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chers collègues bonjour je vous prie tout d'abord d'excuser la présidente yelbron Pivet qui ne peut pas être présente parmi nous cet après-midi et qui m'a demandé de la
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suppléer ce que je fais avec plaisir lors de sa réunion du 20 octobre 2022 le comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques a inscrit à son programme de travail une évaluation les politique publique en faveur de la
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mobilité sociale des jeunes à la demande du groupe socialiste et et apparenté et il a été désigné Mame Louise Morel membre du groupe dem et Cécile ununtermeyer membre du groupe socialiste
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comme rapporteur au cours de cette même réunion le comité a sollicité l'assistance de France stratégie sur le fondement de l'article 3 du décret 2013 333 du 22 avril 2013 portant création du
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Commissariat général à la stratégie et à la prospective monsieur Gilles de de Marguerie commissaire général de France stratégie a présenter son étude au CEC lors de la
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réunion du 27 septembre 2023 je précise que c'est la seconde fois que le CEC se penche sur l'évaluation des politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes en décembre 2013 un premier rapport avait été présenté par
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mieur Régis Joan niicot et Jean-Frédéric Poisson dont ils avaient assuré le suivi un an plus tard en janvier 2015 mesdames les rapporteurs vous avez la parole pour présenter vos
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travaux merci merci beaucoup madame la Présidente bonjour à vous tous merci de venir écouter ce rendu de travaux je voudrais d'abord remercier bien sûr l'équipe du CEC qui a fait un très gros
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travail et sans lequel nous ne serions pas devant vous euh et vous dire que lorsque nous avons fait le choix de l'évaluation des politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes
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nous savions que c'était un sujet vaste difficile à embrasser dans sa totalité mais tout à fait essentiel parce que la solidarité entre les générations elle est absolument indispensable pour pour
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construire une société harmonieuse et surtout je crois qu'il est de notre devoir de nous interroger sur la place de la jeunesse dans une situation de vieillissement de de notre société la
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jeunesse est notre enjeu commun et nous devons nous préoccuper au premier chef de de de son évolution et de son et de son bien-être c'est ce que nous avons cherché à faire avec Louise Morel au
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travers de Neu tables rondes de 31 rendus d'experts deux contributions écrites et bien sûr des visites sur le terrain dans nos circonscription respectiv alors ce rapport que nous présentons aujourd'hui cela a été dit
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par madame la Présidente donc est le troisième que le CEC consacre à ce sujet en un peu plus de 10 ans en décembre 2013 nos collègues régistre et Jean-Frédéric Poisson avaient présenté
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un premier état de la question dont ils avaient assuré le suivi en février 2015 et ce travail là a été bien évidemment utile et nous l'avons exploité leur
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constat était mitigé la selon eux la mobilité sociale des jeunes a été une réalité indéniable mais elle a nettement ralenti malgré des moyens engagés considérables les politiques en faveur
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de la jeunesse manquaient de cohérence et de coordination et enfin le paysage était surtout marqué par un empilement de dispositifs sans véritable gouvernance ni coordination en lieu et place d'une
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véritable politique aujourd'hui il ressort de l'étude préparatoire que France stratégie a réalisé pour le CEC comme de nos propres travaux que les choses n'ont pas fondamentalement changé
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l'ascenseur sociale est toujours enrayée la la jeunesse pardon connaît une forte pré ation et les inégalités socio-culturelles continuent de peser lourdement sur le parcours scolaire dès
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la petite enfance mais aussi universitaire et par conséquent sur leur insertion professionnelle je prends le relais bonjour à toutes et à tous je me réjouis
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de d'être avec vous aujourd'hui et que l'on puisse vous présenter notre travaux qui ont mobilisé beaucoup de temps beaucoup d'énergie alors je m'associe aussi naturellement au remerci mercient à toute l'équipe du CEC à notre
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administrateur monsieur Delmas et bien entendu à ma corapporteur parce qu'on a vraiment voulu aussi présenter je crois qu'on peut le dire en introduction en rendu commun parce que la mobilité sociale et bien elle appartient à personne l'idée c'est de faire des
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bonnes politiques public qui vont servir la société et donc je me réjouis qu'on puisse vous présenter un nos constats de ensuite une petite partie aussi sur d'éventuels recommandation qu'on pourrait mettre en œuvre alors on vous a
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présenté un un powerpoint parce que c'est quand même beaucoup de concept la mobilité sociale des jeunes rappeler quelques prénotions la mobilité sociale en tant que telle c'est plusieurs acceptations
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puisque elle peut être ascendante ou descendante inter générationnel ou intra générationnel on constate qu'il y a un ralentissement de la mobilité sociale mais il faut quand même souligner que
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c'est pas uniquement dans notre pays au niveau de l'OCDE donc dans certain nombre de pays une étude importante a été consacrée il y a quelques années et cette étude elle conclut que la panne de l'ascenseur social est bien réel donc ça
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ne concerne pas que la France première chose quand même à avoir bien en tête sur le pourquoi ce ralentissement de la mobilité sociale c'est essentiellement des causes structurelles l'évolution générale des
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emploi bien entendu la désindustrialisation la tertiarisation de l'économie au cours de la moitié la seconde moitié du 20e siècle et bien entendu ça a entraîné des bouleversements jusqu'à aujourd'hui on
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constate toutefois que dans notre pays il y a eu une moment avec des progrès importants en terme de mobilité sociale et à partir des années 70 il y a une nouvelle perspective et et sur le plus long terme
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voilà donc c'est un peu ascendant descendant et les perspectives à partir des années 70 pour les nouvelles générations ont diminué sur le diagramme on voit bien que la mobilité ascendante elle est pas négligeable encore
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aujourd'hui notamment pour les femmes il faut le le souligner mais la mobilité qui est descendante c'est-à-dire le déclassement TS à croître alors globalement selon l'INC sur le long
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terme il y a une stabilité et en 2015 quand même en Chypre on était revenu à un niveau proche de la fin des années 70 donc les tendances elles sont générales sur ce ralentissement mais elles sont plus marquées en France où la mobilité
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ascendante elle est en moyenne inférieure à celle des principaux pays de l'OCDE la France se distingue donc par une forme d'immobilité sociale qui s'explique notamment et c'est ce qu'on a mis en avant dans notre rapport par les
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disparités d'accès à l'enseignement supérieur et l'obtention d'un diplôme qui sont en très grande partie encore aujourd'hui socialement déterminé alors dans la suite de ce premier diagramme vous en avez un second
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qui détermine le poids des inégalités sociales sur l'avenir des jeunes donc on est dans la maintenant dans les dans les dans la démonstration de ce qui vient d'être dit il montre que les origines sociales
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pèsent très fortement sur les trajectoir scolaire des enfants ainsi tous les élèves qui entrent en 6e mais on voit que les différences se sont installées dès la classe primaire puisque un sur C
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d'origine modeste accuse déjà un retard en classe de 6e à mesure que la scolarité progresse les perspectives des élèves d'origine défavorisé d'effectuer des études supérieures s'amenuisent au
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point qu'un peu plus du quart d'entre eux seulement un quart d'entre eux seulement accède à l'enseignement supérieur contre près des 2 tiers d'élèves d'origine
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favorisé les parcours scolaires doivent donc peu au hasard et les inégalités se font sentir très tôt si l'on rappelle que l'accès aux crèches est déjà socialement différencié 55 % des enfants
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de famille pauvre contre 22 % d'enfants de famille aisé pour le résumé d'une phrase les inégalités sociales d'origine déterminent des trajectoires scolaires et très logiquement donc des parcours de
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vie nous vous renvoyons à notre rapport où nous faisons une analyse détaillée des TER des déterminants socio-culturels et de leurs effets considérables notamment en terme d'inégalité de
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performance comme le montreront les cartes suivantes je prends la suite alors sur ces deux carte on voit bien qui est mis en évidence que les inégalités de résultats scolaires reflètent
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globalement la composition sociale on peut voir que les scores élevés aux évaluations en mathématique à l'entrée en 6e ils sont atteints dans les départements qui ont également un indice de position sociale on dit IPS parmi les
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plus élevés les parents y occupent généralement des professions qui sont associé à une meilleure réussite scolaire des enfants et inversement on peut aussi voir que les scors les plus faibles sont obtenus dans les départements l'indice de position
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sociale et le plus bas c'est notamment le cas dans des territoires qui ont été marqués par une forte composante rière dans le Nord dans l'Est de la France dans le Bassin parisien en dehors de l'île-de-fance ou dans des bassins de
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vie qui ont un fort taux de chumage notamment dans dans les départements et régions d'outrem les constats sont identiques là c'est pour les mathématiques mais pour le français par exemple alors ces différences sensibles
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elles se traduisent sans surprise par des parcours d'insertion professionnel qui sont fortement différenciers selon leur origine sociale les jeunes n'entent pas de la même manière dans la vie active en terme d'emploi à durée déterminée ou déterminé en terme de
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durée de chômage également et ici c'est un peu frustrant mais on vous renvoie à notre rapport pour tous les détails qui reposent sur des analyses qui sont très précises et qui ont été fournies par les experts du CREC
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notamment alors l'organigramme suivant est une création de France stratégie je crois qu'on peut souligner quand même l'utilité de de de nos travaux communs c'est de mettre en en place des euh des
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organigrammes qui ont un sens extrêmement important et qui déterminent bien les caractéristiqu qui concour à la panne de l'ascenseur social alors ce ce
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ce graphique là nous y avons beaucoup travailler discuté il nous paraît tout à fait essentiel au cœur de nos travaux c'est en fait par ce graphicque
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euh porter les principaux déterminants socio-culturels qui ont on un impact sur les parcours scolaires et universitaires des élèves jusqu'à l'insertion professionnelle mais sont identifié
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aussi dans ce diagramme les politiques publiques qui ont pour but de remettre de l'égalité des chances dans l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur que nous aborderons par la suite ainsi que les
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politiques en faveur de l'emploi et de l'insertion notamment celles qui visent surtout à freiner la mobilité descendante des jeunes qui ont eu les parcours les plus chaotiques savoir les décrocheurs les jeunes issus
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de l'aide sociale à l'enfance et le net le programme met d'ors et déjà en évidence que les politiques publiques et les dispositifs qui ont pour objet la mobilité sociale des jeunes sont très
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variés et interviennent à différents niveaux merci alors je pense que à présent on est sur notre diapositive préférée qui a occupé énormément de temps temps et de réflexion dans nos travaux c'est aussi une diapositive qui
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a été réalisée par France stratégie enfin la partie de droite et elle a relevé ils ont mis plusieurs mois à identifier la question c'est de se dire finalement en France au niveau de l'État combien on a dit de dispositifs qui de près ou de loin touche à la mobilité
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sociale des jeunes et bien combien on a de dispositifs on en a une soixantaine et là je voudrais préciser que c'est au niveau de l'État c'est pas ce que fait par exemple faveur des jeunes certaines collectivités locales département région donc faut bien l'avoir à l'esprit
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qu'est-ce qu'on voit sur ce diapositif et bien que sur cette soixantaine de dispositifs on en a une partie ils l'ont présenté comme tel et ont trouvé ça assez pertinent bien sûr une partie qui concerne l'enseignement scolaire avec des dispositifs en terme de politique
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publique qui ont été dtinés spécifiquement aux enfants euh des classes défavorisées c'est des mesures que vous connaissez de soutien scolaire vacances apprenant dédoublement des classes accompagnement dispositif de voirfit mais c'est aussi des mesures
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sociales bourse petit-déjeuner aidees diverses ensuite on a une partie qui concerne l'enseignement super suérieur des dispositifs aussi de soutien et qui visent à améliorer l'accès des élèves des classes défavorisées à
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l'enseignement supérieur c'est typiquement le dispositif des cordés de la réussite donc soit pour des classes défavorisées soit pour des catégories sociales et là ça passe par les dispositif de quôas de boursier de de
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restauration pour permettre l'accès à une alimentation saine aussi aux étudiants enfin on a tout en 3è pan de dispositifs en matière d'emploi et d'intertion professionnelle qui sont destinés aux jeunes les plus en
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difficulté là c'est un public qui est ciblé c'est ce qu'on évoquait à l'instant c'est les nit ni en emploi ni en formation les jeunes de l'AZ l'Aide Sociale à d'enfance les décrocheurs les
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invisibles tels qu'ils sont évoqués régulièrement c'est des jeunes qui ont besoin d'un accompagnement fort et individualisé c'est typiquement alors je sais pas si on dit PCEA ou pa mais c'est parcours contractualisé d'accompagnement
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vers l'emploi et l'aut et l'autonomie la garantie jeune qui est devenu récemment le contrat d'engagement jeune le CEJ mais aussi les écoles de la deuxème chance les missions locales d'autres dispositifs très encadrés lespil le SMA
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donc là on voit bien qu'il y a une multitude de dispositifs et plus que de mobilité sociale il s'agit dans ce dispositif là dans cette catégorie de rattraper tant qu'il est encore temps des jeunes qui sont en perdition et
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enfin on a d'autres dispositifs un peu plus divers qui participent aussi au soutien des jeunes mais qui sont de manière moins directe lié à la mobilité sociale c'est par par exemple le cas du Pass Culture alors de
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constats ces dispositifs sont bien entendu nombreux donc ça montre bien qu'il y a une véritable attention des pouvoirs publics qui sur les sujets qui portent aux problématiques qui concernent les jeunes et on y reviendra plus tard mais ça montre aussi que c'est
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des dispositifs qui sont coûteux puisque si on évalue là le coût total de ces dispositifs c'est 12 milliards d'euros et il ne s'agit ici que de dispositif de soutien à ce propos on rappelle également dans notre rapport que les
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moyens que le pays consacre à la jeunesse ont connu ces 40 dernières années une forte augmentation en 2001 il y a eu un livre blanc qui relevait que les dépenses publiques en faveur de l'emploi et de la formation des jeunes
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avait triplé en 12 ans sur la période 85-97 et plus tard il y a eu un livre vert en 2009 où on a bien vu que le montant global des dépenses destinées à la jeunesse dépassait les 56 milliards d'euros et là pourquoi on passe de 12 à
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56 milliards d'euros c'est parce que on rajoute les dépenses d'éducation puisque ici on n'a pas les dépenses liées à l'éducation 31,5 milliards les dépenses sociales l'insertion l'aide au logement prestation familiales les aides fiscales
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aux familles les aides aux étudiants 23 milliards et le nombre de bénéficiaires a également augmenté au cours de la période de 2 à 6 millions alors les moyens sont importants parce que bien entendu la jeunesse est une priorité politique indiscutable et et on n pas du
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tout remis en question ce ce constat là mais à mesure que le ralentissement de la censur social se faisait sentir que la crise économique a un impact plus important sur les jeunes et sur leur professionnelle et bien les pouvoirs publics ont mis en place à partir des
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années 80 un certain nombre de dispositifs successifs pourpporter des solutions aux différents problèmes auxquels ils étaient confrontés aujourd'hui se pose bien entendu la question de la cohérence de l'action publique qui s'était déjà posée par le
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passé mais que nous reposons notamment dans les différents rapports que nous avons mentionnés qui ont aussi souligné ces rapports passés l'inflation des dispositifs empiler les uns après les autres qui ont invité les pouvoirs
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publics à définir une véritable politique d'ensemble structurelle en faveur de la jeunesse qui vise le long terme ils en traçaient d'ailleurs les contours ces précédents rapports une politique qui contribuerait à l'égalité des chances à l'autonomisation des
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jeunes qui serait mieux maîtrisé coordonné qui gagnerait en lisibilité en cohérence en efficacité les années 2010 ont vu la mise en œuvre de ce plan d'action ayant précisément pour ambition de donner de la cohérence à la politique
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de la jeunesse de sortir de la logique curative de mettre fin à cet empilement mais avec le recul forcé de constater que de ce point de vue là aussi rien n'a fondamentalement changé nos prédécesseurs en 2013 en 2015 ont fait
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le constat les associations de jeunes réunis au sein du forum français de la jeunesse qui ont été étroitement associés à l'élaboration du Plan priorité jeunesse en 2013 également fait ce constat on dit leur désillusion 2 ans
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plus tard en relevant que la mise en œuvre du plan retombait dans les mêmes travers et plus 10 ans plus tard les universitaires France stratégie quelques institutions et nous-mêmes nous rejoignons pour porter des conclusions
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identique bien donc c'est un c'est un constat vraiment partagé de la multiplicité donc des politiques publiques en faveur de de la jeunesse mais d'un empilement et d'un manque d'évaluation de ces politiques qui qui
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qui qui qui pose un autre sens problème mais il ne s'agit pas pour autant de porter un regard exclusivement négatif sur ce qui est est fait et ce qui a été fait car ces dispositifs ont sans doute
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été utile et même nécessaire aux jeunes auxquels ils ont été destinés et certains ont très bien fonctionné je pense en particulier à la garanti jeunes relayé par le CEJ on est capable quand même de mettre en place des dispositifs
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qui sont efficaces et relayés par des politiques qui sont de de de de majorités différentes sans difficulté et je pense que c'était important de le de le de le dire ici alors leur leur
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multiplicité est néanmoins comme l'a dit Louise Morel un en premier lieu une source de complexité pour les bénéficiaires qui selon leur âge leur situation leur statut ont affaire à des
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interlocuteurs différents bénéficient de droits différents c'est pas propre à la jeunesse mais la multiplicité finalement des publ de la jeunesse font que les dispositifs s'alignent sur cela et multiplient leur nombre cette complexité
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elle induit un manque de lisibilité de compréhension et elle peut-être comme ailleurs dans d'autres domaine facteur de renoncement au droit de la part de ceux qui peuvent y prétendre notamment
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les plus défavorisés alors cette situation elle a des effets déléires et cela questionne directement l'efficacité de la politique publique qui est menée que l'on constate avec le fait que les
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inégalités on le constate hein perdureent voire s'accroissent ou que la dépendance financière des enfants vis-à-vis de leur famille est renforcé alors même que l'objectif poursuivi est et bien c'est de favoriser
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l'autonomisation bien sûr de la jeunesse sur un autre plan la complexité du panorama qui vous a été donné précédemment rend plus difficile le pilotage de l'action publique et son
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évaluation la lenteur avec laquelle certaines mesures considérées comme cruciales à un moment donné sont mis en œuvre attirent également l'attention ainsi la question de l'orientation
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scolaire est d'un intérêt majeur pour l'avenir des jeunes tout à été analysé depuis des années à ce sujet le Livre vert de 2009 a par exemple posé les bases des réformes à entreprendre dont
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certaines commencent seulement à être mises en œuvre 15 ans plus tard voyez il y a pas que dans l'immobilier qu'on met du temps à construire les immeubles également dans les dispositif et la coordination des acteurs des politiques de jeunesse est également un des sujets
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sur lesquels l'ensemble des observateurs tire des conclusions identiques que ce soit l'OCDE ou la Cour des comptes elle est à la fois ensable et quasi inexistante dans notre pays la dernière
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fois que le comité interministériel de la jeunesse a été convoqué remonte à 2015 en 42 ans d'existence il n'a été réuni en tout et pour tout que cette fois alors soit il est utile et on le
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réunit soit il n'est pas utile et on l'abandonne dans le même ordre d'idée la loi a confié aux régions un rôle de chef de fila des politiques de jeunesse au niveau territorial et l'expérience
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montre après quelques années de pratique que le dispositif ne donne pas toujours entièrement satisfaction la coordination sur le terrain reste insuffisante il faut dire aussi que c'est un sujet complexe que
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celui abordé multi domaine par la région sur ces deux dimensions la situation de notre pays mérite d'être considérablement améliorée et c'est pourquoi nous formulons deux propositions sur ces sujets que nous
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verrons plus tard alors contenu de l' des déterminants socio-culturels qui vous ont été présentés dans les diagrammes précédents et du rôle essentiel de la politique éducative
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c'est-à-dire de l'école nous avons décidé de centrer une partie importante de notre analyse à diverses thématiques liées à l'éducation à présent sur la diapositive
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suivante je voudrais vous repartager et nous rappeler l'article 111-1 du code de l'éducation qu'est-ce qu'il dit il dit que le service public de l'éducation contribue à l'égalité des chances à
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lutter contre les inégalités sociales et territoriales en matière de réussite scolaire et éducative il veille également à la mixité sociale des publics scolarisés au sein des établissements d'enseignement alors en
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ce qui concerne la mixcité sociale c'est un point important de notre rapport les recherche montre qu'elle n'a sans doute pas d'effet direct sur les résultats scolaires des élèves donc la mixité soci sociale elle a pas d'effet direct sur les résultats scolaires des des élèves
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mais en revanche c'est la ségrégation sociale qui a des effets dévastateur à moyen et à long terme en ce qui concerne la cohésion sociale les attitudes citoyennes des élèves le fonctionnement
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même du système scolaire le climat interne aux établissements de même les aspirations éducatives des jeunes sont favorisées par la mixité en d'autres termes la mixité contribue à favoriser
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l'égalité des chances alors de ce point de vue notre i l'accuse en retard important un précédent rapport du comité de contrôle et d'évaluation en 2015 a mis en uvre en mis en avant pardon que le degré de ségrégation du système
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scolaire français était supérieur à celui de la moyenne des autres pays de l'OCDE 10 % des établissements étant même jugé comme étant de véritables ghetto scolaires alors depuis plusieurs années la politique de mixité sociale
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est une priorité qui a été réitérée chaque année des mesures sont prises pour la renforcer des expérimentations ont été lancées déjà depuis le sepéna de François Hollande des mesures qui visent à l'implantation de cursus d'excellence et les sections internationales les
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sections bilingues dans des établissements défavorisés ça continue à à être mis en place et on a également un certain nombre de politiques de rééquilibrage du recrutement social ces mesures bien entendu elles sont intéressantes elles
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sont positives elles donnent globalement de bons résultats mais elles restent dramatiquement insuffisantes cela ne concerne en tout que 4 % des établissements publis c'est politiques elles ne permettent en rien de corriger les choses de manière massive on est
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plus dans des mesures mesure d'ordre symbolique que dans le casadre d'une politique qui permet de réellement faire bouger les lignes il était par exemple prévu et un chiffre sur cela d'ouvrir 16 sections internationales en 2023 ce
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qu'on peut considérer au niveau national comme cosmétique alors certaines mesure montrre en revanche une efficacité comme la réforme Affelnet à Paris oou l'ouverture des collèges multisecteurs le diagramme qui est présenté montre
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bien l'évolution en quelques années c'est le diagramme du bas on voit bien Paris en rouge vous voyez après la forme entre 2019 et 2023 qui qui a progressé euh voil voilà pour ce ce diagramme mais
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surtout plus globalement il nous semble essentiel d'amener l'enseignement privé sous contrat à beaucoup plus contribuer qu'il ne le fait à datte à cette politique de mixité il y a unanimité des
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observateurs sur ce sujet comme de la Cour des comptes l'enseignement privé est financé à 75 % sur des fonds publics les études en terme d'indice de position sociale mettent en évidence qu'il contribue de moins en moins à la mixité
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sociale et là deux chiffres en enfin deux années pour la comparaison en 2017 les 10 % de lycées qui étaient les plus défavorisés étaient privés pour 22 % et
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publ pour 78 % et inversement 74 % des lycées les plus favorisés étaient privés et 26 % public ça c'est en 2017 en 2022 seul 6 % de lycées privés figurent dans
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les 10 % d'établissements les plus défavorisés et 94 % sont publics l'évolution est pire dans les collèges seul 0,5 % des plus défavorisés sont privés alors le ministère faut le savoir
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a signé en protocole avec l'enseignement catholique l'an dernier sur la mise en œuvre duquel aucune information n'est à date disponible mais il s'agit avant tout d'une déclaration de de bonnes
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intentions à date puisqu'on a rien de concrets les effets seront moins visibles on le pense que la Cour des comptes met en évidence que les rctorats sont parfois courtcircuités par l'administration centrale contraint d'accepter d'ouvrir des classes dans le
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privé hors de tout besoin réel enfin forcé de constater que les le ministère actuellement à tout niveau reste sour aux recommandations qui sont adressées depuis quelques années elles émanent pourtant d'experts du comité de contrôle
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et d'évaluation de la Cour des comptes et elles convergent toutes vers une même conclusion conditionner les moyens loué à l'enseignement privé au respect d'engagement de promotion de la mixité sociale c'est l'objet de notre recommandation donc des avancé oui mais
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il faut aller beaucoup plus loin donc on on on aborde là l'accès à l'enseignement supérieur ce ce diagramme al mérite quasiment de se suffir à lui-même tant il porte toutes les
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interrogations que nous avions par rapport à l'enseignement supérieur et les critiques au regard de son accès euh de nombreuses mesures vous vous le savez ont été instituées pour soutenir l'accès
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des jeunes je défavorisé à l'enseignement supérieur certaines ont maintenant plus de 15 ans comme les cordés de la réussite d'autres sont plus récentes comme les cotas de boursiers instaurés dernièrement les
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établissements d'enseignement supérieur et notamment les grandes écoles ont fait de cette question une priorité depuis une vingtaine d'années que ce soit scienspo qui a commencé dès 2001 à signer avec des établissements
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d'enseignement secondairirees des conventions d'éducation prioritair dans le but d'attirer des jeunes issu euh de de ZEP et d'élargir la base sociale de ses étudiants à ce jour force de
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constater que l'orientation ne rebat pas toujours suffisamment l'écart des déterminants socioculturels ça c'est ce qui est écrit dans le diagramme tout à fait en haut et on constate que les effets de ces dispositifs restent
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cependant très modestes comme vous le voyez euh les quotas de boursiers n'ont été décisifs cette année que pour 15000 lycéens à peine et en 23 ans seul 1500
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élèves issus des CEP ont été diplômés de Sciences pot un peu moins de 200 élèves étant recruté chaque année par ce biais sur plus de 4500 élèves donc c'est la réalité donc des chiffres de manière
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plus général le graphique en bas montre que l'accès des jeunes à l'enseignement supérieur reste nettement différencié selon leur origine sociale la raison ne tient sans doute
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pas tant à l'ineff acité des dispositifs instaurés qui a un travail insuffisant en amont dans les collèges et dans les lycées en d'autres termes nous insistons à notre tour sur l'importance cruciale
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d'une orientation des jeunes qui contribue à rebattre les carte des déterminants socio-culturels qui impactent leur devenir comme vous le voyez sur la figure à 75 % c'est encore auprès de
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leurs parents que les lycéens vont chercher l'information dont ils ont besoin pour s'orienter et comme l'avait souligné un rapport du CEC l'an dernier les moyens prévus pour l'orientation notamment les 54 heures
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annuel ne sont toujours pas effectivement dédiés ni pris en compte dans les dotations des établissements alors que l'orientation est fondamentale pour pour pour les pour les
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collégiens et les lycéens ce n'est nous semble-t-il que grâce à une amélioration considérable des dispositifs d'orientation qui doivent être considérés comme fondamentaux que l'on
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pourra espérer des changements réels il y a unanimité depuis longtemps sur cette nécessité et nous le rappelons aujourd'hui on soulignera également la
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lenteur avec laquelle les changements sont mis en œuvre en matière d'orientation certaines recommandations du Livre vert de 2009 sont seulement en train d'être concrétisé
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pour la suite sur cette diapositive on voulait vraiment illustrer le le fait qu'il ne suffit pas pour contribuer à la mobilité sociale des jeunes d'améliorer les chances d'accès à l'enseignement supérieur il convient d'instituer des
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dispositifs d'accompagnement à la réussite c'est ce qui a été fait par exemple avec la loi ore orientation et réussite des étudiant qui a introduit le dispositif oui si ces mesures de tutor par exemple existent elles se développe
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dans de nombreux établissements mais comme le montre le graphique l'échec dans l'enseignement supérieur reste socialement discriminé de type de question se pose qui tiennent en partie au financement des établissements
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d'enseignement supérieur l'encadrement sur la figure en ciseau vous pouvez le voir sur sur diagramme l'encadrement des étudiants ne cesse de baisser donc cette figure est assez explicite les dispositifs d'accompagnement des
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étudiants vers la réussite sont financés de manière ad hoc par des appels d'offrees ou autre ce qui met les établissements en concurrence pour qu'ils aient les moyens d'assumer une de leurs obligations légales c'est la
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raison pour laquelle nous recommandons la pérénisation de ces financements puisqu'il nous semble important queil puisse s'organiser sur le long cours enfin il nous semble aussi important de
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procéder à des évaluations qualitatives de ces dispositifs aucune n'a encore été faite par exemple pour les cordés de la réussite qui ont été mis en place depuis 2008 on ne sait donc pas vraiment grand-chose des des parcours d'enseignement supérieur qu'ont effectué
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les les étudiants qui ont bénéficié des cordés de la réussite de même les pratiques des établissement d'enseignement supérieur sont très variés et au-delà de la forte implication des établissements
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d'enseignement supérieur l'impact réel sur le recrutement diversifié sur la réussite des études de ces jeunes reste aujourd'hui encore inconnu merci Louise vous résistez à
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cette lecture complexe hein c'est une étude qui était très exigeante euh fait donc de diagrammes qui sont très complets celui sur les freins à la mobilité descendante comporte également
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une analyse fouillée et argumentée alors quelques mots sur ce le troisième aspect sur lequel nous souhaitons insister qui porte sur les freins à la mobilité descendante ce point nous semble essentiel pour plusieurs raisons d'une
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part notre pays n'est pas très bien positionné de ce point de vue et le nombre de jeunes en grande difficulté est très important de trop nombreux jeunes sortent précocément du système scolaire dont les chances d'insertion
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professionnelle pour ne pas parler de mobilité sociale sont donc faibles ce sont des jeunes issus principalement de milieu défavorisés certains deviennent ni en emploi ni en formation
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ce qu'on appelle les Nets et risque de basculer dans l'exclusion rappelons à ce propos que la part des ni emplois ni en formation de 15 24 ans dans notre pays est légèrement supérieure à la moyenne
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de l'Union européenne dans le même ordre d'idée les jeunes sortant de l'aide sociale à l'enfance sont dans une situation particulièrement difficile leur scolarité est très fréquemment hachée l'orientation qui leur est
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proposé les conduit vers des parcours subit très court même ceux qui n'ont pas de difficultés scolair se voi la plupart du temps imposer des filières professionnelles qu'ils ne souhaitent
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pas alors même qu'ils ont la capacité intellectuelle de faire autre chose l'accompagnement de ces jeunes en grande difficulté fait l'objet de différentes mesures développées ces dernières années et nous voudrions mettre en avant
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l'intérêt de l'obligation de formation qui a été instituée dans la loi de 2019 pour une école de la confiance qui permet d'essayer de repérer de manière anticipée des jeunes en risque de
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décrochage et de prévenir ainsi des situation de possi marginalisation grâce à un travail donc commun des institutions de terrain concerné notamment l'émission locale ce
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sont des démarches très intéressantes qui sont mises en œuvre pour repérer ce qu'on appelle les invisibles mais là encore nous devons envisager une évaluation stricte de ce dispositif de
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même en est-il du droit à l'accompagnement des jeunes de moins de 25 ans en risque d'exclusion professionnelle auquels des parcours contractualisés peuvent être
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proposés c'est dans ce cadre que la garantie jeune avait été développé remplacé il y a 2 ans par le contrat d'engagement jeune et je crois que l'on peut dire que ce dispositif évalué a donné satisfaction
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un chiffre montre toute l'importance de ce sujet et de ces dispositifs le nombre de contrats conclus au titre du CEJ était en novembre dernier supérieur à 540000 à comparé avec les quelques 70000
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signées à l'ouverture du dispositif en avril 2000 22 pour la dernièr euh diapositive avant avant les l'échange on voulait terminer sur un registre un peu différent donc on
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a travaillé longtemps sur sur ce rapport et on voulait voilà mettre en avant quelques recommandations que l'on inscrit dans ce rapport alors comme on l'a évoqué on pense qu'il
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est très important de créer à terme une politique et de définir une politique plutôt nationale en direction de la jeunesse la mobilité sociale des jeunes les autres questions qui les concernent font l'objet depuis des décennies de
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dispositifs qui s'empilent les uns sur les autres et principalement de manière curative tous les rapports officiels toutes les associations de jeunes tous les experts ils insistent justement sur cette nécessité de sortir de cette
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logique curative et d'avoir un ensemble qui est plus cohérent plus structuré cela n'a jamais été fait à date donc peut-être est-il temps de lancer ce grand débat national qui pourrait
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déboucher c'est ce que nous proposons sur une loi de programmation sur la jeunesse et et sur les politiques de la jeunesse je voudrais aussi appeler votre attention sur la toute dernière page de notre rapport qui dresse une liste qui
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met en lumière l'extrême diversité des situations dans lesquelles les jeunes peuvent se trouver à l'un ou l'autre moment de leur vie le C a recenser près de 240 critères d'âge différents qui concernent les jeunes par exemple en droit du travail c'est pas la même chose
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qu'en matière électorale que dans les droits de la vie quotidienne pour le permis de conduire pour le permis de chasse pour les droits sociaux enfin il y a toujours des critères d'âge différents euh les droits et les prestations sont différents selon un grand nombre de critères il en résulte
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bien entendu des complications de gestion pour les opérateurs mais aussi des difficultés parfois insurmontables pour les bénéficiaires en l'occurrence les jeunes et notamment pour ceux qui en ont le plus besoin ce qui amène parfois à des situations non rencours aux aid
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alors bien sûr on va pas développer plus longement on vous renvoie au développement que vous trouverez dans notre rapport mais il nous paraît utile d'envisager un travail d'harmonisation pour éviter des ruptures des parcours des renoncements au droit et en sens en
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complément une deuxième recommandation que l'on formule c'est de proposer l'expérimentation de glichet unique la moitié des pays européens en ont mis ont mis des guichets uniques en place il pourrait être pertinent de de prendre la
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même marche et enfin le le Conseil d'orientation des politiques de jeunesse c'est un organe qui a fait la preuve de son importance et l'importance de son travail sur ses politiques depuis sa création il a été créé par décret il a été renouvelé une fois il arrivera à
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échéance en 2026 et nous proposons de le péréniser en lui donnant un statut législatif comme cela a été le cas pour d'autres commissions je vous remercie bien ben écoutez tout cela est
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terminé madame la Présidente y a-t-il des prise de parole madame Paris merci Madame la vice-présidente mesames les rapporteurs chers collègues je vous remercie pour ce rapport
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d'information sur l'évaluation des politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes l'état des lieux est alarmant la mobilité sociale stagne et les politiques publiques mises en œuvre se sont limité à une jue apposition de dispositifs inefficaces malgré des investissements coûteux comme
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vous l'avez rappelé je souhaite revenir sur un point précis de ce rapport particulièrement frappant qui concerne le déterminisme géographique dans la mobilité sociale des jeunes et notamment des jeunes issus des territoires ruraux bien que vous n'employez pas ce terme
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euh dans ce rapport préférant parler de territoires peu urbanisé en effet l'éloignement des lieux de formation supérieure impacte clairement le choix des jeunes qui se portent alors vers des formations moins diplômantes on peut
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véritablement parler d'empêchement de ces jeunes de territoires ruraux dont l'accès à une formation supérieure relève du parcours du combattant je vais vous parler de ma circonscription et plus particulièrement de la ville de Gen et de son bassin de vie dans le Loiret qui illustre parfaitement cette
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situation gen c'est une ville de 13000 habitants le bassin de vie c'est 24000 habitants pourtant l'offre de formation supérieure est catastrophique et se résume à 4 BTS deux dans le privé deux dans le public il est intéressant de noter que seulement 20 % de la
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population non scolarisée de 15 ans ou plus détient un diplôme d'études supérieur dont la moitié d'un PAC + 2 contre 31,5 % au niveau national pour les jeunes souhaitant accéder à une formation supérieure autre que ces qure
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BTS il faut aller à Orléan qui concerne les formations supérieures qui concentre toutes les formations supérieures or il nexiste actuellement aucun transport en commun pas de train pas de bus et en voiture c'est une heure à condition évidemment d'avoir une voiture et son permis de nombreux chefs
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d'établissements de collèges locaux m'ont fait part du renoncement de nombreux élèves à poursuivre des études supérieures en raison de l'éloignement géographique des lieux de formation il existe un lien direct donc entre mobilité sociale et mobilité
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géographique la promesse républicaine d'équalités des chances n'est pas tenue l'ascenseur social est en panne et l'on voit bien que la mobilité sociale dépend beaucoup des politiques d'aménagement des territoires et est corrélée à la fracture entre territoires ruraux et
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urbains il faut donc prendre de la hauteur et entamer des politiques ambitieuses de rééquilibrage de nos territoires qui auront un impact direct sur cette mobilité sociale notamment accès à des filières d'excellence au sein des établissements scolaires ruraux
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et bien plus massivement que ce n'est le cas actuellement déconcentration des formations supérieures pour les implanter dans la ruralité incitation des entreprises à se délocaliser en campagne déploiement des transports en commun pour désenclaver nos territoires
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ruraux quelle analyse faites-vous de cette rupture d'égalité pour nos jeunes issus de nos territoires ruraux je vous remercie je je pense on partage ce constat vous constaterez d'ailleurs que
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ce rapport ne fait pas l'impass sur les difficulté il a le mérite et je pense cela revient à l'Assemblée nationale et au Parlement que de rendre un rapport qui est un rapport très objectif et moi
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ça me gêne pas du tout de parler de territoire ruraux mais généralement je parle de campagne et nous sommes beaucoup dans des circonscriptions où nous avons mesuré ce que vous ce que vous ce que vous
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exprimez et qui est une réalité qui est de toute façon écrite en filigran dans le rapport si il n'y a pas eu un diagramme sur les campagnes il y a dans les
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déterminants la la prise en considération de la situation territoriale dans laquelle se trouve l'élève ou ou le jeune et que nous trouvons euh particulièrement euh euh
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compliqué euh et qui et qui doit être absolument euh prise en considération c'est l'objet d'une de de nos recommandations alors euh vous posez euh des des question importantes qui qui qui
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nous ont traversé aussi euh c'est euh on ne doit pas euh adapter l'ambition au au lieu de résidence euh l'ambition euh prof professionnelle que peut avoir un jeune elle doit être
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proposée quel que soit le lieu où il réside et nous devons vaincre effectivement ces problèmes de mobilité nous sommes moi je suis dans une circonscription où je rencontre cette difficulté et où je me bats tous les jours sur le manque d'ambition que
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peuvent avoir les famille à raison de leur localisation dans un territoire où elles sont loin de l'université loin des écoles et donc nous devons au travers de BTS mais aussi d'un travail sur les sur
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sur l'orientation parce que je crois que nous devons euh aider les familles à avoir l'ambition pour leurs enfants ou en tout cas aider les jeunes à avoir l'ambition professionnelle qui n'est pas
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dictée par le territoire je suis je vous rejoins sur ce point avoir le sentiment que la jeunesse est emprisonné à raison de sa localisation en campagne ça n'est pas tolérable quoi et et et nous ne
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voulons pas agir sur ce point euh il y a des politiques de la jeunesse qui ont se sont efforcés régler un peu ce problème mais à mon avis on a des solutions qui pourraient être apporté de manière
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beaucoup plus pragmatique mais qui ne l'ont pas été et qui pourrait l'être me semble-t-il et j'y reviendrai si vous le souhaitez oui merci pour cette question je me permet de prendre le relais madame la Présidente je partage ce qui vient
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d'être dit par ma ma corapporteur vous remercier pour votre témoignage c'est le cas dans plusieurs endroits de notre pays moi je suis député du du Barin une partie de la circonscription et sur le massif desvoges aussi on parle pas des
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territoires de montagne par exemple et pour autant c'est c'est un vrai sujet parce que c'est des zones qui sont plus reculées plus difficiles d'accès aussi et se pose bien entendu la question quand vous habitez comme moi dans un village de 135 habitants à 1 heure de
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Strasbourg mais comment vous faites pour aller à l'université pour prendre le train quand il y a pas de train en zone de montagne et cetera et cetera donc c'est le cas dans beaucoup d'endroits mais ici l'idée c'était de dire quand même un on fait un constat et ça c'est
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c'est concentré quand même principalement sur les politiques en faveur de la jeunesse ce que vous évoquez c'est bien plus large c'est toutes les politiques publiques puisque les transports c'est pas spécifique à la jeunesse c'est aussi pour les jeunes actifs pour les personnes retraité pour
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pour toute notre population et plus globalement les politiques d'aménagement du territoire c'est bien une politique plus plus global quand même quelques points de de précision donc nous dans le
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cadre de nos auditions on a pu rencontrer le président de la Confédération des grandes écoles qui nous a bien dit qu'il travaillait de plus en plus à avoir des implantations annexes dans un certain nombre d'universités d'établissements et qu'il
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poussait en cela pour pouvoir justement rapprocher les jeunes de dispositifs de formation qui sont adaptés mais plus globalement je crois que l'enjeu qui est devant nous c'est celui un de la la lisibilité de ces dispositifs parce que
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en réalité certainement un certain nombre de jeunes dans la circonscription que vous représentez peuvent être bénéficiaaires mais il faut un non recours au droit parce qu'on a bien vu que c'est complexe et je mets au défi n'importe lequel parlementaire et je nous inclus dedans même en ayant
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travaillé sur ces dispositifs si on rencontre un jeune de pouvoir dire exactement à quel dispositif il a droit donc ça c'est quand même un vrai problème de c'est la question et ça ça nous appartient il nous appartient de le faire en tant que responsable politique
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de la mesure de manière très très pragmatique sans sans idéologie sans partiprix combien ça coûte oou nous allons est-ce que des dispositifs qui étaient pertinents il y a 5 ou 10 ans le sont toujours demain est-ce qu'ils sont bien identifiés chez les jeunes ou pas
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et si tel n'est pas le cas faut-il les mettre ensemble faut-il faut-il en supprimer certains faut-il en développer d'autres et c'est tout ça queon met dans dans le rapport c'est la raison pour laquelle un on insiste sur les guichets uniques et peut-être que que un jour je
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je me permets l'aparté puisque on a pu en discuter dans dans le cadre des des différents échanges vous savez qu'il y a un projet qui est régulièrement porté dans le débat public qui est le projet de la solidarité à la source par exemple
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et bien si on réussit à verser les dispositifs des des jeunes enfin tous les les les droits auxquels ils ont accès bah justement dans cette solidarité à la source ce peut-être une
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une une solution voilà et enfin une dernière chose que j'aurais aimé préciser on a rencontré un sociologue moi je trouvais qu'il avait une analyse intéressante même si encore une fois ce rapport c'est un constat c'est pas non plus que des recommandations où il disait peut-être qu'à terme il faudrait
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mettre fin enfin il faudrait faire entrer tous les droits des jeunes dans le droit commun parce qu'après tout avec toutes ces limites d'âge et bien finalement parfois ça complexifie plus la chose donc nous on n' pas répondu à cette question on a juste fait état de
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de ces réflexions et c'est vrai que ça pourrait être aussi quelque chose par exemple sur l'apprentissage on a décidé d'augmenter les durées pour recourir à l'apprentissage et ça a plutôt bien fonctionné mais est-ce qu'il faut aller plus loin est-ce qu'on pourrait dire demain on fait un apprentissage à 35 ou
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40 ans pourquoi pas enfin c'est des sujets où après nous en tant que parlementaire il faudra qu'on s'en saisisse euh au au niveau des différentes échéances des différents véhicules juridiques qui nous seront proposés merci il y a-t-il d'autres
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demandes de parole allez-y madame rank merci madame la Présidente Mesdames les rapporteurs chers collègues j'aimerais dans un premier
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temps souligner la qualité et la richesse de ce rapport d'information qui effectivement 10 ans après une première évaluation des politiques publiques en faveur de la mobilité sociale des jeunes fait malheureusement les mêmes constats
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l'origine sociale pèse toujours fortement sur les destinées des jeunes en France et la reproduction sociale reste marqué les jeunes occupent souvent la même position de que leurs parents à la fois dans la hiérarchie sociale et
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dans l'échelle des revenus 12 % des enfants de parents situés en bas de la distribution des revenus se hissent en haut de l'échelle des revenus un jeune issu d'une famille aisée a trois fois plus de chance qu'un jeune de famille modeste très clairement aujourd'hui il
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n'existe pas de politique publique ayant comme objectif explicite la mobilité sociale plus largement la jeunesse d'ailleurs ne bénéficie même pas d'une politique publique unique mais plutôt d'un patchwork d'une soixantaine
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effectivement de dispositifs multiples additionnés au fil du temps l'empilement de ces dispositifs a fini par produire un maquille complexe illisible rendant très difficile notamment aux jeunes les plus
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défavorisés et qui en ont le plus besoin d'avoir accès à l'information de comprendre à quel dispositif ils peuvent prétendre et de savoir vers qui se tourner ainsi vous préconisez avec votre proposition numéro 8 la création de
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Guchet unique d'aide et de service pour les jeunes qui par ailleurs permettrait aussi de renforcer la coopération entre les acteurs en charge de les accompagner vos propositions en soi sont toutes loouables et paraissent parfois
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tellement évidentes si demain vous deviez légiférer sur une de vos précanalisations laquelle vous privilégeriez merci pour pour cette question euh alors pour ma part pour
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répondre de manière très directe j'ai comment dire j'ai j'apprécie tout particulièrement la proposition du Guchet unique mais je pense que si on voulait faire les choses dans l'ordre euh je voudrais revenir sur ce que vous avez dit déjà en 2013 dans le rapport là
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là j'ai plus ce ce qu'on a mais mais je l'avais noté pour 2013 il y avait 51 dispositifs là on a dit c'était une soixantaine 17 programmes budgétaires neu missions différentes dans le projet de loi de finance qui se réfèrre à la
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mobilité sociale des jeunes donc c'est dire la complexité même en tant que parlementaire même si on étudiait chacun la chose de manière très attentive la difficulté à avoir l'information à se forger une conviction et donc je pense
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dans nos recommandations on formule not notamment la volonté d'avoir une politique enfin le document qui existe hein dans dans le projet de de loi de finances qui a parfois été ajouté parfois pas mais que soit pérénisé en
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tout cas le document pour la politique transversale de la jeunesse qui justement fait état de ces différentes enveloppes budgétaires pour donner déjà un une visisibilité de une forme de comparaison sur le long terme là c'est l'aspect plus méthode en amont et après
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bien entendu je dirais le sujet sur le guichet unique pour permettre de le rassembler mais encore une fois si on arrive à basculer sur la solidarité à la source au cours des prochaines années ce sera de facto inclus dans ce dispositif
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bien que ça concerne à priori plutôt les aspects financiers et que après pour les jeunes il y aussi des aspects qualitatifs par exemple on en parle sur l'orientation tout simplement les les conseils le le fait d'avoir accès où on
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va et voilà il y a 54 heur mais je veux dire là c'est pas dans le cadre de la solidarité à la source c'est dans le cadre de l'aménagement de nos politiques publiques de dire à quel endroit est-ce que je peux y aller de de quelle manière est-ce qu'il y a suffisamment de de
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formation des personnels pour pour accueillir la parole les envies les ambitions c'est donc ça c'est plus global mais mais voilà pour pour ma part pour les deux dispositifs qui aurent ma préférence moi je pense qu' c'est une
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approche globale et il n'y a pas une solution miracle il faut pas mentir au français on va pas trouver la solution qui va permettre de régler cette situation d'un coup de baguette magique on est dans un rapport qui traduit une
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évaluation une évaluation qui n'est pas positive et on l'admet volonti parce que c'est la c'est c'est la vérité et est source de progrès alors que le le le
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contraire ne l''est pas alors moi toutes les propositions ont un sens en ce qu'elles mettent en avant l'importance et ça c'est vrai pour les circonscriptions rurales aussi et
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particulièrement l'importance des outils éducatifs et des des institutions que sont l'école primaire le collège le lycée et ensuite
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l'université il faut sacraliser vraiment ces institutions qui sont les universités des territoires et qui sont quelquefois le seul établissement culturel vers lequel les populations
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rurales peuvent se tourner donc nous devons nous semble-t-il et ça apparaît dans notre rapport considérer que les dispositifs d'aide à la jeunesse sont sans doute utile mais plus encore la
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qualité de l'enseignement et la qualité de l'institution de éducation nationale qui est la première porte et le lieu d'émancipation des enfants en main aux mains d'enseignants
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qui sont en capacité de repérer leurs difficultés de de de de de de d'impulser uneamb une ambition et nous avons vraiment besoin de ce travail commun à
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faire ensemble je crois qu'il faut mobiliser les enseignants il faut bien sûr faire en sorte qu'ils se sent bien dans leur classe qu'il soit que ces classes soient dans des effectifs
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raisonnables et que ceuxci puisse avoir cette approche que nous voulons sur sur sur chacun des jeunes lui faire sortir le meilleur de lui-même parce que c'est ça l'objectif finalement c'est que
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surtout qu'il ne se qu'il se sente en capacité de s'émanciper de son milieu social qu'il ne souhaite pas s'il ne le souhaite pas et travailler dans dans dans C et et les propositions elles
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insrivent là-dedans mais le débat commun c'est d'abord la qualité d'un enseignement qui est délivré également à l'université et l'université a été pointé aussi comme un sujet particulier
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dans lequel il faudra bien sûr nous pencher parce que c'est un lieu d'accueil de beaucoup de de populations rural qui se perdent dans l'université et il y a des dispositifs d'accompagnement qu'on doit évaluer mais
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très certainement aussi réfléchir à cette politique de l'Université pour qu'elle soit beaucoup plus ouverte et accessible voilà les les propositions peuvent pas être transcrites de cette façon-là mais elles disent aussi euh que
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l'éducation nationale est d'abord le la première arme avec laquelle nous devons travailler pour permettre cette mobilité sociale pas d'autrre prise de parole monsieur
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cabrelier juste une ou deux réflexions par rapport à tout ce que j'ai entendu euh effectivement la mobilité sociale est surtout
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duû je crois à à l'accessibilité à à l'enseignement supérieur euh moi aussi moi aussi je suis dans un département rurbain avec une ville moyenne par contre de 50000 habitants et il y a une
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université qui a été un embryon d'université au départ et aujourd'hui qui offre de multiples formations et euh alors situé à Albi
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euh et on a une autre ville moyenne pas loin sous-préfecture castre où il y a pratiquement rien et c'est vraiment un plus pour la promotion sociale de de toute cette jeunesse d'avoir une
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proximité euh d'accès à l'université moi ça me parle beaucoup parce Queen plus vous avez une vous facilitez l'accès au logement parce que le logement est très lié pour ces jeunes quand après le après
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le lycée et dans nos villes moyennes c'est plus facile que quand tout est concentré sur des métropoles en l'occurrence Toulouse et donc je crois que on a réussi avec les départements la déconcentration des des collèges avec
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les régions la déconcentration la proximité des lycées il va falloir demain réussir la la déconcentration des universités elle est pas aboutie mais moi quand je vois l'expérience à Albi
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c'est vraiment et et et moi je connais beaucoup de jeunes j'ai mes enfants qui ont fait des des études euh qui avait des des amis et euh il y a beaucoup de réussite plus de réussite je crois dans
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ces villes moyennes que dans ces grandes villes alors voilà en entendant tout ce qui s'est dit c'est ce à quoi j'ai VO pour moi c'est la priorité elle est là arriver alors à qui on va confier les
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universités aujourd'hui c'est l'état euh il y a peut-être une piste de réflexion euh pour décentraliser également cette cette compétence et et pour moi la
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réussite euh parce que après sur les lycées et les et les et les collèges il y a un contournement de la carte scolaire ça c'est clair partout euh mais quel que soit pratiquement son
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quartier euh dans dans des villes moyennes comme cela euh il y a relativement une égalité des chances au niveau des collèges et des lycées je trouve alors bien sûr il a des lycées plus ou moins côté mais pour
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moi le bas blesse après et et là il y a vraiment beaucoup de gamins qui se perd parce que également il y a la difficulté de se loger et cette hyper concentration dans nos mégapoles et je crois qu'il
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faut déconcentrer énormément euh au niveau de territoire périphérique moi voilà ce que ce que je retiens surtout et merci pour votre rapport c'était très intéressant bon ça pointe du doigt pas
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mal de choses merci monsieur le député merci chers collègues mesdames les rapporteurs pour ce ce travail ce rapport est très dense très fouillé très riche et puis
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euh vous nous a vous nous en avez fait une présentation très clairire ce qui n'est pas toujours aisé quand on est sur des politiques publiques comme ça avec de nombreuses articulations et finalement une certaine complexité donc
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vous avez su nous transmettre ça d'une façon très très claire et et je vous en remercie beaucoup il a le mérite d'une grande objectivité et c'est bien tout l'enjeu des évaluations que nous faisons
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ici au comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques dresser établir des constats objectifs pour en tirer les enseignements donc mes chers collègues sauf avis contraire de
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votre part je pense que nous pouvons autoriser la publication de ce rapport merci mesdames merci beaucoup à vous merci
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