Video: Lutter contre la pauvreté : de la science à la pratique (5)

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[Musique] bonjour bonjour à toutes bonjour à tous la semaine dernière on avait commencé à

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s'intéresser au au gouvernement et la manière de financer le gouvernement donc de partir de de s'éloigner un peu de qu'est-ce qu'on doit faire mais aussi comment on peut le faire comment c'est

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possible pour une société d'agir sur ces de mettre en œuvre disons ces ces décisions ou ses préférences politiques la semaine dernière on a

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parlé de financer euh tout ça et aujourd'hui je voulais revenir sur la question qu'on avait abordé en fin de de cycle le l'an dernier qui est celle de de l'environnement et du changement

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climatique pour parler euh de l'économie politique du changement climatique d'abord parce que c'est important et d'autre part parce que c'est vraiment un sujet où la la dimension politique euh

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et affleur immédiatement dès qu'on commence à en parler et donc un bon sujet euh pour pour discuter de comment ces ces questions sont sont résolues à l'intérieur d'e d'une

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société alors pour nous accompagner aujourd'hui tumpa une petite fille qui sauve les arbres on va revenir sur ce qu'elle fait alors évidemment il y a il y a une

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question de d'urgence le changement climatique demande à des actions urgentes et en même temps on voit aussi que devant ces actions urgentes dont tout le monde maintenant reconnaît il y a tellement il y a peu de gens en

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particulier en France par exemple très peu de gens qui ne croient pas à la réalité du changement climatique à la réalité qu'il est causé par les humains et qui donc il faudrait faire quelque chose pour changer notre

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comportement mais malgré cela il y a de l'inaction alors voyons un petit peu où est remémoronsnous un petit peu cette urgence et cette inaction pour illustrer l'urgence un un

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graphique que vous avez peut-être vu qui est devenu un peu le graphique iconique du du JC qui nous qui illustre ce qui s'est passé pour le

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réchauffement de la planète et ce qui se passera dans les années à venir selon les différents scénario dans lequel on pourrait se trouver au en ce qui concerne les émissions de gaz à effet de

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serre donc c'est ce qu'on appelle une hit map al c'est une hit map de la chaleur c'est-à-dire qui est utilisé dans beaucoup des cartes que je vous ai montré au fil de nos leçons qui utilise

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une un codage graphique qui va du du plus bleu pour les années les plus fraîches qu'on fait donc démarrer en en 1850 1900 à jusqu'au au au au rouge le

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plus vif enfin le plus cramoisi pour les années les plus chaudes qui correspond donc à un réchauffement de 4°gr par rapport à la moyenne des années 1850- 1900 et ce graphique a tendance à

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marquer les esprits si vous l'avez pas vu et si vous pouvez vous rappeler une chose de toute cette de tout ce cours probablement ce graphique sera une bonne chose puisque ça illustre comme ça de façon très très nette euh le

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réchauffement qui a déjà eu lieu entre 1900 et et 2020 on devient on passe de plus en plus vers l'orange puis le rouge et bien sûr donc chaque année a une couleur en fonction de sa température

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par rapport à la moyenne de 1850 1900 donc les années bleues sont pas plus chaudes ou peut-être plus fraîches plus elles sont rouges plus elles sont plus chaudes et donc on voit que euh elles sont de plus en plus de plus en

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plus dans le orange déjà donc le réchauffement de la de la planète il a déjà eu lieu évidemment se continuera mais se continuera de manière différente selon ce que nous ce que nous décidons

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donc si un enfant né en 2020 il aura 70 ans en 209 et on peut voir les selon le niveau d'émission de très forte à très faible le le la chaleur qui auquel il

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pourra s'attendre euh donc pour un un des les années qui nous paraissent aujourd'hui les plus chaudes feront partie des plus froides dans 40 ans en quelque sorte qu'est-ce quoi qu'on fasse

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mais certainement si on continue à agir avec nos nos comportements habituels donc cette planète donc se réchauffe se réchauffe vite eu c'est ce réchauffement

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a des conséquences immédiates en particulier pour les pays qui nous occupe aujourd'hui on va pas rentrer dans les détails de comment cette carte a été établie parce qu'on y est déjà on en a déjà parlé déjà parlé l'année

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dernière dans notre lesçon sur le changement climatique mais à nouveau une hit map mais cette fois ce qu'on a ici c'est le nombre de morts additionnel pour 100000 personnes si on continue sur

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le scénario des émissions sur lequel on est aujourd'hui et donc plus la carte est rouge plus il y aura de morts additionnell donc on voit beaucoup de morts additionnell en partie en particulier dans les dans les pays pauvres qui sontj dans des endroits où

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il fait déjà chaud et qui sont moins même de se protéger contre les changements climatiques donc on voit par exemple ens rouge très vif toute la région du Sahel en Afrique le Pakistan

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le nord de l'Inde et en bleu nos pays à à nous quel de quoi on parle en terme de de de de quantité on parle d'une augmentation

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moyenne pour la pour la terre avec le le le schéma disons rien ne change de 73 de morts de plus pour 100000 habitants euh ça pourrait ça pourrait pas paraarître tant que ça 73 % 1000 mais c'est plus

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que toutes les maladies infectieuses combinées aujourd'hui pour vous donner une idée de ce si on on rajoute toutes les maladies infectieuses la tuberculose le le le sida le syndrome

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le le toutes les autres maladies infectueuse on arrive à moins de morts additionnelles que ceux qui sont d simplement à l'augmentation des températures euh par ailleurs ces ces

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morts n'auront lieu que dans les pays les plus pauvres donc c'est des morts en plus dans les pays qui nous préoccupe aujourd'hui dans ce cours donc ça c'est la mauvaise nouvelle la bonne nouvelle

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c'est qu'en fait on peut faire des progrès même si la la planète se réchauffe le fait qu'elle se réchauffe moins ça aura des conséquences immédiates sur la température parce que l'effet des températures sur les morts est pas du tout linéaire elle est elle

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est beaucoup plus forte pour les augment tion de température qui se produisent au-delà d'un certain seuil donc rien que de passer d'une d'un scénario disons sur le scénario on change rien de plus qu'au

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scénario moindre disons du RCP 8.5 au RCP 4.5 on élimine quasiment tous ces morts donc on peut faire quelque chose pas forcément pour certainement pas pour

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repartir en arrière pas forcément même pour ne pas continuer à voir du réchauffement comme on l'a vu sur le graphique précédent mais pourrait peut-être éviter certaines des conséquences les plus les plus les plus

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terribles mais ça ne peut se faire donc par exemple passer de 1,5 degrés ou à 2 degrés à ça ne peut se

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faire que si on décide de si on agit aujourd'hui très rapidement donc par rapport aux politiques qui ont lieu aujourd'hui les politiques qui ont déjà été sur lequel on s'est déjà mis

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d'accord on est sur le donc c'est encore un graphique du JC on est sur dans leur dernier rapport de 2023 euh si on fait rien de plus que ce qu'on fait aujourd'hui on est dans une trajectoire

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dans la trajectoire rouge donc où il y a une on continue à augmenter euh le le réchauffement pour limiter les émissions à 2°gr ou à

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1,5°gr il faudrait immédiatement émettre beaucoup moins que ce qu'on fait que ce qu'on fait aujourd'hui euh donc ça c'est les c'est les les d'après les d'après les les les les calculs du

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J pour arriver très rapidement d'ici 2080 à net zéro pour pour l'ensemble de la pour l'ensemble de la planète ce qui est évidemment difficile à imaginer enfin il faudrait agir

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aujourd'hui donc ça c'est l'urgence de faire quelque chose mais malheureusement l'action elle est très limitée jusqu'à maintenant on va c'est pas qu'il y a rien de se fait mais enfin on a quand

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même globalement toujours selon le GC une augmentation de l'émission de gaz à effet de serre dans tous les groupes que

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ce soit le fluor le CO2 de de émis par le l'industrie pétrolière et l'industrie en général le CO2 qui vient de du de la

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déforestation et cetera tout ça va dans une trajectoire positive alors que ce qu'il nous faudrait c'est une trajectoire négative donc ça c'est donc ça c'est disons urgence et inaction pour ce qui concerne le réchauffement de

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notre planète et les émissions de gaz à effet de serre autre sujet disons où on voit à la fois de l'urgence et de de l'inaction c'est la la pollution en particulier la

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concentration de l'air en particule fines de taille de 2,5 microns ou moins ou de 10 microns ou moins donc cette carte sur la qualité de l'air la qualité de l'air qui est produit par le le

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laboratoire épique à l'université de Chicago nous montre la concentration de particules très fines à et voit une une très forte concentration de particules très fines en particulier dans les pays

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les plus dans des pays très pauvres en Amérique latine euh en Afrique et bien sûr en en Inde et au Pakistan qui sont certains des endroits les plus pollués du

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monde la les ces émissions sont extrêmement mortifère les les les particules les plus fines de moins de 2,5 microns de diamètre vont partout

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dans not dans nos poumons dans notre cerveau même à et conduisent à une à des mortalités précoces qui ont été estimé et si on les combine

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avec le gain de passer de là où on en est aujourd'hui à là où aux recommandations de de l'OMS ça nous donnerait à nouveau une

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hit map de qualité de d'augmentation de d'espérance de vie dans les régions les pires à plus de 6 années d'espérance de vie en plus à contrôler la pollution donc là aussi il y a un gain vraiment

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immédiat à il y aurait un gain immédiat à contrôler la pollution et là c'est pas dans le futur c'est vraim tout de suite euh gain qui serait particulièrement je sais pas pourquoi il marche plus

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lui gain qui serait particulièrement important dans des endroits partic très pollués comme le bangladesch et l'Inde par exemple où au Bangladesh on aurait une augmentation de

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la durée de vie en moyenne de presque 7 ans en Inde de 6 ans et gain qui nous donnerait dans certaines popul dans certains pays extrêmement peuplés donc par exemple un des pays où il y aurait

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le plus d'augmentation de à de la vie c'est l'Inde donc qui en 2uxème d'augmentation de durée de vie en terme de pollution et c'est aussi le deuxè pays le plus peuplé au monde donc rien que contrôler les la la pollution en

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main aurait des sauverait des des des centaines de milliers d'années de vie pour pour le pour le monde et en particulier en donc il y a des gains là absolument

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immédiat à à réaliser des gains qui sont importants puisque si on compare euh les les les les morts dues à la pollution donc aujourd'hui à d'autres sources de

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décès on voit que euh la la pollution est un facteur important par exemple dans la République démocratique du Congo on imaginerait d'abord euh d'autres dangers euh comme le sida par exemple ou

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euh le l'au les EAU insalubres le le le paludisme on voit en fait que la la pollution tue plus de monde que toutes ces maladies-là toutes ces types de maladiie

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individuellement et peut-être même peut-être même réuni c'est pas vrai dans tous les dans tous ces pays d'Afrique mais on voit que c'est important donc c'est la première cause de de diminution de la de la de la durée de vie au

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Cameroun au Congo c'est et c'est important dans les autres pays dans les autres pays aussi même en comparaison avec les sujets sur lesquels on a passé beaucoup plus enfin on passe beaucoup plus de temps à de se préoccuper à juste

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titre he de vaccination et de choses comme ça donc là à nouveau des gains immédiats à réaliser alors est-ce que c'est facile on dit oui c'est très bien si on arrivait à réduire la qualité de

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si on arrivé à améliorer la qualité de l'air ça ferait ce serait une bonne chose mais est-ce que c'est possible est-ce que la politique a de la à un levier des leviers là-dessus alors

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simplement un niveau très macro et descriptif euh on peut comparer ce qui s'est passé en Chine et en Inde dans les dernières années en 2014 la Chine a

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déclaré la guerre à la pollution on va en parler un petit peu plus sur comment cette guerre s'est déclinée mais enfin il y a eu une série d'actions contre la pollution qui ont été mise en place en Chine o où avant les les villes étaient

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les plus polluées avant avant les les la guerre de la pollution on voit les augmentations d'émissions en Chine qui qui augmente c'est le en Chine c'est le le gris et à

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partir de à partir de ENF le le chiffre moyen pour la Chine c'est Hongrie et à partir de là un déclin fort déclin fort qu'on voit donc dans différentes dans

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différentes régions de la Chine dès dès que la décision de la guerre contre la pollution a été lancée en comparaison en Inde il y a eu il a pas

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eu de veine d'annonce de guerre contre la pollution ils essayent de faire des choses on va en parler un petit peu plus aujourd'hui enfin avec peut-être avec un peu moins de d'énergie et ben on ne voit aucune différence donc on simplement à

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ce niveau disons première première photo il semble qu'il y a quand même de la marge pour l'action en ce qui concerne la pollution donc voilà deux exemples les émissions de gaz

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à à effet de serre et où le monde semble continuer à avancer sans faire vraiment de différence alors que il faudrait agir fort et agir vite et tout le monde le sait maintenant je pense qu'il y a

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beaucoup beaucoup moins d'ignorance sur ce sujet mais c'est quand même difficile et et en Inde o c'est absolument évident il suffit de sortir dans la rue à dé pour voir que c'est pas possible de respirer dans cette air là et là à

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nouveau pas de progrès dans les dernières années donc pourquoi est-ce que c'est si difficile pourquoi est-ce que c'est si difficile d'intervenir sur l'environnement

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pourquoi à la fois la communauté international n'arrive pas à vraiment s'attaquer à ce problème de manière décisive et pourquoi à l'intérieur d'un pays comme l'Inde par exemple ils ont du mal

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aussi c'est difficile parce qu'en fait il s'agit presque toutes les décisions qui implique l'environnement implique des biens publics que ce soit des biens publics locaux

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pour un village ou des biens publics nationaux ou des biens publics mondiaux au dépend de d'intérêt privé qui se sentent potentiellement laésé par l'action qui est nécessaire donc dans le

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livre de TPA paradoxalement ils ont trop chaud c'est le l'effet du réchauffement de la planète c'est pas de leur faute mais du coup ils ont besoin de faire quelque chose ils vont plus rien plus ils ont

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plus de ils arrivent plus à cultiver donc ils se disent et bien coupons les arbres on va vendre on va couper les arbres et les vendre ça nous fera au moins de l'argent pour pour se viivre donc il décide de il décide de faire ça

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euh mais il y a la petite TPA qui entend cette conversation et elle elle décide qu'elle qu'elle va faire quelque chose et elle va avoir une vieille dame du village qui

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lui parle d'un mouvement qui a eu lieu dans l'histoire qui a eu lieu en réalité c'est le enfin peut-être pas celui dont la grand-mère parle puisque c'est pas vraiment géographiquement placé mais qui

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a eu qui a existé en réalité en Inde où des femmes se sont attachées aux arbres bien avant les hipides des années 60 si vous vous souvenez d'eux pour empêcher qu'il soit coupé et donc elle décide

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qu'elle va faire ça elle se met contre elle se met contre l'arbre le bûcheron arrive il essaie de couper l'arbre et elle lui dit ils sont là depuis toujours ils vivent il parlent il nous offre leur

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rbre on peut pas faire ça donc elle exprime en quelque sorte sa vision de ce qu'est le le bien public à la protection de la nature euh les buûcherons le buûcheron finit

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par bah il sait pas quoi faire puis il y a de plus en plus il y a des enfants qui viennent puis après il y a plus d'adultes qui viennent donc finalement ils repartent donc peut-être dans dans dans la disons la plupart des livres pour enfants se serait arrêté là voilà

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c'est la victoire de du bien euh des arbres contre les bûcherons euh mais ce que on voulait illustrer c'est le fait que c'est pas si simple parce qu'il reste ce conflit quand même il y a une raison pour lequelle il voulit couper

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les arbres c'est parce qu'ils ont pas ils ont pas de quoi survivre cette année ah donc du coup il dit c'est bien gentil ça mais euh l'argent ça pousse pas aussi facilement que les arbres euh donc le

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conflit en fait reste je vais pas vous dire tout de suite comment le conflit est réglé on y reviendra mais c'est le premier conflit entre disons le bien collectif le le l'avenir le passé et

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l'avenir la protection de la nature à un moment la grand-mère parle des ombres de l'ombre que les arbres donnés et cetera versus le les la nécessité économique immédiate évidemment plus forte pour euh

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pour certaines personnes que d'autres dans le village autre conflit qu'on voit ailleurs dans dans le dans un autre livre celui de seleni dont on parlait dont on a parlé l'année dernière c'est

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le le les conflits sur l'eau euh où le fermier irrigue ses champs et il irrigue tellement ses champs que la nappe fréatique baisse nouveau ça ça décrit

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une réac une réalité ça décrit une vraie une vraie situation dans beaucoup de d'environnement euh et donc du coup arrêter de creuser des puits nous allez tous nous asséer donc c'est le conflit entre les tonnes d'eau dont il a besoin

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pour faire pousser son riz et la la la nécessité pour de boire l'eau potable pour tout le Mondement c'est des conflits qui ne nous échappent pas on a les mêmes conflits chez nous entre donc

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ceux qui veulent irriguer leurs champs euh en particulier d'ailleurs les fermiers les plus importants qui sont ceux qui auront accès au bégabassin un peu comme lui hein parce que c'est le plus le plus gros fermier du village

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c'est lui qui a l'équipement c'est lui qui a plus de qui a plus d'espace donc il profite plus de de cette eau de la même manière les mégabacines sont à la fois un conflit de

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distribution et un conflit de d'environnement donc on a des gens qui veulent irriguer leur champ et d'autres qui pensent que c'est pas bon pour c'est pas bon pour l'environnement j'aime bien le slogan pour ça que j'ai choisi cette

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photo là encore plus récemment évidemment on a on a assisté à à-ce qu'on conflit presque directement devant nos nos yeux

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en France aussi où les les agriculteurs disaent que le enfin se S se sentent disons attaqués par les

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les les revendications écologiques à la fois celles qui sont exprimées par les ONG ou celles qui sont exprimé par le par la la réglementation européenne ou

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la réglementation Fran qui est plus donc là à nouveau cette cette première du monde sortie de crise au frais de l'écologie donc c'est le conflit agriculture

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environnement sortie de crise au frais de l'environnement ça ça ça parle ça fait référence en particulier à l'obligation de jcher qui a été supprimée et à la réglementation

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écofyo qui a été mis en pause où donc l'idée c'est que la réglementation écofyo empêche les fermiers de produire autant qu'ils voudraient et en même temps euh ne pas avoir de réglementation

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c'est pas bon pour pour le futur peut-être même pour le futur des fermiers d'ailleurs euh dans le donc on a ce conflit qui s'exprime alors d'où si on peut penser

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un petit peu plus directement au ce conflit où est la qu'est-ce que c'est la nature profonde du conflit euh c'est que l'environnement est un bien public un bien public mondial même si on parle de du du réchauffement de la planète que

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l'intérêt individuel est est donc en conflit avec l'intérêt politique dans beaucoup de circonstances on aimerait faire individuellement on aimerait faire quelque chose de différent par exemple si on est on est fermier on a besoin

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d'eau ou on a on voudrait aller au plus vite pour se débarrasser des de de des pestes et cetera euh et donc il y a toujours ce conflit entre le collectif

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et l'individuel et donc difficile d'adopter les bons comportements et également les faire respecter donc c'est une un des concepts les plus anciens en en économie et en économie politique tu à hardardine l'idée de la tragédie des

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communs euh qui est que le champ qui est au milieu du village où tout le monde va amener sa vache pour faire PCER on a tendance à la faire trop manger et puis ça finit par détruire le commun

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euh donc c'est c'est un concept qui est évidemment connu de depuis longtemps euh la Jaret Diamond l'a illustré dans

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la les potentiels extrêmes de la tragédie des communs dans le cas de de l'île de Pâques île de pâqu qui a ces statues mystérieuses où il explique que

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finalement les les les différents chefs de des peuples qui habitaient sur l'île de Pâque se sont laissés emporter comme ça dans cette exploitation extrême de l'environnement couper les arbres et

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cetera pour se construire euh les statutes pour avoir pour le prestige individuel alors il se trouve que c'était particulièrement triste que c'était juste une question de compétition entre eux parce que forcément il y a pas de fin à cette on

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ne peut pas s'arrêter à un moment puisqueon veut toujours être au-dessus de l'autre qui a fini par d'après lui détruire détruire l'île de pâqu donc c'est une illustration assez frappante de la tragédie des communs ce qui est

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intéressant c'est pour ça que j'ai mis un point d'interrogation c'est que il y a des des récent qui conteste cette explication de ce qui est arrivé aux habitants de l'île de Pâques en disant mais en fait il y avait encore des tas

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de gens sur l'île de Pâques à l'arrivée des Européens alors que avant on pensait que ça c'était que la la civilisation s'était éteinte avant l'arrivée des Européens que les Européens sont arrivés et ont vu ces statu et on se demandait

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ce que c'était donc là il y a des des travaux d'archéologie récente qui qui montre que en fait il y avait des gens encore sur l'Î de pâqu à l'arrivée des Européens et donc une possibilité ce serait qu' ce soit pas du tout une tragédie des communs mais plutôt quelque

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chose de euh plus habituel j'allais dire plus commun à à l'invasion en Amérique Latine où les les Européens ont emmené avec eux des

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maladies don les qui étaient pas habituelles pour contre lesqueles les gens n'étaient pas immunisés et comme ça s'est passé dans d'autres régions dans d'autres région d'Amérique du Sud à l'arrivée des à l'arrivée des Espagnols

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donc point d'interrogation euh est-ce que est-ce que les les les habitants de rapanoui sont vraiment se sont éteints est-ce que la civilisation affessée sur elle-même à

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cause d'une tragédie commun ou pas mais en tout cas c'est une bonne illustration euh même si c'est un compte de de cette idée qu'on peut aller jusqu'à la destruction d'une civilisation en

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poursuivant ses avantages individuel au dépend de l'environnement collectif alors du coup come bien dès qu'il y a une tragédie des commun il ne peut pas y avoir de solution hors du

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politique que ce soit le politique national ou le politique le plus le plus local donc on peut immédiatement imaginer on peut immédiatement en conclure que il va y avoir un rôle important de la volonté politique et de

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la possibilité d'un accord collectif que ce soit au niveau international au niveau national ou au niveau le plus local mais bon il y a beaucoup de choses qui logiquement sont sont vrai et qu'on

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voit pas forcément dans les données donc commençons par voir quelques démonstration euh du fait que effectivement à la la politique joue un rôle alors une des un un l'exemple un

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exemple pour ce qui est de la politique nationale et de la volonté politique au niveau national c'est euh l'Amazonie donc la forêt Amazonie d' un exemple important puisque la forêt amazonienne est la la plus grande du monde sur sa

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surface elle est plus grande que l'Union européenne elle s'é et elle s'étale sur plusieurs pays don 60 % au Brésil entre 2000 et 2020 une autre autre signe

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de son importance 55 % de la perte des forêts dans le monde la forêt déforestation dans le monde venait de la forêt amazonienne euh et en particulier du Brésil et donc jusqu'en 2005 il y

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avait pas vraiment d'effort de contrôler la déforestation au Brésil les pénalités étaient faibles si les gens étaient euh attrap à brûler ou à ou à faire de la déforestation puis il y a eu des progrès

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puis il y a eu un retour en arrière avec l'arrivée de de J bolsonaro et et le président loua a promis de faire beaucoup mieux et de d'arrêter la déforestation et de la de repartir en

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arrière dessus donc on voit que c'est un sujet politique c'est un sujet politique au niveau national d'abord ignoré puis pris en charge puis euh maintenant un sujet de conflit

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direct donc du coup on peut se dire est-ce qu'on pourrait comparer le Brésil avec d'autres pays frontalie donc voilà la frontière entre le Brésil et la Bolivie donc c'est pas une frontière très difficile à à

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franchir c'est une frontière assez assez limitée mais enfin c'est quand même une frontière donc on peut dire que les les politiques sont différentes d'un côté et de l'autre et ça se voit dans la carte

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voilà la frontière entre la Brésil et la Bolivie cette fois c'est c'est pas il y a il y a il y a un cour d'eau à à donc le la Bolivie est toute verte et le Brésil est vert plus clair donc on voit

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presque graphiquement immédiatement l'impact de des différences de politique nationales et le fait que le Brésil pendant des années et des années c'est pas du tout préoccupé de l'Amazonie euh on peut le voir aussi par photos

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satellite donc en haut le Brésil en en en bas la Bolivie toute verte et ces photos satellites on peut ensuite les les coder sous forme de de pixel euh

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sur donc là voilà une carte satellite de de de comparant avec le Brésil et la Bolivie ah et on va mettre il a un petit le petit carreau là on zoome dessus à où

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on voit d'un côté donc le le le la Bolivie toute verte et puis le le le Brésil donc ce qui

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un travail de de Ben hken Robin bgest va comparer la couverture forestière repéré par justement ces photos satellitaires donc il y a des photos on les analyse on peut voir

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est-ce que c'est un pixel qui est vert ou c'est un pixel qui est vert clair ou gris juste de part et d'autres de la frontière à Brésil Bolivie donc on peut

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le faire en 2000 où il y a eu des années de déforestation dans par le passé et puis après on peut le faire au cours du temps en voyant si ça s'est amélioré pendant les périodes où ils essayent de faire quelque chose puis réempirer pendant la

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période bolsonaro puis on n pas encore les effets de Loula mais ce sera dans dans dans 5 ou 10 ans donc voilà où on en était en 2000 en rouge vous avez la

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frontière c'est-à-dire l'éloignement d'un pixel particulier avec la frontière Brésil Bolivie et sur la gauche à c'est la Bolivie donc sur la droite c'est le

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Brésil et donc à la sur le rouge c'est quand on passe la frontière donc on passe la frontière il y a pas vraiment d'autres tellement d'autres différences bon c'est c'est d'autres pays avec d'autres lois et cetera mais géographiquement il y a très très peu de

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différence on est au milieu de l'Amazonie il devrait y avoir s'il y a des différences entre les deux c'est forcément lié à la politique des politiques différentes qui ont été choisies dans les deux pays et

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on voit un déclin très fort de la de la de quelques points de pourcentage d'a-dessus de 90 % à en dessous de 84 % de couverture

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forestière entre le la Bolivie et et le Brésil donc ça nous dit ça nous donne quand même une première idée ah oui en la politique fait une différence c'est pas juste c'est pas juste des mots

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ah et ensuite on peut regarder est-ce que les choses ont changé avant et après le changement affiché de politique donc le changement affiché de politique interv intervient en 2006 donc je vous ai déjà montré

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qu'en terme de stock en 2000 il y avait plus de forêt en Bolivie qu'au Brésil juste à la frontière donc on parle de quelques kilomètres vraiment de d'un côté et de l'autre maintenant on peut regarder à la déforestation est-ce qu'il

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y a eu plus de déforestation entre par exemple 2001 et 2005 et on voit que voilà la déforestation continuait à être plus forte entre 2001 et 2005 au au

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Brésil que en Bolivie puis en 2006 2013 quand la politique change c'est encore un peu plus fort mais beaucoup moins c'est la l'échelle est la même donc vous pouvez directement comparer les sauts le

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saut est beaucoup moins tout d'un coup il y a c'est presque pareil maintenant on est presque sur la même ligne donc les politiques qui ont été affiché ont été suivies suffisamment pour amener le Brésil presque au niveau de la Bolivie

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en terme de déforestation bien sûr en terme de niveau il faudrait que ce soit inversé pour pouvoir revenir à à un des niveaux comparables enfin au moins ça s'empire pas bolsonaro arrive au pouvoir il dit que le la déforestation ça

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l'intéresse pas on ressaute donc euh même à vraiment à court terme euh dès que il y a un changement de de de politique et de gouvernement ça se voit dans les dans

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les actes donc ça c'est un premier premier signe que la politique compte au niveau national maintenant au niveau le plus plus local est-ce que euh les des

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différences locales d'organisation euh de la euh de de la vie des gens au niveau même des villages est-ce que ça peut aussi faire une différence donc dans l'album de tumpa

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euh euh au bout au bout d'un moment pour une raison que je vais expliquer un petit peu plus tard les villageois décident que euh ils vont plus euh ils vont non seulement ils vont pas couper les armes mais ils vont essayer de me

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mieux protéger la la forêt qu'ils ont à leur disposition donc il forment un conseil euh où et ils choisissent des règles ils

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se donnent des règles pour que tout le monde doit respecter pour protéger la forêt alors les règles ça veut pas dire on touche à rien parce que il y a beaucoup de gens dans les villages pauvres que ce soit en amazone ou en

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Inde ou en Afrique qui ont besoin de la forêt c'est là où ils cherchent le le les les branches pour faire le le pour faire le feu des feuilles pour faire leurs assiettes donc la les les

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les produits forestiers on peut pas juste dire enfin on pourrait mais ce serait très difficile à mettre en œuvre de juste dire vous n'y touchez plus donc à la place ce que font les communautés qui

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s'organisent c'est typiquement de mettre en place un certain typ un certain nombre de règles locales pour la qui est autorisé et ce qui n'est pas dans le cadre de la

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forêt dans la forêt collective donc en Inde par exemple il y a l'institution des Van pinchett qui sont les les les conseils de forêt qui vont s'établir une une série de règles qui ont avoir qui

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vont avoir un conseil qui supervise la mise en place de ces règles et les règles peuvent être par exemple on peut prendre celles qui sont tombées mais on casse pas les on casse pas les branches qu'est-ce qu'il faut laisser sur le sol

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et cetera là il fut des exemples des règles que le les villageois s'installent alors cette possibilité d'une d'une mise en œuvre de règles euh

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collective et de de faire respecter non seulement de les établir mais aussi de les faire respecter c'est quelque chose que Elinor olstrum qui était euh une euh dame qui euh qui était qui qui en fait

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faisait des sciences politique mais qui a eu qui qui a eu le le prix Nobel d'économie il y a plusieurs plusieurs années qui est qui est décédé d'ailleurs maintenant c'est exactement ce dont elle ce dont elle parlait c'est-à-dire la

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capacité de petits groupes local de s'organiser en l'absence d'institutions formelles pour faire respecter un un bien public euh donc certaines de ces premiers travaux étai sur les les

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systèmes de les systèmes de de d'irrigation par canal dans les vallées Suisse qui sont des des vra des vrais œuvres d'art qu'il faut maintenir soigneusement et justement elle parlait

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du pâturage de pas faire trop pâurer les les et elle expliquait toutes les règles que ces communautés assez resserrées arrivai à mettre en place pour faire respecter leurs règles

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communes et donc dans un article un de ces derniers articles qui est paru dans dans le magazine Science elle parle de qu'est-ce qui fait que des règles collectives marchent ou ne March pas

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donc sur chaque il faut qu'il y ait un nombre il faut qu'il y ait suffisamment d'utilisateurs mais pas trop il faut qu'il soit capable de se mettre en place un système de gouvernance il faut que les ressources soient pas et pas trop de

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valeur pour l'individu parce que sinon ça peut la la la la la tentation est trop forte et donc elle donne des exemples dans chacune de ces dans

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chacune de ces catégories et il y a un article de somanatan qui est un chercheur à l'Institut de statistique de Déhi qui essaie de en quelque sorte tester qui se

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met dans dans la dans l'héritage intellectuel de d'éin rstrum et qui essaie de tester l'impact à de ces forêts de ces conseils de forêt sur euh

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la protection de l'environnement donc la stratégie est la même que la stratégie bolivie- Brésil que je vous ai montré au niveau national mais maintenant on est au niveau vraiment très local donc c'est

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les vallées de c'est la vallée jagchoire dans dans l'Himalaya qui qui souffre énormément de de déforestation et donc ce qu'ils font c'est qu'ils prennent les photos satellitaires comme avant qui les

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superimpose avec la les les les les différenciations de d'organisation donc sur cette carte on a à la fois des endroits qui sont pas organisés en fait pas gérés donc qui

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sont sous le régime de la propriété privée donc on la Tak bagora là il y a des régions qui sont sous le régime de la de la forêt domaniale comme par exemple en bas à

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gauche là et il y a des régions qui sont sous le système de la forêt collective de la forêt individuelle donc du Van panchat et ce qu'ils font c'est qu'ils essaient de regarder aux frontières à nouveau en se rapprochant de plus en

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plus des frontières en ces différents systèmes est-ce qu'il y a des différences de de forestation et déforestation dans les deux types de système enfin dans les trois types de système propriété privée propriété forêt

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domanial organisation collective et ce qui montre c'est que d'abord il y a une très forte différence entre les forêts domaniales et la propriété privée pas géré où il y a

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énormément de il y a la propriété privée pas gérée par rapport à la forêt domanielle c'est terrible mais par contre il n'y a pas de différence significative de forestation à la frontière entre les endroits qui

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sont gérés collectivement par un village donc qui ont un système de Van Pchat et les endroits qui sont gérés nationalement ou par l'État sur le principe de la forêt domanielle donc c'est ce qu'on voit sur

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cette table c'est le premier le premier la toute première ligne qui montre que qu'on regarde la couverture pour les pour les grosses les deux premières colonnes sont pour les grosses feuilles ou sinon les deux

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autres dates après sont les sont les les les conifères que soit les grosses feuilles ou les gonifères on voit très peu de différences et ces différences sont pas du tout significatives entre les forêts domaniales et les et les

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forêts géré collectivement par contre ça coûte beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup plus cher la forêt domaniale puisquil va y avoir des inspections qui sont organisées et cetera c'est un facteur de 1 à 20 donc ça peut être une

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une ils font l'argument que on devrait s'appuyer plus sur les collectivités pour faire respecter l'environnement et moins sur les une organisation top TER

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donc c'est pour donner des idées de effectivement la politique cont en prtique quand on passe de pas de règles à des règles collectives c'est la politique la plus locale tout d'un coup ça fait une différence alors bon tout ça

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c'est très bien ça fait une différence mais pourquoi comment mais forcément il y a deux aspects une de c'est c'est les objectifs qu'on se fixe quel règles ou quels objectifs alors en quelque sorte les les

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objectifs vont font déterminer les règles euh euh et ensuite il y a la la capacité de euh faire respecter euh ses objectifs ou ses règles alors commençons par euh cette

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question des règles c'estàd quels objectifs une communauté qu'elle soit internationale ou la plus locale au niveau du village euh arrive à se fixer dans ce contexte où euh euh il y a

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des conflits entre les intérêts individuels et l'intérêt collectif alors je voudrais commencer par revenir sur les émissions de gaz à effet de serre et sur la négociation internationale puisqueaprès tout c'est

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aussi une discussion politique et comme on a vu une discussion politique qui a une influence immédiate sur la vie littéralement les années de vie des citoyens les plus pauvres du

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monde donc cet arbitrage international il est il pose en fait une forme de de de de trajec de tragédes des communs mais au niveau international pourquoi parce que les

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tout bénéf tout bénéfice la plupart des bénéfices d'une réduction des émissions sont Glob globaux puisque le réchauffement c'est toute la

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planète la SER c'est au-dessus de tout chacun d'entre nous donc une émission ici ou une émission dans un autre pays c'est pareil donc les bénéfices sont globaux et les mais les coûts forcément sont

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locaux les bénéfices sont dans un futur lointain pas peut-être de moins en moins lointain mais quand même c'est considéré comme le futur alors que les coûts sont aujourd'hui donc qu'on traduit

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parfois dans le vocabulaire politique français le débat entre la fin du monde et la et la fin du la fin du mois donc les électeurs de chaque pays à priori ne sont pas particulièrement favorables à

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une une un contrôle des émissions même quand ils savent qu'il y a un sujet puisque ils savent qu'il y a un sujet mais ils savent en même temps qu'il y a cette tragédie des communs qui est encore plus importante qui est enc

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rendue encore plus difficile dans le cas de des TR des émissions de gaz à effet de serre par le fait qu'on peut toujours se dire que plus on est strict chez nous

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plus ça risque de créer des des incitations à émettre plus de carbone dans d'autres endroits donc il y a un phénomène que gauler et Tyrol appelleent les carbon leakage ou les fuites de

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carbone qui est que des actions faites aujourd'hui peuvent être défait à des actions faites aujourd'hui chez nous peuvent être défaites dans des pays moins vertueux sous-entendez la Chine

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par exemple euh c'est ce que les États-Unis par exemple le type de discours qu'on entend aux États-Unis euh de manière à finalementar narriver à aucun résultat positif alors pourquoi est-ce cela pour deux

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raisons d'une part parce que si N nous imposons c'est l'argument des des coûts plus importants à cause de règles plus strict ou à cause d'une taxation carbone par exemple qui serait que chez nous

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leur compétitivité va baisser donc c'est l'argument bah vous l'avez entendu tous entendu très récemment dans le cas des des agriculteurs si oui nous on ne peut pas c'est la super super transposition

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ou surtransposition euh on a des règles strictes mais en même temps donc nous on n'est pas compétitif en particulier par rapport au pays du Mercosur donc si nos règles sont plus

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strictes ça peut valoir pour les émissions industrielles ou pour les émissions agricoles la production risque se déplacer dans des endroit moins respectueux de l'environnement parce que les surtout si c'est accompagné de

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traité de libre échange parce que que les gens vont acheter du bœuf moins cher et moins environnemental donc l'utilisation du pétrole va augmenter dans ces pays moins vertueux ce qui va annuler finalement

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les bénéfices de l'action chez nous donc non seulement il y a le fait que bah pourquoi j'agiraiis alors que je pourrais attendre que quelqu'un d'autre le fasse à ma place mais il y a l'argument supplémentaire qui est de

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dire si c'est pas coordonné si moi j'agis de toute façon ça va être immédiatement annulé par ailleurs donc j'ai les coûts sans même avoir les bénéfices même commun par ailleurs si il y a moins de demande

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justement parce que nos entreprises nos entreprises utilise moins de pétrole donc du coup la baisse de il y a une baisse de la demande de pétrole ce qui fait baisser le prix du pétrole ou des engrais ou des pesticides ça va pour cet

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argument aussi ça va encourager son utilisation ailleurs parce qu' ça devient moins cher donc si tout d'un coup plus personne en Europe nutilise un certain type de pesticide ils deviennent beaucoup moins chers du coup les fermiers du Brésil d'ind et cetera on se

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jeta dessus et ils vont être utilisés tout autant donc c'est l'argument fuite de carbone qu'on entend assez facilement par exemple qu'on entendait

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dans le cas de dans le qui était qui était très immédiat dans le cas des des des contestations agricoles récentes puisque d'un côté donc il y a cette idée de de surtransposition supposé où le le

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les règles seraient plus strictes en en France pense que dans les autres pays européens et certainement elles sont plus strictes dans les autres pays européens que dans les pays du Mercosur et donc en en même temps il y avait un lutte pour les rendre

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plus plus laxe et de l'autre côté aussi de de mettre des barrières pour que les produits du Mercosur qui sont pas soumis aux mêmes règles ne puissent pas rentrer chez nous donc là une tension très forte

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qui a qui aura lieu dès lors que les règles et les négociations ne sont pas les mêmes d'un pays d'un pays à l'autre alors est-ce que là à nouveau donc ça c'est un argument logique qui a du sens euh est-ce que il y a des des

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preuves empirique de ces de ces fuites de carbone euh et pour ça je vais vous donner un exemple euh où on voit quelque chose de ce type c'est celui de l'huile de palme

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euh vous vous souvenez sans doute que euh il y a quelques années il y avait eu un effort pour taxer lehile de palme je crois que c'était sous le gouvernement Hollande qui s'était fait un petit peu ridiculiser sous le nom de Nutella tax

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et en fait il y avait quelque chose de vraiment réel dans cette question de l'huile de palme l'huile de palme est responsable d'une grosse partie des des gaz de l'émission des gaz à à effet de serre dans le monde mais vraiment grosse

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du type 10 % euh et de de déforestation massive dans des endroits où la biodiversité est unique et en particulier qui sont les en Malaisie et en Indonésie les forêts de Malaisie en

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Indonésie qui sont là où on y a le plushuile de palme dans le monde sont sont la la maison de ces de ces orantans euh très mignon et donc et et très rare

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il en reste plus beaucoup donc voilà pour faire de l'huile de palme euh il faut les bonnes conditions météorologiques il faut qu'il fasse humide euh et puis il faut pas qu' puis

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mais là où c'est le cas ah c'est donc en Indonésie et en Malaisie il y a des forêts très denses donc en les coupant déjà on est responsable on on on on on enlève une partie du poumon et en plus sous ces forêts il y a des réservoirs de

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de euh tourbe et dès qu'on expose cette tourbe elle part dans la nature avec d'énormes euh rejet euh de de carbone

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dans l'atmosphère euh donc du coup les la les émission de de gaz à effet de serre euh correspondent juste huile de palme euh son euh l'huile de palme toute

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seule é Metet autant de Gaz à Effet ser que toute l'Union européenne même plus que toute l'Union européenne combiné aujourd'hui on voit l'Union européenne en en bleu ciel arrivant au même niveau

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que que l'huile de palme l'augmentation de l'huile de palme en bleu foncé et finalement aujourd'hui rien que l'exploitation de l'huile de palme est responsable de toutes les émissions émission production aux États-Unis évidemment une partie de cette huile de palme est consommée chez nous sous forme

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de nutella et de SAV ça sert à beaucoup de choses c'est un peu un produit miracle c'est le problème ah et donc on on voit que c'est euh le palme les émissions viennent à la fois

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de la destruction de la biomasse des arbres et des des déposites de des des dépôts de des dépôts de de tourbees alors voilà où l'huile l'huile de palme est produite dans certaines régions d'Indonésie et dans toute la

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Malaisie donc je vous ai mis les les régions de la la Malaisie concerné de de l'Indonésie concerné ces sous-matrac alimentés en Rio et toute la Malaisie et on voit

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l'augmentation de 88 à 2016 à la fois des plantations dans tous ces endroits et du nombre de du nombre de euh de d'endroit où où l'huile de palme est

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traité donc c'est des des un des TR un travail qui vient de de Allen Chao qui s'est demandé B comment euh euh comment faire en fait quel quelles

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sont les possibilités pour réduire l'émission Le les émissions du le alors le problème de l'Indonésie et de la malousie donc qui sont les plus gros producteurs d'huile de palp c'est que la l'économie politique est tel que ils

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ont beaucoup de mal à faire respecter les interdictions diverses et variées donc ils arrivent pas à à avoir des rest des règles strictes et à les faire respecter il y a énormément de corruption il y a des scandales de

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coruption en permanence donc même quand c'est interdit c'est pas vraiment interdit pas interdit suffisamment la Norvège avait essayer de racheter à l'Indonésie en fait d'acheter de donner des un énorme budget à

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l'Indonésie en échange de réduire les émissions d'huile de palme mais ça ça avait pas du tout marché donc du coup il se pose la question suivante est-ce que au lieu de faire ça puisqu'on arrive pas

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à faire respecter ces règles on pourrait pourrait imposer une taxe donc les états par exemple l'Union européenne pourrait imposer une taxe sur l'huile de panne chose qui qui qui a été en

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discussion ou peut-être même qui a eu lieu en réalité d'imposer une taxe donc du coup il y a plus de il y a plus besoin de coordination directement l'huile de pâme est taxée donc du coup les gens vont au lieu d'acheter du Nutella qui a dehuile de palme vont

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choisir la pâte à tartiner du supermarché qui n'en a pas donc ça devrait diminuer la demande donc c'est ça qui c'est qui calcule quand la demande quand le prix augmente la

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demande baisse ça c'est la demande de la demande de d'huile de palme répond au prix c'est normal hein un peu economics 1 numéro 1 première leçon d'économie quand les choses coûtent plus cher les gens veulent moins et on voit

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qu'effectivement c'est vrai donc dans le monde que ce soit à l'intérieur de l'Union européenne ou la Chine l'Inde répond assez fortement au au prix ah ce qui ensuite ce qu'il fait c'est

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qu'il donc ça c'est son son domain son son modèle pour le la partie prix et ensuite il fait pour la partie demande et ensuite il fait il estime aussi un modèle pour la partie offre en disant voilà comment les propriétaires de

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comment les les les les potentiels propriétaires terriens d'exploitation de d'huile de palme répondent au aux conditions d'exploitation alors ce qui

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montre c'est que bah eux aussi il vont réagir au prix mais dans l' sens plus ce sera cher plus ils en fabriqueront et puis ils vont aussi réagir à la la les les rendements potentiels dans des

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différentes régions la distance à un port parce que si c'est plus facile les les routes et la distance à un un un un un centre urbain donc les nouvelles déforestations dépendent à la fois de la

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demande potentielle et du potentiel des région donc il estime ce modèle et une fois qu'il est armé donc de ces deux il a son modèle d'offre de demande c'està dire les gens achète moins d'huileme si

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c'est plus cher et de de d'offre c'estàdire comment les entrepreneurs potentiels vont décider par exemple de faire un nouveau de de brûler une nouvelle partie de forêt et armé de tout ça il peut il peut faire quatre

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scénarios contrefactuels c'està-dire essayer de se dire voilà qu'est-ce qui se passerait si l'Indonésie réussissait à mettre en place un bon système de de de régul et le le faire respecter

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donc ça ce serait on pourrait penser le mieux on pourrait on interdit les quantités voilà si on pouvait interdire l'huile de palme quel effet ça aurait sur la déforestation donc c'est le mieux si on pouvait le faire donc on va

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comparer en fait un peu à tout le monde à ça si c'est pas possible qu'est-ce qui se passerait si le monde entier se mettait d'accord pour imposer une taxe sur l'huile de palme et donc tous les consommateurs du monde

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feraient face à un prix plus élevé pour l'huile de palme et du coup la BA la la demande baisserait et comme la demande baisserait la production baisserait donc est-ce qu'on peut arriver à quelque chose de à peu près proche d'une

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régulation bien mise en œuvre c'est la le deuxième scénario qui va se qui va avoir mais après malheureusement euh c'est difficile de tous se mettre d'accord sur d'imposer d'imposer une

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droit des droits de douinee important un impôt sur l'huile de palme donc qu'est-ce qui se passerait si ce n'était que les trois grands blocs qui demande beaucoup d'huile de pâle l'Union européenne la Chine et l'Inde qui se mettaent

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d'accord et qu'est-ce qui se passerait finalement si c'était que l'Union européenne on voit le problème on entre dans le problème des fuites de carbone si l'Union européenne a

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de s'il y a une taxe sur l'huile de palme dans l'Union européenne ça fait baisser le bruit le prix de l'huile de palme mais du coup elle est moins chère pour les consommateurs chinois qui eux n'ont pas cette nont pas cette taxe son

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donc Z formidable le prix du Nutella vient juste de baisser de 10 % parce que il y a moins de demande en Europe donc tout le nutella maintenant vient chez nous au lieu de venir en Europe et donc c'est y a c'est l'effet fuite de carbone

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pour l'huile pour l'huile de palme donc ayant donc il regarde ces quatre scénarios donc le scénario disons idéal est-ce qu'on pourrait est-ce qu'on pourrait réduire les réductions de 40%

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avec des une une une une régulation domestique bien mise en place on pourrait arriver au même niveau en on pourrait arriver au même niveau si on se

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mettait tous d'accord sur sur une taxe sur l'huile de palme mais dès le moment où c'est juste certains d'entre nous qui le font et pas d'autres par exemple que l'Union

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européenne presque tous les gains sont éliminés parce que il y a des f de Carbon d'où la la nécessité donc c'est une illustration sur cette bille de

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palme mais le le principe logique évidemment là pour tous les les tous les autres types de pollution si c'est pas coordonné internationalement mais d'où la nécessité de coordination

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internationale donc le premier effort pour avoir une coordination internationale c'était l'accord de Kyoto en 1997 qui était un peu modelé sur son principe sur les les accords de libre

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échange c'est-à-dire on se met tous d'accord pour négocier ensemble de d'ambition de qui serait

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légalement imposé à toutes les parties du traité donc c'était disons négociation collective sur des des des des objectifs quantifiés en terme

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d'émission qui sont imposés à chaque pays alors ça des avantages et des inconvénients les avant avantage c'est que Ben les pays qui ont accepté de dans ce système en principe peuvent être euh

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poursuivis par les autres si ils respectent pas leur leur leur leurs opinions leur leurs engagements les inconvénients c'est que bah c'est justement ça et que personne n' envie de se mettre dans ce type de situation et

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finalement il y a que 37 pays qui se sont mis d'accord pour pour faire partie de Kyoto dont un les États-Unis qui n'a pas réussi à faire ratifier le gouvernement euh

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Clinton avait accepté de participer à Kyoto mais ils ont jamais fait ratifier le leur participation donc ils sont jamais entrés dedans donc au total si on regarde le monde qui sont dans l'accord de pays de Kyoto bah il y a pas grand

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monde en gros il y a l'Europe l'Union européenne et l'Australie euh donc c'est une une limitation

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à qui sont restés dedans après la Russie qui était en train dedans au début puis qu'il est ressorti donc il y a peu de pays dans les accords de Kyoto et l'autre problème c'est que comme les négociations sont toutes faites en même temps mais que

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donc il y a ce problème de tragédie des communs personne voulait trop mettre dedans et donc du coup les accords étaient pas étaient pas très importants bon mais c'était quand même

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en plus c'était quand même considéré comme un échec en particulier parce que les États-Unis sont jamais rentré dedans le Canada est rentré mais est ressorti donc finalement le le le ça produisait pas pas

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grand-chose donc du coup en 2015 à l'accord de Paris on est passé à un autre système qui est le système pledge and review c'est-à-dire les pays ne font plus on il

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y a pas une négociation centralisée chaque pays doit arriver avec ses projets et son et ses objectifs faire un plan euh il fix de combien ils veulent chacun réduire ils l'annoncent à

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leurs camarades et ensuite charge à eux de faire leurs plan pour montrer comment ils peuvent effectivement arriver à cette à la diminution qu'ils ont qu'ils ont prévu donc c'est un peu curieux euh

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comme donc Tyrol et Gaullier nous disent en quelque sorte le pledge and review process c'est comme un système d'impôt sur le revenu dans lequel chaque ménage pourrait dire à peu près combien il veut

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contribuer si vous étiez ici la semaine dernière la la les impôts à Cananga en en République démocratique du Congo c'est à peu près ça parce que les gens sont un peu plus libres d'aller payer leurs impôts ou pas

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il y a pas beaucoup de gens qui payent et ils payent pas beaucoup et en quelque sorte l'ACC de Paris c'est ça il y a pas beaucoup de gens qui promettent et ils promettent pas beaucoup à les promesses volontaires sans négociation centralisé

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mène à ce à cause justement de de ce problème de de euh de de commun de tragédes des commun ont mené à des accords à des des des

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promesses qui sont extrêmement insuffisantes au regard de ce qui est nécessaire de ce qu'on sait être nécessaire pour la diminution du carbone et tout le monde le sait he il y a pas il y a pas de mystère

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là-dessus alors il y a les problèmes donc on a déjà parlé duun d'un certains des problèmes qui sont de certains des problèmes de de de passagers clandestins ou de tragédes des commun lié à une négociation sur

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l'environnement il y a une autre problème qui est spécifique à l'accord de Paris enfin un système pleden review c'est que c'est très important pour les les pays d'embarquer le plus de pays

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possible en particulier on veut vraiment que l'Inde la les États-Unis la Chine fasse partie du processus mais du coup plus ils attendent à plus ils se font en

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quelque sorte désirer pour rentrer dans le processus et plus ils peuvent demander qu'on leur fasse des concessions qui leur permettent de rentrer dans le processus ou d'y rester d'ailleurs don dans le cadre d'un des accords de Paris il y a il y a une une

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incitation supérieure une incitation supplémentaire pervers qui est que moins un pays fait d'investissement et plus il va pouvoir réclamer aux autres d'être compensé pour accepter de rester dans Paris parce que sinon ça alors c'est

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vraiment beaucoup d'efforts là vu que j'ai rien fait pendant 10 ans euh donc du coup c'est une transition vraiment très difficile donc il va falloir que vous me facilitiez le

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chemin mais donc chacun le sait donc il y a un intérêt à attendre le plus longtemps possible pour tout le monde tout le monde se regarde un peu en chien de faillance et les les promesses sont insuffisantes pour conduire un réchauffement à 2 degrés ça c'est encore

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une c'est de Tirol égolier qui explique ça alors du coup quel serait le système idéal pour éviter ce problème ben pour éviter cette les fuites de carbone pour éviter l'attentisme et cetera il

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faudrait qu'on se mette d'accord on tout le monde se mette d'accord sur un prix global pour le carbone qui correspondrait idéalement au coût social du carbone c'est-à-dire chaque tonne de carbone contribue au réchauffement de la planète le réchauffement de la planète a

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toute une série de coûts et donc on se met d'accord sur combien chaque de carbone coûte et ensuite on impose les pays sur sur ces coûts euh

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euh à imposer de nouvelles de nouvelles à envoyer des nouvelles tonnes de carbone et à eux de s'arranger de toute façon il payent ses il payent ses ses taxes sur le principe de le pollueur paye il paye ses taxes et à eux de

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s'arranger avec leur population pour soit payer les taxes soit réduire avec mais forment ça ça n'irait pas tout seul puisque les les pays

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pauvre ça irait ce système ce serait idéal dans un monde pur et parfait mais on habite pas dans un dans un monde pur et parfait on habite dans un monde où c'est beaucoup plus difficile pour certains pays de limiter leur consommation que d'autres il y a des pays qui ont pas encore connu de

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croissance économique qui ont besoin de de de faire des investissements en énergie et cetera qu'il faudrait compenser il y a des pays qui peuvent tout simplement pas payer donc bref donc il faudrait qu'il y ait des systèmes de transfert qui aillent avec ce ce prix de

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pétrole qui serait un petit peu compliqué même très compliqué mais en particulier une il y aurait forcément dans ce système une redistribution fiscale qui irait de certains pays à d'autres pour compenser

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les coûts asymétriques que les pays auraiit à payer ou par exemple un pays comme l'Inde pourrait dire moi je ne je vais pas pas payer le prix d'une tonne de

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carbone au coût social si vous ne me compensez pas sous la forme de transfert financier que je peux utiliser comme je veux ou alors système qui en principe serait équivalent en pratique une négociation différente on pourrait dire

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il y a un quôa maximal de carbone pour le le monde on se met d'accord sur ce que c'est chaque pays disons en fonction de sa population ou en fonction de l'histoire a a des un nombre de permis et ensuite tu peux les échanger avec les

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autres systèmes cap Andry ah pour des raisons politique assez évidente aucun de ces deux systèmes n'a n'a vu le jour pour l'instant euh et

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elles sont nombreuses ces raisons mais je vais en en isoler quelques-unes la première c'est que les même si des choses sont négociées si des si des accords sont négociés pendant les

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différentes copes les quand les gouvernements il signent les gouvernements signent des traités mais ensuite ils rentrent chez eux il faut qu'il fassent faire ratifier ces traités par leur population par leur parlement et les parlements sont contre

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donc en particulier à Copenhague dans la suite de l'accord de Paris il y avait eu cette idée d'un transfert de 100 milliards par an au pays pauvres essentiellement pour bah pour justement

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dans conceptuellement c'était pas une compensation c'était une idée qui correspondait à bien qu'il il y ait pas de de de taxe sur le carbone mais c'était une idée qui correspondait au fait que la transition est plus

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difficile pour des pays pauvres que pour des pays riches donc si on avait un système de coût social du carbone il faudrait compenser les pays pauvres donc ils avaient eu cette idée il avaient mis en place 100 milliards par an les les

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gouvernants sont rentrés chez eux ils ont fait voter des des des budgets et les 100 milliards par an ne se sont jamais matérialisé mais mais vraiment loin de là on le voit ici sur ce sur ce

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graphique où on arrive en 2020 péniblement à 80 milliards mais sur ces 80 milliards c'est presque exclusivement de la dette qui est donné donc en fait c'est pas du tout des dons qui

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correspondent ce qu'il faudrait c'est des vrais transferts mais d'une part on n'est jamais arrivé à 100 milliards et d'autre part c'était sous forme de dette donc en réalité c'était pas vraiment une redistribution et la la vérité c'est que bah politiquement c'est très difficile

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de redistribuer vers les pays pauvres et comme on laisse la la mise en œuvre à chaque pays individuellement il y a pas de système collectif de de collecte de ces fonds il

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y a pas de punition si les promesses ne sont pas réalisées et cetera bah elles sont pas réalisées donc c'est c'est pour ça que l'année dernière on parlait de si on voulait si on était vraiment sérieux sur lever des fonds pour les pays pauvres comment il faudrait le faire il

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faudrait qu'il y ait un instrument pour le faire mais il y en a pas donc ça mon donc ça c'est une première difficulté politique donc les gens veulent pas les les gouvernants font des promesses mais après ils reviennent chez eux et les gens veulent pas voter pour ça et

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l'autre chose qui est que les économistes ont du mal à accepter c'est le fait que la l'idée d'une taxe carbone est très impopulaire

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dans les opinions national donc par exemple en France il y a la moitié des gens qui considèrent que c'est c'est un mauvais moyen ou un très mauvais moyen de lutter contre le réchauffement de la

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planète et ce n'est pas parce que ils savent pas que c'est ce que les économistes préfèrent parce qu'il y a eu une expérience intéressante à l'université de Chicago qui pose cette question aux gens qu'est-ce que vous pensez être mieux pour lutter contre

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l'achauement de la planète une un prix sur le carbone ou des règles et on va on va revenir sur le fait que les Français comme le reste du monde préfèrent avoir des règles

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en disant par exemple les voitures ne peuvent pas émettre plus de temps et cetera alors la plupart des gens donc disent NON NON une taxe carbone c'est pas une bonne idée il vaut mieux des règles et ensuite quand on leur dit donc il y a eu une expérience qui à la moitié

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des gens leur dit mais vous savez la plupart des économiste pensent qu'une taxe carbone serait plus efficace parce que du coup les les les constructeurs trouveraient le meilleur moyen de s'adapter et cetera et les gens écoutent

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poliment et ensuite on leur on leur pose la question et ça change absolument pas l'opinion des gens qu'on leur ait d'abord expliqué que les éc pourquoi les économistes pensaient que la taxe

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carbone était logique donc il y a vraiment une opposition forte contre la taxe carbone qui n'est pas d à l'ignorance donc à quoi elle est d euh elle est du en

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partie au fait que elle a des effets redistributifs pervers par elle-même donc ça c'est une étude de Catherine schuber et et autres qu'elle avait d'ailleurs présenté ici au Collège de

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France il y AEL quelques années dans un séminaire qui montre que la taxe carbone est régressive c'est-à-dire plus les gens sont pauvres dans les déciles de niveau de vie les plus faiblees euh plus

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euh le le taux d'effort de ménage associé à une réforme est importante en pourcentage pourquoi parce que ils ont des voitures plus vieilles qui consomment plus mal ils ont moins de chance d'habiter à Paris où il y a le

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métro ils on ils ont besoin de de de conduire plus de kilomètres pour arriver sur leur lieu de travail et cetera donc en pourcentage de leur revenus plus les gens moins les gens sont riches plus les

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gens ils ont plus de chance d'avoir des vieux des vieux logements et tout donc plus les gens sont sont riches moins la la taxe leur demande un effort important dans leur dans leur

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budget donc il y a un effet redistributif régressif qui est très qui est très bien perçu par la population qui cé c'est ça d'ailleurs qui a lancé

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le mouvement des gilets jaune c'est une tentative d'introduire une taxe supplémentaire sur le diesel sur le d'ailleurs sur sur le pétrole pas juste sur le diesel sur tout

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tout le carburant pour les voitures qui qui a été perçu comme étant régressive et avec raison parce que c'est régressive alors après en principe une taxe carbone

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elle est régressive on pourrait la compenser par des transferts correspondant pour que personne pour que les les des transferts qui seraient progressifs eux suffisamment progressif pour la compenser mais pour ça il faut

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que les gens aient confiance du fait que ces ces transferts auraient effectivement lieu et sinon qu'est-ce qu'il voit c'est une taxe une taxe régressive par ailleurs ce qui rendrait compliqué l'administration de ces transferts c'est que non seulement la

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taxe prressif mais elle est aussi très hétérogène c'est-à-dire même à l'intérieur d'un des ciles donné de revenu les les personnes qui euh les personnes qui euh les pertes qui sont

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les transferts nets négatifs en euro des personnes sont très variabl d'un ménage à l'autre donc le le ceux qui ont ce ceux qui perdent le moins perdent

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quasiment rien peut-être parce que c'est des gens pauvres qui habitent à Paris et qui ont pas de voiture de toute façon qui habit dans dans un habitat collectif alors que les gens qui perdent le plus ont perdent moins de 100 donc à chaque

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des ciles de revenus les gens perdent plus en niveau absolu il y a une grosse variabilité dans ce que les gens perdent donc du coup de de concevoir une compensation pour la taxe carbone qui

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soit à la fois progressive et juste par rapport à ce que les gens perdent exactement c'est c'est ce serait compliqué pas forcément impossible mais compliqué donc du coup ce qu'on pourrait essayer de faire c'est des transferts

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nets qui qui qui qui défacent l'aspect progressif donc c'est ce qui propose dans cette ce qui propose dans cette note du Conseil d'analyse économique où on on on donnerait des

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transferts nets de 200 jusqu'à 250 € aux ménages les plus pauvres pour les compenser et si si ça devait être neutre budget budgétairement neutre du coup il faudrait faire payer ça par les plus

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riches donc ça rajouterait un impôt progressif en top en plus de ce qu'on a jusqu'à maintenant pour ne pas juste pour rendre la la taxe neutre du point de vue du budget déménag

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et c'est pas impossible en principe P que les économistes c'est pour ça que les économistes aiment la taxe carbone pas parce qu'ils se rendent pas compte qui a un effet régressif mais parce qu'ils se disent bah oui il suffit de rajouter transfert qui la compense et

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puis comme ça on a l'effet incitatif de la taxe les pollueurs paient les gens vont moins pollués et en plus et on il y a pas d'effet négatifs ver sur la redistribution parce qu'on met ça en place mais les gens en fait ils ont pas confiance qu'on mettent ça en place

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peut-être donc c'est ça le sujet un autre exemple qui est assez similaire c'est la question de de l'eau en en Inde qui est similaire à nouveau parce

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que tout parce qu'il a à la fois une réforme extraordinairement nécessaire et urgente mais qu'elle aurait des effets redistributive importante puis qu'elle affecte certaines personnes et pas d'autres alors donc là c'est la question donc des de irrigation donc vous voyez

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ici une carte de l'Inde avec l'état du Punjab au nord là frontalier avec le Pakistan où on est dans le rouge c'estàd la nappe fréatique est surexploitée eu

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c'est ce qu'on a illustré dans l'album de seleni où elle est tellement surexploitée que il y a des endroits où il y a plus d'eau c'est effectivement réel puisque donc dans

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l'état du Punjab la nappe fréatique se vide euh une fois et demi plus r rapidement qu'elle ne se remplit et du coup les le le nombre d'endroits qui

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sont il y a une grosse majorité de l'État qui est dans un état qui est dans un état critique qui va probablement plus de la moitié des plus de de tiers des districts vont manquer d'eau d'ici

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euh moins de moins de 10 ans donc il a un problème vraiment urgent absolument urgent et vital par qu' une fois qu'il y aura plus d'eau les gens ils devront partir il n y a pas de solution y

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compris les fermiers donc en principe c'est pas juste c'est pas les rurins contre les les ruraux contre les urbains c'est c'est y compris les les fermiers eux-mêmes quand il y aura plus d'eau il y aura plus d'eau il il y aura pas de

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moyen de l'attraper alors qu'est-ce qui a créé cette cette cet état de de choses et bien en particulier donc c'est l'irrigation irrigation qui de toute

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façon le Punjab c'est pas un endroit où traditionnellement on faisait pousser du riz ils ont commencé à faire pousser du riz très très rapidement dans les années 70 le riz vit les pieds dans l'eau et la tête

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au soleil a besoin d'être fortement irrigué c'est possible avec l'irrigation fratique mais de la nappe fratique mais il faut le il faut aller la chercher donc il y a toujours eu beaucoup d'irrigation mais il y a eu un décrochage en

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1996 quand il y a eu une annonce d'un de du du gouvernement de l'État qui était sous le coup d'une campagne de réélection pour qui aurait électricité gratuite pour tous les fermiers ils ont

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perdu les élections quand même mais une fois que ça a été mis en place plus personne n'a réussi à repartir en arrière sur cette sur ce sur cette annonce et du coup bah la nave fréatique

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c'est ça baisse ça baisse ça baisse ça baisse de plus en plus on reviendra sur ce qui est cette cette ligne droite là au milieu enfin ça l'a pas empêché de continuer à baisser euh donc c'est ce que d nous dit l'autre fermier là il dit avec ma pompe

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électrique j'arrose sans limite il VI de creuser un plie plus profond parce que le premier est déjà terminé alors il exagère un peu parce qu'en fait il a des limites parce que il y a il y a pas tellement d'eau donc en fait

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l'électricité au Punjab elle est pas elle est gratuite mais en fait elle est rationné c'est-à-dire ils ont il y a un certain nombre d'heures pendant lequel il y a l'électricité le reste il y en a tout simplement pas donc personne n'a d'électricité y compris les fermiers

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donc ils peuvent pas utiliser leur pompes et donc la donc en moyenne aujourd'hui ils en sont à à peu près 6 he par d'électricité par par par période

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de 24 he et ils utilisent à peu près ils utilisent à peu près tout ce qu'ils ont donc ils arr pas sans limite il y a des limites c'est des limites imposé par le rationnement du coup comme ils util

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comme comme il gaspillent pas l'eau comm comme en fait ils sont donc il y a pas vraiment aujourd'hui il y a plus de gaspillage de l'eau puisque ils sont limités donc forcément d'un point de vue privé il y a pas vraiment de gaspillage c'est-à-dire ils avant peut-être quand

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ils avaient autant d'eau qu'il voulaient peut-être qu' ils en utilisaient trop même par rapport au Bénéfic privés mais aujourd'hui comme ils sont limités sur l'eau en fait ils l'utilisent de manière judicieuse en ce qui concerne leur

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intérêts privés puisqu'ils savent qu'il y en a pas tant que ça donc il y a un un article de de N Ren et an souarchen qui évalue les bénéfices justement en utilisant les les différences de de

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profondeur de de nappe fréatique et donc combien d'eau on peut avoir avec la même quantité d'électricité ils évaluent les effets d'accès à plus ou moins d'eau sur

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la rentabilité des champs et du coup ce qui montre c'est que bah les les d'un point de vue privé les les les fermiers utilisent le de manière à ce que le

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bénéfice est plus important que les coûts qui sont faibles qui existent mais qui sont faibles donc d'un point de vue rationnel individuellement les fermiers n'utilisent pas trop d'eau mais ils ne

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prennent pas en compte le fait que en utilisant de l'eau il ils assèchent la nape réatique pour tout le monde et que donc dans le futur dans un futur qui est pas si si éloigné que ça il y aura plus d'eau donc ça ils le prennent pas en

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compte donc c'est pas qu'il gaspillent de l'eau par rapport à leur décision individuelle et rationnelle mais c'est que il surutilisent par rapport au bien collectif et la la valeur de ce bien

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collectif dépend un petit peu de à quel point on est patient ou impatient parce que forcément c'est dans le futur donc si s'il y avait pas de demain si c'était après moi le déluge justement s'il y avait un déluge ça irait peut-être mais si c'était après moi le c'était après

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moi le déluge dans ce cas-là bah il faudrait qu'ils utilis au maximum il y a pas de y a pas de souci mais si on pense aux générations futures plus on pense aux générations futures plus le coût social du d'un d'un gallon

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supplémentaire d'eau d' d'un heectoly supplémentaire d'eau devient important et donc si on prend un niveau de de patience relativement raisonnable

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5 5 % de taux de ou les générations futures demain et 5 % moins important que aujourd'hui et comme ça ça correspond à peu près au taux d'intérêt donc c'est logique de prendre 5 % le

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coût social du l'utilisation de l'eau est supérieure au bénéfices privés en fait ils sont rationnels mais ne prennent pas en compte le bien

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commun et donc il faudrait changer il faudrait changer les règles il faudrait augmenter le prix qui paye soit par par exemple en les faisant payer plus que zéro euh mais le choix de 1996 de donner

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l'électricité gratuite en quelque sorte créer un droit pour les fermiers maintenant ils considèrent que c'est leur droit d'avoir accès à l'électricité gratuite même si ce droit est contraint en pratique par le rationnement ça le mérite

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d'être un peu d'être pas être très transparent et dès qu'il y a eu un effort de de faire payer au fermiers même en les compensant cette transparence en fait a fait tomber les gouvernements les chaque gouvernement

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qui a essayé de faire ça est tombé dessus il y a pas c'est un petit peu comme en France en quelque sorte où on va on va pas on va pas avoir d'impôt direct qui mettrait exactement combien

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bien ça coûte de polluer les règles c'est des coûts aussi mais de manière plus euh moins transparent donc en quelque sorte un peu plus un peu plus douce donc du

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coup ce droit est tellement fort et les fermiers sont un bloc tellement important politique que aucun gouvernement n'arrive à à à changer le système alors qu'est-ce qu'ils ont fait à la place bah ils essayent de faire

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d'autres trucs mais qui sont qui marchent pas très bien en particulier donc en 2009 il y a eu une imposition d'une régulation d'une période de de de plantation on avait pas le droit de planter entre telle et telle période

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donc c'était en principe pour pas utiliser l'eau au moment où elle est plus plus rare mais du coup ce qu'ils ont fait c'est qu'ils ont utilisé encore plus d'eau dans les autres MS et du coup ça ça a rendu encore plus difficile de

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de la NA pratique c'est moins remplie enfin c'est moins s'est trouvé être moins efficace et finalement l'effet l'effet de de cette loi de préservation a a été de d'empirer les choses par

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rapport à s'il avent rien fait du tout donc si avent rien fait du tout là c'est en bleu la simulation et c'est plutôt pire que s'ils avaient fait quelque chose donc on voit que dans dans le cas du Punjab il y a

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une situation qui est critique politiquement ça n'a pas été possible de de d'adopter la solution la plus simple qui serait de faire payer l'électricité pour l'instant et les

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autres solutions il c'est pas qu'elles seront moins efficace et qu'elle marche pas du tout et donc du coup bah on est encore dans cette dans cette situation là alors pourquoi c'est comme ça j'ai

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déjà parlé de de confiance c'est comme ça parce que dès qu'il y a quelqu'un qui a un droit le droit d'utiliser sa vieille voiture pour aller travailler le droit d'utiliser de l'électricité pour pour

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cultiver à qui pense être le sien du coup il faut le compenser pour arriver à et qu'il abandonne ce droit bon déjà ça crée des effets redistributifs pas

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forcément désirables mais d'autre part comme la compensation arrivera à un moment dans le futur si la personne les personnes qui ont les droits en question n'ont pas une

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confiance absolue sur le fait qu'elles qui seront effectivement compensés comme on leur promet mais ils veulent pas ils veulent ils préfèrent garder ce qu'ils ont voilà ils préfèrent garder le status

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quo alors quelle est la la confiance ben malheureusement au Punjab c'est justement là où la la confiance est est très faible il y a 12 % des gens en 2004

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2005 il avait 12 % des gens au Punjab dans l'état du Punjab qui faisait très fortement confiance au gouvernement de l'État ça c'est un petit peu amélioré jusqu'en 2011 on est arrivé à presque presque 30 % mais donc ça veut dire

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qu'il y a entre 60 et 88 % des gens qui ne font pas confiance au gouvernement de l'État donc du coup dans une situation comme ça on voit pourquoi c'est très difficile de mettre en place une politique de redistribution et où les

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gens acceptent d'abandonner un droit qu'ils ont en échange d'un transfert futur où est-ce qu'on en est en Europe mais un petit peu dans l'OCDE on est un petit un petit peu un petit peu mieux en

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moyenne que dans le pjam mais enfin pas tellement mieux en moyenne dans l'OCDE 4 personnes sur 10 font confiance à leur gouvernement national et qu person sur 10 ne lui font pas confiance et en France où on parlait justement de de

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taxe carbone jusqu'à maintenant j'ai entouré en France on voit que moins de 30 % des gens font confiance au gouvernement à leur au gouvernement national l'année c'était 2021 moins de 4

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personnes sur 10 faisaient confance à leur gouvernement national et presque plus de la moitié déclaré ne pas leur faire confiance donc c'est dans

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une circonstance où les gens ne font pas confiance à leur au gouvernement tout système redistributif tout système qui crée des gagnants et des perdants a très peu de chance de voir le jour parce que

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les gens ne font pas confiance au dans les que la mise en place des systèmes de redistribution aura effectivement lieu donc du coup ça explique pourquoi les

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les citoyens préfèrent des règles parce que moin on se dit bah voilà les règles c'est direct donc ça c'est en France les gens sont plus sont en faveur euh de de de

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standard de de règles forçant des standards d'isolation pour les nouveaux bâtiments les standards pour les pour les euh pour les véhicule une taxe sur le kérosè mais sur l'aviation qui a un

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côté qui a un côté redistributif euh et pas du tout euh une taxe sur la viande rouge euh ou l'introduction de de de de tarifs pour rentrer dans les villes par exemple donc tout ce qui est imposition sauf

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l'imposition sur les billets d'avion est extrêmement populaire tout ce qui est règle les plus parce qu'on voit on se dit B voilà on voit immédiatement le le l'effet donc ce ce type de donc ce

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défaut de confiance et finalement ce qui amène à une taxe des instruments comme la taxe carbone à pas être des instruments qui sont si réalistes que ça et il faut je pense le prendre en compte

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alors inversement on se dit bon au lieu d'avoir une taxe carbone on pourrait payer les gens pour protéger la ressource qu'ils ont internationalement c'est très c'est c'est un marché qui est important les paiements pour les

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services environnementaux ou PES l'acronye anglais au niveau mondial ça correspond à 40 milliards de de dollars de transaction annuelles donc le principe c'est que le

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gouvernement ou des entités privées payent des communautés ou des propriétaires des propriétaires fonciers donc en Chine il y a un gros programme qui s'appelle green to green qui le fait en Brésil donc les le les les les

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communautés sont compensées enfin sont plutôt punis si elles respectent pas le le verre donc dans l'album de tumpa les les ces paiements interviennent à donc c'est la la la dame

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la il y a une dame qui intervient quand le fermier magou se plaint en disant c'est bien joli mais comment je vais manger il y a une dame qui intervient et qui dit mais vous savez en fait vous pouvez être payé pour conserver votre

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votre forêt euh donc il y a une dame il se met ils se mettent d'accord pour le faire donc il y a une agente qui qui vient qui représente par exemple l'institution qui met ses paiements en place qui met des Ares sur les jours

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voilà mais si vous s'il coupe pas ses arbres ils seront ils seront payés donc il y a une littérature sur ce sur ce sur ces paiements est-ce qu'il marche ou pas et en particulier a eu une

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expérience qui a été faite par Sima di chendran dont on on avait un petit peu déjà parlé la dernière fois qui montre que c ces programmes sont efficaces les les quand ils sont proposés au

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villageois ça fait effectivement réduire la déforestation euh sans qu'elle soit compensée par des déforestations à côté par exemple c'est pas parce que je dis je vais oui oui c'est bon vous pouvez avoir ces arbres là mais du coup je vais

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couper les arbres d'à côté donc finalement ça revient au même à un donc ce qui permet de de de de réduire la déforestation a un effet réel mais il y

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a un aspect de ces de ces paiements de de cette expérience sur laquelle on avait pas insisté la dernière fois c'est que moins d'un tiers des fermiers qui ont des arbres à

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protéger s'inscrivent au au schéma la plupart des de tiers des gens ne s'inscrivent pas pourquoi ils s'inscrivent pas bon il y en a qui savent pas exactement ce que c'est ils

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comprennent pas trop et cetera mais au total 2 tiers de gens ne participe pas au projet donc il peut pas avoir l'efficacité maximum si les gens s'yinscrivent pas alors comment ça se fait qu'ils s'yincrivent pas une des

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raisons possies c'est que justement ils ont pas en fait ça leur demande de conserver leurs arbres maintenant pour être payé après et s'ils ont pas confiance qu'on que la personne reviendra que l'agente

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reviendra qu' leur donnera effectivement le le paiement pour que pour les compenser de pas avoir coupé leurs arbres du coup ça peut ils peuvent se dire ça vaut pas le ça vaut pas le coup donc il y a une expérience qui a été

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faite dans par r pand et simaj chandran également à justement au Punjab Ariana parmi ses fermiers producteurs de riz une des en

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plus du fait que le riz détruit la la nappe fratique un autre dommage social qu'on avait même pas pris en compte quand on parlait de quand on parlait de de la nécessité de d'utiliser moins d'eau pour produire moins de riz c'est

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que quand les le riz est fini les gens les il faut se débarrasser des résidus et la manière le plus simple de le faire c'est de brûler tout ce qui reste et donc en brûlant tout ce qui reste sur le sur le champ c'est ça va

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vite en plus ça fertilise un peu le champ mais ça produit une fumée noire horrible qui ensuite vogue paisiblement desl où elle reste coincée par un phénomène qu'on appelle l'inversion

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thermique c'est-à-dire de les airs chauds et les air froids sont organisé tel que l'air pollué reste coincé au-dessus de des pendant tout l'hiver produisant des taux c'est pas la seule

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raison pour lequelle D est pollué mais c'est une raison pour lequelle à partir de octobre novembre des est littéralement irrespirable donc il ferait sens

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B déjà il ferait probablement sens tout compris de ne pas faire pousser du riz au Punjab du tout mais dans la mesure où on fait pousser du riz de persuader les paysans de ne pas utiliser le brûi ils peuvent faire d'autres choses à la place

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par exemple enterrer ce qui leur demande de louer une machine pour faire des trous et enterrer les les résidus donc il y a des systèmes de paiement

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conditionnels qui pour voilà s'ils brûlent pas ils sont s'ils ont pas brûlé ils sont payés à la fin euh mais il y a potentiellement une question de confiance c'est-à-dire si ils font tout

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l'investissement pour faire pour louer la machine faire le travail qu'il faut pour effectivement arriver enterrer leur brûlis et puis que la dame revient pas et que ils sont pas ils sont pas payés B du coup cet argent là c cet effort sera

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de leur point de vue gaspillé donc du coup dans cette expérience ce qu'ils ont fait c'est qu'ils les ont payé avant ils ont payé à l'avance pe leur dire voilà on vous donne de l'argent à l'avance s'il vous plaît ne brûlez pas

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on reviendra pour vérifier que vous l'ayez fait ou pas alors on voit que là du coup c'est au contraire la personne qui paye qui doit avoir confiance la personne ou l'organisme qui paye puisqueun fois qu'ils ont pris l'argent rien le l'empêche de brûler c'est pour ça que c'est pas fait comme ça

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traditionnellement euh parce qu'ils ont absolument plus aucune raison de de de suivre ce qu'on leur demande mais alors que dans le système standard une fois qu'ils ont accepté le système bah ils

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ont tout tout intérêt à ne pas brûler et paradoxalement ce qu'on trouve c'est que dans les donc ils ont dans cette expérience ils contrôlent soit il compare c'est une expérience randomisée où il compare

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à un système où les fermiers on leur on le on les paye à l'avance pour ne pas brûler versus on on les paye à la fin comme d'habitude et ce qu' voit c'est que il y a plus d'adhésion système il y

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a plus de compliance c'est il respecte mieux le leurs engagements quand ils ont été quand ils ont pas quand ils ont été payés au début que quand ils ont pas été encore payés donc on voit que dans ce

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système le problème de confiance est inversé par rapport au disons euh au schéma traditionnel où on se dit oui si on paye les gens à l'avance ils vont pas le faire là il les les fermiers sont tellement persuadés que on va pas les

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payer finalement qu'ils le font pas si on les a pas déjà payé mais Ben s ils le font euh si on le paye ils le ils le font mieux à l'avance donc ça c'est la première chose une différence du simple au double de participation et du coup une différence

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importante de qui vient des données satellites entre brûlé ou pas c'estàd dans le système traditionnel il y a pas d'effet il y a quasiment pas d'effet par rapport à pas pas de paiement mais dans le

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système où on les payé à l'avance il y a un doublement de P de brûis on a on passe de 9 % de P qui brûle pas à 18 % on n pas encore arrivé au 100 % qu' nous faudrait mais au moins ça va dans le bon sens donc cette question de confiance

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est absolument centrale ah il y a pas que la confiance nécessairement il y a aussi la liquidité c'est-à-dire il faut qu'il puisse louer le le tracteur pour venir enterrer leur

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leurs déchets on voit qu'en général la liquidité est un problème elle est un problème pour plus de la moitié des gens elle est pas un problème pour 44 % des gens dans le système standard 48 % quand c'est en avance donc ça les aide un peu

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au point de vu liquidité mais l'effet sur la confiance qui seront effectivement payé passe de de 85 % à 8 12 % donc dans le système traditionnel il y a 15 % des gens qui pensent qu'ils seront jamais payés et cette cette cette

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ce défaut de conscience de donc de 15 % est réduit par 2 à à 8 % qui correspond aussi à plus d'adoption du système et plus de respect du

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système dans le livre de TPA elle revient la dame donc là il y avait de quoi faire confiance donc voilà pour les règles même les systèmes eux-même mais une fois

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qu'on les a il faut encore pouvoir les faire respecter et c'est le deuxième point où on a besoin d'un État qui est crédible pas seulement crédible dans les promesses qu'il fait mais aussi crédible

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dans s'il y a des lois elles seront effectivement mises en œuvre et que donc du coup ça vaut le coup de les respecter et ça c'est un problème on l'a vu dans le cas des impôts c'est un problème la

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de faire respecter les lois qui existent c'est un problème qui est plus dans les pays pauvres que dans les pays riches donc sur l'environnement il y a beaucoup de de de de lois qui sont effectivement qui existe dans les livres

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dans les livres de loi il y a beaucoup de lois euh dans le monde euh donc ça c'est c'est déjà une bonne chose donc il y a des il y a des instruments politiques mais encore euh faut-il les faire

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respecter donc l'ancien Premier ministre de de de l'Inde MADM hensing euh l'exprimer très bien il disait je dois euh insister sur le fait que c'est

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pas suffisant d'avoir des des objectifs des standards il faut aussi les faire respecter ce qui est parfois qui est souvent difficile et en même temps il faut le faire sans ré

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réinstituer cette euh ce système cfcen du LC du du ce qu'on appelait le permitrage l'empire des l'empire des permis qui existait avant et qui en empêcher à l'économie indienne de de se

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développer donc il faut quand même avoir il remarque d'une part que quand il y a des règles elles sont pas forcément respecté et d'autre part il faut trouver un moyen de faire respecter ces règles dans un environnement de capacité de

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l'État qui est relativement limité alors est-ce qu'il a raison de de s'inquiéter mademensing est-ce que les règles effectivement sont pas si bien respectées que ça il y a plusieurs exemples plusieurs exemples qui le qui

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le suggèrent en Inde d'abord on va commencer par l'Inde puisque on parle de manadmensing à sur la pollution de de l'eau donc on voit la carte de différentes pollutions de de l'eau sur les grands cours ah donc l'eau est est

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très très polluée que ce soit les coliformes ou l'oxygène dissous euh qui montre qui sont des indiques de de pollution pollution d'origine humaine ou

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agricole sur l'eau euh les les cours d'eau les grands cours d'eau même les cours d'eau historiques comme le Gange et cetera sont pollués donc du coup euh l'une avait lancé un plan national de conservation des des rivières introduit

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euh commençant par le Gange et puis introduisant sur introduit progressivement sur les autres grands fleuves euh à partir de 1996 donc comme ça a été fait fleuve par fleuve euh ce

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que des euh Rima Ana et Michael Greenstone ont pu faire c'est de comparer les niveaux de pollution sur les fleuves déjà touché par le les règles en place qui sont assez multiples

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et sévères aux fleuves qui n'ont qui sont pas encore touchés d'année en année bon ce qui voit d'abord nationellement il y a pas tellement de progrès sur le les zonees deviennent pas tellement plus plus clair on voit par exemple Biod la

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bio oxygène demande qui augmente puis reste à peu près stable et ensuite on peut voir l'effet de la la de la régulation donc ce qu'on

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a sur le plus ce qu'on a sur sur ces graphiques p A B C sur le côté sur la gauche pour vous la droite pour moi la droite pour moi

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c'est à à la période zéro c'est l'année où est adopté pour une rivière particulière pour une région particulière la loi de le le plan national de conservation des rivières et

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ce qu' regarde c'est qu'est-ce qui se passe avant et après en terme de qualité de l'eau dans les régions qui sont déjà touchées et qu'est-ce qui se passe ben rien en fait il y a pas vraiment de de changement donc il y a tout un des PL de

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rivière qui sont adoptés plein de lois et cetera dans tous les sens et il y a pas d'effet réel donc il avait probablement raison de se préoccuper de la mise en place alors pourquoi il y a ces problèmes de mise en place bah

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d'abord il y a des problème de de de mesure donc euh exemple que vous connaissez sûrement si vous avez une voiture c'est la question des pots d'échappement donc en principe on doit faire réviser sa

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voiture surveiller obtenir sa lignettes de de de pollution régulièrement au Mexique aussi la la la la circulation contribue énormément à la pollution il y a beaucoup de voitures comme vous pouvez

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voir sur cette photo elles sont pas toutes d'excellentes en excellente situation donc en principe tout le monde doit faire vérifier son pot d'échappement mais une chercheuse Paulina

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Oliva a entendu parler d'un système où on pouvait faire on all chez le garagiste on pouvait faire remplacer sa voiture par la voiture de quelqu'un d'autre qui avait qui était déjà là qui avait passé le test donc du coup on

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avait un un sticker de vérification bon le la machine avait été utilisée mais elle est utilisé plusieurs fois pour la même voiture alors du coup ce qu'elle fait c'est qu'elle regarde dans les dans les

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garagistes siil y a une corrélation forte une autocorrélation forte entre les tests les différents tests se réaliser en gros si j'arrive avec ma voiture qui pollue niveau 12 et qu'elle

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Estelle que disons que 12 c'est suffisant est-ce que toutes les voitures qui me suitent ont aussi 12 12 12 12 12 12 du coup dans ce centre va y avoir énormément de corrélation autour du temps dans un jour tout le monde va être

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12 ou tout le monde va être 13 alors que normalement il devrait y avoir plus de variations 12 13 14 18 25 et cetera et ce qu'elle montte c'est en utilisant ce test que 62 sur 80 des centres de test

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triche c'estàdire ils ont plus d'autocation qu'on devrait qu'on devrait s'attendre euh euh euh si c'était juste statistique et que 10 % des tests sont falsifiés en moyenne he donc et

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évidemment sans surprise les tests qui manqu sont les tests des voitures les plus polluées euh donc les garagistes du Mexique

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triche sur la pollution euh autre exemple les bureaucrates les bureaucrates en Chine à alors là c'est un papier de Michael Greenstone est une série de co-auteurs qui regarde

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justement à à ce qui s'est passé quand quand il y a eu la la guerre contre la pollution a été déclarée en Chine et une première chose qu'ils ont faite c'est équiper toutes les industries les plus polluantes

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de système de de monitoring régulier des émissions et du coup maintenant on peut comparer à la on peut comparer la la les les systèmes automatisés à ce qui est

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rapporté par les par les euh enfin on compend pas directement mais ce qu'on passe on change ce qui avant le système c'est rapporté à la main par les par les bureaucrates et le

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jour où le système est annoncé bah c'est devenu un système automatique et ce qu'on peut voir c'est que la pollution augmente de façon immédiate dès que le système automatique est installé

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et a assez peu de chance que c'est parce que la pollution a vraiment augmenté mais elle saute hop euh de manière discrète dès que le système automatique est installé ce qui montre bien que c'était manipulé avant pour paraître

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trop faible par rapport à ce que c'était et c'était problématique parce qu'en fait les gens répondent à cette don quand quand c'est très pollué ils mettent un masque ou ils sortent pas de chez eux et cetera et en fait comme ils le savait pas parce qu'on leur disait pas que c'était pollué le faisait moins

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donc ce qu'on voit aussi c'est que les gens se protègent mieux contre la pollution une fois qu'elle est qu'elle est publique et évidemment le régulateur peut aussi intervenir alors queles sont les les

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raisons maintenant du du problème une fois qu'on aura compris les raisons du problème on pourra se pencher sur des solutions la première c'est que parfois c'est comme comme qu'on a vu sur les

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impôts c'est un problème de plomberie les incitations sont mal faites les règles sont mal faites donc du coup c'est c'est trop facile de tricher alors en justement ces mêmes ces mêmes euh euh

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ces mêmes bureaucrates euh et on leur donne on leur donne des des des incitations par exemple pour leur carrière et cetera à réduire la pollution en particulier réduire la pollution des entreprises y compris en

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leur demandant d'arrêter de produire ou de produire moins à et ces incitations sont fondées sur la pollution qui est observée dans leur ville B pour la pollution de l'air c'est la pollution

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qui est autour mais pour la pollution de l'eau la pollution qui arrive à une station de contrôle de l'eau c'est la pollution de qui est produite par les entreprise au-dessus en en amont par

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rapport à par rapport à la pollution les les entreprises qui sont en aval la pollution elle va chez le voisin elle va pas dans donc du coup une un bureaucrate

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qui veut à la fois embêter le moins ses entreprises pour qu'elle Contin continuent à produire de la croissance sur lequel il est est aussi jugé du il veut à la fois du chiffre sur la pollution et du chiffre sur les

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résultats industriels il va demander aux entreprises qui sont en en amont de la de la station de pollution de produire moins mais pas aux entreprises qui sont en aval et c'est exactement ce qu'il

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trouve donc zéro là c'est la station de pollution à gauche on a la mon à droite on a laav et on voit que les dans les ind dans dans les industries polluantes

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les industries produisent moins et polluent moins j'ai mis la production parce qu'il y avait pas un beau dessin pour la pour la pollution mais c'est vrai aussi elles produisent moins et polluent moins quand elles sont en amont de la station d'épuration que

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immédiatement celle qui est en aval donc on prend la la plus proche des jaunes en comparaison avec la plus proche des vertes et on voit bien que ça ça n ça n'a pas de sens il y a un problème de

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d'incitation mal faite ici par contre dans les entreprises qui sont pas polluante où il y a pas de raison de les arrêter de de les arrêter de produire il y a pas ou qui pollue pas l'eau en tout cas il y a pas du tout cet

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effet donc ça c'est la première chose la deuxième chose donc là c'est vraiment un système on pourrait on pourrait penser à des règles plus mieux fait il y a aussi dans le domaine de l'économie politique

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la question de la compétition entre les les juridictions c'est-à-dire des juridictions qui répondent à à demande de leur population à euh ou qui répondent au bien-être de leur population vont avoir tendance à

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répondre au bien-être de leur population mais pas des voisins donc c'est comme disons des conflits qui peut y avoir entre différents villages les uns à côté des autres ou même différentes ville à l'intérieur d'une conurbation il y a on

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va les les chaque m ou chaque chaque représent représentant d'une région va s'intéresser que à sa à sa région donc du coup dans le cadre de la pollution c'est pareil aussi hein si en particulier pour la pollution de l'eau

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ou qui qui voyage comme ça d'amont en aval on va s'intéresser beaucoup plus à la pollution qui est dans le dans le cadre de sa juridiction que dans les autres donc l'ipsand et Mobarak ce

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qu'ils font c'est qu'ils étudient ce qui se passe quand au Brésil ils ont coupé beaucoup de grandes provinces en plus petites provinces et en utilisant ça et en regardant les stations de mesure d'eau

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qui existent dans tout le dans dans toute la région ah et ils ont donc ils ont des données de 91 à 2005 pendant laquelle il y a eu des tas de desdoublement de de frontières les

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frontières des de chaque région administrative disons des sous-provinces ont été réformé quatre fois entre-temps donc il y a eu en fait il y a eu une

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s une parcellisation du Brésil euh en en en région de plus en plus petite et ce qui montre c'est que à chaque kilomètre du coup ils utilisent ça pour dire on va comparer une période où entre moi et le

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prochain entre moi et la prochaine station de dépuration il y a zéro frontière une frontière deux frontières trois frontières entre deux stations d'épuration et aussi la distance à cette frontière là sachant que si je suis

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juste à côté si la station est juste à côté de la frontière ou si elle est très loin de la frontière je vais m'intéresser différemment à cette pollution si je suis juste à côté de la frontière je sais que la plupart de la pollution elle s'en va de toute façon donc je me

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préoccupe pas trop de la pollution de cette station si je suis très loin de la frontière dans la direction à mon aval je vais faire très attention à la pollution là parce que je me dis ça touche directement mes jou donc ce qui montre c'est que pour chaque kilomètre

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de moins entre la station et la frontière la pollution augmente de entre 1,5 à 3 % et pour chaque frontière supplémentaire de compter puisqu'il y a plusieurs personnes qui se disputent il y a il y a il y a plus de pollution et

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il y a plus d'activité industriel immédiatement à côté de la frontière du côté à donc toutes les activités industrielles pas toutes enfin il y a une concentration des activité industrielle vers euh laamont pardon la

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vers la Val euh proche le plus proche possible de la frontière du voisin ce qui montre aussi illustre au passage cette question des de la tragédie des communs même constat pour la

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déforestation en Indonésie euh qu'on voit juste là au cours du temps à quel point l'Indonésie se se dépeuple se déforeste donc c'est juste une une région oups et euh d'abord il commence

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pourir montrer la même chose c'est un papier de Robin Burgess et benken et autres qui montre que à chaque nouveau district formé dans une province puisque l'Indonésie a eu la même chose il y a eu

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une déforestation plus importante et que en plus les feux de forêt ont plutôt lieu dans les années d'élection il y a moins de feux de forêt dans les années d'élection où les gens font attention

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que juste avant à à ou juste après donc ça répond aussi au cycle électoral donc il y a une question de de de règles pas forcément toujours bien faite il y a une question de compétition

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politique décentralisation il y a une question de ressources en Inde par exemple voilà le pour les entreprises les plus pollué dans la catégorie rouge en principe elle devrait être inspecté

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quand elles sont grandes elles devrait être inspect insecté tous les tous les 90 jours donc quatre fois par an en réalité elles sont inspectées à peu près deux fois par an les petites entreprises devaient être inspectées une fois par an

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en réalité elles sont inspectées plutôt une fois tous les 2 ans donc ça c'est il y a simplement pas assez de de gens pour pour faire les inspections alors ce qu'on a fait dans

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ce contexte de l'IND avec R pand Michael Greenstone et Nick Ryan justement c'est de leur donner les ressources pour inspecter aux chiffres habituels et à la en les choisissant au hasard ce qu'ils

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sont censés faire en principe et on a constaté que ce qu'il faisait dans le système habituel c'est qu'en fait ils sont malin c'està-dire ils ont pas assez de ressources mais du coup ils

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inspectent plus les entreprises qui ont le plus de potentiel de pollution donc du coup leur donner des ressources additionnelles mais sans information additionnell ça produit plus d'inspection mais ça comme si les

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inspections sont envoyées au hasard qui était le cas de nos inspections ça les produit pas de ça les produit pas chez les gens qui ont de plus qui ont le plus de chance d'avoir des violations importantes et donc ça a pas permis de faire baisser la pollution donc ce qu'on

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a constaté dans cette dans cette étude c'est qu'il y a un problème de moyen mais il y a aussi un problème d'information qui peut à nouveau se résoudre à un problème de moyenàd un problème de moyen technologique

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c'est-à-dire le régulateur n'est simplement pas suffisamment l'inspecteur qu' soit bureaucrate ou n Simp suffisamment pas suffisamment informé sur la pollution qu'il essayent de

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contrôler alors ils en sont bien conscients ils ont pas assez de gens ils mesurent pas assez souvent et cetera donc ils font au mieux avec ce qu'ils ont la Cour suprême du

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couerat les a imposé se rendu compte de cet état de chose le a dit vous avez pas assez de ressources donc vous allez forcer les entreprises d'avoir leur propre inspection payé par eux-même en plus de

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votre inspection à vous comme ça ça vous donnera une mesure plus régulièreon priori c'est une bonne idée toutes les entreprises do doivent avoir une mesure de de la pollution

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industrielle de la pollution de la pollution de l'air de la pollution de l'eau mais c'est les entreprises qui les payent les inspecteurs d'ù problème parce que les comme c'est l'entreprise

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qui P les inspecteurs et qui les recrute elles peuvent aussi dire ben si vous n donnez pas le rapport qu'on aimerait bien avoir on peut toujours aller sur le marché et avoir une inspection réel donc ça crée un conflit d'intérêt évident

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conflit d'intérêt qui est d'ailleurs le même que pour les audits financiers des entreprises sur la place du CAC40 ou du ou des entreprises importantes ce conflit d'intérêt donc a

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des conséquence importante à en particulier donc nous ce qu'on a fait c'est que on est on a en collaboration avec le gouvernement juste après euh le juste

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après les auditeurs privés on a envoyé des étudiants arrivés juste après mesurés dans les mêmes entreprises quand on voit les entreprises privées presque toutes les entreprises qu'ell pour un pollutant particulier

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donc euh suspended SPM les les particules fines euh il y a 73 % des entreprises qui sont juste sous le seuil maximum autorisé très très habile mais quand on est allé

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nous-même on voit qu'en fait c'est pas du tout comme ça c'est réparti partout il y aentreprise qui pollue moins parce que peut-être ell produisent moins il y a beaucoup d'entreprises qui produisent plus et donc en fait donc tous ces rapports étai étaient

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fux donc on a ces problèmes de conflit d'intérêt de difficultés de d'formation quelles sont les solutions bon d'abord dans certains cas c'est possible de résoudre le conflit

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d'intérêt dans le cas a du goû de JAT on a pu le faire en changeant le système et en disant que bah c'est plus les entreprises qui payent le qui paye et recrute chaque auditeur à la place les

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auditeurs sont recrutés par un pool les entreprise payent mais il payent au Pol et c'est le les auditeurs sont alloués au hasard aux entreprises et en plus sont vérifié de temps en temps

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maintenant il y a plus de lien de conflit d'intérêt entre l'entreprise et l'auditeur et en plus comme il y a une vérification les les auditeurs peuvent être renvoyés s'ils sont pas corrects donc on a mis en place ce système dans

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une expérience aléatoire et là on peut on peut voir que il y a la la la la masse passe de 73 % d'entreprise juste à la frontière à 39 alors que la réalité est 15 donc il y a plus de différence

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vraiment systématique très très grande entre ce que disent les auditeurs dans ce nouveau système et la réalité donc c'est une bonne chose deuxième chose qui peutv être fait jeen parla c'est la technologie c'est-à-dire

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d'améliorer la mesure donc par exemple dans la guerre contre la pollution en Chine ils ont mis en place ce système de ce système de de monitoring systématique des entreprises qui améliore la la

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qualité de l'information mais malgré cela il reste quand même 33 % des entreprises en violation donc une fois qu'on a une bonne mesure qu'est-ce qu'on peut faire première chose quand on a une bonne mesure on peut mettre en place un

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système cap and trade comme ce qui était décrit au niveau international c'est-à-dire un quota pour une région chaque entreprise a des permis quand on mesure exactement comment ils produisent exactement et comment ils produisent ils

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peuvent décider de vendre leur permis donc ils ont des permis qui correspond à leur situation au jour à l'instant T ensuite ils peuvent se les vendre entre eux du coup les entreprises pour qui c'est très peu cher de pas polluer par

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exemple parce que personne n'achète ce qu'ils produisent ils peuvent s'arrêter et à la place vendre des permis ou s'ils ont une machine ils peuvent la mettre en route et vendre des permis et les entreprises pour qui c'est difficile parce qu'ils sont pas inspectés ou quis

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sont très polluant ils vont à la place acheter des permis ce qui permet en principe de faire porter la réduction de la pauvreté la de la pollution sur les entreprise pour qui c'est le moins cher donc il y a une entreprise donc le

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système c'est il y a un un système pour le par mois pour les émissions de pollution à les entreprises peuvent les acheter et les vendre et si elle dépasse le quotas qu'elles ont plus qu'elles ont acheté elles payent une horrible amende

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donc elles ont pas du tout envie de faire ça ce que donc ça a été fait dans le cadre d'une expérience au au gerat et donc il y a des entreprises qui sont traitement des entreprises qui sont contrôle celles qui sont traitement

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c'est celles qui sont dans le système et ce qu'on voit c'est que toute la période les entreprises traitement sont en moyenne sous le seuil des pollution des entreprises contrôle alors qu'en fait il partaiit des mêmes quotas au départ ce

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qui se passe c'est que dès que le gouvernement se rend compte que les entreprises arrivent à respecter leur quotas ils peuvent faire progressivement ils mettent la pression c'est comme une une une grenouille à l'intérieur d'une

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de l'eau froide on peut faire chauffer chauffer chauffer parce que ils se rendent compte que les entreprises arrivent à respecter de l' cota donc ils font baisser les quotas du coup ça fait baisser on voit les baisses de quotas à chaque fois ça fait baisser la ça fait

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baisser la pollution la pollution total mais à un coût très très faible parce que c'est que les entreprises pour qui c'est facile de le faire qui avant ne voyait aucun intérêt de le faire même si c'était facile mais qui maintenant le

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voit voit un intérêt parce qu'elle peut se faire financer donc ça c'est la première chose deuxième chose donc ça c'est le marché disons deuxième possibilité donc on a parlé de règles on a parlé de marché maintenant on va

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parler de politique c'estàdire de citoyens c'est est-ce que les citoyens peuvent avoir un rôle ah et ça c'est une expérience qui a été faite en en Chine où en fait c ces données elles existent elles sont publiques mais elles sont pas

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évident elles sont pas toujours euh euh évidentes faut que quelqu'un aille les chercher et cetera donc dans cette entreprise dans cette dans cette expérience ils ont recruté des volontaires citoyens simplement pour

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aller sur le site web et ensuite envoyer des des messages Facebook enfin l'équivalent chinois de Facebook à wechat je crois à soit simplement au régulateur en lui disant

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j'ai remarqué que telle entreprise a un niveau de euh d'émission qui est au-delà de son de son seuil donc soit directement au régulateur soit au régulateur mais de manière public

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ah et ce qui trouve c'est un effet euh très enfin les deux effets ont les deux alors que le régulateur a cette information puisque c'est le système continuous de de monitoring continuel

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des continu des émissions qu'ils ont mis en place eux-mêm ils auraient pu aller le regarder mais le fait que quelqu'un leur dise qu' qu'ils ont vu crée ça c'est suffit pour leur mettre la

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pression donc ça réduit la pollution des entreprises concernées et en plus quand l'appel est publique c'est-à-dire c'est mis sur un site de manière publique ça réduit ça réduit encore

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plus donc pour terminer la production de l'environnement est avant tout une affaire de confiance confiance que les règles sont équitable confiance que les transferts qui sont prévus par ces règles seront faits et confiance que les

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règles sont respecté et comme cette dernière exemple nous montrait la confiance est l'affaire de tous et pas seulement celle de nos gouvernements

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[Applaudissements] [Musique] merci