'hypothalamus bon il y a une
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petite région ici de celui que l'homme ça commence les pardon la le cortex singulaire alors ce circuit de la récompense c'est lui qui s'active en présence des récompenses naturelles c'est-à-dire la
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nourriture pas la table agréable le sexe bien sûr l'exercice physique chez les individus normalement constitués ce bouger c'est quelque chose d'agréable et le comportement social donc on a 4
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grandes types de stimulations de récompense naturelle mais c'est un circuit qui a surtout été beaucoup étudié pour les effets des drogues voilà c'est un circuit qui a été étudié pour l'étude de l'addiction aux opiacés ou à
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la coquine par exemple et on sait qu'il s'activent de manière complètement inappropriée d'ailleurs et excessive en cas de crise de droit enfin ça nous amène quand même à cette idée que le la sociabilité c'est quelque
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chose d'agréable et que c'est qu'il y a vraiment une notion de plaisir et donc je voulais vous l'illustrer par par un exemple d'une expérience qui s'est faite en neurosciences comportementale qui est une expérience qui a mis en évidence l'empathie chez Laura
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alors comment ça a fonctionné donc c'est un article qui est sorti dans sérieux en 2011 donc le 1er octobre c'était Martel Bennani c'est un groupe de chercheurs qui a continué à publier sur ce avec ce
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dispositif donc une étude très originale dans laquelle les chercheurs ont mis au point un dispositif un tube dans lequel ils peuvent enfermer un rein mais avec une trappe à l'avant et faites trappe
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elle peut être ouverte de l'extérieur donc un autre rat présent dans l'environnement peut venir il va apprendre à soulever la trappe et à libérer le rat qui est piégé alors
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ce comportement pour apprendre et libérer le rat il apparaît d'autant plus facilement que notre ami ici qui est à l'extérieur connaît le rat qui est dans le cul donc le l'histoire de ça marche
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encore mieux si c'est un compagnon de cage mais ça existe aussi si ça paraît quand même même si le rat est inconnue donc on a parlé ici d'empathie c'est-à-dire on a dit oui le rat qui est
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à l'extérieur ressent que son compagnon est enfermé et donc il veut le libérer pour le soulagement c'est peut-être un peu plus complexe que ça parce qu'en fait il y a toujours intérêt à être en groupe plutôt
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que d'être tout seul donc libérer un compagnon piégé ça va ça dépasse le fait de soulager son angoisse et aussi à ajouter un partenaire dans l'aventure qui peut être un soutien précieux
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alors ici ce qui est amusant c'est que dans la dans la dans l'étape suivante de l'expérience ils ont proposé en rat qui est libre soit de libérer son compagnon soit d'ouvrir un tube qui contient une
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récompense alimentaire géniale qui consiste en des petits morceaux de chocolat des pastilles de chocolat alors là ils ont regardé le temps ni pour ouvrir chacun des tubes au fur et à
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mesure des jours de test donc on voit que pendant trois jours Laura c'est du Louvre pas les tubes et puis à partir du quatrième jour le premier tube qui est ouvert quand même c'est le YouTube du chocolat le tube YouTube doit se sentir
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quand même le chocolat donc c'est une motivation assez forte pour le raccourir et puis à partir du 6e jour de manière assez surprenante le rat qui est libre il ouvre les deux tubes un qui ouvre le
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tube du chocolat et il ouvre le tube avec le droit et il ouvre même moment à peu de choses près et ça ça a une conséquence directe ça veut dire que quand il ouvre le tube avec le copain il va devoir
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partager le chocolat et donc on découvre que chez le rat enfin former un groupe social libéré un copain et être à plusieurs et interagir
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avec ce copain c'est au moins aussi agréable comme de manger des pastilles de chocolat et c'est long donc on voit que la sociabilité c'est quand même quelque chose de très fort et et de très
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récompensant de très plaisant alors de la même manière maintenant je vais vous parler un peu de ce qui se passe chez l'homme en reprenant un peu cette question de plaisir à interagir ou pas donc là je vais vous parler de ce qui se passe quand le cerveau souffre
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donc quand le cerveau souffre il va savoir des conséquences directes sur le comportement social alors ça va dépendre bien sûr des pathologies mais on voit souvent des effets sur le comportement social alors il y a une pathologie c'est
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très bien connue c'est la dépression donc quand on a un sujet dont on a pris d'ici des sujets dépressifs et on leur a présenté soit un visage souriant soit un
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visage grincheux en colère et on fait des sujets ce qu'on voit c'est qu'il y a une activation c'est toujours la même région c'est toujours le noyau à combattre qui s'active qui s'activent plus quand on présente un visage
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souriant un visage souriant chez nous c'est quelque chose de stimulant et de plaisir et quand on regarde chez le sujet d'être précis mais en fait cette activation par le visage souriant par rapport au visage
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pas souriant et bien bien moins marqué donc on a du bleu là parce qu'en fait on a une diminution de de cette différence qui est très forte chez les sujets normaux qui est vraiment préfère le visage souriant par rapport au visage
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non sombre et quand on regarde le niveau de dépression des sujets mais en fait plus les sujets sont dépressif S quand tous les sujets sont dépressifs et
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plus et plus le cette perte d'activation envisage souriant et donc on a vraiment une corrélation entre le niveau de dépression et la perte de plaisir à voir ce stimulus
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social qui est un visage pour nous alors dans ce cas là ce qu'on parle de l'année d'adonie sociale l'anadonie c'est l'absence de pluie et on voit que les on sait que les sujets dépressifs ils vont perdre la
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motivation interagir avec les autres c'est l'une des premières choses qui ont perdu et ils vont avoir tendance à se replier sur lui alors un autre cas dans lequel le cerveau souffre une autre illustration de ça c'est ce qu'on voit dans
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l'addiction donc l'addiction le quoi la consommation de drogue ici c'est une expérience qui a été menée chez des mamans qui avaient un historique de consommation de drogues au piasis donc a priori d'héroïne et c'est maman donc ce
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sont des jeunes mamans à qui on a présenté des images de de leur bébé ou d'un bébé inconnu aucune aucun historique d'addiction aucun contact avec la drogue on voit que la région du noyau a commencé active
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fortement en présentation avec quand on présente le l'image du bébé qui est son bébé plus fortement avec son bébé envers que avec le bébé inconnu presque pas avec
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et quand on présente le même fait le même texte avec la maman qui a qui a cette passif cette historique d'addiction mais on voit l'image inverse en fait on a vraiment une grosse perte
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d'activation à la présentation de son bébé donc chez les mamans qui ont une dépense qui ont eu une dépendance trop drôle le visage a ce visage beaucoup moins d'émotions positives et donc elles vont avoir un problème aussi à établir
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un attachement avec le bébé et parce que effectivement quand la maman déjà est moins et moi répond moi à sollicitations du bébé le bébé va aussi désengager ce côté donc le lien va être moins fort
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et puis enfin donc ça ce sont des travaux là que c'est une revue qu'on a faite au laboratoire on a essayé de de regarder quelles étaient les régions du circuit du cerveau social en fait
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comment elle répondait à comment le cerveau des sujets avec autisme répondent à une réponse à une récompense sociale excusez-moi alors vous voyez que les étoiles en bleu c'est toutes les régions du cerveau où on a des études
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qui montrent qu'il y avait une diminution de l'activité donc pour tout ce qui est une présentation d'une récompense sociale c'est assez homogène dans le noyau à combattre dans le dans le cortex angulaire le cortex préfrontal
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que je vous ai montré précédemment on a bien une diminution d'activation pour l'amygdale ça dépend un peu de des expériences pour ce qui est d'une récompense monétaire on a aussi une tendance à la
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baisse mais c'est moins homogène donc d'une manière générale on dirait que chez les sujets avec autisme en tout cas ce qui est sûr c'est que les stimulus sociaux sont moins agréables sont vécues comme moins plaisant qui stimule moins
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de circuler la récompense les autres récompenses ont l'air aussi affectés dans une certaine mesure ça dépend et nous c'est ce qui nous a conduit à nous poser cette question c'est la question de savoir si l'autisme pouvait même pas
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être le résultat d'un problème de récompense c'est-à-dire que si on a des enfants qui depuis le début n'ont pas de plaisir à interagir avec les autres ils vont peut-être pas pouvoir mettre en place leur sociabilité et du coup on va
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voir apparaître la pathologie autistique et caractérisée par ses problèmes justement de sociabilité et des comportements stéréotypes donc ce qu'on voit c'est cache quand on voit dans tous ces cas là quand le
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cerveau souffre on a un problème de contact avec les autres donc on peut en conclure que un sujet un enfant qui s'isole des autres c'est quand même un enfant qui risque d'être en souffrance par rapport à une pathologie qui n'a pas
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forcément été détectée jusque là mais ce que je ce que je vous dis là c'est vrai dans ce sens là et puis c'est vrai en sens inverse c'est à dire que quand on a quand on n'a pas
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d'interaction sociale et bien ça fait souffrir le cerveau ça fait souffrir le cerveau alors ça c'est des expériences de série d'expérience que je vous montre donc les travaux sur l'isolement social donc on
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élève des animaux donc après le sevrage donc les chez les rongeurs chez rats et la souris à 3 semaines on va séparer les animaux de la mer et on les élève soit en groupe soit complètement isolés et on
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va regarder l'état du cerveau quand ils deviennent adultes dans cette région qui est toujours le noyau à Grenoble où j'ai pas remarqué mais c'est lui là ici en gris sur les tranches de cerveau et on regarde l'état des cellules des neurones
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qui qui occupent cette région alors chez les animaux qui ont vécu groupés on a des bonnes avec des longs embranchements ils ont cette forme de petites étoiles on les appelle des neurones épineux pour
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cette raison parce qu'ils sont vraiment des branches un peu dans toutes les directions et quand on regarde la morphologie la forme des neurones sélectionnés étaient isolés mais on voit que c'est belles
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branches sont beaucoup plus réduites on a des neurones de taille des embranchements de taille beaucoup plus réduite pour plus diminué donc ils vont faire beaucoup moins de contact avec les autres neurones ou tout
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et ça ça se traduit de différentes manières il y a une manière assez simple de voir ce qui se passe c'est de présenter aux animaux un choix entre boire de l'eau voir où elles sont
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sucrées chez les souris les rats la boisson sucrée un grand succès et normalement ils vont préférer toujours boire du sucre par rapport à l'eau et quand on regarde les animaux qui ont été isolés donc les souris les rats sont des
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rats en gris ici et bien on voit qu'ils aiment moi consommer la boisson sucrée et ça en neurosciences en associe ça à un syndrome dépressif c'est à ce qu'on va considérer que ces animaux qui vivent
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seuls depuis depuis l'âge de trois semaines et bien ils sont en train de développer un syndrome des prix mes conclusions parce que par rapport à tout ce que je viens de vous dire sur le cerveau social qu'est-ce qu'on pourrait
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retenir et bien que tout d'abord les relations sociales se sont-elles qui ont fait évoluer notre cerveau elles ont en tout cas contribuer de manière très très importante au développement des territoires corticaux parce qu'il a
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fallu s'adapter intégrer des fonctions complexes pour pouvoir vivre en groupe tolérer les autres apprendre à les déchiffrer à anticiper leur comportement et créer cette espèce d'unité de groupe
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qui va permettre d'être la plus efficace possible par rapport à l'environnement des ressources à la reproduction etc il y a une chose qui paraît aussi très
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importante c'est que les relations sociales ça fait partie de ses plaisirs essentiels de la vie donc au même titre que les gourmandises alimentaires les relations sexuelles le comportement je
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l'ai dit elle est l'activité physique tout ça tout ce qui est plaisant les relations sociales en font partie et à ce titre là on peut considérer qu'elles sont nécessaires au bien-être de l'individu
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je vous ai montré que quand il y avait un isolement social il y avait sa révélé souvent une souffrance du cerveau je vous ai parlé de dépression je vous ai parlé d'addiction je vous ai
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parlé d'autisme on peut aussi parler de schizophrénie le comportement social et diminué dans le cas de la schizophrénie donc dans la valise Parkinson qui est une maladie neurodégénérative où on sait
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que le système dopaminergique les noyaux qui produisent la dopamine dans le cerveau sont affectés ça impacte la motricité mais aussi la motivation et la motivation interagir avec les autres donc là aussi une survivant social
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et puis quand on procède à l'envers c'est à dire quand on oublie j'ai un individu à s'isoler socialement alors là il va ça va conduire à la description et ça ça va peut-être trouver écho ça va vous rappeler des choses par rapport à
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ce qu'on a vécu avec la pandémie on a vécu isolé de manière forcée on a beaucoup diminué et lagué nos relations sociales et on voit apparaître chez les jeunes aujourd'hui des vrais problèmes de dépression en particulier chez les
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adolescents chez les étudiants etc et qui sont probablement le résultat de de cette période difficile et de ce que ça engendré comme comme difficulté au niveau du service voilà j'ai fini pour ce que je voulais
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vous présenter ce soir et je suis très ravie de répondre à vos questions vous en avez par rapport à ce que je vous ai présenté ce soir
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