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[Musique] bien bonjour à toutes et tous merci beaucoup à l'unaf d'avoir ouvert sa porte pour me donner un un espace de
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présentation alors je pense que je vais pouvoir faire une transition je voulais montrer que moi d'entendre mon mon collègue philosophe entre la définition d'une
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politique publique et une réflexion plus philosophique peut-être que entre deux en effet il ya la contribution d'un modeste sociologue qui va essayer de vous parler de ce qui m'obsède
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du point de vue de mon travail sachant que je reprends une réflexion sur la thématique de l'enfance et de la famille que j'avais un peu quitté des tournées
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de mon chemin initial j'ai commencé au début des années 80 a travaillé sur les situations monoparentales c'est un peu comme ça que je suis rentré en sociologie et vous voyez que cette
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question est à nouveau d'une brûlante actualité et j'ai été détourné par la question du vieillissement pendant une quinzaine d'années et en particulier la perte de l'autonomie ce qu'on appelait
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il ya pas tant d'années encore la dépendance des personnes âgées donc j'ai pendant quelques années travaillé sur cette autre question et je reviens m'approchant moi-même de la vieillesse
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vers l'enfance alors je je je vais vous parler mode une d'une place qui est celle de quelqu'un qui a obtenu un soutien de la caisse nationale des
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allocations familiales qui finance et soutient une chaire sur cette thématique enfance bien-être et parentalité le but
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cette chaire consiste à dresser un état des lieux aussi complet que possible mais un état des lieux que j'essaie de faire un peu sur le mode de l'import
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export en donnant à lire en france la production qui est massive sur ces trois mots clés à l'échelle internationale de
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faire comprendre comment s'organise le débat clos et disciplinaires bien entendu sur cette thématique du bien-être dont chacun d'entre nous mesure que c'est une notion à la mode
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elle ne date pas d'hier mais elle a un franc revival si on peut dire aujourd'hui on n'a peut-être jamais autant parlé de bien-être sans doute et
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peut-être parce que nous sentons que ça nous échappe en partie donc importer faire le point sur cette littérature très massives sur la notion de bien-être
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du rôle des parents dans la production de ce bien-être du rôle des pouvoirs publics dans la promotion de ce bien-être voilà un peu la thématique premier volet bilan de littérature
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deuxième volet quelles données 2 qu'elle donnait dispose-t-on parce qu'il ya tout de même un grand nombre d' enquêtes y compris internationale y compris ou de kort ou transversales qui
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de manière répétée produisent des données sur sept états du bien-être et en particulier quand on se s'oriente sur l'enfance les enfants qu'en est il du
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bien-être des enfants de ces déterminants de la mesure de la comparabilité il ya tout de même beaucoup de choses là aussi à dire donc on essaie de faire des bilans de ces
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données disponibles et même de faire des traitements nouveaux qu'on essaye de proposer sur ces données disponibles et enfin la troisième chose que fait cette
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chère c'est que au fil du chemin de l'analyse de cette littérature de ses bases des données j'ai identifié un certain nombre de deux collègues à l'étranger un peu partout
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qui me sont apparues comme de formidables pourvoyeur d'idées et j'ai donc cherché à les inviter dans un séminaire on a organisé quatre séances d'un séminaire international donc je
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l'invite ses auteurs je les enferme pendant deux ou trois jours j'essaie de les accueillir correctement mais je leur demande de travailler beaucoup et de présenter l'état de leurs idées et de
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leurs connaissances et puis nous enregistrons tout ça devient une matière un peu bruts l'heure powerpoint leur texte l'enregistrement de leur présentation
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et puis nous faisons des petits clips pour donner à voir sur un site cette production en sous titrant etc donc on fait un travail vous voyez de de
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mise à disposition de chacun un certain nombre de bilans ce que nous cherchons à faire c'est aussi d'identifier évidemment des choses qui sont peu ou mal expliqué t-elle des
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problèmes au fond des problèmes qui nécessiterait plus de recherche très heureux d'apprendre qu'il y aura donc un axe dédié au développement de la recherche sur ces questions de parentalité pas seulement d'ailleurs de
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d'optimisation du travail parental c'est pas c'est pas c'est pas exactement le sens que je donnerais aux termes de recherche sur la parentalité c'est à dire comment comment devenir des bons
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parents je crois que la recherche ne doit pas se ceux dédiés exclusivement à savoir comment on devient un bon parent je pense plutôt au fait que nous avons un besoin collectif presque sociétal
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presque générationnel de nous demander comment aujourd'hui nous sommes parents et sur quoi nous butons qui éventuellement n'a pas constitué des problèmes de même ampleur dans le passé
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pour des générations antérieures ou bien sur quoi nous butons qui a déjà donné lieu au fond à des improvisations parental vertueuse utile et que nous avons peut-être oubliés ou négligés ou
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nous croyons avoir perdu donc voilà un peu d'où je vous parle alors je voudrais vous dire un peu tôt trois petits points donc premièrement vous dire quelques mots sur cette question du bien-être de
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ses déterminants de sa mesure mais aussi des débats que suscite cette réflexion sur les conditions du bien-être de la qualité de vie voyez plainte de termes apparaissent à bien notre qualité de vie la vie bonne et éventuellement aussi le
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bonheur puisque désormais le bonheur est un domaine en soi de quelques disciplines qui travaillent uniquement sur cette histoire de bonheur que ce soit l'économie ou la psychologie nous
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avons des économistes du bonheur et des psychologues du bonheur sans doute parce que c'est une ce sont des disciplines qui traite de l'individu un problème deuxièmement
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faire un petit point sur les données disponibles or là je serais assez allusive rapide parce qu'on pourrait passer beaucoup de temps mais en effet il y à pas mal de base de données qui nous dispense des informations sur le
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bien-être des enfants sur le bien-être des adolescents en particulier et sur le bien-être qu'on appelle subjectif c'est à dire au fond un peu comme pour la douleur on ne peut pas parler à la place d'autrui est ce qu'il se sent plus
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heureux maintenant qui hier que tout à l'heure que demain voilà comment au fond on appréhende souvent le bonheur et le bien-être de manière subjective et puis troisièmement essayer de dire quelques mots de la question des pratiques
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parentales et de leur rôle dans la promotion du bien-être de leurs enfants mais aussi du coût des politiques publiques dont on vient de parler ici qui vise à soutenir les parents dans
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dans ce rôle alors à attac ont directement sur bien-être qu'elle était vide bonheur un domaine à la mode d'abord parce qu'on ne peut pas l'oublier cette thématique du bien-être et du
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bonheur a déjà une très longue tradition on n'a pas le temps de le développer mais bien sûr depuis député l'italie depuis le guen fériste en particulier et qui avait une vision plutôt global et ce
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collectif du du bien-être ou des conditions du bien-être il y a donc depuis le 18è un long longue série de contributions des prémices des sciences sociales et
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bien sûr sans parler de la philosophie que je laisse à mon collègue puisque de toute façon en effet la question du bonheur est une question philosophique depuis les
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philosophie antique avec des contributions qu'ils sont bien entendu majeur ce que l'on sait aussi c'est que les premières tentatives de mesurer le bien-être dates à peu près de la
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première guerre mondiale avec des enquêtes qui ont porté justement une thèse d'ailleurs d'un psychologue dans l'époque de la première guerre mondiale sur les adolescents et sur le les
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sentiments plus ou moins positif bonheur mais aussi inquiétudes mais aussi anxiété mais aussi peur qu'éprouver les adolescents donc on a des premières tentatives et puis de peu à peu cette
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question du bien-être va devenir véritablement un chantier de production de données très importantes très massives avec cette distinction entre les composantes objectivables du bien-être
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que l'on trouve à la fois sur le plan des conditions de vie donc le bien-être économique on pourrait dire et puis que l'on trouve également sur le volet de santé c'est-à-dire où tout absence de
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mobilité donc ça ce sont les éléments les plus objectivables dans les conditions du bonheur comme chacun sait il faut un peu beaucoup de santé pas mal d'argent et quand vous avez les deux vous avez des chances que ça aille plutôt mieux
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que sans donc on a là la composante objective et puis apps est apparue la composante subjective ces distinctions entre subjectivité objectivité des conditions des indicateurs de bien-être
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à constituer bien sûr des chantiers parallèles d'exploration avec justement ces notions de qualité de vie de niveau de satisfaction et par extension de bonheur on a aussi
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assez rapidement identifié ce paradoxe que souligner sterling c'est à dire que ça ne va pas aussi simplement qu'on pourrait le croire entre l'amélioration des conditions économiques par exemple les indicateurs de
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croissance économique et le sentiment de bien-être il peut ya voir même une sorte de gap ou de défait de saturation et esterline dans les années soixante dix après
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justement cet épisode on appelait parfois improprement les trente glorieuses réalisé qu'après cette croissance économique continue on avait au fond un niveau de bien-être lui qui
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ne prenaient pas exactement la même pente et qui plafonnait donc les gains de croissance ne générait pas des gains de bien-être en tous les cas pas de façon mécanique qui pouvait même y avoir là derrière ce paradoxe quelque chose
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touré à propos de du ressenti et éventuellement de la comparaison de ce bien-être d'aujourd'hui par rapport à bien être d'hier ou bien du bien-être éprouvée par soi et du bien-être qui
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éprouvent nos voisins d'autres autour de nous et cette comparaison pouvant générer effectivement ce gap entre croissance et bien-être alors c'est une des raisons sans doute ce paradoxe esterline au départ de
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d'interrogation par la suite sur la recherche de bons indicateurs dont on pourrait dire de la bonne société c'est-à-dire delà de la qualité de vie collective 1 en disant banon la croissance économique n'est pas du tout
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l'indicateur suffisant pour rendre compte du ressenti du bien-être on a besoin d'autres indicateurs et de beaucoup d'autres en effet le rôle des organisations internationales dans cette réflexion est
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tout à fait central c'est à dire que pratiquement toutes les plus grandes organisations internationales préoccuper de de bien-être de welfare de protection sociale et de croissance économique ou
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d'indicateurs économiques et sociaux ont bien sûr utiliser des définitions du bien-être c'est le cas pour le msc le cas bien sûr pour l'oeil nu c'est le cas pour l' ocde et toutes ces grandes organisations ont contribué à donner
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leur définition le ms est d'ailleurs une des organisations qui a le plus tôt mis dans sa charte même un cette thématique du bien-être et du coût de ce bien-être
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global qui évoque pas seulement d'ailleurs la santé au sens d'absence de bord bilité mais une santé plus global plus générale 2 et à une échelle qui
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n'est pas qu'un individuelle mais de la population enfin c'est devenu un domaine spécifique pour certaines disciplines avec des revues dédié à ces questions en économies en économies du bonheur et en
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psychologie et notamment avec la psychologie positive qui est une discipline qui s'y est dédié alors ce qui me frappe dans cette danse est dans ce passage très rapide évidemment c'est l'idée que le bien-être la bonne
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vie le bonheur c'est un peu comme le mythe de sisyphe quelque chose qu'on est obligé de pousser comme un caillou continuellement mais qu'il faut à chaque fois révisé parce que les conditions où l'environnement de ces conditions du
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bonheur ne cesse de changer donc génération après génération nous recommençons et là je vous cite un ouvrage dont je ne peux pas vous raconter l'histoire mais enfin que j'ai découvert dans un endroit parfaitement improbable que j'aie fait restaurer et
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d'un bond un d'un philosophe du début du xxème qu'ils étaient tous pétris de l'ambiance de durkheimienne de
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constitution de la sociologie et des sciences sociales paul souriau et qui écrit un ouvrage en 1908 qui n'a dit-il les conditions du bonheur et dans lequel il a pour projet évidemment de faire une étude qu'il
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estime lui-même désormais scientifique systématique est beaucoup plus opérationnelle de ces conditions du bonheur est il écrit que précisément parce que l'humanité évoluent les
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conditions de l'existence se modifie avec elle donc chance les conditions du bonheur nous impose une tourte d'une certaine façon des adaptations continuelle il nous dit nous pouvons plus être heureux à la façon de nos pères il faut donc remanié nos anciennes
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théorie il souligne aussi que la morale antique était très individualiste l'homme qui était considéré isoler isolément comme un être totalement indépendant livré à lui même chargé de se procurer par ses propres moyens tout
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son bonheur une conception aussi et 3/10 souriau ne serait plus possible aujourd'hui les faits sociaux comme 10 durkheim nous apparaissent dans leur complexité nous avons acquis la notion de solidarité humaine
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une théorie du bonheur qu'ils ne tiendraient pas compte de ces conditions sociales ne saurait plus être prise au sérieux on peut se demander d'ailleurs si on n'a pas totalement régressé par rapport à ce
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que je raconte souriau et sa période tout pétri de solidarisme et de prémices des sciences sociales parce que précisément aujourd'hui on est back to basics en retour vers l'individualisme
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forcené peut-être pas d'ailleurs l'individualisme moral mais en tout cas l'individualisme au sens marchand c'est peut-être ça la différence alors voilà il ya il ya toutes sortes de productions je vous mentionne ouvrage de
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rémy pavin qui est très intéressant parce que c'est une histoire un travail d'historien très systématique sur une période d vide a manqué deux puis 45 depuis la période des trente glorieuses est passé au fil comme ça de l'analyse
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il nous fait une histoire du bonheur telle que l'imaginé après guerre évidemment on avait une certaine vision de ce que pouvait être le bonheur à ce moment là précisément parce qu'on sortait de la grande noirceur du plus
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grand des périls 1 donc on a vraiment imaginer beaucoup sur le bonheur à cette époque et puis ce petit ouvrage de claudia senik l'économie du bonheur un petit bouquin de 128 pages qui vous donne une idée de ce que l'économie a
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traité et fait d'ailleurs un développement assez long sur ce paradoxe esterline et d'autres choses et puis la mode c'est à dire ce que ce que point de pavin justement c'est l'explosion de la thématique du bonheur et du champ sémantique du bonheur dans
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les publications donc les publications dédiées au bonheur entre 45 et 2006 vous voyez que il s'arrête là en 2006 précisément et avec le pic de 2001 oui on a une espèce de flambée de cette
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thématique de ce champ sémantique du du bonheur or ce qui m'apparaît comme intéressant c'est aussi ce qui c'est au pardon ce qui s'est développé
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voilà ce qui s'est développé non plus sur la thématique du bonheur individuel mais sur la thématique du bien être sociétal et avec ces nouvelles recherches dont un
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des auteurs que deux des auteurs ont été invités dans le séminaire que j'ai organisé wolfgang ashhour il est autrichien et travaille beaucoup sur les questions de comparavie comparabilité et puis michèle
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lamont qui venaient en europe d'ailleurs recevoir son prix elle qui est professeur à harvard maintenant canadienne d'origine et qui est venu au
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séminaire nous parler de ce projet qui a été soutenue par un institut d'études avancées canadien pendant 15 ans donc pendant 15 années avec peter hall ils ont travaillé ensemble sur ce qu'ils ont
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appelé les successfull societies les sociétés qui réussissent et sur des notions voisines de ces questions de bonheur comme la notion de résilience social est à dire une notion d' usage du
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terme de résilience n'est pas celui que l'on trouve en psychologie ou en épigénétique ou ou chez un auteur très célèbre en france qui en est le porteur
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puisque on a notre monsieur résilience en france la résilience social c'est une réflexion sur en effet le rebond qu'une société se donne elle-même font les chances de
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résistance qu'elles pourraient avoir pour absorber des étés de crise par exemple la résilience collective d'un état face à la violence d'une crise comme la crise financière qui vient d'avoir lieu voilà des voiles à des notions qu'ils
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manipulent et aussi cette composante sociétal qui a à voir avec le degré d'intégration sociale ou d'intégration d'une société un qui peut plus ou moins absorbés justement des chocs avec une
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composante qui est culturel 1 et qui nous permet d'ailleurs de d'entrevoir pourquoi on est sommé de dire qu'on se sent bien dans certains pays où les conditions économiques sont plutôt
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mauvaises par rapport à des pays où on devrait se sentir bien et on ne cesse de dire qu'on ne se sent plutôt mal alors que nos conditions économiques sont incomparablement supérieur au précédent
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groupe donc pourquoi au fond avant nous cette espèce de gap culturel 1 ce qui fait dire d'ailleurs souvent à propos de la france que les français sont pessimistes qu'il voit toujours le verre à moitié vide et que quand on leur
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demande s'ils vont bien ils ont immédiatement la plainte qui leur vient aux lèvres bon cette idée qu'il y a une culture - très nationale qui serait celui de la planète est évidemment là on peut on
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peut réfléchir en termes de de malaise sociétal et essayer d'ailleurs d'analyser un plan plus macro ce qui nous conduit éventuellement à faire du ressentiment un levier d'expression très
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important là où on pourrait dire objectivement les niveaux de pauvreté ne permettrais pas de dire pourquoi en effet il y a une un sentiment de malaise un sentiment de ressentiment un
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sentiment de ne pouvoir pas avoir de futurs devant soi ce que l'on attribue très bien vu avec ces votes de protestation euro scepticisme monte et retour des nationalistes
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et manifestations du ressentiment à l'égard de la collectivité de la vie politique quelque chose qui lâche du point de vue de cette intégration sociale évidemment tout cela est un
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enjeu de la fois un enjeu politique est un enjeu de controverse très forte et ce qui doit être dit encore un instant sur cette histoire du bonheur c'est que il y
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à une période aujourd'hui dans laquelle on pourrait dire les politiques s'emparent et font usage de ces notions et l' usage politique de la catégorie du bonheur et du bien-être évidemment doit être
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l'objet d'une réflexion pour nous tous certains on parlait même d'une épidémie due du mal-être du malheur c'était l'expression qu'utilise et notamment david cameron qui a d'ailleurs défendu
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une politique à l'égard de son de l'enfance et des enfants anglais à cause de la pauvreté qui vous le savez en angleterre est un problème très très en des milk la pauvreté des enfants en
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angleterre est un problème très important et il écrivait par exemple nous avons les enfants les moins heureux du monde et c'est ce qui justifie pour lui d'avoir un plan d'action à cet égard
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donc là il faut qu'on réfléchisse à ce sentiment d'incertitude à cette crainte du futur à cette culture de la vulnérabilité au fond à cette
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société qui a construit le bonheur comme un bien et même un bien que quasi marchand et dans lequel les experts eux sont devenus légion ça c'est tout à fait
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frappant nous sommes dans ce moment là où on ne cesse de parler du bonheur et des conditions du bonheur et des manières d'y accéder peut être d'accéder
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au bien-être par rapport à une société qui elle même a toujours le sentiment qu'elle ne pourra pas de l'atteindre donc il ya une sorte vous voyez de deux serpents qui ce qui se mord la queue ici alors il ya beaucoup de littérature je
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vous cite simplement un best-seller là qui a été écrit par edgar cabanasse qui vient d'ailleurs d'en dans le séminaire en fin juin que j'ai invité donc j'ai envie d'entendre directement ce psychologue
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qui est un psychologue qui a une lecture extrêmement critique du courant de la psychologie positive est extrêmement intéressant du point de vue de ce qu'il a écrit avec eva il use dans happy cratie comment l'industrie du bonheur a
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pris le contrôle de nos vies 1 c'est le sous titre de ce de ce best-seller et puis de la littérature plus anglo happiness fantasy qui remonte d'ailleurs sur cette histoire aux etats unis de wellness syndrome
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happiness zenterprise il y a énormément d'ouvragés à ces non traduit est totalement méconnu chez nous où on a une production quasiment deux lanceurs d'alert sur cette exigence de bonheur
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qui devient un fardeau qui devient une espèce de d'effets secondaires tout à fait négatifs alors le bien-être des enfants quel est le problème alors là je me tourne vers le cas français en
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comparaison mais non pas pour prendre pour argent comptant ses grandes bases de données que nous avons un peu regardé mais simplement pour dire tout de même c'est intéressant de voir quelle est l'image que produisent ces bases de
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données puisque comme vous le savez lors leur leurs vertus c'est évidemment de faire de manière systématique des sondages et des recueils d'information dans de très nombreux pays que ce soit l'os et des oeufs que ce soit l'enquète
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hbsc health behaviour in school children qui est une enquête sous les auspices de la ms qui répétait tous les quatre ans auprès d'adolescents de on2 10-2 11 13 et 15 ans
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un minimum de 4500 enfants par pays ou régions de l'europe au sens de l' oms mais qui est souvent des effectifs de 10 à 15 mille enfants dans pas mal d'endroits du monde et que l'on sonde
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tous les quatre ans pour savoir ce que sont à la fois leurs indicateurs de santé leur expérience de l'école leur enfin toute sorte d'indicateur au fond
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sur leur niveau de bien-être et y compris de bien-être subjectif donc on a là beaucoup de bases de données les enquêtes de l'unicef l'anc est innocent et y sont la pauvreté des enfants toutes ses bases finissent
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toujours par classer les pays c'est quand même à un moment ou à un autre si vous voulez qu est ce qui nous arrive c'est que il ya ce ce benchmark là qui arrivent et qui montre que il fait meilleur vivre ici que là pour toute une
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série d'indications sans que l'on soit capable bien entendu de enfin on peut sortir agnostique en se disant oui mais les variations intra nationale voire
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même intra classes sociales peuvent être beaucoup plus prégnante que ces variations nationale qui fait que en effet on peut tirer par le haut en moyenne dans un pays tout en oubliant
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que le gap à l'intérieur du pays entre les plus dotés les moins dotées peut être très important donc ce classement des pays est un peu une illusion mais tout de même ça produit une image et ça produit une image qui nous impacte
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surtout quand on est mal classé d'ailleurs c'est alors donc pisa ocde le ms hbsc incentive unisep sera la
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tentative assez précoce 2009 de 2 d'un collègue est venu aussi au séminaire johnattan bradshaw qui avait fait un index de ses indicateurs de bien-être des enfants donc il a pris toutes ces enquêtes il en
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a fait au fonds une somme et il les a mis en tableaux et essayer de produire un espèce de super classement utilisant cette masse l'eau ces deux-là repris en
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créant un portail dans lequel il utilise toutes ces données et alors qu'ils ne sont pas exactement produite dans les mêmes conditions donc on ne peut pas les assimiler les unes aux autres mais elles produisent des classements et il y a en effet dans un certain nombre
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de cas le classement de la france et la france ne va pas si bien qu'on pourrait s'y attendre en particulier il ya ce décalage entre le niveau d'investissements publics d'investissement social de dépenses
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publiques en matière de famille en matière d'éducation en matière de santé et ses indicateurs de bien-être subjectif de nos jeunes en particulier de nos adolescents qui ne sont pas du tout où nécessairement à la hauteur de
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ce que pourraient être nos espérances compte tenu de cet investissement public et puis bien sûr il ya assez vite en filigrane la contribution entre investissement social et au bien-être des enfants et investissements privés ya
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la part des parents à dire la contribution des parents qui pourrait être un peu le coin entrée en disant bas qu'est ce qui se passe là dans cette boîte noire familiale qui pourrait expliquer pourquoi au fond nous ne
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performons pas au niveau e qu'on pourrait attendre alors ça c'est certainement à peu près illisible donc je vais passer mais vous voyez c'est un classement dans lequel vous avez des
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données unicef dix minutes donc vous avez une idée du classement nous sommes nous sommes plutôt mal placé par exemple en matière de e de bien-être ressenti
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dans le cadre scolaire où nous sommes 18e sur 21 ce qui n'est pas exactement emplacement idéal et puis il ya d'autres données où c'est encore pire donc je passe là dessus parce que ça ne se voit pas là il ya des
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tentatives par exemple vous pouvez simplement vous imaginez un peu comment sont projetés les pays mais ce sont les niveaux de dépenses en matière de famille et d'éducation en pourcentage de la richesse nationale
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versus le niveau de bien-être subjectif ressentie par les les citoyens et vous voyez cette ligne qui fait que au fond
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on pourrait dire normalement plus vous dépensez plus vous pourriez avoir de d'élévation de ce niveau et nous nous sommes à un niveau assez élevé de pourcentage de dépenses publiques mais
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très en dessous de la barre eux dire est qu'ils devraient dessiner l'horizon de la dépense publique niveau de bien être subjectif ressenti donc nous sommes comme ça assez mal classés ça aussi ce
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sont des exemples ce sont les seules enquêtes pour les adolescents ce sont des jeunes garçons des jeunes filles à 11 13 et 15 ans qui sont enquêtés avec
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les mêmes outils traduit bien entendu dans chacun de ces pays et on leur demande de se situer sur une échelle vous savez c'est une une échelle de 0 à
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10 entre eux comment vous êtes vous satisfait de votre vie positionnez vous dans une échelle de 0 à 10 le mieux possible ces 10
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le pire possible c'est zéro bien entendu et puis vous vous situez vous même en niveau de satisfaction de votre vie les garçons les filles et puis vous avez dans cette échelle j'ai fait des petites
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parenthèses là pour justement regrouper les cinq premiers niveaux c'est à dire au fond je ne me sens pas tout à fait bien et puis vous avez cet écart entre les jeunes garçons et les jeunes filles
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en france et aux pays-bas la france est plutôt dans la moyenne basse les pays bas sont tout à fait dans les parties hautes et puis il ya des
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items je passe sur celui là qui concerne plus précisément les interactions entre les ados et les parents alors ça nous intéresse parce que bien entendu c'est
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de cela dont nous devrions je ne devrais vous parlait que de ça mais je veux contextualiser et on demande à tous ses enfants dans ces 40 pays et aux régions
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de l'europe au sens de l' oms ces dizaines de milliers ces centaines de milliers d'enfants à 11 13 et 15 ans garçons filles dans des échantillons d'école représentative de ces pays
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est-ce qu'il est facile de parler de ce qui vous préoccupe les choses importantes avec votre père avec votre mère avec votre meilleure amie et en effet on constate que sur ce plan
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les français les petits français de thé 10-2 11 13 et 15 ans estime qu'il est beaucoup moins facile que partout ailleurs car nous sommes 40e sur 40 de
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parler des choses importantes pour soi avec son père avec sa mère et même avec son il y aura alors là évidemment il ne s'agit pas de prendre ça pour argent comptant
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parce qu'on ne sait pas ce que sont les choses importantes de quoi s'agit-il et on ne sait pas le sens de cette défiance ou de cette protection
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allez savoir s'agit-il de s'émanciper de regard de ses parents au fond en disant les choses qui me préoccupe c'est pas avec eux que j'en parle parce que j'ai d'autres lieux j'ai d'autres moyens de parler de ce qui me préoccupe
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ou bien ou bien est ce qu'on ne veut pas donner à voir dans cette réponse que l'on est dépendant du regard des parents sur soi et donc si on nous pose la question on dira plutôt non même si en fait bien entendu on parle des choses qui nous préoccupe on ne sait pas
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pourquoi mais ce qui est sûr c'est que on pose la même question partout ailleurs et qu' il y à des pays dans lesquels c'est très facile et même c'est très très facile puisque ses 97 98 % de
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ces gamins de ces ados qui disent qu'il est facile de parler des choses qu'il peut occuper que leur père avec leur mère souvent plus avec leurs mamans avec leur père et puis pas pareil les garçons que les filles mais vous voyez là les écarts qu'il y a dans ces quelques
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parenthèses et c'est pareil là maintenant c'est avec la maman mais de toute façon il ya toujours un peu les mêmes écarts et l'ag rapprocher quelques pays avec lesquels on essaie de faire nous des comparaisons un peu plus serré un peu plus focus
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parce que précisément sont des pays dont on est mieux les contextes 1 les pays bas l'italie l'angleterre le portugal la france sont des pays avec lesquels nous avons commencé à faire un
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peu d'analystes plus détaillée le malheur c'est que ces temps qu'elle par exemple est très pauvre du point de vue de l'appartenance sociale de ses enfants pourquoi parce qu'on ne demande pas à ses enfants puisque c'est eux qui répondent 1 quels diplômes de papa le
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diplôme de maman combien gagnent pas pas combien de mamans quelle est la profession de papa que non on a des proxys mais c'est proxy évidemment sont combien de fois vous êtes parti en vacances et ce qu'il y a plusieurs salles de bain des proxy qui permettent
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de classer économiquement un peu les ménages mais vous n'avez pas vraiment le moyen de contrôler cette composante donc il faut jouer avec cet ensemble de variables alors je passe là dessus parce que j'ai probablement plus de cinq minutes donc il ya aussi beaucoup de
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questions sur l'école et et là moi j'ai beaucoup de conjectures et on est en train d'essayer de faire une recherche à ce sujet parce que je pense que peut-être y at-il une explication de
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cette réponse il est plus difficile qu'ailleurs du point de vue de ces jeunes de parler des choses importantes avec le père avec la mer derrière le gap de perception des choses importantes est peut-être
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derrière la question de l'école et le fait peut-être que les parents étant en france ac on va dire sensible à la question
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scolaire pour ne pas dire obsédé par la performance scolaire de leur progéniture pourrait expliquer qu'il y à un gap là qui peut se creuser si la seule chose
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importante que le jeune c'est qui préoccupe les parents c'est l'école et que ce qui le préoccupe lui cet autre chose il est propre que là il ya quelque chose qui ne se connectent pas est ce que si nous parlions d'autre chose que
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de l'école à nos enfants nous aurions moyen d'avoir accès à autre chose bien entendu de leurs préoccupations ça je vous laisse méditer sur cette question mais le fait est que dans beaucoup de
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familles la question des parents qui consiste à dire comment s'est passée ta journée bon à l'école puisque on est parmi les les enfants les pays qui laisse le plus de
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temps scolaire à leurs enfants donc qu'est ce qui s'est passé 1 est ce qu'il ya eu un contrôle mans c'est quoi la note bon et les plus vicieux iront jusqu'à c'est quoi la moyenne de la
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classe et ils pourront d'ailleurs contrôlé immédiatement sur internet puisqu'ils seront la moyenne l'écart type effectuera donc de tous les contrôles qui aura eu pendant le trimestre de l'année les années précédentes de leurs enfants
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donc voila voila un genre de backup qu'il faudrait avoir en tête pourquoi ne parle-t-il pas bah oui peut-être et peut-être plus loin encore de quoi parlerait-il s'il parlait du futur et est-ce qu'il n'y aurait pas là encore
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des questions à explorer sur le thème de quelle est la vision que les parents se font du futur de leurs enfants avec les inquiétudes qu'ont les parents à l'égard du futur de leur enfant ne pas voir de futur pour leurs enfants
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le déclassement social la chute vertigineuse si tu tombes du fils à l'école n'y a pas de futur il n'y a pas de seconde chance c'est terminé bon vous voyez et puis la préoccupation du futur qu'ont les jeunes qui peut être tout à fait différente
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plus le gap est grand plus la communication parents ados par exemple sera compliqué il vaut mieux quand même avoir une vision rapprochée pour dialoguer bon donc voilà la
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communication une énigme française pourquoi moindre disponibilité des parents c'est une question on croise les enquêtes emploi du temps envoyé on croise les temps de vacances on croise les temps de repas partagé en
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croise bon c'est tout ça qu'il faut regarder est ce qu'au fond ils communiquent moi parce qu'ils ont moins de temps partagé qu'ailleurs bon est ce que c'est un problème d'investissement parental plus faibles je ne crois pas que ce soit le cas pour la france et un investissement
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parental fort un essai plutôt ça d'ailleurs la règle c'est que nous mettons la barre très haut en termes d'investissements pas rentable il faut investir financièrement l'accompagnement
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scolaire le marché du de l'école après l'école etc pour ceux qui en ont les moyens et on voit bien il quelque chose à et puis il ya peut-être aussi la moindre attention à certains sujets c'est ce que j'ai essayé
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d'explorer problème de l'adéquation donc la sas je voulais déjà dit alors l'internationalisation de la question parental quelques minutes mais vous savez plus que moi déjà peut-être sur ce sujet mais c'est vrai
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que cette thématique de la parentalité est passé du néologisme qu'il était il ya encore quelques années à une politique publique on peut d'ailleurs même déjà médité sur
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pourquoi on a éprouvé le besoin d'inventer un mot et pourquoi d'autres langues ont éprouvé le même besoin parce qu'en effet les anglais qui avaient pourtant un lexique plus riches presque que le nouveau train y compris avec
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parenthood le bahreïn food on n'a pas exactement à la traduction nous dans parentalité on a peur entre aude et par ending d'un c'est à dire à la fois qui est le parent période chaude et que fait
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le parent pauvre hunting l'agir parental la pratique parental l'exercice parentale le travail parental ça c'est pas renting sait conjuguer un
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substantif en fait c'est comme si on disait parenté je pars en tue pas rend t-il parenté c'est ça le père ending c'est le fait d'agir comme parent qui est différent de qui est le parent d'ailleurs de se dire bah weeds les
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parents c'est toute une série d'adultes c'est pas nécessairement le géniteur donc il ya de la gran parentalité de l'homoparentalité il ya deux labos parentalité parce qu'il ya du travail parental fait par des acteurs qui ne
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sont pas nécessairement les géniteurs et c est cette idée là est derrière notre mot mais maintenant nous avons bien entendu ce mot dans le dictionnaire ça n'est plus un néologisme et ça désigne en
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effet tout un ensemble de pratiques et il ya même une politique publique à cet égard alors l'idée d'éduquer les parents c'est pas nouveau 1 on exactement dans la même configuration que tout à l'heure sur le bonheur dire que l'on réfléchisse sur le bonheur
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bien sûr c'est une très vieille ancien nous avons beaucoup réfléchi sur le bonheur comme nous avons beaucoup réfléchi sur le travail des parents le meilleur exemple bien sûr qu'on a envie de prendre tout de suite c'est l'école des parents parce
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que ça apparaît en 1929 une naissance des années 30 mais dans un contexte bien différent pourquoi des parents se sont tous qu'il trouvait organisé en association pour faire en
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sorte de se socialiser mutuellement au rôle parental est bien dans un contexte précisément où une des associations des mères patronnesses certains pourrait
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les appeler un peu comme ça avait envie de résister à la pénétration ou à l' intrusion excessive de l'état et des agents publics en particulier les hussards de la république qui étaient les instituteurs sur le travail
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d'éducation réservée aux parents c'était des parents qui disait ça s'arrête là l'intrusion parce que le rôle parental il est non substituables et c'est le nôtre et nous allons réfléchir nous
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mêmes à notre propre rôle et réfléchir à comment le dispenser donc là il y a bien sûr une histoire il ya aussi un peu un acte de naissance embarrassant parce que comme vous le savez madame perrine a
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aussi contribué par exemple à l' ouvrage sur la révolution nationale de pétain puisqu'elle a écrit le chapitre sur la famille dans cet ouvrage elle était la créatrice de l'école des parents ça ne
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veut pas du tout dit a bien entendu dans mon esprit que l'école des parents est encore embarrassé de ces vieux sédiments de l'histoire mais c'est un fait historique madame verrines a écrit ce chapitre dans
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l'ouvragé de programmes de la révolution nationale de pétain je l' ai même trouvé sur internet je l' ai acheté et lu et je peux vous dire en effet qu'elle a défendu une certaine vision de la
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famille le conseil aux parents est aussi un marché il est en ce sens là ça n'est pas non plus nouveau et tout le monde le sait en particulier des des générations comme les nôtres puisque là je crois que nous
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avons une certaine majorité de personnes qui ont pu entendre parler de bages 1 bat spock 1 sept cent cinquante mille exemplaires vendus en 46 à ces sociologues jaloux qui regardent la publication la première
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année un an 46 voilà donc laurence pernoud braselton enfin il y en a si vous en voulez des guides cei va donc deux ou trois mots sur cette politique publique émergente
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donc on a des déclencheurs de l'émergence de cette politique est bien entendu on doit se souvenir que la convention des droits de l'enfant a joué un rôle très important et que les organisations internationales on les
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retrouve et la commission européenne en particulier à jouer un rôle très important pour promouvoir l'idée que la parentalité était un enjeu de politique publique il y a des rapports on peut les relire
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ils ne sont pas très ancien je vous invite à regarder en particulier celui du conseil de l'europe de 2006 dans laquelle est intervenue une collègue qui avec laquelle j'ai eu le bonheur de travailler qui s'est trouvé un petit peu
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embarqué dans cette histoire du conseil de l'europe sur le positif painting et tout le monde a entendu parler de la parentalité positive non seulement parce qu'il ya un programme de parentalité positive mais parce que l'expression positive de la
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psychologie positive est assez enfin diffusé aujourd'hui dans nos réseaux alors le soutien à la parentalité à des
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définitions celui que proposait mairie delhi qui a participé à ce rapport du conseil de l'europe c'était le suivant soutien à la parentalité un ensemble d'informations on a entendu de soutien de conseil de formation on a on a un peu la
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déclinaison de ce qu'il nous a été présenté il ya un instant et d'autres mesures au service qui vise à influer la manière dont les parents comprennent et assument leur rôle parental avec un grand nombre de mesures de dispositions
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et des variations selon les pays encore une fois beaucoup de littérature énormément de littérature anglo dominante aux états unis en australie en angleterre etc le soutien à la parentalité il ya des
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variations vous voyez bien qu'on a la déclinaison des informations générales à destination de tous les parents la version universelle du conseil individuel du coaching on l'entend du en particulier dans le domaine de la santé et de la
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gestion des comportements à problèmes des cours d'éducation des parents individualisée ou en groupe et parfois des programmes d aide aux parents pour l'accompagnement au travail scolaire etc il ya tout ça et puis bien sûr des différences et en particulier de la
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pénétration de ces programmes evidence based fondée sur la preuve dont mon collègue m'a parlé tout à l'heure mais c'est important parce que en france on pourrait dire on a une certaine forme de résistance on pourrait réfléchir d'ailleurs à ce
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qui fait cette résistance en quoi ces programmes fondés sur le modèle au fond expérimental des essais randomisés contrôlés ou vous
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avez un groupe contrôle qui ne reçoit pas le traitement est un groupe qui reçoit le traitement si j'ose dire et la comparaison de la performance à l'aune de ces résultats ça ça fonctionne relativement moins bien
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en france est ce que c'est un trait culturel est ce que c'est une résistance des milieux professionnels concernés est ce que c'est la résistance à la lecture plutôt biomédicale on pourrait dire de
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la parentalité voyez préventive qui est plus étanche au fond le social et le sanitaire aurait une résistance respectif en tous les cas il faut réfléchir à cela
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mais de toute évidence il y à une sorte d'ambivalence des milieux professionnels sur lequel je crois il faut réfléchir vraiment on ne peut pas nécessairement jeter le bébé avec l'eau du bain ces programmes preuves peuvent présenter un intérêt est d'ailleurs un confort
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pour les professionnels et les intervenants parce que c'est sortir de et dans ma bouche je n'ai pas vu tous mes prisons mais du bricolage clinique individuelles qui fait qu'on fait toujours du sur mesure dans ces
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programmes il ya quelque chose comme une espèce de standardisation qui est aussi une protocole isation qui est aussi un confort et à dire de ne pas toujours improvisé voilà donc je passe plein de
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choses toc toc toc toc toc et je viens mais conclusion la mission de la cnape ont terminé conclusion pardon sûrement voilà d'abord je pense
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qu'en matière de lien entre contribution des parents à la promotion du bien être des enfants il faut vraiment penser à avoir cet
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angle qui privilégie la condition parentale au sens on parle de conditions sociales pour éviter de faire de ce rôle un rôle j'ai envie de dire décontextualisés un
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peu hors sol le parent sans la vie ordinaire qu'impose toutes les contraintes avec lesquelles les parents ne cesse de composer elles sont économiques elles sont de
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logements elles sont deux distances elles sont temporel il ya des problèmes de planning et des problèmes de temps il pointe de durée de travail et des pointes la vie impact énormément cette condition parentale on ne peut pas
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penser autrement que de cette manière il faut éviter aussi évidemment le piège parce que c'est un piège de la sueur responsabilisation parentale à dire l'idée que la cause de la majeure partie des problèmes qui viennent pour les
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nouvelles générations réside précisément dans ces pratiques parentales un peu comme si c'était le facteur g principale qui fait que ça échoue que ça va mal et c'est donc ça s'éteint c'est un piège
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parce qu'en effet on n'est pas socialisée que par ses parents et d'une et d'autre part que si l'on tient compte des conditions ou de la condition parentale il ya des parents qui pourrait vous
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répondre quand vous êtes un pourvoyeur de conseil écoutez c'est pas compliqué voici les clés de mon logement les gamins sont ici mon boulot c'est là bas bon mes conditions de vie quotidienne c'est ça fait mieux et il jouerait peut-être
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raison il aurait peut-être l'autre chose c'est peut-être cet écueil de la responsabilité parentale j'aime beaucoup ce travail d'une anglaise qui a écrit déjà pas mal
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d'années line jamieson un ouvrage qu'elle a intitulé intimacy et pour revenir à ma question de la la communication parents-enfants elle écrit par exemple accentuer la responsabilité du parent dans la définition des
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performances de ses enfants a pour conséquence de transformer ses performances de l'enfant en jugement sur la compétence des parents et augmente l'anxiété parental vous voyez c'est une boucle en plus ce qui n'est pas du tout vertueuse puisque vous vous souvenez
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blaming de victimes vous appuyez sur la tête de celui qui rament l'aco résidence forcée des jeunes je crois que ça c'est un facteur très important l'aco résidence forcée des jeunes puisque on le sait les jeunes partent de plus en plus tard d'une ménage de leur
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parent peut conduire à se conformer aux attentes parentales en décalage avec leurs propres désirs de réalisation ça je crois qu'il faut que mme éditions çà sur la communication parents ados parce que c'est pas pareil comme dans ma
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génération parti de chez moi à 17 18 ans et 2 mégas dont un cas 25 qui fait encore le yoyo mais c'est mais c'est très important de savoir que il me rendais compte à certains de ses propres
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projets parce que nous nous côtoyons bien plus longtemps et il ne s'émancipe pas dans ses choix de mes propres conseils on va dire ça publiquement comme ça de mes propres prévost pu
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préoccupations et je crois que nous sommes tous à la même enseigne donc il ya une réflexion générationnel nous ne sommes pas dans les mêmes conditions générationnel aujourd'hui qui hier est donc il faut méditer
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collectivement en termes de parentalité sur ces questions voilà donc je passe le reste parce que j'ai vraiment exagéré merci beaucoup merci
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[Applaudissements]
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