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[Musique] [Musique] merci Pierre Michel merci pour la vieille invitation l'introduction et
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puis Pierre Michel a été mon garant d'habitation à dire cherche donc c'est une nouvelle occasion de de le remercier j'en profite aussi pour remercier en forme de collègues qui ont le mérite de tous les sens du terme de de
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m'accompagner au cours des dernières années pour effectuer une forme de traitement que je vais vous présenter partiellement ici alors bon [Musique] effectivement ça tombe bien la
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programmation est bien faite si je vais parler de la Silicon Valley qui est pas vraiment une synthèse de différents modèles qu'on a évoqué précédemment mais par contre qui est un peu une dialectique et du point de vue de cette dialectique historique les États-Unis sont vraiment la terre
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d'élection de la méritocratie contrairement notamment à l'Angleterre au-delà du cas de Young déjà moonber qui était très hostile au modèle de la méritocratie et jusqu'à David Godart aujourd'hui qui sont tous des des
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critiques dans le cas de des Etats-Unis on a vraiment une terre oui d'élection de de célébration et c'est déjà au cœur des réflexions et d'analyses de Max Weber dans les petits protestante et l'esprit
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du capitalisme la question des mérites la question de la place des États-Unis comme terre ou les hommes méritants peuvent se sauver à travers le travail
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et il fera de Benjamin Franklin et qui est un entrepreneur sa figure tutélaire et exemplaire or depuis [Musique] ou puis on peut encore s'incarner
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l'idéal de méritocratie et peut encore prolonger les valeurs de la méritocratie c'était du moins la thèse de Margaret au Maroc est une historienne qui a signé en 2019 ce livre de code qui fait toute une
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généalogie de la Silicon Valley et qui reprend cette thèse d'un prolongement de la Silicon Valley comme idéal méritocratique américain
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alors qu'est-ce qu'on peut dire rapidement et puis pourquoi je parle d'élite sans classe effectivement dans la Silicon Valley on a une valorisation du travail une industrie qui est plutôt féminisée d'ailleurs
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historiquement en dépit des idéotiques dont on a hérité aujourd'hui un territoire extrêmement cosmopolite et c'est toujours le cas la moitié des travailleurs sont nés dans un autre pays essentiellement en Europe en Chine et en
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Inde un territoire aussi et une mentalité construite par l'opposition aux institutions et de différentes sortes religieuses bancaires scolaire syndical
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corporative et y compris les partis politiques et si on aligne si on additionne toutes ces institutions on a vraiment le fondement de ce que le grand sociologue américain
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pointé comme la fondation de l'établissement catégorie WASP de la Nouvelle Angleterre dans les années 50 et 60 avec les élites de la Silicon Valley on a quasiment une
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polarité une Némésis incarnée par les technologies qui défendent plusieurs plusieurs idées plusieurs créneaux plusieurs valeurs la première c'est celle de la liberté qui se décline sur différents supports
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et différents et en différents axes liberté de faire liberté d'expression liberté d'entreprendre les technologies étant de leur point de vue et ayant une valeur politique qui n'est pas celle des parties des organisations
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administratives mais qui a le mérite de pouvoir être démocratisé utilisé pour faire des choses et toutes choses et tout objet technique ayant ses propres ses propres valeurs et puis un territoire aussi c'est un point
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sur lequel je vais revenir plusieurs fois un territoire où on n'est pas on n'est pas du tout dans la logique de distinction sociale on est vraiment dans une logique
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de de d'ouverture de d'absence de motif élitiste ou finalement les vêtements les plus célébrés sont le t-shirt et les tongs
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et je prendrai une anecdote de la cravate que je vous demande de garder en mémoire qui m'est livré ici et qui nous est livré par un investisseur donc à la tête d'un fond d'investissement de 700 millions de dollars
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ça représente du coup un investisseur assez important dans la cycle d'aller et qui me disait en entretien la première fois que je suis allé chez Google j'arrive je ne dirige vers la salle de réunion je rentre je tombe sur une trentaine de mecs assis qui m'attendait
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et là silence puis quelqu'un commence à me dire à désolé on croyait que c'était le chauffeur j'ai compris après j'étais venu habiller comme j'avais l'habitude de faire en Europe avec une cravate mais ici les cravates il n'y a que les chauffeurs qui emportent donc je vous
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demande de garder en mémoire ce motif de la cravate et j'aimerais pour l'instant voilà continuer sur la dimension progressiste ouvert des élites de la
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Silicon Valley là je fais référence à une enquête réalisée par une petite équipe à Stanford en 2017 qui avait fait passer des questionnaires auprès de dirigeants d'entreprises de la Silicon
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Valley il s'avérait que 96% des répondants a été favorable au mariage entre personnes de même sexe 82 % défendaient des soins de santé universel y compris si cela devait impliquer des hausses d'impôts 82 % souhaitaient un
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contrôle strict des armes à feu aux États-Unis 79% soutenaient l'avortement et 8% seulement avait voté pour Donald Trump en 2017 en 2016
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même chose ce sont des des défenseurs convaincus de la mise en place de réglementation contre les effets du réchauffement et du dérèglement climatique et en même temps donc en dépit de
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cette dimension très méritocratique ces valeurs de liberté cette ouverture cette absence de motif de distinction on a des effets d'inertie sociale sociologiques socio-économique assez fort et donc je
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parle de double standard au pluriel et qui se vérifie en fait assister systématiquement si on compare la population globale des entrepreneurs de la Silicon Valley donc avec un échantillon de 25000 personnes mais bon
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c'est quasiment l'entièreté des entrepreneurs en réalité et si on les compare à ce qu'on appelle dans la Silicon Valley les super entrepreneurs donc les super entrepreneurs ce sont les entrepreneurs qui ont réussi qui sont à la tête d'entreprise qui au sens de la Silicon Valley à la tête d'entreprise
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qui sont rentrés en bourse ou qui sont à la tête de licorne vous savez c'est startup valorisé à plus d'un milliard de dollars qui sont du coup plus vraiment des startups or si on compare les traits
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sociologiques de ces deux populations on a une population où les femmes sont assez peu nombreuses 19% chez les entrepreneurs ordinaires mais encore moins nombreuses chez les super entrepreneurs et super entrepreneuse ici
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on a une population d'entrepreneurs ordinaires qui a près de 45 ans de moyenne d'âge mais si on s'intéresse au super entrepreneur 95% en moins de 35 ans les entrepreneurs ordinaires sont en
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majoritaires majoritairement racisées notamment parce que voilà ils viennent d'autres d'autres pays et donc ils sont regroupés en communauté en diaspora indienne chinoise évoqué et en même temps la figure la proéminente du super
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entrepreneur c'est plutôt un collège boys vraiment incarnation du WASP la célébration du vous savez ça doit pas ces gens qui vont abandonner leurs études on a toute une mythologie comme ça tu dois pas dans la Silicon Valley
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allant de Steve Jobs iron musk en fait ne concerne que 4,16% des supers entrepreneurs il y a vraiment une domination c'est c'est super entrepreneur de des grandes universités américaines avec la domination
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l'hyperdomination même de quatre universités Stanford Berkeley Harvard et le MIT et puis évidemment une domination très grande dans les dans les deux échantillons d'enfants de profession
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intellectuelle supérieure donc le point en fait le problème que je vais essayer de dérouler aujourd'hui avec vous c'est de demander comment on peut expliquer cette aspiration progressiste avec l'inertie des variables que une question
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très très classique en sociologie et ce que je vais essayer de faire c'est montrer voilà comment comment elle se développe et comment on peut comprendre cette écart en essayant de de respecter le le cahier des charges de la journée
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en évoquant la question du travail des succès et des mérites dans la Silicon Valley alors le travail tout d'abord dans la Silicon Valley vous voyez d'une part
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c'est pas une question évidente c'est une question relativement complexe qui a appelé une littérature abondante et qui est assez variée en fait bon de longue date on a observé que la performance dans la Silicon Valley était l'élément clé que la virtuosité l'expertise
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technique était les vrais principes de légitimité d'affirmation de hiérarchisation sociale que les collaborations étaient à la fois intenses au sein des entreprises mais aussi entre différentes entreprises et
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que du coup on avait comme ça un système très ouvert de d'échanges d'informations ou la question de la représentation de soi mais aussi de ces projets techniques et vraiment
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occupe les travailleurs de manière quotidienne ce qui fait que si on met goutte à bout tous ces éléments ça fait des journées parfois des nuits extrêmement éreintantes et que du coup le travail
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sur soi pour retrouver de l'énergie pour constituer des spiritualités de confort et de énergétique constitue un travail à part entière et puis le tout dernier point sur lequel
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moi j'ai essayé de questions que j'essaie de beaucoup creuser dans mon travail c'est la question de la projection parce que effectivement dans l'univers de la Silicon Valley c'est un univers rythmé par la question des innovations et du coup les travailleurs sont toujours
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amenés à se projeter sur les nouvelles tendances et à se projeter au sein de l'espace des nouvelles technologies il y a un espace social mais qui est aussi un espace technique et là on risque de
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réseau donc faite avec et par Fabien Tarissan qui représente les différents points ce sont les catégories financées par des entreprises capitalistes actives des entreprises actives des solutions
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actives en 2020 et vous voyez différentes choses vous voyez d'une part que cet espace est relationnel donc très compliqué en fait de c'est plutôt une erreur de penser des certaines catégories sans autres et puis cet
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espace il est aussi hiérarchisé avec des points qui sont plus centraux que d'autres la question du software ton intelligence artificielle est une déclinaison étant absolument centrale mais quand je fais quand je présente ce
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type de présentation en fait c'est relativement erroné par rapport à la mentalité de la Silicon Valley dans la Silicon Valley qui est plutôt une mentalité de tendance ou les gens s'interrogent sur ce qui va sur ce qui
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va être la prochaine big wave le prochain cycle d'innovation et bon là les graphiques sont assez peu lisibles on dirait une présentation d'étape du Tour de France d'ailleurs je me rends compte mais le point que je veux
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souligner c'est vraiment l'évolution et le fait qu'il est très très difficile d'anticiper ce qui va être la prochaine grande vague et c'est d'ailleurs un point que les investisseurs et les entrepreneurs soulignent tout le temps plutôt les investisseurs d'ailleurs dans les entretiens dans l'enquête de terrain
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que j'ai pu faire c'est ce constat amer mais mes résolu que on ne sait pas ce qui va marcher tout ce qu'on peut faire c'est c'est des paris et des paris qui sont extrêmement risqués parce que
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il faut le le rappeler l'espace de l'innovation est un espace marqué par 90% d'échecs pour 10% de réussite quel que soit en fait l'objet qu'on observe avec un collègue
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on a observé les forums de développeurs 10% seulement des questions et trouver une réponse la question des projets aussi dans les entreprises le seul 10% vont être transformés en produits la question des produits y compris au sein
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des grandes entreprises seulement 10% vont survivre la question des entreprises évidemment seulement 10% également vont vont enregistrer le succès et ça concerne
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également les les personnes ce qui fait d'ailleurs que la philosophie ambiante pour pour rebondir sur ce que nous présenter Claudia Scénic ce matin la philosophie d'ambiance elle est assez elle est assez holistes et les
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notions de karma les notions de chance sont très présentes de dire bah oui ça a pas marché mais ça aurait pu marcher lui ça a marché mais il y a eu beaucoup de chance voilà il y a vraiment une attention très très forte
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sur ce motif là par contre dans les discours dans les entretiens réalisés la question du travail est toujours souvent mobilisé comme auto justification de son parcours et éventuellement de de son
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succès alors j'en arrive à mon deuxième point le succès qu'est-ce qu'on peut en dire dans cet espace quand même relativement risqué incertain
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ou l'échec est la chose la moins probable je voudrais commencer par la civilité de la Silicon Valley ce qui frappe quand même souvent les observateurs le fait que ça soit des espaces ouverts le fait que ça soit des
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espaces relativement relâché des espaces où on se tutoie comme disait un enquêter ici on n'est qu'un prénom où il y a assez peu de motifs de de
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distinction et quelque chose qui est très très charmant notamment quand on vient de pays beaucoup plus hiérarchique alors c'est le cas de la c'est le cas de la France évidemment le cas de l'Inde évidemment le cas de la Chine et avec
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des gens et chaque année qui arrivent et qui se font séduire par cet esprit californien et y compris d'ailleurs des historiens très très avisés je citer un Steven shaping qui est
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vraiment une grande figure historien des sciences et qui après sa visite dans la Silicon Valley disait bah voilà le secret de la Silicon Valley ce sont ces relations très très relâchées le fait que des investisseurs puissent parler
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quotidiennement sans chichis avec des entrepreneurs alors ce que je voudrais faire c'est mettre un peu en perspective historiquement ce type de de familiarité et je crois qu'on peut le faire si on essaie de remonter
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l'histoire du venture capitalisme pour le dire en deux mots cette idée que l'innovation serait le fait de d'entreprise avec qui obéirait à des cycles de développement sur une période
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de relativement longue durée entre 5 et 10 ans que pour les développer on devrait mobiliser et valoriser des intermédiaires situés entre je cite le les talents donc le travail et le
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capital que sont les ventes sur capitalistes et qui développerait des portefeuilles d'investissement d'entreprise précisément car 90 risque d'échouer et 10%
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réussiront et pourront couvrir l'ensemble des mises réalisées alors ce modèle il y a une figure qui a beaucoup participé à sa théorisation à sa mise en pratique à sa pédagogie aussi c'est
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George Doriot qui est d'origine française d'ailleurs qui est considéré comme la figure ou l'une des grandes figures pionnières du venture capitalisme et est-ce que
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souligner d'Orio dans ces théories c'était que il fallait absolument faire confiance à l'humain et pas du tout à l'organisation aux grandes organisations à la bureaucratie c'est quelqu'un qui avait une haine une hostilité du moins
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très très grande au bureaucratie alors hérité de sa part française mais aussi héritée de la son expérience en Nouvelle Angleterre dans le secteur de la banque héritait aussi de son expérience militaire au moment du conflit puisqu'il a eu des tâches d'administration et lui
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disait l'innovation c'est avant tout une affaire de personnes d'entrepreneur et ce qu'il faut faire c'est privilégier le cadre de la famille arrêté alors c'est le cas de la familiarité qui permet réellement de sentir les individus de se
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rendre compte de leur de leurs compétences de leurs qualités de leur potentiel et il faut absolument se River sur sur les individus et chercher à identifier ce sont ces mots des hommes
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supérieures et des personnalités ce discours là étrangement on le retrouve 50 ans plus tôt donc en 1901 dans un livre un livre considéré comme un classique de la
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sociologie américaine signée Édouard rose qui est souvent comparé à Émile Durkheim ça serait le Emile Durkheim américain bon ils ont des propos extrêmement différents et des
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préoccupations extrêmement différentes si ce n'est cette question de la structuration l'organisation sociale et edwardrose qui a officié à Stanford à la fin du 19e siècle dit dans ce livre à
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peu près la même chose en fait qu'il faut avant tout s'intéresser aux personnalités aux grands hommes notamment parce qu'ils ont une force de volonté ils ont une force de d'imagination ils sont capables de
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réaliser et créer des différences beaucoup plus importantes que les hommes ordinaires ils ont des idéaux des visions on retrouve tous ces mots ils ont du coup une ascendance spirituelle et morale qui s'incarne qui se traduit par
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leur capacité à créer et c'est son expression encore des religions sociales et l'entrepreneur dans ce récit est vraiment la figure emblématique ce qui est intéressant de voir quand on
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le compare avec avec des travaux historiques et je fais référence ici à une enquête où ils sont intéressés en fait espèce de gouzbu du 20e siècle ils sont intéressés aux grandes figures des
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affaires aux États-Unis sur un siècle entre 1900 et 2000 et à travers l'analyse de 1000 trajectoires est-ce qu'ils ont identifié c'est une polarité entre les dirigeants de la côte Est les dirigeants de la côte ouest donc les
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dirigeants de la côte Est ça serait un peu la cible prise par les différents essais que je présentais au début sont des gens donc [Musique]
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hériter en partie de privilège de de naissance avoir des compétences des sur investissements scolaires le passage par les prepschool le passage par les universités de la Ivy League et qui finissent manager dans les grandes entreprises associées dans les cabinets
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d'avocats et des cabinets de conseils et cette élite là en fait assez classique assez conservatrices elle s'opposerait à un deuxième pôle celle des professions
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intellectuelles de supérieures qui à partir de d'origine plus modeste on su saisir des opportunités dans le domaine des affaires via des secteurs et des technologies émergentes dont la trajectoire est marquée par une
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migration précoce vers l'ouest du pays et en l'occurrence la Californie est en tête et qui sur un siècle présente la constante d'être qualifiée comme une
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élite d'un nouveau type attiré par la nouveauté et les nouvelles technologies si bien que au terme de cette mise en perspective un peu trop rapide je vous l'accorde historique on peut mieux comprendre comment la Silicon Valley
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fonctionne comme une société ou une élite sans classe c'est à dire en apparence très très ouverte et centrée sur la famille arrêté et du coup la place des vers des barbecues des des
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sandwichs des lunch des Meetup voilà toute cette toute cette tous ces rituels d'interactions extrêmement forts et emblématique de la Silicon Valley en fait cache ou recouvre une généalogie
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beaucoup plus ancienne qui a un sens pratique c'est celle de saisir la qualité des individus et des qualités supérieures qui sont associés de manière
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tendance à un certain type d'élite et on retrouve du coup là une ambiguïté en fait de la Silicon Valley c'est à dire que bien souvent cette notion de d'élite de la Silicon
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Valley elle est attachée à des fétiches de la confiance c'est à dire que quand vous êtes investisseur et qu'on cherche qui est de qualité on a tendance à fétichiser un certain nombre d'indices ou de support de confiance qui peut être
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le travail qui peut être la confiance en soi qui peut être tous les éléments en fait que j'évoquais à travers les travaux de edwardros et qui fonctionne comme ça comme des signaux d'évaluation
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préférentielles et qui conduit à des relégations du coup pour toutes les personnes qui sont issues d'un autre horizon alors dans un troisième temps je vais évoquer la question des mérites qui est
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finalement qui est assez peu évoqué dans la Silicon Valley qui est pas vraiment un enjeu un enjeu public ou un problème public la question des mérites c'est pour ça que je proposerai plutôt un glissement enfin en
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tout cas du point de la Silicon Valley de la notion de des mérites vers la notion de récompense alors pourquoi ce glissement parce qu'autant le mérite me semble ancré dans une question de d'un retour sur investissement passé en
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étant donné autant la question des récompenses nous amène à nous tourner vers le futur vers ce qui vers les produits les fruits récoltés de notre travail et qui ne mentalité vraiment pour le coup
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exemplaire et emblématique de la Silicon Valley alors pourquoi d'une certaine façon je voudrais souligner dans cette dans cette dernière partie la façon dont l'innovation technologique elle est toujours liée c'est pas vraiment une
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nouveauté de le dire je suis péter disait la même chose elle est toujours liée à différentes et à d'autres types d'innovations alors en l'occurrence des innovations financières des innovations managériales et des innovations morales
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dont la singularité dans la Silicon Valley est d'être toutes les trois tournées toutes les quatre même tourner vers l'avenir donc je fais référence au livre de Christophe Lécuyer un making Silicon Valley qui est vraiment très
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très belle histoire qui permet de d'illustrer ces différents éléments et cette histoire d'autant plus recommandable qu'elle est assez méconnue en fait voilà puisque lui s'intéresse principalement aux années
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1930-1970 où est mis en place en fait tout un tas de d'innovations qui vont être déclinés progressivement alors quelles sont ces innovations ces innovations il faut voir qu'elles répondent à une crainte en fait historique de la Silicon Valley quand
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vous intéressez à l'histoire des entreprises très très vite les entreprises de la Silicon Valley des années 30 sont confrontés à trois craintes la première c'est de voir les jeunes talents quitter la Silicon Valley
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pour aller joindre rejoindre des foyers d'emplois plus importants donc Boston New York dans les années 30 la deuxième crainte c'est de voir ses employés
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quitter l'entreprise pour aller de l'autre côté du trottoir et travailler pour une autre entreprise rivale et la troisième crainte qui est encore plus grande c'est celle de voir ses employés quittaient l'entreprise pour fonder leur
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propre entreprise et du coup à partir aussi avec un certain nombre de de brevets de propriété intellectuelle de compétences intellectuelles de d'enrôler aussi ses collègues
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et du coup pour éviter pour juguler ces trois ces trois menaces sont mises en place dès les années 30 dans la Silicon Valley tout un tas de de dispositifs de techniques de fidélisation des
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travailleurs que ça soit des eaux salaires mais que ça soit aussi différentes formes temporalisées comme les bonus comme les parts d'entreprise comme le système des stocks options qui est assez qui est assez figé comme
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schéma le fait d'avoir des parts d'entreprises mais qui sont distribués à terme au bout de deux ans trois ans et 4 ans et plus on avance et plus on est fidèles dans l'entreprise plus on obtiendra des parts de l'entreprise en
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nombre et un système qui va jusqu'à l'entrée en Bourse qui se comprend de de manière d'une part parce que la bourse dans ce système l'entrée en prose d'une entreprise devient l'issue
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absolument nécessaire pour valider le capital pour pouvoir transformer du travail en capital et puis aussi parce que la bourse c'est un moment aussi de ressaisissement souvent de reprise de contrôle de Wall
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Street sur des entreprises de la Silicon Valley vous avez toute une histoire financière qui reste à faire d'ailleurs sur la manière dont les entreprises venus de la Silicon Valley et de la Silicon Valley essaye d'échapper à ce contrôle de Wall Street et ça va de de
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la sophistication du système proposé par par Google en 2004 au moment d'entrée en Bourse puisqu'ils vont utiliser un modèle complètement désuet et quasiment inconnu à Wall Street celui des enchères
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à l'hollandaise jusqu'au provocation d'Elon musk avec avec la SEC le gendarme financier de américain mais mais ces ingénieries
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temporalisés elle se décline aussi sur un plan managérial et pas depuis hier mais depuis de longue date depuis les années 1930 ou une des préoccupations en fait
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et un des moyens de fidéliser les travailleurs dans les entreprises de la Silicon Valley cette valoriser les loisirs c'est de créer des espaces de loisirs c'est créer des temps de loisirs c'est de faire jouer aussi la l'absence
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de hiérarchie entre la direction et puis les salariés le fait de pouvoir prendre la parole le fait de pouvoir les voir sa direction le fait de pouvoir de pas de pas faire reposer les
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hiérarchies au sein d'entreprise en fonction des statuts mais plutôt par rapport aux idées qui sont proposées et puis de distribuer aussi tout un tas de de services de petits services qui sont à la marge du travail et qui
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permettent de mieux travailler et l'envers de cette logique là c'est aussi de créer des espaces de travail mais les cellules qui permettent de capitaliser sur la créativité des temps de loisirs
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et là je vous ai mis la photo issue de des archives de ulet Pacard d'un concours de Grand Prix de miniatures donc ou l'entreprise avait laissé du temps libre pour créer pour que les les employés puissent se saisir
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deux projets personnels ludiques et là en l'occurrence il s'agit de reconstituer des miniatures de voiture et organiser des Grands Prix et parfois ce type de d'expérimentation
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peut être réintégrer techniquement ou en termes d'image par l'entreprise au sein de l'entreprise et c'est d'ailleurs la raison même qui a motivé les équipes dirigeantes de Google à systématisé les
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20% de temps libre au sein de l'entreprise mais qui est pas du temps faussement libre en fait qui est un temps non manager où les travailleurs peuvent travailler sur leur propre projet et tout ce qu'ils vont faire dans
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ces 20% de temps libre va être contrôlée et capitalisée par par l'entreprise donc là je vous ai mis enfin si jamais vous voulez travailler pour une grande entreprise de la Silicon Valley vous pouvez comparer les différents les
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différents avantages des différents petits services qui sont proposés d'ailleurs les employés aujourd'hui font toujours très attention voilà ce qui va avec le le salaire et puis le dernier
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point je voulais souligner dans cette présentation c'est la dimension morale aussi des entreprises de la Silicon Valley et quand on est entrepreneur alors bien sûr aujourd'hui il y a tous les discours sur
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la taxe for good et l'éthique notamment l'éthique de l'IA etc mais en fait c'est une vieille histoire dans la Silicon Valley le fait d'accompagner l'enroulement des des salariés à travers
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des histoires à travers des valeurs à travers des missions et qui correspond en fait à une rétribution et à une ressource motivationnelle en soi c'est à dire qu'on va travailler dans une dans une
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entreprise on choisit et on la compare aussi par rapport à différentes missions et qui est vraiment une préoccupation très très importante dans les entreprises de la Silicon Valley là je vous ai mis une photo volée parce que vous savez quand vous allez
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sur un certain nombre de grandes entreprises ou même des moyennes start-up vous êtes obligé de signer des accords comme quoi vous ne divulgrez rien de ce que vous pourrez observer ou récolter comme matériaux donc là j'avais pas encore signé et donc dans le lobby
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de Dropbox qui est une entreprise assez connue de la Silicon Valley vous avez ces motifs moraux à travers des esquisses et en fait elles sont dans l'entrée c'est à dire là où passe tous les jours les salariés pour rentrer dans
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le bureau pour aussi pour sortir du bureau et en l'occurrence elles sont elles sont nombre de 5 et là c'est big warfare être digne de confiance qui est vraiment une incantation morale mais qui constitue et
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qui participent en fait d'une forme de de récompense morale pour les salariés et puis de de facteurs de motivation alors c'est pour ça que je proposais de
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passer de glisser d'une certaine façon du point de vue encore une fois de la Silicon Valley il s'agit pas de faire modèle de du registre du Mérite registre de la récompense qu'une vieille catégorie bienveuriste mais très très
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emprise dans la Silicon Valley notamment dans leur lecture et relecture souvent attise de la psychologie souligner en fait les les mises au défi en fait conceptuel que nous impose ces
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pratiques de la Silicon Valley notamment sur les effets de brouillage entre travail et capital revenus du travail revenus du capital entre la question du travail et les loisirs entre la question de l'intérêt privé et du bien public parce que toutes ces catégories qui sont
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quand même relativement optimisées dans nos pratiques en sciences sociales et dans nos schémas de lecture sont en fait dialectées complètement imbriqués notamment parce qu'elles sont temporalisés et que la Silicon Valley une de ces grandes
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réussites c'est quand même d'avoir réussi à dialectiser tout un tas historiques du capitalisme souligné par Max Weber c'est à dire que quand on travaille beaucoup bah qu'est-ce qu'on fait de son argent la silicone va chez nous propose des
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loisirs par Daniel bal aussi la question de Wemmer quand on est focalisé sur ces loisirs est-ce qu'on a toujours envie de travailler et bien la Silicon Valley utilise d'une certaine façon et capitalise aussi sur sur les loisirs et
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salariés et puis la théorie morale soulignait également par le LUC boltencier pardon et fkpello de se dire finalement est-ce qu'il y a pas une arnaque morale derrière la valorisation
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du travail en réseau du projet de la liberté au travail et même chose la Silicon Valley propose d'une certaine façon des alternatives morales discutable mais tout de même efficace
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quand on observe ces sal ariés voilà je m'arrête là je vous remercie pour votre attention [Applaudissements]
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