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[Musique] alors le burnout c'est une maladie du spectre du stress le terme burnout vient du verbe anglais to burn out qui
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signifie se consumer donc les effets du stress qui durent trop longtemps on été bien étudiés dans le monde prof et puis rapidement on a constaté que le
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problème n'était pas les stresseurs en soi mais l'absence de ressources pour faire face aux stresseur donc l' fait se déséquilibre entre stress et ressources ça on l'a
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appelé le burnout en référence au fait d'être vidé d'être consumé comme brûlé de l'intérieur et ce terme est apparu vers les années 60 et puis il y a eu
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beaucoup d'études sur cette ces manifestations du professionnelle et dans le champ de la parentalité l'utilisation du terme burnout est beaucoup plus récente des études don ont d'abord été mené sur les parents qui avaient des
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enfants gravement malades puis les psychologues se sont intéressés aux parents d'enfants en bonne santé aussi et les recherches les plus récentes viennent de Belgique avec l'équipe d'Isabelle roscam et de Moira mcolas Zac
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elles sont tous deux docteures en sciences psychologiques et professeur d'université puis elles sont ici un programme de recherche sur le burnout parental elles ont mené plus d'une dizaine d'études sur plus de 18000
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parents puis elles mènent encore beaucoup d'études aujourd'hui et leur les résultats de leurs travaux ont été publiés dans des articles scientifiques et dans des livres alors qu'est-ce que le burnout parental donc c'est une
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maladie du spectre du stress ce qui mène au burnout c'est l'accumulation du stress et l'absence de ressources pour compenser ce stress et il y a un caractère chronique et répétitif dans le
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burnout les stresseurs reviennent et se répètent continuellement et du coup l'épuisement s'installe dans le temps on peut comparer ce processus à une longue addition
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euh le syndrome du burnout parental repose sur quatre dimensions alors le premier symptôme c'est cette sensation d'épuisement physique et psychique c'est un épuisement extrême qui se manifeste
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dans la parentalité le parent est vidé il est à boute de ses forces et rien que de penser à ce qu'il a à faire dans la journée c'est il a il a vraiment ce sentiment d'épuisement il peut aussi
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déclencher des actes de panique par moment et ça n'est pas une fatigue qui va disparaître après quelques bonnes nuits de sommeil c'est c'est quelque chose de bien plus profond que ça c'est comme si le réservoir était vide et puis
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le parent se met en mode d'un peu survie en pilote automatique des fois ils disent juste pour assurer le quotidien et cet épuisement est vraiment lié au rôle de parents et dès qu'on sort du
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contexte parental le parent retrouve de l'énergie le deuxè symptôme c'est la distanciation émotionnelle vis-à-vis des enfants le parent désinvestit son rôle de parent il se détache et il ressent de
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moins en moins d'émotion d'empathie de compassion pour ses enfants il n'arrive plus tellement à à leur montrer de l'amour à à se connecter sur le plan émotionnel avec eux il est le parent est
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comme anesthésié en fait et il se protège le troisième symptôme c'est la perte de plaisir et ça ça découle de la distanciation émotionnelle en fait le parent n'a plus de de plaisir à passer
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du temps avec ses enfants il y a une forme de saturation de ralbol euh et puis il a plus du tout envie d'assumer ce rôle et en fait tout ce qui est tout ce qui touche à la parentalité est vécu
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comme une contrainte ensuite on a le 4e symptôme qui est l'effet de contraste entre le parent d'avant et celui qu'il est devenu il a le parent a pris conscience
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qu'il n'est plus le même parent qu'avant il se il ne se reconnaît plus il pense qu'il n'est plus un bon père ou une bonne mère il a honte du parent qu'il est devenu et puis ce phénomène de
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contraste entre un avant et un après euh est très important parce que un parent qui a toujours été fatigué euh depuis la naissance de l'enfant euh ne sera pas considéré en burnout ça sera peut-être
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une autre problématique il y a vraiment un effet de contraste à considérer et puis bah voilà ce sont des parents qui qui ont couru après une norme très exigeante un standard
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parental très élevé et puis un jour ben il s'effondre alors euh Stéphanie alnou c'est une maman qui a vécu l'épuisement et puis qui a décidé de qui en est sorti puis
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qui qui a décidé d'écrire un livre sur ce cet épisode de vie qu'elle a vécu et je vais juste vous lire un un petit passage de de son livre il dit petit à
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petit je perds toute envie de parler de bouger de m'occuper de mon mari de mes enfants de ma maison le plus difficile c'est de commencer la journée je me réveille en proid à l'angoisse je n'ai
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pas la force d'y aller je ne veux plus de ces contraintes horaires de ce bruit de ces affrontements de ces gestes s fois réitérés je ne veux même plus voir mes enfants je ne veux plus rien donner ni temps ni mot je veux être seule dans
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le silence alors le burnard ne se déclenche pas dans c'est une usure qui s'installe petit à petit c'est un processus qui n'est pas linéaire il y a des haut et des bas il y a des osillations entre je
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vais mieux je vais moins bien je vais mieux je vais moins bien et puis ces oscillations bah c'est comme des vagues qui qui chahutent et puis au début on trouve donc une tendance au
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surinvestissement la maman veut être la meilleure maman du monde pour ses enfants ce sont souvent des parents qui ont un grand sens du devoir qui sont scrupuleux qui sont exigeants par rapport à eux-mêmes ils veulent
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satisfaire tout le monde il pensent qu'ils peuvent faire encore mieux et culpabilis de ne jamais en faire assez mais finalement avec l'accumulation des tâche ce surinvestissement devient de plus en
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plus lourd et ce sont des parents qui ont des difficultés à demander de l'aide ou à déléguer certaines tâches c'est aussi difficile pour eux de prioriser les tâches parce qu'ils veulent tout
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faire avoir des tâches en attente c'est ça un effet de stress pour eux après il y a le sentiment dans d'ambivalence qui s'installe parce que d'un côté le parent a envie de bien
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faire et de l'autre il se sent seul et de plus en plus dépassé progressivement la frustration s'installe elle est générée par toutes sortes de choses à faire euh parce qu'il y a aussi des imprévus qui viennent tout
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chambouler euh c'est le moment où la quantité des tâches à accomplir devienne devient complètement ingérable et puis le le parent a l'impression qu'il arrivera plus à s'en
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sortir en fait et puis cette accumulation de frustration c'est une étape qui signe l'entrée dans le burnout parce qu'il y a l'épuisement qui s'installe tout devient trop euh c'est un moment de prise de conscience le
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moment où l'entourage constate aussi que le parent ne va plus bien et puis cette fatigue devient paralysante le parent ne supporte plus les disputes le bruit lescis les demandes il devient irritable
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il perd le contrôle aussi de ses émotions et puis il peut être pris dans des colères importantes et il a plus de patience pour ses enfants et on en arrive à cette distanciation émotionnel
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où le le parent a envie de fuir de disparaître sans laisser d'ADR d'adresse de quitter ce rôle de parents il a juste envie qu'on l'oublie de prendre congé et
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là le parent est vraiment grande souffrance et puis il est dans une cascade émotionnelle importante et puis il en arrive à un tel
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stade qu'il se dévalorise qu'il a le sentiment de ne plus être compétent il ne voit plus que les échecs il se compare aux autres parents puis les idéalise et puis ça ça pour effet
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d'augmenter son sentiment d'incompétenence et finalement le parent se sent coupable il se rend compte que ses enfants souffrent aussi de la situation il est dans une forme de
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spirale de l'échec et puis il s'en Lise et il a envie de fuir parce qu'il ne supporte plus les enfants mais aussi parce qu'il ne se supporte plus lui en tant que parent et il se trouve souvent
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monstrueux de de rejeter ses enfants et euh il y a souvent une situation qui marque l'effendrement qui déclenche une prise de conscience que rien ne va plus
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et euh il y a eu une émission sur France 2 il y a plusieurs années et je vais vous mettre juste une petite séquence d'une maman qui témoigne euh cette maman dont le mari était souvent absent pour
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son travail et puis elle avait deux enfants en basage et elle va elle explique ce moment de bascule à un moment donné vous souvenez de ce jour où vous avez vraiment craquer
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ouais je me revois en train de faire la cuisine et puis euh ma fille qui vient qui me dit non maman j'aime pas ça je veux pas manger ça ça j'aime pas mon mon fils bah forcément qu'il avait mal qui pleurait qui hurlait qui était dans mes
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bras et je me revois clairement le le le le poser éteindre la casserole et m'asseoir par terre et me mettre les mains sur la tête sur les oreilles et dire taisez-vous taisez-vous taisez-vous j'en peux plus j'en peux plus arrêter
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taisez-vous et euh je les couche et là je je je vais dans la salle de bain je m'assois et je je je je commence à avoir une idée noire quoi vous dites que la
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seule façon ça s'arrête c'est c'est eu c'est d'arrêter quoi tout arrêter voilà alors tous les parents ici savent que le stress fait partie de la
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parentalité on parle de stress ordinaire parce que ça fait partie de la vie de toutes les familles hein le stress survient d la grossesse et ce stress va devenir chronique hein avec la naissance
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les mois qui suivent le stress est lié à la garde des enfants il faut trouver une garde quand ils sont malades le sommeil qui est parfois chaotique des maladies il faut vite aller chez le pédiatre la gestion des cololèes
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l'opposition la désobéissance il y a aussi après les disputes entre frères et sœurs il y a les devoirs qui sont une grosse charge aussi les déplacements pour les activités le désordre enfin toutes ces
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choseslà qui font partie du quotidien des familles que vous connaissez parfaitement ce sont des stresseurs mais des stresseurs ordinaires on va dire euh et puis il y a
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des stresseurs qui sont plus spécifiques qui sont liés à des événements des situations imprévu ça peut être un handicap ça peut être une maladie chronique ça peut être un deuil des difficultés scolaires des troubles du
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comportement de la violence et cetera donc le la meilleure façon de représenter comment on en arrive à un burnout c'est d'imaginer une balance d'un C côé il y a tous les facteurs
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d'épanouissement et de l'autre les facteurs de stress les facteurs d'épanouissement sont en père on va voir un peu plus précisément ce que ça représente mais c'est tout ce qui facilite le rôle de parents donc sont
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des facteurs de protection les stresseurs euh et les facteurs de risque sont en rouge et c'est tout ce qui rend le rôle de parents difficile alors pour la majorité des
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parents les stresseurs du quotidien sont largement compensé par tous les événements qui engendrent des émotions positives c'est les moments de qualité les rires l'humour la la fierté le partage les vacances des réussites des
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choses comme ça la parentalité est donc épanouissante pour la majorité des parents pour un peu plus de 90 % des parents mais que se passe-t-il lorsque le rapport s'inverse lorsque le vécu de
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la parentalité devient difficile et bien lorsque la balance s'inverse les facteurs de stress pèsent plus lourd que les facteurs d'épanouissement et lorsque le stress devient chronique et
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envahissant et bien l'aventure de la parentalité peut tourner au cauchemar et c'est ce qu'on appelle l'épuisement burnout parental alors les parents sont aussi touch les les papas pardon sont aussi touchés par le burnout parental
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euh ce phénomène est un petit peu moins fréquent chez les Pères euh que chez les mères on dit un père pour trois mères burnout parce que les femmes aujourd'hui portent encore le 70 % des charges en
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gros hein le 70 % des charges lié à l'éducation et aux tâches domestiques elles sont donc plus exposées à ce qui va générer le stress donc pour mieux comprendre ce qui constitue cette balance parentale les
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chercheuses de Belgique ont disposé les stresseurs les ressources en cinq familles différentes alors d'abord on a les facteurs sociémographique donc ça c'est ce qui ce sont l'âge des enfants
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des parents aussi le nombre d'enfants dans la famille la surface du logement les revenus le niveau d'éducation ce genre de choses ensuite on a les facteurs situationnels ça c'est tout ce qui peut
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arriver qui n'était pas forcément prévu un trouble d'apprentissage un trouble neurodéveloppemental un enfant en situation de handicap une maladie chronique une naissance prématurée des troubles du sommeil un accident un décès
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et cetera sur ces deux facteurs on peut pas agir beaucoup pour l'accompagnement des parents parce qu'on peut pas on peut pas offrir un appartement plus grand on peut
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pas guérir un enfant qui a une maladie chronique et cetera mais vous allez voir que les facteurs suivants sont des facteurs plus maléables sur lesquels on peut travailler quand il y a de l'épuisme donc ce sont d'abord les
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facteurs personnels ça ce sont toutes nos caractè notre personnalité nos compétences émotionnelles si on est plutôt perfectionniste ben on va augmenter notre stress parce qu'on laisse rien
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tomber donc on peut se fabriquer une vie très stressante si on a des objectifs très élevés mais ça c'est des choses sur lesquelles on peut travailler pour essayer de faire baisser un peu
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ce ses idéaux ensuite on a les facteurs liés à la relation avec enfant ou les enfants donc ça c'est la manière dont on va interagir avec nos enfants si
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on est inconsistant en tant que parents bah ça va être certainement plus stressant un parent qui va instaurer un cadre plus clair plus délimité où l'enfant sait qu'un nonom est un nom et
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bien ça va être facilitateur donc c'est la manière de gérer les comportements inapproprié les conflits dans la frattererie tout ça peut-être source de tension ou pas
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ensuite on a les ressources familiales alors ça ce sont tous les aspects qui ont trait à la relation du couple la dynamique de la coparentalité donc c'est comment on s'ajuste entre père et mère
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comment le couple constitue une équipe comment les tâes sont répartis est-ce que le couple partage des valeurs éducatives est-ce que les parents arrivent à se mettre d'accord est-ce que l'un sape l'autorité de l'autre ou pas
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est-ce que il les chacun des parents se valorise et puis il y a aussi tout le soutien de la famille allergie euh donc vous voyez que l'origine d'un burnout
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est multifactoriel il y a vraiment plein de de facteurs qui rentrent en ligne de compte et un burnout n'arrive jamais à cause d'un seul facteur de stress c'est l'accumulation de plusieurs facteurs de
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stress qui va mener au burnout alors ces dames ont aussi fait des études sur l'hormone de stress et puis elles ont pu montrer que les parents burnout ont un niveau de cortisol deux fois plus élevé que les
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parents contrôl donc ça veut dire quand même que le niveau de stress et de souffrance est extrêmement important là une petite citation d'Élisabeth qui est maman de deux
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enfants elle dit la première fois que votre bébé vous dit maman c'est le plus beau jour de votre vie aujourd'hui ce n'est plus un mot que je suis heureuse d'entendre maman c'est devenu un mot de tortue
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alors il y a une dimension culturelle euh en fait le burnout c'est universel mais on on les études montrent que ce sont les pays occidentaux individualistes euh qui sont les plus
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touchés par le burnout parce que c'est quand même lié à cette activité parentale qui est très solitaire on a perdu la dimension collective donc chercher de l'aide d'être un aveu de
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faiblesse et l'individualisme est aussi associé à des dimensions de compétition de performance tout le monde ambitionne d'avoir des enfants meilleurs que les autres donc il y a plus de pression dans
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nos sociétés on trouve trois sentiments dominants dans le burnout le sentiment de honte tout d'abord qui est en lien avec un sentiment d'échec et cette image
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négative de qui on est en tant que parents euh osz avouer que l'on ne supporte plus ses enfants alors qu'on a on a choisi de les faire c'est quelque chose qui est pas
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très bien toléré socialement et puis ça ça génère de la honte euh il y a aussi un regard souvent jugeant de l'entourage qui va amplifier ce sentiment de honte
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euh il y a aussi un fort sentiment de solitude parce que beaucoup de parents sont persuadés d'être seuls à éprouver euh des angoisses et et ils ont tendance à
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garder le silence parce que tous ces sentiments sont inavouables ils ont un peu cette impression d'être seul au monde incompris et seul dans leur souffrance et puis il y a la culpabilité
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aussi qui est un sentiment central puisque euh le parent n'ose pas prendre du temps pour lui il culpabilise parce que il a la certitude de plus être un bon parent et puis il se sent coupable
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d'être dans cet état-là et d'infliger tout ça à ses enfants et son conjoint ou sa conjointe il culpabilise de crier sur ses enfants de perdre patience et puis
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il finit par se considérer comme toxique ouais donc les conséquences peuvent être plus ou moins graves pour le parent lui-même pour son couple et pour ses enfants tout d'abord les conséquences
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pour le pour le parent lui-même et bien en général sa santé peut se détériorer va développer un état d'irritabilité de nervosité d'anxiété
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important euh va souvant avoir des troubles du sommeil qui va entretenir cette fatigue physique et psychique il peut développer des comportements d'addiction à la boisson à
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l'écran il peut avoir des idées de fugue cette envie de tout plaquer il peut aussi avoir des idées suicide et puis le burnout peut évoluer en dé les conséquences pour le couple et
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bien le couple est souvent en grand danger dans ces situations-là parce qu'il va y avoir plus de conflits il va y avoir beaucoup d'incompréhension de reproches mutuels et puis ça peut
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aboutir à des séparations ou des idées ou des comportement adultère les conséquences pour l'enfant et et bien elles sont importantes aussi parce que le parent en burnout va avoir
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des propos souvent sévères des cris des mots malheureux des fessés peuvent peut-être partir euh le parent en arrive parfois à carrément maltraiter ses
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enfant euh il peut être aussi amené à être dans la négligence de plus s'occuper correctement de ses de son enfant donc l'enfant va aussi avoir une
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augmentation de l'anxiété il va peut-être saatiser avoir des difficultés scolaires des troubles du sommeil donc le burnout a un effet systémique sur la famille d'où l'importance de prévenir et
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d'identifier cet épuisement le plus tôt possible avant qu'il engendre toute cette cascade de conséquences négatives alors là j'ai aussi c'était une émission sur France interre euh et
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puis je vous mets juste un un un petit bout aussi du témoignage d'une maman qui s'est retrouvé dans une situation d'épuisement Vanessa quand avez-vous ressenti que quelque chose n'allait pas
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avec vos enfants euh moi ça a été quand même assez progressif parce que j'avais divorcé depuis déjà 3 ans et je m'occupais déjà toute seule de mes enfants j'avais changé de boulot il y
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avait pas très longtemps et vraiment il était très très très prenant je stressais vachement et c'est vrai que je me rendais compte que à la mais mais j'arrivais plus gérer en fait j'étais dépassée j'ai tenu le choc autant que je pouvais et puis il y a eu un moment
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ouais j'ai une une une colère vraiment moi qui a commencé de monter qui s'est répercuté sur mes enfances dans à travers des cris et je pense une violence verbale je ne supportais plus
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rien oh là c'est le bordel de l'autre côté ouais non je supportais plus rien du tout et puis je j'étais épuisée et euh ouais j'étais héritable en permanence et je ne supportais plus mes
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enfants et c'est vrai qu'au bout d'un moment c'est c'est épuisant quand on rentre à 19h le soir qu'il faut leur leur donner la douche préparer à manger les mettre au lit en ayant fait les doirs en essayant de les mettre au lit
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bah le moins tard possible c'est-à-dire pour moi la dernière limite c'était 20h30 21h c'était mais un stress mais horrible et la moindre goutte d'eau le moindre grain de sable dans la machine je faisais dérailler le truc et je pense
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que j'étais tout le temps tout le temps tout le temps stressé et il y a eu euh des moments de tension qui vous ont fait dire il y a quelque chose qui n'est pas normal quelque chose qui qui m'échappe ouais en fait on avait eu une dispute
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avec Lili Marie alors je saurais même plus dire pourquoi c'était parce que je pense ça devait pas être si important que ça mais je me souviens que moi à ce moment-là ça m'a mis dans un état de de rage et de colère et je m'en suis prise à elle et je n'arrivais plus à me calmer
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et plus elle pleurait et plus elle hurlait et plus j'avais envie de m'en prendre à elle moi ça me déchirait le cœur mais j'étais dans l'incapacité totale d'aller la voir à ce moment-là je me suis enfermé dans ma chambre aussi et j'avais juste besoin qu'on voilà qu'on
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me dise t'inquiète j'y vais ça va aller et et je me suis dit mais c'est pas possible là je suis toute seule face à mes problèmes avec mes enfants je ne sais plus quoi faire j'ai envie j'ai envie que d'une chose c'est de l'éclater ça fait pas partie de mes valeurs je
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leuri jamais levé la main dessus je vais pas pouvoir mais juste j'ai envie de l'éclater et cette violence que j'avais en moi je me suis dit elle est vraiment pas normal et je me sentais tellement mauvaise mère en plus d'éprouvver ça
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quand j'ai pris cette conscience que j'avais envie de la la fracasser il y a pas d'autres mots je non pas deux fois ça ça va pas être possible j'ai vraiment vraiment vraiment besoin d'aide voilà
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alors comment faire la différence entre le bornard parental professionnel la dépression dépression postpartum euh vu enfin ce sont des troubles considérés comme proches il n'est pas
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toujours facile de les différencier et c'est pas parce qu'on est en burnout parental qu'on est en dépression donc la différence majeur c'est que le burnout est un trouble qui est contextualisé les
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symptômes vont se manifester dans un contexte particulier en fait dans le burnard professionnel l'épuisement est lié au stress et au manque de ressources dans le contexte du travail mais la famille reste en lieu ressources dans le
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burnout parental c'est l'inverse l'épuisement est lié au stress et l'absence de ressources suffisantes mais dans le contexte parental et on a tendance à rester de plus en plus tard au travail et on espère que les enfants
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soit couché lorsque l'on rentre c'est le lieu de de travail qui va être le lieu de ressource dans le burnard professionnel il y a toujours une porte de sortie on peut démissionner on peut changer de travail on peut refaire des
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études on peut se mettre au chômage on peut arrêter de travailler voilà il y a toujours plusieurs portes de sortie par contre dans le Barnard parental il y a aucune porte de sortie on ne peut pas démissionner pas avoir un certificat
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médical on peut pas prendre congé de ses enfants donc ça ça c'est une différence quand même majeure et si dans la dépression les troubles de l'humeur sont présents quel que soit les
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sphères de la vie il y a une perte d'intérêt de plaisir dans presque toutes les activités de la vie quotidienne et puis la dépression postpartom ce sont les mêmes symptômes que la dépression mais qui apparaîent chez les mamans
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suite à la naissance de l'enfant dans les semaines ou mois qui vienent et un burnard bien installé peut parfois se transformer en dépression alors l'épuisement parental ça peut
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arriver à tout le monde c'est pas réservé à une catégorie de parents les histoires de parentalité sont toutes uniques et singulières et le burnout parental peut toucher les les
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papas les mamans de tous les milieux socio-économiques de toutes les régions quel que soit le niveau d'étude quel que soit la composition de la famille donc on peut être en burnout avec un seul enfant ou avec plusieurs enfants quel
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que soit leur âge quel que soit leur difficulté et puis chaque burnout parental a son histoire ce qui est présent dans la balance parentale est
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spécifique à chaque parent ce n'est pas le le nombre de stresseurs ou de ressources qui va décider du niveau de d'épuisement c'est chaque facteur a un poid un peu différent d'une personne à l'autre et puis c'est un peu lié aussi à
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l'histoire de chacun par exemple un parent qui a eu une enfance difficile peut se promettre d'être le meilleur parent du monde he pour réparer ses blessures et puis son enfant peut agir
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un peu comme un miroir de sa propre enfance et ça peut générer de la souffrance et de l'épuisement à vouloir lutter contre son passé qui est traumatique donc voilà un parent selon
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son histoire ça va engendrer des choses différentes les facteurs de risque j'en ai listé quelques ans comme ça euh donc on trouve le perfectionnisme souvent l'oubli de soi
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parce que les parents oui pensent toujours aux autres et oublient de penser à eux-mêmes ils sont souvent dans l'autojugement la difficulté à déléguer parce qu'ils veulent tout maîtriser tout
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contrôler euh ils ont souvent un idéal parental élevé euh il y a une souvent de la solitude l'isolement une instabilité émotionnelle euh une coparentalité
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malajjustée il peut y avoir une dette de sommeil parce que le petit dor mal un manque de consistance éducative une image de soi altérée de
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l'hypersensibilité euh avec un enfant tempérament difficile c'est aussi un facteur de de stress et puis les troubles pédopsychiatriques handicap au maladiie sont des facteur de risque
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aussi et puis euh si on considère le les comportements tyranniques et l'épuisement et bien je pense qu'il y a aussi certains facteurs qui nous mènent à l'épuisement avec ces enfants-là et
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bien le stress de nouveau lié aux escalades de violence les tensions les conflits qui sont chroniques avec l'enfant l'hyperaccommodation et puis
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l'oubli de soi de nouveau une perte de liberté personnelle parce qu'on est toujours en train de de surcompenser euh le les difficultés de l'enfant donc on s'oublie de nouveau on a une difficulté
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à déléguer parce qu'on se dit que vu que notre enfant est cholérique on nose pas le le confier à d'autres personnes il y a une perte de repère éducative éducatif un ancrage instable
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nos enfants nous emmènent dans des cercles vicieux une instabilité il y a le sentiment d'incompétence une instabilité émotionnelle l'image de soit altéré aussi manque de
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reconnaissance et un sentiment d'être jugé de mal faire son travail de parents et puis il y a de l'isolement et de la solitude donc il y a beaucoup de points qui se ressemblent en fait dans ces facteurs de
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risque
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