Video: La place du numérique en éducation: entre pouvoir d'agir et vigilances (table ronde) (DocDrop)

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merci pour cette présentation je vais essayer d'être rapide j'ai prévu trop de contenu comme d'habitude mais je vous transmettrai mon document donc ne soyez pas frustré je vais passer assez rapidement un certain nombre de chiffres

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et d'éléments que je voulais vous partager parce qu'on est toujours pris voilà par le temps juste un tout petit point par rapport à ma première diapo c'est une image que

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j'ai faite avec une intelligence artificielle voilà qui s'appelle dalle voilà il y a l'équivalent à mi-journée je sais pas si vous avez entendu parler de tchat GB j'ai pété etc toutes ces

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nouvelles intelligences artificielles il y a pas mal de choses qui peuvent être rigolotes en terme d'éducation petite digression mais voilà je vous transmettais en même temps cette information au passage avant de parler des représentations du

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numérique chez les jeunes je vais d'abord parler rapidement de nous notre rapport au numérique alors très souvent en convention auprès des parents j'aime bien poser cette question combien d'écran possédons-nous dans notre foyer

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là on n'a pas le temps de se prêter à ce jeu là donc je vais la faire très courte mais je trouve ça intéressant de s'interroger de compter en tant qu'adulte combien d'écran on a en général à la fin bon je suis très

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souvent des chiffres très disparate ça va de 3 à 15 en général quand on a plus de 10 écrans on me dit oui mais parce qu'on a trois enfants quatre enfants cinq enfants donc c'est assez rigolo de voir comment on correlle aussi au nombre de personnes dans la famille et

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notamment des grands enfants qui chacun vont avoir des équipements personnels voilà moi la question que je pose c'est qui les a acheté ces écrans et ça permet d'avoir aussi un bon début de discussion en famille à qui achètent les écrans et

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est-ce que les écrans sont si problématiques chez les gamins c'est une autre question en moyenne en France on a 6,4 écrans par foyer alors c'est les chiffres de Mediamétrie de 2019 il date un petit peu mais ils ont pas tant

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augmenté que ça malgré la pandémie parce qu'on était déjà très équipés dans les foyers mais c'est intéressant de pouvoir se situer aussi par rapport à tout ça juste pour s'interroger alors attention

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petit point de sémantique la notion d'écran elle veut rien dire je vais essayer de rattraper ça dans mon discours au fur et à mesure mais quand vous voyez un peu partout les dangers les risques des écrans ça veut un peu

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rien dire très souvent ces signes de Charles Tannis ou de mauvais journaliste les écrans avec un grand Z tout attaché ça veut absolument rien dire il faut qu'on parle de téléphone tablette ordinateur console qu'on fasse cet

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effort sémantique de savoir de quels outils on parle et ensuite de bien sûr adapter notre discours en fonction des pratiques qui vont être associées à ces différents éléments mais voilà les écrans attention dans notre discours à

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pas nous-mêmes aller galvauder ces expressions en tant qu'adulte on passe en moyenne 5h34 par jour sur internet alors les chiffres a priori inclus notre

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consommation d'Internet traditionnel également mais finalement les plus connectés ce sont les adultes on passe trois heures 19 en moyenne devant la télé ce qui est quand même énorme alors c'est un petit peu baissé par rapport à l'année d'avant parce

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qu'on était encore confinés en couvre-feu etc mais finalement les chiffres de la télévision baissent pas tant que ça malgré notre rapport au numérique et on passe en moyenne 1h46 par jour sur les réseaux sociaux alors

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on va pas additionner ces chiffres très souvent on regarde la télé tout en surfant un peu sur Internet tout en répondant à WhatsApp tout en faisant autre chose donc on additionne pas ces différents chiffres mais c'est intéressant de voir que finalement les

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personnes les plus connectées se sont pas les jeunes ce sont nous les adultes et ceux qui sont le plus sujets d'ailleurs au fake news et aux mauvaises pratiques sur internet ou un saunage au fishing et toutes les problématiques de

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piratage ce sont les adultes donc ça c'est intéressant aussi de le questionner très rapidement je vous montre ce petit tableau c'est une étude qui a été faite par l'Open l'Observatoire de la

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parentalité éducation numérique et le neuf nous national des familles ils ont comparé le temps de week-end et le temps enfin le temps en semaine et le temps en weekend des parents et des enfants de 0 à 14 ans ce qui est intéressant sur le

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tableau de gauche c'est de voir que quoi qu'il en soit qu'on parle du téléviseur de l'ordinateur du téléphone de la tablette ou de la console de jeux c'est les adultes qui passent plus de temps que les enfants sur ces différents supports et si on prend le tableau de

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droite tout à droite on a en bleu la tablette et en jaune la console et là les enfants dépassent un tout petit peu le week-end le temps des parents parce qu'il faut bien rattraper le temps en semaine souvent les parents surtout zéro à 14

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ans on a tendance à plus border plus cadré le temps d'utilisation mais c'est intéressant de voir que quoi qu'il en soit sur ces différents outils toutes les statistiques vont nous montrer que c'est les adultes qui sont les plus

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grands consommateurs j'en profite pour vous montrer des petits Flyers qui a été fait par un médiateur numérique du côté d'Angers qui a fait un travail formidable il a réinversé les propositions qu'on fait d'habitude on dit les enfants sont toujours sur les

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écrans là il a rien versé il dit tes parents sont toujours sur les écrans demande-leur ce qu'ils y font partage ce que tu fais compose l'heure de se déconnecter organise des moments sans écran passe du temps avec eux alors

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c'est intéressant parce qu'en fait encore une fois on a l'impression que ce sont toujours les gamins qui sont hyper connectés mais finalement ces sociétales nous sommes tous plus ou moins pris dans ces mouvements d'hyper connexion pour tout un tas de raisons parce que notre

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téléphone aujourd'hui nous sert de GPS nous sert pour notre banque pour les allocations familiales pour tout un tas de choses donc finalement c'est une question qui est extrêmement importante

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quelle place on a envie d'avoir pour ce numérique dans nos vies et est-ce que finalement c'est les gamins qui sont le plus connectés peut-être pas et souvent les enfants se sont abandonnés d'ailleurs par leurs parents parce que ils passent trop de temps eux-mêmes sur

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leurs écrans au détriment finalement des interactions familiales donc ça c'est un point sur lequel je reviendrai après mais c'était pour lancer un petit peu les réflexions donc moi tous ces outils numériques

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qu'on a surtout particulièrement dans nos poches j'appelle ça les doudous numérique alors bon n'allons pas dans tout ce qui va être objet transitionnel la psychanalytique la notion de Doudou parce que bon ça marche pas forcément à tous les coups mais c'est vrai que notre

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téléphone portable en fait on l'emmène partout on l'utilise en permanence on l'emmène aux toilettes très souvent beaucoup trop d'ailleurs donc petite blague on a découvert le gel hydroalcoolique depuis la pandémie donc

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n'hésitez pas à vous servir de ce fameux gel pour nettoyer le portable parce qu'il y a plus de bactéries et de virus sur un téléphone portable puis sur une culotte de toilette petit point hygiène au passage mais voilà on les emmène

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partout on s'en sert tout le temps on est connecté un peu 24 heures sur 24 aujourd'hui avec nos téléphones on a l'impression que les gamins sont tout le temps pris dans une immédiateté à vouloir absolument qu'on leur réponde tout de suite mais nous-mêmes on fait

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pareil quand on envoie un message sur une messagerie instantanée comme WhatsApp ou Messenger du moment que la petite coche bleue qui montre que ça a été vu on se dit mais pourquoi la personne me répond pas si elle me répond pas c'est qu'elle me boude ou alors si

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la personne ne répond pas en dit mettez mort bon donc il y a pas que les gamins qui sont pris dans cette immédiateté et d'ailleurs maintenant cette expression ça s'appelle mettre en vue donc voilà je fais un petit point aussi sémantique de

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des jeunes mettre en vue et c'est regarder un message et ne pas répondre ou alors ghoster c'est à dire mettre un fantôme donc ne pas répondre bref ce qui est intéressant avec ces différents

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outils c'est que notre gestion du temps est très différente avec le numérique et qu'en fait on se retrouve dans un rapport autant qui est distordue on va rentrer dans la fenêtre d'Internet pour une raison quelconque regarder lire un

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article par exemple très intéressant et puis un lien en entraînant un autre on va tomber sur d'autres ressources très intéressantes et on va se retrouver un peu débordé comme ça c'est ce qu'on appelle la sérendipité aller trouver des petites merveilles des petites pépites

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qu'on n'était pas venues chercher initialement c'est un principe scientifique mais qui s'applique très bien sur internet donc en fait on va décider d'aller se coucher et puis une dernière notification mettre notre réveil ou peu importe on va

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faire qu'on va faire un dernier truc sur notre portable et qu'on va y passer une demi-heure de plus que prévu une heure de plus que prévu donc ça c'est intéressant aussi de voir que notre rapport au temps il est relativement bouleversé même si on a l'heure et qu'on

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a appris à vivre autrement on a appris à vivre avec des montres avec un tontangible et finalement nous-mêmes on se retrouve pris dans ce numérique d'histoire du donc quand on demande à des enfants de se déconnecter dans 5

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minutes quand on leur dit il te reste une demi-heure de jeu ou une demi-heure de session de tablette mettons-nous à leur place est-ce que le rapport au temps ils savent ce que ça veut dire ils l'ont pas forcément intégré eux-mêmes dans leur propre cher et nous-mêmes on

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va se retrouver pris dans des difficultés liées au temps à cause de tout un tas de choses parce que l'espace-temps pour qu'il soit vraiment tangible il faut qu'il l'espace et le temps or on a que le temps avec le

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numérique puisqu'il n'y a pas de géographie on a il y a pas de frontières géographique on est tous à un clic les uns des autres on est tous à un clic de l'information et en fait du coup il y a pas de frontière donc le temps est cool

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donc soit il va être très rapide soit il va être très long parce que comme moi quand je prends le train souvent il y a des moments où on est en zone blanche et puis hop là on peut pas se connecter là on sent le temps on sent la douleur du

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temps mais le reste le reste du temps j'allais dire voilà bref ce qui est intéressant aussi c'est de voir qu'on a un rapport au numérique qui est assez particulier puisque quand nous on consulte des choses qu'on trouve très

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intéressantes des supers articles qu'on regarde le journal télé BFM qu'on regarde des séries Netflix ou autre pour nous le temps va pas paraître manger ou avaler parce que c'est notre

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propre désir d'avoir été consommé tout ça par contre si des gamins passent le même temps sur au top ou sur Instagram on va dire que là ce qui sont en train de faire et débiles et qui vont rater leur vie et ça je trouve que c'est intéressant aussi de considérer que les

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adultes pensent toujours que ce qu'ils font est très intéressant mais par contre ils vont être dans un jugement moral assez méchant voir violent envers les consommations des jeunes donc on peut se poser la question aussi est-ce que nous ce qu'on fait toujours

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intéressant est-ce qu'on a le droit de se divertir et de regarder des trucs débiles et est-ce que les jeunes ont aussi le droit à certains moments d'avoir des moments éducatifs avec ce numérique et en même temps aussi des moments de divertissement simples parce

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que on a tous aussi besoin de ça un dernier petit point sur cette diapo je j'avance parce que le temps coule ce qui est important aussi pour moi de vous dire à ce moment là c'est qu'il

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faut réussir malgré tout à nous ennuyer et que nous adultes on fait plus ça non plus on va pas quand on attend quelqu'un dans la rue on va pas regarder les nuages ou les colonies de fourmis en train de manger le petit morceau de pain

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laisser à part un sandwich on va prendre notre portable on va regarder le notification on va regarder Facebook on va regarder WhatsApp on va on peu importe on va faire quelque chose parce que il faut être productif il faut

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être efficace on est dans une société de productivité donc on va pas faire rien du coup on donne aussi un très mauvais exemple au plus jeune qui nous voit en permanence en fait remplir notre vide

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donc ils vont pas réussir à forcément s'ennuyer non plus et un gamin qui nous dit je m'ennuie on va se dire au secours s'ennuyer c'est dans l'étymologie c'est broyer du noir c'est être tourmenté donc au lieu de féliciter un enfant qui

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s'ennuie et de l'applaudir et lui dire c'est super tu t'ennuies donc tu vas te construire tu vas développer ton imaginaire tu vas ben on va remplir tout de suite son son emploi du temps d'une activité et ça c'est intéressant aussi de voir comment on structure l'emploi du

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temps des plus jeunes alors j'essaie de faire la promotion de l'ennui tout en faisant la promotion d'un numérique positif ce que je pense que c'est important de trouver le bon équilibre dans tout ça de réussir à se déconnecter à certains moments tout en ayant des

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moments connectés qui soient profitables je passe à la suite en ce qui concerne les plus jeunes je vais passer rapidement les chiffres ça c'est toujours une étude une Affe open comme

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tout à l'heure qui nous montre qu'aujourd'hui le premier téléphone en moyenne et acheter à 9,9 ans donc presque 10 ans du coup c'est le CM1 donc les chiffres sont de plus en plus l'équipement est de plus en plus tôt qui

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dit moyenne dit que certains enfants sont équipés à 14-15 ans et d'autres vont être équipés à 5-6 ans donc ça c'est un peu plus inquiétant quand on est sur des chiffres très très bas comme ça qui dit équipements aussitôt dit

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accès à Internet dit accès aux réseaux sociaux donc dit qu'il a besoin d'un accompagnement dès le plus jeune âge en fait de ces différents outils ou en tout cas on peut pas commencer à faire de l'éducation aux médias ou de se préoccuper des pratiques numériques des

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gamins à partir de 13 ans ça c'est un point aussi qui est hyper important sur cette diapo quand on le chiffre tout en haut là en rose c'est la télévision ce qui est assez rigolo quand on parle des écrans c'est que la télévision c'est

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quelque chose avec lequel on a tous été éduqué on a tous regardé la télé plus jeune donc on se dit bon bah la télé c'est pas grave donc c'est vrai finalement la consommation la plus élevée d'écran entre guillemets qui peut

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y avoir dans les familles donc ça c'est un point aussi qui peut s'interroger et plus on est en inégalité d'ailleurs social plus on va regarder la télé plus on va avoir d'équipements dans son foyer et plus on va vers les cadres supérieurs

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moi il y a de télévision moins on a de d'équipements donc ça c'est assez contre intuitif mais dans les statistiques ça se vérifie et puis dernier petit point sur cette sur cette diapo le chiffre en

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bleu vous voyez à 10 ans hop la courbe elle se met à chuter parce que les enfants utilisaient la tablette au préalable d'un coup ils ont un téléphone portable donc hop la tablette on en a plus besoin on a son équipement individuel donc la tablette se met à

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chuter je passe à la suite encore donc qui dit équipement en smartphone assez tôt dit que au moins 40% des enfants en primaire sont sur les réseaux

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sociaux les chiffres datent de septembre 2021 on est sur du déclaratif dans la réalité des faits les chiffres sont bien plus élevés puisque les enfants sont en moyenne équipés à 10 ans donc automatiquement ils sont aussi connectés

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sur les différents réseaux sociaux donc ça ça doit aussi à nous interroger sur quel accompagnement on peut mettre en oeuvre par rapport à ces jeunes qui du coup peuvent se mettre en danger d'un côté peuvent aussi accéder à différents

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contenus choquants éventuellement mais en même temps aussi à des contenus éducatifs culturels des liens sociaux mais en tout cas ça ne nécessite que ce soit discuté que ce soit cadré au préalable qu'il y ait des limites qui soient posées par rapport à ces outils

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en tout cas moi le conseil que je peux donner en famille c'est de discuter avant l'achat des équipements personnels de quelle limite on va mettre à ces outils parce que c'est difficile de rattraper une limite ou remettre une

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limite quand l'enfant a déjà commencé à avoir son propre usage donc c'est important pour moi de fixer ces cadres en amont voilà très rapidement ça c'est une étude bande

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sociale qui a lieu tous les ans chez les enfants de 11 12 ans avant les fameux 13 ans des réseaux sociaux juste pour vous montrer très rapidement un peu les différents réseaux sur lesquels sont les jeunes les jeunes très jeunes on a eu

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YouTube en numéro 1 qui est en train de chuter à cause de Tik Tok mais ça on en reparlera on a ensuite snapchat WhatsApp qui a fait un grand bon chez cette tranche d'âge là pendant la pandémie parce que à cause des groupes classes

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qui se sont créés les groupes familles etc qui ont été créés aussi mais du coup les jeunes ont été poussés très jeunes à des sur WhatsApp qui était plutôt un fonctionnement de vieux WhatsApp c'est comme Messenger c'est comme facebook

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c'est pour les dinosaures selon les gamins et maintenant WhatsApp c'est rentré dans leurs usages ensuite on a TikTok qui va vraiment être venu le réseau numéro 1 en fait de la jeunesse et c'est celui sur lequel il passe le

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plus de temps et qui inquiète le plus les adultes parce que c'est celui qu'on comprend le moins et qui en plus ne génère que cette vidéo donc c'est vraiment un fonctionnement que les adultes ne comprennent pas vraiment bien ensuite on a Instagram qui stagne un peu

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mais c'est augmenter un tout petit peu parce que c'est le meilleur endroit pour les contacts discord que vous connaissez peut-être pas forcément qu'un outil pour se connecter à ses copains pour jouer aux jeux vidéos mais qui est utilisé

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aussi en terme de lien social avec plein de fonctionnement différents de leur discord à beaucoup été utilisé par un certain nombre de professeurs pendant les confinements successifs parce qu'il fallait bien trouver une manière de faire classe autrement bon je passe pas

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tout le reste en revue il y a juste twitch que vous connaissez peut-être pas forcément non plus qu'un peu le petit frère de YouTube et c'est la plateforme de des gamers en fait pour partager ces Jeux vidéos en direct et on peut

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regarder les replays derrière de de ce qui a été diffusé en direct il y a pas que des jeux vidéo sur twitch on a aussi des chaînes de vulgarisation politique on a beaucoup de politiques d'ailleurs

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on a un certain nombre de démission en direct qui qui ont lieu Samuel Étienne qui annule qui a anime question pour un champion qui a sa chaîne aussi France Télévisions et ainsi de suite voilà si vous connaissez pas ça peut valoir le

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coup de regarder rapidement ce qui se passe sur cette autre plateforme qui permet un chat en direct une interactivité en direct et qui est considéré comme la nouvelle télévision des jeunes le reste je passe c'est pas

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très important c'était juste pour avoir un petit panel un peu des différents réseaux utilisés par les gamins selon une génération numérique chez les 11 14 ans les trois réseaux sociaux les plus utilisés c'est snapchat YouTube et

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Tik Tok Tik Tok c'est vraiment celui qui prend le plus de place moi je serais tenté de dire que YouTube va à un moment disparaître au profit Tik Tok et j'aurais plutôt mis Instagram à la place et bon ça c'est une question personnelle

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chez les 15-18 ans on est plutôt sur Instagram YouTube et snapchat moi j'aurais plutôt mytic-toc pareil à la place de YouTube et voilà les trois réseaux principaux finalement sur lesquels sont les jeunes aujourd'hui

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c'est vraiment Instagram snapchat et Tik Tok Youtube c'est un réseau qu'on connaît bien mais qu'on utilise tous mais comme des consommateurs passifs par contre on n'a pas forcément nous cette même manière que les jeunes d'aller

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interagir avec les personnes d'aller liker d'aller commenter donc c'est là où c'est vraiment un réseau social et c'est pas considéré comme tel par les adultes donc voilà petit point juste aussi rappelons-nous que c'est de base un

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réseau social pour les gamins ce n'est pas juste du contenu de visionnage de vidéo très rapidement aussi sur les jeux vidéo en moyenne la tranche d'âge pardon

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l'âge moyen des joueurs de jeux vidéo de 38 ans ça c'est intéressant je voulais juste vous livrer cette information parce qu'on a tendance à considérer que les jeux vidéos c'est pour les gamins or finalement or beaucoup d'adultes jouent

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aux jeux vidéos et finalement on est que 50% de femmes qui jouent aussi aux jeux vidéos donc ça c'est des chiffres qui sont assez intéressants on a au moins 7 Français sur 10 qui joueraient occasionnellement aux jeux vidéos quand

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on dit jeux vidéo c'est pas forcément Call of Duty etc ou Counter-Strike ou des jeux violents c'est aussi Candy crush Angry Birds les petits jeux sur mobile qu'on peut faire rapidement dans la file

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d'attente de quelque chose on s'intéressant de voir qu'en fait on est tous plus ou moins joueurs mais qu'on ne reconnaît pas forcément qu'on est joueur pour des raisons de de on refoule notre régression potentielle avec les jeux ou

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peu importe au niveau du profil du joueur français c'est intéressant de voir que sur la tranche d'âge des 10-14 on est à 98% d'enfants joueurs ensuite ça descend un tout petit peu les 15 24

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on est à 89%, ça remonte un tout petit peu à 90% chez les 25 34 ans et donc si on prend les 10 34 ans en fait on est toujours à plus de 90% de joueurs dans cette population donc ça c'est quand

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même intéressant de voir que c'est une culture populaire et que c'est pas forcément toujours de l'usage excessif tel qu'on a envie de nous montrer non plus parce qu'on nous montre toujours les risques d'être les dangers les addictions et tout un tas de discours

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très négatifs autour de tout ça on oublie que c'est une culture populaire et c'est la première industrie culturelle au monde voilà donc ça c'est aussi un point à noter si on regarde sur la population globale des joueurs et

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qu'on compare avec les 15 24 ans en fait on a 22% qui vont jouer plusieurs fois par jour en population globale et à droite on a 24 % chez les 15 24 ans qui vont jouer plusieurs fois par jour donc

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finalement le différentiel en termes de statistiques sur les deux tableaux de gauche et de droite et assez assez minime en fait voilà donc les 15 24 ans représentent 6,64 milliards millions

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pardon de joueurs donc ça c'est pas anodin non plus voilà je passe rapidement côté pratique sociale je vais pas m'attarder là dessus parce qu'on va redister de ses notions après

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d'isolement avec le numérique aussi un tableau ronde mais on a au moins 31% des des déclarants qui nous disent que le jeu vidéo les a aidé à se faire des amis donc ça c'est un point aussi qui est pas

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négligeable parce que derrière quand on joue aux jeux vidéos en fait on est un joueur qui peut aussi montrer tout un tas de d'autres pans de sa vie que simplement

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son visage son corps son identité habituelle et ça c'est intéressant aussi pour les personnes qui sont plus fragiles qui sont plus marginalisées les personnes porteuses de handicap etc parce que ça permet aussi

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de sortir de certaines marginalisations et de rencontrer des personnes autrement mais ça j'y reviendrai enfin plutôt rentable ronde un dernier point sur tout ça les

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compétences psychosociales ça c'est quelque chose qui fait partie de toutes les feuilles de la route aujourd'hui pas fait critiquer on se fait commenter positivement et en fait en fonction du regard des autres et de ce qui va nous

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être apporté par l'extérieur on va aller résoudre un certain nombre de problématiques on va pouvoir identifier ces émotions son stress atteindre ses buts planifier ses buts etc ce qui est intéressant c'est que tout ça c'est

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potentiel mais ça va pas forcément toujours être le cas si je prends les groupes les groupes sur les réseaux sociaux par exemple quand on est entre copains on va toujours être dans des comportements prosociaux par contre dès

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que quelqu'un d'extérieur ou qu'on n'aime pas forcément là vite arriver le harcèlement par exemple donc ce qui est intéressant c'est de pouvoir se saisir aussi de ces différentes possibilités pour que ce soit transférable durable et

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réexploitable en fait dans la vraie vie parce que un des problèmes en fait du numérique c'est que beaucoup de jeunes en fait développent beaucoup de compétences techniques des compétences créatives des compétences psychosociales mais qu'elles sont pas forcément

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réutilisées ou réutilisables parce qu'ils ne savent pas qu'il les développe donc là il y a un gros rôle de négatives on est dans une injonction qui est plutôt positive reprendre plutôt le développement psycho-affectif de

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l'enfant et comment on peut trouver la place des écrans entre guillemets par rapport à ce développement psycho-affectif des enfants donc ils vont dire par exemple après 12 ans rester disponible il est encore besoin de VOUS etc donc ça pareil c'est des

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préconisations juste à avoir en tête qui ne nécessite pas ni faire de l'ingérence parentale ni de prendre tout au pied de la lettre c'est juste d'avoir à peu près les bases et ça je trouve que c'est extrêmement important de renforcer

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plutôt finalement c'est c'est différente compétences parentales en ayant en tête de quoi a besoin un enfant pour se développer et la question de la sédentarité aussi autour des écrans qui est très importantes on n'a jamais eu

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autant de de problématiques de manque d'exercice physique et d'obésité de sédentarité chez les jeunes depuis le covid la préconisation ce serait deux heures par jour maximum c'est impossible

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à tenir pour tout un tas de raisons Pronote école directe les devoirs sur sur Internet et puis nous-mêmes c'est valable pour tout le monde les deux heures par jour c'est pas possible à tenir par contre ce qu'on peut

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préconiser c'est d'alterner au maximum les activités de préserver ses yeux de de bouger son corps dans l'espace voilà d'alterner un peu d'écran un peu de lecture un peu d'écran un peu d'exercice

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physique un peu de voilà de différencier surtout ces différentes activités ça je vous laisserai regarder tranquillement les recommandations qui peuvent être faites autour du numérique mais on entend beaucoup de ferries autour du

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numérique la plupart des études ne nous disent pas les écrans c'est dangereux ils nous disent qu'il faut avoir une utilisation qui soit prudente et modérée de l'accompagner de faire attention à notre propre pratique en tant qu'adulte

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et surtout voilà de faire attention aux vulnérabilités socio-économiques puisque c'est finalement dans les inégalités sociales qui vont se loger les différentes problématiques autour des écrans

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ça c'est le le rapport du Haut Conseil de la santé publique qui finalement le seul peut-être outil de référence en ce qui concerne les écrans donc si ça vous intéresse d'avoir des préconisations qui

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sont fiables et scientifiques c'est vraiment sur ce document là qu'il faut s'appuyer et eux ils vont dire voilà trouver un équilibre entre l'autorisation l'interdiction etc pour consacrer du temps à d'autres activités

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mais ils sont pas dans une dans un discours négatif enfin ils disent que les écrans peuvent aussi avoir des effets positifs dans certaines situations ils disent pas l'inverse donc ça c'est intéressant aussi bon ça je

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vous laisserai regarder c'était pour les petits mais au Canada ils sont très à la pointe et en fait ce qui est très intéressant c'est qu'ils nous disent plutôt qu'il faut avoir des contenus éducatifs adaptés aux âges de l'enfant des formes interactives collectives en famille

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donner le bon exemple donc c'est surtout la notion d'interactivité et de mettre en collectif qui est le plus important et au niveau de on parle tout le temps du temps passé pour moi ce qui est

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important c'est pas le temps le temps passé mais c'est la qualité des contenus si on a tendance à avoir à mettre des limites qui sont arbitraires se dire deux heures par jour maximum oui d'accord mais si deux heures par jour

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c'est de l'éducatif et du culturel c'est pas pareil que deux heures par jour de Panda qui tombe de défiler de chat donc quand on met des contrôles parentaux et qu'on bride à 2h par jour ça veut un peu rien dire donc il faut faire attention

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aussi à pas se centrer sur le temps mais plutôt se centrer sur vraiment la qualité est-ce que c'est accompagné est-ce que ça a de l'intérêt est-ce que ça sert pour l'avenir bon voilà je vais pas avoir le temps de tout développer moi je parle pas d'addiction mais de

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pratique excessive parce que de toute façon il y a pas d'addiction au numérique aux écrans ça n'existe pas médicalement scientifiquement par contre il peut y avoir des excès mais la plupart du temps quand on est sur des vrais excès soit c'est de la dépression des phobies sociales des troubles

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anxieux des échecs scolaires des Hauts potentiels pas diagnostiquer attention aussi à pas aller tout mélanger on n'est pas accro aux écrans par contre on peut avoir d'autres problématiques on va trouver des stratégies en fait

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d'adaptation à nos problématiques notamment les troubles anxieux depuis le covid on a plus que ça en ayant des un refuge avec un excès d'écran n'oublions pas aussi qu'il y a des ados ordinaires qui vont être en excès de manière

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normale puisque un axe un ado c'est en excès du coup c'est tout à fait normal d'être excessif et n'oublions pas que nous avons aussi été ados et je donne un tout petit exemple très rapide moi quand j'étais jeune je rentrais de l'école je

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prenais le téléphone fixe avec le grand câble qui dépassait comme ça partout tout le monde savait que je l'emmenais dans ma chambre et puis France Télécom et à la fin du mois c'était houleux et mes parents me disaient mais qu'est-ce que tu as encore à dire à tes copines tu les as vu toute la journée

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rappelons-nous qu'on a été ados aujourd'hui les gamins il y a plus le téléphone fixe ils font ça sur fortnite sur discord sur Instagram sur snapchat la dose n'a pas changé par contre la modalité a changé donc mettons-nous

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aussi à leur place à certains moments voilà dans les conflits familiaux en 5 secondes n'oublions pas qu'on peut aussi faire des packs de confiance des chartes familiales des contrats pour les aider à s'auto réguler parce que c'est pas aux

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parents de toujours venir ou aux adultes de toujours venir arrêter la situation de jeu ou de numérique il faut que l'enfant dans son propre corps il arrive à trouver aussi ses propres limites qu'on les aide à s'autoréguler on peut mettre des minuteurs on peut trouver des

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cadres différents mais le contrat de confiance et ce qui marche le mieux et moi je propose en général aux parents de dire ok on fait un contrat de confiance avec un compromis c'est-à-dire l'enfant dit ok moi à 19h quoi qu'il en soit je mangerai avec vous à table à 19h donc je

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m'engage à ça par contre les parents s'engagent à une fois par mois jouer avec les enfants ou jeux vidéo une fois par mois regardez les vidéos de leurs influenceurs préférés c'est hyper important qu'il y a un engagement mutuel et que l'adulte aussi se saisisse de

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l'environnement des plus jeunes qu'on considère pas toujours que tout ce qu'ils font est débile encore une fois bon j'ai pas le temps d'aborder tout le reste parce que je vais me faire houspiller le numérique à l'école pour moi c'est très important pour réduire

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toutes les fractures qui a un cadre commun et pouvoir débuter et arrêter le numérique aussi dans un autre cadre qu'à la maison ça pour moi c'est hyper hyper important aider les enfants à

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s'autonomiser parce que avant en 1919 ils avaient 10 km d'autonomie en maintenant ils ont plus que 300 m d'autonomie donc ça c'est intéressant aussi de plus en plus les enfants sont géolocalisés on a peur des faits divers

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donc on cherche des solutions techniques aujourd'hui à tout un tas de problèmes de société c'est important d'aider les enfants à grandir à apprendre à s'émanciper aussi à devenir des futurs citoyens et pas forcément de libérer

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avec des technologies de manière arbitraire encore une fois en tout cas on les aide pas à grandir en les surveillant pour moi ce qui est très important j'ai pas eu le temps de vous passer toute la suite mais bon voilà c'est sujet passionnant et beaucoup trop

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de choses à dire s'approprier le numérique nous tous pour moi c'est ça qui est très important pour pouvoir donner les bonnes réponses éducatives ensuite aux plus jeunes interroger les pratiques des plus jeunes pour mieux les comprendre faire ensemble sélectionner

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des contenus pour eux parce que si on n'a pas des bibliothèques numériques faites pour eux voilà c'est très important si on n'a pas Stendhal dans sa bibliothèque les enfants les rend pas Stendhal alors c'est très élitiste comme exemple mais voilà mettre des limites et

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accompagner dialoguer pour moi c'est très très important de mettre en avant tous ces points là je voulais vous montrer une vidéo TikTok mais du coup on a pas le temps [Musique] est-ce qu'il faut que je m'arrête

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c'est le moment de la Table Ronde après les éclairages scientifiques de Vanessa Lalo que l'on merci beaucoup avant que je passe la parole à nos invités à nos experts je voulais juste voilà rebondir

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sur ce qui a été dit en fait l'idée de cette table ronde c'est de revenir sur des sur des idées préconçues Vanessa Laloux nous a présenté quelques-unes et qui font écho au livre de Nicolas Poirel vos enfants devant les écrans ne

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paniquez pas qui indiquent en fait c'est vraiment dans le partage et dans la communication qu'on peut trouver des solutions à de l'hyper connectivité dont on a parlé il y a quelques instants donc le thème de cette table ronde en

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présence d'experts c'est la question de la place du numérique en éducation entre pouvoir d'agir et vigilance donc je propose à nous inviter ici présents de se présenter on va commencer avec

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Sandrine par ordre alphabétique oui d'accord oui les garder ta main donc Sandrine bennafkir donc après avoir été en mais je pense qu'il faut aussi que des

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non-experts parfois puissent s'exprimer il ne faut pas laisser tous les sujets qu'aux experts et donc j'espère pouvoir apporter malgré tout la réflexion de la naïve de la Table Ronde merci beaucoup

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maintenant à vous bonjour donc je suis Cédric Fluckiger je suis professeur sciences de l'éducation à l'Université de Lille alors justement je suis pas je me sens pas expert ce que ce que ce que je

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trouve intéressant justement y compris dans un échange comme celui qu'on va avoir là c'est la possibilité d'avoir un regard de recherche qui se combinent et qui apporte quelque chose à des regards de praticiens et je

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pense que justement les deux ont quelque chose à apporter et c'est pour ça que je suis ravi qui est différents intervenants sur ce plateau et pas que des chercheurs qui qui du coup pour avoir la tentation d'avoir un discours un peu surplombant voilà c'est ce que je

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vais essayer de pas faire donc moi je m'intéresse dans mes recherches à la fois à l'enseignement de l'informatique qui dans les prescriptions commencent dès l'école primaire se poursuit au

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secondaire avec maintenant même des des options et des spécialités au lycée mais ce qui m'intéresse c'est de regarder comment ça se combine avec effectivement des pratiques qui existent de la part

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des des enfants et des adolescents de nos élèves quand ils sont pas élèves justement quand ils sont enfants avec alors on pourra en discuter est-ce qu'on peut distinguer quelque chose qu'on peut appeler une culture numérique ou est-ce que c'est compliqué on pourra en parler

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mais c'est vraiment cet aspect là qui m'intéresse cette rencontre entre le scolaire et l'enseignement avec le numérique et l'enseignement au numérique et puis des pratiques qui existent par

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ailleurs merci beaucoup donc les échanges pendant cette table ronde vise à comment dire mettre en lumière à discuter les ambiguïtés dans lesquels nous sommes en prise dans notre quotidien en tant qu'acteur éducatif et

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puis d'avoir les outils pour pouvoir avancer le mieux possible avec des données claires le numéro qu'aujourd'hui occupe une place prépondérante et incontournable dans nos vies on l'a vu

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tout à l'heure avec les statistiques sur les utilisations nombre d'heures par jour passé sur des écrans et aussi dans les programmes scolaires donc les élèves que nous accompagnons témoignent par ailleurs de nombreuses pratiques numériques qui ont été détaillées aussi

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et qui sont pas toujours celles que l'on préconise ou que l'on propose dans dans le cadre scolaire donc ce que nous proposons aujourd'hui pour faciliter les échanges lors de cette table ronde c'est de d'utiliser un

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outil en ligne la modération sera assurée par notre collègue de la délégation régionale académique au numérique éducatif la drame où je travaille par Sébastien Bernard qui va

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vous expliquer comment cela fonctionne le micro va peut-être être réactif bon merci beaucoup bonjour à tous on va compter sur votre réactivité au regard du du délai de qui nous reste voici

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plusieurs possibilités pour vous connecter il y a un QR code sinon vous accédez directement sur le site qui apparaît à l'écran il va vous être demandé à un code que vous retrouvez sur la droite JDN insp vous avez également une

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modalité directement via SMS sur cette plateforme vous allez pouvoir suivre le certain nombre de questions et de sondages qui vont vous être posés qui va permettre de voilà un regard parallèle

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avec les intervenants la table ronde et vous aurez également la possibilité de poser vous même des questions via un bouton messagerie nous verrons en fonction du temps qui nous est alloué la possibilité de de prendre certaines

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questions directement de la salle pour pouvoir soumettre ces demandes auprès de nos intervenants juste quelques instants pour que vous puissiez voilà flasher le code donc

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l'idée c'est vraiment de voilà de de faire vivre les échanges et de poser les questions faire des remarques au fil des échanges donc on a décidé de partir sur un certain nombre de croyances qui ont la

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vie dure dans nos vies quotidiennes dans notre vie professionnelle par rapport aux apprentissages par exemple il y a des choses que l'on dit parfois on est plus motivé quand on apprend avec le numérique où on apprend mieux quand on joue

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on peut s'adapter aux enseignements grâce au numérique avec les élèves lire sur écran c'est moins efficace que sur papier enfin il y a plein de il y a plein de d'idées reçues ou de mythes que

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l'on que l'on que l'on véhicule en quelque sorte et donc pour commencer les pour démarrer les échanges on va vous poser une première question qu'est-ce que vous suggère l'expression

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bien vivre avec le numérique dans vos quotidiens d'enseignant ou de parents qu'est-ce que ça veut dire pour vous alors vous pouvez utiliser des mots clés vous pouvez en mettre plusieurs et puis il va y avoir apparaître à l'écran des

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mots clés mais bon on peut échanger là-dessus pour vous c'est ça veut dire quoi bien vivre avec le numérique est-ce que c'est une de temps est-ce que c'est une question de qualité comme le suggérer Vanessa Lalo et qu'est-ce que qu'est-ce que c'est pour vous

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est-ce que c'est des moments d'échange des moments de découverte donc si on va peut-être voir apparaître les mots maintenant Sébastien comme ça on aura une idée un peu de vos de vos ressentis

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il y a beaucoup de mots donc là effectivement il y a le je sais pas les mots qui vous interpellent Cédric ou Sandrine ou Vanessa qu'est-ce qui vous qu'est-ce qui vous

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capte votre attention il faut que ça bouge beaucoup je peux peut-être commencer par juste sur le mot qui est au centre en ce moment la sobriété je trouve ça assez intéressant finalement que ce mot là

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arrive en premier et je trouve qu'on sent qu'il y a de la part des médias de la part des institutions notamment l'institution scolaire des injonctions contradictoires à la fois on nous dit il

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faut que l'école se mette au numérique il faut que il faut passer à l'école du 21e siècle on peut plus rester sur l'École etc on a aussi des discours qui disent le numérique va transformer l'école c'est

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un levier pour refonder l'école voir c'est avec le numérique on va résoudre les problèmes de décrochage d'inégalités scolaire etc et en même temps on a un discours qui nous dit

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attention c'est un danger attention les enfants enfin c'était très bien montré par Vanessa Lalo tout à l'heure attention les élèves ne seront plus écrire attends voilà et et finalement les enseignants sont laissés un peu

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devant ces injonctions contradictoires en leur disant il faut en faire et puis si on y en a trop c'est un problème bon donc voilà c'est je trouve ça très intéressant finalement que quand on parle de qualité de vie c'est ce mot-là

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qui arrive en premier et cendrier est-ce qu'il y a un autre mot qui te alors il me semblait la voir vu défilé mais peut-être a-t-il disparu justement à côté du terme de sobriété il y avait le terme de professionnels et

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donc enfin j'imagine que l'assemblée est constituée d'un certain nombre d'enseignants enfin des personnes et de l'éducation nationale et donc et ça rejoint vraiment ce que vous disiez à l'instant sur le fait que

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l'outil numérique parce que moi je le vois comme un outil mais il doit s'intégrer dans la posture professionnelle qui est la nôtre aujourd'hui effectivement c'est un outil c'est un outil contemporain je moi même

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quand j'ai débuté en tant qu'enseignante de nouveaux outils étaient ceux des enseignants de de la génération de laquelle j'étais ils étaient différents il fallait donc les intégrer à la

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pratique qui était la note donc effectivement il y a un travail de formation et de réflexion à mener sur sa pratique professionnelle et du coup est-ce que vous pensez que l'école doit prendre en charge et mettre

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en valeur les les savoir-faire et les compétences que les élèves développent voilà en fréquentant les réseaux sociaux ou en jouant en ligne Vanessa Lalo si vous souhaitez intervenir n'hésitez pas est-ce que vous pensez que l'école doit

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prendre en charge aussi c'est ses compétences et les mettre en avant alors je sais pas si Vanessa veut intervenir à distance moi j'ai quelque chose à dire sur ça en tout cas je sais pas si vous voulez intervenir

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non j'ai pris déjà plein de temps je vous laisse j'ai rebondirai après sur plan d'autre chose alors oui mais justement genre les mots ont un peu changé et maintenant il y a connaissance et puis professionnelle qui tiennent la corde tous les deux pour

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pour être au centre et du coup ça aussi ça ça m'interpelle déjà effectivement professionnel alors ce que les gens qui ont mis professionnel avaient en tête mais une

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des questions aussi qui se pose c'est pourquoi est-ce que on forme numérique pour pour développer quoi chez les élèves et on voit enfin si c'est ça que les gens qui ont mis professionnel avait en tête c'est de se dire finalement

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l'école est là aussi pour préparer le fait que les les élèves actuels en auront besoin dans leur métier futur ce qui ce qui est une réalité mais ça pose la question du statut de ce qu'on enseigne à l'école tout ce qu'on

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enseignait à l'école n'est pas destiné à être utilisé dans le monde professionnel je pense que aucun professeur de mathématiques n'a le sentiment qu'il est absolument indispensable dans la vie professionnelle de connaître le théorème de Pythagore on l’enseigne pour d'autres raisons pour un

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développement cognitif pour un développement de raisonnement logique etc c'est assez frappant que pour le numérique les discours publics très fréquemment font référence non pas à des besoins de développement cognitif

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intellectuel de compréhension de culture générale mais à des besoins professionnels avec des des formulations des objectifs de l'école souvent en termes de compétences d'ailleurs bien souvent on a eu des brevets de

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compétences le B2i pendant longtemps pics ensuite voilà et en termes de connaissances ce qu'il faut bien comprendre vous demander est-ce que l'école doit développer ce qui est intéressant dès qu'on regarde

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ce que font et ce que disent les élèves on s'aperçoit qu'il y a une déconnexion entre la dextérité un peu apparente apparente elle est pas capable mais la dextérité la facilité à manier des

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outils des réseaux sociaux etc et la compréhension des processus sous-jacents c'est-à-dire que on peut aujourd'hui à l'inverse de ce qu'on faisait quand on était dans les années 80 avec nos TO7 ou

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M5 ce qui sont de ma génération sont sans souviennent ont été obligés de comprendre que utiliser un outil numérique c'est un ordinateur à l'époque ça voulait dire donner une instruction à

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une machine qui la traite et qui renvoie un résultat aujourd'hui les enfants et nous aussi nous pouvons avoir le sentiment que nous agissons directement sur des objets comme s'ils étaient tangibles ce qui n'est pas le cas en

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réalité et on s'aperçoit que des enfants même y compris des gros utilisateurs comprennent très mal ce qui se passe ce qui pose tout un tas de problèmes sociaux là aussi on pourrait y revenir mais on est en ce moment en plein dans les débats sur parcoursup

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l'avenir scolaire des élèves et universitaires est déterminée par un algorithme même ça comprendre ce que c'est un algorithme qui comprend vraiment ce que c'est un algorithme parmi les élèves voilà c'est

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connaissance là cette compréhension du monde numérique qui nous entoure il y a que l'école qui peut l'apporter enfin il y a toujours des autodidaces une frange autodidacte bien sûr mais que

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massivement les populations et une culture scientifique et technique qui permet de comprendre ces phénomènes là ça je pense que c'est une mission de l'école et voyez c'est pas la même chose qu'une professionnalisation ou une

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préparation à savoir utiliser ou alors des XL dans le monde professionnel c'est pas la même chose le mot qui m'a frappé c'est liberté aussi émancipation et dans le travail que l'on fait à la drame à Lille on

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accompagne les enseignants et les équipes pédagogiques dans les utilisations des outils numériques et souvent on nous sort la l'argument de la technicité ou de la prise en main technique en fait c'est qu'un tout petit

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aspect et ce qui est vraiment important pour nous c'est les usages et aussi les usages non connectés parce qu'on n'a pas besoin d'être connecté à Internet pour utiliser un appareil numérique au contraire enfin moi je dirais au contraire c'est pas nécessaire

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c'est vraiment pour des pratiques comme ici où on engage l'interaction le retour de personnes présentes et nous ce qui nous intéresse le plus en tout cas ce qui m'intéresse le plus c'est développer

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chez les élèves l'éloquence et une mise en confiance par rapport à leur capacité de communication parce qu'on a on travaille sur le projet phare dont tu as parlé tout à l'heure Sandrine et un des premiers facteurs de d'être victime de

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harcèlement c'est la la capacité à se servir de de son propre langage pour se défendre donc en développement chez des élèves les qualités des locutions de de prise de parole en public on les permet de

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prendre confiance et de s'affirmer en fait et du coup des projets comme la web radio par exemple la web télévision c'est des projets qui qui plaisent aux élèves même les parfois les plus les

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plus timides parce qu'ils ont ils ont une occasion de se de s'exprimer en toute sécurité comme le souvenir tout à l'heure monsieur de tête dans son mot introductif donc voilà on voulait réagir sur les mots clés je sais pas si Vanessa

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Laloux vous avez quelque chose à ajouter à propos de ce mot de ce nuage de mots il y a quelque chose qui va attirer votre attention et c'est vrai que sobriété puis connaissance qui se sont affichées en

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gros m'ont fait sourire je suis tout à fait d'accord avec ce qu'elle peut être dit la poire par vous donc non j'ai pas forcément grand chose à rajouter après la sobriété c'est vrai qu'on est dans des injonctions très contradictoires et que c'est assez

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compliqué de trouver la juste place du numérique à la fois dans les familles et dans dans l'éducation nationale aussi puisqu'on entend un peu tout et son contraire et c'est pas

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forcément c'est pas forcément évident après la notion de connaissances je trouve que sa fourmille de connaissances internet mais qui pour ça il faut avoir aussi les bons les bons outils pour

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savoir se repérer dans ces différentes connaissances et encore une fois c'est les inégalités sociales qui vont encore pointer leur nez assez rapidement malheureusement quand on a un environnement social favorable et qu'on

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nous a appris à nous repérer dans un certain nombre d'informations on va peut-être aller plus facilement vers et des choses qui vont nous permettre de d'apprendre plus facilement bon ça c'est

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un point qui est assez dommageable ça s'appelle les chambres déco aussi on appelle ça bulle de filtre chambre déco mais c'est ce qui est le plus problématique à mon sens en fait c'est qu'on a toussé à disposition et puis on voit bien pendant

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le confinement enfin pendant le premier confinement on avait à disposition plein d'opéra et de balai gratuit sauf que qui allait les regarder en fait et du coup c'est pour moi un vrai point d'interrogation on a cette possibilité

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de l'éducation populaire gratuite pour tous 24 heures sur 24 permanente qui est formidable toute la science apportée de clics la plus merveilleuse encyclopédique et jamais été construite de toute l'histoire de notre humanité mais est-ce qu'on s'en saisit

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correctement et pour moi c'est aussi ça le rôle de l'école et des adultes c'est d'accompagner vers ces différents contenus qu'on puisse accéder à ces contenus et qu'on permette aux enfants de de grandir au mieux avec ces

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différentes possibilités pour le coup sont gratuites et infinies oui ce qui est vraiment important c'est le retour en fait le dialogues qu'on peut engager avec nos jeunes à propos de ce qu'ils voient et d'en faire un d'en faire une sorte de rétroaction qui leur permet de

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prendre la distance nécessaire ou bien d'apprendre des choses nouvelles on va passer à la deuxième question sur un sujet je pense Sébastien qui qui préoccupe les familles en général c'est

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le l'utilisation des jeux en ligne donc une question va vous être posée à propos des pratiques de jeux vidéo en ligne par en particulier en sachant que beaucoup

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de ces de ceux qui aiment jouer en ligne après des langues étrangères à une vitesse incroyable parce que quand on est face à un adversaire russe il faut vite comprendre

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comment lui répondre alors l'anglais évidemment est utilisé souvent donc voilà vous êtes en train de répondre à cette question et visiblement vous êtes plutôt vous êtes partagé en fait

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sur la question est-ce que ça isole les élèves en fait c'est pratique on a parlé tout à l'heure de la potentialité de ces outils à ouvrir un accès à des connaissances assez assez illimité mais est-ce que ça est-ce que

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ça les isole alors vous êtes à 54% pour l'instant à peu près moitié-moitié à dire oui et non en fait vous voulez pas vous prononcer tout de suite vous préférez attendre peut-être d'avoir le retour de nos de

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nos experts qu'est-ce que tu en penses Sandrine par rapport à cette question de l'isolement alors je vous indiquais tout à l'heure que j'étais pas une experte du numérique mais mon collègue et moi-même mon travail sur le bien-être enfin le

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bien vivre à l'école donc peut-être que je peux faire le pas avec la question du numérique justement et notamment sur alors j'ai bien compris qu'il fallait pas parler d'addiction mais de pratique

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excessive j'irai plus loin ultérieurement sur sur la question nous en tout cas nous n'observons pas dans dans la vie des établissements

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la question de l'isolement qui serait lié à une pratique excessive des jeux vidéo c'est vrai que bon on constate il y a bien explosion de la pratique des

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jeux vidéo c'est un fait social qui a testé pour autant c'est aussi un phénomène qui peut nous inquiéter comme ça peut être le cas pour la télé je pense que madame laloule a dit tout à l'heure au moment où les écrans télé de

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télévision sont arrivés dans les familles on a eu cette peur là aussi et on voit bien qu'on a appris à je dirais à domestiquer à dominer la bête et l'outil on va dire mais donc

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cette question de d'isolement puis peut-être celle de la violence aussi qu'on évoquera après avec cette image du jeune qui serait replié sur lui-même et bien nous en tout cas en établissement on observe que

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bon nombre d'élèves qui vont utiliser massivement les les les les jeux vidéo sont de manière aussi contre-intuitive à ce qui a déjà été évoqué ne sont pas les

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mauvais élèves ne sont pas les décrocheurs on a aussi de bons élèves qui vont utiliser les jeux vidéos peut-être plus que ce qu'on considère comme étant mauvais élève faudrait encore pour définir ce qui est un bon élève et un mauvais élève notamment avec

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la question vous évoquiez monsieur tout à l'heure sur les connaissances les compétences mais bon on va pas on va pas aller sur tel Rana à l'instant ce qu'on observe toutefois c'est que les bons élèves qui pratiquent aux yeux des

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adultes une une pratique excessive des jeux vidéo savent mieux utiliser les jeux vidéo que les élèves qui seraient qui qui qui sont considérés comme n'étant pas de bons

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élèves et donc et donc et donc ça interroge ce qui veut dire que ça revient sur des propos qui étaient tenus tout à l'heure par Madame Lalo c'est la question puis vous-même également sur la question de la pratique raisonnée et raisonnable

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ce qu'on observe également c'est que bien souvent le jeu vidéo et là je vais reprendre ma casquette référente égalité fille garçon la question des jeux vidéo en tout cas la pratique des jeux vidéo pour le pour

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les garçons bien souvent c'est un facteur d'intégration et c'est alors c'est assez comment dirais-je paradoxal à observer c'est que le jeu vidéo pratiqué

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massivement par les garçons est un facteur d'intégration et à l'inverse celui qui ne va pas pratiquer va pouvoir être victime par exemple du harcèlement puisqu'on évoquait la question du harcèlement tout à l'heure puisqu'il fera pas partie d'une communauté qui est

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celle d'une pratique de jeux vidéo je pense que vous vouliez réagir à ce que je disais peut-être non je suis assez d'accord et et ça rejoint et je vais du coup revenir et insister sur ce que disait Vanessa Lalo

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tout à l'heure qui qui est très important qui est que y compris des activités comme le jeu vidéo sont des supports de sociabilité oui et de même est-ce que la télévision isole bon bah

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oui par certains côtés par rapport à l'époque et en même temps enfin quand on était jeune et qu'il y avait les inconnus qui passaient à la télé le lendemain tout le monde en parlait et finalement des activités comme ça

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il faut pas regarder l'activité de manière isolée et d'une manière plus générale ça m'amène à ce que ce que ce que je trouve finalement assez fascinant dans la dans la manière même dont la

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question a été posée là c'est que c'est la manière habituelle qu'on a de poser des questions est-ce que telle technologie a-t-elle fait a-t-elle impact on pourrait poser la question autrement est-ce que parmi les jeunes

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qui s'isolent et qui se déconnectent de la réalité dans notre société aujourd'hui ça prend la le biais du numérique oui sans doute dit comme ça sans doute est-ce que ça

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aggrave le phénomène ça c'est compliqué à dire et même finalement de manière plus générale des composent la question en termes d'impact des technologies on a énormément de mal à avoir des

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résultats que dans quel que soit la question si on se demande par exemple est-ce que des mettent des ordinateurs dans les écoles ça accroît l'efficacité de l'enseignement est-ce que le résultat augmente etc des études à des échelles

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nationales et je pense notamment à ce que le Becta avait fait en Angleterre c'est c'est un organisme d'évaluation de l'éducation qui a été supprimée après parce que voilà il faut pas trop évaluer quand même

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qui qui montrait alors c'était il y a donc une quinzaine d'années peut-être il disait bon si on met un peu d'ordinateur dans les écoles ça augmente un tout petit peu les résultats et puis si on en met plus ça redescend un petit peu bon

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dire que finalement enfin qu'est-ce que vous voulez faire un résultat comme ça la conclusion qu'on en tire c'est quand même compliqué donc vous voyez dès qu'on cherche à se poser la question quel est l'effet quel est l'impact

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on s'en sort pas et puis d'une manière générale finalement le numérique il est là enfin on va on va pas l'enlever si on se demandait quel impact de l'électricité sur les éducation on sera

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un petit peu embêté pour répondre elle est là elle sera là le numérique est là et ce qu'il faut plutôt comprendre c'est quels sont les processus qui ont lieu aujourd'hui en quoi finalement ça

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reconfigure des choses ou en quoi il y a des choses qui se prennent une nouvelle forme mais c'est c'est les mêmes phénomènes qu'avant avec des formes un peu différentes et là la recherche elle peut sans doute apporter des éclairages mais si on sort de ce que mon mon

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collègue si mon Colin appelle le paradigme de l'impact voilà alors il y a d'autres choses qu'on dit sur le par exemple sur le on associe donc vous êtes pas d'accord vous dites que c'est non ça n'exote pas forcément

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les lèvres ou l'adolescent qui joue au jeu et quelque chose que j'avais vu passer sur un réseau social j'ai vu une photo dans le métro poster par voilà par quelqu'un qui doté que il y avait deux jeunes qui lisaient des livres et un des

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commentaires en dessous c'était de dire mais oui mais on lit plus que vous mais on lit pas sur les mêmes supports donc on a l'impression que on va on va penser que les en général les jeunes les plus jeunes ne lisent pas mais au contraire

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énormément mais différemment alors je sais pas si vous l'avez remarqué vous dans dans vos rencontres avec des ados mais moi je l'ai vu aussi il y a une autre forme de lecture et puis il y a des recherches qui sont différentes

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aussi qui sont peut-être moins scolaires qui sont pas la forme d'un livre mais qu'est-ce que est-ce que vous avez remarqué des choses de ce type sur sur la lecture notamment juste tout à l'heure vous parliez des mythes et

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un ouvrage que je trouve vraiment salutaire et que on devrait mettre dans toutes les mains c'est celui de Frank Amadieu et André tricot sur le numérique en éducation mis des réalités qui est

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vraiment qui qui a une collection une somme de d'études notamment psychologie et je crois que c'est là que ici une étude j'ai pas la référence en tête sur le

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temps moyen de lecture des Américains effectivement tout support confondu qui si j'ai bonne mémoire aurait triplé depuis les années 70 mais alors effectivement la question c'est qu'est-ce qu'on lit et est-ce que on

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prend des temps de lecture long ou pas et là il semble qu'effectivement il y ait des choses qui soient plutôt vers des temps de lecture court et des temps de concentration plus courts mais sans doute que Vanessa DALO est bien plus

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compétente que moi sur le sujet alors j'étais en train de noter en même temps justement des éléments oui alors ce qui est intéressant j'ai pas les éléments non plus des recherches

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en tête mais enfin au niveau des chiffres on voit que les jeunes lisent toujours autant qu'avant les chiffres ne baissent pas en terme d'achat en tout cas de livres jeunesse effectivement après c'est plus

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le les contenus qui vont être un peu différents aujourd'hui les jeunes lisent beaucoup de BD de romans graphiques on est sur des nouvelles formes je me rappelle plus le nom de cette BD

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que tout le monde lit là depuis quelques temps je n'ai plus le titre en tête mais bon en tout cas on voit que en termes de consommation les jeunes lisent quand même beaucoup ce qui est intéressant c'est que les jeux vidéos

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poussent beaucoup à des univers aussi culturels un exemple que je donne régulièrement c'est un jeune qui joue par exemple à du médiéval fantastique va potentiellement lire des livres de mythologie valides lire du Tolkien il va

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lire Le Seigneur des Anneaux etc etc et c'est des gros bouquins quand même ça va créer aussi d'autres appétences culturelles et au niveau des chiffres des sondages pardon au niveau de la

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consommation culturelle des joueurs de jeux vidéo on voit que c'est ceux qui consomment le plus de bien culturels donc d'exposition de concerts etc donc c'est peut-être pas forcément la consommation culturelle qu'on voudrait

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nous voir entre les mains de la jeunesse mais n'empêche qu'il y a une vraie consommation culturelle une vraie appétence aussi une curiosité une ouverture qui est plus grande chez les gros joueurs de jeux vidéo que chez les

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autres jeunes donc ça c'est un point qui est quand même intéressant et un peu contre-intuitif par rapport à ce qu'on à ce qu'on pourrait penser et puis je mettais noté aussi un autre point j'ai pu la recherche en tête

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en question il y a pas longtemps une recherche est sortie sur les les loisirs des jeunes en dehors de l'école et en fait on s'est rendu compte que les jeunes qui jouent le plus aux jeux

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vidéos étaient ceux qui faisaient le plus de sport et ce qui faisaient plus leurs devoirs à la maison donc ça c'était assez contre-intuitif aussi mais assez assez intéressant en tout cas les jeunes qui sont pas mobilisés à fond par

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le sport parce que dans les jeunes qui étaient vraiment très à fond dans le sport les restos scolaires étaient assez bas et il jouait aussi aux jeux vidéo un petit peu moins que l'autre tranche dont je parlais avant et je pense aussi un

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dernier point quand on parle de jeunes qui sont connectés qui joue au jeu connecté ce que je trouve intéressant pour revenir sur l'histoire de l'addiction moi on n'est jamais venu me contacter pour une

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addiction au livre et pourtant un certain nombre d'enfants sont enfermés isolés en lisant leur bouquins presque 24 heures sur 24 en cours de récréation un enfant qui lit sur son banc tout seul

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il est bien plus isolé qu'un enfant qui va jouer aux jeux vidéo partager ces jeux vidéo avec ses copains parce que c'est la culture populaire en discuter sur des forums s'ouvrir à regarder des compétitions à ce qu'on appelle l'eSport

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mais les matchs de jeux vidéo on va les regarder ensemble comme un match de foot et en fait on est dans le contre-pied total en fait de de l'isolement ou en tout cas de l'enfermement quand on joue aux jeux vidéos en ligne après voilà il

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y a plein de manières de jouer on a les jeux solo on va jouer face à une intelligence artificielle et les jeux connectés où on se retrouve en ligne avec ses copains et en fait on va plus papoter que jouer aux jeux vidéo à proprement parler donc tout aussi de la

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pratique qu'on peut en avoir mais en tout cas on a des vrais contrepiens moi j'ai plein de contre-exemples aussi d'enfants qui étaient très en difficulté qui se sont à un moment enfermés entre guillemets dans les jeux vidéo et qui grâce au jeu ont réussi à sortir de leur

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enfermement de leur phobie sociale pour pouvoir aller rencontrer leurs copains dans le monde réel ce qu'on appelle faire des IRL il nous Life et qui du coup on réussit à se débloquer aussi au niveau de leur phobies par

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exemple puis encore une fois les porteurs de handicap j'en connais beaucoup qui vont à travers le jeu vidéo réussir à sortir de leur isolement parce que justement ils vont pas être pris en pitié à travers le jeu ils vont être considérer comme des humains ordinaires

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ils vont se faire engueuler si ils jouent mal ils vont se faire applaudir si ils jouent bien alors que dans les faits quand on voit que vous êtes handicapé tout de suite il y a quelque chose qui fait que on va agir différemment on va parler différemment

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on va vous considérer différemment donc ça permet aussi de d'effacer un certain nombre de marqueurs d'identité le jeu donc voilà ça peut isoler certains quand on est dans des vrais problématiques psychologiques psychopathologiques même

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par contre la plupart du temps non ça permet vraiment aux jeunes de sortir de leur isolement et de s'ouvrir aussi d'un point de vue culturel je trouve que c'est hyper important de noter ce point oui il y a des comités de

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partage qui se créent aussi et puis des échanges de connaissances et pourquoi pas des engagements citoyens ce qu'on espère aussi pour pour les élèves alors on va passer on va avancer un petit peu parce qu'il nous reste un petit quart

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d'heure je crois donc la question que l'on voudrait on voudrait vous poser aujourd'hui c'est est-ce que la profusion d'information et d'image qui circulent sur Internet est-ce que c'est nocif pour les adolescents c'est à dire que tout ce

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qu'ils peuvent voir rencontrer au cours de leur recherche ou jeu ou voilà pérégrination sur internet ça peut avoir une influence négative soit sur leur comportement soit sur leur

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personnalité est-ce qu'il faudrait par exemple voilà contrôler qu'est-ce qu'ils sont les solutions qu'on peut envisager par rapport à ces est-ce que l'éducation aux médias

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l'information c'est une façon de d'y remédier on a eu un atelier à ce propos ce matin qui est très intéressant est-ce que voilà pour vous à grande majorité pour l'instant c'est oui qu'est-ce que

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ça vous inspire comme réflexion par rapport à ces images et ces informations qui circulent est-ce que nous nous avons un rôle à jouer en tant qu'éducateur ou en tant que

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parents il y a pas ça dépend je suis restée assez oui j'ai rebondir je sais pas s'il faut dire que ça dépend des images enfin je fais le lien avec ce

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que tu viens de dire à Meli c'est l'école elle a apprend sa part sur ses questions notamment autour de l'éducation aux médias et à la formation à ce qu'on appelle Amy et ça rejoint ce que vous disiez tout à l'heure monsieur

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il me semble que moi-même lorsque j'étais enseignante je travaillais sur ces questions de de la presse alors évidemment c'était la presse écrite aujourd'hui on voit bien que la presse écrite elle est en grande difficulté

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enfin en tout cas la presse écrite papier et on est passé sur l'outil numérique donc c'est aussi finalement les pratiques d'adultes qui sont qui sont revisités il y a pas que les enfants qui qui ne lisent plus ou qui

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lisent autrement et donc l'école elle a sa part à prendre sur cette question de l'éducation médias notamment je pense peut-être sans doute ça a été évoqué dans l'atelier qui était dédié à cette question

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euh la question des fake news euh alors les fake news finalement elles ont toujours existé enfin je vais pas faire appel à à notre

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histoire mais enfin là aussi il suffit de se référer sur des grandes histoires qui ont eu lieu et qui ont démontré qu'il fallait moi je me souviens dans les années 80 de la

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question de la Roumanie et de comment on avait été manipulé par rapport par rapport par rapport aux médias donc cette question là elle se pose encore aujourd'hui elle se pose peut-être un petit peu différemment mais en tout cas

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moi ça me rassure d'avoir à vous dire aujourd'hui que je pense que l'école elle a sa place sur ces questions et que il faut continuer c'est pour ça que j'avais j'étais resté sur le terme de professionnels et de continuer à cultiver une posture professionnelle

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autour de ces questions de la formation et du coup on peut peut-être parler un petit peu la recherche ça c'est on n'a pas beaucoup de temps mais c'est vrai que c'était un point important qu'on voulait abordez est-ce que on peut avoir un soutien de la recherche dans les protocoles par exemple qu'on pourrait

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appliquer et aider les enseignants est-ce qu'il est un moyen de ce côté-là alors bon alors déjà la question de savoir si ça a des effets nocifs là

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c'est pas tellement mon ressort à moi et c'est aussi un discours de recherche c'est aussi dire là c'est un dommage je ne peux pas parler parce que justement ça concerne plutôt des psychologues et notamment des psychologues cliniciens

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qui peuvent voir les effets moi je suis pas équipé ni voilà pour pour aller regarder ça ce qui est vrai si on prend un peu de plutôt de hauteur par rapport à la question c'est donc ça répond pas la question mais c'est que c'est vrai

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que ce qui caractérise notre période c'est un accroissement absolument incroyable de l'information et il y a il y a des gens et par exemple je pense à Bruno bachimon qui est

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philosophe qui qui voit cela comme quelque chose de même ampleur qui a pu être l'invention de l'imprimerie c'est à dire que voilà on change finalement d'échelle dans l'accès à l'information et à la fois dans la quantité

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d'information c'est absolument considérable le disait tout à l'heure mais aussi dans l'accessibilité permanente et on sait que ça aura des effets sur par exemple nos capacités de mémorisation c'est

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quelque chose qui est assez bien connu maintenant c'est cette perte de capacité que nous avons eu à retenir un numéro de téléphone je moi je suis complètement incapable de retenir le numéro de téléphone par contre je me souviens encore de numéro que j'avais appris

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quand j'ai dit quand j'étais enfant bon voilà tout simplement parce que l'information elle est toujours là dans le téléphone on n'a pas besoin de la retenir donc il y aura des choses oui le fait que je sais pas si vous êtes comme

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moi mais dès que je vois un acteur dans une série ah je l'ai vu quelqu'un hop un petit coup de Wikipédia et on a la formation et cette cette disponibilité de l'information aura probablement des

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effets moi je suis incapable de dire lesquels exactement comment est-ce que maintenant on peut préparer les enseignants à ça alors ça effectivement c'est un problème là non plus je suis

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désolé j'ai pas vraiment la réponse peut-être parce que on sait pas exactement où est le problème justement et on essaie d'apporter une réponse à un problème qu'on entre voit mais qu'on est

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on a encore du mal à caractériser donc voilà en tout cas ce qui est sûr c'est que il y a du travail spécifique à faire et l'éducation médias et à l'information et très bien placé pour le faire voilà

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je sais pas si peut-être plus une question pour Vanessa DALO pour le coup alors c'était quoi la question initiale parce que là on est parti sur plein de télévision

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c'est très compliqué parce que bon on est dans la subjectivité de chacun les enfants certains peuvent être traumatisés par un certain nombre de choses je prends un petit exemple bête mais j'ai un enfant en consultation il y

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a quelques années qui était devenu phobique des pommes à cause de Blanche-Neige bon et pourtant Blanche-Neige n'est pas ce qu'on va considérer comme un contenu choquant de base donc en fait on est tous

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inégaux malheureusement on a tous des fragilités qui vont qui vont se s'opérer différemment certains enfants vont pas du tout être perméables un certain nombre de choses

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qui vont voir d'autres enfants vont être traumatisés assez rapidement donc ça c'est assez compliqué à mesurer par contre sur la question d'après qui était est-ce que l'école a un rôle à jouer

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autour de l'éducation aux médias ça ou pour moi oui enfin c'est un et puis on a tous un rôle à jouer autour de tout ça encore une fois c'est pas les enfants qui sont le plus sujet au relais de fake

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news c'est les adultes on l'a bien vu pendant le covid on le voit bien avec la guerre en Ukraine on le voit bien avec tout un tas de sujets autour de nous c'est pas forcément les enfants qui sont vecteurs des mauvaises informations ou

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des fausses informations c'est les adultes donc pour moi il faudrait qu'on s'éduque tous en fait à ces différents médias aux algorithmes dont on parlait tout à l'heure qu'on apprenne à décrypter ces différentes informations

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savoir faire le tri entre des fausses photos des montages des trucages enfin il faudrait qu'on monte tous en technicité en fait parce que pour moi un des problèmes c'est qu'on est tous plus ou moins consommateurs passif on s'est

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cliqué sur les différents outils numériques mais on ne sait pas forcément commencer comment c'est fabriqué donc je pense que ça c'est un point qui serait très intéressant de faire plus d'int générationnel même après bien sûr

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l'école a un rôle fondamental à jouer dans l'accompagnement de de cet esprit critique d'apprendre à fabriquer aussi ses propres contenus d'apprendre à les décrypter et de savoir comment de l'information est créée tout simplement

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il y a plein d'ateliers journalistiques qui sont qui sont formidables pour moi c'est indispensable que les adultes en tout cas accompagnent la jeunesse et puis que les

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personnes qui s'y connaissent bien accompagnent tout le reste de la société avec ses nouveaux médias entre guillemets qui sont pas si nouveau que ça mais qui nous ont relativement envahi et on voit bien que c'est difficile de lutter aujourd'hui contre des fake news

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et de lutter contre tout un tas de de contenu choquants puis on n'arrête pas de faire des lois là en ce moment un nouveau contrôle parental on va rendre inaccessible enfin on va tenter de rendre inaccessible un certain nombre de contenus choquants pour moi c'est on

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peut pas passer par du solutionnisme technique ça doit passer par de l'humain à l'outil ne peut pas se substituer à l'humain c'est l'éducation qui vous imprimer et c'est nous adultes qui devons aussi accompagner la jeunesse avec tout ça on pourra se réfugier

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autant qu'on veut derrière des outils l'outil éduca ça c'est un point aussi qui pour moi est très important à relever aujourd'hui oui mais avec le Clemi et canopée c'est aussi de de

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partenaires qui permettent aussi de d'éveiller à ce à ces thématiques assez problématiques juste avant de conclure parce que je voulais on doit laisser aussi un petit peu la parole à Elena qui nous a accompagné pendant tous ces tous ces échanges qui nous présentera sont

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son tableau je voulais juste évoquer Pronote par exemple il y avait un article dans Le Monde diplomatique à propos de l'instantanéité le parent regarde son téléphone et l'enfant aussi constamment pour regarder ses notes ça

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me fait penser à une chanson de Rida qui s'appelait le cartable formidable la mauvaise note elle était dedans donc on sortait pas le carnet personne n'était au courant maintenant la note on la mauvaise note elle apparaît tout de

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suite sur l'écran et tout de suite est au courant est-ce que ça ça nous a donné cette réactivité cet instantanéité ça nous a bénéficié ou au contraire ça c'est une question que je pose et il y a peut-être pas forcément de questions

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mais ça en tout cas bouleversé la vie scolaire une absence tout de suite est notée enfin voilà on a est-ce qu'on a gagné en liberté je ne sais pas si je sais pas si vous êtes accro à Pronote on a plus tellement de temps pour la question mais c'était une question qui

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était prévue ainsi que les les enfants et du coup moi ça oui permet juste de t'interroger pour dire que peut-être que il y a réfléchir en établissement à l'utilisation de Pronote et on a dit que

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c'est pas l'outil qui éduqué et donc bien sûr mais pour autant peut-être qu'en équipe et donc là c'est le collectif qui reprend le pas sur on parlait d'isolement tout à l'heure et de d'individualisation au maximum les

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enseignants peuvent avoir une pratique qui leur soit personnelle de Pronote j'ai un cas personnel à évoquer je suis pas là pour ça normalement mais un collègue enseignant qui gère son temps

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comme il l'entend mais qui met les devoirs à 23 heures sur un sur Pronote et donc les enfants de la classe sont stressés et donc il y a peut-être à s'interroger sur les pratiques d'établissement sur cet outil

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qui a un outil formidable mais qui peut aussi avoir des un impact négatif voilà alors on arrive à la fin de ces échanges mais c'est très et je me tourne vers

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Elena est-ce que vous voulez prendre quelques instants pour nous présenter votre votre prise de notre graphique bonjour donc je suis Elena Salazar je fais partie d'une coopérative de

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communication qui s'appelle bienfaits pour tacom et je suis facilitatrice graphique donc mon rôle c'est normalement de faciliter la compréhension des choses en s'appuyant entre autres sur le dessin mais

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en soi ça pourrait être des objets tout ce qui est de visuel et qui permet de partager des repères donc là l'exercice que j'ai fait aujourd'hui c'est plutôt une sorte de

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compte-rendu visuel en direct qui enfin qui traduisent que mon évoqué les mots les idées qui ont été changées et j'ai essayé de les cartographier une

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sorte de cartographie un territoire des idées que j'ai essayé de dessiner en direct en ce qui concerne l'intervention de Vanessa Lalo donc

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ce que je retiens alors je vais essayer de peut-être partager pour qu'on voit un peu hop donc ici c'est alors je vais plus vous partager un peu des des images qui m'ont marqué

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donc c'est cette famille qui s'agrandit donc pas en forcément en nombre d'êtres humains mais en nombre d'écran que vous voyez donc c'est maintenant une famille c'est plus un papa une maman et des enfants je caricature bien évidemment

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mais c'est aussi la tablette le grand écran le nana non non voilà ça c'est une nouvelle famille [Musique] [Musique] [Musique] je sais pas si combien de temps j'ai

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mais en gros tout ça et les dangers que ça que ça que ça peut avoir c'est ce qui l'invitation que je retiens c'est plutôt de se focaliser sur

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la qualité des contenus et d'accompagner les jeunes et les enfants vers tout ce que peut apporter en fait l'accès aux médias numériques la culture

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l'information les apprentissages et que notamment le succès peut-être ça serait de d'établir un contrat de confiance un peu comme chez Darty mes mutuelles c'est aussi bien les

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parents que les enfants qui se qui se lit de qui se lie à travers ce contrat sur la table ronde alors ce que je retiens dans un

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en gros là il y a trois grandes trois grands champs mais pareil qui peut-être ce qu'on peut voir ici sur la droite c'est l'accès finalement toujours à plus de connaissances et de culture en fait

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c'est ça l'intérêt de des réseaux sociaux de l'Internet tout ça et que bah au-delà des des injonctions contradictoires il faut absolument se

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mettre au numérique non c'est un danger peut-être ce qui est intéressant c'est notamment l'école elle a un rôle à jouer pour non pas juger les pratiques des élèves mais se dire ah tiens en fait

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qu'est-ce qu'on peut nous qu'est-ce qu'on peut apporter aux jeunes bah c'est bah les aider à comprendre ce qui se passe donc je vais essayer de noter par exemple cette question mais en fait c'est quoi un algorithme donc par

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exemple c'est des questions comme ça ou l'école a un rôle à jouer donc vers la compréhension de ce qui est en train de se passer mais aussi vers l'accès à des connaissances et des cultures je pas forcément dessiner ici mais

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l'environnement social forcément et pas le même pour tous les enfants pour tous les élèves et c'est en ça où l'école elle a certainement un rôle à jouer face à l'isolement la déconnexion de la réalité etc on se rend compte que

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finalement le fait de jouer aux jeux vidéos c'est peut-être aussi un une manière de sociabiliser une des nouvelles formes de sociabilisation et donc j'ai décidé des jeunes qui disaient et ouais on est des as en russe et en

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Counter-Strike bon je connais pas du tout les jeux vidéo moi je suis complètement à l'ouest mais peut-être que le jeune idéal ça va être celui qui lit qui fait du sport qui a des amis qui a des bonnes notes et qui jouent aux jeux vidéo donc voilà ça c'est synthèse

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dans la Real Life et dans les derniers échanges bah finalement enfin peut-être ce qu'on peut retenir c'est qu'on est tous concernés que l'éducation elle doit pas s'appliquer qu'aux jeunes mais aussi

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aux adultes et voilà voilà pour faire simple rapidement donc ça je vais retravailler un postériori vous et vous aurez accès aux supports bien évidemment merci beaucoup c'est une très belle synthèse

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[Applaudissements] du coup je pense qu'il est l'heure de conclure donc je sais pas si on a le temps pour lancer de lancer la dernière question de ces échanges si vous êtes encore connecté on avait une petite dernière question Sébastien du coup

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quel mot clé avez-vous en tête au moment de chlore ce débat qu'est-ce qui vous vient l'esprit maintenant qu'on a évoqué tous ces sujets et qu'est-ce que qu'est-ce que c'est pas un joli mot merci

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en tout cas je voulais en profiter pendant que vous participez à distance pour remercier les intervenants Vanessa Lalo Cédric et Sandrine et Elena bien sûr et puis aussi aux personnes présentes ici qui nous ont qui nous ont

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écouté qui ont interagi avec nous merci beaucoup [Applaudissements]