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bonsoir à toutes et à tous et bienvenue pour ce 31e webinaire organisé par la PPA donc vous êtes très nombreux ce soir à être présent et à vous être inscrits
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puisqu'on a dépassé le nombre maximal d'inscriptions donc merci à vous donc nous avons le plaisir d'accueillir ce soir Estelle Jo et normalement Édouard
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cochantaz mais qui raconte des difficultés à nous rejoindre donc nous espérons qu'il parviendra à être présent ils vont nous parler des apports de la recherche sur la question des effets des
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écrans sur le développement des enfants alors nous vous rappelons pour celles et ceux qui suivent régulièrement nos webinaires que le webinaire est enregistré et sera disponible dès demain
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en replay sur le site de la PPEA ainsi que le PDF du support PowerPoint nous précisons aussi que nous ne pouvons pas délivrer d'attestation de formation ou de suivi pour ce format vous pouvez
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éventuellement enregistrer le mail de connexion et faire une capture d'écran si vous en avez besoin pour votre employeur vous remarques vos commentaires vos questions
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seront diffusés par la suite à Estelle Jo et Edouard en fin de présentation et donc back office on retrouve Vincent Louis Adrien et Robert qui feront
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remonter ces questions et qui pourront déjà échanger avec vous à travers le chat n'oubliez pas de bien cocher en voix à tout le monde pour que vos questions soient visibles donc nous avons
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878 personnes connectées merci pour votre présence et puis qui viennent un peu de tous les pays donc les le sujet de ce soir
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concerne les effets des écrans les écrans sont omniprésents dans notre quotidien donc tous les lieux de vie avec une exposition de plus en plus précoce une augmentation ces dernières
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années du temps du d'utilisation une diversification aussi des outils smartphone télévision ordinateur tablette console de jeux la question de leur utilisation est un sujet
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controversé qui fait l'objet régulier d'articles des missions de télévision pour en dénoncer soit les méfaits soit inventer les mérites mais qu'en est-il que dit la recherche sur cette question
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les recherches internationales sont assez nombreuses chez les adolescents et les adultes mais restent plutôt rares chez les enfants et notamment les plus jeunes enfants or c'est une question de
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santé publique et un sujet majeur donc nos deux intervenants vont faire le point sur les principaux résultats des recherches et notamment des analyse sur cette question et vous ok aussi quelques
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recommandations notamment à destination des jeunes parents donc pour présenter nos intervenants Edouard et professeurs de psychologie du développement à l'Université de Genève en Suisse
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vice doyen de la Faculté de psychologie et des sciences de l'éducation directeur de recherche ocnrs directeur du Centre Jean Piaget et rédacteur un chef de la revue anaé
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depuis janvier 2016 Estelle Gillot et drinte en psychologie au laboratoire du développement sensori moteur affectif et social de la Faculté de psychologie et des sciences de
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l'éducation de Genève sa thèse porte sur l'effet de l'exposition aux écrans sur le développement des compétences multisensorielles et des interactions précoces chez les très jeunes enfants de
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6 à 36 mois on vous fait part aussi d'un numéro spécifique d'anae le numéro 178 qui est paru en juin dernier qui a été coordonné
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par Fleur Lejeune et Édouard jeantaz sur la question justement des effets des écrans sur le développement des enfants et nos deux intervenants ont contribué à ce numéro avec la production de deux
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articles donc je vais maintenant laisser la parole à nos intervenants mais en l'occurrence Estelle Jo puisque malheureusement Edouard n'a pas pu encore nous rejoindre donc vous avez
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environ ainsi bienvenue vous avez environ 30 35 minutes tous les deux de présentation et puis ensuite nous aurons un temps d'échange avec les questions
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posées par les personnes qui nous écoutent merci c'est à vous alors bonjour à vous laisse partager partager le diaporama voilà peut-être le
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stade c'est toi qui va du coup gérer le diaporama ça peut être plus simple d'accord alors bonjour à tous et à toutes désolé pour ce petit retard mais voilà un petit problème de lien de connexion donc l'idée c'est de vous
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présenter un panorama des recherches qui sont conduites sur les effets des écrans au sens larves et sur le développement psychologique des enfants et surtout des
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jeunes enfants alors pourquoi on a choisi ce thème parce que c'est un sujet d'actualité tu as un sujet qui fait la une des médias depuis de nombreuses années
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et puis qui suscitent vraiment beaucoup beaucoup de controverses dans le champ médiatique francophone et en particulier français vous avez tout un tas de [Musique]
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grand public à la fois qui ont des prix par exemple de Michel desmurgers sur la fabrique du crétin digital qui fait suite à son premier ouvrage TV lobotomie donc qui sont là du coup qui présentent
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tous les aspects négatifs et les effets négatifs sur les écrans vous avez des ouvrages qui présentaient l'aspects beaucoup plus positifs comme solide Nicolas poil sur votre votre
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enfant devant les écrans ne paniquez pas vous avez l'Académie des sciences qui a fait un rapport ou qui essayait d'avoir une approche plus pondérée vous avez dans les médias
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généraliste français dès qu'il y a quelque chose qui sort sur les écrans et bien ça fait la Une là je viens de voir le dernier séance humaine il y a encore une reprise sur les effets des écrans vraiment quelque chose de très puissant
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qui interroge beaucoup le grand public et ce qui est notable dans le paysage francophone et notamment français c'est que c'est beaucoup d'ouvrages plus ou moins comment dire polémique plus ou moins
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documenté mais en fait quand on regarde la littérature scientifique il y a très peu de recherches ou quasiment pas conduite réellement par des équipes notamment dans les pays francophones c'est-à-dire que là je fais une
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distinction très claire entre les ouvrages généraliste du grand public donc publié par des éditeurs là qui sont écrits par des chercheurs ou des journalistes et là ou des médecins et là c'est des vraiment c'est un point de vue
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qui relate une partie de la littérature scientifique mais si vous voulez il y a pas eu d'expertise scientifiques où il n'y a pas eu d'expertise par les Pères comme ça pourrait être le cas par exemple pour des articles scientifiques
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sont publiés dans les revues à communiquer à comité de lecture pour bien différencier plusieurs sources d'informations les livres là on se base sur une confiance de chercheurs renommés
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qui qui du coup font un point de vue ou présente un état des lieux de la recherche mais eux-mêmes ne conduisent pas de recherche spécifiquement dédiés aux effets des écrans vous voyez par
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exemple la plupart des auteurs français personne n'a publié d'articles scientifiques dans des revues à comité de lecture sur les effets des écrans à ma connaissance voilà et puis il faut différencier des journaux de diffusion
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de la connaissance typiquement style régulièrement science humaine cerveau exico là c'est des magazines de diffusion de l'information mensuelle et puis vous avez des revues scientifiques
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qu'il a les chercheurs tout mettre en article basé sur des recherches depuis plusieurs années il y a des expertises qui sont produits par des pères et c'est-à-dire d'autres chercheurs d'autres pays qui donnent leur avis et
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puis suivant la renommée des articles et bien il y a des revues qui ont des impacts facteurs ont des impacts très forts donc là l'idée de ce soir c'est de vous présenter que dit la recherche
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issue de papier d'articles scientifiques publiés dans des revues à comité de lecture et pas du tout ce que disent ce que disent les magazines ou des
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livres la mes collègues se basent ont la même base c'est à dire dans les livres on se base on se fonde sur des articles après c'est l'interprétation la génération qu'on va faire qui peut
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disputer donc là l'idée c'est vraiment vous faire le point sur ce qu'on dit sur les effets des écrans à partir de données de recherche scientifiques
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ultra récentes voilà et vous allez voir que c'est complexe et que c'est pas tranché c'est pas noir et blanc c'est quelque chose qui est beaucoup plus compliqué que ce qu'on imagine et du coup ça a invité évidemment les
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chercheurs à travailler là-dessus et puis vous verrez il y a aussi beaucoup de donc ça c'était pour discuter des lits deuxièmement vous avez vu dans les petites vignettes vous avez aimé jeux vidéo 9 bienfaits étonnants la santé
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les nouvelles études montrent que les bienfaits du jeu vidéo de le cerveau vraiment c'est vraiment des choses qui sont comment dire juste pour faire du buzz ou intéresser le lecteur là on est
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d'accord on va vous parler de recherche qui parle de psychologie c'est la d'étude comportementale évidemment qu'elle modification du cerveau mais on ferait des gens un apprentissage pour faire n'importe
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quoi le modifier le cerveau est forcément modifié donc ça c'est évident et on va pas parler de jeux vidéo Ici on va plutôt s'intéresser aux effets des écrans sur le développement des jeunes enfants donc c'est un autre champ de
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recherche où il y a beaucoup de collègues et qui disent les effets positifs et négatifs des jeux vidéo alors c'est surtout un adolescence et c'est surtout chez les autres adultes parce que là il y a tout un tas de
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problèmes éthiques ce que la plupart de ces jeux sont réservés typiquement à partir de 16 ans ou 18 ans donc d'un point de vue éthique ne sont pas étudiable chez les jeunes enfants donc voyez d'une part on se fonde sur des
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articles scientifiques récents deux trois parts pas traiter les jeux vidéo mais on va traiter vraiment les écrans chez les jeunes enfants puisque éthiquement on a le droit de le faire et puis dernièrement vous verrez tout à
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l'heure on va vous faire une sélection d'articles scientifiques et on va se baser sur ce qu'on appelle des méta-analyse donc c'est à dire des chercheurs qui compilent les données d’autres chercheurs pour dire voilà ce qu'on sait est-ce que c'est voilà le un
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peu le câble cette affaire là donc voilà donc je reprends un peu le tour de parole bonsoir à tous donc comme Édouard l'a dit c'est vrai que il y a beaucoup de discussions qui vont se faire autour
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de ce terme d'écran finalement mais je pense que la première question qui va être importante à se poser c'est qu'est-ce qu'on entend derrière le mot écran il y a quelques années en arrière ben c'était assez clair qu'on parlait
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quasiment uniquement de la télévision principalement en tout cas de la télévision les premières études qui ont été menées se sont vraiment basés là dessus mais avec l'avancée des nouvelles technologies il y a de plus en plus
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d'écrans dans notre quotidien et des petits écrans qui vont être aussi portables on va retrouver par exemple les ordinateurs les tablettes les smartphones tout ce qui va être aussi console de jeux qui va très bien introduit tout à l'heure et puis aussi
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quelques écrans qu'on pense pas nécessairement comme les liseuses ou les montres connectées mais qui font aussi partie de notre quotidien et puis du coup l'année dernière quand on a commencé
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à l'étude sur laquelle actuellement je fais mon doctorat on a lancé une grande enquête en ligne dans laquelle on a on s'intéressait finalement à l'équipement au foyer en écran des foyers et puis
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aussi comment les enfants utilisaient les écrans et puis c'est vrai que là on a vu quand en général dans un foyer de 3 personnes donc il y a deux parents et un enfant il y avait une moyenne de 7
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écrans et puis si on regarde en général il y avait deux smartphones et puis à peu près deux ordinateurs en moyenne une télévision et après d'autres écrans divers mais donc on voit que c'est plus juste une télévision et puis un
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téléphone fixe comme il y avait par exemple 20-30 ans en arrière mais c'est vrai que maintenant les foyers sont très équipés on a même vu que 98% des foyers étaient multi équipés
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donc qui possédait plus de 1 2 3 voire quatre écrans donc c'est vrai que la moyenne par écran est parfois liée en écran est vraiment très important comme il y a de plus en plus d'écrans dans les foyers et qu'on est quand même
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dans un monde qui va être un peu hyper connecté il y a aussi une exposition qui va être de plus et de plus en plus précoce dans le développement de l'enfant quand on a posé les questions aux
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parents par rapport à l'utilisation des écrans par leur enfant on a vu qu'en moyenne un parent estimait que la première le premier contact visuel de l'enfant avec un écran c'est fait
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environ à l'âge de 9 mois donc ça c'est du point de vue du parent bien évidemment et qui leur donne même la permission de regarder un écran de manière intentionnelle donc par exemple un smartphone ou qui ou un petit dessin
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animé à la télévision à l'âge de 17 mois déjà en moyenne ce qui est très intéressant aussi c'est qu'on peut voir si on compare en fait les chiffres que nous on a récolté en 2021 par rapport aux chiffres que
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bertomi et octobre on récolté par rapport à une étude de corps en 2013 c'est les différents écrans qui sont utilisés donc il y a autant d'enfants qui utilisent les écrans et en moyenne l'âge de la première exposition est plus
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ou moins le même un petit peu plus tôt maintenant mais plus ou moins il reste semblable par contre ce qu'on peut voir c'est que maintenant il y a beaucoup plus d'écrans portables comme par exemple les smartphones qui sont
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utilisés à 8 tonnes de pour cent on a trouvé ça nous alors que en 2013 c'était plutôt 26% et il y a vraiment eu ce switch avec la télévision ou avant la télévision était regardée un peu près à
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8 ans de cette 90% par les très jeunes enfants et maintenant c'est plutôt 60%. il y a aussi une petite augmentation de l'utilisation de l'ordinateur et puis maintenant l'utilisation des tablettes
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et des jeux éducatifs électroniques et puis du coup comme on peut voir les enfants ils vont utiliser plus de tablettes plus de smartphones tous ces petits écrans qui vont être portables et du coup utilisables un peu plus
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facilement partout ce qui va faire aussi que l'exposition aux écrans va être de plus en plus longues parce que justement ces écrans sont disponibles un peu à n'importe quel moment de la journée et en général les études s'accordent à dire
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que la majorité des enfants de moins de 3 ans sont exposés aux écrans plus de six jours par semaine donc presque tous les jours de la semaine finalement entre 30 minutes et 3 heures par jour ça va
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dépendre un peu des études des pays dans lesquels elles sont menées et de la manière aussi dont on a récolté les données on vous parlera un peu plus tard des différentes méthodes de mesures possibles mais vous verrez que ça peut un peu changer finalement les réponses
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qui sont données par les parents et du coup aussi les temps d'exposition rapportées ce qu'on peut voir dans l'étude qu'on a mené nous du coup en 2021 c'est que à moins de une année déjà les enfants
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étaient exposés en moyenne aux écrans 15 minutes par jour et puis ensuite entre un an et deux ans et demi il y a une sorte de stabilité qui s'est installée avec une moyenne à peu près rapportée
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par les parents toujours entre 20 et 25 minutes par jour et puis à partir de 2 ans et demi là on a un peu un pic une grande augmentation où on va arriver à peu près à 40 45 minutes par jour
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d'exposition aux écrans ce qu'il faut savoir et qui est quand même important à noter c'est que finalement c'était cette exposition c'est vraiment l'exposition directe qui est rapportée par le parent donc le moment où le parent va donner peut-être
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intentionnellement son smartphone ou mettre la télévision ou un dessin animé sur Youtube ou quelque chose comme ça donc ça prend pas nécessairement en compte tout ce qui va être de l'exposition indirecte donc c'est
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vraiment l'exposition finalement de l'enfant à travers l'utilisation du parent et comme on voit par exemple sur la petite image ici et puis il faut quand même savoir que 86% des parents
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ont affirmé passer du temps devant leurs écrans en présence de leur enfant donc on peut quand même penser que finalement c'est tant d'exposition sont bien supérieures à ce qu'on a retrouvé et puis il y a aussi une grande
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augmentation liée au covid-19 et aux périodes de confinement ou du coup les personnes étaient enfermées à la maison devaient travailler depuis la maison aussi essayer de garder contact avec les
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personnes qui ses proches et puis finalement en passant toute la journée à la maison on va peut-être plus facilement être tenté de dire ok alors cet après-midi on regarde un film on regarde un petit dessin animé ou pour occuper l'enfant donc c'est vrai que
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plusieurs études ont aussi mis en évidence une augmentation du temps d'exposition pendant les périodes de confinement et puis ce qui est important aussi à savoir c'est que finalement cette
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exposition bien souvent c'est un enfant qui va être seul devant son écran et qui va le regarder un peu de manière passive on a en moyenne seulement 50% des parents de notre échantillon qui ont
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affirmé regarder la télévision avec leur enfant donc ça veut quand même dire que une moitié seulement regarde finalement la télévision de manière accompagnée ou bien le smartphone ou tout autre écran et puis
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lorsqu'on a demandé aux parents qu'est-ce que c'était pour eux la définition finalement d'un visionnement qui était accompagné c'est seulement pour 15% des parents ou c'est un covisionnement qui va se faire de manière interactive ou le parent va
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pointer ce qui se passe à la télévision expliquer les contenus pour les autres parents regardez la télévision avec son enfant signifiait être assis par exemple sur le canapé à côté de lui donc finalement c'est quand même un peu une
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exposition où l'enfant est seul et bien souvent aussi les parents ont affirmé même eux utiliser les écrans comme finalement une sorte de baby-sitter qui leur permet aussi de se libérer du temps pour que ça donner aux tâches ménagères
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pour aller prendre une douche pour vite faire un téléphone ou quelque chose d'autre alors du coup voilà et du coup ben vous allez voir maintenant les différentes méthodes aussi de mesure pour récolter les données et comment on peut
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finalement mener une étude sur les écrans alors voilà c'est très important de connaître les modalités de preuves qui ont été obtenus par des chercheurs je vous ai dit déjà il y a très peu
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d'équipes en francophones à ma connaissance qui étudie directement des effets des écrans sur le développement psychologique c'est plutôt beaucoup de collègues d'autres collègues européens ou des collègues anglo-saxons et il y a
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plusieurs modes expérimentales qui sont disponibles et vous allez voir que et bien il y a des choix c'est très important de connaître les conditions de production de
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résultats parce que du coup ça peut nous aider à avoir une perspective plus ou moins critique et d'être attentif alors évidemment faut éviter le biais que quand par exemple on a un résultat qui
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va pas dans ce qu'on pense et qui est contraire à nos intuitions on va chercher tous les petits détails de la recherche il va pas parce que ça va pas exactement dans l'autre sens et puis quand une étude qui est
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qui va bien dans le sens de ce qu'on pense du coup on dit c'est bon il y a pas de problème donc vraiment il faut essayer d'avoir une attitude critique et puis de se placer aussi dans la condition des chercheurs qui
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conduisent ce type de recherche c'est extrêmement compliqué c'est pour ça qu'il y en a très peu parce que vous allez voir que on fait le chercheur l'équipe de recherche doit faire des choix méthodologiques qui vont conduire
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automatiquement à des contraintes à des à des limites qui sont inhérents à la méthode et alors typiquement vous avez la première chose qu'on peut faire c'est déjà le questionnaire c'est à dire de
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demander aux différentes personnes de de on leur pose la questionnaire c'est comme un sondage une enquête et puis c'est eux qui déclarent ce qu'ils pensent qu'ils font et voyez
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déjà ce problème là qui est déjà de se dire on demande à combien de personnes et est-ce que ces personnes ont une estimation femme charme donc vous voyez que là le côté
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subjectif et auto rapporté peu induire certains biais dans les réponses c'est-à-dire voyez si vous voyez les chercheurs qui vous disent alors vous avez des enfants avec votre enfant
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combien de temps vous mettez la disposition la tablette est-ce que la télé est accessible et tout ça vous pouvez avoir des billets de désirabilité sociale de dire quelle image je vais donner aux gens qui m'interrogent sur
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comment j'évite mes enfants on peut avoir des erreurs de mesure oui donc c'est un des problèmes mais le questionnaire c'était parti des outils disponibles parce que si on doit interroger des centaines de personnes
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bien on n'a pas tellement le choix de d'aller interroger sur les pratiques familiales ou pratiques éducatives alors c'est très beaucoup de gens font la plupart des chercheurs vont utiliser des
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questionnaires c'est simple à remplir c'est pas intrusif c'est-à-dire qu'on va pas dans la famille on n'est pas des capteurs donc les gens ont relativement confiance dans le processus mais voilà vous voyez avantage inconvénients vous
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pouvez aussi avoir la technique de l'agenda donc là vous pouvez demander aux gens en temps réel de remplir ce qui sont en train de faire vous avez toujours le même problème puisque c'est
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les personnes qui remplissent et bien vous pouvez avoir des billets de désirabilité sociale vous pouvez avoir parce que là d'un coup j'ai bien rempli mon agenda est-ce que c'est vraiment représentatif des habitudes de
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consommation parce que je sais que je dois remplir en temps réel mon agenda du coup est-ce que c'est comme ça ça se passe dans les autres moments de l'année voyez un peu la difficulté et ça le chercheur il faut bien qu'il mesure ce
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fameux temps d'écran et que l'écran comme elle y est elle donc voilà vous pouvez avoir des systèmes d'enregistrement alors soit sur la télévision alors là on a l'impression que c'est plus objectif ou quanticable
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vous pouvez avoir sur smartphone il y a des recherches là qui sortent où ils ont ils ont fait des capteurs qui permettent d'enregistrer et vous voyez après tous les problèmes éthiques de contrôle de d'enregistrement de toute l'information
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et vous pouvez donc si vous mettez des capteurs par exemple les chercheurs avaient fait sur des capteurs sur la télévision vous avez à distance vous pouvez récolter le nombre d'heures que la télé et allumées
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mais vous savez pas si la télé allumée correspond au temps d'exposition à l'écran texte que quelqu'un regarde la télé la télé tout le temps allumé mais peut-être que les gens font compensés devant et puis comment faire avec tous les
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autres écrans disponibles dans dans la famille vous voyez donc on voit que ces systèmes d'enregistrement à part imaginer un Big Brother général ou tous auraient enregistré et filmer ce qui est impossible d'un point de vue éthique
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puis il est intéressant et bien du coup c'est difficile d'avoir une voilà donc il faut faire procéder par échantillon procédé par des techniques complémentaires pour avoir une vue qui reproduire reproduire et convenir
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beaucoup d'études pour avoir une estimation de quels sont les tendances des temps d'exposition il y a des collègues aussi qui peuvent aller faire des observations directes alors là c'est totalement écologique on voit exactement les consommations
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d'écran dans une famille mais vous pouvez avoir c'est très invalide vous pourrez pas faire des centaines et des milliers de personnes qui participent à votre étude si vous avez sur des effectifs de 500 mille décors voyez bien
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qu'on est obligé voilà donc de faire à distance ou de demander aux gens de remplir mais on pourra pas faire sur place des mesures directes de ce comment est la consommation d'écran donc voyez
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toutes ces mesures sont difficiles donc faut bien avoir ça en tête sur comment déjà les chercheurs ont recueilli l'information sur cette fameuse consommation d'écran entre guillemets
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ensuite quand vous avez récolté cette consommation d'écran vous avez un deuxième défi c'est de savoir sur quoi vous voulez vous voulez étudier quelle
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dimension psychologique de l'enfant est-ce que vous voulez faire ta dimension cognitive sa dimension alors attentionnelle démocrates travail fonction exécutive sa dimension affective ou sa dimension sociale vous
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voyez que dès que vous allez faire un choix de dimension psychologique et bien du coup vous allez dire bon bah alors maintenant quel instrument de mesure j'ai pour qualifier ou donner un indice
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de développement et donc là le chercheur va devoir être pragmatique et puis dire qu'est-ce que je vais prendre comme mesure pour pour établir le niveau de développement de l'enfant et puis sur
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quel domaine vous voyez déjà toute la complexité si vous décidez de faire une expérience sur une 50 en France c'est pas du tout la même chose aussi vous êtes sur des 1000 enfants plus vous aurez un échantillon élevé
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plus vous avez donné mais plus ça doit être sur des données qui soient récoltables à grande échelle et donc du coup le genre de questionnaire en ligne des calculs récolter déjà d'autres données qui sont
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faits par d'autres chercheurs vous voyez c'est la grande difficulté ensuite une fois que vous avez d'un côté ces informations sur les écrans et leur consommation
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d'autres cartes d'une part il a deuxième type de données le développement psychologique de l'enfant que j'ai choisi d'étudier rarement les auteurs utilisent toutes les dimensions évidemment et bien comment je vais
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traiter ces données et vous avez plusieurs ce qu'on appelle méthodologie expérimentale la première grande méthodologie est beaucoup des recherches se font là-dessus ce sont surtout des études corrénationnelles c'est à dire
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qu'ils essayent de trouver la force du lien qui a entre ces deux variables et ça c'est complètement statistiques qui existent depuis un siècle qui est bien établi qui montre que par exemple si
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dans quand j'étudie une variable a si j'ai des scores très élevés dans la variable a et bien j'ai une probabilité j'ai des scores très élevés dans la variable B il
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y a ça c'est une corrélation de qui tend vers un la relation est totalement inverse si ça tend vers -1 et quand ça tend vers zéro ça veut dire qu'il y a pas de relation entre les deux et beaucoup de recherches
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vont étudier entre la relation qui existe entre le temps d'exposition à un écran et le des éléments du développement cognitif ou affectif des enfants simplement une fois qu'on a
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établi qui a une corrélation significative entre ces deux variables on ne sait pas qui est la cause de quoi le principe même des études corrélationnelles c'est d'étudier la force du lien entre les deux mais c'est
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tout on sait pas par exemple là si c'est le problème qui a été soulevé par les collègues dans leur article dans le journal of communication qui dit ben voilà je peux voir des comptes je peux
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visionner des contenus violents ça peut influencer mes capacités attentionnelles mais je peux très bien avoir des capacités attentionnelles qui influencent le visionnement de contenu violent et puis je peux même avoir
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d'autres facteurs qui sont confondus et qui pourraient influencer à la fois le visionnement des contenus violents et les capacités internationales parce qu'il y aurait un facteur caché derrière donc on voit que ces études corrélationnelles
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établissent un lien entre deux variables par exemple une consommation d'écran et un certain type de comportement violent ou des capacités attentionnelles ou ce que vous voulez ce que vous avez décidé mais on sait pas
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qui est responsable de quoi et ces études coopérationnelles ne permettent pas de déterminer alors on a tous envie de trouver une cause d'établir un lien causal parce qu'on a envie de trouver une explication mais en fait pas du tout
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si les chercheurs non étudié non utilisées comme outil que des études corrélationnelles c'est à dire un lien entre eux on peut absolument rien conclure d'autres
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du coup d'autres méthodes sont disponibles mais c'est des méthodes extrêmement coûteuses les méthodes corrélationnelles elles sont beaucoup utilisées parce que c'est très facile à étudier par exemple vous lancez à
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distance par calcul vous pouvez avoir des milliers de réponses sur Internet vous demandez d'une part à des parents de d'évaluer la consommation de leur consommation d'écran de leurs enfants d'autre part d'évaluer leur par exemple
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leur niveau de régulation émotionnelle les parents remplissent les deux et puis vous voyez si ça correl pour le même enfant mais on sait pas qui est la cause de quoi du coup les chercheurs utilisent les outils de longitudinales et ça c'est
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beaucoup plus coûteux parce que c'est la même corps qui étudie à plusieurs moments ça suppose typiquement qu'on suive les enfants dans le temps par exemple vous avez dans une revue La Jama
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pédiatrix des enfants qui sont étudiés à 24 mois à 36 mois puis à 50 mois c'est les mêmes enfants qu'on étudie donc vous voyez le travail c'est déjà une thèse en tête entièrement
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on suit les enfants au cours de leur développement et à chaque repas qu'on fait des temps de mesure et bien on recueille les deux types d'information à la fois la consommation d'écran et à la
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fois par exemple un score développement donc vous voyez qu'en plus il faut que les scores développement soient pertinents en fonction des âges qu'on étudie et là grâce à des traitement statistiques plus
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perfectionnée on arrive grâce à cette longitudinale à pouvoir faire émerger si il existe des facteurs qui par exemple au premier temps par
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exemple à 24 mois pourrait expliquer des comportements pourraient prédire statistiquement des comportements à 36 mois ou si des comportements à 36 mois pourraient prédire des comportements à
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60 mois c'est tout l'intérêt des études longitudinales je suis désolée de vous interrompre c'est très intéressant mais en fait il nous reste cinq minutes d'accord
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alors on va accélérer vous inquiétez pas alors après vous avez des analyses de médiation statistiques ou là on essaye de faire des liens en tes trois types de variables et puis on
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essaye d'extraire est-ce qu'il y a des mariages des variables qui font des médiations en certains facteurs et puis enfin quand tous les chercheurs ont conduit toutes ces analyses et bien il combine on combine l'ensemble des
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résultats et on produit ce qu'on appelle des méta-analyses donc moi je conseille vraiment à tous les auditeurs de ce fier plutôt aux résultats des méta-analyses puisque eux ont l'intérêt de combiner tout ce qui existe dans la littérature
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scientifique et là quels sont du coup les résultats voilà donc il y a pas encore énormément de méta-analyses qui ont été menées surtout pour les enfants en bas âge parce que ben voilà comme il l'a dit
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c'est assez compliqué de mener quand même des étudiants scientifiques de grande envergure mais on retrouve quand même principalement des études qui se sont intéressées aux liens entre les écrans et le développement du langage et
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là on a une méta-analyse qui est sortie en 2020 dans laquelle les auteurs ont pu compiler 42 études et puis ils ont retrouvé différentes corrélations donc différents liens des liens négatifs et
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des liens positifs donc des liens négatifs avec la durée totale d'exposition donc on revient toujours un peu à cette durée où ils ont montré que finalement plus les enfants étaient exposés longtemps aux écrans chaque jour
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moins bon à l'être le développement de leur capacités langagières et puis on retrouve aussi ce problème si on peut parler de problème avec la télévision qui va être allumée en bruit de fond parce que souvent en fait elle va
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désengager le parent de la conversation qui va avoir avec son enfant et puis après il va avoir plus de peine à se remettre finalement dans les boucles d'échanges il va avoir un vocabulaire qui est moins riche et par
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conséquent le vocabulaire de l'enfant va aussi être touché mais heureusement pour nous on retrouve aussi des liens positifs par exemple avec l'âge de la première exposition donc plus l'enfant va commencer à regarder les écrans
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tardivement meilleur sera le développement de ses capacités langagières on retrouve aussi un lien avec le covisonnement donc là en fait c'est si le parent va regarder les écrans avec son enfant pointer nommer
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les objets le contenu en parler et bien ça va permettre le développement des capacités langagières de l'enfant parce que finalement il est quand même dans une interaction même si il est devant les écrans et puis également avec les
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programmes à Visé éducatif après c'est quand même décorrélations qui restent assez faibles mais finalement c'est des résultats qui sont significatifs on retrouve aussi un lien entre les écrans et le développement sociaux
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affectif de l'enfant là ça va surtout être à travers l'utilisation des écrans par le parent la moyenne d'heures un peu près par les parents passés par jour pour une consommation récréative donc
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par rapport aux heures de travail vraiment pour s'amuser pour le divertissement pour rester en contact avec autrui c'est entre 4 et 5 heures en moyenne par jour donc forcément c'est
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souvent en présence de l'enfant et puis du coup imaginez quand vous vous êtes par exemple au restaurant avec des amis et tout d'un coup quelqu'un prend son téléphone pour répondre à un message
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son visage il va devenir un passible il va devenir un peu fermé il va plus vraiment vous écouter vous allez plus pas vous sentir forcément très à l'aise je pense qu'on a tous déjà ressenti un peu ça maintenant imaginez un enfant de
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2 ans qui est en train de jouer avec son parent qui tout d'un coup va prendre son téléphone et avoir la même réaction et bien l'enfant il a pas derrière le bagage pour comprendre qu'est-ce que ça se téléphone pourquoi ça attire
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l'attention de du parent il va pas comprendre à quoi ça sert et du coup c'est vrai que ça peut amener chez lui beaucoup d'anxiété donc quand il y a ces coupures interactionnelles on parle de technoférence parentale et puis il a été
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montré forcément que plus les parents allaient utiliser les écrans en présence de leur enfant plus il y allait y avoir de la technoférence et puis du coup ça peut conduire à des problèmes internalisés justement parce que
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l'enfant il va plus se sentir écouter il va peut-être développer aussi un peu de l'anxiété comme c'est le cas dans le paradigme du style faith que vous connaissez déjà peut-être et puis aussi à des problèmes externalisés parce que
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souvent l'enfant il va chercher à attirer l'attention de son parent reprendre cette attention sur lui et puis du coup adopter peut-être plus de comportements à risque voilà du coup vous voyez que en fait il
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y a deux grandes méta-analyses chez les enfants qui sont produits n'a pas d'autres donc il faut du coup se capter d'interprétation tranchées il y a vraiment une approche qualitative et
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mesurée de ce phénomène là qui a typiquement on voit bien il faut être très prudent parce qu'on a vraiment une question une question de la mesure de ces fameux temps d'écran on a vraiment beaucoup de recherches qui
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étudie les corrélations et pas les causalités et il y a tout un tas de facteurs confondues dont certaines recherches manque qui contribuent et qu'on a du mal à extraire par rapport à l'ensemble des obstacteurs
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comme par exemple l'accompagnement parental sa qualité de style comment on accompagne l'enfant la nature des contenus on n'a pas tellement accès parce que vraiment regardez les enfants mais pour de vrai parce que les
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parents déclarent et puis vraiment le rôle aussi qu'on néglige souvent et qui est beaucoup qui a l'air aussi très important le système familial qui fait que évidemment il y a une influence des pratiques des écrans quand on a des
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enfants des frères et sœurs plus âgés est-ce que j'ai encore deux petites minutes si on perfective parfait alors bah du coup comme on a pu voir les c'est encore
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quand même compliqué de mener des études sur les écrans il y a encore peu de données sur les enfants entre 0 et 3 ans mais malgré ça il y a quand même besoin de mettre en place des recommandations de pouvoir guider le parent aussi dans
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dans l'usage des écrans puis qui sachent un peu quoi faire et comment faire avec tout ça donc l'Américain Academy of pega Twix elle se fonde sur un elles fondre ses recommandations sur un principe de
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précaution donc vraiment en essayant de limiter un maximum les écrans et elle va préconiser de proscrire tout exposition avant l'âge d'une année et demi à l'exception des appels vidéo ça ça vient
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d'être mis en fait en vigueur parce qu'on s'est rendu compte justement avec le covid le confinement que beaucoup de personnes restaient aussi en contact comme ça et à travers les appels vidéo finalement il y a aussi des boucles d'échanges qui peuvent se faire pour
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l'enfant et produit ensuite de limiter le temps d'exposition au maximum tout en favorisant du coup un accompagnement parental adapté au cours du visonnement à chaque fois que c'est possible donc pas forcément tout le temps mais essayez
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vraiment un maximum d'être avec son enfant pendant qu'il est devant les écrans d'utiliser vraiment ça comme une activité à réaliser à deux à trois à quatre plutôt que les écrans comme baby-sitter malheureusement on a vu que
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les temps d'exposition ils sont quand même encore largement dépassés puisque même les enfants à moins d'une année regardent un peu près 15 minutes par jour les écrans on a aussi vu que souvent les écrans étaient encore
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utilisés comme baby-sitter que les parents ils utilisaient ça pour pouvoir un peu se libérer du temps et que les enfants étaient laissés seuls devant ces différents écrans et puis ce qu'on a aussi recueilli c'est que finalement ces recommandations elles sont très
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culpabilisantes pour le parent qui a quand même de la peine finalement à réussir à les suivre et souvent ils se sent un peu attaqué quand on dit pas d'écran ce qu'il faut savoir c'est qu'il y a si longtemps que ça on disait même pas d'écran avant l'âge de 3 ans ça
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c'était vraiment très difficile à suivre pour le parent on a aussi beaucoup parlé avec des professionnels de la petite enfance des éducateurs et aussi disent ressentir cette culpabilité chez le parent parce que c'est vraiment un sujet
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qui va être un peu tabou quand l'enfant arrive par exemple en crèche dans les structures d'accueil ou souvent on parle de tout on parle de la nourriture du change des temps de sommeil donc des choses de la sphère privée mais jamais des écrans
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donc en lien avec ça on s'est dit que ça pouvait être intéressant finalement d'essayer de multiplier les données qui existaient sur le lien entre les écrans et le développement de l'enfant à différents niveaux du développement de
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l'enfant et puis avec ça de développer du matériel de prévention en lien avec la réalité des familles et avec ce sentiment finalement que les parents pouvaient avoir de culpabilité et pour ça on collabore maintenant avec la
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Fondation Action Innocence à Genève qui a mandaté et qui finance cette recherche dans laquelle on s'intéresse aux effets des écrans sur le développement des compétences multi sensorielles et des interactions précoces chez les très
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jeunes enfants donc entre 6 et 36 mois et puis à côté de ça on essaye d'utiliser vraiment les données pour développer du matériel de prévention pour sensibiliser les parents à cette thématique mais sans être culpabilisant
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donc là on aura vraisemblablement pas le temps de vous la montrer mais vous trouverez les liens une version courte de 3 minutes et une version longue de 12 minutes d'une vidéo qu'on a déjà déjà créé du coup en collaboration avec la
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Fondation Action Innocence et qui appartient du coup à la Fondation c'est vraiment un petit film dans lequel en fait on voit plusieurs scènes du quotidien donc des moments de change des moments d'allaitement plusieurs moments
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qu'on peut partager avec son enfant où on essaye de mettre vraiment en avant tous les petits moments clés que le parent peut partager dans l'émotionnel est vraiment les moments privilégiés à
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vivre avec son enfant sans les écrans mais je vous laisserai découvrir de votre côté voilà merci beaucoup merci à vous pour cette présentation
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très claire étayée nuancée pédagogie et première un de mener une étude sur le sujet donc on va maintenant laisser la place au question
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Louis Adrien et Vincent vont pouvoir faire remonter un certain nombre de questions peut-être parce qu'il y en a eu beaucoup de beaucoup de questions qui qui
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arrivent et qui continuent à arriver en tout cas voilà ça suscite beaucoup d'interrogations bon je crois que tout le monde a bien compris l'absence de lien entre corrélation et causalité
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corrélation n'est pas causalité mais pourtant les questions sont aussi beaucoup de ce côté là j'en extrait une d'après vous existerait-il des effets différenciés entre regarder un smack un smartphone ou un film en famille la
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télévision finalement est-ce que les différents supports changeraient les effets sur le développement des enfants alors il y a pas d'études vous voyez il faut il faut bien différencier
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ce que dit les la recherche avec tous ces critères et ses contraintes et puis ce qu'elle peut répondre comme ce qu'elle peut faire comme études parce que elle peut faire des choses mais elle peut pas faire des choses par exemple si
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vous vouliez étudier est-ce que la cigarette est nocive chez les enfants de 5 à 8 ans on voit bien que c'est pas possible à étudier il y a des contraintes éthiques là on peut pas mettre des caméras partout et des
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capteurs partout chez la famille pour savoir exactement que fait un ensemble ou un parent quand il regarde son smartphone ou la télé ou l'iPad et du coup quel est le regard vous voyez le
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parent et ce qui regarde en même temps la même chose où il fait autre chose et donc du coup il faut bien différencier possible de faire de point de vue de la recherche et puis ce qui est vous en tant que professionnel qui
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nous est professionnel en pratique ou typiquement les parents avec leurs enfants ou bien différencer il y a le bon sens vos principes éthiques votre beauté idée que vous faites de l'éducation et ça c'est extrêmement
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important de c'est ça qui va piloter votre choix et la façon d'éduquer votre enfant après les chercheurs ils font là pour éclairer pour vous proposer des données mais pas pour vous dicter ce qui
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concerne alors et puis typiquement est-ce qu'on peut savoir s'il y a des effets films vous voyez parce que vous voyez quand vous dit je regarde un film en famille versus je regarde mon smartphone il y a plusieurs variables
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qui sont mobilisés là-dedans et fait du film sur la télé en famille ça veut dire que vous êtes en train de tous regarder partager un moment commun et peut-être de commenter smartphone vous pouvez faire
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la même chose c'est pas très pratique de regarder un film à 5 sur un smartphone mais il y a des adolescents qui font très bien ça dépend en fait vous voyez c'est difficile de répondre à cette question parce que
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concrètement au niveau recherche c'est impossible à mettre en oeuvre parce que là ça supposerait des conditions expérimentales en fait impossible à proposer aux gens donc en fait je ne peux pas répondre mais même des gens en
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disant télé en famille versus smartphone vous implicitement vous dites la télé ça peut être à plusieurs parce que c'est pour aller au cinéma mais j'ai le droit de parler pour la télé en famille alors au cinéma je vais t'avoir parlé quand il
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veut smartphone vous faites l'hypothèse que c'est plutôt une activité individuelle mais voilà il faudrait être il faut proposer des conditions qui sont strictement équivales c'est-à-dire il faudrait la télé tout seul versus le
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smartphone tout seul et c'est un effet spécifique ou pas et bien il n'y a pas eu de recherche à ma connaissance sur les effets de l'enfant on peut supposer que les usages et les pratiques qui vont être faites par les enfants au moment du
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smartphone ou la télé passons très différents et puis et donc peu de possiblement peuvent influencer le développement de l'enfant mais j'ai pas de à ma connaissance on n'a pas d'arguments de chercheurs qui auraient étudié ça
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avec les talents de la science expérimentale mais je peux pas vous dire plus voilà justement beaucoup de questions autour de des liens qui vont exister entre l'exposition et les écrans et pas mal de
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choses que ce soit la question de dans les premières années de vie sur le graphisme et la tension de l'enfance scolarité il y a des gens qui nous demandent aussi sur les autisme et l'écran sur les compétences sociales émotionnelles vous y avez répondu en
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partie voilà s'il existe des sur des sur des troubles ou sur des sur des pathologies derrière alors après il y a pas de recherche qui montre que l'écran chez le jeune enfant
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par exemple sur l'otite virtuel ou autre chose comme ça c'est pas ça qui est la cause du TSA évidemment après que ça major et que un enfant qui aurait un TSA donc rien à voir avec l'écran le fait
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que dans la famille il y a des usages d'écran qui sont spécifiques plus ou moins fort plus ou moins moduler autorisé réguler voilà forcément et ben il y a certains ça va moduler certains
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comportements ça sera pas la cause de ces comportements mais forcément tout le système familial qui va tourner autour de l'enfant de comment on utilise l'ensemble des écrans vont influencer
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le comportement de l'enfant et ses interactions avec avec son entourage je sais pas si j'ai répondu très bien une autre question pour reprendre un peu effectivement à la
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complexité et on le comprend bien de mener des études de ce type est-ce qu'il existerait des études qui comparerait finalement l'utilisation des écrans dans des pays où cette
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utilisation serait moins importante et est-ce que ça aurait du sens d'essayer de comparer les populations moins exposées contre des populations plus plus grandes plus globales et plus exposées
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en fait c'est quasiment impossible à faire parce que l'ensemble de la population à disposition des écrans petit ou grand
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même les personnes en situation extrême style réfugiés utilise leur smartphone de façon extrêmement utile pour la journée donc ils sont eux-mêmes sur leurs écrans donc c'est
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extrêmement difficile de trouver des populations qui permettraient donc voilà donc vous verrez dans le dans la vidéo qu'on propose c'est difficile de voilà c'est
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maintenant on est plutôt dans la perspective de comment réguler mais de s'extraire volontairement de ce monde numérique ça va être difficile ou ça sera que quand
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on aura une contrainte parce qu'on aura épuisé toutes nos ressources de la planète et on pourra plus s'abriter nos écrans où on aura plus l'énergie pour les faire tourner la défaite on aura plus nos écrans où ils seront limités 2 heures par jour je sais pas quoi mais
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pour l'instant tant que c'est possible c'est extrêmement difficile de trouver des familles ou des enfants dans tous les pays qui utilisent jamais un seul écran
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faites le tour dans votre entourage interrogez-vous vous dans vos environnements vous verrez il y a des écrans partout dans au travail partout et à l'école maintenant il y a Pronote
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massivement partout donc quasiment ce système français dès la sixième maintenant la plupart des devoirs se fait par Pronote il y a même des choses qui sont faits maintenant dans les petites classes même
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dans les donc là c'est pour ça que nous on a focalisé sur c'est très jeunes enfants pendant parce que là on se disait est-ce que c'est une population comment il gère à peu près leurs écran mais vous verrez par les professionnels le disent
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quand vous allez en salle d'attente quand les consultez des quand vous êtes en consultation vous avez des contacts des familles le smartphone est tout de suite tout le monde sort son smartphone tout le temps en deux minutes dès que la
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consultation est terminée on va parler hop tout le monde est sur son smartphone donc trouver des groupes de personnes qui accepteraient de pas du tout utiliser c'est
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extrêmement difficile là dans la recherche qui est sorti là qui est dans si on veut même de ce mois-ci ils ont trouvé des gens au Danemark qui acceptent diminuer la consommation d'écran chez les 6 vivants à 3 heures
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par semaine ou trois quatre heures alors qu'il consommait voilà et là il trouve qu'il bouge plus mais ils ont pas demandé aux gens de supprimer parce que je pense qu'en fait personne n'accepterait l'expérience et donc là ils ont trouvé ils ont essayé
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de faire vraiment un contrôle randonnée ils prennent des enfants qui consomment pas mal écrans et puis pendant 15 jours 15 jours il y a la moitié au hasard à qui on demande de réduire qu'à 3 heures
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par semaine pas plus puis l'autre il continue comme avant et il monte qui bouge un petit peu plus à la sortie mais ils ont accepté de faire l'expérience de après je pense aussi le problème comme là vous disiez peut-être en comparant
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avec d'autres pays qui ont moins accès aux écrans ou des choses comme ça c'est compliqué aussi à ce niveau là de comparer le développement de l'enfant dans ces différents pays puis de dire que la différence vient de la présence
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des écrans ou de la non présence des écrans parce que finalement c'est des populations qui sont pas du tout équivalentes donc il faudrait vraiment deux groupes un peu toutes choses égales par ailleurs avec la présence des écrans et sans la présence des écrans et ça
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c'est déjà plus compliqué aussi d'avoir donc je pense aussi là la difficulté de comparer ces populations et c'est pour ça qu'il y a plutôt des études comme Édouard le disait maintenant ou en tant à voir comment ça se passe quand on diminue un peu l'utilisation des écrans
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mais après il faut quand même que le mode de vie de l'enfance soit plus ou moins pareil la situation économique aussi parce c'est vrai que sinon il y a beaucoup d'autres facteurs confondants qui vont rentrer en ligne de compte et on pourra pas forcément expliquer les
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effets par la somme présence ou pas des écrans ok merci pour ces réponses il y a également une des questions une question qui revient assez souvent c'est quel type de matériel de prévention comment est-ce qu'on peut aborder ces questions
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là par exemple quelqu'un nous demande en consultation en CMP comment formuler cette question par an sur l'exposition sur le début de cette exposition vous avez vu à la fin Estelle vous a présenté tout le monde sait que c'est difficile enfin je veux dire c'est quand même
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prendre des écrans dès qu'on discute avec des parents c'est quand même un sujet et puis plus les enfants grandissent plus un sujet quand même difficile qui occupent les adultes qui eux-mêmes consomment beaucoup d'écran
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d'accord et du coup c'est pour ça vous verrez je vous invite à aller voir la vidéo de avec l'action innocence à produite et vraiment l'idée c'était de au contraire on comprend les contraintes parentales et puis du coup c'est de
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surtout pas culpabiliser les parents vraiment on s'est dit que si on était sur c'est pas bien vraiment vous êtes des mauvais parents si vous faites ça on pense que c'est pas un message qui est efficace et efficient
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il y a tout un tas d'autres recherches en politique de santé publique qui montre que c'est pas parce que le tabac il y a plein d'autres domaines où on monte que c'est pas ça qui ou les accidents de la route voilà l'idée
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c'était pas du tout de on mise sur prise de conscience et réflexion sur mes propres pratiques parce que du coup je automatis tellement mes gestes et mes pratiques quotidiennes que je m'aperçois
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plus que par exemple dès que j'ai deux minutes en fait je j'ouvre tout de suite mon écran qui est mon enfant ou pas mon enfant et c'est aussi très important que les adultes s'interrogent sur c'est quoi
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leur pratique aussi de d'écran quand ils sont avec leurs enfants ou qui gère d'autres personnes vous verrez que du coup nous tout le monde devient très consommateur et faut vraiment
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travailler et faire une prise de conscience ou se dire dans une démarche de attention là je me mets en pause à partir de 8h je fais le couvre-feu de Wi-Fi donc du coup je décide vous voyez
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on peut au niveau familial les parents ils peuvent décider de fabriquer tout un tas de règles qui correspondent à leur équipe et leur pratique de travail et des règles qui peuvent tenir sur la
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durée parce que vous savez bien que dans le système familial il faut pouvoir proposer des choses constantes et qu'on soit sûr de tenir dans le temps ça sert à rien de d'un coup tout interdire si la
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semaine suivante tout est autorisé voilà donc voilà donc vraiment prise de conscience réflexion sur ses propres pratiques et principe de précaution et puis de de [Musique]
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vraiment être pondéré et nuancer et pas tout dramatiser et pas tout interdit et il y a les par petits bouts mais après bien c'est des pratiques des
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voyez c'est vraiment le point de vue du parent quand il décide d'élever son enfant qu'est-ce qui va décider de proposer ou d'autoriser les deux dernières questions nous Adrien
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Vincent oui peut-être un peu dans cette continuité on entend souvent dire que ça revient un peu dans les questions l'idée selon laquelle finalement c'est pas tellement les écrans le problème c'est ce serait la façon dont on les
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utilise donc ça a déjà été un peu évoqué parce que par certains des éléments notamment autour du covisionnement qu'est-ce qu'on peut essayer de retenir de des recherches dans ton dispose sur une meilleure ou une moins mauvaise
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manière d'utiliser les écrans alors il y a deux choses il y a je parle trop il faut rester le temps aussi c'est vrai que c'est beaucoup un peu ce qui ressort nous aussi c'est ce qu'on va essayer de mettre en avant avec avec les
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méthodes enfin la prévention qu'on va essayer de créer finalement c'est pas ne pas utiliser les écrans mais c'est vraiment guidé le parent dans le bon usage des écrans c'est vrai que Ben dans les études qui ressortent beaucoup on
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voit que ben voilà il y a des facteurs confondants mais il y a aussi des facteurs qui vont venir un peu médiatiser ce lien et typiquement tout ce qui va être autour du covidiennement et puis finalement de l'interaction entre le parent et son enfant au moment
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du visionnement et je pense que ce qui est important à retenir c'est pas de bannir tous les écrans ou de pas les utiliser mais c'est plutôt peut-être voir un peu l'écran comme un outil pédagogique comme un jeu comme une aide
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en fait aussi et puis comme ça ça peut peut-être permettre d'ouvrir certaines discussions de jouer avec son enfant de d'interagir avec lui d'une manière différente qu'avec un petit jouet en bois donc utiliser les écrans oui mais
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peut-être essayer de les utiliser différemment que je pose mon enfant devant l'écran et je pars faire autre chose bien évidemment que c'est pas du tout grave si ça arrive de temps en temps c'est toujours une question un peu aussi
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de de mesure et de combien de temps et dans quel moment on peut pas dire à un parent ok vous êtes un mauvais parents parce que vous avez mis 10 minutes votre enfant devant l'écran pour aller prendre une douche enfin voilà c'est toujours un
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peu aussi la question de l'urgence qu'est-ce que le parent dans cette situation a vraiment besoin est-ce que si là son enfant est 30 minutes devant les écrans mais qu'après le parent peut revenir vraiment s'occuper de son enfant être bien avec lui et dans l'interaction
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ben je pense que c'est moins néfaste finalement de faire comme ça plutôt que de rester dans une demi-interaction ou personne se sent forcément bien voilà c'est des choses comme ça je pense que toute manière au jour d'aujourd'hui on est obligé de
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faire avec les écrans donc essayons de faire au mieux avec ces écrans c'est plutôt ça je pense qu'il faut un peu garder en tête et finalement l'utilisation des écrans vient poser la question de psychoéducation écran ou pas qu'est-ce
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qu'on fait avec les enfants et même dans un monde dans lequel on enlèverait tous les écrans partent en le remplace et comment est-ce qu'on interagit avec son enfant en tout cas beaucoup de questions autour de ça merci pour le pour la réponse Vincent une dernière si la réponse est
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courte j'ai peur il y a des questions également sur ce qui est il existe des est-ce qu'il existe des études sur les modèles d'attachement en lien avec les usages
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des écrans pas ma connaissance parce que en fait il faut dire quand même que si par exemple vous étudiez les modèles d'attachement avec le test de la situation outrange ou
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si vous êtes sur des expériences sur les enfants précoces un jeune pour l'instant il n'y avait pas tellement de normalement les écrans étaient pas tellement utilisés pendant les premières années donc il y a pas
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forcément il y a pas de recherche voilà alors après il faudrait étudier les modalités d'attachement sur des enfants du coup beaucoup plus âgés donc là on va appeler aussi on va mais j'ai pas vu de
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recherche qui montre le lien entre un style d'attachement qui aurait été déterminé suite à des questionnaires ou des entretiens d'une part avec la consommation d'écran d'autre part chez les enfants plus âgés je pense la
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question portez-vous bien également sur la 4 la qualité du lien entre parents et enfants par exemple la surutilisation ça voudrait dire qu'il faut étudier d'une part un panel n'est pas 1000 enfants étudier
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leur consommation d'écran et puis après faire leur style l'attachement et voir si cette consommation des trains fait pour il y a pas un attachement sécure typiquement des choses comme ça et ça ça pas été fait à mon avis non alors
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j'ai pas vu d'études encore non plus qui portaient vraiment là dessus par contre comme on a parlé un petit peu avec la technoférance il y a déjà quelques études qui ont mis en lien ben voilà on peut des difficultés d'attachement chez l'enfant parce que finalement il y avait
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souvent cette coupure interactionnelle ou le parent n'était pas forcément disponible pour répondre aux signaux de son enfant et du coup ça crée quand même un peu quelques petits problèmes près dans l'île dans la création du lien
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d'attachement vraiment secure mais il y a pas non plus d'études encore à proprement parler qui ont défini ça comme Édouard en parlait mais peut-être potentiellement plutôt avec la technofrance qu'avec l'utilisation directe des écrans par les enfants mais
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peut-être que dans l'avenir la diminution de consommation on est dans tout écran il y a des écrans partout vraiment on est submer tous les écrans donc c'est très utile nous même dans le travail pendant le covid a été très
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utile et tout ça mais peut-être qu'en fait les lignes notre modèle de développement et puis le développement durable et ses limites la carie d'électricité pour faire ce genre d'exercice et bien peut-être que c'est
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ça qui va réduire c'est que ça va coûter trop cher de perdant d'écran disponible et peut-être que c'est les contraintes écologiques qui font au final on aura moins de consommation d'écran parce qu'on n'aura pas la possibilité de
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consommer des écrans là c'est une possibilité on sait pas trop comment on va évoluer notre société là dessus en tout cas merci beaucoup on va arrêter les
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questions là parce qu'on a dépassé un peu l'heure merci beaucoup vous avez beaucoup de remerciements d'ailleurs dans le chat vous avez pu sans doute les voir
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pour ces propos très clairs comme on disait pour cette présentation et puis les propos nuancés qui donnent des pistes de réflexion pour les professionnels qui nous écoutent alors
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pour clôturer cette présentation c'est pour vous présenter le prochain webinaire qu'aurait lieu le 8 novembre sur le TAP avec les enfants avec Sabine manivoire et Caroline de mascarelle donc
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vous pouvez vous inscrire pour ce prochain webinaire merci à toutes et tous Vincent Louis Adrien Robert Edouard et stats vidéo et une bonne soirée à toutes et à tous
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et bonne lecture bonne continuation merci beaucoup merci
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