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[Musique] [Musique] allez bienvenue à cette conférence mes
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parents moi et mes écrans et nous avons aujourd'hui avec nous Magali Lavielle guida qui est docteur en psychologie et orthophoniste et nous avons aussi également à côté de
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moi Franck Ramu directeur de recherche au CNR au CNRS alors je vous propose qu'on commence par une question toute bête c'est quoi les écrans qui veut répondre
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il m'a dit vas-y alors j'y vais oui en fait on a fait exprès de se poser la question sur les écrans en général on préfère plutôt parler d'usage numérique dans la dans l'idée ou en fait il y a
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différents supports il y a la télé il y a la tablette il y a les smartphones il y a quantité effectivement de support numérique et il y a des quantité d'usage différent donc rien que de poser cette question là l'excès d'écran et
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nocifoot toxiques ou pas c'est déjà une question qui est un peu faussée parce qu'il faut s'interroger sur quel type d'usage en fait et pourquoi je vais m'arrêter là parce que peut-être et quel contenu surtout parce que finalement parler des écrans c'est comme
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si on parlait du papier c'est juste un support est-ce que le papier c'est bon ou c'est pas bon bah je sais pas ça dépend ce qui est écrit dessus peut-être ben voilà les écrans c'est pareil il faut s'intéresser au contenu qui est diffusé ou au type d'activité qui est
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qui est faite dessus donc donc effectivement tout discours général sur les écrans déjà et un petit peu voué à l'échec en vérité et bon de fait après on va voir il y a
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des études qui montrent que bah oui ce qu'on va pouvoir en dire ça va dépendre du contenu forcément alors moi qui suis parents j'ai une question toute bête est-ce qu'il faut compter le temps d'écran et ben du coup justement si on veut si
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on veut commencer à donc c'est bien de quantifier les choses bravo parce que c'est très utile pour savoir ce qu'on fait mais voilà si on veut commencer à comptabiliser les choses bah si on veut juste si on fait juste de additionner
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tous les temps passé sur tous les types d'écran et surtout les contenus ben forcément on risque de mélanger des pommes et des poires parce que tous les tous les contenus ne se valent pas toutes les activités ne se valent pas et
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donc juste à additionner des temps finalement on sait pas exactement ce qu'on mesure mais c'est vrai que c'est vrai que la plupart des messages simples sur les écrans finalement se résument à parler d'écran et parler de temps passer
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dessus et sans jamais parler finalement des contenus et des activités précises donc voilà en première approche on se dit bah oui ok content du temps d'écran et peut-être que ça va ça va montrer quelque chose mais on voit tout de suite
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aussi que c'est insuffisant en fait comme comme approche va falloir va falloir raffiner un petit peu oui ce que j'ajouterai d'emblée mais on y reviendra c'est aussi l'idée que compter le temps d'écran c'est surtout
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en fait dans l'intérêt de voir ce que ça vole quel temps évoluer à d'autres activités qui restent très importants donc en fait c'est pas tant la durée d'usage numérique que qu'est-ce qui est pour le coupable pendant qu'il y a cet
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usage numérique et comment ça peut envahir un peu trop ou pas donc voilà donc regardez la vidéo de cette conférence on décompte on décompte voilà
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c'est ça d'accord alors comment peut-on savoir quels effets les écrans sur les gens est-ce qu'il y a une méthodologie est-ce que voilà alors oui oui bien sûr il y a une méthodologie donc la méthodologie la
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plus simple ça s'appelle la corrélation donc je mesure du temps d'écran et puis je mesure des conséquences présumées de ce temps d'écran sur les enfants donc ça
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peut être ça peut être un niveau de langage de l'enfance ça peut être un quotient intellectuel ça peut être des diagnostics psychiatriques comme du TDAH des troubles du comportement etc et donc on regarde la corrélation entre le temps
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d'écran et et les différentes choses qui arrivent à l'enfant et donc quand on fait ça on observe que un manquablement il y a une corrélation et plus le temps d'écran augmente et plus plus les scores
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de l'enfant baisse et plus ces diagnostics augmentent en gros pour pour vous dire en une phrase l'ensemble des résultats de ce type là et donc effectivement quand on regarde les corrélations ça donne
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ça ça donne envie de pleurer en fait on se dit ouh là là il se passe quelque chose de terrible et donc après voilà tout le problème c'est que cette méthode là elle les pâtes terribles vaut pas grand chose en
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tout cas elle permet pas de vraiment répondre correctement à la question et d'apporter la preuve d'un lien de causalité parce que finalement c'est ça la grande question vous savez tous en théorie que corrélation n'est pas
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causalité mais finalement comment on fait pour prouver la causalité donc l'hypothèse qu'on veut prouver ici c'est que et d'ailleurs si tu peux m'afficher la diapo s'il te plaît c'est le moment l'hypothèse qu'on essaye de tester ici
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c'est de savoir si c'est l'exposition aux écrans ou à certains d'un type de contenu sur certains types d'écran qui cause quelque chose sur le développement cognitif de l'enfant sur ses capacités
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cognitives ou si ou sur son comportement etc c'est vraiment ça qui est en jeu et malheureusement ce qu'on observe finalement dans beaucoup d'études scientifiques et dans tous les médailles les médias qui les relais c'est qu'on part de données qui sont purement
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décorrélations et tout de suite tout le monde saute à la conclusion bah oui c'est les écrans qui causent les problèmes mais en fait ce n'est qu'une qu'une des possibilités d'interprétation ce résultat il y en a d'autres il faut être il faut en être conscient donc une
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autre possibilité c'est que ça soit un lien causalité dans l'autre sens donc par exemple ça peut être le fait que les enfants qui sont les moins éveillés au niveau cognitif ils vont être plus
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attirés que d'autres par les écrans ou peut-être certains types d'enfants par exemple des enfants dans le trouble du spectre de l'autisme ou des enfants avec un trouble de déficit d'attention peut-être ils vont être plus attirés par les écrans ils vont avoir plus de mal à
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s'enlever scotcher que les autres et du coup c'est les caractéristiques de l'enfant qui engendre ce qui augmente ce temps d'écran et donc on est on est dans un dans un cas de causalité inversée voilà c'est aussi une hypothèse possible
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et ça pourrait être vrai et puis il y a aussi d'autres cas de figure possibles où il y a d'autres facteurs qui se produisent en amont et qui ont une influence à la fois sur les capacités cognitives de l'enfant et sur le temps
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qui va passer dans les écrans et ça on sait que ça existe aussi par exemple on sait que le niveau d'éducation des parents c'est une influence à la fois sur le développement cognitif des enfants et sur le temps qu'ils vont passer devant la télé par exemple ou qui
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vont passer sur les tablettes et donc on sait que l'existence de ces facteurs qui sont là en amont bah ça va déjà induire une corrélation entre les capacités cognitives et l'exposition aux écrans et du coup on sait déjà à l'avance que une
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partie des corrélations qu'on est en train d'observer elles sont juste dûes à ce genre de facteurs qui sont cachés derrière et du coup ça va demander un petit peu de travail aux chercheurs pour essayer de produire des données qui
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parviennent à démêler entre différentes hypothèses sachant qu'en plus elles sont pas forcément exclusives les unes des autres les trois peuvent être vrai en même temps il peut y avoir des des boucles circulaires comme ça donc bon il
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y a différentes méthodologies je vais pas vous Barber avec la méthodologie mais une possibilité ça serait de faire comment la médecine un essai contrôler randomisé on attribue aléatoirement les enfants à toi tu as 3 heures d'écran par jour et toi tu en as qu'une heure et on
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voit si ça fait une différence bon ça serait la méthode parfaite pour déterminer la réponse à notre question mais on peut pas s'autoriser éthiquement à faire ce genre d'expérience donc on les fait pas et les autres méthodes c'est de se baser
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sur le même genre de données observationnelles que celle qui produisent les corrélations dont on a parlé mais d'essayer de déjà de contrôler statistiquement un certain nombre de facteurs dont on sait qu'ils
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ont un effet donc par exemple au niveau d'éducation des parents et puis d'utiliser bon des méthodes un petit peu un petit peu rusé on va dire pour essayer d'isoler l'effet de causalité des écran sur sur
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le développement cognitif de l'enfant des études comme ça dans la littérature scientifique il y en a vraiment pas beaucoup j'en connais une qui a fait vraiment bien les choses là on en a vu une sortie il y a quelques jours qui a un design causal moins bien mais bon qui
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a juste quand même pour beaucoup de variables confondues donc voilà il y a tout de suite si vous voulez si vous ouvrez un bouquin d'un certain collègue de l'insert vous voyez des milliers d'études qui vous montrent des corrélations entre exposition aux écrans
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et développement cognitifs et puis si vous restreignez ça aux études qui qui ont une conception qui permet de montrer un effet causal ben voilà ça serait dû à une ou deux peut-être trois quand la nôtre sera publiée vous voyez donc on
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est vraiment on se réduit à des données qui sont qui tiennent sur les doigts d'une main et bon quand on regarde ces études on trouve encore un effet un effet négatif de l'exposition aux écrans de manière générale surtout pour des
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hautes doses donc on parle de plus de trois heures par jour donc évidemment ça a commencé à être significatif mais bon son détail des faits qui sont quand même pas pas énorme non plus donc l'idée que tout d'un coup passer deux heures sur
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sur un écran ça va rendre votre enfant autiste c'est pas du tout plausible non plus il y a eu des gens qui ont fait des des affirmations assez assez extravagantes sur le fait que les écrans étaient
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responsables en gros de tous les tous les troubles psychiatriques constatés chez l'enfant bah non non c'est pas du tout patate peut-être ça peut être un petit facteur aggravant en plus mais chez des enfants qui ont déjà des
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prédispositions pour ces troubles ça n'est jamais la cause primaire du trouble et puis effectivement il y a aussi cette question de si je termine ce long monologue et puis
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Magali rebondira donc il y a peut-être un petit effet négatif de l'exposition aux écrans etc et donc après la question c'est aussi de se poser bon mais alors cet effet négatif est-ce que c'est un effet
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intrinsèque des écrans parce que les écrans sont en soi toxiques parce que ils pourrissent le cerveau des enfants parce que ils agissent comme des drogues dures ou parce que les contenus sont vraiment sont vraiment pas bons ou est-ce que c'est juste que c'est comme
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disait Magali c'est du temps voler à autre chose parce que évidemment personne ne conteste le fait que l'enfant il a besoin d'entendre parler autour de lui si on veut qu'un jour il parle il a besoin d'interagir avec des êtres humains si on veut qu'il ait des compétences sociales voilà il a besoin
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de de bouger si on veut qu'il développe sa motricité et donc évidemment si un enfant qui grandit dans un environnement complètement appauvri où il entend pas parler où il parle pas ou il interagit pas il bouge pas bah oui évidemment il
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va pas se développer normalement donc n'importe quelle activité finalement qui serait une activité unique et qui mobiliserait complètement son temps au détriment des autres activités évidemment ça va avoir un impact négatif et ça dit pas forcément que cette
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activité sur laquelle il a passé tout son temps elle est intrinsèquement toxique c'est juste que elle a pris du temps à des choses qui étaient plus enrichissante ce que je pourrais ajouter c'est alors effectivement je suis orthophoniste et
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je suis spéciale je suis aussi psychologue et je suis aussi spécialisée dans l'accueil d'enfants qui présentent des troubles neurodéveloppementaux dont des enfants autistes et que l'autisme a été décrit depuis 1943 il y avait pas
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d'écran et donc donc en fait il y a vraiment cette idée que ce serait très très toxique et moi j'aime bien rappeler que quand même l'usage des écrans permet aussi de mettre en place des outils de communication augmenter et
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améliorer donc il y a des enfants qui sont peu ou pas verbaux autistes ou pas et pour lesquels on va mettre en place des outils de communication et donc cet usage du numérique est très fonctionnel très constructif et va les aider à
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éventuellement développer du langage chez ils doivent développer du langage oral mais surtout à communiquer plus efficacement donc c'est vraiment cette idée de quel usage et quel temps est fait pour pour et le contenu et puis
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pareillement par rapport à cette thématique de table ronde c'est c'est moi mes parents et donc il y a aussi cette idée là qu'effectivement en dehors du temps il y a qu'est-ce qu'on fait autour des écrans parce qu'on peut aussi jouer ensemble sur sur des jeux vidéo
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parce qu'il y a différents âges et puis on peut aussi en parler on peut aussi regarder des films on peut aussi avoir des jeux éducatifs donc en fait il y a toute une diversité de contenu et de support qu'il faut explorer et puis il y
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a aussi le temps d'attention que les parents vont pouvoir apporter et d'interactions à leurs enfants par rapport à leur propre écrans parce qu'il y a aussi ce phénomène où en fait les parents vont être complètement captés par leur propre téléphone et vont plus
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avoir d'attention à porter à leurs enfants et ça peut arriver et puis il y a aussi l'idée pour certains tu disais juste titre que dans beaucoup d'études on montre que les le niveau d'éducation et de catégorie socio-professionnelles
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des parents est souvent retrouvé quand il y a un effet d'écran il y a beaucoup de parents qui vont avoir différentes cultures et qui vont penser que en laissant l'enfant utiliser des éducations des outils éducatifs avec des
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apprent ça va être bénéfique et donc pourquoi pas mais si on informe ses parents que du coup interagir les chansons quitte à ce que ce soit des chansons dans les faire ensemble plutôt que de les regarder sur youtube il y a beaucoup de parents qui bénéficient
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aussi d'informations de cet ordre là et cette infographie on l'a réalisé au sein du Centre Ressources Autisme Île de France avec bar le graff bar le graphe je pense qu'il est d'accord pour que je le dise il est autiste et donc il a il
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aimait bien la télé quand il était petit et regardait beaucoup les dessins animés Disney mais depuis il est devenu infographiste donc ça veut pas dire que les écrans envahissent son quotidien c'est juste que c'est un support parmi d'autres qui lui permet aujourd'hui d'avoir une activité professionnelle et
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en fait ce qu'on a travaillé c'était l'idée effectivement de pouvoir transmettre rapidement donc elle a disposition sur le site du Centre Ressources Autisme de France l'idée que il y avait pas en bas là vous pouvez lire il n'y a pas d'éléments dans la
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littérature au sujet d'un quelconque rapprochement entre exposition aux écrans et troubles du spectre de l'autisme c'est issu de de la haute à côté de santé en 2018 au moment où il y avait vraiment toute cette dynamique très alarmante sur
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la création éventuelle d'un lien évident entre les écrans et les troubles du spectre de l'autisme qui est au jour d'aujourd'hui sont pas encore avérées et le seront peut-être pas moi j'aime bien être nuancé donc pour le
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moment on n'a pas d'étude qui nous montre ça et ce qu'on voulait souligner avec les personnes avec qui on a créé donc il y avait aussi la documentaliste du Creil c'était l'idée qu'effectivement au sein du temps d'écran il y a plein de
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supports différents mais c'est important de faire des pauses et donc pendant ces potes c'est bien aussi d'interagir avec avec ses enfants ou et de commenter ce qu'on peut faire donc voilà en dehors du temps voler il y a aussi quelle qualité de temps on a autour de ces écrans là
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sans oublier tout ce qu'on peut faire d'autre et et la porte très bénéfique en termes de communication augmentée alternée parce qu'avant on utilisait on utilise encore parfois des supports qu'on appelle l'eau tech donc rayon papier des
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échanges d'image les signes qui sont extrêmement fonctionnels et pertinents mais l'usage du numérique permet à beaucoup d'enfants d'accéder très rapidement à la structuration dénonciers en phrase et d'aider à du coup augmenter
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ses capacités grammaticales donc c'est vraiment cognitif donc voilà il y a vraiment des usages qui sont vraiment intéressants à ce niveau là et je dirais même au-delà des outils de remédiation finalement il peut y avoir
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d'autres usages positifs des écrans même dans des programmes télévisés il y a des programmes télévisés qui ont été conçus pour être éducatifs et dont les fait positif sur le développement cognitif des enfants a été prouvé bon c'était le
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cas de ces amis Street dans les années 70 la rue César bon voilà les gens de notre âge ont connu peut-être pas les plus jeunes mais plus récemment d'oral exploratrice ça fait partie des des
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programmes qui qui semblent avoir un effet causal sur le développement du vocabulaire chez l'enfant voilà un effet positif contrairement à d'autres programmes télévisés pour les petits donc c'est clair que ils sont pas tous bons non plus
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il y a du bon et du moins bon et évidemment c'est le rôle des parents de faire preuve un petit peu de discernement et de faire la sélection pour les enfants finalement c'est important de pas regarder n'importe quoi et de pas faire n'importe quoi il faut
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que il faut que les parents qui eux ont des idées sur ce qui peut être bon ou pas ils exercent le choix et de même comme le rappeler Magali il y a aussi des études qui montrent que selon que les parents accompagnent le visionnage
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ou ne l'accompagne pas ça modifie l'effet on peut avoir un effet positif quand le programme quel qu'il soit et l'occasion d'une discussion d'une élaboration entre le parent et l'enfant
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alors que sans ça l'effet est nul ou négatif donc en tant que parents je suis rassuré parce que moi mes enfants ils ont regardé beaucoup Dora l'exploratrice et du coup je me pose la question si
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j'avais pas regardé ça mais autre chose quelles sont les quelles sont les effets aujourd'hui qu'on observe sur les jeunes enfants en termes donc de sur le développement déjà des enfants justement ouais ça je pense que c'est on a pas mal
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couvert donc à la fin je dirais ça dépend des contenus en fait finalement quand ce que je vous ai dit c'est il y a un effet légèrement négatif sur le développement cognitif une fois qu'on a bien contrôlé
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tout etc il y a un effet légèrement négatif mais bon en fait on est assez proche de zéro et pourquoi on est assez proche de zéro mais parce qu'on est en train de moyenner des effets positifs et des effets négatifs tout simplement et donc bah après bah ça dépend du dosage
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qu'on a entre les différents types de contenus et les différents types d'usage si on pourrait rajouter parce que je pense qu'on n'a pas de diapo dessus vous avez dû voir passer forcément des extraits de petits bonhommes très mal dessiné parce que les enfants avaient
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regardé la télé ça doit peut-être vous parler donc c'est une étude qui a été justement isolé et mise beaucoup en valeur par le collègue de que tu dis de l'Inserm dans
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ton ne veut pas dire le nom il paraît non on peut le dire mais en attendant cet extrait a beaucoup tourné a été déformé en termes d'usage en disant que c'était une étude insem c'est pas une étude une serbe enfin bon du coup on a
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réalisé un article qui est dans un on vous met à la fin différentes ressources possibles si vous voulez aller plus loin ou si vous voulez avoir des informations qu'on estime un peu fondé et fiable et la revue de l'approche neuro
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psychologique de l'enfant les apprentis voilà la nae a fait un dossier spécial en juin de l'année dernière sur l'usage des écrans l'usage du numérique et l'effet sur le développement et dans dans cette revue on a réussi à
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insérer cet article de débunk où l'idée était de regarder cette fameuse étude d'où elle venait qu'est-ce qu'il en était qu'est-ce qu'il en était de la méthodologie et en fait quand on regarde c'est une étude allemande les catégories socio-professionnelles des parents n'ont pas été contrôlés il y a un usage du
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tabac passif qui est complètement zappé dans tout ce qui circule par ailleurs enfin en termes de méthodologie pour le coup il y a rien qui tient vraiment la route les statistiques sont bien pourris
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derrière quoi ça sert et en fait ce qui est incroyable c'est à quel point ce petit extrait circule et marque vraiment très visuellement et très efficacement en disant regardez avec écran sans écran
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et alors qu'en fait non c'est enfin voilà il faut vraiment regarder bien ce qu'il en est de cette étude et ce qui est aussi drôle c'est que le même collègue dans son deuxième livre ne recite pas l'étude mais dit que quand
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même quand on connaît cette étude on voit à quel point c'est robuste l'effet néfaste des écrans et donc aussi qu'il a pas dû la lire quand même oui ah bah non on peut répondre aux questions maintenant bah en fait en fait cette étude elle a
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été menée par deux pédiatres allemands je vais reformuler la question parce qu'on va pas l'entendre sinon pardon donc l'effet du tabac c'est ça est-ce que ça c'est un peu l'idée des pédiatres Allemands qui ont en fait une article qui a été publié dans une revue
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d'associations de pédiatres d'un état allemand voilà c'est donc c'est vraiment pas un pire review du tout et c'est pédiatres là pensez effectivement à étudier l'effet du tabac enfin de de je suis en train d'avoir un manque du
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mot voilà du tabagisme passif dans la salle où les enfants dessinaient mais ça a pas été bien contrôlé non plus donc voilà si ce n'est que ça c'est complètement oublié dans les extraits qui circulent par rapport à l'éventuelle
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effet des écrans c'était pas seulement ça qui était qui était voulu être étudié qui est pas bien ici dans certaines images qu'on vous montre il y a une ligne qu'on vous présente comme étant les dessins faits par les enfants qui qui consomment trop d'écran alors que en
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fait c'est les dessins faits par les enfants qui sont exposés à trop de tabagisme passifs enfin l'image en plus c'était trafiqué pour certains par certaines personnes au cours de la communication donc c'est déjà sachant que l'image était déjà biaisée dans
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l'article original donc c'est vraiment donc tout ça pour dire que en termes d'effets sur les écrans on a à l'heure à l'heure d'aujourd'hui on n'a pas de d'indications sur les faits sur le graphisme voilà et sur le dessin
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et sur la sur la santé mentale des adolescents ce que ce que là on a alors donc là on passe à une toute autre question jusque là on était les effets des expositions des tout-petits sur leur développement et effectivement il y a un
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deuxième sujet qui est quand même qui inquiète beaucoup de monde peut-être à juste titre qui est voilà les adolescents on le sait ils sont tous cachés sur leur téléphone et en plus et par ailleurs on voit que ils ont l'air
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d'être assez malheureux et d'être de plus en plus malheureux et donc et donc et donc il y a à nouveau une corrélation en fait et parce que finalement ça a démarré enfin il est vrai que les indicateurs de santé mentale des
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adolescents sont plutôt en chute libre depuis les années 2010 environ et voilà et c'est à peu près c'est à peu
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près la période à laquelle sont apparues les smartphones et Facebook donc voilà on a un nouveau une corrélation il y a deux choses qui sont produites à peu près ou qui ont démarré à peu près au même temps et donc voilà quand on voit
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une telle corrélation des choses qu'il y a qui qui coïncident de manière temporelle comme ça on a un envie une envie terrible de penser que les deux sont liés de manière causale mais voilà on sait que c'est pas forcément vrai et
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donc à nouveau il y a beaucoup d'études bon ben voilà qui montrent des tas de corrélation négatives entre l'usage des réseaux sociaux par exemple et la santé mentale des adolescents mais à nouveau est-ce que c'est parce que les
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adolescents ils sont tout seuls et malheureux qu'ils vont passer plus de temps sur les réseaux sociaux plutôt que d'être au bar avec les copains ou est-ce que c'est le contraire c'est extrêmement difficile à savoir je connais pas
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d'études qui qui résolvent bien la question avec un avec une bonne méthodologie causale j'en connais aucune voilà il y en a des centaines qui sont publiées mais il y en a aucune qui répond à la question
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correctement voilà il y a des indices etc c'est très difficile à dire c'est très difficile à dire il y a un bon article mon mais il est en anglais qui a été écrit par Stewart Reacher là-dessus pour ceux qui veulent
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qui veulent lire en anglais mais ouais pour l'instant on est on est juste dans la corrélation en tout cas il y a ce qu'il faut dire c'est qu'il y a un vrai problème de santé mentale des adolescents et des étudiants actuellement qui en plus a été aggravé
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par le confinement les confinements donc il y a un vrai problème à résoudre je sais pas exactement quel en est la cause et qu'elle va en être la solution les certaines applis sur certains écrans
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peuvent aussi faire partie de la solution parce que maintenant il y a des psychiatres un petit peu malins qui ont qui ont conçu des chatbots par exemple pour essayer de de donc comment on appelle ça des agents
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conversationnels pour dialoguer avec des des personnes déprimées par exemple qui peuvent avoir un effet positif donc voilà il faut pas tout jeter non plus mais il faut regarder ça de manière un petit peu prudente mais oui de même il me semble qu'il y a quelques études qui
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montrent que les adolescents bénéficient de pouvoir être en contact avec leur père grâce au réseau sociaux et donc il y a effectivement là encore à affiner en fait on n'a pas tous les éléments ce qui
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est sûr c'est que c'est important de réussir à réguler le temps d'usage et c'est là où c'est un peu plus compliqué avec les ados parce que la régulation c'est ce qui est compliqué avec les ados en général quand même c'est vrai que c'est important aussi de
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pas oublier tous les bénéfices que les technologies nous ont apporté avant quand quelqu'un était éloigné de 100 km et ben on n'avait jamais de ses nouvelles enfin on avait de ses nouvelles par courrier et ça prenait des jours ou des semaines ou des mois quand il était à l'autre bout du monde bon
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aujourd'hui on garde le contact avec ses proches de manière instantanée et quotidienne c'est quelque chose d'extraordinaire tout nos ancêtres auraient rêvé d'avoir ces outils là quand même pour rester en contact avec les personnes perdues de vue que parfois en revoyait jamais les enfants de sa vie
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c'est quand ils partaient étudier à l'étranger bon enfin voilà donc ça apporte des choses et en fait ça ça réduit aussi quand même la solitude ça augmente ça augmente le contact social c'est ça qui est paradoxal c'est que quand on regarde les gens utilisaient
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leurs outils ils sont tout seul devant leur écran mais en fait ils sont connectés à plein de monde aussi donc oui c'est c'est un petit peu c'est un petit peu ambivalent comme effet et je pense qu'il y a peut-être un truc un usage sur lequel il y a de bonnes
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raisons de penser que quand même il y a des effets négatifs c'est c'est certains usages des réseaux sociaux qui poussent beaucoup du coup les ados à se comparer aux autres et à se comparer à des standards notamment des standards
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physiques un petit peu inatteignables bon mais en vérité la presse féminine fait ça depuis longtemps aussi avec des photos de mannequins qui qui n'existent pas mais donc voilà certains usages des réseaux sociaux ou à la fois les adosses
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comparent à des modèles qui sont inaccessibles pour eux et puis après bon des phénomènes de groupe aussi de de harcèlement etc mais bon qui peuvent exister aussi dans la vraie vie donc ça bon on est à peu près sûr que ça ça a
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des effets qui sont pas très positifs évidemment et il faut trouver des moyens de lutter contre contre ses effets justement on a eu exactement ce sujet deux heures avant ici dans cette salle
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vous irez revoir la vidéo sur le site du reckiri toulouse.fr si vous voulez pour la pour la revoir je ne sais pas quand est-ce qu'on la postera par contre il va y avoir beaucoup de vidéos d'accord
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je pense que avant de prendre des questions on va se poser comme une dernière question comment on gère mieux le temps d'écran finalement comment on fait pour pour mieux gérer cet écran
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je peux commencer donc moi ce que je dirais c'est que c'est voilà les tout tout nos écrans enfin tous nos appareils ce sont des outils ce sont des outils qui qu'on a inventé pour
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nous servir d'une certaine manière c'est nos esclaves des temps modernes voilà il y a 2000 ans si on était riche on pouvait avoir des vrais esclaves aujourd'hui on s'autorise plus avoir des vrais esclaves humains mais on a des
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esclaves technologiques bon et ben voilà on a des esclaves c'est formidable ça nous permet de faire plein de choses que nos ancêtres pouvaient pas faire il faut les utiliser à bon escient tout simplement et surtout il faut s'assurer que nous restons les maîtres et que
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c'est pas eux qui deviennent les maîtres et nous nos esclaves parce qu'il y a aussi un petit peu ce danger là et notamment avec toutes les notifications c'est de finalement laisser ce contrôler totalement son propre comportement par
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nos outils et à chaque fois que à chaque fois que l'outil appelle ben on y va donc on lui obéit d'une il appelle on répond à l'ordre on y va donc c'est important de de réfléchir soi-même à son
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propre usage et dans d'enseigner aux adolescents qui découvrent ces usages à bien à bien les maîtriser et de et de se dire bon mais voilà qu'est-ce que j'ai envie de faire sur cet appareil qu'est-ce que je quel service j'ai envie
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de lui demander quel temps j'ai envie d'y passer et de réfléchir à comment je contrôle mon usage pour pas me laisser embarquer dans dans une inversion complète des rôles ou c'est lui le maître et c'est lui qui me dit que ce
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qu'on mange doit me comporter voilà donc évidemment il y a des trucs pour ça on peut désactiver toutes les notifications on peut se fixer des temps d'usage et puis quand on veut se concentrer sur quelque chose sans être interrompu et ben on l'éteint ou on le met en mode
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silencieux et puis on le met dans une autre pièce pour pas être distrait ne serait-ce que par sa vision et tenté d'aller regarder sur Facebook etc etc donc ça c'est des trucs comportementaux tout bête mais c'est important d'y penser parce que ça peut sauver la vie
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des fois il y a des applis il y a des dans beaucoup de smartphones il y a des applis de temps d'écran où on peut même fermer l'usage il y a une dimension qui me semble aussi intéressante qu'on a peut-être pas assez
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parlé c'est l'éducation numérique de certains parents qui ont pas tous la connaissance des usages et pour ça il y a les médiateurs numériques qui font un gros gros travail d'information dans les médiathèques de manière à ce que les parents puissent aussi avoir une bonne
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connaissance des réseaux des usages d'un stade et compagnie comment on peut à la fois pour pouvoir interagir avec leurs ados mais aussi pour pouvoir du coup poser des limites et en fait on en revient à ce qu'on disait au début c'est
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à dire que de la même façon qu'on laissera pas son ado faire 8 heures de sport par jour pendant trois jours il faut qu'on arrive à poser une limite sur l'usage du numérique voilà et après c'est plus dur c'est plus dur parce que le numérique il est dans la poche donc
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c'est beaucoup plus compliqué mais je pense que voilà ça dépend aussi de ce qu'on veut vivre en famille et comment on peut réussir mais ça nécessite effectivement de cadrer de poser des limites et aussi un tout petit peu de
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montrer à l'exemple il y a quand même une éducation voilà modèle à montrer et donc si on est sans arrêt à table en train de regarder soi-même son téléphone il y a vraiment sûrement des temps qui sont par exemple étant de repas où on
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peut déterminer qu'il y a pas à avoir son un écran alors bon je sais il y a des gens qui mangent devant la télé allumée par exemple c'est depuis la nuit des temps et on sait jamais interrogé sur l'effet que ça pouvait avoir et enfin si c'est pas vrai il y a des études qui montrent que d'ailleurs c'est
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un effet qui est pas bon pardon ça fait c'est des anciennes études mais et donc en fait voilà tous ces temps qui sont à privilégier en termes d'interaction d'échanges et de partage bah autant essayer du coup de mettre à l'écart les
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écrans et d'essayer de poser des temps d'usage possible et d'autre pas y compris en en utilisant les applis qui permettent de les limiter ou de les mesurer en tant que parents je vous fais un court témoignage et puis je vais vous
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donner aussi la parole à vous tous donc moi j'ai une ado qui est maintenant majeure depuis 2 ans et donc j'utilisais avec mes enfants donc le contrôle de temps d'écran de la famille donc très
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facile sur smartphone aujourd'hui et je reçois toujours aujourd'hui des demandes alors qu'elle a 20 ans des demandes de temps d'écran et un jour je lui ai dit mais comment ça se fait que je reçois et elle me dit mais parce
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que j'utilise pour moi en fait comme ça je sais que dans quel utilise elle-même voilà et je l'utilise je regarde combien de temps j'utilise il y a des fois où je ferme complètement tous les usages quand
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c'est les vacances et du coup est-ce qu'on peut l'utiliser comme ça est-ce qu'on peut les ados peuvent l'utiliser pour eux-mêmes en ayant conscience ça relève de l'autodétermination c'est à dire de à la fois de transmettre en terme d'éducation au départ on pose les
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limites et puis après il réussit à se les approprier et c'est exactement ce que tu disais en terme d'outils ça reste un outil et du coup c'est même un outil pour aider pour aider à l'utiliser mieux moi je trouve que c'est trop vendu comme
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étant les parents qui contrôlent les enfants mais finalement ça les aide finalement à l'idéal c'est que ce soit eux qui réussissent à réguler ça c'est sûr parce que un jour ils vont être adultes et on cadrera plus
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une petite conclusion avant de avant les questions vous voulez non c'est bon si c'est pas une conclusion c'est juste qu'on a oublié de rajouter un livre qui va apparaître en juin dans la collection mythe et réalité
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édité aux éditions retts qui mythe et réalité c'est vraiment l'idée justement de de prendre chaque mythe autour des écrans et de voir ce qu'il en est au niveau des études internationales et de poser voilà ce qu'il en est par rapport
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à la réalité et c'est un livre qui va être vendu à 9 euros et quelques au profit de différentes associations donc voilà on remettra peut-être et puis j'ai fait la pub pour mon blog là en bas donc sur lequel il y a
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quelques articles pour les sur les écrans dans ce dont une simplification de celui qu'on a fait sur les fameux dessin des pédiatres allemands très bien mais merci à vous deux on a fini
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Nicolas poirelle il est vraiment très très bien parce qu'il est très pédagogique c'est à dire en termes justement de comment comprendre une méthodologie robuste ou par robuste sur les il explique très clairement et donc c'est très accessible voilà
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merci je vais passer parmi vous pour prendre des questions nous avons déjà une première question ici bonjour Merci est-ce que vous avez parlé des indicateurs de santé mentale qui était en chute libre chez les adolescents et ce qui a une possibilité
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que ce soit un effet de diagnostic qui sont plus mieux fait enfin plus [Musique] courant aujourd'hui que qu'avant oui oui très bonne question donc pour certains
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diagnostics c'est certain en fait donc il y a des diagnostics donc par exemple troubles du spectre de l'autisme TDAH ça on sait que donc pour le trouble du spectre de l'autisme en plus les d'une
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part les critères diagnostics ont été élargis dans la dernière classification des troubles mentaux mais par ailleurs bon voilà ce sont des diagnostics qui sont de plus en plus connus à la fois
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des professionnels de santé et des familles et du coup la demande pour ses diagnostics augmentent donc on sait que ces diagnostics augmentent quand bien même le nombre de cas réels n'augmente pas ou en tout cas même si le nombre de cas
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réel n'augmentait pas on sait que le le nombre de diagnostics augmenterait simplement parce qu'on dé plus des cas qui existaient déjà donc ça c'est vrai globalement pour les troubles neurodéveloppementaux donc j'ai
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dit autisme TDAH les troupes des apprentissages voilà c'est les trois grandes catégories qu'on détecte plus aujourd'hui sans forcément qu'il y ait de raison de croire que le nombre de cas augmentent après quand j'ai parlé de santé mentale je pensais plutôt à la
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dépression aux troubles anxieux et ça pour le coup bon ça fait j'ai pas le sentiment qu'il y a le même problème de biais diagnostic enfin vous voyez même quand on voit dans
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les échelles de symptômes les symptômes augmentent donc c'est pas c'est pas juste c'est pas juste que c'est ces ados sont mieux adressés aux professionnels je dirais il y a sans doute une augmentation réelle on répète à la question la question
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était sur les dessins animés les ressources de jeux vidéo par exemple qui se tourner pour avoir des listes pertes de médium à conseiller
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donc vers qui se tournait pour avoir des listes pertinentes de bons contenus de bons jeux vidéo etc les médiateurs numériques sur quoi se base-t-il eux-mêmes c'est pas évident vous voyez je vous ai dit
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tout à l'heure je vous ai dit Dora l'exploratrice c'est bien parce que je connais une étude dans laquelle ils ont comparé quatre programmes pour enfants et Dora arriver en tête mais maintenant des programmes pour enfants il y en a des synthèses des centaines et aucun
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d'entre eux n'a été évalué dans une étude scientifique donc je suis incapable d'en dire quoi que ce soit et les médiateurs sont numériques non plus donc là on atteint les limites de la recherche donc je dirais
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là faut que les parents les regardent les programmes et qui qu'ils utilisent un peu leur bon sens quoi c'est est-ce que est-ce que les personnages parlent bien parlent du bon français déjà
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est-ce que ça a l'air intéressant enfin ouais honnêtement est-ce que ça communique des connaissances plutôt que juste des histoires toutes bêtes quoi enfin mais ouais je saurais pas aller au delà en terme de recommandations oui non
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je pense qu'il y a certains médiateurs qui ont fait un travail d'analyse de contenu en fait mais effectivement il y a pas de d'études qui vont être en tout cas pas encore il y en a peut-être en cours mais après il y a le je crois que le site
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open Open qui est l'Observatoire de la part en latalité et de l'éducation numérique je crois rassemble différentes sources notamment aussi sur quel enfin source c'est à dire
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ils ont essayé de faire des synthèses et il propose des pistes notamment sur les dangers des écrans aussi par rapport au réseau au harcèlement mais aussi à des contacts de pédocriminalité ça
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existe aussi enfin il y a plein d'usages comme ça déviants sur lesquels il faut aussi avoir une vigilance et eux ils proposent pas mal de pistes et il me semble qu'il y a un onglet sur l'usage numérique qui pourrait être voilà enfin
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on va dire assez positif mais on n'a rien de d'étudier vraiment finement bonsoir merci pour votre intervention petite question les les grandes peurs moi je me souviens il
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y a eu les mangas ensuite il y a eu les jeux de rôle puis les jeux vidéo puis les films d'horreur aujourd'hui on arrive aux écrans est-ce qu'on n'est pas un petit peu face au même phénomène
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où c'est une coïncidence pour le coup en tout cas le phénomène qui se répète c'est c'est les peurs et les peurs et les paniques engendrés par les nouvelles technologies et c'était déjà le cas pour
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le train au 19e siècle donc bon voilà effectivement dans le train en fait les gens parlaient plus les journaux dans le train et ça je le savais pas donc dans oui ça c'est vrai que ça se répète et puis et puis aussi ce biais de
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perception qui est de toujours penser que ça va plus mal qu'avant alors que objectivement ça va plutôt mieux globalement avec des exceptions donc c'est vrai que on a l'impression que ça va plus mal qu'avant et puis on cherche on cherche un coupable et ben le
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coupable c'est le truc qui s'est passé juste avant quoi la nouveauté qui vient de surgir après voilà une fois qu'on a dit ça il faut s'en méfier un petit peu mais ça veut pas dire qu'il y a pas quand même des trucs qui peuvent survenir et qui pourraient avoir un effet vraiment négatif donc c'est quand
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même normal d'être un minimum un minimum vigilant ouais ouais bien sûr vous avez mentionné un facteur qui me faisait tilt [Musique] après voilà les jeux de rôle ça m'a fait
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tilt les jeux de rôle parce que moi j'y jouais dans les années 80 et effectivement ça inquiété beaucoup tout le monde et bon en fait ouais non mais voilà en gros il y a rien de mauvais dans les jeux de rôle le seul problème
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c'est le temps qu'on y passe en fait ben voilà quand on est passionné par un truc on va y passer beaucoup de temps et ben voilà ça prend la place d'autres choses donc maintenant voilà au cours
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des années 80 les jeux de rôle ont été remplacés par les jeux vidéo c'est pareil si on y passe toute la nuit on va manquer de sommeil et ainsi de suite et pareil pour les réseaux sociaux donc il faut faire attention à comment
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comment on répartit son temps entre différentes activités c'est bien d'avoir des loisirs qu'il faut pas s'en priver mais il faut il faut arriver à gérer son emploi du temps quoi c'est ça vraiment l'essentiel j'aimerais ajouter aussi l'idée que on a
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vu beaucoup dans les médias des orthophonistes ou des psychologues dire mais regardez nous on reçoit des enfants qui ont des problèmes c'est donc la preuve que ben non parce que par définition si on reçoit les enfants dans nos bureaux c'est qu'ils ont des problèmes alors après on reçoit pas tous
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ceux qui ont un usage numérique différent peut-être encore plus développé et qui vont bien parce qu'ils viennent pas dans nos bureaux donc ça s'appelle un billet de recrutement et puis pour certaines même un biais de confirmation parce qu'ils sont tellement
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persuadés que ce sont les écrans que tout va être interprété de cette façon là ce qui veut pas dire qu'il faut pas poser la question de l'usage numérique et essayer d'aider à la régulation s'il y a besoin mais en tout cas il faut il faut toujours penser quand vous voyez
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dans les médias voilà des professionnels dire mais si enfin moi je vois bien dans mes bureaux j'en ai de plus en plus oui mais c'est pas tout à fait significatif parce qu'on a forcément nous une perception c'est comme si les avocats
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disaient que le mariage fait divorcé de fait oui eux ils reçoivent davantage de personnes qui qui divorcent qui veut pas dire que voilà donc c'est important de pour vous d'avoir ce regard critique par rapport à ce qu'on peut transmettre dans
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les médias parce que c'est souvent quand même très alarmiste et puis chaque voilà chaque décennie apporte sa panique avec son loyer eux-mêmes sont biaisés dans leur sélection de l'information ils parlent des trains qui arrivent en
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retard et pas d'être un qui arrive à l'heure il parle des trucs qui font peur et pas des trucs qui rassurent il faut en être conscient aussi bonjour Merci pour cette conférence ça fait ça fait du bien nous on intervient dans les collèges on voit énormément
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d'élèves où on parle avec eux énormément de ces questions des écrans et de leur pratique et de comment ils vivent ça et c'est vrai qu'on essaye de trouver un équilibre entre la prévention donc mais comme on ne sait pas en fait exactement comme vous le disiez les études et les
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conséquences de cette consommation et pour certains de cette surconsommation d'écran sur eux on essaye de trouver ouais le juste équilibre entre valoriser leur culture et pas la
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diaboliser comme on l'a pu l'avoir chez nous et en même temps leur dire que ça pourrait avoir des effets sur eux et qu'il faut qu'il fasse attention et pour rebondir sur ce que vous disiez tout à l'heure on leur pose souvent la question des limites et ce qui se pose des
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limites eux-mêmes par rapport à ça comment ils vivent ça et il y en a souvent qui nous disent que oui du coup l'apparition Tik Tok notamment a été chez eux assez fort en fait où il y a vraiment un
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côté addictif entre guillemets et ils ont du mal ils allument ils ont du mal à se décrocher et que c'est souvent sur ce cette plateforme où ils se disent bon bah il faut que je trouve un moyen il faut que je trouve un moyen de m'arrêter à un moment donné que que je
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m'autorégule du coup parce que parce que ça ça me fait prendre du temps voilà c'était une remarque et puis j'avais une question vous avez au tout début cité vous nous avez dit que vous faisiez confiance à deux trois études en fait
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sur ces questions des écrans est-ce qu'on pourrait savoir c'est quoi ces études ou est-ce qu'on pourrait retrouver du coup ces références donc sûrement blog j'en parle voilà la meilleure j'en ai fait un article sur
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mon blog pour exposer ses résultats ouais voilà on ira enfin on ira voir ça et je me demandais on cite parfois l'étude
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en interne qui a été faite par l'entreprise méta sur Instagram et sur les jeunes filles américaines qui avaient sorti une employée d'Instagram du coup qui devait rester en
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interne et qu'il a sorti en public savoir si vous l'aviez lu et si justement c'était plutôt assez fiable ce qu'il ressortait par exemple que du coup les jeunes filles américaines c'était une sur trois jeune fille américaine qui
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consommait Instagram était dans un état de dépression en fait par rapport justement à à ce que le suivait et iMagic qu'elles avaient merci moi je l'ai pas vu cette étude moi non
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plus après je pense qu'il y a les phénomènes de comparaison effectivement qui sont accentués avec tout le les visuels qui qui apparaissent donc voilà je l'ai pas lu donc je pourrai pas et par ailleurs que ça a l'air d'affecter
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plus les filles que les garçons et par ailleurs je pensais à ces histoires de Doom scrolling là où effectivement même nous en tant qu'adulte on peut on cherche quelque chose et finalement de d'une captation attention attentionnelle à une autre on
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finit par passer beaucoup plus de temps que prévu donc il faut avoir cette idée effectivement que ben voilà il y a quand même des Dark patterns il y a des choses qui sont programmées pour nous laisser sur les écrans et donc je pense que ça fait partie d'éducation d'expliquer et
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aux enfants et aux ados et nous d'être vigilants sur l'idée que ben on a on a quand même on est facilement capté au niveau attentionnel et donc c'est un peu ce qui est différent avec le papier de fait c'est plus attrayant et il y a il y a
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des programmateurs qui travaillent au fait qu'on y reste parce qu'il y a de la pub parce que ceci parce que cela donc mais une fois qu'on informe les ados je trouve que effectivement c'est précieux votre travail parce que c'est comme ça qu'ils vont pouvoir eux auto réguler
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leur usage d'ailleurs d'ailleurs c'est pas mal de se rappeler ce qu'avait dit le PDG TF1 Patrick Lelay il y a quelques décennies maintenant que son travail c'était de vendre aux annonceurs du temps de
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cerveau disponible notre temps de cerveau disponible et ce que vous êtes TF1 dans les années 80 ou 90 elle le fait encore tous les médias le font et les réseaux sociaux et toutes les applis
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sur les téléphones le font et l'ont professionnalisé encore plus en fait puisque eux ils manipulent bien mieux ce qu'on voit et tout est designé effectivement pour nous retenir le plus longtemps sur ces médias où on peut nous
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montrer de la pub finalement c'est ça qui joue oui merci pour cette intervention du coup je me enfin moi j'avais des doutes un petit peu sur enfin j'ai des
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troupes de concentration mais je suis pas diagnostiquée simplement je suis passé énormément d'heures sur des écrans j'ai un peu eu la passion Messenger quand c'était sorti adolescente et je
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suis jamais vraiment sorti de ça mais au final je pense que ça m'a beaucoup apporté puisque j'avais des problèmes de communication à l'école dans la réalité donc moi ça m'a permis de canaliser
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beaucoup de choses notamment notamment mon côté très critique analytique que j'ai pu mettre là-dedans dans des groupes spécialisés où on est accepté tout ça je
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trouvais ça chouette mais du coup j'ai toujours la question est-ce que j'ai un problème de concentration et ce qu'il y a de la dispersion du ces vidéos tip-top notamment des trucs tout le temps qui nous absorbe ça c'est un
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autre problématique ça le temps d'écran il a réduit montant de lecture mais du coup c'est plus attirant d'apprendre aussi par des vidéos enfin moi j'apprends énormément de choses par des petits contenus
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rapides mais comme c'est vulgarisé est-ce que c'est vraiment j'apprends vraiment quelque chose ou quoi donc voilà j'ai un peu ce truc là de escale à perte de concentration ou est-ce que c'est juste une nouvelle manière
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d'apprendre une nouvelle manière de communiquer et puis j'avais une autre question c'était en fait je sais pas si vous l'avez dit mais comment elle s'est renforcée la méfiance vraiment envers les écrans
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est-ce qu'il y a eu des des moments clés bon il y a là on a parlé de pédopornographie des choses comme ça mais est-ce qu'il y a eu d'autres événements qui ont vraiment marqué cette
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croyance que les écrans peuvent flinguer la concentration flinguer l'intellect des enfants etc voilà merci je pense qu'il y a vraiment aussi le
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fait que l'usage s'est développé de manière totalement exponentielle avec les smartphones c'est vrai que par exemple il y a beaucoup de cliniciens qui ont alerté aussi parce que dans les salles d'attentes là où les enfants avant
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colorier et puis regarder des petits livres avec le ou des revues avec leurs parents finalement ils étaient avec le smartphone et à regarder et donc pour ma part je suis pas sûr que ce soit si néfaste que ça si c'est un petit dessin
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animé qu'on en parle mais en tout cas je pense que ça a été alertant de voir qu'on était tous même nous aussi si tant est qu'on soit dans une file d'attente on va sortir notre smartphone et on faisait pas ça avant et enfin il y a longtemps du coup donc je pense que
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c'est par rapport à ce que vous disiez ce que je est-ce que c'est un problème attentionnel ou est-ce que j'apprends je pense qu'elle est deux en fait je pense que effectivement on est en train de modifier nos capacités d'apprentissage et notre façon d'apprendre je pense que néanmoins ça reste précieux de garder
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des temps de lecture des temps d'apprentissage différents pas que du visuel pas que de l'image parce que la lecture c'est du traitement d'informations différents mais après chacun privilégie ce qu'il veut dans ces
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temps de loisirs aussi j'ajouterai que enfin je pense qu'il y a autant de potentialité d'apprendre par des vidéos sur Tik Tok ou je sais pas où que par des livres par contre il se pose en vidéo et sur
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Internet exactement les mêmes problèmes qu'elle écrit c'est de sélectionner la source et de sélectionner des sources qui sont dignes de confiance pour l'information qu'elle vous transmettre et ça bon le problème se pose déjà sur
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le papier vous allez dans une librairie et les rayonnages médecine sentait bien-être sont plein de bouquins qui racontent n'importe quoi majoritairement et c'est un gros problème déjà et ce problème évidemment il est encore
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amplifié sur Internet où il y a encore plus de n'importe quoi donc ce qui est important c'est de sélectionner quelle information on va consommer en essayant de de d'avoir la meilleure qualité possible et ça il faut y penser aussi
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quand vous êtes sur Tik Tok ou quand vous êtes sur Youtube et avoir en tête que que c'est à vous de faire le choix c'est pas l'algorithme de le faire pour vous or effectivement quand on est dans en mode de d'enchaînement continue de vidéo
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c'est l'algorithme qui choisit pour vous et l'algorithme il choisit la prochaine vidéo pour vous pas pour la qualité de son contenu informatique mais pour la qualité à retenir votre attention et à vous retenir encore quelques minutes de
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plus sur la plateforme donc il faut en être conscient évitez ces modes d'enchaînement automatique donc le désactiver le sur Youtube par exemple et réfléchissez vous-même à qu'est-ce que vous avez envie de regarder quelle
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information vous cherchez et tapez vous même les mots clés dans le moteur de recherche au moins c'est vous qui prendrez la décision après qu'est-ce que le moteur de recherche doit vous sortir bon il va y avoir boire et à manger aussi mais donc à nouveau il faut faire preuve de discernement etc enfin voilà
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c'est un peu le sujet des règles finalement exactement oui bonjour merci beaucoup pour votre intervention alors en fait je voulais réagir par rapport à une question qui avait été posée avant mais vous avez en
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partie répandue etc etc donc c'est complètement lié à ce que vous venez de dire sur voilà on a donc des algorithmes qui vont nous proposer des contenus les plus sensationnels parfois les plus gorges les plus intéressants pour nos
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laisser captiver qui pour moi à ce sens est quand même bien différent des mangas ou des jeux de rôle qui même s'ils avaient été créés pour être intéressant et pas abouti en ce sens de voilà là on est quand même au seum de la technologie
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pour nous laisser scotcher avec Tik Tok à l'extrême du format le plus court parce qu'on sait que c'est celui qui va rester le plus et vous avez dit voilà à partir on explique ça bon bah déjà en fait moi je voulais savoir s'il y avait
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des des études des références qui qui montrent que quand on explique ça est-ce que ça marche vraiment est-ce que c'est moins est-ce qu'on est moins réceptif comme quand on nous dit bah il vaut mieux manger un fruit qu'un une barre de
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chocolat on va quand même manger une barre de chocolat parce que bon donc en fait c'est ça est-ce que il y a je sais pas des études des méthodes des méta-analyses qui disent dans quel sens il vaut mieux l'expliquer aux enfants ou aux adultes parce que je suis pas sûr que tous les adultes soient au courant
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et est-ce que une fois qu'on le sait on arrête de le faire parce que pour moi il est là le principal danger on va dire par rapport à d'autres médiums c'est une question super pertinente et j'ai pas la réponse
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je connais pas les études mais ça me donne envie de les chercher en fait parce que c'est vrai qu'il en existe encore je sais pas mais c'est vrai que c'est vraiment important et après disons donc informer les gens
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c'est bien mais souvent ce qu'on constate c'est que c'est pas suffisant d'informer c'est à dire que là là on est dans des dans des habitudes comportementales et si on veut faire changer les gens d'habitude il suffit
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pas de les informer que leur habitude est mauvaise vous savez bon les gens fument même si on leur dit que c'est pas bon pour leur santé donc là c'est pareil quand on veut changer de comportement il y a quelques méthodes à acquérir voilà et pour changer d'habitude il faut
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récompenser le nouveau comportement qu'on veut acquérir etc et ça demande un petit peu d'effort ça demande quelques trucs qu'on peut parfaitement expliquer aussi mais je vois je pense qu'il faudra aller un petit peu au-delà de la simple information même si l'information est
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bonne à prendre en effet c'est l'idée effectivement de changer son schéma de comportement donc ça suppose déjà de le d'être informé et de l'expliciter en fait de voir parce que c'est un peu différent juste de savoir et après tu
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disais c'est comme les gens fument sauf que le tabac est addictif on n'est pas encore certain que c'est usages là le soit tant que ça on dit toujours que c'est une addiction enfin c'est quand même pas tout à fait les mêmes fonctionnements voilà néanmoins à ma
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connaissance il y a pas encore d'études mais je pense que je pense que c'est un point clé pour aider à la régulation non mais c'est vrai que l'idée par exemple de supprimer la proposition automatique la suggestion automatique les vidéos qui
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se lancent ça fait déjà une petite check liste de choses à faire pour au moins limiter l'emprise des algorithmes on va dire voilà merci beaucoup une chose que j'aime bien proposer en général mais ça c'est pas que pour les enfants les ados
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les parents c'est plus pour une histoire de qualité de vie c'est l'idée de c'est un outil qui a été élaboré il y a très longtemps qui s'appelle l'échelle des activités agréables qui consiste à qui comporte 48 items de toutes les
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activités qui peuvent être agréables alors qui a été monté de mémoire en 1980 par des Suédois et l'idée c'est de côté est-ce que est-ce que cette activité-là nous plaît alors il y a une cotation en
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terme de qualité de de d'agréabilité et puis à quelle fréquence on a pu la faire dans les trains de jours qui sont passés et c'est pas des activités payantes ou je ne sais quoi ça peut être lire se promener dans la nature voilà il y a des choses il y a des items qui vont pas et
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en fait on prend la mesure de combien il y a des tas de choses qu'on aime faire qui sont gratuites qui prennent pas forcément longtemps et qu'on ne fait pas et du coup ça permet de poser la question de pourquoi bien souvent c'est parce qu'on est resté scotché à regarder un truc qui nous intéressait pas plus
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que ça mais et donc en fait c'est aussi ça l'idée c'est à dire qu'à la fois et ça c'est on peut vraiment le faire aussi avec les enfants qu'est-ce que tu aimes faire et pourquoi tu le fais pas davantage et et à tous les et je pense que c'est vraiment l'idée de ce que tu disais c'est de rester maître de ce
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qu'on veut faire de la même façon que on peut aussi décider de ce qu'on met dans son corps quoi ou on mange bien ou pas après c'est des fois on décide pas parce qu'il y a d'autres troubles qui vont avec mais du coup c'est autre chose que juste le quotidien
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Magalie et Franck merci beaucoup [Applaudissements] [Musique] [Musique]
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